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11/04/2014 01:59
Message
#861
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![]() There Will Be No Shame ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,779 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : Paris Membre no 149 Tribune : Non précisée |
Citation Michel Moulin : « Au PSG, je suis allé trop loin » Son passage furtif au PSG C'était un rêve (…) Sébastien Bazin m'avait donné les clés ! Après, bien entendu, il y a des choses que je n'aurais pas faites. La seule chose qu’il ne faut pas oublier, c'est que j'étais là pour sauver l'équipe. On avait trois points de retard, on finit avec trois points d'avance sur le premier relégable. Vous êtes obligé de faire des erreurs. J'avais un égo, j'étais sur un nuage. Des regrets ? On se voit toujours trop beau… Le jardinier s'en souvient : j'allais le voir pour contrôler la pelouse. J'étais rentré dans le club, j'étais à 1 000%. Je faisais des choses que je ne devais pas faire, je distribuais des places etc… Je suis allé trop loin, j'ai trop pris la main sur le club alors que je ne devais que l'aider à se sauver. D'autre part, il y a des erreurs que j'ai été obligé de faire parce que je portais les joueurs sur le dos. Sports365 -------------------- "J'ai collé corps et âme aux ambitions du club." Edaourd
"Rabiot n'a pas joué en 2019, après 15-20 jours à un haut niveau il s'est écroulé" Sarri "Je crois qu'il est de toute façon trop tard pour sauver le club, l’idéologie socialiste sentimentaliste mortifère en vogue l'a trop enfoncé." anakin7 |
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16/04/2014 08:33
Message
#862
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation L'Atletico Mineiro renonce à Anelka Une semaine après l'annonce de son transfert, l'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter Nicolas Anelka. «Je n'ai signé pour personne», a déclaré l'attaquant français. L'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter Nicolas Anelka, 35 ans, une semaine après l'annonce de son transfert par le président du club. «La grandeur de l'Atletico Mineiro est bien supérieure à celle d'Anelka», qui «a fait preuve d'un comportement non professionnel», a déclaré le directeur technique du club de Belo Horizonte, Eduardo Maluf. «Je n'ai signé pour personne, je suis en vacances», a indiqué mardi soir Nicolas Anelka, qui se trouve au Koweït depuis lundi où il a été invité par le ministère des Affaires religieuses pour participer à la quatrième session d'une rencontre de jeunes musulmans. Le joueur avait refusé, en arrivant lundi à Koweït, de préciser s'il avait l'intention de jouer ou non pour l'Atletico Mineiro. «Je suis en visite religieuse au Koweït et je ne vais parler de football», avait-il répondu. Samedi, un proche du joueur avait déjà annoncé que Niclas Anelka n'irait pas au Brésil : «D'après ce que j'ai compris, il a eu une proposition de l'Atletico Mineiro et Ronaldinho a appuyé pour sa venue. Mais en aucun cas il ne l'a, lui Nicolas, signée. Et à mon sens il ne jouera pas cette saison». Citation Le projet de Beckham contesté David Beckham, qui espère faire construire près du port de Miami un stade de 35 000 places pour sa nouvelle équipe, a vu son projet visé lundi par une lettre ouverte très critique publiée dans la presse. «Nous ne pouvons pas soutenir la construction d'un stade au Port de Miami en raison des risques que cela poserait concernant les emplois, les activités de croisière et de transports», écrivent les cosignataires d'une tribune publiée lundi sur une pleine page du Miami Herald. Le plan de David Beckham «pourrait mettre des milliers d'emplois en danger», ajoutent les auteurs de la tribune, parmi lesquels des compagnies maritimes de transports et de croisière comme la Royal Caribbean. Ils se disent néanmoins favorables au projet de franchise sportive mais précisent : «Plusieurs sites bénéficieraient de l'implantation d'un stade. Mais le port de Miami n'en fait pas partie». Beckham, à la retraite depuis l'été 2013 après avoir disputé ses derniers matches pour le PSG, s'est associé avec deux hommes d'affaires pour lancer une franchise de football basée à Miami et évoluer en Major League Soccer, le Championnat américain. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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17/04/2014 22:52
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#863
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,603 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Déhu : « Pas facile de passer de Lens à Barcelone » Pilier de la génération 90 du RC Lens, Frédéric Déhu a réussi en 17 ans à bâtir une carrière - presque - irréprochable, sans jamais déroger à ses principes : l'ambition, l’abnégation et le respect. La tête occupée aujourd’hui par de multiples projets, le « Fred », bientôt 42 piges, a tout de même pris le temps de revenir longuement sur son parcours. En toute modestie, bien sûr. Ça va faire huit ans que tu as arrêté le football. Ça te paraît loin ? C’est une sensation assez étrange, car ça me paraît loin sans l’être vraiment. En fait, je ne prends réellement conscience de ça que lorsque je suis avec d’autres personnes et que l’on évoque ma carrière. Là, je me dis que les années passent très vite. À quoi se résume ton quotidien aujourd’hui ? J’ai différents projets. J’ai monté un institut de beauté et de fitness avec ma femme qui a mis du temps à se concrétiser. J’aide Futsal-Store (site de vente d’équipements de futsal, ndlr) à se faire connaître et je viens de passer mes diplômes d’entraîneur, qui pourraient m’amener d’ici peu à coacher une équipe de foot. Une équipe de quel niveau ? Tout dépendra des opportunités qui me seront proposées. Néanmoins, je préfère d’abord faire mes gammes dans le football amateur. Je veux gravir les échelons petit à petit et surtout, dans un premier temps, apprendre tranquillement le métier. C’est important de ne pas brûler les étapes. Le monde professionnel exige un niveau de compétence relativement important et des résultats. Je me dois donc, en toute honnêteté, de pratiquer à un niveau inférieur avant d’ambitionner l’élite. Et si une équipe de Ligue 1 venait à te proposer un projet ? On ne sait jamais ce qu’il peut se passer, mais je pense que ça serait allé un peu trop vite en besogne. Dans un premier temps, je pense que c’est préférable d’aller vers le monde amateur. Ou alors dans une structure professionnelle pour encadrer les jeunes. Tu es originaire de Seine-et-Marne. Comment as-tu été recruté par le centre de formation du RC Lens ? C’est tout simple : à cette époque, je jouais dans la catégorie des cadets nationaux et, dans le groupe, il y avait le RC Lens et toute la partie Nord de la France. J’ai donc joué plusieurs fois contre les équipes de Lens et, petit à petit, ils m’ont demandé de venir visiter les installations. Chose que j’ai faite ! J’ai ensuite fait un tournoi avec le club sous la houlette de Patrice Bergues, qui était l’entraîneur de cette catégorie-là à l’époque. Les matchs se sont bien déroulés, le feeling est bien passé, je ne me voyais donc pas refuser la proposition. Tu n’avais pas d’autres touches ? Si, j’avais bien sûr d’autres possibilités, mais Lens s’était manifesté en premier. Et puis, ça semblait être le club idéal pour un jeune en quête de temps de jeu et de titularisations. Justement, tu te souviens de ton premier match officiel ? Oui, bien entendu ! Je m’en souviens très bien car ça été une semaine riche en émotions pour moi. Le 20 octobre 1991, je jouais mon premier match pro en Ligue 2 contre Guingamp, que l’on remporte 6-2. Le 24, je fête mes 18 ans et le 30, j’avais mon permis. Dix jours relativement importants (rires). C’est un peu tôt 17 ans, pour faire son premier match pro en tant que défenseur, non ? C’est vrai que c’est un poste qui demande une certaine expérience, mais à partir du moment où on sent la confiance de l’entraîneur, peu importe l’âge. Si les personnes qui sont en place au sein du club estiment qu’un joueur a les qualités pour évoluer au niveau professionnel, je trouve que ça serait dommage de se passer de ses capacités même s’il est relativement jeune. Après, c’est sûr que la Ligue 1 exige beaucoup et que c’est sans doute prématuré de faire d’un joueur de 18 ans un titulaire à part entière. Mais pourquoi se priver des qualités et de l’insouciance d’un jeune joueur ? En huit saisons à Lens, tu as marqué 21 buts. C’est un beau ratio pour un défenseur… Je ne connaissais même pas ces chiffres (rires). Pour être honnête, j’avais la chance d’être polyvalent, et donc d’évoluer à la fois en tant que défenseur central et en tant que milieu défensif. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, les années où j’ai marqué le plus de buts correspondent aux années où je jouais exclusivement au milieu de terrain. Ce qui me donnait un peu plus d’opportunités de marquer. Par contre, en dépit de ma grande taille, j’ai inscrit très peu de buts de la tête. Durant ton parcours au RC Lens, il y a notamment le titre en 1998 et la victoire en Coupe de la Ligue en 1999. Comment expliques-tu cette période glorieuse du club ? Je ne sais si c’est explicable, d’autant que l’on sortait d’une saison 1996/1997 très difficile. L’entraîneur avait été licencié, on a pratiquement passé les 3/4 de la saison en tant que relégable. Il a fallu l’arrivée de Roger Lemerre et de Daniel Leclercq en tant qu’adjoint pour remobiliser les troupes et se sortir de cette situation compliquée. L’année suivante, Roger Lemerre était retourné à ses fonctions à la Fédération et le club avait donné l’opportunité à Daniel Leclercq de prendre les rênes de l’équipe première. Je pense qu’il a su fédérer un effectif revanchard par rapport à la saison précédente tout en apportant les ingrédients qu’il nous manquait. Il y a aussi eu pas mal de réussite. On a l’impression que le titre symbolise l’aboutissement d’une génération lensoise… Oui, on avait à la fois beaucoup de joueurs issus du centre de formation et un entraîneur qui avait déjà porté les couleurs du club. En plus, Daniel Leclercq avait eu l’intelligence de faire venir des joueurs comme Stéphane Ziani et Anto Drobnjak, qui ont apporté un vrai plus à l’équipe et ont permis aux autres joueurs d’évoluer à leur meilleur niveau. Ce qui est beau également dans ce parcours, c’est qu’on ne se prenait pas la tête. Bien entendu, on jouait pour gagner, mais on le faisait avant tout en s’amusant. Ce qui nous a permis d’obtenir de bons résultats et, petit à petit, de croire en nos possibilités avec cette apothéose à la dernière journée contre Auxerre. La saison 1998/1999, c’est aussi celle de la Ligue des champions et de la victoire à Wembley contre Arsenal. Carrément ! D’ailleurs, si je ne dis pas de bêtise, on reste le seul club français à avoir gagné là-bas. On peut dire donc qu’on a marqué l’histoire du club avec ce match, qui reste l’un de mes plus beaux souvenirs. C’était déjà bien beau de remporter le championnat et d’accéder à la Ligue des champions, mais cette victoire contre un adversaire redoutable a véritablement marqué les esprits. Après huit ans au club, tu quittes la France pour rejoindre Barcelone. Tu n’y restes qu’un an, mais ton bilan là-bas ne semble pas si mitigé, non ? Disons qu’après 8 ans en France, l’opportunité d’évoluer dans l’un des plus grands clubs du monde ne pouvait pas se refuser. Bien sûr, ça n’a pas été facile de passer de Lens à Barcelone, mais je suis fier d’avoir tenté ma chance. Au début, tout se passait d’ailleurs très bien. Je commence la saison comme titulaire, les matchs s’enchaînent, mais je finis par me blesser. Ça a complètement stoppé mon élan. Après un mois et demi de convalescence, je reviens à mon niveau jusqu’au moment où je me blesse de nouveau. Lorsque je suis revenu, l’entraîneur avait définitivement trouvé son équipe type et ne pratiquait pas vraiment le turnover. Mon bilan à Barcelone reste donc mitigé, mais ça m’a permis de grandir et de côtoyer l’excellence. J’ai quand même joué avec plusieurs Ballons d’Or, ce n’est pas donné à tout le monde. Comment était la vie à Barcelone ? Niveau climat, ça me changeait carrément de Lens (rires). C’est un pays qui vit et vibre pour le football. J’avais donc envie de connaître ça. Après, la vie ne pouvait qu’être bonne : je faisais ce que j’aimais dans l’un des plus gros clubs du monde et aux côtés des meilleurs joueurs. On parle quand même d’une époque où il y avait Kluivert, Rivaldo, Figo, Guardiola et des tas d’autres. C’était un réel plaisir chaque jour. Comment expliques-tu le nombre de joueurs français ayant échoué en Catalogne ? C’est une autre culture. En France, on est très éloignés de la culture footballistique espagnole. Le championnat y est beaucoup plus technique et ouvert, contrairement à la Ligue 1 où tout est très tactique et physique. En tant que défenseurs, on est donc fortement livrés à nous-mêmes. Mais bon, les choses commencent à changer. S’il y a eu beaucoup d’échecs avant les années 2000, ça semble s’améliorer depuis l’arrivée de Philippe Christanval. On ne peut pas dire que Henry, Giuly ou Abidal aient raté leur passage à Barcelone. Là-bas, tu inscris notamment un but mémorable du milieu de terrain… Bon, le tir n’était pas si loin que ça quand même (rires). C’était en Ligue des champions contre le Hertha Berlin. Je prends ma chance de loin, je frappe, le ballon est détourné et ça lobe le gardien. C’est donc un but relativement chanceux, mais à partir du moment où le ballon franchit la ligne de but, ça compte (rires). Vient ensuite ton arrivée à Paris, où le club sombre rapidement dans la crise. Oui, j’avais fait le choix de revenir en France dans un club ambitieux et qualifié en Ligue des champions. Je décide donc de rejoindre Paris le dernier jour du mercato, l’année où le club avait fait le choix de recruter plusieurs anciens joueurs formés dans la région parisienne. Bon, malheureusement, la mayonnaise n’a pas bien pris et on a mis quelque temps à s’en relever. Les relations avec des stars comme Anelka ou Okocha étaient-elles trop difficiles à gérer ? Non, du tout. Ce sont des joueurs qui ont toujours été très professionnels. Je pense que les difficultés rencontrées par le club venaient davantage de la pression médiatique et populaire, comme souvent à Paris. Au niveau de leur personnalité et de leur professionnalisme, on n’a rien à leur reprocher. Que penses-tu du changement de dimension opéré par Paris depuis l’arrivée des Qataris ? Sincèrement, c’est une très bonne chose. Ça permet au championnat de France d’avoir une visibilité dans le monde entier. Quand on connaît la qualité de notre championnat, c’est plutôt une bonne nouvelle. Le fait d’avoir des investisseurs étrangers comme les Qataris pour faire grandir un club, ça ne peut être que bénéfique, ça va permettre d’éviter l’exode de nos meilleurs talents chaque année. On le voit également avec Monaco. D’ici peu, les clubs français vont pouvoir rivaliser avec les meilleurs clubs européens et redorer le blason de la Ligue 1. Car, la France, à l’heure actuelle, n’est pas très bien lotie au classement UEFA. Tu ne crois pas que ça crée des inégalités entre les clubs ? Si, mais il y a toujours eu des périodes où un club ou deux dominaient le championnat et avaient un plus grand pouvoir financier. Le fait que des clubs comme Lyon, Marseille ou Bordeaux aient à présent perdu de leur superbe diminue leur chance. Mais il faut voir l’avenir, ces clubs-là reviendront certainement au top. De toute façon, sans l’arrivée des investisseurs étrangers, le foot français allait petit à petit mourir. Après Paris, tu rejoins l’ennemi, l’OM. Comment les supporters parisiens l’ont-ils vécu ? Franchement, ce n’est pas ce qui me chagrinait le plus. Ce qui m’importait, c’était simplement de retrouver un club avec de l’ambition. Lorsque je suis parti de Paris, on me proposait un nouveau contrat avec une diminution de salaire de 30%. J’avais encore l’envie de goûter au haut niveau et il fallait qu’un club m’apporte ce que je souhaitais. J’avais plusieurs sollicitations, mais il n’y avait que celle de Marseille qui m’intéressait. En tant que joueur, on ne prend pas en compte la rivalité entre deux clubs ? C’est sûr que j’avais en tête la rivalité entre Paris et l’OM. Mais bon, je sortais de quatre années à Paris, dont deux en tant que capitaine. Je pense que tout se passait très bien pour moi au sein du club, sauf la dernière saison avec Vahid Halilhodžić. C’est pour ça que je suis parti. Mais je ne pense pas avoir besoin de me justifier. Après tout, j’ai fait comme n’importe qui en quête d’un nouveau job : je suis allé chez celui qui pouvait m’apporter le plus. Ça ne va pas plus loin. Je sais que ce départ a été mal perçu, mais je ne pense pas avoir été un vagabond. Dans ma carrière, je n’ai pas changé vingt-cinq fois de club et toutes les équipes pour lesquelles j’ai joué, je les ai respectées. Ça, on ne pourra pas me l’enlever. Quelles garanties t’apportait Marseille ? Dans le foot, il n’y aucune garantie. Simplement, quand un club te démarche pour venir évoluer au sein de son effectif, c’est que les dirigeants ont conscience de tes capacités. Et puis l’OM, à cette époque, avait un projet relativement ambitieux. Outre ma venue, ils avaient embauché pas mal de joueurs importants pour viser les premières places du championnat. Malheureusement, il y avait beaucoup d’individualités et peu de collectif. C’est ce qui a nous a fait défaut. Aujourd’hui encore, je pense qu’on avait l’effectif le plus apte à remporter le championnat. Pour finir ta carrière, tu repars en Espagne, à Levante. Ton premier échec barcelonais ne te suffisait pas ? Non, parce que j’avais adoré mon passage au Barça, que ce soit pour la qualité de vie espagnole ou la qualité du championnat. Quand j’ai eu l’opportunité d’y regoûter, je n’ai pas hésité une seconde. Surtout dans un club avec autant d’ambitions : Levante était promu en Liga, voulait bâtir un nouveau stade, avait recruté en conséquence et avait l’ambition de devenir un club stable en Liga. Je ne pouvais qu’être conquis par ce projet, qui s’est rapidement avéré être un désastre. Pourtant, comme tu le dis, Levante avait de belles ambitions… Oui, mais dans tous les domaines, les gens savent vendre du rêve, vous conquérir avec des paroles, mais sans réussir à mettre ces paroles en acte. Malheureusement, c’est ce qui a été le cas ici. Tu regrettes la façon dont tu as dit adieu au monde du football ? Oui, complètement. J’estime avoir donné beaucoup de ma personne à ce sport, et j’aurais aimé partir d’une autre façon. Là, je reste sur ma faim. J’ai arrêté ma carrière surtout par usure mentale. La dernière saison à Levante, j’ai été confronté à des rigolos du foot. Je n’avais pas la force de repartir sur un nouveau projet. J’avais des possibilités, mais je n’avais pas le courage. Avec le recul, je me dis que c’est dommage d’avoir arrêté de cette manière. À tes débuts, on t’a souvent comparé à Laurent Blanc. Tu comprends cette comparaison ? Non, car, même si c’est élogieux d’entendre ça, c’est compliqué d’être comparé à lui. Le seul truc qui nous rapproche, c’est le jeu. Néanmoins, j’aimerais bien avoir sa carrière d’entraîneur, qu’on puisse me comparer à lui dans ce domaine-là également. Justement, tu penses quoi de son parcours à la tête du PSG ? Il est en train de faire ce qu’on attendait de lui et démontre toutes ses qualités d’entraîneur. Je pense qu’il épate tous ceux qui doutaient de lui depuis son parcours avec l'équipe de France. Depuis son arrivée l’été dernier, on s’aperçoit qu’il maîtrise très bien l’effectif parisien et qu’il est très bien entouré par son adjoint Jean-Louis Gasset, que j’ai connu également à Paris. Très peu d’équipes peuvent se targuer de proposer un jeu de la qualité de celui du PSG. Il ne faut pas se le cacher, c’est une équipe très agréable à regarder, qui joue très bien au ballon et qui a l’un des meilleurs effectifs actuels. Beaucoup de grosses équipes doivent sans doute rêver de n’avoir qu’un ou deux joueurs du banc de Paris dans leur équipe. Tu évoquais l'équipe de France. Tu penses que la sélection a ses chances cet été ? Déjà, c’est une grande satisfaction de pouvoir participer à la Coupe du monde au Brésil. Une Coupe du monde au pays du football sans l’équipe de France, ça aurait été une très grosse déconvenue et ça n’aurait sans doute pas eu la même saveur. Ça aurait été très dur à accepter. Je suis content qu’ils aient pu inverser la tendance lors des barrages, auxquels j’ai assisté. L’équipe de France est en train de redorer son image petit à petit. C’est un travail de longue haleine car elle a tellement été bafouée, mais c’est en bonne voie. De ton côté, l'équipe de France, c’est un bon souvenir ? Oui, bien sûr. Quand on fait ce métier, on a tous pour ambition de porter le maillot de son pays. J’ai eu la chance de le faire. J’aurai aimé le faire plus, mais je peux me dire au moins que j’en ai porté les couleurs et que j’ai entendu retentir La Marseillaise avec ce maillot. C’est déjà un grand bonheur et une grande satisfaction. Avec le recul, quel joueur et quel entraîneur t’ont le plus impressionné ? C’est difficile de sortir des noms de toutes les personnes que j’ai pu côtoyer. Il est vrai néanmoins que je garde un très bon souvenir de Daniel Leclercq, qui était mon entraîneur au RC Lens. C’est une personne pour qui j’ai beaucoup d’estime. De même que pour Arnaud De Santos, qui m’a lancé au niveau professionnel et pour Philippe Bergeroo, même si son passage à la tête du PSG fut relativement court. En tant que joueur, il y en a beaucoup qui m’ont impressionné, que ce soit pour leurs qualités humaines ou footballistiques. En 17 ans de carrière, j’ai eu la chance de côtoyer tellement de joueurs que je ne préfère même pas en mettre un en valeur. Je dirai juste que j’ai eu énormément de chance. Propos recueillis par Maxime Delcourt So Foot -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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27/04/2014 18:36
Message
#864
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![]() Le roi du poulet ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,076 Inscrit : 10/12/2008 Membre no 12 Tribune : Canapé |
Reportage de Téléfoot sur Sakho : http://videos.tf1.fr/telefoot/document-sak...ol-8406705.html
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28/04/2014 14:21
Message
#865
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![]() Grapoulartiste ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 14,026 Inscrit : 04/01/2009 Lieu : Montréal Membre no 80 Tribune : Canapé |
Citation Le Conseil d’Etat donne raison à Leonardo Alors que la Fédération Française de Football souhaitait que la suspension infligée à Leonardo jusqu’au 30 juin prochain s’étende à toutes les associations nationales membres de la FIFA et non seulement au sein des frontières de l’Hexagone, le Conseil d’Etat a débouté la 3F, autorisant ainsi l’ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain à retrouver une fonction officielle dans le monde du football sans attendre. « Le pourvoi de la Fédération française de football est rejeté. La Fédération française de football versera une somme de 3 000 euros à M. Leonardo de Araujo au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative », écrit le CE dans un communiqué consultable ici. Canal-Supporters. -------------------- BSMPN crew. http://www.flickr.com/photos/grapoula
Champion Comunio Ligue 2 - 2014-2015 Mister Bouboule 2014-15 |
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30/04/2014 13:44
Message
#866
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Paulo César : « Jallet ? Mais c’est qui Jallet ? » Paulo César a changé 15 fois de clubs en 19 ans. Une carrière divisée entre les deux pays de son cœur, le Brésil et la France, où il aimerait revenir pour un nouveau défi. À 35 ans, le milieu joue toujours et est l’une des têtes d’affiche d’un mouvement qui souhaite changer le foot brésilien, le Bom Senso FC (Bon Sens en portugais). Retour sur sa carrière, ses embrouilles et son avis tranché sur le foot actuel. Tu joues dans un petit club de banlieue de São Paulo, Taboão da Serra. Un club jeune, 28 ans. Il est même plus jeune que toi… (Rires) Oui c’est vrai, avec un jeune président aussi, mais qui a de belles ambitions. C’est une bonne ville. Le président m’a appelé pour professionnaliser plus le club. J’ai signé un contrat pour jouer 5 matchs avec lui et être un dirigeant en même temps. J’ai pas d’intérêt à continuer à jouer. On imagine que le Bom Senso FC te prend plus de temps alors. C’est quoi ce mouvement ? Ce sont des joueurs brésiliens qui en sont à l’origine l’année dernière après les manifestations du mois de juin (avant la Coupe des confédérations, ndlr). On veut faire évoluer le foot ici. Qui prend les décisions dans le foot brésilien aujourd’hui ? Autour de la table, il y a la Confédération brésilienne du football (CBF) et la Globo, le groupe propriétaire des droits. C’est tout. Nous, on veut y incorporer un médecin, un kiné, un préparateur physique… On veut que les gens qui travaillent dans le foot aient un pouvoir de décision. Les gens qui décident aujourd’hui n’y comprennent rien. Ils pensent que les joueurs sont des machines. Aujourd’hui, il n’y a pas de spectacle au Brésil, on dirait des matchs amateurs. Comment tu l’as intégré, ce mouvement ? C’est Paulo André, l’ancien joueur du Mans, qui m’a appelé et il m’a dit : « On a lancé un mouvement, pour essayer de changer le championnat brésilien. » Je lui ai dit : « Moi, je suis dedans, y a pas de soucis. » Puis on a commencé. On a un groupe whatsapp avec une centaine de joueurs. On échange des idées. Vous avez commencé par des manifestations pour vous faire entendre. Aujourd’hui, les joueurs entrent avec une de vos banderoles au début des rencontres. Il y a du chemin de parcouru, non ? On a presque arrêté tout ça parce qu’on ne veut pas que cela devienne banal. On ne doit pas toujours faire la même chose. Aujourd’hui, notre but, c’est de parler avec les gens qui dirigent le football. Le problème du Brésil, c’est que tout le monde prend de l’argent à droite à gauche. Il y a beaucoup de gens dans les clubs et dans la confédération qui ne veulent pas nous aider à changer les choses parce qu’après ils vont y perdre. Ce qui est dans l’intérêt du football brésilien n’est pas dans le leur. Il y a aussi les clubs, qui nous soutiennent, mais qui profitent du système et se gèrent mal en anticipant sur de l’argent qu’ils n’ont pas par exemple. Il y en a certains qui ont anticipé sur les droits télé 2016. Nous sommes en 2014. « C’EST DIFFICILE POUR UN BRÉSILIEN DE S’ADAPTER À LA FRANCE » C’est pour ça que tu aimes tant la France… Tu as un tatouage de la tour Eiffel sur ton dos, c’est pour la ville ou le club ? Pour la ville. Même si j’aime bien le PSG, je l’ai fait pour la ville. Ce sont les coachs que tu as connus à Paris qui t’ont fait préférer la ville ? C’était difficile. Luis Fernandez, Guy Lacombe et Vahid. Vahid, c’était trop… C'est-à-dire ? Moi, j’avais été prêté à Santos et j’avais été champion. Quand je suis revenu, Vahid est venu me voir et il m’a dit : « Bonjour, faut que tu cherches une équipe parce que tu vas pas rester ici. » Sans explication ? Ça sert à rien avec lui… Déjà à Rennes, je sais qu’il s’entendait pas bien avec Luís Fabiano. Après, à tous les entraînements, il disait : « Ça va être difficile pour les Brésiliens parce qu’ils aiment pas s’entraîner. » J’aime pas ça, il ne sait rien du peuple brésilien. À l’époque, il y avait Reinaldo et moi et je lui disais : « Faut qu’on s’entraîne beaucoup parce que sinon ça va être chaud. » En plus, Reinaldo, il s’entraînait bien. Il a plus joué avec lui que moi. Mais c’était difficile. Après Vahid, c’était Guy Lacombe? C’était mieux. J’ai plus joué avec lui. Il m’aimait bien. Mais tu sais, c’est difficile pour un Brésilien de s’adapter à la France. Moi, j’avais du mal à comprendre que parfois tu dois aller sur le banc. Surtout au début avec Luis Fernandez. Il a mis Ronnie sur le banc, et je ne pense pas qu’il ait compris non plus. Oui, c’est sûr. Je suis arrivé en France en plein dans cette affaire et il croyait que j’étais du côté de Ronnie, il a cité mon nom. Mais moi, quand je suis arrivé, je ne savais même pas dire « bonjour ». J’y comprenais rien. Alors on a eu une grosse discussion. Je me suis entraîné tout seul pendant un mois. Mais moi, je suis difficile aussi. Tu as eu une carrière mouvementée. Tu changes 15 fois de clubs en 19 ans quand même. Ça fait 20 ans que je joue et je suis très professionnel. C’est juste que j’aime pas les gens qui parlent dans le dos des autres. Lors de ta seconde saison à Toulouse, le PSG a failli descendre. Comment tu as vécu ça ? Ça ne me touchait pas, je m’occupais de Toulouse. Moi, j’aime le PSG et c’est difficile de voir une équipe que tu aimes bien dans cette situation, mais bon si tu n’es pas organisé, si tu n’es pas professionnel, faut descendre. C’est ce que je pense. Cette époque a été délicate pour le PSG. Ça a changé. La différence est énorme ! Quand je jouais à Paris, au Brésil, nos matchs passaient une fois par mois. Aujourd’hui, tous les weekends, tu peux voir la Ligue 1 et il n’y a pas que le PSG. Tu peux voir des matchs de Lyon, de Marseille, de tout le monde. Avant quand je revenais au Brésil, je parlais du Mans, de Saint-Étienne, personne connaissait. Tout le monde connaît le championnat français maintenant, c’est bien. C’est une grosse différence. Quand t’es arrivé au PSG, il y avait une grosse équipe avec les Ronaldinho, Heinze, Pochettino, Sorín… On avait une très bonne équipe mais on n’était pas une équipe unie. Il y avait beaucoup d’étrangers, beaucoup de frictions entre eux. Moi je me suis toujours senti bien avec tout le monde : Argentins, Français, Africains… Il faut juste garder le respect. Je me suis battu une fois dans ma vie, c’était avec Fodé Mansaré. Ah oui ! À Toulouse. Rafraîchis-nous la mémoire. Lui, il est un peu fou. On était en train de jouer à l’entraînement… (il s’arrête) Mais ça, c’est du passé. J’ai pris 10 jours avec cette histoire. On était à terre, je l’ai frappé. Devant tout le monde. C’était un peu compliqué. « J’AI ENVIE D’ENTRAÎNER, JE VEUX ALLER SUR LE TERRAIN » Et la suite pour toi ? Tu veux revenir en France ? Oui, j’aimerais bien. Je cherche un appartement en France, là. Je préfère vivre là-bas pour mes enfants. Ils vont à l’école française. J’ai envie qu’ils finissent l’école là-bas. En plus, c’est moins cher. Là-bas, tu payes rien, et ici tu payes super cher. Ma femme aussi aime bien la vie en France. Après faut trouver un travail. Moi, je veux continuer dans le foot, j’ai essayé de passer mes diplômes d’entraîneur là-bas, mais c’est difficile parce que ça commence en septembre et ça finit en mars. Faut y habiter. C’est décidé, tu veux entraîner ? Entraîner oui. Moi, je prends des cours ici pour être dirigeant, mais j’ai envie d’entraîner, je veux aller sur le terrain. Marseille cherche un entraîneur, postule, on sait jamais. Monaco aussi. Monaco ? Ah ouais ? C’est bien là-bas. Moi, j’aime bien Monaco. Tu t’en foutrais, toi, de jouer dans un stade vide ? Quand tu signes le contrat, tu le sais. Et tu signes pas pour les supporters, tu signes pour l’argent. Après faut vivre avec. T’as suivi la saison du PSG ? Beaucoup de gens ont été étonné de l’élimination contre Chelsea. Moi, je n’étais pas étonné. Ils ont une bonne équipe pour gagner le championnat de France sans forcer. Mais pour gagner la Champions League, ils vont avoir besoin de temps. Ils ont une bonne équipe, mais pas un effectif suffisamment costaud pour éliminer des équipes comme le Real Madrid, Barcelone ou le Bayern. Après dans deux, trois ans, on verra, mais aujourd’hui, c’est trop juste. Tu parles des remplaçants ? Non, même dans l’équipe titulaire. Quand tu regardes bien l’équipe contre Chelsea. Jallet arrière droit, c’est qui Jallet ? Après, Thiago Silva, c’est le top. À côté de lui, Alex, il était pas bon à Chelsea, avant de signer à Paris… C’est mon ami, je le connais bien. Après, il y a Maxwell, c’est un très bon joueur, mais qui n’a jamais explosé. Après, milieu de terrain, Thiago Motta, Verratti, Matuidi… C’est parfait... Non, ce n’est pas parfait. Excuse-moi. Tu prends le milieu de terrain de Chelsea, de Barcelone, du Real Madrid… du Bayern ! Si tu prends le PSG pour le comparer au reste du championnat français, c’est bon, c’est parfait comme tu dis. Mais si tu prends le PSG et tu le compares aux grosses équipes. C’est parfait ? Non, c’est impossible. Verratti a une grosse marge de progression encore. Matuidi, aussi. Matuidi, dans la course, il est très bon. Mais techniquement, il est pas top. Après, c’est mon avis. Les gens peuvent ne pas être d’accord. Mais même Lyon, quand ils ont été sept fois champions, ils sont allés en demies. Ils ne sont pas passés. Ils ont eu l’équipe pour la gagner. Justement, tu prends le milieu de cette époque et aujourd’hui celui du PSG. C’est lequel le meilleur ? Diarra-Tiago-Juninho (Essien) ou Motta-Verratti-Matuidi… Pas facile Moi, je préfère celui de Lyon. Et il y avait Malouda aussi, Abidal, Wiltord, Benzema… Mais le foot, c’est le résultat et il faut gagner. Si le PSG gagne la Champions League l’année prochaine, tous les joueurs seront top. Pour moi, la Ligue 1, ils vont gagner 6, 7 fois de suite comme Lyon. Tu pourrais entraîner Marseille ? Bah oui, sans soucis. J’ai rien contre Marseille. Avec ta Tour Eiffel dans le dos, faudrait que tu fasses gaffe, à Marseille Moi, je m’en fous. J’irais me promener à Nice ou Monaco. T’as déjà joué un Classico chaud ? J’ai joué le Marseille-PSG où on a gagné 3-0 avec les buts de Ronnie et Jérôme Leroy. Ça faisait 15 ans que Paris ne gagnait pas contre l’OM. Mais ça n’a rien à voir avec le Brésil. Même le plus chaud des Marseille-Paris, ce n’est pas comme ici. C’est autre chose. « IL N’Y A PAS UN STADE QUI VA ÊTRE PRÊT À 100% » Tu supportes un club ici ? Non. J’ai commencé à jouer au foot dans un club à 12 ans. Une fois, quand je suis entré dans le train pour aller à l’entraînement, il était plein de supporters du Corinthians. Moi, j’étais en civil, normal, avec mon sac à dos. Quand je suis entré, y a un mec qui m’a demandé pour qui j’étais. Parce que juste à côté de mon club, il y a le São Paulo FC et Palmeiras (LE rival du Corinthians, ndlr). Y en a un qui commence à dire : « Tu joues à Palmeiras, toi. » J’ai dit : « Non, je joue au Nacional. » Le trajet ne dure que 10 minutes, mais c’était une éternité pour moi. Ils m’ont tout pris, je me suis retrouvé en slip, ils voulaient me jeter par-dessus bord. Finalement, ils m’ont laissé, je suis vite parti quand le train s’est arrêté. C’était chaud. Donc tu imagines que, depuis, ma relation avec les supporters n’est pas super. Moi, un mec qui vient me dire : « Moi, je suis fou pour tel club », je déteste. Les mecs comme ça ne regardent pas le foot comme moi. Si un mec fait une erreur, ils peuvent essayer de le tuer. Il ne faut surtout pas mettre de T-shirt vert à un match du Corinthians, ça pouvait s’envenimer rapidement. Ouais, faut faire attention. Mais pour ces histoires de couleur, dans le Sud, Internacional-Grêmio, c’est pire. À Grêmio, je connais des joueurs qui se sont retrouvés torse nu parce qu’ils sont venus à l’entraînement avec un T-shirt blanc et rouge. Les supporters leur ont dit de l’enlever. Tu ne peux pas venir avec une voiture rouge à Grêmio ou une bleue à l’Internacional. De toute façon, ici, c’est chaud partout. On finit avec la question Coupe du monde. Pour ou contre ? Moi, je suis contre la Coupe du monde au Brésil. Et ça n’a rien à voir avec le football. C’est juste qu’on a d’autres choses à faire plus urgentes que la Coupe du monde. Régler les problèmes de violence, on n’a pas d’hôpitaux, il n’y a pas assez de médecins, pas assez d’écoles… C’est quoi le plus important. Les 12 nouveaux stades qui, à un mois et demi, ne sont même pas encore prêts ? C’est quoi ça ? Il n’y a pas un stade qui va être prêt à 100%. Ils vont faire ce que l’on appelle ici les « tapume », c'est-à-dire qu’ils vont cacher les imperfections avec de la tôle où il y aura des images de fête. Elle est belle, l’image du Brésil. propos recueillis par Gary De Jesus à São Paulo pour So Foot |
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06/05/2014 11:36
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#867
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,287 Inscrit : 18/11/2009 Membre no 1,316 Tribune : Viré du stade |
Citation Depuis son licenciement du PSG en 2006, Vikash Dhorasoo cherche sa place dans le foot. Presque joueur à Livourne (Italie) puis à Grenoble, presque président du Havre, presque président de la FFF… Le monde du ballon rond est visiblement ingrat et ne veut plus de l’ancien Lyonnais. Du coup, c’est dans d’autres domaines que « The Substitute » réussit ses meilleurs dribles. Poker, média, cinéma et même politique : Dhorasoo a trouvé d’autres moyens que le football pour continuer d’exister. Du coup, quand il est l'invité d’une émission comme « Paris Le club » sur France3, Dhorasoo a des choses à dire. Plein de choses. Fidèle à son image de grand rancunier à la mémoire courte (il crache dans la soupe depuis sa retraite, estimant notamment que le football génère trop d’argent, lui qui a joué bénévolement toute sa carrière…), le natif d’Honfleur s’est lâché sur le PSG et sa star, Zlatan Ibrahimovic. « Ronaldo ne rate pas sa demi-finale… » « Ibrahimovic n’est pas au niveau des grands joueurs qui eux ne ratent pas les grands rendez-vous, a estimé Dhorasoo en référence au récent quart de finale aller face à Chelsea. Ronaldo ne rate pas sa demi-finale de Champions League. Et puis cette blessure face à Chelsea… Il se blesse tout seul lors d’un match où il est nul. Un grand joueur ne se blesse pas dans ce genre de match ! » Autre joueur dans le viseur du snipper Dhorasoo : Marco Verratti. « Verratti porte trop la balle et il prend trop de risques. On le compare à Pirlo mais il ne sera jamais Pirlo. Lui, il est lucide sur le terrain. Verratti ne sera jamais un Pirlo parce qu’il peut être dangereux pour son équipe et il n’est pas décisif. » Vu sous cet angle... - See more at: http://www.football365.fr/france/infos-clu...h.lCbQeN1c.dpuf |
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07/05/2014 18:24
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#868
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation Pauleta : « Aulas est un menteur » Dans une interview accordée au magazine Surface, Pedro Miguel Pauleta, l’ancien buteur du PSG, est revenu sur les contacts dont il a fait l’objet lors qu’il évoluait dans la capitale (2003-2008). En lâchant une belle pique à Jean-Michel Aulas, le président de Lyon. « Il y a eu des moments où Arsenal, Lyon à plusieurs reprises et Marseille se sont manifestés, explique le Portugais. Mais après avoir joué à Paris, je n’avais envie que d’une chose, c’était d’y terminer ma carrière. En 2006, le club avait quelques problèmes. Le président venait de changer et j’ai eu la possibilité de partir, oui. Je n’en ai pas eu envie et j’ai tout fait pour prolonger mon contrat au PSG (…) Aulas dit que j’ai contacté Lyon pour aller y jouer ? Donc je l’aurais appelé et ensuite je n’y serais pas allé ? Monsieur Aulas est un menteur, il sait très bien que c’est lui qui a formulé l’offre et a contacté mon représentant. Je n’ai jamais eu besoin d’appeler un club, encore plus lorsque j’étais dans un club comme le PSG. Si encore on parlait du Real Madrid ou de Barcelone, là oui, mais appeler Lyon pour aller y jouer… Ça ne faisait pas partie de mes envies ». BFM |
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10/05/2014 23:08
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#869
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,264 Inscrit : 18/01/2009 Membre no 595 Tribune : Viré du stade |
Citation Leonardo : la Fifa clôt l’affaire Deux semaines après la décision du Conseil d’Etat levant la suspension prononcée par la FFF à l’encontre de Leonardo après sa bousculade avec Alexandre Castro, la Fifa a définitivement classé le dossier. La Fédération internationale de football (Fifa) a mis un terme à la procédure ouverte contre Leonardo, ancien directeur sportif du Paris SG qui avait bousculé un arbitre il y a un an, a appris l'AFP auprès d'un de ses avocats. «La procédure disciplinaire est close», a écrit la Fifa dans un courrier daté du 6 mai, a affirmé Me Christophe Bertrand à l'AFP. La Fédération française de football (FFF) avait demandé à la Fifa d'étendre au niveau international la suspension du Brésilien mais celle-ci attendait la décision de la justice française. Fin avril, le Conseil d'Etat a donné raison à Leonardo estimant que la FFF ne pouvait suspendre quelqu'un qui n'était pas licencié, le directeur sportif parisien n’étant pas affilié à la FFF au moment de la bousculade avec Alexandre Castro lors de PSG Valenciennes. Initialement suspendu neuf mois en première instance, "Leo" avait ensuite écopé de 14 mois en appel. L'ancien joueur parisien (1996-1997), que cette sanction a contraint à quitter le Paris SG en fin de saison dernière et à mettre sa carrière entre parenthèses, avait saisi la justice française : le tribunal administratif avait suspendu la sanction mais la FFF avait contesté cette décision en saisissant le Conseil d'Etat qui avait fini par donner raison au Brésilien. Avec la fin de la procédure annoncée ce vendredi par la Fifa, l’affaire est définitivement close et Leonardo, sans emploi depuis un an, va pouvoir désormais se mettre en quête d’un nouveau challenge. En tant qu’entraîneur a priori, l’élégant gaucher, champion du monde 1994 avec le Brésil, ayant à plusieurs reprises fait part de son envie de se rapprocher du terrain, comme lorsqu’il dirigeait l’AC Milan (2009-2010) ou l’Inter (2010-2011). LE FIGARO - 9 Mai 2014 -------------------- .
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12/05/2014 13:33
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#870
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Simone quitte le club Relégué de la D1 suisse avec Lausanne-Sport, Marco Simone ne restera pas au club. «Nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur les conditions cadre pour une poursuite de notre collaboration», explique succinctement le président Alain Joseph à 24heures. L'ancien coach de Monaco était arrivé début novembre 2013 et avait Henri Atamaniuk comme prête-nom, car il ne dispose pas des diplômes pour entraîner en Suisse. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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14/05/2014 09:15
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#871
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Gameiro a repris sa marche en avant Poussé vers la sortie par le PSG l'été dernier, Kévin Gameiro s'est, depuis, superbement relancé à Séville. Pas toujours titulaire, il enchaîne pourtant les buts. Et espère continuer sur cette lancée ce mercredi, contre Benfica, en finale de Ligue Europa (20h45). «J’ai connu des périodes difficiles sur le banc, à Paris et ici. Mais, maintenant, je ne me prends plus la tête avec ça, c’est une manière de vivre les choses ». Le discours est posé, réfléchi, sensé. Et laisse transparaître un Kévin Gameiro désormais épanoui. Après s’être perdu dans la constellation de stars au PSG (2011-2013), l’attaquant français a retrouvé le goût de jouer à Séville depuis l’été dernier. À défaut de retrouver un temps de jeu conséquent. Mais l’essentiel est ailleurs pour celui qui devrait débuter sur le banc ce mercredi soir, face à Benfica, en finale de Ligue Europa. L’ex-buteur de Lorient prend ce qu’on lui donne. Sans rechigner. Et pour une première saison en Liga, il le fait d’ailleurs avec brio. 21 buts inscrits cette saison S'il n'est pas devenu en Andalousie un titulaire indiscutable, il tire pourtant son épingle du jeu dans la rotation prônée par Unai Emery. En 26 titularisations toutes compétitions confondues, l’international tricolore (8 sélections) a scoré à 21 reprises, soit le même nombre que son coéquipier Carlos Bacca (30 titularisations). Une prouesse au regard du temps de jeu qu’on lui accorde et des blessures qu’il a subies. «Je suis un joueur petit et rapide, très rapide même. Je suis à l’aise avec le ballon et c’est ce qui m’a permis de bien progresser ici», confiait-il mardi lors d’un entretien à l’UEFA. Gameiro : « Nous n'irons pas à Turin juste pour regarder jouer Benfica » Première finale de Coupe d'Europe Que ce soit en 4-5-1 ou en 4-4-2, l’attaquant de 27 ans semble avoir retrouvé toutes ses sensations, à l’instar de Stéphane Mbia, de nouveau fringant sous le maillot sévillan. À l’heure où le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps vient de dévoiler une pré-liste où il ne figure pas, Gameiro est entièrement tourné vers sa première finale européenne : «Nous allons tout donner de la première à la dernière minute. Nous allons profiter de l'instant et essayer de gagner la finale, parce que nous n'irons pas à Turin (la finale a lieu au Juventus Stadium, ndlr) juste pour regarder jouer Benfica». Oui, Gameiro est bel et bien revenu en haut de l’affiche. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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18/05/2014 11:26
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#872
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation RAI « Je veux devenir français » Le Brésilien n’a jamais rompu le lien qui l’unit à l’hexagone depuis son passage glorieux au PSG. Au point que l’ancien milieu, entrepreneur culturel et lobbyiste influent dans son pays, a entamé des démarches pour obtenir la double nationalité. QUE DIDIER DESCHAMPS se rassure : après Brandao, il ne trouvera pas en Rai Souza Vieira de Oliveira un autre prétendant brésilien à l’équipe de France. L’ancien meneur de jeu du Sao Paulo FC, du PSG et de l’équipe du Brésil a fêté ses quarante-neuf ans ce jeudi, quatorze années après l’arrêt d’une carrière qui aura laissé la trace d’un joueur lumineux et d’un footballeur éclairé. Dans la chaleur de son coeur, Rai a toujours gardé une place pour Paris, cette ville où il dit revenir « au moins six fois par an» et où il s’apprête à marier sa fille, le 31 mai. Lors de ses séjours, il réside dans le studio qu’il a acheté non loin du Parc des Princes, vers la porte de Passy. « JE PASSERAI SALUER L’ÉQUIPE DE FRANCE. S’ILS ONT BESOIN DE MON AIDE, JE SUIS LÀ » L’ancien capitaine idolâtré du PSG est bien plus que l’un de ces joueurs de passage tombés amoureux de Paris. Seize ans après son retour à Sao Paulo, il a gardé en lui l’âme d’un pays qui l’a élevé, le 13 décembre, au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Aujourd’hui, il dit «vouloir même aller plus loin ». Et explique : « J’ai entamé des discussions avec le consulat de France à Sao Paulo pour obtenir la double nationalité. Ce serait une façon de donner une matérialité à mon lien avec la France. Ce serait légitime parce qu’au fond, je n’ai jamais vraiment quitté la France...» Quand ce n’est pas lui qui revient, c’est la France qui vient à lui. Pendant la Coupe du monde (12 juin-13 juillet), les Bleus seront installés dans un hôtel de Ribeirao Preto, la ville natale de Rai, dans l’État de Sao Paulo. « Je passerai saluer l’équipe de France. S’ils ont besoin de mon aide, je suis là. » D’autres, c’est certain, auront besoin de ses éclairages sur son vaste pays, à commencer par les médias français, dont il sera le consultant, dont ceux du groupe L’Équipe. Pour Rai, le Mondial tracera une parenthèse dans une vie post-foot enracinée autour de la culture et du social, avec un zeste de politique et quelques opérations publicitaires. À la tête d’une petite société de sept employés, Rai+Velasco, du nom de son associé, Paulo Velasco, le champion du monde 1994 développe des projets culturels. «Au Morumbi, le stade de mon ancien club à Sao Paulo, il y a désormais une ‘‘Sala Rai’’, un espace multiculturel où on organise des spectacles de musique, des conférences, des expositions. Peut-être qu’un jour, il y en aura une au Parc des Princes… (Sourires.) Ma société gère également deux cinémas de quartier, loin des complexes des grands centres commerciaux. Ce lien avec le cinéma, c’est un peu le prolongement de la personnalité créative que j’exprimais dans le football.» Rai ne pense pas devenir producteur de films. Mais les documentaires l’attirent, à l’image de celui que le frère de Socrates, décédé en 2011, entend réaliser sur l’histoire de sa famille. En attendant, il s’attache à conserver du temps pour s’impliquer dans Gol de Letra. Créée en 1998 avec Leonardo, son organisation développe désormais des liens avec la Fondation PSGpour soutenir par le sport et l’éducation des enfants en difficulté. Désormais, l’ancien Parisien s’investit également dans Atletas Pelo Brasil (les Sportifs pour le Brésil). «Cette association réunit des sportifs de différentes disciplines et générations afin de susciter une nouvelle politique du sport dans le pays. Àmescôtés, il y a notamment Gustavo Kuerten (tennis), Rubens Barrichello, Felipe Massa (F 1), Kaka, Joaquim Cruz (champion olympique du 800 mètres en 1984). On a déjà obtenu une modification de la loi sur le sport. Par exemple, avant, unprésident de Fédération pouvait conserver son poste pendant trente ans. Aujourd’hui, il peut briguer au maximum deux mandats de quatre ans. » Le dos tourné depuis longtemps aux lumières des stades, c’est dans les couloirs du lobbying que Rai étire son goût pour l’intérêt collectif. Citation 1. «LA PLUS GROSSE ÉQUIPE QUE LE PSG AIT JAMAIS EUE» «Notre PSG, demi-finaliste de la C1 (en 1995, face à l’AC Milan, 0-1, 0-2), était-il aussi fort que le PSG d’aujourd’hui ? Il y a cette forme de tronc commun, cette idée d’un actionnaire ambitieux venu avec l’idée de briller en France et en Europe. Mais il y avait moins d’argent en jeu à l’époque de Canal + (1991-2006). Avec le recul, ce qu’on a construit avec les moyens de l’époque, c’est énorme. On n’avait pas, contrairement à aujourd’hui, une dizaine de joueurs de classe internationale. Il nous a fallu d’autres atouts pour réussir, un groupe soudé, un travail intense et de vrais leaders, comme Ricardo, Paul Le Guen, Bernard Lama ou moi. Poste par poste, l’effectif actuel est le plus fort. Le PSG d’aujourd’hui dispose de moyens colossaux, qu’il a bien utilisés jusqu’à présent, pour devenir en deux ans l’une des huit meilleures équipes d’Europe. Rien que pour cela, on peut dire que c’est la plus grosse équipe que le PSG ait jamais eue.» 2. «AVEC IBRA, ON AURAIT FORMÉ UN DUO MAGIQUE» « Zlatan Ibrahimovic et moi, on aurait pu jouer ensemble. À Sao Paulo, il m’est arrivé d’évoluer dans une configuration comparable. J’ai parfois permuté avec des avants-centres comme Palhinha et Müller. Cela permet à l’un des joueurs d’essayer de mieux s’affranchir du marquage adverse. Quand j’y pense, je me dis qu’avec Ibra, on aurait formé un duo magique sous le maillot du PSG… (Il sourit.) » 3. « Je n’ai aucun doute sur la réussite de Lucas à Paris. Il est encore jeune (21 ans) et il a bon esprit. Il aurait pu mûrir plus vite s’il avait joué plus souvent. Se battre pour une place en attaque au milieu des Ibra et autre Cavani, ce n’est pas évident. Il est normal qu’il s’intègre petit à petit dans l’équipe. Je ne suis pas inquiet pour la suite.» 4. «TROUVER UN GRAND MENEUR DE JEU AIDERAIT PARIS À FRANCHIR UN CAP» «On s’interroge parfois sur la place des meneurs de jeu dans le football moderne. Le rôle d’Andrés Iniesta au Barça n’est pas celui d’un numéro 10 typique, mais ça y ressemble. C’est l’homme qui donne le rythme, le maestro. Il n’y a pas assez de joueurs de ce profil aujourd’hui. Le PSG, avec ce groupe-là, peut aller loin mais trouver un grand meneur de jeu l’aiderait à franchir un cap. Barcelone a fait évoluer le jeu moderne. C’est un moment positif de l’histoire du jeu car le Barça et l’Espagne essaient de récupérer le ballon très haut, de défendre sans vraiment reculer. Ils prônent une attitude offensive, qui replace la technique au coeur du jeu.» 5. «Je n’ai pas de liens directs avec le PSG actuel mais j’ai été l’ambassadeur du club de 2006 à 2007, avec uncontrat de consultant sur l’Amérique du Sud. Le président était alors Alain Cayzac, nous étions au début de l’ère Colony Capital (2006-2011). À l’époque, c’est mal tombé parce que j’ai passé cette année en Angleterre. Je revenais régulièrement au Brésil, mais il était difficile d’aller plus loin dans cette mission. J’aurai quand même recommandé quelques joueurs au PSG au cours de cette période, notamment Alexandre Pato, qui jouait alors à l’Internacional Porto Alegre. Mais mes avis n’ont jamais été suivis d’effets. Il faut dire aussi que le club n’avait pas les mêmes moyens qu’aujourd’hui.» 6. « On parle beaucoup, en ce moment, des problèmes d’organisation de la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet). Je préfère voir le côté positif, même s’il y a eu plus de tensions que ce qu’on imaginait au départ. Cette Coupe du monde, le Brésil va la vivre à fond. Mais son organisation aura montré tous les progrès que le Brésil doit encore accomplir, par exemple dans la planification des grands travaux. Bien sûr, cela aura diffusé une image négative du Brésil à l’étranger, mais cette expérience nous servira pour le futur. Il y aura des manifestations pendant la compétition, des choses pas trop difficiles à gérer. Je crois que la fête sera belle. Cela étant, on aurait pu mieux tirer profit de l’événement, avec une meilleure gestion des dépenses et une meilleure planification.» Citation ![]() L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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19/05/2014 10:03
Message
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 874 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 153 Tribune : Canapé |
Citation Au tour de Kombouaré ! Après avoir rencontré Hervé Renard, pris contact avec Hubert Fournier, pensé à Claudio Ranieri, sondé Willy Sagnol, et essuyé les refus de Raymond Domenech et Jocelyn Gourvennec, Jean-Michel Aulas n'a toujours pas trouvé le successeur de Rémi Garde au poste d'entraîneur de l'OL pour la saison prochaine. Selon nos informations, deux nouveaux noms se seraient ajoutés à la liste : celui d'Antoine Kombouaré, promu dans l'élite à la tête de Lens, et celui de Bruno Génésio, adjoint de Garde, qui aurait le soutien de Bernard Lacombe, conseiller du président. Aulas a annoncé que l'identité du futur entraîneur lyonnais serait dévoilée dans la semaine. |
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24/05/2014 16:31
Message
#874
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Makelele présenté mardi Le nouvel entraîneur du SC Bastia, Claude Makelele, sera présenté à la presse mardi à 11h00 au stade Armand-Cesari de Furiani, a-t-on appris samedi auprès du club corse. L'actuel adjoint de Laurent Blanc au PSG, en fin de contrat à Paris fin juin, devrait signer lundi son contrat de deux ans avec le Sporting -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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27/05/2014 13:12
Message
#875
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,264 Inscrit : 18/01/2009 Membre no 595 Tribune : Viré du stade |
Citation Le 27/05/2014 Ligue 1 Bastia Makelele : «C'était le moment» [i]Claude Makelele a détaillé ce mardi matin, lors de sa présentation officielle comme entraîneur du SC Bastia, son envie de devenir numéro un après deux saisons passées dans la peau d'adjoint au PSG. [/i] Claude Makelele, pourquoi avoir choisi de débuter votre carrière d’entraîneur au SC Bastia ? Ça a été un choix d’hommes, une rencontre avec le président (Pierre-Marie Geronimi). Ça s’est fait très vite. Il faut sentir les gens, la sincérité qu’ils ont. J’ai vu que j’étais le premier choix des dirigeants, c’est ce qui m’a plu. J’aurais pu avoir d’autres possibilités. J’avais eu des approches de clubs depuis deux ans, mais je n’étais pas prêt. Je n’avais pas cette envie-là. Là, je les ai. Et, ici, le club a un statut en Ligue 1, il y a une histoire derrière. Les fondations sont très fortes. «J'ai appris énormément des sensations du football, des messages qu'on pouvait passer aux joueurs. Ancelotti m'a aussi appris, tout comme Laurent Blanc. Ce sont des bagages que j'ai pu mélanger» C’était important pour vous de devenir numéro un ? C’était le moment. J’ai soif de mettre tout mon savoir au service d’un groupe. Il y a une possibilité énorme au Sporting Club de Bastia. Après ma carrière, j’avais pris la décision de rester dans le football. Ça s’est fait naturellement. Qu’avez-vous appris sur le poste aux côtés de Carlo Ancelotti et de Laurent Blanc ? Je commencerai d’abord par Suaudeau (à Nantes). Ça a été la base de toute ma progression. Courbis (OM) aussi, Victor Fernandez en Espagne (Celta Vigo), Del Bosque (Real Madrid), Mourinho (Chelsea). J’ai appris énormément des sensations du football, des messages qu’on pouvait passer aux joueurs. Ancelotti m’a aussi appris, tout comme Laurent Blanc. Ce sont des bagages que j’ai pu mélanger. J’espère que ça me servira dans l’avenir. Quel sera votre fonctionnement avec votre adjoint Didier Tholot ? Sera-t-il sur le modèle du binôme Laurent Blanc-Jean-Louis Gasset ? Le football a évolué. On ne peut plus tout faire tout seul. Dans une famille, il y a toujours un leader. Il a besoin de gens autour de lui pour avancer. On dirigera tous le deux les séances. On a la même vision du football, les mêmes idées. Avez-vous le sentiment de vous mettre en danger en devenant un numéro dans un club modeste ? Ce n’est pas quelque chose qui m’effraie, au contraire. Il faut se lancer. Je pense que j’ai les capacités. C’est l’avenir qui le dira. Vous serez là pour me le rappeler (sourire). Pouvez-vous dire un mot en corse ? (Rires) Donnez-moi un peu de temps. Dans trois mois peut-être |
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30/05/2014 15:46
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#876
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![]() Le roi du poulet ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,076 Inscrit : 10/12/2008 Membre no 12 Tribune : Canapé |
Citation Interview Spacefoot - Badiane : Le parcours des Bleus au Tournoi de Toulon (Partie 1)
Le Tournoi de Toulon a débuté le 21 mai dernier. A cette occasion, nous avons interrogé lundi Jean-Michel Badiane, un ancien international Espoirs français, au sujet de la nouvelle génération des Bleus. Pour Spacefoot, Badiane a également accepté de revenir sur son parcours au PSG, à Sedan et au Paris FC. As-tu suivi les premiers matches du Tournoi de Toulon ? J’en ai vu deux : le France - Chine et le Portugal - Chili, le 2e match des deux équipes. (interview réalisée lundi 26/05) Qu’as-tu pensé de cette nouvelle génération ? C’est une génération qu’on connait déjà un peu puisque certains ont eu la chance de gouter à la Ligue 1 ou à la Ligue Europa. Ils ne sont pas encore en espoirs mais dans l’équipe qui doit préparer la future génération des espoirs. Après, il y a des joueurs qu’on connaît très bien comme Adrien Rabiot, Mouhamadou Naby Sarr qui a été champion du monde U20 il y a un an, qui a déjà gouté à la ligue Europa avec Lyon donc oui c’est une génération talentueuse. Maintenant ce n’est pas évident parce que le tournoi de Toulon arrive en fin de saison, il y a un peu fatigue, on a envie d’être en vacances, la saison a été très longue mais bon apparemment ils ont fait un premier match intéressant, un 2e match un peu poussif… Oui, tu n’as pas vu le meilleur ! Je n’ai pas été gâté mais bon, l’important est de voir ce que cela va donner au final, on espère qu’ils vont remporter le tournoi. Justement ce match nul contre la Chine n’a-t-il pas compromis les chances de la France d’aller en finale ? Parce que le Portugal a gagné tous ses matches, il rejoue demain (mardi) s’il gagne, le match France Portugal sera en quelques sortes une demi-finale. C’est sûr qu’ils ne se sont pas mis dans les meilleures conditions surtout que c’était un but évitable, après c’est aussi sur ce genre de match qu’on apprend, on est un petit peu en dedans comme ils ont pu l’être contre la Chine, quand on a la chance de mener 1-0 avec un peu plus d’expérience on verrouille et on gagne petitement mais on gagne, bon ils sont jeunes, il y a des choses à améliorer. Il y a eu 6 changements si je ne dis pas de bêtise, entre le premier et le deuxième match, ce n’est pas évident aussi… (Depuis, la France s'est qualifiée après avoir battu le Portugal 2-1. Les Bleus sont donc en finale contre le Brésil.) As-tu été interpelé par des joueurs qui sortent du lot ? Moi je suis fan d’Adrien Rabiot parce que déjà il est parisien, il a vécu des choses que j’ai vécu et puis surtout, au poste où il joue, en général, les jeunes joueurs ont tendance à en faire beaucoup trop, parce qu’ils veulent impressionner, que ce soient les coéquipiers ou le staff et lui c’est tout le contraire il a fait preuve de sobriété, de simplicité et ça l’a rendu beaucoup plus efficace, beaucoup plus mature. Penses-tu que le fait qu’il ait évolué au PSG et qu’il ait rencontré de grands joueurs l’a davantage aidé ? Il n’a pas la même expérience que ses coéquipiers... Aussi oui surement. Je l’avais vu lors de mon année sans club où je m’entrainais avec le PSG, lui il était encore en 17 ans il m’avait déjà impressionné. Je me suis dit que c’est bien déjà, à cet âge-là, d’être aussi simple dans son jeu, de faire preuve de sobriété. On le voit avec les professionnels, quand il entre sur le terrain, il est déjà mature, on n’a pas l’impression qu’il est aussi jeune. Déjà le fait de jouer avec les grands joueurs, il y a un accélérateur au niveau de l’expérience mais il avait déjà une belle base de simplicité dans le football, un vrai QI foot. Dans l’autre match que tu as vu, as-tu repéré des joueurs qui pourraient percer par la suite ? Dans l’équipe du Portugal, il y a deux joueurs : Bruno Fernandes qui joue à l’Udinese et Helder Costa aussi qui est pas mal du tout. Mais à cet âge-là c’est compliqué… Entre le fait de jouer dans un club ou dans un autre, de ne pas se blesser, avoir sa chance, etc., ce n’est pas forcément évident. On le voit avec Adrien Rabiot, il a plein de talent et cette année, même s’il a fait pas mal d’entrées, il ne va pas s’en satisfaire. Il veut enchainer des saisons à 30 matches donc ce n’est pas évident pour ces jeunes joueurs qui arrivent. Certains clubs sont intéressés par Rabiot mais le PSG souhaite le conserver. Au vu de ton expérience, tu penses qu’il vaut mieux qu’il reste à Paris ? J’ai vraiment connu un cas similaire, avec beaucoup moins de matches, à ce qu’il vit actuellement avec des clubs qui sont intéressés mais des clubs de moins bon niveau que le PSG parce que c’est difficile de faire mieux que le PSG. Et aussi le fait de se dire qu’on joue 15 -20 matches en comptant les rentrées dans la saison mais ce n’est pas suffisant parce que, quand on est jeune, on a envie de jouer. Il avait enchainé la fin de saison avec brio avec Toulouse, ce n’est vraiment pas évident, je sais que lui il veut jouer… Justement si tu avais un conseil à lui donner, tu lui dirais de rester au PSG ? Je n’ai pas de conseil à donner, il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. En tout cas, s’il y a une chose que je pourrais lui dire c’est quitte à se tromper, autant prendre les décisions soi-même. Moi j’ai eu à me tromper à un moment parce que je n’étais pas convaincu de la décision qui était la mienne. C’est la seule chose que je pourrais lui conseiller. La partie 2 de l'interview de Jean-Michel arrive bientôt. Nous vous dévoilerons son parcours au PSG, ce qu'il s'est réellement passé lors de son passage à Sedan qui a mis un gros frein à sa carrière ainsi que sa situation actuelle. Source : Spacefoot.com |
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30/05/2014 19:42
Message
#877
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,264 Inscrit : 18/01/2009 Membre no 595 Tribune : Viré du stade |
Citation PSG-Leonardo: "Mon rapport avec le PSG sera éternel" Présent ce vendredi à Paris pour une nouvelle audience devant le tribunal administratif qui doit se prononcer sur l'affaire de la bousculade avec l'arbitre lors de PSG-Valenciennes l'an passé, Leonardo a de nouveau évoqué l'idée d'un retour au PSG. "Dans la vie tout est possible mais aujourd'hui je ne pense pas à ça. Mon rapport avec le PSG sera éternel. Les deux ans que j'ai vécus ici seront la base des 20 prochaines années du club. Les rapports que j'ai avec le PSG sont indéniables", a-t-il expliqué, au micro de RMC L'ancien directeur sportif a également évoqué l'arrivée de David Luiz au sein du club parisien. "Quand le Paris-Saint-Germain a signé Marquinhos, c'est un nom qui circulait déjà. On avait discuté. Finalement Marquinos était venu et je crois que c'est un joueur important pour le club. Pour moi, avec Varane c'est le défenseur central qui a le plus de chances de devenir un grand joueur", a-t-il conclu. orange sports |
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02/06/2014 07:01
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#878
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 3,287 Inscrit : 18/11/2009 Membre no 1,316 Tribune : Viré du stade |
Citation L’ancien joueur du PSG Jérôme Leroy bientôt à Luzenac ? Tout juste promu en Ligue 2, l’US Luzenac pourrait réaliser un joli coup en s’offrant les services de Jérôme Leroy, ancien joueur du PSG et de l'OM, entre autres. Selon L’Equipe ce mercredi, le milieu offensif de 39 ans aurait reçu deux propositions intéressantes : l’une en provenance du club ariégeois, l’autre de Laval, où il a déjà évolué lors de la saison 1995-1996. Double vainqueur de la Coupe de France, Jérôme Leroy a disputé plus de 500 matches au plus haut niveau et évolue depuis plus de vingt ans dans le milieu professionnel. Cette saison, il a marqué huit buts avec Istres en Ligue 2. Son expérience serait un atout pour Luzenac l’année prochaine.
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02/06/2014 08:57
Message
#879
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 11,440 Inscrit : 10/01/2009 Lieu : Montmartre Membre no 208 Tribune : Viré du stade |
Citation Après avoir évolué au PSG et à Sochaux, le latéral gauche avait signé pour le Chievo Vérone en août 2011. Boukary Dramé y a passé trois saisons avec un temps de jeu constamment en hausse. Cette saison, il a totalisé 26 titularisations avec les Jaune et Bleu, pointant à la 16e place de Serie A. Mais selon les informations de L’Equipe, Dramé va s’engager avec l’Atalanta Bergame pour deux saisons. En fin de contrat, il va donc prochainement signer avec les 11e du championnat italien. Un club qui, dans le passé, a notamment accueilli Ousmane Dabo et Franck Sauzée. Foot Mercato -------------------- C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...
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03/06/2014 10:09
Message
#880
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![]() Le roi du poulet ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 15,076 Inscrit : 10/12/2008 Membre no 12 Tribune : Canapé |
Citation Interview Spacefoot – Badiane : « Je veux prouver que je suis capable de rejouer » (Partie 2)
L’ancien international Espoirs français, Jean-Michel Badiane a accepté de revenir, pour Spacefoot, sur son parcours au Paris Saint-Germain, à Sedan et au Paris FC. Il nous dévoile également ses ambitions de retrouver très prochainement les terrains et, à terme, de devenir entraineur ou consultant sportif. Retour sur ses déclarations. Dans la partie précédente de l’interview, Jean-Michel Badiane est revenu sur le parcours des Bleuets au Tournoi de Toulon. Il termine sur le parcours de Rabiot qui lui rappelle le sien au PSG. Voici la suite : Justement si tu avais un conseil à donner à Rabiot, tu lui dirais de rester ou de partir ? Je n’ai pas de conseil à donner, il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. En tout cas, s’il y a une chose que je pourrais lui dire c’est quitte à se tromper, autant prendre les décisions soi-même. Moi j’ai eu à me tromper à un moment parce que je n’étais pas convaincu de la décision qui était la mienne. C’est la seule chose que je pourrais lui conseiller. Qu’entends-tu par le fait que tu n’étais pas convaincu de ta décision ? Tu parles du moment où tu as quitté Paris ? A l’époque le club voulait me garder mais sans me garantir un temps de jeu suffisant. Et puis je prends la décision de rester en essayant de gagner ma place comme n’importe quel joueur. Mes agents de l’époque me font comprendre que je suis un jeune joueur, je dois enchainer des saisons à trente matches, donc il est préférable de partir. Finalement je pars, pas à reculons mais pas loin. Sur le coup, je ne m’en rends pas vraiment compte, c’est surtout le fait de quitter le PSG... Mais avec le recul, j’aurai peut-être pu patienter en tout cas au moins 6 mois. Surtout qu’à l’époque, signer un contrat pro avec le PSG, pour les jeunes issus du centre de formation du club, c’était assez rare car le club recrutait beaucoup d’étrangers, notamment des sud-américains. Tu aurais peut-être pu penser que c’était ta chance. En veux-tu à tes agents ? Non, c’est moi qui ai finalement pris la décision. On ne m’a pas forcé à signer. Je m’en veux à moi-même parce que je suis le seul à avoir pris cette décision, c’est comme ça, après il n’y a pas plus de regret que ça. Penses-tu que les choses se seraient mieux passées si tu avais choisi un autre club que Sedan ? Ça, je pense que c’est sûr ! C’est difficile de faire pire. Mais j’étais en contact avec 6 ou 7 clubs et Sedan était le seul club sur lequel je ne m’étais pas vraiment renseigné… Pourquoi ton choix s’est-il orienté vers ce club ? Parce que c’était le club qui avait fait l’offre la plus importante au PSG. Je pense que le fait de sortir de l’Euro avec les Espoirs a, à mon sens, servi mais par rapport au club desservi parce que, quand je suis revenu de l’Euro, le PSG avait une autre demande au niveau du transfert et Sedan était le seul club à répondre tout de suite à cette demande. Quels étaient les autres clubs intéressés par tes services ? Il y avait des clubs comme Rennes, à l’étranger comme Getafe en Espagne mais bon, après tant qu’il n’y pas d’offre moi je restais positionné sur le fait que j’allais faire la saison au PSG. Voulais-tu rester en Ligue 1 ou évoluer à l’étranger ne te posait pas de problème ? Ça ne m’aurait pas posé de problème. Mais si, au final, Rennes avait vendu le joueur qu’il devait vendre pour éventuellement se positionner sur moi, je pense que j’aurais signé au Stade Rennais. Quel était ce joueur ? C’était John Mensah. Ils l’ont vendu un an après. J’aurai dû attendre un an ! (Rire) Avec du recul, penses-tu que tu aurais dû rester au PSG ? Tu n’étais pas en fin de contrat… Non, je n’étais pas obligé de partir, il me restait encore un an. La seule chose c’est que soit je restais et je prolongeais, soit je partais définitivement. Je ne pouvais pas être prêté. Mais du côté du PSG, personne ne m’a forcé à partir, bien au contraire. Au moment où tu as signé pro, Vahid Halilhodzic était l’entraineur, ensuite c’était Guy Lacombe. Souhaitaient-ils te garder dans l’effectif ? Que ce soit Vahid ou Guy Lacombe, ils ont une manière de travailler qui me correspond. Lacombe partait du principe qu’il y avait beaucoup de compétition et qu’il y aurait de la place pour tout le monde. De mon côté, je me disais « il y a de la place pour tout le monde, d’accord, mais bon on parle de Coupe d’Europe ». A l’époque, on n’avait pas le PSG de maintenant donc a priori, on n’allait pas aller au bout. Lui, il voyait l’intérêt qui était le sien en termes d’effectif et moi, je voyais l’intérêt qui était le mien en termes de temps de jeu. Toi qui a joué un match de Ligue des champions, comment l’as-tu vécu ? Honnêtement, sur le coup je ne m’en suis pas rendu compte du tout. Pour moi, c’était un match à jouer avec le PSG, avec le club que j’avais connu depuis l’âge de 8 ans et demi. Pour moi, c’était juste génial ! Ce n’est que le lendemain, quand je suis retourné voir mes coéquipiers du centre, ils étaient comme des fous. Donc là oui, j’ai pris la mesure de ce que j’avais la chance de jouer la veille. Mais sur le coup, c’était vraiment juste répondre présent avec le PSG parce que Vahid m’avait fait confiance et je pense que paradoxalement, c’est peut-être ce qui a donné cette impatience un an plus tard. Tu as voulu aller plus vite après… Oui parce que, si j’avais joué 4-5 matches la première année, j’aurais peut-être été plus patient en me disant que l’objectif était d’en faire une quinzaine ou une vingtaine celle d’après. Sauf que la première année avec Vahid, alors que tout le monde me conseillait de partir en prêt, lui me disait de rester. Il ne me promettait pas 30 matches mais il me promettait d’avoir ma chance. Au final, j’ai joué une quinzaine de matches, la ligue des champions, l’équipe de France espoirs. Tout ça, c’était grâce à lui. On va dire que c’est aller dans le mauvais sens en fait. Tu as, à ce moment-là, voulu aller plus vite quand tu as vu que les choses s’accéléraient pour toi. Mais aujourd’hui, tu veux retrouver ton niveau en évoluant progressivement. Ton expérience t’a-t-elle fait changer d’état d’esprit ? Je ne sais pas… Après, je dis ça aujourd’hui parce que je suis sans club donc je suis obligé d’y aller étape par étape. Maintenant, quand je suis en club, mon ambition reste la même qu’il y a une dizaine d’année : m’imposer, être le meilleur… Mais il y a 7-8 ans, en sélection, tous mes coéquipiers jouaient tous les week-ends en Ligue 1, sauf que ce n’était pas mon cas, donc forcément il y avait un décalage. Je sais bien que René Girard m’appelait en sélection parce que j’étais à Paris et qu’il devait sûrement considérer que 15 matches à Paris en valaient 30 ailleurs. Sauf que moi, je préférais en jouer 30 à Paris. Pour revenir au moment où tu as quitté le PSG pour rejoindre Sedan, il y avait des histoires par rapport à de supposées blessures. On lit beaucoup de choses mais on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé. L’année où Sedan est descendu en deuxième division, on s’imagine que niveau salaire, le club avait besoin, en quelque sorte, de se débarrasser de certains joueurs, enlever des gros salaires... Que s’était-il réellement passé à ce moment-là ? Et bien c’est clair, c’est un peu ça. On vit une première saison difficile, on finit à 35 points, donc on descend. Certains s’en vont, moi j’ai la possibilité de rejoindre Valenciennes avec Antoine Kombouaré, que j’avais connu au centre, (ndlr : entraineur de la CFA du PSG quand Jean-Michel était au centre). Mais à l’époque Sedan demande une indemnité trop élevée donc le transfert ne se fait pas. Le club me prévient que mon salaire allait être réduit de 20%, ce qui est légal quand il y a descente. Je dis ok, pas de problème. On revient me voir 3 semaines après en me demandant de faire un effort de 50%. Je leur dis « c’est plus un effort là, vous exagérez un peu. Déjà que vous n’avez pas voulu que je parte, si vous vouliez que je parte pour économiser ce salaire, ça pouvait se faire ». Au final, je pense qu’ils ne le prennent pas très bien. Après, je commence à entendre toutes sortes de rumeurs comme quoi je serais blessé, il m’arriverait même de tomber tout seul parfois quand je marche… Par quel intermédiaire apprends-tu ces rumeurs ? J’entends ça un peu partout, dans les médias locaux, j’ai certaines connaissances dans l’Equipe ou dans le Parisien qui m’appellent pour me demander où j’en suis par rapport à ma santé. Là où a été mon tord c’est que je ne démens pas tout de suite. Je me suis dit que c’était tellement gros que personne ne va y croire. Je marche et je tombe tout seul ? Ce n’est pas possible, c’est trop gros. Je me dis que personne ne va y croire mais, au final, beaucoup y croient parce que je ne joue pas les week-ends. Les gens se disent que je suis blessé. Donc suite à cela, j’ai été obligé d’attaquer le club devant la Ligue. Il y a des façons de prouver quand même que tu n’étais pas blessé. Que cela puisse durer aussi longtemps… La procédure avec la Ligue avait duré aussi pas mal de temps. Comme Sedan avait mis le docteur du club dans la combine. J’y suis allé avec mon avocat. Apparemment, Sedan avait déjà fait ça à pas mal de joueurs. Mais moi, je m’entrainais du lundi au vendredi. Il fallait que le club explique par A+B que je sois, comme par hasard, malade tous les samedis. Donc ça, ils n’ont pas réussi à l’expliquer. Ils ont dû régler ce qu’ils avaient à me régler et je suis parti. A ce moment-là, tes coéquipiers, que pensaient-ils ? Parce qu’ils voyaient très bien que tu n’avais rien. Le milieu du football est ce qu’il est. Je ne connais pas beaucoup de joueurs qui se seraient mouillés pour les problèmes d’un autre. Ils se disent que demain, ça peut se retourner contre eux. Il n’y en a pas beaucoup, même si c’est pour dire la vérité, qui sont prêts à s’exprimer. On a pu le voir avec Vikhash Dhorasso au PSG... Peu sont les joueurs qui sont prêts à s’élever et à parler. A Sedan, il y a eu Aliou Cissé parce qu’il a du caractère, il avait sa carrière derrière-lui aussi, il pouvait du jour au lendemain dire « je m’en vais et merci pour tout ». Les autres, en off, me disaient que ce n’était pas normal ce que le club faisait mais c’est tout. Combien de temps ont duré les dires du club ? La première année où je ne joue pas, la deuxième année j’avais une licence mais le club me faisait jouer tous les week-ends en CFA 2 en espérant qu’à un moment je craque et que je décide de partir. Tu es blessé en Ligue 2 mais avec la CFA 2 tu ne l’es pas ? Dans un premier temps, Sedan n’a pas dit que j’étais blessé, mais que c’était un choix de l’entraineur, en espérant que j’allais craquer parce que, forcément, en CFA 2, il n’y a rien d’amusant... Ils pensaient que j’allais résilier mon contrat et partir. Malheureusement ce n’est pas arrivé. Pour la troisième saison, ils se sont dits « on va être obligé de dire qu’il est blessé ». Là, ils ne m’ont pas fait de licence en attestant via le docteur que je ne pouvais plus jouer donc j’ai été obligé de saisir la Ligue et aussi de prévenir le docteur qu’il pouvait être rayé de l’ordre des médecins à partir du moment où il délivrait des faux arrêts maladie. J’ai été déclaré à la Sécu comme invalide sauf que j’ai rappelé la Sécu pour leur dire que je ne rentrais pas dans cette combine, je m’entraine toute la semaine donc je ne suis pas blessé. Y avait-il possibilité de faire une contre-expertise par un autre docteur ? Si justement, j’ai vu le docteur Rolland. J’avais un dossier solide devant la Ligue. J’étais allé voir un autre docteur à Strasbourg aussi qui a attesté que j’étais tout à fait capable de jouer, que j’étais en bonne santé. Donc, devant ces deux avis de la part de chirurgiens compétents et reconnus – le docteur Rolland a d’ailleurs soigné Ronaldo, le docteur de Sedan avait chaud… Ensuite, c’est Sedan qui a résilié ton contrat ou est-ce toi qui es parti ? Ils ont été sommés de trouver un accord avec moi. Il me restait 4 mois de contrat. Ils m’ont dit « on va jusqu’au bout comme ça, on oublie tout ». Sauf que non, moi je n’oublie rien du tout maintenant qu’ils avaient raté leur coup. (…) Je suis parti pour terminer la saison avec le PSG, avec le centre. J’avais eu l’accord d’Alain Roche et d’Antoine Kombouaré. J’ai fini mes 4 mois là-bas, même si je ne pouvais pas jouer les week-ends, ces 4 mois m’ont fait du bien, j’ai repris du plaisir à jouer au foot. Quand Sedan commençait à te faire jouer en CFA, j’imagine que tu te doutais que quelque chose se tramait. Comment ça se passait dans ta tête ? Forcément, je me suis douté que c’était une histoire de salaire, surtout que j’avais des discussions avec des conseillers du président, des personnes qui gravitent autour du club. Ils m’ont fait comprendre qu’il n’était pas trop tard pour baisser mon salaire de 50% si je voulais éventuellement rejouer. Ce à quoi je leur répondais « non non mais ça va très bien, continuez à me faire jouer en CFA, mais continuez bien à me payer surtout parce que le jour où je n’aurai plus de paye, je vais saisir la Ligue » et c’est ce que j’ai fait. Est-ce à ce moment-là que tu as commencé à réfléchir à ton avenir pour éventuellement rejoindre un autre club ? Oui, mais le problème c’est que dans le foot les choses vont très vite. Quand on ne joue pas 6 mois, 1 an, les gens se posent des questions et même aujourd’hui pour trouver un essai et prouver au club qu’on est en bonne santé, il faut déjà attraper l’essai. Les clubs se parlent et Sedan n’allait pas dire aux autres clubs « non il n’est pas blessé, juste pour faire une économie de salaire on dit qu’il est blessé ». Il est blessé point barre. Quand tu es parti de Sedan, les clubs entendaient que tu étais tout le temps blessé. Ils ne se sont pas dits « on va l’appeler pour voir ce qu’il en est réellement ». C’est cela qui a compliqué ta recherche d’un autre club ? Oui, et puis je me mets aussi à leur place, même s’ils appellent un joueur qui joue sur une jambe, il va leur dire « non tout va bien ». Tous les clubs te pensaient donc blessé. Aucun ne t’a fait d’offre ? Ou as-tu refusé les offres qui t’ont été faites en te disant que tu pouvais avoir mieux ? Non, même pas. J’avais eu un contact avec Stock City, qui était en deuxième division et qui montait en première division. Mais je pense vraiment que Sedan a été malhonnête avec moi. Il voulait le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas ne pas payer un joueur, dire qu’il est blessé et une fois qu’il trouve une porte de sortie, et donc pour le club une économie de salaire, demander une indemnité double de celle payée au PSG sachant que je n’ai pas joué de la saison, ce n’était pas logique. Comment Sedan pouvait prétendre vouloir plus d’argent alors que tu n’as pas joué un seul match en Ligue 2 ? C’est bien ce que j’ai cherché à comprendre sans jamais trouver de réponse. Je pense que pour Valencienne, Sedan s’est dit qu’Antoine (Kombouaré) me connaît bien, il m’a eu 3 ans en CFA au PSG, il va faire du forcing pour mettre ce qu’on demande. Mais Antoine n’est pas fou non plus. C’était plus une porte de sortie pour moi que pour lui. Pour Antoine, c’était une opportunité parce qu’il me connaissait mais si ce n’est pas moi, ce sera un autre. Et puis je pense que pour Stock City, à Sedan, ils se sont dits que les anglais ont plus d’argent que nous, donc ils mettront. Avec tous ces problèmes, comment te sentais-tu dans le club ? Malgré les problèmes avec la direction du club, la relation que j’avais avec les supporters a toujours été saine, je n’ai jamais senti de malaise avec eux. Après Sedan, tu es resté un an sans club ? J’ai passé deux ans sans club en plus de l’année où je n’ai pas joué avec Sedan, ça faisait 3. En 2011, tu rejoins le Paris FC avec Mboma en coach. Comment ton arrivée dans ce club s’est-elle passée ? Avec Alain Mboma, ça s’est passé très simplement. Je l’ai appelé, je lui dis « je viens dans le club et je ne demande pas de salaire. Je veux juste prouver que je suis capable de rejouer. » Il a été réceptif à mon discours. Et ensuite tu as gagné une place de titulaire. Aujourd’hui, tu n’es plus au Paris FC, pourquoi as-tu quitté le club ? L’année dernière on descendait, et au final, le club a été repêché. Le club a un nouvel entraineur et je n’ai pas eu de nouvelles du nouveau coach, ni du nouveau staff. Il a fallu que je prenne une décision. Et ma décision a été, comme je n’ai pas retrouvé ce que je voulais, de ne signer nulle part et de me préparer pour la saison qui arrive. Tu aurais refusé des propositions de clubs. Pour quelle raison ? Je ne me vois pas arriver dans un club si je ne suis pas prêt que ce soit physiquement ou au niveau de mon poids, au niveau de tout… parce que je pense qu’il y a beaucoup de clubs qui se disent « il a joué en Ligue 1, on attend un certain niveau quand même ». Si je viens dans un club, sans entrer dans les détails, tout ce qui est contrat et compagnie, je n’aurai pas un contrat comme n’importe quel joueur donc le club est en droit d’attendre un minimum de niveau et même pour moi... Tu prépares ton retour tout seul. Pourquoi ne pas le faire dans un club avec des joueurs qui pourraient te tirer vers le haut ? Je préfère me préparer tout seul parce que, pour l’avoir vécu dans l’autre sens, quand on est déjà sous contrat, je ne dirais pas qu’on ne fait que de l’entretien mais on n’est pas toujours dans la même intensité que le joueur qui va venir à l’essai ou le joueur qui vient d’arriver, parce qu’on est connu dans le club, tout le monde sait de quoi on est capable donc on n’est pas toujours à 100%. Je préfère m’entrainer tout seul et une fois prêt, si le challenge suit, je montrerai ce que je sais faire. Aujourd’hui, mon but n’est pas de revenir sur le passé mais de faire en sorte que mon présent soit meilleur à travers mon travail. As-tu quelques pistes pour la saison prochaine ? En France ou dans d’autres championnats à l’étranger ? Non, je suis encore en pleine préparation, je l’ai entamée il y a 3 semaines avec mon préparateur physique et j’espère que quand je serai prêt, le challenge arrivera en même temps. Je ne suis pas fermé que ce soit en France ou ailleurs. Après, c’est d’autres styles de football. Tour le monde n’est pas fait pour évoluer dans n’importe quel championnat. Tu envisages, pour le futur, de devenir entraineur. Quand est-ce que tu prévois d’arrêter ta carrière de footballeur ? Tant que mes jambes vont à peu près correctement, on va encore jouer un peu surtout avec les saisons que j’ai passées sans jouer. Ce serait sympa de retrouver les terrains pour encore quelques saisons. Mais, à terme, c’est vrai que j’aimerais bien. Je sais que certains joueurs ne sont pas attirés par ce métier parce qu’on est souvent en déplacement et que c’est une autre pression. C’est une pression que j’ai envie de connaître donc j’espère avoir ma chance et entrainer une équipe. Le métier de consultant m’attire également car j’aime échanger et parler football. Peu importe le championnat, je ne rate aucun match. As-tu déjà une expérience au niveau du coaching ? Non, mais c’est un métier qui m’a toujours attiré. En plus, j’ai eu de la chance parce que sur tous les entraineurs que j’ai eus, à l’exception d’un ou deux avec lesquels je me suis un peu ennuyé, tout le reste, indépendamment du temps de jeu que j’ai eu, j’ai beaucoup appris. Ce métier m’a toujours intéressé, j’espère pouvoir m’appuyer sur ce que l’on m’a appris. T’es-tu renseigné sur les diplômes d’entraineur déjà ? Non, je n’ai pas encore commencé. Je sais qu’il y a une réforme en cours qui gèle pas mal de choses mais je vais m’y mettre. Pour ton futur club, as-tu des prétentions en termes de niveau ? Minimum National, ça serait bien. C’est l’objectif, après on verra ce qui se fera au final. Une partie 3 arrive bientôt où Jean-Michel Badiane nous partage son expérience en Espoirs, nous donne son avis sur l’équipe de France et nous livre son pronostic pour la Coupe du monde ! Fatiha Silem Spacefoot.com |
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