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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
allezalex
posté 28/05/2009 09:51
Message #741


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Bazin a rencontré les supporters


Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux ont rencontré les représentants des associations de supporters du PSG mercredi soir.



Les représentants des associations de supporters du PSG ont rencontré Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux mercredi soir. Les deux hommes forts du club ont confirmé la venue prochaine d’Antoine Kombouaré lors de cette réunion selon Le Parisien. Ils ont en outre affirmé qu’ils allaient faire en sorte que l’équipe soit compétitive et que les abonnements ne seront pas augmentés la saison prochaine. Paris jouera son dernier match de la saison contre Monaco samedi.


Sport24
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Baghib!
posté 28/05/2009 11:07
Message #742


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L'Equipe du 28 mai.

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Kombouaré signe aujourd’hui, VA veut Le Guen

LE PSG et Antoine Kombouaré ont trouvé un accord définitif hier, en fin d’après-midi, sur un contrat de trois ans, à partir du 1er juillet prochain. Les derniers détails à régler, notamment sur les clauses en cas de séparation, ont requis un peu plus de temps que prévu. Attendue en début de semaine, l’officialisation du successeur de Paul Le Guen devrait donc être actée aujourd’hui, même si l’actuel entraîneur de Valenciennes, âgé de quarante- cinq ans, ne paraphera son contrat avec Paris qu’après le dernier match de la saison de son équipe, à Saint-Étienne.

Si VA est assuré de sauver sa tête en L 1, l’entraîneur kanak aura également une oreille, samedi, du côté du Parc des Princes, où le PSG jouera sa place en Ligue Europa face à Monaco. Ce sera aussi le dernier match de Le Guen à la tête de l’équipe de la capitale. Ce dernier est déterminé à arracher cette qualification européenne avant de partir, peut-être, du côté de… Valenciennes. C’est du moins le souhait du président Francis Decourrière qui rêve de l’enrôler en vue de la saison prochaine. Il l’a même récemment vu pour sonder son intérêt. « Effectivement, j’ai rencontré le président de Valenciennes, nous a confirmé Paul Le Guen, hier. Mais comme j’ai vu d’autres présidents qui savent que je suis libre. En tout cas, je ne signerai nulle part dans les prochaines quarante-huit heures. »

Le Guen n’a pas souhaité en dire davantage sur ses intentions, mais l’hypothèse d’un chassé-croisé Kombouaré - Le Guen sur l’autoroute A 1 n’est pas à exclure. L’ancien coach de Lyon n’est pas seulement dans le viseur de VA. En Turquie, plusieurs clubs verraient d’un bon oeil l’arrivée de celui qui a été trois fois champion de France avec Lyon. C’est notamment le cas de Galatasaray. « Oui, j’ai été mis en relation téléphonique avec des représentants de ce club », concède Le Guen. Mais aucun accord n’a encore abouti.

Du côté de VA, on espère bien réussir à le convaincre de la qualité du projet nordiste. S’il figure en tête de liste du président Decourrière, l’entraîneur parisien n’est pas seul. Luis Fernandez a affirmé qu’il avait également été approché. « J’ai eu un contact avec le président de Valenciennes, nous a-t-il expliqué. Je l’ai écouté, je n’ai pas fermé la porte, même si, moi, je ne suis candidat à rien. » Mais avant Fernandez, dans l’ordre de priorité des dirigeants valenciennois, apparaît le nom de Philippe Montanier. Sous contrat avec Boulogne-sur-Mer, ce dernier vient de prolonger de deux saisons avec le club en lice pour l’accession en 1. – D. D., F. G., B. D., D. Fi.

L'Equipe.
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sylvain
posté 28/05/2009 11:40
Message #743


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l'equipe.fr

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Foot - L1 - PSG
Kombaouré signe jeudi après-midi à Paris.

Antoine Kombouaré a confirmé ce jeudi matin les informations parues dans L'Equipe il y a quelques jours. Le technicien de Valenciennes a expliqué qu'il devait «normalement» signer jeudi après-midi un contrat de trois ans avec le club de la capitale. Alors qu'il était lié avec VA jusqu'en 2013, il ne le sera que jusqu'en 2012 avec le PSG. Il a également précisé qu'à la demande du président Decourrières, une clause de son contrat stipule qu'il ne pourra recruter aucun joueur de Valenciennes. (Avec O.M)


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"If you can't support us when we lose or draw, don't support us when we win". Shankly

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Dready14
posté 28/05/2009 13:06
Message #744


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Kombouaré au PSG, c'est fait

Antoine Kombouaré revient au PSG. L'entraîneur de Valenciennes a déclaré lui-même jeudi que «tout était réglé» avec le Paris Saint-Germain : il succédera à Paul Le Guen la saison prochaine. Sous contrat avec Valenciennes jusqu’en 2013, l'entraîneur a finalisé les derniers détails de son engagement parisien.
Il portera sur trois saisons et ses conditions salariales seront sensiblement supérieures à celles qu’il perçoit actuellement dans le club du Nord.

A l'évidence, le choix du technicien, né à Nouméa en 1963, s’est imposé très vite à la direction du PSG et notamment à Sébastien Bazin qui apprécie l’homme. Bazin a également été séduit par son projet et ses qualités de management et de meneur d’hommes intègre. Une récompense pour un entraîneur loué pour ses valeurs et son travail. Autant de vertus qui en ont fait l’un des techniciens les plus convoités de cette fin d’exercice (Rennes, Monaco et PSG). C’est finalement à Paris, où il a connu comme joueur ses heures les plus incandescentes, qu’il va prolonger son expérience de coach, débutée il y a dix ans, avec la réserve… parisienne.


Le Parisien


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"Me love football because you have to be skilful to play it! Freedom! Football is freedom!" ©Bob Marley

Urban Foot v3.0 : Je suis venu, j'ai vu, et mon genou est vaincu...

Claude Makelele : "Christian Gourcuff, au contraire de mon chibre, ne m'arrive pas à la cheville".
Sylvain Armand : "Ça ne sert à rien de courir, il faut partir à point, voire bien cuit".
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Cocote
posté 28/05/2009 14:11
Message #745


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Tribune : Boulogne bleu



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Giuly et Ceara out contre l'ASM?

Ludovic Giuly et Ceara sont incertains avant le dernier match de l'année entre Paris et Monaco. Le milieu offensif français, absent mercredi de l'entraînement pour cause de fièvre, s'est contenté de trottiner jeudi avant de rentrer immédiatement chez lui. Le latéral droit brésilien souffre d'une angine depuis lundi. Il n'a pas pu s'entraîner depuis le début de la semaine.


lequipe.fr
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Hari
posté 28/05/2009 16:20
Message #746


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M. Sakho : « Une finale face à Monaco »

Le défenseur formé au PSG est apparu en conférence de presse ce matin au Camp des Loges. Le joueur de 19 ans fait un bilan de la saison avant la dernière rencontre de championnat, ce samedi face à Monaco.

Mamadou, le PSG joue gros face à Monaco …
« Effectivement, la rencontre face à Monaco sera notre finale. On a effectué beaucoup d’efforts tout au long du championnat et ce match sera l’aboutissement d’une grosse saison. »

Comment expliques-tu le fait de jouer l’Europe sur un match ?
« Je pense qu’à un moment donné, le groupe n’a pas saisi l’opportunité que nous avions de jouer la ligue des champions. Généralement, il nous a manqué un peu de réussite et de psychologie aussi, pour passer devant Lyon. Je pense qu’il faut tout de même relativiser. On réalise une bonne saison. »

Pourrais-tu faire un bilan de la saison passé ?
« La saison précédente a été très éprouvante pour tout l’encadrement. Cette année, nous avons su faire face et relever la tête. Même si nous aurions pu mieux faire, le bilan de cette année est positif. »

Comment vois-tu la saison à venir ?
« Très honnêtement, je ne fais pas spécialement attention. Chacun son travail. Nous allons partir en vacances après une saison où nous avons fait beaucoup d’efforts, avec un effectif restreint. »

Regrettes-tu le départ de Paul Le Guen ?
« D’un point de vue personnel, c’est un homme que je respecte beaucoup. Il a été l’entraîneur qui m’a lancé dans le milieu professionnel. Après, tout le monde a ses qualités et ses défauts, mais personnellement je l’apprécie. »

Que penses-tu de l’arrivée probable d’Antoine Kombouaré ?
« Je ne le connais vraiment. Je l’ai juste vu quand il était en CFA. J’étais petit et je le regardais sur le bord du terrain avec les gros yeux, impressionné. Il avait beaucoup de caractère. »

Quel bilan ferais-tu de ta saison ? Penses-tu avoir confirmé ?
« Confirmer serait un grand mot. J’ai eu pas mal de blessures contraignantes. Personnellement, je pense avoir réalisé une saison moyenne. Je vais me remettre au travail dès la reprise pour pouvoir être le plus performant possible et réaliser une belle saison. »

A quel genre de match t’attends-tu samedi contre Monaco ?
« A une rencontre difficile même si Monaco ne joue rien. Ce sera une finale pour nous et il va falloir tout donner pour gagner. »


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Golazo
posté 28/05/2009 16:33
Message #747


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Monaco : Hécatombe avant Paris
jeudi 28 mai 2009 - 16h35

L'AS Monaco devra se passer des services de plusieurs joueurs pour le dernier match de la saison, samedi, à Paris. Serge Gakpé, Jean-Jacques Gosso, Adriano et Djamel Bakar sont blessés et indisponibles.


Casse-tête pour Ricardo. L'entraîneur brésilien de l'AS Monaco sera privé de plusieurs joueurs pour le dernier match de la saison, samedi, à Paris. Serge Gakpé (douleur à un genou), Jean-Jacques Gosso (genou, lésion musculo-tendineuse), Adriano (douleur ischio) et Djamel Bakar (ischio, en reprise) seront indisponibles. Ils s'ajoutent à la liste de blessés déjà conséquente des Monégasques (Alonso, Licata, Mollo, Muratori) et aux suspendus (Lolo, Haruna et Sagbo).

L.P. (Rédaction Football365.fr)


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A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
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Orton
posté 28/05/2009 17:05
Message #748


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Sébastien Bazin : « Notre finale ! »



Avant le rendez-vous crucial pour le club face à Monaco, Sébastien Bazin, le Président du PSG, attend de ses joueurs « motivation extrême ». Entretien…
Comment abordez-vous cette dernière rencontre de championnat ?
« Avec une motivation extrême. Je suis persuadé que tout l’effectif, joueurs et staff technique compris, est plus que jamais mobilisé par l’enjeu. Une victoire contre Monaco est indispensable. Nous restons sur une série difficile mais nous ne devons pas gâcher cette belle saison. On attendait une finale depuis le début de saison. Nous l’avons à présent devant nous. Ce dernier match de championnat est notre finale ! »

La qualification pour la coupe d’Europe est-elle indispensable ?
« Elle l’est tout d’abord pour couronner cette longue et difficile saison. Les joueurs, l’entraîneur ont fait un travail admirable. Nous devons donc offrir à nos supporters une belle issue samedi face à Monaco. Elle conforterait le rayonnement du Paris Saint-Germain en Europe. Sa place est de disputer chaque saison une compétition européenne. »

La question du futur entraîneur est-elle réglée ?
« La question sera réglée en temps voulu. Ce n’est un secret pour personne qu’Antoine Kombouaré a notre estime. Mais l’important aujourd’hui est de laisser travailler Paul Le Guen qui veut plus que tout la qualification pour la coupe d’Europe. »

Que pensez-vous du suspens de cette fin de championnat ?
« Le championnat de France nous offre une compétition plus que passionnante. Toutes les équipes sont mobilisées jusqu’à la fin. J’espère d’ailleurs que l’Olympique Lyonnais aura la même éthique que Valenciennes samedi à Toulouse alors qu’il est déjà assuré de terminer 3e du championnat. D’ailleurs les Lyonnais ont envoyé une lettre à la Ligue avant notre match à Valenciennes, nous n’utiliserons pas ce type de procédé car j’ai confiance en Jean-Michel Aulas pour motiver ses troupes en cette fin de championnat. »


PSG.FR
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Babou1
posté 29/05/2009 02:41
Message #749


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Le Guen : «C'est dur de quitter Paris»

Paul Le Guen se livre avant son dernier match sur le banc du PSG, samedi. (L'Equipe)Il n'avait pas parlé depuis son éviction du Paris Saint-Germain, annoncée le 5 mai dernier. Paul Le Guen a rompu le silence en accordant une très longue interview à L'Equipe, vendredi.

«Je n'aime pas parler pour parler, explique celui qui a entraîné le PSG durant deux ans et demi. J'ai peut-être un peu exagéré, je le concède. En se taisant, il y a le risque de passer un peu pour quelqu'un sans caractère, mais moi je fais valoir mes convictions au fur et à mesure, en tête à tête, les yeux dans les yeux. Et l'envie de gagner ne se mesure pas au nombre de colères en direct...». Dans un premier temps, Paul Le Guen revient sur ses relations avec les différents présidents du club, Villeneuve - «A la fin, il y avait un vrai respect. Il présidait, j'entraînais» -, et Bazin - «J'ai toujours eu une relation courtoise mais sans affection»-. Avant de s'attarder sur le cas Makelele, qui s'est beaucoup exprimé ces temps derniers sur son entraîneur.

«D'accord» avec Makelele

«Je n'ai jamais été opposé à sa venue, un tel joueur ne se refuse pas. En revanche, je n'ai pas compris pourquoi on lui proposait quatre ans de contrat, et je l'ai dit. Et ça s'est transformé en ?Il n'en veut pas?. C'est faux et je veux qu'il sache aussi que je suis d'accord avec lui sur tous ses propos, dernièrement. Il a dit que nous avions une relation respectueuse et cordiale. Je suis d'accord. Il m'a toujours rendu la confiance que je lui ai accordée, il me relayait parfaitement dans le vestiaire car nous nous connaissons depuis longtemps. Je l'ai désigné capitaine, nos discussions en tête à tête étaient franches. Ensuite il a dit que je n'étais pas le meilleur entraîneur qu'il ait connu. Il a raison. Et il a rajouté aussi qu'il n'était pas le meilleur joueur que j'ai entraîné. Il a raison».

«Je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser» (à propos d'Alain Roche)

En revanche, s'il y a bien un joueur dont Le Guen ne voulait pas, et il le confirme, c'est Mateja Kezman. Le joueur lui a été imposé par Alain Roche : «Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m'aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l'autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser».

Avant de diriger samedi une dernière fois le PSG au Parc des Princes face à Monaco, Paul Le Guen se montre serein : «J'aurais adoré faire dix ans au PSG, c'est mon club. J'y ai connu des émotions fortes. Mon bilan est positif. On m'a demandé de sauver le club de la relégation, et de le remonter dans les premières places du championnat, on l'a fait. Il y a une Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de France, un quart de finale de Coupe d'Europe. Après, on peut toujours discuter... Ce n'est pas la première fois que je tourne une page, je sais les tourner. C'est dur de quitter Paris bien sûr. On ne part pas le coeur léger, mais je ne veux pas me plaindre. Je suis déjà formidablement content d'avoir fait deux ans et demi... J'aimerai toujours Paris».

lequipe.fr


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"les dirigeants du club PSG confirment ces faits et demandent qu'il soit mis fin à l'activité de cette association"
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Orton
posté 29/05/2009 05:44
Message #750


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Kombouaré : « Je sais où je mets les pieds »
ANTOINE KOMBOUARÉ, nouvel entraîneur du PSG.







Comme prévu ( voir nos éditions du 27 mai), Antoine Kombouaré est le nouvel entraîneur du PSG. Hier, il est resté à Valenciennes, où il a dirigé une séance d’entraînement. En fin d’après-midi, il a signé un protocole d’accord avec Paris portant sur un contrat de trois ans. La veille, il avait fini de régler des détails avec son avocat.
Il paraphera son contrat définitif la semaine prochaine. Sébastien Bazin, l’actionnaire de référence, s’est contenté, de déclarer : « Ce n’est un secret pour personne qu’Antoine Kombouaré a notre estime. »

Vous êtes le nouvel entraîneur du PSG…
Antoine Kombouaré. Oui. Mon premier sentiment est de la fierté, même si je sais que la tâche s’annonce difficile. Mais je suis prêt à relever ce défi excitant mais délicat. J’ai été très touché par la confiance que m’ont témoignée les dirigeants parisiens en allant me chercher à Valenciennes alors que j’étais encore sous contrat. J’arrive avec beaucoup d’humilité et je vais mettre toute mon énergie dans cette aventure.

Est-ce un aboutissement ?
Surtout pas, je ne boucle pas de boucle. C’est un nouveau challenge. Après, je ne sais pas où cela va nous mener. Je dis toujours aux joueurs qu’il n’y a pas de limite. On peut se casser la gueule. Je ne suis pas carriériste, je vis l’instant présent.

Mesurez-vous l’ampleur de votre tâche ?
Je sais où je mets les pieds mais entraîner Valenciennes, ce n’est pas évident non plus. Tu joues pour le maintien. Là, au PSG, le challenge sera plus compliqué, mais j’aurai une qualité de joueurs supérieure. Donc il y aura plus d’attente et les objectifs seront plus élevés. Mais j’aurai aussi plus de moyens, donc je disposerai d’une meilleure équipe.

Quels sont vos objectifs ?
Je suis venu à Paris pour franchir un palier, progresser et me confronter davantage au haut niveau. A Valenciennes, c’est normal d’annoncer que l’on joue le maintien. Au PSG, on se doit de viser l’Europe.

A quel accueil des supporteurs vous attendez-vous ?
J’espère que les supporteurs auront gardé de moi l’image d’un ex-joueur qui a participé à de belles pages de l’histoire du PSG. Peut-être qu’ils seront plus indulgents au départ. Après, je sais très bien que si les résultats ne sont pas bons, je serai critiqué. Et c’est normal.

Pourquoi avoir exigé un contrat de trois ans ?
On ne peut pas signer un an, c’est minimum deux ans. Comme j’avais encore quatre ans de contrat à VA, on a coupé la poire en deux. Cette durée est bien pour me permettre de mettre en place mon projet.

En quoi consiste-t-il ?
Il est surtout basé sur la relation humaine. Je veux constituer une équipe de potes qui s’apprécient. Je ne leur demande pas d’être les meilleurs amis ni de manger ensemble tous les soirs. Mais il doit y avoir du respect. Une équipe, c’est un clan. Et ce clan doit être prêt à la bagarre pour aller chercher la victoire. Je vais faire en sorte que les joueurs soient soudés. Ce sera plus aisé de traverser ensemble les moments difficiles.

Travaillez-vous déjà sur le mercato ?
Oui mais je ne veux pas en parler.

Connaissez-vous les contours de votre future équipe ?
Bien sûr. Je compte m’appuyer largement sur l’ossature de l’effectif actuel. Après, j’appliquerai mes méthodes. Je veux beaucoup d’humilité et du travail mais, là, je n’invente rien. J’aurai des relations fortes avec les joueurs, mais chacun à sa place.

Savez-vous quels joueurs vous voulez conserver et ceux que vous ne désirez plus ?
Oui, bien sûr. Après, je rencontrerai ceux sur qui je ne compte pas. Ils seront les premiers avertis.

Avez-vous déjà échangé avec Claude Makelele ?
Non, mais je compte sur lui et sur son expérience.

Quel sera votre staff technique ?
Je réfléchis encore, je le communiquerai la semaine prochaine.





Le Parisien



Citation
LES DIX DERNIERS ENTRAINEURS DU PSG




Luis Fernandez (1994-96)
Ricardo (1996-98)
Alain Giresse (juillet-oct. 1998)
Artur Jorge (oct.1998-mars 1999)
Philippe Bergeroo (mars 1999 -déc.2000)
Luis Fernandez (déc. 2000-2003)
Vahid Halilhodzic (2003- fév.2005)
Laurent Fournier (fév.
2005- déc.2005)
Guy Lacombe (jan 2006-jan 2007)
Paul Le Guen (janvier 2007-juin 2009)



Le Parisien
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Baghib!
posté 29/05/2009 08:44
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Foot - L1 - PSG

Sessegnon hésite à rester


Sous contrat avec le Paris-SG jusqu'en 2012 mais courtisé par des clubs anglais, Stéphane Sessegnon laisse planer le doute sur son avenir à Paris. L'international béninois de 24 ans discute actuellement avec la direction du club parisien. «Mais pas uniquement pour revaloriser ou prolonger, assure le milieu offensif à L'Equipe, vendredi. Moi, je veux jouer avec une équipe ambitieuse. Cette saison, Paris a fait quelque chose de bien. Il faut continuer. Je veux savoir comment le club compte faire la saison prochaine. C'est pour cela que je ne vais pas vous dire que je reste à 100%.»

La conclusion du Championnat pourrait être déterminante dans la décision du joueur. Il rêvait de Ligue des champions mais se contenterait de l'Europa League. Encore faut-il que le club de la capitale conserve sa cinquième place, menacée par Rennes et Lille. Le final contre Monaco, samedi au Parc des princes, sera décisif. Une rencontre à laquelle Stéphane Sessegnon, suspendu, ne prendra pas part. De quoi aviver sa frustration. «Je suis agacé. Ce match face à Monaco est peut-être le plus important de la saison. J'espère que ça se passera bien. Mais on aurait dû être depuis longtemps européens. C'est un vrai regret.»

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Baghib!
posté 29/05/2009 09:31
Message #752


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L'Equipe du 29 mai.

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Après l’annonce de son éviction, le 5 mai dernier, Paul Le Guen avait fait savoir qu’il se réservait le droit de s’exprimer sur ce qui s’était réellement passé cette saison. L’entraîneur du PSG, qui dirigera son dernier match au Parc des Princes, demain contre Monaco, après deux années et demie tumultueuses au sein du club parisien, a reçu L’Équipe, mercredi. Ses propos sont clairs, parfois durs, et d’importance.

« VOUS AVEZ EU le verbe plutôt rare à Paris. Pourquoi parler aujourd’hui ?
– Je n’aime pas parler pour parler. Là, beaucoup de choses ont été dites ou écrites, même si j’ai pris beaucoup de distance. Les gens me considèrent sûrement comme quelqu’un de sérieux, un peu austère parfois, mais, mine de rien, je ne me prends pas trop au sérieux.

– Votre silence ne vous a-t-il pas piégé ?
– J’ai peut-être un peu exagéré. J’aurais sûrement dû faire un point tous les six mois pour donner du grain à moudre... En se taisant, il y a le risque de passer un peu pour quelqu’un sans caractère. Mais l’envie de gagner ne se mesure pas au nombre de colères en direct.

– Paradoxalement, cette saison semble avoir été plus dure que la précédente où le PSG se battait pour ne pas descendre...
– Non, j’ai mieux vécu celle-ci. Le classement donne quand même un certain confort.

– Pourtant, dès octobre dernier, on évoquait l’arrivée de Didier Deschamps. Une défaite à Nancy (1-1, le 5 octobre, 8e j.) aurait pu vous coûter votre place.
– Je n’ai jamais ressenti ce couperet. J’ai lu à la une de votre journal : « Deschamps près du PSG ». Je respecte la presse, mais rien ne vaut les choses que l’on vit en interne. Peut-être qu’en perdant un match, j’aurais sauté, mais je sentais que les choses allaient s’améliorer, que je tenais le truc.

– Vous n’entreteniez pas de bonnes relations avec Charles Villeneuve (1) ?
– Nous sommes partis d’une relation de défiance. Lui avait dû entendre beaucoup de mal de moi, et moi, un petit peu sur lui. Progressivement, les choses se sont arrangées. Il m’a vu travailler, et je l’ai vu intervenir devant le groupe. À la fin, il y avait un vrai respect.

– Avec Alain Cayzac (2), voire avec Sébastien Bazin (3), vous ne vous entendiez pas bien non plus.
– C’est faux. Avec Cayzac, c’était courtois. Ensuite, tout est lié à son départ. J’étais un salarié du club. On m’a demandé de rester. Je ne lui reproche pas ses critiques ensuite (sur son manque d’ouverture vers l’extérieur, notamment), mais forcément la relation s’est altérée.

– Et avec Sébastien Bazin ?
– J’ai toujours eu une relation courtoise mais sans affection. Avec mes présidents, je me montre respectueux, mais je fais toujours valoir mes convictions. Il ne faut pas me chatouiller sur mes équipes, par exemple, quelle que soit la façon dont on a recruté les joueurs.

– Justement, vous ne semblez pas avoir eu beaucoup de prise sur le recrutement, cette saison.
– C’est faux. Je me suis battu pour Hoarau et Sessegnon. J’ai initié leur venue. Pour Claude Makelele, contrairement à ce qui a été dit, j’étais preneur pour un an ou deux. Je n’ai jamais été opposé à sa venue, un tel joueur ne se refuse pas. En revanche, je n’ai pas compris pourquoi on lui proposait quatre ans de contrat, et je l’ai dit. Et ça s’est transformé en : « Il n’en veut pas. »

– Parce que vous aviez peur ?
– (Il s’agace.) Mais peur de quoi ? Je ne suis pas là pour protéger ma place. Et si j’avais voulu la protéger, comme il était en relation avec Sébastien Bazin, j’aurais dit plutôt bravo, quelle que soit la durée. Sauf qu’il était de mon devoir de faire valoir ce que je pensais. Mais je savais qu’en exprimant un certain scepticisme sur les quatre ans de contrat, cela ne me rendrait pas populaire auprès de certains.

– Claude Makelele aussi le savait.
– On lui a menti. On lui a dit que je ne le voulais pas. C’est faux, et je veux qu’il sache aussi que je suis d’accord avec lui sur tous ses propos. Il a dit que nous avions une relation respectueuse et cordiale. Je suis d’accord. Il m’a toujours rendu la confiance que je lui ai accordée, il me relayait parfaitement dans le vestiaire car nous nous connaissons depuis longtemps. Je l’ai désigné capitaine, nos discussions en tête à tête étaient franches. Ensuite, il a dit que je n’étais pas le meilleur entraîneur qu’il ait connu. Il a raison. Et il a rajouté aussi qu’il n’était pas le meilleur joueur que j’ai entraîné. Il a raison aussi. Enfin, il a dit qu’il fallait nettoyer le club...

– De ses saletés...
– Je n’emploie pas ces mots-là, mais il y a effectivement au club des rentes de situation.

– Donc, le seul joueur dont vous ne vouliez pas, c’est Mateja Kezman ?
– Un jour, Alain Roche (responsable de la cellule de recrutement) m’appelle d’Istanbul où il discute le transfert de Kezman, à la demande de Villeneuve. Nous n’en avions jamais parlé. Alors, oui, je lui ai dit : « Je n’en veux pas. » Je n’avais rien contre le joueur, mais on ne l’avait pas suivi de près, il n’était pas sur nos listes. Et je n’acceptais pas cette façon de faire.

– Était-ce la première fois qu’Alain Roche se comportait ainsi ?
– Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. J’en ai eu la confirmation ce jour-là. Et dans dix ans, quinze ans, il continuera encore à faire allégeance, qu’il soit ou pas en activité... Moi, je ne conçois pas le travail ainsi.

– Mais en refusant Kezman, vous vous compliquiez un peu plus la vie...
– J’ai répété à Bazin et à Villeneuve que ma priorité était Jimmy Briand, mais j’ai aussi commencé à comprendre que rien n’y ferait. Alors quand il a signé, je ne pouvais pas dire autre chose que : « J’en prends note. » Je savais que je me mettais en difficulté, que cela déboucherait sur ce qui se passe aujourd’hui, mais j’ai fait valoir mes convictions. Là où ça se complique, c’est qu’on a dit à Kezman que je le voulais. Et forcément, ça rend la position de l’entraîneur impossible. Malgré tout, j’ai tenté de l’intégrer en mettant mon orgueil de côté. Après, ses performances n’étaient pas à la hauteur. Mais j’ai été réglo. Parce que j’ai dit les choses en temps et en heure à chacun. Kezman, lui, a été victime de la situation au départ. Ensuite, il est parfois allé trop loin dans les mots à mon égard, voire dans les gestes. Mais nous avons eu des explications d’homme à homme.

– Après son jet de maillot (4) , il aurait été facile de vous en séparer.
– Le club souhaitait l’exclure jusqu’à la fin de saison. J’ai refusé, il n’était pas tenable d’entraîner un joueur qui n’aurait jamais la possibilité de jouer. Sa valeur marchande aurait encore diminué, et cela n’aurait pas aidé le groupe.

– Lors de sa suspension, Kezman a évoqué la pression que vous lui mettiez...
– Je savais d’où cela venait. Le dir’ com n’avait pas joué la carte du club sur ce coup-là et je le lui ai dit.

– Ce directeur de la communication, Bruno Skropeta, était-il un autre ennemi ?
– Mais je n’ai pas d’ennemis. Bruno Skropeta, on ne sait pas s’il est directeur de la communication ou attaché de presse de certains joueurs. En tout cas, il n’est pas le directeur de la communication du club. Le jour où un président fort ou un directeur fort lui dira ce qu’on attend de lui, les choses seront plus claires.

– A-t-il nui à votre travail ?
– Honnêtement, je ne m’en préoccupe pas. Je ne veux pas de règlement de comptes.

– N’avez-vous pas été naïf devant l’évolution de la situation ?
– J’ai beaucoup de défauts mais je ne suis pas naïf. J’ai compris, dès l’été dernier, qu’un désaccord était inéluctable. On m’a obligé à avaler quelques couleuvres. Je l’ai fait vraiment pour le PSG, car j’aime suffisamment ce club pour avoir cette pugnacité.

- Vous saviez que votre contrat ne serait pas prolongé ?
– Je savais que les conditions pour rester n’étaient pas réunies... (Il s’interrompt.) J’aurais adoré faire dix ans au PSG, c’est mon club. J’y ai connu des émotions fortes, la grande période Denisot... J’ai vécu cela comme un vrai privilège. En revenant, j’ai aussi initié le centre d’entraînement. Je me suis inscrit dans une perspective à moyen et long terme, même si je n’avais qu’un contrat de deux ans et demi. Aujourd’hui, il y a un outil de travail qui correspond aux besoins. Moi, j’ai voulu faire avancer le club et protéger ses intérêts, même si cela a été parfois compliqué parce que les dirigeants d’ici n’ont pas l’expérience d’un Aulas par exemple.

– En parlant d’Aulas, on s’attendait peut-être à ce que vous reproduisiez le scénario de Lyon en partant de vous-même.
– Je ne suis pas parti de Lyon parce que nous ne nous entendions plus. Je suis parti parce que c’était le bon moment, en harmonie, et je ne l’ai jamais regretté. Ce n’est d’ailleurs pas facile, je m’en suis aperçu depuis, d’obtenir cette harmonie. À Paris, nous étions en désaccord sur des points fondamentaux, sur des hommes, des façons de voir, notamment dans la gestion du club et sa façon d’évoluer, sur les moyens de recrutement. Aujourd’hui, il faut redonner un coup d’accélérateur. Ils disent qu’ils en ont les moyens, tant mieux.

–À aucun moment, vous n’avez eu l’espoir de rester ?
–On rêve toujours d’un possible renversement de tendance, mais je ne suis pas fou... Et quand je suis allé dîner avec le président (le 3 mai, après la défaite contre Rennes au Parc, 0-1), on a eu une discussion un peu rude. Mais ça ne me choque pas, je déplore seulement le moment choisi. J’aurais voulu qu’on me laisse travailler jusqu’au bout, qu’on puisse défendre au maximum nos chances. On le fera encore samedi (contre Monaco), on a une finale formidable à jouer au Parc. J’espère de tout coeur cette place européenne.

– Depuis l’annonce de votre départ, le vestiaire a-t-il éclaté ?
– Mais, ce n’est pas lié à moi. N’importe quel entraîneur aurait été désarmé en pareille situation. Le moment de l’annonce de mondépart était totalement inopportun. Mais c’est moins embêtant que de dire au vestiaire « S’il y a des problèmes, voyez Claude (Makelele). » C’est une erreur. On peut me coller pas mal de choses sur le dos, mais j’ai une conscience professionnelle. J’aurai jusqu’au bout assumé, reçu les doléances et transmis.

– Votre vestiaire vous a-t-il lâché ?
– Non. Dans un vestiaire, il y a toujours des pro et des anti, ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas. L’essentiel est d’exercer une autorité forte, d’être respecté au-delà d’être aimé. J’ai le sentiment de l’avoir été. Il y a eu des rapports parfois durs, mais ils sont restés normaux et n’ont jamais été étalés sur la place publique. Et aucun n’est venu dans mon bureau me dire : “ Ce que vous faites, c’est de la merde. ”

– Vous ne semblez plus être un entraîneur à la mode...
– Un jour, j’ai dit que je ne ferai pas ce métier pendant vingt ans, peut-être que les circonstances m’amèneront à arrêter. Si j’avais voulu accumuler les titres, je serais resté à Lyon. Ici, mon bilan est positif. On m’a demandé de sauver le club de la relégation, et de le remonter dans les premières places du Championnat, on l’a fait. Il y a une Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de France, un quart de finale de Coupe d’Europe. Après, on peut toujours discuter...

– Êtes-vous fier de votre carrière ?
– Mais ce que j’ai fait, ce n’est pas rien. Il y a eu Rennes, Lyon, les Rangers, Paris. Deux ans et demi à Paris... Il faut de la consistance. À Glasgow, j’aurais pu rester plus longtemps. Mais là, j’ai fait une ou deux erreurs. Peut-être même que j’ai eu, là-bas, je le concède, un peu la grosse tête, enfin disons un peu de suffisance. Il y avait eu ces trois titres de champion avec Lyon, et j’avais des certitudes. Je me suis dit : « Allez, on va remettre tout cela dans l’ordre très vite. » J’aurais dû agir plus en douceur, me montrer patient, parce que ça valait le coup. Et je ne l’ai sûrement pas été suffisamment, parce que c’était aussi ma première expérience à l’étranger.

– Pourriez-vous revenir un jour à Paris ?
– Je ne me pose pas la question, mais ici, je ne suis pas détesté. Ce n’est pas la première fois que je tourne une page, je sais les tourner. C’est dur de quitter Paris, bien sûr. On ne part pas le coeur léger, mais je ne veux pas me plaindre. Je suis déjà formidablement content d’avoir fait deux ans et demi. J’aimerai toujours Paris. Alain Cayzac disait que c’était un critère pour entraîner le PSG. J’ai au moins celui-là... (Il sourit.) »

FRÉDÉRIQUE GALAMETZ

(1) Charles Villeneuve a été président du PSG de juin 2008 à janvier 2009.
(2) Alain Cayzac a dirigé le PSG de juin 2006 à avril 2008.
(3) Sébastien Bazin est le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG. Il est le président non exécutif du club depuis janvier dernier.
(4) Le 4 février, il jeta son maillot sur la pelouse du Parc des Princes lorsqu’il fut remplacé en cours de match, contre Bordeaux (0-3), en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

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Quel avenir ?

PAUL LE GUEN quittera le PSG dimanche, au soir du jubilé Pedro Miguel Pauleta, au Parc des Princes. Quelle sera sa destination ? Il n’en sait rien pour l’instant. Une chose est sûre : les propositions franches ou les simples contacts n’ont pas manqué depuis l’annonce de son départ du club de la capitale, le 5 mai. En France comme à l’étranger. Il a vu, entre autres, le président de Nice, celui de Monaco et celui de Valenciennes. La Turquie (Galatasaray, Fenerbahçe), l’Espagne et même l’Écosse sont aussi venues aux nouvelles. Parfois, certains dirigeants n’ont pas donné suite (Monaco), parfois c’est lui qui a laissé traîner (Nice). Pour Valenciennes, il n’a toujours pas fait connaître sa réponse. Mercredi après-midi, le futur ex-entraîneur du PSG assurait « ne pas savoir » ce qu’il allait faire. « Déjà, je vais m’occuper un peu de moi, faire des allers-retours en Bretagne (où réside sa famille) pour régler des choses. De toute façon, il n’y a pas d’urgence. Je vais voir cela tranquillement. » Il n’a pas peur de l’année sabbatique, il l’a déjà expérimentée et appréciée au cours de la saison 2005-2006, après son départ de Lyon. « Je ne suis pas dévalorisé sur le marché, affirmait-il encore avant-hier, et je ne cours pas après une carrière. Demain, je peux même entraîner un club de L 2 ou à l’étranger, sur une rencontre avec une personne ou un truc qui pourra me séduire. Je recherche aussi des expériences de vie, comme j’en ai connue une aux Rangers. Je regarde, j’écoute et on verra bien. » – F. G.

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Kombouaré a faim de titres

L’entraîneur de Valenciennes a signé, hier, un contrat de trois ans avec le PSG. Il retourne dans son ancien club avec beaucoup d’ambitions.


MONT-HOUY (Nord) – de notre envoyé spécial

LES DERNIERS JOURS ont paru bien long à Antoine Kombouaré. Le futur ancien coach de Valenciennes a finalement signé, hier, un contrat de trois ans avec le Paris-SG. Il succèdera à Paul Le Guen avec le titre d’entraîneur général. « Je ressens une grande fierté et surtout une forme de soulagement, nous a-t-il confié. Ce n’est pas un aboutissement... ni un rêve. Mon travail est récompensé. Nous avions retardé cette signature en raison de VA-PSG (2-1, le 23 mai). Cela évitait toute contestation. »

Kombouaré, 45 ans, affirme avoir été séduit d’entrée par le discours du président non exécutif du PSG, Sébastien Bazin. « Il m’a dit : “ C’est vous que l’on veut ”. J’ai répondu que j’étais sous contrat. Mais l’idée a fait son chemin. Le PSG a été très persuasif. C’était un signe fort. Il était temps pour moi de franchir le cap. Personne ne connaît ses limites. » La décision, soutient-il, n’a pas été facile à prendre : « Je n’y pensais pas. Avec Francis Decourrière (le président de VA), ce fut chaud. Une discussion entre hommes. Mais Paris est venu frapper très fort à ma porte et a consenti de gros efforts. Après quatre ans à VA, je peux partir la tête haute grâce à l’équipe et au staff. Le PSG représente quelque chose pour moi. Il faut respecter mon choix. À Paris, je veux disputer l’Europe et gagner des titres. »

Le transfert du technicien est assorti d’un accord tacite de non-agression entre les deux clubs. « Valenciennes sera dédommagé pour mon départ, a indiqué Kombouaré. Par honnêteté, je vais m’abstenir de recruter des joueurs de VA. C’est clair ! »

Ancien défenseur emblématique du PSG (1990-1995), puis entraîneur de l’équipe réserve (1999-2003), Kombouaré est un savant connaisseur de la spécificité parisienne. Il connaît les erreurs à ne pas commettre : « Je retourne au PSG avec beaucoup d’humilité. Je serai à l’écoute de ce qui se passe. Sans me prendre la tête. Je ferai des efforts au niveau de mon comportement. Je tiendrai compte de l’environnement, de ce que le PSG représente. Mais on me prend avec mes qualités et mes défauts. »

Kombouaré travaille pour l’heure sur la composition de son staff qui pourrait être le même que celui de VA avec le renfort de Joël Bats, actuel entraîneur des gardiens de Lyon. « J’ai émis le souhait de le faire venir, confirme-t-il. S’il en a envie, je serais très heureux. C’est mon ami. » L’ancien stoppeur du PSG prendra ses nouvelles fonctions dimanche. Il aura toute autorité sur le recrutement et il a reculé son départ en vacances d’une semaine pour gérer les dossiers urgents. Il doit s’entretenir rapidement avec Claude Makelele : « Un joueur d’un tel niveau et avec un tel palmarès, c’est sûr que je m’appuierai sur lui. Comme sur les autres cadres de l’équipe. Mais je préférerais être son relais plutôt qu’il soit le relais du président. »

JOËL DOMENIGHETTI

L'Equipe.
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posté 29/05/2009 12:33
Message #753


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PAR ICI LA MONNAIE


Si la dernière journée de L1 offrira le dénouement sportif attendu, elle permettra également de finaliser la répartition financière. Une source de motivation supplémentaire pour des clubs qui n'ont plus rien à jouer.

L'argent ne fait pas le bonheur. Mais il pourrait bien aider à motiver certaines équipes en cette fin de saison. En effet, les revenus de chaque club distribués par la LFP varient selon le classement final. Et plusieurs clubs du ventre mou sont directement concernés par cette « lutte financière », à défaut de se battre pour un titre, une qualification européenne ou un maintien en L1.

Lorient (10eme), Valenciennes (11eme), Monaco (12eme), Grenoble (13eme) et Nancy (14eme) vont se disputer les places d'honneur. Et avec elles des chèques plus ou moins conséquents. Ainsi, la dixième place assurera un revenu de 4,5 M€ quand la quatorzième ne fait rentrer que 2,6 M€ dans les caisses (somme qui vient s'ajouter à d'autres primes – voir plus bas).

Entre le champion de France et son dauphin, il sera aussi question de sous. Avec une différence de plus de 2 M€ entre le premier et le deuxième. Même son de cloche dans la course à l'Europa League puisque les deux clubs qualifiés toucheront 10,5 et 9,2 M€. En revanche, les sixième et septième se contenteront de 8 et 6,9 M€. En bas de tableau, le classement sportif des relégables n'est lui pas récompensé. Et l'équipe qui prendra la dix-septième place encaissera 1,7 M€.

Les chiffres de la saison 2007-08
1ere place : 16,1 M€
2eme place : 14 M€
3eme place : 12,1 M€
4eme place : 10,5 M€
5eme place : 9,2 M€
6eme place : 8 M€
7eme place : 6,9 M€
8eme place : 6 M€
9eme place : 5,2 M€
10eme place : 4,5 M€
11eme place : 3,9 M€
12eme place : 3,4 M€
13eme place : 2,9 M€
14eme place : 2,6 M€
15eme place : 2,2 M€
16eme place : 1,9 M€
17eme place : 1,7 M€
18eme place : 0 M€
19eme place : 0 M€
20eme place : 0 M€

Ce montant vient s'ajouter à la part fixe de chaque club (12 M€) et à différentes sommes calculées sur plusieurs critères (Classement sportif des cinq saisons révolues, Notoriété de la saison en cours, Notoriété des cinq saisons révolues et Challenge de l'offensive). L'an dernier, l'Olympique Lyonnais (1er) avait touché 44 M€ au total alors que Metz (20eme) n'avait perçu que 13,7 M€.


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D'Alessandro
posté 29/05/2009 12:46
Message #754


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Kombouaré : «Le PSG sera ambitieux»

Après quatre saisons passées à Valenciennes, Antoine Kombouaré va changer de dimension en prenant en main le Paris-SG. S'il ne connaît pas encore les contours de sa future équipe, il explique à Aujourd'hui Sport comment il compte aborder ce nouveau challenge.

Antoine, cette fois, vous êtes officiellement le prochain entraîneur du PSG ?
Oui, c'est fait. Mon avocat a finalisé mon contrat et nous sommes tous tombés d'accord pour un bail de trois ans. Il s'agit pour le moment d'un protocole. Le vrai contrat, on le signera sans doute la semaine prochaine.

Quelle est la différence entre le Kombouaré sacré champion de France de CFA avec la réserve du PSG et celui qui revient aujourd'hui à Paris ?
J'ai mûri, je m'appuie sur une expérience plus importante. Bref, j'ai fait du chemin. Et surtout, je suis prêt à relever le défi.

Qu'avez-vous pensé du collectif parisien, samedi à Nungesser ?

J'ai vu une belle équipe et de fortes individualités, surtout lors de la première heure. Ensuite, nous avons pris l'ascendant sur le plan psychologique, en appuyant là où ça fait mal. En même temps, c'était à Valenciennes de faire le boulot. A mon avis, le départ de Paul Le Guen a été annoncé un peu trop tôt, surtout que l'officialisation de mon arrivée a été tardive. Pendant ce temps, les joueurs se posent des questions, certains se demandant s'ils vont faire partie du projet. Le flou, ce n'est jamais une très bonne chose...

En signant à Paris, vous changez de dimension. Le prenez-vous comme une récompense ?
Certainement pas ! J'ai fait mes classes avec la réserve du PSG pendant quatre ans, puis j'ai dirigé Strasbourg (un an et demi), avant de prendre Valenciennes (quatre ans). Relever le challenge du Paris-SG, c'est un palier à franchir, pas un aboutissement ni une fin en soi. Moi, je travaille quotidiennement pour continuer à progresser et à grandir. Je pars pour un nouveau bail de trois ans et je compte bien me bagarrer tous les jours pour réussir et faire avancer le projet.

En quittant Valenciennes, allez-vous ressentir une grande émotion ?
On ne peut passer quatre ans dans un club sans être marqué. Mais je pense que c'est une belle fin, c'est même le départ rêvé puisque le club a assuré son maintien, alors que tout le monde pensait que nous étions condamnés. Nous avons donné la plus belle réponse, avec une grande intégrité jusqu'au bout. Je tiens d'ailleurs à associer mon staff, car on laisse un héritage intéressant et un beau bébé. Maintenant, les structures restent et les hommes bougent, c'est le métier qui veut ça. Je vis mon métier avec ses avantages et ses inconvénients et je me considère comme un nomade.?En quittant ma famille et la Nouvelle-Calédonie très jeune, je me suis forgé un mental...

Avez-vous évoqué les moyens mis à votre disposition avec Sébastien Bazin ?
Non, mais nous aurons très vite l'occasion d'échanger sur ce point. Le plus important, c'est que Paris soit ambitieux. Si je quitte Valenciennes où j'étais très heureux, c'est pour jouer la gagne ! Disputer l'Europe, aller plus loin et tutoyer le plus haut niveau.

Allez-vous être consulté dans l'optique du prochain recrutement ?

(Surpris). Bien sûr. D'ailleurs, aucun élément ne signera sans que je donne un avis favorable.?Si ce n'était pas le cas, ça voudrait dire que je ne sers à rien...

Avez-vous une idée sur l'épine dorsale du PSG de l'an prochain ?
Je n'ai pas réfléchi à tout ça, car pour le moment, j'ai encore la tête à Valenciennes. Je prépare le déplacement à Saint-Etienne et je veux rester concentré jusqu'à samedi.?Nous allons tout donner pour faire un résultat à Geoffroy-Guichard. Ensuite, je pourrai me consacrer au PSG. Avec Alain Roche et Eric Pécout, on va travailler sur le futur de l'équipe. En attendant, j'espère que les Parisiens vont battre Monaco et accrocher la quatrième place.

Au fait, allez-vous prendre des vacances ?

Bien sûr, il va falloir que je coupe. Je suis heureux, mais je suis vraiment fatigué. La saison a été éprouvante à tous les niveaux. Maintenant, je vais avoir le temps de savourer ma nomination au PSG.

Laurent Maltret
redaction@asport.fr

http://www.asport.fr/Football/news/2009/20...vec-le-psg.html
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D'Alessandro
posté 29/05/2009 14:31
Message #755


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Antoine Kombouaré, futur entraîneur du PSG

Communiqué | 29/05/09 | 15:04

Le Paris Saint-Germain, le VAFC et Antoine Kombouaré ont finalisé ce matin leurs accords permettant ainsi à Antoine Kombouaré de rejoindre le PSG la saison prochaine, en tant qu'entraîneur du groupe professionnel.
Le Paris Saint-Germain se félicite de la signature de ce contrat portant sur les trois prochaines saisons, qui permet à un entraîneur qui a démontré son talent ces dernières saisons, mais également ancien joueur emblématique, de retrouver les couleurs du Club de la Capitale, afin de poursuivre le travail entrepris depuis trois saisons.

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ANTOINE KOMBOUARÉ
45 ans, né le 16 novembre 1963 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

CARRIÈRE
Joueur. Clubs successifs : FC Nantes (1983-1990) ; Toulon (juillet-novembre 1990) ; PSG (novembre 1990 à 1995) ; FC Sion (Suisse, 1995-1996) ; Aberdeen (Ecosse ; 1996-1998) ; RC Paris (1998-1999). Entraîneur. PSG (CFA, 1999-2003) ; Strasbourg (2003 à octobre 2004) ; Valenciennes (2005 à 2009).

PALMARÈS
Joueur. Champion de France en 1994 (PSG) ; Coupe de France en 1993, 1995 (PSG) ; Coupe de la Ligue, 1995 (PSG) ; Coupe de Suisse en 1996 (Sion).
Entraîneur. Champion de Ligue 2 en 2005-2006 avec Valenciennes. Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2006.

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John Fritzgerald
posté 29/05/2009 14:36
Message #756


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Kombouaré au PSG C'est fait !

Alors que le journal L’Équipe annonçait que le Calédonien devait signer son contrat au PSG la nuit dernière,
Antoine Kombouaré nous a accordé une interview exclusive, dont l'intégralité est disponible sur notre site. Il dévoile ses objectifs, ses envies, sa fierté également de représenter son île au plus haut niveau du football français, comme entraîneur après avoir brillé comme joueur.

Sauf retournement de situation, vous allez diriger cette semaine vos dernières séances d'entraînement à Valenciennes et samedi, vous vivrez votre ultime match à la tête du club nordiste face à Saint-Etienne. Que ressentez-vous à cette idée ?
Samedi dernier, déjà, face au PSG, à domicile, c'était presque un match d'adieu. Du moins, pour les autres. Le public a voulu me remercier pour toutes ces années passées à leur côté. Quand vous entendez 17 000 personnes debout scander votre nom, ça fait forcément quelque chose. Mais à aucun moment, je ne me suis dit que ce match pouvait être le dernier. Car de nature, je suis plutôt méfiant. Et tant que rien n'est signé par ailleurs, je sais que tout peut arriver. En plus, j'ai encore une rencontre à préparer face à Saint-Etienne, samedi. Je me dois d'être professionnel jusqu'au bout. Même si je suis amené à signer un nouveau contrat cette semaine, je serai avec VA jusqu'à l'ultime seconde. Vis-à-vis des autres équipes, je le dois également. Notamment celles qui vont jouer le maintien sur cette dernière journée. Je ne vais faire de cadeau à personne. Car on ne m'en a jamais fait non plus. Si j'ai acquis le respect au fil des années, c'est aussi en raison de ma loyauté et de ma manière de défendre une certaine éthique. Ce n'est sûrement pas maintenant que je vais changer.

Avant d'évoquer votre future destination, la surprise vient du fait qu'on vous imaginait avoir signé un long bail avec Valenciennes, compte tenu de votre implication dans ce club, de votre épanouissement professionnel et personnel dans le Nord...
Vous savez, il y a encore trois semaines, je ne me voyais pas partir non plus. Je suis un entraîneur heureux et un homme comblé depuis 4 ans. J'ai vécu des choses fortes à Valenciennes, que je n'oublierai jamais. Ca fait partie de mon caractère de m'imprégner des endroits où je vais et de m'y impliquer à fond, sans retenue. Mais d'un autre côté, sur le plan émotionnel, je fais aussi en sorte de me blinder et d'en montrer le moins possible. Je connais trop le milieu et la vie d'un footballeur, qu'on soit joueur ou entraîneur, avec des arrivées et des départs. Je ne suis pas allé au bout de l'histoire avec VA, car l'idée était de contribuer au développement de ce club, jusqu'à l'émergence du nouveau stade. Mais c'est le football.

Qu'est-ce qui a donc changé la donne ?
L'intérêt énorme du PSG, mais aussi, dans une moindre mesure, de Rennes et de Monaco. Le PSG fait tout pour m'avoir depuis trois semaines et cela ne pouvait pas me laisser insensible. Depuis une dizaine d'années, j'entraîne des clubs, et ce n'est pas péjoratif de le dire, qui jouent le maintien. Et que ce soit clair, j'étais heureux de cette situation et si j'avais dû poursuivre ma mission à VA, j'aurai été tout aussi heureux. Mais voilà, un challenge comme le PSG, c'est... Entre le PSG et moi, ça aurait déjà pu se faire à deux reprises dans le passé. Eux avaient tâté le terrain. Mais je n'étais pas encore prêt pour un tel challenge, je ne voyais pas l'intérêt. Alors que là, je sens que c'est le moment. Tout est réuni pour me faire franchir le pas. Les arguments sportifs et aussi financiers, il ne faut pas le cacher. Et en tant qu'entraîneur, je sais aussi que je vais franchir un palier. Sinon, je serai resté à Valenciennes. En toute modestie, il n'y a que 3 ou 4 clubs qui me permettaient de passer un cap : Lyon, Marseille et Paris. Je ne parle même pas de Bordeaux, car il y a mon ami Laurent (Blanc).

Mais alors, si Rennes et Monaco avaient insisté...
(il coupe) De toute façon, mon président (Francis Decourrière) ne m'aurait pas laissé partir. J'ai un contrat que j'ai, en plus, renouvelé l'hiver dernier et je sais qu'on m'aurait demandé de le respecter. Mais là, le président a compris que Paris représentait quelque chose de particulier pour moi. Il a accepté de me laisser partir, avec regrets, mais parce que c'est Paris et pas un autre club.

Rassurez-nous, vous n'avez pas encore signé ?
Non. Tout ce que je peux dire, c'est que les deux clubs sont tombés d'accord et que je devrai signer mon contrat mercredi ou jeudi, si tout va bien. Je souhaite m'engager pour 3 ou 4 ans pour pouvoir travailler sur le long terme. Quand je vois que les dirigeants parisiens ont accepté de payer une indemnité pour m'avoir (on parle de 120 millions de francs, Ndlr), alors que c'est très rare pour un entraîneur, c'est vraiment un signe fort. C'est aussi ce qui m'a donné confiance et qui m'a incité à sauter le pas.

Le PSG était donc le choix idéal pour vous ?
Oui, car le club est aujourd'hui dans une dynamique positive. Il a, à mon sens, fini de manger son pain noir et c'est le bon moment pour démarrer une nouvelle et belle aventure avec cette équipe. Et puis, j'ai envie de goûter moi aussi à cette dynamique, de jouer des matchs, tous les matchs, pour la gagne. J'ai envie de gagner des titres, des Coupes, etc... J'ai toujours été un vrai compétiteur. Et là, on me donne les moyens de jouer parmi les grands. Je le prends aussi comme une petite promotion sportive personnelle finalement. Quand j'étais joueur, j'ai commencé d'abord à Nantes avant d'enclencher la vitesse supérieure en rejoignant Paris, en gagnant des trophées, etc. Et bien, en tant qu'entraîneur, j'ai un peu l'impression de refaire le même parcours.

Vous dites que vous avez envie de gagner des titres avec le PSG. Même si vous n'avez pas encore signé de contrat, vous avez bien dû évoquer des objectifs avec le président Sébastien Bazin. Quels sont-ils et quelle est votre propre ambition ?
Bien sûr qu'on a déjà évoqué les objectifs du club pour la saison prochaine et même les suivantes et qu'ils sont forcément plus élevés qu'à Valenciennes ! Mais ce n'est pas à moi de les évoquer pour l'instant. Disons que, si on me donne les moyens de recruter, j'aimerai qu'on soit en mesure de jouer au minimum la 6e place. L'idée est de disputer une Coupe d'Europe chaque année... Voire peut-être un peu mieux.

Cela veut dire que vous avez déjà des garanties ?
Non, pas du tout. J'ai discuté avec le président Bazin et son équipe, on a évoqué de nombreuses choses ensemble mais pour l'instant, ce ne sont que des paroles. Je n'ai aucune certitude. Les chèques pour recruter ne sont pas encore signés. Mais je sais, et je sens, que ce sont « des mecs » ambitieux. Tous veulent que le club revienne et s'installe durablement sur le devant de la scène. Et tous semblent prêts à mettre ce qu'il faut pour cela.

Vous avez déjà votre idée sur le recrutement ?
La première étape, le premier recrutement pour moi, ce sera de conserver les meilleurs éléments de l'effectif actuel. Les Hoarau, Sessegnon, Makelele, qui a confirmé qu'il souhaitait rester, Giuly, Sakho, etc... Je serais fou de m'en priver. Et autour de cette ossature, je pense qu'on sera amené à recruter trois, quatre ou cinq joueurs maximum. Au moins un par ligne en tout cas.

Vous avez déjà des noms en tête ? Patrick Vieira notamment a été évoqué alors qu'on ne sait pas si un tel joueur vous intéresse ?
(évasif) On est en train de travailler sur le dossier recrutement et pour l'instant, vous comprendrez bien que je ne peux pas en dire plus. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on avance sur des dossiers. Et s'il y a des bons joueurs qui ont envie de venir nous rejoindre, je serai fou de les refuser !

Vous connaissez beaucoup de joueurs de l'effectif actuel ? Est-ce que par exemple vous en avez côtoyé certains lorsque vous entraîniez l'équipe de CFA ?
Je les connais tous, forcément, car ce sont des joueurs phares du championnat français, pour la plupart internationaux, et j'ai eu le temps, lors des précédentes saisons, dans mes préparations d'avant-match, d'étudier leur jeu, leur profil, etc... En revanche, je n'en ai entraîné aucun. Car les garçons de la génération Chantôme et Sakho étaient encore trop jeunes lorsque je m'occupais du centre de formation. Ils ont émergé lorsque je suis parti.

Est-ce que vous pensez déjà à appliquer un système de jeu particulier au PSG ?
Vous savez, au-delà du système, ce sont surtout mes méthodes que j'entends appliquer dans ce club. Le système, lui, évoluera forcément en fonction des joueurs que j'aurai à ma disposition. Si j'ai la chance d'avoir les trois meilleurs défenseurs centraux d'Europe, et bien, je les ferai jouer tous les trois derrière ! Mais ma manière de travailler, elle, ne changera pas. L'important, ce sera l'animation, qu'ils aient envie de se « dépouiller » ensemble, qu'ils fassent preuve d'une grosse solidarité.

Vous évoquez vos méthodes ? C'est-à-dire ?
Partout où je suis passé, ma priorité a d'abord été de fédérer. C'est la condition pour avoir des résultats selon moi. Ce n'est pas pour autant qu'il n'y a pas de clash. C'est inévitable. Moi, quand ça doit sortir, ça sort ! Mais cela n'empêche pas le respect. Je veux des gens qui aient envie de travailler ensemble. Que tout le monde soit capable de mettre son ego de côté. Qu'on pense équipe avant tout. Le plus important, ce n'est pas l'individu, le joueur ou l'entraîneur, c'est l'équipe. Je veux fédérer autour d'un groupe, d'une équipe.

Vous savez pertinemment qu'à Paris plus qu'ailleurs peut-être, tout n'est pas aussi simple.
Ca, c'est ce qui se dit à l'extérieur. Au final, c'est partout pareil. On dit qu'à Paris, c'est compliqué parce qu'il y a des stars. Mais ce sont des hommes avant tout. Quand j'étais joueur au PSG, j'évoluais avec Raï, Ginola, Weah... C'était des hommes comme vous et moi. Avec peut-être un petit quelque chose en plus certes. Mais en tant qu'entraîneur, si tu tiens un discours cohérent, quel que soit le statut du joueur qui est en face de toi, il n'y a aucun problème. Ca peut paraître utopique de dire cela, mais c'est ma manière de fonctionner. Tu peux être un entraîneur très dur, mais si tu es droit, cohérent dans tes choix, honnête dans tout ce que tu fais, réglo, alors, en face, il n'y a rien à dire. C'est pour cela que je me dois d'être irréprochable. Je peux me tromper certes, mais personne ne pourra jamais dire que je suis malhonnête.

Vous ne vous dites pas parfois que vous prenez un risque énorme ? Car à Valenciennes, vous aviez les clés, vous viviez tranquillement alors qu'en rejoignant Paris, vous n'avez clairement pas choisi la facilité.
C'est marrant parce que j'ai souvent entendu dire que quand tu es à Valenciennes, tu es au paradis des entraîneurs. C'est vrai qu'il y a un super président, un super-public... Mais il y a 5-6 mois, quand nous étions dans les profondeurs du classement et relégables, c'était... chaud. Comme je le dis depuis le début, quel que soit le club, le métier d'entraîneur est tout sauf facile. Là, j'avais envie de me mesurer à un club disons plus costaud, avec de grandes ambitions sportives. Comme je suis compétiteur dans l'âme, j'aime ça. J'ai envie moi aussi de voir ce dont je suis capable à ce niveau. Je prends le pari, je suis prêt à relever le défi.

On insiste. A Paris, le défi est certainement plus élevé qu'ailleurs.
Oui, je prends peut-être un peu plus de risque qu'en restant à VA, je veux bien vous l'accorder. Mais dans la compétition, on est parfois obligé de prendre des risques pour gagner. Je vais me remettre en question, me remettre au « boulot » aussi. Et ce sera à moi de m'adapter. En fonction du groupe que j'aurai, je ferai en sorte d'être le plus proche possible des joueurs et de tirer le meilleur de chacun d'entre eux pour un seul objectif : la gagne. Et si ça doit passer par quelques coups de gueule, pas de souci... À partir du moment où je garde mon intégrité.

Est-ce que vous vous rassurez aussi parfois en vous disant que vous ne partez pas en terrain inconnu en revenant au PSG, un club que vous connaissez bien ?
Pas du tout, car j'ai l'impression de rejoindre un nouveau club. Les terrains sont les mêmes certes, mais les locaux ont changé, ce n'est plus le même staff, la même équipe, les mêmes dirigeants… Le fait de connaître l'environnement me procure par contre un petit avantage, je le reconnais. Les supporters seront aussi peut-être un peu plus indulgents à mon égard… au début. Mais seuls les résultats me permettront d'être complètement accepté.

Avec le PSG, vous allez aussi disputer, peut-être, pour la première fois en tant qu'entraîneur, la Coupe d'Europe l'année prochaine.
Et c'est une source de challenge supplémentaire pour moi. J'ai envie de voir mon équipe disputer de grands matchs et je me sens prêt en tant qu'entraîneur à préparer et manager des rencontres de ce niveau. C'est d'ailleurs aussi une manière pour moi de voir à quel niveau je me situe réellement dans ce métier.

D'un point de vue personnel, vous allez donc quitter le Nord où vous aviez trouvé vos marques en famille pour revenir à Paris. Comment votre décision a-t-elle été perçue dans votre entourage proche ?
J'ai une chance incroyable. J'ai connu mon épouse alors qu'elle avait 16 ans. Et depuis, elle a toujours été à mes côtés. C'est ma base, mon socle, avec mes enfants. Ils m'ont toujours fait confiance et soutenu dans mes choix. Choix que j'ai toujours fait seul d'ailleurs. Car demain, si ça se passe mal, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même. J'assume. Et mon épouse m'a toujours suivi partout où j'allais, comme joueur et comme entraîneur. Bon, je ne le cache pas, pour elle, Paris, c'est un petit peu plus compliqué. Car elle sait qu'avec les entraînements, les matchs, les réunions... et aussi les copains, je ne passerai pas beaucoup de temps à la maison !

Vous vous rendez compte parfois du chemin parcouru depuis vos premiers pas footballistiques au WS Plum ?
Moi non, car je suis dans l'action. « J'enquille ». Mais mon père lui me le rappelle de temps en temps (rires). Il vit toute ma carrière intensément, par procuration. Et là, il me dit qu'en Nouvelle-Calédonie, ma situation actuelle est le sujet de discussion principal. D'après ce que j'en sais, les gens sont surpris mais aussi heureux pour moi. Ma famille aussi est fière et c'est bien le plus important. Alors que moi, je le vis tranquillement. Je mesure surtout la chance que j'ai de pouvoir exercer mon métier et ma passion au quotidien alors que de nombreux copains sont au chômage. Je pense à Laurent Fournier, Michel Der Zakarian... D'ailleurs, j'essaie de les placer en ce moment à VA pour me succéder... si je m'en vais. Et ça me fait aussi plaisir de penser que je serai peut-être à la bagarre avec Laurent (Blanc), Didier (Deschamps)... Mais encore une fois, je suis surtout content pour mon père, ma famille, mes amis. Tout ce que je fais, je le fais pour eux. C'est aussi pour ça que je ne changerai pas d'un iota. D'accord, je vais entraîner le PSG, un club plus huppé et le boulot sera peut-être un plus compliqué. Mais j'ai toujours la même femme, ma priorité reste ma famille, mes enfants... Que les gens ne s'inquiètent pas. Tout va bien pour moi (rires).

Vous avez conscience d'être un exemple pour de nombreux Calédoniens ?
Certains disent que je suis un symbole, etc... Mais ce n'est pas ça du tout. Je fais juste mon boulot. En revanche, un exemple, peut-être. Je montre que même si on vient de loin, de notre petite île au bout du monde, on peut faire de grandes choses. Qu'on n’est pas plus « con » que les autres. Surtout si l'on garde les valeurs qui font notre force. Si mon travail commence à payer, à être reconnu, c'est grâce à ces valeurs justement qui me servent tous les jours, qui me permettent de diriger mon groupe en étant droit dans mes bottes. Avec mes tripes, mon éducation. Et quand je sors de mes gonds, quand ça pète un peu, ce n'est pas le « mec » de Métropole, c'est bien le petit gars du Pacifique qu'on voit à ce moment-là. D'ailleurs, je sais que je vais devoir faire de gros efforts dans ce domaine particulier. Encore plus maintenant.

Dernière question : Et si vous preniez une mesure forte à votre arrivée au PSG en imposant un stage de préparation à Nouméa ?
(sourires) Ce serait tout sauf une préparation. On ferait la fête, on passerait notre temps accaparé par les festivités... Je ne vais quand même pas imposer ça à mes joueurs !

Frédéric Ragot

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Dubdadda
posté 29/05/2009 19:42
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Bazin : «Des propos inadmissibles»

Communiqué - vendredi 29 mai 2009 à 20:17

Sébastien Bazin a tenu a réagir à l'interview de Paul Le Guen donnée ce jour dans la presse.

Sébastien Bazin (Président du PSG)
« Les propos tenus ce jour par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance. Paul Le Guen sait plus que tout l’importance de la cohésion entre les joueurs et son encadrement.

Le Paris Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurais une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a 3 semaines. »


PSG.fr

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Paul Le Guen : « Tout faire pour l’emporter »

Paul Le Guen a donné sa dernière conférence de presse d’avant match avant la réception de Monaco, samedi soir à 21h00.

Paul, il s’agira d’un match particulier pour vous samedi soir face à Monaco…
« Non, pas vraiment. J’arrive à faire la part des choses et je reste concentré sur l’objectif que l’on doit atteindre samedi soir. J’aimerais partir sur une qualification européenne car le PSG se doit de multiplier les campagnes en Europe. »

Ne pas se qualifier pour l’Europa League serait-il vécu comme un échec ?
« Ce serait une immense déception compte tenu de la saison réalisée. Il y a peu, on jouait la troisième place du championnat donc si nous ne terminons pas quatrième ou cinquième, on le considèrera comme un échec. L’Europa League est un objectif fort pour le PSG. Je souhaite partir du club sur une bonne note. le public mérite aussi cette qualification. »

Allez-vous éprouver une émotion particulière ?
« Oui, même si j’ai ma petite habitude. Je ne suis pas propriétaire du poste. Cependant, à la fin de la rencontre, je rentrerai tranquillement au vestiaire avec le sentiment du devoir accompli. »

Que pensez-vous de cette équipe de Monaco ?
« Ils viendront avec le même effectif qu’ils avaient face à Bordeaux. Leur entraîneur, Ricardo, va vouloir bien faire devant son ancienne équipe, ce qui est normal. Cependant, nous allons tout faire pour l’emporter. »


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Orton
posté 30/05/2009 06:45
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Paris, la victoire ou le chaos



Vivement que tout cela se finisse… Rarement le PSG, qui a déjà tout connu, a terminé une saison dans un climat aussi délétère. Le club de la capitale s’apprête à disputer ce soir son dernier match, sans doute le plus important, celui qui décidera ou non de sa qualification en Ligue Europa.
Avant-hier, le président Sébastien Bazin est sorti de son silence pour rappeler l’enjeu extrême de ce rendez-vous et décréter l’union sacrée.
Il concluait : « Je suis persuadé que tout l’effectif, joueurs et staff technique compris, est plus que jamais mobilisé. » Paul Le Guen, lui, s’est surtout mobilisé sur sa sortie médiatique d’hier. Loin d’être inutile, cette mise au point tombe mal la veille d’une rencontre cruciale.
Et son futur ex-patron, après avoir beaucoup hésité, l’a fait savoir via un communiqué cinglant. La communication du club s’étant fait une spécialité d’agir à contretemps et à contre-courant, son site Internet ressemblait hier soir à la Foire Fouille. On y trouvait de tout ! L’officialisation de l’arrivée d’Antoine Kombouaré, que l’intéressé avait confirmé la veille, les propos de Paul Le Guen en conférence de presse qui a rappelé que, malgré tout, il fallait « tout faire pour l’emporter », quelques mots sur le jubilé de Pauleta demain dont personne ne se préoccupe et, pour finir, la belle envolée de Sébastien Bazin. Décidément, tout semble partir à vau-l’eau.

« Compter d’abord sur nous »

Et ce n’est pas mieux dans le vestiaire, où certains joueurs se disent à peine bonjour. La lassitude et la colère pourraient aussi très vite gagner les tribunes du Parc. Les supporteurs n’hésiteront pas à hurler leur dépit après une fin de championnat indigne si leur équipe ne se montre pas à la hauteur. Mais ne soyons pas défaitistes. Avec le PSG, comme toujours, on peut s’attendre au pire comme au meilleur. Et on peut même imaginer une belle fin.
En cas de victoire, Paris retrouvera la Coupe d’Europe. Il attendra ensuite le résultat de Toulouse - Lyon pour connaître son classement final. « Il faudra compter un peu sur les autres et d’abord sur nous », résume Paul Le Guen. Pour motiver ses joueurs, il leur rappellera leur épopée européenne, « des aventures à vivre », comme il dit.
Privé de Stéphane Sessegnon (suspendu) et de Ceará, qui a attrapé la varicelle avant de partir en vacances, Paris s’avance clopin-clopant. Cette saison se termine en eau de boudin et, dans cette ambiance surréaliste, les joueurs ne devront compter que sur eux-mêmes et montrer, une dernière fois, qu’ils ont du caractère. Leur réputation est en jeu, l’honneur du club aussi.

LES EQUIPES
PSG - MONACO
Ce soir, 21 heures, au Parc des Princes Arbitre : M. Thual.
PSG : Landreau - Traoré, Camara, Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Luyindula (ou Kezman), Hoarau.
Monaco : Ruffier - Modesto (cap.), Mongungu, Nkoulou, Mangani - Leko, Perez, Meriem - Park, Pino, Nimani.






Le Parisien




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Le vrai bilan de Paul Le Guen




Hier, Paul Le Guen a livré ses quatre vérités sur la saison du PSG dans l’Equipe . Dans cet entretien, il réserve ses principales banderilles à Alain Roche, le responsable du recrutement, et à Sébastien Bazin, le président actionnaire avec qui il entretenait « une relation courtoise mais sans affection » . Mais l’entraîneur n’a pas tout dit.

Roche, « incompétent et médiocre »
. Le Guen parle de Roche : « Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. » Des propos d’une violence inouïe qui ont amené Bazin à communiquer hier soir dans un registre glacial. Le Guen et Roche, joueurs du PSG hier, aux responsabilités aujourd’hui, n’ont jamais été amis et ne le seront jamais. Principaux points d’achoppement : le recrutement des Brésiliens Souza et Everton la saison passée, Kezman cette année et Colleu depuis le premier jour. Le fidèle adjoint du technicien breton voue une haine féroce à Roche, qui en retour le déteste royalement.

Un timing hallucinant. Jusqu’à hier, Le Guen ne mettait jamais en cause devant les micros l’institution que représente le club. Il ne stigmatisait jamais en public un salarié (joueur ou dirigeant) du club, défendait coûte que coûte le fanion qui l’emploie. Le coach a fait une entorse à cette ligne de conduite, à la veille du match le plus important de la saison. Le Guen a le droit de vider son sac mais il a choisi un moment « inopportun », pour reprendre son mot quand il qualifie le timing choisi par Bazin pour ne pas le reconduire. En conférence de presse, le Breton a tenté de dédramatiser, se justifiant ainsi : « Déjà, parce que je n’avais plus trop le temps. Et puis cela me tenait à coeur de dire deux ou trois petites choses qui me semblaient utiles. Je ne pense pas que cela ait dérangé les joueurs. Je l’ai vu à l’entraînement. Chacun reste dans son rôle, ils n’ont pas à apprécier ou non ma communication. » Bizarre que Le Guen ne voie pas qu’en plus d’un vestiaire en conflit larvé, sa confession tombe vraiment mal.

Une absence d’autocritique. « Ici, mon bilan est positif », lance encore Le Guen dans L’Equipe. Pas une once d’autocritique ne parsème son entretien-vérité. Rien sur le jeu proposé en deux ans et demi, jamais flamboyant. Rien sur son coaching, décrié en interne. Rien sur la gestion de son effectif, mal utilisé selon les dirigeants qui auraient aimé davantage de rapprochements avec le centre de formation. Pas un mot sur une constante : Le Guen part toujours en mauvais termes des clubs qu’il quitte (Rennes, Glasgow, Paris) même si ce constat est plus nuancé avec Lyon, où il compte plus de partisans que de détracteurs encore aujourd’hui. Rien enfin sur son plus grand échec, son recrutement de la première saison pleine (2007-2008), avec Bourillon et Digard en tête de gondoles. « Il y a plein de critiques que je pourrais m’adresser, a reconnu hier en conférence Le Guen. Sur deux ans et demi, on rate des choses. Parfois, ce sont des circonstances malheureuses, parfois un manque de chance, parfois on ne prend pas les bonnes décisions. C’est compliqué. » Le Guen part et, à l’arrivée, l’idée d’un échec restera davantage ancrée que ses réussites, indéniables.





Le Parisien



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Le torchon brûle avec Bazin





Le PSG a tergiversé toute la journée d’hier avant de se décider à répondre à Paul Le Guen, sous la forme d’un communiqué, publié tardivement sur le site Internet du club. Dire que Sébastien Bazin a peu goûté les paroles de son futur ex-entraîneur est un euphémisme. « Les propos tenus ce jour par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance, a réagi le président parisien.
Paul Le Guen sait plus que tout l’importance de la cohésion entre les joueurs et son encadrement. » Le club aurait cherché les moyens de sanctionner son entraîneur mais son départ imminent aurait rendu toute procédure aléatoire. Bazin s’était donc résolu hier soir à un échange qu’on imagine musclé avec le coach breton. « Le Paris Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurai une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a trois semaines », conclut-il, cinglant.




Le Parisien
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paseric
posté 30/05/2009 10:22
Message #759


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Paris sur les nerfs

Vestiaire désuni, entraîneur en froid avec les dirigeants : le PSG termine sa saison dans un état de délabrement avancé.

LA SCÈNE se passe mercredi dernier au Parc des Princes. Les Parisiens déjeunent dans l’un des salons du stade après l’entraînement. Au milieu du repas, Paul Le Guen se lève et quitte sa table. Une urgence ? Non. Simplement, Philippe Boindrieux vient de se joindre aux convives et l’entraîneur du Paris-Saint-Germain n’a aucune envie de déguster la fin du menu avec le directeur général du club, l’un de ceux qu’il soupçonne d’avoir oeuvré en faveur du non-renouvellement de son contrat.
Le PSG vit à l’heure des règlements de comptes. Un tourbillon paradoxal : les dissensions frappent le club dans la dernière ligne droite de sa meilleure saison en Championnat depuis cinq ans (Paris avait fini 2e en 2003-2004). Ces deux dernières années, le soulagement dominait au bout des luttes pour le maintien. Cette fois, l’ambition manquée de la Ligue des champions et le timing controversé de la gestion du cas Le Guen par Sébastien Bazin ont accentué les fissures, au point d’ébranler le dernier objectif : une place pour la prochaine Ligue Europa.
C’est comme si tout s’était conjugué depuis le PSG-Rennes du 3 mai (0-1). Le départ de Le Guen, les défaites contre Auxerre (1-2) et à Valenciennes (1-2), les « saletés » évoquées par Makelele dans son autobiographie, l’interview épicée de l’entraîneur hier dans L’Équipe… « L’ambiance est complètement pourrie, témoigne un familier du Camp des Loges. Tout le monde se regarde en chiens de faïence. Personne n’ose se parler. » Les tensions seraient palpables. Entre Landreau et Camara. Entre Makelele et Giuly. Traoré semble las. Armand accepte difficilement que la dynamique ait été autant brisée... « À sa façon, chaque joueur semble isolé », témoigne un cadre du groupe.

Le Guen aux joueurs : « Faites-le au moins pour vous »

Paris a ainsi préparé Monaco dans un climat sinistre qui révèle au grand jour des fractures claniques qui sont tout sauf récentes. Paul Le Guen, lui, se sait affaibli vis-à-vis du groupe depuis l’annonce de son départ. Mais jeudi matin, avant l’entraînement au Camp des Loges, il a tenté de sauver ce qu’il reste de mobilisation. « Pour moi, c’est terminé, comme vous le savez, a-t-il lâché devant les joueurs. Mais vous avez un truc extraordinaire à atteindre avec la Coupe d’Europe. Faites-le au moins pour vous. Faîtes-le par orgueil. Vous vous êtes battus toute la saison pour ça. » Selon plusieurs témoins, le coach est peut-être l’acteur le plus détendu du PSG ces derniers jours.
Bazin et Boindrieux, eux, se retrouvent beaucoup plus sous pression. Lors de leur réunion, mercredi soir, avec les représentants des groupes des supporters, les dirigeants du PSG ont assuré que Sessegnon et Hoarau resteraient la saison prochaine. Mais ils ont mesuré à quel point la sixième place serait mal ressentie dans les turbulents virages du Parc. En prévision d’éventuels mouvements de colère, le dispositif policier a même été renforcé autour du stade. Par ailleurs, les ultras ont laissé filtrer un agacement au sujet de Makelele.
C’est dans cette atmosphère pesante que le PSG est parti au vert hier soir aux Étangs de Corot, à Ville d’Avray. « Ce n’est qu’une fois sur le terrain qu’on saura si ce groupe a envie de se battre pour l’Europe », souffle un joueur. En attendant, une affiche traîne depuis quelques jours sur un mur du vestiaire du Camp des Loges. « Reprise le 1er juillet, à 9 h 30. Merci de vider vos casiers. » D’ici là, quelques sacs risquent aussi d’être vidés.

JÉRÔME TOUBOUL


Bazin : « Des propos inadmissibles »

SÉBASTIEN BAZIN, LE PRÉSIDENT DU PSG, a réagi hier soir, sur le site Internet du PSG, à l’interview que Paul Le Guen nous a accordée hier, dans laquelle l’entraîneur parisien déclarait notamment : « Je ne mesurais pas à quel point l’incompétence et la médiocrité d’Alain Roche (le directeur sportif parisien) allaient mepénaliser. » Le communiqué de Sabastien Bazin est aussi cinglant : « Les propos tenus par Paul Le Guen sont inadmissibles tant sur la forme, le fond et surtout le calendrier, la veille d’un match de la plus grande importance. (…) Le Paris-Saint-Germain est une institution et jamais nous ne tolérerons qu’un salarié puisse porter des jugements quels qu’ils soient sur un dirigeant ou collaborateur dans un cadre médiatique. J’aurai une conversation très claire à ce sujet avec Paul Le Guen dans les prochaines heures. Son interview sortie aujourd’hui ne fait que confirmer le bien-fondé de la décision prise il y a trois semaines. »
Un peu plus tôt, en conférence de presse, Paul Le Guen était rapidement revenu sur ses propos du matin dans L’Équipe : « Je ne pense pas que cette interview ait perturbé le groupe. Les joueurs ne se sont pas sentis concernés. Aujourd’hui, je n’ai eu personne du club au téléphone, Alain Roche n’a pas cherché à me joindre. Je ne retire rien de ce que j’ai dit, mais je n’en rajouterai pas. Je partirai tranquillement, sans faire de tour d’honneur. Je boirai simplement une petite bière avec le staff technique après le match. » Après la publication du communiqué, Paul Le Guen n’a pas souhaité s’exprimer.
L'Équipe
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sylvain
posté 30/05/2009 11:09
Message #760


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Le PSG peut-il le faire ?
30 mai 2009


Oui, le PSG peut-il réussir à ne pas se qualifier pour une Coupe d’Europe, alors qu’il était tout près de prendre la tête de la Ligue 1 il y a à peine deux mois ? Bien sûr. Car, soyons objectifs, impossible n’est pas Parisien.

Perdre à domicile face à son rival historique quand il avait l’occasion de passer en tête du championnat, c’est donc fait. Perdre face à une équipe qui avait déjà la tête à sa finale de Coupe de France, quand le PSG pouvait ravir la troisième place à Lyon, c’est encore fait. Se tirer deux balles dans le pied dans un match gagnable, ce fut également une affaire rondement menée. Le csc de Camara, et l’improbable but de Jelen face à un Landreau impuissant, ont rappelé à tous ses fans que le PSG était immortel. Toujours prêt à ployer sous la pression, à se noyer dans le petit bassin.

Alors, sur sa lancée, et pour célébrer la dernière de Paul le Guen, Rothen and co vont-ils parvenir à s’enfoncer jusqu’à la sixième, voire la septième place, en tout cas sous la barre de l’Europa League ? Tout porte à croire que oui : les absences de Sessegon, Ceara, voire Giuly, cette atmosphère de vendetta (les déclarations de Maké et Le Guen) alors que le temps devrait être à l’union sacrée, et cette spirale de la lose dans laquelle s’est laissé aspirer le club, après deux tiers de championnat d’optimisation de son effectif, de confiance retrouvée, de bonne fortune. Oui, tout cela nous fait croire à la chute finale du Colony Club.

Voilà pour la tendance fâcheuse à tout gâcher du PSG. Les chances objectives des Parisiens maintenant : Hoarau revient. Oui, mais dans quel état ? Monaco n’a plus rien à jouer… mais cela ne les a pas empêchés d’emmerder Bordeaux jusqu’à la dernière minute la semaine dernière. Au final, ballottage défavorable pour cette finale, comme l’a appelée Paul le Guen.

Quel que soit le résultat du match, l’entraîneur parisien pourra partir avec le sentiment du devoir accompli -avoir redressé un club au bord du gouffre- mais aussi avec celui de ne pas avoir saisi les occasions qui se présentaient de retrouver le lustre passé : le quart de Coupe d’Europe, une qualif’ pour la Ligue des Champions, voire le titre, soyons fous.

Mais, non, bougres d’ânes, Paris malgré toutes ces conjectures inquiétantes se qualifiera pour l’Europa. Pourquoi ? Simplement, car le PSG n’est jamais aussi fort que quand il doit rattraper le temps perdu. Se rappeler du match aller face à Lille (9 novembre, 1-0), crucial pour ne pas se condamner à naviguer en eaux tempérées, et gagner au forceps, avec pas mal de réussite. Plus proche, à Valenciennes, le PSG fit ainsi une belle première mi-temps, avant de s’effondrer. Mais le club de la capitale avait alors encore de la marge, d’où ce coupable relâchement. Cette fois il n’en a pas. Il doit vaincre, ou finir en Intertoto. Au fait, ça existe encore l’Intertoto ?
Tony Gastolic


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