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[Anciens] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
11G
posté 24/03/2010 12:23
Message #301


Joga bonito
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Le cauchemar d’Alonzo

Jérôme Alonzo, gardien remplaçant depuis 18 ans, se raconte dans l’Equipe. Il revient sur sa période au PSG, où il a vu un psy.

« Je rentrais sur le terrain, il me manquait un gant ou une chaussure. Le match commençait sans moi. Je revenais, il y avait 2-0. Le psy m’a dit que c’était une image très forte du trac » confie-t-il.

Normal d’être remplaçant pour un joueur qui avoue « que sa quête de bonheur l’a emporté sur sa quête de performance », non ?


So Foot
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Julio94
posté 24/03/2010 12:36
Message #302


Concernant ?
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M. Moulin manager général

Via un communiqué, publié ce mercredi sur le site Internet du MUC 72, le président Henri Legarda a annoncé la nomination de Michel Moulin au poste de manager général en charge du sportif au sein du club sarthois, actuellement dix-neuvième de Ligue 1. « Michel Moulin épaulera dès aujourd'hui (mercredi) les équipes du club sur l'ensemble des affaires sportives dans le cadre d'une mission qui prendra fin à l'issue de la saison 2009-2010, a expliqué le président manceau. Il exercera ses fonctions au MUC 72 à titre bénévole. »


Francefootball.fr


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La Merguez Ca Rend Baleze ! La Chipo Ca Rend Costaud !
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NumeroStar
posté 24/03/2010 19:51
Message #303


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L'éphémère conseiller sportif du PSG vient d'être nommé manager sportif du Mans jusqu'à la fin de la saison...
Michel Moulin doit aimer les missions impossibles. Celui qui voulait concurrencer l’Equipe avec Le 10 Sport débarque au Mans (actuel 19e de Ligue 1), comme manager sportif. Le créateur de ParuVendu a neuf journées pour sauver Le MUC 72 de la relégation.


Comment êtes-vous devenu le nouveau manager sportif du MUC 72?

J’ai accepté cette mission par amitié pour son président, Henri Legarda. On se connaît depuis dix ans et quand il m’a demandé de lui donner un coup de main, je n’ai pas hésité une seconde.

Vous ne devez pas ignorer que tout le monde voit déjà Le Mans en Ligue 2 la saison prochaine. Comment pensez-vous changer la donne?
Je suis persuadé que Le Mans peut se maintenir. Vous savez, le football c’est d’abord beaucoup de psychologie. Tout se joue dans la tête. Il suffit de pas grand-chose pour enclencher une dynamique positive. Je pense pouvoir apporter mon enthousiasme. Je suis là pour aider l’équipe à se transcender. Et puis je connais le foot. Je rappelle quand même que c’est moi qui ai conseillé au PSG de recruter Stéphane Sessegnon alors qu’il jouait au Mans justement.

Que retenez-vous de votre court passage au PSG au printemps 2008?
Que du positif. J’ai beaucoup appris sur le foot et le club a évité la relégation en fin de saison. Avec Le Mans, le contexte est complètement différent. Déjà ce n’est pas mon club comme pouvait l’être le PSG. Et puis le président Legarda est un ami alors qu’au PSG j’avais dû parler deux fois à Sébastien Bazin (NDLR : actionnaire majoritaire du club) avant de prendre mes fonctions.

Allez-vous vous installer au Mans ?
Non, je vais faire des allers-retours depuis Paris. Entre ParuVendu, Le 10 Sport, je suis un homme assez occupé.

Vous allez relancer Le 10 Sport (aujourd’hui hebdomadaire) en format quotidien pour la coupe du Monde. A terme, voulez-vous installer le titre comme un quotidien?
C’est l’objectif, mais tout ne dépend pas que de nous. Il faut voir si le groupe Amaury relance Aujourd’hui Sport pour me contrer. Ils sont tout à fait capables de lancer un Aujourd’hui Sport spécial Mondial … Vous savez, je n’ai pas l’argent d’Amaury. Je ne peux pas me permettre d’imprimer 500.000 exemplaires pour en vendre 30.000. Si on est seul face à l’Equipe, on a une chance… J’ai retenu les leçons de la première version du quotidien. On n’était pas prêt, la maquette n’était pas belle. Maintenant, on a une vraie équipe de journalistes, d’ailleurs je ne me mêle presque plus du contenu. J’ai compris que je n’étais pas journaliste mais un type qui sait vendre de la pub.


20 minutes


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NumeroStar
posté 25/03/2010 09:27
Message #304


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PSG-Moulin: "Je ne voulais pas garder Le Guen"

Intronisé mercredi manager général du Mans, Michel Moulin garde un oeil attentif sur ce qui se passe au PSG, où il est passé brièvement il y a deux ans et où il rêve de revenir. Pour le patron du 10 Sport, interrogé mercredi soir sur Europe 1, "les problèmes d'aujourd'hui sont ceux de Paul Le Guen, de vouloir des joueurs qui n'ont pas de caractère, de ne pas faire jouer Yepes qui, aujourd'hui au Chievo Vérone deux ans après, est toujours debout. Moi, je ne voulais pas garder Paul Le Guen."

Depuis, le Breton est parti, mais les problèmes demeurent. Michel Moulin a sa petite idée là-dessus: "Il ne faut surtout pas critiquer Antoine Kombouaré qui est un mec fabuleux, le problème c'est qu'il n'a pas de joueurs aujourd'hui. Et ce que je crains pour les années à venir, c'est qu'ils ont refait signer tous les joueurs deux ans, l'année prochaine, il y a la même équipe."


Europe 1


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NumeroStar
posté 25/03/2010 10:09
Message #305


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Voici un article que vous avez probablement lu et qui n'est pas d'actualité mais que je trouve énooorme.
C'est sur Pascal Nouma

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Rois de la loose

Chers lecteurs, c’est à un véritable mythe que nous nous intéressons aujourd’hui. Oubliez les foirades de Bakayoko, les attentats de Llacer et l’hygiène de vie de Christopher Wreh. Pascal Nouma a fait tout ça en mieux. Résumer la carrière de cet incroyable bonhomme est impossible, tant elle est vaste, sinueuse et parfois teintée de mystères insondables. Cependant, en voici les grandes lignes et les éléments les plus marquants.

Né à Epinay-sur-Seine, le jeune Pascal intègre très jeune le centre de formation du PSG. Ses imposants arguments physiques lui permettent d’être rapidement surclassés dans les catégories de jeunes et lui offrent également des sélections avec les cadets et les juniors nationaux. Espoir de tout un pays au soir de sa prestation en finale de la Coupe Gambardella 89, le jeune Pascal intègre un effectif pro parisien qui rêve de mettre un terme à l’hégémonie marseillaise naissante. Jusqu’à la vingtaine, Nouma se contente de maigres apparitions en championnat et accepte d’être prêté à Lille, puis à Caen, pour s’aguerrir aux joutes de D1. Les spectateurs assidus du foot français se souviennent assurément des premières sorties remarquées du jeune attaquant sous le maillot du Losc. Ses épaules de déménageur, son jeu de tête puissant, et ses muscles fessiers qu’il n’hésite pas à dévoiler aux supporters lensois au soir d’un tumultueux derby de 1992, sont autant de qualités qui sautent rapidement aux yeux des admirateurs footballistiques.

Image attachée

Oh non Pascal, tu vas pas nous sortir ton engin encore une fois !


Car, et c’est là l’une des facettes les plus intrigantes de la personnalité de notre ami, Pascal a très tôt été porté sur les blagues grivoises et l’humour pipi-caca. Mais outre ces enfantillages et plaisanteries douteuses, Nouma s’est aussi souvent illustré par des comportements ignobles et des tacles abominables. De retour au PSG après ce double-prêt, le buteur vit mal sa situation de joker bien que plusieurs buts viennent parcimonieusement égayer le palmarès du bougre. Toute cette frustration emmagasinée connaît une éruption scandaleuse sur la cheville du regretté Philippe Raschke. Suspendu suite à cette agression, Pascal ne s’assagit pas pour autant et collectionne les cartons à défaut des réalisations. Jamais avare de la provoc’, le Spinassien de naissance ne quitte pas les supporters parisiens sans leur offrir un ultime fou rire lorsque qu’il imite un canari au sortir d’un cinglant 5 à 0 du PSG face à Nantes.

Image attachée

« Raschke, t’es un homme mort ! »


A peine ému par la victoire des siens en Coupe des Coupes, Pascal quitte définitivement Paris avec une quinzaine de buts au compteur toutes compétitions confondues. Direction Strasbourg où il retrouve sa victime Raschke et le calamiteux Bruno Rodriguez pour un tandem de choc sur le front de l’attaque alsacienne. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Pascal Nouma a réalisé deux très bonnes saisons à la Meinau. Pourtant, les choses ne semblaient pas très bien engagées quand, après seulement quatre matchs sous ses nouvelles couleurs, le fougueux Pascal explosait le nez de Pascal Pierre d’un maître coup de boule. Le plus drôle dans cette histoire rocambolesque est sans conteste la farouche volonté de Nouma à nier cette agression. En prétextant des pulsions suicidaires du défenseur messin qui se serait fracassé lui-même le nez contre le mur des vestiaires, l’ancien parisien ne convainc pas la commission de discipline qui le suspend plusieurs rencontres.

Image attachée

La folie des grandeurs. Ici, Pascal simule une levrette avec un rhinocéros.

Tout juste 24 ans et déjà légendaire, Pascal profite de ce repos forcé pour travailler son adresse devant le but et revient sur les terrains avec une gnac retrouvée. Il fait trembler les filets adverses à 22 reprises en L1 en deux saisons. Pascal complète aussi son palmarès en s’adjugeant une Coupe de la Ligue au terme d’une séance de tirs au but surréaliste au cours de laquelle Pascal enverra une praline monstrueuse sous la barre du gardien belge des Girondins de Bordeaux, Gilbert Bodart. Le succès strasbourgeois permet à Nouma de disputer la prestigieuse coupe de l’UEFA (à l’époque elle l’était). Malheureusement, un tacle abject sur un joueur écossais des Glasgow Rangers, privera, pour cause de suspension légitime, notre idole de la double-confrontation face à Liverpool et du match aller contre l’Inter. Revenu pour le match retour contre les Italiens, Nouma croquera lamentablement le but de la qualification. Dommage.

Image attachée

Pascal très attentif aux critiques constructives.


Même si sa deuxième saison alsacienne fût moins spectaculaire que la première (le départ de Zitelli y étant pour beaucoup), Pascal se fait tout de même remarquer en se faisant expulser deux fois en moins d’un mois en 1997. Cela ne l’empêche toutefois pas de montrer ses fesses au public lensois pour la deuxième fois de sa carrière et de jouer le rôle d’un mangeur de choucroute dans une publicité télé, première preuve de son admirable jeu d’acteur. Acteur, Nouma l’a toujours été, aussi bien dans les bons que dans les mauvais cotés. En effet, l’aspect "rockstar" de Pascal lui joue des tours et des rumeurs quant à l’état de santé alarmant du joueur sont étalées dans la presse. Est-ce la fameuse bière alsacienne qui fait grossir son corps à vue d’œil et qui le force à quitter Strasbourg pour le Racing Club de Lens ? Nul ne le sait. Toujours est-il que l’attaquant est accueilli de manière glaciale par le public sang et or à qui il a déjà tant montré…

Maladroit devant le but et droit comme un piquet dans les seize mètres adverses, Pascal ne parvient pas à s’imposer au sein d’un RCL pourtant champion en titre de L1. Acceptant les railleries et les critiques des supporters, Nouma se fait plus discret durant toute la saison 98-99 et revient plus fort que jamais l’année suivante. Irrésistible lors de la mémorable campagne européenne de Lens, l’attaquant verra ses efforts réduits à néant par une équipe d’Arsenal réaliste en demi-finale de l’UEFA.


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« Allez fais voir ! Je suis sûr que j’en ai une plus grosse que toi. »

Alors âgé de 28 ans, Pascal décide de quitter la France pour rejoindre le Besiktas Istanbul à la surprise générale. On peut, de manière médisante, considérer ce transfert comme ayant une visée purement lucrative. Cependant, les performances de Nouma près du Bosphore sont hallucinantes. Dix-huit buts en vingt-quatre matches lors de la saison 2001-02 conduisent l’éléphantesque attaquant aux portes de l’équipe de France. Non content de se faire remarquer par une quantité gargantuesque de buts, Pascal continue également de collectionner les suspensions, notamment en giflant le colérique anglais, Danny Mills. Entre deux agressions envers des journalistes turcs, Nouma poursuit aussi ses esclandres extra-sportifs en buvant plus que de raison dans les différentes boites de nuit stambouliotes.

Régulièrement sollicité par les publicitaires turcs et adulé par tout un peuple, l’attaquant décide contre toute attente en 2001 de quitter son eldorado pour effectuer une pige à l’Olympique de Marseille. Recruté à prix d’or en tant que joker (son transfert ayant été finalisé dix minutes après la clôture de la période des transferts), Pascal n’est jamais vraiment accepté par les supporters phocéens en dépit d’un comportement, pour une fois, irréprochable. Après onze malheureux matches et un seul but, d’un coup de casque supersonique contre le FC Metz, le buteur repart en Turquie où il recouvre son statut de star internationale.

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« Istanbul me manque… »

Mais un geste inconsidéré et grotesque va placer un point final à l’aventure turque de Nouma. Au cœur d’un derby sulfureux contre Fenerbahçe, Pascal inscrit un but important qu’il célèbre en simulant une masturbation. L’image du Français, la main plongé dans son short, provoque un véritable taulé en Turquie et contraint les dirigeants du Besiktas à licencier leur joueur fétiche.


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« Ouf, c’est toujours là. »

Dès lors, Pascal en finit avec le chapitre football, non sans avoir honoré deux derniers contrats, l’un au Qatar, l’autre à Livingston en Ecosse où il ne joue qu’une dizaine de minutes en tout et pour tout. Mais peu importe ! Pascal Nouma a désormais d’autres chats à fouetter. Ses performances remarquées dans certains spots publicitaires ont tapé dans l’œil de la légende cinématographique turque, Cuneyt Arkin, qui engage l’ex-footballeur pour son deuxième volet de Turkish Star Wars. Loin d’être le plus déplorable acteur de cette zèderie démente, Pascal a planté les fondations de sa seconde carrière. Nul doute qu’avec son talent sans pareil pour faire le pitre et cabotiner à outrance, l’ancien International A’ tricolore pourra percer dans le milieu confidentiel du cinéma stambouliote.

Image attachée

La classe !


Aujourd’hui, que retenir de la carrière atypique de Pascal ? Tout d’abord des performances hautes en couleurs, surtout sous le maillot ciel et blanc du Racing Club de Strasbourg et celui du Besiktas qui lui ont permis de planter de nombreux buts. Mais aussi, nous nous souviendrons de sa saison catastrophique à l’OM, de ses craquages en règle sur les chevilles des malheureux défenseurs qui l’ont pris au marquage et des innombrables suspensions qui en ont découlé. A l’instar d’un Eric Cantona ou d’un Basile Boli, le caractère impulsif et entier du joueur manquera évidemment au football français, édulcoré qu’il est aujourd’hui. A cette période où la L1 atteint un niveau de médiocrité rarement atteint, les excès de folie et les personnalités déviantes de certains de ses principaux protagonistes seront indubitablement regrettés. Pour toutes ces raisons, Pascal, nous te remercions pour ta fantaisiste carrière footballistique et te souhaitons bonne chance pour la suite.

Son match parfait

Devenu une star de cinéma, Pascal Nouma a oublié les petits tracas vécus lors de sa vie initiale dans le foot. Pourtant, la déception liée à sa fin de carrière en eau de boudin lui laisse quelques profonds regrets. Soucieux de redorer son image, l’ex-sportif décide d’écrire, de réaliser et de jouer son propre rôle dans un film autobiographique. Légèrement mensonger, ce long-métrage présente Nouma comme le petit prodige du football français préférant migrer en Turquie pour la qualité et la renommée du championnat local. Alors que la scène du match fatidique face au Fener' commence à être tournée, Pascal insiste pour réitérer son geste obscène mais se heurte à la désapprobation de la production et à la bienveillance de la censure nationale. Qu’importe ! Pascal Nouma contourne ces obstacles et vend son film au marché noir. Comme tout produit interdit, « Nouma, itinéraire d’un surdoué » remporte un franc succès et élève Pascal au rang d’idole planétaire. Bien des années plus tard, dans les plus petits hameaux turcs, il n’est pas rare d’assister au spectacle émouvant de jeunes enfants jouant au football avec un caillou et deux buts en cagettes et fêtant leurs réalisations en se mettant la main dans le short.


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« Ouais on a gagné mais te trompe pas de main. »


Deeze

http://piedskarres.free.fr/


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11G
posté 26/03/2010 10:23
Message #306


Joga bonito
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Yepes file à l’AC Milan


L’ex-défenseur de Nantes et du PSG, en fin de contrat au Chievo, aurait signé hier pour le club lombard.

MARIO YEPES, en fin de contrat avec le Chievo Vérone, a signé hier à l’AC Milan pour deux ans et un salaire annuel de 900 000 euros net. C’est ce qu’affirmait ce jeudi après-midi le site Internet de la Gazzetta dello Sport. Aucune officialisation n’est arrivée, ni de la part du Milan ni du joueur, injoignable dans la soirée.

Contacté hier, Ariedo Braida, directeur sportif de l’AC Milan, refusait de confirmer la signature : « Je peux en revanche dire que nous sommes très intéressés. » Giovanni Sartori, directeur sportif du Chievo Vérone, où joue le défenseur depuis 2008, nous a en revanche laissé entendre que c’était réglé : « Oui, je crois que c’est fait. » Le Chievo aurait aimé faire prolonger Yepes. Mais, « quand un joueur a le choix entre le PSG et Grenoble, on sait bien où il va signer. Là, c’est pareil », lâche Sartori.

Le Milan a été convaincu par l’excellente saison de l’ex-défenseur de Nantes (2002-2004) et du PSG (2004-2008). C’est en grande partie grâce à l’international colombien (titulaire de sa sélection nationale lors des matches de qualification pour le Mondial 2010) que le Chievo possède la troisième meilleure défense de la Serie A (un seul but encaissé de plus que le Milan et trois de plus que l’Inter).

Si ce transfert se confirmait, ce serait une excellente nouvelle pour l’AC Milan, qui a des problèmes en défense centrale. Thiago Silva fait l’affaire, mais quel Nesta, trente-quatre ans, retrouvera-t-on lorsqu’il sera remis de son opération au genou droit ? Favalli, lui, a trente-huit ans, et Kaladze est en rupture avec le club. Yepes, âgé de trente-quatre ans, ne va donc pas rajeunir le groupe lombard. Dimanche, contre Naples (1-1), seuls trois Rossoneri avaient moins de trente ans. Au moins, Yepes n’aura pas à chercher un appartement à Milan. Il partage déjà sa vie entre Vérone et la capitale lombarde, où vit sa famille. Ses enfants fréquentent une école française à Milan. Tout ce petit monde habite à un kilomètre environ du stade San Siro, dans une résidence où séjournent quatre joueurs du Milan : Pirlo, Ambrosini, Antonini, Roma. – Y. R. (avec S. K.)


L'Equipe
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Parisii
posté 26/03/2010 19:28
Message #307


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Citation (lequipe.fr)
Abriel cambriolé

Fabrice Abriel, le milieu de terrain de l'OM a été cambriolé jeudi à son domicile d'Aubagne (Bouches-du-Rhône), rapporte vendredi le site Internet de La Provence. Le quotidien de Marseille précise que le ou les voleurs, qui se sont introduits par une baie vitrée, ont dérobé plusieurs maillots de foot, ainsi que des montres et des sacs de luxe. Le joueur s'est rendu compte de l'effraction jeudi soir en revenant dans sa villa vers 19h00.



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"Moi, je m'en bats les c... Pieroni a tiré sur le poteau, c'est peut-être aussi parce que j'ai bien bouché l'angle. A un moment donné, il faut arrêter avec la baraka. Peut-être que si je pars devant lui les deux pieds en avant, il me la pique et il y a but. Là, je reste sur mes appuis et j'ai le mérite de le faire chercher un angle difficile. Ce n'est pas un arrêt mais j'estime avoir bien joué le coup. On va dire que j'ai encore de la chance mais moi je dis que j'ai bien joué. "
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11G
posté 29/03/2010 16:25
Message #308


Joga bonito
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Luis Fernandez : « Je ne souhaite pas que le PSG aille en finale »

Luis Fernandez préfère que Quevilly se qualifie pour la finale de la Coupe de France plutôt que le PSG afin d’éviter des incidents en tribune au Stade de France entre supporters parisiens.
Luis Fernandez : « J’espère que Quevilly aura l’opportunité de jouer à Robert-Diochon sa demi-finale contre le PSG. Je ne sais pas ce qui va se passer si les supporters parisiens se retrouvent dans une même tribune au Stade de France en finale. Je ne vois pas comment on peut regrouper les supporters du PSG dans une même tribune. Je n'en ai rien à foutre du tirage au sort. J’en viens à souhaiter que Quevilly dispute la finale au Stade de France contre Monaco ou Lens. Je souhaite qu’on trouve le plus vite possible des solutions au PSG et là à l’heure actuelle je ne souhaite pas que Paris aille en finale. »


RMC
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NumeroStar
posté 30/03/2010 17:26
Message #309


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L’incroyable défi de Julio Cesar Dely Valdes


Attaquant du PSG entre 1995 et 1996, Julio Cesar Dely Valdes a laissé un souvenir mitigé aux supporters parisiens. Il faut dire qu'il avait la lourde tâche de succéder à George Weah. À 43 ans, Panagol serait prêt à se lancer dans un incroyable défi.

Un Panaméen à Paname. Le titre était évidemment facile. Eté 1995, un attaquant inconnu vient remplacer Mister George Weah, parti au Milan AC. Au Parc des Princes, personne n’a oublié l’attaquant aux dents en or, malgré un bilan pour le moins mitigé. Durant deux saisons, Julio Cesar Dely Valdes a inscrit 23 buts en 64 matches de championnat de France. L’ancien buteur de Cagliari a également pris le temps d’ajouter à son palmarès une coupe d’Europe des vainqueurs de coupe avec le PSG avant d’aller tenter sa chance en Espagne.

Après avoir mis un terme à sa carrière après six ans passés en Liga, à Oviedo puis à Malaga, Dely Valdes avait pris sa retraite. Il fait son grand retour en 2008 en intégrant le staff technique de l’une de ses anciennes formations, Malaga. Le but étant bien évidemment d’emmagasiner de l’expérience pour réaliser son grand rêve, prendre en main la sélection du Panama. Deux ans plus tard, il est en passe de le réaliser puisque son nom revient avec insistance du côté de la FEPAFUT (fédération panaméenne de football), qui n’a pas encore divulgué le nom du prochain sélectionneur. Véritable idole au pays, Julio Cesar Dely Valdes apparaît comme l’homme de la situation.

Interrogé par les médias locaux, l’ancien buteur du PSG a confirmé son envie de prendre en main la sélection nationale « C’est mon rêve. C’est quelque chose que j’attends depuis longtemps. J’ai emmagasiné de l’expérience et je me sens désormais prêt à prendre en main une équipe. J’ai rencontré le président de la Fédération qui est venu à Malaga pour exposer le projet, mais il n’y a toujours rien de concret. » Après avoir échoué une fois de plus dans la qualification pour la Coupe du Monde (défaite en tour préliminaire face au Salvador), sous les ordres de... son frère Jorge Cesar Dely Valdes, le prochain sélectionneur aura la lourde tâche de tenter de qualifier le Panama pour la prochaine coupe du Monde 2014 au Brésil. Un défi qui ne semble pas faire peur au plus célèbre footballeur panaméen de l’histoire...

Sébastien DENIS
30/03/2010 - 16 h 15


footmercato.net


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whynot
posté 31/03/2010 09:44
Message #310


Parisard...
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Tribune : Tribune Francis Borelli



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Les regrets de Bonaventure Kalou...

Toujours sans club, l’ancien Lensois Bonaventure Kalou s’entraîne avec un coach personnel. Revenu vivre dans les Yvelines où il s’était installé lors de son passage au PSG, il avoue aujourd’hui qu’il n’aurait jamais dû quitter Paris, ce qu’il avait fait pour signer à Lens :

« Je m’entraîne et m’occupe des enfants. Mais c’est vrai que, parfois, c’est un peu ennuyeux. On fait toujours des choix et certains se révèlent mauvais. Je n’ai pas forcément pris les bonnes décisions, surtout celle d’aller aux Emirats. Si j’étais resté au PSG, je n’en serais pas là aujourd’hui… »
cry.gif.com


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"Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être."
Sacha Guitry
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sylvain
posté 31/03/2010 12:37
Message #311


Légende
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Luis réitère ses propos

So Foot

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Luis à fond derrière Quevilly

Sur son blog "Luis Attaque", Luis Fernandez balance quelques piques de temps en temps.

Dernièrement, il a ardemment souhaité la victoire de Quevilly contre le Paris Sg en Coupe de France.

La raison ? Le bordel causé par la présence du PSG au Stade de France. Mis à mal par quelques commentaires d’internautes, le nouveau sélectionneur d’Israël a réitéré ses propos sur son blog : « Je ne retire pas mes propos sur Quevilly-Paris SG. Je préfère que le petit poucet se qualifie. Je n’ai pas envie de voir les supporters d’Auteuil et de Boulogne dans la même tribune au Stade de France. Je suis désolé de vous dire ça mais c’est la vérité. Si vous ne comprenez pas tant pis pour vous ! Pour moi la sécurité des supporters passe avant l’intérêt sportif. Que cela vous plaise ou non ! ».

Non mais.
MF


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"If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly

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Iloved
posté 01/04/2010 12:54
Message #312


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Graille et Perpère trop naïfs


Laurent Perpère et Francis Graille, anciens présidents du Paris-SG, ont expliqué mercredi au tribunal correctionnel de Paris qu'ils avaient pêché par naïveté, lors du transfert et de la prolongation de contrat de Gabriel Heinze, réalisés dans des conditions particulièrement acrobatiques. «Aujourd'hui, ça peut paraître surprenant, mais ça ne m'a pas intrigué, a commencé M. Perpère, président au moment de l'arrivée du joueur. Ce n'est pas étonnant qu'un agent qui travaille dans différents pays utilise différentes structures. Est-ce que ces conventions valaient cet argent? Je n'en sais rien». «Les donneurs de leçons, il y en a beaucoup après-coup, a enchaîné M. Graille, qui s'est occupé de la prolongation. J'ai agi dans la continuité et je n'ai pas mis en doute ce qui avait été fait avant. Après, quand on voit le dossier, on ne pense pas pareil».

Les deux hommes, ainsi que l'agent Roberto Rodriguez, ont été interrogés les conventions multiples qu'ils ont passé avec ses différentes sociétés enregistrées à l'étranger. Via les rétributions accordées à ces sociétés, Heinze avait fini par toucher de l'argent, a établi l'enquête. «Je confirme qu'il a dû y avoir de la surfacturation sur les conventions, avait expliqué l'ex-directeur financier du club, Pierre Frelot, à la police. Il semble que M. Graille ait réalisé des faux documents pour payer le joueur».

L'agent est apparu en pleurs et a peiné pour expliquer un prétendu prêt de 400.000 dollars accordé par son poulain. Il a aussi justifié le recours à des sociétés anglaises ou suisses par la crise économique en Argentine qui lui faisait craindre «des représailles». Mais le tribunal lui a opposé que le recours à ses multiples sociétés, dont une enregistrée aux Iles Vierges, un paradis fiscal, avait commencé avant le pic de la crise. Quand d'ailleurs il fut demandé à Laurent Perpère l'intérêt de passer par une société de droit hongrois pour recruter le défenseur Cristobal - en contrat avec le même agent argentin - il a répondu qu'il avait agi ainsi car la Hongrie était «un grand pays de football». (Avec AFP)


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sylvain
posté 02/04/2010 18:18
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Bordeaux : Pauleta de passage

Pauleta était de passage ce vendredi midi au Haillan. L'ancien buteur des Girondins a retrouvé d'anciens coéquipiers encore présents au club, notamment le défenseur central Marc Planus, actuellement arrêté.

Partout où il passe, Pedro Miguel Pauleta reçoit toujours un accueil chaleureux. L'ancien buteur des Girondins de Bordeaux (Ndlr : 91 buts en 130 matchs disputés sous les couleurs bordelaises) a encore pu le vérifier vendredi midi lors de son passage au Haillan.

Au-delà des employés toujours en place au Château et que l'ancien joueur de La Corogne avait connus lors de ses années girondines, Pauleta a surtout profité de sa visite pour saluer Marc Planus, l'un de ses anciens coéquipiers encore en activité.


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sylvain
posté 05/04/2010 12:34
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Interview exclusive Jérôme Rothen


Rothen : « On me l’a fait à l’envers »


Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France à la clé. Aujourd’hui, Jérôme joue à Ankara et se raconte comme jamais : son épopée écossaise, sa vision du PSG 2009/10 et son passé d’international. Interview exclusive en trois parties.

PARTIE I – GLASGOW RANGERS

Comment tu as atterri à Ankaragucu ?
Je n’aurais pas résilié mon prêt à Glasgow si j’avais pas été sûr d’avoir quelque chose. Le mercato d’hiver, on sait tous que c’est toujours un peu compliqué, d’une part parce que j’ai un certain statut, un certain salaire, et ensuite parce que tu intéresses forcément des clubs qui sont mal classés, qui ont besoin de se renforcer pour bien finir la saison. Donc j’avais des contacts avec la Grèce, on m’a aussi parlé de la Turquie, moi très honnêtement, le club, je ne le connaissais pas, après le fait que Roger Lemerre venait d’être nommé coach, bon, ça m’a rassuré, là je me dis que ça peut être un truc pas mal, je me renseigne un peu de mon côté, j’ai vu le recrutement qu’ils voulaient faire, ils venaient de prendre Geremi, l’ancien du Real et de Chelsea, donc j’ai bien compris que le club avait vraiment envie de sortir de cette mauvaise zone. Tout de suite ils ont voulu mettre une option sur moi, j’ai dit attendez, moi je veux d’abord voir comment ça se passe, on fait les quatre mois et après, on voit si vous êtes contents et que moi je suis content eh bien pourquoi pas tout en sachant qu’il me reste un an à Paris après. Financièrement, y a pas eu de problèmes, c’était intéressant, et sportivement, avec l’équipe qui se montait, je me suis dit que c’était un beau challenge. Je sais que c’est un club historique ici, un club populaire, avec beaucoup de supporters, c’est des fanatiques ici. Mais bon avant de signer ici, fallait que je règle mes affaires avec les Rangers parce qu’eux, ils me l’ont bien fait à l’envers.

Comment ça ils te l’ont fait à l’envers ?

Bah en fait le prêt s’est réalisé le dernier jour parce que ça avait capoté avec Schalke alors que tout était ficelé avec le club. Ils devaient vendre Rafinha au Bayern pour 15 millions qu’ils comptaient réinvestir sur moi mais bon… Et du coup tu te retrouves le dernier jour du marché, tu as demandé à partir parce qu’avec Paris ça n’allait plus, Paris me dit si tu restes, ce sera la CFA, bon moi j’aurais pu dire bah voilà, je reste, je jouerai en CFA et je prends mon salaire tous les mois mais je voulais encore vivre des sensations, les Rangers, tu te dis c’est la Champion’s League, ils vont viser le titre même si c’est un championnat mineur, j’entends leur discours qui est positif et je me dis j’y vais. Mais ça n’a pas du tout correspondu avec ce qu’ils m’ont fait vivre.

C’est à dire ?
Ils te disent, nous, on veut prendre un mec à gauche, donc un mec comme toi avec ton expérience, ça va nous ficeler le côté gauche nickel, c’est au-delà de nos espérances. Les premiers matchs, je les joue à droite, bon. Un match, deux matchs, je fais un bon match en Champion’s League à Stuttgart, tu te dis que ça peut surprendre l’adversaire mais une fois, après moi je ne suis pas Lionel Messi, je ne suis pas un dribbleur, je suis un passeur, quand tu te retrouves sur ton pied droit bah… j’ai pas le pied droit de David Beckham donc c’est compliqué. Mais bon je fais mes matchs, je crois que j’en joue un seul côté gauche en championnat au bout du premier mois, contre Aberdeen et je suis élu homme du match. Le match d’après, le coach me remet à droite, en Champion’s League et on prend 4 à 1 contre les Roumains où je suis encore élu homme du match mais bon je suis réaliste, je sais que si on prend 4-1, j’ai ma part de responsabilité mais bon, je donne la balle de but, je suis à l’origine du pénalty qu’on rate derrière, enfin bref après ce match-là, c’est simple, je n’ai plus jamais joué. En fait c’est clair, il m’a écarté sans rien me dire. Moi je me suis dit, je ne vais pas ouvrir ma gueule là-bas, je me dis que c’est pas un choix sportif, c’est pas possible, l’entraineur veut peut-être me faire reposer un peu, puis trois matchs sans jouer bon je me pose des questions et là quatrième match, c’est de nouveau la Champion’s League, j’avais joué les trois premiers matchs de la compétition, les 90 minutes, je me dis bah il va me remettre, il ne me met pas et il fait jouer un jeune de 18 ans à ma place, et en plus à gauche. Donc là je me dis, y a un réel problème. Pour te rendre compte, j’allais même pas m’échauffer, je restais sur le banc, y avait moi et le deuxième gardien. Je me pose des questions, je me dit j’ai rien dit dans la presse, à l’entrainement je me donne à fond, j’ai rien dit aux autres joueurs et de toute façon avec mon anglais je pouvais pas dire grand chose, j’ai joué une dizaine de matchs où j’ai été élu 4 fois homme du match, je pense avoir montré des choses, après bien sûr je suis d’accord, homme du match y a à prendre et à laisser.

Du coup tu vas voir le coach ?
Voilà, exactement, je demande à lui parler. Écoutez je ne comprends rien, personne ne me dit rien, je ne suis pas là pour ne pas jouer, et en plus j’aimerais bien jouer à mon poste. Et là il me dit écoute je sais, c’est pas évident pour ton adaptation, mais aujourd’hui j’ai besoin de plus de mobilité sur le terrain, j’avais besoin de changer des choses, je lui dis oui mais il n’y a que moi qui ait changé, regardez les stats, je veux bien accepter des choses mais là je ne suis pas d’accord avec vous. Il me dit non mais c’est mon choix, si ça te plait pas, moi je ne ferme pas la porte au mercato d’hiver, il me dit ça, on est fin octobre, ça ne fait que deux mois que j’y suis. Je lui dis mais si vous voulez que je parte au mercato d’hiver, il faut aussi que je joue, le mercato c’est dans deux mois, si je ne joue pas, ça va être compliqué pour moi comme pour vous. Le week-end arrive, on joue les derniers, y a une hécatombe, y a plein de malades, plein de blessés, y a huit absents, donc je me dis tant mieux, je vais jouer, je vais enfin profiter, et là il me fait un coup… il met le jeune de 18 ans à droite, il met l’Américain Beasley qui n’avait plus joué depuis un an, à gauche, il ramène des jeunes qui ne s’étaient jamais entrainés avec nous avant et il me met sur le banc. Donc sur le banc, t’as que des jeunes, le deuxième gardien et moi, des gamins de 17 ans, moi je faisais la nounou. Le match il est bidon, nous on est bidon, et avant la mi-temps, le milieu gauche qui se pète ! Là je me dis que si c’est pas maintenant, ce sera jamais, eh bah non, il fait remonter l’arrière droit en milieu droit et il met le milieu droit à gauche… Suite à ce match-là, il y avait la trêve internationale avec les matchs de barrages tu sais, le France Irlande, donc le match se termine, j’étais énervé, le coach vient me voir et me donne le programme des jours à venir, on avait notre fin de semaine de libre donc je me dis que je vais rentrer à Paris, puis je reviendrai pour jouer le match amical pour ceux qui n’avaient pas joué, et donc là, il me tend la feuille et il me dit, pour toi, c’est 10 jours de repos ! Je lui dis mais ça fait 6 matchs que je ne joue pas et vous me donnez 10 jours de repos ??? J’ai pas besoin de repos ! En fait il y avait le repos pour le capitaine David Ware qui a 40 ans et moi ! Tous les autres, ils avaient entrainement.

Mais pourquoi t’avoir fait venir ?

C’est bien ce que j’ai demandé au président, il parle français là David Dean, je lui dis, je comprends pas, on me fait pas jouer, on me donne des fausses excuses, si j’avais été nul, je comprendrais mais c’est pas le cas, il me dit non mais si tu trouves un club, ce serait mieux pour tout le monde que tu t’en ailles.

Aujourd’hui tu ne connais toujours pas les raisons de cette histoire ?
J’ai creusé un peu de mon côté, je sais qu’ils ont une grosse dette, ils ont voulu faire des économies, moi je leur rapporte rien vu que je suis en prêt et qu’ils ne vont pas pouvoir me vendre en fin d’année, ils se sont dit avec le salaire qu’il a, si on peut le faire dégager au mercato, on économisera au moins six mois. Ils ont dégagé Pedro Mendes qui est parti au Sporting, qui était quand même capitaine en début d’année quand je suis arrivé, Bouga, ils ont aussi voulu le faire partir mais il n’a pas accepté, il a dit qu’il ne partirait qu’au mois de juin, donc voilà à mon avis c’est un problème financier puisque de toute façon, y a rien eu d’autre. Si ça s’était passé il y a 4 ans par exemple, j’aurais pas attendu 6 matchs hein, au bout de deux, je lui disais ses 4 vérités au coach. Là j’ai fermé ma gueule, je me suis dit, vas pas faire une affaire là-bas, on va encore dire que t’es ingérable. En, France les gens se posaient des questions, mais pourquoi il ne joue pas, il a dû foutre le bordel, bon moi j’ai laissé dire, aux Rangers, ils ne pourront pas dire Rothen, il a foutu la merde, Rothen il est parti et heureusement que j’ai trouvé quelque chose sinon je passais encore 6 mois à faire banquette. Et puis le niveau de jeu en Écosse, c’est des rythmes de National, j’ai été surpris franchement, attends tu joues contres des défenseurs, ils ont du bide…

On dit souvent que les supporters turcs sont particulièrement chauds…
Ah ouais, ici, quand tu gagnes ils te le font ressentir, bon même quand tu perds ceci dit… Moi maintenant ils commencent à me connaître donc ils viennent me taper sur l’épaule, m’encourager. Moi je suis content parce que, c’est Umit l’entraineur adjoint qui me racontait ça, ici, les fans sont souvent durs avec les étrangers, et de moi ils sont contents, j’ai déjà ma chanson quand je joue.

Par Alexandre Gonzalez et Mathieu Pécot, à Ankara


Les deux autres parties arriveront quand elles seront mises en ligne. wink.gif


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karatekid
posté 06/04/2010 11:11
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Newcastle: Pancrate ne restera pas

Sous contrat avec Newcastle jusqu'à la fin de saison, Fabrice Pancrate ne va pas prolonger son aventure chez les Magpies, qui viennent pourtant de valider leur retour en Premier League. L'ancien Parisien, dont les principaux faits d'armes dans le Nord de l'Angleterre resteront un but spectaculaire, son unique cette saison, face à Watford, ainsi qu'une bagarre à l'entraînement avec le fameux Joey Barton le mois dernier, aura passé le plus clair de son temps sur le banc des remplaçants. Ironie de l'histoire, Pancrate aurait demandé à Willie McKay de sonder le marché anglais, McKay n'étant autre que l'agent de... Barton !


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"le parc est un stade complètement différent des autres, on dirait qu'il respire" ronaldinho dans le doc célébrant les 40 ans du club
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sylvain
posté 06/04/2010 14:10
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Suite de l'ITW de Rothen

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Interview exclusive Jérôme Rothen

Rothen : « J’ai marqué l’Histoire du PSG »

Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France à la clé. Aujourd’hui, Jérôme joue à Ankara et se raconte comme jamais : son épopée écossaise, sa vision du PSG 2009/10 et son passé d’international. Deuxième partie.

Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une Coupe de la Ligue et une Coupe de France à la clé. Aujourd’hui, Jérôme joue à Ankara et se raconte. Partie II : le PSG.

Partie II – Paris Saint Germain

Un petit mot sur Paris ?
Aujourd’hui, je suis dans la peau du supporter car je ne suis plus joueur là-bas. Je comprends le mécontentement des supporters. L’an dernier, on a fini 6e en jouant le titre jusqu’à début avril. Là, en décembre, on était déjà assurés de ne pas être champions alors qu’il y a eu un recrutement cet été et que l’ambition était de finir dans les cinq premiers. A la 23e journée, tu te dis que même pour ces places-là, ce n’est même plus possible… Bah, c’est un échec total ! Les gens en ont plein le cul, ils ne pensent qu’à se battre entre eux car ils n’ont que ça à se mettre sous la dent. Y’a de la résignation aussi. Il y a deux ou trois ans, si tu prends 3-0 au Parc par Marseille, le stade aurait été retourné. C’est bête, parce que l’année dernière, on avait construit quelque chose d’intéressant, et là, on recule carrément d’un an. Être compétitif, c’est finir dans les quatre premiers. Et pour viser ça, il faut attendre encore deux ans. Comment tu veux afficher des ambitions l’année prochaine après la saison qu’on est en train de faire ? La seule chance qu’on a cette saison, c’est que les équipes du bas de classement sont vraiment très faibles. En général, t’en as une qui s’écroule et les deux autres qui s’accrochent. Heureusement que ce n’est pas le cas cette saison, car avec le bordel qu’il y a au club à tous les niveaux, ça aurait été compliqué. J’espère qu’ils vont faire un truc en Coupe de France pour apaiser un peu ce climat. Même si le prochain tour à Auxerre sera difficile, j’ai bon espoir, car ces dernières années, quand on a fait des mauvaises saisons, une Coupe arrivait en fin d’année pour sauver le truc. Mais bon, c’est pas tous les jours Noël, enfin tous les ans.

Comment expliques-tu la répétition de ces mauvaises saisons ?
Beaucoup pointent du doigt Colony Capital… Colony met l’argent. D’après le discours de Kombouaré, Alain Roche ou Leproux, il n’y a pas eu de restriction. Il y avait l’enveloppe pour recruter, mais ils n’ont recruté personne ! Peut-être que les joueurs qu’ils voulaient étaient trop chers, ça ne me regarde pas. Après tu constates juste sur le terrain. Le championnat est déjà mort, donc c’est une année de merde. Colony met aussi les hommes en place, ils dominent tout, alors ils ont aussi leur part de responsabilité. Ce n’est pas Colony Capital qui court derrière le ballon. Il y a des manques criants dans l’équipe. Il y aussi la malchance : il nous manque ce… (il claque des doigts) ce petit brin de cul, ce brin de confiance, ce brin de réussite.

Paris est-il devenu un club banal dans le foot français ?
Sportivement, c’est le cas. En tant que Parisien et vrai supporter et amoureux du club, je ne peux pas concevoir que les gens pensent de la sorte. L’an dernier, on avait réussi à reprendre le Parc et recommencé à faire peur. Ça s’est mal fini, mais n’empêche, au 1er avril, on jouait encore le titre. Bon, à la fin, on a fait les cons et terminé 6e, mais on devait finir tous les jours dans les trois premiers. Notre saison n’a servi à rien. Le club a essayé de bâtir autre chose, avec un nouvel entraîneur, pour viser plus haut. Maintenant, on va tout recasser pour fabriquer autre chose. Tout ça, c’est un cercle vicieux. Car quand tu fais une saison de merde, il y a des pertes, l’actionnaire a tendance à moins investir, et puis sportivement, un club qui sort d’une sale saison peut difficilement attirer des grands joueurs. Malgré ça, heureusement, Paris fait encore rêver. Mais beaucoup moins qu’avant. Le seul moyen de maintenir ça, c’est de faire une bonne saison.

Étant donné qu’il te reste un an de contrat, est-il possible que tu portes à nouveau le maillot du PSG la saison prochaine ?
Au plus profond de moi, je me dis que je fais ma saison ici à Ankara, mais qu’il me reste un an de contrat à Paris. Quand je regarde les matches à la télé ou que je vais au Parc, même si ça s’est mal passé en fin de saison dernière, je suis prêt à rejouer. J’étais rancunier envers les sifflets du Parc au début, mais maintenant, c’est oublié. Vu le contexte dans lequel je suis parti et ce qu’on m’a fait comprendre, franchement, je suis assez pessimiste. Mais on ne sait jamais. J’ai un an de contrat avec un salaire intéressant qui m’attend à Paris car j’ai bien négocié à ma signature. Les gens oublient d’ailleurs que j’ai fait des concessions à ce niveau-là. Je ne ferai pas de cadeaux là-dessus.

Mais t’es encore amoureux de Paris ?
Pour toujours. J’ai passé cinq années là-bas. Peu de joueurs passent autant d’années dans ce club. Même si la fin gâche un peu les choses, j’ai vécu des moments forts, gagné des Coupes et j’ai réalisé mon rêve. Je reste dans les murs. Si demain, j’arrête ma carrière, les gens sauront que Rothen est passé à Paris. Pour moi, j’ai marqué l’Histoire du club. Et pourquoi pas écrire encore quelques lignes… Je suis dans l’équipe des trente-cinq ans, ça veut dire des choses. Cet amour, je l’ai, et il ne s’effacera pas. Moi je reste dans les murs, demain j’arrête ma carrière, les gens sauront que Rothen est passé à Paris, c’était important de rester dans l’histoire du club et pour moi, je l’ai marquée. Et pourquoi pas encore écrire des lignes, moi l’équipe des 35 ans à Paris j’y étais voilà. Moi tu vois, le poster je l’ai, je suis dessus et on peut pas m’enlever, cet amour pour le PSG c’est là et ça restera. Ça en embête certains mais c’est comme ça.

Et ça c’est plus fort que d’avoir signé à Chelsea par exemple ?
J’aurais eu des regrets de ne pas jouer à Paris, la fin ça a été un peu difficile, de se faire siffler par son propre public, j’ai payé pour l’équipe la fin de saison, même pas de déclarations parce que je n’avais rien dit, sur des “on dit” on m’a sifflé…

C’est une forme d’honneur, celui qu’on siffle, c’est celui qu’on aime…
Oui voilà. Si je reviens et que je dois rejouer, c’est à moi de reconquérir le public avec mes performances, il me faut de la force, et ici je me requinque, je suis en cure en quelque sorte.

On te parle d’Erding ici ?
Ouais, ils veulent connaître ses performances, c’est normal, mais moi je dis que du bien de Mev’, c’est quelqu’un de très à l’écoute et le fait qu’il marque beaucoup de buts alors que le club va mal, c’est pas anodin. Il veut être le meilleur buteur du club, il s’est fixé un objectif, de marquer 15 buts, il va les atteindre. Ça se voit que c’est quelqu’un qui a beaucoup de talent, c’est un bon mec. Je souhaite que Paris puisse le garder, moi j’ai joué quelques matchs amicaux avec lui en début de saison et je me suis régalé. On s’est revus sur Paris, on a mangé ensemble et tout. Même lui était content de jouer avec moi. On s’est trouvés tout de suite, y’a des joueurs comme ça, tu sais pas pourquoi mais tu te trouves super facilement, moi c’est le genre d’attaquant que j’apprécie.

Par Alexandre Gonzalez et Mathieu Pécot, à Ankara


Une troisième partie est à suivre. wink.gif


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posté 07/04/2010 22:26
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Newcastle : Pancrate "kiffe à mort" (06/04/2010)


Coincé en deuxième division cette saison, l'attaquant de Newcastle, Fabrice Pancrate (29 ans, 16 matchs et 1 but en championnat cette saison), espère que les Magpies, désormais assurés de retrouver la Premier League, le conserveront la saison prochaine. "Je suis heureux à Newcastle car c'est vraiment un gros club. J'ai été surpris de voir l'ambiance qu'il y a, il n'y a pas de quoi être déçu. Je ne m'attendais pas à ce que ce club soit autant mis en avant en Angleterre. Les supporters sont des fanatiques, hier il y avait 45 000 spectateurs. La remontée est maintenant assurée en Premier League. Ce serait bien de continuer ici car c'est un club que je kiffe à mort. Je croyais que Liverpool était le premier club anglais mais non c'est Newcastle, la ville vit pour le club", a raconté l'ancien Parisien sur RMC. (Par Nicolas Lagavardan)



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Beuzech
posté 08/04/2010 13:05
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EXCLU365 - LE MANS / M.MOULIN :
« Le PSG ? La faute de Le Guen »


Si son arrivée au Mans n'a pas encore eu d'effet sur les résultats du MUC, Michel Moulin n'a pas perdu son franc-parler. Le conseiller du président Legarda dresse ainsi un état des lieux sans concession du club sarthois ainsi que du PSG.

Michel Moulin, c'était déjà compliqué avant votre arrivée il y a deux semaines pour que Le Mans se maintienne. Est-ce devenu mission impossible avec les défaites contre Rennes et à Saint-Etienne ?
Je suis arrivé pour faire plaisir à Henri Legarda, qui est mon ami. De façon bénévole et avec tout mon enthousiasme. Ce n'est pas en quinze jours que… On aurait gagné les deux matchs, ce n'aurait pas été grâce à moi mais grâce aux joueurs, à ce club qui est super. J'essaye de mettre tout ce je peux avec mon enthousiasme. Après, ce n'est jamais fini. On perd des batailles mais tant que ce n'est pas fini mathématiquement, il faut relever la tête pour les spectateurs, pour les gens qui aiment ce club. Il est d'ailleurs tellement structuré que je pense qu'une descente en Ligue 2 ne serait pas catastrophique. Il remontera de suite.

Quels ont été vos mots depuis deux semaines ?
Les mots, ce sont toujours les mêmes. D'amener de l'enthousiasme, de relever la tête, de continuer à jouer. Après, à un moment donné, vous gagnez des matchs. Personne n'a la science infuse dans le foot et c'est pour ça qu'on aime tous ce sport. Il y a la chance, le truc… A Saint-Etienne, on mérite de revenir à la mi-temps avec 1-0 pour nous. Bon, on ne marque pas ce but et on craque en deuxième mi-temps.

Avez-vous trouvé le groupe réactif ?
Oui, c'est un bon groupe. Il manque un peu de leaders, ça c'est sûr, mais comme dans beaucoup d'équipes aujourd'hui. Il y a des mecs supers qui ont envie, qui n'ont pas lâché. Ce qui manque un peu, ce sont des leaders de vestiaire. Comme il y avait Romaric il y a quelques années. Ce genre de joueur permet aux autres de relever la tête, de ne pas être déstabilisés. C'est ce que j'ai essayé mais bon, pour l'instant, ça n'a pas marché.

En vous demandant de prendre ce rôle, Henri Legarda a voulu que vous apportiez du caractère à des joueurs qui en manquent…
Il y a plusieurs choses. Henri, je l'avais conseillé plusieurs fois. Pour l'arrivée de Sessegnon notamment. Il était content, il m'a appelé plusieurs fois. Cette année, c'est la première fois que je lui ai dit « ça va être compliqué, je sens que ton équipe n'est pas trop bien ». Il a pas mal de boulot en ce moment, nous aussi vous allez me dire, et puis il faut avoir quelqu'un de présent. Donc j'y vais tous les matins pour parler à l'entraîneur, aux joueurs. Voilà, ça me plaît. Dans tous les cas, il n'en sortira que du positif à l'arrivée parce que je sens que les gens sont des gens sains. Pour la plupart, ils m'écoutent. Moi, je les écoute aussi. Ça amènera certainement des points positifs pour les mois à venir, que ce soit en L1 ou en L2.

Est-ce que c'est plus difficile de secouer un peu un club comme Le Mans qu'un club comme Paris, où vous aviez fait pas mal de bruit il y a deux ans ?
Ce n'est pas pareil. Paris, il restait trois ou quatre matchs de championnat. Il y avait trois points de retard. Bon là, Le Mans, il y avait huit points de retard quand je suis arrivé je crois. Donc c'est différent. Ce sont deux situations complètements différentes. Au Mans, quand la saison commence, ils visent le maintien. A Paris, ils visent les cinq premières places. Vous ne parlez pas aux mêmes joueurs.

Avez-vous trouvé qu'il y avait eu des erreurs commises au Mans cette saison ?
Je ne porterai pas de jugement là-dessus. Comme je l'ai dit, le football n'est pas une science infuse. Des erreurs, tout le monde en fait. Il y a de l'humain et c'est toujours compliqué. Des fois, il y a des gens que l'on croit très bons footballistiquement mais ils n'ont pas l'esprit qui va avec, l'esprit de compétition. Et puis vous avez des joueurs un peu moins forts mais qui ont un gros esprit de compétition. C'est certain que quand vous êtes dix-huitièmes, c'est qu'il y a des erreurs qui ont été faites. Maintenant, est-ce que j'en aurais fait moi-même ? Oui, non, peut-être des plus grosses ? On serait peut-être derniers. Mais même quand vous êtes premiers, vous faites des erreurs. Regardez Bordeaux : il y a trois mois, tout le monde disait qu'ils allaient être champions avec quinze points d'avance. Les spécialistes comme ils se disent, ils auraient mieux fait de se taire. Quand j'entends Jacques Crevoisier, qui endort tout le monde sur Canal+ quand il parle, critiquer Ribéry… Qu'a-t-il fait lui pour parler de Ribéry ? Le mec, son seul fait d'armes, ça a été de prendre Sochaux en 2007. Avec une équipe qui marchait bien, il a pris Hantz puis a essayé de le tuer pour prendre sa place et s'est fait virer six mois plus tard en laissant le club avant-dernier.

A propos du PSG que vous avez bien connu même si votre passage a été rapide, qu'auriez-vous fait à la place de Robin Leproux cette saison en voyant que ça ne tournait pas rond ?
Robin Leproux, je ne le connais pas. La seule chose, c'est qu'on a des loges à Paris et que personne n'est jamais venu nous dire bonjour. Mais bon, c'est autre chose. Je ne pourrais pas parler de Robin Leproux. Moi, depuis le début, j'insiste sur le fait que ce n'est pas de la faute de Robin Leproux ou même d'Antoine Kombouaré, c'est de la faute de Paul Le Guen… Des joueurs comme Yepes par exemple, dont on dit qu'ils sont finis, vous le voyez faire deux belles saisons après. Il part libre du Paris Saint-Germain alors qu'aujourd'hui, vous avez quand même besoin d'un défenseur central à Paris. Lui, il prend Bourillon pour faire partir Mario Yepes, qui va signer au Milan AC cet été. Tous les joueurs que Le Guen a pris, ce sont des joueurs à faible caractère. De bons petits joueurs pour la plupart mais qui n'avaient rien à voir avec Paris.

Est-il le responsable de la situation sportive du PSG malgré son départ au printemps dernier ?
L'héritage de Paul Le Guen est là. On a une équipe sans caractère et sans leader. Clément, c'est un bon joueur mais il n'a rien à faire à Paris. Il n'a pas ce truc pour jouer à Paris. Il aurait fallu garder Diané au lieu de prendre Giuly. Giuly, 272 000 euros par mois. Diané, il gagnait 75 000 euros. Pourquoi fait-on partir Diané, qui était un super joueur ? Gignac, Toulouse n'en voulait pas. Il fallait prendre Gignac, vous faisiez une attaque Gignac-Diané, c'était des joueurs à tempérament. Mais Paul Le Guen ne voulait pas ce genre de joueurs. Aujourd'hui, ce qui me choque, j'ai peut-être tort, mais quand je vois Ludo Giuly faire l'imbécile sur Canal+ dimanche soir sur le banc alors que le club est 12eme et qu'il y a un mort, je ne comprends pas. Si je suis président du club, Giuly, il prend carton. Il fait le pitre avec Paganelli, c'est inadmissible. En Angleterre ou en Espagne, vous voyez un joueur faire ça ? Il se fait virer du club. Là, ils sont 12emes, ils jouent mal. Dimanche, c'était à pleurer. Il n'y a pas de système… Makelele, le meilleur, il a 37 ans. Et Giuly, qui gagne 272 000 par mois, il fait les interviews sur le banc. C'est là que je me dis qu'on n'aurait pas dû prendre ce genre de joueurs. Je vous le dis, je vous le redis, c'est Paul Le Guen et son acolyte Colleu qui ont créé ce truc-là. Sébastien Bazin, je ne le remercierai jamais assez de m'avoir mis là. Mais ce n'est pas un spécialiste du football et il n'a pas voulu faire l'effort financièrement d'arrêter Paul Le Guen. Parce qu'en dehors de ça, Paul Le Guen est un garçon intéressant, propre sur lui… Mais le mur, ils l'ont pris à cause de lui.

D'autres personnes au sein du club sont-elles également responsables ?
Il y a d'autres personnes au club mais il ne les écoutait pas. Pour moi, Alain Roche, on peut le faire devenir très bon. Le problème, c'est que Le Guen ne voulait pas parler à Alain Roche. Il lui proposait un bon joueur mais Le Guen n'en voulait pas. Après, il y a d'autres personnes qui n'ont pas fait du bien comme Boindrieux. Plus personne n'en parle mais des mecs comme Boindrieux et D'Hallavillée, le gars de la sécurité, ils ont de la chance. Vous ne mettez pas un mec de la communication à la sécurité. Et vous ne mettez pas un comptable qui sort de NRJ à la direction générale du club. Après, qui dirige ? Tout ça fait que Robin Leproux, pas grand monde ferait mieux que lui aujourd'hui, moi compris. Il n'y a pas d'organisation. J'ai entendu Pereira l'autre jour, le président des Boulogne Boys. Le premier jour où je suis arrivé au Paris Saint-Germain, il était dans les bureaux. Boindrieux lui avait dit de venir. Il m'a mal reçu, je croyais que c'était un salarié du club. Le mec m'a presque menacé alors que j'arrivais au club.

Pensez-vous que la direction du club est en cause dans les incidents entre supporters ou a-t-elle été dépassée ?
Il y a des torts et des raisons. A un moment donné, il faut avoir du courage et aller affronter le problème. Pereira, ça a l'air d'être un mec sympa mais il n'a rien à faire dans les bureaux du club. Quand vous voulez faire le copain, c'est difficile après d'être dur avec eux. C'est comme le patron qui tutoie ses salariés, qui fait la bise à tout le monde. Le jour où il faut virer la personne qu'il tutoie et à laquelle il fait la bise, c'est plus compliqué que quand vous avez une simple relation patron-salarié. Même si c'est cordial, même si le patron doit aimer ses salariés, il y a toujours une barrière. C'est compliqué de tenir les gens après. Ce qui s'est passé, c'est gravissime. C'est pour ça que Ludovic Giuly plaisantant sur le banc dimanche, c'est encore plus catastrophique. Il faut un respect de ce qui s'est passé. Il faut aller parler aux gens, c'est tout un travail. Et ce ne sont ni Boindrieux, ni D'Hallavillée qui peuvent faire ça. J'en mets mon bras à couper. C'est un patron, un vrai. C'est pour ça que Robin Leproux, je ne le connais pas mais il n'est pas venu me saluer. Et quand vous êtes président du Paris Saint-Germain, vous devez allez saluer les gens qui payent des loges. Ça, c'est la moindre des choses. En dehors de ça, je pense que pas grand monde ferait mieux que lui. Ils ont été gentils mais dans la vie, vous ne pouvez pas être que gentils. Le foot, ce n'est pas une association, c'est fini ça. C'est une vraie entreprise. Il faut des gens qui agissent comme dans une entreprise.


Source : Football365
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sylvain
posté 08/04/2010 14:54
Message #319


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So Foot

Troisième et dernière partie de l'interview de Rothen (Première et deuxième partie plus haut dans le topic).


Citation
Rothen : « Domenech ne m’a pas fait de cadeaux »

Jérôme Rothen aurait pu être champion de France. Jérôme Rothen aurait pu être champion d’Europe. Jérôme Rothen aurait pu jouer à Chelsea. Mais Jérôme a choisi Paris, une coupe de la ligue et une coupe de France à la clé. Aujourd’hui Jérôme joue à Ankara et se raconte comme jamais : son épopée écossaise, sa vision du PSG 2009/10 et son passé d’international.

Partie III – Équipe de France

Quel regard tu portes sur l’Équipe de France ?
Aujourd’hui c’est compliqué parce que la cote d’amour, elle n’existe plus du tout. On l’aime moins parce qu’il y a un personnage à sa tête qui n’est pas aimé.

C’est Domenech qui cristallise ce désamour ?
Bah si tu prends les joueurs un à un, c’est quand même une super équipe. C’est pas comme à l’époque où tu avais des joueurs détestés. C’est un tout, l’arrogance qui ressort… Quand sur le terrain, tu n’offres pas du spectacle, parce qu’en France on est plus spectateurs que supporters. Y’a des sifflets, y’a des critiques, c’est pas évident pour les joueurs… T’as des équipes qui sont largement en avance sur nous. L’Espagne nous a donné une leçon, et sur le papier, si tu prends les deux équipes, j’ai pas l’impression que l’Espagne soit vraiment meilleure que nous. Tu sens qu’il y a un réel problème. Après sur une compétition… en 2006, on avait le même problème et on a été jusqu’au bout parce qu’on avait un grand Zidane, bah là il peut y avoir un grand Henry, un grand Ribéry, et en plus avec les saisons qu’ils ont fait plus ou moins, ils peuvent être en pleine bourre. Après c’est à double tranchant…

Quand tu vois cette équipe, tu as quelques regrets dans le sens où quand Domenech prend l’équipe, l’une des premières choses qu’il fait, c’est te lancer…
Je sais pas, il ne m’a jamais fait de cadeaux… Il m’a mis parce que c’était la continuité de l’Euro 2004, je me souviens que j’ai joué son premier match amical, c’était à Rennes, après j’ai joué le match de qualification contre Israël, au Stade de France, j’étais titulaire, on fait 0-0, on a des occasions, on les rate. Le match d’après, il me punit, moi et Patrice Evra, il nous sort des titulaires sans explications. Après je n’ai plus fait que des bouts de matchs, donc quand tu entres, c’est aussi compliqué. Je comprends que quand je suis arrivé, j’étais un remplaçant, y’avait franchement des grands joueurs, Zidane, Pires, mais c’est vrai que l’arrivée de Domenech aurait pu m’être bénéfique et au final, il m’a que donné des bouts de matchs, après je me suis pété malheureusement en arrivant à Paris donc 5 mois d’arrêt, la première année elle était morte. En fin de saison, j’avais repris l’Équipe de France avec un amical contre la Hongrie à Metz et j’avais fait un gros match, il l’avait dit. On avait joué à trois gauchers avec Malouda et Abidal mais derrière, il n’a jamais renouvelé l’expérience. Ensuite il m’a remis aux iles Féroé, où j’ai marqué. Bon après ça reste les iles Féroé, j’allais pas m’enflammer non plus, après il ne m’a pas remis, va savoir pourquoi, et enfin il me redonne un match cacahuète contre le Maroc. Il me l’avait donnée celle-là, tiens cadeau ! Tu joues le Maroc au Stade de France, le stade il est 100% marocain, les joueurs en face, ils ont la bave comme ça, on fait 1-1, ça a été difficile, s’il me juge sur cette rencontre là où j’ai pas fait un grand match… Si attends, je fais le match amical en Espagne, on perd là-bas, il me fait jouer avec les A’, tu sais il avait convoqué 34 joueurs. Il me fait jouer contre le Congo, personne dans le stade, j’étais le plus vieux sur le pelouse, il me fait jouer ce genre de rencontre pourquoi ? Il me connaît, mais bon, je joue le jeu.

Et ensuite...
Après on joue l’Angleterre au Stade de France, mais moi je suis envoyé pour jouer le Mali à Charlety, il me sort à la mi-temps parce que j’avais la finale de la Coupe de la Ligue avec Paris, il me dit, c’est bon Jérôme, repose toi, prépare bien ta finale, et aussi dans ta tête le championnat d’Europe, en 2008 là, donc je me dis super, j’ai marqué des points. Il donne un groupe de 32 pour la compétition et je suis même pas dedans. Bon Ok avec Paris on joue le maintien cette année-là mais je peux te dire que je suis très bon cette saison-là… J’avais fait toutes les sélections jusque-là, et là il me prend pas ? Je me dis ok bah, c’est bon… Depuis, plus de nouvelles. Bon après en même temps, depuis j’ai pas mérité ma place, l’année dernière n’a pas été très bonne même si je finis meilleur passeur du club.

On dit souvent que Domenech parle peu de jeu avec ses joueurs...
C’est vrai que j’ai connu des entraineurs qui tactiquement étaient plus intéressants à écouter. Moi son discours d’avant-match ou à la mi-temps, c’est pas les discours qui me motivent le plus. Après c’est mon avis.

Par Alexandre Gonzalez et Matthieu Pécot, à Ankara


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whynot
posté 10/04/2010 13:02
Message #320


Parisard...
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Citation
Leonardo sur le départ ?

Selon le quotidien italien Le Corriere dello Sport, Leonardo pourrait quitter le Milan AC à la fin de la saison. L'entraîneur du club lombard ne supporterait plus le comportement de Silvio Berlusconi, qui a critiqué ses choix.
lequipe.fr


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