[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire Options

[sylvain]

Le Parisien

Le PSG s’évite une polémique
RéagirSylvie De Macedo et Dominique Sévérac | 20.05.2009, 07h00


Pour la première fois depuis l’annonce du départ de Paul Le Guen le 5 mai, le PSG a confirmé hier être en contact avec Antoine Kombouaré. Un communiqué du club est tombé hier à 20 h 18 sur son site et explique notamment : « Dans un souci de transparence avant le match prévu le 23 mai prochain, le Paris Saint-Germain confirme avoir engagé des discussions avec les dirigeants et l’entraîneur de Valenciennes portant sur le recrutement éventuel de ce dernier au PSG à partir de la saison prochaine.

»
Mais ce communiqué n’a pas pour but d’officialiser un secret de polichinelle. C’est dans sa conclusion qu’il prend tout son sens : « Ces discussions si elles devaient aboutir ne seraient finalisées qu’après le 23 mai. » Par ce petit texte très malin, le PSG fait d’une pierre deux coups : verbaliser ce que tout le monde sait et révéler que les négociations s’interrompent cette semaine.

Aulas fait pression

Initié par Sébastien Bazin, le président-actionnaire, ce communiqué cherche à mettre fin au début de polémique née récemment. Elle se résume ainsi : Paris piste Kombouaré pour remplacer Le Guen mais Paris doit rencontrer Valenciennes samedi. Certains s’imaginent que ce match puisse être arrangé car une victoire de Paris servirait les futurs intérêts de Kombouaré. Un succès lui assurerait une qualification pour l’Europe la saison prochaine.
Des photos, la semaine dernière, montrant Alain Roche, responsable du recrutement du PSG, et le technicien kanak jouer au golf dans les Yvelines - ce qu’ils font depuis dix ans - puis la révélation dans nos colonnes d’un coup de fil préventif de Jean-Michel Aulas, le président de Lyon qui dispute à Paris la 3 e place du classement, à son homologue nordiste, Francis Decourrière, ont provoqué un début d’incendie même si la probité de Kombouaré, Bazin ou Decourrière peuvent difficilement être prise à défaut au regard de leur parcours. Pour éviter toute ambiguité, le PSG met donc les négociations avec VA entre parenthèses. Paris rappelle ainsi que l’on n’est jamais trop prudent.

« Kombouaré pensera d’abord à Valenciennes »
VAHID HALILHODZIC, ex-entraîneur du PSG



Il a déjà vécu cette situation. Le 20 mai 2003, Vahid Halilhodzic, alors aux commandes de Rennes mais d’ores et déjà annoncé au PSG, se déplace au Parc des Princes pour le compte de la 37 e journée (0-0). Les Rennais luttaient pour le maintien. L’ex-entraîneur de Paris raconte.

Des rumeurs ont-elles circulé autour de ce match ?
Vahid Halilhodzic. Certains disaient que je n’allais pas jouer ce match à fond parce que j’avais déjà la tête à Paris.
D’autres que Paris allait nous donner au moins un point pour me faire plaisir. Le club et les supporteurs vivaient également mon départ comme une trahison parce qu’ils pensaient que j’étais parti pour de l’argent, ce qui est totalement faux. Bref, l’ambiance était un peu pesante.

Et lors de ce match, aviez-vous déjà la tête à Paris ?
Je suis un professionnel ! Jusqu’à la fin de cette saison, j’étais salarié du Stade rennais. J’ai tout fait jusqu’au bout pour sauver ce club, y compris lors de ce PSG - Rennes. Mon objectif était clairement de faire un résultat au Parc des Princes. Le fait d’être le futur entraîneur du PSG me motivait encore plus. Je voulais gagner pour sauver Rennes mais aussi pour prouver ma valeur.

C’est ce que Kombouaré voudra faire, non ?
Je le connais, il fera comme moi. Il pensera d’abord à Valenciennes et au maintien, même s’il doit priver Paris, et peut-être lui-même donc, d’une Coupe d’Europe la saison prochaine. Il ne supportera pas qu’on mette sa probité en cause.

[Befa]

De l’ambition, pas d’argent
Bien placés pour découvrir la nouvelle Ligue Europa, les dirigeants du PSG ont commencé à dessiner le visage de la prochaine équipe, certainement dirigée par Kombouaré. Ils aimeraient engager des latéraux et des milieux offensifs. Ils ont aussi compris que Bodmer (Lyon) et Fernando (Bordeaux) n’étaient pas insensibles aux qualités du Paris-SG. Ambitieux sans argent (12 millions d’euros pour recruter, ventes comprises), le club de la capitale désire conserver Hoarau et Sessegnon et s’appuyer sur l’actuelle défense (Ceara, Camara, Sakho, Armand). Ceara, qui sera libre en juin 2010, se pose toutefois des questions. Tout comme Clément, qui a appris dans la presse une possible arrivée de Vieira. Camara et Armand devraient prolonger. Paris souhaite le départ de Landreau. Proposé à Lille, il plaît à Monaco. Un échange avec Ruffier, le gardien de l’ASM, est envisageable. Douchez, le Rennais, a également été sondé. Rothen, Bourillon, Luyindula et Chantôme sont invités à aller voir ailleurs. Et Makelele ? Son influence, indispensable dans le vestiaire et auprès de Sébastien Bazin, diminue sur la pelouse.

Kombouaré presque à Paris
Valenciennes et Paris ont discuté hier du transfert de l’entraîneur nordiste. Il devrait être finalisé après… VA-PSG, samedi.
On savait déjà que Paul Le Guen ne serait pas reconduit dans ses fonctions d’entraîneur du Paris-Saint-Germain, la saison prochaine. On savait aussi que le club de la capitale avait fait d’Antoine Kombouaré sa priorité pour lui succéder. On peut désormais affirmer que les discussions entre Valenciennes, Paris et l’entraîneur devraient aboutir.

SAUF IMPROBABLE renversement de situation, Antoine Kombouaré sera le prochain entraîneur du Paris-Saint-Germain. Hier après-midi, comme l’a confirmé un communiqué du PSG publié sur son site Internet, Sébastien Bazin, représentant en Europe du fonds d’investissement Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et président non exécutif du PSG, est à nouveau entré en contact avec les dirigeants de Valenciennes pour évoquer et finaliser le transfert du technicien. Rien ne s’oppose désormais à ce que les discussions aboutissent, probablement lundi prochain, au surlendemain de VA-PSG. Dans ces conditions, il est difficilement envisageable d’imaginer qu’Antoine Kombouaré, sous contrat avec Valenciennes jusqu’en 2013, ne se soit pas mis d’accord avec le club parisien, même s’il n’a encore signé aucun contrat. Contacté hier soir, l’entraîneur ne souhaitait s’exprimer que sur son équipe. Mais il aurait rencontré ses futurs dirigeants lundi dernier. Paris lui a alors proposé un contrat de deux ans plus une année optionnelle et un salaire très légèrement supérieur à celui qu’il touche à Valenciennes. Kombouaré voulait un contrat portant sur trois saisons. Le divorce est désormais consommé entre l’entraîneur et le club du Hainault. À Valenciennes depuis quatre saisons, Kombouaré s’apprête à faire ses valises au moment où VA, quatorzième de Ligue 1 avec 41 points, est en ballottage très favorable pour assurer son maintien.
Au lendemain de VA-Lyon (2-0), le 2 mai, le technicien avait déjà fait savoir, en interne, qu’il souhaitait obtenir sa liberté. Le club nordiste s’y était alors formellement opposé. Pour rappel, Kombouaré (45 ans) avait paraphé un nouveau contrat d’entraîneur principal en décembre 2008. Depuis, il dispose des pleins pouvoirs sportifs et peut opposer son veto à une nouvelle arrivée de joueur. Par ailleurs, des clauses l’obligent à régler une somme estimée entre 1 et 1,8 M€ s’il vient à quitter Valenciennes avant les deux premières années de ce nouveau bail.
C’est sur ce point que Valenciennes et Paris ont dû trouver un accord. L’interview accordée par l’entraîneur à nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France, hier, a fini de convaincre les dirigeants valenciennois qu’une séparation était devenue inéluctable. Au cours de cet entretien, Kombouaré déclarait notamment ceci : « J’espère que ça va aboutir (au PSG), car je me sens prêt à relever ce défi. » Très déçu par l’attitude de son entraîneur, le club nordiste a même lâché du lest sur le plan financier afin d’accélérer la rupture. Depuis plusieurs jours, il s’est déjà mis en quête de son remplaçant. Plusieurs entraîneurs de L 1, actuellement en poste, ou à la recherche d’un contrat, se sont d’ailleurs portés candidats. Valenciennes envisage aussi de modifier sensiblement son organisation technique. L’encadrement pourrait être renforcé au niveau du recrutement. L’entraîneur (Gillot ? Bazdarevic ?) et l’adjoint rodés à la Ligue 1 qui seront embauchés devront être capables de promouvoir les jeunes du centre de formation. Leurs noms seront connus prochainement, plusieurs rendez-vous étant programmés à partir de lundi. Dans quel état d’esprit les joueurs valenciennois disputeront-ils leur match contre le PSG, samedi ? Même si Kombouaré n’a toujours pas officialisé son départ dans l’intimité du vestiaire, le groupe ne se faisait plus d’illusions depuis plusieurs jours. Interrogés en interne, les cadres du groupe ont rassuré l’état-major du club sur la motivation de l’effectif et sa propension à bien digérer le départ de son entraîneur à poigne.

L'équipe

[D'Alessandro]

Kombouaré : «Tout finaliser samedi»

A nouveau interrogé sur son probable départ au Paris Saint-Germain mercredi midi, Antoine Kombouaré a confirmé les informations parues ce jour dans le journal L'Equipe : «Je ne souhaite pas faire de commentaires. La seule chose que je peux dire, c'est qu'il y a des pourparlers. On a surtout décidé de finaliser après le match face à Paris.» Un match qui aura lieu samedi et dont la programmation en cette fin de saison freine l'officialisation du transfert du technicien nordiste dans la capitale. Ni Valenciennes, ni Paris, ni Antoine Kombouaré ne veulent s'exposer au feu des critiques. Kombouaré a d'ailleurs réitéré son souhait de «taper» Paris.

«Je ne cache pas que cette situation est embêtante pour nous et pour les joueurs. Mais cela fait partie du métier. Pour le moment, ce qui m'intéresse, c'est le terrain. J'ai dit aux joueurs qu'il fallait prendre du recul. Les gens se posent des questions et commentent mais je n'ai rien à dire là-dessus. L'important est l'intégrité. [...] Je ne veux pas aller à Saint-Etienne, dans une semaine, avec comme idée de jouer le maintien sur le dernier match.» 14ème avec 41 points, soit cinq de plus que le premier relégable, Sochaux, Valenciennes n'a en fait plus grand-chose à craindre pour son avenir en Ligue 1. Un point ou deux lui permettraient de se sécuriser un peu plus.«C'est toujours une émotion quand on joue le dernier match de la saison à domicile», a ajouté Kombouaré en réponse à la question de savoir si le fait de diriger son dernier match à Nungesser serait particulier. Mais celui qui boucle sa quatrième saison à la tête du VAFC ne peut répondre d'une autre façon.

«Après, je n'ai pas le choix et je fais confiance dans les qualités des joueurs. Ils ont envie de faire un gros match. Et moi, j'ai envie de gagner, c'est tout. On est professionnels et l'objectif est de monter la meilleure équipe pour poser des problèmes au PSG. [...] Vous savez, pour tous les entraîneurs, c'est une période difficile. C'est la fin de la saison, et ce n'est pas propre qu'à moi. Ce que l'on vit aujourd'hui, les joueurs le vivent toutes les saisons.» La délivrance officielle aura lieu samedi, sur le coup de 22h45. Ou dimanche.
Olivier MAILLARD, au Mont Houy

lequipe.fr

[Hari]

Rothen : « Assurer cette 4ème place»

Entretien | 20/05/09 | 15:51

A deux journées de la fin du championnat, Jérôme Rothen tire un bilan de la saison des Rouge et Bleu et espère que les Parisiens se qualifieront pour une coupe européenne.


Le PSG s’est incliné face à Auxerre, samedi dernier. Avec le recul comment analyses-tu cette rencontre ?

« Le résultat est décevant. Le match contre Auxerre se joue sur des détails, des erreurs individuelles en fin de première mi temps qui nous coûtent deux buts. Après c’est difficile de revenir, surtout contre une équipe en pleine forme actuellement. Le résultat tourne mal mais on n’a pas fait un mauvais match. Même si le public a été dur, on a montré certaines choses intéressantes. Mais, les points n’étaient pas là. »

Cette défaite éloigne une nouvelle fois le PSG du tour préliminaire de la Ligue des Champions…

« On avait l’occasion d’assurer définitivement notre 4ème place, ce qui est extraordinaire par rapport à tout ce qui s’est passé cette saison, et de rester dans la course pour la 3ème place. Comme Lyon a gagné, je pense que maintenant ce sera difficile d’aller les chercher. Derrière, comme les équipes ont aussi laissé des points en route, et malgré cette défaite, on a pratiquement assuré cette 4ème place. C’est de bon augure. »

Les 4ème et 5ème place étant qualificatives pour l’Europa League, le PSG devrait être européen la saison prochaine…

« Oui, je pense que pour la 4ème, voire la 5ème c’est pratiquement assuré. Même si ça se passait mal il faudrait que les équipes de derrière prennent un maximum de points, ce qu’ils ne font pas depuis quelques journées. Une victoire face à Monaco ou Valenciennes nous assurerait définitivement la 4ème place. Sur l’ensemble de la saison on mérite d’être dans les 5 premiers. »

Samedi à Valenciennes, le PSG effectuera son dernier déplacement de la saison. Cela a-t-il une saveur particulière pour toi ?

« Le dernier match de la saison a souvent une saveur particulière, le dernier déplacement pas forcément. On retient souvent le dernier match à la maison. On a la chance de finir le championnat chez nous, ça sera un bon dernier match, une belle fête, un dernier bon spectacle pour clôturer la bonne saison du PSG. Même si il n’y a pas de ligne supplémentaire à notre palmarès comme l’année dernière, je pense qu’on a tous vibré ensemble : joueurs, staff et supporters. On repartira pour une autre année, avec d’autres joueurs et d’autres personnes dans le staff. On va savourer ces derniers moments. »

JB. Quesnay avec JR

psg.fr

[Baghib!]

Foot - L1 - Darcheville et Bangoura forfait

Jean-Claude Darcheville et Amara Bangoura seront absents lors de la venue du PSG samedi soir à Nungesser. L'ancien attaquant de Bordeaux et de Lorient souffre d'une lésion derrière un genou et pourrait même être forfait pour le dernier match de la saison à Saint-Etienne la semaine prochaine. Bangoura souffre quant à lui de la cuisse. L'équipe qui affrontera les Parisiens devrait d'ailleurs être assez inhabituelle, Antoine Kombouaré étant contraint de se passer des services de Rafael et de Bisevac, tous les deux touchés aux adducteurs, ainsi que de Grégory Pujol, qui recommence tout juste à trottiner.

lequipe.fr

[Orton]

Ambiance délétère à Paris






L’ère le Guen se termine dans la confusion. Le départ acté de l’entraîneur en place depuis deux ans et demi ravive les conflits au sein du club. Il y a d’abord les joueurs, partagés sur le sort réservé à Paul Le Guen. « On sent qu’une cassure s’est produite. Il y a toujours des rires et des blagues dans le vestiaire mais certaines inimitiés personnelles ont ressurgi plus fortement », note un titulaire indéboulonnable.

Avant cette fin de saison, malgré parfois des petits différends, tous les joueurs s’étaient retrouvés autour d’un objectif commun au fil de la saison : l’Europe et de préférence la Ligue des champions. Les derniers résultats ont fait voler en éclats cette unité de façade. Chacun, désormais, rejette en privé la faute sur l’autre. Il suffit de se souvenir des derniers matchs du PSG pour comprendre qui ne supporte plus qui dans cette équipe.

« Il est temps que la saison se termine »

Mais l’implosion ne guette pas seulement le vestiaire. Compliquées et distantes, les relations entre l’entraîneur et certaines composantes du PSG deviennent houleuses ou glaciales. Paul Le Guen n’échange ainsi plus aucun mot avec Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, ni avec Bruno Skropeta, le directeur de la communication, à l’exception d’une altercation au Mans suivie d’une explication entre les deux hommes le lendemain. De même que Le Guen n’adresse plus la parole à un autre Roche du club, Pascal, l’un des kinés. La semaine dernière au Mans, où le plus haut dirigeant présent était Philippe Boindrieux, le directeur général, l’unité n’a pas paru de mise non plus. Le Guen et Boindrieux ne se sont quasiment pas parlé de la soirée malgré la victoire (1-0) ce jour-là.
C’est que Paul Le Guen nourrit un fort ressentiment vis-à-vis de la direction du PSG. Ce qui laisse nettement penser que le technicien breton tenait à poursuivre son aventure dans la capitale. Désormais, l’ex-coach de Lyon et de Rennes est en froid absolu avec Sébastien Bazin, le président-actionnaire. Les deux hommes avaient pourtant appris à s’apprécier ces dernières années. L’idylle est finie et Le Guen s’imagine des complots ourdis par le staff dirigeant dans son dos.
Il met certains articles de presse récents sur le compte du propriétaire du club qui chercherait à justifier son choix de ne pas le reconduire. « On sent que l’entraîneur est marqué par ce qui est arrivé, confie un autre joueur. Il semble un peu blessé et déçu depuis cette annonce. »
La réalité est plus simple : Colony Capital, des membres influents du club et certains joueurs majeurs ne supportaient plus l’entraîneur et son coaching. L’histoire va encore plus mal finir : Le Guen livrera ses quatre vérités à la fin de la saison. Et l’entraîneur ne devrait pas mâcher ses mots. Comme le souffle encore un joueur : « Il est temps que la saison se termine. »

Les Valenciennois Jean-Claude Darcheville (genou) et Amara Bangoura (cuisse) sont forfait pour la réception du PSG samedi.

Le Parisien

[Slip]

Bazin veut garder Landreau

Annoncé sur le départ, Mickaël Landreau pourrait finalement rester une saison de plus dans la capitale. C'est en tout cas le souhait de son président Sébastien Bazin. Le directeur Europe de Colony Capital, actionnaire majoritaire du club, aurait d'ailleurs déjà effectué selon L'Equipe de jeudi une offre de prolongation de contrat à son gardien. Seul problème, mais de taille, l'ancien Nantais serait pour l'instant toujours décidé à partir. L'ancien Nantais aurait ainsi repoussé cette première proposition, ainsi qu'une deuxième, formulée cette fois par le directeur général délégué Philippe Boindrieux. Galasataray et certains clubs grecs auraient également tenté leur chance, en vain.

Devant ces refus à répétition, il ne fait aucun doute que le portier parisien, sous contrat jusqu'en 2010 avec le Paris-SG, n'a absolument pas l'intention de partir pour l'argent. Il souhaite plus que tout relever un nouveau défi sportif. Ne sachant pas comment l'avenir de Paris se dessine, la tendance serait pour l'instant au départ. Néanmoins, s'il ne trouve pas chaussure à son pied, le portier international pourrait se raviser. Une solution qui arrangerait donc les dirigeants parisiens car malgré quelques couacs majeurs, Landreau a réalisé une saison pleine. Et lui trouver un successeur à son niveau, à faible coût, serait de l'ordre de l'impossible.

lequipe.fr

[And1]

Paris paiera 500 000 euros pour Kombouaré

SAUF IMPROBABLE RETOURNEMENTde situation,AntoineKombouaré sera bien l’entraîneur du Paris
Saint-Germain la saison prochaine. Comme nous l’annoncions dans notre édition d’hier, un accord a été trouvé entre Valenciennes et le club de la capitale pour le transfert du technicien nordiste. Sous contrat jusqu’en juin 2013, Kombouaré devait s’acquitter d’une sommeévaluée à plus d’un million d’euros afin de se libérer de son engagement. Mais VA a consenti des efforts considérables. Selon nos informations, les négociations entre les deux clubs ont abouti à une somme estimée à 500 000 euros. – S. Ta.

L'Equipe

[keyzer söze]

Bazin, objectif Landreau

Le président du PSG aimerait conserver son gardien qui préfère réserver sa réponse.

LA QUÊTE d’un entraîneur n’est pas le seul combat du moment pour Sébastien Bazin. Le président actionnaire
du PSG se démène également pour conserver Mickaël Landreau, qui n’a plus qu’une année de contrat à Paris. Il y a quelques jours, il lui a proposé de prolonger son bail, mais le gardien international français n’aurait pas donné suite à
l’offre de son patron. Encore plus récemment, Philippe Boindrieux, le directeur général délégué, est revenu
à la charge avec une nouvelle offre de prolongation. Pour une réponse identique.
Selon ses proches, l’ancien Nantais, arrivé au PSG à l’été 2006, refuserait de signer un nouveau contrat dans la capitale ne sachant pas avec précision comment se dessine l’avenir du club, avec quel effectif, quel staff ni même quels actionnaires. Au sein du club, certains dirigeants seraient agacés par ses refus successifs
et plaideraient pour lui accorder un bon de sortie. Vexés par l’obstination du gardien de trente ans, ils se disent qu’il est inutile d’insister. Autant le laisser filer. Bazin, lui, n’est pas convaincu par cette idée. Il se dit même prêt à conserver Landreau – qui reste sur une saison de haute volée malgré quelques couacs spectaculaires – jusqu’à la fin de son contrat actuel, en juin 2010.

Edel en successeur?

Seulement, aujourd’hui, le gardien parisien a les clés de son avenir. Il vient de repousser une offre financièrement
alléchante de Galatasaray et de tourner le dos à des sollicitations de clubs grecs, ce qui tend à démontrer qu’il n’est pas disposer à partir juste pour partir. Si aucun projet suffisamment intéressant à ses yeux ne se présente, il serait, selon son entourage, prêt à rester une dernière saison. Mais, si un club déboulait avec des arguments convaincants, il aurait les moyens de se libérer sans complication de sa dernière année de contrat.
L’article 17.3 du règlement FIFA sur le statut et le transfert des joueurs lui permet, après avoir effectué ses trois premières années, de résilier son contrat « sans juste cause ». Il devrait alors verser une indemnité correspondant au montant de ses salaires sur « la durée restante du contrat en cours ». Si Landreau décidait de l’exercer, cette clause dite de stabilité devrait être notifiée au PSG dans les quinze jours suivant le dernier match officiel,
le 30 mai, contre Monaco. Le gardien parisien deviendrait libre de s’engager dans le club de son choix, en France ou à l’étranger. Du côté de Monaco, justement, on guette l’occasion d’un oeil gourmand. D’ici là, Sébastien Bazin, conscient qu’il lui sera compliqué de trouver un gardien d’un niveau équivalent à bon marché, pourrait revenir une dernière fois à la charge. Cela n’empêche pas le PSG de plancher sur un successeur. En interne, on se demande si l’actuelle doublure de Landreau, le Camerounais Apoula Bete Edel, a l’étoffe pour devenir numéro 1. Mais jusqu’au
14 juin, c’est Landreau qui a les cartes en main.

DAMIEN DEGORRE


«En mettre cinq au PSG»

ANTOINE KOMBOUARÉ, le technicien nordiste sous peu nouvel entraîneur parisien, aimerait battre sa future équipe samedi.
MONT-HOUY – (Nord)
de notre envoyé spécial

LES JOUEURS de Valenciennes ont de l’humour. Hier matin, ils avaient placardé la une de L’Équipe (« Paris attend Kombouaré ») sur le tableau blancoù sont inscrits les horaires des séances. Dans l’intimité du vestiaire, détendu et visiblement rassuré,Antoine Kombouaré leur a confirmé qu’il était en « pourparlers avec le club parisien », qu’il était
« flatté de cette approche » et qu’il « espérait que cela se finalise la semaine prochaine ». Il a également demandé à ses joueurs « d’en mettre cinq au PSG » samedi.
Réticent à l’idée d’évoquer son cas personnel, le technicien nordiste a ensuite confirmé lors du point presse l’imminence d’un accord avec le club parisien. « On a décidé de finaliser, si ça doit se faire, après le match VA-PSG, a-t-il confié. Ce qui est important, c’est que les gens connaissent mon honnêteté, mon intégrité. Moi, je ne me pose pas de questions. Je n’ai qu’une idée en tête : taper le PSG. Je n’aurais pas plus grand plaisir que de finir ce dernier match à domicile (*) avec les points du maintien et de remercier ainsi le public. »
Le départ de l’homme fort de VA ne fait plus aucun mystère au sein du club du Hainault. Rudy Mater, historique défenseur du club, se demandait hier matin : « Comment peut-on refuser une offre du PSG, un des plus gros clubs de France ? S’il part, j’espère qu’il fera avec le PSG ce qu’il a pu faire ici. » Et le latéral de balayer les doutes qui entourent le controversé VA-PSG de samedi : « On sera à 200 %, comme sur tous les matches. On ne changera
pas de comportement, même si la prime de victoire était de 100 000 euros. Jean-Michel Aulas (le président de Lyon) s’inquiète ? En quoi cela l’intéresse-t-il ? Si son club ne dispute pas la C 1, c’est parce qu’il n’est pas parvenu à l’emporter à Valenciennes (0-2, le 3 mai). Nous, on va jouer le coup à fond. On veut assurer l’avenir du club. »

JOËL DOMENIGHETTI
(*) Pour clore sa saison, VA se rendra à Saint Étienne le 30 mai

L'equipe

[sylvain]

l'equipe.fr

Kezman «respecte les supporters»

Mateja Kezman, l'attaquant du PSG, joue la carte de l'apaisement avec le public du Parc.(L'Equipe)


Cette saison, Mateja Kezman a été sifflé à maintes reprises par le Parc des Princes. Mais l'attaquant serbe du PSG a tourné la page. Et entend bien finir sa saison sur une bonne note. Sur le site Internet du club parisien, l'ancien buteur de Fenerbahçe joue la carte de l'apaisement vis-à-vis du public. « C'est important de respecter les supporters, car on joue pour leur club. Eux ils supportent le club toute leur vie, alors que nous (les joueurs) sommes seulement de passage pour quelques années, a-t-il confié. D'un certain point de vue ils sont plus importants que nous. C'est pourquoi je donne le meilleur de moi-même. J'ai beaucoup de respect pour eux. Malgré les incidents qui ont pu se passer, je crois que je garde de bonnes relations avec eux. J'en suis heureux et j'espère que ce sera de mieux en mieux. »

[allezalex]

Info RMC - Claude Makelele va jouer un an de plus avec le PSG.

Selon nos informations, Claude Makelele va poursuivre son aventure au Paris Saint-Germain sur le terrain pour la prochaine saison. Il ne devrait toutefois l'annoncer qu’une fois l'arrivée d’Antoine Kombouaré rendue officielle. Soit au plus tôt samedi soir après la rencontre Valenciennes-Paris, ou lundi lors de la présentation de l’autobiographie du joueur.

Le président du Paris Saint-Germain, Sébastien Bazin, a fait le forcing pour le retenir l’ancien joueur du Real et de Chelsea. A ses yeux, Makelele est le seul qui peut lui garantir que Paris, après cette bonne saison, restera solide la saison prochaine. Dans la négociation, le milieu récupérateur a bien évidemment négocié avec Bazin son poste pour la saison suivante. Directeur sportif à la place d’Alain Roche ? C’est encore trop tôt pour le dire...

RMC

[Biz Markie]

Rothen incertain, Hoarau aussi

Jérôme Rothen est incertain pour le déplacement à Valenciennes, samedi (37e journée de L1). Jeudi, le milieu gauche du PSG a ressenti une douleur au mollet droit. Il a dû écourter la séance d'entraînement. Un nouveau point médical sera effectué vendredi pour déterminer si l'ancien Monégasque est apte ou pas pour le dernier match du PSG à l'extérieur cette saison.

De son côté, Guillaume Hoarau a repris cette semaine les séances spécifiques. Touché aux adducteurs depuis plusieurs semaines, le buteur parisien reste cependant incertain. Il devra lui aussi attendre vendredi pour savoir s'il pourra effectuer son retour à Nungesser.

lequipe.fr

[Ballack Odrama]

PSG, favori malgré lui

Elles sont quatre équipes pour deux places. Le PSG, Toulouse, Lille et Rennes peuvent encore terminer quatrième et cinquième et se qualifier pour la première Europa League. Leur point commun ? Elles ne se pressent pas. Jusqu'à samedi, notre site évalue leur rythme et leurs chances de réussite. Aujourd'hui, le Paris-SG, en ballottage très favorable.

Les chances du PSG, 4e, de disputer la C1 sont très faibles. Mais l'Europa League lui tend les bras.

Classement : 4e / 63 points. Avec cinq points d'avance sur le sixième, le Paris-SG est le favori n°1 pour l'Europa League. Il peut encore accrocher la Ligue des champions (voir ci-contre)... ou tout perdre s'il termine sur deux défaites.

Calendrier : Le PSG va défier samedi le Valenciennes d'Antoine Kombouaré, successeur de Paul Le Guen sur le banc parisien, avant de recevoir Monaco pour une double dernière, Ricardo, autre ancien complice du Breton à Paris, s'en allant lui aussi.

Rythme : Encore sur le podium il y a huit journées, les Parisiens ont sans doute manqué la dernière occasion d'y retouner face à Auxerre (1-2), samedi dernier au Parc des Princes. Ils avaient déjà brûlé un joker en tombant contre Rennes (0-1). Il viennent de prendre quatre points en quatre journées.

Forme : Handicapée par l'absence de Guillaume Hoarau lors des trois derniers matches, l'équipe semble atteindre en fin de saison les limites de son renouveau sportif, qui reste par ailleurs incontestable. S'y mêle une fatigue visible. Peut-elle retrouver l'unité perdue ? Le PSG est en train de «gâcher» a pesté Paul Le Guen, dans un propos de circonstance, samedi. Le futur ex-entraîneur parisien a évoqué des joueurs «perturbés» par la gestion de sa succession. Et par leur propre avenir ?

Pêché mignon : Le PSG "oublie" agressivité, intensité et conviction. Son bloc, moins compact, n'a exercé aucun pressing digne de ce nom face à Auxerre, à la grande surprise de Jean Fernandez, le coach bourguignon. Trop d'erreurs individuelles aussi, comme celles de Z. Camara et Landreau.

Expérience européenne : Sa deuxième qualification européenne consécutive, cette fois via le Championnat après la Coupe de la Ligue l'an dernier, serait aussi pour le PSG sa vingtième campagne continentale. De loin le meilleur CV des quatre candidats. Reste qu'une C3 new look, même plus rentable, ne remplacera pas la lucrative C1 pour un club toujours ambitieux mais en «manque de liquidités» (phrase attribuée à Alain Roche).

Phrase clef : «Il faut gagner nos deux derniers matches mais on n'est plus maître de rien.» (Peguy Luyindula, L'Equipe.fr).

lequipe.fr

[Caps]

VA-PSG : Aulas ne lâche pas l'affaire

Après avoir appelé la semaine dernière Francis Decourrière, son homologue nordiste, Jean-Michel Aulas aurait, selon Le Parisien de vendredi, adressé une lettre à la Ligue et son directeur général, Jean-Pierre Hugues. Objet de la missive : dénoncer les "avances" faites par le Paris-SG à Antoine Kombouaré avant la rencontre de samedi opposant justement le club de la capitale à Valenciennes. Une rencontre capitale dans la lutte qu'entriennent Paris et Lyon pour la troisième place, qualificative pour la prochaine Ligue des champions.

Pour le président lyonnais, ces approches sont inadmissibles. C'est pourquoi il s'en est plaint en haut lieu. En réponse, JMA s'est entendu dire qu'aucune irrégularité n'avait été constatée. Pour rappel, l'OL compte désormais quatre points d'avance sur le Paris-SG à deux matches du terme. L'affaire est donc presque entendue. A moins que les rencontres de samedi n'inversent la tendance.

lequipe.fr

[Orton]

Kombouaré est-il taillé pour Paris ?



La semaine prochaine, Antoine Kombouaré sera officiellement le nouvel entraîneur du PSG. Passé par la CFA du club parisien, Strasbourg en L 1, Valenciennes en L 2 puis en L 1, le Kanak ne dispose pas d’un CV ronflant. A-t-il les épaules pour conduire l’équipe première parisienne ? Les dirigeants du PSG, d’anciens ou d’actuels joueurs dirigés par Kombouaré, répondent.

Pourquoi le PSG le recrute. Dans l’attente de l’officialisation de l’arrivée de Kombouaré, les décideurs parisiens souhaitent s’exprimer sous couvert d’anonymat. Première raison du choix Kombouaré : son amour du beau jeu. « Toutes ses équipes ont toujours bien joué, dit-on au PSG. Son travail tactique est reconnu dans le milieu, c’est pour ça que Rennes et Monaco le voulaient, il est considéré comme l’un des trois ou quatre meilleurs entraîneurs de France. Dans son jeu, on sent l’influence de la culture nantaise. »
Le deuxième argument dessine en creux tout ce que le club reproche à Paul Le Guen, qui n’a pas été reconduit. « Il saura utiliser les joueurs d’expérience et saura faire de Makelele un vrai relais. Antoine est intelligent et sait qu’il a besoin d’eux », note un dirigeant. Troisième point, de la même veine : « Son passage à la formation sera utile et va permettre de créer un vrai lien entre le groupe pro et le centre de formation afin de mettre en place une politique cohérente. » « Le PSG dispose d’un réservoir exceptionnel de jeunes joueurs et avec Kombouaré, la cellule recrutement conduite par Roche va jouer son rôle à plein », relève aussi un proche de Sébastien Bazin, le président actionnaire. La mésentente entre l’entraîneur et les recruteurs n’était plus supportable pour le propriétaire du club, trop souvent paralysé par ce problème. Kombouaré rassemble d’autres qualités pour réussir dans la capitale, aux yeux des dirigeants : il aime le club, auquel il reste lié, il est très apprécié par le personnel du PSG, avec qui il va recréer une unité et son rapport ouvert aux médias ne peut que séduire un club aussi médiatisé.

L’avis de ceux qui l’ont côtoyé. Grégory Pujol, l’un des attaquants de Valenciennes, n’a aucun doute sur les aptitudes de Kombouaré à réussir : « Pour lui, c’est un aboutissement. Il a les épaules assez solides, car il a testé la pression qui existe au PSG. Il connaît beaucoup de monde et l’environnement du club. C’est l’homme de la situation. » Ulrich Le Pen évolue désormais à Lorient mais a joué sous les ordres du technicien à Strasbourg : « Il n’est pas dur mais rigoureux. Il est très sympa si on est sympa mais devient méchant si on le poignarde. Il dit les choses en face, même si cela peut froisser. On sait à quoi s’attendre avec lui. Et à Paris comme ailleurs, c’est une qualité d’être comme ça. » Djamel Belmadi, à Valenciennes depuis deux ans, blessé en ce moment mais surtout formé au PSG, connaît bien et l’entraîneur et le club que Kombouaré va rejoindre : « A Paris, il y a des entraîneurs beaucoup plus expérimentés qu’Antoine qui n’ont pourtant pas réussi. C’est un leader de vestiaire, assez bon psychologue. Il tient à son groupe et au PSG c’est important. On l’a pris aussi pour son caractère. L’une de ses forces, c’est sa capacité à s’adapter. »

Le parisien

Le PSG ne veut plus de Landreau




La porte ou une place de doublure la saison prochaine : voici le résumé du futur immédiat de Mickaël Landreau au PSG. La seule chance de le voir encore au club la saison prochaine tient à l’unique volonté du joueur, à qui il reste un an de contrat dans la capitale. Car au club, on ne veut plus de lui. Les tergiversations de l’ex-Nantais autour de son avenir agacent en haut lieu.
Sébastien Bazin lui-même l’a dit la semaine dernière devant les membres du conseil d’administration : s’il le souhaite, le gardien peut partir. C’est le seul titulaire de l’effectif parisien autorisé à quitter Paris cet été, Bazin souhaitant conserver tous les autres.
Autre certitude, Antoine Kombouaré, le successeur de Paul Le Guen, ne retiendra pas Landreau. Aujourd’hui, la situation est claire. Si le gardien reste comme il en a le droit, il deviendra la saison prochaine la doublure du nouveau gardien recruté ou d’Edel si personne ne vient renforcer le PSG dans ce secteur de jeu. C’est dire si la rupture est totale entre les décideurs parisiens et le joueur arrivé en 2006 sous l’ère Blayau-Moutier.
Landreau, qui n’entretient pas les meilleures relations du monde avec certains cadres de l’effectif, n’a donc plus vraiment les cartes en main, même s’il peut faire patienter le PSG quant à son choix de rester ou non. Aux dernières nouvelles, assez mouvantes concernant son avenir, le gardien privilégierait une piste française : Monaco, Lille ou peut-être Bordeaux pourraient s’intéresser à lui après sa bonne saison.

Le Parisien

[Golazo]

PSG / MATEJA KEZMAN : « LA QUALITÉ POUR JOUER ICI »



jeudi 21 mai 2009 - 15h58 - Au Camp des Loges

S'il a connu une saison difficile pour sa première année en France, Mateja Kezman retient malgré tout du positif de ses derniers mois. Et l'attaquant serbe entend bien prouver l'an prochain qu'il peut s'imposer au PSG.

Mateja Kezman, vous venez d'être titulaire à deux reprises et vous avez marqué un but au Mans. C'est une bonne période pour vous…
C'est évident. Tout le monde a vu que j'étais plus détendu et heureux ces dernières semaines. J'ai attendu cette opportunité depuis six mois et je suis content qu'elle soit arrivée. Face au Mans, j'ai fait ce qu'on attendait de moi en marquant le but de la victoire. Je pense aussi avoir fait un bon match contre Auxerre. Je retrouve de la confiance et cela me donne de l'espoir pour la saison prochaine.

Le PSG est-il encore mobilisé avant de se rendre samedi à Valenciennes ?
Notre travail n'est pas terminé. En cas de défaite à Valenciennes et face à Monaco, on pourrait rétrograder à la sixième ou la septième place. Et ce serait un vrai désastre. Nous en sommes conscients. Mais nous savons aussi qu'il suffit de gagner un de ces deux derniers matchs pour accrocher une place en Europa League. L'ambiance à l'entraînement est assez détendue mais nous restons concentrés. Et la motivation est grande.

Avez-vous fait votre deuil de la Ligue des Champions ?
Bordeaux, Marseille et Lyon sont des équipes plus fortes que la notre. Il faut le reconnaître. Cela ne doit pas faire oublier qu'on a réussi une belle saison et que personne n'aurait parié sur une quatrième place du PSG. Les récentes défaites face à Marseille, Toulouse, Rennes ou Auxerre sont difficiles à oublier. Mais nous sommes fatigués par cette saison. Aussi bien physiquement que mentalement. La prochaine saison, avec le recrutement de nouveaux joueurs, on pourra viser une qualification en Ligue des Champions.

« Ne pas seulement retenir cette histoire de maillot »

Avez-vous été surpris par le championnat de France ?
La qualité n'est pas si basse qu'on veut le dire. D'ailleurs, certains clubs ont déjà réussi de bons parcours en Ligue des Champions. Même si cette année, Lyon n'a pas eu de chance en affrontant Barcelone. Mais la grande différence avec l'Angleterre et l'Espagne, c'est que beaucoup d'équipes jouent ici de manière très défensive. J'espère donc qu'on verra un football plus offensif dans les prochaines saisons.

Vous parliez de confiance pour la prochaine saison. Il y aura alors un nouvel entraîneur…
Le PSG est mon club et j'ai un contrat de deux saisons ici. J'ai effectué quelques mauvais matchs mais je sais que j'ai la qualité pour jouer à Paris. Et pour marquer des buts. Cette saison a été un peu étrange avec quelques moments difficiles. Mais je me suis beaucoup battu pour le PSG et il ne faut pas seulement retenir cette histoire de maillot. J'attends évidemment beaucoup du nouvel entraîneur. Et j'espère que je marquerai plein de buts.

Connaissez-vous Antoine Kombouaré ?
Milan Bisevac (ndlr : défenseur à Valenciennes) m'en a beaucoup parlé. Milan est un de mes amis et il m'a dit plein de choses positives sur Kombouaré. J'espère qu'on aura une bonne relation avec lui s'il rejoint le PSG.

Football365.fr

[Dubdadda]

Le patron face à la crise

Claude Makelele s’est imposé comme le boss du vestiaire parisien et le relais des présidents
successifs. Mais la situation actuelle l’irrite.

IL Y A DES SIGNES qui ne trompent pas. Le silence de Claude Makelele, dans le vestiaire du PSG, à la mi temps du match contre Auxerre (1-2), samedi dernier, souligne la lassitude qui gagne le capitaine parisien. Un mois plus tôt, il aurait peut être haussé le ton, remonté ses partenaires, galvanisé tout le monde. Pas cette fois. Sa frustration et son agacement, ce mardi, jour de reprise, lors des petites oppositions, face au peu d’entrain montré par certains de ses coéquipiers à l’entraînement, ont aussi révélé une partie de son désarroi. « Vous allez courir, put... » , s’égosilla le taulier avant de se résigner. La fin de saison parisienne s’étire en langueur et certains épisodes récents ont égratigné ses convictions.

Son plus grand embarras ? Le discours de Sébastien Bazin, dans l’intimité du vestiaire, débutmai, qui prévenait les joueurs : « Paul Le Guen ne sera plus l’entraîneur du club la saison prochaine. Désormais, si vous avez des problèmes ou des remarques à faire remonter, passez par Claude. » Surpris, puis carrément fâché, Makelele ne s’attendait pas à une telle déclaration. Elle le plaçait au même niveau que l’entraîneur toujours en place. Plus sournoisement, elle laissait planer le doute sur son rôle en coulisses. Difficile à accepter. « C’est vrai qu’il n’est plus tout à fait lemême » , confie l’un de ses coéquipiers. Ce jour-là, Bazin n’a pas mesuré la portée de ses propos, ni le sens des interprétations qui en découleraient. C’est que le boss de Colony Capital, artisan principal de sa venue au PSG, voue à l’ex-international français une admiration sans borne. « "Maké dégage un charisme rare, avouait-il. Il fait partie de ses hommes qui, lorsqu’ils sont dans une pièce, n’ont pas besoin de parler pour qu’on se rende compte qu’ils sont là. » Pour Bazin, conserver Makelele dans l’équipe une saison de plus était une priorité. Il est quasiment parvenu à ses fins. En début de semaine prochaine, après avoir discuté avec le futur entraîneur du PSG, l’ancien joueur de Chelsea devrait annoncer, à trente-six ans, qu’il prolonge sa carrière de joueur jusqu’en juin 2010.

Il a sondé Vieira... et pas soutenu Le Guen

Aurait-il pris la même décision si Paul Le Guen était resté aux commandes ? Lui assure que « ça n’aurait rien changé », même si entre les deux hommes, le courant n’a jamais été en continu. « J’ai connu meilleur entraîneur » , a-t-il confié, un jour, à des proches. Lui imputer l’entière responsabilité de ce départ forcé ne serait pas juste
même si, c’est vrai, Makelele, qui a l’oreille de Bazin comme il avait celle de Villeneuve, n’est pas monté au créneau pour soutenir Le Guen.

Son poids dans certaines décisions présidentielles est pourtant indéniable. Il l’assume parfaitement : « Je suis aussi venu à Paris pour ça. » Sa trajectoire, son palmarès, ses connaissances (Abramovitch, Mourinho, Zidane, Vieira...) sont autant d’éléments qui ont séduit l’actuel président du PSG au moment de lui faire signer son contrat (un an renouvelable plus trois saisons dans l’encadrement). Lorsque l’été dernier, Makelele a appelé l’attaquant de Manchester United Louis Saha pour savoir s’il était intéressé par le PSG, ce dernier n’a pas dit non, avant de signer au mois d’août pour Everton. Quand, récemment, il a sondé Patrick Vieira, le milieu de l’Inter Milan a répondu : « Pourquoi pas ? » Dans le vestiaire parisien, son arrivée a fédéré et cimenté un groupe en manque de patron, où les clans sont vite apparus. « C’est vrai que s’il avait été là la saison dernière, on n’aurait peut-être pas joué le maintien », reconnaît un joueur. Sur le terrain, en revanche, son apport technique est moins criant. Et si, pour sa dernière saison au PSG, il ne participe pas à la Ligue des champions, Makelele espère que le club poursuivra la marche en avant entreprise cette saison. Avant de prendre ses distances avec le vestiaire et de se rapprocher encore un peu plus d’une direction qui s’appuie déjà beaucoup sur lui.

DAMIEN DEGORRE

Lequipe

[Arthurooo]

Makelele va continuer

La ''une'' du samedi 23 mai. Claude Makelele va remplir sa deuxième année de contrat optionnelle comme joueur. Le milieu du PSG l'a déclaré à L'Equipe Mag, dans un entretien à paraître samedi. «Je reste car le président (Sébastien Bazin) m'a assuré que le futur entraîneur désirait ma présence dans le club, dit l'ex-international. C'était ma première condition. Je resterai sûrement une saison de plus sur le terrain, de façon un peu aménagée, car Sébastien Bazin veut que je joue jusqu'en 2010». Makelele confirme aussi s'imaginer un avenir à moyen terme au PSG. «Ensuite, je veux travailler pour le club, être à disposition du président, de l'entraîneur et du directeur sportif. Je suis très intéressé par le recrutement. Mon réseau à l'étranger, mon charisme et mon palmarès peuvent aider le club».

Dans cet entretien franc du collier, Makelele décrit sa situation tendue cette saison, notamment vis-à-vis de Paul Le Guen, qui n'avait pas souhaité sa venue et vivait mal sa situation de relais privilégié entre le vestiaire et la direction. «Oui, je pense avoir dérangé Paul Le Guen. C'est dommage, car dès mon arrivée, je lui avais dit: ''Ecoutez, je sais que vous ne vouliez pas ma venue au club. Mais je ne viens pas ici en vacances, ni en préretraite, vous le constaterez sur le terrain''. Quand je suis arrivé, le président voulait que je sois à la fois joueur et son conseiller, mais je ne pouvais pas me le permettre car je suis d'abord joueur. Je l'ai dit à Le Guen, mais les circonstances (le départ de Villeneuve) ont fait que je me suis encore retrouvé ''le cul entre deux chaises'' car il n'y avait pas de vrai leader capable d'aller au-devant de la scène pour parler aux médias. C'est moi qui ai joué ce rôle».


Nettoyer les saletés

Le joueur a des idées tranchées sur ce qu'il faut faire pour que le PSG retrouve son standing. Dans son livre à paraître mercredi, il parle de «nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction». Makelele confirme dans L'Equipe Mag : «Personne n'est aveugle. Les grands clubs qui sont devenus très compétiteurs ont su faire le ménage. Et il faut faire ce ménage chez nous.»

Makelele se livre enfin, à lire en intégralité samedi dans L'Equipe Mag, pages 78 à 84.

lequipe.fr

[Schultzy]

Le Guen espère Kombouaré

A la veille du déplacement à Valenciennes, Paul Le Guen a affirmé sans détour qu'il croyait dur comme fer à la nomination de son ancien coéquipier Antoine Kombouaré au poste d'entraîneur du PSG la saison prochaine. « Il va prendre ma succession, a affirmé l'entraîneur parisien en conférence de presse, vendredi. C'est quelqu'un que j'aime bien, que j'ai eu l'occasion de côtoyer de près. C'est quelqu'un que j'apprécie et que j'ai eu le privilège de connaître. »

Concernant le match de samedi, décisif dans la course à l'Europe, Le Guen espère que son groupe, qui semble au bord de l'implosion depuis l'annonce de son départ, ne se trompera pas d'objectif : « Il faut rester concentré. J'ai envie que tout le monde soit dans de bonnes dispositions. C'est un peu compliqué. Mais je vis ça de façon assez tranquille. »

Enfin, interrogé sur les déclarations de Claude Makelele dans son autobiographie à paraître mercredi prochain (« J'ai connu meilleur entraîneur »), le technicien breton s'est montré perplexe. « Je vais essayer de progresser », a-t-il simplement lâché. (Avec AFP)

France football.fr

[Orton]

Quand Le Guen se lâche




Habituellement, Paul Le Guen aime manier la langue de bois. Pourtant, hier, lors de la conférence de presse d’avant-match, l’entraîneur parisien s’est laissé aller à quelques confidences. Morceaux choisis.

Aveu d’impuissance. « C’est un peu compliqué de constater s’il y a de la dispersion dans le groupe.
J’ai moins de possibilités de percevoir cela qu’il y a quelques jours. C’est un peu différent, vous comprenez ? J’ai un peu moins d’emprise sur le groupe au regard des derniers événements. C’était un peu inévitable. Notre objectif est clairement d’être européen. Je suis obsédé par cet objectif. Mais en effet, j’ai des craintes que mes joueurs soient moins concentrés. »

Une saison réussie ! « Je trouve cette saison formidable. Mais il ne faut pas tout gâcher. Si on n’est pas européen, ce sera une grosse déception. Très honnêtement, je ne regarde plus vers la 3 e place. Je regarde beaucoup plus derrière. Quant à mon bilan à la tête du PSG, la première année, comment aurais-je pu faire autrement ? Mais on reparlera de tout cela la semaine prochaine. »

Kombouaré, son ami. « Il a l’élégance d’attendre (NDLR : l’arrivée de Kombouaré ne sera officialisée qu’après le match), je trouve que c’est bien. Mais bien sûr qu’il va prendre le poste. C’est quelqu’un que j’aime bien, que j’ai eu le privilège de côtoyer de près (NDLR : à Nantes et Paris). La cohabitation se passait bien. Il n’y a pas de raison pour que ça se passe mal demain (ce soir). »

Makelele, son autre « ami ». Dans son livre, à paraître prochainement, Claude Makelele dit de Paul Le Guen qu’il est un entraîneur « correct » mais « pas le meilleur » qu’il ait connu. « Je vais essayer de progresser, réagit Le Guen. Voilà. » Le capitaine parisien ajoute également dans un entretien à « l’Equipe Magazine » à paraître aujourd’hui qu’il faudrait faire le ménage au club à tous les étages joueurs, staff, direction. « Il devrait peut-être préciser les choses », conclut le technicien en quittant la salle dans un éclat de rire.

Comme nous le révélions dans nos éditions du 12 mai, Makelele confirme dans une interview à paraître aujourd’hui dans « l’Equipe Magazine » qu’il sera encore un joueur du PSG la saison prochaine. « Je resterai une saison de plus sur le terrain, de façon un peu aménagée, car Sébastien Bazin souhaite que je joue jusqu’en 2010 », dit-il.

Le Parisien

Un match vraiment particulier
Ce soir, dans le Nord, le PSG de Paul Le Guen défie le Valenciennes d’Antoine Kombouaré, son futur successeur à la tête de l’équipe parisienne. Un face-à-face qui concentre tous les regards.



On y est ! Le palmarès n’est pas encore connu mais c’est déjà l’heure des remerciements et la liste est longue. On félicite donc le calendrier et l’ordinateur qui a programmé ce Valenciennes - PSG à la 37 e journée, vu le contexte. On remercie Paul Le Guen, Sébastien Bazin, Francis Decourrière et Antoine Kombouaré d’avoir rendu cette opposition aussi cocasse, inoubliable et pleine d’anecdotes dont on nourrit les livres.

On applaudit les acteurs de ce show à la française, même si Jean-Michel Aulas goûte peu l’exercice. Au domicile du président de Lyon, engagé à la même heure par la réception de Caen, le magnétoscope chauffera et chaque image sera analysée au ralenti, à la recherche de la moindre trace d’entente suspecte.

« Il faut penser à l’avenir du club avant de penser au sien »

Il n’y avait bien que le PSG pour nous offrir un tel spectacle. C’est donc le soir où le futur ex-entraîneur du club côtoiera le nouveau prochain technicien de l’équipe de la capitale, séparés de quelques mètres et par une guérite abritant des délégués, qui seront aux premières loges, les chanceux. Ce n’est pas du Feydeau mais bien un match de football.
Une dernière fois avant de signer son contrat d’entraîneur du PSG dimanche ou la semaine prochaine, Antoine Kombouaré est revenu hier sur ce rendez-vous facétieux : « Aujourd’hui, ils (les dirigeants du PSG) m’ont fait comprendre que j’étais l’homme qu’ils voulaient. Moi, j’ai dit que ça m’intéressait. J’ai un match à préparer, eux aussi. Aujourd’hui, je ne peux pas parler de ça dans la mesure où Valenciennes n’est toujours pas (assuré du maintien) en Ligue 1. »
Et parce que le football est une affaire parfois sérieuse et que le Kanak ne transige pas sur les questions d’honnêteté, il a conclu : « J’agis par respect pour mes joueurs. Tous les jours, je leur dis qu’il faut penser à l’avenir du club avant de penser au sien. Je ne vais pas faire le contraire, ça ne serait pas réglo. »
Le match tombe en fait parfaitement : chaque équipe aura besoin d’au moins un point ce soir pour assurer soit son maintien mathématique, soit une qualification en Europa League la saison prochaine. « Il en faudra peut-être deux », ajoute Paul Le Guen, songeant sûrement à une éventuelle meilleure différence de buts de Lille si les Dogues venaient à tout gagner pendant que Paris perdrait tout.
Un scénario catastrophe assez improbable même si Paris reste sur une défaite inquiétante devant Auxerre au Parc (2-1). « C’est pour cela qu’il faut rester concentré sur l’objectif de prendre des points et ne pas dépendre des autres résultats », souffle encore Le Guen. Les entraîneurs nous le rappellent : entre deux tranches de rire s’est quand même glissé un vrai match de football.

Le Parisien