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Guerre en Ukraine
tonato
posté 25/02/2025 14:46
Message #4881


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Pays juste connu pour la bataille de Peleliu pendant la 2eme guerre mondiale. Dans la série The Pacific notamment.


--------------------
Culture Bowl V Champion
Kulture IDP III & IV Champion
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wil
posté 25/02/2025 14:46
Message #4882


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Citation (Tourista-chan @ 25/02/2025 14:44) *
Je n'avais même pas connaissance de ce pays ph34r.gif


Moins d'habitants que Poissy.


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Président du fan club de Véro
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Parisian
posté 25/02/2025 14:47
Message #4883


Bobo
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Citation (tonato @ 25/02/2025 14:40) *
Palau ils suivent juste les USA qui sont quasiment une force d'occupation chez eux, comme les îles Marshall. Sans les USA les Chinois débarqueraient dans l'heure qui suit vu la politique antichinoise proche de l'insulte diplomatique.


Je me doutais que ce n'était pas de leur propre initiative et qu'ils devaient suivre quelqu'un, mais ça m'a fait rire. Genre le pays dont beaucoup doivent ignorer même l'existence neokill@h.gif


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Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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Tourista-chan
posté 25/02/2025 14:50
Message #4884


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Citation (Parisian @ 25/02/2025 14:47) *
Genre le pays dont beaucoup doivent ignorer même l'existence neokill@h.gif


T'es sérieux ? La bataille de Peleliu c'est hyper connu pourtant unsure.gif
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Parisian
posté 25/02/2025 14:51
Message #4885


Bobo
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Citation (Tourista-chan @ 25/02/2025 14:50) *
T'es sérieux ? La bataille de Peleliu c'est hyper connu pourtant unsure.gif


neokill@h.gif


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Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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tonato
posté 25/02/2025 14:55
Message #4886


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C'est l'occasion de se refaire la série dans ce cas. Quand les USA se battaient encore du bon côté.

La guerre du pacifique est assez intéressante et très peu connue en Europe.


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Ashura
posté 25/02/2025 14:57
Message #4887


This is not the Ashura you're looking for
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Citation (Tourista-chan @ 25/02/2025 14:44) *
Je n'avais même pas connaissance de ce pays ph34r.gif


Très connu pour les carences en vitamine D de ses habitants pourtant
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Miles
posté 25/02/2025 15:22
Message #4888


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Citation (Aphasie @ 25/02/2025 13:31) *
Israël aussi qui vote contre une paix juste et durable, je suis vachement étonné laugh.gif

Je pensais qu'ils en avaient gros contre les Russes ph34r.gif
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Tourista-chan
posté 25/02/2025 15:22
Message #4889


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Citation (tonato @ 25/02/2025 14:55) *
C'est l'occasion de se refaire la série dans ce cas. Quand les USA se battaient encore du bon côté.

La guerre du pacifique est assez intéressante et très peu connue en Europe.


J'ai rincé Les Têtes Brûlées julm3.png
(en plus mon père a eu la chance de piloter un Corsair cool.gif )
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Jesé Rarien
posté 25/02/2025 15:30
Message #4890


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Citation (Parisian @ 25/02/2025 14:47) *
Je me doutais que ce n'était pas de leur propre initiative et qu'ils devaient suivre quelqu'un, mais ça m'a fait rire. Genre le pays dont beaucoup doivent ignorer même l'existence neokill@h.gif

T'as pas vu Voyage au centre de la Terre 2 ? C'est là-bas que ça se passe ! Un chef d'oeuvre du 7ème art pourtant. unsure.gif
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Parisian
posté 25/02/2025 15:49
Message #4891


Bobo
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Citation (Jesé Rarien @ 25/02/2025 15:30) *
T'as pas vu Voyage au centre de la Terre 2 ? C'est là-bas que ça se passe ! Un chef d'oeuvre du 7ème art pourtant. unsure.gif



neokill@h.gif

Je suis déjà allé à Palau (et je ne plaisante pas) smoke2.gif


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Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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N.E.R.D
posté 25/02/2025 15:53
Message #4892


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Citation (jhgar @ 25/02/2025 14:17) *
A tout hasard, quelqu'un aurait-il accès à cet article ? https://www.lemonde.fr/international/articl...62612_3210.html


Voilà ph34r.gif

Spoiler :
Emmanuel Macron veut croire à « un tournant » et perçoit un « chemin » commun, là où Donald Trump paraît engagé sur une voie express, sans limite de vitesse ni considération pour les passagers. En accueillant son homologue français à la Maison Blanche, lundi 24 février, le président américain a respecté les formes d’une concertation transatlantique à un moment historique : celui de négociations engagées entre Washington et Moscou en vue, notamment, d’un cessez-le-feu en Ukraine. Mais les formes sont devenues cosmétiques, dans l’approche unilatérale par Donald Trump de la politique étrangère, conçue comme un règlement entre grandes puissances.

Inquiets d’être les spectateurs de leur propre destin, les Européens se mobilisent pour préserver l’essentiel : leur unité, la souveraineté ukrainienne, la couverture sécuritaire américaine. Emmanuel Macron est parvenu à s’inscrire dans le paysage américain, le temps d’une brève visite, en reconnaissant la nouvelle donne diplomatique imposée par Donald Trump, tout en exprimant en termes courtois réserves et divergences.

Un dialogue de sourds, bien qu’amical, s’est noué à deux reprises devant les caméras, lors d’un échange dans le bureau Ovale puis en conférence de presse. Une séquence l’a illustré, dans la matinée. Une nouvelle fois, le président américain se plaignait de la différence – fausse – de contribution, entre Européens et Américains, en soutien à l’Ukraine.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : après les attaques de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky, les Européens s’efforcent de peser sur les négociations qui s’annoncent

Depuis des semaines, il répète que Washington aurait versé 350 milliards de dollars (334 milliards d’euros), contre 100 milliards de dollars pour les Européens, à des conditions privilégiées. « Pour que vous compreniez bien, a lancé Donald Trump aux journalistes, l’Europe prête l’argent à l’Ukraine, elle récupère l’argent… » Emmanuel Macron l’interrompt alors, en posant doucement une main sur son bras. « En réalité, pour être franc, nous avons payé 60 % de l’effort total. Et c’était, comme les Etats-Unis, au travers de crédits, de garanties, d’allocations. »

« Si vous croyez à ça, ça me va »
Le président français a ensuite expliqué que les actifs russes saisis (300 milliards de dollars) pour l’essentiel en Europe ne pouvaient être expropriés, car cela violerait le droit international. Donald Trump a repris la parole, pour répondre à la correction sur l’effort de guerre. « Si vous croyez à ça, ça me va. Mais ils récupèrent leur argent, et nous non, mais maintenant oui », a lancé le président, en référence à l’accord sur les ressources minières, en passe, selon lui, d’être conclu avec Kiev. Après l’avoir rejeté, Volodymyr Zelensky est attendu prochainement à Washington pour parapher ce document. Jeudi 27 février, c’est le premier ministre britannique, Keir Starmer, qui se rendra à la Maison Blanche.


Face à la volonté de Donald Trump de mettre un terme au plus vite à ce conflit « sanglant », Emmanuel Macron a tenté de défendre un séquençage en deux temps : d’abord, une cessation des hostilités, entourée de conditions vérifiables, supposant donc des engagements russes, comme l’arrêt des bombardements sur les structures vitales ou les centres urbains. Puis, un accord de paix crédible et durable, à plusieurs dimensions, des questions territoriales aux garanties de sécurité, en passant par la reconstruction de l’Ukraine. La trêve initiale pourrait être conclue dans les « semaines à venir », a dit le chef d’Etat français dans la soirée sur Fox News.


« Nous voulons la paix, a souligné Emmanuel Macron, en disant parler au nom des Européens. Cette paix ne peut signifier la capitulation de l’Ukraine. Cette paix ne peut pas être un cessez-le-feu sans garanties. Cette paix doit prévoir les conditions d’une souveraineté ukrainienne. » Dans cette énumération, Donald Trump ne paraît attaché qu’à la première expression : la paix, vite. Le président français, lui, n’a cessé d’insister sur l’importance de l’engagement américain, sur un plan sécuritaire, en soutien de l’effort que les Européens se disent prêts à fournir.


Flou inquiétant
« Nous avons déjà connu des accords de paix qui n’étaient que des cessez-le-feu sans prévoir ces garanties de sécurité, a dit M. Macron. Cela s’est appelé Minsk I et Minsk II, et nous savons d’expérience que cela ne tient pas. » Ce fut des centaines d’heures de discussions depuis 2015, sous l’égide de la France et de l’Allemagne, qui n’ont pas permis d’éviter l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en 2022. Le chef de l’Etat en a profité pour donner une leçon, en creux, à son hôte, qui dès son retour à la Maison Blanche a fixé les limites de l’engagement américain. « On ne devrait jamais dire qu’on n’enverra pas de troupes au sol, parce que vous signez alors un chèque en blanc pour la violation de tout type d’engagement. »

Flou inquiétant : Donald Trump ne s’engage pas sur le « backstop », l’appui sécuritaire que les Etats européens lui réclament pour déployer leurs soldats en Ukraine afin de faire respecter un éventuel accord de paix. En attendant que d’autres les rejoignent, la France et le Royaume-Uni travaillent sur « des déploiements totalement pacifiques, non engagés dans les combats », a affirmé le chef de l’Etat. Pour lui, « la capacité de dissuasion américaine » doit permettre aux Européens d’intervenir en toute sécurité.

A ses côtés, le président américain a assuré que son homologue russe, Vladimir Poutine, acceptera ce déploiement européen, puisqu’il lui a déjà demandé. Donald Trump a refusé d’envisager une éventuelle escalade future, dans ce cadre. « Cela ne sera pas un problème, car la Russie retournera à ses affaires quand un accord sera signé, l’Ukraine et l’Europe aussi », a juste fait valoir le président américain, minimisant au passage l’importance de ce « backstop ».

Par stratégie sans doute, afin d’attirer si possible Donald Trump vers des compromis plus favorables aux Européens, Emmanuel Macron a donné le sentiment, en public, de minorer le changement de ligne américaine dans les affaires du monde. « Mon administration opère une rupture décisive avec les échecs de politique étrangère de l’administration précédente et franchement avec le passé », a averti Donald Trump.

A aucun moment, le président américain n’a parlé en matière de valeurs partagées, ni de sécurité européenne, ni d’alliances transatlantiques précieuses. Sa grille de lecture a semblé limitée à trois points : un accord économique avec l’Ukraine, tournant pour l’essentiel autour des ressources minières ; un cessez-le-feu entre belligérants, pour mettre fin au « bain de sang », dont il refuse de rendre Vladimir Poutine responsable ; enfin, un engagement européen, financier et militaire, pour assumer la sécurité du continent. Selon la délégation française, Donald Trump n’aurait pas abordé la perspective d’un redéploiement, voire d’un retrait massif des forces américaines en Europe (soit au total 100 000 soldats).

La rencontre entre les deux présidents a eu lieu après une première visite d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche, de bon matin, pour participer avec son hôte à un sommet en ligne des dirigeants du G7. Ceux-ci ne sont pas parvenus à s’entendre sur un communiqué commun, en raison de la position américaine, refusant de qualifier la Russie d’agresseur. Au moment même où Emmanuel Macron se trouvait dans le bureau Ovale, les Etats-Unis ont par ailleurs illustré leur réorientation radicale, lors d’un vote à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Isolement américain inédit
L’enjeu était le contenu d’une résolution purement symbolique, à l’occasion du troisième anniversaire de la guerre en Ukraine. Washington s’est opposé au texte présenté par Kiev et des pays européens, qualifiant la Russie d’agresseur et appelant au retrait de ses forces armées. Les Etats-Unis ont rejoint une étroite minorité de dix-huit pays, dont la Biélorussie, la Corée du Nord, le Soudan ou la Hongrie. La Chine, elle, s’est abstenue. La résolution est passée, soutenue par quatre-vingt-treize membres. Un tel isolement américain est inédit au sujet de la guerre en Ukraine, mais il a déjà été vu, ces dernières années, concernant la bande de Gaza, l’administration Biden ayant usé de son veto à plusieurs reprises pour bloquer des résolutions critiques envers Israël.

Cependant, un projet de résolution présenté par les Etats-Unis, « élégante dans sa simplicité », selon la délégation, a été adopté, un peu plus tard, par le Conseil de sécurité, avec le soutien de la Russie et de la Chine. Ce très court texte s’émeut de « la perte de vies » dans la guerre en Ukraine comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle. Les cinq pays européens votants se sont abstenus.

La résolution a été adoptée par dix voix pour, et aucune contre. Ce moment dramatique à double détente représente une borne dans la relation transatlantique. L’idée de communauté de valeurs a vécu. Celle de communauté d’intérêts est vivement remise en question. La rencontre entre Donald Trump et Emmanuel Macron n’a guère offert de leçons rassurantes sur ce point.
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RegardZehef
posté 25/02/2025 16:20
Message #4893


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Au moins il a bon goût la dessus
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jhgar
posté 25/02/2025 16:27
Message #4894


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Citation (N.E.R.D @ 25/02/2025 15:53) *
Voilà ph34r.gif

Spoiler :
Emmanuel Macron veut croire à « un tournant » et perçoit un « chemin » commun, là où Donald Trump paraît engagé sur une voie express, sans limite de vitesse ni considération pour les passagers. En accueillant son homologue français à la Maison Blanche, lundi 24 février, le président américain a respecté les formes d’une concertation transatlantique à un moment historique : celui de négociations engagées entre Washington et Moscou en vue, notamment, d’un cessez-le-feu en Ukraine. Mais les formes sont devenues cosmétiques, dans l’approche unilatérale par Donald Trump de la politique étrangère, conçue comme un règlement entre grandes puissances.

Inquiets d’être les spectateurs de leur propre destin, les Européens se mobilisent pour préserver l’essentiel : leur unité, la souveraineté ukrainienne, la couverture sécuritaire américaine. Emmanuel Macron est parvenu à s’inscrire dans le paysage américain, le temps d’une brève visite, en reconnaissant la nouvelle donne diplomatique imposée par Donald Trump, tout en exprimant en termes courtois réserves et divergences.

Un dialogue de sourds, bien qu’amical, s’est noué à deux reprises devant les caméras, lors d’un échange dans le bureau Ovale puis en conférence de presse. Une séquence l’a illustré, dans la matinée. Une nouvelle fois, le président américain se plaignait de la différence – fausse – de contribution, entre Européens et Américains, en soutien à l’Ukraine.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : après les attaques de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky, les Européens s’efforcent de peser sur les négociations qui s’annoncent

Depuis des semaines, il répète que Washington aurait versé 350 milliards de dollars (334 milliards d’euros), contre 100 milliards de dollars pour les Européens, à des conditions privilégiées. « Pour que vous compreniez bien, a lancé Donald Trump aux journalistes, l’Europe prête l’argent à l’Ukraine, elle récupère l’argent… » Emmanuel Macron l’interrompt alors, en posant doucement une main sur son bras. « En réalité, pour être franc, nous avons payé 60 % de l’effort total. Et c’était, comme les Etats-Unis, au travers de crédits, de garanties, d’allocations. »

« Si vous croyez à ça, ça me va »
Le président français a ensuite expliqué que les actifs russes saisis (300 milliards de dollars) pour l’essentiel en Europe ne pouvaient être expropriés, car cela violerait le droit international. Donald Trump a repris la parole, pour répondre à la correction sur l’effort de guerre. « Si vous croyez à ça, ça me va. Mais ils récupèrent leur argent, et nous non, mais maintenant oui », a lancé le président, en référence à l’accord sur les ressources minières, en passe, selon lui, d’être conclu avec Kiev. Après l’avoir rejeté, Volodymyr Zelensky est attendu prochainement à Washington pour parapher ce document. Jeudi 27 février, c’est le premier ministre britannique, Keir Starmer, qui se rendra à la Maison Blanche.


Face à la volonté de Donald Trump de mettre un terme au plus vite à ce conflit « sanglant », Emmanuel Macron a tenté de défendre un séquençage en deux temps : d’abord, une cessation des hostilités, entourée de conditions vérifiables, supposant donc des engagements russes, comme l’arrêt des bombardements sur les structures vitales ou les centres urbains. Puis, un accord de paix crédible et durable, à plusieurs dimensions, des questions territoriales aux garanties de sécurité, en passant par la reconstruction de l’Ukraine. La trêve initiale pourrait être conclue dans les « semaines à venir », a dit le chef d’Etat français dans la soirée sur Fox News.


« Nous voulons la paix, a souligné Emmanuel Macron, en disant parler au nom des Européens. Cette paix ne peut signifier la capitulation de l’Ukraine. Cette paix ne peut pas être un cessez-le-feu sans garanties. Cette paix doit prévoir les conditions d’une souveraineté ukrainienne. » Dans cette énumération, Donald Trump ne paraît attaché qu’à la première expression : la paix, vite. Le président français, lui, n’a cessé d’insister sur l’importance de l’engagement américain, sur un plan sécuritaire, en soutien de l’effort que les Européens se disent prêts à fournir.


Flou inquiétant
« Nous avons déjà connu des accords de paix qui n’étaient que des cessez-le-feu sans prévoir ces garanties de sécurité, a dit M. Macron. Cela s’est appelé Minsk I et Minsk II, et nous savons d’expérience que cela ne tient pas. » Ce fut des centaines d’heures de discussions depuis 2015, sous l’égide de la France et de l’Allemagne, qui n’ont pas permis d’éviter l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en 2022. Le chef de l’Etat en a profité pour donner une leçon, en creux, à son hôte, qui dès son retour à la Maison Blanche a fixé les limites de l’engagement américain. « On ne devrait jamais dire qu’on n’enverra pas de troupes au sol, parce que vous signez alors un chèque en blanc pour la violation de tout type d’engagement. »

Flou inquiétant : Donald Trump ne s’engage pas sur le « backstop », l’appui sécuritaire que les Etats européens lui réclament pour déployer leurs soldats en Ukraine afin de faire respecter un éventuel accord de paix. En attendant que d’autres les rejoignent, la France et le Royaume-Uni travaillent sur « des déploiements totalement pacifiques, non engagés dans les combats », a affirmé le chef de l’Etat. Pour lui, « la capacité de dissuasion américaine » doit permettre aux Européens d’intervenir en toute sécurité.

A ses côtés, le président américain a assuré que son homologue russe, Vladimir Poutine, acceptera ce déploiement européen, puisqu’il lui a déjà demandé. Donald Trump a refusé d’envisager une éventuelle escalade future, dans ce cadre. « Cela ne sera pas un problème, car la Russie retournera à ses affaires quand un accord sera signé, l’Ukraine et l’Europe aussi », a juste fait valoir le président américain, minimisant au passage l’importance de ce « backstop ».

Par stratégie sans doute, afin d’attirer si possible Donald Trump vers des compromis plus favorables aux Européens, Emmanuel Macron a donné le sentiment, en public, de minorer le changement de ligne américaine dans les affaires du monde. « Mon administration opère une rupture décisive avec les échecs de politique étrangère de l’administration précédente et franchement avec le passé », a averti Donald Trump.

A aucun moment, le président américain n’a parlé en matière de valeurs partagées, ni de sécurité européenne, ni d’alliances transatlantiques précieuses. Sa grille de lecture a semblé limitée à trois points : un accord économique avec l’Ukraine, tournant pour l’essentiel autour des ressources minières ; un cessez-le-feu entre belligérants, pour mettre fin au « bain de sang », dont il refuse de rendre Vladimir Poutine responsable ; enfin, un engagement européen, financier et militaire, pour assumer la sécurité du continent. Selon la délégation française, Donald Trump n’aurait pas abordé la perspective d’un redéploiement, voire d’un retrait massif des forces américaines en Europe (soit au total 100 000 soldats).

La rencontre entre les deux présidents a eu lieu après une première visite d’Emmanuel Macron à la Maison Blanche, de bon matin, pour participer avec son hôte à un sommet en ligne des dirigeants du G7. Ceux-ci ne sont pas parvenus à s’entendre sur un communiqué commun, en raison de la position américaine, refusant de qualifier la Russie d’agresseur. Au moment même où Emmanuel Macron se trouvait dans le bureau Ovale, les Etats-Unis ont par ailleurs illustré leur réorientation radicale, lors d’un vote à l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Isolement américain inédit
L’enjeu était le contenu d’une résolution purement symbolique, à l’occasion du troisième anniversaire de la guerre en Ukraine. Washington s’est opposé au texte présenté par Kiev et des pays européens, qualifiant la Russie d’agresseur et appelant au retrait de ses forces armées. Les Etats-Unis ont rejoint une étroite minorité de dix-huit pays, dont la Biélorussie, la Corée du Nord, le Soudan ou la Hongrie. La Chine, elle, s’est abstenue. La résolution est passée, soutenue par quatre-vingt-treize membres. Un tel isolement américain est inédit au sujet de la guerre en Ukraine, mais il a déjà été vu, ces dernières années, concernant la bande de Gaza, l’administration Biden ayant usé de son veto à plusieurs reprises pour bloquer des résolutions critiques envers Israël.

Cependant, un projet de résolution présenté par les Etats-Unis, « élégante dans sa simplicité », selon la délégation, a été adopté, un peu plus tard, par le Conseil de sécurité, avec le soutien de la Russie et de la Chine. Ce très court texte s’émeut de « la perte de vies » dans la guerre en Ukraine comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle. Les cinq pays européens votants se sont abstenus.

La résolution a été adoptée par dix voix pour, et aucune contre. Ce moment dramatique à double détente représente une borne dans la relation transatlantique. L’idée de communauté de valeurs a vécu. Celle de communauté d’intérêts est vivement remise en question. La rencontre entre Donald Trump et Emmanuel Macron n’a guère offert de leçons rassurantes sur ce point.

Merci beaucoup !
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Pathfinder
posté 25/02/2025 16:40
Message #4895


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Citation (RegardZehef @ 25/02/2025 16:20) *


Au moins il a bon goût la dessus

Sincerement, cela a quelle valeur? Quel interpretation donner a cela? La main sur le genou a une signification en politique?
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Houdini
posté 25/02/2025 17:07
Message #4896


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La valeur qu’on peut donner à ça c’est que Macron vit pour les caméras. A tres bon souvenir des commentaires sur les vidéos des poignets de main de Trump et veut juste se faire mousser en faisant ça. Mentalité de puceau qui mate des vidéos d’autoproclamés mâle alpha sur Instagram.


--------------------
Flex.
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TrappACouilles
posté 25/02/2025 20:55
Message #4897


მორიგე ღმერთი
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Citation (Miles @ 25/02/2025 15:22) *
Je pensais qu'ils en avaient gros contre les Russes ph34r.gif

Ils font ce que les US leur disent de faire
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Lask
posté 25/02/2025 21:04
Message #4898


Il se fait retirer deux côtes, la suite va vous étonner
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Citation (Pathfinder @ 25/02/2025 16:40) *
Sincerement, cela a quelle valeur? Quel interpretation donner a cela? La main sur le genou a une signification en politique?

"T'es ma pute"

Mais ça me semble prématuré là.
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Oni
posté 25/02/2025 22:59
Message #4899


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Citation (Tourista-chan @ 25/02/2025 14:44) *
Je n'avais même pas connaissance de ce pays ph34r.gif

C'est un endroit au milieu de l'océan, il y a de la terre donc c'est Palau.


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le niveau de ton humour n'a pas de représentant légal sur terre.... © Yessod
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tonato
posté 26/02/2025 19:27
Message #4900


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Tribune : Viré du stade





Il a deja oublié ce que Macron lui a expliqué. ripthejacker.gif (A partir de la 15ème secondes)


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