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06/09/2014 09:33
Message
#901
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,818 Inscrit : 05/04/2013 Membre no 9,220 Tribune : Non précisée |
Citation Ronaldinho signe à Queretaro
Sans club depuis son départ de l'Atletico Mineiro en juillet dernier, Ronaldinho s'est engagé sur un contrat de deux ans avec le club mexicain de Queretaro. Le Brésilien, âgé de 34 ans, portera le numéro 49. «J'ai choisi le Mexique pour l'affection que j'ai toujours reçue ici. Je suis très motivé pour représenter Queretaro», a t-il indiqué sur son compte Twitter. Queretaro avait failli être exclu du championnat mexicain la saison dernière pour des soucis de corruption et de salaires impayés. http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/...ueretaro/496945 |
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07/09/2014 08:17
Message
#902
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Momo Sissoko qui ne se dit "pas heureux au PSG" lors de sa dernière saison à Paris
http://levanteud.lasprovincias.es/noticias...06231205-v.html -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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10/09/2014 11:58
Message
#903
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![]() Blaisou state of mind ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 15,685 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : feu Belleville Zoo Membre no 255 Tribune : Non précisée |
Citation N'Gog : « Pourtant, il y a des jeunes de grande qualité au PSG... » Parti du Paris Saint-Germain en 2008 avec une étiquette de crack, David N'Gog est revenu en France, à Reims, dans les dernières heures du mercato. Après s'être baladé entre l'Angleterre et le pays de Galles, de Liverpool à Swansea en passant par Bolton, l'attaquant de 25 ans entend bien relancer sa carrière en Ligue 1. Retrouvailles avec un prématuré. Six ans après ton départ pour Liverpool, tu reviens en France. Comment expliquer ce retour en Ligue 1 ? Je suis arrivé à un moment de ma carrière où j'ai besoin de temps de jeu. J'ai 25 ans, je suis parti du PSG en 2008 et depuis la Ligue 1 a beaucoup évolué. Le championnat est plus attractif et je trouvais ça important de revenir jouer dans mon pays d'origine. Quel a été le discours de Reims alors que beaucoup d'autres clubs te tournaient autour ? Finalement, c'est le seul club qui m'a fait une offre concrète. Jean-Luc Vasseur, l'entraîneur, a également montré un grand intérêt pour me faire venir et c'était important pour moi, vu que je le connaissais du temps où il entraînait les jeunes à Paris. La relation avec l'entraîneur est pour moi très importante, mais surtout Reims est aujourd'hui un club qui est en train de grandir avec un projet très ambitieux. Le 18 novembre 2006, Guy Lacombe, alors entraîneur du PSG, te lance en Ligue 1 contre Bordeaux. À ce moment, penses-tu pouvoir t'imposer à Paris ? Bien sûr ! Quand tu fais toute ta formation dans un club, surtout à Paris, tu es ambitieux, tu veux aller le plus loin possible avec lui. Pourtant, comme beaucoup de joueurs de ta génération (Sankharé, Arnaud, Ngoyi), tu as quitté le club très jeune. Encore aujourd'hui, les jeunes issus du centre de formation comme Rabiot ou Coman sont partis ou en passe de le faire... Paris est un club différent, où les attentes vis-à-vis des jeunes ne sont pas les mêmes. Les performances doivent être immédiates, c'est beaucoup plus dur de s'exprimer et de se faire une place. Pourtant il y a des jeunes de grande qualité... Et en 2008, Liverpool te recrute pour deux millions d'euros. Comment ce transfert s'est-il passé ? J'étais jeune (19 ans), mais ça a été une décision personnelle. J'ai reçu une proposition d'un très gros club, ambitieux, et j'ai estimé qu'il était temps pour moi de partir, que c'était le bon moment. C'était une opportunité à saisir et je ne le regrette pas aujourd'hui. J'ai eu la possibilité de grandir dans le meilleur championnat du monde, la Premier League. Lors de ton départ de Paris, il y avait quand même beaucoup de doutes sur ton potentiel et tes capacités à te faire une place dans un club du calibre de Liverpool... Je me fiche de ce que les gens pensent. La présence et le discours de Benítez ont été très importants. Je représentais un investissement et le club avait l'ambition de faire de grandes choses avec un bon groupe. J'étais très jeune, mais j'ai été très bien accueilli. Dès ma première saison, on a terminé deuxième avec de grosses statistiques. C'était un grand pas pour moi et j'ai découvert un environnement différent, le public d'Anfield qui est pour moi le meilleur du monde. C'était fantastique ! Et tu as aussi découvert rapidement la Ligue des champions. Quand tu joues à Liverpool, tu souhaites la disputer tous les ans. Tu veux faire partie de cette compétition, te confronter aux meilleures équipes, aux meilleurs joueurs. Et cette musique... Cette saison-là, Fernando Torres se blesse et Benítez te confie même l'attaque de Liverpool pour toi tout seul. C'était dans la continuité. Mon adaptation se passait bien et Rafa Benítez me faisait beaucoup travailler. Il m'a beaucoup conseillé sur mon placement, l'attitude à adopter lors des phases de transition. J'ai également compris l'état d'esprit du foot anglais, et j'ai rapidement progressé. Lors de tes premières semaines en Angleterre, tu as aussi connu les joies des tabloïds qui te prêtaient une liaison avec la sulfureuse Katrina Harrisson... Ce ne sont que des rumeurs, cette relation n'a jamais eu lieu. J'étais jeune et j'ai compris très rapidement le jeu de la presse britannique. Il faut savoir s'en méfier. Finalement en 2011, tu décides de rejoindre Bolton où tu resteras trois ans. Tu commences alors à être sélectionné en parallèle chez les Espoirs, quel est ton rapport au maillot bleu ? Depuis le début de ma formation au PSG, j'ai été sélectionné dans quasiment toutes les catégories en sélection nationale. Porter le maillot de l'équipe de France est pour moi à chaque fois un honneur. J'adorais les rassemblements avec mes potes, entendre la Marseillaise avant le coup d'envoi... J'ai envie de continuer l'aventure avec ce maillot. Justement, il y a quelques mois, il a été évoqué une possibilité pour toi d'être également convoqué par le Cameroun dont ton père est originaire. Qu'en est-il de ta décision ? Aujourd'hui, je me concentre sur mon club, c'est le plus important. Le Cameroun est une grande sélection, je suis très heureux d'avoir une possibilité d'évoluer avec ce pays, mais pour le moment je n'y pense pas. Le plus important, c'est le terrain et pour le moment je n'ai reçu aucune convocation. Avant de rejoindre Reims cet été, tu as effectué une pige de six mois à Swansea où tu as connu un autre grand entraîneur, Michael Laudrup. Comment s'est passée cette rencontre ? Je ne l'ai connu que quelques semaines, car peu de temps après mon arrivée, Laudrup a été viré par le club. Mais je garde un très bon souvenir de lui. Il sait parler à ses joueurs de sa grande expérience de joueur et s'en sert pour faire comprendre sa philosophie de jeu qui est très arrêtée : les petites passes, le jeu dans les espaces... Quels objectifs t'es-tu fixés pour cette saison ? Jouer le maximum de rencontres et aider le club dans sa progression. En tant que buteur, je souhaite surtout marquer beaucoup de buts (il en a déjà inscrit un en amical lors de sa première apparition sous le maillot rémois contre Charleroi, ndlr) pour me refaire un nom ici en France. Prendre du plaisir pour se relancer, ça serait déjà le plus important. Propos recueillis par Maxime Brigand sofoot.com |
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11/09/2014 10:25
Message
#904
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![]() Fantasy lawyer ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 8,011 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 139 Tribune : G rouge |
Citation Robin Leproux confirme son départ du groupe M6 Le départ du numéro 3 de M6 est désormais officiel. Robin Leproux, vice-président du directoire du groupe M6 et directeur général de M6 Publicité a confirmé ce jeudi matin qu'il quittait ses fonctions. Une décision que la direction de M6 a également confirmée. Entré chez M6 en 1992, puis parti diriger RTL avant de prendre les rennes du PSG, Robin Leproux était revenu dans le giron de M6 en 2012. À la tête de la régie, poste stratégique pour un groupe de télévision gratuite, Robin Leproux avait une feuille de route assez claire: succéder à Nicolas de Tavernost. En mai dernier, le mandat de ce dernier à la présidence du directoire du groupe M6 a été prolongé de mars 2015 à mars 2018. Robin Leproux, n'avait le choix qu'entre patienter ou partir. Il a donc choisi la seconde option. -------------------- Monarch Bowl IV & V champion
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14/09/2014 09:36
Message
#905
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation N’Gog, vous vous souvenez ? Après six années en Angleterre, l’attaquant rémois formé au PSG s’est illustré pour son retour en marquant un but décisif pour la première victoire de son équipe cette saison. « C’EST PRESQUE incroyable… » Quelques minutes après la première victoire rémoise de la saison, hier, Jean-Pierre Caillot n’était pas peu fier de ses recrues estivales. Et la satisfaction, teintée de fierté, exprimée par ces quelques mots simples du président champenois, allait plus précisément à l’endroit de David N’Gog, le premier buteur de la soirée face à Toulouse (2-0). Il n’en revenait donc presque toujours pas d’avoir pu faire signer, même libre, un attaquant évoluant depuis six saisons en Angleterre. Certes, l’ancien international Espoirs français (25 ans) n’a pas réussi à s’imposer totalement en Angleterre, choisissant le Liverpool de Rafael Benitez à dixneuf ans (2008), mais il est parvenu à demeurer outre-Manche, fréquentant la Premier League et le niveau inférieur, au gré de ses passages à Bolton (2011-2014) et à Swansea, les six premiers mois de cette année. Sa venue au Stade de Reims, où il s’est engagé le 1er septembre pour deux saisons, est le fruit de plusieurs facteurs. Le premier tient évidemment à la volonté du joueur. « J’avais cette envie de revenir en France et je suis content de faire partie de ce projet » , résume-t-il. Ce choix a ensuite été appuyé par son nouvel entraîneur, Jean-Luc Vasseur, qui l’a dirigé en équipe de jeunes au Paris-SG. « L’avantage, avec lui, c’est que l’on se connaît très bien et je pense que Reims est un club à sa dimension » , a ainsi résumé le technicien. Et ce transfert fut validé par Jean-Pierre Caillot et facilité par ses bonnes relations avec l’agent de l’attaquant, Maxime Nana. « On le connaît bien au club, acquiesce le dirigeant. On a réussi à faire venir David dans les dernières heures du mercato. Je pense que l’on a réalisé un très bon coup et qu’il a bien fait de privilégier le Stade de Reims. Il est là pour se montrer et est, aujourd’hui, en pleine maturité. Après, il a accepté le salary-cap du club et il est donc bien loin des 200 000 euros qu’il touchait à Liverpool. » SON DEUXIÈME BUT EN L 1... SEPT ANS APRÈS Longtemps, en effet, David N’Gog vit sa destinée se résumer à sa signature précoce chez les Reds. Joueur en devenir au PSG, il ne réussit jamais à accomplir son rêve de devenir un titulaire chez les Reds. La faute, peut-être, à Fernando Torres, qui connut alors, sans conteste, ses plus belles années. Mais pas seulement. La marche était certainement trop haute pour cet attaquant longiligne capable de gestes subtils, comme son but d’hier de l’intérieur d’un pied droit bien ouvert (1-0, 13e), celui qui l’avait embêté en début de semaine, compromettant, un temps, sa participation au match. Si le joueur a forcément évolué, progressé même, il a gardé sa réserve naturelle. Ne comptez donc pas sur lui – pas encore – pour tirer un bilan de sa première partie de carrière, que certains qualifieraient sans doute un peu vite de « gâchis ». « J’ai beaucoup appris en Angleterre, ce fut une bonne expérience, leur répond-t-il poliment, lui qui n’avait marqué qu’une seule fois en Ligue 1 jusqu’alors (*). Mais je ne peux pas comparer avec le Championnat de France. Cela ne fait que deux semaines que je suis ici et j’essaie de m’adapter, tranquillement. » Son entraîneur est évidemment optimiste, après une telle entrée en matière, qui aura duré 63 minutes (remplacé par Gaëtan Courtet). « Il a marqué et il a réussi un bon match, analysait Jean-Luc Vasseur. Il peut beaucoup nous apporter et il a tout pour réussir. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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20/10/2014 14:04
Message
#906
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 15,477 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Paris Membre no 37 Tribune : Non précisée |
Citation Jean-Eudes Maurice file en Inde
RMC SPORT la rédaction Publié le 20/10/2014 à 12h18 L’ancien Parisien Jean-Eudes Maurice, évoluera désormais en Indian Super League. L’attaquant haïtien de 28 ans, qui avait notamment été prêté à Lens et au Mans, évoluera au Chennaiyin FC, aux côtés de Marco Materazzi. Le club indien a également annoncé s’être attaché les services d’Eric Djemba-Djemba, ancien milieu de terrain camerounais de Nantes ou encore de Manchester United. Écrit par la rédaction |
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29/10/2014 20:47
Message
#907
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,174 Inscrit : 11/07/2011 Membre no 7,984 Tribune : Canapé |
Citation Affaire Fiorèse: vers un renvoi devant les assises Le parquet de Chambéry a demandé le renvoi devant les assises de Savoie de six des huit personnes soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement avorté de l'ex-footballeur Fabrice Fiorèse en septembre 2012. Parmi elles figurent l'ancien ami et coéquipier de Fabrice Fiorèse à l'Olympique Lyonnais, Ghislain Anselmini, soupçonné par la justice d'être le commanditaire du rapt raté, mais aussi les trois ravisseurs présumés du sportif, dont deux sont toujours incarcérés. Dans son réquisitoire définitif, le parquet de Chambéry a également formulé une demande de non-lieu, faute de charges suffisantes, à l'encontre d'un couple également soupçonné d'être impliqué dans cette affaire. L'une des deux personnes était incarcérée au moment des faits. Le 28 septembre 2012, l'ancien footballeur international, alors âgé de 37 ans, avait été enlevé sous les yeux de son épouse par trois hommes cagoulés et armés qui l'attendaient à son domicile de Salins-les-Thermes, en Savoie. Contraint de monter dans sa propre 4x4, l'ancien pensionnaire du Paris Saint-Germain et de l'Olympique de Marseille était parvenu à s'échapper quelques minutes plus tard en brisant une vitre du véhicule, alors ralenti par des embouteillages. Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/...les-assises.php |
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03/11/2014 15:24
Message
#908
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Claude Makelele démis de ses fonctions d'entraîneur Deux jours après la défaite à Guingamp (0-1), Claude Makelele a été démis de ses fonctions et n'est plus l'entraîneur de Bastia, 19e de Ligue 1. Le club corse a annoncé ce lundi que Ghislain Printant et Hervé Sekli allaient assurer l'intérim. Claude Makelele (41 ans) a été démis de ses fonctions d'entraîneur de Bastia, a indiqué ce lundi le club corse. Cette annonce fait suite à la nouvelle défaite des insulaires, samedi à Guingamp (0-1), qui les place désormais en 19e position au classement de Ligue 1. Nommé l'été dernier en remplacement de Frédéric Hantz, dont le contrat était arrivé à son terme, l'ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG est le premier coach de l'élite à être limogé cette saison. Il a appris son renvoi en début d'après-midi, alors qu'il s'apprêtait à avoir une réunion technique avec son staff à 14h30, qu'il a finalement annulée. «Dès cet après-midi, la séance d’entraînement sera assurée par Ghislain Printant (entraîneur de la réserve) et Hervé Sekli (préparateur des gardiens), a précisé le Sporting dans un communiqué, et ce jusqu’à la nomination du prochain entraîneur général». -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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03/11/2014 16:36
Message
#909
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Makelele : «J'en tirerai les conséquences positives» Limogé de son poste d'entraîneur du SC Bastia, Claude Makelele a quitté à 15h15 le centre d'entraînement du club. Le technicien se semblait pas abattu, expliquant tirer du positif de sa (brève) première expérience d'entraîneur principal. «Claude Makelele, quelle est votre première réaction ? L’aventure s’arrête. Ce sont les aléas du métier d’entraîneur. Je l’accepte. Je voudrais remercier le club de m’avoir fait confiance. Ça a été un plaisir d’entraîner cette équipe. Je suis persuadé qu’ils vont s’en sortir parce qu’il y a de la qualité. Je sais que le SCB restera en Ligue 1. Que vous ont dit les dirigeants ? C’est une décision entre hommes. Ils m’ont expliqué leur décision. Je la comprends tout à fait. Ce sont les aléas du métier. Ça va me conforter dans ce métier-là. Avec ça, je vais apprendre encore davantage. «Je ne ferai pas les mêmes erreurs dans l'avenir» Que retenez-vous de cette expérience, une expérience malheureuse ? Non, au contraire. Pour moi, ce n’est que du positif dans la mesure où c’est un apprentissage. Comme ça, je ne ferai pas les mêmes erreurs dans l’avenir. Quelles erreurs estimez-vous avoir faites ? Il y en a, mais ce sont des choses personnelles. Il y a un constat d’échec dans cette première partie de Championnat pour Bastia. Quelle est votre part de responsabilité ? Il y a plein de choses. Dans ce genre d’expérience, il faut en tirer des conséquences et j’en tirer des conséquences positives.» -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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22/11/2014 14:09
Message
#910
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,529 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 522 Tribune : Non précisée |
Citation Debbah nommé sélectionneur L'ancien attaquant du Monaco et du PSG James Debbah a été nommé vendredi sélectionneur du Libéria. La Fédération libérienne lui a donné pour mission de bâtir une équipe capable de tenir son rang sur la scène internationale, elle qui n'a pas su se qualifier pour la CAN 2015. L'ancien capitaine des Lone Stars, qui avait eu un temps pour ambition de briguer la présidence de la Fédération de son pays, sera assisté dans sa tâche de son ancien coéquipier Kelvin Swebe. |
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05/12/2014 07:32
Message
#911
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Coupet vice-président ! Le Club des Internationaux de football (CIF) vient d'accueillir deux nouveaux membres avec Grégory Coupet et Manuel Amoros, 116 sélections à eux deux. Nommé premier vice-président, l'ancien gardien de Lyon et du PSG, 41 ans, prend son nouveau rôle à coeur. « La convention récemment signée avec la FFF doit être, pour le CIF, l'occasion d'un nouveau départ. Il faut ressouder et agrandir la famille des internationaux, lui donner une réelle visibilité et lui permettre de tenir un rôle à sa mesure dans les actions qui vont mener à l'Euro 2016. » Regroupant tous ceux ayant porté au moins une fois le maillot de l'équipe de France, le CIF, présidé par Jean Djorkaeff, se montre toujours actif sur le terrain à travers notamment des matchs à vocation caritative et humanitaire. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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20/12/2014 16:45
Message
#912
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,078 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : Montréal Qc Membre no 169 Tribune : Non précisée |
Edel Champion
Citation L'Atlético de Calcutta a été sacré champion de l'Indian Super League, ce samedi à Mumbai. Grâce à sa victoire in extremis sur les Kerala Blasters (1-0) et surtout à un but inscrit de la tête par Rafique dans le temps additionnel (90e+4), sur corner, l'équipe de l'ancien gardien du PSG, Apoula Edel, excellent tout au long du tournoi et de la finale, devient le premier champion de l'histoire de ce nouveau Championnat! lequipe.fr |
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28/12/2014 19:54
Message
#913
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Weah élu sénateur L'ancien attaquant du PSG et de l'AC Milan George Weah (48 ans) a été élu sénateur du Liberia, en battant largement un des fils de la présidente Ellen Johnson-Sirleaf avec 78% des voix, selon les résultats officiels. Weah a été élu pour la région de Montserrado, où est située la capitale Monrovia. Le scrutin s'était déroulé le 20 décembre. http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/...senateur/524701
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30/12/2014 16:09
Message
#914
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,824 Inscrit : 19/01/2009 Membre no 630 Tribune : Canapé |
Citation Un club angolais se positionne pour Ronaldinho Ronaldinho n'a toujours pas repris l'entraînement depuis son retour de vacances et devrait quitter le Mexique plus tôt que prévu. Selon les médias mexicains, l'ancien barcelonais intéresserait un club angolais et le club de Kaka, Orlando City. Le Kabuscorp, ancienne équipe de Rivaldo, a confirmé avoir débuté les négociations avec Ronnie.
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25/01/2015 11:23
Message
#915
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,811 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé |
Citation Leeds United : Ngoyi avec Bamba
Selon TMW, Granddi Ngoyi, le milieu de terrain récupérateur de Palerme, rejoint Leeds United, qui a déjà accueilli son coéquipier [b]Sol Bamba. Après avoir accueilli Sol Bamba, Leeds United enregistre le renfort d’un autre joueur de Palerme : Granddi Ngoyi (26 ans). Sous contrat jusqu’en juin 2017, l’ancien milieu de terrain récupérateur du PSG ou encore de Troyes fait l’objet d’un prêt avec option d’achat (2 M€). -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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01/02/2015 22:32
Message
#916
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,811 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Toulon Membre no 337 Tribune : Canapé |
Citation Alassane També au Genoa Non conservé en 2012 par son club formateur, le PSG, après avoir été utilisé à deux reprises seulement en équipe première, Alassane També (23 ans) poursuit sa carrière à l'étranger. Après avoir évolué en Belgique avec le KV Courtrai puis au Royal Anvers, le défenseur franco-malien va cette fois découvrir l'Italie. L'ancien international français des moins de 20 ans, récemment appelé en sélection du Mali pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations, s'est engagé pour quatre ans et demi avec le Genoa (8e de Serie A). -------------------- A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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09/03/2015 16:17
Message
#917
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![]() Débutant Groupe : Banned Messages : 558 Inscrit : 09/01/2015 Membre no 9,998 Tribune : Non précisée |
Citation Si on parle peu de lui en France, Guillaume Hoarau, arrivé à Berne l’été dernier, brille cette saison avec les Young Boys. Dimanche, l’attaquant de 31 ans a grandement contribué à la victoire de son équipe en réalisant un doublé – une reprise du gauche et une tête puissante - contre Sion (3-2). Du coup, l’international français (5 sélections), déjà deuxième buteur de la Ligue Europa (6 réalisations), est également le deuxième buteur de la Swiss Super League (9 réalisations). De quoi justifier sa prolongation de contrat signée cette semaine avec le club suisse (jusqu’en 2018). L'Equipe -------------------- ici c'est pawis !
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05/04/2015 08:21
Message
#918
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Nambatingue Toko ![]() PAROLES D’EX BIEN SÛR, JE VAIS SUPPORTER PARIS PARCE QUE C’EST MON CLUB. L’OM, JE N’AIME PAS 1. « JOUER AVEC ZLATAN M’AURAIT ASSEZ PLU » « Ibrahimovic, c’est un joueur d’une autre dimension. J’ai du mal aujourd’hui à regarder les matches en entier à la télé. Je préfère aller au stade. Quand je vais jusqu’au bout, c’est que je suis invité chez quelqu’un, mais pour regarder jouer Zlatan, je fais l’effort. Jouer avec lui m’aurait assez plu. Ses passes sont nickel, c’est toujours très propre, ajusté. Il ne court pas beaucoup et parfois, c’est vrai, cela peut être énervant, mais il peut se le permettre car il est une classe audessus de tout le monde. C’est pourquoi il fait la loi dans le vestiaire. Est-ce que j’aurais pu accepter ça ? Je ne sais pas ! Quand quelqu’un va trop loin, il faut savoir le remettre à sa place. Lorsque je jouais à Nice, à l’époque, il y avait (Josip) Katalinski, le pauvre est mort en 2011. C’était le roi du vestiaire niçois. Intouchable. Il m’engueulait souvent, refusait systématiquement mes excuses. Et, un jour, j’ai fini par l’envoyer ch… Il s’est calmé. » 2. « JE NE COMPRENDS PAS POURQUOI CLAUDE PUEL S’OBSTINE À FAIRE JOUER SON FILS » « Claude Puel doit être honnête et sincère mais, franchement, je ne comprends pas pourquoi il s’obstine à faire jouer son fils (Grégoire) . À mon avis, son fils ne peut pas jouer à l’OGC Nice. Ou alors, c’est que les autres sont trop mauvais. S’il était bon, ça se saurait. Il a suivi son père partout, à Lille et à Lyon, mais est-ce qu’il jouait, même avec l’équipe réserve de l’OL ? Tu l’as vu jouer ? Il n’est pas bon. Les gens ne sont pas bêtes, ils voient vite qui est bon ou pas. Pourquoi je dis ça ? Parce que je le pense. Je n’ai pas de mauvais rapports avec son père. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à l’occasion de la fermeture du stade du Ray à Nice (le 1 septembre 2013) . Les anciens joueurs niçois avaient été invités. Je me suis approché de lui et, pour blaguer, je lui ai dit : “Tu te rappelles, le 10 septembre 1983, tu m’avais cassé la jambe (lors d’un Paris SG-Monaco, 0-1) . Tu ne m’as toujours pas payé de rente. ” Je ne sais pas s’il comprend la plaisanterie ou non, mais il m’a regardé comme si je sortais une énormité. Il est un peu coincé ce garçon… » 3. « AVEC COURBIS, LE PARIS-SG SERAIT EN TÊTE AVEC DIX POINTS D’AVANCE » « Le meilleur entraîneur de France actuellement, c’est Rolland Courbis. Il obtient toujours des résultats partout où il passe. En Ligue 1 ou en Ligue 2, où il a souvent fait remonter ses équipes. Moi, je jouerai toujours Montpellier gagnant. C’est un entraîneur qui te réserve toujours des surprises. C’est quand même incroyable les résultats qu’il obtient avec ces joueurs de Montpellier. Tactiquement, il est bon et, mentalement, il parvient toujours à transcender ses joueurs. Je ne sais pas comment il s’y prend. Et puis il a une grande gueule, réponse à tout et une bonne bouille. Il est fait pour ce métier. Pour moi, le style Courbis ressemble un peu à celui de Mourinho. Sans contester les compétences de Laurent Blanc, je suis persuadé qu’avec lui, le Paris-SG serait en tête avec dix points d’avance. Il saurait prendre Ibra parce que c’est un gros malin. Je ne le connais pas, même si je l’ai vu fracasser Lemoult (voir par ailleurs), mais j’aimerais bien le rencontrer. » 4. « À MON ÉPOQUE PARISIENNE, MARSEILLE, C’ÉTAIT LES MINOTS » « Tout le monde parle de ce Marseille - Paris SG qui va avoir lieu ce soir mais, moi, je ne suis même pas sûr de le regarder à la télé. Bien sûr, je vais supporter Paris parce que c’est mon club. L’OM, je n’aime pas. À l’époque, quand je jouais à Paris, Marseille, c’était les minots. Ils évoluaient en Deuxième Division. La tension entre les deux clubs est venue bien plus tard, avec la prise de pouvoir de Canal + sur le club parisien. Mais je me souviens avoir joué un match de Coupe de France au Vélodrome (le 30 mars 1982) que l’on avait gagné 1-0 grâce à un but de Luis Fernandez. Il y avait un joueur là-bas, Denis Jouanne, qui avait vécu dans une caravane quand il évoluait à Valenciennes, et Luis l’avait chambré pendant tout le match. Comme il sait si bien le faire. C’était même assez amusant… » Citation « Je vis avec une retraite d’ouvrier » L’ancien attaquant du PSG, qui a fait vibrer le Parc des Princes dans les années 1980, vit dans le sud de la France. Il rêve de retrouver un jour sa famille au Tchad. DANS LES RUELLES désertes et inondées de soleil de Vallauris, cette douce cité des Alpes-Maritimes, célèbre pour ses poteries artistiques et céramiques et qui a un temps accueilli des personnalités illustres comme Pablo Picasso ou Jean Marais, une ombre géante, protégée par un immense chapeau, se profile sur les murs jaunes parfois décrépis. Avec son feutre sur la tête, ses nombreuses bagues aux doigts et sa prestance naturelle, Nambatingue Toko ne passe pas inaperçu dans la ville endormie qui se prépare à accueillir des hordes de touristes dans les semaines à venir. Mais celui qui fut grand, très grand sur toutes les pelouses de France et notamment sous le maillot du Paris-SG dans les années 1980, ne marche plus dans les empreintes de la renommée. Le premier Tchadien devenu professionnel en France a connu ses heures de gloire avant de prendre sa retraite sportive en 1986, après une pige d’un an au Racing de Paris, et sa retraite tout court en 2013. Une retraite courte, inversement proportionnelle au talent de ce buteur d’exception de plus d’un mètre quatre-vingt-dix. Car les aléas de la vie ont vite rattrapé celui qui n’avait plus envie de faire des efforts. Quelques missions par-ci par-là pour superviser des joueurs et des adversaires pour le compte du Paris-SG jusqu’en 1999, puis en free-lance pour presque autant de séparations, de divorces, de pensions alimentaires à payer qui lui ont tout pris. Sauf sa dignité. « Je vis aujourd’hui ici, dans un studio, avec une retraite d’ouvrier », explique discrètement la « Toke », attablé au Vallauris , un café central transformé depuis des mois en QG. La vie ne fait pas de cadeaux aux personnes généreuses et désintéressées. « Moi, je ne suis pas plus bête qu’un autre. J’ai eu des appartements à Bordeaux et dans les Yvelines. Je faisais quand même partie des joueurs qui, à l’époque, gagnaient bien leur vie. Mais les liquidations de biens, les impôts ne m’ont rien laissé. Et puis je ne suis pas un homme d’argent. Pour divorcer, j’allais au tribunal sans avocat… » « JE MANGE, UNE FOIS PAR JOUR SEULEMENT, C’EST BON POUR LA LIGNE » Puis, après une énième rencontre, celle de la mère de son fils de onze ans, des années passées sans rien faire en Tunisie et en Italie auprès d’une femme puissante qui travaillait à la BAD (Banque africaine de développement), Toko, père de quatre enfants, deux fois grand-père, s’est retourné sur sa vie pour constater que celle-ci lui avait beaucoup donné et surtout beaucoup pris. « Mais je ne suis pas le plus malheureux. Cela se passerait mieux avec une retraite un peu plus conséquente, cela me permettrait d’aller m’installer à Paris. Mais je vis, je mange, une fois par jour seulement, c’est bon pour la ligne et je me protège du soleil. Ah, je n’aime pas le soleil ! » L’homme pourtant n’a qu’une envie : retourner un jour, même ponctuellement, au Tchad retrouver sa famille. « Mes parents sont décédés, mais j’ai encore tellement de parents là-bas. Cela fait dix ans que je n’y suis pas retourné. Cela me manque. J’y pense même tous les jours… » Nambatingue Tokomon Dieudonné, l’un de ces grands joueurs du Parc des Princes de l’époque des Safet Susic et Mustapha Dahleb, qui ont façonné ce club de la porte de Saint-Cloud, à Paris, et tatoué à l’encre indélébile le sigle « PSG » sur le coeur de milliers de supporters, ne se plaint pas. En Afrique, les paroles des anciens servent très souvent de paraboles aux plus jeunes. « Si tu as de nombreuses richesses, donne ton bien. Si tu possèdes peu, donne ton coeur. » Voilà la vie parfaitement résumée de ce « Tok » parfois un peu toc-toc, qui n’a jamais su se vendre et qui s’en fout royalement même si son chapeau, qui n’arrive pas à cacher des yeux espiègles, aimerait bien prendre un peu plus souvent l’air du continent de l’irrationalité. « Je suis libre, disponible pour beaucoup de choses, mais je n’attends rien de personne. » À Vallauris, l’ombre imposante du géant tchadien se faufile finalement parmi tant d’autres, beaucoup plus célèbres. Mais quelque chose nous dit que l’empereur Tok 1 y a trouvé sa villégiature. En attendant mieux. Beaucoup mieux pour un prince du Parc et de l’Afrique. Citation SOUVENIRS D’EX QUEL EST LE JOUEUR LE PLUS FORT AVEC LEQUEL VOUS AYEZ JOUÉ ? Oh, il y en a beaucoup. À Nice, il y avait un milieu de terrain royal avec (Jean-Noël) Huck, (Jean-Marc) Guillou et (Roger) Jouve. C’était impressionnant. Et à Paris, comment ne pas citer Dahleb et Susic. Dahleb était extraordinaire. Un vrai génie. Susic aussi bien sûr, mais un cran en dessous. QUEL EST LE JOUEUR LE PLUS MÉCHANT QUE VOUS AYEZ RENCONTRÉ ? Rolland Courbis. Un jour, avec le Paris-SG qui jouait à Toulon, je l’ai vu défoncer (Jean-Claude) Lemoult de façon incroyable. Je crois même que Lemoult n’a pas pu finir le match. Il l’avait littéralement explosé. À l’époque, à Toulon, les défenseurs comme Courbis et (Bernard) Boissier étaient de vrais méchants. LE JOUEUR PERDU DE VUE QUE VOUS AIMERIEZ REVOIR ? Franchement, j’aimerais revoir tous mes anciens coéquipiers. Mais posez-moi plutôt la question de savoir qui je ne voudrais plus jamais revoir. OUI, ALORS ? (Alain) Giresse, (Philippe) Bergeroo et (Jean-Luc) Lamarche avec qui j’ai travaillé au Paris-SG. Giresse, c’est un incompétent, un “mouilleur”, tellement il a peur de tout. Bergeroo, un faux-cul, et Lamarche, un lèche-cul. Giresse, je respecte sa carrière, mais c’est un petit entraîneur qui ne va jamais à l’essentiel. Moi, je représentais une certaine idée du Paris-SG et j’avais l’impression que ma présence les étouffait tous là-bas. LE JOUEUR LE PLUS FORT QUE VOUS AYEZ JAMAIS VU SUR UN TERRAIN ? Il y en a beaucoup, mais franchement Platini était audessus du lot. Avec le PSG, en finale de Coupe de France contre Saint-Étienne (2-2, 6-5 aux t.a.b.) ,il était sur la ligne médiane quand son gardien, (Jean) Castaneda, a dégagé sur lui. Moi, j’arrivais derrière, à fond, pour le tacler, mais il avait des yeux partout. Il m’a senti arriver sans se retourner et sans contrôle a fait une transversale de quarante mètres parfaite pour un de ses potes. C’était ça Platini. Même en méforme, il pouvait faire gagner son équipe. QUELLE EST LA PLUS GROSSE ENGUEULADE DE VESTIAIRE À LAQUELLE VOUS AYEZ ASSISTÉ ? Une engueulade entre Jacques Robert et moi. On jouait alors tous les deux à Valenciennes. Moi, j’étais prêté par Bordeaux. À l’aller, on prend 7-0 et au retour, chez nous, 3-0. Jacques Robert n’avait fait aucun effort, et pourtant il s’était mis à gueuler. Cela m’avait énervé et je l’avais giflé. Il avait alors cassé une bouteille en verre et était venu vers moi pour m’attaquer. Alors moi aussi, j’avais cassé une bouteille et on s’était retrouvé tous les deux avec nos tessons à la main en train de se menacer. Heureusement, on nous a séparés à temps. LA CONSIGNE D’ENTRAÎNEUR QUE VOUS N’AVEZ TOUJOURS PAS COMPRISE ? Celle de Lucien Leduc, alors entraîneur au Paris-SG (1983-1984) . Il nous interdisait de parler lors des entraînements. Il ne voulait pas entendre un mot. C’est impossible de s’entraîner sans parler. On essayait, mais au bout de vingt secondes on se remettait à crier, à faire des appels. Dahleb hurlait : “Passe-moi le ballon”, et Leduc nous engueulait. Comment pouvait-on demander à un groupe de s’entraîner sans parler ? Je me suis toujours posé la question… QUEL EST VOTRE PLUS BEAU BUT ? Celui inscrit à Jean-Luc Ettori lors de Monaco-Valenciennes (0-1, en 1979-1980) . Notre gardien (Patrick) Bas dégage directement sur (Dominique) Vesir, côté droit, qui me voit faire un appel. Il me lance immédiatement, mais le ballon me passe au-dessus. Ettori s’attend à ce que je contrôle et sort. Moi, j’évite de faire un contrôle à… l’américaine et je reprends instantanément du gauche, mon mauvais pied. Dans la lucarne. Tout le monde me parle de celui que j’avais inscrit en Coupe des Coupes avec le PSG, contre le Lokomotiv Sofia. À la fin du match, à la télé, Georges Dominique me demande si c’est le plus beau de ma carrière. Je lui ai répondu : “Non, vous me connaissez, j’en ai inscrit de plus beaux. Et le plus beau, c’est celui contre Monaco.” L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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21/08/2015 11:24
Message
#919
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![]() On est Metz keskya ![]() Groupe : Members Messages : 1,697 Inscrit : 21/08/2011 Membre no 8,060 Tribune : Tribune Francis Borelli |
Interview de Bernard LAMA issue de l'ex-magazine de jeux vidéo Player One (N°58 - Novembre 1995). On y apprend quelques informations précieuses sur la jeunesse de Dready, qui à l'époque, employait ses doigts sainement en jouant à des jeux violents sur Super Nintendo et Megadrive :
-------------------- On est Metz keskya ?
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25/08/2015 16:53
Message
#920
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![]() Blaisou state of mind ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 15,685 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : feu Belleville Zoo Membre no 255 Tribune : Non précisée |
Citation Bartholomew Ogbeche : « Lire "Macbeth" m'a appris beaucoup de choses » Bartholomew Ogbeche est un mec à la coule. Dernier à quitter le vestiaire, il erre nonchalamment dans les couloirs du stade de Cambuur et lâche de temps en temps une phrase à un dirigeant ou à un coéquipier. En anglais ou en néerlandais, peu importe : « Batho » parle les deux langues parfaitement. Puis il débarque dans un sourire : « Salut ! Ça va ? » Le français est également au poil. Rencontre avec un joueur trilingue, mais pas que, bien content d'avoir trouvé la stabilité dans le Nord des Pays-Bas, qui disserte avec facilité de son parcours parfois chaotique, de son amour immodéré du PSG et de... Macbeth. Si j'ai bien compris, ici, on ne t'appelle pas Batho, c'est ça ? Quand je suis arrivé au SC Cambuur et que je me suis présenté à l'équipe, je leur ai dit que je m'appelais Bartholomew Ogbeche, mais qu'ils pouvaient tous m'appeler Batho. Ils m'ont dit : « Ah non, ça va pas être possible ! On a déjà un Barto. En plus, il joue en attaque comme toi. » Barth, alors ? « Non, ça aussi on a, tiens regarde les noms sur les casiers ! » J'ai commencé à me dire qu'ils se moquaient de moi... En effet, il y avait déjà un Bartho et un Barth. Ils s'appellent tous Barth ici, c'est la première fois que ça m'arrive. Donc maintenant, pour moi ici, c'est « B ». Simplement « B ». Tu t'es fait à la vie à Leeuwarden ? Oui, très bien. Bon maintenant, je ne vis plus à Leeuwarden, mais à Groningen depuis une petite semaine. J'ai pas encore eu le temps de découvrir la ville, mais ça a l'air d'être une belle ville. Et puis, tout le monde m'en a dit du bien. Je me sens bien à Cambuur. J'ai eu pas mal d'offres, mais je me sens bien ici. Ça fait un an et demi que je suis ici, je me suis bien adapté et les gens sont bien, chaleureux et gentils avec moi. Dès qu'il y a quoi que soit, ils te disent qu'il ne faut pas hésiter à aller vers eux, peu importe la raison. On se sent plus à l'aise, pas comme un étranger. Donc quand le club m'a proposé de prolonger mon contrat, je me suis dit : « Pourquoi pas ? » Ça a été une décision facile. D'autant que le SC Cambuur t'a apporté la stabilité qui t'a manqué pendant plusieurs saisons... Tout à fait. L'Espagne, tout le monde sait que c'est un bon pays, où il fait très beau et où les gens sont chaleureux. Mais où les contrats ne sont malheureusement pas respectés. Dans tous les clubs où je suis passé en Espagne, aucun ne m'a payé. À chaque fois, je devais appeler mon avocat pour amener le club au tribunal. Moi, j'arrive toujours dans un club en toute confiance, je ne me concentre que sur le football. D'abord, on te dit que c'est la banque, que c'est ceci ou cela et au final, tu parles avec les joueurs espagnols déjà en place et on t'explique que c'est toujours comme ça. Donc tu prends un avocat et tes relations avec le club ne sont plus très fluides... Finalement, le club te met de côté tant que ce problème financier n'est pas réglé. À Alavès, on m'avait promis la Terre, le ciel, tout ce que tu veux, et au bout de quelques mois, ça ne me convenait pas. Moi, j'étais parti avec une mentalité française : je travaille donc à la fin du mois, j'ai mon salaire. Mais non. Ensuite, je suis parti à Valladolid : c'était la Liga, et le club me voulait vraiment. Je me suis dit que c'était un autre niveau, qu'ils seraient professionnels. Ça n'a pas été le cas non plus. Et puis, pour te libérer, c'était pas facile... J'en avais vraiment marre de l'Espagne. Du coup, je suis parti en Grèce à Kavala. Je dois reconnaître que la Grèce, ça m'attirait pas trop... Pourquoi t'es parti là-bas, du coup ? Ils ont dit oui à toutes mes demandes, donc je me suis dit OK. Ça avait l'air d'être un club sérieux et il y avait Pierre Ducrocq, que j'avais connu au PSG, qui était capitaine là-bas depuis un an. Au bout de trois mois en Grèce, je voulais repartir : pas professionnel, cinq entraîneurs en trois mois, pas le niveau de football que j'attendais, les problèmes de paiement encore... C'était n'importe quoi. J'avais l'opportunité de retourner en Espagne, mais vraiment, en dernier recours. Après, j'ai eu Middlesbrough. Je suis arrivé à la mi-septembre. C'était clair qu'il fallait que je me batte, parce que Marvin Emnes et Scott McDonald étaient déjà les meilleurs buteurs du championnat quand je suis arrivé. Ce que j'ai fait, et j'ai fini par gagner ma place de titulaire. Malheureusement, je me suis blessé à la période de Noël, quand tu joues toutes les 48 heures... Du coup, il a fallu que je recommence tout. Il fallait aussi que Middlesbrough remonte en Premier League parce qu'ils avaient des salaires de Premier League. Moi, je voulais rester, mais sans ça, ils ne pouvaient pas me garder. On a raté la montée de peu en se faisant dépasser à la toute fin par West Ham. Et après toutes ces années de galère, plus ou moins depuis que tu as quitté le PSG, tu n'as jamais lâché prise ? C'est vrai que c'est pas facile mentalement, mais si on a commencé ce métier, c'est par amour du football. Après, il faut faire vivre ta famille, alors il fallait juste que je change. Mais je n'ai jamais perdu espoir. Ça, je le perds jamais. J'ai toujours cru en moi. Au point, aussi, de croire un peu trop en ce que disaient les autres, non ? Ça, c'est le problème. J'ai toujours fait confiance aux autres parce que j'ai été élevé comme ça. Et lorsque je suis arrivé en France, on m'a toujours respecté. Le SC Cambuur, on ne connaît pas vraiment en France... (Il coupe) Je ne connaissais pas non plus avant de signer ! Tu peux nous en dire plus sur ce club ? C'est un club assez familial, tout le monde est proche. Ça me rappelle un peu le FC Cadiz. Si tu veux acheter des places pour un match du mois prochain, on va te dire que tout est vendu. D'ailleurs, l'année prochaine – si je ne me trompe pas – on aura un nouveau stade. Il y a trop de demandes. On a aussi plein d'entraîneurs de qualité, comme tu peux le voir (il pointe le doigt vers le mur, qui affiche des portraits de Leo Beenhakker, Nol de Ruiter, Han Berger notamment, ndlr)... C'est un club qui essaie de monter d'un cran parce qu'aujourd'hui, on joue le maintien, mais on a l'ambition d'aller plus haut. Et puis, c'est un club sérieux : ici, on prend le petit déjeuner, le déjeuner et parfois même le dîner ensemble au club. C'est carré. Et l'ambiance dans le stade, c'est comment ? On n'a que dix mille spectateurs, mais c'est comme en Angleterre : de la première minute jusqu'à la fin du match, ils n'arrêtent pas de chanter. Et les tribunes sont juste à côté du terrain, donc on est poussés du début jusqu'à la fin. C'est très difficile d'entendre le public siffler les joueurs. Rien qu'avec le fait de nous voir mouiller le maillot, ils sont satisfaits. L'ambiance, ici, est assez spectaculaire. En matière de jeu, ça donne quoi le SC Cambuur ? Un peu comme le jeu espagnol : super technique. Super tactique aussi, mais avant tout super technique. On essaie de jouer vraiment, et surtout au sol. Ça arrive de balancer quand on perd pour mettre la pression sur l'adversaire, mais ça n'arrive pas souvent. La plupart du temps, on joue en 4-3-3 avec deux ailiers rapides. On cherche vraiment à jouer techniquement en mettant une pression assez haute pour ne pas laisser jouer les équipes. On est toujours sur la gorge de l'adversaire, même s'il s'agit de l'Ajax ou de Feyenoord. En un an à Cambuur, tu as battu le record de buts marqués en Eredivisie par un joueur du club. Ça te fait quoi ? C'est une satisfaction. C'est le travail qui paie. Comme t'as pu le voir, j'arrive ici très tôt et je ne suis pas pressé de rentrer chez moi. Après l'entraînement, des fois, j'appelle quelques gardiens pour continuer à bosser. Les deuxième et troisième entraîneurs sont toujours disponibles aussi, toujours dans les parages. Tout ça, je le fais avec plaisir et c'est de cette façon que mon travail aboutit. Parce que le talent sans travail, ça n'apporte rien. Tu as aussi eu la chance de te faire accepter très rapidement des supporters en marquant, pour ton premier match, un but contre « l'ennemi » Heerenveen... (rires) Oui, c'est vrai ! Je me suis rendu compte de ça en arrivant, j'en savais rien. C'est Dwight Lodeweges qui m'en avait parlé lorsqu'il m'avait signé – et que j'avais rencontré lors de mes six mois aux Émirats (à Al-Jazira, ndlr). Je savais juste que j'allais jouer un match contre Heerenveen, pas l'importance que ça avait pour les gens du club, de la ville, de la région même. Je me suis retrouvé titulaire alors que j'avais passé à peine trois jours avec l'équipe, et Dieu merci, ça s'est bien passé. Les gens ont eu confiance en moi, et mon histoire avec Cambuur a commencé. Les derbys de Frise contre Heerenveen, c'est spécial, non ? Oui, je dirais même que ça va un peu plus loin que le football. Il y a quelque chose qui va plus loin que les supporters qui ne s'aiment pas entre eux. Ils cherchent la supériorité de la ville. Des semaines, voire des mois avant ce derby, tu entends toute la ville en parler. Partout où tu vas, tu en entends parler. Ici, les gens ne parlent pas de Heerenveen, ils parlent de « l'équipe qui est à trente kilomètres ». Ils ne veulent même pas dire le nom du club ! Disons que Heerenveen se considère comme frison et Cambuur comme néerlandais. Si tu regardes les tribunes, c'est un combat de drapeaux frisons-néerlandais. Et puis, ils jouent l'hymne frison à Heerenveen... En plus, il y a toujours plus de sécurité pendant le match parce qu'il y a de la tension. C'est toujours des bons matchs à jouer, ça ! De ce que j'ai pu entendre, tu parles déjà néerlandais ? J'essaie ! C'est une langue très difficile. Quand t'es dans un pays, t'essaies de t'adapter au mieux et t'es plus facilement intégré en parlant la langue. Donc j'essaie et j'ai pas honte de demander à mes collègues ou mes amis de me corriger. C'est qu'un bonus pour moi, donc je fais l'effort. Savoir le parler, c'est bien, mais je veux aussi savoir l'écrire et le lire. Et j'aime bien lire, en plus. Tu lis quoi ? Quand il s'agit d'apprendre une langue, je lis tout et n'importe quoi. C'est pas en regardant la télé ou en parlant dans le vestiaire que je vais apprendre la langue, donc il faut sortir un peu du monde du football. Je vais prendre un journal qui parle de tout sauf de foot, par exemple. Je découvre de nouveaux mots, de nouvelles phrases comme ça. Après, j'aime bien lire des romans, mais je le fais en anglais, donc quand j'arrive dans un nouveau pays, je laisse un peu ça de côté. Mais je choisirai toujours un roman plutôt que me planter devant la télé à regarder un film : polars, livres de guerre ou historiques, je lis tout. L'un des livres que j'aime le plus, c'est Macbeth. Quand j'étais plus jeune, l'histoire me paraissait compliquée, mais je l'ai relu avec l'âge et j'ai mieux compris. Macbeth, ça m'a appris beaucoup de choses. C'est bien de sortir de son monde un peu irréel, non ? Bon, tu es très heureux aux Pays-Bas, mais s'il y avait un point négatif, ce serait lequel ? Jusqu'ici, je n'en ai pas vraiment trouvé. Par exemple, on parle souvent de nourriture, mais moi, je mange très souvent chez moi et le reste du temps, il y a plein de restaurants internationaux. Je crois qu'il faut juste s'habituer au temps ici. Le temps, ici, c'est autre chose. On ne peut pas comparer au temps espagnol. L'hiver est assez brutal, surtout au nord. À part ça, rien à signaler. En France, on te connaît surtout pour ton passage au PSG. Quels souvenirs tu en gardes ? Tu as gardé des contacts là-bas ? Je suis toujours en contact avec des gens, oui. Il y a deux ou trois semaines, j'ai eu Jean-Louis Gasset au téléphone. Je parle toujours avec Pierre Ducrocq, Mounir Obbadi, Paulo Cesar... Paulo Cesar, il vit au Brésil, mais il finira un jour ou l'autre par revenir en France parce qu'il me parle souvent de rentrer à Paris. Je garde de très bons souvenirs du PSG parce que je lui dois tout. J'y suis arrivé à quinze ans, j'ai pu aller dans une bonne école internationale au Vésinet et j'ai pu combiner ça avec mon football. Et grâce au PSG, je suis devenu joueur professionnel et surtout, je suis devenu le joueur que je suis maintenant. Je serai toujours redevable envers le PSG, c'est certain. C'est mon club de cœur et Paris, ça reste ma deuxième ville après là où j'ai grandi au Nigeria. J'ai toujours mes amis de collège à Paris, ma maison à Saint-Germain... Ça te manque Paris, des fois ? Oui bien sûr, ça me manque ! Dès que je peux, dès que j'ai un peu de temps, j'y vais. Mais bon, tu sais, on n'a pas toujours les jours libres... Après, d'ici, c'est beaucoup plus simple d'aller à Paris que depuis l'Espagne. De Leeuwarden, tu mets moins de cinq heures pour aller jusqu'à la gare du Nord. Ça fait toujours plaisir de rentrer dans sa deuxième maison Sportivement, quels souvenirs tu gardes du PSG ? J'ai surtout eu la chance de rencontrer Luis Fernandez, qui m'a fait débuter au milieu de toutes ses stars. Luis Fernandez et Jean-Louis Gasset. Je garde beaucoup de bons moments en mémoire parce que c'est le rêve de beaucoup de jeunes de jouer pour le PSG, mais on n'est pas beaucoup à l'avoir fait. J'ai toujours été bien accueilli par le groupe qui ne m'a jamais vu comme le petit jeune qui veut prendre la place d'un autre. Je remercie Dieu pour ça. Ça a bien commencé pour toi, mais ça s'est mal terminé, avec Vahid Halilhodžić qui te fait comprendre qu'il n'a pas besoin de toi... (Il coupe) C'était bien de dire qu'il ne comptait pas sur moi. Ce qui l'était un peu moins, c'est de ne pas avoir tenu sa parole. C'est là que les problèmes ont commencé. Si je trouvais un club, je pouvais partir. J'ai trouvé le club, mais il m'a mis des bâtons dans les roues. Ça s'est mal terminé au PSG, oui, mais ça n'est pas une personne qui va me faire oublier tout ce que le club a fait pour moi. Pour moi, Vahid, c'était pas le PSG. C'était pas un bon exemple. Il m'a tellement frustré que je suis parti jouer aux Émirats. Ce qui est marrant, c'est que lorsque mon contrat s'est terminé là-bas, j'ai voulu rentrer en Europe parce que j'avais des opportunités, mais lui venait de signer en Arabie saoudite et son président me voulait dans son équipe. Je crois surtout qu'il avait un problème personnel avec moi. Mais il faut juste savoir rester humble et respecter tout le monde. Le PSG, tu y arrives à quatorze ans. Comment ça s'est fait ? C'est un agent que j'avais à l'époque, qui m'avait repéré lors d'un tournoi à Cape Town. Barcelone, l'Inter Milan et le PSG me voulaient. Moi, je voulais Barcelone, mais bon, il aurait fallu que mes parents viennent vivre en Espagne avec moi. Barcelone était prêt à tout prendre en charge, mais Dieu merci, je viens d'une famille assez stable et mon père ne pouvait pas laisser son boulot pour aller vivre ailleurs. Ma mère non plus. Donc le choix qu'on pouvait faire, c'était le PSG parce que mon père pouvait signer les documents pour que j'ai un tuteur et que j'intègre une école internationale. En parlant « d'international », cela fait onze que tu n'as plus été convoqué en équipe du Nigeria. Tu le vis comment ? Pour moi, la priorité a toujours été le club. C'est toujours bien d'aller en sélection, c'est un honneur, mais pourquoi aller en sélection quand on n'a pas trouvé sa place au sein du club ? Les années que j'ai passées en Espagne n'ont pas aidé. Maintenant, je suis plus stable et peut-être qu'ils penseront à moi. J'ai eu quelques contacts avec Sunday Oliseh qui vient d'être nommé sélectionneur depuis un petit mois. Mais bon, avant de donner un coup de main en sélection, il faut que ça se passe bien au club. De toute façon, tu as déjà joué une Coupe du monde... Je n'y pense pas, à ça. J'ai toujours envie de plus et ce qui est passé appartient au passé. Maintenant, j'ai juste envie d'être meilleur aujourd'hui que je ne l'étais hier. J'espère que j'aurais à nouveau ma chance, forcément. Cette Coupe du monde 2002, c'est une expérience incroyable, c'est sûr. Tu ne peux pas oublier ça. C'est le rêve de tout gamin de porter les couleurs de son pays et la Coupe du monde, c'est l'apogée du football. Mais tout ça, c'est derrière moi. Et devant toi, qu'est-ce qu'il y a ? J'ai cru comprendre que tu étais branché tactique. Un avenir d'entraîneur dans quelques années, ça te tenterait ? Maintenant, si tu me demandais si je suis intéressé par le métier d'entraîneur, je te dirais que non. Mais j'aime le football. Je ne suis pas du genre à simplement y jouer et arrêter une fois l'entraînement fini. J'en regarde beaucoup, je vois pas mal de matchs. Tactique ou pas tactique, je regarde les joueurs qui jouent à ma place, la façon dont ils font des efforts pour défendre. Je ne suis pas seulement un joueur de football, je suis un amoureux du football. J'aime ce que je fais. Je suis assez footeux, comme on dit. Et dans l'immédiat, il y a quoi devant toi ? Je viens juste d'emménager, donc c'est pas très marrant, mais demain – comme toute la semaine, d'ailleurs –, je vais faire de l'administratif ! Propos recueillis par Matthieu Rostac, à Leeuwarden sofoot.com |
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