Le topic de la picole, Viens raconter tes soirées, ou plutôt les bribes dont tu te souviens Options

[Averell]

Mais à part quand t'es alcoolo, c'est quoi l'intérêt de se priver totalement d'une mousse ou d'un verre de picrate de temps en temps ?

Aucun, je suis passé à cette solution radicale quand j'ai bien compris que j'avais un soucis avec l'alcool et qu'à 30 ans j'étais à un tournant de ma vie adulte. Que ceux qui peuvent boivent à ma santé

[NumeroStar]

Mais à part quand t'es alcoolo, c'est quoi l'intérêt de se priver totalement d'une mousse ou d'un verre de picrate de temps en temps ?

Je suis incapable hélas de boire un seule verre. Quand je commence, c'est pour atteindre le fameux dernier verre deleuzien. D'où la nécessité voire l'obligation d’arrêter tout net.

[Rolit]

Prenez un buvard, plus besoin d'alcool, que de l'eau

[FuFax]

Voilà quand j'ai craqué et bu un demi après mon abstinence de 5 jours, j'avais envie d'en boire 10 après.

[Le Trépied]

Mais à part quand t'es alcoolo, c'est quoi l'intérêt de se priver totalement d'une mousse ou d'un verre de picrate de temps en temps ?

Les abdos

Ah et sinon pas besoin de relire ses derniers SMS le matin ou de repenser à toutes les merdes que j'ai dites bourré

Terrible ça.
Couplé à la coke j’insultais un paquet de gens sur Facebook messenger sans avoir trop de souvenirs

Je suis incapable hélas de boire un seule verre. Quand je commence, c'est pour atteindre le fameux dernier verre deleuzien. D'où la nécessité voire l'obligation d’arrêter tout net.

C’est ça. J’ai réussi à boire juste une pinte samedi dernier mais sinon dès que je commençais à boire ça finissait en aller-retour à l’épicerie de nuit

[witchfinder]

Je suis incapable hélas de boire un seule verre. Quand je commence, c'est pour atteindre le fameux dernier verre deleuzien. D'où la nécessité voire l'obligation d’arrêter tout net.

Voilà quand j'ai craqué et bu un demi après mon abstinence de 5 jours, j'avais envie d'en boire 10 après.

Ouais, vous êtes alcoolo quoi

[NumeroStar]

Non parce que je ressens aucun manque. C'est juste une façon absolutiste de percevoir la chose. Se la coller ou rien. Manichéisme quand tu nous tiens.

[witchfinder]

Il est rare qu’un philosophe de renom parle de son alcoolisme. Gilles Deleuze l’a fait dans une interview avec son élève Claire Parnet. Sans entrer dans le détail, il mentionne ce qu’il a cherché dans l’alcool : « La seule justification possible, c’est le travail, même s’il doit payer après. » Devant l’insistance de l’interlocutrice, Deleuze de préciser : « Ça m’aidait à faire des concepts philosophiques . » Ainsi, au lieu de raconter sa vie personnelle, Deleuze préfère se concentrer sur sa capacité de création philosophique, augmentée, selon lui, par son alcoolisme.

https://www.cairn.info/revue-savoirs-et-cli...1-1-page-71.htm

[Guest_Ashura_supprimé]

Se la coller ou rien.

Ca me semble être un critère assez majeur de l'alcoolisme ça. Si à partir du moment où tu démarres tu peux/veux pas freiner ta conso, y a problème.

[NumeroStar]

Je dirai une fuite en avant, plus que de l'alcoolisme. Pas de tremblements de mains, pas de manque particulier, une capacité permanente à voir les autres boire.

[noa]

Je considère mon pote qui boit tous les jours bien plus alcoolique que celui qui se met la tête à l'envers une fois par semaine.

[FuFax]

Je considère mon pote qui boit tous les jours bien plus alcoolique que celui qui se met la tête à l'envers une fois par semaine.

C'est un débat que je n'ai toujours pas solutionner. Peut être que les deux le sont ? on parle souvent d'alcoolisme mondain.

[fxch]

La seule question a se poser, est de savoir si s'abstenir est une contrainte.

Je suis donc alcoolique

[noa]

C'est un débat que je n'ai toujours pas solutionner. Peut être que les deux le sont ? on parle souvent d'alcoolisme mondain.

En fait je le considère alcoolique parce qu'il boit tous les jours en plus de se mettre des grosses races le week-end. Ma pote qui boit une bière tous les soirs n'est pas alcoolique, mais elle a du bide

La seule question a se poser, est de savoir si s'abstenir est une contrainte.

Je suis donc alcoolique

S'abstenir de viande, des pâtes, du PSG, de voyager... serait aussi une contrainte. C'est juste les plaisirs de la vie.

[florian]

Je bois rarement du vin, je me limite pas mal sur les bières pour garder mon ventre plat (plus compliqué en été tellement c'est désaltérant), je sors occasionnellement et me contente souvent d'un verre ou deux. Mais alors de temps en temps une grosse virée alcoolique ça reste un gros délire
Ça faisait bien longtemps que ça m'était pas arrivé et j'en ai quand même fait 3 cet été La première le 15 juillet en mode very bad trip (on a passé la semaine suivante à se raconter les bouts de soirée dont on se souvenait), et deux autres aux fêtes de Bayonne (non j'ai pas touché le sexe de mes copains). D'ailleurs je me suis surpris à tenir aussi bien mon alcool (on carburait essentiellement au rhum ou aux shooters)
C'est un peu dans l'esprit de Louis CK quand il explique "Je ne me drogue pas. Comme ça quand j'en prend c'est beaucoup plus amusant"

Spoiler :

[fxch]

En fait je le considère alcoolique parce qu'il boit tous les jours en plus de se mettre des grosses races le week-end. Ma pote qui boit une bière tous les soirs n'est pas alcoolique, mais elle a du bide




S'abstenir de viande, des pâtes, du PSG, de voyager... serait aussi une contrainte. C'est juste les plaisirs de la vie.

L'acool possède un poid sociétal bien plus similaire à la clope.

Je suis dans une démarche ou je tends à réduire ma consommation. Pour des raisons de santé essentiellement .

N'arrivant pas à régler une blessure , j'ai diminué mon activité, et malgré des modifications trop mineures de mon alimentation, je continuais à grossir.
Et l'alcool a une part importante dans ce surpoids .


Je prends toujours plaisir à siffler une bière , ou un whisky, mais plus je change mes habitudes , plus le poids de la société se fait sentir.
Que cela soit par la fréquence ( tout est prétexte à se faire une mousse , de l'accouchement de la voisine à la fin de la journée de travail avec des merdes de transports ou autres), ou par l'habitude des gens .
Et bien souvent les moments de vrai plaisir lié à la boisson sont finalement plus rare et pas forcément ceux lié aux contacts humains car trop répétitif , et souvent pas assez qualitatif.
La question n'est vraiment pas anodine. et m'a permis de me rendre compte que bien souvent, c'était de la simple mauvaise habitude.

Je prends en ce moment plus de plaisir à boire une véritable caïpirinha, ou un bon verre de sky, que de siffler des bières tout les soirs par habitude / confort dans certains cadres, et ou mes refus étonne .

Ne pas manger de viande , ou se passer du PSG est bien moins liés aux interactions avec les gens.

[Averell]

Ouais 3 fois en un été ca va. J'étais évidemment à bien plus. Comme NumeroStar, jamais bu au réveil ou quoi que ce soit mais je ne sais pas m'arrêter. Bref qu'elle est belle la vie sans alcool

[NumeroStar]

L'absence de gueule de bois, des dépenses réduites (l'alcool coûte cher quand on sort surtout à Paris), une lucidité permanente, des meilleures performances sportives. Que du bonheur.

[Le Trépied]

[Next]

Je suis incapable hélas de boire un seule verre. Quand je commence, c'est pour atteindre le fameux dernier verre deleuzien. D'où la nécessité voire l'obligation d’arrêter tout net.

Pas mieux.

J'ai toujours pas mal bu depuis l'adolescence mais j'ai toujours pu ne pas boire pendant plusieurs semaines sans être le moins tenté du monde ni même forcément m'en rendre compte.
Par contre quand on décide d'aller prendre "un petit verre après le taffe", ça finit souvent déchiré à pas d'heure. Parce que je suis toujours dans l'excès. C'est tout ou rien. Et comme j'ai tendance à être à chaque fois le dernier debout, c'est problématique.

Et c'est aussi une question d'entourage et d'environnement je pense. J'ai toujours traîné avec des gens qui buvaient pas mal et on s'engraine facilement passé 2-3 verres dans un mode "social".

Du coup je me considérais plus comme "ivrogne" qu'alcoolique. Je ne sais pas si la différence de terme est légitime ou non... J'ai juste toujours considéré que l'alcoolique avait "besoin" de son verre quotidien tandis que l'ivrogne était juste une personne qui ne savait pas s'arrêter sans forcément avoir besoin de commencer.

Par contre, là depuis environs 2 mois que je suis célibataire et qu'en plus il fait tout le temps beau, je me suis remis à enchaîner les soirées pour combler le vide et à un rythme quasi quotidien. Et les 3/4 du temps vraiment trop dans l'excès.
Sans compter que j'ai un taff en plein Paris où il y a un rooftop où on peut prendre l'apéro pour presque rien + deux bars intégrés au bâtiment avec des terrasses où tu connais toujours forcément au moins une table et te fait interpeller tous les soirs en sortant. Les tentations sont incessantes.

Et pour la première fois de ma vie, je ressens vraiment un début de sensation de manque. Là typiquement à 17h30 j'ai hâte que la journée de boulot se termine. Et pas parce que mon boulot me fait chier, ou que j'ai hâte de rentrer chez moi. Du coup je sais que je suis en train de franchir la limite et qu'il va être temps que je mette un vrai coup de frein à tout ça. Limite j'ai hâte que l'été se termine.