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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
artdante
posté 30/05/2009 11:50
Message #761


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La crise du crédit et le PSG font souffrir le fonds américain Colony Capital
Les mauvaises performances boursières de Carrefour et d'Accor l'affectent également




Samedi 30 mai, Sébastien Bazin, le patron du fonds d'investissement Colony Capital en Europe, n'attendra pas grand-chose du match de Ligue 1 que le Paris-Saint-Germain, " son " club de football, jouera contre Monaco. Compte tenu des points engrangés jusqu'ici, il sait déjà que les espoirs d'une qualification du PSG pour la Champion's League se sont évanouis. Pour le club, cette compétition aurait été prestigieuse, pour M. Bazin elle aurait été aussi, et surtout, très lucrative : chaque participant est assuré de toucher au moins 15 millions d'euros. La manne aurait été bienvenue. En 2006, Colony a investi 30 millions d'euros dans le PSG et a, depuis, du mal, à rentabiliser son investissement. En déficit chronique, le PSG peine à sortir du rouge.

Un acteur financier comme Colony avait-il vocation à investir dans un club sportif ? " Le PSG n'est pas un jouet ", se défend M. Bazin. Acheter ce club obéit, selon lui, à la même logique que ses autres investissements. Qu'il s'agisse de Carrefour, dont Colony détient un peu moins de 15 % aux côtés de Bernard Arnault, de la chaîne d'hôtellerie Accor (30 % avec le fonds Eurazeo), des magasins But ou des grands crus Château Lascombes, Colony recherche des actifs dont le patrimoine immobilier peut être valorisé - le Parc des Princes dans le cas du PSG - pour les revendre, cinq à sept ans plus tard, avec plus-value.

Ces dernières années, pour profiter du crédit bon marché, le fonds a, de surcroît, dopé ses investissements en utilisant l'ingénierie financière du LBO (leverage buy out). Autrement dit en ayant recours à un fort endettement, la dette représentant en moyenne 50 % à 60 % de la mise.

Jusqu'ici cette technique a bien fonctionné. Très bien même. Les rendements de Colony se sont élevés en moyenne entre 25 % et 30 %. Entre 2005 et 2008, le groupe a même empoché une plus-value de 90 % en revendant la chaîne Buffalo Grill, après avoir revendu les " murs " de ses restaurants, dont Buffalo est devenu locataire.

Mais la crise a tout changé. Le marché immobilier s'est retourné et le crédit est redevenu cher. Dans ce contexte, le fonds a sans doute fait l'erreur de cumuler stratégies LBO et immobilière. Aujourd'hui, Colony " souffre d'une double peine ", constate Gonzague de Blignière, patron de Barclays PE, un fonds de LBO. " Quand on est un spécialiste, il vaut mieux ne pas se disperser ", estime-t-il.

" Personne n'avait prédit une crise de cette ampleur c'est vrai, mais ne pas sentir le retournement du marché immobilier - visible dès 2007 -, après la hausse vertigineuse des prix et un coût de l'argent historiquement faible est plus discutable ", ajoute Igor de Maack, gérant chez DNCA Finance.

Dans le milieu des fonds, Colony est loin d'être le seul à souffrir. Mais ses difficultés sont plus visibles. A l'inverse de la plupart de ses concurrents, il est propriétaire de sociétés cotées dont la valeur boursière dégringole publiquement. En un an, ses participations dans Carrefour ou Accor ont fondu de 30 %, l'équivalent de centaines de millions d'euros partis en fumée. " Tant que l'actif n'est pas vendu, on constate des pertes et profits "virtuels". Là, on vit une période difficile, mais le résultat n'est pas définitif ", précise-t-on chez Colony.

Mais redresser la situation semble délicat. Chez Carrefour, le fonds avait dans l'idée de valoriser les mètres carrés de magasins en isolant le patrimoine immobilier dans une société dont une partie aurait été introduite en Bourse. Mais, pour l'heure, il n'y pas d'acheteurs. " Est-ce qu'on s'est trompé, en investissant dans Carrefour ? Non. Est-ce que le timing était mauvais ? Oui. Mais Carrefour a et garde du potentiel ", assure M. Bazin. Chez Accor, où il sera tout aussi difficile de faire aboutir rapidement la stratégie immobilière, Colony ne doute pas d'être en mesure d'atteindre, in fine, un rendement de l'ordre de 15 % à 20 %. " Un pari raisonnable ", juge-t-on chez Colony.

Seul bémol, y parvenir prendra sans doute plus de temps que prévu. Colony, se donne ainsi " encore plusieurs années " pour obtenir les rendements espérés.

Claire Gatinois



Le monde du 30 mai 2009


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Là, quand on voit les bons joueurs qu'il y a au PSG, on a du mal à comprendre. Je pense néanmoins qu'ils vont s'en sortir (...) Safet Susic
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Rothen22
posté 30/05/2009 15:23
Message #762


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Chantôme ne regrette pas Arsenal



Pas de regret pour Clément Chantôme. Le milieu de terrain, formé au Paris Saint-Germain, a indiqué dans Aujourd'hui Sport qu'il n'était pas déçu d'avoir privilégié son club de coeur l'été dernier à Arsenal : « C'était une opportunité, mais je ne regrette pas mon choix. La discussion était très avancée, mais Paris et Le Guen n'ont pas voulu me laisser partir. »

S'il ne sait pas encore où il sera la saison prochaine, il souhaite poursuivre en priorité l'aventure avec le PSG. Unique condition : avoir du temps de jeu. « Si je dois revivre une saison comme celle-là, je préfère partir », avoue-t-il. Il confesse également préférer « plutôt l'étranger ». Concernant l'arrivée d'Antoine Kombouaré, le natif de Sens se veut ambitieux : « C'est quelqu'un de bosseur et de franc, un compétiteur. Il ne lâche rien. On l'attend avec impatience. On est prêt à bosser avec lui. Avec Lacombe, l'a sauce n'avait pas pris. Avec lui, on verra. »


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Nemeto
posté 30/05/2009 23:44
Message #763


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« La plus mauvaise place »

Paul Le Guen estime que le Paris-SG, sixième avec 64 points, a fait «une bonne saison», mais «n'est pas récompensé». «On finit quatrième ex-aequo, mais sixième à cause du goal-average, explique l'entraîneur du club de la capitale. C'est une grande déception. Cela tient à un but, mais sans doute à un peu plus aussi. On n'a pas réussi à aller chercher ce soupçon de réussite. Mais je suis très déçu pour le club, pour les joueurs, qui ont cru à un moment lutter pour la C1, et qui terminent à la plus mauvaise place.» Celle qui exclut le PSG des compétitions européennes, Lille ayant battu Nancy (3-2).

«J'assume tout jusqu'à la fin, a ajouté celui qui a dirigé son dernier match à la tête du club de la capitale. On a fait malgré tout une bonne saison, même si je suis déçu. Je fais partie de l'échec de ce soir. Très honnêtement, pendant les deux ans et demi que j'ai passé avec le Paris SG, j'ai tenté de donner ce que je pouvais donner...» Face au manque d'énergie et de fraîcheur de ses joueurs contre Monaco (0-0), Le Guen a encore laissé entendre que l'annonce de son départ il y a trois semaines avait joué un rôle dans cet effondrement, avec trois défaites et deux nuls dans les six dernières journées. «C'est vrai qu'on jouait une qualification, un match décisif, mais l'état d'esprit, l'influx, sont des choses qu'on peut susciter. Mais c'est difficile à obtenir après ce qu'on a vécu le dernier mois.»
Armand en veut à la presse et aux dirigeants

«Ce n'est pas ce soir qu'on perd l'Europe, estime de son côté Sylvain Armand. On a raté des matches comme Auxerre et Valenciennes, on a fait trop de cadeaux. Il y a beaucoup de choses qui ont fragilisé le groupe, notamment tout ce qu'on a pu lire dans les journaux. Cela fait chier d'entendre qu'il y a un groupe désuni, qu'il y a des clans dans le vestiaire, qu'on attaque un tel ou un tel. Ce n'est pas ça qui nous a empêchés d'aller au bout, on ne cherche pas d'excuses, mais ça a lassé beaucoup de monde. Depuis un mois on ne parle plus de football.» Armand «en veut à la presse et à la communication des dirigeants». Fabrice Pancrate s'en souviendra. «A la limite, j'aurais préféré finir en milieu de tableau et aller chercher une Coupe.» (Avec AFP)

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Schultzy
posté 31/05/2009 00:06
Message #764


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Le Guen: «j'assume, je fais partie de l'échec»

L'entraîneur du PSG Paul Le Guen, qui a disputé samedi son dernier match au Parc des Princes à la tête du club parisien, a reconnu «faire partie» de ce qu'il qualifie «d'échec» après la non-qualification du club parisien en Europa League. Le Paris SG a fini 6e de la L1 après son nul face à Monaco samedi (0-0).

C'est l'heure de tirer le bilan de la saison du Paris SG...
Paul Le Guen. «On fait une bonne saison, mais on n'est pas récompensé.
On finit 4e ex-aequo, mais 6e à cause du goal-average. C'est une grande déception ce soir. Cela tient à un but, mais sans doute à un peu plus aussi. Même si on a fait beaucoup d'efforts ce soir, peut-être qu'on n'a pas réussi à aller chercher ce soupçon de réussite. Mais je suis très déçu pour le club, pour les joueurs, qui ont cru à un moment lutter pour la C1, et qui terminent à la plus mauvaise place ce soir.»

Etes-vous aussi un peu en colère?
«Moi j'assume, mais je ne veux pas piquer une colère. Je trouve que c'est un petit peu gâché, mais je fais partie du bilan complet. J'assume tout jusqu'à la fin. On a fait malgré tout une bonne saison, même si je suis déçu. Je fais partie de l'échec de ce soir. Très honnêtement, pendant les deux ans et demi que j'ai passé avec le Paris SG, j'ai tenté de donner ce que je pouvais donner...»

Pensez-vous que l'annonce de votre départ, intervenu bien avant la fin de saison, a joué dans cette fin de saison difficile pour Paris?

«J'ai dit ce que j'avais à dire la-dessus, moi j'étais prêt à attendre.»

Vos joueurs n'ont pas forcément donné l'impression de jouer un match décisif...
«C'est vrai qu'on jouait une qualification, un match décisif, mais l'état d'esprit, l'influx, sont des choses qu'on peut susciter. Mais c'est difficile à obtenir après ce qu'on a vécu le dernier mois.»

Est-ce que le groupe était finalement fragile?
«Non ce n'est pas un groupe fragile, un groupe fragilisé, c'est différent.»

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"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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Kaionedirection
posté 01/06/2009 08:00
Message #765


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Rothen règle ses comptes

Dur week-end pour Jérôme Rothen : le nul concédé au Parc contre Monaco (0-0), ne permet pas au PSG de se qualifier pour l'Europa Ligue, et le milieu de terrain a du essuyer les sifflets du public samedi et dimanche, lors du jubilé de son ancien coéquipier Pedro Pauleta. Dans les colonnes de L'Equipe, le milieu gauche tente une explication : «Le public a réagit à ce qu'il y a dans les médias. On répète que je veux partir, mais moi, je n'ai jamais rien déclaré.» Qui pourrait ainsi le pousser vers la sortie ? «Je pense à Alain Roche, en charge de la cellule recrutement, ou à Sébastien Bazin, le président. Le seul qui m'a toujours soutenu, c'est Paul Le Guen. Et aujourd'hui, il n'est plus là.»

« Roche a passé son temps à me fracasser »

Alain Roche n'est pas son ami, loin de là. «Il a passé son temps à me fracasser. Il m'a critiqué auprès de l'entraîneur, puis auprès des dirigeants et des actionnaires, et même dans les loges du Parc». Quant à Bazin : «J'ai senti un changement de comportement. Aujourd'hui, c'est à peine s'il me dit bonjour.» Rothen profite donc de cette fin de saison pour régler ses comptes et dénoncer le traitement dont il a été l'objet, tandis que Roche, comme Bazin, lui auraient par ailleurs affirmé qu'ils souhaitaient le conserver la saison prochaine, en tant que «cadre» de cette équipe: «des paroles en l'air » selon le joueur. A 31 ans, il admet qu'il n'était pas au mieux cette saison, mais s'emporte quand on met sa motivation en cause, comme l'auraient fait les dirigeants auprès des supporters : «O.K., j'ai fait une saison moyenne, irrégulière. Mais je suis le co-meilleur passeur du club et les gens savent que je ne triche jamais sur un terrain. En cinq ans au PSG, j'ai toujours tout donné.»

«Un président qui admet ne rien connaître au foot...»

Cette situation n'est plus supportable pour Jérôme Rothen, pourtant sous contrat avec le club parisien jusqu'en juin 2011. «Mon départ est inéluctable. On m'oblige à partir. Moi, je pensais vraiment terminer ma carrière à Paris. J'ai refusé une offre de Lyon pour prolonger ici. J'aime ce club, je l'ai dans la peau. Mais avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester.» Son discours se durcit encore pour évoquer la gestion du club de son coeur et l'incompétence, selon lui, de l'équipe dirigeante : «Un président qui admet ne rien connaître au foot, un directeur général (Philippe Boindrieux), qui se vante de ne rien y connaître, et un futur directeur sportif (Alain Roche) qui passe entre les gouttes depuis six ans alors qu'il est loin de n'avoir fait que du bon boulot.» Après de telles déclarations, il lui sera en effet difficile de rester au PSG. Son seul souci désormais : pouvoir partir libre du club, alors qu'il avoue avoir des contacts, sans en préciser la nature. Mais il a tout intérêt à rompre son contrat auparavant : «Pas question que le club demande une indemnité de transfert. Pour un joueur dont on ne veut plus, il ne manquerait plus que ça !». Mais pour un club qui a besoin d'argent, ce n'est peut-être pas si évident.


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Hari
posté 01/06/2009 08:31
Message #766


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Les supporteurs proches de l’écoeurement

Sylvie De Macedo (avec A.H.) | 01.06.2009, 07h00

Pas de fête gâchée mais une drôle d’ambiance… Hier, le Parc des Princes a fait honneur à Pauleta pour son jubilé mais conspué les siens. La déception de la veille était encore présente dans toutes les têtes. La colère aussi. « Je viens pour Pedro, raconte ainsi Julien de la tribune Auteuil. Les Parisiens me font honte, ce club me fait honte. J’hésite à renouveler mon abonnement la saison prochaine. Et je ne suis pas le seul à y réfléchir.»
Un état d’esprit partagé par bien des fans. Dès l’échauffement des équipes, et ensuite lors de la première demi-heure, les sifflets ont prédominé. Jérôme Rothen notamment était en ligne de mire. Au moindre ballon touché par le milieu gauche, une bronca s’élevait des tribunes. Même traitement de faveur pour Mickaël Landreau, à qui le Parc ne pardonne pas sa bourde à Valenciennes (défaite 2-1), et dans une moindre mesure pour Alain Roche, actuel responsable de la cellule recrutement, et Claude Makelele.

« C’est impardonnable »

« Certains joueurs ont lâché en fin de saison, c’est impardonnable, s’emporte Bernard, un supporteur du PSG non abonné. Le Guen, que je respectais beaucoup avant, n’avait pas à dire ses quatre vérités la veille d’un match aussi important. Et que dire de Bazin, qui a tout fait pour gâcher cette saison en se séparant de Villeneuve puis en annonçant la non-reconduction du coach quatre journées avant la fin. C’est du grand n’importe quoi, ce club ! »

D’ailleurs, la traditionnelle banderole « Colony : un grand PSG ou dégage » était de sortie hier côté Auteuil. Des « Bazin démission » sont également partis des tribunes. Tout comme la veille. Samedi soir, une heure après le coup de sifflet final, une centaine de supporteurs, provenant essentiellement d’Auteuil, avait d’ailleurs tenté de forcer l’entrée du parking des joueurs. Ils s’en sont notamment pris à la voiture de Loris Arnaud sur laquelle ils ont donné quelques coups de pieds et craché.

Hier, en revanche, « par respect pour Pedro », aucun incident n’a été à déplorer. Dans la nuit de samedi à dimanche, le club et les associations avaient en effet discuté afin d’éviter tout débordement lors du jubilé.



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« J’en veux aux dirigeants »
SYLVAIN ARMAND, défenseur du PSG


Sylvie De Macedo | 01.06.2009, 07h00


Comme de coutume, les Parisiens ont préféré fuir la presse, hier à l’issue du jubilé de Pauleta, afin d’esquiver des questions embarrassantes. La veille, après leur nul face à Monaco (0-0) et leur non-qualification en Ligue Europa, ils étaient déjà peu nombreux à avoir tenté d’expliquer cette fin de saison chaotique.

Parmi les titulaires indiscutables, seul Sylvain Armand s’est plié à l’exercice. Mais c’était surtout pour pousser « un coup de gueule »… contre les journalistes. Une ficelle bien trop grosse. « Ce que nous avons pu lire dans les journaux, que soi-disant il y avait des clans, a lassé beaucoup de joueurs. Cela nous a fragilisés, s’est énervé le vice-capitaine du PSG. La responsabilité, on la prend entièrement. On ne cherche pas d’excuse. Mais moralement, certaines choses nous ont énervés. J’en veux à la presse. »
Redevenu plus lucide, le latéral gauche a également égratigné la direction du club. « J’en veux aussi aux dirigeants qui ont fait certaines choses à un moment où ce n’était pas nécessaire, poursuit-il. On paie les pots cassés aujourd’hui. »

« On paie les pots cassés aujourd’hui »

Fabrice Pancrate, le second Parisien à s’être présenté en salle de presse samedi soir, pointe lui aussi du doigt quelques erreurs de communication. « La saison est gâchée. Je ne sais pas si le fait d’avoir annoncé le départ de Le Guen avant la fin du Championnat a joué ou non. Mais les faits sont là. Depuis, nous n’avons gagné qu’un match (Le Mans, 1-0), constate l’attaquant parisien qui portait pour la dernière fois samedi les couleurs du PSG. Dans le vestiaire, on a vécu cette fin de saison comme on a pu. Peut-être que le départ du coach a joué dans nos têtes et a déstabilisé un groupe. Le PSG est un club qui use, poursuit-il. La pression est telle que les affaires extra-sportives prennent toujours tellement d’importance. Mais c’est normal car c’est un grand club. Il faut avoir les nerfs solides pour pouvoir porter ce maillot. »

Du côté des anciens Parisiens, personne ne s’étonne finalement de l’échec du PSG ni de ses multiples soubresauts. « Cette équipe méritait d’être dans les cinq premiers, indique Lionel Letizi, ancien gardien du PSG (2000-2006) aujourd’hui à Nice. Mais dans ce club, tout est différent. Les turbulences ne m’ont pas surpris. Car ici, c’est Paris. » « Cette fin de saison est décevante, concède Pauleta. Mais le PSG est un club spécial. Il faut tout même féliciter les joueurs. Finir 6 e , un an après avoir lutté pour le maintien, c’est pas mal. »



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Des conséquences financières limitées


A.H. | 01.06.2009, 07h00


Le PSG ne disputera pas de Coupe d’Europe la saison prochaine. Ni Ligue des champions, ni Ligue Europa. Sixième de L 1, Paris échoue à une marche de son objectif. « C’est la place de cette équipe, elle ne méritait pas mieux au vu de son jeu et de sa marge de manoeuvre », lâche un observateur.

Après deux saisons passées au bord de la relégation, le club aurait signé pour une 6 e place.
D’ailleurs, pour constituer son budget 2008-2009, la direction parisienne avait budgétisé une 8 e place. L’équipe fait donc mieux qu’escompté. Les incidences financières sont donc positives. L’an passé, entre le 8 e (Nice) et le 6 e (Rennes) de la L 1, il y avait environ 3 millions d’écart de gains. En sachant que la part fixe donnée aux clubs a augmenté cette année et que le PSG est la troisième équipe la plus diffusée après Marseille et Lyon, il peut espérer percevoir environ 30 millions d’euros de droits télé pour la saison. Il aurait même touché un peu plus s’il avait fini quatrième de L 1, mais la différence avec la 6 e place reste minime, de l’ordre de 1,5 M€.

Aucune offre sur le bureau

En revanche, il y a deux aspects négatifs à cette fin de saison manquée : le déficit d’image lié à ce mois de mai catastrophique et le manque à gagner consécutif à la non-qualification en Coupe d’Europe. Ce dernier point chagrine les dirigeants parisiens depuis samedi soir, car ils se souviennent que leur équipe n’a pas été ridicule en Coupe UEFA, se frayant un chemin cette saison jusqu’en quarts de finale.
Si, financièrement, les conséquences ne s’annoncent pas trop lourdes, sportivement, elles pourraient l’être davantage. « En effet, il est plus difficile de faire venir des joueurs quand on ne dispute pas de Coupe d’Europe », glisse un dirigeant. Comme il est peut-être aussi plus délicat d’en conserver certains sans cette vitrine continentale.

Stéphane Sessegnon et Guillaume Hoarau, les deux révélations parisiennes de la saison et également les deux valeurs marchandes les plus élevées du club, ont émis, surtout le premier, des réserves quant à leur avenir à Paris.

Sébastien Bazin s’est engagé devant les supporteurs la semaine dernière comme il l’avait fait quelques jours auparavant en conseil d’administration à conserver ces deux éléments. Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur, compte vraiment sur eux. En outre, aucune offre, même peu significative, n’est arrivée pour l’instant sur le bureau des décideurs du PSG. Réviseront-ils leur position en cas de proposition conséquente ? Ce n’est pas sûr, même si le marché des transferts s’annonce long.



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Comment Paris s’est sabordé en un mois


Arnaud Hermant | 01.06.2009, 07h00

« Si on nous avait dit en début de saison que l’on finirait sixième du championnat, on l’aurait à peine imaginé, rappelle un dirigeant. Mais finir comme cela, après un tel parcours, c’est un naufrage. » Un naufrage d’autant plus grand que le PSG s’est trouvé en position européenne près de la moitié de l’exercice.
Mais voilà, à Paris, on a un sens aigu de la destruction. Retour sur un mois de mai qui a précipité le club d’un possible accès à la Ligue des champions à une non-qualification pour l’Europe, un mois « perturbé par trois grosses erreurs de management », dévoile un proche du club.

Un club sans gouvernance. La scène est cocasse. Samedi soir, une heure environ après le coup de sifflet final de PSG - Monaco (0-0), Jérôme de Metz, administrateur parisien démissionnaire en décembre dernier (et à l’origine de la crise de janvier ponctuée par le départ du président Charles Villeneuve), vient saluer le président Sébastien Bazin dans le salon VIP. C’est Jérôme de Metz qui, le premier, avait stigmatisé dans son courrier l’absence de gouvernance au PSG. Plus que jamais, sa critique s’est révélée exacte ces dernières semaines. A Paris, il n’y a pas de patron. Bazin, qui n’a ni le temps ni l’envie d’être plus présent au quotidien, a annoncé à quatre journées de la fin la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen dans un timing discutable. Philippe Boindrieux, le directeur général, n’a pas encore une connaissance suffisante du foot pour prétendre être un chef. Paul Le Guen et Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, ont montré au travers de leurs profondes divergences qu’ils n’en étaient pas non plus.
Pour preuve, personne n’a empêché Claude Makelele, le capitaine, de sortir un livre et d’égratigner dans la presse, il y a une dizaine de jours, le club et son entraîneur le jour d’un match décisif. Personne encore n’a contrôlé la sortie médiatique de Le Guen il y a quatre jours, là aussi quelques heures seulement avant un rendez-vous capital. Et dire qu’en cette fin de saison Sébastien Bazin avait demandé aux joueurs de ne pas étaler leurs états d’âme dans les médias sous peine de pas être conservés l’an prochain !

Entraîneur et joueurs, le grand dérapage. Durant deux ans et demi au PSG, Paul Le Guen avait su ne pas tomber dans le petit jeu des déclarations assassines par presse interposée. Il avait gardé sa ligne de conduite aussi bien dans les pires moments de la saison passée que lors des bons passages de l’actuelle. Alors qu’il avait tout loisir de s’exprimer en juin, il a fait comme beaucoup, privilégiant sa personne plutôt que l’intérêt du club. « Au PSG, tout est politique », dit un dirigeant. Les joueurs aussi ont fini par céder à l’individualisme. Les tensions en pointillé jusqu’à l’annonce du départ de Le Guen ont alors ressurgi, le coach perdant toute prise sur son groupe. Cela s’est vu dans son incapacité à le sublimer moralement et tactiquement à l’heure des matchs couperets. D’autant que, à de rares exceptions près, les joueurs parisiens manquent cruellement de caractère pour se booster eux-mêmes.
Au final, cette saison 2008-2009 ressemble à un immense « gâchis », terme employé dans nos éditions d’hier par Sébastien Bazin. Un intime du club conclut : « Pour une saison qui devait être celle du renouveau, le club a été secoué par deux crises. Bazin s’est fâché avec Villeneuve et Le Guen, deux hommes qu’il appréciait et qu’il a nommés. Trois ans après l’arrivée de Colony Capital, Paris n’a pas progressé et reste toujours victime des guerres de personnes. » A Paris, rien ne change et surtout pas cette phénoménale capacité à se mettre en crise.


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Beuzech
posté 01/06/2009 11:51
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PSG : Hoarau de nouveau blessé

Guillaume Hoarau traîne toujours ses problèmes aux adducteurs. Dimanche, l'attaquant parisien n'a pu jouer que deux minutes lors du jubilé de Pauleta au Parc des Princes.

Aligné au coup d'envoi dans l'équipe du PSG lors du jubilé de Pauleta dimanche au Parc des Princes, Guillaume Hoarau est sorti dès la deuxième minute. L'attaquant réunionnais a ressenti une gêne aux adducteurs. Ces adducteurs, douloureux, lui avaient déjà fait manquer trois rencontres de championnat avant son retour samedi contre Monaco.


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Orton
posté 01/06/2009 18:50
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Bazin: «Rothen sera sanctionné»

Sébastien Bazin, président du Paris-SG, a indiqué lundi que Jérôme Rothen serait sanctionné pour l'avoir critiqué dans L'Equipe du jour, ainsi qu'Alain Roche, responsable du recrutement. «Il sera sanctionné, a déclaré Sébastien Bazin. Les joueurs ont des contrats, des devoirs, des obligations, mais aussi beaucoup d'avantages. Ils doivent assumer leurs responsabilités, en l'occurrence ici Jérôme Rothen, et avoir de la reconnaissance pour leur club qui, lui, assume ses contrats et ses obligations».

Jérôme Rothen avait stigmatisé l'attitude de Sébastien Bazin («j'ai senti un changement de comportement de sa part») et Alain Roche («il a passé son temps à me fracasser») dans des propos rapportés lundi par le quotidien, concluant: «Avec de tels dirigeants, je ne peux pas rester». Ces déclarations du milieu gaucher interviennent quelques jours après celles de l'entraîneur Paul Le Guen, dont le contrat n'a pas été renouvelé et qui s'en était pris violemment à Alain Roche, également dans L'Equipe. (Avec AFP)


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Sébastien Bazin : « Les joueurs doivent assumer »



Le Président du PSG Sébastien Bazin a réagi lundi après-midi aux propos de Jérôme Rothen dans la presse et assure que le club aura « une équipe plus forte la saison prochaine ».

Président, que vous inspirent les déclarations de Jérôme Rothen dans la presse ?
« Personne n’a le droit en tant que salarié du club de critiquer ses coéquipiers, ses dirigeants, le club, ses supporters. Il y a des règles qui doivent être appliquées par tout le monde. Les propos de Paul Le Guen étaient inadmissibles, je l’ai dit et je m’en suis expliqué avec lui. Les propos de Jérôme Rothen dans la presse ce matin sont juste intolérables. On convoquera Jérôme pour qu’il vienne s’expliquer avec les dirigeants du club et regarder quelles suites on va donner. Les joueurs ont des devoirs, des obligations, mais surtout beaucoup d’avantages. Donc qu’ils ne profitent pas uniquement des avantages. »

Que lui direz-vous ?
« Les joueurs ont un contrat. Jérôme connaît son contrat, dans lequel il y a un certain nombre d’obligations. Nous allons les lui rappeler. Les joueurs doivent un certain nombre d’années au club, qui au même titre leur doit un certain nombre d’années de salaires. S’ils oublient cette réciprocité, ils se trompent d’interlocuteur. Je ferai ce qu’il faut pour que les joueurs respectent leur contrat. »


Regrettez-vous le timing de l’annonce du départ de Paul Le Guen ?
« Je n’ai aucun regret sur le timing. C’était le moment de préparer la saison prochaine. Tous les joueurs partent en vacances. Ils voulaient être certains de savoir qui serait leur prochain entraîneur. C’est une décision qui était réfléchie. Arrêtons de se cacher toujours derrière une excuse. Je trouve ça assez scandaleux dans le monde du football : personne n’est jamais responsable de quoi que ce soit. C’est de la faute des dirigeants, de l’entraîneur, des supporters… Il faut savoir assumer dans la vie. Quand on est joueur professionnel, on assume son statut et on ne se réfugie pas derrière un « ce n’est pas de ma faute ». C’est trop facile et surtout pas courageux. Je n’aime pas les gens pas courageux. D’autres clubs ont pris la même décision au même moment et comme par hasard, il n’y a qu’au Paris Saint-Germain que cela se passe mal. Ce n’est pas vrai. »

Quel bilan tirez-vous de la saison qui vient de se terminer ?

« Je ne regrette pas cette saison. C’est une mauvaise fin de saison, mais cela reste une bonne saison. On termine 4e ex aequo, au goal-average on est 6e. Il y a une énorme tristesse de ne pas être en Coupe d’Europe, il n’y a aucun doute. C’est un gâchis, mais on ne va pas tout renier cette saison. Le PSG est un club beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était à la même période l’année dernière. Paul Le Guen laisse le club en parfaitement bonne condition pour Antoine Kombouaré. En tout cas bien meilleur que celui qu’il a repris. »

Que répondez-vous au mécontentement des supporters ?
« J’écoute, j’entends et je suis quelqu’un d’éminemment responsable et courageux. Ce qui se passe dans les journaux ne fait que décupler mon énergie et mon envie de me battre. Je ferai face et je donnerai au club les moyens d’avoir une équipe plus forte l’année prochaine. C’est le cas depuis 3 ans. Que personne ne me dise que le club ne s’est pas enrichi en talent et en professionnalisme. Ce sera encore le cas l’année prochaine. »


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Kiolm
posté 01/06/2009 21:26
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Article un peu plus complet que le précèdent :

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Bazin veut sanctionner Rothen


La charge de Jérôme Rothen n'a pas tardé à faire réagir Sébastien Bazin. Le principal actionnaire et président non exécutif du PSG a peu goûté les déclarations de son milieu de terrain lundi matin dans L'Equipe. Il compte bien prendre des sanctions.

Comment réagissez-vous après les déclarations sulfureuses de Jérôme Rothen critiquant le club dans la presse ?

Sébastien Bazin. Je tiens à rappeler les règles. Personne n'a le droit, en tant que salarié, de critiquer le club, ses partenaires ou les supporteurs. Les propos tenus par Paul Le Guen étaient inadmissibles, je l'avais dit. Ceux de Jérôme Rothen sont juste intolérables. On va le convoquer pour qu'il vienne s'expliquer prochainement dans un lieu privé. Il recevra une convocation en bonne et due forme pour venir faire le point.

Est-ce un entretien préalable à un licenciement ?

Non. Mais il sera sanctionné. Les joueurs ont des contrats, des devoirs, des obligations, mais aussi beaucoup d'avantages. Ils doivent assumer leurs responsabilités, en l'occurrence ici Jérôme Rothen, et avoir de la reconnaissance pour leur club qui, lui, assume ses contrats et ses obligations.

Avec le recul, le timing concernant l'annonce de la non reconduction de Paul Le Guen la saison prochaine a-t-il été bon ?

Je n'ai aucun regret sur le timing. C'était le moment de préparer la saison prochaine. La décision était réfléchie. Mais arrêtons de nous cacher derrière des excuses. Il y a trois clubs qui ont vécu la même chose et il n'y a qu'au PSG que cela se passe mal. J'ai l'impression qu'ici, personne n'est jamais responsable. C'est trop facile d'accuser l'autre. Et pas courageux. Je n'aime pas les gens qui manquent de courage.

Certains joueurs vous ont-ils déçu ?

Je veux juste qu'ils assument. Ils avaient parfaitement les moyens d'arriver à chercher les points qu'il fallait sur le terrain (ndlr: pour décrocher la qualification pour l'Europa League). Quand tout va bien, c'est grâce à eux et quand ça va mal, ce n'est jamais de leur faute.

Que répondez-vous aux supporteurs qui ont demandé votre démission ?

J'écoute, j'entends. Mais je ne lâcherai rien et ferai face. Ce que je lis dans les journaux ne fait que décupler mon énergie. Je donnerai au club des moyens plus forts l'an prochain, comme c'est le cas depuis trois ans.

La situation du club vous inquiète-t-elle aujourd'hui ?


Mais foutez-nous la paix, ça va très bien dans le club. On fait une mauvaise fin de saison, on termine quatrième ex aequo, sixième au goal-average; il y a une grosse déception et un sentiment de gâchis de ne pas être européen. Mais la saison a été bonne. Le PSG est beaucoup plus fort que l'an dernier. Paul Le Guen, et je lui ai dit, laisse le club dans de meilleures conditions qu'avant. 50% des choses lues dans la presse sont fausses.

Le club n'est pas qualifié pour une Coupe d'Europe. Pensez-vous pouvoir être en mesure de conserver vos joueurs majeurs ?


Les joueurs ont des contrats à long terme qu'ils doivent respecter. Ils doivent des annéesde contrat au club et le club leur doit des salaires. Je ferai en sorte que ces contrats et les devoirs qui en découlent soient respectés.


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Pistache
posté 02/06/2009 05:55
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Les pro-Le Guen cherchent le clash

On aurait préféré qu’ils se lâchent sur le terrain. Au sortir d’une saison au goût amer, Jérôme Rothen, Mickaël Landreau, Sylvain Armand, trois joueurs estampillés pro-Le Guen, déversent leur fiel. Si ce n’était pathétique de la part de joueurs qui ont tous des choses à se reprocher, on préférerait en sourire.
Dans la foulée de la saillie de leur entraîneur qui s’en était pris à l’institution PSG et à ses dirigeants à la veille du match « le plus important de la saison », ces trois-là ont cru nécessaire d’emprunter le même chemin. Rothen et Landreau tentent aujourd’hui de rendre inéluctable leur départ, le premier en forçant la main du club, le second en réécrivant l’histoire à sa façon. Quant à Armand, il demande une prolongation de deux ans sous peine d’exiger lui aussi un bon de sortie.

Les mensonges de Landreau
Mickaël Landreau, 30 ans, auteur cette saison de quelques belles performances… et de jolies bourdes, a décidé de ne pas honorer sa dernière année de contrat et de faire jouer sa clause de stabilité cet été. Le gardien du PSG (140 000 € brut mensuels, beaucoup plus avec les primes) déclare à qui veut l’entendre qu’il n’est plus heureux à Paris et qu’il s’en va. Dont acte. Officiellement, l’éviction de Le Guen l’aurait décidé. Faux. Les contacts avec Lille, par exemple, remontent bien avant la non-prolongation du contrat de l’entraîneur breton. Au passage, Landreau oublie de préciser qu’il a lui-même essayé de se vendre en Espagne. Faux modeste mais vrai parano (« c’est souvent à moi qu’on s’en est pris », répète-t-il), il est persuadé que le club alimente la presse en rumeurs à son sujet. Mais qui manipule qui ? Dans l’intimité du vestiaire, une majorité de ses camarades ont d’ailleurs de lui l’image d’un intrigant.

Le chantage de Rothen
Sa saison a oscillé entre le médiocre et le très insuffisant. Comment s’étonner alors que les dirigeants parisiens lui cherchent une doublure la saison prochaine ? Rothen voit les choses autrement : selon lui, on « l’oblige à partir ». S’il ne court plus assez vite, c’est la faute des dirigeants ; si le public le siffle, c’est encore de la faute des dirigeants. Dans « l’Equipe », il étale ses états d’âme, indignes d’un professionnel, et prend l’initiative du divorce avec le PSG alors qu’il lui reste encore deux ans de contrat. La ficelle est un peu grosse : « Le club doit me laisser libre, pas question qu’il demande une indemnité de transfert ! » dit-il. Paris ne l’entend pas de cette oreille. On ne peut en tout cas pas lui reprocher d’être mal conseillé : son agent l’a quitté il y a quelques mois, lassé de son comportement et de ses frasques.

Armand prêt à partir
Sylvain Armand, 28 ans, lié jusqu’en 2011, espère être rapidement prolongé et attend des nouvelles d’Alain Roche d’ici à demain. Sinon, il demandera un bon de sortie. En attendant cet hypothétique bras de fer, il a tenu des propos déroutants après la non-qualification européenne. Selon lui, la presse, à force d’insister sur les clans qui minaient le vestiaire, aurait pourri l’ambiance au sein de l’équipe. Soit. Mais a-t-il demandé à Claude Makelele pourquoi son livre, où il était question de « nettoyer les saletés qui restent au PSG », est paru à la mi-mai, en plein emballage final ? Ou à Paul Le Guen pourquoi celui-ci a tout déballé la veille du dernier match contre Monaco ? Plutôt que de se tromper de cible, Armand aurait gagné aussi à expliquer pourquoi il n’est toujours pas capable d’assumer un vrai rôle de leader qui irait de pair avec son salaire (160 000 € ), le cinquième de l’effectif.
Le parisien vahid.gif (l'article est daté de 7h du mat' cool.gif )


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Hari
posté 02/06/2009 08:38
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Bazin : « Personne n’est jamais responsable de rien »


Propos recueillis par Arnaud Hermant | 02.06.2009, 07h00

Deux jours après le triste PSG - Monaco (0-0) qui a empêché Paris de se qualifier pour la Ligue Europa la saison prochaine, Sébastien Bazin réagit aux propos tenus par certains de ses joueurs . Le président parisien, présent hier après-midi au camp des Loges pour la finale du tournoi international des moins de 13 ans, n’a que peu goûté ces déclarations (notamment celles de Jérôme Rothen hier dans « l’Equipe » .

Que vous inspirent les propos de Jérôme Rothen qui vous critique ?

Sébastien Bazin. Je veux rappeler les règles et la mesure. Personne n’a le droit en tant que salarié de critiquer le club, ses dirigeants, ses coéquipiers ou ses supporteurs. Les propos de Paul Le Guen étaient inadmissibles, je m’en suis expliqué avec lui, ceux de Jérôme sont juste intolérables. On le convoquera en bonne et due forme pour qu’il s’explique et on verra quelles suites donner. Il sera sanctionné. Les joueurs ont des devoirs, des obligations, mais surtout beaucoup d’avantages. Qu’ils ne profitent pas uniquement des avantages…

Cela ressemble à un entretien préalable de licenciement…

Pas du tout. Les joueurs ont un contrat. Jérôme connaît le sien, dans lequel il y a un certain nombre d’obligations. Nous allons les lui rappeler. Les joueurs doivent un certain nombre d’années au club, qui au même titre leur doit un nombre d’années de salaire. Je ferai ce qu’il faut pour que les joueurs respectent leur contrat et ce n’est pas eux qui décideront s’ils partent ou pas.

Regrettez-vous le timing de l’annonce du départ de Paul Le Guen ?


Je n’ai aucun regret. C’était le moment de préparer la saison prochaine. Cette décision était réfléchie. Arrêtons de se cacher toujours derrière une excuse. Je trouve ça assez scandaleux dans le football : personne n’est jamais responsable de rien. D’autres clubs ont pris la même décision au même moment et, comme par hasard, il n’y a qu’au PSG que cela se passe mal. Les joueurs doivent assumer leurs responsabilités en l’occurrence ici Jérôme. C’est trop facile. Je n’aime pas les gens pas courageux.

Avec cette fin de cette saison gâchée, Paris repart-il de zéro encore une fois ?

Je ne regrette pas cette saison. La fin est mauvaise. On termine 4e ex aequo, on est 6 e au goal-average. Il y a une énorme tristesse de ne pas être en Coupe d’Europe. C’est un gâchis, mais on ne va pas tout renier. Le PSG est un club beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était à la même période l’année dernière. Le Guen laisse le club en parfaitement bonne condition pour Kombouaré. En tout cas bien meilleur que celui qu’il a repris. Tout va très bien au PSG.

Que répondez-vous aux supporteurs qui demandent votre démission ?


J’écoute, j’entends. Je suis quelqu’un de responsable et courageux. Ce que je lis ne fait que décupler mon énergie de me battre. Je ferai face et donnerai au club les moyens d’avoir une équipe plus forte l’année prochaine. Que personne ne me dise que le club ne s’est pas enrichi en talent et en professionnalisme depuis trois ans.


Citation
Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur parisien, doit venir aujourd’hui au siège du club pour signer officiellement son contrat de trois ans. Cette première prise de contact sera aussi l’occasion pour le patron technique du PSG de faire connaissance avec les employés parisiens, d’aborder la question de ses adjoints et d’envisager l’avant-saison.


Citation


Sur le net, les commentaires ne sont pas tendres


Ch.B. | 02.06.2009, 07h00

La colère n’est pas retombée chez les internautes après la non-qualification du PSG pour la Ligue Europa. Et sur les claviers, les réquisitoires sont nombreux et n’épargnent pas grand monde. Pour Tribune A, « voir M. Bazin n’octroyer que 12 millions d’euros pour le recrutement 2009-2010… ça fait peur ! Sachant que l’on doit finir de payer Sessegnon et Kezman, il ne reste plus grand-chose pour d’autres joueurs.
» « Ça aurait permis de renforcer le groupe de 2 ou 3 éléments clés qui auraient soulagé certains joueurs, note Jfab93. La fatigue physique entraîne toujours une fatigue morale ! Avant la trêve, le PSG était en course dans trois compétitions… Il est flagrant que ça a manqué. »
I-Polo renchérit sur le même thème : « Regardons les choses en face, écrit-il. Les actionnaires du club n’ont pas d’argent pour faire du PSG une grande équipe, alors qu’ils partent tous ! Les anciens dirigeants au sein du conseil administratif aussi ! La plupart des joueurs (Landreau, Rothen et d’autres) sont plus préoccupés à trouver un nouveau club qu’à jouer. Finir 6 e , c’est normal ! Attention à l’année prochaine car si toutes ces erreurs sont répétées, je crois qu’on ira en Ligue 2. »

« Quel gâchis quand même ! »

Alors, beaucoup regrettent le départ de Charles Villeneuve, l’ancien président. Comme Bastien 75015. « La plus grosse bourde, c’est bien Bazin qui l’a commise mais en évinçant Charles Villeneuve. On avait enfin retrouvé un président charismatique, avec un carnet d’adresses bien rempli et qui faisait très, très bien son boulot ! Quel gâchis quand même ! »
Les sifflets qui ont accompagné, samedi (contre Monaco) comme dimanche (lors du jubilé Pauleta), les sorties de Jérôme Rothen, trouvent leur prolongement sur Internet. « Rothen a fait une bien mauvaise saison, souligne Harry. Et il est usé par ce club qui n’en est plus un. Donc le mieux pour tout le monde, c’est qu’il parte et qu’il aille jouer ailleurs. »


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Orton
posté 02/06/2009 11:15
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Kombouaré présenté à 15h



La conférence de presse d'officialisation du nouvel entraîneur du PSG se tiendra ce mardi à 15 heures au Parc des Princes.
L’accès à la conférence de presse est réservée aux journalistes possédant une carte «Presse Sports» en cours de validité.


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Beuzech
posté 02/06/2009 15:20
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Kombouaré : « Prêt à relever ce nouveau défi »



Entretien | 02/06/09 | 16:09

Avant d’être présenté à la presse, Antoine Kombouaré a répondu aux questions de PSG.FR et PSG.TV. Découvrez en exclusivité les premières impressions du nouvel entraîneur du club.

Vous vendez d’être nommé à la tête du PSG quel est votre premier sentiment ?

« Tout d’abord, c’est une immense fierté pour moi, même si je ne m’attendais pas à venir entraîner un jour le PSG. Ce n’était pas ce que je pensais faire au départ mais je suis très heureux d’être là pour relever un nouveau défi. Je viens avec humilité pour remplir une tâche difficile et avec l’ambition d’emmener l’équipe le plus haut possible. »

Lorsque vous étiez entraîneur de la CFA, pensiez vous un jour être sur le banc de l’équipe première ?
« Absolument pas. Je ne programme rien, je ne suis pas carriériste. Je suis allé entraîner Strasbourg, ensuite j’ai rejoint Valenciennes et j’aurais pu y rester. Il y a alors eu la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen. Il se trouve que c’est un très bon copain, mais c’est comme ça, c’est le football. Les dirigeants ont alors montré leur envie de reprendre l’aventure avec moi. J’ai senti un grand attachement de leur part et à partir de là, j’ai répondu présent. Aujourd’hui je me retrouve à la tête du PSG avec beaucoup de plaisir et d’humilité. Je suis prêt à relever ce nouveau défi. »

Quels sont vos objectifs pour la saison prochaine ?
« Quand on est au PSG et après cette saison, c’est bien de repartir au moins sur les mêmes bases et puis faire mieux. Quand on est compétiteur, on aspire à faire progresser l’équipe et pourquoi pas gagner des titres. Avec le PSG s’est clairement l’objectif. »

Avez-vous un message à adresser aux supporters ?
« Si certains supporters n’appréciaient pas de me voir super motivé contre Paris avec Valenciennes, ils vont comprendre aujourd’hui qu’en tant qu’entraîneur du PSG et en défendant les couleurs du club, je n’aurais qu’une envie maintenant, vaincre Valenciennes, Lyon et toutes les autres équipes. Quand on a la gagne, on est intègre avec l’envie d’aller chercher des résultats et de jouer contre de grandes équipes et bien évidemment de gagner avec l’appui des supporters. Je souhaite donc que les supporters me fassent confiance et qu’il fasse confiance à l’équipe en place et qu’ils nous soutiennent pour obtenir de grandes victoires. »


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Orton
posté 02/06/2009 16:06
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S.Bazin : « Il avait envie de venir »



Le Président du PSG, Sébastien Bazin, a évoqué lors de la conférence de presse, la nomination d’ Antoine Kombouaré à la tête du PSG.

Sébastien Bazin :

« Antoine Kombouaré a signé son contrat d’entraîneur au PSG pour trois saisons plus une quatrième optionnelle. C’est un contrat long qui peut lui permettre de bâtir et renforcer l’équipe. Il n’a pas été trop compliqué de le motiver car il avait très envie de venir ici. La première chose qu’Antoine m’a dit avant de venir, c’est qu’il venait si on se donnait les moyens d’être champion. Je l’ai dit également il y a trois ans lorsque je suis arrivé au club, le PSG doit être dans les trois ou quatre premiers tous les ans. Il n’a pas manqué grand-chose cette saison pour y parvenir. Cette équipe a du potentiel et il faut le renforcer. »


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Kiolm
posté 02/06/2009 16:25
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« Un sentiment de fierté »
Xavier SUEUR
Au Parc des Princes

mardi 02 juin 2009 - 16h57
Successeur de Paul Le Guen sur le banc du Paris Saint-Germain, Antoine Kombouaré a été officiellement présenté lundi au Parc des Princes. L’ancien entraîneur de Valenciennes n’a pas caché sa fierté de revenir au bercail.

Antoine Kombouaré, quel sentiment vous inspire ce retour au PSG ?
Un sentiment de fierté. Je le dis honnêtement, je ne pensais pas revenir dès cette saison. Il s’est passé ce qu’il s’est passé et aujourd’hui, je me retrouve ici à la tête du club. Et je suis un homme heureux, un homme comblé. Je viens avec beaucoup d’humilité pour essayer de relever le défi et tout faire pour que l’équipe soit la mieux placée à la fin.

Le fait que le PSG ne soit pas européen n’est-il pas finalement une bonne chose pour mieux préparer la saison ?
Je ne me suis pas poser la question de cette façon-là. On aurait été européen, j’aurais pris et j’aurais été très content. Maintenant, on fait avec le fait d’avoir fini sixième. Ce qui est surtout important, c’est d’essayer de faire mieux la saison prochaine. C’est vrai néanmoins qu’avec des matchs de Coup d’Europe en moins, cela va nous laisser la possibilité de nous concentrer sur notre objectif premier : le championnat.

Vous arrivez dans un club où le climat est assez tendu actuellement. Cela vous inquiète-t-il ?
Quand vous parlez de climat tendu, c’est juste sur le dernier mois, voire les quinze derniers jours. Sinon, depuis le début de saison, j’ai vu une équipe qui fonctionnait bien, une équipe soudée avec des résultats. Mais c’est vrai que comme on dit, ils ont plombé un peu leur saison sur le dernier match. S’ils avaient battu Monaco, on aurait dit que le PSG avait fait une bonne saison. Malgré tout, pour moi, c’est une excellente saison parce qu’il ne faut pas oublier où était l’équipe la saison dernière. Maintenant, ce qu’il s’est passé ces derniers temps, c’est regrettable pour le club et son image. Il faut savoir tourner la page. Les vacances arrivent eu bon moment.

Y-a-t il des joueurs que vous ne voulez pas conserver la saison prochaine ?
Non parce qu’aujourd’hui il y a les vacances. Les joueurs annoncent des choses peut-être aussi pour faire monter les enchères avec les autres clubs. La reprise se passe souvent avec des joueurs qui souhaitaient partir et qui se retrouvent à l’entraînement, un peu embêtés d’avoir annoncé trop tôt leur envie de partir. Vu qu’ils n’ont pas d’offre, ils sont obligés de repartir pour une autre saison.

Rothen n’a pas dit seulement qu’il voulait partir mais qu’il ne pouvait plus continuer avec les dirigeants actuels ?
On verra…

Quelles sont vos priorités en termes de recrutement ?
Je vous l’ai déjà dit : garder les meilleurs éléments. C’est la première chose. Après on va se renforcer à des postes que j’ai déjà définis. On vous annoncera une fois que ce sera signé quels joueurs vont nous rejoindre.

Allez-vous conserver votre staff technique ?
Je suis comme le président, je suis en train de réfléchir. Je vais peut-être changer mon staff, je ne sais pas encore. Mais il se peut qu’après ces quelques jours de réflexion, j’ai envie de repartir avec mon staff. Comme dans une équipe, c’est bien aussi d’insuffler du sang neuf.

« Qui refuserait Patrick Vieira ? »

Un joueur comme Claude Makelele a pris énormément d’importance dans le club, comment allez-vous appréhender la relation avec un tel joueur ?

Très simplement. Je vais lui demander de redevenir le joueur qu’il était. Qu’il se reconcentre sur ses performances et sur le terrain parce que c’est là qu’il est le meilleur. La relation qu’il aura avec moi doit être avant tout privilégiée et ne pas passer par le président. Il faut instaurer une relation de confiance. C’est essentiel. Je vais le rencontrer de toute façon.

Le président vous a-t-il fixé des objectifs ?

Il n’a pas eu besoin. J’aime la compétition. Je suis un homme de défi et je reste persuadé que l’équipe est sur une phase ascendante si on compare avec les années précédentes. Finir sixième, c’est bien mais on aspire à mieux.

Mevlut Erding a-t-il le talent pour évoluer au PSG ?
C’est un jeune de qualité, il l’a prouvé ces deux dernières saisons en marquant souvent des buts décisifs. Si aujourd’hui Sochaux est en Ligue 1, c’est en grande partie grâce à lui. Jusqu’à preuve du contraire, il est également international turc. Il a confirmé au plus haut niveau. J’aimerais l’avoir.

Seriez-vous favorable à l’arrivée de Patrick Vieira ?

C’est à lui qu’il faut poser la question. Mais qui refuserait Patrick Vieira ? On a quelques incertitudes sur sa santé, mais pas sur la qualité du joueur. Quant à sa motivation à un an de la Coupe du monde… Mais c’est un dossier compliqué et difficile.



Mercato 365


Article du Monde qui reprend l'interview avec un petit passage en plus sur l'épisode Makelele:
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L1 - Paris SG: Kombouaré: "il va falloir tourner la page"

Le nouvel entraîneur du Paris SG Antoine Kombouaré a estimé qu'après les dernières semaines très difficiles traversées par le club parisien, miné par des dissensions en interne, et recalé de la Ligue Europa, il allait "falloir tourner la page". "Ce qui s'est passé ces derniers temps est regrettable pour le club et pour son image. Maintenant il va falloir tourner la page", a expliqué lors d"une conférence de presse au Parc des Princes, le remplaçant de Paul Le Guen, qui a signé mardi son contrat de trois ans avec le Paris SG. Entre les déclarations au vitriol de Le Guen la veille du match face à Monaco, celles de Jérôme Rothen lundi dans l'Equipe, le club parisien vit une une fin d'exercice très mouvementée en coulisses. "Sur ce que j'ai lu c'était un peu compliqué ce derniers mois, ces derniers quinze jours. Ils ont plombé leur saison sur leurs derniers matches. Mais malgré tout c'est une excellente saison", a toutefois jugé Kombouaré. Interrogé sur ses futurs rapports avec Claude Makelele, très proche de Sébastien Bazin, ce qui avait semblé semé le trouble dans le vestiaire parisien, Kombouaré a été très clair: "je vais simplement lui demander de redevenir le joueur qu'il était, et de se reconcentrer sur le terrain, a-t-il dit. "Je pense que c'est là où c'est le meilleur. La relation avec moi doit être privilégiée, mais je lui demanderai peut-être de ne plus passer directement par le président", a lâché Kombouaré. Le président-actionnaire Sébastien Bazin, qui se tenait à ses côtés, a alors tenu à intervenir, expliquant que la presse "avait écrit beaucoup de bêtises sur Makelele". "Notre ami Makelele n'a jamais outrepassé son rôle", a assuré Sébastien Bazin. Quant à la phrase lancée par le président aux joueurs le jour de l'annonce du départ de Le Guen où il leur demandait de passer par "Claude" pour tout "problème personnel", Sébastien Bazin a reconnu qu'elle était "maladroite" et "sortie de son contexte". "Les trois-quarts de mon discours aux joueurs ce jour-là étaient destinés à soutenir l'autorité de Le Guen. Mais elle était maladroite au moment où elle a été donnée", a-t-il avoué.


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posté 02/06/2009 17:07
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Kombouaré est «comblé»

Antoine Kombouaré a tenu mardi après-midi sa première conférence de presse au siège du Paris SG. Le nouvel entraîneur du club de la capitale éprouve une très grande «fierté» et se dit «comblé». Il est également revenu sur l'ambiance délétère de cette fin de saison. «Le climat sur les quinze derniers jours, ça a été compliqué, ils ont plombé leur saison. Ce que j'ai lu (les déclarations de Le Guen, Rothen, Landreau), c'est regrettable pour le club et l'image du club. Sur Landreau et Rothen, il y a ce qu'ils annoncent et il y a les contrats. Il y a ce que se dit avant les vacances et il y a la reprise. On verra mais s'ils n'ont pas de clubs, la reprise se passera pour tout le monde, ils viendront à l'entraînement».
«J'aimerais avoir Erding»

Le désormais ex-entraîneur de Valenciennes s'est engagé avec Paris pour trois saisons plus une en option. Il s'est déjà penché sur les postes qu'il souhaite renforcer et promet du sang neuf. «On renforcera le groupe mais j'ai coutume de dire que le meilleur recrutement, c'est de garder les meilleurs éléments». Il cite notamment Stéphane Sessegnon, avant d'avouer qu'il «aimerait aussi avoir» l'attaquant turc de Sochaux, Mevlut Erding. «C'est un jeune de talent, il a de la qualité. Si Sochaux est en Ligue 1, c'est en partie grâce à lui».

Côté objectifs, Antoine Kombouaré connaît la maison. «Je reste persuadé que l'équipe reste sur une phase ascendante, il faut gagner les matches un par un et je ferai en sorte que dans le vestiaire, il y ait un esprit saint, ça va être mon travail». S'il s'est dit «touché et triste» par les critiques de Paul Le Guen et de Jérôme Rothen envers son «ami», Alain Roche, l'entraîneur kanak n'a pas hésité à redéfinir le rôle de Claude Makelele. «Je vais lui demander de redevenir le joueur qu'il était. Je compte sur lui et sur la relation qu'il doit avoir avec moi et non pas de passer directement par le président». - Christophe MICHEL, au Parc des Princes.


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posté 02/06/2009 18:05
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Bazin: "Le vestiaire du PSG n'a pas explosé"

EXCLUSIF- Le président du Paris Saint-Germain Sébastien Bazin a livré en exclusivité à Alexandre Delpérier pour Europe 1 ses attentes et ses ambitions pour la saison à venir. L'occasion pour lui de rappeler ses vérités.


"Je suis très énervé. J'ai l'impression que tout le monde raconte des histoires et fait de la provocation". Sébastien Bazin est catégorique : "Cela se passe très bien au Paris Saint-Germain". L'actionnaire majoritaire du PSG a tenu à mettre les pendules à l'heure mardi lors d'un entretien exclusif avec Alexandre Delpérier pour Europe 1.

"L'équipe est beaucoup plus forte qu'elle ne l'était l'année dernière et moins forte que l'année prochaine", martèle l'actionnaire majoritaire du PSG. Une promesse qui ravira les supporters du PSG sevrés de titre en championnat depuis 1994. A l'époque, le club de la capitale avait dans ses rangs un certain Antoine Kombouaré, désigné depuis peu entraîneur du PSG en remplacement de Paul Le Guen. "J'ai toujours un vrai respect et de l'admiration pour Paul. (...) Il a laissé l'équipe dans un état beaucoup plus fort que l'équipe qu'il avait récupérée en 2007", estime le président du PSG.

Au chapitre des objectifs, Sébastien Bazin vise haut. "L'ambition, c'est d'être champion le plus tôt possible. Et pourquoi pas l'année prochaine". Ce sera probablement sans Mickaël Landreau. Le portier parisien a fait part dans les colonnes de France Football de son désir de quitter le Paris Saint-Germain. "Je m'en vais. C'est trop difficile ici pour envisager de finir mon contrat et, plus encore, de le prolonger" a indiqué Mickaël Landreau. Les choses ne sont pas si simples pour Sébastien Bazin. "Je ne retiendrais pas Mickaël car on lui doit une fière chandelle sur la saison passée", a-t-il dit à Alexandre Delpérier. Mais Mickaël est un vrai grand gardien. Et je n'aime pas laisser partir les vrais grands gardiens".


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sylvain
posté 02/06/2009 22:00
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Foot - L1 - PSG
Bazin a été «maladroit»

Arrivé avec quarante minutes de retard devant les médias, le patron de Colony Capital Europe était aux côtés d'Antoine Kombouaré pour la présentation du nouvel entraîneur de la capitale. «C'est un contrat qui est long, trois ans, et le club a la possibilité de demander à Antoine de rester une quatrième année !», a-t-il confié.

Le patron du PSG en a profité, au fil des questions, pour faire le point sur Claude Makelele. «Vous lui avez prêté beaucoup d'importance. Il n'a jamais outrepassé ses fonctions. J'ai demandé aux joueurs de garder du respect pour Paul jusqu'à la fin de saison. Quand j'ai dit aux joueurs de passer par Claude pour m'informer, c'était pour la prochaine saison. Cette déclaration était maladroite de ma part, je le concède mais le vestiaire n'a pas explosé comme j'ai pu le lire. J'ai vu les joueurs plusieurs fois en fin de saison et il y a seulement quelques individus qui avaient besoin de prendre un bol d'air mais le vestiaire n'a pas implosé !»

Quant aux «saletés à nettoyer» évoquées par Makelele dans son livre, Bazin a déclaré. «Je ferai le point avec lui sur ça, il n'a pas eu le temps de le faire dans un contexte calme». - C.MICHEL au Parc des Princes


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Orton
posté 03/06/2009 07:19
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Bazin réfléchit sur l’organigramme





Va-t-il y avoir des modifications dans l’organigramme du PSG ces prochaines semaines ? Ce n’est pas impossible, comme l’a confié Sébastien Bazin hier : « J’ai toujours les mêmes pistes de réflexion. S’il y a un nouvel organigramme, je vous le ferai savoir. »
La tendance de ces dernières semaines était plutôt, dans l’esprit de l’actionnaire majoritaire du club, de continuer avec les hommes en place : Bazin, président non exécutif, Philippe Boindrieux, directeur général, Antoine Kombouaré, entraîneur, et Alain Roche prenant un peu plus de responsabilités.
La promotion de l’ancien défenseur central, actuel responsable de la cellule recrutement, devait constituer la seule nouveauté du futur PSG.

Il hésite encore à nommer un président

Depuis quelques jours pourtant, le patron de Colony Capital se demande si cette organisation qu’il comptait acter est la bonne ? Ce scénario tenait jusqu’à ces quinze derniers jours. Depuis, l’ambiance au club s’est particulièrement dégradée et Bazin, au gré des sorties médiatiques au vitriol de Paul Le Guen et Jérôme Rothen, n’a pas été épargné. Même s’il savait que la fonction pouvait l’exposer, cette situation ne lui plaît guère. Il est aujourd’hui la cible des revendications des associations de supporteurs qui critiquent sa gestion des derniers jours et réclament sa démission. Dans son rôle lorsqu’il a répliqué aux déclarations de Le Guen et Rothen, certains salariés s’étonnent qu’il n’ait pas aussi recadré Claude Makelele, auteur de propos négatifs sur l’institution PSG dans un livre publié le mois dernier.
Si Bazin hésite encore à nommer un président pour le suppléer, c’est d’abord parce qu’il n’a pas trouvé.
Après le départ brutal de Charles Villeneuve, débarqué en février, il cherche toujours la personne idéale. Un temps, le nom de Gérard Houllier avait circulé.
Le cas Alain Roche l’interpelle aussi. L’heure est toujours à la réflexion, mais elle ne doit pas trop durer pour le PSG. Bazin dit vouloir trancher dans le courant du mois de juin.



Le Parisien




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«Patrick Vieira? Pourquoi pas?»

SEBASTIEN BAZIN, président non exécutif




« Qui refuserait Vieira ? », s’est interrogé, hier, Antoine Kombouaré, lorsque le nom de l’international français a été prononcé. La veille, à Saint-Etienne, Vieira n’avait pas écarté l’hypothèse d’un retour en Ligue 1. Interrogé sur la possibilité de consentir, pour le capitaine des Bleus, le même effort financier que pour faire signer Makelele, Sébastien Bazin ne s’est pas défilé : « Si l’occasion se présente, pourquoi pas ? La réponse à votre question est donc oui.
»
Ce dernier a aussi estimé que Mevlut Erding, l’attaquant turc de Sochaux, qui intéresse Paris « ne valait pas 12 millions » comme le réclame le président sochalien. A 8 millions d’euros, la transaction semble envisageable. « Antoine est venu à la condition que l’on se donne les moyens d’être champion de France », souligne Bazin.

Lee Keun-Ho, 24 ans, international sud-coréen, devrait être la première recrue parisienne de l’intersaison. L’attaquant, qui évoluait dans le club japonais de Jubila Iwata (L 1), avait effectué un essai au PSG en mars dernier. Libre, il est sur le point de signer un contrat de trois ans.




Le Parisien



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Kombouaré se donne du temps




Hier après-midi au Parc des Princes, Antoine Kombouaré a été officiellement présenté par Sébastien Bazin comme le nouvel entraîneur du PSG. Il a paraphé un contrat de trois saisons plus une saison optionnelle, qui ne pourrait être levée qu’à l’initiative du club, selon Bazin. Kombouaré a esquissé ses ambitions pour la saison prochaine en pesant chacun de ses mots.

Il fera sans l’Europe. Concernant l’absence du PSG en Coupe d’Europe, Kombouaré essaye d’être terre à terre et annonce qu’il se serait adapté aux événements. « J’aurais pris l’Europe sans problème, explique-t-il. Cela va nous laisser la possibilité de tout miser sur le championnat. Mais il faudra faire mieux la saison prochaine. »

Pas de rupture avec Rothen et Landreau. Sur les cas de Rothen et de Landreau, qui ont annoncé qu’ils ne rejoueraient plus au PSG, le nouveau coach se garde d’avoir un jugement définitif. « Le président se chargera de les sanctionner (sous-entendu financièrement). Mais s’ils ne trouvent pas de club pendant les vacances, ils reprendront avec les autres en début de saison prochaine. Il n’y a pas qu’au PSG que cela se passe : à Bordeaux, Chamakh et Diawara vont peut-être partir. A l’OM, c’est pareil avec Niang. Des joueurs annoncent plein de choses ou font des appels du pied. Et à la reprise, il y en a beaucoup qui sont toujours là. » Autrement dit, si Landreau et Rothen n’ont pas trouvé preneur, Kombouaré les considérera, à la rentrée, comme des membres à part entière du groupe. En cas de départ de Landreau, il a néanmoins refusé de dire s’il offrirait, ou non, le poste de titulaire à Edel. « C’est à lui que je parlerai en premier », a-t-il éludé.

Makelele recadré. Claude Makelele ne devra pas s’attendre à un traitement de faveur. « Je vais lui dire de se reconcentrer sur ses performances, note-t-il. C’est là où il est le meilleur. Une relation de confiance avec moi doit être privilégiée. Il ne doit pas passer directement par le président. » Une mise au point qui a obligé Sébastien Bazin à préciser dans la foulée : « Claude est assez intelligent pour ne jamais avoir outrepassé son statut de joueur. »

Un staff incomplet. A première vue, Kombouaré débarque à Paris avec ses adjoints valenciennois Bernard Guignedoux et Raphaël Fèvre. C’est la probabilité la plus forte. Mais le Kanak, qui cherche encore un entraîneur des gardiens, n’officialise rien. « Je réfléchis, soupire-t-il. Peut-être que je vais changer mon staff. Je cherche autre chose. Un staff, c’est comme une équipe de foot : parfois, il faut changer des choses et apporter du sang neuf. »




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SuperThug
posté 03/06/2009 10:51
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Kombouaré donne le ton

Le nouvel entraîneur du Paris-SG a annoncé, hier, viser plus haut que la sixième place. Il a rappelé à Makelele sa condition de joueur.

ANTOINE KOMBOUARÉ a enfin signé le contrat de trois ans qui l'attendait depuis la mi-mai au siège du Paris Saint-Germain. Cet engagement est assorti d'une quatrième saison avecune option que le club sera libre de lever le moment venu, selon Sébastien Bazin. Après s'être déclaré "fier, heureux et comblé» de devenir le vingt-troisième entraîneur de l'histoire du PSG, l'ancien coach de Valenciennes a livré son premier regard sur une maison qu'il redécouvre après en avoir porté le maillot (1990-1995) et entraîné l'équipe réserve (1999-2003).

IL VISE LE TOP 5.
« J'aime la compétition, je suis un homme de défis. Finir sixième, c'est bien, mais on aspire à mieux. » Conscient du mini-traumatisme provoqué samedi soir par le dénouement du Championnat, Kombouaré ne s'inscrit pas dans le discours flou en vogue ces dernières saisons à Paris, discours qui consistait souvent à répéter qu'il fallait « finir le plus haut possible» . À en croire Sébastien Bazin, le PSG 2008-200 est passé trop prés de la Ligue des champions pour viser autre chose qu'une place dans les trois premiers, voire la plus haute. « Antoine m'a dit qu'il ne voulait venir au PSG que si le club se donnait les moyens d'être champion de France, a indiqué le patron de Colony Capital Europe. « Cette équipe a du potentiel. Il ne lui a pas manqué grand chose pour finir dans les trois premiers. »
Pour parvenir à ramener le PSG dans les hautes sphères du classement, Kombouaré a fixé deux orientations: conserver les meilleurs joueurs et soigner l'atmosphère du vestiaire, ravagée par le dernier mois de compétition. « Le recrutement, c'est d'abord garder les meilleurs et ensuite apporter du sang neuf. Si des joueurs comme Rothen et Landreau trouvent un club, on avisera. Sinon, ils reviendront à l'entraînement. Ils seront sanctionnés pour leurs déclarations mais ça, c'est le rôle du président. Entre ce que les joueurs disent et la réalité, il y a parfois un monde. » Contrairement à Bazin - « le vestiaire n'a absolument pas implosé, il y avait une très grande cohésion jusqu'à la fin» - , Kombouaré ne nie pas les pesanteurs de la dernière ligne droite: « Cette équipe était soudée depuis le début de la saison, mais elle a été plombée par ses derniers matches. Ce qui s'est passé récemment, c'est regrettable pour le club et pour l'image du PSG. » Et d'ajouter: « Il faut un esprit sain dans un vestiaire, pour pouvoir traverser les moments difficiles d'une saison. »

"MAKELELE NE DOIT PAS PASSER PAR LE PRÉSIDENT" .
L'une Des clés de la saison 2009-2010 du PSG se situera dans l'équilibre de la relation entre Antoine Kombouaré et Claude Makelele. D'un ton posé, le Kanak a marqué son territoire, hier, laissant deviner un refus de laisser libre cours à l'influence du capitaine, notamment auprès de Sébastien Bazin. « On ne s'est pas encore parlé. Lorsqu'on se rencontrera, je vais simplement lui demander de redevenir le joueur qu'il était et de se reconcentrer sur ses performances. 11 devra avoir une relation privilégiée avec moi et ne pas passer indirectement par le président pour faire passer un message. Il faudra qu'il y ait une relation de confiance entre lui et moi. » Une forme de « recadrage » qui ne découle pas du hasard: Kombouaré ne partagerait pas certains avis exprimés en interne par le milieu défensif sur les contours du futur effectif Sébastien Bazin, lui, a profité de l'évocation du cas Makelele pour apporter une précision qui n'engage que lui: « Vous (les médias) avez prêté beaucoup d'importance à Makelele dans les décisions prises récemment. Notre ami Claude est suffisamment intelligent pour ne pas avoir dépassé son statut de joueur auprès de l'entraîneur et de ses coéquipiers. C'est vrai que lorsque j'ai annoncé au vestiaire le départ de Paul Le Guen, j'ai dit que ceux qui voulaient me joindre pour parler de la saison prochaine pouvaient passer par Makelele. C'était maladroit car cette phrase a été sortie de son contexte. » Marqué par de multiples luttes d'influence, le contexte, justement, reste confus. De façon étrange, Kombouaré ne débarque pas avec son staff, contrairement à ses prédécesseurs, Paul Le Guen et Guy Lacombe. Pour l'heure, ni Bernard Guignedoux, l'adjoint de Kombouaré à Strasbourg et à Valenciennes, ni Raphaël Fèvre, le préparateur physique de VA, n'ont signé le moindre contrat au PSG où leur arrivée était pourtant fortement pressentie, il y a une semaine. « Je suis en train de réfléchir, a indiqué Kombouaré, hier, au Parc des Princes. Je rencontre des gens. C'est comme avec les joueurs. Il faut peut-être savoir faire tourner ... » Si turnover du staff il devait y avoir, il semble qu'il aurait été, sinon imposé, du moins fortement suggéré à Kombouaré. Ce qui signifierait qu'il arrive avec une marge de manœuvre moins large que ne le laisse supposer la durée de son contrat. Après avoir livré leur sentiment sur le maintien ou non de Paul Le Guen, certains cadres du groupe auraient exprimé devant la direction leur opinion en termes d'entraîneur adjoint et de préparateur physique. Le nom de Tiburce Darrou, entre autres, serait réapparu, ainsi que celui d'un préparateur du Team Lagardère. Visiblement, ce débat interne n'a toujours pas été tranché.

BAZIN: "ON FERA UN EFFORT SUR VIEIRA"
Interrogé sur Patrick Vieira, le nouveau coach a d'abord fourni une réponse diplomatique : « Qui refuserait Vieira? On se pose simplement des questions sur sa santé, pas sur ses qualités de joueur. Avec la Coupe du monde dans un an, sa motivation serait intéressante. » L'ancien entraîneur de la réserve du PSG semble marcher sur des œufs avec ce dossier qu'il qualifie de « compliqué» . Déjà conscient de l'influence de Makelele, il s'interrogerait sur l'opportunité de greffer au groupe un autre grand nom du foot français en fin de carrière. Quant à Bazin, artisan de la venue de « Make » l'été dernier, il a été clair sur ce sujet: « S'il y a une possibilité de l'avoir, on fera un effort pour recruter Vieira. »


L'Equipe du 3 juin
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