Déplacement Munich Culture !, Finale LDC bordel Options

[mat2t]

C’était esseptionnel ,ça n’avait pas de prix.
L’ambiance était magique, un exutoire de toute la merde mangée pendant toutes ces années. J’ai pleuré dès le premier but où j’ai senti qu’elle était pour nous cette année .
Les bémols ça a été les trajets pour le stade : à l’aller dans le métro attaqués par des ultras de l’Inter avec d’énormes barres de fer alors que serrés comme des sardines dans un métro à l’arret vraiment flippant et le retour du stade ultra bordélique avec peur de recroiser ces énergumènes.
Dormi 2 heures dans le train , je suis éclaté .
Merci encore au Forum qui m’a permis d’y être !

[joel_1978]

Comme on partage une vidéo ?

J’ai plus de voix… la gorge qui pique à chaque son

C’était esseptionnel ,ça n’avait pas de prix.
L’ambiance était magique, un exutoire de toute la merde mangée pendant toutes ces années. J’ai pleuré dès le premier but où j’ai senti qu’elle était pour nous cette année .
Les bémols ça a été les trajets pour le stade : à l’aller dans le métro attaqués par des ultras de l’Inter avec d’énormes barres de fer alors que serrés comme des sardines dans un métro à l’arret vraiment flippant et le retour du stade ultra bordélique avec peur de recroiser ces énergumènes.
Dormi 2 heures dans le train , je suis éclaté .
Merci encore au Forum qui m’a permis d’y être !

Effectivement, l’enfer pour aller au stade. Le détour le long du chemin de fer de 2 km

[mat2t]

Effectivement, l’enfer pour aller au stade. Le détour le long du chemin de fer de 2 km

Quand je suis sorti du métro bien secoué , on nous a parqué sous le caniard pendant une plombe , alors qu’il suffisait de descendre en contrebas pour pouvoir aller au stade tranquillement. ( ce que j’ai finalement fait )
Et c’était qui exactement cette bande de gros bras patibulaire qui marchait en se tenant et qu’il fallait absolument laisser doubler tout le monde ?

[joel_1978]

Quand je suis sorti du métro bien secoué , on nous a parqué sous le caniard pendant une plombe , alors qu’il suffisait de descendre en contrebas pour pouvoir aller au stade tranquillement. ( ce que j’ai finalement fait )
Et c’était qui exactement cette bande de gros bras patibulaire qui marchait en se tenant et qu’il fallait absolument laisser doubler tout le monde ?

Je pense qu’on devait être au même moment au même endroit. 30 degrés à l’ombre et on était en plein soleil. 1h30 pour entrer dans le stade à partir de la sortie du métro. C’était un groupe du CUP mais je ne sais pas lequel.

[FuFax]

Très content d'avoir revu des gens que je n'avais pas vus depuis 15 ans au moins.

Chiens de revendeurs, vous êtes entre les CRS et les trafiquants d'organes au palmarès des putes

Dégouté de t'avoir raté à quelques minutes près mais j'ai pu voir Rod au moins ! Et encore merci pour le tee-shirt Rod !
Ça va faire un heureux.
Quel weekend... 10eme heure de voiture et toujours pas arrivé à Paris... Mais on s'en fout ON EST CHAMPION D'EUROPE BORDEL!!

[JeromeTouboulArn...]

Dîtes donc les faignasses on attend vos CR

Seuls les présents savent ©

[joel_1978]

Petit CR de mon déplacent à Munich.

Mardi, un coup du chance, une connaissance à moi me dit qu'un pote à lui a gagné des places pour la CL et qu'il ne compte pas y aller. Après négociation, je récupère les billets pour 2800 euros et je revends un sur le forum. Selim sera le plus rapide. Let's go pour Munich !

Je prépare mon départ pour le samedi 6h et je pense arriver pour 13 ou 14h. J'ai un anniversaire le jour avant (que j'avais fait déplacer ) et il se termine plus tard que prévu. Je suis chez moi à 2h et je décale mon départ d'une heure. Samedi 7h, départ pour Munich. 700 km de route seul avec quelques podcasts. Tout se passe très bien jusque plus ou moins 250 km de Munich. Accident sur la route et bloqué 1h30 sur une aire d'autoroute. On fini par nous libérer mais par les petites routes qui sont complètements engorgées. A 60 km de Munich, gros bouton devant d'après Waze qui me fait reprendre les petites routes pour arriver à Munich. J'arrive vers 16h30 dans un parking dans la périphérie que j'avais repéré avant de partir. Je prends le métro pour me rendre à la fan zone du PSG mais elle est pratiquement vide quand j'arrive. J'y croise Sorin, Mendy, Roche, etc...

Je reprends le métro pour le stade. Grosse galère. Je mets presque une heure pour faire les quelques stations. L'ambiance est bon enfant. Ca chambre un peu avec des chants interiste d'un côté et parisiens de l'autre. Arrivé au stade, une odeur de lacrymogène. J'apprends par Miles que c'est parti en couille avec des mecs de l'Inter et que la police est intervenue. On doit suivre un chemin très long en plein soleil et on attend de longues minutes immobiles. Ca avance par poche, gros filtrage pour arriver aux portes du stade. Tout le monde est calme, par de débordement. Je mets presque 2 heures pour arriver dans le stade. La vue est très bonne sur la pelouse. Je suis +/- au dessus des studios de Canal en quart de virage. Je retrouve Miles qui est déjà arrivé bien avant moi. Quelques supporters de l'Inter près du nous qui ont du acheter au marché noir. L'ambiance n'est pas folle à ce moment, quelques poussées des interistes et pareil côté PSG. Les joueurs de PSG arrivent très tard sur la pelouse pour s'échauffer mais ça fait monter l'ambiance. Petit concert de Linkin Park.

Vient l'entrée des joueurs avec cette fameuse musique. Les poils se dressent. On y est !
L'ambiance côté PSG est dingue et j'ai pas l'impression que ça chante beaucoup du côté de l'Inter.
Premier but, le virage est dingue. Je m'explose les corde vocales. Je dois m'assoir quelques secondes, j'ai la tête qui tourne Trop d'émotion peut être Deuxième but, pareil, explosion du virage. La gorge est HS. 2-0 après 20 minutes, même dans un rêve c'était trop. Mais c'est pas assez, on connait notre PSG A la mi-temps, je me rends compte de la situation vraiment. Nous sommes en finale de CL et on mère 2-0. A 45 minutes de poser nos couille sur l'Europe. Mais je ne suis toujours pas serein. Je voudrais un 3e buts. Bim, 3 et puis 4-0. Je commencer à me dire que c'est bon mais toujours un doute. Je dois être traumatisé par le passé !
5-0, terminé bonsoir, nous sommes champions d'Europe !

Ambiance de dingue, fin de match, on attend la remise de la coupe. Applaudissement côte PSG pour les joueurs de l'Inter quand ils récupèrent la médaille. Marqui s'empare de la coupe. Le mec chargé de lancer les confettis (je pense) merde et les lances bcp trop tôt. Marqui soulève la coupe et grosse grosse ambiance en tribune. Envahissement de terrain côté PSG bien contrôlé et sans violence côte police pour faire remonter les supporters en tribune. On profite avec Miles de l'instant. La sortie de fait calmement. Je tente de récupérer une écharpe souvenir mais c'est mort. Tout est vendu. On reprend le métro avec Miles et on se sépare. Lui retourne à la gare, mais à ma voiture. Je quitte Munich vers 2h (je pense) les étoiles plein les yeux. Sur l'autoroute gros carton avec une voiture française et deux autres véhicules. Probablement des supporters du PSG pour qui la soirée s'est moins bien terminées Vers 4 heures je m'arrête sur une aire d'autoroute pour dormir deux heures. Je serai de retour chez moi vers 10h. Je suis HS. 6 heures de sommeil sur le WE plus les émotions, c'est hard

Quel WE... La plus grand émotion sportive de ma vie ! Je ne regrette pas le prix du ticket au final
C'est probablement un peu brouillon et je ne me suis pas relu, mais c'est en gros ma soirée de finale de ligue des champions remportée par le PARIS SAINT-GERMAIN !!!!!!!!

Je galère a mettre la vidéo sur le forum. Voici le lien :
https://youtu.be/Maj6hA_DlRk
https://youtu.be/2nufN7-s1tI
https://youtube.com/shorts/nlvHl0pbAyE?feature=share

[wil]

Quand je suis sorti du métro bien secoué , on nous a parqué sous le caniard pendant une plombe , alors qu’il suffisait de descendre en contrebas pour pouvoir aller au stade tranquillement. ( ce que j’ai finalement fait )
Et c’était qui exactement cette bande de gros bras patibulaire qui marchait en se tenant et qu’il fallait absolument laisser doubler tout le monde ?

C'était où et vers quelle heure ton attaque ?

A l'arrêt final, le conducteur nous a bien dit de nous diriger vers une sortie... le CUP n'y est pas allé et cela est parti en cacahouète lorsqu'il y a eu une confrontation avec des interistes.

Je n'ai pas vu grand chose car on était déjà en haut de l'escalator et les flics sont arrivés en courant.

Quand on est passé, le long de la voie vers l'autre sortie de la gare, on a vu les flics en pleurs à cause des gaz.

[Dragosteadintei1...]

Ah ouais t'es déter, aller retour en solo sans dormir
Heureusement qu'il y avait la voix de Philo pour te tenir la jambe.

[mat2t]

C'était où et vers quelle heure ton attaque ?

A l'arrêt final, le conducteur nous a bien dit de nous diriger vers une sortie... le CUP n'y est pas allé et cela est parti en cacahouète lorsqu'il y a eu une confrontation avec des interistes.

Je n'ai pas vu grand chose car on était déjà en haut de l'escalator et les flics sont arrivés en courant.

Quand on est passé, le long de la voie vers l'autre sortie de la gare, on a vu les flics en pleurs à cause des gaz.

Dans le métro à Marienplatz je crois vers 17h20 , je sais pas si il y a eu au final des vrai affrontements à ce niveau mais la scène métro ultra bondé avec porte qui s’ouvre et ultra milanais sur le quai avec des barres de fer qui menacent , les parisiens qui provoquent , puis la police en petit nombre qui arrive avec matraque et lacrymo , c’était très folklorique.
Je pense que d’autres affrontement ont eu lieu également sur le quai de la station du stade , car quand on est arrivé , y’avait un mec en sang et des débris de verres partout .

[joel_1978]

Dans le métro à Marienplatz je crois vers 17h20 , je sais pas si il y a eu au final des vrai affrontements à ce niveau mais la scène métro ultra bondé avec porte qui s’ouvre et ultra milanais sur le quai avec des barres de fer qui menacent , les parisiens qui provoquent , puis la police en petit nombre qui arrive avec matraque et lacrymo , c’était très folklorique.
Je pense que d’autres affrontement ont eu lieu également sur le quai de la station du stade , car quand on est arrivé , y’avait un mec en sang et des débris de verres partout .

Miles était présent lors des affrontements à la sortie métro du stade. Les interistes étaient assez chaud pour en découdre. Embrouilles entre supporters parisiens aussi dans la métro apparemment.

Ah ouais t'es déter, aller retour en solo sans dormir
Heureusement qu'il y avait la voix de Philo pour te tenir la jambe.

Je devais vendre un rein pour dormir à Munich ce soir là vu que j'ai eu les places très tard
Mais oui, j'étais vraiment déterminé

[wil]

Dans le métro à Marienplatz je crois vers 17h20 , je sais pas si il y a eu au final des vrai affrontements à ce niveau mais la scène métro ultra bondé avec porte qui s’ouvre et ultra milanais sur le quai avec des barres de fer qui menacent , les parisiens qui provoquent , puis la police en petit nombre qui arrive avec matraque et lacrymo , c’était très folklorique.
Je pense que d’autres affrontement ont eu lieu également sur le quai de la station du stade , car quand on est arrivé , y’avait un mec en sang et des débris de verres partout .

Moi, c'était plus vers 17h45-50

[Edji]

Quel week-end fabuleux...

Départ en voiture (merci Maman !) vendredi midi depuis les Yvelines avec l'un de mes frères venu spécialement de Madrid (où il vit) depuis l'occasion ; on récupère dans le 77 une jeune supportrice collègue de femme d'ami n'ayant pas trop de plan transport, et c'est parti pour le périple...le trajet passe finalement assez vite avec une météo nickel, et on retrouve déjà quelques supporters aux différentes pauses, avec quelques stickers PSG bien placés aux chiottes ou ailleurs

Arrivée dans notre maison Airbnb, où l'on retrouve notre premier team de 4, avec lesquels j'ai fait pas mal de déplacements européens (Arsenal, Villa, Stuttgart cette saison) et qui avait rajouté une étape strasbourgeoise la veille à son programme. La maison est dans la cambrousse, les finitions ne sont pas trop, euh, finies, la piscine est dégueulasse, le frigo ne marche pas (sauf la partie congél, oui les détails ça compte !), mais bon on s'en fout, les lits sont là...petit pincement au coeur en pensant aux 5-6 personnes (dont mon autre frère et neveu) qui auraient dû se greffer si billets il y avait eu, mais on mesure aussi la chance d'être là !

Réveil tranquille sans stress particulier, on se prépare pour une journée mythique sans encore bien le mesurer au moment du départ. On avait repéré un parking une station de métro au Nord du stade, pensant ainsi pouvoir repartir sans trop galérer (naïfs que nous étions)...une petite demi-heure de caisse et on y est, avec la surprise d'y voir 80-90 % d'Intéristes...mais il est 12h/12h30, zéro tension, les Intéristes chantent tout leur amour du Napoli et on file donc avec eux (et quelques Parisiens quand même) vers le centre et Marienplatz.

On y retrouve d'autres copains, (point de repère : "le mec avec son énorme drapeau" qu'on voit à tous les déplacements, merci mec !) avec une place déjà bien remplie et une chaleur déjà intenable au soleil => on a faim et surtout soif, donc on part vers la fan-zone parisienne, en cherchant un coin sympa...et là on tombe sur un Biergarten absolument parfait jouxtant un jardin public, à quelques minutes de la fan-zone.

On y reste plusieurs heures tellement tout est parfait, bière, bouffe, ombre...on a tout ce qu'il faut ! Plusieurs moments sympas à la clé :
- un journaliste d'ESPN Brasil avec un maillot Rai 10 du SPFC époque Tele Santana vient nous voir, et un de nos potes lui explique pourquoi il a donné Rai en 3e prénom à son fils (Rai le déposait en bagnole au RER après les entraînements qu'il allait voir au Camp des Loges, eh ouais, la classe) => "attends, on enregistre la séquence et je l'envoie à Rai ensuite !", aussitôt dit, aussitôt fait !
- notre passagère supportrice se fait interviewer par le JT de France 2 en mode "les femmes et le foot"
- une partie de beer pong est improvisée à l'initiative d'un groupe d'Allemands fêtant un enterrement de vie de garçon qui rejoignent notre tablée

Bon, c'est pas tout ça, mais il est déjà 17h et quelques, et on commence à se dire que ça vaudrait le coup d'arriver pas trop tard au stade (ce qui n'est pas dans nos habitudes en déplacement) => on migre vers la station de métro avant Marienplatz, en se disant que ça risque d'être moins la cohue, bon plan en effet, si ce n'est que les trains défilent au compte-gouttes, et on pressent que ça doit être un peu le bordel plus haut...de notre côté, ça reste bon enfant (modulo une prise de bec entre quelques ultras parisiens et des ritaux), on commence à bien chanter dans le métro, pour entrer dans "notre" finale...et on arrive enfin à la station du stade, après avoir transpiré comme des porcs.
Quelques tessons de bouteille sur le quai semblent indiquer que c'était moins cool un peu plus tôt (...), mais pour le coup, l'orga est bien pour nous (à ce moment là) ; chaque camp de supporters a sa sortie et on marche tranquillement vers le stade...pour moi qui y étais en décembre 2017, le contraste est saisissant, 30 degrés de différence et la sensation surtout de vivre un truc unique.

Dernières photos pour immortaliser le truc, et on passe les contrôles, puis on se met en mode "recherche de souvenirs", non sans peine (il doit être 19h-19h30) car plein de stands sont vides ou seulement avec des écharpes/tee-shirts plutôt aux couleurs de l'Inter...heureusement, on (mon frère et moi) finit par en trouver deux-trois dignes de ce nom, et on rentre dans le stade peu avant 20h, avec une partie parisienne déjà quasiment remplie.
Comme en 2017, l'impression visuelle est démente ; l'Allianz est clairement une grosse réussite architecturale, un stade avec les atouts de la modernité mais pas (trop) les travers, et qui sent bon le foot.

L'échauffement des joueurs commence, avec l'annonce des compos, mais l'ambiance est encore timide (rien à voir avec le parcage à l'Emirates), chacun (j'imagine) étant un peu plongé dans ses pensées en mesurant l'importance du moment.
Et là, avec le concert (qui me laisse totalement indifférent), tout s'accélère, le duo Pastore/Zanetti qui ramène la coupe, l'ambiance monte de 10 crans d'un coup, avec chaque camp qui a son speaker => on est à fond, ça y est, c'est parti !

Evidemment, le match est un moment d'extase de 90 minutes, tant on sent dès le début notre équipe totalement dedans et celle de l'Inter totalement à côté de la plaque.
Tout le monde note notamment d'emblée l'implication incroyable de Démbélé au pressing, et les premières relances de Sommer qui filent en touche...ça sent bon...et boum, 1er but sur cette action d'anthologie de Doué ; explosion totale, le soixantenaire au rang derrière en nous voit ses lunettes qui volent...on les cherchera désespérément quelques minutes, avant qu'elles ne soient retrouvées vers la 40e par un mec 5-6 rangs plus bas
Le 2e but déclenche une explosion encore plus grande, car dans le continuum du sauvetage de corner monstrueux de Pacho...on se regarde en se disant qu'on est vraiment tout près, mais qu'on est le PSG, donc méfiance...et on flippe quand même bien sur les deux têtes sur corner, notamment celle de Thuram qu'on voit vraiment rentrer.

Mi-temps, tout le monde a déjà la tête dans les étoiles, je pisse en souriant devant une bonne vieille inscription "Marseille = SIDA" (la base), et ça repart très vite. On comprend tout de suite que le sursaut d'orgueil intériste n'aura pas lieu, mais le 3e tarde un peu à venir, Kvara rate une énorme occase ("la balle de match, putain", lâche mon frère)...
Et finalement, cette action du 3e but, pur délice visuel (la talonnade d'Ous, les déplacements de Viti, l'appel et la frappe sèche de Doué, pfff...), et ça devient le délire en tribune, car on est déjà suffisamment avancé dans le match pour ne plus craindre grand chose.
Les actions s'enchaînent, Kvara plante son 4e but avec tout le banc parisien qui devient dingue, cette fois c'est bon, on le sait ! On se dit que ça peut finir en score historique, tant on archi-domine, et Mayulu clôt donc le score avec sa joie enfantine géniale ; on n'en croit pas nos yeux...

Le coup de sifflet final n'est même pas une libération (contrairement à Villa Park ou même au Parc le 7 mai), vu le scénario du match ; on se regarde avec un torrent d'émotions diverses, la joie énorme d'y être enfin, et la fierté de produire le plus gros écart dans une finale européenne (même le Real de Di Stefano et Puskas n'avait gagné "que" 7-3).
J'ai une trentaine de notifs Whatsapp, mais comme le 7 mai, je pense direct à mon père qui n'est plus là, et qui nous a transmis ce putain de virus...j'espère qu'il vit ça avec nous depuis là-haut...!

La cérémonie de remise de la Coupe ; comme dit plus haut, l'abruti de préposé aux confettis (quelle idée de merde, ça aussi) appuie bien trop tôt sur le bouton, et nous prive d'une bonne partie du soulèvement initial de trophée...pas de quoi gâcher notre plaisir...on savoure tous, longtemps, très longtemps, et on observe avec amusement l'envahissement du terrain, avec les filets qui sont découpés, et des bouts de pelouse en moins (on croisera un supp au retour avec la poche pleine de ce gazon sacré de l'Allianz, hilare) ; les joueurs et le staff reviennent, c'est cool !
On finit par sortir vers 23h30, donc pas loin de minuit pour entrer sur la passerelle du métro...et là, bloqués devant pendant près de 45 minutes, on finit par nous dire que c'est à cause de "bagarres entre supporters parisiens", hum, bon...retour à notre parking, quasiment vide (pas trop étonnant ;-), et nos bagnoles n'ont pas été défoncées par des Interistes frustrés, ouf !
Retour à la maison , une petite bière quand même mais il est déjà 2h15 du mat et il y a la route à faire avec le réveil 5 heures plus tard à tout casser...dodo bref, la tête dans les étoiles...
Le trajet se fait tranquillement, avec nos maillots sur le dos ; on croise à chaque arrêt des Parisiens extatiques revenant du stade, et même des non-Parisiens contents pour nous, avec l'un d'entre eux qui sifflote dans mon dos l'hymne des supporters pendant que je pisse dans l'urinoir, mort de rire...et on finit par arriver dans le 78 avec la coupe de champagne en famille pour fêter l'occasion !
Retour sur Paname ensuite, ma fille de 5 ans est contente, elle a son écharpe et son tee-shirt (bien trop grand), ne reste plus qu'à la convertir progressivement...! Et mon frère voit son vol annulé, avec de nouveau une nuit de 3-4 heures qui s'annonce, mais à Orly et avec la Coupe, ça compense...!

Munich 2025, c'était vraiment vraiment bien !

[Pauloo]

Petit CR de mon déplacent à Munich.
...

Quel week-end fabuleux...
...

Pas bien mangé pas bien dormi, mais vos CR font rêver, on en veut d'autres

[mat2t]

Le spleen est fort la, de retrouver la plèbe qui s’en fiche. Quel bonheur à Munich de sentir la ferveur , de communier , de pouvoir discuter Coridon , Amara Diane avec tout le monde , d’échanger ses souvenirs , de comparer sa passion. De prendre dans les bras des inconnus (pas e malheureusement) dans le stade. De se faire des potes avec qui t’échanges ton numéro comme des ados en colonie de vacances. De chanter toute la journée.
Vraiment dingue comme expérience.

[Edji]

Le spleen est fort la, de retrouver la plèbe qui s’en fiche. Quel bonheur à Munich de sentir la ferveur , de communier , de pouvoir discuter Coridon , Amara Diane avec tout le monde , d’échanger ses souvenirs , de comparer sa passion. De prendre dans les bras des inconnus (pas e malheureusement) dans le stade. De se faire des potes avec qui t’échanges ton numéro comme des ados en colonie de vacances. De chanter toute la journée.
Vraiment dingue comme expérience.

D'un autre côté, j'aime autant que la passion du PSG ne devienne pas un truc à la con, genre France 98 et ses millions d'opportunistes.

Le PSG, ça doit rester à nous avant tout.

[mat2t]

D'un autre côté, j'aime autant que la passion du PSG ne devienne pas un truc à la con, genre France 98 et ses millions d'opportunistes.

Le PSG, ça doit rester à nous avant tout.

On est complètement d’accord j’en parlai justement sur un autre topic . Je déteste France 98 et les futurs PSGIX.
Mais c’était justement un bonheur de se retrouver entre nous le temps d’un week-end et la redescente est dure .

[morad1980]

Par où commencer, tellement la journée du 31 a été intense…

Réveil à 1h45 du matin, départ pour Munich à 2h30. Le GPS annonçait une arrivée à 11h20 à l’hôtel, là où j’avais rendez-vous avec Raskolnikov pour le transfert des places.
La route se passe nickel, fluide, pas fatigué. Je me fais tous les scénarios possibles dans ma tête. C’est facile à dire maintenant, mais dans aucun d’eux je n’avais envisagé la défaite.

Pause sur une aire d’autoroute près de Forbach : on croise Bilal Omrani, ancien joueur formé à l’OM. Quelques minutes plus tard, on passe la frontière allemande. Gros barrage, contrôle de routine, au moins 200 policiers allemands au rendez-vous.
On continue notre road to Munich, sans souci. Arrivée à l’hôtel à 10h, soit 1h20 d’avance grâce aux autoroutes allemandes.

J’envoie un message à Raskolnikov. Il me répond : "Je n’arrive pas avant 11h30."
J’attends… L’attente paraît interminable.

11h30 : Rien.
12h00 : Toujours rien. Évidemment, il ne répond pas au téléphone. Le doute commence à s’installer… Il va me mettre une banane ? Non, pas possible. Au téléphone il avait l’air ultra fiable, et j’ai confiance en la parole d’homme.

12h10 : Il m’envoie : "On se gare."
Super, enfin le dénouement !

J’attends 5-10 minutes… Toujours rien. Il est où ? Il y a de quoi garer un Airbus A380 devant l’hôtel, je regarde autour, vérifie que je me suis pas trompé d’endroit. Et là, je réalise que si : je me suis planté d’hôtel.
Je lui envoie un message : "Ok, j’arrive dans 10 minutes" (en vrai : 25 minutes).

On arrive, on fait la transaction. Il appelle la prestataire de VP pour confirmer la réception de nos mails et l’envoi des billets.
La nana répond : "Ok, je vous fais ça avant 15h."
Il est 12h45. Whaaat ? Aussi long ? Bon, on va boire quelques verres, c’est l’occasion de faire connaissance avec Rasko et ses deux potes — dont l’un est dans la même galère, il attend aussi ses billets via VP.

15h00 : Toujours rien.
15h30 : Nada.
16h00 : Rasko la recontacte. Elle dit : "Je vous fais ça tout de suite."
16h30 : Rien. Puis on apprend que tout un groupe — une quarantaine de personnes — ayant aussi acheté via VP et logé dans l’hôtel réservé par VP, est dans la même situation.

Je suis souvent au tel avec Zale, qui me dit que lui aussi est dans la même galère (même s’il est passé par un autre contact). Apparemment, un blocage UEFA complique tout.
Rasko et ses potes ne veulent pas bouger vers la fan zone tant que les places ne sont pas sécurisées. Moi, je commence à fatiguer… je n’avais même pas encore récupéré ma chambre.
Je décide d’aller check ma chambre (à 15-20 min de là) et on reste en contact.

Vers 17h30-18h00 : J’appelle Rasko et je lui dis : "Mec, si à 1h du coup d’envoi j’ai rien, on annule le deal. Tant pis, je regarde en fan zone."
J’essaie de rester positif : ça peut être cool aussi, la fan zone. Mais dans ma tête, je me dis que c’est cuit.

On se donne rendez-vous à 18h30, retour à leur hôtel pour partir ensemble en voiture au stade.
Sur la route, j’ai Zale au téléphone, il me dit que de son côté toujours rien, et que leur contact raconte n’importe quoi.

18h10 : Appel de Rasko : "C’est bon, notre pote vient de recevoir sa place, on devrait recevoir les nôtres dans 5 minutes."
Je le rejoins avec ses potes. GO stade. Je rafraîchis ma boîte Gmail toutes les secondes.

18h20 : Rien.
18h30 : Toujours rien.
18h35 : La nana envoie un message.
18h40 : Toujours rien.
18h45… ENFIN PUTAIN DE SA MÈRE ! Juste devant le stade.

On cherche une place pour se garer. On voit l’entrée du parking sous le stade, les barrières sont ouvertes, les stewards débordés. On se faufile, personne ne dit rien.
Go. On descend de la voiture. Je prends Rasko dans mes bras, heureux, soulagé. Ce mec et ses potes, de vrais bonshommes. Tout se passe nickel.

Gros coup de stress en voyant le terrain : le stade est magnifique.
Je suis placé à droite de la tribune presse. J’appelle Philo, on se fait un petit coucou à distance. Je suis entouré d’Interistes, mais ambiance très bon enfant, ils sont cool.

Entrée des joueurs, l’hymne de la Champions League retentit… Gros frisson. Et là, un doute : "Et si ma confiance avait pris un coup sur la tête…"
Pas le temps de trop cogiter. Nos joueurs sont bien dans le match.

Et ACHRAFFFFFFFF me libère ! Mais pas assez.
DÉSIRÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ! Là, je commence à y croire. Je fais tous les calculs dans ma tête, le temps restant, etc.
Pas le temps de finir que ce nul de Thuram met sa tête à côté.
Mi-temps. Je bouge pas.

Deuxième mi-temps. Je vois nos joueurs en cercle, en train de se motiver. Je me dis : "Ensemble, on est invincibles."
DÉSIRÉÉÉÉÉÉÉÉÉ doublé ! Là je fonds en larmes. On y est. Je ne crois plus à un retour de l’Inter. On est en mission.

KVARA. Les larmes coulent sur mes joues. Le stress accumulé de la journée pour avoir les places, ce match de légende que nos joueurs sont en train de réaliser…

Changement. Je vois Ramos rentrer. Je dis rien. Même toi, mon "nul préféré", t’as le droit de kiffer.
SENNYYYYYYYY ! C’est fait. Je chiale comme un gosse.

À côté de moi, une petite fille interiste montre à son père : "Regarde, il pleure."
Les deux gars de l’Inter devant moi, floqués Acerbi, me prennent dans leurs bras et me félicitent. Eux aussi les yeux rouges… mais pas pour les mêmes raisons.

LES MECS, ON EST CHAMPIONS D’EUROPE.
Enfin.
Mon cœur est apaisé.

Désolé les gars, c’était long, mais j’ai surtout voulu vivre le moment, plus que de prendre des photos
J’ai pensé fort à Ommak et ses enfants, à Zale, avec qui on y a cru jusqu’au bout...

NOUS SOMMES CHAMPIONS D’EUROPE.

[cyba79]

Magnifique récit Morad.
Tu m'as mis du stress puis les frissons.

[Pauloo]

Changement. Je vois Ramos rentrer. Je dis rien. Même toi, mon "nul préféré", t’as le droit de kiffer.
SENNYYYYYYYY ! C’est fait. Je chiale comme un gosse.

À côté de moi, une petite fille interiste montre à son père : "Regarde, il pleure."
Les deux gars de l’Inter devant moi, floqués Acerbi, me prennent dans leurs bras et me félicitent. Eux aussi les yeux rouges… mais pas pour les mêmes raisons.

...

Magnifique récit Morad.
Tu m'as mis du stress puis les frissons.

+1, du rire aux larmes, magnifique