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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
keyzer söze
posté 23/05/2009 10:50
Message #721


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L’adieu à Nungesser

En partance pour Paris, Antoine Kombouaré dirigera son dernier match à domicile face au… PSG. Avec un seul objectif, gagner
.

HIER, en début d’après-midi, une panne d’électricité a retardé l’arrivée de plusieurs joueurs de VA, bloqués derrière le portail automatique puis privés de jus dans les vestiaires au moment de préparer leur séance d’entraînement. C’est donc un entraîneur perturbé par ce léger contretemps qui est venu s’exprimer,d’une voix émue, à la veille du dernier match à domicile de la saison. Son dernier rendez-vous avec Nungesser dans la peau du patron sportif du club du Hainault. Pujol : « Faire abstraction du contexte » « Le côté émotion, je mets ça de côté, a toutefois commenté Antoine Kombouaré, visiblement fatigué par l’effervescence liée à son avenir dans la capitale. Aujourd’hui, je suis valenciennois et je n’ai qu’une envie, jouer le match avec l’idée de le gagner parce qu’on n’est pas encore (mathématiquement) en Ligue 1. » Et l’entraîneur, interrogé sur sa situation personnelle, de poursuivre : « Si on est maintenus, bien sûr, on pourra penser à l’avenir et continuer les pourparlers (avec le PSG) qui ont été entamés il y a une semaine. On a décidé d’un commun accord de les mettre de côté pour éviter toute polémique, toute confusion autour de ce match. » Le Kanak a ensuite supervisé une petite opposition de joueurs sous les
yeux de plus de deux cents supporters réunis derrière les grillages du centre d’entraînement de Mont- Houy. À l’issue de la séance, il s’est longuement attardé pour signer des autographes, discuter avec les familles qui lui ont témoigné beaucoup de respect pour ses quatre années passées au club. « Je pense qu’il sera bien accueilli (ce
soir) au stade, anticipe Patrick Beudin, président de la section de supporters des Red Devils. Habituellement,
on réserve une belle ovation à ceux qui ont servi le club. Ce sera encore le cas. On ne peut pas s’opposer à son départ. Paris, c’est Paris, le club de son coeur. Il a bien oeuvré ici. Il a toujours été honnête et sincère. »
Dans cette ambiance nostalgique et amicale, Kombouaré a ensuite offert son maillot avant de regagner les vestiaires. Les joueurs, eux, ont apprécié l’absence de mise au vert à la veille de ce rendez-vous décisif pour l’avenir du club dans l’élite. Dans l’ensemble, ils ne semblent pas du tout perturbés par le départ de leur entraîneur. L’attaquant Grégory Pujol assure que le groupe « vit bien »les événements. « Cela fait un moment qu’on en parle, rappelle-t-il. Il faut faire abstraction du contexte. Ce n’est pas déstabilisant. Bien sûr, on en parle entre nous. On se
demande qui va arriver, comment on va fonctionner si c’est un autre entraîneur. Mais, pour l’instant, Antoine est à Valenciennes. On ne peut pas parler de sa prochaine équipe. Enfin… pas tout de suite. » « Les joueurs qui lâchent les matches, ça n’existe pas à Valenciennes, assure le défenseur David Ducourtioux. Le mieux, ça serait qu’on tape Paris 2-0, ça fermerait la bouche à tout le monde. »

JOËL DOMENIGHETTI


Ça balance pas mal à Paris

Non reconduit, Paul Le Guen sait qu’il n’a plus la même marge de manoeuvre. Et les critiques de Claude Makelele ne vont pas l’aider.


LA PROIE est toujours à portée de fusil. Paul Le Guen le sait et ne veut pas abandonner cette quatrième place qualificative pour la Ligue Europa, nouvelle version de la Coupe de l’UEFA, avant d’être vraisemblablement remplacé par Antoine Kombouaré. Lui ne veut pas lâcher mais sent bien qu’une partie de son groupe lâche. Et avoue, dans un sourire de dépit : « J’ai moins de possibilités de peser qu’il y a quelques jours. » Voilà tout le dilemme de l’entraîneur
parisien, à deux journées de la fin : conserver un groupe sous pression, orienté vers un objectif, tout en sachant qu’une partie de son influence s’est évaporée en même temps que la direction parisienne a annoncé, début mai, qu’elle ne le renouvellerait pas la saison prochaine. « C’est un peu inévitable, reconnaissait Le Guen hier. Depuis quelques matches, l’équipe est moins concentrée. Mais j’ai envie que tout le monde soit bien. Il faut vraiment
qu’on y arrive. »
Seulement, depuis plusieurs semaines, le PSG n’y arrive plus. Ou alors par le petit bout de la lorgnette. Dès que
l’opposition se corse, qu’elle se révèle plus technique, mieux organisée que Nice (2-1, le 5 avril), Le Havre (3-0, le
19 avril) ou Le Mans (1-0, le 13 mai) – ses trois dernières victoires sur les deux derniers mois – Paris pioche et
laisse filer des pointssur le chemin. Le sien aurait pu le mener en Ligue des champions, avec un peu plus de réalisme
et d’ambitions. Désormais, il dévie vers une autre Coupe d’Europe, moins prestigieuse, mais qu’il ne peut s’offrir le luxe de laisser filer.

« Que Makelele précise ses pensées »


C’est la crainte du moment dans un club où ça commence à balancer de toutes parts et où les dissensions dans le vestiaire et au sein de la direction, révélées dans ces colonnes (L’Équipe du 25 janvier et du 16 avril), éclatent au grand jour. Dans son autobiographie à paraître le 27 mai (*) mais dont les bonnes feuilles sont publiées aujourd’hui dans L’Équipe Mag, Claude Makelele qualifie Paul Le Guen d’« entraîneur correct » et précise : « J’ai connu meilleur que lui. » Hier, le technicien parisien a répliqué, dans une manière d’ironie : « Je vais essayer de m’améliorer. » Pas évident, dans ces conditions, de conserver l’emprise sur l’équipe.Au sujet du PSG,Makelele ajoute :« Il faut nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction. » Réponse de Le Guen :« Ce serait bien qu’il précise ses pensées. » Avant de conclure dans un soupir : « Tout ça me fait bien rigoler. » Mais pas tant que ça quand même.
Parceque l’entraîneur sait que les deux derniers matches n’auront rien d’amical et que ni la quatrième, ni la cinquième place ne sont assurées. « Il nous faudra peut-être encore deux points, déclare Le Guen. J’ai bon espoir. Pour le moment, la saison est formidable. Il faut qu’elle le reste. »

DAMIEN DEGORRE

(*)Tout simplement, Éditions Prolongations


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NeiBaF
posté 23/05/2009 22:38
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Paris perd gros à Valenciennes

Paris a beaucoup perdu à Valenciennes (1-2). En concédant sa deuxième défaite d'affilée, sa troisième en quatre matchs, le PSG recule à la cinquième place du classement derrière Toulouse, vainqueur à Nice (0-2) . Lille et Rennes, respectivement vainqueurs du Havre (1-0) et Lorient (3-1) ne sont plus qu'à deux points derrière le PSG. La qualification européenne est plus que jamais en danger.

Après la poignée de main la plus photographiée de la saison entre Paul Le Guen et son probable successeur sur le banc parisien Antoine Kombouaré, les flashs ne tardent pas à crépiter de nouveau. Exilé côté droit, Kezman adresse un centre parfait à Luyindula, seul aux six mètres mais la reprise de la tête de l'attaquant du PSG passe inexplicablement à côté (5e). La deuxième tentative est la bonne pour les coéquipiers de Claude Makelele. Décalé par Sessegnon, Giuly centre au cordeau. Au deuxième poteau, Kezman place une frappe imparable de l'intérieur du pied droit (0-1, 11e).

La rencontre n'a pourtant rien d'une promenade de santé pour la défense parisienne, bousculée par les attaquants valenciennois. Landreau doit même s'employer pour détourner en corner un frappe lointaine de Rudy Mater (18e). Danic, Audel et Pujol font souffrir l'arrière-garde du PSG qui aurait pu malgré tout bénéficier d'un penalty pour une faute de Penneteau sur Luyindula qui avait passé le gardien nordiste (24e).

Paris souffre, concède corner sur corner et multiplie les fautes. La sanction finit par tomber. Sur un long coup-franc, Audel s'élève au dessus de la meute parisienne et pique parfaitement son ballon dans le but de Landreau (1-1, 61e). Un but qui galvanise autant le stade Nungesser que tous les joueurs valenciennois. En bloc, ils se jettent sur le but parisien. Le PSG est aux abois et finit par craquer. Audel sur la droite de la surface sert Pujol en retrait. La frappe de l'attaquant nordiste n'est pas puissante mais Landreau s'emmêle les gants et ne fait que freiner le ballon qui vient mourir derrière la ligne (2-1, 66e).
Paris réagit par une frappe de Sessegnon juste à côté (75e). La malchance s'y met également lorsque le défenseur valenciennois Ducourtioux place une tête en retrait qui prend à revers son propre gardien. Le ballon termine sa course sur le poteau et Giuly n'est pas assez prompt pour reprendre le cuir (82e). Un vrai cauchemar.

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Mathis
posté 24/05/2009 07:15
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Pour le PSG, il est temps que ça se termine

Battus hier soir à Valenciennes (2-1), les Parisiens ont abandonné la quatrième place à Toulouse. La qualification européenne n’est toujours pas assurée.

Facétieux Antoine Kombouaré ! Le futur entraîneur du PSG vient de jouer un sale tour à sa prochaine équipe, qui devra batailler pour disputer l’Europa League la saison prochaine. La fin de saison des hommes de Paul Le Guen vire au cauchemar. Défaites à domicile (Rennes, Auxerre), revers à Valenciennes, le tout en quatre matchs : le club parisien, qui a implosé depuis l’annonce du départ du technicien breton, tourne au ralenti et a vu Toulouse lui ravir la quatrième place tandis que Lille voire Rennes fondent sur lui.

Un succès devant Monaco la semaine prochaine au Parc validera le ticket européen. Mais Paris peut-il encore gagner, vu son état ? Il peut même encore terminer septième !
Balayons d’emblée les doutes, les suspicions ou les arrangements : ils relèvent du fantasme. Valenciennes et Paris ont disputé un vrai match de football, engagé, ouvert, plaisant. Mené, VA est revenu dans le match au prix d’une grosse seconde période, pleine de rage et de courage. A l’image de Kombouaré, dit-on ici.

L’équipe divisée

Pour Paris, la catastrophe guette. Sportive et presque industrielle si le PSG ne parvient pas à décrocher sa place pour l’Europa League après avoir cru un temps à un ticket pour la Ligue des champions. Ce club est complètement aux abois en cette fin de saison, la dynamique cassée et le vestiaire en lambeaux.
Paul Le Guen n’en finit pas d’en vouloir à Sébastien Bazin, le président-actionnaire, non pas de ne pas l’avoir reconduit mais de s’être penché sur ce dossier avant que la saison ne se finisse. « Il n’y a pas que ça, glisse l’entraîneur parisien. Mais on aurait pu et dû s’en passer. Cela aurait été tellement mieux de se concentrer sur l’objectif fort du club de se qualifier pour la Coupe d’Europe. Pour le coup, j’ai tenté de tout faire pour protéger cet objectif et je vais continuer jusqu’au bout parce que c’est important pour le club. »
L’ambiance dans le vestiaire après le match s’est prolongée sur le même mode que sur le terrain : électrique. Les clans divisent l’équipe et les mots volent, entre reproches et détestation de son coéquipier. « Il y a un mois on aurait gagné ce match grâce à ce que l’on a fait en première période, aux occasions obtenues, à la maîtrise affichée. Cette marge aujourd’hui a disparu compte tenu de la fragilité de l’équipe », conclut Le Guen, dépité.

Zoumana Camara, le défenseur central du PSG de 30 ans lié pour encore deux ans au club, doit prolonger son contrat dans les prochains jours. Les dernières discussions portent sur la durée du nouveau bail.


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Orton
posté 24/05/2009 08:31
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Kombouaré : Un contrat de trois ans au PSG ?



Antoine Kombouaré au PSG, c’est presque fait. Les prochaines heures vont être mises à profit pour finaliser les négociations entre toutes les parties. Kombouaré jouissant d’un contrat courant jusqu’en 2013 à Valenciennes, les discussions porteront sur la durée de son nouvel engagement et sa rémunération. Dans l’entourage du technicien kanak, il se dit que son souhait est de signer un contrat de trois ans.

Ce que Sébastien Bazin est sur le point d’accepter même si, au PSG, la durée de vie d’un entraîneur n’excède pas deux ans en moyenne. L’indemnité de transfert entre les deux clubs, proche d’1 M€, sera accompagnée de bonus pour VA en fonction des prochaines saisons de l’équipe de la capitale.
A Paris, Kombouaré pourrait venir avec une partie de son staff technique actuel : son adjoint, Bernard Guignedoux, et Raphaël Fèvre, le préparateur physique. Ces deux hommes étaient déjà avec lui à Strasbourg mais aussi lorsqu’il démarra sa carrière de coach avec la réserve du PSG entre 1999 et 2003. Pour le poste d’entraîneur des gardiens, Joël Bats, ancien gardien du PSG aujourd’hui à Lyon, reste sa priorité. Kombouaré souhaite l’enrôler comme il l’avait déjà voulu à l’époque où il avait pris les rênes de Strasbourg. Pour ce nouveau challenge, Kombouaré compte s’appuyer en majorité sur l’effectif actuel et notamment les trois valeurs fortes et montantes du club : Hoarau, Sessegnon et Sakho. Un attaquant est pisté pour renforcer le groupe.


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Kombouaré : « Je me sens prêt pour le PSG »



ANTOINE KOMBOUARÉ, entraîneur de Valenciennes

Il est porté en triomphe par les siens. Au coup de sifflet final, le président de VA, Francis Decourrière, le prend par le bras et l’entraîne vers le rond central. Le stade clame son prénom, « Antoine, Antoine ! ». Les joueurs le portent à bout de bras. C’est tout un club qui a remercié hier Kombouaré pour cette victoire sur Paris (2-1), synonyme de maintien.





C’est tout un club qui a fait ses adieux à cet entraîneur, qui, en quatre ans, les a hissés en Ligue 1 et les a maintenus parmi l’élite du foot trois années de suite. « J’étais un peu surpris. Je n’aime pas trop cela, sourit Kombouaré encore ému. Merci à tous. C’est grâce à eux si je suscite aujourd’hui l’intérêt de certains clubs. »
Des adieux réussis donc. Il est sorti par la grande porte et peut se rendre à Paris la saison prochaine la tête haute. « J’étais triste de lire certaines choses, notamment de voir l’inquiétude de Jean-Michel Aulas (NDLR : le président de Lyon). S’il peut penser que nous allions laisser filer le match, c’est qu’il a les idées bien mal placées », poursuit le Kanak.

Franchir un palier

Maintenant que le maintien est obtenu, Kombouaré peut d’ores et déjà se tourner vers l’avenir. « J’espère que ces adieux n’étaient pas trop prématurés. J’attends un signe des dirigeants parisiens à présent. Des discussions vont se poursuivre et j’espère qu’elles pourront aller jusqu’au bout. J’ai envie de franchir un palier, de jouer les premiers rôles. Paris me montre un réel intérêt. Je me sens prêt pour le PSG », poursuit-il. Pas question d’ailleurs de critiquer son probable futur club : « J’ai vu une belle équipe du PSG ce soir (hier). Il y a de grosses qualités. Nous avons juste réussi à les faire douter, comme pour Lyon (victoire valenciennoise, 2-0, le 2 mai). Je ne me fais pas de souci. Je ne m’en fais pas non plus pour Paul Le Guen qui est un ami, et un grand entraîneur. Il saura rebondir. » En sortant de la salle de presse, Kombouaré a même lancé à Luyindula : « Ne lâchez pas, les gars ! »





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]Camara craque en cinq minutes Valenciennes[/color]





Dans un schéma classique avec deux pointes devant (Luyindula et Kezman), le PSG a bien démarré la rencontre. Il s’est créé quelques situations en jouant le contre et a logiquement ouvert le score. La fin de la première période a été plus équilibrée mais Paris a encore eu des occasions. En revanche, après la mi-temps, le collectif a disparu.
Il s’est réveillé une fois mené à la marque. Trop tard.

Landreau (3,5). Il avait bien fait ce qu’il devait faire jusqu’à la 66eminute, ne pouvant même rien sur l’égalisation. Mais, sur le but de Pujol, il se couche trop vite et relâche le ballon dans son but. Sort bien après (67e) devant Audel.

Ceará (5). En duel face à Danic tout le match, il a eu fort à faire. Mais son bilan n’est pas négatif. Il n’a jamais renoncé et a essayé de combiner avec Giuly devant lui.

Camara (3,5). Se fait devancer par Audel sur l’égalisation et battre dans le duel par ce même Audel sur le deuxième but valenciennois. Avant ces cinq minutes ratées, il avait géré, même s’il n’a pas toujours été dominateur dans les duels.

Sakho (4). Quelques hésitations lors des quarante-cinq premières minutes, qui n’ont pas eu trop de conséquences. En revanche, il est absent sur le second but de VA.

Armand (4,5). Le latéral gauche a été plutôt à son aise en première période avant de beaucoup plus souffrir après la mi-temps. Averti (70e).

Giuly (5). Aligné milieu droit, il a délivré plusieurs bons centres, dont celui du but (12e) même s’il était hors jeu au départ de l’action. Très disponible jusqu’à la pause, il a été moins visible après et a loupé le 2-2 d’un crampon. Suppléé par Chantôme (83e).

Makelele (4,5). Le capitaine a tenu son rôle de récupérateur. Même s’il a connu quelques soucis devant Sanchez et Saez, il a surtout essayé de combler les espaces. Pas mal lors du premier acte, moins bien ensuite. Il a trop reculé.

Clément (5). L’autre récupérateur a été plus offensif que Makelele en n’hésitant pas à presser haut. Un engagement irréprochable même si parfois il manque de justesse dans ses tentatives. Il a lui aussi trop subi après la pause.

Sessegnon (5). Aligné couloir gauche à la place de Rothen, blessé, le Béninois a bien servi Giuly sur le but. Moins à l’aise que sur le côté droit, il a aidé Armand défensivement surtout en première période. Remplacé par Pancrate (76e).

Luyindula (5). Beaucoup de vivacité, de volonté d’aller de l’avant et de provoquer : d’où un peu de déchet mais une prestation d’ensemble plutôt intéressante. Une tête à côté (5e), un bon décalage pour Giuly (42e) mais surtout il aurait dû bénéficier d’un penalty pour une faute de Penneteau.

Kezman (5,5).
Une nouvelle fois titulaire, le Serbe a été à son avantage et a marqué un but qui a failli être décisif. Il a fini par décliner au fil des minutes malgré sa combativité.

A Valenciennes, Audel et Danic ont été tranchants devant. Plus d’approximations de la part de la défense.

L’arbitre, M. Jaffredo (4,5), a bien tenu cette rencontre même s’il oublie un penalty pour le PSG sur une faute de Penneteau sur Luyindula en première période.




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keyzer söze
posté 24/05/2009 09:51
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Kombouaré plombe Paris

L’entraîneur de VA a garanti le maintien de sa future ex-équipe et compromis en partie l’avenir européen de celle qu’il devrait diriger.



IL A FALLU que le président Decourrière le traîne par le bras pour qu’il rejoigne ses joueurs au milieu du terrain. À la fin de son dernier match au stade Nungesser à la tête de Valenciennes, Antoine Kombouaré ressentait des sentiments contradictoires. À la fois fier d’avoir battu le PSG et de sauver, par la même occasion, la tête de son équipe en Ligue 1, et embarrassé d’occuper le devant de la scène en pareille occasion. Il sait que sa future équipe, celle qu’il rencontrait hier, se retrouve plongée en eaux troubles. C’est officiel : il n’est plus question de Ligue des champions pour Paris. À ce rythme, il ne sera peut-être même plus du tout question d’Europe d’ici au week-end prochain en cas de nouvelle désillusion face à Monaco. Il serait injuste de qualifier le jeu parisien d’incohérent ou de peu ambitieux. Face à VA, le club de la capitale s’est procuré sept occasions de but. Parler de manque de concentration dans le dernier geste et dans l’application à défendre apparaît plus approprié. Luyindula doit encore se demander comment il a pu manquer le cadre sur cette tête, seul face au but (5e). Camara doit chercher comment Audel a pu échapper à sa vigilance sur l’égalisation valenciennoise (61e) et Landreau repenser à cette terrible faute de main sur la reprise de Pujol (2-1). À Paris, les erreurs individuelles, de plus en plus nombreuses, se paient au prix fort quand son adversaire peut les enchaîner sans être sanctionné dans les mêmes proportions. La tête deDucourtioux s’en allant frapper le poteau de son propre but en est la plus belle illustration(82e)…
Seulement, la réalité comptable se moque bien du facteur chance. Pour l’équipedu Nord, elle est joyeuse. Avec quarante-quatre points, Valenciennes est assuré de recroiser la route d’Antoine Kombouaré la saison prochaine.
Pour celle de la capitale, elle est plus douloureuse. Le PSG n’avance plus, voit Toulouse passer devant au classement et Lille et Rennes revenir sur lui comm edes taureaux sur un chiffon rouge.

La victoire au Parc suffirait pour être européen

Avant de recevoir Monaco, il serait temps que les Parisiens s’agitent et ne transforment pas une belle saison en
nouvelle catastrophe industrielle. Justifier cette série de défaites par l’absence d’Hoarau (adducteurs) ne suffit pas non plus. Hier, une nouvelle fois, le meilleur buteur du PSG (17 buts) a été remplacé plutôt avantageusement par Mateja Kezman. Son activité, la variété de ses appels, son énergie dans le replacement défensif et son ouverture du score (12e) constituaient autant d’indices sur sa volonté de terminer la saison en beauté que sur la nécessité de séduire celui qui sera très vraisemblablement son entraîneur dans un peu plus d’un mois. Mais le Serbe n’a pas toujours été suivi par ses coéquipiers et a fini, lui aussi, par baisser le pied lorsque son équipe a reculé. Le drame du PSG est de ne pas avoir su tuer un match qui, jusqu’à la mi-temps, semblait à sa portée. Son malheur est
d’avoir assisté, impuissant, au réveil de Valenciennois, si empruntés pendant les quarante-cinq premières minutes, si révoltés ensuite, à l’image d’un Audel ou d’un Tiéné beaucoup plus percutants. Son bonheur, et celui d’Antoine Kombouaré, est de se dire qu’il a encore son destin en main et qu’une victoire, samedi, au Parc, lui assurerait une participation européenne la saison prochaine. Comme une consigne, Kombouaré glissa à Luyindula dans les vestiaires : « Faut s’accrocher maintenant les gars. »

DAMIEN DEGORRE


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Orton
posté 24/05/2009 13:50
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Kombouaré : « Cette fois le PSG me voulait vraiment »

Antoine Kombouaré sera le prochain entraîneur du PSG. Le maintien acquis avec Valenciennes, il va pouvoir pleinement se concentrer sur sa nouvelle tâche dans les jours à venir.

Antoine Kombouaré, comment avez-vous fêté le maintien avec Valenciennes ?

J’ai fait un footing ce matin pour me décrasser le cerveau ! C’était une semaine compliquée… Mais ce matin, je suis fier de notre fin de saison, car on termine avec le maintien en poche. Maintenant, je prépare mon avenir.


Justement, qu’en est-il ?

Tout le monde sait qu’il y a un accord entre VA et le PSG. J’espère finaliser ça la semaine prochaine. J’ai envie de franchir un palier, même si je serais resté à Valenciennes avec plaisir. C’est la troisième fois que le PSG vient frapper à ma porte, mais cette fois-ci c’est beaucoup plus sérieux. Les deux premières fois, c’était surtout pour voir si j’avais envie. Là, il y a une grosse motivation des dirigeants pour me faire venir. Ils ont fait des efforts fantastiques pour me témoigner leur intérêt.


Avez-vous reçu la promesse de disposer des moyens pour améliorer l’équipe ?

Je me méfie toujours des promesses. Personnellement, j’ai envie de relever le défi. Cette équipe est sur une dynamique positive. Elle est en train de franchir un palier. Il y a quelque chose à faire. Mon travail va être important mais il faut aussi des moyens. J’espère déjà garder les meilleurs, les Hoarau, Sessegnon, Sakho... C’est une chose essentielle. Et puis ensuite, améliorer le groupe avec quatre ou cinq joueurs. Ce serait bien. Mais je ne viendrai pas débaucher des Valenciennois. Je pars, c’est déjà un coup dur. Après, si je viens prendre des joueurs, ce ne serait pas bien.


Qui pourrait vous succéder à Valenciennes ?

Je laisse un beau bébé. J’avais dit en début de saison quand on était 20e que c’était la meilleure équipe que j’avais eue à entraîner. Aujourd’hui on est 11e. Le groupe a été renouvelé. Pas moins de onze joueurs sont arrivés. Il y a une super équipe à faire progresser dans le temps en apportant quelques retouches. La tâche du prochain entraîneur sera à la fois facile et compliquée : maintenir le club en L1 pour l’inauguration du nouveau stade l’année prochaine. Mais je ne vous donnerai pas de nom…


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posté 25/05/2009 07:06
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Comment ne pas tout gâcher
Après trois défaites en quatre matchs, le PSG devra se ressaisir samedi contre Monaco pour assurer sa place en Europa League. Sous peine de finir sa saison sur une terrible désillusion.





Un temps, le PSG a cru lutter pour une qualification en Ligue des champions. Aujourd’hui, pour être sûr de décrocher l’Europa League (pour laquelle sont qualifiés les quatrième et cinquième du championnat), il devra nécessairement battre Monaco. Paris peut tout perdre mais aussi sauver les apparences samedi. Recettes pour ne pas saccager une bonne saison.

Mettre les divisions de côté. Le PSG a, par exemple, battu deux fois en Coupe de l’UEFA le futur champion d’Allemagne, Wolfsburg. Son niveau n’est pas en cause. Mais les rancunes voire les haines sont en passe de tout remettre en cause.
Le clan Rothen (Landreau, Armand, Clément) s’oppose au pôle Makelele (Giuly, Camara, Luyindula, Kezman), même si, pendant l’échauffement à Valenciennes, l’effectif a essayé de se remobiliser sur le thème : « Il n’y a pas de tricheurs parmi nous. » Malgré ses efforts, Paul Le Guen ne semble plus en mesure de maîtriser son groupe. Il lui parle de moins en moins, se met de plus en plus en retrait. Selon des joueurs, il a « lâché ». Le staff technique (Le Guen et ses adjoints) et le staff dirigeant (Bazin, Roche, Boindrieux, Skropeta) ne se parlent plus.
Bazin doit-il renouer les liens une dernière fois ? L’espace d’un match, pendant la réception de Monaco, l’union sacrée doit regagner un club qui n’en peut plus d’une saison interminable, marquée une nouvelle fois par un contexte extrasportif pesant.

Livrer un dernier effort. En cette fin de saison, les Parisiens n’ont plus les jambes. Ils ont perdu trois de leurs quatre derniers matchs (Rennes, Auxerre, VA). « L’équipe est émoussée », confirmait samedi Mickaël Landreau après le revers essuyé à Valenciennes (2-1). Ils ont certes des circonstances atténuantes. C’est l’équipe de L 1 qui a le plus joué cette saison, avec 56 matchs au total toutes compétitions confondues, contre 52 pour Marseille, 51 pour Bordeaux, 50 pour Lyon.
Or Paris n’a pas un effectif pléthorique, certains (Landreau, Ceará, Armand, Camara, Clément, Rothen) ont enchaîné presque tous les rendez-vous. Mentalement, les Parisiens accusent aussi le coup. Les multiples soubresauts qui ont ébranlé le club le départ de Villeneuve en janvier, l’annonce de celui de Paul Le Guen ont lassé de nombreux joueurs. Pourtant, le PSG n’a plus qu’une heure et demie d’efforts à fournir. Il ne reste plus qu’un match, un « ultime défi », selon les mots de Landreau, à relever. Quatre-vingt-dix minutes pour ne pas se ridiculiser.


Le Parisien




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Kombouaré patiente en famille



La finalisation de l’arrivée d’Antoine Kombouaré au PSG doit intervenir dans les prochains jours. Vraisemblablement avant le milieu de la semaine afin de permettre aux deux clubs de préparer dans les meilleures conditions leur dernier match de la saison. Hier, les deux parties n’ont pas avancé dans le règlement de ce dossier.
Pendant que Sébastien Bazin tentait de digérer le nouveau revers de son équipe qui l’a encore profondément énervé, le futur entraîneur parisien a passé la journée en famille dans sa maison de Marcq-en-Baroeuil, près de Lille, à quelques centaines de mètres du logement d’un ancien entraîneur du PSG, Vahid Halilhodzic.

Sa fille Sandra et son fils Yann avaient fait le déplacement dans le Nord pour le dernier match de leur père à Nungesser samedi. Ces retrouvailles familiales étaient aussi l’occasion de fêter plusieurs anniversaires : celui de sa femme Maeva samedi et celui de sa fille, mercredi dernier. La petite fratrie Kombouaré s’est offert quelques bulles de champagne pour célébrer ces événements, mais aussi le maintien de VA.
Après un déjeuner familial au restaurant, à Lille, le fils de Kombouaré est reparti pour Rodez, où il travaille au service abonnements du club de foot qui évolue en National et qui a battu Paris cette saison en Coupe de France en 8 e de finale. Le technicien de Valenciennes a profité de cette journée de calme pour zapper à la télé entre les matchs de Premier League et de Serie A. En attendant le prochain coup de téléphone de Sébastien Bazin…



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sylvain
posté 25/05/2009 08:01
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Aujourd'hui Sport

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Le vestiaire ne fait pas dans la dentelle

Après trois défaites en quatre matchs, le PSG n'a jamais été aussi près de tout perdre cette saison. La faute à un vestiaire qui implose.

Les bras au ciel, Giuly hurle sur Luyindula, coupable de l'avoir oublié à la 34e minute du match à Valenciennes. Makélélé sermonne Chantome qui pousse le ballon en touche dans les arrêts de jeu plutôt que de tenter une dernière offensive (90e). Sakho et d'autres jettent un regard noir à Landreau après sa bévue qui coute le second but au PSG (67e). L'ambiance, sur le pré, semblait détestable samedi à Nungesser entre les joueurs parisiens. Dans le vestiaire aussi...

Une gifle serait partie

"Ca devient chaud entre les pro- le Guen- Landreau, Armand, Clément et Rothen (qui était suspendu)- et le reste du groupe", nous assure une source bien informée. La rumeur a fait même état d'une bousculade entres parisiens après le match. Une gifle serait même partie. Une version vite démentie. "Non, c'est faux, réfute un joueur, ou alors je ne l'ai pas vu... Mais je n'y crois pas." "Il n'y a pas eu de gifles, mais des joueurs étaient très énervés, notamment Jérémy Clément qui était fou furieux contre l'arbitre" (un pénalty mérité a été oublié pour une faute sur Luyindula), indique t'on dans l'enturage du club.

Rothen et Colleu accusés de trop parler à la presse

Depuis l'annonce de la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen, le 5 mai, le vestiaire se fissure. "Il y a un mois, on aurait gagné ce genre de match", a souligné le technicien, faisant référence à la maladresse de Sébastien Bazin d'annoncer la non-reconduction de l'entraineur avant le terme de la saison. Et sans anticiper le nom du prochain... Sans parler des déclarations de Makélélé,dans son autobiographie Tout simplement: il faut "nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction". En interne, les tensions entre Le Guen et Makélélé se ressentent. Rothen est accusé de trop parler à la presse. Tout comme Yves Colleu, l'adjoint de Paul Le Guen, que le groupe soupçonne d'avoir fait "fuiter" des infos dans la presse. "On le sait tous et Bazin aussi". "Vivement les vacances!", soufflait un autre il y a quelques jours, résumant le sentiment général au sein du club de la capitale. "Comme me l'a dit un joueur parisien dans le vestiaire, le PSG, c'est Dallas, confie Djamel Belmadi, le milieu de VA formé au PSG. Ils ont lachés le match.Et il y a de fortes dissensions entre eux. Au PSG, on gagne beaucoup d'argent et on valorise son image, mais il faut surmonter la pression. Ils n'ont pas su le faire. A ce rythme, je suis très inquiet pour leur dernier match et leur qualification européenne." Les 3.7 millions de supporters du PSG le sont aussi. Contre Monaco, le PSG sera privé de Sessegnon (suspendu) et peut être aussi de Hoarau et Rothen de retour de blessure... voire de Luyindula, sorti du stade avec des béquilles et une poche de glace sur le genou droit.

Raphael Domenach.


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Panenka
posté 25/05/2009 08:03
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Kombouaré veut Bats

C'est le Jour J pour Antoine Kombouaré, qui devrait signer ce lundi un contrat le liant au Paris-SG jusqu'en 2012. Le futur ex-entraîneur de Valenciennes arrive dans la capitale accompagné de ses assistants Bernard Guignedoux et Raphaël Fèvre. Il pourrait aussi être suivi par son ancien coéquipier au club, Joël Bats. Selon L'Equipe de lundi, le technicien néo-calédonien espère le convaincre de quitter Lyon pour prendre en charge l'entraînement et la préparation des gardiens de buts du PSG.


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Dante
posté 25/05/2009 12:24
Message #730


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Makelele : « Je veux donner une identité au PSG »
Invité à répondre aux questions de nos lecteurs, le capitaine du PSG, 36 ans, s’est longuement confié. Il n’a pas caché son désir de s’investir sur le long terme à Paris.

A.H. Entretien coordonné par Frédéric Gouaillard et Frédéric Michel. Photos : Philippe de Poulpiquet. Avec la collaboration d’Elisabeth Kastler-Le Scour. | 25.05.2009, 07h00

Claude Makelele arrive au siège de notre journal jeudi dernier, peu après 15 h 10, au volant de son 4 x 4 Porsche, boosté et customisé. Chemise à petits carreaux, cravate noire, jean clair et baskets blanches, le capitaine du PSG, décontracté, n’a pas oublié de soigner son look, lui le passionné demode. De sa voix douce et posée, il charme son auditoire.
D’ordinaire adepte de la langue de bois, l’ancien international force sa nature pour se livrer comme dans son autobiographie* à paraître mercredi. Malgré l’argent et la célébrité, Claude Makelele a su rester simple. Nos lecteurs s’en sont vite aperçus et, après près de deux heures d’entrevue, ils ont entouré le milieu de terrain pour une longue séance photo et de dédicace.

JEAN-MICHEL PLOMION. Qu’envisagez-vous de faire l’année prochaine ?

Claude Makelele. (Rires.) Je l’ai toujours dit : je veux rester au Paris Saint-Germain sur le long terme. Je vais avoir une discussion avec le futur entraîneur. Je l’ai déjà eue avec le président. Il y a de grandes chances que je reparte sur une année. Ça dépendra donc de la discussion avec le nouvel entraîneur.

SALIMA BRAOUNI. A 36 ans, avez-vous les capacités physiques pour continuer ?
On me parle souvent de ça. Mais ce n’est pas l’âge biologique qui compte.Çase joue aussidans latête. Il suffit d’être professionnel, d’avoir une bonne hygiène de vie. En plus, le Bon Dieu m’a donné une condition physique qui peut me permettre de continuer.

PASCALINE CABANNE. Qu’estce qui vous pousse à vouloir rester au PSG l’an prochain ?

Je veux participer au projet du président : construire une bonne équipe à long terme et donner une identité au club — comme celle des années 1990 — avec pour objectif d’être au coude-à-coude avec Lyon, Bordeaux et Marseille. C’est la place de Paris. On est la capitale.

SALIMA BRAOUNI. Quel pourrait être votre rôle au sein du club ?
Un, d’être à l’écoute. Ensuite, d’être un ambassadeur à tous les niveaux : sportif, au niveau de l’image et de la communication. Je peux apporter par mon vécu, par mon image dans le footballmondial. Pourquoi ne pas donner ça au PSG ?

PASCALINE CABANNE. Comment vivez-vous votre rôle de capitaine ?
Ce n’est pas nouveau pour moi. Je l’étais parfois à Chelsea. J’ai toujours eu ce tempérament de gagneur. J’apprécie de parler et d’écouter.

AMBROISE MORICEAU. Avez-vous encore des contacts avec Charles Villeneuve qui vous a fait venir à Paris ?
Oui, je le connaissais bien avant. On garde le contact. Je suis fidèle. Le boulot c’est le boulot, les amis restent des amis. Au PSG, il a su insuffler une rigueur nécessaire. Par ailleurs, je suis conscient que Villeneuve, Bazin ou moi, on est de passage, car le PSG appartient à la ville de Paris.

ALEXIS DA SILVA. Croyez-vous que Charles Villeneuve ait un projet pour revenir au club ?

Il ne m’en a pas parlé ! (Rires.) Je pense qu’il a regretté son départ parce qu’il adorait le PSG. Il était comme un enfant, il s’épanouissait. Ce qui s’est passé, c’est dommage. Mais le football est un tourbillon. Il faut faire très attention à tout et à tout le monde…

BLAISE NANA. Pensez-vous que votre arrivée au PSG a apporté un plus ?
J’espère. C’était l’objectif. Cela a donné une image un peu différente dans le sens où, depuis pas mal de temps, beaucoup d’internationaux ne voulaient plus revenir à Paris par manque de stabilité. J’ai ouvert la porte. J’espère que la plupart des joueurs français de haut niveau vont pouvoir revenir de l’étranger et rehausser le niveau de la L 1.

ALEXIS DA SILVA. Paul Le Guen va partir. Quelles relations aviez-vous ?
Cela me surprend qu’on parle de complot, de mauvaises relations avec Paul. Au contraire. Oui, au départ il ne voulait pas de ma venue. Mais le premier jour, quand on en a discuté, il a compris que je ne venais pas en vacances. Quand je m’investis, je suis à 100 %. Après, ce qui s’est passé entre l’entraîneur et le président (Bazin) a un peu déstabilisé le groupe. Ces décisions, ça se prépare.

ALEXIS DA SILVA. Avez-vous eu un entretien avec Sébastien Bazin au sujet de Le Guen ?
Pas du tout. Mais j’ai eu énormément de discussions avec M. Bazin. C’est vrai qu’il me posait des questions. Je lui disais exactement ce qui se passait. C’était très, très transparent entre nous. M. Bazin, je le connais depuis trois ans. Il venait voir des matchs à Chelsea. Nous avions des amis en commun.

JEAN-MICHEL PLOMION. Avez-vous évoqué avec Patrick Vieira sa possible arrivée au PSG ?
Non. J’ai été surpris d’entendre ça. Patrick reste un très bon joueur. Ce serait exceptionnel qu’il puisse venir. Il peut apporter énormément. A Paris, il serait accueilli les bras ouverts.

ALEXIS DA SILVA. Comment expliquez-vous l’incapacité du PSG à bien négocier les gros matchs ?
On est à notre place, tout simplement. Cela faisait deux ans que le PSG souffrait. Le fait d’arriver dans les cinq premiers serait un soulagement. En une année, on a su se stabiliser sur le terrain. L’année prochaine, il faudra confirmer. Ce sera encore plus dur.

ALEXIS DA SILVA. Le fond de jeu est assez pauvre…
On ne peut pas construire une bonne équipe avec un jeu fluide en un an.Mais le travail va faire queParis retrouvera une identité de jeu.

ALEXIS DA SILVA. Pensez-vous que Guillaume Hoarau puisse devenir le grand attaquant de l’équipe de France ?
Il a des qualités exceptionnelles, il est toujours à l’écoute. Il a un potentiel énorme et est très travailleur. Lorsque je suis arrivé, il était tout timide. Je lui disais : « Commence à travailler maintenant, à t’endurcir dans la tête. Le jour où tu partiras, tu auras un bagage exceptionnel. Tu n’auras pas de problème pour réussir à l’étranger. »

AMBROISE MORICEAU. Comment jugez-vous votre bilan personnel cette saison ?

Assez correct. J’ai démarré dans des circonstances difficiles en étant un peu blessé. J’ai tout donné, que ce soit sur le terrain ou en dehors. J’ai toujours fait le maximum pour que l’équipe ait un équilibre.

PATRICK LEPLAY. Quand on est gamin, on rêve de jouer dans les grands clubs. Est-ce que vous avez réalisé tous vos rêves ?
Avant le début de cet entretien, vous avez dit : « Je vous félicite pour votre carrière. » Mais vous ne savez pas vraiment par où je suis passé pour en arriver là. J’ai connu des galères que vous ne pouvez pas imaginer. Je me suis retrouvé sans club. Les gens me faisaient une réputation de fainéant. Je pleurais chez moi, je ne comprenais pas. Je me disais : « Je ne suis pasméchant. Pourquoi ils font ça ? » Souvent c’était gratuit. Il faut avoir un bagage énorme pour s’en sortir.

PATRICK LEPLAY. Comment fait-on pour s’en sortir ?

Dans le football, les bonnes choses arrivent à long terme, avec le travail. Et les mauvaises très vite… Moi, j’ai pris des chemins quim’ont aidé à repenser plus au football qu’à vouloir gagner de l’argent tout de suite.

PATRICK LEPLAY. Quand avez-vous traversé cette période difficile ?
A Nantes, àMarseille, au Celta Vigo. Je me retrouvais toujours dans des situations où il fallait faire plus que les autres.

SALIMA BRAOUNI. Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
Audépart, je ne voulais pas. L’an dernier, j’ai finalement accepté. Je me suis dit : « Je suis père de famille, j’ai deux enfants. » Ils représentent tout pour moi. Ils sontmon énergie. C’est un témoignage pour eux — et mon père — afin de leur laisser quelque chose dont ils seront fiers. Ce livre reflète mon identité, raconte combien leur père a fait des sacrifices.

SALIMA BRAOUNI. Ecrire un livre sur sa vie à 36 ans, n’est-ce pas trop tôt ?
C’est surtout montrer la voie à beaucoup de jeunes. J’en ai vu beaucoup partir dans de mauvaises directions pour une phrase, un plaisir, des détails. On ne se rend pas compte que cela peut changer toute une vie.

SALIMA BRAOUNI. Quel regard portez-vous sur les Bleus et la stratégie de Domenech ?

Avant 2006, Domenech a voulu lancer les jeunes dans une qualif pour la Coupe du monde… Mais il a commis une erreur. Il a fait arrêter tous les anciens. Dans une équipe, il faut toujours de l’expérience.On ne parle pas de l’âge, mais de l’envie d’aider son prochain. Il a ensuite sumodifier sa stratégie. C’est pour cela que je l’apprécie. Il le mérite, il a toujours protégé ses joueurs. Un sélectionneur doit être une muraille pour ses « petits soldats ».

JEAN-MICHEL PLOMION. Les salaires des joueurs doiventils être rendus publics en cette période de crise ?

On peut dire ce que je gagne. J’ai souffert, j’ai sauté des étapes dans ma vie d’adolescent pour faire des sacrifices. Oui, je dois gagner cet argent- là, cela ne me pose pas de problème. Il y a quinze ans, les acteurs, les chanteurs gagnaient ces salaires. On en parlait moins alors.

AMBROISE MORICEAU. Les jeunes joueurs gagnent-ils trop d’argent ?

C’est l’évolution de la vie. Moi, dès l’âge de 16 ans, mon père m’a pris mon argent et il l’a mis sur un compte bloqué. Ilme donnait de l’argent de poche. Il m’a dit : « Le jour où tu arrêteras, avec la vie que tu as eue, tu ne supporteras pas de vivre notre vie à nous, de te lever lematin et d’aller au travail. Tu n’auras pas cette capacité. Fais en fonction de ne pas redescendre et de garder ce niveau de vie-là. » Il n’avait pas tort.

SALIMA BRAOUNI. Ressentez-vous la crise dans le monde du foot ?
(Rires.) Oui. Mais ça n’empêchera pas le football d’avancer parce que c’est une passion.

ALEXIS DA SILVA. Comment viviez-vous votre exposition dans la presse people ?
Désormais, c’est derrièremoi. C’était lié au travail de la mère de mes enfants (NDLR : la top-modèle Noémie Lenoir). C’était supportable,même si je n’aime pas ça et que je le vivais comme une obligation.

BLAISE NANA. Avez-vous été victime de racisme dans les stades ?

Comprenez-vous qu’il y ait des joueurs qui craquent nerveusement ? Oui, c’est compréhensible. Certains imitent des cris de singe ? Mais on vient tous du singe. Je ne fais pas très attention à cela.

PATRICK LEPLAY. Envisagez-vous de créer un centre de formation ?
Oui, je fais énormément de choses, mais je n’en parle pas parce que cela vient du cœur. On le fait pour aider, pas pour le médiatiser. Je fais des choses en Afrique, notamment au Congo. Je fournis des médicaments aux hôpitaux. J’aide aussi les jeunes footballeurs sur le plan du matériel.

PASCALINE CABANNE. Vous êtes très attaché à votre père. Continuez-vous à lui demander conseil ?
Oui. Je discute énormément avec lui. On est vraiment très complices. Rien qu’à se regarder, on sait ce qu’on va dire. C’est lui qui m’avait obligé à revenir en équipe de France, c’est lui quim’a dit de venir à Paris. Ilm’a dit : «Cela va être plusdifficilequ’àChelsea, à Madrid. » Il avait raison.

ALEXIS DA SILVA. Comment vivez-vous la situation du FC Nantes ?
Très difficilement. Nantes a été une institution du football français. Ils ont fait beaucoup d’erreurs en faisant partir des piliers comme Suaudeau, Budzinski, Denoueix. On veut toujours du renouveau, mais il ne faut jamais oublier le passé. Le club a été déstabilisé par des gens qui viennent pour assouvir leurs besoins personnels.

PASCALINE CABANNE. Vous avez ouvert un restaurant à Paris, le Royce. Quelle a été votre motivation ?

Depuis notre plus jeune âge, on avait cet objectif avec un ami. Ce n’est pas que du business. On y gagne un peu, mais pas au point d’arrêter de travailler. C’est à nous. On est contents quand on y est.

SALIMA BRAOUNI. Si vous deviez choisir un entraîneur pour l’équipe de France, autre que Domenech, sur qui porteriez-vous votre choix ? Mourinho ?
C’est quelqu’un que je respecte,mais qui m’a aussi fait souffrir énormément ! Mais c’est un gagneur. Il connaît le football, il sait comment utiliser les joueurs, comment lesmotiver, mais aussi comment lesmettre bas. C’est quelqu’un de très calculateur, vicieux, ambitieux. Le meilleur, c’est Suaudeau. Je n’ai jamais vu aussi fort que lui. Pourtant, j’en ai côtoyé des entraîneurs.

PASCALINE CABANNE. Pour revenir au PSG, vous n’avez pas encore eu de discussions avec Antoine Kombouaré ?

Non, pas encore. (Rires)

BLAISE NANA. Et s’il vous dit : « Je compte sur toi. » Vous continuez ?

Il faudra beaucoup plus d’arguments quandmême !Mais, si un entraîneur me dit ça, ce serait très positif pour ma décision.

AMBROISE MORICEAU. Il n’y a donc pas que la volonté de Sébastien Bazin qui comptera ?
Ah non !

AMBROISE MORICEAU. Allez, on est entre nous…

(Rires.) Je n’ai pas encore eu cette discussion, donc ma décision n’est pas prise.

PATRICK LEPLAY. Vous comptez l’annoncer quand ?
Dans la semaine.

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aleksandre08
posté 25/05/2009 12:26
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LE GUEN À CONTRE-COURANT


Presque désarmé lors de cette fin de saison aux abois pour un PSG déboussolé, Paul Le Guen continue pourtant de lutter à contre-courant. Dans des conditions de travail impossibles, le coach parisien veut accrocher l'Europe.

Lorsque le PSG avait décidé d'officialiser début mai le départ en fin de saison de Paul Le Guen, beaucoup s'étaient interrogés sur les risques de ce processus alors que le championnat était loin d'être terminé. Et les objectifs sportifs du club parisien toujours pas atteints. Aujourd'hui, la question ne se pose même plus. En confirmant que Le Guen ne serait plus l'entraîneur de Paris à la rentrée, le club de la Capitale a assurément commis une grosse erreur. Car depuis ce fameux mardi 5 mai, c'est tout le PSG qui part en miettes. Du vestiaire, qui a explosé presque immédiatement au lendemain de la visite de Sébastien Bazin avec des pro et des anti-Le Guen, aux résultats sportifs, catastrophiques durant cette même période qui a marqué également la fin du travail dans une relative sérénité pour Paul Le Guen. Ecoeuré de cette méthode qui a créé un désordre sans nom, l'entraîneur du PSG, si posé habituellement devant les médias, se met même lui aussi à parler avec son cœur depuis quelques matchs. Ainsi, s'il aurait encore récemment évoqué des faits de jeu pour expliquer la défaite à Valenciennes, il a ciblé directement samedi les déboires du club.

« Il y a un mois, nous aurions gagné ce match car nous avions les arguments pour le gagner. Je vous aurais dit après le match que nous avions peu de marge mais que nous l'avions gagné quand même. Cette marge a disparu compte tenu de la fragilité de l'équipe et de la situation différente depuis. Nous aurions pu et dû nous en passer. » Première victime de cette réponse immédiate et peut-être pas assez réfléchie du club, Le Guen est également aujourd'hui le premier désolé de ce gâchis. Encore en course pour le titre en avril, les Parisiens sont en effet en train de tout perdre. « C'est difficile car nous nous retrouvons en difficultés pour conserver cette qualification alors que nous étions encore en position de lutter pour la troisième place il y a encore quelques semaines. Mais il y a des raisons évidentes à cela. » Ces raisons évoquées par celui qui disputera son dernier match sur le banc parisien contre Monaco sont presque aussi nombreuses que la responsabilité de son club est engagée dans cette fin de saison désastreuse en tous points.

Pourtant, Le Guen, pressenti à l'Atletico Madrid ou encore au Fenerbahçe, tient à quitter le PSG sur une bonne note. L'Europa League étant encore jouable pour ce navire parisien pris dans les remous, Makelele et ses coéquipiers peuvent encore sauver les apparences. En capitaine exemplaire, PLG fera donc tout pour que son équipe soit européenne la saison prochaine. Même s'il n'est évidemment plus question de Ligue des Champions. « Ça aurait été tellement mieux de se concentrer sur l'objectif fort du club, cette qualification en Coupe d'Europe. Là, pour le coup, j'ai tenté de tout faire pour protéger l'obtention de cet objectif-là. Et je vais continuer jusqu'au bout car c'est important pour le club. » Mais l'ancien coach des Glasgow Rangers sait que rien ne sera épargné à son équipe. « C'est une fin de saison difficile mais il faut essayer de bien la finir à domicile samedi prochain en assurant la qualification en Europa League. Mais compte tenu de cette fragilisation, il faut savoir que rien n'est fait. » N'entend-on pas souvent dire du côté du Parc des Princes que quand tout va bien au PSG, le club a tendance à se saborder tout seul ? C'est plus que jamais d'actualité aujourd'hui.



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Baghib!
posté 25/05/2009 18:48
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Makelele : «Pas de dissensions»


Claude Makelele a nié de possibles «dissensions» au sein du vestiaire parisien à l'occasion d'une conférence de presse annonçant la sortie mercredi de son livre «Tout simplement...». Le milieu du Paris-SG jure que ses relations avec Paul Le Guen, qu'il avait qualifié de «pas le meilleur entraîneur» qu'il ait connu, n'ont pas pâti de ces déclarations. Il assure n'avoir aucun problème avec lui.

«Tout se passe très bien avec Paul, c'est quelqu'un que je respecte, a-t-il affirmé. Il n'y a pas de problème avec lui, bien au contraire. Paul reste un grand entraîneur au niveau national. J'ai juste dit que j'en avais connu d'autres à l'étranger qui m'ont beaucoup appris (Del Bosque, Mourinho). Je pense que Paul a connu de meilleurs joueurs que moi. Donc, il n'y a pas de polémique.» Makelele estime, en revanche, que sa relation privilégiée avec le président et actionnaire du club, Sébastien Bazin, «doit gêner». «Le fait que je parle avec lui ne rentre pas en compte dans les décisions qu'il a pris», s'est-il senti obligé de préciser.

«Tous dans le même sens»

Concernant les «saletés qu'il reste à nettoyer à Paris» évoquées dans son livre, l'ancien international français a tenté de dédramatiser la portée de ses propos. «Il faut remettre les choses dans leur contexte, a-t-il dit. Je dis simplement qu'il faut que tout le monde aille dans le même sens, c'est tout. Quand je parle de "saletés", c'est en général, dans l'avenir. Là, en ce moment, on est tous dans le même sens». L'ancien Merengue a insisté sur le fait de «ne pas gâcher » la possibilité de terminer dans les places européennes. Disputer l'Europa League, «c'est quelque chose d'énorme pour le club». (Avec AFP)

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Orton
posté 26/05/2009 06:14
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Kombouaré est à Paris aujourd’hui




Ce n’est désormais plus qu’une question d’heures. Antoine Kombouaré rencontre aujourd’hui Sébastien Bazin, le président non exécutif et actionnaire majoritaire du PSG. A l’issue de ce rendez-vous, il paraphera, dans la foulée ou au plus tard demain, un contrat de trois ans. Cet aboutissement mettra fin à près de trois semaines d’annonces qui faisaient du futur ex-entraîneur de Valenciennes le successeur désigné de Paul Le Guen, non prolongé par le patron de Colony Capital.
La journée d’hier a été mise à profit par les présidents de Paris et de Valenciennes pour définitivement valider le départ de Kombouaré. Son transfert est estimé à un peu moins de 1 M€. Des bonus s’y ajoutent pour VA en fonction des futurs résultats parisiens. Par ailleurs, un accord stipulerait qu’aucun joueur nordiste ne rejoigne l’équipe de la capitale cet été.

Un meneur d’hommes

Sous contrat avec Valenciennes jusqu’en 2013, l’ancien coach de Strasbourg a finalisé les derniers détails de son engagement parisien. Celui-ci portera donc sur trois saisons et ses conditions salariales seront sensiblement supérieures à celles qu’il perçoit actuellement dans le Nord. Au PSG, Kombouaré sera accompagné de ses adjoints actuels Bernard Guignedoux et Raphaël Fèvre comme nous l’annoncions dans nos éditions de dimanche. Ce sont deux fidèles de l’ex-défenseur central de Nantes et du PSG. Ils étaient déjà à ses côtés à Strasbourg et sur le banc de la réserve du PSG. Pour le poste d’entraîneur des gardiens, le futur patron technique parisien aimerait faire revenir dans la capitale Joël Bats. Les deux hommes en ont parlé. Sous contrat à Lyon jusqu’en 2010, l’ancien gardien international n’a pas donné suite pour l’heure à une prolongation de contrat proposée par les responsables lyonnais. Mais il n’a pas encore accepté l’offre de Kombouaré, qui l’avait déjà sollicité pour le rejoindre à Strasbourg en 2003.
Le choix du technicien, né à Nouméa en 1963, s’est imposé très vite à l’évidence pour la direction du PSG et notamment de Sébastien Bazin qui apprécie l’homme. Bazin a également été séduit par son projet et ses qualités de management et de meneur d’hommes intègre. Une récompense pour un entraîneur loué pour ses valeurs et son travail. Autant de vertus qui en ont fait l’un des techniciens les plus convoités de cette fin d’exercice (Rennes, Monaco et PSG). C’est finalement à Paris, où il a connu comme joueur ses heures les plus incandescentes, qu’il va prolonger son expérience de coach, débutée il y a dix ans, avec la réserve… parisienne.





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Makelele : « Ceux qui gênent ne doivent pas rester »



Le capitaine du PSG a profité de la présentation de son autobiographie (« Tout simplement… », publié aux Editions Prolongations) à la presse pour faire le point sur sa situation, celle de son équipe et éclaircir certains passages de son livre.

Jouer encore un an et devenir ambassadeur. C’est un secret de Polichinelle, Makelele jouera encore en 2009-2010.
Aujourd’hui, « il y a 90 % de chances que je continue ». La semaine prochaine, ce sera 100 %. « J’ai pris ma décision de resigner une année de plus en connaissance de cause mais j’en parlerai après le dernier match (samedi contre Monaco). » Il a ensuite levé le voile sur ses fonctions au PSG à partir de 2010. Il ne deviendra pas directeur sportif, ni conseiller du président, mais veut « créer un nouveau concept ». « Je serai l’ambassadeur du PSG, pour que le club utilise mon image quel que soit le contexte. Je serai à l’écoute et à la disposition du club. » Un rôle nébuleux dont l’intérêt est, selon lui, évident.

Nettoyer les « saletés » du PSG. Dans son livre, l’ancien lieutenant de Zidane dit qu’il faut « nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction ». Le choix des mots est surprenant pour un homme toujours mesuré. « Il faut remettre les choses dans le contexte. Je voulais dire qu’il faut que tout le monde aille dans le même sens ». Avant d’ajouter, sans préciser sa pensée : « Ceux qui gênent ne doivent pas rester. » A qui pense-t-il ?

« Pas de polémique » avec Le Guen. A propos de Paul Le Guen, Claude Makelele écrit ceci : « J’ai connu meilleur que lui. » Dur… mais sincère. « J’ai été marqué par Suaudeau, Mourinho et Del Bosque. Le Guen est l’un des meilleurs entraîneurs de Ligue 1. Il n’y a pas de polémique, Paul Le Guen a connu des meilleurs joueurs que moi aussi. On a toujours eu de bonnes relations, j’ai du respect pour lui. »

Mobilisation générale face à Monaco. « Après deux défaites de suite, qui nous ont mis bas moralement, on joue gros. L’équipe est fatiguée mentalement et physiquement car elle a fait une super-saison. Ce groupe mérite mieux que la cinquième place. A nous d’aller chercher ça ensemble en se mobilisant. On est essoufflé mais il faut remonter les manches car on joue notre saison. » Il confirme par ailleurs que le groupe a été déstabilisé par l’annonce du départ de Le Guen.



Le Parisien



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Bats au PSG : ça se précise

Selon nos informations, l’entraîneur des gardiens de Lyon, Joël Bats, se rapprocherait du PSG.
Antoine Kombouaré, le successeur de Paul Le Guen, souhaite travailler avec Joël Bats. Et l’entraîneur des gardiens lyonnais est loin d’être hostile à un retour dans son ancien club. Indice concordant, l’actuel titulaire au poste, Christian Mas, réputé proche de Landreau, va quitter le PSG en fin de saison. « Pour moi, Joël est plus qu’un entraîneur de gardien, affirme Sidney Govou, qui côtoie Bats depuis neuf ans. C’est quelqu’un de très important. S’il partait, ce serait une énorme perte pour l’OL. » Pour l’instant, Jean-Michel Aulas ne veut pas entendre parler de ce départ. Joël Bats est en effet sous contrat jusqu’en 2010 avec Lyon. Mais le président lyonnais pourrait être enclin à lui accorder un bon de sortie. Auquel cas, Claude Puel, qui souhaite remodeler son staff, pourrait faire appel à son ancien acolyte de Monaco, Jean-Luc Ettori.


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sylvain
posté 26/05/2009 08:13
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CR de l'interview de Makélélé Aujourd'hui Sport cette fois.

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Makélélé revient un peu sur ses propos envers Le Guen en disant que oui, il pense avoir connu meilleur entraineur que lui (Mourinho, Del Bosque) mais que Le Guen est malgré tout, un des meilleurs entraineurs de Ligue 1. Il dit ausssi que Le Guen a connu de meilleurs joueurs que lui. "J'ai énormément de respect pour lui et il le sait.".
Il revient aussi sur le terme "nettoyer" en disant "C'est un bien grand mot, mais dans un club, tout le monde doit tirer dans le même sens. Quand je parle de saletés, c'est pour l'avenir, pour que le club avance".
Makélélé dit ne pas connaitre Kombouaré qu'il va apprendre à le cotoyer. "C'est lui qui me parlera, qui me donnera des ordres, comme Paul aujourd'hui. Je serais un de ses soldats. On parlera en sage durant la pré-saison."
Enfin, il revient sur la forme actuelle de l'équipe et admet que le groupe s'est désuni suite à l'annonce du départ de Le Guen. "C'est normal. J'ai vécu ça à Madrid et à Chelsea. Mais le groupe a du caractère, il sait réagir." Par contre, il nie les dissensions. "Ca me fais rire d'entendre parler de dissensions. Il n'y en a pas. On est conscients qu'on joue gros après nos défaites de rang qui nous ont mis au plus bas psychoogiquement.C'est vrai que nous sommes fatigués mentalement et physiquement"
Enfin, Makélélé appelle à l'union sacrée pour ce dernier match face à Monaco. "Le message que je veux faire passer aux supporters, au club, au staff et aux joeuurs, c'est qu'on doit se réunir. Il ne nous reste que quatres jours. Ce dernier match est capital pour se qualifier pour la Coupe d'Europe. On le mérite. Ce serait dommage de gâcher tous les efforts de notre début de saison. On doit faire l'union sacrée."


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sylvain
posté 26/05/2009 08:37
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Le nouvel organigramme parisien connu cette semaine?
Le nouvel organigramme du Paris Saint Germain pourrait être révélé cette semaine, en même temps que la nomination d'Antoine Kombouaré au poste d'entraineur. Comme annoncé dans nos colonnes, Sébastien Bazin devrait rester président non exécutif, Philippe Boindrieux directeur général, alors qu'Alain Roche devrait occuper un poste de directeur sportif. L'officialisation de l'arrivée de Kombouaré n'est, elle, plus qu'une question d'heures.


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Baghib!
posté 26/05/2009 17:04
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Foot - L1 - PSG

Ceara aux soins, Rothen reprend


Malade (angine), le latéral droit brésilien du Paris-SG Marcos Ceara est resté aux soins, mardi, tandis que Jérôme Rothen a repris l'entraînement. Le milieu gauche parisien, touché à un mollet, n'avait pas participé au déplacement du PSG samedi à Valenciennes (défaite 1-2). Pour sa part, Guillaume Hoarau, absent depuis quatre matches (adducteurs), devrait disputer la dernière rencontre de la saison au Parc des princes contre Monaco, samedi.

L'attaquant parisien a reçu la visite de son épouse et de sa petite fille, le père du joueur étant également présent au camp des Loges. Hoarau s'envolera lundi pour la Réunion où il a prévu différentes opérations à destination des jeunes de l'île. Des joueurs du club ont été invités à ce voyage. - Christophe MICHEL, au camp des Loges.

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posté 27/05/2009 06:35
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Kombouaré, c’est réglé




Antoine Kombouaré au PSG, c’est réglé. Hier, toutes les parties sont tombées d’accord : l’ancien défenseur central du PSG sera bien le successeur de Paul Le Guen au poste d’entraîneur la saison prochaine. Alors que le futur ex-coach de Valenciennes devait initialement se rendre à Paris pour discuter avec Sébastien Bazin et finaliser le dossier, les négociations se sont finalement poursuivies à coups de mails et d’échanges de fax.
Dans la soirée, seuls de petits détails devaient encore être réglés. Mais rien, selon un proche de l’affaire, de nature à faire capoter l’opération : « Antoine veut venir et le club le veut absolument. »

« Ça n’a pas d’intérêt d’attendre quelques jours supplémentaires »

Antoine Kombouaré a donc dirigé la séance d’entraînement de son équipe hier après-midi pendant que son avocat finalisait son recrutement avec les dirigeants parisiens. Ces derniers, dont certains (Philippe Boindrieux, le directeur général, et Bruno Skropeta, le directeur de la communication) se trouvaient au siège de Colony Capital, ont aussi rencontré le directeur administratif de Valenciennes en déplacement à Paris.
Sous contrat jusqu’en 2013 avec Valenciennes, Kombouaré, 45 ans, s’engage pour trois ans avec le PSG, comme nous l’annoncions dans nos éditions du 24 mai. Entre Paris et Valenciennes, il s’agissait d’abord de préciser l’indemnité de transfert, inférieure à 1 M€ mais comprenant des bonus en fonction des résultats parisiens des prochaines saisons.
Pour définitivement valider l’arrivée de Kombouaré, il ne manque plus ce matin qu’une signature en bas du contrat. Du côté de Colony Capital, on envisage d’officialiser aujourd’hui la nomination de l’entraîneur Kanak. « Cela fait plusieurs jours que l’on peut lire partout que Kombouaré arrive, ça n’a pas d’intérêt d’attendre quelques jours supplémentaires », expliquait-on chez le fonds d’investissement. Les dirigeants parisiens hésitaient encore sur le timing à tenir pour communiquer sur le sujet en raison du match décisif samedi contre Monaco au Parc des Princes. Un ultime rendez-vous capital pour décrocher un billet en Ligue Europa. Un objectif attendu par tout un club… dont fait désormais partie Antoine Kombouaré.

La télévision turque annonçait hier soir qu’un accord aurait été trouvvé entre Paul Le Guen, encore entraîneur du PSG pour quelques jours, et le club stambouliote de Galatasaray.




Le Parisien



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BIO EXPRESS




ANTOINE KOMBOUARÉ
45 ans, né le 16 novembre 1963 à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

CARRIÈRE
Joueur. Clubs successifs : FC Nantes (1983-1990) ; Toulon (juillet-novembre 1990) ; PSG (novembre 1990 à 1995) ; FC Sion (Suisse, 1995-1996) ; Aberdeen (Ecosse) ; RC Paris (1998-1999).
Entraîneur. PSG (CFA, 1999-2003) ; Strasbourg (2003 à octobre 2004) ; Valenciennes depuis 2005.


PALMARÈS
Joueur. Champion de France en 1994 (PSG) ; Coupe de France en 1993, 1995 (PSG) ; Coupe de la Ligue, 1995 (PSG) ; Coupe de Suisse en 1996 (Sion).
Entraîneur. Champion de Ligue 2 en 2005-2006 avec Valenciennes. Trophée UNFP du meilleur entraîneur de Ligue 2 en 2006.




Le Parisien



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« Un mec fiable qui tient parole »
JEAN-MICHEL MOUTIER, ex-directeur sportif du PSG




C’était un jour de décembre 1983. Un jeune Kanak de 20 ans arrivait à Nantes. « Je l’ai vu débarquer avec ses 100 kg et sa grosse valise qui devait en peser autant, raconte dans un sourire Jean-Claude Suaudeau, l’entraîneur du FCNA de l’époque. Je ne voyais pas comment il pouvait jouer. » Face au technicien nantais, Antoine Kombouaré, un garçon de 1,85 m légèrement enrobé, en provenance directe de Nouvelle-Calédonie.
« Il était brut de brut, poursuit Suaudeau. Mais il s’est vite adapté et de façon durable. Et il est allé au-delà de ce que j’espérais. »

« On s’est toujours demandé de qui il tenait ». En 1983, Kombouaré est repéré lors des Jeux du Pacifique aux Iles Samoa par Marcel Mao, un recruteur de Nantes. On connaît la suite : Nantes, le PSG (entre autres), un titre de champion de France, deux Coupes de France et une de la Ligue. Une belle carrière pour ce défenseur central. Sa progression, professionnelle et humaine, se cimente autour de plusieurs traits de sa personnalité. « Il a la valeur du travail et a su tirer le maximum de ses qualités comme il le fait aujourd’hui avec ses joueurs. C’est un gagneur, un mec fiable qui tient parole », résume Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du PSG. « Il est vrai, cash, et a su ne pas se couper de la réalité, enchaîne sa cousine Lydia qui a vécu chez lui le temps de ses études. L’éducation mélanésienne nous enseigne l’humilité, il faut presque s’excuser d’exister. Antoine a dû combattre son éducation pour y arriver. Rien que pour cela, je l’admire. »

« Il n’aime pas se faire marcher sur les pieds. » « Il est intègre et a beaucoup de principes. Après dix ans de carrière, je me suis aperçu que c’était très rare dans ce milieu », confie Walid Regragui, aujourd’hui à Grenoble, mais qui a évolué avec Kombouaré au Racing Paris en National lors de la saison 1998-1999, la dernière en tant que joueur de l’ex-Canari. Regragui a ainsi découvert le fameux caractère de Kombouaré lors d’un terrible pétage de plombs à Raon-l’Etape après son expulsion. « Avec ma femme, on s’est toujours demandé de qui il tenait, avoue Rock, son père. Antoine n’aime pas se faire marcher sur les pieds. Quand il nous a quittés, je lui ai dit de surveiller son tempérament. Mais c’est un bon garçon, respectueux. » « Mais il ne faut pas le trahir, dit son ami Gilles Tavergeux avec qui il a joué dans l’équipe de Nouvelle-Calédonie. Ou être injuste avec lui. Cela le met hors de lui, ce qui lui vaut des dérapages avec les arbitres.

« Avec lui, on sait exactement où l’on va. » Au PSG, on se souvient aussi de certains bouillonnements quand Artur Jorge ne le titularisait pas. Michel Denisot, président de l’époque, en relate un : « C’était à Anderlecht (1-1) lors du 8 e de finale retour de la Coupe de l’UEFA, en 1993. Antoine était remplaçant. Il entre et marque le but qui nous qualifie, développe le présentateur du « Grand Journal » sur Canal +. A la fin du match, je lui tombe dans les bras pour le féliciter. Il me dit : Artur n’avait pas le droit de me faire ça. Je lui réponds : Antoine, c’est pas grave, t’es le héros. Il n’avait pas digéré ce qui était pour lui une injustice. »
« L’injustice est quelque chose que les Calédoniens ne supportent pas », appuie Christian Karembeu que Kombouaré, surnommé Kalone ou gros chien en Calédonie, a hébergé chez lui à son arrivée en France. « Antoine, c’est un guide. C’est mon grand frère », continue le champion du monde 1998. Le nouvel entraîneur du PSG, friand du bougna (plat traditionnel de Nouvelle-Calédonie à base de féculents) est très paternaliste. « Quand il négociait un contrat avec moi, il me disait toujours : ce contrat, c’est pour ma petite femme… », se souvient Denisot. L’un de ceux qui connaît le mieux Antoine Kombouaré est son ami David Ginola. Ces deux très bons golfeurs ont noué des liens étroits. D’une formule, l’ancien attaquant résume le bonhomme : « Avec Antoine, on sait exactement où l’on va. Ce qu’il vous vend, c’est ce que vous avez devant les yeux. » Le PSG a besoin de cette authenticité.




Le Parisien


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PSG: Armand emballé par Kombouaré

PSG: Armand emballé par KombouaréSylvain Armand, le latéral gauche parisien, s'est exprimé sur les ondes d'Europe 1 à propos de la venue plus que probable d'Antoine Kombouaré à la tête du PSG: "C'est bien car aujourd'hui, il faut que tout le monde au club sache qui va être l'entraîneur la saison prochaine. Je ne le connais pas spécialement en tant que coach mais on m'en a dit du bien. J'espère que ce sera l'homme de la situation pour hisser le club au haut-niveau."


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sylvain
posté 27/05/2009 08:41
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Les joueurs menacés
A leur retour de Valenciennes dimanche, les joueurs parisiens ont trouvé, accrochée au Camp des Loges, une banderolle menaçante quant à une non-qualification du club pour l'Europa League.


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Foot - L1 - Paris-SG

Giuly malade et absent


Ludovic Giuly était absent mercredi matin à l'entraînement. Fiévreux selon le staff médical, l'attaquant parisien est resté chez lui et donc a manqué la séance programmée exceptionnellement au Parc des Princes devant des milliers d'enfants. - Avec Ch. M. au Parc des Princes.

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posté 28/05/2009 06:41
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Une Ligue Europa embarrassante




Le futur entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré, dont l’arrivée n’avait toujours pas été officialisée hier soir, peut d’ores et déjà se préparer à un été des plus compliqués à gérer. Du moins si Paris parvient à obtenir, samedi face à Monaco, un strapontin pour la Ligue Europa.

En début de semaine, les dirigeants parisiens ont en effet découvert la nouvelle formule de l’ancienne Coupe de l’UEFA. Et autant dire que le calendrier de cette compétition n’arrange pas leurs affaires. Si le PSG conserve son rang actuel de cinquième de Ligue 1, il devra en effet disputer deux tours de barrage par matchs aller et retour entre le 30 juillet et le 27 août contre des formations de second plan (le PSG sera « protégé » lors du tirage au sort). Paris ne pourra d’ailleurs plus se rendre au tournoi Fly Emirates il avait pourtant confirmé sa présence qui se déroule en Angleterre le 1er et le 2 août.

Un programme de titan

Ces quatre rencontres européennes, qualificatives pour la phase de groupe de la Ligue Europa, vont terriblement alourdir le calendrier et compliquer le début de championnat. Les quatre premières journées de L 1 se déroulant en août, Paris pourrait donc disputer huit matchs entre le 30 juillet et le 30 août ! Pour Kombouaré et son préparateur physique, ce programme de titan sera un casse-tête. A moins d’aborder la compétition européenne de la même façon que Paul Le Guen, c’est-à-dire en l’utilisant pour effectuer une large revue d’effectif, avec les dangers que cela représente… Une élimination lors d’un tour préliminaire serait forcément mal ressentie.
Le dernier rendez-vous de la saison samedi face à Monaco aura donc de lourdes conséquences. Les Parisiens doivent commencer par s’imposer pour assurer leur qualification en Ligue Europa. Ils espéreront ensuite un faux pas à domicile de Toulouse face à Lyon pour récupérer la quatrième place. En effet, le quatrième de Ligue 1 n’aura, lui, qu’un seul tour de barrage à disputer en Ligue Europa… Ces deux matchs en moins permettraient au futur staff de gérer plus tranquillement la montée en régime des joueurs.
En cas d’accession à la phase de groupe, le PSG aura ensuite six rencontres à gérer entre septembre et décembre, soit deux de plus que la précédente formule. Même si la Ligue Europa n’est pas la Ligue des champions, les dirigeants devront rapidement fixer leurs objectifs et construire un effectif en conséquence. Si le prochain groupe n’est pas plus étoffé, Kombouaré pourrait vite s’arracher les cheveux, comme Le Guen ces derniers mois…


Le parisien



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Foot - Transferts
VA veut Le Guen

Va-t-on assiter à un chassé-croisé entre les entraîneurs de Paris et de Valenciennes ? Selon L'Equipe de jeudi, Paul Le Guen pourrait occuper dans le Nord la place laissée vacante par Antoine Kombouaré, futur entraîneur du club de la capitale. Tandis que le Kanak et le PSG ont trouvé un accord définitif mercredi en fin d'après-midi, prélude à une signature définitive jeudi dans la journée, Paul Le Guen a confirmé au quotidien qu'il avait été approché par le président du VAFC, Francis Decourière.

«Effectivement, j'ai rencontré le président de Valenciennes. Mais comme j'ai vu d'autres présidents qui savent que je suis libre. En tout cas, je ne signerai nulle part dans les prochaines quarante-huit heures.» Paul Le Guen n'en dit pas plus sur ses intentions, sinon que d'autres clubs comme Galatasaray (Turquie) l'ont également sollicité. S'il est la priorité de VA, il n'est pas non plus le seul en lice. Luis Fernandez a révélé qu'il avait été sondé. VA a aussi un oeil sur Philippe Montanier, toujours en course avec Boulogne pour la montée en L1.


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