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Varino
posté 15/02/2015 10:07
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Christophe Lollichon, entraineur francais des gardiens de Chelsea depuis 2007

POUR CHRISTOPHE LOLLICHON, le gardien parisien Salvatore Sirigu aurait du mal à s’imposer en Premier League. « Pour jouer en France et en Ligue des champions, c’est top. Mais pour l’Angleterre, il a des manques ( dans les sorties aériennes). Un gardien fort en Angleterre le sera partout, l’inverse n’est pas vrai. Ils ne sont pas nombreux: Neuer, Courtois, De Gea, Cech… Sirigu, je ne le vois pas. Attention, c’est un très bon gardien. Et j’apprécie sa personnalité : il a l’air rassembleur, réfléchi. Ça peut compenser. »
[...]
On sent que quelque chose ne tourne pas rond au PSG mais on sait qu’on va jouer celui de C1, pas celui de L1. Si ses individualités se remettent à fonctionner ensemble… L’an passé, malgré la défaite au Parc [1-3], on avait abordé le retour avec une sérénité totale. Pas une seconde on a pensé qu’on allait se faire éliminer. Mourinho avait fait une analyse très précise de l’aller : première période bien maîtrisée, on s’était éteints en seconde. Et à Chelsea, on ne répète jamais les mêmes erreurs. Au retour, David Luiz avait été énorme au milieu. Pour moi, c’est son meilleur poste.

À Paris, il n’est pas éblouissant. On pourrait penser que le PSG n’a pas fait une bonne affaire, mais c’est un joueur monstrueux et un mec extra ordinaire. Un grand ado très peace and love. Mes filles en sont gagas. Quand elles venaient à l’entraînement, il restait dix minutes à jouer avec elles. Quand il est parti, il m’a demandé de le filmer avec mon téléphone : il voulait leur laisser un message d’amour, de respect, d’éducation… C’était très touchant.

Le JDD


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Varino
posté 16/02/2015 07:32
Message #6462


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Paris, le blues guette...

En plus des quatre joueurs sortis sur blessure, contre Caen, le PSG n’est pas certain de pouvoir compter sur Thiago Motta et Blaise Matuidi à 100 %, face à Chelsea.


À LA VEILLE de recevoir Chelsea, en huitièmes de finale aller de Ligue des champions, le PSG sait avec certitude sur quels joueurs il ne pourra pas compter mais pas encore sur lesquels il pourra s’appuyer. Lorsque Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset, son adjoint, Philippe Lambert, le préparateur physique, et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, se sont réunis, hier matin, au Camp des Loges, ils ont forcément évoqué cette conjoncture défavorable puis ils sont vite passés aux solutions à mettre en place pour qu’elle ne le soit pas davantage, conscients que l’heure n’était pas à s’apitoyer sur leur mauvais sort.

Seulement, le staff parisien n’était pas encore en possession de tous les éléments. Yohan Cabaye (adducteurs), Lucas (adducteurs), Marquinhos (ischio-jambiers) et Serge Aurier (quadriceps) ont passé des examens dans l’après-midi qui ont entériné leur forfait pour le match contre Chelsea, mais il faudra patienter quarante-huit heures pour connaître la durée précise de leur indisponibilité. A priori, les nouvelles concernant le défenseur international brésilien et celles visant Cabaye étaient les plus positives. Leurs présences pour… le retour, à Stamford Bridge, le 11 mars, sont même espérées.

Mais ces quatre-là n’étaient pas les seuls à passer une IRM, hier. Blaise Matuidi, touché derrière un genou, était également dans l’ambulance. A priori, le milieu international français devrait être en mesure de jouer, demain, au Parc des Princes, mais la décision définitive ne sera prise qu’à l’issue de la dernière séance à huis clos, cet après-midi. Le staff se prononcera également sur la situation de Thiago Motta, touché à un mollet à Lyon (1-1, le 8 février), et dont la blessure s’est transformée en petite lésion musculaire. Laissé au repos face à Caen (2-2, samedi) et resté aux soins hier matin, le milieu international italien effectuera un essai aujourd’hui.

LE BANC DE CHELSEA PÈSERA PLUS LOURD

Javier Pastore, lui aussi victime d’un mollet douloureux, a travaillé avec un préparateur physique hier et, si les nouvelles sont rassurantes, elles ne permettent pas encore de dire s’il pourra jouer demain. Avec Cabaye forfait, Blanc ne dispose donc plus que de deux milieux de terrain vraiment en forme : Marco Verratti et Adrien Rabiot, même si ce dernier a reçu une petite béquille à la cuisse gauche, samedi. En dernier recours, l’entraîneur parisien aurait également la possibilité de faire monter Maxwell au milieu et de titulariser Lucas Digne au poste de latéral gauche, mais il espère ne pas devoir en arriver là.

À côté de ce lot de mauvaises nouvelles, Blanc parvient cependant à extraire quelques raisons d’espérer. Il y a d’abord Ibrahimovic, qui retrouve une forme proche de son niveau optimal et le Suédois ne devrait pas s’exposer à un avertissement pour avoir retiré son maillot en cas de but : il l’a déjà fait samedi. Il y a aussi Ezequiel Lavezzi, assuré ou presque d’une place de titulaire contre Chelsea vu le rythme auquel se remplit l’infirmerie, et qui ne semble pas en vouloir à son entraîneur pour sa punition du mois de janvier.

En tout cas, il ne le montre pas sur le terrain. Et il y a une défense centrale brésilienne proche, elle aussi, de son meilleur niveau. Après, il faudra espérer que les adducteurs, les cuisses et les mollets des onze Parisiens alignés au coup d’envoi tiennent le choc. Parce que, sur le banc du PSG, ce ne sera pas Drogba, Cuadrado, Ramires ou Azpilicueta.

DAMIEN DEGORRE

Équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Thiago Silva, David Luiz, Maxwell – Verratti ou Rabiot, Thiago Motta ou Verratti, Matuidi ou Pastore – Lavezzi, Ibrahimovic, Cavani.



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Blanc prépare sa revanche

L’ entraîneur du Paris-SG n’a jamais digéré l’élimination de son équipe par Chelsea l’an dernier en quarts de finale ni les critiques qui ont suivi concernant ses choix.


C’ÉTAIT UNE PROMESSE autant qu’un voeu du nouvel an et, jusqu’ici, c’est plutôt une réussite, quoiqu’un peu ternie par le rendez-vous caennais. Au moment de la reprise du Paris-SG, à Marrakech, fin décembre 2014, Laurent Blanc avait répété ce qu’il avait déclaré au sortir du nul concédé contre Montpellier (0-0, le 20 décembre), dernière journée décevante d’une phase aller qui l’était tout autant : il allait durcir son management. Dans les faits, depuis un mois et demi, cela se traduit par quelques nouvelles règles de vie plus strictes et suppression de certains privilèges. Tous les joueurs ne s’en réjouissent pas forcément, mais la courbe de résultats s’est redressée.

Pour imposer sa nouvelle doctrine, Blanc devait frapper un grand coup : ce fut le cas avec les sanctions d’Edinson Cavani et d’Ezequiel Lavezzi pour leurs retours tardifs d’Amérique du Sud après les fêtes de Noël. Dans un premier temps, il était prévu de mettre ces deux joueurs à l’écart du groupe pendant deux matches mais, histoire de montrer qui était le patron, l’entraîneur parisien a étendu la punition à une troisième rencontre, ce qui a été diversement apprécié en interne. Blanc n’a pas non plus ouvert de dérogations pour Thiago Silva et David Luiz, invités par la Fédération internationale à recevoir à Zurich leurs prix de meilleurs défenseurs de l’année 2014 la veille d’un déplacement à Saint-Étienne (le 13 janvier), de la même manière qu’il s’est opposé à ce que Zlatan Ibrahimovic se rende à Stockholm pour se voir remettre le prix de l’athlète suédois de l’année deux jours avant la demi-finale de la Coupe de la Ligue sur le terrain de Lille, à laquelle Ibra n’a pourtant pas participé.

DAVANTAGE DE TÊTE-À-TÊTE

Blanc considère qu’un entraîneur fort est un préalable indispensable aux futures conquêtes de son équipe. Pendant un an et demi, il estimait que les relations privilégiées entretenues par certains cadres de son effectif avec Nasser al-Khelaïfi nuisaient à son autorité. Le président du PSG a accepté de s’effacer derrière cette opinion et de laisser carte blanche à son staff technique, même s’il n’a pas coupé toute communication avec Ibra, Thiago Silva ou Maxwell. Du coup, Al-Khelaïfi valide les décisions de son coach, qu’il s’agisse d’interdire aux proches des joueurs de venir leur rendre visite à l’hôtel pendant les mises au vert ou de contraindre l’équipe à déjeuner au Camp des Loges les jours précédant des rendez-vous importants.

L’ancien sélectionneur de l’équipe de France sait qu’il sera jugé par ses dirigeants sur le parcours du PSG en Ligue des champions et il veut négocier au mieux le premier acte face à Chelsea, en huitièmes de finale. Depuis un mois et demi, il multiplie les entretiens en tête-à-tête avec les joueurs, ce qu’il ne faisait pas autant par le passé, et c’est à ces occasions qu’il élève la voix, quand c’est nécessaire. Marco Verratti peut en témoigner. Blanc est de plus en plus interventionniste, décide de plus en plus tout seul, sait qu’il sera en première ligne, même s’il laisse toujours à Jean-Louis Gasset, son adjoint, le soin des causeries de matin de match, lorsqu’il s’agit de présenter l’adversaire. Il lui est arrivé aussi, une fois en 2015, d’organiser une réunion participative pour régler le problème d’une récupération du ballon trop basse : c’était trois jours après la réception de Rennes (1-0, le 30 janvier) et il avait invité chaque joueur à s’exprimer sur cette situation de jeu afin de trouver un remède collectif.

Malgré tout, l’adhésion du vestiaire n’est pas totale. Des cadres estiment les exercices physiques et tactiques insuffisants lors des entraînements. La comparaison que certains ne peuvent s’empêcher d’établir avec les méthodes de travail des grands clubs espagnols ou italiens fréquentés durant leur carrière n’est pas toujours favorable au staff parisien. Mais celui-ci est convaincu d’être sur le bon chemin. Et il compte sur le double rendez-vous face à Chelsea pour le démontrer.

DEGORRE



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Chelsea, la nouvelle colonne

Ce n’est plus le même Chelsea que celui qui a éliminé le Paris-SG au printemps 2014. Sa colonne vertébrale a complètement changé.


IL Y A UN AN, Chelsea éliminait le Paris-SG en quarts de finale de la Ligue des champions (1-3, 2-0). Depuis, le club anglais s’est encore renforcé. Son identité n’est pas fondamentalement différente, tant la méthode Mourinho offre de faibles variations d’une saison à l’autre, mais sa colonne vertébrale a changé, impactant notamment la qualité de son expression offensive.

UN NOUVEAU GARDIEN ?

Le point d’interrogation compte. À l’été 2014, José Mourinho avait pourtant fait le choix spectaculaire de reléguer Petr Cech sur le banc, au profit de Thibaut Courtois, qu’il juge plus grand, plus moderne. Mais Cech a disputé cinq des neuf derniers matches des Blues, dont le dernier, mercredi face à Everton (1-0), en Championnat, après que Courtois avait été coupable face à Manchester City (1-1) et en difficulté à Aston Villa (2-1), déjà en Premier League. Le Portugais a un choix de riche à faire : les deux gardiens se sont partagé seize matches sans encaisser de but sur l’ensemble des vingt dernières rencontres de Championnat à domicile.

ZOUMA DANS LE PAYSAGE

C’est la grosse surprise de ce début d’année. Jusque-là, Chelsea était nouveau partout, sauf en défense. Autant Filipe Luis est un concurrent pour Azpilicueta à gauche, autant la charnière Cahill-Terry semblait intouchable. Mais le naufrage de Cahill à Tottenham (3-5) le jour de l’an a lancé la saison de Kurt Zouma. Le Français vient d’être titularisé six fois sur neuf par Mourinho. La nouveauté, c’est lui. Il peut être un peu gêné avec le ballon quand il est pressé, mais son mélange de calme et de puissance impressionne Stamford Bridge, qui l’adore.

MATIC-FABREGAS, C’EST AUTRE CHOSE

Le changement des hommes au milieu de terrain a bouleversé le profil offensif des Blues. Nemanja Matic n’était pas qualifié en Ligue des champions la saison dernière et le PSG découvrira donc son pied gauche de rêve et cette grande carcasse à l’incroyable justesse. Cesc Fabregas, lui, est arrivé à l’été 2014, ce qui a poussé Mourinho à laisser partir Frank Lampard, et l’essentiel de la révolution est venu de lui : il a déjà atteint le total stratosphérique de 26 passes décisives cette saison, toutes compétitions confondues, dont quinze en Premier League. La saison dernière, Eden Hazard, le meilleur passeur des Blues, s’était arrêté à treize. Toutefois, cette colonne vertébrale a affiché quelques faiblesses défensives qui pourraient pousser Mourinho à aligner Ramires à côté de Matic et à faire remonter Fabregas.

DIEGO COSTA, LE ROI

Le match contre Liverpool (1-0) le 27 janvier en Coupe de la Ligue a montré que Diego Costa ne marchait pas que sur l’eau. Son piétinement d’Emre Can lui a valu de n’avoir pas joué depuis trois semaines. L’international espagnol manquera-t-il de compétition ? En tout cas, il a manqué aux Blues, qui n’avaient pas un avantcentre de ce niveau il y a un an, naviguant alors entre Torres, Demba Ba et Eto’o. Curieusement, Diego Costa a inscrit 17 buts en 19 matches de Premier League, un total remarquable, mais il n’a pas encore marqué dans les autres compétitions, en huit rencontres... dont cinq de Ligue des champions.

DULUC



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ZOUMA OU CAHILL ?

Hormis Obi Mikel (genou), c’est un Chelsea au complet qui débarquera à Paris cet après-midi. Les Blues s’entraîneront une dernière fois dans leur centre d’entraînement, à Cobham, ce matin, avant de s’envoler pour la capitale française. La cuisse de Fabregas, qui a rejoué vingt minutes contre Everton (1-0, en Championnat) mercredi, après quinze jours d’absence, a tenu bon. Courtois devrait reprendre sa place dans le but. Mécontent du Belge après le match contre Aston Villa (2-1, en Championnat également), Mourinho avait titularisé Cech face aux Toffees. À moins d’une énorme surprise, la hiérarchie établie en début de saison (Courtois n° 1, Cech n° 2) sera respectée. Au milieu, la tendance va à Ramires au côté de Matic avec Fabregas en soutien de Diego Costa. La seule incertitude concerne le partenaire de Terry en défense centrale. Mourinho devra trancher entre la forme du Français Zouma et l’expérience de Cahill. B. C.

L’équipe probable : Courtois – Ivanovic, Cahill ou Zouma , Terry (cap.), Azpilicueta – Ramires, Matic – Willian, Fabregas, Hazard – Diego Costa.

L'Equipe


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Varino
posté 17/02/2015 06:45
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Verratti : « J'ai un bon pressentiment »

A 22 ans, Marco Verratti est déjà l'un des symboles du PSG. Le milieu de terrain italien s'est confié à nos lecteurs avant le choc face à Chelsea en 8es de finale aller de Ligue des champions.


Assis sagement face à sept de nos lecteurs, Marco Verratti n'était pas forcément le moins impressionné. A 22 ans, le natif de Pescara affiche parfois une timidité insoupçonnée au regard de son attitude sur le terrain, où son talent et son caractère bouillant en ont fait l'un des chouchous du Parc.

Deux ans et demi après son arrivée dans la capitale, le jeune papa est un homme épanoui, clamant à l'envi son plaisir de jouer au PSG et d'habiter « dans la plus belle ville du monde ». Pendant près d'une heure, il s'est confié en français. Sa vie à Paris, l'argent, son club, la Squadra Azzurra ou son avenir : il n'a éludé aucun sujet.

Sa vie à Paris, sa famille, son avenir

STÉPHANE ROBINET. Vous sentez-vous chez vous dans la plus belle ville du monde ?
MARCO VERRATTI. Quand je suis arrivé à Paris, je ne pensais pas que je m'y habituerais aussi vite, car je viens d'une petite ville. A priori, ce n'était pas facile de changer comme cela. Mais, dès le premier jour, je me suis senti très bien ici, que ce soit avec les Parisiens mais aussi dans la ville. C'est difficile de ne pas se sentir bien à Paris.

ORNELLA CAVASINO. Que faites-vous pendant votre temps libre ?
Quand on joue tous les trois jours, on n'a pas beaucoup de temps libre. Du coup, je préfère passer du temps avec ma famille afin de voir mon fils. Je n'ai pas assez de temps pour voir mes proches.

LUDOVIC MARIETTE. Quels sont vos endroits préférés dans la capitale ?
Ce que je préfère quand je sors, c'est aller manger dans un bon restaurant. J'aime beaucoup la cuisine française, comme la cuisine italienne, et il y a beaucoup d'endroits où l'on mange très bien. Sinon, ma plus grande émotion, c'est la tour Eiffel. La voir en photo, c'est une chose, mais c'est toujours très émouvant de l'avoir en face de soi.

LUDOVIC. Comment se comportent les Parisiens avec vous ?
C'est très différent de l'Italie. Là-bas, quand tu es au restaurant, tu ne dînes pas, car les gens viennent sans cesse te voir (rires). Nous sommes plus exubérants et aussi très à l'aise avec les gens qu'on ne connaît pas. Les Parisiens sont plus respectueux, ils attendent parfois une demi-heure dehors pour me demander une photo. C'est très agréable.

SAMUEL HAINSSELIN. Comment avez-vous vécu les attentats de janvier, et êtes-vous Charlie ?
Oui. Ce qu'il s'est passé est terrible, pas seulement pour la France, mais pour le monde entier. C'était un moment très difficile, mais c'était réconfortant de voir beaucoup de gens se réunir pour combattre cela. C'est arrivé en France, mais cela peut arriver partout (NDLR : le Danemark a été frappé à son tour ce week-end). Comme j'habite à Paris, c'est encore plus fort, car cela se passe juste à côté. J'ai pensé à la douleur des familles des victimes. Je me suis senti encore plus parisien. Tu n'imagines jamais que des choses comme celles-là peuvent arriver. Il faut faire en sorte que tout cela ne puisse plus se reproduire.

ELSA CLEMENCIO. Est-ce facile de garder les pieds sur terre quand on est un jeune footballeur à qui tout réussit ?
Le foot est mon travail. La vie, c'est autre chose. Il ne faut jamais oublier qu'une carrière ne dure que dix ou douze ans au maximum. J'espère pouvoir rester toujours comme je suis. Il y a tellement de choses plus importantes que le foot... Mes proches m'aident à garder les pieds sur terre.

CYRIL TOUSSAINT . Combien de tatouages avez-vous ?
Je ne sais même pas combien j'en ai ! Ces tatouages me représentent. Il y a le nom de mon fils, celui de ma fiancée. Je ne sais même pas ce que je ferai la prochaine fois. Parfois, il y a des choses qui me passent par la tête et, hop !, je le fais. Rien n'est programmé.

STÉPHANE. Avez-vous changé sur le terrain depuis que vous êtes devenu papa ?
C'est vrai qu'avec un enfant tu deviens plus responsable. La première chose que tu fais quand tu te réveilles n'est plus de penser à toi, mais à ton fils. Je pense que nos vies sont plus belles quand on se préoccupe davantage des autres que de soi. Il n'y a rien de plus important dans ma vie que mon fils. Cela m'a permis de mûrir. Pour le foot, c'est donc aussi un avantage, car cela m'a beaucoup équilibré.

LUDOVIC. Que faites-vous de votre argent ?
J'ai la chance de ne pas avoir beaucoup de vices (rires). Je n'aime pas trop les voitures, ça me permet déjà de faire beaucoup d'économies. J'aime surtout les vacances. Quand j'ai un peu de temps, j'aime emmener tous mes amis qui n'ont pas la possibilité de voyager. Je loue une grande maison pour les réunir tous. Pour le reste, je ne dépense pas grand-chose. Il faut faire attention car, ce métier, je ne vais pas le faire toute ma vie et, après, c'est difficile de trouver un travail qui rapporte autant. Mais ce sont aussi des sacrifices. Les boîtes de nuit, tu n'y vas qu'une ou deux fois par saison. Je me rattraperai en allant danser à 40 ans (rires).

CHRISTIAN LE FALHER. Vous voyez-vous encore dans le foot après votre carrière ?
J'aime le foot, donc peut-être que je ferai quelque chose dans ce milieu. La seule chose dont je ne voudrai plus, ce sont les mises au vert. Il y a des semaines où je passe une ou deux soirées seulement à la maison. J'aimerais rester davantage avec ma famille. En plus, j'ai peur de l'avion.

CYRIL. Pensez-vous un jour remporter le Ballon d'or ?
Sincèrement ? Non ! Il y a beaucoup de joueurs beaucoup plus forts que moi. Et c'est plus facile pour un attaquant. Je préfère gagner des trophées avec mon équipe, car cela me permet de faire la fête avec eux. Le Ballon d'or, tu fais la fête tout seul...

Chelsea, la Ligue des champions

CHRISTIAN. Etes-vous optimiste avant le défi face à Chelsea ?

Si vous m'aviez posé la question au moment du tirage au sort, je vous aurais répondu que je l'étais moins, car notre mois de décembre n'était vraiment pas bon. Maintenant, j'ai un bon pressentiment. On a remporté beaucoup de succès depuis un mois. Les victoires amènent les victoires. On peut aborder cette confrontation plus sereinement qu'il y a deux mois. Chelsea fait partie des trois meilleures équipes d'Europe mais, si on joue au maximum, on peut passer et cela nous donnerait de la confiance pour aller au bout.

LUDOVIC. Diriez-vous que, la saison dernière, Mourinho a été plus fort que Blanc ?
Non. Ce sont toujours les joueurs qui sont sur le terrain. Pendant le match retour, j'étais persuadé qu'on allait se qualifier. Chelsea n'a pas tant dominé que cela, ils se sont créé peu d'occasions, à part en début de seconde période avec la frappe sur la barre. Cela se joue finalement dans les trois dernières minutes, Mourinho avait mis beaucoup d'attaquants, et ils ont eu un peu de chance, c'est le football. Mais on pouvait faire mieux. On a trop attendu et reculé en regardant le chrono défiler. On n'a pas tout fait pour ne pas prendre de but. C'est une décision des joueurs, pas de l'entraîneur. On aurait pu en faire plus.

CYRIL. Il y a toujours beaucoup de rumeurs à propos de vous : le Real, le Barça, la Juventus... Une élimination face à Chelsea pourrait-elle vous pousser à changer de club ?
Ces rumeurs me font sourire. Cela entre par une oreille et ressort par l'autre. Pour moi, rester à Paris est la meilleure solution. Quand je me sens bien quelque part, je ne vois pas pourquoi je réfléchirais à partir. Je suis jeune, j'ai la confiance du club et je veux passer beaucoup de temps ici. Après, si le club me dit qu'il ne compte plus sur moi, on verra. Mais ce n'est pas le cas.

Comment prenez-vous le fait d'être l'un des chouchous du Parc ?
Je sens la confiance du public quand je suis sur le terrain. C'est le signe que j'aime l'équipe. Cela donne envie d'en faire un peu plus pour les gens qui vous aiment. J'ai envie de tout donner pour les supporteurs.

Le PSG, Zlatan, Laurent Blanc

CYRIL. Quelle est votre relation avec Zlatan Ibrahimovic ?

Nous sommes très amis. Il ne parle pas beaucoup mais donne souvent des conseils, en particulier aux jeunes, et j'ai toujours écouté les gens qui ont plus d'expérience que moi. Pour progresser, il faut être à l'écoute des autres. Quand je suis arrivé à Paris, Zlatan a été un grand soutien pour moi. Je lui dois beaucoup. C'est le joueur qui m'a le plus marqué depuis le début de ma carrière.

CHRISTIAN. Comment est l'ambiance au sein du vestiaire ?
Dans le football, le vestiaire est très important, car tu passes plus de temps avec tes coéquipiers qu'avec ta famille. C'est important dans les périodes difficiles d'avoir un groupe soudé. C'est le cas depuis trois ans. On rigole beaucoup dès qu'on en a la possibilité. Avec Pocho (Lavezzi), on a un feeling particulier car je suis souvent assis à côté de lui. Il apporte beaucoup de sérénité et de joie. Il a toujours une blague à faire. Même les choses graves, il les prend avec le sourire. Je pense qu'il a beaucoup souffert quand il était petit et il prend tout ce qu'il lui arrive comme un cadeau. Il transmet à tout le monde cette joie. J'aime beaucoup m'amuser aussi. On fait un travail fantastique ; alors si, nous, on ne rigole pas... Il y a tellement de gens qui ont moins de chance que nous.

LUDOVIC. Comment avez-vous réagi aux propos de Laurent Blanc qui vous reprochait votre manque de discipline ?
Je préfère un entraîneur qui me parle des choses négatives. Un joueur sait ce qu'il fait de bien, mais plus rarement ce qu'il maîtrise moins. Je n'ai aucun souci avec Laurent Blanc.

CYRIL. Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage en France ?
Les arbitres sont très compétents. En Italie, on a l'habitude de communiquer davantage avec les arbitres, à demander des choses. Mais, ici, ils répondent en nous criant dessus. Mais, maintenant, j'ai compris et je ne parle plus avec eux. Je sais que mes cartons peuvent être un problème pour moi et pour l'équipe. Mais je n'en prends plus pour protestation depuis longtemps. Le fait d'être averti est lié à ma position sur le terrain. Je pourrais évidemment passer tout le match sans faire de faute et ne jamais prendre de carton mais, parfois, il faut intervenir. C'est pour le bien de l'équipe, et je ne pense pas à moi dans ces moments-là.

ELSA. Que vous apportent des joueurs plus expérimentés comme Ibrahimovic, Thiago Motta ou Thiago Silva ?
Ils ont gagné beaucoup de titres dans leur carrière. Et, au-delà d'être de grands joueurs, ce sont des joueurs intelligents. Je pense qu'on ne peut pas faire une grande carrière sans cela. Je les regarde à l'entraînement, notamment Thiago Motta, qui joue au même poste que moi. J'apprends beaucoup d'eux au quotidien. Ils sont importants dans ma progression.

CHRISTIAN. Comment expliquez-vous que Paris ait parfois du mal face aux petites équipes ? Est-ce un problème de motivation ?
C'est vrai qu'il y a peu de matchs où l'on a réussi à marquer beaucoup de buts. Je ne sais pas exactement pourquoi. Nos adversaires nous ont bien observés et s'organisent tactiquement. Ils restent bien en place et nous contrent. On doit trouver les solutions pour marquer davantage, pour être plus sereins en fin de match. On a concédé trop de nuls en prenant un but sur la première occasion de l'adversaire. Une grande équipe ne peut pas se permettre cela. Mais il y a également une dimension psychologique. On joue beaucoup de matchs, ce n'est pas facile d'être toujours aussi performants. Nous avons eu des périodes où nous étions moins concentrés, et un match peut basculer sur des détails. C'est une question d'état d'esprit.

STÉPHANE. Pensez-vous réellement que le PSG peut réussir le triplé national ?
Si on doit faire le triplé, je préférerais que ce soit avec la Ligue des champions, le championnat et une coupe (rires)... J'entends souvent dire que Paris effectue une saison moins bonne, mais on est pourtant toujours engagés dans quatre compétitions. On est à deux points du leader en L 1, notre phase de groupes en Ligue des champions a été bonne, même si nous avons terminé deuxièmes. Il nous reste encore beaucoup d'objectifs. Personne n'a jamais réussi le triplé en France, cela resterait dans l'histoire. On va se livrer de toutes nos forces pour le réaliser.

L'Italie, l'Euro 2016

ELSA. Qu'est-ce qui vous manque de l'Italie que vous ne retrouvez pas en France ?

Mes amis et ma famille. Le climat aussi car, ici, c'est beaucoup plus dur. Quand j'étais en Italie, je vivais au bord de la mer. Il ne faisait pas toujours chaud mais, par rapport à certains entraînements le matin à Saint-Germain, cela n'a rien à voir.

LUDOVIC. Est-ce un regret de ne jamais avoir joué en Serie A. ?
Non. Cela signifierait que je ne suis pas content d'être ici, or je suis très heureux à Paris. Après, je suis italien, donc je regarde toujours la Serie A mais, si je dois revenir, j'espère que ce sera dans longtemps. Je veux rester très longtemps à Paris.

STÉPHANE. Quel club italien supporter vous ?
Quand j'étais petit, j'aimais la Juventus. Je regardais Zidane les yeux grands ouverts. Mais ma première équipe restera toujours Pescara.

ORNELLA. Vous êtes présenté comme le successeur de Pirlo. Mais, avec tous les cartons que vous récoltez, n'avez-vous pas peur d'être considéré comme un Gattuso avec de meilleurs pieds ?
Gattuso est un exemple. S'il n'avait pas eu cette agressivité, il n'aurait jamais fait cette carrière ni joué en sélection, car il n'est pas un phénomène. J'espère avoir un peu des deux. Pirlo est un joueur fantastique, c'est un spectacle de le voir jouer. J'ai aussi eu la chance de jouer avec Pirlo et, à l'entraînement comme en dehors, il t'apprend toujours quelque chose. On joue désormais au même poste et, pour moi, c'est le meilleur du monde.

LUDOVIC. L'équipe d'Italie peut-elle gagner l'Euro 2016 en France ?
Oui, tout comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne. Ce sont les meilleures équipes d'Europe. Après 2006, beaucoup de joueurs ont arrêté la sélection un peu comme en France. Cela prend du temps de recréer un groupe. Avec Antonio Conte, qui est un grand coach, on est en train de revenir à un niveau que l'Italie mérite. Jouer en France, ce sera spécial pour moi, car c'est le pays où est né mon fils et, quoi qu'il arrive, il restera toujours quelque chose de Paris en moi. En plus, je connais quelques-uns des stades où l'on jouera et ils sont magnifiques. Je pense que ce sera un grand Euro.

ORNELLA. Que pensez-vous de l'élection de Sergio Mattarella à la présidence de la République ? Vous intéressez-vous à la politique italienne ?
(Soupirs.) Je ne comprends pas tout à la politique. Visiblement, pour beaucoup de gens, ce n'était pas le meilleur choix. Le pays traverse une période compliquée, on essaie de retrouver la stabilité qu'on a perdue depuis longtemps. Avec un peu de patience, on va trouver une solution. Mattarella est arrivé il y a seulement deux semaines, attendons de voir ce qu'il va faire

Le Parisien


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posté 18/02/2015 07:19
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Un « Matador » en or

Auteur de son sixième but en sept matches de Ligue des champions cette saison au bout d’une prestation complète, Edinson Cavani a fait taire les critiques.


8/10 LA LECON DE LA SOIRÉE est peut-être celle-ci : il faut toujours se méfier d’un « Matador » qui dort. Il peut se réveiller à tout moment. Oui, au sortir d’un match à Lyon (1-1, en Ligue 1), où il avait gâté la soirée parisienne au fil de deux duels perdus face à Anthony Lopes, Edinson Cavani (28 ans) avait fini par énerver, crisper voire peut-être un peu plus. Comment, lui, cet ex-Napolitain, payé 64 millions d’euros à l’été 2013 et qui avait enflammé l’Italie pendant des années, pouvait-il rater cela ?

Laurent Blanc, alors que le vent tournait, l’avait défendu publiquement en criant (enfin... presque) un : « Aidons-le ! », puis maintenu. Le technicien parisien avait donc raison. Car Cavani, toujours considéré comme un joueur d’une générosité rare, reste un attaquant décisif quand les cimes s’élèvent. Ce matin, au lendemain de ce huitième de finale aller, en témoigne ce chiffre, qui en dit plus que tout. Cette saison, Cavani a joué sept matches de Ligue des champions et marqué six fois. Déjà deux buts de plus que l’an dernier dans la compétition européenne. Plus discret qu’Ibrahimovic, au bilan similaire (17 buts toutes compétitions confondues), Cavani, souvent malheureux en Ligue 1, ressurgit dans les grandes soirées continentales.

L’URUGUAYEN A AUSSI QUELQUES DRIBBLES EN MAGASIN

Hier soir, ce but d’une tête décroisée (1-1, 54 ) reprenant un service parfait de Blaise Matuidi est venu valider sa prestation de haut niveau. Comme le lui reprochent, à juste titre, certains scouts de grands clubs européens, il n’aura jamais une première touche de balle d’une finesse exquise, ni même une qualité de passe exceptionnelle, mais peu importe car Cavani a autre chose. Beaucoup d’autres choses, en fait. D’abord, cette capacité à ne pas oublier son partenaire quand c’est opportun – ce qui est rare chez un attaquant en 2015 – comme le montre ce service parfait pour Matuidi (11 ). Ensuite, ce travail incessant de courses, d’appels, qui a fini hier soir par écoeurer la paire Terry-Cahill, en très grande souffrance. Enfin, ce jeu de tête souvent redoutable, qui a obligé Courtois à intervenir (34 ). Et l’Uruguayen possède aussi quelques dribbles en magasin. L’espace d’un instant hier, à la 80 minute, alors que le Parc des Princes poussait, Cavani a fait ressurgir le souvenir de son but face à Bastia (4-0, le 29 octobre 2013, en Championnat). Côté gauche de la surface de réparation, il mit Matic sur son imposant séant d’un double contact subtil et vit sa frappe lécher le poteau de Courtois.

À cet instant, le Parc criait : « Cavani ! Cavani ! » Le temps d’une soirée, il aurait pu définitivement endosser les habits du héros. Il se contentera de ceux de « Matador ». Et, maintenant, promis, on a compris, un matador ne dort pas.


SIRIGU 5/10
Le match frustrant par définition pour un gardien…. Il ne peut rien pour le but, sa première et… seule situation à gérer (1-0, 36 ). Plutôt rassurant dans ses sorties aériennes, il s’est fait des frayeurs sur des relances pas toujours heureuses (7 , 9 , 46 ).

VAN DER WIEL 5/10
Le Néerlandais est bien entré dans sa rencontre en apportant régulièrement le surnombre et en étant rugueux dans les duels. La suite fut du même calibre et il est parvenu globalement à contrôler Hazard. Il est sans doute trop loin devant Terry sur le centre amenant le but (36 ).

MARQUINHOS 6/10
Titulaire surprise en charnière, l’ancien Romain, vingt ans, a traversé la soirée avec la sérénité d’un vieux briscard. Son placement est d’une justesse rare pour un joueur si jeune.

THIAGO SILVA 7/10
Dans la continuité de ses matches face à Chelsea l’an dernier, le Brésilien a livré une prestation de haut niveau. Impérial dans les airs, il a totalement éteint Diego Costa. Certes, il n’a pas été soumis à une pression folle des Blues mais il a confirmé, par la justesse de son placement et la qualité de sa relance, qu’il redevenait « O Monstro ».

MAXWELL 6/10
Si on n’a pas vu Willian de la soirée, le Brésilien y est pour quelque chose. Il n’est jamais apparu en difficulté. Sur le but, il manque peut-être de réactivité. Encore que… Offensivement, il ne prit que peu de risques, mais c’est tout de même lui qui décale Matuidi sur le but (1-1, 54 ).

VERRATTI 7/10
L’Italien, par la qualité de sa protection de balle, la justesse de ses ouvertures et sa rugosité dans le duel fut un calvaire pour le milieu des Blues. Il a sans cesse initié le pressing parisien tout en gardant un oeil sur Fabregas. Un déchet dans ses transmissions peut-être plus élevé qu’à l’habitude, mais au final, quelle activité ! Un avertissement pour un tacle irrégulier.

DAVID LUIZ 6/10
Positionné au milieu très près de sa défense centrale, le Brésilien a pu faire admirer la qualité de son jeu long. Pour le reste, bien aidé par l’activité de Verratti, il a coupé les transmissions vers Fabregas ou Ramires. Voilà pour le positif, mais son match est terni par son marquage trop lâche sur le but d’Ivanovic (36 ).

MATUIDI 6/10
L’action de la 11 minute où il coupe un centre de Cavani puis sert Ibra a lancé sa soirée. Le milieu a toujours un volume de jeu aussi impressionnant mais aurait pu jouer deux ou trois coups avec davantage de justesse. Son centre pour Cavani sur le but est magnifique (54 ).

LAVEZZI 4/10
Avec lui, la générosité n’est jamais en cause, la justesse beaucoup plus. À son crédit, notons la qualité de ses coups de pied arrêtés (corner pour Cavani, 34 ; coup franc pour David Luiz, 67 ) ou cette reprise de près (60 ). Mais l’Argentin, imprécis techniquement, n’a pas fait les bons choix et a fait peu de différences balle au pied.

IBRAHIMOVIC 6/10
Contrairement à ce qu’il peut faire en L 1, le Suédois n’a pas énormément décroché. Un rôle qui lui convient, puisqu’il peut utiliser ses immenses qualités physiques. Dans les duels aériens il a souvent mangé la paire Cahill-Terry, comme sur ces deux têtes détournées par Courtois (11 , 90 + 2). Son action individuelle, où il efface Cahill pour s’offrir un duel avec Courtois, est splendide (60 ).



Citation
Courtois a été grand

Le gardien belge, dont la présence était discutée, a été le héros des Blues en leur évitant une défaite qui leur tendait les bras.


8/10 UN ENTRAÎNEUR de sa jeunesse, en Belgique, racontait qu’avec son envergure il donnait l’impression de toucher ses poteaux en écartant les bras. Et la barre transversale avec sa tête ? Thibaut Courtois a semblé aussi grand que cela, hier soir, dans un huitième de finale aller dont il a profondément changé le cours. Il était là pour cela, c’est vrai, mais il n’était pas acquis, justement, qu’il serait là. Car José Mourinho aura maintenu jusqu’au bout le doute autour de son choix de gardien, une semaine après lui avoir préféré Petr Cech, face à Everton (1-0).

En élisant Cech au Parc, il aurait fait vaciller le statut et la confiance du jeune Belge (22 ans) en créant une guerre des goals. Une façon de parler, tant le Tchèque sait être un plan bis d’une probité fantastique, aidant sans cesse son concurrent, le mettant perpétuellement dans les meilleures conditions. Mais Mourinho aurait créé le doute et suscité la polémique. En rendant sa place à Courtois, il lui a fait passer le message d’une simple remise en cause, ou d’une parenthèse destinée à le régénérer.

Le management a fonctionné. Courtois a été brillant, infernal, dans un registre qui lui convient, sur des ballons aériens ou à mi-hauteur, même s’il va aussi très vite au sol. C’est vrai, il n’a pas beaucoup tenté de soulager sa défense centrale agressée dans les airs par Ibrahimovic et Cavani, après ses récentes déconvenues aériennes en Angleterre, qui l’ont poussé à entonner la plainte des gardiens continentaux qui découvrent l’arbitrage laxiste autour de ces phases dans le Royaume.

Mais il a commencé par repousser les têtes de Matuidi et d’Ibrahimovic dans la même minute (11), en a brillamment sorti une autre, de Cavani (34 ), en se déplaçant rapidement à son premier poteau, a repoussé du pied la tentative d’Ibra avant d’être soulagé de la reprise de Lavezzi par Azpilicueta (60 ), et a fini par sauver les siens sur une dernière tête d’Ibrahimovic (90 + 2), à des hauteurs qui lui conviennent. À Stamford Bridge, au retour, où Courtois et Cech ont compilé seize matches sans encaisser de but au cours de leurs vingt dernières rencontres de Championnat, les Parisiens ne devront donc pas seulement continuer de dominer Cahill et Terry. Il leur faudra décourager le géant belge. Bon courage.

IVANOVIC 5/10
Il a inscrit son trentième but avec Chelsea depuis janvier 2008, confirmant qu’il a l’un des meilleurs jeux de tête offensifs en Europe, en conclusion d’une action impliquant trois défenseurs anglais et rappelant la puissance des Blues sur le deuxième temps des coups de pied arrêtés (1-0, 36 ). Mais il a été beaucoup trop bougé en défense sur le côté droit, le plus attaqué par Paris.

CAHILL 3/10
José Mourinho a dû se souvenir hier pourquoi il a beaucoup fait jouer Kurt Zouma ces derniers temps : parce que Cahill n’est pas très bon en ce moment. Le défenseur anglais a été dominé dans les airs, notamment dans l’action du but de Cavani (1-1, 54 ), ce qui ne lui a pas laissé grand-chose au regard de ses qualités naturelles. Passeur décisif par hasard ou par génie, au choix.

TERRY 4/10
Même s’il a mieux caché ses difficultés que son compère de la défense centrale, le capitaine des Blues a été secoué comme rarement dans les duels aériens par Ibrahimovic et Cavani. Son calme et son centre pour le but d’Ivanovic pèsent sur son bilan, qui reste néanmoins déficitaire.

AZPILICUETA 5/10
Il a été très sobre, participant peu au jeu, et s’est concentré sur la tenue de son couloir, que Van der Wiel a surtout agressé en seconde période. Mais il a eu l’immense mérite de sauver une balle de but : la tentative de Lavezzi (60 ).

RAMIRES 5/10
Son travail défensif a été irréprochable mais on a très peu vu sa capacité à accélérer dans les phases de transition, ce qui est dû à la fois au pressing haut de Verratti et au thème choisi par Mourinho pour la soirée.

MATIC 4/10
Il faudra se souvenir au match retour qu’il est vraiment gêné quand il est agressé au pressing comme il l’a été hier soir. Le Paris-SG ne l’a pas laissé organiser le jeu à partir de sa position basse et de son pied gauche. Éliminé facilement par Cavani du double contact amenant sa grosse occasion (80 ).

WILLIAN 3/10
Il a travaillé comme un damné, pas comme un artiste, se repliant aussi bas qu’un défenseur latéral, et s’est montré très pauvre sur le plan offensif en regard de sa forme du moment, plutôt brillante. Un ou deux changements de jeu soyeux mais rien de notable. Remplacé par CUADRADO (79 ), qui n’a pas mieux aidé Ivanovic à boucher un côté droit poreux.

FABREGAS 4/10
Il n’avait joué que vingt minutes en trois semaines et cela s’est vu. Plutôt que de chercher à avoir de l’influence à l’intérieur des lignes, il a fui le front et la zone de David Luiz pour toucher le ballon en « décrochant », mais on l’a seulement vu dans des séquences de conservation très neutres. Remplacé par OSCAR (83 ).

HAZARD 6/10
Il ne s’est pas créé une seule occasion de but, mais il a été de très loin l’attaquant de Chelsea le plus remuant, résistant aux prises à deux ou à trois avec courage et détermination. Il a provoqué de nombreux coups francs, des justifiés et des plus discutables, mais, faute d’un allant offensif mieux partagé, il a rarement été en situation d’éliminer Van der Wiel en un contre un.

Diego Costa 4/10
Un sale match pour un avant-centre. Il n’a pas eu beaucoup de ballons à jouer et il n’a rien fait de bon avec ceux qui lui sont passés entre les pieds. Ses trois semaines sans match ont pesé. Remplacé (81 ) par RÉMY , qui n’a pas eu l’occasion de se signaler.



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« Ce trio a été solide »

Herve Renard, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a apprécié la performance de la charnière centrale Marquinhos-Thiago Silva, bien épaulée par David Luiz devant elle.


Quel est votre sentiment apres ce match ?
– C’était un vrai match de Ligue des champions avec de très bonnes choses. Mais le PSG a fait un peu trop d’erreurs techniques en première période. Les joueurs n’ont pas été assez attentifs sur une action et cela a fait mouche. C’est d’ailleurs typique de Chelsea. Quand on voit les chiffres, on comprend : le PSG a frappé 14 fois au but, je crois, alors que Chelsea a tiré deux fois et marqué un but… Ce n’est pas nouveau avec Chelsea : c’est le genre de match qu’ils réussissent à l’extérieur. Mais ce soir, on a vu un grand Courtois et il est en grande partie responsable de ce nul. Il a réussi au moins trois arrêts déterminants.

Comment avez vous trouve le PSG ?
– L’équipe a été plutôt bonne. Il a peut-être manqué un peu d’actions offensives parfois pour destabiliser Chelsea, mais prendre trop de risques, c’est dangereux. Il faut savoir être cohérent et Paris l’a été. Devant, il a aussi manqué parfois cette justesse technique sur certaines actions comme sur des centres de Van der Wiel. Mais Paris a fait un match bien meilleur qu’en Ligue 1 : ce genre de rencontres transcendent évidemment.

« LES ANGLAIS FONT TOUJOURS DES MATCHES COMME ÇA À L’EXTÉRIEUR »

Qu'avez vous pense du choix de placer David Luiz devant la defense?
– C’était une super idée. À mon humble avis, je le préfère là plutôt qu’en défense centrale où il manque parfois de concentration. Et Marquinhos a été très fort. À côté de Silva, c’était excellent. Ça permet d’utiliser les trois ensemble.

Quelles sont les chances du PSG?
– Elles existent… Mais ce sera très dur. Si je devais pronostiquer, je dirais 35% et 65 % pour Chelsea. Mais c’est un peu le scénario que j’imaginais. Car les Anglais font toujours des matches comme ça à l’extérieur et seront différents chez eux. Ils étaient trois devant avec Willian, Diego Costa et Hazard et les autres sont restés bien en place derrière. Ils n’ont pas pris de risques. Ils ont été solides, sont restés en bloc.

Quels sont les joueurs que vous avez apprecies a Paris?
– J’ai aimé les deux hommes de l’axe, Thiago Silva et Marquinhos, ainsi que David Luiz. Ce trio a été solide, fort. Tout le milieu a été intéressant même si Verratti porte un peu trop le ballon. Matuidi a été très bon. Cavani a aussi effectué un gros travail en dehors de son but.

Blanc peut il nourrir des regrets?
– Oui c’est certain. Car aller à Chelsea avec un tel résultat, ça devient très compliqué. Il doit avoir un sentiment mitigé. Car il sait à quoi s’attendre là-bas. Mais il y a encore une possibilité de passer…

L'Equipe


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posté 18/02/2015 10:49
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PSG-Chelsea (1-1) : ce Paris-là peut y croire

Huitième de finale aller. PSG - Chelsea 1-1. Il faudra un exploit au match retour le 11 mars pour voir les Parisiens accéder aux quarts. Mais, sur ce qu’ils ont montré mardi, les joueurs de Blanc en paraissent capables.

C’est un match qu’il aurait mérité de gagner mais qui le place pourtant dans une situation inconfortable en vue de la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Mais, avec un peu de chance, celle qui le fuit en ce moment, peut-être un banc plus solide, le PSG peut encore rêver d’un exploit le 11 mars prochain à Londres. Ce 1-1 ne le condamne absolument pas.

Match imprévisible

C’était une soirée indéchiffrable et elle est restée sur ce mode improbable. Comment pouvait-on imaginer qu’un centre de Terry, dévié par Cahill, permettrait à Ivanovic, c’est-à-dire 75 % de la défense de Chelsea, de marquer (0-1, 36e) ? On peut tout prévoir, mais pas vraiment ça. Comment se douter que Cavani, l’homme qui n’avait jamais mis un but face à une grosse équipe européenne avec le PSG, égaliserait sur un centre de Matuidi, transformé en ailier gauche (1-1, 54e) ? Match imprévisible, buts fous, la soirée est vraiment devenue européenne au retour des vestiaires quand l’équipe de Laurent Blanc s’est décidée à mettre une intensité digne de la Ligue des champions.

Egalisation dans le bruit et la fureur

L’égalisation dans le bruit et la fureur a réveillé un Parc des Princes jusque-là poli avec son équipe, comme le PSG l’est trop resté avec son adversaire en première période. Certes, Paris a regagné la pause avec un but de retard, mais ce n’était sacrément pas le sens de la partie. Mais, tout ça, c’était avant que le décor ne change et que la révolte de Paris ne bouscule Chelsea dans ses certitudes défensives.
Dans la foulée du but de l’Uruguayen, Zlatan et Lavezzi obligeront le gardien belge à une double parade de haut niveau dans un vacarme infernal.

Paris à la hauteur du rendez-vous

Sur cette première manche, le PSG n’a ni sombré ni montré un écart rédhibitoire avec Chelsea. Le verdict final amènera peut-être une autre lecture, surtout que, ce matin, Paris est éliminé à la mi-temps de ce 8e de finale, mais le club de la capitale a su se hisser à la hauteur du rendez-vous et de l’adversaire, l’un des trois favoris naturels de la Ligue des champions, avec le Real Madrid et Barcelone.

Désormais, il reste aux coéquipiers de Thiago Silva de faire ce qu’ils n’ont pas réussi à accomplir la dernière fois à Londres, en avril 2014 : marquer à Stamford Bridge. Il n’est pas sûr que ce soit suffisant, mais c’est le seul moyen de survivre encore dans l’épreuve et d’espérer revoir un nouveau match de Ligue des champions au Parc des Princes dans ce premier semestre 2015. Parce que, franchement, le PSG se retrouve dans cette compétition à sa mesure.

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David Luiz a vite retrouvé ses repères

Ce PSG - Chelsea a été marqué par le positionnement de David Luiz en sentinelle du milieu. Ce coup tactique de Blanc a donné satisfaction, même si le PSG concède un nul (1-1) qui ne le place pas dans les meilleures conditions pour se qualifier pour les quarts.

Malgré ce résultat, Paris a livré un match abouti et a montré qu'il avait le niveau pour concurrencer des équipes comme celle de Mourinho. Sans un grand Courtois, le PSG l'aurait emporté avec plusieurs buts d'écart. Mention spéciale à Cavani, Verratti, Marquinhos et Silva, très bons hier.

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LES CHIFFRES

14
Le PSG termine la rencontre avec 14 frappes, dont 7 cadrées, contre 2 seulement pour Chelsea (1 cadrée).

19
Le PSG a inscrit au moins 1 but lors de ses 19 derniers matchs européens au Parc des Princes.

24
Une équipe tenue en échec 1-1 sur son terrain à l'aller en Coupe d'Europe ne possède que 24 % de chances de se qualifier au match retour. Soit même pas une chance sur quatre.

88
Les Parisiens ont réussi 88 passes de plus que Chelsea au cours de la rencontre. 488 contre 400.

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ILS ONT DIT

David Luiz, milieu du PSG : « S'il n'y avait pas eu un excellent gardien en face, on aurait gagné. Chelsea n'a eu qu'une occasion. Le plan de jeu était bon, la tactique était la bonne, on peut se qualifier. Si on veut être un grand club, il faut se qualifier. »

Blaise Matuidi, milieu du PSG : « Je suis mitigé. On voulait ne pas prendre de but et on en a pris un sur une action anodine. On a le mérite de revenir. Il faudra marquer là-bas, 1 ou 2 buts. »

Eden Hazard, milieu de Chelsea : « Le nul est logique, même si on aurait pu faire mieux car on menait 1-0. Le résultat reste à notre avantage car nous sommes plus forts à Stamford Bridge. Mais on sait que contre des équipes comme le PSG qui ont beaucoup de talent, c'est du 50-50. »

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LES JOUEURS

5,5 Sirigu Son jeu au pied n'est pas bon, avec au moins deux mauvaises relances (7e, 77e) hier soir. Avec les mains, il est bien meilleur comme il l'a montré lors de deux interventions (25e, 30e). Quelques sorties aériennes nécessaires. Peu sollicité après le repos.

5 Van der Wiel Le latéral droit a livré une première période sérieuse et de qualité défensivement, même s'il est trop loin de Terry pour l'empêcher de centrer sur le but.

Quelques centres intéressants comme celui de la 27e minute. Averti (52e).

7 Marquinhos Le Brésilien a fait un match solide où il n'est jamais apparu gêné par son pépin physique de samedi. Il a bien maîtrisé Diego Costa et Hazard quand ce dernier est venu dans sa zone. Confirme qu'il est un tout grand.

7 Thiago Silva Le capitaine parisien a régné sur le jeu aérien défensif. Incisif et précis aussi bien dans son placement que dans ses interventions, il a retrouvé tout son potentiel. Il ne peut intervenir sur le but d'Ivanovic (36e).

5 Maxwell Un peu trop lâche au marquage sur Ivanovic sur le but de Chelsea. A eu du mal à faire la différence offensivement dans son couloir en raison d'une prise d'initiatives minimaliste. Un décalage vraiment réussi pour Matuidi sur lequel Cavani a égalisé.

6,5 Verratti
Le petit Italien a organisé le jeu de son équipe sans prendre trop de risques pendant la première demi-heure. Une belle ouverture pour Van der Wiel (27e). Un engagement défensif précieux. A pris ses responsabilités en l'absence de Motta. Averti (79e)

6,5 David Luiz Titularisé pour la première fois au milieu devant sa défense, le Brésilien a vite retrouvé ses repères du passé. A apporté sa puissance dans l'entrejeu. Plusieurs bonnes transversales (41e, 42e), un peu loin de Branislav Ivanovic sur son but.

7 Matuidi Il a placé la première banderille offensive d'une belle tête cadrée (11e). Plutôt à son avantage lors des 45 premières minutes avec un réel apport offensif. Délivre le centre sur l'égalisation de Cavani (54e). A sans cesse proposé des solutions.

4 Lavezzi L'Argentin a bien eu du mal à peser offensivement. N'a jamais pris le dessus sur Ivanovic. Un corner bien tiré pour Cavani mais Courtois s'interpose. Un tir contré (60 e) pour seule réelle situation. Un peu juste à ce niveau. Remplacé par Pastore (81e).

6 Ibrahimovic Le Suédois a été discret en première période : une tête un peu trop molle (11 e) et un bon centre (23e). S'est plus signalé en concédant le coup franc qui amène le but de Chelsea. Un enchaînement dribble-tir (60 e) et une tête (90e+1) sortis par Courtois.

7 Cavani
Comme les deux autres attaquants, l'Uruguayen a été peu en vue lors de la première période sauf sur un centre pour Matuidi (11e) et une tête cadrée (34e). Il égalise de la tête (54e) manque de peu le doublé avec un tir au ras du poteau (81e). Le Parisien le plus dangereux

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L’ADVERSAIRE

A Chelsea le collectif est apparu parfaitement rôdé . Courtois a évité à son équipe d'encaisser plusieurs buts. Sans son gardien belge, Chelsea se serait compliqué ses chances pour le retour. Terry a été bon derrière et devant puisqu'il est impliqué sur le but des siens.

Offensivement Hazard, Fabregas, Costa et Willian ont été assez discrets sur l'ensemble de la partie.

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LES BUTS

36e : sur un centre de Terry, Cahill dévie astucieusement de l'extérieur du pied droit. Le ballon arrive sur Ivanovic, qui s'est infiltré entre David Luiz et Maxwell et qui trompe Sirigu de la tête. 0-1

54e : après un centre de Matuidi bien décalé par Maxwell, que Cahill laisse passer, Cavani crucifie Courtois d'une magnifique tête décroisée pour l'égalisation ! 1-1

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LE FAIT MARQUANT

60e : le PSG se procure une double occasion de mener au score face à Chelsea. Dans un premier temps, Ibrahimovic efface Hazard avant de buter sur Courtois, le gardien de but, qui renvoie le ballon.

Lavezzi le reprend alors comme il peut, mais Terry et Azpilicueta dévient tour à tour devant leur ligne.

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« On ira là-bas sans complexe »
Blaise Matuidi, milieu de terrain parisien

À l'image de ses coéquipiers, Blaise Matuidi n'a pas caché sa déception après le match nul concédé hier. Il assure que la victoire aurait été (davantage) méritée et espère que son équipe parviendra à inscrire des buts à Stamford Bridge le 11 mars, contrairement à l'année dernière.

Est-ce la fierté ou la déception qui prédomine après ce nul ?

BLAISE MATUIDI. Nous avons réalisé un très bon match. Mais, à l'arrivée, le sentiment est mitigé. C'est une déception car on encaisse un but, à domicile, tout en faisant match nul. C'est toujours délicat. Chelsea a un léger avantage. On a fait le match qu'il fallait, on s'est procuré les opportunités pour remporter cette rencontre. On méritait même de gagner, car on n'a concédé qu'une seule occasion, celle du but. On méritait mieux, mais on a manqué de réussite.

Etait-ce une volonté de la part de Laurent Blanc de jouer très défensivement ?

Oui, on a joué défensivement car on ne voulait pas être pris dans le dos. Mais, même si on a joué prudemment au début, on s'est procuré les meilleures occasions. On était très attentifs car on savait que Chelsea était une équipe qui pouvait nous faire mal.

Dans quel état d'esprit envisagez-vous le match retour ?

On ira là-bas sans complexe, sans calculer, afin de jouer ce match pour le gagner. Il faudra essayer de marquer un ou deux buts mais sans faire n'importe quoi non plus.

A combien estimez-vous vos chances de qualification pour les quarts ?

Je ne suis pas pronostiqueur. Tout ce que je souhaite, c'est que, cette fois-ci, nous parvenions à inscrire des buts à Stamford Bridge. Ce sera difficile. Mais on fera tout pour. On savait que la qualification se jouerait sur les deux matchs.

Est-ce plus compliqué que la saison dernière ?

L'année dernière, nous avions un avantage de deux buts (NDLR : après un succès 3-1 au Parc) et nous avions été quand même éliminés. Chaque match est différent. C'est difficile à dire. Toujours est-il que, cette fois, nous sommes dans l'obligation de marquer. On part là-bas en étant éliminés. Ce match nul est peut-être un mal pour un bien. Mais si on arrive à reproduire la même prestation que ce soir (hier), en ayant plus de réussite, ça peut passer.

Votre président a affirmé que c'était votre meilleur match de la saison. Partagez-vous cet avis ?

On a fait un grand match. On en avait aussi réalisé un contre Barcelone en poules à l'aller. Il faut réussir à réitérer ce genre de prestations plus souvent

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Le but qui fait terriblement mal

Face à Chelsea, meilleure attaque (17 réalisations avant ce match) de la Ligue des champions cette saison, il fallait bien s'attendre à voir Salvatore Sirigu aller chercher le ballon au fond de ses filets.

Mais, curieusement, le but inscrit à la 36e minute de jeu par Ivanovic est l'oeuvre d'un trio... de défenseurs. Un chef-d'oeuvre même. Un but qui, hélas ! coûte très cher à l'heure du bilan. Après un coup franc consécutif à une faute de Zlatan Ibrahimovic sur Hazard, les Parisiens récupèrent le ballon pour le perdre aussitôt.

Après un renversement, Terry, le capitaine des Blues, s'en empare sur l'aile gauche, au bord de la ligne de touche et adresse un centre dans la surface de réparation. Et, là, l'étincelle de génie qui jaillit en général du pied d'un Ibrahimovic, d'un Messi ou d'un Hazard, a surgi des crampons de Cahill, le défenseur central du club londonien, l'un des deux seuls Anglais (avec Terry) présents sur la pelouse.

Cahill, talon d'or

D'une déviation de l'extérieur du pied droit, il expédie le ballon, à l'aveugle, sur la tête d'Ivanovic, bondissant entre David Luiz, lobé, et Maxwell, trop court. Sirigu est battu. Le PSG est KO debout. Difficile à encaisser, d'autant que l'équipe parisienne avait dominé les débats jusque-là, se créant trois occasions nettes, contre une seule pour les Anglais, une frappe — stoppée par Sirigu — du jeune prodige Eden Hazard (24 ans).

L'ancien Lillois est détenteur d'un tout nouveau contrat en or massif depuis une semaine : 72 M€ jusqu'en 2020, soit 270 000 € par semaine ! Mais le talon d'or est incontestablement revenu à Cahill.

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Le Parc a retrouvé l'électricité

Dans une vidéo diffusée la veille du match, le capitaine Thiago Silva avait lancé un appel au « peuple parisien ». « Quand on joue avec nos supporteurs derrière nous, nous sommes beaucoup plus forts », avait clamé le capitaine parisien. Message reçu. Par rapport aux dernières après-midi languides de Ligue 1 vécues par le Parc des Princes, le stade de la porte de Saint-Cloud baignait hier soir dans une ambiance enfin digne de la Ligue des champions.

Sans jamais atteindre un niveau de décibels insoutenable, les deux virages ont ainsi donné de la voix pour accompagner les pics d'intensité produits par les joueurs de la capitale. Au moment de l'entrée des acteurs sur le terrain, le petit Nathan, 8 ans, tenait la main d'Edinson Cavani. Pour le rassurer dans cette ambiance électrique, l'Uruguayen lui passa la main dans les cheveux et tenta de le réchauffer un peu en lui massant le dos. Deux heures plus tard, à la fin du match, on retrouve Nathan, blondinet fatigué par cette longue soirée et sa maman, émue par la grâce de ce moment unique. « Tu lui as porté chance, il a été gentil avec toi et il a marqué », résumait-elle. A la sortie des tribunes, un père et son fils refaisaient le match de manière un peu moins poétique.

« La première période n'a servi à rien, tranche Daniel, un quinqua avec l'écharpe du PSG sur les épaules. Nos joueurs ont été prudents et même peureux à mon avis. Ils ont attendu d'être menés pour se mettre à jouer. »

Présent au Parc des Princes comme beaucoup de personnalités du monde du foot (Deschamps, Dunga, Sir Alex Ferguson, Platini...), l'ancien président du PSG, Alain Cayzac, regrettait pour sa part les occasions ratées. Celles qui feront peut-être pencher la balance dans trois semaines en faveur des Londoniens. «Nous sommes vraiment mal récompensés, soupirait-il. C'est dommage parce que le match a été de très bonne qualité». L'un de ses anciens joueurs, Jérôme Rothen, appréciait lui les prestations de Verratti et Matuidi et se projetait sur le rendez-vous de Stamford Bridge, le 11 mars. « Par rapport à la victoire de la saison passée (3-1), ce résultat nul est forcément moins bon mais, paradoxalement, il place les Parisiens dans une situation plus simple. Le PSG va être obligé d'attaquer pour marquer. Pas besoin de calculer. » Dans un autre registre, l'humoriste Kev Adams, assis dans la corbeille présidentielle aux côtés des acteurs Pierre Niney, Jamel Debbouze et Patrick Bruel et Mickaël Youn, voulait lui aussi croire à une qualification.

« Franchement, je me suis régalé, nous expliquait-il, son petit frère sous le bras. Le PSG nous a fait plaisir et on a vraiment des raisons d'espérer quelque chose de bien au match retour. »

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Thiago Silva : « Continuez à critiquer Cavani... »

On ne les attendait pas à ce niveau. Encore moins après le scénario cauchemar du week-end dernier face à Caen (2-2). Hier soir, les Parisiens ont plus que résisté à Chelsea. Le club parisien aurait mérité de l'emporter. Un sentiment partagé par ceux qui sont venus commenter la rencontre après le coup de sifflet final.

« C'était dur car c'est la Ligue des champions et que l'on avait une grande équipe face à nous, raconte Zlatan Ibrahimovic. Mais on a fait un bon match, et on s'est créé beaucoup d'occasions. On a eu un peu trop de respect pour eux et cela a été mieux une fois qu'on les a moins respectés. Avec un peu plus de chance et sans un grand gardien de classe mondiale, on l'aurait emporté. Pour le match retour, ce sera ouvert et on a de bonnes chances de nous qualifier. »

Thiago Silva tient un discours aussi optimiste que le géant suédois. « On a besoin d'être tranquilles dans nos têtes car la possibilité de se qualifier est encore là. Je pense qu'on a 50% de chances d'y parvenir, confie le capitaine brésilien. On a fait un très bon match. Ce sera plus compliqué que l'année dernière car on aura besoin de marquer mais on peut le faire ».

Le président Nasser Al-Khelaïfi était aussi satisfait de la performance de son équipe. « C'est peut-être notre meilleur match de la saison, je suis très fier des joueurs, du coach et du public. Tout le monde a répondu présent face à une grande équipe et quelques jours seulement après Caen. Et ce n'était pas évident, se félicite le patron parisien. On a vu un bon PSG avec de la qualité dans le jeu. 1-1, ce n'est pas mal pour nous. La saison dernière, là-bas, on avait trop défendu et on avait évolué sans Ibra, là il faudra marquer et j'espère que l'on pourra récupérer nos blessés. » Et Thiago Silva de lancer une piste, en prenant la défense de Cavani : « Quand vous le critiquez il marque un but. Alors continuez à le critiquer et il marquera encore... »

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« Un miracle pour Chelsea »
Jérôme Alonzo, Ancien gardien du PSG

« Si j'étais un joueur de Chelsea, je ferais un crochet à Marseille pour mettre un cierge à la Bonne-Mère. C'est un miracle pour les Anglais. Ils peuvent dire merci à Courtois, qui a fait un très grand match. Sans lui, il y aurait eu le même score que la saison passée à l'aller (NDLR : 3-1).

Il faut souvent un grand gardien pour obtenir des résultats, les Blues l'ont. Son arrêt en première période sur la première tête de Cavani est exceptionnel. On a vu une vraie bonne seconde période du PSG, digne de la Ligue des champions. Après la pause, il y a eu plus d'envie, des dédoublements sur les côtés qui ont posé des problèmes à Chelsea. Le collectif parisien a été bon. Cavani a réussi son meilleur match en Ligue des champions depuis qu'il est à Paris. Matuidi a été très précieux, il ne doit pas se blesser celui-là, et Verratti a fait le match qu'il fallait. Pour autant, c'est difficile de sortir une individualité parisienne puisque toute l'équipe a fait un bon match. »

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PSG-Chelsea : des fans anglais empêchent un Noir de monter dans le métro

«The Guardian» a publié vendredi une vidéo montrant des supporteurs de Chelsea empêchant un passager noir dans monter dans une rame. Une attitude aussitôt critiquée par le club.

Le métro parisien a été le théâtre mardi soir d'un incident qui semble à caractère raciste. Une vidéo amateur publiée mardi par le site du quotidien britannique «The Guardian» montre des supporteurs de Chelsea FC empêchant un passager noir de monter dans une rame.

La scène s'est déroulée vers 19h30 à la station Richelieu-Drouot avant que le club de football anglais rencontre le PSG au Parc des Princes, en vue d'une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Alors que l'homme tente à plusieurs reprises de rentrer dans le train, des supporteurs le repoussent violemment sur le quai. Avant d'entonner ce chant : «Nous sommes racistes, nous sommes racistes, ça nous plait comme ça !».

Le club a rapidement réagi, son porte-parole déclarant que ce comportement «abject» n'avait pas «sa place dans le football ou dans la société». Chelsea FC affirme qu'il soutiendra les éventuelles actions en justice à l'encontre des individus impliqués. «S'il s'agissait d'abonnés à la saison ou de membres du club, nous prendrions les mesures les plus fortes y compris des procédures d'interdiction», a précisé le porte-parole.

«Fans de Chelsea, gardez votre mépris pour ceux du train, je suis sûr que vous voudriez les voir interdits d'abonnements à votre club», a tweeté l'ancien attaquant international anglais Stan Collymore.

Paul Nolan, le Britannique expatrié qui a capturé ces images, a témoigné de son émotion. «J'étais complètement consterné et c'est pourquoi j'ai enregistré ça avec mon téléphone, bien que je fus un peu mal à l'aise car ça devenait très agressif», a-t-il expliqué, ajoutant qu'il a entendu un fan de Chelsea parler de «poignarder quelqu'un».

Les campagnes répétées contre le racisme dans le football n'y auront donc rien fait. Comme disait Brassens, «quand on est c...».

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Varino
posté 19/02/2015 07:27
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La présence de Lucas compromise pour le match retour

LES NOUVELLES concernant les adducteurs de Lucas ne sont pas très optimistes. A priori, l’attaquant international brésilien serait indisponible au moins quatre semaines, ce qui rend sa participation au huitième de final retour contre Chelsea, le 11 mars, très compromise. Celle de Thiago Motta, touché à un mollet à la suite d’un coup reçu à Lyon (1-1, le 8 février), l’est moins. En revanche, le milieu international italien, resté aux soins hier, devrait renoncer au match contre Toulouse, samedi. Un point sera fait, ensuite, pour voir s’il est en mesure de tenir sa place à Monaco, huit jours plus tard.

À l’arrêt complet pendant sept jours après sa blessure à l’aponévrose contractée face à Caen (2-2, le 14 février), Yohan Cabaye commencera son programme de reprise en début de semaine prochaine. Pour l’international français, le staff parisien se montre plus rassurant. Un retour pour le déplacement à Londres est très possible. Il l’est moins pour Serge Aurier, victime d’une déchirure au niveau des ischiojambiers. L’international ivoirien sera absent entre trois et quatre semaines et il s’agira, ensuite, de voir comment il récupère. À l’issue du match contre Toulouse, samedi, Laurent Blanc devrait accorder deux jours de repos à son groupe, le premier « weekend » de l’année 2015 pour le PSG.

L'Equipe


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Homer
posté 19/02/2015 10:09
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PSG : les clés du match retour à Chelsea

C'est le paradoxe du PSG : auteur mardi d'un meilleur match que la saison passée contre Chelsea (1-1), il tentera de se qualifier le 11 mars à Londres avec un score beaucoup moins favorable que la dernière fois (3-1). Pourtant, il y a des raisons d'y croire.

La même, en mieux. Il y a donc au moins deux PSG cette saison : celui du championnat, pas toujours concerné, et celui de la Ligue des champions, brillant quand physiquement il met de l'intensité et de l'impact. « Paris doit absolument reproduire le même match, dans l'état d'esprit et la mentalité, analyse Luis Fernandez, consultant sur RMC et BeIN Sports. Paris a montré qu'il avait les moyens de se qualifier quand ses joueurs élèvent leur niveau de jeu. » « Les Parisiens peuvent aborder le retour avec beaucoup de confiance s'ils se comportent comme en deuxième période avec un Silva et un Matuidi très très bons, avance Laurent Fournier, ancien entraîneur du club de la capitale. Ils ont complètement changé de visage, en parvenant à aller chercher le ballon dans les pieds de l'adversaire et en se procurant de nombreuses occasions. »

Psychologiquement plus clair. Et si ce 1-1 permettait d'y voir plus clair pour les Parisiens, une nouvelle fois dans la position de l'outsider (69 % de risques d'être éliminés) ? En avril dernier, la gestion du 3-1 initial avait fini par se retourner contre Paris (2-0 pour Chelsea). « La donnée psychologique est inversée, notre Eric Roy, consultant pour BeIN Sports, notamment les soirs de Ligue des champions. Le PSG avait peut-être joué un peu contre-nature en 2014. Là, ils seront plus tranquilles pour construire leur match même si j'ai hâte de savoir quelle tactique va adopter José Mourinho. » Frédéric Antonetti, ex-coach de Rennes ou Saint-Etienne, conclut : « C'est en effet presque plus facile à aborder que le match retour de l'année dernière car, là, il n'y a pas de doute à avoir sur la stratégie à adopter. On n'a pas à se demander s'il faut attaquer ou pas. Là, il le faut ! » Oui, mais pas n'importe comment.

Le piège du « tout pour l'attaque ». Virtuellement éliminé au coup d'envoi, le PSG ne pourra se qualifier sans marquer au moins un but. Mais comment s'y prendre face à une équipe irrésistible en contre ? « Le PSG a ce gros avantage de ne pas trop avoir besoin de construire pour réussir à marquer, expose Antonetti. Il suffit presque d'envoyer des ballons à Ibra qui, de la tête, dans la surface, peut marquer. Il faudra aussi être costaud dans le pressing et empêcher Chelsea de partir en contre, où il fait très mal. Cela veut dire que, même des joueurs comme Ibra et Cavani, dès qu'ils perdent le ballon, doivent se mettre minables pour le récupérer. » « Ce n'est pas tout pour l'attaque, développe Eric Roy. Il faut construire son match pour le gagner tout en gardant son équilibre. Se créer des occasions fait mal à l'adversaire, instaure le doute. Et si Paris est réaliste à Chelsea, Paris se qualifiera. » « Moi, je n'aime pas quand on attend, c'est le meilleur moyen de subir, prévient Luis Fernandez. Paris va marquer à Chelsea si Cavani réédite le même match. Il ne s'agit pas d'attaquer tambour battant, il y a 90 minutes pour marquer, aller en prolongations, voire passer aux pénaltys. »

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Aussi trois articles sur le mec du métro qui s'est fait interdire de rame par les anglais.


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Homer
posté 19/02/2015 12:32
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Lucas indisponible quatre semaines

Forfait contre Chelsea, mardi au Parc des Princes en huitième de finale aller de la Ligue des champions, Lucas devrait aussi manquer le match retour, à Londres, le 11 mars.

Blessé aux adducteurs contre Caen (2-2) samedi dernier, à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1, Lucas ne devrait pas être remis pour le huitième de finale retour de Ligue des champions à Chelsea, le mercredi 11 mars. Le Brésilien devrait être indisponible au moins quatre semaines.

De son côté, Serge Aurier devrait être absent entre trois et quatre semaines. Le latéral ivoirien a été victime d’une déchirure au niveau des ischio-jambiers contre les Normands. Cabaye, lui, pourrait être apte pour le retour à Londres. Thiago Motta, quatrième blessé de l’effectif parisien, devrait déclarer forfait pour la rencontre de samedi (26e journée) contre Toulouse.

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Varino
posté 20/02/2015 07:24
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Quelle équipe contre Toulouse ?

Blanc n’a pas vraiment le choix. Entre les suspensions et les blessés, il lui manque 6 joueurs (sur un effectif de 21) pour affronter Toulouse demain au Parc des Princes. Comme face à Chelsea (1-1) mardi, il devra faire sans Lucas (adducteur), Aurier (cuisse), Cabaye (cuisse) et Thiago Motta (mollet), tandis que Verratti et David Luiz sont suspendus. Or le PSG s’apprête à disputer son septième match en trois semaines ! Autant dire que les organismes sont fatigués. Et, avec toujours deux points de retard sur le leadeur lyonnais, qui reçoit Nantes dimanche tandis que Marseille se déplace à Saint-Etienne, le club de la capitale se doit de gagner. A tout prix.

Marquinhos ménagé ?

C’est surtout au milieu que la pénurie est la plus forte. Le technicien n’aura pas d’autre alternative que d’aligner Pastore (tout juste de retour de blessure, mais dont l’entrée en jeu contre Chelsea a été prometteuse), Rabiot et Matuidi. Celui-ci aura donc disputé 6 des 7 derniers matchs, tout comme Thiago Silva et Ibrahimovic, qui devraient aussi être titulaires. En attaque, le Suédois devrait être accompagné par Cavani et Lavezzi. Au regard de l’enjeu de la rencontre, Blanc préférera probablement miser sur des attaquants expérimentés plutôt que sur Bahebeck, d’autant plus que le PSG pourra profiter ensuite d’une semaine entière pour préparer le déplacement à Monaco du 1er mars. Tout dépendra en fait de l’état de forme de Lavezzi qui vient d’enchaîner trois rencontres. En défense, Van der Wiel et Maxwell (ou Digne) devront jouer sur les côtés tandis que la charnière sera probablement composée de Thiago Silva et Camara. Marquinhos est apte, mais il a disputé les 6 derniers matchs de son équipe. Après une première alerte samedi (il est sorti à la mi-temps du match contre Caen pour une douleur à la cuisse), il n’est pas certain que Blanc prenne le risque de l’épuiser davantage. Le banc des remplaçants sera lui aussi bien dégarni. Des jeunes du centre de formation, comme le défenseur Kimpembe et l’attaquant Augustin, seront certainement convoqués.



Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap), Camara, Maxwell (ou Digne) - Pastore, Rabiot, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (ou Bahebeck).

Le Parisien


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posté 21/02/2015 12:54
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Paris à la recherche du temps perdu

Brillants face à Chelsea en Coupe d’Europe, les Parisiens doivent impérativement s’imposer cet après-midi pour accélérer la cadence en championnat.

L’écrasant rendez-vous de Chelsea, préparé dans la douleur d’un match fini à neuf en raison de blessures, a presque occulté le plus embêtant du scénario caennais de la semaine dernière : le PSG y a surtout laissé deux points.

Sans l’incroyable remontée des Normands dans le temps additionnel (2-2), le PSG serait co-leadeur avant cette 26e journée. Heureusement, personne en tête n’a profité de ces improbables avaries pour s’échapper, mais on conseillera au PSG de ne pas recommencer à piétiner pour savoir si ses concurrents continuent de l’attendre.

Les deux points perdus à Lyon, où Paris avait été supérieur, les quatre en comptant Caen, ne laissent quasiment plus aucun droit à l’erreur à Paris si l’on considère que Lyon et Marseille, opposés à Nantes et à Saint-Etienne, vont finir par repasser la première. Ce n’est plus l’heure de lambiner et, au terme de ses deux matchs consécutifs au Parc des Princes, le PSG ne peut afficher un bilan inférieur à 4 points, sous peine de se maintenir à cette inconfortable 3e place qui fait tache. Il est même urgent d’envoyer un premier signe réconfortant à soi-même mais aussi à son environnement en prenant pour la première fois de la saison la 1re place, même provisoirement. Disons qu’il n’est jamais trop tard, mais que le plus tôt sera le mieux.

Un effectif de plus en plus réduit

Pour battre le premier non-relégable avec Ibrahimovic avant son repos forcé (Canal +, 17 heures), le PSG doit s’inspirer de ses dernières sorties en transposant l’esprit de la Ligue des champions à la L 1. C’est possible ? « Si nous pouvions réaliser la même performance que face à Chelsea, tout le monde serait d’accord, répond Blanc. Mais l’équipe ne sera pas la même. C’est important d’y faire référence, mais c’est le championnat. » Brocardé même pour ce dont il n’est pas responsable (les blessures), Blanc se compliquera davantage la tâche cet après-midi pour composer son banc que pour former son équipe car, comme il le dit, « on a 13 joueurs professionnels aptes pour ce match (NDLR : Lucas, Cabaye, Motta, Aurier blessés, David Luiz et Verratti suspendus) », la seule incertitude concernant les titulaires étant la présence ou non de Marquinhos sorti à la pause la semaine dernière.

Bien que le fair-play financier surveille le PSG, cette séquence Caen-Chelsea-Toulouse aura peut-être eu le mérite de rappeler aux joueurs qu’un banc, ça sert - Lavezzi ne pensait jamais disputer ce 8e aller, Rabiot va enchaîner une 2e titularisation d’affilée en L 1 - et aux décideurs qu’on ne peut pas s’avancer sur 4 tableaux avec seulement 22 contrats pros. Ainsi, au-delà de la victoire ce soir, l’objectif du jour consistera à finir le match à 11.

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11

Le PSG reste sur une série de 11 matchs sans défaite (10 victoires, 1 nul) face à Toulouse, toutes compétitions confondues. Sa dernière défaite (1-0) date du 18 octobre 2009 au Stadium. Au Parc des Princes, Paris compte cinq succès consécutifs en L 1.

A l’aller, il a concédé le nul (1-1).

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La tournée d’été se précise

Le PSG réfléchit à la préparation de la prochaine saison, même si un doute subsiste sur l’identité de l’entraîneur qui conduira l’équipe 2015-2016. La direction souhaite faire son premier stage, début juillet, à Stegersbach en Autriche, là où le club a ses habitudes depuis son premier séjour en 2012.

Ensuite, Paris devrait, sauf changement, disputer l’International Champions Cup aux Etats-Unis. Ce tournoi réunit des clubs européens comme le Real Madrid, Manchester United, la Juventus Turin ou Chelsea… et se déroule dans plusieurs grandes villes américaines - Los Angeles, New-York ou Miami -, ainsi qu’au Canada, sous forme d’un mini-championnat. Le périple parisien devrait se terminer à Montréal le 2 août, avec le Trophée des champions si Ibra et les siens remportent le championnat et/ou la Coupe de France.

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La sanction infligée à Ibra ne passe pas

Au PSG, on ne décolère pas après les trois matchs de suspension dont un avec sursis, infligés à Ibrahimovic par la commission de discipline de la Ligue (LFP). La sanction est considérée comme inéquitable au regard des matchs que le Parisien va rater (deux rendez-vous capitaux contre Monaco les 1er et 4 mars en L 1 et en Coupe de France, alors qu’initialement il aurait dû être suspendu en Coupe de la Ligue à Lille) et de certains verdicts rendus cette saison, comme celui fin janvier concernant le Marseillais Romao, suspendu un match alors qu’il avait été convoqué, comme Ibra, à la suite du rapport complémentaire de l’arbitre de OM-Lille.

Dans leur plaidoyer, Olivier Létang, directeur sportif adjoint du club, et l’avocat François Klein ont rappelé que, pour une faute similaire, l’UEFA n’avait infligé qu’un match de suspension à Ibrahimovic après le match de Ligue des champions contre Valence en 2012-2013.

Les deux représentants ont montré plusieurs vidéos de la faute d’Ibra sur Hamouma où l’on voit très clairement que le Suédois joue le ballon sans jamais regarder son adversaire. Les images montrent aussi que moins de deux minutes après l’incident, comme n’ont pas manqué de le signaler Létang et le conseil du club, le milieu stéphanois a pu reprendre le jeu et n’a depuis loupé aucun match. Ils ont enfin soulevé que parmi les gestes très dangereux étudiés cette saison, le tacle en ciseau de Lacazette sur Souleymane Camara, lors de Lyon - Montpellier, n’avait pas été sanctionné. Au PSG, on est convaincu que l’impact médiatique d’Ibra a pesé dans la balance. Le club ne devrait pourtant pas faire appel.

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Cavani, l’après-Chelsea

Les critiques n’ont jamais cessé à l’égard de Cavani. Depuis son arrivée à Paris à l’été 2013, la plus chère recrue de l’histoire de la L 1 (64M€) a rarement fait l’unanimité. Son but inscrit contre Chelsea en Ligue des champions (1-1), mardi soir, a-t-il changé le regard qu’on porte sur lui ? Non seulement il a su se montrer décisif dans un match capital, mais il a réalisé une prestation des plus convaincantes, certainement la plus aboutie de toutes celles disputées sur la scène européenne sous le maillot parisien. Cette soirée marque-t-elle un tournant dans la saison de l’Uruguayen ? « Moi, j’ai toujours dit qu’il était un grand joueur », clame son entraîneur, Laurent Blanc.

« Il a fait taire ses détracteurs »

« Je n’ai jamais douté de lui. A mes yeux, il a toujours été l’attaquant qu’il fallait au PSG, assure Jean-Pierre Papin, Ballon d’or 1991. Mais ce but change tout. Il fait taire ses détracteurs, du moins pour un temps. Il lui permet aussi de gagner un nouveau statut, d’être un peu considéré comme l’égal d’Ibrahimovic. Contre Chelsea, on a retrouvé le Cavani de Naples. » « On a tous dit qu’il n’était pas en forme, qu’il manquait d’efficacité. Il faut croire que ces critiques l’ont vexé. Mardi, il a réalisé un très gros match. Les regards vont certainement changer à son égard », ajoute Vahid Halilhodzic, ancien coach du PSG. « On l’a vu à son meilleur niveau ce soir-là, poursuit Eric Carrière, consultant pour Canal +. Mais il faut être juste avec lui. C’est un attaquant axial qui joue sur un côté, qui est dans l’ombre d’Ibra et qui évolue dans une équipe qui aime les attaques placées alors que sa principale qualité est de prendre la profondeur ! C’est difficile de s’adapter. Il traîne surtout le montant de son transfert et est jugé en fonction de cela. »

« Il a gagné en confiance »

« C’est surtout le regard qu’il porte sur lui-même qui va changer. Il a gagné en confiance, précise Eric Roy, consultant pour BeIN Sports. C’est un grand joueur et on attendait plus de lui. Mais lui aussi sûrement. Il est généreux, mais il avait ce manque de confiance qu’on ne lui connaissait pas à Naples. On avait envie d’aller le secouer aux entraînements, de lui dire d’y aller. J’espère que ce but va le booster. » « Un joueur marche beaucoup au mental, il a besoin d’être apprécié », confirme Eric Carrière. « Or, pour un attaquant, quand tu marques dans un match comme celui-ci, ton jeu est valorisé », poursuit Halilhodzic. « S’il avait fait un mauvais match, il se serait senti sous pression, explique Sébastien Magne, psychologue du sport. Ce but peut lui éviter de tomber dans cette spirale. Mais la pression reste élevée, car il sait qu’une mauvaise performance, notamment lors du match retour, le mettrait de nouveau sous le feu des critiques. »

« Il sera jugé sur la durée »

« Désormais, il doit enchaîner. Il sera jugé sur la durée. C’est dans la continuité qu’il montrera qu’il est un joueur d’exception, affirme Halilhodzic. Il a toujours eu un grand sens du sacrifice, un comportement irréprochable. Mais il faudrait qu’il continue à être décisif lors des grands rendez-vous pour réussir à monter un échelon. Même s’il n’est pas loin d’Ibrahimovic, il reste en dessous. » « C’est un attaquant de classe internationale, mais il y a d’autres grands joueurs au-dessus de lui, indique Eric Carrière. Il sera surtout jugé sur le match retour en Ligue des champions, là même où il avait échoué l’an passé. » « Mais un Cavani en regain de confiance peut convertir les occasions qu’il a manquées la saison dernière à Chelsea », espère Eric Roy.

Citation
EL MATADOR EN CHIFFRES

17
Cavani est le meilleur buteur du club, à égalité avec Ibrahimovic, avec 17 buts, toutes compétitions confondues. Depuis son arrivée, il en a marqué 42 sous le maillot parisien.

8
Sur ses 17 buts, 8 ont été inscrits du pied droit, 4 du gauche et 5 de la tête.

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L’heure de la passation de pouvoir ?

Stop ou encore ? Le stade Charléty pourrait bien être le théâtre d’une petite révolution. Les filles du PSG ont l’occasion de mettre fin au règne des lionnes de l’OL, octuples tenantes du titre, lors de ce qui s’apparente à la « finale » du championnat.

« Je vois un scénario dramatique où on gagnerait », prophétise l’entraîneur parisien Farid Benstiti, qui a dirigé les Lyonnaises de 2001 à 2010.

En raison d’un goal-average particulier défavorable après sa défaite (2-1) à l’aller, son équipe, provisoirement en tête avec deux matchs d’avance, doit marquer deux buts à un adversaire qui en a pris cinq en dix-sept rencontres. Un sacré défi pour des Parisiennes souvent en panne d’efficacité, ce qui leur a valu une élimination aux tirs au but face à Guingamp dimanche en Coupe de France. « J’ai l’impression que les filles avaient déjà la tête à Lyon. On va vivre quelque chose de tellement exceptionnel, le paroxysme du suspense entre les deux meilleures équipes d’Europe », s’enflamme Benstiti.

Avec un budget deux fois plus conséquent (6,7 M€ contre 3,5) et un effectif plus étoffé, le PSG a déjà commencé à enrayer la belle machine lyonnaise. En s’imposant (0-1) à Gerland il y a un an. Et surtout en éliminant son rival en 8es de finale de la Ligue des champions en novembre (1-1 à Paris et 0-1 à Lyon). Signe d’une passation de pouvoir ? La Suédoise Lotta Schelin n’y croit pas : « J’ai beaucoup de respect pour Paris, mais si on regarde ces dernières années, c’est bien nous qui avons tout gagné, tranche la meilleure buteuse de D 1 (25 buts). On ne peut pas effacer ça en deux matchs. »

Les Parisiennes y croient

On a beau balayer l’idée de revanche côté rhodanien, la dernière confrontation reste dans les mémoires. « Si je disais que je ne l’ai pas en tête, je serais hypocrite. On avait trois objectifs, il en reste deux à jouer à fond. Mon job est de permettre à Lyon de garder ses lettres de noblesse », renchérit Gérard Prêcheur, arrivé cette saison pour remplacer Patrice Lair et privé pour six semaines de sa créatrice Louisa Necib (rupture de l’aponévrose de la voûte plantaire). « On pensait que Lyon était en bout de course, mais Prêcheur a amené de la fraîcheur et de la rigueur, salue Benstiti. J’ai participé au début de la série de titres, ce serait pas mal de l’arrêter. Lyon est persuadé que la Coupe d’Europe était un accident. Pour moi, c’était une étape. »

« Les complexes, c’est fini ! On les a fait douter, elles sont moins sereines. C’est du 50-50 », estime Shirley Cruz, une des quatre ex-Lyonnaises du PSG. Pour sa capitaine Sabrina Delannoy, 10e saison au club, « c’est la bonne année ». « Avant, contre Lyon, j’avais l’impression de revivre le même scénario. Maintenant, on se dit que tout est possible. Beaucoup ont parlé de chance, mais au bout de trois fois, ce n’est pas du hasard… »

PSG - Lyon
Ce soir (21 heures), stade Charléty (Paris XIIIe). Arbitre : Mme Coppola.
PSG : Kiedrzynek - Delannoy (cap.), Georges, Krahn, Boulleau - Hamraoui, Cruz ou Dali, Seger - Alushi, Asllani, Houara. Entr. : Benstiti.
Lyon : Bouhaddi - Dickenmann, Kumagai, Renard (cap.), Majri - Bussaglia, Henry, Abily - Le Sommer, Schelin, Hegerberg. Entr. : Prêcheur.

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posté 25/02/2015 07:45
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Thiago Motta reste le numéro un

Comme Yohan Cabaye et Thiago Silva, Thiago Motta est arrivé tôt, hier en début d’après-midi, au camp des Loges. Au moins deux bonnes heures avant la séance d’entraînement programmée à 16 heures par Laurent Blanc.

Il faut dire que l’Italo-Brésilien, absent des terrains depuis deux semaines (sa dernière apparition date du 11 février face à Nantes en Coupe de France), ne doit plus perdre de temps s’il souhaite définitivement se débarrasser de sa blessure persistante à un mollet qui s’est réveillée lors du choc face à Lyon (1-1), le 8 février.

Hier après-midi, le milieu de terrain parisien - comme Cabaye d’ailleurs - s’est donc contenté d’un travail en salle et n’a pas participé à la séance collective avec ses partenaires. Cela ne signifie pas qu’il est définitivement forfait pour le déplacement de dimanche à Monaco. Mais plus les jours passent, plus les chances de revoir l’ancien Intériste sur le terrain se reportent sur le second match face à l’équipe de la principauté, le 4mars au Parc des Princes, cette fois-ci en quart de finale de la Coupe de France. En attendant, Laurent Blanc aura la possibilité de reconduire Adrien Rabiot, double buteur face à Toulouse, au poste de sentinelle ou bien d’installer David Luiz dans ce rôle.

Un tel choix pourrait intervenir afin de préparer au mieux le match retour face à Chelsea si l’absence de Thiago Motta devait se prolonger. « David Luiz en sentinelle, c’est une solution supplémentaire pour Laurent Blanc, surtout quand on considère que le PSG est encore engagé dans quatre compétitions, souligne Elie Baup, l’ancien entraîneur aujourd’hui consul tant pour BeIN Sports. David Luiz est dans le mouvement et le harcèlement. Il est plus actif que Thiago Motta. Les deux peuvent servir, même si ce n’est pas la même idée. Mais attention, pour moi, il ne faut pas exclure Thiago Motta. »

C’est d’ailleurs ce que semble penser le coach parisien qui continue de privilégier l’Italo-Brésilien à ce poste et de le défendre publiquement à chaque fois que ce dernier est attaqué. « C’est compréhensible, poursuit Baup. Si l’on parle d’un Motta en pleine possession de ses moyens, il s’agit d’un joueur qui offre un équilibre à son équipe et qui permet à ses partenaires d’aller chercher loin l’adversaire. En plus il perd très peu de ballons et, tactiquement, c’est le joueur le plus installé dans le système du PSG. Les joueurs de son expérience et de sa force sont très utiles dans les gros matchs comme celui que Paris va jouer face à Chelsea. Car il ne faut pas que l’émotionnel prenne le dessus et lui maîtrise parfaitement ça. » A Thiago Motta désormais de recouvrer la santé et un niveau de forme digne de la Ligue des champions.

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posté 27/02/2015 10:02
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Monaco-PSG : pour eux, l'absence de Zlatan est une bonne nouvelle

Suspendu, Zlatan Ibrahimovic ratera les deux sommets contre Monaco, en Ligue 1 dimanche soir et en Coupe de France mercredi prochain.

D'aucuns estiment, pour des raisons multiples, que le Suédois ne va pas (leur) manquer. Certains sont tout aussi provocateurs dans leur argumentation que l'attaquant sur le terrain.

Ils ne voient que ses défauts

Josip Skoblar, Soulier d'or européen en 1971 avec 44 buts, trois fois meilleur buteur du Championnat de France (1971, 1972, 1973), a construit sa légende avec Marseille, ceci expliquant peut-être cela. « Ce n'est pas Zlatan qui fait le PSG, affirme l'ancien avant-centre de l'OM. Il y a d'autres individualités capables de faire la différence. Et puis c'est un grand joueur mais pas un grand buteur. Cristiano Ronaldo et Messi sont, eux, des grands joueurs et des grands buteurs. La différence est là. » Ibra marque si peu qu'il a fini quatre fois meilleur buteur, à deux reprises en Italie (2009, 2012) et en France (2013, 2014)...

Une autre légende du football français, le Néerlandais Johnny Rep, flamboyant à Bastia comme à Saint-Etienne dans les années 1970, n'aime pas la personnalité du Suédois. « Techniquement, il est très fort. Mais il est méchant et je n'aime pas ça, plaide le finaliste des Coupes du monde 1974 et 1978. Il est l'auteur de tacles très durs. Il est très important pour une équipe mais il pourrait être plus honnête sur le terrain, parce qu'à la fin il pourrait casser une jambe. » Le Suédois doit en partie sa suspension à un acte de brutalité, une semelle sur le Stéphanois Hamouma.

Une suspension et un rebond

Si certains se passent volontiers d'Ibra, d'autres estiment que cette suspension va lui permettre de rebondir. « Même s'il ne doute pas, il a besoin de marquer, il est surmotivé pour ça. C'est donc un avantage pour la Ligue des champions de ne pas le voir contre Monaco, parce qu'il sera déterminé face à Chelsea, souffle Eric Carrière, consultant sur Canal +. L'année dernière, à Stamford Bridge, la pression pesait sur les épaules de Cavani. Là, il y aura les deux et ça change le match retour. »

Vahid Halilhodzic, l'ancien entraîneur du PSG, voit même plus loin : « Cette suspension tombe bien car il va pouvoir se reposer. Il est très important pour ce genre de joueur d'être en forme au moment du sprint final en avril-mai. Ibrahimovic sera peut-être l'homme du money time à Paris. »

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CHIFFRE

0, Paris n'a jamais perdu cette saison en l'absence d'Ibrahimovic. Le Suédois a manqué 14 rencontres pour un bilan de 10 victoires du PSG et 4 nuls. Soit 71 % de succès

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Varino
posté 28/02/2015 08:59
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« Je ne suis pas pressé »

MARQUINHOS, le défenseur brésilien du PSG, a su attendre son heure. Son temps de jeu des dernières semaines lui donne raison.


Qu’il joue en défense centrale ou arrière droit, Marquinhos (20 ans) ne déçoit jamais cette saison. Polyvalent et performant, l’ancien joueur de l’AS Rome, acheté 31 M€ (hors bonus), est aussi le talisman du PSG. Avec lui, le club parisien n’a jamais perdu en 2014-2015. Invaincu en 28 matches toutes compétitions confondues, il a battu le record de l’Argentin Juan Pablo Sorin (26, en 2003-2004). « Je suis content mais j’espère surtout pouvoir atteindre la barre des 30-35 matches » , rigole le Brésilien, convaincu que le PSG peut se qualifier à Stamford Bridge le 11 mars (aller 1-1).

« LE REPOSITIONNEMENT de David Luiz au milieu pourrait vous être favorable. Qu’avez vous pensé de cette formule testée contre Chelsea ?
– Moi, j’ai bien aimé. Pour David, ce n’était pas une nouveauté. Il a déjà joué, et très bien joué, comme milieu quand il évoluait à Chelsea (2011-2014) . Je l’ai trouvé très utile, à la fois pour soulager notre système défensif mais aussi pour faire la liaison entre le milieu et l’attaque. Dans le coeur du jeu, sa détermination et sa rage de vaincre sont importantes aussi.

Comment imaginez-vous le match retour à Stamford Bridge ?
– On a fait une belle performance mais il faut garder les pieds sur terre. On va être obligés de marquer là-bas. Mais ce n’est pas plus mal. On sait ce qu’on aura à faire, contrairement à l’année dernière, où on était un peu partagés entre défendre et attaquer. C’est bien aussi d’y aller sans garantie, en étant donné perdant. C’est plus facile pour motiver l’équipe. Moi, j’aime bien ce genre de scénario.

Vous avez été formé comme milieu et avez brillé comme défenseur central mais on ne savait pas que vous étiez aussi latéral !
– Moi non plus (il rigole) . Je n’avais jamais vraiment joué au haut niveau à ce poste. J’avais disputé un ou deux matches avec la Roma comme arrière droit mais jamais sur une aussi longue séquence.

Qui a eu cette idée ?
– Les deux latéraux étaient indisponibles. Serge (Aurier) était à la CAN et Gregory (Van der Wiel) était blessé. Le coach est venu me voir pour me demander si j’étais d’accord pour jouer à droite. J’ai dit O.K. mais je pensais que ça serait seulement pour quelques matches. Pour l’instant, ça fonctionne pas mal. J’ai le sentiment que c’est intéressant pour moi, pour ma carrière, ça me permet d’élargir ma panoplie. Ma référence à ce poste ? C’est Cafu, bien évidemment. Pour les Brésiliens, il reste notre modèle, notre capitaine, celui de 2002.

Comment expliquez-vous que le PSG soit moins conquérant avec la même équipe que l’an dernier ?
– Je ne sais pas trop. Peut-être que la Coupe du monde a laissé des traces, physiques et mentales. Mais aujourd’hui, on progresse. Avec la perspective des gros matches, je sens qu’on est plus concentrés, on met davantage d’intensité, même à l’entraînement. C’est bon signe.

Avec les difficultés de Thiago Silva en début de saison, ce n’était pas trop frustrant pour vous de patienter sur le banc ?
– Non, c’était normal. Thiago Silva, c’est notre capitaine, notre leader, tout le monde le respecte. Moi, je suis jeune, j’apprends, j’écoute et j’attends mon heure. Je ne suis pas pressé. J’ai continué à travailler en attendant mon heure. Elle est arrivée d’une façon un peu surprenante (en jouant arrière droit) mais c’est comme ça, le foot est plein de surprises.

Comment avez-vous réagi quand Manchester United s’est manifesté cet hiver pour vous recruter ?
– Je suis resté tranquille, concentré. J’ai laissé mon agent gérer tout ça. A priori, le PSG a refusé d’entamer des négociations. Ils ont fermé la porte. Moi, j’ai pris ça comme une marque de confiance. Ça prouve que le PSG compte sur moi. Mais, pour être honnête, ça m’a fait plaisir de savoir que Manchester s’intéressait à moi. C’est valorisant.

Quel est votre plan de carrière ?
- Je suis sous contrat jusqu’en (il réfléchit et compte dans sa tête pendant plusieurs secondes) … 13 + 5, ça fait jusqu’en 2018, il me semble. Je suis heureux à Paris. C’est un grand club avec des ambitions gigantesques, qui cherche toujours à progresser. J’ai l’impression que c’est un club qui grandit chaque jour un peu plus. Et ça, c’est génial pour un jeune joueur. »



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CAVANI SEUL DEVANT LE BUT

Les joueurs parisiens ont intensifié, hier, la préparation de leur match à Monaco, demain. Au Camp des Loges, sous un doux soleil, ils ont démarré par une mise en action physique à base de courses, avant d’effectuer de petits jeux de balle et des toros. Edinson Cavani, lui, s’est astreint seul à un travail devant le but avec les jeunes du PSG. Face aux vainqueurs d’Arsenal (3-1), l’Uruguayen évoluera certainement à la pointe de l’attaque notamment en raison de la suspension pour deux matches de Zlatan Ibrahimovic. Thiago Motta (mollet) et Yohan Cabaye (aponévrose) ont travaillé en salle hier après-midi. Leur forfait devrait logiquement entraîner le replacement de David Luiz devant la défense et l’association de Thiago Silva et Marquinhos en charnière, comme face à Chelsea la semaine dernière (1-1). R. B., D. D .

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti, Luiz, Matuidi – Lavezzi, Cavani, Pastore.

L'Equipe


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posté 28/02/2015 09:23
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« Paris possède un petit avantage »
Daniel Bravo, ancien international français et consultant pour Canal +

Ancien joueur de Monaco (1983-1987) et du PSG (1989-1996), Daniel Bravo porte un regard particulier sur le choc de la 27 e journée. Il nous livre ses impressions.

Monaco - PSG demeure-t-il un choc au sommet ?

DANIEL BRAVO. Oui. Encore plus après l'exploit de Monaco à Arsenal (3-1). En championnat, ils sont trop loin pour envisager le titre, mais cela reste une superbe affiche. La forme des Monégasques donne du piment.

Etes-vous surpris par leur parcours ?

Oui. C'est un petit miracle de les retrouver à ce niveau en Ligue des champions. J'étais sceptique après le départ de Ranieri. Jardim fait du très bon travail. Il a mis du temps à connaître le foot français, mais il est réfléchi et intelligent.

Paris vous déçoit-il ?

Par rapport à leurs prestations, les Parisiens sont à leur place. Depuis janvier, on les retrouve plus conquérants et conformes à ce que doit être une grande équipe. En termes de talents, personne ne peut rivaliser. Mais ils ne sont toujours pas premiers. Contre Chelsea, j'ai revu la grande équipe du PSG. Je ne sais pas si Paris va se qualifier, mais j'ai retrouvé de l'optimisme.

Quel est votre favori pour la rencontre de ce soir ?

Même s'ils sont un peu euphoriques, le fait que les Monégasques aient joué mercredi est un désavantage. Ils ont laissé du jus. Cela pèsera surtout à Louis-II où ils sont souvent laborieux. L'absence d'Ibra compense un peu, mais les blessés côtés parisiens sont moins préjudiciables. Ça va être serré, mais Paris possède un petit avantage.

Vous avez évolué dans ces deux clubs, les reconnaissez-vous encore ?

Ce sont les mêmes stades et les mêmes couleurs, mais il y a eu une énorme évolution des structures. Paris a beaucoup changé avec de nombreux étrangers et des joueurs confirmés quand nous avions des stars en devenir. Il n'a plus la même dimension qu'à notre époque, même si je rappelle à Ibra que nous sommes allés en demi-finale de Ligue des champions.

Les projets des deux clubs sont-ils toujours équivalents ?

Celui de Monaco a changé en raison du fair-play financier avec une politique de recrutement de jeunes joueurs à fort potentiel. Mais quand on les voit lever l'option de Bernardo Silva à plus de 15 M€, on se dit qu'il y a toujours de gros moyens. Ils n'achèteront peut-être plus des joueurs comme Falcao, mais ils pourront recruter des garçons comme James Rodriguez. Monaco restera dans le sillage de Paris. Le PSG a toujours l'objectif de construire l'une des plus belles équipes d'Europe. Pour l'instant, les dirigeants qatariens sont gênés par le fair-play financier, mais je suis certain qu'on n'a pas encore tout vu avec ce club.

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Ligue 1 : fraude sur des billets du match Bordeaux-PSG du 15 mars

Quelques dizaines de places pour le match Bordeaux-PSG du dimanche 15 mars ont été achetées avec une carte bancaire volée et mises en vente sur internet.

La billetterie des Girondins de Bordeaux a constaté que pour ce match une personne avait acheté un nombre important de billets avec une carte volée et que ces places s'étaient retrouvées à la vente sur internet. Elles ont été désactivées dès que le problème a été connu et les personnes qui les avaient achetées sur internet ne pourront pas accéder à l'enceinte le jour du match, a précisé le club bordelais.

Le club bordelais a alerté dès vendredi après-midi toutes les personnes désireuses d'acheter sur internet des places pour ce match: seul le site de la billeterie en ligne du club est habilité à en vendre. «Surtout n'achetez pas de places sur d'autres sites car vous n'aurez aucune assurance de pouvoir entrer dans l'enceinte du stade Chaban-Delmas», a recommandé le club dans un communiqué.

«Ces tentatives de fraude arrivent de temps en temps. On a même constaté que des billets pour le match inaugural au nouveau stade (le 23 mai prochain) circulent sur les sites de vente en ligne alors qu'ils n'ont pas encore été édités», a ajouté un responsable des Girondins.

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posté 01/03/2015 09:54
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Cavani va-t-il prendre sa place ?

Ibrahimovic suspendu, l’Uruguayen devrait être plus libre en attaque. Une situation qui lui a souvent convenu au cours de sa carrière, comme en témoignent Francesco Guidolin et Walter Mazzarri, les entraîneurs qui l’ont dirigé en Italie.


IL Y A EU MÉPRISE. Jamais Edinson Cavani n’a revendiqué une place de pur avant-centre au PSG, il a juste exprimé les conditions qui le rendaient performant : « J’aime bouger sur tout le front de l’attaque » , confiait-il à L’Équipe le 1 er avril 2014, au cours d’un entretien perçu, par le vestiaire parisien, comme une manière de rébellion contre l’ordre établi par Zlatan Ibrahimovic. La carrière de l’international uruguayen raconte pourtant que c’est lorsqu’il est libre de ses déplacements qu’il est le plus efficace, que son équipe évolue en 4-4-2, en 4-3-3 ou en 3-4-3, comme pendant sa période napolitaine.

C’est d’ailleurs à Naples, sous les ordres de Walter Mazzarri, entre 2010 et 2013, que Cavani a véritablement explosé. À cette époque, « le Matador » évoluait en pointe avec Ezequiel Lavezzi et Marek Hamsik en soutien.

« Mais ce n’était pas une vraie pointe , nuance Pablo Correa, l’entraîneur uruguayen de Nancy, qui a suivi le Napoli avec acuité ces années-là. Les couloirs étaient occupés par les deux milieux de la ligne de quatre, Lavezzi décrochait énormément et Hamsik avait des courses très verticales, ce qui permettait à Cavani de se déplacer sur toute la largeur du terrain et de déclencher les appels dans la profondeur. Il n’y avait pas de postes définis devant. » La liberté de déplacement dont il jouissait fut alors propice à son épanouissement : 26 buts la première saison, 23 la deuxième, 29 la dernière et le titre de meilleur buteur de Serie A. D’une certaine manière, c’est Mazzarri qui a su le mieux exploiter le potentiel de Cavani. L’Italien explique : « C'est un joueur très fort athlétiquement, il peut remplir des rôles différents mais l'important est de le mettre dans les meilleures dispositions pour marquer. Il est très dangereux quand il part à la limite du hors-jeu et qu'il prend la profondeur. Avec moi, il était libre de bouger sur la largeur, assez haut, parce qu'il va vite. Il bougeait beaucoup, toujours au niveau de la ligne défensive adverse, et il y avait un jeu d'équipe qui faisait qu'il pouvait être servi dans la profondeur. Lui, il allait à droite ou à gauche, et il partait à la limite du hors-jeu. L'équipe était un peu organisée pour lui. C'était un buteur exceptionnel. Sa force, c'est qu'il était impossible à marquer pour l'adversaire. Pourtant, en Italie il y a d'excellents défenseurs, mais Cavani bougeait tellement qu'il ne donnait aucun point de repère, il décrochait, partait sur les côtés et se faisait toujours trouver dans la profondeur. »

À Paris, l’équipe ne joue pas pour lui et il n’a pas la même latitude. Il peut partir à la limite du hors-jeu, mais le plus souvent depuis la gauche, et donne donc plus de points de repère à ses défenseurs. Laurent Blanc aime, pourtant, quand il part de la gauche pour finir les actions dans l’axe. Francesco Guidolin, qui l’a lancé en Europe, à Palerme en janvier 2007, n’est pas loin de partager cet avis : « Cavani est un attaquant dangereux, qu’il joue en pointe ou sur le côté gauche, quand il rentre sur son pied droit. Il l’est moins, en revanche, quand il part de la droite. » Mais à Palerme, Guidolin le faisait évoluer dans un 4-4-2 où sa zone de rayonnement était plus large que dans un 4-3-3. Guidolin ajoute : « Pour moi, c’est l’un des plus grands buteurs en Europe, fort de la tête, fort quand il prend la profondeur. Il ne ressemble à personne et, pour être au maximum, il faut qu’il soit tranquille. » Mais sa tranquillité a un prix.

« C’est un joueur qui dépend énormément de son environnement » , souligne ainsi Correa. À Naples comme à Palerme, et même à Danubio, son premier (et dernier) club en Uruguay, Cavani évoluait au sein de formations au jeu direct, vertical. « Lorsqu’il est face à un bloc bas, resserré, c’est plus compliqué pour lui , précise l’entraîneur nancéien. Ce n’est pas un point de fixation qui aime jouer dos au but et permettre à son équipe de remonter. Lui a besoin d’espaces. »

En revanche, il peut se muer en joueur de surface, capable de rôder et de profiter des erreurs des défenseurs ou des déviations de ses partenaires d’attaque, à l’image de Trezeguet. C’est ce qu’il était avec Danubio (2005 - janvier 2007), où il a marqué dix de ses douze buts à l’intérieur des 16,50 mètres, dans un système en 4-4-2, associé à Juan Manuel Salguei (un profil à la Lavezzi) puis à Juan Manuel Olivera, un grand qui dévie tout.

Pour justifier son choix de maintenir Cavani à gauche, Blanc s’appuie souvent sur le rôle comparable qu’il tient avec l’équipe d’Uruguay. Seulement, la Céleste n’est pas une équipe de possession comme l’est le PSG, et les rares matches où elle le devient ne correspondent pas aux jours les plus ensoleillés du Matador en sélection. En revanche, quand il était l’attaquant qui tournait autour de Luis Suarez, en 4-4-2, ou bien quand il pouvait balayer tout le front de l’attaque, lorsque Suarez n’est pas là, comme face au Venezuela (2-0, 10 septembre 2013) , il redevient redoutable. Ce soir, face à Monaco, c’est Zlatan Ibrahimovic qui sera suspendu, et ce sera à Cavani de démontrer à quel point cette absence lui offre une liberté salutaire.



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Blanc, trancher sans se couper

Quatre matches capitaux en dix jours avec un effectif amoindri et des choix compliqués à opérer : l’entraîneur parisien aura encore moins le droit à l’erreur que d’habitude.


MONACO, CE SOIR, en Championnat, puis mercredi en quarts de finale de la Coupe de France pour commencer, Lens, samedi prochain, en Championnat avant le quart de finale retour de Ligue des champions le mercredi suivant sur la pelouse de Chelsea (1-1 à l’aller) : dans dix jours, le PSG, qui reste en course sur ces tableaux mais aussi en Coupe de la Ligue (finale contre Bastia le 11 avril), y verra un peu plus clair. Pour atteindre les objectifs élevés qui lui sont assignés par QSI, le propriétaire du club, Laurent Blanc doit composer actuellement avec un effectif amoindri et au sein duquel des questions se posent. Le technicien parisien, qui devra faire avec la suspension d’Ibrahimovic lors des deux prochains matches, va également devoir trouver une alternative plus ou moins durable à Thiago Motta (mollet) au milieu de terrain mais aussi décider du sort de Van der Wiel et Pastore dans le sprint final.

DAVID LUIZ aumilieu pour durer ?

LA QUESTION ne se poserait pas si Thiago Motta évoluait au même niveau que la saison dernière. Blessé face à Chelsea tout comme sa doublure habituelle, Yohan Cabaye (aponévrose), l’Italien a été avantageusement remplacé par David Luiz lors du huitième de finale aller de C 1. Ce pari contraint rebat les cartes au milieu. Avec Monaco, Blanc dispose d’une affiche de dimension européenne pour revoir le Brésilien dans la perspective du match retour à Stamford Bridge, le 11 mars. S’il dispose d’une bonne lecture du jeu, David Luiz évolue parfois trop près de sa défense et n’a pas l’aisance de Motta pour ce jeu dans les petits espaces qui plaît tellement à son entraîneur. Cependant, Paris ne domine plus le coeur du jeu comme la saison dernière, sur le front européen mais aussi en L 1. Dans ces circonstances, l’agressivité, l’impact physique, la qualité du jeu de tête et de la relance du défenseur central reconverti deviennent des atouts et offrent une autre variété dans l’arsenal parisien. Son replacement au milieu libère une place à Marquinhos en charnière centrale. Cette saison, quand ce dernier a été titulaire, le PSG n’a jamais perdu (28 matches : 20 victoires, 8 nuls).

VAN DER WIEL ou Marquinhos à droite ?

SOLIDE DÉFENSIVEMENT contre Chelsea (1-1), Gregory Van der Wiel n’a pas offert un écot offensif suffisant ce soir-là. Il a perdu deux ballons intéressants en première période et n’a pas centré une seule fois après la pause, ce qui pourrait se justifier par sa volonté de ne jamais laisser Eden Hazard filer dans son dos. Paradoxalement, lorsque Marquinhos a été utilisé comme arrière droit, en 2015, il a souvent été plus précis que son coéquipier dans le registre offensif, sans pour autant perdre sa rigueur défensive. Dans l’hypothèse où le PSG retrouverait ses milieux, à Londres, le 11 mars, et que David Luiz soit repositionné en charnière, Marquinhos, au regard de ses récentes prestations, semble offrir davantage de garanties que Van der Wiel, à tous points de vue. Mais les jeux ne sont peut-être pas encore faits : le Néerlandais dispose de trois matches, dont deux contre Monaco, pour prouver qu’il se rapproche du très haut niveau.

PASTORE : Monaco, un test pour Chelsea ?

C’EST D’ABORD à cause d’un mollet douloureux que Javier Pastore n’a joué qu’une dizaine de minutes à l’aller, face à Chelsea. Sa faculté à éliminer en un contre un constitue un atout non négligeable pour Laurent Blanc, surtout en l’absence de Lucas. Il devra démontrer face à Monaco, ce soir, puis contre… Monaco, mercredi, en Coupe de France, que sa blessure n’a pas entamé son rendement. Il devra, aussi, ne pas dédaigner son travail de repli. Contre Chelsea, Ezequiel Lavezzi, avec lequel Pastore est en concurrence pour le troisième poste d’attaquant, n’avait pas brillé devant le but, mais son repositionnement défensif et son souci de conserver un équilibre à la perte du ballon avaient été précieux.



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Compos
http://www.culturepsg.com/news/match/les-c...pour-monaco-psg

MARTIAL ET SILVA D’ENTRÉE ?

SUSPENDU à Arsenal (3-1), Toulalan fait son retour : en l’absence d’Abdennour, expulsé à Nice (1-0), il devrait évoluer en défense centrale avec Wallace. Hier, Jardim a aligné une équipe dans laquelle figuraient Kurzawa et Ferreira Carrasco, remplaçants à l’Emirates en raison de béquilles à la cuisse.
Autres changements attendus par rapport au match de C 1 : Silva devrait remplacer Dirar dans le couloir droit et Martial jouer avantcentre. Jardim n’estime pas Berbatov, qui a débuté contre Nice et Arsenal, capable de résister à trois titularisations d’affilée en dix jours, après ses trois blessures musculaires cette saison.
Voir le Bulgare sur le banc dans un tel match peut paraître curieux, mais c’est plus le calendrier que Jardim qui en a voulu ainsi. Almamy Touré devrait, lui, conserver sa place d’arrière droit et Fabinho continuer au milieu avec Kondogbia.


LUIZ DEVRAIT RESTER AU MILIEU

COMME FACE à Chelsea (1-1), en l’absence de Cabaye (aponévrose) et Thiago Motta (mollet), c’est David Luiz qui devrait occuper le rôle de sentinelle du 4-3-3 parisien. C’était du moins le sens de l’opposition sur terrain réduit, hier, au cours de laquelle Thiago Silva et Marquinhos étaient associés en charnière centrale.
En attaque, si Blanc a laissé entendre, hier, qu’il pourrait évoluer sans véritable pointe, comme face à Barcelone (3-2, 30 septembre), la tendance serait à titulariser Cavani en pointe, avec Lavezzi et Pastore en soutien. Les trois SudAméricains auraient cependant une vraie liberté de mouvement et la possibilité de permuter assez souvent, leur entraîneur ne souhaitant pas les enfermer dans un cadre trop strict.



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Paris vise la tête

Après la défaite de Lyon (1-2), hier à Lille, les Parisiens peuvent prendre les commandes de la L 1 pour la première fois de la saison. Ils devront se méfier de Monégasques motivés par leur exploit à Arsenal (3-1) et qui se rapprocheraient du podium en cas de succes.


C’EST UN SOMMET dont le piment a été relevé par la défaite de Lyon à Lille (1-2), hier. Car au beau milieu des nombreuses questions qui accompagnent cette lutte entre les deux premiers de la saison passée, il en est une qui s’est soudainement détachée : les Parisiens vont-ils enfin prendre la tête du Championnat, à leur quatrième tentative cette saison, et doubler ainsi Lyon, leader depuis le 11 janvier ? Sur la dynamique qui est la leur cette année, tout leur semble permis. Paris n’est pas encore Caen mais cette équipe joue bien mieux depuis deux mois, elle maîtrise davantage les événements et réveille des séquences de jeu d’une époque où son emprise était totale. Bien sûr, elle continue de payer au prix fort certains temps faibles, résurgences de cette indécrottable suffisance qui lui a fait perdre des points et du temps.

Les buts encaissés contre Toulouse (3-1) ou Chelsea (1-1) ont démontré que tous les boulons n’avaient pas été vissés mais le curseur est monté d’un ou deux crans, notamment contre les Anglais, et si toute l’ASM continue de considérer le champion de France comme le favori du soir, ce n’est pas seulement le fruit d’une communication tordue.

Mais Monaco n’est pas une équipe sur laquelle s’essuyer les pieds ou prendre son élan, en ce moment. Comme Paris, l’ASM n’a perdu qu’un match en 2015, à Guingamp (0-1). Elle est, depuis hier, seule meilleure défense de L 1 (19 buts) et sa sortie triomphale à l’Emirates Stadium, mercredi, a donné le frisson au pays et foutu la trouille à ses futurs adversaires. Était-ce un coup ? Pas seulement, ce serait trop gros. La naissance d’une nouvelle équipe ? C’est bien possible, et Laurent Blanc affichait déférence et respect en parlant hier de l’adversaire.

SURPLACE ET PASSE À DIX

En quelques mots, les qualités physiques de cette équipe l’ont impressionné, il a plusieurs fois relevé le très bon niveau de l’effectif – « dont on ne parle pas assez » – noté sa confiance et souligné sa réussite. Bref, tout ce qui, à ses yeux, en fait une très belle équipe. Enfin, il s’est attardé sur sa capacité à sortir si vite en contre-attaque.

Cette dernière remarque n’est sans doute pas une très bonne nouvelle pour la qualité du match. On doute que Blanc jette son équipe dans la gueule du loup, au risque de se faire piéger par les contres de Ferreira-Carrasco, Martial et Bernardo Silva, a priori titulaires. Et comme Monaco ne semble pas parti pour changer tout de suite son projet de jeu en contre-attaque, il n’est pas impossible d’assister à quelques séquences de surplace ou de passe à dix destinées à fixer l’adversaire dans l’espoir qu’il se découvre. A priori, ni l’un ni l’autre ne le feront mais ne crions pas avant d’avoir mal.

Pour Monaco également, l’enjeu est immense, car Marseille aussi a perdu. Ce n’est qu’une simulation mais elle n’a pas pu échapper aux Monégasques : dans l’hypothèse où ils battraient Paris, ce soir, puis Montpellier, dans un match en retard possiblement reporté en avril, ils se retrouveraient à un point du podium et à cinq points de Lyon. C’est virtuel mais ça donne des idées.

D’un côté comme de l’autre, les ambitions sont claires et nettes, les dynamiques sont semblables et les absences partagées : Abdennour, Raggi, Carvalho et Bakayoko manqueront au secteur défensif de Monaco ; et Paris sera tout aussi embarrassé par celles de Thiago Motta, Lucas, Aurier et Ibrahimovic. Jusque-là, Paris n’a jamais battu Monaco depuis son retour en L 1, en 2013, et reste sur trois nuls 1-1 face au club princier. Mais il y a bien un jour où l’une des deux équipes va l’emporter…

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« Je laisse ses joueurs à Paris »

Vadim Vasilyev


À LA VEILLE de Monaco - PSG, Vadim Vasilyev nous a longuement reçus. L’occasion était belle pour lui d’asséner quelques vérités, trois jours après l’exploit réalisé face à Arsenal (3-1), en 8e de finale aller de la Ligue des champions. A l’entendre, ce résultat positif valide le bien-fondé du projet de son club.

Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
VADIM VASILYEV. C’est une sensation unique, car personne n’aurait pu imaginer un tel scénario. On a tous ressenti une joie immense, avec le prince Albert, le président (NDLR : Dmitry Rybolovlev) et les supporteurs présents à l’Emirates. On a fait une ambiance à la monégasque. C’était extraordinaire !

Ce match a, semble-t-il, fait vibrer la France du football. Cela vous touche ?
Oui, c’est important. Depuis le début, je répète qu’on va tout mettre en oeuvre pour faire avancer le football français. Monaco est indispensable à son projet. Alors oui, il y a eu des doutes, mais mercredi on a prouvé qu’on pouvait apporter beaucoup de choses à la L 1, notamment en faisant progresser l’indice UEFA.

A-t-on été trop sévère avec Monaco ?
Oui, pour moi, c’était trop agressif. Mais c’est votre métier, et je le comprends. Ce match à Londres prouve qu’on est sur le bon chemin. On a montré qu’on pouvait agir et réagir. On ne va pas lâcher notre projet. Maintenant, j’espère que vous allez le comprendre.

Ce soir puis mercredi, en Coupe de France, vous rencontrerez Paris. Quelle confrontation revêt-elle le plus d’importance à vos yeux ?
On ne choisit pas nos matchs, même s’il y a de la fatigue, des blessés… On sait que c’est difficile. Mais c’est toujours mieux de se présenter avec un esprit de gagneur. Demain (ce soir), il s’agit d’un rendez-vous très important afin de nous rapprocher du podium.

Une qualification pour la prochaine Ligue des champions est-elle essentielle à la bonne santé financière de votre club ?
C’est important, mais pas vital. Je comprends que tout le monde désire jouer cette compétition tous les ans, mais ce n’est pas possible car il y a beaucoup d’équipes fortes en L 1. On ne peut pas être à ce niveau chaque année.

Vos futurs investissements sont-ils liés à une participation aux quarts de finale de la C 1 doublée d’une place sur le podium de la Ligue 1 ?
Ils ne sont pas conditionnés par les résultats sportifs. Seulement, au début, il a fallu investir massivement, ensuite, on a eu des contraintes avec le fair-play financier, et on a réduit la voilure de manière plus radicale que prévu.

Pourquoi avoir agi de façon aussi drastique ?
Les recettes du club sont assez faibles. Il faut donc construire un projet intelligent. On le fait notamment en misant sur l’apport de nos jeunes. C’est ça, le projet. D’ailleurs, on ne peut pas faire autrement. On ne va pas changer.

Aymen Abdennour a reconnu dans nos colonnes (nos éditions du 25 février) être courtisé par Tottenham. Que lui répondez-vous ?
Il lui reste encore trois ans de contrat. Maintenant, ça sera à nous de prendre une décision. Il est devenu un joueur indispensable de notre défense. J’ai envie qu’il reste.

Et que va faire Dimitar Berbatov ?
Nous parlons déjà avec Emil (NDLR : Dantchev, l’agent du bulgare libre en juin). Il faut attendre un peu. Le joueur a envie de continuer à Monaco. Donc on discute en ce moment d’une prolongation de contrat. Il va être difficile de retenir tout le monde.

Certains joueurs disposent-ils d’un bon de sortie ?
Chaque cas est différent. Maintenant, il faut systématiquement prendre en compte l’intérêt de notre projet, et celui du joueur. D’ailleurs en parlant franchement, ce n’est pas toujours une histoire de salaire ou de plus grand club.

Que voulez-vous dire ?
Ce n’est pas forcément le bon moment pour partir. Il y a l’Euro 2016 en France. Pour être sûr de participer à cette compétition, il faut avoir une garantie sur son temps de jeu.

Y a-t-il un joueur du PSG que vous aimeriez avoir à Monaco ?
J’aime mes joueurs. Ceux de Paris sont trop chers pour notre projet. Donc je les lui laisse.

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posté 03/03/2015 07:01
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Luiz au coeur de la greffe

Le positionnement de David Luiz au milieu fonctionne déjà bien. Désormais, seul un retour en très grande forme de Motta pourrait inciter Laurent Blanc à replacer le Brésilien en charnière à Chelsea.


SI CHRISTOPHE DUGARRY, à juste titre, s’est désespéré du monument d’ennui disputé sur la pelouse du stade Louis -II, dimanche soir, en clôture de la 27 e journée de L 1, Daniel Bravo, son petit camarade de débat sur le plateau du CFC de Canal +, s’est pour sa part enthousiasmé devant la performance de David Luiz face aux Monégasques : « Au milieu, il a été étincelant » , a tranché en préambule à tout argumentaire l’ancien milieu de terrain du Paris-Saint-Germain. En deux rencontres démarrées comme sentinelle face à Chelsea (1-1), en huitièmes de finale aller de Ligue des champions, et à Monaco (0-0), dimanche, le Brésilien a démontré qu’il était mieux qu’une alternative aux absences cumulées de Thiago Motta (mollet) et Yohan Cabaye (aponévrose). À neuf jours du match retour de Stamford Bridge se pose alors la question de l’installer définitivement à ce poste éminemment stratégique dans le système de Laurent Blanc. Hyper agressif à l’aller face aux Blues et Cesc Fabregas, qu’il avait pour mission de neutraliser, l’ancien joueur de Benfica (2006-2011) a été beaucoup moins en danger face au milieu de terrain de l’ASM, fatigué par son match de C 1 face à Arsenal et en refus de jeu quasi permanent.

L’abattage personnel du stoppeur converti est cependant resté le même avec un volume de jeu impressionnant. « Si l’on dissèque ses deux performances, il y aura toujours du bon et du moins bon, mais, dans l’ensemble, cela reste très positif, analyse Alain Roche, ex-défenseur de Paris et présent à Monaco. C’est une vraie force en défense. Il fait peur, impressionne, ses adversaires l’évitent, comme ce fut le cas de Bernardo Silva dimanche. Parce que c’est un guerrier et qu’il met une pression physique et psychologique ». Son tropisme naturel l’a conduit à jouer très bas en début de rencontre et souvent trop proche de sa défense centrale, avant de s’émanciper totalement après vingt minutes. « C’est normal, plaide Jérôme Rothen, ancien milieu de terrain parisien, reconverti comme con-sultant pour la chaîne BeIN Sports. Parfois, c’est presque un troisième défenseur central, mais il arrive à Motta de le faire aussi pour libérer Matuidi et Verratti. »

ROCHE : « QUAND IL EST DANS LA SIMPLICITÉ, C’EST PARFAIT ! »

D’autant qu’avec une moyenne de 108 ballons touchés lors des deux matches, David Luiz caracole en tête de son équipe, adossé à un taux de réussite intéressant au niveau des passes (89 %). Or c’est justement sur ce secteur technique que les avis divergent. Le jeu de Laurent Blanc, basé sur la possession de balle et la multiplication de combinaisons, correspond mieux aux qualités de Motta qui fut remarquable la saison dernière. Cette année encore, malgré des difficultés athlétiques, l’Italien reste à 92 % de passes réussies en 24 matches avec une moyenne de 100 ballons à jouer. « Physiquement, Luiz densifie le milieu. Il a une bonne passe longue et ses transversales éclairent le jeu. Mais il lui manque peutêtre ces petites passes courtes vers les autres milieux, souligne Rothen. Quand Motta est au top, je préfère son style. Il a une bonne conservation de balle et parvient à casser les lignes de défense grâce à ses passes vers l’avant. » Face aux joueurs de la Principauté, grâce à son énergie et son agilité technique, Luiz est parvenu à mieux combiner, notamment en seconde période. « Il est imprévisible et ça n’est pas son poste de prédilection. Mais quand il est dans la simplicité, c’est parfait ! » soutient Roche. «En deuxième période, dimanche, ç’a été beaucoup mieux quand il y a eu de la vitesse dans les transmissions. C’est aussi un vrai atout dans la récupération. Motta est brillant quand il est en forme, mais tout va dépendre de l’adversité. Si vous voulez récupérer le ballon haut, il n’y a pas photo. »



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Avec Motta, sans Ibra

THIAGO MOTTA, écarté des terrains depuis le 11 février à cause d’une douleur à un mollet, a repris l’entraînement collectif, hier, et a participé aux petits jeux avec les remplaçants de la veille, à Monaco (0-0). A priori, le milieu international italien devrait figurer dans le groupe de Laurent Blanc pour affronter de nouveau les Monégasques, demain, en quarts de finale de la Coupe de France. Ce ne devrait pas être le cas de Cabaye (aponévrose), en revanche, qui a poursuivi un travail en salle. Enfin, Ibrahimovic n’était pas au Camp des Loges, hier, avec ses coéquipiers. Encore suspendu en Coupe, l’avant-centre suédois avait eu droit à quelques jours de repos, avec un programme d’entretien à suivre. Il devrait être de retour aujourd’hui ou demain. Pour le quart de finale, Blanc devrait opérer quelques changements par rapport à l’équipe qui a commencé dimanche, à Louis-II. Douchez, Digne, Rabiot, Motta et peut-être même Bahebeck devraient avoir du temps de jeu. D. D.

Équipe probable : Douchez – Van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva, Digne – Rabiot, Thiago Motta, Matuidi – Bahebeck ou Lavezzi, Cavani, Pastore.



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Qui avec Toulalan ?

LEONARDO JARDIM doit faire face à l’absence de ses quatre défenseurs centraux contre Paris : Raggi (genou), Carvalho (cuisse), Abdennour et Wallace, suspendus. « Echiejile a joué en défense centrale à Braga avec moi , a expliqué Jardim, qui cherche une solution avec Toulalan. Alassane Diaby, un jeune de la CFA, peut également le faire, comme Abdou Diallo et même Almamy Touré . » Berbatov pourrait faire son retour dans l’équipe, comme Dirar.

Équipe probable : Stekelenburg A. Touré, Toulalan (cap.), Echiejile, Kurzawa - Fabinho, Kondogbia Dirar, Moutinho, Ferreira Carrasco - Berbatov.

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posté 03/03/2015 11:26
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Le casse-tête de Laurent Blanc

Avant le sommet contre Chelsea, le 11 mars, l'entraîneur parisien va gérer les réceptions de Monaco demain en Coupe de France puis de Lens samedi en Ligue 1. Il doit prendre les bonnes décisions.

Le compte à rebours est enclenché. A neuf jours du déplacement à Chelsea, Laurent Blanc doit préparer deux rendez-vous à domicile, aussi importants l'un que l'autre.

Le premier dès demain contre Monaco en Coupe de France, le second samedi face à Lens lors de la 28e journée de Ligue 1. Le tout avec un effectif réduit. Demain soir, l'entraîneur parisien sera ainsi privé de cinq éléments. Quatre d'entre eux sont blessés (Aurier, Cabaye, Lucas et Thiago Motta) et un cinquième, et non des moindres, Ibrahimovic, purgera son second match de suspension. Autant le dire tout de suite, la marge de manoeuvre de Blanc est assez limitée. Il doit composer avec seulement quinze joueurs de champ et une incertitude majeure : le retour à la compétition, ou non, de Thiago Motta, blessé au mollet. Le milieu de terrain a repris l'entraînement hier, sous les ordres d'un préparateur physique d'abord puis lors d'une opposition à faible intensité. Il lui faudra dans les prochains jours recouvrer l'intégralité de ses moyens physiques et athlétiques. La gestion de son cas personnel pose des questions, par effet domino, autour de trois autres joueurs : David Luiz (son remplaçant potentiel au milieu), Marquinhos (le remplaçant de David Luiz en défense centrale) et Van der Wiel (le concurrent de Marquinhos au poste d'arrière droit).

Le souvenir du match contre Caen

Au-delà du cas Thiago Motta, reste tout de même une vraie question de stratégie. Blanc doit-il offrir au onze de départ pressenti à Stamford Bridge un dernier galop d'essai face aux modestes Lensois, 19es du championnat ? Ou, au contraire, mettre au repos le plus de titulaires possible juste avant la rencontre majeure de Ligue des champions ?

En fait, tous les signaux convergent vers la seconde option. L'historique de la saison d'abord. En amont des deux rencontres de Ligue des champions contre le FC Barcelone, Blanc avait procédé de la sorte en laissant ses titulaires sur le banc ou en tribunes. Avant le match aller à Chelsea, face à Caen, il avait en revanche délibérément choisi l'option inverse. Mais l'expérience, noircie par une cascade de blessures, s'était révélée douloureuse. Ensuite, l'examen des deux prochains adversaires du PSG pousse aussi en ce sens. La présence au Parc des Princes de Monaco, authentique bête noire du PSG depuis plusieurs saisons, qui plus est dans un match à élimination directe, devrait pousser l'entraîneur parisien à déployer ses meilleurs atouts. Viendra ensuite, face à Lens, le temps de la récupération pour des joueurs comme Cavani, Matuidi, Verratti ou David Luiz. C'est en tout cas le plan de bataille le plus probable.

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« Le point de départ de la réflexion, c'est Chelsea »
Luis Fernandez, ancien entraîneur du PSG

Luis Fernandez, ancien entraîneur du PSG (1994-1996 puis 2000-2003), aujourd'hui animateur sur RMC et consultant BeIN Sports, explique quels sont les paramètres à prendre en compte pour bien négocier cette semaine cruciale pour le club de la capitale.

Est-ce difficile de composer une équipe lorsque les matchs à enjeu s'enchaînent ?

LUIS FERNANDEZ. Dans une semaine comme celle-ci, il faut prendre en compte à la fois les objectifs qui ont été donnés, l'état de forme de tes troupes, le besoin de certains d'enchaîner les matchs pour garder une bonne dynamique et bien sûr le profil de ton adversaire.

L'important ensuite, c'est d'avoir instauré une bonne gestion du temps de jeu, d'avoir su impliquer tout ton groupe. Je trouve que c'est le cas de Laurent Blanc. Du coup, les habituels remplaçants sont capables de prendre la relève pour pallier les absences ou permettre à d'autres de souffler.

D'après vous, quel est le match le plus important de la semaine ?

Les deux. Une élimination contre Monaco peut casser une dynamique. Il s'agit d'un quart de finale de Coupe de France, ce n'est pas rien non plus ! Mais le match de Lens est capital, car les trois points sont impératifs pour le titre. Mais, même si le PSG n'a disputé qu'un seul match la semaine dernière, il est nécessaire de faire tourner sur l'un de ces deux rendez-vous.

A la place de Laurent Blanc, quelle équipe aligneriez-vous contre Monaco demain ?

Le point de départ de la réflexion, c'est l'équipe qui sera alignée contre Chelsea dans dix jours et la présence ou pas de Thiago Motta. Mais samedi, contre Lens, je lancerai un onze assez proche de celui qui jouera à Stamford Bridge parce que l'objectif principal est d'être champion. Evidemment, un de tes joueurs peut se blesser. Mais c'est un risque à prendre. Contre Monaco, j'intégrerais quelques remplaçants. Mais on parle de trois ou quatre changements avec la titularisation de Digne, Camara, Rabiot ou encore Bahebeck. Ce ne sont pas non plus des débutants !

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posté 07/03/2015 10:34
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Kombouaré, retour de foi

L’entraîneur, qui retrouve le Parc des Princes aujourd’hui, pour la première fois depuis son éviction du PSG fin 2011, possède une vraie cote d’amour : autant à Lens qu’à Paris.


LES REGARDS des centaines de supporters lensois accrochés à la main courante pétillent en cette matinée ensoleillée. Les vacances scolaires ont déversé leur flot de gamins au centre d’entraînement de la Gaillette. Ça crie, ça encourage, ça rigole. Avant la séance, chaque joueur signe des autographes, serre des mains. Le plus demandé ? Un homme en survêt, le cheveu ras teinté de reflets blancs... Antoine Kombouaré, cinquante et un ans, s’attarde près d’une heure, prend des enfants dans ses bras, rectifie l’angle des photos en fonction de la luminosité.

L’entraîneur est le héros local, en dépit de sa grève d’entraînement en juillet dernier, en dépit des résultats. « C’est pour qui ? », interroge-t-il. Damien, onze ans, a la banane, il retourne voir son père. « Regarde, c’est le premier qui me demande mon prénom. » Et qui l’a inscrit sur son bout de papier. Maude l’interpelle. «Vous n’allez pas nous quitter, on a tellement besoin de vous ! » Le voisinage acquiesce, Kombouaré répond : «Mais je ne suis pas joueur… »
« Mais vous êtes un meneur ! Vous ne pouvez pas nous faire ça… » Kombouaré garde un visage impassible, enfermant ses émotions à double tour, héritage certainement de son éducation kanak. «Je ne sais pas ce qu’ils me trouvent, quand on voit les résultats », glisse-t-il. Il se protège, admet-il, à sa manière, pudique, des marques d’affection. Il le fera encore aujourd’hui quand il pénétrera, pour la première fois avec un adversaire depuis son éviction du PSG (décembre 2011), au Parc des Princes. Il y a tout connu de joueur à entraîneur. Il avoue toutefois : « Ça va me faire quelque chose mais ce qui m’intéresse, c’est comment on va se comporter. Je prends de la distance avec tout ça. Je ressens même comme un malaise, avec ces messages de soutien. N’oublions pas que, si on n’arrive pas à se sauver, c’est moi le premier responsable. »

PASTORE: « ÇA N’ÉTAIT PAS TRÈS JUSTE »

Kombouaré garde une ligne de conduite rectiligne. Il n’a jamais égratigné les dirigeants du PSG après son départ, même en off. Un jour où on l’interrogeait, loin de France, sur cet épisode douloureux, il disait trouver la décision logique. « Il y a un nouvel actionnaire, il fait ce qu’il veut. »

Alain Roche, son grand ami comme Laurent Blanc, affirme : « Je ne l’ai jamais entendu dire s’il avait eu mal ou pas. » À Paris ou à Lens, ses employeurs renvoient cette image d’un professionnel exemplaire. Même quand il décide d’une grève ? Gervais Martel, depuis Bakou, le défend : « Il a voulu mettre la pression sur l’actionnaire et il n’avait pas tort. Regardez aujourd’hui… Et j’étais au courant. Si on n’avait pas eu un mec comme ça, je ne sais pas où on serait aujourd’hui . »

Un signe ne trompe pas. Robin Leproux, ancien fossoyeur du PSG (2009-2011), ne veut plus parler de son passage. Il accepte cependant une exception pour Kombouaré : « C’est quelqu’un d’engagé et de solidaire de son club. J’aime énormément sa personnalité, je suis très attaché à lui . » Certains avaient évoqué des problèmes avec Javier Pastore dans le vestiaire ? L’Argentin attendait le match aller au Stade de France (3-1) pour démentir en tête à tête ces informations. Kombouaré l’a rassuré. « Quand je suis arrivé, je ne parlais pas beaucoup , raconte Pastore. Il a fait des efforts pour me faire comprendre la L1, j’avais une très bonne relation avec lui. On était premiers quand il y a eu ce changement de coach. Ça n’était pas très juste, mais le football, c’est comme ça . »

On le sait colérique, impulsif, capable de balancer des mots et pas seulement des mots -dans le vestiaire parfois très durs, excessifs. « Mais c’est un mec intègre , assure Alain Roche. Il parle vrai, je n’ai pas vu beaucoup de gens avec une mauvaise image de lui. Son départ du PSG a finalement accentué l’amour des supporters car il était premier. » L’accueil du Parc, sans les supporters lensois,interdits de déplacement, devrait le prouver.


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Sirigu- VDW, Marquinhos, David Luiz, Maxwell- Verratti, Motta, Rabiot ou Matuidi- Lavezzi, Ibrahimovic, Pastore

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Ne pas se tromper de priorité

Ligue 1. PSG - Lens. Avant d’affronter le premier du Championnat anglais mercredi en Ligue des champions, les Parisiens doivent assurer l’essentiel face à l’avant-dernier du Championnat de France.


« DIS, C’EST ENCORE loin Chelsea ? Tais-toi et joue ! » Près de trois semaines après leur nul (1-1) face aux Blues en huitième de finale aller de la Ligue des champions, les Parisiens ont enfin le match retour, mercredi à Stamford Bridge, en ligne de mire. Mais avant de s’envoler pour Londres lundi soir, il leur reste un dernier obstacle à franchir cet après-midi au Parc des Princes. Le calendrier est truffé de paradoxes puisqu’en quatre jours les joueurs de Laurent Blanc vont effectuer un grand écart entre Lens, dernier ex aequo de la Ligue 1, et Chelsea, leadeur de la Premier League.

L’opposition du jour face aux Nordistes, si elle fait un peu office de révision générale, n’en est pas moins importante puisqu’elle offre l’opportunité aux partenaires de Thiago Silva, laissé au repos, de reprendre provisoirement la tête de la Ligue 1 en attendant le délicat déplacement de Lyon demain soir à Montpellier. « En Ligue 1, nous n’avons pas de marge, constate Laurent Blanc, dont l’équipe occupe toujours la 2e place. Tous les points comptent, surtout à domicile. C’est pourquoi j’espère que mes joueurs auront un maximum de concentration, car ces trois points nous sont indispensables pour basculer sereinement sur la préparation du match de Chelsea. »

Certes, une contre-performance ne constituerait pas la meilleure des préparations psychologiques, même si le 2-2 baroque face à Caen, il y a trois semaines (à 9 contre 11), ou le 1-1 face à Toulouse, en septembre dernier, n’avaient pas empêché les Parisiens de réaliser, à domicile, dans la foulée deux excellentes prestations contre Chelsea (1-1) et Barcelone (3-2). A part des blessures, il ne faudra donc pas tirer des enseignements trop définitifs de cette dernière levée avant le grand rendezvous londonien. Mais pour les observateurs, ce bac blanc permettra d’en savoir un peu plus sur l’équipe que devrait aligner Laurent Blanc mercredi prochain.

Hier, l’entraîneur parisien a confié qu’il hésitait encore sur un ou deux postes à propos du onze qui débutera à Stamford Bridge. Répondant à une question sur le choix qu’il aura à opérer entre Pastore et Lavezzi, le coach du PSG a fait savoir qu’il prendrait en compte « la forme du moment » (plutôt favorable à Pastore actuellement) mais également « l’efficacité », un domaine où les deux joueurs n’excellent pas particulièrement. Reste que le dernier entraînement, hier au camp des Loges, donne à penser que Lavezzi sera titulaire aujourd’hui face à Lens et Pastore, laissé sur le banc, en prévision d’une titularisation face à Chelsea.

Dernier point et non des moindres, ce PSG - Lens signe le retour d’Ibrahimovic après ces deux matchs de suspension et surtout de Thiago Motta après sa blessure à un mollet et ses trois semaines et demie d’absence. « C’est un garçon que je considère beaucoup dans le jeu que je préconise, mais il faut qu’il soit au top de sa forme », a réagi Blanc à propos de l’Italo-Brésilien. Comment va se comporter Thiago Motta ? C’est une des autres curiosités de ce match loin d’être sans enjeu.



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Thiago Motta passe un test

PRÉPARER CHELSEA sans négliger Lens. Pour résoudre cette équation, Laurent Blanc devrait économiser cinq probables titulaires à Stamford Bridge mercredi prochain. Thiago Silva, qui a disputé 13 matchs complets sur 14 possibles depuis le début de l’année, a été mis au repos. Quant à Marquinhos, Matuidi, Cavani et Pastore, ils devraient prendre place sur le banc des remplaçants cet après-midi. Si cette tendance, perceptible hier lors de l’ultime entraînement, se confirme, elle remplira d’espoir le meneur de jeu argentin en vue du match de Ligue des champions.

Ibrahimovic aussi de retour

En concurrence avec Lavezzi pour le poste de 3e attaquant, Pastore figure désormais en pole position pour une place dans le onze de départ à Londres. « La forme du moment est un critère important, a nuancé Laurent Blanc hier. Si Lavezzi marque trois buts contre Lens, il faudra en tenir compte. »

Une petite phrase qui en dit long sur les chances, très faibles, de Pocho Lavezzi de bouleverser la hiérarchie programmée. La réception du RC Lens marquera par ailleurs le retour de Thiago Motta à la compétition, trois semaines après sa blessure à un mollet contractée contre le FC Nantes. L’Italo-Brésilien joue une carte personnelle importante. En manque de rythme, il doit prouver qu’un retour à son meilleur niveau dès mercredi prochain est envisageable. Dans le cas inverse, David Luiz pourrait lui être préféré dans l’axe du milieu de terrain face à Chelsea.

Enfin, Zlatan Ibrahimovic, capitaine aujourd’hui, revient lui aussi à la compétition après deux semaines d’arrêt à la suite d’une suspension de deux matchs. Face à Lens, qui reste sur trois défaites consécutives, le Suédois s’attachera à faire grimper son compteur buts (seulement 11 réalisations en Ligue 1 cette saison) sans puiser dans ses réserves. Un exercice de gestionnaire qu’Ibra maîtrise plutôt bien. Au PSG de s’en inspirer.

Sirigu- VDW, Camara, David Luiz, Maxwell- Verratti, Motta, Rabiot- Bahebeck, Ibrahimovic, Lavezzi



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A Bahebeck d’en profiter

IL POURRAIT CONNAÎTRE cet après-midi sa troisième titularisation en L 1 cette saison à l’occasion de la réception de Lens. Ce simple chiffre apparaît réducteur pour cerner la réelle métamorphose opérée par Jean-Christophe Bahebeck cette année. Cinquième attaquant dans la hiérarchie du PSG 2014-2015 derrière les stars Ibrahimovic, Cavani, Lucas et Lavezzi, le joueur de 21 ans a tout de même participé à 21 rencontres toutes compétitions confondues, dont trois de Ligue des champions. Et il a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives en championnat.

« Il est indéniable que Jean-Christophe a passé un cap cette saison, confirme Pierre Mankowski, son entraîneur en équipe de France espoirs, avec lequel Bahebeck a aussi été champion du monde des moins de 20 ans en 2013. C’est un titulaire à part entière du groupe professionnel du PSG et, malgré la concurrence, il a la chance de jouer. Sa progression continue. »

Apprécié par le staff technique du PSG pour ses qualités physiques et de dribbleur, et plus particulièrement par Jean-Louis Gasset, Bahebeck a aussi su trouver sa place parmi ses partenaires. « C’est un garçon gentil, positif dans le travail, confirme un éducateur du centre de formation parisien où le buteur est arrivé en 2007. Les étrangers du vestiaire sont attentionnés avec les jeunes, Jean-Christophe en a tiré profit pour s’améliorer. Il est plus pro, plus concerné. »

Suivi en Angleterre

Preuve aussi de son évolution positive, l’ancien attaquant de Troyes et de Valenciennes, où il avait été prêté les deux saisons précédentes, n’est presque plus jamais blessé, lui qui, auparavant, était un habitué de l’infirmerie.

Si Bahebeck a su optimiser son année parisienne, ce n’était pourtant pas gagné. « Il était sous-estimé au club », confirme un salarié. Et sans les restrictions du fair-play financier imposées au PSG, il n’est pas certain qu’il serait encore là. Conjugué à une bonne préparation estivale, principalement lors de la tournée en Asie, le natif de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a su convaincre ses dirigeants de le conserver. Ils l’ont même prolongé jusqu’en 2019 alors que plusieurs clubs anglais avaient témoigné de leur intérêt. Southampton, actuel 6e de Premier League, souhaitait encore obtenir son prêt cet hiver. Très attaché au PSG, Jean-Christophe Bahebeck aimerait poursuivre sa carrière dans la capitale. Même s’il joue peu ? « Oui, il est prêt à cela, confie son entourage. Après il faudra voir ce que le fair-play va à nouveau imposer au club et Jean-Christophe devra se décider car il est à un âge où il est important de jouer régulièrement. »

Le Parisien


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Homer
posté 08/03/2015 09:44
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Une répétition presque parfaite

Les Parisiens, de nouveau leadeurs, ont attendu les dernières minutes pour se mettre à l'abri. Il faudra autant de volonté mais sans doute plus de réalisme mercredi contre Chelsea.

Le plan s'est donc déroulé sans accroc. Quatre jours avant d'affronter Chelsea, le PSG s'est défait sans souffrir du RC Lens. Dominateurs dans des proportions jamais atteintes cette saison (29 tirs au total dont 16 cadrés), les Parisiens, privés de cinq titulaires au coup d'envoi, ont toutefois réussi à se faire un peu peur.

A dix minutes de la fin, leur marge était minimale après la réduction du score des Lensois signée Touzghar (2-1 jusqu'à la 80e). Mais Matuidi et Pastore, entrés en cours de match, se sont chargés de donner plus d'ampleur au résultat final. Seul point noir de cet après-midi, l'efficacité offensive est toujours en berne.

Une efficacité à parfaire...

Comme face à Lyon et Monaco ces dernières semaines, le PSG s'est procuré des occasions à la pelle. Mais Bahebeck, Ibrahimovic et Lavezzi se sont régulièrement emmêlé les pinceaux. Dans le viseur de Laurent Blanc : Ezequiel Lavezzi, auteur d'un spectaculaire raté hier. « S'il manque la même occasion à Chelsea, je serai énervé et je ne serai sans doute pas le seul... » Avant ce match de championnat, l'Argentin n'avait que peu de chances d'être titulaire à Londres. Désormais, la probabilité est quasi nulle.

...mais une soirée tranquille

Grâce à ce succès, le 15e de la saison en Ligue 1, le PSG s'est emparé provisoirement de la tête en attendant le résultat du match de Lyon à Montpellier ce soir. Une récompense assez symbolique, sans doute, mais acquise sans douleur. C'est peut-être là l'essentiel. « Il s'agissait d'un match d'entraînement pour le PSG, résume l'entraîneur lensois Antoine Kombouaré, de retour au Parc trois ans après son licenciement. Espérons que cela leur servira mercredi. »

« Autre satisfaction, en dehors des trois points et du fait de reprendre la tête, nous n'avons pas de nouveaux blessés », complète Laurent Blanc. Toujours privé de Lucas, Cabaye et Aurier, le coach pourra ainsi compter sur un groupe de 18 ou 19 joueurs à Chelsea. La concurrence promet d'être féroce.

Quelle équipe pour mercredi ?

« On bascule dans la préparation du match contre Chelsea, rappelle Blanc. Je l'ai écrit sur le tableau dans le vestiaire à la fin du match. J'espère que les joueurs le comprendront. Même si c'est samedi soir et qu'il y a plein de choses à faire sur Paris, un petit restaurant et voilà... » Une simple boutade ? Cela ressemblait plutôt à une permission de minuit.

Quant au onze de départ prévu à Londres, il se dessine assez nettement... dans l'esprit de l'entraîneur. « J'ai presque mon équipe en tête, souffle Blanc. Il y aura un choix à faire entre David Luiz et Thiago Motta, mais celui-ci en appelle d'autres (NDLR : en défense centrale et au poste de latéral droit). » Une manière comme une autre de brouiller les pistes. Le match contre Mourinho a déjà commencé.


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PSG 4-1 Lens
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 42 000.
Arbitre : M. Bien.
Buts. PSG : David Luiz (43e), Ibrahimovic (60e, s.p.), Matuidi (80e), Pastore (82e). Lens : Touzghar (68e).
Avertissements. Lens : Baal (31e), Nomenjanahary (43e), Gbamin (72e). PSG : David Luiz (90e + 2).
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, David Luiz, Maxwell - Verratti (Pastore, 67e), Thiago Motta (Matuidi, 72e), Rabiot - Bahebeck (Cavani, 67e), Ibrahimovic (cap.), Lavezzi.
Entr. : Blanc.
Lens : Riou - Gbamin, Landre, Kantari, Baal - Chavarria, Cyprien (Bourigeaud, 66e), Le Moigne (cap.), Nomenjanahary (Mandiani, 34e) - Touzghar, Guillaume (Coulibaly, 65e).
Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
43e : sur un coup franc plein axe, à plus de 25 m, David Luiz arme une frappe du plat du pied droit avec rebond qui trompe Riou sur sa gauche. 1-0.
60e : après une faute dans la surface sur Van der Wiel, l’arbitre siffle un pénalty, transformé en force par Ibrahimovic. 2-0.
68e : Coulibaly décale Baal sur sa gauche, qui centre à ras de terre. Touzghar jaillit et marque du droit. 2-1.
80e : centre de Pastore côté droit, Cavani est trop court, mais Matuidi se jette au second poteau pour marquer du gauche. 3-1.
82e : Pastore s’appuie sur Ibrahimovic, qui lui remet d’une superbe louche. L’Argentin reprend de volée et envoie le ballon dans le petit filet. 4-1.

LE FAIT DU MATCH
67e : l’entrée en jeu de Pastore, passeur puis buteur, a permis au PSG de s’imposer largement, alors que Lens avait réduit le score à la 68e.

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Verratti a encore été le patron du jeu

Un peu suffisant avant la pause, le PSG a ensuite concrétisé sa très large domination.

5,5 Sirigu Soirée paisible. Un seul véritable arrêt (17e). Ne peut rien sur le but encaissé.

4,5 Van der Wiel Imprécis (25e, 29e) et peu disponible, il a été décevant en première période.

Il obtient par la suite le pénalty du 2-0 et touche la barre en fin de rencontre (89 e). Mais il est loin de Baal pour l'empêcher de centrer sur le but lensois.

6 Camara A chaque fois que Blanc fait appel à lui, le doyen du groupe répond présent. Un peu en difficulté sur la meilleure situation lensoise de la première période (17 e), il s'est ensuite montré vigilant et a coupé à bon escient plusieurs ballons.

6 David Luiz Il n'est pas brésilien pour rien. Auteur d'un superbe enchaînement contrôle poitrine-retourné acrobatique juste au-dessus de la barre de Riou (33e). Il inscrit le premier but sur coup franc direct mais oublie dans son dos Touzghar sur la réduction du score lensoise. Averti (90e + 2).

6 Maxwell Le latéral gauche n'a pas souffert pour contenir les rares offensives sang et or. Un bon retour devant Guillaume (53e).

7 Verratti L'Italien a évolué dans son registre : des récupérations et des passes bien senties qui, sans un manque d'adresse de ses partenaires, auraient été décisives (14e, 52e). Remplacé par Pastore (67e), qui délivre la passe de la troisième réalisation et inscrit la quatrième (83e).

5,5 Thiago Motta Pour son retour après trois semaines d'absence, la sentinelle a été à son aise. L'opposition lensoise ne l'a pas non plus contraint à trop d'efforts. Un bon galop d'essai avant Chelsea. Suppléé par Matuidi (72e), qui inscrit le troisième but des Parisiens au terme d'une belle contre-attaque (80e).

6 Rabiot Le milieu relayeur a livré une prestation correcte. Lance parfaitement Ibra en profondeur (18e). Beaucoup d'activité mais encore quelques maladresses et approximations (62e).

4 Bahebeck Pour sa troisième titularisation en L 1, l'international Espoirs a presque tout raté. A joué à l'envers toute la rencontre. Remplacé sous les sifflets par Cavani (67e).

6,5 Ibrahimovic Un but sur pénalty (60e) et une passe décisive d'une louche inspirée pour Pastore. En termes de statistiques, sa soirée est réussie mais, dans le jeu, il a gâché pas mal de situations par manque de détermination (18e). Avait frappé sur la barre quatre minutes avant.

6 Lavezzi A nouveau titulaire, l'Argentin a été précis sur ses centres ou coups de pied arrêtés. Mais il a été repris in extremis alors que le but lui était grand ouvert (52e). Une tête cadrée (89e).

A Lens, malgré de la bonne volonté et de la discipline, le collectif est apparu trop limité pour contrarier le PSG, malgré un sursaut lors du retour à 2-1. L'arbitre, M. Bien (6), a tenu le match et a accordé un pénalty justifié au PSG.

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29

Le PSG n'a jamais autant frappé qu'hier soir en direction du but adverse, cette saison en Ligue 1 : 29 tirs, dont 16 cadrés.

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EN DIRECT DU PARC

Nasser Al-Khelaïfi a chaleureusement salué Antoine Kombouaré à l'issue de la rencontre. Ils ont collaboré six mois de juillet à décembre 2011 avant que le coach ne soit remercié, alors que Paris était leader de L 1. Les deux hommes ont conservé des relations cordiales.

Le PSG a décidé de privatiser un hôtel afin de préparer au mieux son 8e de finale retour de Ligue des champions mercredi contre Chelsea. La délégation parisienne séjournera au Bentley Hotel, qui se trouve dans le quartier de Kensington.

Guillaume Leroy, le directeur des relations médias du PSG arrivé en septembre 2012, va quitter le club à la fin du mois de mars. Son successeur n'est pas encore trouvé.

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« On peut penser à Chelsea en toute sérénité »
David Luiz, défenseur du PSG

Le défenseur Brésilien, premier buteur de la soirée, se réjouit de cette large victoire avant le déplacement à Chelsea, son ancien club.

Le PSG a préparé de la meilleure manière son déplacement à Chelsea...

DAVID LUIZ. C'est un très bon résultat. On a contrôlé tout le match, on s'est créé beaucoup d'occasions et on a marqué quatre buts. Nous nous améliorons à chaque rencontre, et c'est tant mieux car les grands rendez-vous arrivent. On peut désormais penser à Chelsea en toute sérénité.

Pouvez-vous nous raconter votre but ?

Avant le match, j'avais regardé comment le gardien avait l'habitude de se déplacer. J'ai essayé de mettre le ballon hors de sa portée. Et ça a fonctionné. Ibrahimovic et moi, on s'entraîne tous les deux à tirer les coups francs. Et, sur le moment, on choisit lequel va tirer. C'est une question de feeling.

Que ressentez-vous à l'idée de revenir à Stamford Bridge ?

J'ai vécu de grands moments là-bas. J'ai été très heureux à Chelsea avec qui j'ai gagné beaucoup de titres. Je m'attends à disputer un match difficile, de très haut niveau entre deux gros clubs avec de grands joueurs de chaque côté. Je suis donc chanceux. Les deux peuvent encore se qualifier.

Quel est le secret pour gagner à Chelsea ?

Les grands matchs se jouent sur des détails. Il faudra travailler cela, être prêt, à 100 %.

Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe que vous connaissez bien ?

Ils font une grande saison. Ils défendent très bien et ont de super joueurs. Mais je connais surtout mon équipe. On va essayer de marquer là-bas, jouer comme on sait faire. Il faudra avoir un bon plan de jeu et l'appliquer de la meilleure manière possible pour réaliser une grosse performance, comme on a su le faire à l'aller.

Qui de vous ou de Thiago Motta évoluera au milieu ?

C'est un grand joueur qui a une énorme expérience. C'est donc une bonne nouvelle qu'il soit de nouveau disponible. Pour moi, ce qui compte, c'est d'être dans l'équipe qui débutera. Je donne mon maximum, quelle que soit la position.

Pensez-vous que José Mourinho va tenter de faire quelque chose de spécial ?

Il va essayer de gagner le match. C'est tout.

Mais ce n'est pas tout à fait un entraîneur normal, non ?

Si ce n'est pas un entraîneur normal ? Je n'en sais rien. C'est vous qui le dîtes, pas moi.

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Quatre jours pour préparer le choc

Les affaires courantes de la Ligue 1 ont été expédiées avec brio hier. Désormais, le PSG est tourné à 100 % vers Chelsea et le match mercredi.

Ibrahimovic et ses partenaires ont quatre jours pour préparer au mieux ce 8e de finale retour de Ligue des champions, ô combien important.

Aujourd'hui et demain, dans leur cocon du camp des Loges, priorité sera donnée à la récupération. Et le staff va s'attacher à soulager les organismes.

« Là, on va penser à bien récupérer, souligne Blaise Matuidi. On a la chance d'avoir un effectif assez fourni, le coach a pu faire tourner cette semaine. C'est intéressant, on va aller à Londres avec un maximum de fraîcheur. » Le capitaine Thiago Silva a par exemple assisté au succès des siens des tribunes. Quant à Yohan Cabaye, il pourrait en profiter pour terminer sa convalescence et faire son grand retour dans le groupe depuis sa blessure contre Caen, le 14 février dernier.

La gestion de la fatigue des organismes sera un paramètre essentiel dans le choc face au club londonien. Les Blues de Mourinho ne jouent pas ce week-end et bénéficient d'une semaine de repos pleine depuis leur succès à West Ham (1-0) mercredi.

Ce manque de fraîcheur des Parisiens pourrait être compensé par la dynamique de la victoire. Les hommes de Laurent Blanc ont fait le plein de confiance et de buts, un détail jamais anodin avant un défi majeur sur la scène européenne. « C'était important de marquer quatre fois et de s'imposer largement avant un match aussi important que Chelsea, confirme Javier Pastore. On est pressés d'être à mercredi. Ce match, on l'attend depuis longtemps. On ira (à Londres) avec beaucoup de foi. On voudrait qu'il arrive tout de suite. La clé, c'est de jouer comme si on jouait au Parc des Princes, en pratiquant notre jeu. »

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