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[Anciens] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Homer
posté 04/06/2014 09:31
Message #881


Coeff 7 UEFA
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Rai, une histoire brésilienne

Pendant plusieurs semaines, L'Equipe a retracé le parcours de Rai, l'ancien attaquant du Paris-Saint-Germain et de la Seleção, dans un documentaire inédit.

Rai a marqué à jamais l’histoire du Paris-Sant-Germain et de la Seleção, dont il a été capitaine. Vainqueur de la Coupe des coupes en 1996, champion du monde en 1994 aux côtés de Dunga, Cafu ou Romario, Rai est aussi le frère de Socrates, lui même capitaine de l’équipe nationale brésilienne lors du mondial espagnol 1982. Socrates, ainsi baptisé par un père lecteur assidu des philosophes de la Grèce ancienne ; Socrates, le bien nommé, devenu, au fil d’une carrière menée lors des heures les plus sombres de la dictature brésilienne, une figure contestataire et engagée, dans la droite ligne de celui qui deviendra plus tard le président Lula.

Un héritage que Rai ne revendique pas, mais qui l’habite et dans lequel il s’inscrit depuis la fin de sa carrière. Avec Leonardo, autre illustre ancien du PSG et de la Seleção, il a fondé Gol de Letra, une association venant en aide aux enfants défavorisés d’une favela de São Paulo, grâce à l’enseignement et à l’éducation.
Dans ce webdocumentaire, produit par Jérôme Cazadieu et les Nouvelles écritures de L’Equipe, les réalisateurs, Rémy Fière et Nicolas de Virieu, retracent le parcours familial et professionnel de Rai, dressent le portait d’un homme qui est aussi l’incarnation parfaite d’un football brésilien en lien étroit avec sa société.

En ligne le jeudi 5 juin sur lequipe.fr ; diffusé dans sa version documentaire sur L'Equipe21 le 9 juin prochain.

equipefr.png


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J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Red-Dwarf
posté 05/06/2014 18:27
Message #882


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Citation (Homer @ 04/06/2014 10:31) *
Citation
Rai, une histoire brésilienne

Pendant plusieurs semaines, L'Equipe a retracé le parcours de Rai, l'ancien attaquant du Paris-Saint-Germain et de la Seleção, dans un documentaire inédit.

Rai a marqué à jamais l’histoire du Paris-Sant-Germain et de la Seleção, dont il a été capitaine. Vainqueur de la Coupe des coupes en 1996, champion du monde en 1994 aux côtés de Dunga, Cafu ou Romario, Rai est aussi le frère de Socrates, lui même capitaine de l’équipe nationale brésilienne lors du mondial espagnol 1982. Socrates, ainsi baptisé par un père lecteur assidu des philosophes de la Grèce ancienne ; Socrates, le bien nommé, devenu, au fil d’une carrière menée lors des heures les plus sombres de la dictature brésilienne, une figure contestataire et engagée, dans la droite ligne de celui qui deviendra plus tard le président Lula.

Un héritage que Rai ne revendique pas, mais qui l’habite et dans lequel il s’inscrit depuis la fin de sa carrière. Avec Leonardo, autre illustre ancien du PSG et de la Seleção, il a fondé Gol de Letra, une association venant en aide aux enfants défavorisés d’une favela de São Paulo, grâce à l’enseignement et à l’éducation.
Dans ce webdocumentaire, produit par Jérôme Cazadieu et les Nouvelles écritures de L’Equipe, les réalisateurs, Rémy Fière et Nicolas de Virieu, retracent le parcours familial et professionnel de Rai, dressent le portait d’un homme qui est aussi l’incarnation parfaite d’un football brésilien en lien étroit avec sa société.

En ligne le jeudi 5 juin sur lequipe.fr ; diffusé dans sa version documentaire sur L'Equipe21 le 9 juin prochain.
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C'est ici :

http://www.lequipe.fr/special/choisissez/r...o-brasil/#/home


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Les parisiens no one like us, les marseillais se la racontent et les lyonnais c'est des victimes... emissions de qualitay" © Parisian


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Vaudou
posté 06/06/2014 21:38
Message #883


There Will Be No Shame
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Leonardo : « Pour la première fois, l'équipe du Brésil devra se faire aimer du peuple »

Il a été champion du monde avec le Brésil, a entraîné le Milan AC de Berlusconi et dirigé le PSG... Leonardo, observateur lucide du foot-business, analyse, à la veille de la Coupe du monde, le rapport de son pays au football et se confie sur son propre avenir.



Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.

Leonardo Nascimento de Araújo ouvre sa porte sans user du moindre coup d'épaule, selon les règles en vigueur hors des terrains de foot. Il est raisonnablement stressé car il n'aime pas poser pour des photos, et son année sabbatique de rentier ronronnant l'a quelque peu déshabitué des servitudes médiatiques. Il transpire légèrement sous les bras, mais la « coolitude » bossa-novienne dont la nature a forcément doté chaque Brésilien(ne) est plus efficace qu'un déodorant triple action. Le rire irrésistible qui coule en douceur et ses petits roucoulements, surtout sur le « r » et le « ch », évoquent vite le sable sucré de Copacabana.

Voilà. Il se laisse tomber sur le canapé. Beau temps sur Milan. On est bien. Tout est bien. Tout baigne. La ligue de défense des clichés brésiliens veille au grain tandis que le sujet de la discussion roule doucement, aussi clair et scintillant qu'une cascade amazonienne. Le Brésil, le foot, le Mondial. Quelque chose de l'ordre de l'évidence.

Mais en vérité, il demeure très complexe de mesurer ce que le mot Brésil signifie dans l'imaginaire du fan universel de foot. Autant rester allongé dans les nuages un long moment, à tenter d'expliquer la Création d'une manière abstraite et décousue. Leonardo a sa petite idée poétique, voire touristique, sur la question : « Pour moi, le foot au Brésil, c'est le dimanche à 17 heures au stade Maracanã de Rio, avec le club de Flamengo, le plus populaire au Brésil. Et, si tu peux faire jouer Zico, mon idole de jeunesse, c'est le paradis. »

LE « CIRQUE » DU FOOT VU D'EN HAUT

A 44 ans, Leonardo a tout connu dans le foot, en salle comme en cuisines. Il a été joueur et champion du monde, entraîneur, directeur sportif. VRP et VIP du football global, il a vécu et travaillé en Espagne, en Italie, au Japon, en France, où il est passé deux fois par le Paris Saint-Germain, en qualité de joueur puis de directeur sportif. Il est réputé cultivé, brillant même (surtout !), quand il a ôté les crampons. Alors, il regarde ce cirque de très haut, avec lucidité mais sans trop d'affect ni d'excès de nostalgie. « Je m'adapte bien à tout ça. Ce n'est pas un problème. »

Leonardo manie parfaitement les paradoxes au sein d'horizons dispersés. Il fonctionne à l'ancienne : il n'a pas d'agent, pas de conseillers, mais il a le sens des affaires et du foot-business. Il connaît toutes les ficelles d'un milieu gangrené par le profit et les marlous à la dégaine de faux jetons. Il a travaillé au Milan AC de Silvio Berlusconi, avec lequel il s'est fâché (ce qui est sûrement bon signe), a brassé les millions du Qatar.

Depuis quelques jours, Leonardo encombre de nouveau la chronique de l'actualité sportive en délire. Il a été pressenti pour revenir au Paris Saint-Germain dès la saison prochaine au poste de directeur sportif qu'il avait dû quitter il y a pile un an, suite à une suspension consécutive à un retentissant coup d'épaule « involontairement » envoyé à un arbitre, qu'il jugeait incompétent, en mai 2013. Sa sanction expire le 30 juin.

Alors, reviendra ou reviendra pas à Paris ? C'est la question à laquelle il s'était le plus préparé. Pour surtout ne rien dire ni rien laisser paraître, il avait appris à respirer comme dans les techniques de relaxation. Rien à faire, il est devenu dur comme un caillou.

« JE NE FERME LA PORTE À RIEN »

« Je suis toujours en contact avec Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, et avec l'émir du Qatar. Mais aussi avec le président de l'Inter Milan, Massimo Moratti, dont je suis très proche. Je ne ferme la porte à rien. L'idée, c'est de reprendre quelque chose dans le football. J'ai vécu le très haut niveau avec le Milan AC, l'Inter et le PSG. C'est peut-être un problème aujourd'hui car je suis devenu exigeant. »

Un retour au PSG, ce serait un échec, non ? « Peut-être... Peut-être. » C'est là qu'il s'est lancé sur la situation politique française, sur l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy. Comme pour mieux préparer le sien ? « Nicolas Sarkozy a été très important pour moi. Il a toujours été proche, attentif. A chaque moment un peu compliqué, il était là. Il pouvait m'appeler à 8 heures du matin quand c'était dur. "Allez, on y va", il me disait. Un mot mais pas de jugement. Il me téléphone encore. »



En farfouillant dans les archives, on s'est aperçu que Leonardo n'a jamais changé de coiffure (une sorte de coupe au bol très aplatie sur le dessus, avec des touffes plus épaisses sur les oreilles), ce qui en faisait un footballeur vraiment très décalé. Et puis surtout, lors de son deuxième passage à Paris, Leonardo avait élu domicile rue de Tournon, dans le 6e arrondissement. Une des rues les plus sexy du Paris historique, déserté par le footballeur du PSG normalement constitué qui préfère planter son écran supergéant désormais incurvé et sa collec' complète de consoles de jeu dans un ghetto pavillonnaire des Yvelines.

« Ah ! La rue de Tournon. J'ai vendu mon appartement : je vis à Milan maintenant. Mais ça me manque, vous savez. » «Ah ! » (Il s'exclame souvent d'un "Ah !" en écartant grand les bras avec un sourire qui fait passer celui de son interlocuteur pour une grimace constipée.) « Ah ! J'avais mes commerçants, j'allais prendre mon café, le matin, aux Deux Magots ou aux Editeurs. Je croisais d'anciens aristocrates et de jeunes philosophes. »

LE BRÉSIL, PAS SEULEMENT LE PARADIS DU FOOT

Leonardo a bien essayé d'amener la conversation sur le « foot samba » brésilien mais, par les temps qui courent, ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus. « Oui, le Brésil, c'est le paradis du foot. Oui, la Coupe du monde au Brésil, c'est la perfection. Oui, il y a une sorte de fantasme mondial. Le Brésil, pour tout non-Brésilien, est la deuxième équipe favorite de tout le monde. Si la France est éliminée, les Français seront pour le Brésil, etc. Mais on ne peut pas oublier ce qui se passe réellement aujourd'hui dans le pays. Hier, il y avait même la grève des policiers ! »

Pour résumer, les 11 milliards de dollars investis dans l'organisation du Mondial rendent les inégalités encore plus insupportables pour nombre de Brésiliens. "Depuis des mois, tous les problèmes surgissent : les hôpitaux, les autoroutes, les professeurs, les médecins. Je suis incapable de vous dire comment ça va se passer pendant la compétition. Il y a quelque chose de si puissant au Brésil que les paroles de Platini se perdent dans le vent. Je ne sais pas qui sera le plus fort : le foot ou les revendications sociales."

"Il faut absolument dire aux Brésiliens qu'ils ont la Coupe du Monde, avait déclaré le président de l'UEFA fin avril. Ils sont là pour montrer les beautés de leur pays, leur passion pour le football... S'ils peuvent attendre un mois avant de faire des éclats un peu sociaux, ça serait bien pour le Brésil et pour la planète football."

Leonardo a continué à réfléchir, un drôle de pétillement dans le regard. Peut-être même que, sur ce coup-là, il a réfléchi pour deux. Car, avec ce qui va suivre, on s'est dit qu'il ne méritait sans doute pas une chaire au Collège de France mais au moins un strapontin en velours côtelé.

Extraits d'une thèse improvisée : « Au Brésil, il est impossible de dissocier l'histoire politique, sociale et culturelle de l'histoire du football. Dans les années 1950, le Brésil a commencé à émerger. Il fallait démontrer la grandeur du pays, alors on a construit le plus grand stade du monde, le Maracanã. En 1958, quand Pelé devient Pelé, le football est utilisé par les politiques pour faire avancer les questions raciales. La victoire a permis une reconnaissance de l'homme noir au Brésil. En 1970, c'est encore le début de la dictature militaire. Elle utilise la Coupe du monde pour attester que le Brésil est un pays organisé. En 1994, le plan real du président Fernando Cardoso, véritable bouleversement économique, est instauré le 1er juillet, en pleine Coupe du monde aux Etats-Unis. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Pour la première fois, c'est le peuple qui utilise l'événement pour faire valoir ses revendications. »

UNE « LOURDE RESPONSABILITÉ » POUR LA SELEÇAO

Après ça, il était compliqué de lui demander un pronostic pour la victoire finale. Mais là, il n'a pas beaucoup phosphoré : « L'Allemagne, l'Argentine, l'Espagne et bien sûr le Brésil. » Mais il a tout de suite tiqué : « Le peuple brésilien est toujours énamouré de son équipe mais, à cause de tous ses problèmes, cet amour est caché. La victoire finale est peut-être un peu moins importante et une équipe sent forcément cette distance. La Seleçao a une lourde responsabilité : pour une fois, elle devra se faire aimer par le peuple. Pas le contraire. »

Quelques jours après cet entretien, le car de l'équipe nationale brésilienne qui rejoignait son camp de préparation était d'ailleurs attaqué par des profs en colère désireux d'attirer l'attention sur l'insuffisance des dépenses sociales.

Le Brésil a déjà organisé une Coupe du monde. En 1950, l'âge de pierre du foot. Ils étaient 200 000 à se masser au stade Maracanã de Rio, le cœur d'un volcan, pour voir triompher le Brésil lors du match décisif pour le titre mondial contre l'Uruguay. Le gardien, Barbosa, commet la bourde du siècle : 2-1 pour l'Uruguay, 1 000-0 pour le camp de la douleur. Le Maracanã était rouge comme la braise, il devient noir de désespoir. Le goal est frappé du déshonneur national.

Est-il raisonnable de revivre le même coup de grisou ? « Tout dépend de la manière dont on perd. Si on perd 2-1 en finale, aïe ! Mais le Brésilien ne pense jamais qu'il va perdre. Dans l'équipe actuelle, les grands noms jouent derrière (Thiago Silva, Dani Alves, David Luiz...). Cette équipe a beaucoup de talents mais tous ses joueurs disputent la Coupe du monde pour la première fois. »

Leonardo vagabonde. Il parle de la fierté d'être un footballeur brésilien à l'étranger. Il évoque Zico, le Pelé blanc des années 1980 - « le joueur le plus aimé au Brésil parce qu'il était beau, parce qu'il était humble » -, qui l'a emmené jouer au Japon en 1994. Leonardo avait à peine 25 ans et est devenu une star illico chez les Nippons. Parce qu'un joueur brésilien est un joueur génial, garanti sur facture, selon un pléonasme récurrent depuis 1958 et la naissance mondiale de Pelé. Par exemple, le PSG a toujours aimé voir la vie en auriverde. Il a importé tant de joueurs brésiliens depuis les années 1970 que ses supporters ont fini par croire que le foot avait été inventé au Brésil...

LA PLUS BELLE COUPE DE TOUTES ?

Leonardo parle aussi du jeu à la brésilienne. On est en 1970, au Mexique. C'est la première Coupe du monde en couleur à la télévision. La plus belle de toutes ? Il y a des noms qui chantent : Pelé, Rivellino, Jairzinho, Tostao, moulés dans un maillot soleil d'or, une équipe avec la beauté du diable, un jeu qu'on loue jusqu'aux étoiles.

Puis on est en 1982, Coupe du monde en Espagne. Il y a des noms collectors : Zico, Socrates, Falcao, Junior, Eder... pour une équipe démentielle. La plus belle de toutes ? En sport, c'est l'éternel tiraillement entre la « gagne » à tout prix et l'exigence romanesque du beau jeu.

« Au Brésil, c'est un vrai débat pour savoir quelle est la plus belle des deux. L'équipe de 1970 est championne du monde. Le Brésil 1982 est éliminé prématurément. A cette époque, le résultat n'était pas le plus important. La dimension esthétique était essentielle. Télé Santana entraînait cette équipe. L'adepte du "football art". Il interdisait à un défenseur mauvais techniquement de faire plus d'un mètre balle au pied. Il voulait du beau jeu. La possession du ballon, la passe, l'obsession du détail. »

Leonardo, lui, est champion du monde en 1994. Il ne jouait pas encore au foot comme un intellectuel. Dans un impeccable prélude de sa récente altercation avec un arbitre français, il assène « involontairement » un coup de coude à un adversaire lors d'un match du premier tour contre les Etats-Unis, pays organisateur. Le joueur restera quinze jours en observation à l'hôpital ; Leonardo, suspendu, ne jouera pas la finale.

Cette Coupe du monde, c'est un moment fatidique de l'histoire du pays car le Brésil n'avait pas remporté la Coupe depuis 1970, autant dire un siècle. C'est aussi un moment charnière car, tout au bout d'une finale soporifique remportée contre l'Italie aux tirs au but, le Brésil s'est forcé à rêver, mais son sourire d'ange s'est glacé.

Oui, bien sûr, il y a Romario et Bebeto en attaque mais il y a surtout Dunga au milieu, le capitaine, le mauvais génie du foot samba. Le Brésil triomphe, porté par le vent mauvais du réalisme à l'européenne. Son style de jeu devient riquiqui et standardisé, mais il mène loin.

Alors, pour adoucir la pilule de l'ennui, le Brésil est encore en finale en 1998. Ronaldo contre Zidane. Il se passe des choses étranges. Ronaldo aurait failli mourir quelques heures avant le coup d'envoi. Dopage ? Pression exacerbée d'un sponsor ? « On a tout entendu. Mais on ne saura jamais ce qu'il s'est vraiment passé. Même pas Ronaldo. Mais il n'y a pas de vérité cachée. »

Ce qui était caché, en revanche, c'est l'histoire du marquage de Zinédine Zidane sur les deux corners qui amènent les deux premiers buts des Bleus. Leonardo a été accusé d'un laxisme coupable sur le marquage du Français. Il révèle (enfin !) la vérité : « Non, je n'étais pas chargé de contrer Zidane. En fait, le malaise de Ronaldo, qui était absent lors du dernier briefing d'avant-match, a perturbé notre système de défense. Moi, je devais suivre le ballon, pas le joueur. C'est Edmundo qui devait s'occuper de Zizou. »



« JOUER VINGT ANS POUR LE MÊME CLUB, C'EST FINI »

Le sport, c'est parfois grotesque, souvent anecdotique. Le Brésil gagne le Mondial en 2002, Ronaldo marque deux buts en finale. Et alors ? C'est tout le foot qui va bientôt raconter une autre histoire. Jusqu'en 2006, on appelait la Coupe du monde le Mondial. C'était chouette. Aujourd'hui, il faut écrire « Coupe du monde de la FIFA ». C'est ridicule.

« Il faut être lucide. Tout a changé. Le football est différent. Les joueurs, le jeu. Les journalistes aussi ! Il y a vingt ans, on voyait trois journalistes à l'entraînement. Il y avait le glamour de l'attente. Maintenant, les gens veulent des choses plus immédiates, des buts. Un footballeur qui joue vingt ans pour le même club, ça n'existe plus. Aujourd'hui, tu ne te souviens même plus du Onze de ton équipe nationale lors de la dernière Coupe du monde. »

« La société est devenue un tourbillon frénétique, le football aussi, c'est un réflexe. Désormais l'essentiel est le niveau physique. Prenons Zidane. Il n'était pas le plus costaud, ni le plus rapide, mais il avait le talent pur. Ronaldo, Messi, Ibrahimovic sont des joueurs physiques. Ils ont du talent, beaucoup, mais ils sont d'abord physiques. Cruyff, Beckenbauer, c'était le talent pur. Tu admirais leur jeu comme une peinture. Maintenant, on veut le but. Ce sont des cycles. C'est comme pour le meneur de jeu : un vrai numéro 10, je ne sais pas quand ça reviendra. »

Leonardo est candide comme l'enfant qu'il a cessé d'être. Il va bientôt y avoir le Qatar et son projet au PSG – on ne résiste pas à ces sirènes –, mais avant, il y a une dernière tentative.

A Milan, à la fin des années 1990, Leonardo a ramené un morceau de rêve avec lui. Au pays du catenaccio (le verrou, un jeu en liberté très surveillée), il expérimente l'utopie offensive de Télé Santana. Le système de jeu de l'entraîneur Leonardo est baptisé le « 4-2-fantasy » par la presse italienne qui ne sait trop quoi en penser. Il remporte la Coupe d'Italie et puis basta.

Il a « toujours su » qu'il reviendrait à Paris. C'est arrivé en 2011, avec l'argent et les possibilités immenses offertes par les nouveaux propriétaires qataris. « C'est impossible d'affirmer que les Qataris ne sont pas compétents, qu'ils n'ont pas de respect. Ils ont acheté un club et m'ont donné la clé ! Les gens parlaient d'ingérences. Jamais ! »

Sa mission, ouvrir une nouvelle piste à la machette et mettre le club en orbite européenne : « Pas facile mais on est arrivé à quelque chose. Il fallait concurrencer le Real, la Juventus, le Bayern Munich, le Barça, Manchester United... Des clubs centenaires qui ont été bâtis pour régner sur l'Europe. Dans ces villes, tout le monde respire la soif de victoire. Le PSG, lui, n'est pas né pour ça. Le club est jeune et ne s'était encore jamais dit : "Je veux tout gagner !" De plus, à Paris, il y a beaucoup de gens contre le PSG. J'ai essayé d'inculquer un autre état d'esprit aux joueurs, au club. ça passe par la tête. Avoir de bons joueurs, c'est fondamental, mais même si tu as dix Pelé, tu ne peux pas gagner. Le nombre de choses qu'on a réalisées en deux ans n'a jamais existé dans l'histoire du PSG. Contre Chelsea, Paris a perdu, mais il a cru qu'il pouvait gagner la Ligue des champions. C'est nouveau. »

« ÊTRE RICHE ET SYMPA… C'EST DIFFICILE »

Maintenant, c'est Leo qui pose les questions. « Pourquoi avez-vous peur du Qatar ? » Parce qu'ils sont envahissants, non ? Et parce qu'ils traitent les étrangers comme des esclaves, pas vrai ? « Au Brésil, il y a des travailleurs qui gagnent 200 euros par mois et remercient leur patron à vie. Ce n'est pas la même chose ? Tu dois assimiler une culture, la comprendre et non pas critiquer sans savoir. C'est difficile d'être riche et sympathique. Surtout si on vit dans un monde où le cauchemar c'est l'économique et le manque de travail. Mais le concept du football n'a jamais changé. Des personnes se réunissent, mettent de l'argent de leur poche, montent une équipe, cherchent à gagner le championnat... Le Qatar, Abramovitch, Tapie, Berlusconi ont toujours existé. »

Lui qui s'adapte à tout, à tous les footballs et à tous les propriétaires de club, n'oublie pas son pays. Ses parents, issus de la classe moyenne, vivent toujours à Rio. Il verse dans le caritatif depuis quinze ans au Brésil avec Raï, son meilleur ami.

Raï, ancien capitaine du Brésil et du PSG, est le petit frère de Socrates. Le "docteur" Socrates, perdant magnifique d'un France-Brésil de légende à Guadalajara, lors du Mondial 1986, dégoulinant de sensualité, doté d'une paire de jambes louées à Cyd Charisse et intello davantage marxisant que son homonyme philosophe.

Le barbu et quelques autres avaient créé, au début des années 1980, au sein de leur club de São Paulo, « la Démocratie corinthiane », une autogestion communautaire des joueurs, une insoumission sportive, un manifeste libertaire brandi à la face de la junte militaire.

« Socrates a été le symbole d'un mouvement fort qui a fait réfléchir beaucoup de monde. Une manière de combattre la dictature. De dire on existe, on a le droit de penser et, si ça ne nous plaît pas, on ne fait pas. Aujourd'hui, la FIFA, l'UEFA, dans leur gestion, c'est un peu une dictature, non ? L'Etat, oui, je dois lui rendre des comptes, mais pas à une fédération. Qui c'est la FIFA ? Elle est reconnue par qui ? C'est une entité privée qui organise des compétitions ? OK ! Mais pas plus. Ces institutions ne pensent pas toujours au football, au vrai football... J'aimerais voir Platini et Sepp Blatter [le président de la FIFA] gérer une grande équipe de football... Blatter avoue qu'il a fait une bêtise en donnant la Coupe du monde 2022 au Qatar. Mais il a réfléchi à quoi pendant toutes ces années ? Il a commandé des études de faisabilité ? Celui qui dit ça doit démissionner. »

C'est l'unique fois où Leonardo a roulé des yeux noirs. « La vie est belle », sa vie est belle. Il vient d'être père pour la cinquième fois. Dans un mois, le Brésil sera peut-être sacré champion du monde pour la sixième fois et Leonardo déménagera peut-être à Paris pour la troisième fois.


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Julio94
posté 07/06/2014 16:45
Message #884


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Gallardo nommé à River Plate

L'ancien meneur de jeu de Monaco et du PSG Marcelo Gallardo a été nommé vendredi entraîneur de River Plate, en Argentine, avec qui il s'est engagé pour un an et demi


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Biz Markie
posté 11/06/2014 21:54
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Menez au Milan Ménez est de retour en Italie. (L'Equipe)

Comme attendu depuis une semaine, Jérémy Ménez a bien rejoint l'AC Milan. En fin de contrat avec le PSG, le joueur de 27 ans a déjà évolué en Italie à la Roma (2008-2011). Ayant peu joué à Paris cette saison (16 matches, 2 buts), il était aussi suivi de très près par la Fiorentina. «J'ai grandi depuis mon passage à la Roma, vous le verrez sur le terrain, a-t-il expliqué à l'aéroport de Linate. Je suis très content. Je veux gagner des titres, comme je l'ai fait avec le PSG.» L'ancien joueur de Monaco et de Sochaux a signé un bail portant sur trois saisons. Il devrait bientôt être rejoint par Alex, lui aussi en fin de contrat avec le PSG. Le défenseur brésilien devrait signer deux ans.



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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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Raijojp
posté 17/06/2014 12:39
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Leonardo gagne contre la FFF

L'ancien directeur sportif du PSG, Leonardo, a gagné son bras de fer avec la Fédération française de football. Le tribunal administratif a annulé la suspension d'un an prononcée par la FFF.


Le tribunal administratif (TA) a annulé, ce mardi à Paris, la sanction prononcée contre Leonardo, une décision qui devrait mettre fin au feuilleton juridique qui oppose la FFF à l’ancien directeur sportif du PSG. En juillet dernier, la fédération avait suspendu le dirigeant brésilien un an, jusqu’au 30 juin, de toutes fonctions officielles à la suite d’une bousculade avec l’arbitre Alexandre Castro, après PSG - Valenciennes (1-1, le 5 mai 2013). « C’est un soulagement pour lui qui a été vraiment meurtri par cette affaire », confie Me Paul Mauriac, l’un des deux avocats du Brésilien avec Me Christophe Bertrand.

Cette décision du TA libère totalement l’ancien directeur sportif du PSG mais la Fédération qui avait déjà perdu en référé, devant le Conseil d’Etat et la FIFA a toutefois la possibilité de faire à nouveau appel devant le Conseil d’Etat. "Leo" qui a dû démissionner du PSG et n’a pu retrouver une nouvelle fonction depuis son départ réfléchit pour sa part à une éventuelle plainte contre la FFF.


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Homer
posté 07/07/2014 20:56
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Coman à la Juventus Turin (off.)

Comme nous vous l'annoncions le 30 juin dernier, Kingsley Coman (18 ans) s'est engagé cinq ans avec la Juventus Turin. L'ex-attaquant du PSG avait décliné une offre de contrat professionnel de son club formateur et s'engage donc libre avec le club italien. Coman avait participé à deux matches la saison passée.


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Biz Markie
posté 09/07/2014 20:15
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Susic prolonge deux ans comme sélectionneur de la Bosnie


En poste depuis décembre 2009, le sélectionneur de la Bosnie, Safet Susic a prolongé mercredi pour deux ans son contrat, malgré l'élimination au Brésil dans la phase de groupes. «Safet Susic va diriger notre sélection dans les qualifications pour l'Euro 2016 en France qui vont commencer pour la Bosnie avec un match contre Chypre le 9 septembre», a annoncé dans un communiqué la Fédération bosnienne de football (FSBIH). Les détails financiers de ce nouveau contrat n'ont pas été dévoilés.

«J'avais dit auparavant que le départ de la sélection sera douloureux pour moi. Eh bien, ce moment n'est pas encore venu. Je suis particulièrement content de pouvoir continuer», a déclaré Susic à la presse à l'issue d'une réunion avec la FSBIH. «Je m'attends à ce que cette équipe se qualifie à l'Euro et j'espère que nous allons ensuite obtenir un meilleur résultat qu'au Brésil», a-t-il ajouté.


lequipe.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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Homer
posté 29/07/2014 09:09
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Ronaldinho résilie son contrat avec l'Atletico Mineiro

Ronaldinho et l'Atletico Mineiro ont trouvé un accord pour rompre à l'amiable le contrat qui les liait jusqu'en décembre. La nouvelle a été annoncée lundi, après une réunion entre le président du club de Belo Horizonte et le frère du joueur, qui est aussi son agent, Roberto de Assis. Les raisons de cette rupture n'ont pas été données.

Ronaldinho (34 ans) ne va pas arrêter sa carrière, a par ailleurs annoncé son frère. L'ancien joueur du PSG et de Barcelone tiendra une conférence de presse mercredi pour annoncer sa future destination. Il était revenu au Brésil en 2011 et portait le maillot de l'Atletico Mineiro depuis juillet 2012.


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Varino
posté 03/08/2014 09:31
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« L’OL, ce n’est pas une retraite »

CHRISTOPHE JALLET, l’ancien capitaine du PSG, vient à Lyon apporter son expérience et son ambition.


À trente ans, Christophe Jallet (5 sélections, 1 but) vient de signer un contrat de trois saisons à l’OL, qui sera seulement son quatrième club professionnel, après Niort (2003-2006), Lorient (2006-2009) et le PSG (2009-2014). Le latéral droit raconte son changement de cap.

« POURQUOI QUITTE-T-ON le PSG ? Parce qu’il est difficile pour un joueur français d’y être titulaire ?
– Ce n’est pas la nationalité qui rend les choses compliquées, seulement la concurrence exacerbée qui existe dans tous les grands clubs européens. J’avais peut-être fait mon temps à Paris. J’en ai bien profité, j’ai été heureux et épanoui, mais je pense qu’il était l’heure de partir. Après mon opération du dos, je suis content, au moins, d’avoir bien fini la saison en retrouvant du temps de jeu, et d’avoir montré que j’avais retrouvé la pleine possession de mes moyens.

En dehors du contrat de trois ans, qu’est-ce qui vous a plu à Lyon ?
– Un peu tout. L’OL, au-delà de son passé, reste l’un des clubs les plus compétitifs en France. Disputer une Coupe d’Europe était mon premier critère de choix et cela fait dix-huit ans que Lyon est européen. Il y a ici un esprit, aussi, que j’ai déjà ressenti à l’entraînement et au travers de notre match de Ligue Europa à Mlada Boleslav (4-1 au 3e tour préliminaire aller), jeudi. Et puis, c’est une région agréable à vivre qui m’intéresse dans la perspective de ma reconversion dans le vin (*).

Quel est votre objectif, à Lyon, pour cette saison ?
– Être européen une dix-neuvième fois de suite est l’objectif de tous. De toute façon, Paris est le seul candidat au titre. Après, il y a des surprises, on l’a vu avec Montpellier en 2012, avec Lille qui a tenu longtemps l’an passé… Mais une qualification européenne, pour la Ligue Europa ou plus, ce serait bien, oui.

Quelle image a-t-on de cette jeune équipe quand on joue contre elle, comme vous, par exemple, lors de la dernière finale de la Coupe de la Ligue (PSG-OL, 2-1) ?
– Personne n’aime rencontrer Lyon. La finale était peut-être survenue à une période moins bonne pour nous, mais on avait souffert contre un très bon collectif. On sent la volonté de développer un jeu agréable. J’espère que je vais bien me fondre dans ce collectif.

En dehors de la défense, vous arrivez dans une équipe très jeune…
– Si je peux apporter mon expérience, ce sera très bien, mais il faut relativiser : un défenseur comme Samuel Umtiti, par exemple, a déjà une certaine expérience. Certains de ces jeunes joueurs ont vécu des choses que je n’avais pas connues à vingt-cinq ans. On m’a parlé de mon rôle vis-à-vis des plus jeunes, et je n’hésiterai pas à le tenir, mais je ne suis pas en mission, non plus. Les conseils sont les bienvenus quel que soit l’âge de celui qui les donne. Je trouve les jeunes de l’OL bien éduqués et travailleurs. Après, avec les plus doués d’entre eux, c’est toujours la même difficulté : il faut leur faire comprendre qu’ils ont de la chance et qu’il serait dommage de la gâcher.

Quand on signe un contrat de trois ans à trente ans, on est toujours ambitieux ?
– Mais oui ! C’est un nouveau challenge à relever, doublé de l’opportunité d’entrer dans un stade magnifique dans un an et demi avec l’équipe la plus compétitive possible. Je déteste perdre… Venir à Lyon, ce n’est pas une retraite ! C’est aussi la première fois que je n’arrive pas dans un nouveau club dans une position de challenger. Pour moi, c’est aussi un autre défi. »

L'Equipe


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Varino
posté 09/08/2014 07:55
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Claude Makelele « En venant ici, j’ai déjà gagné beaucoup de choses »

À quarante et un ans, l’ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG découvre, ce soir avec Bastia contre L’OM, la Ligue 1 comme entraîneur principal. Il explique les raisons d’un choix qui a pu surprendre et livre sa vision du métier.


Joueur, Claude Makelele n’a jamais été un grand bavard, ni un amoureux de l’exercice médiatique. Depuis sa nomination comme entraîneur du Sporting Club de Bastia, il n’a pas changé et accorde au compte-gouttes les entretiens. Le jeudi 31 juillet, après quelques sollicitations et refus courtois, le finaliste de la Coupe du monde 2006 a finalement reçu «L’Équipe». Après l’entraînement matinal, l’accueil de Brandao, une tomate-mozzarella et une sole grillée, dégustées avec Didier Tholot, son adjoint, il s’est ouvert, installé à une table du restaurant « Pineto », à quelques mètres de la Méditerranée.

« MÉDIATIQUEMENT, vous avez toujours été très discret. Un entraîneur se doit de parler régulièrement. Comment allez-vous fonctionner ?
– Je vais être obligé de forcer ma nature. Mais je ne changerai pas. J’ai toujours été réservé. Je garderai ma ligne de conduite. Le plus important, ce sera de faire passer mes idées à mes joueurs. Si j’y parviens, ce sera gagné. Même si je sais qu’on analysera chacun de mes mots, de mes gestes. Mais, encore une fois, le plus important, ce sera mon groupe. C’est lui qui fera de moi ce que je serai.

C’est-à-dire ?
– On l’oublie trop souvent à mon goût, mais ce sont les joueurs qui font les entraîneurs. J’ai côtoyé pas mal d’entraîneurs, et tous m’ont dit la même chose.

Vous êtes en poste depuis plus d’un mois. Avez-vous l’impression que votre message passe ?
– Oui, ça commence à prendre. J’ai recruté des joueurs qui sont réceptifs. Compte tenu de nos moyens, on ne peut pas faire venir des joueurs qui ne sont que talentueux. J’ai pris des garçons qui comprennent la notion de collectif.

C’est quoi un joueur de talent pour vous ?
– C’est un joueur qui fait progresser celui qui est devant lui, à côté de lui.

On ne vous entend pas beaucoup parler d’objectif…
– L’objectif, ce sera de survivre en Ligue 1. Je suis sérieux, je ne vais pas dire que je vais jouer les premiers rôles. Dans la saison, mes ambitions deviendront peut-être plus élevées.

Durant votre carrière, vous avez toujours joué, ou le plus souvent, dans des clubs qui gagnaient. Là, vous vous retrouvez à la tête d’une équipe qui ne peut pas prétendre au succès…
– En venant ici, j’ai déjà gagné beaucoup de choses. J’ai déjà gagné le respect de mon groupe qui apprécie ma démarche, celle de quitter le Paris-SG pour venir ici, qui aime mes entraînements, mon engagement à 200 %. Je me donne à fond. J’ai toujours été comme ça.

Faut-il être un peu fou pour quitter Paris et signer à Bastia ?
– Non, même si, de toute façon, pour être entraîneur, il faut être un peu fou. La vie d’un entraîneur, c’est un pari. La discussion que j’ai eue avec le président (Pierre-Marie Geronimi) m’a plu. Mais je savais les difficultés qui m’attendaient. Et quand je suis arrivé sur place, j’ai vu que la difficulté serait multipliée par 200 %. Mais j’assume. Et je ne regrette absolument pas mon choix.

Mais aviez-vous programmé de devenir entraîneur cette saison ?
– Non, mais j’avais programmé des choses. Je voulais d’abord obtenir mon diplôme, je voulais réfléchir calmement sur le club. Mais comme m’a dit un entraîneur avec lequel j’aime échanger : “On n’est jamais prêt dans ce métier.”

Est-ce que c’est Jean-Claude Suaudeau (qui l’a dirigé à Nantes entre 1991 et 1997) ?
– Non. Lui, il a été assez surpris de ma décision. Il ne pensait pas que j’allais plonger aussi rapidement. Il n’y a pas de règles. Et les conditions idéales ne sont jamais réunies. L’important, c’est d’avoir un bon groupe, réceptif, qui comprend où tu veux aller. Et pour ça, il faut beaucoup parler, expliquer les choses, et montrer l’exemple. Il faut être précis, et répéter.

Si vous répétez souvent les choses, cela signifie-t-il que les joueurs sont moins intelligents qu’avant, moins réceptifs ?
– Il faut leur répéter de boire, de faire la sieste, d’avoir une véritable hygiène de vie. Je leur demande aussi une concentration maximale sur le terrain. Ça dure deux heures ? Je veux une implication de deux heures. Le boulot, c’est le boulot. Et il faut le répéter.

On répète moins les choses à Paris ?
– Les grands joueurs savent où ils veulent aller. Ils sont très ambitieux. Et pensent à leurs carrières internationales. Un vrai professionnel se gère tout seul.

Et sur le terrain, dans le jeu, il faut aussi répéter les choses…
– Je vais prendre un exemple. Celui de (Blaise) Matuidi. On a beaucoup parlé, je l’ai beaucoup conseillé, mais il ne pouvait pas devenir le même joueur que moi. Je parle de ses caractéristiques, de ses qualités. Je n’ai cessé de lui répéter que le plus important était de perfectionner ses qualités, avant de faire autre chose. Il a compris. C’est un exemple. Tout comme (Mamadou) Sakho. Quand tu es joueur, il ne faut jamais faire ce que tu ne sais pas faire, car tu mets en difficulté ton équipier, et c’est dangereux pour l’équilibre du collectif.

C’était votre principale qualité ?
– Je crois. Je pense que c’est la meilleure des choses. Il ne faut pas se mélanger, se perdre et dépasser ses fonctions.

À Bastia, vous êtes entraîneur, mais vous dépassez vos fonctions…
– (Il rigole.) On découvre certaines choses. Je me suis lancé. C’est un formidable apprentissage. Ici, c’est la bonne école. Dans la vie, il y a des opportunités qui se présentent, il faut savoir se lancer.

Mais vous répétez, car les joueurs que vous avez face à vous sont jeunes…
– Non, je ne suis pas d’accord avec ça. Il faut arrêter. À partir du moment où un joueur devient professionnel, signe son contrat, il n’y a plus de jeune qui tienne.

Vous étiez l’une des priorités de Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, pour succéder à Rémi Garde. L’OL offrait quand même plus de garanties que Bastia, non ?
– Lyon a de grosses fondations. Peut-être que je ne me sentais pas préparé à un tel défi. Je découvre ce monde. Il y a ma réserve, ma timidité.

Quand on vous voit diriger une séance, la timidité disparaît…
– Sur le terrain, je n’ai jamais eu de réserve. J’ai toujours fait les choses à fond, avec hargne, avec passion, énergie. Je n’ai jamais triché.

Vous parliez des entraîneurs qui ont jalonné votre carrière. Est-ce que vous avez un modèle ?
– Je copie sur tout le monde. Et j’ai appris constamment de Jean-Claude Suaudeau, de Victor Fernandez, de Vicente Del Bosque, de Claudio Ranieri, de José Mourinho… J’ai une vision assez globale du métier. J’essaie de m’inspirer d’eux pour essayer de faire progresser certains de mes joueurs.

Mais si vous aviez à en sortir un ?
– Jean-Claude Suaudeau. C’est lui qui m’a permis d’être un joueur polyvalent à cette époque-là. Il était constamment derrière moi, même quand j’avais l’impression d’avoir fait un bon match. Il connaissait mon potentiel et souhaitait l’exploiter au maximum.

Vous semblez être exigeant. On vous a vu râler, lors des matches amicaux, sur des choses simples.
Un plat du pied, c’est une chose simple à faire quand tu es professionnel. Et quand tu ne l’appuies pas assez, tu mets ton équipier en difficulté. Je ne veux pas de ça. J’insiste sur la qualité de la passe. C’est la base. Regardez l’Allemagne, les Pays-Bas durant la Coupe du monde.

Mais est-ce le rôle d’un entraîneur de L 1 de former des joueurs?
– Dans l’absolu, non, mais je crois qu’il faut prendre le temps. Je ne fais pas ce métier pour moi, pour recevoir des récompenses, pour entendre des compliments. Je le fais pour donner, pour transmettre. Ma carrière ne compte pas.

On a du mal à vous croire. Vous n’êtes pas ambitieux ?
– L’ambition, ce n’est pas de se maintenir avec le Sporting et de partir ailleurs. L’ambition, c’est de réussir quelque chose avec un groupe, de voir un joueur partir dans un grand club et venir me remercier. Je n’ai jamais été individualiste dans la vie. J’ai toujours été généreux. Sur le terrain aussi, avec le ballon… Il n’y a qu’à Nantes que je le gardais un peu plus longtemps ( rire).

Vous parlez beaucoup de l’humain. Mais ce métier est devenu aussi très scientifique avec beaucoup de données à ingurgiter, de vidéos à regarder. Cet aspect de la profession vous plaît-il aussi ?
– On a besoin d’images pour faire comprendre les choses à un joueur. La vidéo ne ment pas, et tu peux avancer en travaillant. C’est moins passionnant que le terrain, mais il faut s’adapter.

Vous commencez le Championnat en recevant Marseille, puis en allant à Paris, le week-end prochain…
– On peut dire ce qu’on veut, mais j’ai appris beaucoup de ces deux clubs. Et à Paris, je pense que j’ai été à la base de la reconstruction de ce club. C’est une fierté. Quand les Qatariens sont arrivés, ce n’était pas le désert. Maintenant, je suis passé à autre chose. Je suis bastiais.

Êtes-vous sensible au fait d’être le troisième Noir à entraîner en L 1 (*) ?
– Non. Le symbole pour moi, c’est l’apparition sur les bancs de jeunes techniciens. On a franchi le pas. Je pense à Willy Sagnol, ou même à Zinédine Zidane qui a été approché par Bordeaux. Il faut du renouvellement dans ce métier, d’autres idées aussi, et une touche française. Et je pense qu’il faut ouvrir les portes à tout le monde, il ne faut surtout pas juger avant. Mais le problème, ou la cause de cette peur, est économique. Comme souvent. Les dirigeants refusent de prendre des risques et choisissent des valeurs sûres pour prendre place sur un banc. Mais c’est comme pour un joueur, un type expérimenté ne t’offre aucune garantie. Je ne veux pas devenir le porte-parole. Et je n’oublie pas que la France est encore un magnifique pays d’accueil.

Vous continuez à suivre la formation du BEPF (brevet d’entraîneur professionnel de football), avec Guy Lacombe comme professeur. Comment allez-vous vous organiser ?
– Tout est déjà calé. Le premier rendez-vous sera en septembre, à Clairefontaine, pendant la semaine internationale. Je resterai trois jours. J’ai un staff très compétent. Je peux le laisser tout seul.

Un staff que vous ne connaissiez pas…
– Si, je connaissais Raphaël Faivre. Quand j’étais joueur à Paris, il était le préparateur physique d’Antoine Kombouaré. C’est drôle, car quand j’étais au PSG, je lui disais souvent : “Le jour où tu te lances, tu m’accompagneras…” Il répondait oui à chaque fois. On a gardé le contact. Pour Didier Tholot que je ne connaissais pas, ça a collé tout de suite. Il a de l’expérience, il a bossé dans des clubs compliqués, avec peu de moyens. Il avait déjà mis les mains dans le cambouis. C’est dingue, car ça a vraiment marché tout de suite.

Et vous, le cambouis… ?
– Mais j’adore ! Dans ma carrière, je n’ai pas uniquement joué au Real Madrid ou à Chelsea. Il ne faut pas oublier. C’est ce que n’a cessé de répéter mon père. Je pense que ma patience m’aidera.

Êtes-vous prêt à gérer les conflits ?
– Oui. J’assumerai, surtout si je n’ai pas de torts. (Il rigole.) »

L'Equipe


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Golazo
posté 21/08/2014 11:03
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Bamba vers Palerme ?

Le défenseur central ivoirien Souleymane Bamba (29 ans) est en contacts avancés avec Palerme. L’ancien joueur de Leicester, libre depuis son départ récent de Trabzonspor, est attendu en Italie ce jeudi pour négocier un contrat avec le club italien.


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Mavinga discute avec Reims

Chris Mavinga, actuellement au Rubin Kazan, pourrait revenir en France dès cet été. L'ancien rennais, sous contrat jusqu'en 2017 avec le club russe, est en discussion avec Reims. Le latéral gauche et le club champenois cherchent une solution pour que son salaire actuel de 1,5 millions d'euros par an ne diminue pas trop.

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Dready14
posté 21/08/2014 13:04
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Larrys Mabiala : «Rien de mieux»


Après le PSG et Nice, Larrys Mabiala joue désormais pour Karabükspor, où il se sent «enfin épanoui footballistiquement». Nommé capitaine en début de saison, il s'apprête à croiser le chemin de Saint-Étienne, ce jeudi (19h00), en barrage de la Ligue Europa.

«Larrys Mabiala, comment jugez-vous le niveau du Championnat turc et les chances de Karabükspor face aux Verts?

Il est plus technique que la Ligue 1, moins structuré et discipliné tactiquement et physiquement. En toute logique, Saint-Étienne a un meilleur collectif. D'autant plus qu'ici, dans tous les clubs, il y a une valse de joueurs importante à l’intersaison.

Comment cela se passe-t-il au quotidien avec les supporters ?

Les gens nous supportent, qu'on gagne, qu'on perde, ils nous saluent dans la rue. Karabük, c’est une petite ville industrielle. Je crois même que l’usine (Kardemir, dans le secteur de la sidérurgie) est plus grande que la ville. 60 % des habitants ne sont jamais allés à Istanbul, la capitale (économique), et ils en rêvent.

«Des ambiances telles qu'à Galatasaray, Fenerbahçe, je trouve qu'il n'y a rien de mieux, rien d'équivalent en France.»

Doit-on s'attendre à une grosse ambiance pour la réception de Saint-Étienne (jeudi, 19h00) ?

D'habitude, c'est assez convivial. Notre stade a été rénové, les quatre tribunes ont été refaites (il contient désormais 14 000 places) et il a été livré pour la réception de Rosenborg (au 3e tour préliminaire aller, 0-0 ; 1-1 au retour), à l'occasion de la première rencontre européenne de l'histoire du club. Mais il y a eu des problèmes en tribunes la saison dernière, notamment parce qu'on a voulu imposer aux supporters un système d'abonnement par Internet. Et la rivalité entre les gros clubs du pays a atteint un pic, beaucoup de matches se sont joués à huis-clos (dans ce cas-là, en Turquie, les femmes et les enfants ont le droit d'assister aux rencontres). Mais quand on peut jouer dans des stades remplis avec des ambiances telles qu’à Galatasaray, Fenerbahçe, je trouve qu'il n'y a rien de mieux, rien d’équivalent en France.»


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Sylvain Armand : "Ça ne sert à rien de courir, il faut partir à point, voire bien cuit".
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romano
posté 21/08/2014 14:48
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Mendy, roi de la draft indienne

L'ancien Parisien Bernard Mendy sera l'un des joueurs les mieux payés de l'Indian Super League dont les huit équipes joueront un mini-Championnat à partir du 12 octobre.

Quarante-neuf joueurs étrangers, dont une forte communauté française (huit), ont été draftés ce jeudi à Bombay par les huit équipes de l'Indian Super League, ce Championnat "bis" censé (re) lancer le football en Inde. Ces joueurs en fin de carrière évolueront pendant deux mois et demi (12 octobre - 20 décembre) avec des footballeurs locaux et dans le sillage de leaders, un pour chaque franchise, à l'image de David Trezeguet (Pune) ou Robert Pires (dans l'attente de son affectation).

En fin de contrat avec l'AC Ajaccio, Cédric Hengbart a été drafté par la franchise de Kerala. Dans cette équipe détenue par la star du cricket Sachin Tendulkar, le latéral droit de 34 ans évoluera aux côtés de l'Anglais Michael Chopra, ancien attaquant (d'origine indienne) de Newcastle et d'un autre Français, le défenseur Raphaël Romey, ex-CA Bastia. Chopra a été le premier choix du joueur étranger de référence du club, l'ancien gardien David "Calamity" James qui est également manager.

80 000 dollars par saison

Choix numéro un toutes équipes confondues, l'ex-Parisien et Brestois Bernard Mendy rejoint Chennai (Madras), en compagnie de l'ancien gardien de Nancy et de Marseille Gennaro Bracigliano et de l'ancien espoir suédois d'origine serbe de Manchester United Bojan Djordjic. Le latéral droit français devrait toucher l'un des plus gros salaires de l'ISL (80 000 dollars). Sans club depuis deux ans, Sylvain Monsoreau jouera pour la franchise de Calcutta, de même que l'ancien gardien camerounais du PSG Apoula Edel. Johann Letzelter, latéral droit en fin de contrat à Niort, évoluera à Bombay. Deux autres Français, tous deux défenseurs centraux, Grégory Arnolin (ex-Atlético Clube en D2 portugaise) et Younes Bengelloun (Mulhouse, CFA) ont été choisis par Goa.

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Homer
posté 28/08/2014 13:19
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A retenir également ce mercredi soir : le décès de Jean-François Beltramini, à l'âge de 66 ans. Jean-François Beltramini, attaquant francilien qui a débuté sa carrière au CA Mantes-la-Ville, joueur du Paris FC de 1975 à 1979 puis du PSG de 1979 à 1981. Meilleur buteur du PSG lors de la saison 79-80.

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Homer
posté 29/08/2014 08:14
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Carlos Bianchi limogé

Entraîneur le plus titré de l'histoire de Boca Juniors, Carlos Bianchi a été limogé par le club argentin ce jeudi, au lendemain d'une nouvelle défaite en Championnat contre l'Estudiantes (1-3). «Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps, avec les mauvais résultats sportifs, a annoncé le président Daniel Angelici. Cette décision nous coûte beaucoup, et nous n'oublierons pas tout ce qu'il a fait pour le club. Mais nous avons décidé de débuter un autre cycle.»

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Parisian
posté 31/08/2014 02:03
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Bobo
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Un texte et des videos d'une interview de Paul Le Guen
http://www.votrecoach.fr/conseils-de-coach...es-differentes/


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Nice c'est très mauvais. Si ça fini dans les 10 premiers de L1, je vous paye tous à boire. @brafon 06/08/25 22:02
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Alex177
posté 01/09/2014 10:28
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N'Gog proche de Reims

Agé de 25 ans et formé au Paris-SG, David N'Gog devrait retrouver la Ligue 1. L'ancien joueur de Liverpool, de Bolton et de Swansea est sur le point de s'engager avec Reims.
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Varino
posté 02/09/2014 06:42
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Coman a déjà oublié Paris

ON LUI AVAIT PROMIS l’anonymat pour avoir eu l’audace de quitter cet été, et à 18 ans seulement, le PSG pour la Juventus Turin en refusant de signer un premier contrat professionnel à Paris. Mais pour l’heure, Kingsley Coman ne regrette absolument pas son choix.
A peine débarqué à Vinovo, le centre d’entraînement de la Juve, le voilà déjà titulaire en Serie A. Il a disputé dimanche les soixante-huit premières minutes de la rencontre face au Chievo Vérone (1-0). Prévenu seulement le jour du match par Massimiliano Allegri, son entraîneur, afin de ne pas le faire trop gamberger, Coman a déjà séduit la presse italienne.

Son visage faisait ainsi la une dimanche matin de « Tuttosport » avec ce titre en forme de jeu de mots « COMANda Juve » (« la Juve commande »). Le néo-Turinois ne voit toutefois pas dans ce début encourageant la preuve de la pertinence de son choix. « Je me suis donné comme objectif de disputer entre quinze et vingt matchs cette saison, explique-t-il posément. On fera un bilan plus tard. En Italie, je suis vu comme une recrue et c’est donc plus facile qu’à Paris. Et tout le monde se moque de mon âge. Je suis certain que dans l’équipe, tout le monde ne sait pas que j’ai 18 ans. On ne regarde que mes qualités. En France, l’âge fait beaucoup plus débat. » Pour faciliter son intégration transalpine, Coman s’est installé avec ses parents dans un appartement à Turin. Il a arrêté ses études alors qu’il était en terminale S.

A la place du bac qu’il ne passera pas, il prend des cours d’italien et fréquente notamment Paul Pogba : « Quand les dirigeants turinois m’ont proposé leur projet, ils m’ont parlé de Paul. C’est un exemple très récent qui démontre que les jeunes ont leur chance ici. On m’avait garanti que si j’étais bon, j’aurais ma chance. C’est ce qui se passe. »

Officiellement, Coman ne ressent aucune rancoeur vis-à-vis du PSG. « J’y ai passé huit ans et c’est mon club formateur, souligne-t-il. Mais quand j’ai commencé à 16 ans avec les pros, je pensais que ce serait plus facile pour moi et que j’aurais du temps de jeu. » Néanmoins, il se braque légèrement quand on lui demande s’il a un message à adresser aux supporteurs parisiens. « Quel message ? S’ils n’ont pas compris ma décision, tant pis pour eux. C’est un choix réfléchi et je sais exactement pourquoi je suis parti. Je n’ai aucun compte à régler avec le PSG et je ne me dit pas : Tiens ils vont voir que je joue. Je voulais être considéré à ma juste valeur. Et cela, je le ressens plus en Italie qu’avant… »

Le Parisien


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Homer
posté 04/09/2014 12:53
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F. Dja Djédjé au Dynamo Minsk

Libre depuis juillet et son départ de Sarpsborg (Norvège), où il avait signé pour trois mois après avoir quitté l’Ukraine et le Tchernomorets Odessa en mars, Franck Dja Djédjé s’est engagé mercredi pour un an et demi au Dynamo Minsk (Biélorussie). L’attaquant franco-ivoirien de 28 ans formé au PSG et passé notamment par Nice croisera Guingamp dans le groupe K de la phase de poules de la Ligue Europa.

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