Il faut sauver la planète, L'élite des brasseurs de vent propose Options

[Comanchero]

Iter sera jamais sur le réseau il me semble.

Je crois que le plan c'était Iter puis un autre démonstrateur et enfin de la prod, non ?
Vu la tendance des investissements la fusion a l'échelle passera sûrement par un autre chemin.

Oui, Iter c'est pour la recherche. C'est juste pour dire que les investissements pour un seul pays, c'est devenu très compliqué. Donc imaginer que même en ayant mis beaucoup d'argent, la France serait à la pointe des technos de demain...

Quand on voit les gouffres financiers pour tenter de démontrer que c'est possible (Cf ITER).

De toute façon y a pas d'autres solution que le nucléaire "classique" à moyen termes; Enfin si : la décroissance (et violente).

[Nikos B.]

C'est bien, t'as des réactions de gros beauf sur tous les sujets.

Les anglais que j'ai chauffé samedi devant la télé du bar de l'intercontinental sont d'accord avec ça

Réactions de beauf mais impossible à contredire.

[FuFax]

https://www.euractiv.fr/section/politique/n...t-majoritaires/

Les choses bougent justement. Les pro nuk sont majoritaires maintenant chez les verts.

[Vasco]

Un article du Point concernant l'expérience américaine sur la fusion:

Soixante-dix ans à peu près qu'on attendait ça ! Les Américains, en l'occurrence le Lawrence Livermore National Laboratory, sont parvenus à produire un solde positif d'énergie par la fusion nucléaire. Oh, pas grand-chose, et juste durant quelques minutes, mais l'important est que les chercheurs américains sont arrivés à délivrer plus d'énergie qu'ils n'en ont utilisé pour l'opération : 3,15 mégajoules pour 2,05, soit un rendement sans précédent de 1,5.

C'est en cela que l'avancée réalisée par le National Ignition Facility (NIF, c'est-à-dire le centre de lasers) du labo américain est une première. Jusqu'alors, on savait réaliser une opération de fusion nucléaire, c'est-à-dire combiner deux atomes d'hydrogène pour fabriquer de l'hélium, ce qui engendre de l'énergie. Mais l'opération était perdante : elle consommait plus d'énergie qu'elle n'en produisait, d'où le peu d'intérêt…

«Magnétique » ou « inertielle »

La fusion est très différente de la fission, utilisée dans les centrales nucléaires classiques. Dans le cas de la fission, on projette des atomes les uns contre les autres afin de les briser, ce qui libère de l'énergie transformée en électricité. La fusion est beaucoup plus complexe. Il s'agit de recréer, ni plus ni moins, les conditions de chaleur extrême du soleil, où s'opère en permanence la fusion d'atomes d'hydrogène. Sur terre, et depuis ces fameuses soixante-dix années, on a mis au point deux techniques. L'une, développée sur le projet Iter de Cadarache, vise à créer un magma porté à très haute température (plusieurs millions de degrés), maintenue grâce à un champ magnétique ultra-puissant. C'est la fusion « magnétique ». L'autre technique, utilisée par le NIF, repose sur une batterie de lasers qui se concentre sur les atomes d'hydrogène afin de les faire fusionner. C'est la fusion « inertielle ».

Au Lawrence Livermore National Laboratory, le 5 décembre, les rayons de 192 lasers logés dans un bâtiment de la taille d'un immeuble de dix étages, et grand comme trois terrains de foot, ont convergé vers un minuscule cylindre de quelques centimètres, dans lequel attendait une petite bille pas plus grande qu'un grain de poivre. En une poignée de minutes, les lasers surpuissants ont entraîné la fusion des atomes d'hydrogène contenus dans la bille, produisant de l'énergie.

L'exploit a été célébré, aux États-Unis et ailleurs, avec force communiqués et louanges. « C'est une étape scientifique importante et une merveille de l'ingénierie, a par exemple claironné Jennifer Granholm, la secrétaire de l'Énergie américaine. Cette réussite se retrouvera dans les livres d'Histoire. »

Certes, la fusion est prometteuse. L'hydrogène, qu'elle utilise, est en quantité illimitée sur notre planète. De plus, ce procédé ne dégage quasiment pas de radioactivité ni de déchets, et bien entendu pas plus de CO2 que la fission. Mais il y a loin de la découverte à l'application industrielle. Pour l'heure, les scientifiques ne peuvent produire de l'énergie que quelques minutes par jour. Par ailleurs, on ne sait pas encore comment la récupérer afin de produire de l'électricité, ce qui est tout de même le but de la manœuvre. Pour Erik Lefebvre, chef de projet « expériences laser » au CEA, le résultat reste encourageant.

Le Point : L'expérience du Lawrence Livermore National Laboratory représente-t-elle l'atteinte d'un Graal, comme l'ont annoncé certains experts ?
Erik Lefebvre : C'est un très beau résultat, qui concrétise des dizaines d'années de travail. Mais sa portée est d'abord symbolique : il se situe dans la droite ligne d'une expérience d'août 2021 au même National Ignition Facility (NIF), qui avait déjà démontré la possibilité de créer une réaction de fusion autoentretenue à l'aide de lasers. Mais cette expérience n'avait pas permis de produire plus d'énergie qu'elle n'en avait consommé sous forme laser. Le ratio n'était alors que de 0,7, contre 1,5 il y a quelques jours. L'expérience de début décembre a été un peu plus efficace qu'en août 2021, produisant deux à trois fois plus d'énergie, et plus d'énergie de fusion que celle investie dans la cible. Il n'y a pas de découverte d'un principe physique nouveau, mais ce résultat est très encourageant.

Est-ce un mauvais coup pour Iter, qui entend aussi produire de l'énergie grâce à la fusion nucléaire mais avec un autre procédé ?
Les technologies sont très différentes, leur raison d'être aussi. Iter veut démontrer que la réaction de fusion nucléaire peut être réalisée dans un réacteur. C'est donc un projet à visée industrielle, alors que le laser NIF a une vocation militaire : il est lié à la dissuasion nucléaire en reproduisant à toute petite échelle ce qui se passe lors d'une explosion nucléaire. C'est d'ailleurs aussi la mission du Laser Mégajoule, exploité par le CEA sur son centre de Nouvelle-Aquitaine, qui contribue ainsi à la garantie de la dissuasion française en l'absence d'essais nucléaires nouveaux. Il est certain que cette découverte, faite un peu par opportunité, va provoquer de l'engouement pour la technologie du laser par rapport à celle du confinement magnétique, utilisée à Iter. Mais il ne faut pas mettre en concurrence ces deux filières de fusion. D'abord, en matière de technologie « réacteur », les deux possèdent des points communs ; elles peuvent donc s'enrichir l'une l'autre. Ensuite, il reste tellement d'obstacles scientifiques et techniques à franchir, et à un horizon tellement lointain, qu'il peut être préférable de maintenir deux fers au feu.

Iter est donc en meilleure situation pour franchir ces montagnes ?
La technologie d'Iter est plus proche de ce que pourrait être un futur réacteur à fusion, c'est certain. Le laser NIF en est plus éloigné : par exemple, il réalise environ une expérience par jour alors qu'il en faudrait des dizaines par seconde dans un réacteur ! La distance entre Iter et l'industrialisation est beaucoup plus courte que celle du laser. Encore une fois, de toute façon, la vocation première du laser NIF n'était pas de constituer un prototype pour un concept de réacteur à fusion par laser.

L'industrialisation d'un réacteur nucléaire fondé sur la fusion semble lointaine, mais est-ce que des sociétés s'intéressent à ce marché naissant ?
En raison des applications d'abord militaires de la fusion par laser, il existe encore très peu d'acteurs sur ce marché. On dénombre une demi-douzaine de start-up qui s'y intéressent. Mais leur projet est encore embryonnaire. On ne voit pas encore très bien les innovations qu'elles proposent. Il faudra sans doute attendre que les technologies associées soient mieux explicitées et que leurs concepts soient démontrés expérimentalement. En revanche, il existe une vingtaine de start-up sur le marché de la fusion magnétique, celle d'Iter. Certaines proposent par exemple des aimants supraconducteurs, grâce auxquels elles prévoient de réduire la taille des réacteurs.

Quelles sont les limites de la technologie au laser ?
La technologie de la fusion nucléaire par laser fonctionne un peu comme un moteur à explosion : c'est la succession de multiples petites expériences de fusion qui conduit à une production continue d'énergie. Pour en faire une source d'énergie commerciale, il faudrait donc être capable de reproduire cette expérience à très haute cadence. De plus, le prix des cibles devrait baisser drastiquement. Celle utilisée par le laboratoire américain est un bijou de technologie qui a coûté quelques dizaines de milliers de dollars. Or il faudrait en utiliser un million par jour dans un réacteur ; il est donc nécessaire qu'elles ne coûtent que quelques centimes !

Autre limite : l'énergie consommée par les lasers reste trop importante. Certes, pour produire3 MJ de fusion nucléaire, les chercheurs américains n'en ont dépensé qu'un peu plus de 2 sous forme laser, mais l'ensemble de l'expérience, incluant l'alimentation des lasers, a consommé 300 MJ ! L'objectif est très ambitieux. Il faudrait tout à la fois, demain, disposer de lasers beaucoup plus efficaces et obtenir un gain de 100 à 200 entre l'énergie utilisée et celle qui a été engendrée par la fusion, donc produire au moins 200 MJ, contre 3 aujourd'hui !

[stoner_man]

https://twitter.com/EPierreMarie/status/1608084546607521793?t=b17S8kCMxh1J_tDZXgr7kQ&s=19

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[witchfinder]

Elle passe son Noël 2022 à New-York, avouant elle-même sur Instagram son impact carbone négatif ; qu’elle compense toutefois en partageant à ses administrés, sur ses réseaux toujours, des photos de décorations et sapins de Noël illuminés - ce qu’elle a interdit à Paris 12

https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuelle_Pierre-Marie
Y'en a un qui s'est fait plaisir sur wikipedia

[Babass]

Vu son Pedigree, ça a l'air d'être une sacrée connasse. Le genre de personne qui va tout juger sans jamais avoir rien fait de concret dans sa vie...

[sukercop]

Dans le monde d’aujourd’hui, il va falloir se justifier sur son bilan carbone.
Ça donne bien envie d’aller jeter un sac de bouteilles en verre dans la poubelle jaune pour cartons/emballages.

[noa]

Dans le monde d’aujourd’hui, il va falloir se justifier sur son bilan carbone.
Ça donne bien envie d’aller jeter un sac de bouteilles en verre dans la poubelle jaune pour cartons/emballages.

Je crois que tu n'as pas compris l'histoire, elle se fait descendre par tes copains justement.

[wil]

https://twitter.com/EPierreMarie/status/1608084546607521793?t=b17S8kCMxh1J_tDZXgr7kQ&s=19

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

Même les footeux la chambrent.

https://twitter.com/BryanSupaberg/status/1608447598612086785?t=ChNY0qKbjVVKc8PIu9MEtg&s=19

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[noa]

https://twitter.com/SandrineLeFeur/status/1612763574321008641

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

Mangez du poireau et du potiron !

[valderrama]

Mangez du poireau et du potiron !

Bien sûr. Faut manger des produits de saison et jamais de tomate ou courgette en hiver. C'est la base.

[Parisian]

Je comprends pas, une fois qu'on aura foutu des éoliennes partout, ça n'émettra rien de faire chauffer les serres.

[Vasco]

https://twitter.com/SandrineLeFeur/status/1612763574321008641

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

Mangez du poireau et du potiron !

A quel point c'est vrai ? On est d'accord qu'il faut manger les légumes de saison mais une serre chauffée au nucléaire aura un meilleur bilan carbone que si elle vient d'AFS

[Jesé Rarien]

A quel point c'est vrai ? On est d'accord qu'il faut manger les légumes de saison mais une serre chauffée au nucléaire aura un meilleur bilan carbone que si elle vient d'AFS

Si elle ne précise pas ses calculs c'est que c'est très bancal. Mais ça ne remet pas en cause le fait que manger des produits de saison est une question de bon sens.

[noa]

A quel point c'est vrai ? On est d'accord qu'il faut manger les légumes de saison mais une serre chauffée au nucléaire aura un meilleur bilan carbone que si elle vient d'AFS

Ce genre d'exemple quand tu n'as pas le détail du calcul c'est toujours foireux. Mais c'est un exemple symbolique, c'est comme la tomate d'Afrique du Sud qui ne ferait jamais ce trajet pour arriver en France.

[jp.sorin]

Ce genre d'exemple quand tu n'as pas le détail du calcul c'est toujours foireux. Mais c'est un exemple symbolique, c'est comme la tomate d'Afrique du Sud qui ne ferait jamais ce trajet pour arriver en France.

C'est dommage, rien que la partie Sud Algerien / traversee de la Lybie ca doit etre quelque chose

[Nikos B.]

C'est dommage, rien que la partie Sud Algerien / traversee de la Lybie ca doit etre quelque chose

Je pense que la traversée du plateau du golan et de l'irak tu dois avoir des images plein la tête.

[Rjay]

C'est vrai que ça serait cool pour la tomate de vivre cette aventure.

[Nikos B.]

C'est vrai que ça serait cool pour la tomate de vivre cette aventure.

et on la fait conduire par le graet et deschamp