[Cyclisme] Tour de France 2020, Du 27 juin au 19 juillet 2020 Options

[Alain Miamdelin]

Contador shleck sur l'étape du Galibier c'était fou.

Lopez c'est pas le même niveau quand même. Mais ouais Astana, ineos, Movistar, ont les clés pour demain pour faire péter la Jumbo. En ont ils envie et surtout les moyens ?



Oui et non. C'est clair qu'i ils sont énormément dans la gestion de leurs efforts.
Mais les capteurs de puissance ça fait un moment que ça existe.

Ils n' ont plus la même façon de courir qu'il y a ne serais que 5-6ans. Très peu de coureurs peuvent partir de loin aujourdhui.
Et puis sur le tour les équipes sont d'un très haut niveau. Donc beaucoup plus dur de sortir car t'auras toujours un sepp kuss ou autres pour rouler sur toi.
L'autre soucis c'est que sur ce tour tu as une équipe qui est au dessus des autres. Sur l'étape de 2011 du Galibier tu as deux équipes très fortes. Pareil lors du duel Armstrong Ulrich. Sur le tour si tu n'as pas d'équipe tu ne peux pas faire grand chose.
T'as d'avantage de spectacle sur le tour d'Italie avec des équipes plus homogènes.

Pogacar a l'air de s'en sortir pas si mal sans équipe. Pinot aussi l'année dernière.
Je suis pas du tout cycliste, mais j'ai du mal avec cet argument dans les cols les plus durs. Landa saute exactement comme Quintana aujourd'hui, l'un avait une équipe et pas l'autre par exemple.

[Kaelas]

Contador shleck sur l'étape du Galibier c'était fou.

Lopez c'est pas le même niveau quand même. Mais ouais Astana, ineos, Movistar, ont les clés pour demain pour faire péter la Jumbo. En ont ils envie et surtout les moyens ?



Oui et non. C'est clair qu'i ils sont énormément dans la gestion de leurs efforts.
Mais les capteurs de puissance ça fait un moment que ça existe.

Ils n' ont plus la même façon de courir qu'il y a ne serais que 5-6ans. Très peu de coureurs peuvent partir de loin aujourdhui.
Et puis sur le tour les équipes sont d'un très haut niveau. Donc beaucoup plus dur de sortir car t'auras toujours un sepp kuss ou autres pour rouler sur toi.
L'autre soucis c'est que sur ce tour tu as une équipe qui est au dessus des autres. Sur l'étape de 2011 du Galibier tu as deux équipes très fortes. Pareil lors du duel Armstrong Ulrich. Sur le tour si tu n'as pas d'équipe tu ne peux pas faire grand chose.
T'as d'avantage de spectacle sur le tour d'Italie avec des équipes plus homogènes.

Il y a de ça clairement. Je pense aussi que les équipiers sont beaucoup plus près qu'il y a 10 ans des leaders. Tu retrouves les équipiers beaucoup plus loin dans la course. Du coup une "alliance" de prétendants qui attaqueraient à répétition pour mettre en difficulté un maillot jaune ça n'existe plus.

Enfin voir un Dumoulin un Van Aert et Roglic dans la même équipe (avec des Kuss Gesink) c'est un peu un non sens sportivement parlant.

Si Pogacar attaque dans la Madeleine aujourd'hui, je pense qu'un Colbrelli (sprinter rappelons le) peut large maintenir un écart suffisant pour qu'il s'épuise, ou au pire Poels aurait pris le relais et c'était fini.


Il est loin le temps ou quand un leader attaquait, si le maillot jaune ne suivait pas, ça prenait 30/40 secondes rapidement.

Après c'est quand même un tour bizarre, quand tu vois Martin laché très tôt un peu partout aux portes du Top 10 ou un Barguil invisible top 15, la question du niveau général se pose non ? (Valverde top 10 à 40 ans)

[Miles]

Ya de quoi faire un chantier demain, un contador/schleck aurait fait peter la course

C'est une étape pour Landis

[k.hyuga]

Ascension reine oui mais l'étape reine peut être celle de demain vu l'enchaînement des cols, un D+ aussi important qu'aujourd'hui et plus propice à de nombreuses attaques.

+1

Généralement en montagne, les étapes folles ce sont les étapes courtes où il y a très peu de vallée parce que là même avec une équipe forte, tu ne peux pas totalement contrôler : si un gros leader fout le bordel, tu ne peux pas juste contrôler parce que vu le nombre de kilomètres, le mec va pouvoir tenir donc faut que tu visses forcément direct.

C'est plus facile quand tu as pas mal de vallées ou portions roulantes pour contrôler.

Il est loin le temps ou quand un leader attaquait, si le maillot jaune ne suivait pas, ça prenait 30/40 secondes rapidement.

C'est ça, le cyclisme a suivi les autres sports avec des créations de "dream team" là où avant c'était souvent un gros leader par équipe bien au dessus du lot et dès qu'il y avait une explication en montagne, c'était d'homme à homme.

Et même sans ça le cyclisme se professionnalise de plus en plus partout : là où avant on avait un colombien qui émergeait tous les 10ans, maintenant on a une invasion, on a même des pays africains qui sortent des talents donc forcément cette augmentation de l'émergence des talents tend à homogénéiser le niveau des équipes et de rendre impossible les explications à l'ancienne.

Sur l'étape de 2011 du Galibier tu as deux équipes très fortes

Et l'étape mythique de l'Alpe d'huez derrière où rapidement on a une échappée avec Contador, Evans, les 2 Schleck et Voeckler (qui perd le tour par ce panic move pour moi)

[darko]

Il y a de ça clairement. Je pense aussi que les équipiers sont beaucoup plus près qu'il y a 10 ans des leaders. Tu retrouves les équipiers beaucoup plus loin dans la course. Du coup une "alliance" de prétendants qui attaqueraient à répétition pour mettre en difficulté un maillot jaune ça n'existe plus.

Enfin voir un Dumoulin un Van Aert et Roglic dans la même équipe (avec des Kuss Gesink) c'est un peu un non sens sportivement parlant.

Si Pogacar attaque dans la Madeleine aujourd'hui, je pense qu'un Colbrelli (sprinter rappelons le) peut large maintenir un écart suffisant pour qu'il s'épuise, ou au pire Poels aurait pris le relais et c'était fini.


Il est loin le temps ou quand un leader attaquait, si le maillot jaune ne suivait pas, ça prenait 30/40 secondes rapidement.

Après c'est quand même un tour bizarre, quand tu vois Martin laché très tôt un peu partout aux portes du Top 10 ou un Barguil invisible top 15, la question du niveau général se pose non ? (Valverde top 10 à 40 ans)

Les équipes en générales sont beaucoup mieux préparés que dans les 90 2000'. C'est l'effet Armstrong et Anglo saxonne peut être.

Je me demande si aujourd'hui les arrivées en montagne ne sont pas plus dur que avant. Il y a pas mal de nouveaux cols emprunté avec des très forts pourcentages, souvent proche de l'arrivée. Les alpe d'huez, courchevel, morzine, tigne, planches des belles filles, on les emprunté beaucoup moins. C'était des cols plus propices aux longues attaques. Enfin j'en sais rien.

[Chadmild]

Après c'est quand même un tour bizarre, quand tu vois Martin laché très tôt un peu partout aux portes du Top 10 ou un Barguil invisible top 15, la question du niveau général se pose non ? (Valverde top 10 à 40 ans)

Je te trouve très dur. Les exemples cités prouvent pas grand chose selon moi.
Tu omets de manière volontaire l'excellente première partie de Martin durant laquelle il a grappillé du temps, et sur les étapes récentes où il a craqué, il finit 13-15e des favoris donc rien d'illogique. Honnêtement, tu l'as vu plus souvent l'an dernier ? Il est actuellement au même rang pourtant.
Quant à Barguil, on savait qu'il aurait moins de liberté que l'an passé, il a essayé de rester avec Quintana le plus possible donc évidemment moins visible. Sur chaque grand tour, aux alentours de la 15e place finale, on trouve des gars (leaders de petites équipes ou lieutenants) qui ne faisaient que suivre, sans réellement se distinguer.
Rappelons qu'à la base, le plateau de départ était un des plus beaux jamais vus niveau leaders. Des déceptions sont apparues certes (Bernal, Pinot, Buchmann...) mais le top 10 actuel a quand même de la gueule.
Pour juger du niveau général d'une manière rationnelle, il faudrait avoir les données de course des leaders, les stats de puissance notamment, et les comparer avec d'autres années.
Je te rétorquerais qu'ils étaient encore 12 ensemble à la fin d'un col aussi exigeant que le Grand Colombier, et ce malgré un train très élevé et un temps d'ascension record (d'après Strava), j'avais jamais vu ça... Ça me semble être un exemple plus significatif que de simplement regarder les classements généraux de plusieurs noms.

[Chadmild]

Je me demande si aujourd'hui les arrivées en montagne ne sont pas plus dur que avant. Il y a pas mal de nouveaux cols emprunté avec des très forts pourcentages, souvent proche de l'arrivée. Les alpe d'huez, courchevel, morzine, tigne, planches des belles filles, on les emprunté beaucoup moins. C'était des cols plus propices aux longues attaques. Enfin j'en sais rien.

La chose certaine, c'est la course au % depuis quelques années sur les grands tours. C'est à celui qui trouvera les pentes les plus raides.
Bien pour ça que chaque année, on a maintenant le droit à une ascension inédite et très corsée : Planche des belles filles puis son rallongement, Portet, Glières, Loze...
Par contre, ça veut pas forcément dire qu'on se dirige vers uniquement des Tours avec ce type d'arrivées. Libre à ASO de décider du parcours et de privilégier des cols mythiques et usants, comme c'était le cas en 2019.

[Kaelas]

Je te trouve très dur. Les exemples cités prouvent pas grand chose selon moi.
Tu omets de manière volontaire l'excellente première partie de Martin durant laquelle il a grappillé du temps, et sur les étapes récentes où il a craqué, il finit 13-15e des favoris donc rien d'illogique. Honnêtement, tu l'as vu plus souvent l'an dernier ? Il est actuellement au même rang pourtant.
Quant à Barguil, on savait qu'il aurait moins de liberté que l'an passé, il a essayé de rester avec Quintana le plus possible donc évidemment moins visible. Sur chaque grand tour, aux alentours de la 15e place finale, on trouve des gars (leaders de petites équipes ou lieutenants) qui ne faisaient que suivre, sans réellement se distinguer.
Rappelons qu'à la base, le plateau de départ était un des plus beaux jamais vus niveau leaders. Des déceptions sont apparues certes (Bernal, Pinot, Buchmann...) mais le top 10 actuel a quand même de la gueule.
Pour juger du niveau général d'une manière rationnelle, il faudrait avoir les données de course des leaders, les stats de puissance notamment, et les comparer avec d'autres années.
Je te rétorquerais qu'ils étaient encore 12 ensemble à la fin d'un col aussi exigeant que le Grand Colombier, et ce malgré un train très élevé et un temps d'ascension record (d'après Strava), j'avais jamais vu ça... Ça me semble être un exemple plus significatif que de simplement regarder les classements généraux de plusieurs noms.

J'ai posé une question t'es bizarre à faire à me faire un procès d'intention.

J'ai regardé un petit peu les classements des dernières années et les positions finales et, finalement, je pensais pas voir certains mecs aussi haut, ce qui te donne largement raison.

Je ne suis pas un spécialiste du cyclisme loin de la, je regarde juste le tour et quelques classiques, parfois un peu le Giro mais c'est très léger.

(Après je trouve quand même ce Tour très chiant).

[ribob]

Tout de France de faible niveau .

[Miles]

https://www.ouest-france.fr/tour-de-france/...du-tour-6976210

Il a sorti une sacrée sulfateuse

[Nemeto]

Autant il a raison sur les cetones, autant sa suspicion sur Pogacar... le type sort pas des radar ca fait 3 ans qu'il a la pancarte.

Il ne vient de nulle part ou de la piste comme Wiggins, Thomas et froome , "un pays de 65m dhabitants qui place trois vainqueurs quasi d'affilée"

[k.hyuga]

Bizarre on l'a pas entendu sur les cétones quand il y avait eu une polémique sur Alaphilippe et la QuickStep qui en prenaient

Puis comme on dit "ce qui n'est pas interdit, est autorisé" donc on peut se poser la question de l'éthique, mais tant que c'est autorisé, ce n'est pas techniquement parlant du dopage....


Quand à remette en doute Pogacar, c'est facile : du coup si un mec performe depuis tout jeune (un petit tour remporté dès sa 1ere année pro, Tour de l’avenir remporté à 20ans) et qu'il n'est pas issu d'un grand pays, c'est suspect ? Pourquoi il n'ouvre pas sa gueule sur les colombiens, qui nous sortent masterclass sur masterclass alors qu'avant ils peinaient à nous sortir un mec potable par décennie, dans ce cas ?

J'ai du mal avec ce genre de discours grande gueule qui part d'un fond vrai, mais qui est ensuite orienté là où ça l’intéresse seulement.

[Nemeto]

Pourquoi il n'ouvre pas sa gueule sur les colombiens, qui nous sortent masterclass sur masterclass alors qu'avant ils peinaient à nous sortir un mec potable par décennie, dans ce cas ?

Les colombiens sortent de décennies de guerre civile. Les mecs qui arrivent maintenant sont ceux qui ont pu profiter du retour au calme et de l'argent dans le sport

[Homer]

https://www.ouest-france.fr/tour-de-france/...du-tour-6976210

Il a sorti une sacrée sulfateuse

Bon, il peut arrêter sa carrière ou aller faire des courses cat 2, parce que c'est fini pour lui maintenant.

[Homer]

Le Live - Etape 18 :

Un gros groupe est parti d'entrée avec Sagan, Bennett et Trentin devant, Bennett saute Trentin et Sagan au sprint. Les 30 ont continué puis Schachmann et Kamna sont sortis en contre. Ils se sont relevés, la trentaine devant a pris le large.

Jonathan Castroviejo, Richard Carapaz, Michal Kwiatkowski, Dylan Van Baarle (Ineos Grenadiers), Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Nans Peters (Ag2r La Mondiale), Sam Bennett, Bob Jungels (Deceuninck-Quick Step), Rudy Molard, Sébastien Reichenbach (Groupama-FDJ), Pello Bilbao (Bahrain-McLaren), Alberto Bettiol, Tejay Van Garderen (EF Education First), Dayer Quintana (Arkéa-Samsic), Dario Cataldo, Nelson Oliveira, José Joaquín Rojas, Carlos Verona (Movistar Team), Simon Geschke, Matteo Trentin (CCC Team), Nicolas Edet, Jesús Herrada (Cofidis), Luis León Sánchez (Astana Pro Team), Jasper de Buyst, Thomas de Gendt (Lotto-Soudal), Krists Neilands (Israel Start-Up Nation), Michael Gogl, Michael Valgren (NTT Pro Cycling), Nikias Arndt, Marc Hirschi, Soren Kragh Andersen et Nicholas Roche (Team Sunweb) forment le groupe de tête.

Dès le Cormet de Roseland, Pacher, Rolland, Kamna et Alaphilippe partent en contre alors que Bennett saute du groupe de tête. Trentin et Sagan aussi. Caruso et Guillaume Martin tentent de sortir pour revenir sur le groupe Alaphilippe, seul Caruso y parvient. Caruso attaque meme le groupe Alaphilippe. Bettiol et Van garderen sautent du groupe de tête mené par Ineos. Caruso revient sur le groupe de tête et ils sont 18 à ce moment de la course.

Richard Carapaz, Jonathan Castroviejo, Michal Kwiatkowski (Ineos Grenadiers), Nans Peters (Ag2r La Mondiale), Bob Jungels (Deceuninck-Quick Step), Rudy Molard, Sébastien Reichenbach (Groupama-FDJ), Damiano Caruso, Pello Bilbao (Bahrain-McLaren), Dario Cataldo, Nelson Oliveira, Carlos Verona (Movistar Team), Simon Geschke (CCC Team), Nicolas Edet, Jesús Herrada (Cofidis), Luis León Sánchez (Astana Pro Team), Thomas de Gendt (Lotto-Soudal), Marc Hirschi et Nicholas Roche (Team Sunweb).

Hirschi fait les points du GPM devant Carapaz. Les deux font la descente et comptent 40" au pied de la cote de la Route des villes. Ils sont rejoint par Bilbao, Kwiatkowski et Edet. Hirschi passe en tête en haut du 3e cat GPM.

Carapaz, Hirschi, Bilbao, Kwiatkowski et Edet ont 1 minute d'avance sur Castroviejo, Peters, Jungels, Molard, Reichenbach, Caruso, Oliveira, Verona, Geschke, Herrada, Sanchez, De Gendt et Roche. Le peloton pointe à 5'15''.

On attaque le col des Saisies sur un gros rythme encore. Edet saute dans le groupe de tête. Il est à 12" en haut du col poursuivi par le groupe Caruso en contre (ils sont 9) ou Hirschi a encore fait les points du 2e cat. Dans la descente, Hirschi chute mais repart, il est distancé du groupe de tête et compte 33" de retard sur Bilbao, Kwiatko et Carapaz. Ils descendent pour attaquer le Col des Aravis (1er cat).

Le point sur la course :
Gr. Carapaz < Edet 15" < Hirschi 40" < Gr. Caruso 1'44 < Peloton 5'40, reste 76km

Edet rentré sur le groupe de tête. Hirschi revient pas encore, il est à 45"

[Miles]

La glissade d'hirschi derrière

[Chadmild]

Toujours au top Homer sur le live

On espère des dernières tentatives désespérées dans les Glières.

[Homer]

Edet relaché par le groupe Carapaz. Hirschi ne revient toujours pas, sous les efforts de Kwiatkowski

La glissade d'hirschi derrière

Belle gamelle, il a de la chance de pas manger au niveau de la clavicule comme il tombe.

Après le début de la montée, Hirschi se met à fond et revient à 28" et dépose Edet.

[Homer]

Carapaz passe en tête du cat 1. Hirschi reperd du temps, 50" à 1KM du haut du Col des Aravis.

57" de retard pour Hirschi en haut du col.

Le groupe Caruso bientot à 5' de la tête. Peloton à 8'43

[Homer]

Hirschi lache pas le steak mais recule inéxorablement, 1'22, groupe Caruso à 5'14, peloton à 8'50, groupe Bennett à 22', reste 38km et on arrive au pied du Plateau des Glières.