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Football Amateur, Le poumon du foot francais
JuL
posté 07/09/2009 09:24
Message #1


Gourou Mazda Secte 100% Pur Porc
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Je m'étonne de ne trouver un topic sur le foot amateur, alors je le lance...

Enfin surtout pour parler de mon écœurement a voir le club de ma ville mourir cry.gif

le BRC, actuellement en CFA, pourtant champion de CFA la saison dernière, relégué par la DNCG, pour la X fois, ex champion de national aussi, ex club de D2, club centenaire, avec 500 licenciés, un stade couvert de 15000 places, une ville de 130000 habitants, qui jouait encore il y a peu l'om en coupe de france (perdu au peno) ce club va probablement déposer le bilan aujourd'hui, et donc mettre a la rue 500 jeunes, 105 ans d'histoire, et repartir de DH ...

Cela suit aussi a la liquidation judiciaire du BBCD, équipe de proA de basket, et a la mort programmée également de l'ESBF, hand féminin ex championne d'Europe....

voila, je suis dég alors je le dis ph34r.gif


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RPA
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ZéroQuatorze
posté 07/09/2009 09:58
Message #2


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Citation (JuL @ 07/09/2009 à 10:24) *
Je m'étonne de ne trouver un topic sur le foot amateur, alors je le lance...

Enfin surtout pour parler de mon écœurement a voir le club de ma ville mourir cry.gif

le BRC, actuellement en CFA, pourtant champion de CFA la saison dernière, relégué par la DNCG, pour la X fois, ex champion de national aussi, ex club de D2, club centenaire, avec 500 licenciés, un stade couvert de 15000 places, une ville de 130000 habitants, qui jouait encore il y a peu l'om en coupe de france (perdu au peno) ce club va probablement déposer le bilan aujourd'hui, et donc mettre a la rue 500 jeunes, 105 ans d'histoire, et repartir de DH ...

Cela suit aussi a la liquidation judiciaire du BBCD, équipe de proA de basket, et a la mort programmée également de l'ESBF, hand féminin ex championne d'Europe....

voila, je suis dég alors je le dis ph34r.gif

Entre BRC, ESBF, BBCD et BBDVD ph34r.gif tu parles de quelle ville, ou village ph34r.gif


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Je suis la petite p*** a cyrille 04 ca va je le vis bien ©Aigle 02/09/09
Il signera dans 1 ou 2 semaines quand Milan aura trouvé son remplaçant. La ça faisait trop de vague coté Milanais, le temps que tout se calme. © Cyr04 '14/06/2012 22:38'
Oui c'est bien le maillot de 96 celui avec lequel on a gagné la C3...©Neibaf 16/09/2012
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Dante
posté 07/09/2009 10:02
Message #3


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Désolé pour toi. sad.gif

Moi, c'est le Crufc le club de ma ville!
Un club de CFA2 dans un stade de 12 000 places à 22m€ dont 14m€ payé par la mairie. smoke2.gif
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Oyé Sapapaya
posté 07/09/2009 10:06
Message #4


Dieu tout-puissant
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Tribune : Viré du stade



Citation (Cyr04 @ 07/09/2009 à 10:58) *
Entre BRC, ESBF, BBCD et BBDVD ph34r.gif tu parles de quelle ville, ou village ph34r.gif

Besancon whistle.gif


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Le camp du bien.
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colt
posté 07/09/2009 10:09
Message #5


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Citation (JuL @ 07/09/2009 à 10:24) *
Je m'étonne de ne trouver un topic sur le foot amateur, alors je le lance...

Enfin surtout pour parler de mon écœurement a voir le club de ma ville mourir cry.gif

le BRC, actuellement en CFA, pourtant champion de CFA la saison dernière, relégué par la DNCG, pour la X fois, ex champion de national aussi, ex club de D2, club centenaire, avec 500 licenciés, un stade couvert de 15000 places, une ville de 130000 habitants, qui jouait encore il y a peu l'om en coupe de france (perdu au peno) ce club va probablement déposer le bilan aujourd'hui, et donc mettre a la rue 500 jeunes, 105 ans d'histoire, et repartir de DH ...

Cela suit aussi a la liquidation judiciaire du BBCD, équipe de proA de basket, et a la mort programmée également de l'ESBF, hand féminin ex championne d'Europe....

voila, je suis dég alors je le dis ph34r.gif


Y a une raison pour que le sport collectif de haut niveau meurt à Besançon ? Qu'un club ait des difficultés ça peut se comprendre, mais si là 3 clubs phares d'une ville coulent en même temps il doit y avoir une explication. La ville et les autres collectivités ont changé leur politique, des sponsors partent... ?
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JuL
posté 07/09/2009 11:00
Message #6


Gourou Mazda Secte 100% Pur Porc
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Apparemment la gestion c'est pas le fort de nos dirigeants dry.gif

Resultats, la ville se retrouve avec un palais des sports entierement renové tout beau tout neuf avec plus de club de haut niveau... les matchs qui remplissaient toujours la salle (5000) vont se jouer maintenant devant quelques centaines de supp, le stade de 15000 avec la couverture de la derniere tribune qui date de cet été, va se retrouver sans club...

Cela viens d'une ville qui préfere injecter des centaines de millions dans un tramway dont tout le monde se branle puisque le transport en commun est excellent a Besancon (reconnu comme le meilleur d'europe) que les pistes cyclable sont presentes depuis longtemps et le Velocité (velib) marche depuis maintenant pas mal d'années.
Politique de gauche qui relegue le sport au second plan, incapacité a trouver des sponsors... surement quelques magouilles par ci par la.. quand je vois que le president Diaz du BRC, a du mal sponsorisé le BRC via sa boite CREDITEC, boite qui donne plusieurs millions d'euros a lyon, auxerre et sochaux pour faire de la pub dans leur stade...


Citation
UMP et sport de haut niveau: « Nous alertons le conseil municipal depuis un an »


« Les conséquences désatreuses de la politique sportive de la Ville initiée par la mairie continuent », relèvent le groupe d’opposition UMP au conseil municipal de Besançon après la mise en liquidation judiciaire du BBCD et le quasi-dépôt de bilan du BRC.
Le communiqué du groupe UMP et apparentés :

« Le 1er septembre, nous avons appris, avec regret et tristesse, pour l’ensemble du sport de haut niveau bisontin, la mise en liquidation du BBCD. Une étape de plus et surtout une nouvelle conséquence de la très mauvaise (c’est peu dire…) politique sportive de la ville de Besançon.
Ce matin (le 04 septembre), nous apprenons la démission du Président du BRC par intérim, M. Denis BAUD qui fait suite à sa prise de fonction le 26 août, il y a une semaine !

Aujourd’hui, l’échec est sans appel :
- le BBCD en liquidation judiciaire : que deviennent les salariés, les licenciés… ?
- le BRC qui a vu son Président, par intérim, démissionné et qui est au bord du dépôt de bilan (dixit Denis BAUD lui-même). Qui prendra la succession ? Dans quelles conditions ? Avec quel projet et quels partenaires ?
- l’ESBF : des rumeurs de démissions des membres du bureau et un club en D2 qui y restera et qui « végétera » à ce niveau de division.

Pourtant, nous n’entendons aucune des 3 collectivités se manifester :

- le maire de Besançon doit trouver des solutions urgentes car il doit assumer sa politique sportive. Nous avons une commission « sports » le 08 septembre. Sa présence est importante pour rendre compte de la situation et proposer des actions.

Une fois de plus, nous demandons un conseil municipal « extraordinaire » avec pour seul ordre du jour le sport à Besançon afin de redéfinir notre stratégie et notre ambition pour notre ville. Il est temps de débattre d’une autre politique.

- le conseil général et le Conseil Régional sont absents des débats, de nos réunions de commissions, alors qu’il faut l’entente de tous pour aider le sport bisontin.

Depuis 1 an, nous alertons, régulièrement, au cours des conseils municipaux (voir conseil municipal du 25 septembre 2008) sur l’échec à venir des contrats de développement sportif (contrats d’objectifs) qui ont été établis entre les clubs et la ville pour organiser le sport de haut niveau.

Ce que nous avions dénoncé et qui semble se réaliser, malheureusement, est simple : il n’y aura plus de sport de haut niveau à Besançon dans les prochaines années.

Une situation de crise force, accélère le changement pour permettre de rebondir. De cet échec doit ressortir un projet sportif pour Besançon puisque tout est à reconstruire. Mais en attendant Monsieur le maire et son adjoint, qui sont aux responsabilités, doivent trouver des solutions très rapidement ».


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colt
posté 07/09/2009 11:28
Message #7


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C'est dommage que les collectivités n'aient pas pris conscience de ce qui était en train de se passer. Même si ce n'est pas à elles de solder les comptes des clubs, elles auraient du faire le nécessaire pour leur permettre de se sauver. Je parle même pas forcément d'un soutien financier, souvent une cellule de crise et la mise en relation de partenaires suffisent. Après je connais les difficultés des collectivités à gérer tout ça, mais dans une politique sportive on ne peut pas laisser le sport de haut niveau de côté, ou pire le laisser mourir de cette façon.
C'est un beau gâchis pour une ville et une région...
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JuL
posté 07/09/2009 15:38
Message #8


Gourou Mazda Secte 100% Pur Porc
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C'est quand meme bizarre... quand on vois que des clubs comme luzenac arrive sans soucis en national... avec un stade de misere juste avec une main courante et 100 places assises .....


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Heavinho
posté 07/09/2009 21:31
Message #9


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C'est vraiment le désastre pour notre ville depuis cet été.

Le BBCD (basket), était en Pro A avec un bon budget mais descend au soir de la dernière journée en PRO B alors qu'ils avaient largement les moyens de se maintenir et ça se joue vraiment a rien. Les fautes d'arbitrages, 2/3 paniers raté condamme le club. Pourtant on était un bon club de Pro A. Résultat dépôt de Bilan, plus de Club.

L'ESBF (Hand féminin), s'était qualifié pour la coupe d'Europe. Résultat, on est rétrogradé en D2.

Le BRC, Jul en a parlé. 700 000 euros de dettes, il y aurait pas eu le match de l'OM on se retrouverait a 1M de dette.

A un moment donné, y a des truc pas clair. Il faut enqueter sur les magouilles qui existent dans les différents club et juger les fraudes. Parce que bon, a entendre les dirigeants du BRC, au 1er janvier on était bénéficiaire. On se fout vraiment de la geule des supporters et des licenciés la ... La mairie a pas l'air toute blanche non plus dans cette histoire.
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deqinoqitaz
posté 12/10/2009 14:38
Message #10


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Je ne savais pas bien ou poster cet article, premier volet d'une serie de 4 sur les footeux français de l'étranger.

Citation
Les expatriés du foot français : la vraie vie est (parfois) ailleurs

LEMONDE.FR | 12.10.09 | 14h50 • Mis à jour le 12.10.09 | 15h16


A l'occasion du match de Ligue des champions entre l'Olympique lyonnais et le club hongrois de Debrecen, le 29 septembre, la France du football a découvert l'incroyable destin d'Adamo Coulibaly. Il y a trois ans encore, l'athlétique attaquant, natif de Noisy-le-Grand, jouait en 7e division, en région parisienne, et semblait bien loin de faire la "une" des quotidiens. Cariste de nuit chez Peugeot, celui qui arpente désormais les prestigieuses pelouses d'Anfield ou de Gerland pensait avoir atteint le sommet de sa carrière de footballeur en rejoignant le club de Poissy, en championnat de France amateur (CFA). Puis, à 26 ans, il est repéré par le club belge de Saint-Trond, et passe professionnel outre-Quiévrain. Et lorsque Debrecen le contacte, Coulibaly voit sa vie rêvée prendre forme. En empruntant les chemins de traverse, le voilà projeté dans le bain du haut niveau européen.

L'histoire de Coulibaly n'est pas sans rappeler celles d'autres Français devenus des stars loin de chez eux. Ainsi de Vincent Laban, formé à Nantes et qui s'est épanoui dans le club chypriote d'Anorthosis Famagouste, ou d'Anthony Da Silva, dit Tony, défenseur français d'origine portugaise, formé au PSG et évoluant à Cluj (Roumanie). L'étranger serait-il une autre voie possible vers le professionnalisme pour les laissés-pour-compte des centres de formation français ? Les championnats étrangers de second rang constituent-ils un marché réaliste et prometteur pour ces jeunes joueurs ?

"UN AUTRE CHEMIN VERS LE PROFESSIONNALISME"

Pour Tony, le choix de l'expatriation s'est imposé naturellement, alors qu'il évoluait en CFA au PSG. En 2000, le club ne lui propose pas un contrat en adéquation avec ses attentes. Inspiré par les origines de son poulain, son agent lui trouve alors un débouché dans le modeste club portugais des Dragoes Sandinenses. Tony grimpe les échelons jusqu'à l'Estrela da Amadora (division 1) avant d'être sollicité par Cluj. Un club roumain alors inconnu, mais qui grandit vite. "Je pense que l'étranger peut s'avérer une bonne solution, mais pas n'importe où non plus. Il faut par exemple être assez mature et fort psychologiquement pour pouvoir s'imposer dans les pays de l'Est", déclare le natif du Creusot. S'il admet avoir choisi "un autre chemin", Tony refuse de penser qu'il n'aurait pas pu devenir professionnel sans l'expatriation. Mais il reconnaît que le choix de l'étranger lui a permis de goûter aux joies du haut niveau quand, en France, on ne lui propose que "le bas de tableau".

Mais les contes de fées des Coulibaly, Laban et Tony peuvent aussi apparaître comme des cas isolés, et trompeurs sur l'opportunité d'un tel exil. Ainsi George Tournay, responsable de la formation à Lens, contredit l'ampleur du phénomène : "les exemples sont peu nombreux. Et puis, ils ne jouent pas dans de grands clubs européens". Pis, pour le technicien, le choix de l'étranger chez ces jeunes joueurs dénote une faiblesse mentale. "Certains jeunes des centres de formation coincent à un moment donné sur le plan psychologique et parfois l'expatriation peut être un moyen de se relancer. C'est la dernière chance de la dernière chance. Il y a une très grosse concurrence en France, peut-être moins à l'étranger." Le jugement de George Tournay est sans appel : "On peut se poser la question de savoir si, lorsqu'on joue en 3e voire 4e division en Angleterre, on a réussi sa carrière."

UN EXIL SOUVENT DÉCEVANT

Toujours est-il que la grande majorité des jeunes pensionnaires d'un centre de formation français échouent à passer pro. En moyenne, sur une génération de vingt aspirants, trois joueurs peuvent espérer signer en Ligue 1, trois en Ligue 2 ; les autres se retrouvent démunis. Difficile dès lors de reprocher à des jeunes ayant sacrifié une partie de leur adolescence de tenter à tout prix l'aventure professionnelle.

Sylvain Tessier a fondé il y a 5 ans avec Franck Tichit Avenir Foot Management, une société d'agents sportifs. Il a travaillé pendant trois ans sur ce marché des "recalés" du centre de formation, avec l'étranger comme horizon. "Le niveau du football français est assez élevé, même dans les petites divisions. Les jeunes sortent des centres de formation et cherchent un débouché à l'étranger : D2 suisse, D1 ou D2 belge, Maroc, Algérie, Tunisie, Bulgarie..." Mais l'expérience révèle assez vite ses limites pour les agents débutants. "On ne travaille plus avec ces joueurs-là, trop d'énergie, trop de difficulté pour le rendement. Et puis, si un joueur n'a pas percé en France, pourquoi percerait-il à l'étranger ? C'est rare de parvenir à devenir pro à l'étranger sans avoir rien prouvé en France. La voie royale reste de signer pro en France après le centre de formation. Les destinations étrangères ne sont pas aisées". Depuis deux ans, la cible des agents est donc légèrement différente. "On s'occupe des joueurs "petite" Ligue 1 ou Ligue 2. Le parcours idéal pour nous c'est deux à trois saisons en Ligue 2, un contrat non-renouvelé et pas d'offres de clubs de Ligue 2. Le joueur peut alors rebondir à l'étranger, car il a déjà prouvé sa valeur."

L'EXIL VERS LE MAGHREB

Un nouveau marché tend également à se développer : les championnats du Maghreb. Et cela touche aussi bien les joueurs que les entraîneurs. Sylvain Tessier travaille avec Aziz Chafai, journaliste sportif marocain. Grâce à sa connaissance du terrain, ce dernier permet à l'agent sportif de travailler au Maghreb, et par ricochet avec le Moyen-Orient. "On commence à placer des joueurs français d'origine maghrébine dans les trois championnats en respectant généralement leur pays d'origine. C'est un moyen pour eux d'exister médiatiquement et cela constitue une sorte d'antichambre vers les riches championnats du Golfe", explique Tessier.

Un joueur franco-algérien a également largement contribué à développer le phénomène, en montrant là encore l'exemple d'un destin exceptionnel. Originaire de la région lyonnaise et formé à l'OL, Khaled Lemmouchia est international algérien depuis mai 2008 et fait les beaux jours de l'ES Sétif depuis 2006. Sorti "nu" en 2001 du centre de formation lyonnais, il se résigne à écumer le niveau amateur après quelques mois de galères. Les modestes clubs de Moulins et de Lyon-Duchère lui permettent de rester dans le milieu, avant que le hasard ne le mette sur le chemin d'une connaissance... qui travaille pour la fédération algérienne de football. Sur ses conseils, il tente sa chance à Sétif. Malgré des débuts délicats, Lemmouchia s'accroche, et s'impose. "Mon exemple commence à ouvrir pas mal de portes. Des franco-algériens commencent à vouloir suivre mon parcours. Et financièrement, le championnat algérien devient intéressant."

ANTICHAMBRE OU PURGATOIRE ?

L'ascension de Khaled Lemmouchia pourrait d'ailleurs le conduire vers l'Afrique du Sud, puisque les Fennecs algériens sont en passe de se qualifier pour la prochaine Coupe du monde, une première après 24 ans d'attente. De quoi donner des idées au jeune homme, des idées de retour, voire de revanche. Khaled Lemmouchia avoue sans détours son envie de retourner en Europe, et particulièrement en France. "J'ai des choses à me prouver. J'ai envie d'essayer, savoir si je suis capable d'évoluer à ce niveau." Une question le taraude sans cesse. "Pourquoi je n'ai pas réussi à signer pro à ma sortie du centre de formation ?"

L'exil vers des championnats moins cotés serait donc un moyen pour ces joueurs de niveau intermédiaire de se construire la carrière pro qu'ils ont raté au pays. Mais pour beaucoup, le rêve est toujours le même : partir pour mieux revenir, en champion cette fois. Si le risque de l'expatriation est certain, ces jeunes footballeurs choisissent de plus en plus de croire en leur bonne étoile, de la suivre. En espérant que l'exil vers ces pelouses incertaines soient l'antichambre d'une réussite à venir plutôt que le purgatoire vers l'enfer d'un nouvel échec.

Anthony Hernandez et Frédéric Roullier

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Orton
posté 12/10/2009 15:35
Message #11


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Citation (Dante @ 07/09/2009 à 11:02) *
Désolé pour toi. sad.gif

Moi, c'est le Crufc le club de ma ville!
Un club de CFA2 dans un stade de 12 000 places à 22m€ dont 14m€ payé par la mairie. smoke2.gif


La chance , moi c'est l'usdk. laugh.gif ph34r.gif
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luisluisluis
posté 12/10/2009 22:06
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Apparemment c'est plus ou moins le topic approprié vu l'état de décrépitude où ils en sont arrivés, le SCB est aujourd'hui à un point bien bas et bien que je sais que tlm adore les stades corses et leur équipes ph34r.gif (enfin ajaccio j'men bats bien les couilles aussi ^^), j'avoue que les voir dans cet état, voir cet abandon complet de la part de leurs dirigeants et de leurs instances pour cet ancien grand club au passé si glorieux et pour un club qui a un public bouillant et fidèle, ca me rend bien triste...(mais sur certains points ca me rappelle un certain club ^^)

un ptit pavé d'informations pour ceux qui s'interesserait a ce club wink.gif
" Prenant acte du fait que les dirigeants du Sporting Club de Bastia aient refusé de rencontrer l'ensemble des supporters du club, le CSB tient à apporter des précisions :
Lors de l'assemblée générale du CSB le 7 Octobre 2009 à Petranera, l'unanimité des présents a voté pour que cette réunion soit ouverte à tous, tout comme elle a décidé de désigner 4 représentants clairement identifiés
pour prendre la parole lors de l'éventuelle réunion dans un souci de cadrage et d'organisation. Il a été également acté que SEULS les dirigeants du club auraient le pouvoir de donner ou pas, dans un deuxième temps, la
parole au reste des personnes présentes. Notre but n'est en aucun cas de mettre des personnes sous contrainte mais bel et bien de renouer le fil du dialogue.
Concernant le lieu de la réunion, il nous est évident que la salle des trophées du stade ne peut accueillir l'ensemble des supporters qui souhaiteraient y assister. C'est pour cela que nous avions proposé la salle
des fêtes de Petranera pour se réunir. Le Sporting n'est pas et ne sera jamais la propriété de quelques-uns, il appartient à tous. De plus, depuis des années, nous avons très bien remarqué que les réunions en catimini
entre 5 ou 6 personnes n'ont jamais rien apporté de concret et rien n'a jamais abouti que cela soit de l'époque de Testa Mora 92 ou actuellement de Bastia 1905.
Alors que dans tout club professionnel cela doit être en théorie aux dirigeants à se diriger vers les supporters, surtout dans une situation aussi dramatique qu'à l'heure actuelle, à Bastia l'inverse est toujours à
l'ordre du jour. A croire que le club constitue une exception mais toujours dans le mauvais sens du terme et la volonté de changer les choses semble inexistante.
Le club, par le biais de M. Orlanducci propose une réunion avec 3 ou 4 représentants du CSB et une vingtaine de supporters. Si nous raisonnons bien, cela voudrait dire qu'il faudrait faire un choix pour décider de qui
aura le droit et la légitimité d'assister à la réunion et qui ne l'aura pas. Pour notre part il est acquis que tout supporter du Sporting est égal devant l'Histoire du club et en repousser certains les mènerait
inexorablement vers la sortie et le désintéressement un peu plus grandissant envers le club.
Être dirigeant d'un club professionnel, qui plus est à Bastia, engage le fait qu'il faille prendre des responsabilités devant l'ensemble des supporters et d'autant plus lorsque l'on prétend
n'avoir rien à se reprocher.
Durant cette assemblée générale, d'autres questions sont ressorties du débat dont en voici quelques-unes (il n'y aurait ici assez de place pour les énumérer une à une) :
- Quel est le projet ou quelles sont les solutions pour sortir de la situation dramatique dans laquelle se retrouve le club, tant sportivement que financièrement ? Quelles sont notamment les ressources financières ?
Hier un budget de 10M€, aujourd'hui 8M€ et demain ?
- Le fossé grandissant entre dirigeants et supporters pourrait être comblé en partie selon nous par une meilleure communication, vieille revendication du peuple bleu. Toute entité est dotée d'un service communication et d'un
service marketing, ce n'est pas le cas au SCB, club faisant pourtant partie de la quarantaine de clubs professionnels que compte le football français.
Cela représenterait certes un investissement, mais ce coût ne serait-il pas compensé par des recettes futures ? La communication aujourd'hui est un corps de métier, il faut donc le confier à des professionnels.

- L'image du club est détestable. Tout joueur même étant au chômage ne souhaite rejoindre le SC Bastia. Il faut y voir là également un constat d'échec. Quelles sont les solutions pour y remédier ? La cellule de
recrutement est-elle confiée à des professionnels ?

- 9 départs de joueurs ont été enregistrés durant le marché estival pour seulement trois arrivées. Ceux-ci avaient-il été prévus et des solutions de remplacement ont-elles été pensées en amont ?

Cet énième renfermement du club sur lui-même apportera à coup sûr un peu plus de désarroi et de lassitude dans l'esprit des supporters. Vouloir éviter un dialogue indispensable avec ceux dont on prétend vouloir faire
corps apporte inévitablement, non pas un coup de massue aux supporters ni aux dirigeants, mais tout simplement un coup quasi fatal au club lui-même.
Dans cette période aussi sombre il nous semble important d'établir un véritable dialogue entre le club et ses propres supporters.
Malheureusement, et nous ne pouvons que le déplorer, la porte se referme, une fois de plus. La réunion proposée en comité restreint dans la salle des trophées ne doit en aucun cas nous voiler la face : le club n'est pas prêt à renouer un véritable dialogue avec ses supporters, force et composante
essentielle du club.

Nous tenons à dire également à l'ensemble des supporters bleus et de l'opinion publique que notre détermination n'est en rien contrariée et que le combat pour sauver le Sporting continue. Nous en appelons aux supporters
bleus pour leur dire que nous avons besoin de tout le monde, que nous voulons diffuser et convaincre autour de nous le plus largement possible.
Nos revendications sont en train d'être comprises et partagées par de plus en plus de monde. Certes le chemin est encore long mais nous sommes sur la bonne voie car uni, le peuple bleu a toujours démontré ce dont il était
capable de réaliser.
"
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Ronan
posté 12/10/2009 22:44
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Citation (Orton @ 12/10/2009 à 15:35) *
La chance , moi c'est l'usdk. laugh.gif ph34r.gif


Moi c'est le VAFC... cool.gif

Sinon niveau amateur c'est quand même un beau bordel, je parle pas de la CFA/CFA2/DH où là ça reste encore bien controlé par la FFF, mais alors dans les divisions inférieures c'est quand même limite une vraie mafia...bastons, petits arrangements entre amis, ça donne pas envie de s'y investir quoi...
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deqinoqitaz
posté 13/10/2009 23:21
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Deuxième volet consacré à Kh. Lemmouchia :

Citation
Les expats du foot français : le rêve algérien de Khaled Lemmouchia

LEMONDE.FR | 13.10.09 | 13h52 • Mis à jour le 13.10.09 | 14h39


Khaled Lemmouchia est passé maître dans l'art du contre-pied. A l'heure où les footballeurs africains rêvent de franchir la Méditerranée pour conquérir l'Europe, le jeune Franco-Algérien a effectué le chemin inverse pour connaître la réussite dans le pays de ses parents.

Né en 1981 à Givors (Rhône), le talentueux gamin intègre le centre de formation de l'Olympique lyonnais dès son plus jeune âge. Présélectionné une fois en équipe de France des moins de 15 ans, Khaled est également appelé plusieurs fois en sélection algérienne dans les catégories de jeunes. Il n'a alors qu'un objectif : devenir professionnel. Mais en juin 2001, après deux années en CFA, où il ne joue guère, le réveil est brutal. "On m'a refusé un contrat et je voyais que le club ne comptait pas sur moi."

Déçu mais pas abattu, il se met en quête d'un autre club, en vain. "Pendant trois à quatre mois, j'ai galéré pour trouver un club pro. Je ne voulais pas me résoudre à abandonner." Finalement, comme tant d'autres jeunes footballeurs sortis dépourvus des centres de formation français, Khaled Lemmouchia va garnir les rangs du football amateur. D'abord à Moulins en CFA, avec un contrat fédéral, qui permet la rémunération d'un joueur non-professionnel, puis en 2002, à la Duchère, un quartier de Lyon. "Pour me rapprocher de chez moi", explique-t-il.

Ce choix s'avère judicieux. Lyon-Duchère, emmené par bon nombre d'anciens du centre de formation de l'omnipotent voisin, brille en Coupe de France lors de la saison 2005-2006. Le club fondé en 1964 par des rapatriés d'Algérie s'illustre en éliminant notamment deux clubs de Ligue 1, Toulouse et Strasbourg, pour finalement s'incliner en huitièmes de finale face au PSG (0-3). "L'épopée en Coupe a constitué le point d'orgue de mon aventure duchéroise. Je voulais à nouveau tenter ma chance en pro. (... ) Mais aucune équipe de Ligue 2 n'a souhaité me faire confiance".

"UN PEU PARTI À L'AVENTURE"

Le destin de Khaled bascule au moment où il commence à ne plus y croire. "J'ai retrouvé par hasard une connaissance de l'encadrement de la sélection de jeunes algérienne. Il m'a dit que je n'avais rien à perdre, que le championnat algérien se développait et s'ouvrait au monde." Lemmouchia le met en contact avec le président de l'Entente sportive de Sétif. "Le parcours en Coupe de France a facilité les choses. Tout s'est bien coordonné. J'ai donc signé un contrat professionnel d'un an avec à la clé un salaire de 5 000 euros par mois".

Rétrospectivement, cette décision n'était pas évidente à prendre. De nombreux joueurs franco-algériens issus de parents émigrés en France avaient tenté le pari sans le réussir auparavant. "Je suis un peu parti à l'aventure c'est vrai. Mais je me suis dit que je n'avais rien à perdre et que je pouvais rentrer au bout de deux à trois mois comme tous les autres, si je ne m'acclimatais pas." Les débuts sont en effet difficiles pour le banlieusard lyonnais. "Beaucoup de choses me déplaisaient au début : retard de salaire, manque de sérieux. On s'habitue. Je me suis adapté", raconte Khaled Lemmouchia.

Le Givordin s'accroche et finit par s'imposer. "Je vais attaquer ma quatrième année et je suis même international depuis mai 2008 [Sénégal - Algérie, éliminatoires CAN et Coupe du monde]. Je suis le seul émigré à jouer dans le championnat national et à avoir intégré l'équipe nationale." Il ajoute : "J'ai vécu vingt-quatre ans en France, j'y suis né, j'ai cette double culture : ma vie est française même si j'ai des origines algériennes. Le fait qu'à la maison on parlait souvent arabe m'a permis de mieux m'adapter. Ici, on mélange souvent les deux langues. Je me sens bien dans les deux endroits." Et le destin hors norme de Khaled Lemmouchia pourrait le mener tout droit en Afrique du Sud, vers une participation à la Coupe du monde. Victorieux du Rwanda (3-1) samedi 10 octobre, les Fennecs sont en position favorable avant la finale de leur groupe, le 14 novembre en Egypte.

"REVENIR EN EUROPE"

Lorsque l'on interroge le joueur de Sétif sur d'éventuels regrets de n'avoir pas percé en France, la réponse fuse : "Je joue devant un stade plein, je dis toujours que je fais le même métier ici ou là-bas". Mais la soif d'un retour au pays reste bien présente. "C'est vrai qu'avec le bon parcours de l'équipe nationale, je suis médiatisé. Je voudrais revenir en Europe, en France particulièrement pour me rapprocher des miens". A force de côtoyer en sélection des joueurs comme Karim Ziani, Rafik Saïfi ou Mourad Meghni, habitués des terrains d'Europe, le challenge le démange. Avec en ligne de mire, des questions et des doutes : "Je veux savoir pourquoi je n'ai pas signé pro à ma sortie du centre de formation. Et puis, j'ai des choses à me prouver. J'ai envie d'essayer, savoir si je suis capable de réussir en France au plus haut niveau".

Khaled Lemmouchia avoue des contacts avec plusieurs formations de Ligue 1. "Grenoble, Monaco ou Nancy me suivent mais rien de sûr pour le moment. Je pense que si l'Algérie se qualifie pour la Coupe du monde cela pourrait bouger." Tandis que lui espère revenir en France, son parcours a été le déclencheur d'un phénomène récent. "Mon exemple commence à ouvrir pas mal de portes. Des Franco-Algériens commencent à vouloir m'imiter en signant en Algérie." De la CFA avec Lyon-Duchère au rêve d'une Coupe du monde avec l'Algérie, la trajectoire de Khaled Lemmouchia est pourtant unique.

Anthony Hernandez


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Philo
posté 13/10/2009 23:23
Message #15


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Il fait vite de son cas une généralité et oublie l'essentiel : aucun club pro français n'a voulu de lui parce qu'il n'avait probablement pas le niveau.


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A été retweeté par Gianluca Di Marzio, PRINCE des transferts, PAPE des rumeurs, OMNISCIENT du mercato, le dimanche 2 août 2015 à 00h35.

"Derrière chaque surfeur se cache un requin".

"ptit binoclard webmaster pour Footix qui occupe son célibat comme il peut ! cousin de dubdadda !"
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deqinoqitaz
posté 13/10/2009 23:32
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Citation (Philo @ 13/10/2009 à 23:23) *
Il fait vite de son cas une généralité et oublie l'essentiel : aucun club pro français n'a voulu de lui parce qu'il n'avait probablement pas le niveau.


Enfin, c'est plus ou moins sous-entendu le coté exceptionnel de l'histoire qui est la sienne :

-> "Rétrospectivement, cette décision n'était pas évidente à prendre. De nombreux joueurs franco-algériens issus de parents émigrés en France avaient tenté le pari sans le réussir auparavant."

-> "Et le destin hors norme de Khaled Lemmouchia pourrait le mener tout droit [...]".

Je vois plutot ça (l'ensemble des deux premiers articles) comme un motif d'espoir à tous ceux qui sont recalés au moment du premier contrat pro, et il y en a malheureusement bcp.
La réussite n'est pas assurée, la voie (très) périlleuse, mais la porte n'est pas close. Il y autre chose que le parcours doré : centre de formation rennais, le PSG/OM/OL puis le grand club européen ; et heureusement.
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JuL
posté 14/10/2009 14:08
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Le BRC est sauvé! smile.gif soulagement pour moi et beaucoup de supporter wub.gif des partenaires ont enfin étés trouvés, la villa la laché son pognon, et meme loulou nicollin en personne a emis un cheque de 50000€ parmis d'autres happy.gif
Il n'y a donc plus de licenciement de joueur, paiement des 3 mois de retards et budget de toute la saison assuré.

Maintenant c'est go National, en essayant de finir une nouvelle fois champion de CFA smoke2.gif


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PuceDeBarbesLaFa...
posté 14/10/2009 21:08
Message #18


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Citation (Philo @ 14/10/2009 à 00:23) *
Il fait vite de son cas une généralité et oublie l'essentiel : aucun club pro français n'a voulu de lui parce qu'il n'avait probablement pas le niveau.


Il a le niveau L2 au moins. Loin d'être exceptionnel mais accrocheur et physique, profil plus intéressant que son coéquipier de sélection Mansouri qui est pourtant titulaire à Lorient...


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Parisii
posté 02/11/2009 23:23
Message #19


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Citation (lemonde.fr)
Football : l'Evian-Thonon-Gaillard, un club bien né aux grandes ambitions

"Tout le monde ici dit encore Croix de Savoie. Et ça ne changera pas !" Accoudé au comptoir de son bar, Daniel, ancien arbitre de district, ne s'est toujours pas remis du changement de nom du club de son cœur survenu cet été. Exit Croix de Savoie, bienvenue à l'Evian-Thonon-Gaillard Football club. "Croix de Savoie est même le nom d'une marque de pâtes ! On ne savait pas si la structure regroupait la Savoie, la Haute-Savoie, la région lémanique, Annecy…" justifie Jean Denais, le maire de Thonon-les-Bains.

Le club haut-savoyard, qui évolue en National, avait déjà changé de nom en 2007 pour devenir l'Olympique Croix de Savoie 74, à la faveur de la fusion de l'ex-FC Gaillard et de l'Olympique Thonon-Chablais. Aujourd'hui, l'ETGFC se veut le porte-drapeau d'une région. Un discours relayé par Marc Veyrat, le célèbre chef cuisinier, qui est devenu parrain du club : "Il faut envisager le club sous l'angle de l'éthique régionale. Regardez l'AJ Auxerre. C'est un modèle pour nous : en Europe, qui connaît Auxerre autrement que pour son club ?" L'homme au chapeau est loin d'être seul dans ce combat pour la promotion du club local.

FRANCK RIBOUD, L'HOMME CLÉ

Le soleil n'a pas toujours brillé au dessus du lac Léman. En 2005, avec une dette de 300 000 euros, le club est menacé de relégation administrative en CFA 2. C'est le moment que choisit Franck Riboud pour venir chasser les nuages d'un avenir qui s'annonçait bien orageux et assainir les finances du club.

Fortement ancré dans la région, le groupe Danone emploie 2 000 personnes sur ses sites d'Evian et s'implique dans la vie sportive de la région, notamment avec l'Evian Masters de golf. L'automne dernier, ce Lyonnais d'origine, qui porte le titre de président d'honneur, a placé à la tête du club un ami, fin connaisseur du monde du ballon rond. Ancien bras droit de Michel Denisot à Châteauroux, président pendant cinq ans du Servette de Genève, Patrick Trotignon est la courroie de transmission entre Franck Riboud et l'ETGFC. L'ambition du patron de Danone est claire : valider le ticket pour la Ligue 2 en mai prochain. Actuellement deuxième du championnat avec 5 points d'avance sur son premier poursuivant, le club semble à même de satisfaire l'ambition présidentielle.

Dans son bureau flambant neuf du nouveau siège du club, Patrick Trotignon s'affaire à ranger ses souvenirs de foot amassés aux quatre coins du monde. Avec aisance, il dribble les questions gênantes et joue la prudence : "Nous sommes un club amateur qui met les bouchées doubles pour aller assez vite dans sa structuration, mais on est encore très loin du bout du chemin. Mais on ne va pas pour autant faire du 'guyroutisme' et dire qu'on joue le maintien !"

Ce ne serait de toute façon pas très crédible quand on regarde les moyens mis à la disposition de l'équipe cette année. Alors que l'ex-international français Stéphane Paille a pris les commandes de la formation, plusieurs anciens pensionnaires de Ligue 1 et de Ligue 2 constituent l'ossature de l'équipe. Tous ont été séduits par le personnage Franck Riboud. Stéphane Paille parle d'une "lumière", mais aussi d'un homme à l'humour pince-sans-rire qui sait faire preuve de simplicité. L'ancien attaquant nantais Nicolas Goussé souligne, lui, que Riboud aurait pu soutenir d'autres clubs, plus grands, mais qu'il a choisi ce club pour son attachement à la région.

DES CHAMPIONS DU MONDE AU CLUB

Economiquement, le club retrouve une seconde jeunesse grâce à Danone. Doté d'un budget d'environ 4,2 millions d'euros, l'ETGFC est un des poids lourds de la troisième division française. Avec un tour de table impressionnant : Zinédine Zidane, l'ancien meneur de jeu des Bleus, est entré dans le capital du club en décembre 2008. D'autres "peoples" l'ont imité : Bixente Lizarazu, Christophe Chenut, ancien directeur de L'Equipe, Sébastien Bazin, ex-dirigeant du PSG… Même si les sommes engagées sont pour le moment faibles – une dizaine de milliers d'euros chacun –, l'idée n'est pas d'en rester là.

Forcément, un tel tourbillon de changements n'est pas sans causer certains dommages collatéraux. Les récentes fusions de clubs n'ont pas toujours remporté un vif succès. "Au début, des anciens du FC Gaillard étaient nostalgiques, avec le sentiment que leur club était dissout. Mais comment aurait-on pu faire grandir le club tout seul ? Tant mieux, notre nom est associé à ce projet et cela ne nous coûte pas d'argent", relativise Renée Magnin, maire de Gaillard depuis trente ans. Il n'empêche que l'arrivée d'Evian dans la structure a un peu fait d'ombre aux autres. "Parfois, les médias se contentent de nommer le club Evian et oublient de citer Thonon", déplore Jean Denais. Difficile également de contenter tous les supporters, étalés sur quatre communes.

Reste, et ce n'est pas une mince affaire, le problème des infrastructures. Les dirigeants ont parfaitement compris qu'il fallait les améliorer si l'ETGFC veut prétendre à devenir une place forte du foot français. Le centre d'entraînement de Saint-Disdille qui borde le lac Léman n'est plus tout neuf. Le bureau du coach et de ses adjoints est même situé dans un préfabriqué posé derrière les cages ! " C'est un niveau en dessous de ce que j'avais connu dans mes clubs précédents, explique Guillaume Rippert, un ancien de Valenciennes et de Metz. Avant de signer, le président m'avait prévenu que les infrastructures n'étaient pas top. Mais le principal est d'avoir un terrain d'entraînement", tempère le défenseur, arrivé en septembre.

Mais le vrai chantier du club est son stade. En cas de montée en L2, le stade Joseph-Moynat de Thonon et ses 2 700 places assises ne sera pas homologué par la Ligue. Et faire sortir de terre un stade de 10 000 à 12 000 places prendra plusieurs années. Sans compter qu'il sera visiblement difficile de trouver un lieu qui fasse consensus.

La solution transitoire serait d'aller jouer à la Praille, le stade de Genève, mais cela pose de nombreux problèmes, dont celui de la cohabitation avec l'équipe du Servette de Genève. Ce serait d'ailleurs la première fois qu'une formation française disputerait des matches de championnat à l'étranger. Le maire de Thonon résume les difficultés soulevées par le problème du stade...

La pilule est difficile à avaler pour les supporters, qui grognent à l'idée de voir "leur" stade se déplacer à une heure en voiture de l'enceinte Joseph-Moynat. En jetant un regard vers les deux maillots roses du club qui ornent le mur de son établissement, Daniel avoue qu'il préférerait "aller à Genève. Cela fait vingt ans que je vais au stade pour supporter cette équipe alors je ne vais pas arrêter". Avant de préciser immédiatement : "Mais la fanfare, elle chantera toujours pour Croix de Savoie, pas pour l'Evian-Thonon-Gaillard Football club !"

Pierre Nigay

http://www.lemonde.fr/sport/article/2009/1...l#xtor=RSS-3208


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"Moi, je m'en bats les c... Pieroni a tiré sur le poteau, c'est peut-être aussi parce que j'ai bien bouché l'angle. A un moment donné, il faut arrêter avec la baraka. Peut-être que si je pars devant lui les deux pieds en avant, il me la pique et il y a but. Là, je reste sur mes appuis et j'ai le mérite de le faire chercher un angle difficile. Ce n'est pas un arrêt mais j'estime avoir bien joué le coup. On va dire que j'ai encore de la chance mais moi je dis que j'ai bien joué. "
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Guest_Lemangeurdepommes_supprimé
posté 15/05/2010 08:42
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Si Orléans gagne, Orléans est en National! Hé Vitréen, où es tu?
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