Déplacement Munich Culture !, Finale LDC bordel Options

[Mano]

De superbes rencontres, merci.
Ça donne tellement envie de revivre ça tout les weekend, a l'ancienne....

[tonato]

Ça donne tellement envie de revivre ça tout les weekend, a l'ancienne....

Culture Divorcés

Mais je me disais aussi la même chose dans la gare de Munich a 4h du mat avec des rangés de sdf parisiens qui dormaient par terre, ya que le foot pour faire ça.

Sinon sympa d'avoir reconnu quelques têtes même après 15ans d'absence des tribunes.

[LE pape]

Je me fais un p'tit CR à chaque déplacement, il est plus long que d'habitude et j'avais envie de le partager sur ce forum de mon adolescence, de ma vie de jeune adulte puis d'adulte.
Un régal les CR précédents.

Samedi soir, 31 mai 2025, le premier jour du reste de notre vie de supporters.

Après une semaine d'angoisse, de productivité au travail réduite à néant et un rythme cardiaque constamment au dessus de 100, la nouvelle tombe : on a nos places pour Munich. Tous. On le sait, on est privilégiés et on mesure cette chance.

Départ le jeudi, avec 1700 kilomètres à parcourir à l'aller, autant au retour.
30 ans sur Paris, 14 ans abonné et 2 ans d'expatriation. Plus de la moitié d'un vie rythmée par ce club.
C'est un sentiment de partir en pèlerinage, de participer à un exode massif du peuple parisien et de faire parti d'une communauté qui a le même but : aller chercher et ramener cette putain de coupe chez nous.
Qu'importe la date, l'endroit où le contexte, on s'était toujours promis qu'on y serait. Quoiqu'il arrive et quoi qu'il en coûte.

Le trajet aller file très vite. On s'y remémore nos années de supporters, nos déceptions, nos meilleurs souvenirs et on pense bien sûr à ceux qui auraient aimés, et dûs, être encore parmis nous pour vivre ce moment.

Et on arrive vendredi à Kissing, à 45min de Munich pour y dormir. On veut l'embrasser cette putain de coupe, premier signe.
Le lieu tient davantage d'une auberge de pèlerins que d'un hôtel et nous avons Die Bible dans chaque table de chevet.
Agnostiques convaincus et pourtant, nous y verrons un deuxième signe. Elle sera à nous putain.

Le samedi matin est rythmé par une visite de la ville, maillots Hechter sur le dos. La ville est remplie d'italiens et la chaleur de plus en plus forte. On enquillera nos premieres bières à 10h au milieu d interistes avec lesquels l'ambiance est bon enfant.
L'étonnement est assez fort de voir aussi peu de parisiens. On joue une putain de finale à Munich et, finalement, notre présence est très discrete. La déception est également au rendez-vous de constater que la ville est quadrillée par les interistes.

On croisera quelques types avec des maillots du Barça, de Liverpool... Mais aussi un marseillais et quelques maillots de l AC Milan...

Samedi, 15h. Les bus parisiens arrivent et on part rejoindre nos potes venus en car. Début d'un cortège massif. Enfin. C'est lancé. Des centaines (milliers ?) de parisiens, déambulants dans la ville, en arborant pour la plupart le même tshirt. On y est.
Munich, la ville remplie d'italiens depuis la veille, voit arriver un cortège impressionnant visuellement et vocalement, portant haut nos couleurs et hurlant fort notre amour pour ces dernieres.
La chaleur est pregnante, le soleil tape, notre finale est définitivement lancée coter tribunes.
Au passage du cortège, des italiens seront fidèles à leur réputation de fils de putes : cris de singes et mimes dégoûtants. Enfants de putains.
Au passage, malgré le boycott officiel, on croisera bcp de gars lookes, de t-shirt Curva Nord, Ultras etc...

Arrivé à Marienplatz, certains vont poursuivre en ville quand d'autres filent au métro. C'est ce que nous ferons ou nous prendrons place avec un groupe du CUP. On apprend pendant le trajet que des mecs nous attendent à la station suivante, le groupe en question se prépare à sortir du métro pour aller au carton. Pas de doute, l'ambiance bon enfant a laissé place à une tension et envie d'en découdre des deux cotes.
La sortie du métro est assez chaotique, un autre groupe du CUP a été au contact et le sang a coulé.

Début d'une longue marche, le long d'une voie ferrée en plein cagnard. Le modèle allemand a peut-être connu ses limites durant cette finale, tant on a trouvé leur gestion de la foule quelque peu foireuse.

Et puis, on y est. On arrive au théâtre de nos rêves. Placés en bas, la vue est exceptionnelle. Le match, les tribunes, le stade, l'émotion, le stress, l'impatience, l'adrénaline. Tout est la, enfin. C'est irréel, c'est notre finale, c'est notre moment, c'est Paris. Notre Paris SG.

1-0. Pleurs.
2-0. Pleurs.
3-0. Libération. On va la gagner.
4-0. Pleurs.
5-0. C'est historique, profitons tous de ce moment.
Qu'importe nos convictions, notre passé avec le PSG, notre classe sociale ou notre religion, la tribune ne fait qu'un.
Le peuple parisien remporte sa ligue des champions, ensemble, uni.
La soirée dans le stade a ce goût de profonde nouveauté : une espérance immense comblée, un espoir devenu réalité et un rêve assouvi.

On aura le luxe d'aller sur la pelouse, de toucher les poteaux, de fouler la pelouse, de tenter de prendre un bout de filet de but... C'est irréel, c'est dingue, c'est fou et jamais aucun superlatif ne pourra suffisamment décrire ce que l'on peut ressentir. Une vie de supporter a été comblée. Une passion, parfois au-delà du raisonnable, connait une forme de point final. Le boss de fin est vaincu, oui, le jeu est terminé ce soir.

On mettra du temps à sortir du stade. Putain, elle à nous.

Il reste 1700 kilomètres pour revenir de Munich en bagnole .On profite de chaque kilomètre. Chaque mètres parcourus nous rapproche d'un retour à la réalité. Alors, profitons de cet état d'extase.

Ce lundi soir, en revenant, on a planté dans notre jardin un carré d'herbe pris sur la pelouse de Munich. Après tout, ça a été notre jardin le temps d'un match. Et désormais, Munich et un bout de ce 31 mai 2025 seront pour l'éternité à nos pieds au quotidien.

Big up à tous les supporters parisiens, d'où qu'ils soient. On l'a fait.

[Zatman Return]

Amen

[mat2t]

Allez, je me lance avec un pavé

Je n’ai jamais fait le topic sur mon histoire avec le PSG, car j’ai une très mauvaise mémoire des matchs, des résultats et des événements précis. Mais je me rappelle en tout cas que, depuis la victoire en Coupe des Coupes en 1996, le PSG a bercé mon quotidien.
Ma famille n’a jamais regardé un match, ni accordé une quelconque importance au sport. Je n’ai donc aucune explication à cette ferveur soudaine, si ce n’est peut-être le besoin d’identification propre à tout adolescent.

J’ai encore, comme beaucoup, le souvenir des multiplex à la radio, de ces courses pour acheter L’Équipe le matin en vacances pour suivre les infos mercato ou lire les résumés des matchs.
Puis plus tard, je me connectais chaque matin sur PlanètePSG, puis sur CulturePSG, pour suivre les dernières infos.

Il y a eu les nombreuses déceptions européennes, les joies nationales, les soirées PSG entre potes au stade ou devant Canal+. J’ai visionné plus de 100 fois les buts de Pauleta avec les commentaires de Gilardi.
J’ai aussi passé de nombreuses heures à aider McSim à retrouver la trace des anciens joueurs du PSG, comme Marino Helder, pour l’aider à faire ses news.
Le PSG était — et reste — une part importante de ma vie.

Bien que je sois rarement allé au stade, il m’a vite paru comme une évidence de vivre ce moment à Munich, un jour qui se devait d’être historique, peu importe le budget ou la difficulté. Je me devais d’y être.

Problème : je me rends compte que j’avais promis à ma conjointe et à ma fille de les emmener à Center Parcs. Je l’appelle donc le soir même pour m’excuser et lui dire qu’il faudra reporter.

Le soir même de la demi-finale, je réserve mon billet de train aller (pensant avoir pris un aller-retour). Je ne trouve qu’un train le jeudi soir, mais je me dis que ce sera l’occasion de visiter un peu le vendredi.

Je remercie infiniment CulturePSG : grâce à Trapp, j’ai eu un premier contact avec qui j’ai validé la place, en binôme avec Italia. Et grâce à Italia et ses connaissances, un autre contact à lui a pu nous proposer une place moins chère.
Le sésame est validé le mercredi, et je peux enfin commencer à rêver.

Hôtel réservé à Munich, je réalise que je n’ai aucun moyen de retour. Plus de place nulle part, et n’ayant que peu confiance dans un covoiturage un lendemain de fête, je réserve un train avec trois changements pour arriver à la frontière allemande, puis prendre un tram pour Strasbourg, puis un TGV. Heureusement, encore merci à Italia : il m’indique qu’un train d’une compagnie allemande partait pour Paris avec une seule escale le dimanche soir à 2h50.

Jeudi : départ en train. Et là, la colonie de vacances commence.
Dans le train, je rencontre trois supporters également en route pour la finale. On échange pendant tout le trajet sur nos souvenirs et notre ferveur.
Numéros échangés, et on se reverra finalement dans la fan zone.

Je suis très étonné par l’atmosphère collective de sérénité et de certitude qu’on allait gagner. J’en venais même à me dire que cet excès de confiance allait nous perdre.

Arrivé à Munich à 23h. Hôtel sans réception : je reste coincé une demi-heure devant une borne pour valider mon check-in, à devoir taper un obscur numéro de réservation sur un clavier QWERTY, et aucune carte ne sort. Un gentil client qui sort à ce moment-là m’explique qu’il faut prendre une carte vierge dans une pile, puis l’encoder à la borne pour l’attitrer à ma chambre.

La chambre est correcte, mais je suis très surpris par le concept allemand des deux petites couettes disposées à l’horizontale, au lieu d’une grosse couette comme chez nous.

Le lendemain matin : visite de Munich.
L’après-midi : piscine magnifique dans un bâtiment d’époque. Je prends aussi l’accès sauna/hammam pour me reposer… Bien mal m’en a pris.
Je débarque en maillot, tout le monde est nu, y compris quelques femmes (sans grand intérêt), et surtout beaucoup d’hommes qui semblaient aimer les hommes. Très mal à l’aise, un Français vient même me dire que le maillot est interdit. Je préfère partir.
Sur le chemin de sortie, je croise un ultra du CUP qui s’apprêtait à vivre la même expérience. Bien que prévenu, il décide d’y aller… Dieu seul sait ce qu’il est devenu.

Le soir : restaurant perse-oriental. Fidèles à leur réputation, les Allemands ont été exceptionnels. Les brochettes d’agneau furent les meilleures de ma vie — j’en salive encore.

Le grand jour arrive.
Samedi matin, direction la fan zone. Passage par la boutique pour acheter maillot, écharpe, bob. Lieu magnifique sous un soleil de plomb. Ambiance excellente, les chants résonnent de partout.
Je croise Giuly (que je n’associe pas spécialement au PSG), Mamadou Sakho et Pedro Miguel Pauleta. Tout cela présenté par la voix familière de Michel Montana.
Un vrai bon moment, malgré la petite boule au ventre à l’approche du grand rendez-vous.

15h : retour à l’hôtel pour recharger mon portable et me poser un peu (tant pis pour le concert de Guillaume Hoarau).
Départ à 17h : ayant peur que les navettes soient pleines, je prends le métro. Je n’ai jamais vu un métro aussi compliqué : pas de tourniquet, impossible de savoir quoi payer, noms imprononçables, plans incompréhensibles.

Je fais mon changement, j’arrive sur la ligne du stade. Le métro est rempli de Parisiens, ça chante, l’ambiance est excellente.
Je filme, mon portable est chargé à 70 %, et là… il s’éteint subitement. Impossible de le rallumer.
Je pense à une panne de carte mère ou autre. C’est fini. Les places étant sur mon téléphone, sans lui, impossible de rentrer.
Mon cœur s’arrête, les larmes montent. Je panique.
J’en parle à mon voisin — un supporter asiatique — et là, miracle : il sort une batterie avec un chargeur de son sac. Mon téléphone se rallume avec 10 % de batterie. Je remercie infiniment ce sauveur dont je ne connais même pas le prénom.

Le métro se remplit de plus en plus, jusqu’à ce qu’on soit serrés comme un jour de grève sur la ligne 8. Pourtant, il continue à s’arrêter à chaque station, même si personne ne descend ni ne monte.
Quand les portes s’ouvrent, les Parisiens chambrent gentiment les Italiens… jusqu’à ce qu’à une station, des ultras italiens se présentent sur le quai avec des barres de fer.
La tension monte. Claustrophobe, je commence à me sentir mal.
Des coups s’échangent, des bouteilles volent, les portes restent ouvertes. Pendant 10 minutes, scène irréelle : la police arrive au compte-goutte, disperse comme elle peut, sort les lacrymos…
Finalement, le métro repart. Silence total jusqu’au stade.

Arrivé à la station : du verre partout, des blessés, ambiance pesante. On nous parque en plein cagnard pendant une heure avant d’entrer.
Soudain, une bande de gros bras du CUP arrive. Le capo leur dit :
« On ne doit perdre personne. On reste ensemble. Restez calmes. Ils sont avec nous. »
La bande, épaule contre épaule, double tout le monde pour aller… je ne sais où.

Finalement, j’entre dans le stade, un peu secoué. Je bois, je mange, je reprends mes esprits. Le match approche.

Cet interlude est oublié. Je sympathise avec mon voisin.
C’est parti pour savourer chaque minute. L’ambiance est magique, tout le monde surexcité. Concert de Linkin Park pas désagréable. Le stade est magnifique. Je suis situé tout en haut derrière les buts, mais je décide de descendre pour me rapprocher un peu.

Début du match.
Personne ne s’arrête de chanter une seule seconde.

Premier but : c’est à ce moment-là bizarrement que l’émotion m’a submergé.
J’ai senti qu’on allait gagner, qu’on était invincibles.
Les premières larmes ont coulé, mes yeux étaient rouges.

Mon voisin de droite, un petit jeune avec qui j’avais juste échangé quelques mots, me voit ainsi… et m’embrasse sur la joue.
(Sincèrement, dans quel autre contexte ça apparaît presque normal ?)

Mi-temps : ambiance dingue, tout le monde continue à chanter dans les coursives.
« Qu’importe le discours, qu’on me traite de fou… »
C’était irréel.

Deuxième mi-temps.
Remise de la coupe : émotions brutes, des pleurs, des étreintes.
Je ne pense pas avoir déjà vécu une telle expérience collective de joie.
Ça restera gravé à jamais.

Retour du stade chaotique aussi, ambiance curieusement peu festive, comme si tout le monde avait déjà tout donné.

Je pense sincèrement que certains souvenirs comme celui-là n’ont pas de prix.
Je n’avais jamais vécu quelque chose d’aussi fort sportivement, et je ne le revivrai sans doute jamais.

Merci Paris.
Je t’aime à jamais.

[laleto]

Qques images de la fanzone up pendant 24h

Spoiler :

Pour les pics/vids de l'envahissement ce sera par mp si vous souhaitez vous y retrouver, surtout le mec qui à pris l'équivalent en gazon du scalp de Cavani

[Nemeto]

Merci les gars vos CR font rever en vrai

Pour ceux qui n'ont pas pu etre là cest un kiff (et de les lire ça me rajeuni de 15 ans !)

[jp.sorin]

Pour les pics/vids de l'envahissement ce sera par mp si vous souhaitez vous y retrouver, surtout le mec qui à pris l'équivalent en gazon du scalp de Cavani

Tee shirt noir?

[laleto]

Pas ceux sur les photos mais il étaient si nombreux le Calderwood munichois n'aura pas de vacances cet été

[FuFax]

Magnifiques les CR.
L'épisode de la piscine de Mat2t

[Zorglub]

Ces CR

J'étais avec vous à Munich le temps d'une lecture

[verrattismo]

Les CR précédents commencent quelques jours avant la finale mais je vais remonter à un peu plus loin. Le soir de PSG Arsenal, à la sortie du parc, on commence déjà à se mettre en ordre de bataille avec les potes pour avoir des places. Le lendemain, le PSG communique. On se dit qu'avec nos 5 abonnements, on aura des places et on sera en vague 1 avec quasiment 20 ans d'ancienneté. Vendredi 8 mai, le mail tombe, vague 2. On est dégouté on commence à réfléchir à toutes les solutions possibles, même à passer via des connaissances au CUP si vraiment il reste que ça...

Mardi 13/05 vient le jour de la vague 2, je n'ai absolument rien fait de la journée au taff, j'ai passé tout mon temps à rafraîchir ma boîte mail. 18h30 / 19h je me barre en espérant ne pas recevoir ce fichu mail dans les sous terrains de châtelet. Quelques minutes plus tard, le RER B sort des tunnels parisiens, j'étais toujours sur mon tel en train de rafraîchir l'appli Gmail et là, je reçois un mail "Finale LDC Ouverture de la billetterie". J'ouvre et je vois que j'ai droit à deux places. Je fais la réservation en 20 secondes, et là je vois un mail de l'UEFA de confirmation de la commande + la facture. PUTAIN J'AI DEUX PLACES POUR LA FINALE DE LDC !!! J'arrive chez moi je découvre un dégât des eaux mais je m'en bats les couilles je traiterai ça plus tard je saute de joie j'ai DEUX PLACES POUR LA FINALE. Je vais chez mes parents et j'annonce à mon père que je le prends avec moi à Munich. On se lance dans les recherches pour y aller. 9/10h de voiture, c'est beaucoup trop pour un aller retour le même weekend et les trains étaient quasi tous complets. Les A/R Paris Munich en avion dépassant les 1000e, on a décidé de faire moitié moitié, avion jusqu'à Francfort puis voiture.

Là on venait de sortir d'une semaine de stress pour avoir des places, maintenant c'est parti pour 2 semaines d'attente pour le match.

Vendredi 30/05, on décolle de CDG pour Francfort, on récupère une voiture et on trace vers Munich. Arrivés vers 19h dans un hôtel à 5mn de l'Allianz Arena, on sort dans Munich et là c'est limite un choc : la ville est 100% italienne, quasiment aucun parisien. A ce moment là je me dis que le CUP a peut être raté sa finale sur cet aspect en voulant arriver le matin du match. C'est une finale de LDC, pour moi tu dois arriver la veille et profiter un peu de la ville la veille et le jour du match. Le lendemain, jour du match, pareil : peu de parisiens en ville. On se dirige vers la fan zone avec mon père et là on kiffe pas trop. Le PSG a essayé d'organiser un truc sympa mais j'ai l'impression que ça a pas trop pris de la part des supporters (ou alors c'est peut être moi qui en attendait trop). On revient en ville se balader un peu et là on tombe sur un groupe "rue" de l'Inter jumelé avec un groupe de Valence qui sort en trombe d'un bar avec des bouteilles en verre et en train d'enfiler des cagoules, je me demande bien qui ils ont vu (j'ai vu une équipe du KOB sur place).

La journée avance, j'ai pas ressenti de stress côté parisien, perso j'étais tellement confiant, il y avait aucun monde où on perdait, j'ai jamais envisagé ça. On retourne à la fan zone avec mon père, on a pris les navettes pour le stade et heureusement vu les incidents dans le métro (si j'étais tout seul avec des potes j'aurai tout donné pour y être ). On arrive au stade et là ça m'a étonné mais l'UEFA a fait arriver tout le monde par le même endroit (à quelques exceptions près). On fait une petite marche, c'était super mal organisé au niveau des buvettes, trop de monde et peu de "serveurs", beaucoup d'attente. On passe les portiques, certains ont pu rentrer sans place, on contourne tout le stade et autre truc qui m'a étonné mais bon, c'est parce que je suis habitué à comment on nous traite d'habitude, nous supporters du PSG, mais tout le tour du stade était ouvert en coursives. On pouvait se balader du virage vers la tribune presse sans problème, pas de barrière ni stadier. Bref, on s'installe tranquillement en tribune haute dans le virage parisien, moi je descendrai un peu plus tard pour être avec les plus actifs.

Commence le show de Linkin Park, on s'en foutait un peu on était pas là pour ça. Niveau ambiance, ça a vraiment démarré à partir du tifo. Là j'ai commencé à recevoir des messages de mes potes "putain on vous entend de ouf". Premier but avec un craquage juste avant, personne n'y a cru, on a pas réagi comme d'hab sur un but, c'était un mélange de "sérieux ??? On mène là ??" et "qu'est-ce qui va bien se passer ? Il reste encore beaucoup de temps" (au passage, le filet de protection disparaît). Deuxième but, on se dit ah ouais c'est sérieux là en fait. Mi-temps, pas grand chose de particulier si ce n'est qu'on immortalise tous le moment car on est conscient qu'on vit un moment d'histoire. Le match reprend et on déroule. On a eu la chance d'avoir 3 buts de notre côté, en tribune ça a pas mal envoyé et je me dis qu'avec une vraie sono on aurait pu faire encore beaucoup mieux et choquer toute l'Europe mais bon, c'était déjà une très grosse ambiance, tout le virage suivait (et tout le virage était debout tout le match). Coup de sifflet final, on est champion d'Europe, remise du trophée puis le coach et les joueurs viennent nous saluer. Certains leaders du CUP descendent parler à Luis Enrique après le tifo déployé pour sa fille mais d'autres derrière ont suivi et petit à petit ça a donné l'envahissement, j'ai sauté 15 rangées pour y aller, c'était juste extraordinaire de voir les joueurs, le staff, les médias à côté. Certains ont pu prendre des gourdes comme souvenir, perso j'ai juste un petit de morceau de pelouse (qui a bien séché depuis). On remonte en tribune, les joueurs reviennent mais c'est la fête en coursive, on réalise pas qu'on est en train de vivre un truc de fou.

Rien de bien fou après le match si ce n'est que tout le monde a vite hâte de rentrer pour pouvoir fêter ça au Parc, on a reçu les mails du PSG sur la route du retour qui était d'ailleurs interminable et bien fatigante. Arrivé à 10h à Paris, petite sieste puis rdv au Parc. Super fête organisée par le club.

Je voulais souligner aussi l'organisation que le PSG a pu proposer, ne serait-ce que pour la vente des places, le système de vagues qui malgré tout a été "fair" même s'il y a eu des déçus, pas de scandale comme l'Inter et également le geste de la direction pour inviter les salariés.

On est mercredi, je suis toujours pas descendu de mon petit nuage, je me remate des vidéos de Munich, du Parc, des célébrations sans cesse. Je pense que même si on en gagne d'autres, rien ne vaudra celle-ci.

[Ashura]

Petit compte-rendu de ce merveilleux week-end en Bavière :

Je crois que j'aurai éternellement des regrets de pas avoir tenté de péter mon budget pour aller à Munich ou au moins au Parc, mais savoir que des mecs comme toi ont pu vivre pleinement ces moments après tout ce que vous avez vécu ça me met du baume au coeur

[RegardZehef]

Magnifique vos CRs, dur de vivre tout ça si loin

[DelSpooner]

Incroyable merci les gars.

J’aurais tellement aimé en être.

[Vasco]

c'est quand le prochain déplacement ??

[Iaropolk14]

Les US dans 10 jours

[Iaropolk14]

Merci, merci, merci pour les CR de Munich... Je rattrape mon retard et je me régale.
Vous êtes des légendes. Tellement heureux pour tous les Culturistes qui y étaient.

À côté de moi, une petite fille interiste montre à son père : "Regarde, il pleure."
Les deux gars de l’Inter devant moi, floqués Acerbi, me prennent dans leurs bras et me félicitent. Eux aussi les yeux rouges… mais pas pour les mêmes raisons.

[JeromeTouboulArn...]

On en veut encore

[Yessod]

Merci pour les CR les boys!