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21/11/2014 07:31
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris première ? Le PSG, qui entame aujourd’hui un marathon de neuf matches en trente jours, peut s’installer provisoirement en tête du Championnat. LAURENT BLANC a une bonne mémoire. « La saison dernière, on avait pris la tête du Championnat au soir de la dixième journée (après un succès contre Bastia, 4-0, 19 octobre 2013), a rappelé hier, sans se tromper, l’entraîneur du Paris-SG. La prendre ce weekend (après quatorze journées) ne serait pas anecdotique, puisque cela signifierait qu’on engrange des points. Mais ce qui compte, c’est d’être premiers à la fin. » En attendant, le PSG peut l’être provisoirement ce soir avec deux longueurs d’avance sur l’OM, qui reçoit Bordeaux, dimanche, en cas de succès à Metz, invaincu chez lui (quatre succès, deux nuls, comme le PSG au Parc). « C’est une équipe renforcée par des joueurs de grande qualité et qui met beaucoup d’engagement. On ne s’attend donc pas du tout à vivre un match facile », a expliqué Blanc. Ce dernier a refusé de commenter les états d’âme de Thiago Silva, mis en concurrence en Seleçao, lâchant simplement, agacé : « Ses performances avec le PSG sont très bonnes et il sera capitaine à Metz, c’est clair ? » Quant à Zlatan Ibrahimovic, « il a eu quelques courbatures après ses 90 minutes avec la Suède (contre le Monténégro, 1-1, 15 novembre) ce qui est normal, mais il va très bien, il est apte », et devrait donc débuter. Pour le reste, le PSG a récupéré tardivement Serge Aurier (Côte d’Ivoire), qui ne sera pas dans le groupe, au contraire d’Edinson Cavani, de retour du Chili, où il s’est imposé (2-1) avec l’Uruguay. De toute façon, comme l’a souligné Blanc : « On va disputer neuf rencontres en trente jours (six de L1, deux de C1 et une de Coupe de la Ligue). Il sera donc important d’avoir le plus possible tout notre effectif à disposition. » Ce qui est loin d’être le cas ce soir, puisque David Luiz, Lucas et Verratti sont ménagés. Malgré un programme aussi lourd, le technicien parisien, dont la formation, invaincue, reste sur six succès de suite (dont quatre en L 1), en redemande: « J’espère bien que cela continuera ainsi toute la saison, car ça signifierait qu’on va très loin dans toutes les compétitions…» Citation Sirigu- VDW, Silva, Marquinhos, Maxwell- Cabaye, Motta, Rabiot- Pastore, Ibra, Lavezzi Citation Blanc leur tend la perche Les circonstances offrent à ADRIEN RABIOT et YOHAN CABAYE une occasion de se montrer à leur avantage au milieu de terrain. Ils ont tout intérêt à la saisir... ON NE L’A PLUS vu depuis l’ultime journée de la saison dernière, contre Montpellier (4-0, 17 mai). Six mois plus tard, Adrien Rabiot (19 ans) devrait enfin effectuer ce soir, à Metz, sa quarante-cinquième apparition en L1 (trois buts). Et ce sera sans doute dès le coup d’envoi. Blanc l’a clairement laissé entendre hier après-midi. Il faut dire qu’il est confronté à l’absence de Marco Verratti, « qui souffre d’une pubalgie » et que Blaise Matuidi, opéré de la main droite, sera « sans doute un peu juste » et débutera sur le banc. « Désormais, il faut essayer de le titulariser le plus possible », a même expliqué l’entraîneur du Paris-SG. Ce dernier a toujours apprécié « les qualités d’Adrien, un joueur très intéressant, capable d’évoluer aux trois postes de notre milieu en triangle ». Mais comme l’a rappelé le technicien, Rabiot « a d’abord été indisponible huit semaines en raison d’une blessure au cou-de-pied » l’été dernier. Puis il a eu « des problèmes contractuels », comme les a qualifiés Blanc de manière sibylline… En fait, après un long conflit entre son entourage et les dirigeants parisiens, l’international Espoirs (3 sélections) avait prolongé, le 31 octobre, pour quatre ans, soit jusqu’en juin 2019. Toujours sollicité par plusieurs clubs de Serie A, en particulier l’AS Rome, cela a clarifié son horizon. Blanc espère désormais le voir « vite reprendre le rythme de la compétition » et « prendre conscience qu’il peut progresser dans son efficacité devant le but, grâce à la qualité de son pied gauche ». « IL NE SUFFIT PAS DE JOUER... » L’entraîneur espère la même prise de conscience de la part de Yohan Cabaye (28 ans, 38 sélections, 3 buts), qui devrait être titularisé pour la septième fois cette saison en L1 (en douze apparitions). « Il doit se rendre compte que, dans sa situation, il ne peut pas se permettre de rendre une copie aussi médiocre qu’à Lorient (2-1, 1er novembre) même si, ce jour-là, il n’avait bien sûr pas été le seul. » Car la concurrence au sein du milieu parisien est sans pitié. « Alors oui, il est en difficulté, reconnaît Blanc, mais il savait dès son arrivée, en janvier, qu’il y avait beaucoup de très bons joueurs dans ce secteur.» Et jusque-là, il n’est toujours pas parvenu à s’imposer durablement, fonctionnant un peu par à-coups, à l’image de son joli but contre Lens (3-1, 17 octobre). Mais Blanc a affirmé hier que, après « avoir un peu douté et avoir été moralement moins bien, Yohan est beaucoup mieux dans sa tête ». Comme Blaise Matuidi, Cabaye, par ses caractéristiques physiques, a besoin d’enchaîner les matches pour vraiment se sentir bien et donner sa pleine mesure. Son entraîneur prévient : « Il ne suffit pas de jouer, il faut être performant dès que c’est le cas. Si vous jouez et que vous ne l’êtes pas, la situation ne s’arrange pas. Au contraire, elle se dégrade. » À Cabaye d’enregistrer le message. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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21/11/2014 07:42
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Citation Les Parisiens lancent le sprint Ligue 1. Metz - PSG. Le premier match d’une série de neuf, en trente jours, peut porter, au moins provisoirement, les partenaires d’Ibrahimovic au commandement du championnat. ATTENTION, sommet en vue. Le déplacement dans un stade SaintSymphorien où Metz est invaincu, avec quatre succès et deux nuls, peut enfin offrir à Paris la place que tout le monde lui promet. Une victoire, la cinquième d’affilée en Ligue 1, la septième toutes compétitions confondues, permettrait aux Parisiens de s’installer dans le fauteuil de leader, un rang conforme à son statut de double champion en titre et à sa domination supposée sur l’ensemble de la concurrence. La saison dernière, l’ogre parisien s’en était emparé à la 10e journée. Cette fois-ci, le retard à l’allumage, dû à la digestion postmondial et à une accumulation de blessures, a retardé l’échéance. Ce soir en Lorraine, Paris doit confirmer la logique de bascule née de son succès sur Marseille (2-0) et reprendre son bien. « Ce n’est jamais anecdotique d’être premier car cela veut dire qu’on prend davantage de points que nos adversaires, prévient basiquement Laurent Blanc. La saison dernière, on avait aussi mis un peu de temps à être leader car notre début de championnat avait été chaotique et Monaco marchait très très bien. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est de l’être à la 38e journée. » Le message de la direction aux joueurs La direction du club est également venue rappeler cette ambition au groupe parisien. Olivier Létang s’est ainsi présenté face aux joueurs, mercredi au camp des Loges, pour leur donner leur feuille de route jusqu’à la trêve. Selon un témoin, le directeur sportif adjoint s’est montré critique sur le bilan de la première partie de saison. Il a aussi fixé des objectifs précis : être en tête du championnat à Noël et terminer premier du groupe de Ligue des champions. A l’orée d’une série de neuf matchs en trente jours, Paris doit également commencer son indispensable rotation quand se profile, mardi, le match contre l’Ajax Amsterdam puis la réception de Nice quatre jours plus tard. Avec six forfaits (David Luiz, Verratti, Lucas, Aurier, Bahebeck et Douchez), Blanc n’a de toute façon pas le choix. La situation devrait profiter à Marquinhos et surtout à Rabiot, susceptible de jouer pour la première fois de la saison, quelques semaines après la prolongation de son contrat. « Entre la blessure de Verratti et celle de Matuidi, qui sera un peu juste, Adrien devient une option satisfaisante, reconnaît son entraîneur. Je l’apprécie beaucoup. Il est apte à jouer, mais il manque de compétition. Il faut essayer de le titulariser le plus possible. » Pour lui, comme pour Paris, le sprint automnal est bel et bien lancé. Citation Sirigu- VDW, Silva, Marquinhos, Maxwell- Cabaye, Motta, Rabiot (ou Matuidi)- Pastore, Ibra, Lavezzi Citation Le nouveau départ d’Ibra ET SI LA SAISON de Zlatan Ibrahimovic commençait vraiment aujourd’hui ? Deux mois jour pour jour après sa dernière titularisation contre Lyon (1-1), le boss, 33 ans, devrait débuter le match ce soir à Metz. « Je vais beaucoup mieux, mais mon talon n’est pas encore à 100 %, a indiqué Zlatan, hier, via son réseau social personnel. La blessure est encore sensible et je me sens un peu instable dans certains mouvements. » Hier, le géant suédois s’est entraîné tout à fait normalement au milieu de ses coéquipiers manifestant, comme le reste de la semaine, beaucoup d’engagement dans les duels. Après sept semaines d’arrêt total dû à une talalgie, la machine Ibrahimovic doit maintenant retrouver son rythme de croisière au fil des matchs. Avec seulement cinq buts marqués au bout de trois mois de compétition (Ligue 1 et Ligue des champions confondues), le numéro 10 du PSG présente des temps de passage très en deçà des deux saisons précédentes. Raison de plus pour penser que l’ogre est affamé. L’envie de marquer, débordante et excessive, qu’il a affichée lors de son entrée en jeu face à l’OM (2-0, le 9 novembre) lui servira de moteur. Dans sa ligne de mire, Lacazette et Gignac, les deux meilleurs buteurs de Ligue 1 en ce moment avec respectivement 11 et 10 réalisations. Heureusement, Lavezzi est là Ce retour au premier plan intervient en tout cas au meilleur moment pour le PSG. Le secteur offensif n’est pas pléthorique en temps normal. Actuellement, il fonctionne en effectif réduit. Revenu à Paris en milieu de semaine d’un voyage en Amérique du Sud, Cavani ne sera pas dans les meilleures dispositions ce soir. Même s’il fait partie du groupe, l’Uruguayen sera probablement remplaçant. Quant à Lucas et Bahebeck, touchés respectivement à la cheville et à l’adducteur, ils sont tous les deux indisponibles. Ne reste donc autour d’Ibra qu’un seul attaquant de métier en pleine possession de ses moyens, Lavezzi. Citation Fair-play financier : le PSG fixé le 3 décembre 13 octobre dernier, une table ronde sur le fair-play financier était organisée en Suisse au siège de l’UEFA autour de Michel Platini, son président, avec l’association des clubs européens (qui réunit les grosses écuries) ou encore les Ligues nationales. Selon nos informations, une nouvelle réunion se tiendra le 3 décembre à Nyon. Avec cette fois-ci des décisions à la clé. Le PSG est concerné au premier chef. Avec Manchester City, il est l’une des victimes les plus spectaculaires du nouvel instrument de contrôle européen. Son enveloppe de recrutement est limitée à 60 M€ à dépenser sur un seul joueur, son nombre de joueurs inscrits en Ligue de champions est limité. Et il doit payer une amende de 60 M€ dont 40 M€ avec sursis. Enfin, sa masse salariale est encadrée. De source proche de l’UEFA, on indique que le PSG va pouvoir retrouver très vite beaucoup plus de latitude. Citation Thiago Silva, du banc au divan ? LE PSG vient de récupérer un Thiago Silva à peine sorti d’un véritable psychodrame en sélection du Brésil. Quelques mois après un Mondial où la planète football l’a trop souvent vu submergé par une émotivité incontrôlable et paralysante, il vient de débuter sur le banc les rencontres face à la Turquie (4-0) et l’Autriche (2-1). Dunga a, de surcroît, confié le rôle de capitaine à Neymar. « Perdre ce brassard est douloureux », a avoué le Parisien, très affecté de voir son cadet promu sans véritable explication. Et le bout d’étoffe récupéré, mardi, en fin de match ne suffit pas à le rasséréner. Si depuis son retour de blessure, le 21 octobre, le capitaine parisien affiche une forme ascensionnelle, son aura et sa capacité à assumer ses responsabilités interpellent. « Thiago Silva est un grand défenseur techniquement, mais il a des failles psychologiques profondes et il a beaucoup de mal à gérer ses émotions, regrette un ancien capitaine de la Seleção. Ça ne date pas du Mondial. Il est faible dans ce domaine et ne peut donc pas être un leader incontestable. » A Paris, son statut est à peine égratigné. Mais sa moindre défaillance sera scrutée, analysée et pourrait remettre en cause son crédit comme capitaine. Il bénéficie du soutien de son club « Un capitaine possède un statut particulier. Il est un leader désigné par la confiance suscitée, la notion de responsabilité mais aussi par ses qualités de communicant, analyse Meriem Salmi, psychologue du sport. Le fait de lui retirer cette fonction pose question sur ses compétences. Il peut le vivre comme une humiliation. Ça remet en cause à la fois la confiance en soi et l’image renvoyée aux autres. Cela peut même être interprété comme une véritable atteinte identitaire. Ce craquage au Mondial, il en paie encore les conséquences sur d’autres plans. Peut-être cette attitude a-t-elle fait naître des doutes auprès de ses coéquipiers, notamment les plus jeunes. Et pour le grand public, les pleurs sont difficilement acceptables, comme si le statut de sportif de très haut niveau lui retirait sa part d’humanité. » Paris doit donc désormais gérer le cas d’un cadre au moral en berne. Très proche du président Nasser AlKhelaïfi, Silva peut néanmoins compter sur son club. « Le soutien de son environnement familial et professionnel va avoir un impact important. Son club doit l’aider et l’accompagner psychologiquement, poursuit Meriem Salmi. On ne peut pas savoir combien de temps cela prendra. Cela dépend de la façon dont il est structuré psychologiquement et de tout son environnement. Mais s’il se sent lâché, ce sera compliqué. » Citation « Selon les Brésiliens, c’est un pleurnichard » JOURNALISTE sportive au quotidien « O Dia », Marcia Vieira porte un regard éclairant sur l’image brouillée de Thiago Silva dans son pays. Aujourd’hui, comment est perçu Thiago Silva au Brésil ? MARCIA VIEIREA. La fonction de capitaine est sacrée ici. Son image a toujours été associée à celle de l’homme fort, du leader charismatique. Comme l’ont été Bellini en 1958, Carlos Alberto en 1970 ou l’actuel sélectionneur Dunga, en 1994. Pas forcément des génies, mais des types prêts à tous les sacrifices pour le collectif. Après sa dérobade lors de la séance de tirs au but contre le Chili en 8e de finale, le statut de Thiago Silva a changé. Tout le respect gagné au cours de sa carrière s’est envolé d’un seul coup ! De là à en faire le symbole de l’échec de la Seleção ? Il y a une forme d’injustice, c’est vrai. En plus, techniquement, il a été exemplaire au cours de la compétition. David Luiz, par exemple, a été catastrophique contre l’Allemagne. Mais les pleurs incessants de Thiago Silva à la fin de la demi-finale où il a été suspendu ont aggravé son cas. Quand on parle de lui aujourd’hui, le premier mot qui sort de la bouche des Brésiliens, c’est « chorão » (NDLR : pleurnichard). Est-ce la raison pour laquelle Dunga ne lui fait plus confiance ? Dunga est rancunier. Il a été le capitaine d’une Seleção sacrée championne du monde surtout grâce à sa rigueur tactique et sa force mentale. Il aura du mal à oublier cet épisode. Et les reproches de Thiago Silva formulés à l’encontre de Neymar ne vont pas arranger ses affaires. Il lui sera très difficile de retrouver sa place de titulaire, et encore plus son brassard. Du moins, tant que Dunga sera là. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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26/11/2014 09:18
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Citation Cavani ne perd pas l’appétit LES JOUEURS DU PARIS-SG CAVANI (7) Que dire d’un attaquant qui a inscrit sept réalisations lors de ses six dernières titularisations ? Il a marqué, hier, deux buts tout en finesse. Sur le premier, il a su ne pas être hors jeu sur la première passe d’Ibra, puis sur celle de Lavezzi (1-0, 33e). C’est ensuite en renard qu’il a offert le troisième but à son équipe (3-1, 83e). SIRIGU (5) : il n’a pas grand-chose à se reprocher sur le but (1-1, 67e) et n’a que rarement été mis à l’épreuve. Il a toutefois été présent sur ses sorties aériennes. VAN DER WIEL (6) : même s’il a laissé Kishna centrer sur le but adverse, il a été très présent défensivement et notamment dans les un contre un. Pas toujours aidé par ses partenaires de couloir non plus. MARQUINHOS (6) : en dépit d’une intervention ratée, le remplaçant de Thiago Silva s’est montré à son avantage. Sa vitesse sur les balles dans son dos et son sens du placement l’ont souvent aidé à briser les attaques adverses. DAVID LUIZ (5) : il avait fait un match de haut niveau avant son intervention ratée de la tête sur le but de Klaassen (67e). Mais cela ne doit pas faire oublier son apport défensif quand les Néerlandais pressaient. MAXWELL (7) : sans esbroufe, le latéral gauche a été très particulièrement efficace dans sa zone. À la fois solide dans les duels, il a su fermer quand il le fallait comme sur une action dangereuse de l’Ajax en début de seconde période. PASTORE (6) : doit-on mettre en avant ses absences et notamment des placements défectueux ou ses magnifiques transmissions comme cette passe sur le but d’Ibrahimovic (2-1, 78e) ? À la fois génial et irritant mais important au final. RABIOT (6) : le jeune Parisien s’est montré à son avantage dans un milieu pourtant mis à mal dans ses placements avant de fléchir, logiquement, physiquement. Il s’est aussi laissé piégé sur le but par l’appel de Klaassen (67e). Il découvre, ne l’oublions pas, le très haut niveau. Remplacé par CHANTÔME (75e). MATUIDI (5) : on l’a senti parfois se retenir sur certaines actions en raison de son problème à la main. Le milieu a travaillé à la récupération mais a manqué parfois de justesse technique dans ses relais. LAVEZZI (5) : on ne peut pas lui reprocher ses efforts et ses courses de repli. L’Argentin a aussi donné la première balle de but à Cavani (33e), une passe pas très difficile non plus – mais l’ensemble est resté trop brouillon à l’image d’un raté devant le gardien. Difficile aussi à trouver. Sorti pour LUCAS(68e). IBRAHIMOVIC (7) : l’efficacité faite joueur. Il a inscrit une superbe reprise qui donne la victoire à son équipe (78e) et a aussi délivré une avant-dernière passe qui vaut un but sur l’ouverture du score (33e). L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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27/11/2014 09:10
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Citation Paris dépossédé, Paris en danger ? Moins par choix que par contrainte, le PSG n’a plus toujours la possession du ballon. Avant d’affronter Barcelone, cela peut nourrir quelques inquiétudes. ET SI LES STATISTIQUES de la réception de Marseille (2-0), le 9 novembre, n’étaient pas qu’un hasard (*) ? Et si certains adversaires du PSG avaient réalisé qu’ils pouvaient le priver de ballon, même au Parc des Princes ? Un peu plus de deux semaines après le Classique de la Ligue 1, l’Ajax Amsterdam est venu, à son tour, confisquer la possession (55 % pour les Néerlandais) si chère à Paris et lui a imposé un rythme et une intensité dans le jeu qui auraient été mieux récompensés avec un brin de talent supplémentaire. Seulement, le matériel offensif dont ne disposent ni l’OM, ni l’Ajax, Barcelone en regorge. Et, à quinze jours d’un déplacement en Catalogne qui dessinera un virage dans la saison européenne du PSG, la question se pose de savoir si les champions de France en titre pourront, au Camp Nou, subir le jeu de la même manière sans en payer plus amèrement les conséquences. Le 4-3-3 de Laurent Blanc, avec Javier Pastore dans un rôle de relayeur excentré, prend tout son relief lorsque les Parisiens contrôlent l e j eu. Aimanté par le ballon, le milieu international argentin a tendance à abandonner sa zone et à libérer des espaces dont peuvent profiter les adversaires à la récupération. Lorsque ces derniers le récupèrent de plus en plus, et de plus en plus haut, le PSG peut vite être déséquilibré et devoir négocier des situations d’infériorité numérique sur le côté où est censé évoluer Pastore. Du coup, ce dernier doit fournir des efforts plus importants. L’absence d’un patron du milieu comme Thiago Motta peut expliquer, en partie, les déséquilibres observés face à l’Ajax. Motta, qui lit le jeu mieux que les autres, replace ses coéquipiers et cherche à garantir un bloc compact. Mais, cette saison, il évolue aussi beaucoup plus bas que les précédentes, ce qui, face à une équipe du calibre de Barcelone, peut aussi poser problème. DES PERTES DE BALLE PLUS FRÉQUENTES Un autre facteur explicatif à cette possession plus faible, pourtant signature du PSG de Blanc, tient à des pertes de balle plus fréquentes. Contre l’Ajax, l’entraîneur parisien a pesté à quelques reprises contre David Luiz et, à un degré moindre, Marquinhos, à cause de relances manquées. Avec Thiago Silva, forfait mardi à cause d’une contracture à une cuisse, le déchet dans ce domaine est moindre, même si le capitaine brésilien est peutêtre moins fort défensivement. Enfin, le milieu parisien, si précieux habituellement pour presser haut, n’a pas les jambes, en ce moment, pour étrangler le porteur du ballon adverse comme par le passé. « On a beaucoup d’absents aussi, beaucoup de joueurs différents par rapport à d’habitude, relève Blaise Matuidi. C’est un peu logique, alors, qu’on n’ait pas les mêmes repères. Mais le plus important, c’est d’être efficace dans les zones de vérité, et c’est ce qu’on réussit à faire. » Avec les circonstances, la philosophie du PSG change un peu. Citation « On a procédé à des ajustements » GRÉGORY VAN DER WIEL explique que le PSG a dû revoir son système à la mi-temps, mardi, face à l’Ajax Amsterdam (3-1). « VOUS ATTENDIEZ-VOUS à ce que l’Ajax ait autant la possession du ballon ? – Nous savions, avant le match, que c’était une équipe de jeunes joueurs, doués techniquement, qui partageaient la même philosophie que nous : bien jouer au ballon. On s’y était préparés. Était-ce difficile pour vous de défendre lorsque Javier Pastore dézonait, notamment en première période ? – Oui, parce que le milieu de l’Ajax venait se coller sur le côté gauche, juste derrière l’attaquant gauche, celui que j’étais censé marquer. Alors je mesuis, en effet, parfois retrouvé en difficulté, surtout en première période. Mais après la pause, on a procédé à des ajustements. Rabiot est venu plus souvent de mon côté, en soutien, alors que Matuidi s’est davantage recentré. Quand le PSG a moins le ballon, comme c’est le cas, les latéraux peuvent-ils avoir le même rôle offensif ? – Face à l’Ajax, je n’ai pas pu trop attaquer. J’étais dans une configuration plus défensive. Je prends du plaisir à bien défendre, à voir que l’équipe est solide défensivement. Mais je sais aussi que je pourrai prendre davantage mon couloir lors des prochains matches. » L'Equipe Citation Paris joue les prolongations Le futur visage du PSG se dessine dès aujourd'hui. Alors que la fin de la première moitié de saison se profile à peine, le club travaille sur la préparation du prochain exercice (2015-2016) et même sur le suivant (2016-2017). La gestion des ressources humaines est au coeur de toutes les préoccupations. Quels éléments faut-il conserver ? Qui sont ceux qui, compte tenu de leurs performances ou de futurs recrutements, quitteront le navire ? « Le Parisien » - « Aujourd'hui en France » passe en revue les dossiers les plus chauds. Pastore, priorité numéro un. Après trois premières saisons en dents de scie, la direction du club, plutôt déçue par ses performances, ne lui avait encore jamais soumis de proposition de prolongation de contrat ou de revalorisation salariale. Mais le climat a changé. Depuis quelques mois, l'Argentin, 25 ans, s'épanouit enfin et donne le meilleur de lui-même. Cet état de grâce survient d'ailleurs au moment le plus opportun. Son contrat arrivant à échéance en juin 2016, le compte à rebours s'est enclenché. « On discute avec lui et on souhaite le prolonger, nous a indiqué le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. C'est un joueur avec lequel j'entretiens des liens forts. Je l'ai beaucoup soutenu. Il est très important, car il a été le premier joueur du projet à nous avoir rejoints. Il sera le dernier à le quitter. » Le cas Lavezzi en suspens. Ezequiel Lavezzi sera en fin de contrat en juin 2016. Après l'amorce de discussions durant l'été, le dossier de sa prolongation de contrat est actuellement au point mort. En fait, son avenir à Paris ne dépend pas complètement de lui. Il est aussi et surtout lié à l'évolution des contraintes imposées par le fair-play financier. Si le PSG retrouve plus de latitude sur le marché des transferts, le club pourrait en effet jeter son dévolu sur un joueur offensif de couloir, type Di Maria (Manchester United), Gaitan (Benfica Lisbonne) voire Ntep (Stade rennais). Dans ce cas, conserver Lavezzi ne serait plus du tout une priorité. Au contraire, l'ancien Napolitain serait à vendre dès cet été. Maxwell et Van der Wiel sereins. Pour le premier cité, l'échéance est brûlante puisque son contrat expire en juin prochain. Présent ces derniers jours à Paris, leur agent, Mino Raiola, se veut optimiste. « Je pense et j'espère que Maxwell va finir sa carrière au PSG, nous a-t-il expliqué. Il existe une grande possibilité qu'il prolonge son contrat. Même chose pour Gregory. Le PSG est très content de lui. On va discuter calmement de tout ça. » Rien n'est donc fait, mais tout laisse à penser que le PSG compte encore sur ses deux arrières latéraux titulaires. Trois Français en fin de contrat en juin. Clément Chantôme, Zoumana Camara et Nicolas Douchez, arrivés dans l'effectif parisien respectivement en 2006, 2007 et 2011, font presque partie des meubles. A bientôt 36 ans, Papus Camara devrait, sauf surprise, mettre un terme à sa carrière en juin prochain. Une reconversion dans l'encadrement du club lui tend les bras. Quant à Douchez, gardien remplaçant depuis quatre saisons, il ne voit toujours rien venir de la part de son employeur et commence à s'en inquiéter. Enfin, Clément Chantôme, formé au club, devrait se voir proposer une nouvelle prolongation. En dépit d'un statut d'éternel remplaçant, le joueur a rencontré récemment la direction sportive du PSG et n'est pas opposé à cette idée. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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30/11/2014 13:00
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Citation Fragiles, ces invincibles Même avec une série de neuf succès d’affilée toutes compétitions confondues, les Parisiens, toujours invaincus cette saison, n’ont encore rien montré de véritablement convaincant. L’IMPRESSION est ambiguë : Paris n’a pas perdu depuis le début de la saison. Mieux, il a remporté ses neuf derniers matches et pourtant il peine à convaincre, renvoyant ses adversaires à une frustration légitime. Hier, face à Nice, après une première période dense qui l’a vu ouvrir le score sur un penalty d’Ibrahimovic obtenu par Lucas (15e), le PSG a baissé le volume sur tous les fronts, laissant l’initiative aux Niçois. Il n’est pas parvenu à refaire surface physiquement et s’est péniblement créé deux occasions par Cavani (74e, 90e + 3). Suffisant pour continuer d’exister au sommet de la L 1, mais plus inquiétant à dix jours du choc à Barcelone, en Ligue des champions. L’IDYLLE MANQUE DE PIQUANT Allez savoir s’il s’agit de communication pure ou des prémices d’un retour au premier plan du duo Ibra-Cavani ? Toujours est-il qu’en première mi-temps, ces deux-là ont donné à voir une complicité inédite. Encouragements, congratulations et ce une-deux spectaculaire que l’Uruguayen a conclu dans les gants de Mouez Hassen (34e). « Si depuis la tribune vous arrivez à vous en rendre compte, c’est bon signe pour nous » , relevait le « Matador », un peu fatigué que la question sur son entente avec Zlatan revienne sans cesse. Laurent Blanc plaidait à l’issue de la partie : « Je ne suis pas surpris de les voir se trouver de mieux en mieux. Je n’en ai jamais douté, car ils ont tout pour s’entendre. » Ce qui tarde, pour l’heure, à se confirmer du simple point de vue arithmétique. DANS LA ROUE DE L’OM Marseille caracole en tête de la L1 depuis la 6e journée. Enthousiaste et convaincant, il tient la cadence devant des Parisiens clairement en sous-régime sur la pelouse, mais pas sur son tableau de marche, avec neuf victoires consécutives dont six en Championnat, égalant sa 2e meilleure série depuis l’arrivée de QSI en 2011. Alors qui met finalement la pression sur l’autre ? « Les Marseillais jouent avec un visage différent et des joueurs qui s’expriment mieux. Mais on les suit à distance tout en restant concentrés sur nous » , observait Serge Aurier. Laurent Blanc, lui, était carrément plus pragmatique : « L’OM mérite ses 34 points et on dit qu’ils font une saison extraordinaire. Nous méritons aussi nos 33 points, mais vous dites que l’on fait une saison très moyenne… Certes, on aimerait être meilleurs dans le jeu, mais on aime surtout gagner. C’est le plus important. » DIX JOURS D’ENFER Sur les deux semaines à venir, Thiago Silva et ses hommes iront à Lille mercredi, recevront Nantes samedi. Avant de s’envoler pour Barcelone le mercredi suivant y disputer la première place de leur groupe en Ligue des champions. Un triptyque intense à un moment de la saison où l’effectif n’est toujours pas complet (Cabaye et Verratti sont en phase de reprise) et certains joueurs n’évoluent pas à leur niveau, comme Thiago Motta ou Zlatan Ibrahimovic. « C’est vrai que nous marquons moins à domicile et que nous jouons moins bien » , reconnaissait l’ex-sélectionneur tricolore. « Il faudrait être meilleur individuellement. Or il y en a certains qui piochent. » À l’image d’un Thiago Motta visiblement agacé à sa sortie (82e), ou encore de Lucas, du feu dans les jambes mais toujours autant de déchet à l’issue de ses fulgurances. Et Blanc de lâcher dans un aveu : « Contre Nice, ça va, mais contre un gros, ça ne passera pas. Mais je suis satisfait parce qu’il y a deux mois, on aurait fait nul comme contre Lyon et Monaco (1-1). » L’année dernière, ils l’auraient gagné avec trois buts d’écart… Citation Notes Thiago Silva 7/10 Après avoir fait l’impasse sur le match de C1 de mardi contre l’Ajax (3-1), pour ménager sa cuisse droite, le capitaine brésilien du PSG a repris son chemin vers la grande forme. Précis dans le jeu long, il a surtout été très précieux par la qualité de sa relance et son calme pour gérer les moments chauds, surtout en seconde période. Pastore 7/10 Match après match, l’international argentin confirme sa régularité cette saison. Très en jambes et impliqué dans la récupération du ballon, il a encore fait valoir sa finesse technique, sa vision du jeu et sa capacité à accélérer. Il est notamment à l’origine du penalty obtenu par Lucas et transformé par Ibrahimovic (15e). Matuidi 4/10 Sa relative irrégularité actuelle symbolise bien l’infériorité de la main-mise de l’entrejeu parisien par rapport à la saison dernière. Sans doute encore gêné par sa récente opération de la main droite, le milieu international a souvent semblé en-dedans hier, autant dans son engagement que dans ses initiatives vers l’avant. Remplacé par Rabiot (64e). 7: Silva, Pastore 6: Ibra, Aurier, Sirigu 5: Cavani, Lucas, Motta, David Luiz 4: Matuidi 3: Digne Citation Digne perd-il son pari ? Arrivé au PSG il y a seize mois, le latéral gauche, particulièrement fébrile hier face à Nice (1-0), ne parvient toujours pas à bousculer le statut de Maxwell. Et la concurrence en bleu s’intensifie. QUAND il a quitté Lille à l’été 2013 et signé cinq ans au PSG alors que Monaco, Manchester City ou Chelsea l’avaient également sollicité, Lucas Digne tenait ce discours : « Je sais que Maxwell est un très grand joueur. Je pense que je vais apprendre à ses côtés. Moi, je vais là-bas pour travailler en me disant qu’à force de travail… » Digne (21 ans) travaille depuis seize mois dans ce PSG qatarien et est toujours aujourd’hui dans l’esprit du staff parisien un numéro 2 derrière Maxwell. Et ce n’est pas sa prestation d’hier face à Nice qui fera évoluer son statut. Titularisé pour la septième fois de la saison en L 1, l’ancien Lillois a fait preuve de son envie habituelle, offrant sans cesse une solution. Avec le Francilien, la question n’est jamais là. Elle se situe ailleurs : dans l’efficacité défensive et dans sa justesse dans le dernier geste. Et dans ces secteurs-là, clairement, Digne n’affiche pas les mêmes garanties que son concurrent brésilien. Laurent Blanc a fait dans la litote hier pour juger sa prestation. « Digne, comme d’autres joueurs, a besoin de temps de jeu mais le problème, c’est que quand ils en ont, il faut qu’ils se montrent sous un jour favorable », a avancé l’entraîneur parisien avant de préciser « qu’avec le changement de latéraux, le PSG avait eu du mal sur les côtés ». Dans ce contexte, et alors que Maxwell (33 ans), personnalité importante du vestiaire et très proche d’Ibra, négocie une prolongation (*), Digne doit-il se poser des questions sur son avenir ? Jeune homme réfléchi, mature et travailleur, l’ex-Espoirs savait sa tâche ardue et a toujours considéré qu’il lui faudrait du temps pour s’imposer. Il n’a pas évolué dans cette réflexion. Compte tenu des compétitions jouées par le PSG, il est d’ailleurs assuré de disputer une vingtaine de matches par an. Suffisant pour s’épanouir ? Suffisant surtout pour s’assurer un avenir durable en bleu ? Malgré son vécu dans le groupe (8 sélections), notamment durant le dernier Mondial, la réponse est non. D’abord parce que Digne n’a jamais été vraiment transcendant en équipe de France. Ensuite parce que Patrice Évra est l’un des cadres de Didier Deschamps, que les performances du Sévillan Benoît Trémoulinas sont appréciées par le staff des Bleus et que la progression du Monégasque Layvin Kurzawa (actuellement blessé aux ischiojambiers) est très significative. Alors, que faire ? Quitter Paris ? Pour Pierre Mankowski, le sélectionneur des Espoirs qui a dirigé Digne plusieurs années, la question est prématurée : « Lucas savait en arrivant qu’il était dans un très grand club, qu’il avait en Maxwell un sacré concurrent. Et je constate qu’à chaque fois qu’il joue, il ne déçoit pas, détaille Mankowski. C’est quelqu’un de patient, quand il fait un choix, il l’assume. Pour l’instant, c’est vrai, il a peu de temps de jeu. Il faut qu’il pèse le pour et le contre. Il est encore jeune mais a besoin de temps de jeu pour progresser. Avec Lucas, je n’ai pas d’inquiétude, jusqu’à présent, il a toujours fait les bons choix. » Pour Digne, la question n’est pas nécessairement urgente à régler mais l’été prochain, à un an de l’Euro en France, il faudra l’aborder. En attendant, peut-être, « qu’à force de travail… » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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30/11/2014 13:12
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Citation Encore tiré par les cheveux Un penalty d’Ibrahimovic a suffi aux Parisiens pour enlever une 6e victoire consécutive en championnat. Surprenant paradoxe, tant le contenu reste fade et inconsistant. BON, on n’est pas plus avancé. Après le succès étriqué (1-0) sur Nice hier au Parc des Princes, Paris continue de décevoir, mais Paris continue de gagner, même si sa série en cours de six victoires consécutives en championnat (neuf victoires toutes compétitions confondues) ne semble plus tenir qu’à un fil. « Il faut être conscient que ça passe contre Nice, mais contre une grosse équipe, ça ne passera pas, a convenu Laurent Blanc. Le côté positif, c’est qu’il y a quelques mois on n’aurait peut-être pas gagné. On aurait pris un but et partagé les points comme face à Monaco (1-1). Alors, oui, on a du mal à faire le jeu et on aimerait être meilleurs. Mais on y travaille et on y arrivera. » Quand ? Peut-être après la trêve hivernale si cette période — et les semaines qui la précèdent — permet enfin au staff parisien de régler l’ensemble des problèmes qui minent cet effectif. Et ils sont légion. Après une première mi-temps « assez intensive sans être exceptionnelle », dixit Blanc, la seconde période déprimante face à des Niçois décomplexés aura constitué le révélateur des maux parisiens. Pas tant dans le jeu que d’un point de vue individuel. Car c’est là, avant tout, que le bât blesse. Il y a d’abord les Mondialistes comme Cavani (même si son rendement est meilleur depuis quelques semaines), Thiago Silva (mais on pourrait aussi le ranger dans la seconde catégorie) ou Matuidi qui, sans être affligeants, font preuve d’inconstance. A leurs côtés, on trouve les blessés récents comme Ibrahimovic, Thiago Silva (encore lui), Thiago Motta, Lavezzi ou Verratti (toujours absent) qui ont besoin de temps pour retrouver leur niveau et disparaissent parfois des matchs, comme ce fut le cas hier après la pause pour le Suédois. « Il faudra être meilleur individuellement, mais il est vrai que certains joueurs piochent actuellement, confesse Laurent Blanc. Pour arriver au top niveau et retrouver de la fraîcheur, il faut en passer par là pendant quatre ou cinq matchs. Pendant ce temps, on fait le dos rond. » Enfin, il y a ces doublures qui ne rassurent pas, ou seulement par intermittence, comme Digne, Aurier ou Cabaye. Hier, les deux latéraux ont encore manqué l’opportunité de faire grimper leur cote et de bousculer la hiérarchie. « Le problème, c’est quand ces joueurs ont du temps de jeu, il vaut mieux qu’ils se montrent favorablement, souligne Blanc. C’est dommage car, face à Nice, on avait changé nos arrières latéraux et on a eu des problèmes sur les côtés. » Le chantier de la remise à niveau de ces joueurs est protéiforme et, de fait, important. Malgré cela, le PSG reste à un point de l’OM en L 1 et va disputer la première place de son groupe de Ligue des champions dans onze jours à Barcelone. C’est le paradoxe, mais aussi la force de cette équipe, qui gère ses méformes avec une constance dans les résultats assez étonnante. Paris n’est pas guéri, mais survit. Et plutôt bien. Citation Notes 6.5: Sirigu 5.5: Ibra, Cavani, Silva 5: Lucas, Motta, Pastore, David Luiz, Aurier 4.5: Matuidi 3.5: Digne Citation « On va devoir continuer à se battre » David Luiz, défenseur du PSG MALGRÉ la victoire des siens, David Luiz reconnaît que la prestation de son équipe n’a pas été convaincante. Le défenseur brésilien ne cherche pas d’excuses et admet tout simplement que les Niçois ont été bien meilleurs en seconde période. Que faut-il retenir de ce match ? DAVID LUIZ. Il faut retenir ces trois points. Ils sont très importants pour nous. Ce fut compliqué. Mais le football, ce n’est jamais facile, mon amie ! Vous devez toujours jouer contre des adversaires. En première période, on aurait pu tuer le match. On s’est créé beaucoup d’occasions. La deuxième mi-temps a été plus difficile en revanche. Comment expliquez- vous cette différence de niveau entre les deux périodes ? Ils ont été meilleurs que nous, tout simplement. Des fois, il faut aussi souligner la qualité des adversaires. Vous ne parlez que du PSG. Mais en face, il y a des équipes qui jouent au foot, qui ont des qualités. Là, Nice a mieux joué que nous après la pause. Dans quels domaines ? Ils ont mis plus d’intensité dans leur jeu, ils avaient également un meilleur plan de jeu. Bref, ils ont été bons. Pourquoi le PSG n’a- t- il pas réussi à fournir les mêmes efforts qu’en première période ? Est- ce dû à l’accumulation des matchs ? Non. Tout le monde enchaîne les rencontres. Et nous faisons un très bon travail physique en dehors du terrain. Ce n’est donc pas une excuse. Une fois encore, Nice a simplement bien joué. Il faut le reconnaître et faire preuve d’humilité. Marseille est toujours devant avec un point de plus que Paris au classement. Ce duel va- t- il durer toute la saison ? Oui, bien sûr. Les Marseillais réalisent un très bon parcours et ils ont un excellent entraîneur. C’est pour cette raison qu’ils sont premiers avec un point de plus. On va devoir continuer à se battre et s’améliorer à chaque match si on veut remporter le titre. Mercredi, vous vous déplacez à Lille, une équipe en difficulté. A quel type d’opposition vous attendez- vous ? Il faudra gagner là- bas. Mais ce sera dur. A chaque fois qu’une équipe joue contre le PSG, elle a une motivation supplémentaire. J’espère donc que Lille va continuer à être en difficulté pour que ce soit plus simple pour nous. Citation Entre eux, un début de cohabitation TRÈS LONGTEMPS, depuis le début de l’année 2014, pour ainsi dire, un désert semblait séparer Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Entre les deux géants de l’attaque parisienne, rien ne germait, pas même de la mauvaise herbe. Contre l’OM, début novembre, alors qu’Ibra revenait de blessure, leur demi- heure de jeu commune fut une caricature de cohabitation ratée. Désormais, comme par contraste, les quelques bribes de conversation footballistique entre les deux hommes créent l’impression d’un rabibochage. Ainsi à la demi-heure de jeu, lorsqu’un une-deux Cavani-Ibrahimovic-Cavani fonctionna enfin, l’Uruguayen déclencha une frappe croisée, repoussée par le gardien niçois. Un peu plus tôt, les numéros 9 et 10 du PSG avaient déjà collaboré de manière acrobatique. Aile de pigeon d’Ibra à destination de Cavani, en plein coeur de la surface de réparation ( 13e) : le public du Parc voulait lui aussi y voir le signe d’une complicité féconde. Le silence d’Ibra après le match Il faudra pourtant attendre l’heure de jeu pour déceler une troisième et dernière action commune : amorti de la poitrine d’Ibra suivi d’une frappe lourde mais au-dessus du cadre du Matador ( 57e). Nous aurions bien aimé croiser le chemin de Zlatan Ibrahimovic hier à l’issue de la rencontre pour l’interroger sur son association avec son ami Edi. Mais, comme d’habitude depuis son retour de blessure, Ibra a préféré filer directement au parking. Il n’a pas été le seul Parisien à procéder de la sorte, loin s’en faut, mais chez lui, le silence d’après-match devient une stratégie de communication. Son alter ego de l’attaque parisienne, Edinson Cavani, lui, s’est arrêté pour donner son sentiment. « L’équipe est bien, sûre de ses forces, donc nous aussi, en attaque, on en profite, souffle- t- il. Et comme je l’ai toujours dit, notre relation est basée sur le respect, chacun avec sa manière d’être et son caractère. » Finalement, c’est Serge Aurier qui a donné une clé pour comprendre l’attitude un peu plus altruiste d’Ibra à l’égard de son collègue uruguayen. « Cavani se sent bien en ce moment, confirme l’arrière droit. Ibrahimovic, lui, a besoin de tout le monde pour retrouver son meilleur niveau après sa longue absence. C’est tant mieux pour le reste de l’équipe. » Citation Des véhicules de joueurs détériorés au Bourget Après des vols au camp des Loges, Douchez et Matuidi ont eu la mauvaise surprise de voir leurs véhicules détériorés après les avoir laissés en stationnement à l’aéroport du Bourget. Pour ses déplacements, le PSG décolle de cet aéroport. Les joueurs peuvent venir avec le bus du club ou par leurs propres moyens. C’est souvent cette solution qui est privilégiée. Dans ce cas de figure, les Parisiens laissent leurs voitures au personnel de la société du terminal d’affaires, Landmark. Sauf que des employés de cette entreprise se sont amusés avec les bolides des deux Français. « Ils faisaient du rodéo avec » , confirme une source aéroportuaire. Les victimes envisageraient de déposer plainte. Quant au PSG, il a quitté Landmark pour rejoindre son concurrent Jetex. Ronaldo, l’ex-attaquant brésilien, était présent hier au Parc des Princes. Assis en tribune à côté de Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République, Il Fenomeno a assisté à toute la rencontre, comme il l’avait déjà fait le 24 février 2013 lors d’un PSG - OM pour lequel il avait donné le coup d’envoi. Il s’est même rendu dans les vestiaires du PSG après le match. Le roi et la reine de Suède, en visite d’Etat en France du 2 au 4 décembre, sont attendus mardi en milieu de journée au Parc des Princes pour un rendez- vous lié à la Fondation PSG. Les deux joueuses suédoises de l’équipe féminine seront présentes et il se murmure que Zlatan Ibrahimovic pourrait les rejoindre avant de partir pour Lille. Le PSG aura droit d’emmener 2 000 supporteurs, dans le cadre de son déplacement officiel, pour le choc face au Barça, le 10 décembre, au Camp Nou. La vente des billets a déjà débuté. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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01/12/2014 09:11
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Citation Futur centre d’entraînement : ça traîne ! ![]() « ON ÉTUDIE trois terrains et, avant fin décembre, nous ferons un choix définitif. » Si l’on s’en tient aux déclarations du président Nasser Al-Khelaïfi dans notre journal, le 3 septembre, c’est donc ce mois-ci que le PSG va décider du lieu d’implantation de son futur centre d’entraînement. C’est d’ailleurs ce qu’ont laissé entendre les dirigeants parisiens aux différents acteurs de ce dossier ces dernières semaines. Entre Saint-Germain-en-Laye, Poissy et Thiverval Grignon, trois communes des Yvelines, qui accueillera dans quelques années les futures vedettes parisiennes ? Las, la décision pourrait encore se faire attendre — on évoque désormais janvier — et repousser un peu plus la livraison de ce nouveau centre initialement programmé pour 2015, puis 2016 et enfin 2017. Deux obstacles Début 2012, au moment de lancer l’appel d’offres pour dénicher le terrain idoine, les dirigeants du PSG n’imaginaient certainement pas s’attaquer à un chantier aussi complexe. Près de trois ans plus tard, les pesanteurs administratives et l’inadéquation des parcelles proposées ont raison de la volonté des responsables parisiens d’accélérer sur ce dossier. Aujourd’hui, le site de 100 ha proposé par Saint-Germain-en-Laye tient toujours la corde. Une nouvelle réunion avec les représentants de la ville et Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, s’est tenue il y a quinze jours pour avancer sur ce dossier. La Ville de Paris, propriétaire des terrains, est d’accord pour céder son bien, mais l’accord final se heurte toujours à deux obstacles : la dépollution du site et l’obtention de l’accord de l’Etat. Pour faire court, les différents acteurs (Ville de Paris, l’Etat et le Siaap, le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne) poursuivent leurs discussions pour savoir qui réglera les 10 M€ liés à la dépollution. D’autre part, Saint-Germain est toujours suspendu à l’accord du préfet de région, Jean Daubigny. Ce dernier doit dire si l’Etat — dans le cadre de Port autonome de Paris — pourrait avoir besoin du site pour son activité fluviale future, et donc empêcher la construction du centre d’entraînement sur ces terrains situés en bordure de la Seine. Ces tracasseries administratives font traîner le dossier et pourraient conduire les dirigeants parisiens à étudier avec bienveillance les deux autres candidatures. Leurs initiateurs l’ont bien compris. Surtout à Poissy où le maire UMP, Karl Olive, organise un gros pressing. David Douillet, le député UMP de la circonscription, a appelé Al-Khelaïfi pour lui vanter les mérites de ce dossier. Mais les deux concurrents de Saint-Germain ont des défauts. Le site de Thiverval-Grignon, sur les terrains de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), est éloigné de l’ouest de Paris (environ 36 km), où résident la plupart des partenaires de Thiago Silva. Poissy, lui, ne propose que 30 ha, alors que le PSG en exige entre 60 et 70 dans son cahier des charges. Le Milanello (le centre d’entraînement et de formation de l’AC Milan) parisien n’a pas encore trouvé son nid. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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05/12/2014 09:08
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Citation Cabaye va passer l’hiver Ni le joueur ni le PSG n’envisagent un départ lors du mercato de janvier. TOUCHÉ À UN MOLLET lors du déplacement à Metz (3-2, le 21 novembre), Yohan Cabaye a repris l’entraînement collectif, cette semaine, et pourrait même effectuer son retour dans le groupe ce week-end. Ces quinze jours d’interruption forcée peuvent sonner comme un nouveau départ pour le milieu international français qui n’a pas l’intention de quitter le PSG cet hiver, en dépit des rumeurs venues d’outre-Manche, relayées parfois en France, le renvoyant en Premier League lors du prochain mercato. Après s’être engagé en janvier 2014 pour trois ans et demi avec les champions de France, l’ancien joueur de Newcastle n’a pas l’intention de repartir au bout d’un an et le PSG, qui a investi près de 25 M€ (bonus y compris), compte sur lui pour atteindre ses objectifs. IL DOIT SE MONTRER PLUS DÉCISIF Même si le début de son aventure avec Paris n’est pas tout à fait conforme à ses attentes, Cabaye sait qu’il évolue dans un milieu hyper concurrentiel. Vingt et un matches lors de sa première demi-saison, quinze au cours de l’actuelle, l’international français n’a pas un temps de j eu de rêve mais, pour l’heure, il lui permet de conserver le rythme et une place en équipe de France. Laurent Blanc, qui lui avait offert sa première sélection en août 2010, le connaît, l’apprécie et voit en lui un joueur capable d’élever son niveau. Le technicien parisien le pense aussi capable de prendre davantage d’épaisseur au milieu, raison pour laquelle il n’imagine pas une seconde s’en séparer maintenant. À vingt-huit ans, Cabaye, qui a marqué deux buts avec Paris, devine qu’il doit se montrer plus décisif, sans doute prendre plus de risques dans son jeu. Mais son parcours parisien n’est pas non plus indigent. La saison passée, en Ligue des champions, ses entrées en jeu contre Leverkusen et Chelsea avaient notamment été porteuses d’espoirs, confirmés par ses prestations à la Coupe du monde 2014. Ceux-là ne peuvent s’être évanouis après trois mois un peu plus compliqués. Le joueur comme le club en sont convaincus. Citation « On peut gagner à Barcelone » THIAGO SILVA, le capitaine du PSG qui retrouve petit à petit son meilleur niveau, se veut optimiste sur les chances de son équipe face aux Catalans, mercredi, en C 1. DANS LES ENTRAILLES du stade Pierre-Mauroy, Thiago Silva promène un sourire fatigué. Le nul décroché à Lille (1-1) n’a pas permis au PSG de détrôner l’OM, mais le capitaine regarde déjà ailleurs. Il évoque la réception de Nantes, demain, et le déplacement à Barcelone mercredi prochain. «Si les Marseillais sont à ce niveau, c’est qu’ils l’ont mérité et nous avons fait un bon match », tranche-t-il sur la question de cette suprématie nationale. Le Brésilien ne parle pas du titre de champion d’automne, refuse l’idée d’un ultimatum présidentiel soumise par un interlocuteur. «Et si on perd le titre au bout… Non, le président nous a toujours montré sa confiance. Le Championnat est très dur cette année comme l’an passé quand Lille, Monaco et le PSG étaient à la lutte. Nous, on espère surtout progresser un peu.» Et repousser cette concurrence marseillaise inattendue. Le débat actuel sur un PSG poussif, moins souverain, ne semble mêmepas le perturber. « C’est normal car nous avons des joueurs de qualité. Mais on a l’expérience pour dig é re rc e t te pressi on , ce s critiques. On doit contrôler mentalement tout cet environnement.» Derrière les mots de circonstance d’un discours policé, le Brésilien sait qu’il est attendu un peu plus que d’autres. Sa Coupe du monde désastreuse en termes d’image a cabossé la statue. Sa blessure à la cuisse droite le 11 août à Naples, sa perte du capitanat sous la gouvernance Dunga, le nouveau sélectionneur, ont continué à fragiliser l’édifice. Sa reconstruction définitive passe par le terrain. « Mais ce n’est pas la Coupe du monde qui a été difficile spécialement, assure-t-il, c’est le fait que je n’ai pas eu de vacances depuis cinq ans. Vous devez revenir physiquement et surtout mentalement au top. Entre le club et l’équipe nationale, vous enchaînez tous les trois ou quatre jours et ce n’est pas évident…» « LE RETOUR DE MARCO (VERRATTI) VA NOUS AIDER » Difficile, pourtant, de ne pas voir dans son retour prématuré dès le début du Championnat une volonté d’oublier l’échec du Brésil. «C’est vrai que j’ai voulu jouer très vite mais mon premier match contre Reims ( 2-2, le 8 août) était bon. J’ai fait l’erreur d’aller à Naples. C’est parfois compliqué pour moi car je veux jouer tout le temps alors qu’on a besoin de se reposer.» Compliqué aussi d’avoir vu filer le brassard sur le biceps de Ney mar à son retour en Seleçao. Il s’en était ouvert en conférence de presse, à la minovembre, lors d’un rassemblement du Brésil, où il se retrouve en concurrence avec un joueur comme Joao Miranda (30 ans, Atlético Madrid). «Le brassard ne change rien pour moi. Quand vous êtes brésilien, vous êtes heureux d’être en sélection. Mais je continue à avoir la confiance des autres et du coach. Il a choisi Neymar comme capitaine mais ce n’est pas un problème car c’est mon ami, un petit frère. Je dois surtout travailler beaucoup pour redevenir titulaire. Et si on joue bien avec le PSG, j’y arriverai. Cette année, nous avons eu des blessés commeMarco (Verratti), Zlatan (Ibrahimovic), moi et nous sommes une très bonne équipe même si on joue un peu moins bien que l’an passé. Mais le retour de Marco (entré face à Lille) va nous aider.» Il balaie d’un revers sa supposée fragilité mentale. «Je ne comprends pas... Ce n’est pas grave... » Car il se vit dans la peau d’un leader. « Oui. Je suis un leader ici et en équipe nationale. » Quoi de mieux que le voyage à Barcelone en Ligue des champions pour le confirmer ? Le PSG est attendu mercredi au Camp Nou dans un rendez-vous qui pourrait être charnière dans sa saison. « C’est un match particulier, de très haut niveau et je pense qu’on peut aller gagner à Barcelone ou récupérer au moins un nul. D’accord, Barcelone joue très bien mais quand on est au top, nous aussi. » Il l’a déjà dit à Neymar. «Nous en avons parlé, il ne redeviendra mon ami qu’après la rencontre, rigolet-il. Cette année, on a plus d’expérience que l’an passé. Ce match sera très important. » Très important pour l’avenir du PSG en Europe. Et pour le sien en Seleçao ? Citation Ibra va bien ZLATAN IBRAHIMOVIC a participé normalement aux petits jeux, sur terrain réduit, auxquels se sont livrés, hier, les Parisiens qui n’avaient pas joué contre Lille (1-1) la veille et ceux qui avaient été peu utilisés. Même si la douleur à son talon gauche qui l’avait écarté des terrains pendant sept semaines n’a pas complètement disparu, elle ne l’empêche plus de jouer et l’attaquant suédois, ménagé en milieu de semaine, sera titulaire contre Barcelone, mercredi prochain, en C 1, et vraisemblablement face à Nantes, demain, en L 1. Cependant, le staff parisien ne veut prendre aucun risque avec Ibra et réfléchit à l’idée de le ménager une nouvelle fois, à l’AC Ajaccio (L 2), en huitièmesdefinale de la Coupe de la Ligue, le 17 décembre. La star parisienne, à trente-trois ans, affiche un sourire quotidien et un bienêtre aux entraînements qui laissent penser qu’elle est prête pour les prochains défis du PSG, avec un petit aménagement de son emploi du temps... 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06/12/2014 10:07
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Citation Calendrier : le PSG défavorisé ? Pour maintenir le suspense et éviter que le Championnat soit plié trop tôt, comme lors des deux dernières saisons, se pourrait-il que le calendrier du PSG ait été "aménagé" ? Le sien apparaît en tout cas plus difficile que celui de ses rivaux. Explications. La saison à peine terminée, les joueurs tout juste partis en vacances, il est un rendez-vous capital qu’aucun club de Ligue 1 ne manquerait : le jour où le nouveau calendrier est dévoilé. Car à défaut d’offrir un réel avantage, le programme réservé par la Ligue professionnelle (LFP) à chacune des vingt équipes peut conditionner une partie de leur classement final. Mais comment ce fameux calendrier, si attendu et souvent décrié, est-il réalisé ? Les clubs ont-ils leur mot à dire ? Si tel est le cas, le PSG doit regretter de ne pas avoir été très écouté… Car à partir de janvier, lors de la phase retour, il ne recevra aucun rival présumé, ce qui ne lui est jamais arrivé au cours des cinq dernières années, et donc depuis la prise de pouvoir en 2011 de Qatar Sports Investments. «Le calendrier du PSG peut paraître défavorable, reconnaît Arnaud Rouger, directeur des activités sportives à la LFP, chargé du calendrier de L1 et L2. Mais ce n'est pas une volonté de qui que ce soit». Les contraintes sportives La Ligue l'admet, c’est un vrai «défi» de «tenir compte au mieux des besoins sportifs, des souhaits des clubs et diffuseurs, ainsi que des contraintes climatiques, commerciales et organisationnelles». Même s'il se vante de «garantir une équité sportive», ce que l’organisateur de ce feuilleton de dix mois ne dit pas, en revanche, c’est comment il tranche au final. Pour résoudre ce casse-tête, la LFP intègre forcément les contraintes sportives (alternance des matches à domicile et extérieur par exemple). Pour conserver l’ordre exact des matches à l’aller comme au retour, une «structure symétrique» est élaborée. Mais à la différence des autres grands Championnats européens, une variante est ajoutée : l’affiche de la première journée n’est pas inversée lors de la vingtième mais à la dernière. Cet effet «miroir» favorise la création de deux pivots dans la saison, c'est-à-dire deux matches consécutifs à domicile et à l’extérieur, qui permettent d’augmenter l’intérêt sportif du Championnat, de creuser des écarts voire de rattraper son retard. «On a réfléchi à faire sauter cette symétrie l’an passé parce les demandes sont de plus en plus compliquées à satisfaire, explique Rouger, mais les clubs y sont attachés.» Les choix des diffuseurs Si le PSG peut se sentir un peu désavantagé dans la répartition de ses matches cette saison, c’est aussi, et surtout, à cause des chaînes de télévision, qui lui assurent pourtant une partie non négligeable de ses revenus (44,7 millions d'euros de droits télé en 2013-2014). Dans le cadre de l’appel d’offres lancé par la LFP pour la période 2012-2016, Canal+ a notamment payé cher (420 millions d'euros) le privilège de choisir les dix meilleures affiches de la saison, selon elle. En clair, pour respecter ses engagements, la Ligue doit absolument faire en sorte que ces dix matches en question se déroulent un dimanche soir, quels que soient les aléas du calendrier en matière de Coupes d’Europe, Coupe de France, matches internationaux ou Coupe de la Ligue. Tout s’articule autour de ces dix rencontres phares. Ce qui complique parfois un peu les choses… «Ce serait scandaleux qu'on nous accuse de fabriquer le Championnat par intérêt, rétorque la chaîne cryptée, pointée pour s’être offert le premier Classique de la saison, le 9 novembre dernier, en guise de cadeau d’anniversaire de ses trente ans. ( Les chocs à domicile du PSG aux matches retour, lors des cinq saisons précédentes : 2009-2010 : contre Bordeaux, Marseille et Monaco; 2010-2011 : contre Lille et Lyon ; 2011-2012 : contre Saint-Etienne, Marseille et Bordeaux ; 2012-2013 : contre Marseille et Lille ; 2013-2014 : contre Marseille, Bordeaux et Saint-Etienne Les souhaits des clubs Parmi les facteurs à intégrer dans la mise en forme du calendrier, la Ligue accorde également une place aux clubs. Tous disposent d’un "porte-monnaie" garni de cent points qu’ils peuvent dépenser à leur convenance, selon leurs souhaits (2x30 + 40 pts par exemple pour trois choix ou 80 + 20 pts pour deux choix dont un prioritaire). Conçu pour que chacune des équipes se sente concernée et puisse faire part de ses doléances, ce système permet entre autres aux formations très ancrées dans leur région de programmer un match contre une grosse écurie du Championnat, à l’occasion d’une fête traditionnelle locale. Mais d’autres en profitent aussi pour demander à se déplacer lorsque leur enceinte, ou la ville, est occupée par un autre évènement (festival interceltique à Lorient, fête de la mirabelle à Metz, Grand Prix de F1 à Monaco ou Coupe Davis à Lille). A titre d’exemple, Marseille a «volontairement concentré ses vœux sur les premières journées, avec des matches face à des équipes de deuxième moitié de tableau», pour qu’ils soient respectés. Une stratégie payante pour Vincent Labrune, contenté cette année, et qui assiste à la Commission du calendrier en sa qualité de membre du Conseil d’administration de la LFP, position occupée à partir de l’an prochain, par Nasser al-Khelaïfi. Les critères internes de la Ligue Une fois tout le monde sollicité et que la Ligue a tous les éléments en main, c’est à elle que revient le dernier mot, avec l’aide d’une entreprise canadienne, Optimal Planning Solutions, chargée de la partie technique du "tirage au sort" des matches. Pour faire en sorte que le calendrier soit le plus équitable possible, notamment pour les favoris, la LFP constitue deux groupes de quatre clubs parmi les plus réputés et répartit leurs matches de façon équilibrée. Ainsi Marseille et Lyon recevront à trois reprises des adversaires supposés de leur niveau en deuxième partie de saison. Le PSG, lui, n’aura pas droit au même traitement cette saison. «Cette année, il y a eu des changements qui ont créé la confusion, avance Rouger pour se justifier. En raison des travaux en cours dans leur stade en vue de l’Euro 2016, Marseille, Saint-Etienne et le PSG ont par exemple demandé à jouer à l’extérieur lors de la première journée.» Conséquence : l’alternance des rencontres s'est créée d’elle-même. Plus significatif, les champions de France se déplaceront chez tous leurs adversaires directs, à l’exception de Lille. Comment ce déséquilibre flagrant est-il possible compte-tenu de toutes les précautions prises en principe pour éviter une telle situation ? «On a essayé de respecter au mieux les vœux de tout le monde», assure Rouger. A en croire les principaux acteurs du dossier, c’est avant tout un concours de circonstances. Pas sûr que Paris retienne le même argument. |
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09/12/2014 07:31
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris, un point pour souffler Déjà qualifié, le PSG ne doit pas perdre. Afin de finir premier et d’éviter ainsi un adversaire trop « anxiogène » en huitièmes de finale. Normalement... DERRIÈRE LEUR DISCOURS de façade qui brandit la qualification déjà acquise pour les huitièmes de finale comme motif de satisfaction, les Parisiens ont conscience de l’absolue nécessité de préserver leur première place du groupe, demain à Barcelone. En marquant un deuxième but contre l’Ajax Amsterdam (3-1) quelques minutes après l’égalisation néerlandaise, la journée précédente, ils sont ainsi passés de l’obligation de s’imposer au Camp Nou au seul besoin de ne pas perdre, ce qui est un abîme, et leurs regards, rieurs et satisfaits, à l’issue de la rencontre, étaient la preuve qu’ils avaient bien compris l’intérêt de leur succès. Le PSG est en ballottage favorable – mais en ballottage quand même –, dans cette «finale» du groupe F à Barcelone, qui offrira un billet vers un huitième face à un adversaire a priori moins redoutable, avec l’avantage de recevoir au retour. «A priori» parce que, dans le lot, pourraient figurer Manchester City ou l’AS Rome, Arsenal ou Dortmund, ou encore la Juventus Turin ou l’Atlético Madrid, pas des perdreaux de l’année mais moins inquiétants que la perspective de tomber sur le Real Madrid, Chelsea ou le Bayern Munich. Surtout, l’histoire contemporaine des huitièmes de finale de la C 1 dessine une tendance assez nette: les vainqueurs de groupe sont souvent ceux qui se qualifient pour les quarts. La saison passée les huit premiers avaient passé l’hiver, et la précédente ils étaient six sur huit. À chaque fois, le PSG était dans le lot. Cette fois il se déplace à Barcelone, qui reste sur sept victoires d’affilée et s’appuie sur un Lionel Messi en grande forme. «Mais je pense qu’on peut reproduire le même match qu’à l’aller (3-2, le 30 septembre), assure Thiago Silva. On a beaucoup de joueurs en forme aussi, en ce moment. Après, est-ce qu’on pourra gagner ? Je n’en sais rien.» En tout cas, si les doubles champions de France en titre veulent étirer leur aventure européenne jusqu’au printemps, ils savent qu’un exploit en terre catalane leur éviterait de se planter une épine dans le pied. Certains parviennent toujours à avancer avec une épine mais leur trajectoire devient plus aléatoire. En 2009-2010, par exemple, l’Inter Milan, futur vainqueur de l’épreuve, avait terminé la phase de groupes à la deuxième place. Juste derrière le Barça. L'Equipe Citation Il sait buzzer... et peser aussi? Recruté a prix d'or cet été, David Luiz s'est integré au PSG plus facilement que certains de ses illustres partenaires. Mais c'est en Ligue des champions que le defenseur brésilien doit prouver que cet investissement massif avait un sens. D’ABORD, lui reconnaître une qualité : David Luiz assure son propre service après vente. Le défenseur central brésilien a coûté 49,5 M€ au PSGpour le transférer de Chelsea, cet été dernier, devenant alors le défenseur le plus cher de l’histoire (*). A ce prix, l’homme est élégant et professionnel en tout instant. Il s’arrête après chaque match en zone mixte, tiré à quatre épingles, pour livrer une analyse généreuse aux médias, son indéfectible sourire accroché au visage . « Bien sûr que je souris, je suis un gars heureux ! » , balance-t-il naturellement à tout bout de champ. Autant à Paris qu’il l’était à Londres ? Apparemment, oui ! La preuve par les réseaux sociaux, dont il est un utilisateur assidu pour ne pas dire compulsif. «Je ne peux pas livrer tous mes secrets, mais j’aime montrer que je suis joyeux. Et comme je n’aime pas mon visage quand il est normal, en règle générale, je fais des grimaces.» Le PSG, qui adosse sa stratégie de développement international à sa popularité sur les réseaux sociaux, n’a pas recruté qu’un footballeur de classe mondiale, mais aussi un monstre d’audience sur les nouveaux supports médiatiques (5,7 millions de followers sur Twitter et 5,5 sur Instagram). « Cette activité me permet d’être plus proche des fans. Je peux y montrer ma véritable personnalité. » Pour son club, il figure un formidable accélérateur de notoriété, duBrésil, forcément, jusqu’en Asie, où la popularité du Pauliste est supérieure à celle du roi Zlatan. Néanmoins, les dirigeants du PSG n’ont pas recruté le «zébulon» de la Seleçao pour sa faculté à dégainer son smartphone depuis le vestiaire, l’hôtel de la mise au vert, ou la classe affaires du Boeing 737 qui promène désormais les Parisiens un peu partout dans le monde. Luiz est venu à Paris avec l’espoir d’y décrocher la C 1 dans un avenir très proche. Pourtant, l’arrivée de l’ex-défenseur et milieu des Blues fut assortie d’une certaine incrédulité. Les racines de ce scepticisme ? Un tarif vertigineux. Un profil éloigné des priorités du champion de France, qui semblaient visaient d’abord un joueur offensif gaucher. Un ex-entraîneur, José Mourinho, qui n’a pas franchement essayé de le retenir. Sans parler du marasme dans lequel l’équipe du Brésil a terminé sa Coupe du monde. Tout, au fond, concourrait à brosser le portrait d’une recrue surcotée. FOURNIER : « BLANC A SU LE CANALISER » Aussi vite qu’il tweete, l’ex-joueur de Benfica a fait voler les clichés en éclats. « Je faisais partie des sceptiques, avoue Olivier Rouyer, consultant pour Canal+. Mais ,aujourd’hui, il faut simplement constater qu’il s’est adapté, il tient sa place, il est impliqué. » L’homme s’est acclimaté à la vie parisienne et le joueur s’est fondu dans le schéma tactique avec simplicité. C’est en tout cas l’idée que s’en fait Laurent Fournier, exentraîneur du PSG : « Il s’est intégré sans se prendre pour une star, avec sa façon de faire.» En arrivant d’Angleterre, Championnat musclé aux arbitres un brin laxistes, certains lui prédisaient une pluie de cartons. Après seize matches, il n’a été sanctionné que d’un petit jaune à Toulouse (1-1). «Franchement, je pensais qu’il aurait plus de mal que ça notamment après sa Coupe du monde, reprend Fournier. On le voyait courir partout, il était très indiscipliné. Mais je crois que Laurent Blanc a su le canaliser, lui donner confiance et il démontre beaucoup de rigueur. Je l’ai toujours vu bon, notamment en Ligue des champions. » Comme face au Barça, au match aller (3-2). Contre l’ogre catalan, le chevelu inscrira son premier but sous ses nouvelles couleurs, à la suite d’un pur geste d’attaquant et s’est signalé par un charisme impressionnant en l’absence des deux capitaines éclopés, Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic. «C’est sur ces rencontres, comme celle de ce mercredi, que l’on attend de ce type de joueur du top niveau et une implication totale, affirme Rouyer. Mais je ne suis pas surpris par ce qu’il a déjà apporté à son PARIS, PARC DES PRINCES, 30 SEPTEMBRE 2014. – Malgré une gêne au genou droit, David Luiz accomplit un match énorme face à Barcelone (3-2). À la clé, un but et l’impression que le Brésilien pourrait aider le PSG à franchir un cap en Ligue des champions. L’Équipe équipe. C’est un joueur de classe internationale.» Le défenseur auriverde a déjà remporté la C 1 en 2012, avec Chelsea. Il fut même l’un des héros de la finale face au Bayern Munich (1-1, 4-3 aux t.a.b.), qu’il disputa avec une lésion de sept centimètres à la cuisse : « Une nuit fabuleuse ! L’un des plus beaux souvenirs de ma carrière », se souvenait-il dans L’Équipe, le 8 novembre dernier. Demain soir, au Camp Nou, face à un FCBarcelone qui n’a cessé de monter en puissance depuis le rendez-vous du 30 septembre, David Luiz apparaîtra comme l’un des hommes clés du PSG. « Il a déjà une solide expérience, évalue Laurent Fournier. Il peut apporter à Paris ce qui lui a manqué la saison dernière en quarts de finale face à son Chelsea. » Ce serait déjà un premier retour sur investissement. Citation 1 600 supporters parisiens attendus MILLE SIX CENTS BILLETS ont été vendus aux supporters parisiens pour le dernier rendez-vous de Ligue des champions, demain à Barcelone. Si les forces de l’ordre espagnoles ont renforcé les mesures de sécurité pour les matches de foot sur tout le pays depuis le décès d’un supporter de La Corogne, à Madrid le 30 novembre, elles ne semblent pas particulièrement inquiètes pour celui-ci. Aucun déplacement n’a été organisé par le club parisien qui enverra, de son côté, une quinzaine de stadiers pour encadrer ses supporters avant, pendant et après la rencontre. ANNE HIDALGO AU CAMP NOU. – Invitée à assister à Barcelone-PSG, demain, au Camp Nou, Anne Hidalgo, la maire de Paris (PS), arrivera en Catalogne le jour du match et repartira dans l’avion des joueurs, après le coup de sifflet final. D. D. L'Equipe Citation « Regarder le Mondial a la télé a été un déclic » Javier Pastore est l’un des meilleurs joueurs parisiens depuis le début de saison. Avant de défier le Barça demain, l’Argentin se livre à coeur ouvert. À la faveur d'une bonne préparation, des méformes des uns et des blessures des autres, Javier Pastore est devenu en quelques mois le joueur de champ le plus utilisé par Laurent Blanc. Auteur d'un bon début de saison, l'Argentin postule logiquement à une place de titulaire demain face à Barcelone même s'il se trouve en ballottage avec, notamment, Verratti et Matuidi. El Flaco (le maigre) nous raconte sa transformation et revient sur la dernière intersaison où il a failli quitter Paris. Avez-vous le sentiment de vivre le meilleur début de saison de votre carrière ? JAVIER PASTORE. Ici en France, oui. Lors de ma première année à Paris (NDLR : en 2011-2012), je crois me souvenir que j'avais inscrit sept buts à la mi-championnat. A l'époque, j'évoluais surtout dans un registre offensif et ma position sur le terrain était différente puisque je jouais comme deuxième attaquant. Aujourd'hui, j'attaque, je défends, j'ai les deux facettes et ma contribution au jeu de l'équipe est plus importante. C'est pourquoi je pense être meilleur aujourd'hui. Et sur l'ensemble de votre carrière ? Je ne sais pas. Ma deuxième année à Palerme était très bonne. J'avais fait une saison incroyable. Ici en France, on ne me voyait pas jouer mais c'était très bien. Qu'avez-vous modifié pendant l'intersaison pour opérer une telle transformation ? J'ai changé beaucoup de choses et pas seulement dans la tête. Je me sens beaucoup mieux physiquement que les autres années. Cette saison, je suis dans la forme de ma vie. Mais il y a autre chose. Quand je suis rentré cet été à Paris, après les vacances, j'ai regardé le Mondial à la télévision et ça a été un déclic. Ça m'a fait du mal de ne pas y être. Bien sûr, c'est de ma faute. Si j'avais tout bien fait pendant les trois dernières saisons, j'aurais pu aller au Brésil. Donc, aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus perdre de temps. Il paraît aussi que vous avez pris du poids ? Non, je n'ai pas grossi mais je me sens plus fort. Si j'ai besoin d'aller au contact, je n'ai pas peur. La vérité c'est qu'avant, je reculais un peu. De toute façon, j'ai beau faire de la musculation, je ne prends pas de poids. Mon physique est comme ça. A 2 kg près, j'ai toujours le même poids. Vous avez inscrit un but depuis le début de la saison. Pourquoi marquez-vous moins que par le passé ? A Palerme, je jouais en attaque et je disposais de beaucoup de liberté. Lors de ma première saison à Paris, comme je le disais, j'évoluais comme deuxième attaquant. Après, j'ai souvent changé de postes et j'ai reculé sur le terrain. Malgré tout, lors de ma deuxième saison au PSG, j'ai marqué neuf buts, ce qui était pas mal pour un milieu du terrain, d'autant que j'ai arpenté toute la ligne. L'année dernière, j'ai inscrit trois buts mais je n'étais pas bon. Cette saison, j'espère arriver à dix buts. Qu'est-ce qu'il vous manque pour y parvenir ? Il faut que je me crée plus d'occasions. C'est un peu ce que je suis parvenu à faire dernièrement en club et avec l'Argentine. Mais il faut vraiment que je pense à marquer et, pour ça, que je sois positionné le plus haut possible. Quitte ensuite à faire les efforts pour récupérer le ballon si on le perd. Mais ça, ça va désormais. Justement, pourquoi pensiez-vous qu'il n'était pas possible de bien jouer en attaque tout en effectuant un travail défensif ? Lors de votre deuxième saison, sous les ordres d'Ancelotti, vous étiez pourtant obligé de défendre ? Oui mais c'était un peu différent. A l'époque je faisais les efforts pour bien me replacer afin que mes partenaires récupèrent la balle. Aujourd'hui je cours et je récupère le ballon. Mais il est vrai qu'avant je pensais que ce n'était pas possible. A force d'essayer, j'ai compris qu'on pouvait allier ces deux facettes : récupérer le ballon et faire un bon match sur le plan offensif. Le coach m'y a aussi encouragé et j'ai compris que cela m'aiderait à gagner ma place de titulaire. Est-ce que c'est toujours compliqué de jouer en n° 10 avec Ibra comme vous l'évoquiez en septembre ? Je comprends mieux ses mouvements. S'il décroche et vient dans ma zone, c'est à moi de me déplacer dans sa position pour marquer ou prendre l'espace libre. Sur les derniers matchs, nous avons bien combiné. Allez-vous prolonger votre contrat avec Paris qui se termine en 2016 ? Le club a parlé avec mon agent. Pour l'instant, il n'y a rien de concret mais je pense en effet que je vais prolonger à Paris. C'est ma volonté et aussi celle du club. Je laisse les discussions aller à leur terme mais je suis très content à Paris. Pour la durée ? Je n'en ai pas parlé avec mon agent, mais plus long ce sera, meilleur ça sera. Le président Nasser Al-Khelaïfi a dit récemment que vous étiez le premier joueur du projet à avoir rejoint le PSG et que vous serez le dernier à le quitter. Qu’est-ce que cela vous inspire ? C’est très agréable d’entendre ce type de propos. Tous les joueurs veulent venir à Paris car c’est une grande équipe qui joue la Ligue des champions chaque saison. Moi je suis arrivé avant tout ça et j’avoue que je suis très heureux d’être encore ici. Et si je peux continuer… Lui avez-vous vraiment demandé s’il souhaitait vous voir quitter le PSG à la fin de la saison passée ? Mon intention n’était pas de partir, mais je voyais que le club voulait se renforcer et recruter de grands joueurs. Donc, à la fin de la saison, j’ai demandé au président s’il avait vraiment besoin de moi ou s’il voulait que je laisse la place à un autre. Il m’a dit non, qu’il était derrière moi. Sa confiance est aussi une des raisons de ma transformation. J’ai voulu lui montrer qu’il avait eu raison de me garder. Aviez-vous déjà eu ce type de relation avec un Président ? Avec Zamparini (NDLR : le président de Palerme), j’avais aussi une très bonne relation. Il a fait des choses complètement folles. Je me souviens de mon premier jour à Palerme. A peine descendu de l’avion, je me suis rendu au centre d’entraînement et là, le président a voulu que je m’entraîne immédiatement afin de me voir jouer. J’ai refusé car je n’avais pas de chaussures ni de tenue. Alors il m’a conduit au centre commercial le plus proche pour acheter une paire de crampons. Peut-on dire que vous êtes enfin heureux à Paris ? Je l’ai toujours été. Ensuite, tu joues bien ou pas. C’est ça qui modifie un peu ton humeur. Mais je suis très content ici et ma femme aussi. Vous avez dit que votre compagne vous a fait découvrir Paris. A-t-elle favorisé votre acclimatation ? Je suis assez casanier et si je sors beaucoup, c’est pour elle. Car elle me fait connaître différents endroits. D’ailleurs, si j’ai choisi le PSG en 2011, c’est un peu grâce à elle. Quand je lui ai parlé de Paris, parmi les clubs intéressés, elle a tout de suite été emballée. Ce qui s’est passé par la suite est assez étrange. Quelques jours après, j’ai fait un rêve où je nous voyais visiter la tour Eiffel. Le matin suivant, j’ai appelé mon agent et je lui ai dit « On va à Paris ». Est-ce que le fait de parler français vous a aidé dans votre progression cette saison ? Ma première saison au PSG, j’ai fait ma vie. Les cours avec Lugano, on rigolait beaucoup mais on ne travaillait pas trop. Ensuite j’ai changé d’attitude. J’ai compris que ce n’était pas bon de ne pas pouvoir échanger. Là encore, c’est ma femme qui m’a poussé. Elle a commencé à prendre des cours à la maison. Mais moi, j’ai appris sur le tas. Comment qualifieriez-vous le match de demain à Barcelone ? C’est une rencontre excitante et très importante pour conserver la première place du groupe. Cela nous permettrait de tomber sur une équipe un peu moins forte au tour suivant. Mais cela va aussi nous permettre de savoir si nous sommes au niveau du FC Barcelone. A ce sujet, j’espère que nos deux éliminations en quarts de finale nous serviront. Que voulez-vous dire par là ? La clé c’est d’aller gagner à l’extérieur contre une grande équipe. Le jour où nous gagnerons à Barcelone, nous pourrons dire que nous sommes à leur niveau. On est capables de battre les grandes équipes de Ligue 1, mais les grandes équipes européennes sont au nombre de six ou sept. Et on doit obtenir une victoire référence sur le terrain d’une de ces formations. A domicile, nous sommes très forts, il y a les supporteurs, la famille, des éléments qui te donnent un petit truc en plus. Mais ce n’est pas la même chose de gagner à domicile et à l’extérieur. Citation Lucas-Neymar, un long roman d’amitié NEYMAR compte de nombreux amis au PSG. Mercredi dernier, après le nul concédé à Lille, Thiago Silva, le capitaine parisien, ne tarissait pas d’éloges à propos de celui qui lui a succédé au rang de capitaine de l’équipe du Brésil : « C’est mon ami, mon petit frère. Quand il est heureux, je suis heureux. » Le défenseur central n’est pas le seul à pouvoir se vanter d’avoir noué une amitié avec la grande star du football auriverde. Lucas fait lui aussi partie des intimes de Neymar. Et depuis bien longtemps. « C’est un grand ami, explique-t-il. On se connaît depuis plus de quinze ans. On s’est rencontré au futsal lorsqu’on devait avoir 5 ou 6 ans. On n’a jamais joué dans le même club. Mais à force de s’affronter, on est devenus très proches. On a aussi évolué ensemble dans les équipes de jeunes au Brésil, notamment lors de la Copa America des moins de 20 ans (NDLR : en février 2011). On formait un grand duo. » Les deux hommes ont le même âge (22 ans), et le même agent, Wagner Ribeiro. «Cela a renforcé notre relation, raconte Neymar. A partir de là, nous avons noué une grande amitié. Lucas est un des grands amis que le football m’a permis d’avoir. Aujourd’hui, je ne suis pas seulement un ami, je suis un fan ! Je n’ai pas l’habitude de suivre trop le football mais quand il s’agit d’un ami qui joue, on finit par devenir un supporteur.» Lucas et Neymar partagent l’amour des dribbles et cette volonté d’éliminer leurs adversaires en jouant sur la vitesse et les accélérations. Avant leur arrivée respective en Europe (janvier 2012 pour Lucas, l’été 2013 pour Neymar), ils étaient d’ailleurs considérés comme les deux grands espoirs du football brésilien. La presse du pays ne cessait de les comparer. « Il a toujours été un exemple pour moi, ajoute Lucas. Mais il ne faut pas nous comparer. Chacun a sa propre histoire. Je suis heureux de le voir briller à Barcelone, tout comme il est content de me voir m’imposer à Paris. On représente bien notre pays dans nos clubs respectifs. » Depuis qu’ils évoluent en Europe, les deux amis ne se sont affrontés qu’une seule fois, en septembre dernier lors du match aller au Parc des Princes (3-2). A la fin de la rencontre, forcément, ils ont échangé lmeur maillot. « C’est une amitié très forte, assure le Parisien. Dès qu’on se voit, ce sont toujours de très bons moments. Neymar est une personne super. » Avant que son compatriote ne signe à Barcelone, Lucas avait d’ailleurs annoncé bien haut son envie de le faire venir à Paris. « J’aimerais bien l’avoir à mes côtés, ce serait génial de se retrouver ensemble au PSG, disait-il en avril 2013. Il faut que je lui en parle et que j’essaye de le convaincre. » Sur les réseaux sociaux, les deux hommes publient fréquemment quelques photos prises ensemble. Lors de la Coupe des Confédérations en juin 2013, Lucas a ainsi posté un cliché sur Instagram montrant son ami en train de lui couper les cheveux. En août , alors que le Parisien soufflait ses 22 bougies, Neymar n’a pas hésité non plus à lui souhaiter, sur son compte Twitter, un joyeux anniversaire avec un message digne d’une déclaration d’amour. « Joyeux anniversaire mon frère, beaucoup de bonheur et le meilleur dans ta vie ! Nous sommes ensemble petit frère, je t’aime. » Autant dire que leurs retrouvailles à Barcelone seront chaleureuses. «Lucas a tout pour devenir la figure du PSG, confie Neymar. Je lui souhaite toute la chance du monde, sauf contre le Barça !» « A chaque fois qu’on s’affronte, on s’envoie des petits messages du style, bon match mais vas-y doucement, n’en fais pas trop non plus, sourit Lucas. C’est ce que je lui dirai cette fois encore. » Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Verratti flamboyant LAURENT BLANC a aligné l’équipe pressentie ces derniers jours avec le milieu de terrain Verratti, Thiago Motta, Matuidi et l’attaque composée de Lucas, Ibrahimovic et Cavani. Paris a réalisé une bonne entame mais ses erreurs défensives lui ont été fatales. En revanche, l’entraîneur catalan, Luis Enrique, a surpris les observateurs en lançant une défense à trois pour la première fois de la saison. Le coaching de Laurent Blanc en seconde période n’a eu aucun effet positif. SIRIGU (5) Le gardien italien du PSG a été meilleur sur sa ligne que dans ses relances au pied. Auteur d’un arrêt important en première période, il ne peut pas grand-chose sur les trois buts barcelonais où sa défense l’a laissé bien seul. VAN DER WIEL (5) Auteur d’un bon début de rencontre avec beaucoup de percussions offensives, il a ensuite souffert devant Neymar. Sur le deuxième but, il tarde à intervenir et sur le troisième son marquage est un peu lâche. Un match à oublier. THIAGO SILVA (4) Fautif sur le premier but de Messi où il ne voit pas Suarez dans son dos. Il a réussi de bonnes interventions mais a trop reculé et n’a pas toujours fait preuve de sérénité dans ses relances sous la pression des attaquants du Barça. DAVID LUIZ (5) Un temps d’arrêt malheureux qui permet à Messi de prendre l’avantage sur le premier but. Dommage, car le reste de sa production a été satisfaisant — notamment dans les duels où il s’est montré costaud. Il a beaucoup allongé, pas toujours à bon escient. MAXWELL (4,5) Assez discret dans son couloir où il a manqué de jambes. C’est d’autant plus rageant que Pedro n’était pas étincelant. Une énorme occasion gâchée en seconde période, lorsqu’il hésite à reprendre de volée un ballon en pleine surface. VERRATTI (6,5) C’est de lui qu’est venue la lumière, notamment sur le but d’Ibra. L‘Italien a été juste dans tout ce qu’il a réalisé. Il a ratissé nombre de ballons et a été incroyable de justesse technique dans ses transmissions de balle. Dommage que Blanc l’ait sorti trop tôt (62e). TH. MOTTA (5) Un match beaucoup moins accompli que celui qu’il avait réalisé lors de la première confrontation en mars 2013. Il n’a pas encore récupéré tout son potentiel physique et cela s’est ressenti face aux accélérations de Messi et consorts. MATUIDI (5,5) Quelles jambes ! Il y a longtemps qu’on avait vu le Français aussi incisif dans ses remontées de balle et ses projections vers l’avant. Cela lui a permis d’être passeur décisif, mais son activité a eu tendance à décliner après la pause. LUCAS (5,5) Les deux occasions qu’il gâche en première et seconde périodes lui trottent certainement encore dans la tête. C’est rageant car il a parfois été incroyable de facilité dans l’élimination. Ce match lui permet de mesurer sa marge de progression dans la finition. IBRAHIMOVIC (5) Un match moyen du grand Ibra. Toujours aussi dangereux devant le but — il a transformé son unique occasion — mais il a péché par maladresse dans ses transmissions. Une de ses pertes de balle a même abouti au but de Neymar. CAVANI (5) Une énorme débauche d’énergie de l’Uruguayen qui a avalé les kilomètres pour prêter main-forte en défense et proposer des solutions en attaque. D’où parfois une légère impression de brouillon qui s’est dégagée de son jeu. Citation La colère du président Après avoir passé un moment dans le vestiaire, Nasser Al-Khelaïfi a quitté le Camp Nou le visage fermé, esquissant quelques sourires polis devant les médias. Celui qui rêve de voir son club concurrencer les ténors européens a peu goûté la prestation de son équipe. « Je suis déçu ce soir (hier) car j'étais confiant sur nos chances de gagner ici, confie-t-il. Malheureusement, on est tombé sur un Barça qui a réussi son meilleur match de la saison. » La suite du discours du président parisien a été moins consensuelle : « Le PSG n’a pas joué à son niveau. Si on veut vraiment gagner ici, on doit jouer et aller plus vite. » Il a ensuite regretté la sortie à l’heure de jeu de Verratti qui a été « bon alors qu’il revient de blessure » et le manque de réalisme de ses attaquants : « Si Lucas marque, je sais que ce n’est pas le même match et que ça ne se termine pas ainsi. » Sa conclusion sonne presque comme un coup de semonce pour Laurent Blanc et son staff : « J’espère que la situation sera différente en février. » Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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11/12/2014 07:26
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation La griffe des grands Trois buts de Messi, Neymar et Suarez ont mis fin à l’invincibilité du PSG et condamné ses illusions d’une première place de groupe. QUAND, LUNDI PROCHAIN, le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions expédiera le FC Barcelone à Manchester City alors que le PSG recevra Porto, ils auront l’air fin, les Catalans, d’avoir mis un terme à l’invincibilité des champions de France, cette saison. Allez, c’est pour rire, une manière de trouver une consolation à des Parisiens qui n’ont pas été ridicules, hier soir, au CampNou, loin de là, mais qui ont pu mesurer la marge qui les sépare de l’élite du continent. Elle peut même trouver une traduction en chiffre : 640 millions d’euros, le montant total des trois clauses de résiliation des contrats de Lionel Messi, Neymar et Luis Suarez (voir par ailleurs), les trois buteurs barcelonais dans l’ordre d’apparition. Ce n’est pas que Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire du PSG, n’a pas les moyens de s’offrir ces trois talents mais, sans doute jusqu’à l’été 2016 au moins, l’UEFA ne lui permet pas de s’en payer un seul. Alors, Paris doit continuer avec ses armes, massives en France, un peu moins en Europe, et profiter de rencontre comme celle d’hier pour poursuivre sa progression. Mais cette équipe devra réussir, un jour de semaine, à franchir des sommets hors catégorie comme le FC Barcelone, cette saison, ou Chelsea lors de la précédente. En 2015, ce serait bien. Elle devra, par exemple, se montrer plus efficace et réaliste offensivement. Le Barça n’a pas eu plus d’occasions de but que Paris mais il a eu un taux de réussite bien supérieur. Peut-être que si Lucas avait cadré sa reprise sur le centre de Matuidi, à la 29e minute, alors que le score était de 1-1, le scénario de la soirée aurait pris une autre tournure. Neymar a eu davantage de précision, lui, sur sa frappe enveloppée, quelques minutes avant la pause (1-2, 41e), au moment le plus perturbant pour celui qui concède le but. LA SORTIE DE VERRATTI, UN TOURNANT Surtout qu’à cet instant le PSG était bien en place, dans un système en 4-4-2 à plat où chaque joueur faisait les efforts et comblait intelligemment les espaces, et où l’équipe, dans son ensemble, empêchait le Barça de développer son jeu et se montrait redoutable sur ses rares possessions. L’ouverture du score d’Ibrahimovic (1-0, 15e) a ainsi été précédée d’une séquence de dixsept passes dont celle de Verratti pour Matuidi qui a cassé deux lignes espagnoles. Le jeune Italien (22 ans) a d’ailleurs été précieux, que ce soit dans ses relais ou dans ses récupérations de balle. Et son remplacement par Pastore, à la 62e minute, a sonné comme un tournant de la rencontre. Si Laurent Blanc s’était montré inspiré dans son dispositif tactique au coup d’envoi, il le fut moins dans ses choix pendant le match. Avec l’Argentin, le système du PSG ressemblait alors à un 4-1-3-2 et l’équipe était trop souvent coupée en deux. Hier, Verratti était le garant de l’équilibre parisien. Sa sortie aussi tôt dans la rencontre l’a fait basculer alors que la menace d’un retour du PSG était de plus en plus prégnante, à l’image de cette percée de Lucas (53e) ou cette reprise manquée par Maxwell (62e). Le pendant de l’Italien, côté barcelonais, s’appelait Mascherano, que Luis Enrique n’a jamais songé à remplacer. Même s’il paraît impliqué sur l’ouverture du score parisienne, l’international argentin s’est très vite ressaisi : d’abord, avec son ouverture pour Suarez, pour l’égalisation ; ensuite, par son volume de jeu, intense, et sa science du placement, sans égale. Avec Mascherano, qu’il soit positionné en récupérateur ou en défense centrale, comme ce fut le cas pendant les vingt-cinq dernières minutes, le Barça possède un joueur irremplaçable. Un peu comme semble le devenir également Suarez, passeur décisif pour Messi (1-1, 19e) avant de marquer son deuxième but en trois matches de C 1 (3-1, 77e). Même si les Catalans n’ont pas diffusé en continu le sentiment d’une supériorité implacable, ils s’appuient sur des éléments de très haut niveau qui restent sur la pelouse lorsqu’ils sont performants. À la fin, ça compte. Citation Zlatan IBRAHIMOVIC (Paris-SG, au micro de beINSports) : Je ne crois pas qu’on ait joué un bon match. On n’a pas été assez bons dans les occasions qu’on a eues. On le paie dans un stade comme le CampNou. On est qualifiés, c’est déjà ça. En huitièmes, on jouera sûrement contre une équipe de très haut niveau. J’espère qu’on sera prêts, qu’on sera forts. DAVID LUIZ (Paris-SG) : C’est toujours très difficile de venir au Camp Nou et d’essayer d’y faire un résultat. Les Barcelonais ont été meilleurs que nous. Mais j’ai confiance en mon équipe. Elle a de l’ambition, elle veut être championne d’Europe. Nous allons donc nous remettre au travail pour y arriver. Est-ce un problème d’avoir laissé filer la première place ? Pour être champion d’Europe, il faut battre tout le monde. Gregory VAN DER WIEL (Paris-SG) : On savait l’importance de conserver la première place. Mais le Barça a été très efficace. Avec eux, une occasion, c’est un but. Ce n’est pas un désastre mais on sait qu’on risque de se retrouver contre un adversaire plus fort que si on avait terminé premiers. On ne doit pas rester déçus trop longtemps. Blaise MATUIDI (Paris-SG) : Il y avait la place. En première période, on a essayé de bien défendre. On savait qu’on allait courir mais que, quand on aurait le ballon, il faudrait se projeter vite vers l’avant. On a eu des situations de but, sauf qu’on a manqué de réussite. Après la pause, on savait que le FC Barcelone aurait plus d’espaces. Le Barça, quand même, c’est le top mondial. On est déçus mais on n’est pas abattus. Nasser AL-KHELAÏFI (président du Paris-SG) : « Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas perdu. C’était difficile de jouer ici contre le FC Barcelone, un très grand club. Ils ont vraiment été très forts mais nous n’avons pas été à notre niveau. Mais si Lucas marque sur son occasion, cela aurait été un match différent... Si on veut aller plus loin, il faudra battre de grandes équipes. C’est notre objectif (de gagner la C 1), on essaiera jusqu’à la fin. Ce qu’il nous manque ? De la chance. J’insiste mais si Lucas marque, je suis sûr que le match ne finit pas comme ça. » Citation En Europe, ils font moins peur Si le trio offensif du PSG, composé d’Ibrahimovic, Cavani et Lucas, n’a pas trop besoin de forcer son talent pour briller en L 1, il a trouvé son maître, hier. Ce qui est bien avec la Ligue des champions – et parfois un peu cruel aussi, forcément –, c’est qu’elle bouscule les perspectives et permet de relativiser les impressions de nos week-ends de Ligue 1. Quand ils débarquent sur les pelouses françaises, Lucas, Ibrahimovic et Cavani font peur à tout le monde. Mais quand on les retrouve sur l’immense terrain du Camp Nou, avec le trio offensif du Barça dans le rôle du miroir grossissant, ils ont subitement l’air moins effrayants. Le défi était ardu, bien sûr, de se hisser au niveau de l’attelage d’attaquants le plus impressionnant d’Europe, et les Parisiens n’ont pas réussi à gravir toutes les marches. La volonté était là, pourtant. Lucas a couru, dribblé, fait soupirer Mathieu, Cavani n’a jamais lâché le pressing et s’est battu sur chaque ballon comme s’il n’en avait pas vu depuis des mois et Ibra a pesé, encore, jouant même avec et pour les autres. Mais, à la fin, le verdict est rendu par la feuille de stats, et il est implacable : Messi, Neymar et Suarez ont marqué un but chacun alors qu’en face seul le Suédois est parvenu à finir le boulot. L’addition est simple, et ça fait 3-1. IBRA CONTINUE À TRIMBALLER SA RÉPUTATION D’HOMME QUI S’ÉTEINT EN C 1 On ne va pas tout résumer aux chiffres, non plus. Si les Catalans ont trouvé les espaces, c’est aussi parce que la défense parisienne ne les a pas fermés aussi bien qu’elle aurait dû et, là-dessus, les joueurs offensifs ne peuvent pas grand-chose. Mais, quand l’exigence s’élève, l’attaquant doit d’abord être efficace, et il reste du travail dans ce domaine. Ibra, donc, a marqué, pour la première fois au Camp Nou avec un autre maillot que celui du Barça. Mais ce n’est pas complètement satisfaisant non plus, sur l’ensemble de son match, où il n’a pas réussi à transcender son équipe : jusqu’en février prochain, au moins, il continuera à trimballer sa réputation d’homme qui s’éteint en C 1 dans les soirs qui comptent. Sinon ? Lucas a fait du Lucas, virevoltant, spectaculaire quand il file balle au pied mais trop inoffensif au moment de conclure, notamment sur une belle action collective où il a été gêné par le retour de Mathieu (53e). Et Cavani a fait du Cavani, harcelant le porteur du ballon et multipliant les courses jusqu’à s’en ébouriffer les cheveux, mais pas assez tranchant, lui non plus, devant le gardien adverse, à l’image de cette reprise trop tendre (31e). « On s’est créé beaucoup d’occasions, c’est dommage mais c’est le foot, pouvait regretter le Brésilien au coup de sifflet final. On n’a pas fait un grand match, aujourd’hui. Mais l’essentiel est d’être qualifié. Maintenant, il faut beaucoup travailler. » Et prendre exemple sur ses adversaires du soir, qui courent, pressent, font des efforts... et marquent. ![]() Citation Verratti a tenu le choc Incroyable de maîtrise et de sérénité, le milieu de terrain italien fut le seul à ne commettre aucune faute et casser les lignes de défense catalanes. VERRATTI (7) Des passes nettes qui cassent la ligne, une qualité de conservation de balle très au-dessus de la moyenne, l’Italien a évolué à un niveau extraordinaire, hier soir. Deux tacles monstrueux sur Messi, lancé. Il s’est sorti de situations délicates, point d’ancrage rassurant pour ses partenaires. Étonnamment remplacé par PASTORE (62e). SIRIGU (4) : une belle parade sur une frappe de Suarez (39e). Mais il a été pris à contre-pied sur le but de Messi (1-1, 19e) et n’a rien pu sur les frappes de Neymar (1-2, 41e) et de Suarez (1-3, 77e). VAN DER WIEL (4) : un match sans relief. Une grosse mésentente avec Sirigu sur une passe en retrait (23e). Il a été éliminé par Xavi sur le but de Suarez (77e). THIAGO SILVA (3) : loin de ses grands soirs, le capitaine parisien a laissé partir Suarez sur le premier but barcelonais (19e). Pas exemplaire non plus dans son jeu long. DAVID LUIZ (3) : il a oublié Messi au second poteau sur l’égalisation (19e) et Suarez sur le troisième (77e). Et lui aussi a connu des problèmes de relance. MAXWELL (6) : ses interventions ont souvent été justes et précises, son timing pour sortir sur ses adversaires aussi. Un apport offensif indéniable avec des courses intelligentes. Mais il s’est déchiré sur une reprise au point de penalty (62e). LUCAS (6) : Sa vitesse a fait très mal aux Catalans, notamment à Mathieu. Mais encore une fois, il a péché dans le dernier geste. Il manqua d’abord le cadre sur une reprise à bout portant (29e) puis un duel face à Ter Stegen (53e). VERRATTI (7) : voir ci-dessus. THIAGO MOTTA (3) : il a perdu le ballon juste avant le but de Neymar (41e) et est apparu lent et emprunté. Son sens du placement lui a permis de compenser son déficit mais il a fait peu de différences. MATUIDI (6) : une course superbe et une remise du même tonneau sur le but d’Ibra (1-0, 15e). Son activité débordante a contrarié le jeu du Barça sans vraiment réussir à le juguler. Il s’est souvent projeté en attaque avant de logiquement faiblir physiquement en seconde période. Remplacé par LAVEZZI (75e). IBRAHIMOVIC (5) : un but (15e), le premier du Suédois contre le Barça, au Camp Nou, inscrit après un mouvement à dix-sept passes. Puis un bon centre pour Cavani (31e). Mais il a perdu un ballon sur l’action du but de Neymar (41e). CAVANI (4) : une activité monstre au pressing et dans les replis défensifs mais il n’a pas été décisif. Une belle reprise de volée, captée (31e), et, seul face au but, il a buté sur Bartra (52e). Un gros travail sur l’occasion en or de Lucas (29e). Citation « Il y avait la place » LUIS FERNANDEZ, l’ancien joueur et entraîneur du Paris-SG, estime que le champion de France aurait pu espérer mieux de sa première période. Depuis les locaux de RMC, où il anime chaque soir son émission, Luis Fernandez n’a rien manqué du choc entre le Barça et le PSG. L’ancien entraîneur du club parisien (1994-1996, 2000-2003) a apprécié la première période des champions de France et estime qu’ils n’ont pas à rougir de leur défaite, qui récompense le réalisme offensif du Barça. « LE SCORE vous paraît-il sévère ? – Quand on regarde la première mi-temps, le PSG marque en premier et a deux grosses occasions. Il yavait la place. Je pensais que le but allait leur faire un bien énorme, mais ils n’ont pas eu le temps de le préserver. En seconde mi-temps, ils ont été un peu poussifs, plus spectateurs, le physique a fait la différence. Le PSG a commencé à ne plus avoir de possession : tu subis avec les risques que ça implique. Et défensivement, ils n’ont pas été au niveau du match aller. Paris s’est-il montré trop passif après l’ouverture du score ? - Il ne s’est pas arrêté de jouer, mais ce sont les autres qui l’ont obligé à reculer. Avec Luis Enrique, on retrouve un Barça plus agressif. Regardez le pressing de Suarez… Ils sont allés chercher le PSG bas. Pourtant, si le PSG pousse en début de seconde mitemps, il peut égaliser. Mon regret, c’est qu’ils auraient dû plus jouer dans le dos de Pedro et Neymar. Mais le trio offensif du PSG n’a pas été aussi efficace que celui du Barça… – Ils n’ont pas fait un mauvais match : Lucas avait des jambes, Cavani a montré beaucoup de volonté, et Ibra c’est Ibra… Les six ont eu des occasions. Sauf que d’un côté les trois ont marqué, de l’autre non. Ça aurait pu faire un 3-3. Le talent et l’expérience ont fait la différence. Ce Barça, c’est une machine à buts ! Ça veut dire que le PSG a encore une classe d’écart avec les toutes meilleures équipes ? – Tu perds contre le Barça chez lui… Si tu en prends cinq en passant au travers oui, mais en première mi-temps, ça se tenait. Le PSG n’a peut-être pas encore la dimension du Barça mais ce n’est pas nouveau. J’étais plus sceptique la saison dernière, où tout le monde le voyait trop beau. Ils ne sont pas aussi performants aujourd’hui mais l’an dernier ils étaient dans une poule assez faible. Pour moi, le PSG fait plus peur aujourd’hui. Verratti, Motta, Matuidi et Ibra ont eu des pépins physiques, s’ils retrouvent leur fluidité, pourquoi pas aller très loin ? Ils ne sont pas à 100 %, ils peuvent largement s’améliorer. La C 1 ne se joue pas maintenant. En terminant deuxième de son groupe, le PSG perd quand même très gros… – Il faudra un peu de réussite au tirage. Tu as trois clubs au-dessus : le Real, Chelsea et le Bayern. L’Atlético, c’est à éviter et le Barça tu ne peux pas les retrouver. Mais Porto et Dortmund, c’est accessible. Et puis, Paris peut aussi aller chercher un exploit. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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12/12/2014 09:32
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Citation Rattrapé par le brouillard Comme en avril dernier, après l’élimination contre Chelsea, le coaching de LAURENT BLANC se retrouve au coeur des discussions. Si l’entraîneur n’est pas menacé à court terme, les doutes ressurgissent sur sa capacité à faire franchir un cap au PSG. EN QUITTANT le Camp Nou, mercredi, Laurent Blanc esquissait un sourire crispé, qui traduisait sûrement autant son dépit que le sentiment d’être passé tout près d’une soirée plus réjouissante. Le PSG est tombé à Barcelone (1-3), abandonnant ses espoirs d’un tirage au sort plus clément en huitième de finale, et la responsabilité de son entraîneur est avancée, forcément, alors que les questions sur sa capacité à infléchir le cours d’un match de ce niveau affleurent de nouveau. Au club, en interne, certaines voix se montrent de plus en plus critiques au sujet du coach parisien. Encore un test manqué DEPUIS son arrivée à Paris, à l’été 2013, Laurent Blanc a remporté un titre de champion, une Coupe de la Ligue et deux Trophées des champions. Dans n’importe quel club français, ces lignes au palmarès suffiraient au président mais, au PSG, cela ressemble à un minimum syndical, au regard de l’effectif à disposition. Au PSG, seule la Ligue des champions est u n révélateur : l’ambition est de se mêler à l’élite européenne et de s’y imposer. Seulement, jusqu’ici, à chaque fois que le club de la capitale s’invite à la cour des plus grands, il en est vite chassé après avoir fait illusion. La saison passée, l’élimination contre Chelsea, en quarts de finale, après avoir pourtant gagné le match aller (3-1, retour 0-2), a été plutôt mal vécue en haut lieu. Cette fois, Paris n’est pas éliminé mais la gifle barcelonaise laisse l’impression d’habiter touj ours à l ’ étage du dessous. « Peut-être que ce ne sera pas pour cette année » , déplorait Nasser al-Khelaïfi, mercredi soir, à l’évocation d’une victoire en C 1. Mais si ce n’est pas pour cette année, ce ne sera plus avec Laurent Blanc. Si l’ancien sélectionneur de l’équipe de France tombe de nouveau, en 2015, en huitièmes ou en quarts de finale de l’épreuve européenne, il n’ira pas au terme de son contrat, en juin 2016. Un coaching défaillant CE N’EST PAS TANT dans la préparation du match que dans sa gestion de l’événement que Blanc est critiquable. En faisant évoluer son équipe en 4-4-2, avec deux lignes très resserrées et deux milieux excentrés, Matuidi et Lucas, capables de se projeter très vite vers l’avant dans le dos des Barcelonais, l’entraîneur parisien avait élaboré une stratégie cohérente pour bloquer l’adversaire et le déséquilibrer à la perte du ballon. Les joueurs avaient appris la composition trois jours avant le match. Tant que le PSG menait ou conservait le résultat nul, c’était la panacée. Mais lorsqu’il s’est agi d’aller chercher le Barça plus haut, de prendre le jeu davantage à son compte, l’entraîneur parisien a opéré des changements qui ont coupé l’équipe en deux. Sortir Marco Verratti, à la 62e minute, n’est sans doute pas l’inspiration du siècle. En tout cas, l’effet trouvé fut l’exact opposé de celui recherché. Même si ce sont les joueurs les principaux acteurs, l’influence de l’entraîneur, dans ces moments-là, est précieuse. Ou pas. En l’occurrence, au Camp Nou, Blanc n’a pas détecté les solutions à mettre en oeuvre. Ce fut déjà le cas à Chelsea, en quarts de finale, en avril dernier, avec le remplacement de Lucas par Marquinhos, à la 85e, alors que le score était de 1-0 et que Paris était qualifié. Le bloc parisien a reculé de plusieurs mètres. Ba a marqué un second but. Peut-être n’y avait-il aucun lien de cause à effet. Mais les circonstances ont tendance à se répéter. En interne, on s’interroge LA RÉACTION de Nasser al-Khelaïfi, à la sortie du vestiaire, mercredi, ne laisse pas trop de place au doute : « Le PSG n’a pas été à son niveau. (…) Si on veut gagner ici, on doit aller plus vite. Pourtant, on a de la vitesse. (…) Verratti a été très bon alors qu’il revient de blessure. » Si le président parisien ne braque pas ses critiques uniquement sur l’entraîneur, il ne l’épargne pas non plus. Même s’il ne le déclare pas publiquement, il craint de plus en plus que Blanc ne soit pas l’entraîneur capable de faire progresser cette équipe au-delà d’un certain seuil. Mais il ne semble pas guidé par l’envie de s’en séparer avant la fin de la saison. De toute façon, il n’aurait pas forcément de solution de repli. Dans le vestiaire, des crispations sont apparues récemment, attisées par le manque de progrès observés dans le jeu et confirmées par les déclarations de Thiago Motta, après le nul à Lille (1-1), la semaine dernière : « Nous étions meilleurs l’année dernière. » L’Italien n’est pas le plus grand soutien de Blanc et il n’est pas le seul à émettre une forme de scepticisme sur son management. D’autres, d’une façon qui n’est pas toujours très objective selon qu’ils jouent ou non, commencent à s’interroger sur son envergure. Ce qui est certain, c’est que Javier Pastore, laissé sur le banc au coup d’envoi, et Verratti, remplacé à l’heure de jeu, les deux derniers à être grimpés dans le bus du PSG, mercredi soir, ne semblaient pas très fans de ses choix. Citation Trop de stars ne répondent plus La défaite du PSG, mercredi, est aussi celle de joueurs dont le niveau est sans rapport avec le statut. SI LES CHOIX de Laurent Blanc prêtent à contestation, les prestations de certains joueurs cadres nourrissent aussi des critiques piquantes. À l’exception de Zlatan Ibrahimovic, qui, même lorsqu’il est moins bien, marque quand même, quasiment toutes les stars du PSG se sont distinguées, cette semaine, par un rendement déficient. Pour certaines d’entre elles, ce sont dans les grands rendez-vous qu’elles s’effacent ; pour d’autres, les prestations déçoivent depuis plusieurs semaines. Thiago Silva entre dans la première catégorie. Le capitaine parisien réalise une première partie de saison 2014-2015 sur des bases comparables à celles de la seconde partie de 2013-2014 et, cette fois, ce n’est pas en raison d’une Coupe du monde qui se profile. En résumé, cela fait un an que le meilleur défenseur du monde est devenu un défenseur lambda qui, lorsqu’il a le ballon, cherche davantage à s’en débarrasser qu’à prendre des risques dans la relance. Défensivement, il est loin d’être aussi impérial et inspiré qu’à ses débuts avec le PSG. C’est également le cas de Thiago Motta. Lorsqu’il ne souffre d’aucun pépin physique, le milieu international italien rayonne, à l’image de sa saison dernière. Mais lorsqu’il est en déficit de condition, comme actuellement, il ne pèse pas du tout sur le jeu de son équipe. Aspiré par le bas, en retard dans les duels, l’ancien joueur de l’Inter Milan peine à retrouver son influence. Mais comme Thiago Silva, il semble jouir d’un statut d’intouchable, du moins d’éléments auxquels Laurent Blanc n’ose pas toucher. Et puis il y a les autres : Cavani, Lavezzi ou David Luiz. Comme à Chelsea la saison passée, l’attaquant uruguayen n’est pas assez décisif dans les grands rendezvous. Son acolyte argentin ne l’est pas davantage, ce qui lui vaut une place sur le banc qu’il goûte peu. Enfin, David Luiz, acheté pour 55 M€ (bonus inclus), devait être ce joueur qui permettrait à Paris de franchir un cap par rapport à la saison passée. À Barcelone, il a surtout contribué à l’égalisation de Messi. C’est pourtant avec ce groupe-là que le PSG va devoir composer si le fair-play financier ne relâche pas sa pression. En attendant, qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Paris est encore en course sur tous les tableaux. Mais pour que la fin de l’histoire soit plus heureuse que ce que le dernier résultat suppose, certains joueurs devront assumer un peu mieux leur statut. Citation Évidemment, Doha grogne… La défaite du PSG à Barcelone n’a pas été du goût, non plus, de l’actionnaire qatarien. C’EST LE GENRE de revers qui ne plaît pas, surtout lorsqu’il interrompt une série de 23 matches sans défaite. À Doha, siège de QSI (Qatar Sports Investments), l’actionnaire du PSG, on s’imaginait, sans doute, que les champions de France allaient conclure l’année 2014 en restant invaincus. D’ailleurs, lorsque Nasser alKhelaïfi, le président du PSG, déclare : « J’espère que ce sera la dernière défaite de la saison » , il glisse autant un message au staff technique qu’il se fait le porteparole de son patron, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, devenu émir du Qatar en juin 2013. Lorsque QSI avait racheté le PSG deux ans plus tôt, c’était avec l’ambition de remporter la C 1 à l’horizon 2015. En janvier dernier, Al-Khelaïfi avait reporté à 2018 cette ambition. Un cap présidentiel qui engendrera ce commentaire de Laurent Blanc, trois mois plus tard : « Le PSG va franchir des étapes. Mais celui qui pense qu’on peut programmer une victoire en C 1 fait fausse route... » Cette saison, l’émir du Qatar a simplement assisté à PSG-Lyon (1-1, le 21 septembre), avant d’en repartir déçu. À Doha, certaines personnes de son entourage ne font pas toujours campagne, non plus, pour Laurent Blanc. Sur le match de Barcelone, ils lui ont notamment reproché ses changements, mais aussi de ne pas avoir aligné Javier Pastore d’entrée. Le crédit du technicien français ne s’est donc pas épaissi après cette défaite. Enfin, les dirigeants qatariens sont rongés par l’appréhension d’affronter le Real Madrid de Carlo Ancelotti en huitièmes de finale. Ancelotti, que QSI avait envisagé de débarquer à peu près à la même époque, en 2012… Citation « Un bon match mais pas un grand match » HERVÉ RENARD, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, pense, comme d’autres observateurs, que les Parisiens n’ont pas su se sublimer face à Barcelone. TOUS LES OBSERVATEURS que nous avons consultés se rejoignent sur un point : Barça-PSG (3-1) fut une affiche « de haut vol » . Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, Hervé Renard, apporte toutefois une nuance : « Paris a fait un bon match, mais pas un grand match. Or, pour gagner au Camp Nou, il faut un grand match. » Johan Micoud s’étonne d’ailleurs du « manque d’engagement global des Parisiens » . «Quand tu joues le Barça, remarque l’ancien meneur, consultant pour L’Équipe 21, tu sais que tu ne vas pas avoir le ballon, mais le minimum est de donner le change dans l’investissement. » Frédéric Déhu a lui aussi constaté « une grande différence entre le match aller (3-2, le 30 septembre), où Paris avait joué son vatout, et le retour » . L’ancien défenseur, passé par les deux clubs, détaille : « Après l’égalisation du Barça, je n’ai jamais senti que le PSG aurait pu l’emporter. Ils dégageaient un peu de fébrilité et on sentait qu’à tout momentle Barça pouvait en profiter sur une accélération de Messi ou Neymar. Ils ne retrouvent pas la solidité défensive de l’an passé. » Pour Reynald Pedros, le double champion de France en titre a d’abord payé son manque d’efficacité offensive. « Je ne suis pas focalisé sur les problèmes défensifs, remarque l’ancien milieu, consultant pour Canal +. Ce qui me gêne plus, c’est que Paris fait un bon match, a les occasions et perd 3-1. S’il y avait eu 3-3, on aurait trouvé ça logique. Ce qui a manqué, c’est le talent. Le Barça avait trois joueurs d’exception devant, ça a fait la différence. » Micoud ajoute : « C’est d’autant plus inquiétant qu’on n’a pas vu un grand Barça, avec sa défense qui jouait trop bas et offrait des espaces entre ses lignes. » MICOUD : « SUR LE PLAN DU JEU, LE PSG EST EN RETARD » Le coaching de Laurent Blanc, en particulier la sortie de Marco Verratti (62e), a surpris. « J’ai eu du mal à comprendre, c’était le joueur qui m’avait le plus impressionné » , relève Déhu. « Au départ, je pensais que c’était un problème physique, avoue Pedros. J’aurais sorti Thiago Motta. Et Pastore n’a rien apporté. » Renard, lui, est moins sévère : «L’intention est bonne, Blanc veut créer plus de danger et, à sa place, on aurait tous tenté quelque chose offensivement. Sauf qu’à ce moment-là, le milieu parisien récupérait beaucoup moins de ballons et, une fois le break fait, il n’y a plus eu d’espoir. Le moment clé, c’est quand Barcelone sauve sur sa ligne (à 2-1, 53e), après, le match a basculé. » Et maintenant ? Les avis divergent sur les enseignements de cette première défaite parisienne de la saison. «Même s’ils ont beaucoup de progrès à faire, ils ont fait un bon match chez un candidat au titre, résume Pedros. En huitièmes de finale, ils vont rencontrer un cador mais ce cador va se poser des questions, il se dira que ce PSG n’est pas un cadeau. » Renard juge les Parisiens « capables de viser le dernier carré » : « Ibra vient juste de revenir, il y a eu des blessés… Pour gagner une telle épreuve, il faut être prêt au bon moment. » Sera-ce le cas au printemps ? Micoud trouve « que les différents visages du PSG cette saison sont déroutants. Ça fait deux ou trois mois qu’on entend ce discours : ça va venir. Mais sur le plan du jeu, le PSG est en retard par rapport aux cadors européens, qui sont au top tout le temps » . Déhu pose une condition : « Ils vont devoir travailler jusqu’aux huitièmes pour remettre leur équipe type sur les rails. » Citation Maintenant, la L 1 les attend Les Parisiens doivent digérer leur échec de Barcelone pour aller chercher Marseille en tête du Championnat. LES PARISIENS sont rentrés dans la nuit de mercredi à jeudi de Barcelone avant de se donner rendez-vous au Camp des Loges un peu avant midi. Certains cadres sont restés en salle de soins pour récupérer, d’autres ont choisi le footing de décrassage, à l’image du capitaine Thiago Silva. À chacun sa méthode. Les remplaçants, ou ceux qui ont été peu utilisés, comme Javier Pastore, ont participé à un petit match d’entraînement. À partir d’aujourd’hui, Laurent Blanc doit remobiliser ses hommes avant un déplacement à Guingamp, dimanche, bien moins motivant que celui du Camp Nou. C’est la vie d’une équipe de ce calibre de devoir enchaîner les chocs épicés et le train-train quotidien sans perdre le sens de ses priorités. Jusqu’à présent, le PSG, invaincu en Championnat, s’en sort plutôt bien dans cet exercice de funambule. Le parcours de Marseille, solide leader de la L 1, empêche toute forme d’endormissement. Mais dans quel état physique et surtout mental sont revenus d’Espagne les Parisiens ? Blanc analysera tous les éléments en sa possession et déterminera ses changements en Bretagne. Son groupe est suffisamment étoffé pour lui offrir des solutions de repli contre un adversaire certainement fatigué par son périple à Thessalonique en Ligue Europa. Les jours qui viennent vont être très intéressants pour la suite de la saison parisienne : la capacité de réaction de cette formation sera testée deux fois en quatre jours avec le huitième de finale de la Coupe de la Ligue à Ajaccio, mercredi. Si cette épreuve n’apparaît pas comme une priorité chez les décideurs parisiens, les joueurs et Laurent Blanc ont l’obligation de bien négocier l’après-Barça pour s’éviter des tourments inutiles. Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions aimantera, bien sûr, tous leurs regards lundi, mais tous savent que le mois de février est encore loin. Ils doivent balayer devant leur porte française avant d’espérer nettoyer le continent. Et cette opération passe déjà par Guingamp. Citation Des supporters français agressés à Barcelone DEUX SUPPORTERS du ParisSG ont été blessés près du Camp Nou, mercredi soir, quelques instants après la rencontre. Selon le journal El Periodico de Catalunya, qui citait hier des sources policières, il s’agirait même d’une « chasse » au supporter parisien, pour venger une attaque subie par des Barcelonais lors d’un déplacement à Paris. L’un des deux supporters était encore hospitalisé hier à Barcelone, blessé à la plèvre après avoir reçu trois coups de couteau. Sa vie ne serait pas en danger. « Deux types nous ont attaqués avec une violence incroyable, seulement pour nous agresser » , a relaté sur la radio RAC 1 l’ami qui l’accompagnait mercredi. D’après ce dernier, qui vit en Catalogne, les deux agresseurs ne portaient aucun signe distinctif du FC Barcelone. « Il me semble qu’ils ont dit ‘‘Visca Barça’’ (vive le Barça) quand ils sont arrivés » , a-t-il cependant précisé. Selon le porte-parole de la police catalane, il pourrait s’agir de « supporters radicaux et violents du Barça » . Un autre supporter parisien a ensuite été blessé à l’arme blanche à quelques dizaines de mètres de cette première agression. Également hospitalisé, il est sorti dans la matinée. « Au commissariat, j’ai vu d’autres supporters blessés au bras ou au dos, nous étions plusieurs » , a assuré le Français, qui s’est exprimé sur RAC 1, s’étonnant que les supporters parisiens aient pu quitter leur tribune à la fin du match, au lieu d’attendre que le reste du stade se disperse, comme c’est le cas d’habitude. Ce double incident intervient dans un contexte marqué par la mort d’un supporter de La Corogne à Madrid, le 30 novembre, après un combat de rue entre supporters rivaux. L'Equipe Citation Paris est-il surcoté ? Ligue des Champions. A l’image de Thiago Silva, Cavani et Lucas, le PSG a montré ses limites, mercredi soir à Barcelone. Le magnifique succès du match aller laisse de nouveau place au doute. LE 8 AVRIL DERNIER, l’élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions à Chelsea (2-0) avait révélé les limites de certains joueurs au plus haut niveau. Ce jourlà, Thiago Silva avait été un commandant de défense défaillant, Cavani, positionné dans l’axe en l’absence d’un Ibra blessé, avait raté d’énormes occasions, et Lucas, censé exploser ce soir-là à la face de l’Europe, avait complètement sombré, dépassé par l’enjeu. Huit mois plus tard, le constat semble le même. Le niveau de ces trois-là interpelle lors des rendez-vous majeurs. La Coupe du monde ratée pour deux d’entre eux (Lucas n’y était pas) alourdit le dossier. A contrario, des joueurs comme Verratti ou Matuidi ont progressé, mais ils ne sont pas aussi attendus que ces trois-là en termes d’efficacité offensive ou défensive. La plus grande surprise vient de Thiago Silva, stratosphérique lors de sa première saison au PSG en 20122013. Capitaine du PSG, le Brésilien est en passe de clore une année 2014 catastrophique. Il lui reste son élégance, mais il paraît démuni défensivement, fragile dans chaque duel, redevenu simplement humain. Faudrait-il mettre Thiago Silva en concurrence avec Marquinhos ? Alerté par son match raté à Chelsea (il n’arrêtait pas de reculer en fin de match alors qu’il fallait monter de 30 m) et une joie disproportionnée quelques semaines plus tard lors du gain de la Coupe de la Ligue, le staff s’est alors posé des questions sur sa gestion émotionnelle des matchs à part. Et a décidé de lui adjoindre David Luiz, son compatriote et compère de la défense brésilienne, pour augmenter le taux d’agressivité du dernier rempart parisien. Mais Thiago Silva a continué de s’enfoncer au Mondial jusqu’à sa prestation médiocre à Barcelone. Ne faudrait-il pas envisager dès à présent de le mettre en concurrence avec Marquinhos ? Cavani, lui, au fond, est sur sa lancée. Il n’a encore jamais inscrit ce but qui lui permettrait de changer de dimension. Deux fois contre Chelsea, deux fois contre Barcelone, la même rengaine : zéro but. C’est de mal en pis : il est de moins en moins là où ça se passe, crédité d’une seule occasion au Camp Nou. La faute à son positionnement ? En partie, sans doute. Il est possible plus sûrement que Cavani n’appartienne pas à la race des Ibra, Van Persie, Suarez, Diego Costa… Quant à Lucas, il divise encore sur son réel niveau. Tout dépend de ce qu’on projette en lui. Pour l’instant, il n’a jamais été décisif quand ça comptait, ce qui le maintient dans la catégorie des joueurs limités. Certains remarquent qu’il commence ses actions comme Messi, mais les finit comme un junior. Des trois Brésiliens de la même génération arrivés à peu près en même temps en Europe, avec Neymar (Barcelone) et Oscar (Chelsea), Lucas est le moins fort. Citation Une ambiance pesante « C’ÉTAIT un rendez-vous avec l’histoire et on est passés au travers ! » La formule, qui émane d’un membre de l’encadrement du PSG, est un peu pompeuse, mais elle reflète l’état d’esprit qui habitait le club parisien hier, au lendemain de sa défaite (3-1) à Barcelone. Même si aucune tension n’a émané de ce nouveau revers contre l’un des ténors européens, l’ambiance au club double champion de France en titre s’est alourdie. Le retour en avion sur Paris s’est déroulé dans un silence inhabituel. Létang réconforte Verratti L’air grave, Ibrahimovic n’avait pas digéré cette contre-performance face à son ancienne équipe. Laurent Blanc, de son côté, n’a pas délivré de discours particulier après la claque. Et hier, l’entraînement de la mi-journée, avec une séance à la carte pour les titulaires de mercredi et une plus classique pour le reste de l’effectif, ne se prêtait pas à un débriefing poussé. L’entraîneur parisien et ses joueurs savent que le rendez-vous de dimanche à Guingamp est déterminant. Et pas seulement parce que la direction a fixé comme objectif à Silva et ses hommes d’être en tête de la L 1 à la trêve. Une mésaventure en terre bretonne, cinq jours après le raté catalan, plomberait la fin d’année et relancerait le débat sur l’avenir de Laurent Blanc. Le technicien parisien est par ailleurs très critiqué en interne pour avoir remplacé Verratti à l’heure de jeu mercredi. Le jeune Italien n’a pas laissé éclater sa déception. Peut-être parce qu’Olivier Létang a su trouver les mots pour apaiser sa frustration. Le directeur sportif adjoint est allé le réconforter après la rencontre et l’a félicité pour sa prestation. La situation est encore sous contrôle, mais pour qu’elle le reste, le PSG doit bien négocier ses trois prochains matchs d’ici le 20 décembre. Citation « Thiago Silva semble éteint » CONSULTANT pour BeIN SPORTS, Omar Da Fonseca se trouvait mercredi soir au Camp Nou. L’ancien attaquant revient sur la défaite parisienne, avant de pointer les manques et les faiblesses de ce PSG. Est-ce que vous avez perçu une progression du PSG entre les deux confrontations face à Chelsea et celles qui viennent d’avoir lieu contre Barcelone ? OMAR DA FONSECA. Non, parce que je trouve que Paris se met encore trop dans une position d’infériorité. Le PSG est encore trop passif, il subit trop les forces de l’adversaire et ne valorise pas assez les siennes. Paris n’a pas passé ce cap. La composition du Barça avec trois défenseurs aurait pu se retourner contre Luis Enrique, mais pour cela, j’aurais aimé voir les Parisiens insister sur Bartra et Piqué. Quand je vois Cavani jouer au niveau de Maxwell pendant 60 % de la première période, je me dis : il va défendre sur qui ? A la rigueur si Daniel Alves avait été sur le terrain (NDLR : il était suspendu), j’aurais compris… Mais là j’aurais préféré voir Cavani au duel dans la surface du Barça. Qu’est ce qu’il manque à Paris ? Un joueur qui fasse le lien entre la défense et l’attaque. Une sorte d’Arturo Vidal (Juventus), de Luka Modric (Real Madrid) ou de Yaya Touré (Manchester City), capable d’un gros volume de jeu et adepte de la répétition des efforts. Un peu ce qu’a fait Matuidi mercredi avec ses armes. Alors je me dis pourquoi ne libère-ton pas Verratti ? C’est un phénomène. Est-ce que des joueurs parisiens vous laissent sur votre faim ? Thiago Silva et David Luiz veulent montrer leurs qualités de footballeur dans le placement, la relance, et ils savent le faire. Mais à un moment du match, il faut mordre, basculer dans plus d’agressivité et se conditionner pour ça. C’est ce que font Ramos, Pepe au Real Madrid. Thiago Silva dans ce qu’il transmet, ce n’est plus la même chose. Avant, il avait tout. Quand il sautait et intervenait, il y avait toute la dimension de son poste. Même sa gestuelle. Là, il semble éteint. Lucas vous déçoit-il ? Lucas a au moins le mérite de tenter des choses. Il déçoit parce qu’il a les jambes, mais ensuite il a le brouillard devant les yeux. Je ne sais pas pourquoi. C’est comme son dribble extérieur, il est fantastique, mais il ne l’essaie jamais. Citation Blanc à nouveau en première ligne POUR LA DEUXIÈME FOIS de l’année 2014, le PSG a échoué dans un match décisif. Le premier revers renvoie à avril dernier et à l’élimination face à Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions. Le second, mercredi soir, moins radical, ne débouche que sur la perte de la première place du groupe mais promet un huitième de finale à hauts risques. Fatalement, cette déconvenue retombe encore, à tort ou à raison, sur les épaules de Laurent Blanc. Dans les hautes sphères du club, le débat sur la légitimité de son entraîneur n’a d’ailleurs jamais vraiment cessé depuis sa prise de fonction en juin 2013. Au moindre revers, il est simplement relancé. « Laurent Blanc est jugé par la direction du club essentiellement sur les rencontres de Ligue des champions, pas tellement sur les matchs de Ligue 1 », témoigne un intime du PSG. S’il est difficile d’imputer à l’entraîneur la responsabilité des approximations défensives qui ont conduit à la défaite du Camp Nou, c’est plutôt sa gestion de la fin de match et ses remplacements qui font débat. Même Nasser Al-Khelaïfi a mis son petit grain de sel. « J’ai regretté la sortie de Verratti, qui a été bon alors qu’il revient de blessure », soulignait par exemple le président parisien quelques minutes après le coup de sifflet final. Pour ne rien arranger, le troisième but du Barça signé Suarez est survenu deux minutes après la sortie de Matuidi. Au bout du compte, le message présidentiel n’avait rien de rassurant pour Laurent Blanc et son staff. Il ressemblait plutôt à une mise en garde. « J’espère que la situation sera différente en février et que ce sera la dernière défaite de la saison, avançait ainsi le dirigeant qatarien. Si on veut aller plus loin, il faut battre de grandes équipes. » Al-Khelaïfi sonde l’entourage de Simeone et… d'Ancelotti Sinon ? Le contrat de l’entraîneur parisien court jusqu’en juin 2016, mais la direction du club envisage toutes les options en vue de la saison prochaine. La réflexion a d’ailleurs débuté bien avant la défaite de cette semaine. En veille permanente sur le marché des entraîneurs, le président Al-Khelaïfi sonde les entourages des uns et des autres. A commencer par l’Argentin Diego Simeone, finaliste de la dernière Ligue des champions avec l’Atlético Madrid. Preuve qu’il ne s’interdit rien, Nasser s’est même renseigné cet automne à deux reprises sur les projets de Carlo Ancelotti, sous contrat jusqu’en 2016 avec le Real Madrid. Il a fait passer le message que la porte du PSG lui était encore ouverte. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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14/12/2014 09:08
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Citation Paris doit s'éviter une crise Pour leur tranquillité, les Parisiens ont intérêt à prouver que l'échec à Barcelone en Ligue des champions a été digéré. Le duel à distance avec l'OM ne supportera aucune faiblesse. Voici le match d'après. Cet après-midi, à Guingamp (BeIn1, 17 heures), le PSG va tenter de rebondir quatre jours après l'amère défaite (3-1) concédée à Barcelone, mercredi en Ligue des champions. Tout autre résultat qu'un succès en terre bretonne sera assimilé à un nouvel échec. Et alimentera les doutes, les interrogations et le débat autour de la durée de vie de Laurent Blanc dans la capitale. « On doit gagner », souffle-t-on en interne. Comprendre : vaincre pour retrouver un deuxième souffle et s'éviter une dernière semaine éprouvante avant la trêve, avec un déplacement à Ajaccio mercredi en 8e de finale de Coupe de la Ligue puis la réception de Montpellier samedi. Pour l'heure, la direction du PSG n'envisage pas de se séparer de son entraîneur au cours de l'exercice 2014-2015. « Je ne me sens pas fragilisé », a ainsi confié hier Laurent Blanc, en écho aux critiques émises par Nasser Al-Khelaïfi après la prestation au Camp Nou et certains choix de son manageur. Cette sortie présidentielle a eu pour conséquence de tendre sensiblement l'ambiance. Le coach parisien l'a ressentie, et derrière les apparences, il n'en fait pas totalement abstraction : « Je ne lis rien de ce qui se dit sur moi et je ne regarde pas non plus les émissions. Après, je sais que vous y êtes allés comme il faut (sic). » Le président présent en Bretagne Plus présent que jamais, Nasser Al-Khelaïfi a profité de son passage au centre d'entraînement, samedi après-midi, pour s'entretenir avec certains joueurs de façon informelle. Il les a sondés sur leur état de forme et leur état d'esprit. Une façon de leur montrer qu'il compte sur eux pour empocher les trois points en Bretagne, où il se trouvera également aujourd'hui. Face à Guingamp, boosté par sa récente qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa, Laurent Blanc devrait aligner les mêmes titulaires qu'en Ligue des champions, à une exception près peut-être (voir ci-dessous). Pour le technicien, qui a reconnu du bout des lèvres avoir « peut-être fait une erreur » en sortant Marco Verratti dès la 62e minute, alors que le jeune Italien était le meilleur Parisien sur la pelouse, l'épisode barcelonais est déjà digéré par son groupe. « On est passé à autre chose maintenant, il faut rebondir comme l'OM et Lyon savent le faire. Les joueurs ont été déçus car on avait l'ambition de bien faire. On ne se satisfait pas de la défaite mais quand on fait une analyse complète, on s'aperçoit qu'il ne nous a pas manqué grand-chose. On s'est procuré sept occasions franches, peu d'équipes y parviennent face au Barça. Il ne faut pas oublier qu'il s'agit de notre première défaite depuis sept mois. Si l'on en concède une seule dans les sept prochains mois, je veux bien signer tout de suite. » Les Parisiens seraient quand même inspirés de repousser au maximum le prochain faux pas. Citation « Silva et Motta ne sont pas intouchables » Laurent Blanc, entraîneur du PSG Ciblés comme deux des principaux responsables de la défaite à Barcelone mercredi, Thiago Silva et Thiago Motta ne sont pas « intouchables ». C'est la brève réponse donnée par Laurent Blanc hier quand il lui a été demandé si ces deux cadres étaient protégés de la concurrence. Si le technicien ne s'est pas étendu sur l'international italien, il a été plus prolixe sur le Brésilien. « Il faut le remettre en confiance. C'est mon rôle, celui du staff et du club, a confié l'ancien sélectionneur. Silva n'a pas perdu ses qualités mais il n'a pas encore digéré la Coupe du monde. C'est notre capitaine, ce n'est pas un joueur comme les autres. Le placer en concurrence ou sur le banc ne le mettrait pas dans les meilleures dispositions. » Si Blanc n'écarte pas donc de remplacer à terme ses deux Thiago en cas de performances décevantes répétées, il semble que ce ne soit pas pour aujourd'hui. C'est en tout cas la conclusion à tirer de la dernière séance. Sauf surprise, l'un comme l'autre seront présents sur la pelouse au coup d'envoi à Guingamp après avoir participé, hier, à l'opposition dans l'équipe des probables titulaires aux côtés d'Ibrahimovic, David Luiz ou encore Cavani. Matuidi, qui a évolué dans un rôle de joker pendant cette ultime répétition, devrait aussi être de la partie. Une équipe remaniée à Ajaccio mercredi Pour la place restante et disponible en attaque, le choix se fera entre Lucas et Lavezzi. Blanc pourrait préférer le premier pour au moins deux raisons : ne pas donner le sentiment au Brésilien de le sanctionner après sa prestation au Camp Nou (une position valable aussi pour ses coéquipiers) et économiser le second dans la perspective des deux derniers rendez-vous de l'année, le 17 décembre à Ajaccio en Coupe de la Ligue et le 20 contre Montpellier pour la 19 e journée de L 1. L'absence dans le groupe parti pour les Côtes-d'Armor de Rabiot, qui a évolué avec la réserve hier, tout comme celle de Pastore, touché au mollet, et de Bahebeck, en phase de reprise, plaident en ce sens. Citation La réserve du PSG ne console pas Nasser « On ignorait qu'il était là. Vous me l'apprenez. » Personne n'avait donc prévenu Jean-Kevin Augustin, le jeune attaquant (17 ans) de la réserve du PSG battue hier soir par celle de Lens en la présence du patron. D'ailleurs, aucun joueur parisien n'avait été mis au courant. Blouson marron sur le dos, Nasser Al-Khelaïfi est venu s'asseoir discrètement dans la tribune glacée du stade Georges-Lefèvre, loin des loges cossues du Parc ou du Camp Nou où il a assisté mercredi à la défaite (3-1) de l'équipe fanion en Ligue des champions. De mémoire de suiveur de la réserve parisienne, jamais l'actuel président du club n'avait encore assisté à un de ses matchs depuis sa prise de fonction. « Mais une fois, se souvient Henri, un ancien des lieux, j'ai vu ici tout le staff avec monsieur Ancelotti à l'époque. C'était impressionnant. » Sans bruit ni escorte et sans être dérangé par les quelques dizaines de supporteurs présents, Nasser Al-Khelaïfi a pris place tout en haut de la tribune à côté de Véronique, la maman d'Adrien Rabiot qui est aussi la représentante du joueur. Tous deux se sont montrés attentifs à la prestation du longiligne Espoir qu'une rumeur annonçait hier du côté de Saint-Etienne après le mercato hivernal. « On ne savait pas en effet qu'il allait venir et qu'il était là. Nous n'étions pas prévenus, confie l'entraîneur David Bechkoura. Malgré la défaite, je crois qu'il a vu un bon match et des jeunes qui tiennent à leur maillot et qui le mouillent. » Esquissant un geste d'encouragement à chacune des nombreuses attaques parisiennes, le patron n'a rien pu faire pour empêcher la défaite d'une équipe réserve à la peine cette saison en CFA. « Il a quand même vu de belles choses, estime David Bechkoura. Notamment des jeunes joueurs qui en veulent et qui ont juste manqué de réussite. Il doit être d'accord avec moi : on ne peut pas leur demander plus que ce qu'ils ont fait. Ils ont tout donné. Malheureusement, ça n'a pas payé. » Tout aussi discrètement qu'il est arrivé et après avoir claqué la bise à sa voisine, Nasser Al-Khelaïfi s'est éclipsé pendant les arrêts de jeu et avant le coup de sifflet final, sans doute pour ne pas être importuné avant de rejoindre son véhicule. PSG (2) 1-2 Lens (2) Mi-temps : 0-1. Spectateurs : 250. Arbitre. M. Guillou. Buts. PSG : Kimmakon (62e) ; Lens : Seck (27e), Lavie (59e). Avertissements. PSG : Pereira (32e), Martin (78e) ; Lens : Moore (17e), Fradj (64e). PSG : Maignan - Diakiese, Ballo (Lambese, 70e), Kimpembe, Rimane (cap.) - Kimmakon, Rabiot, Martin, Pereira (Bambock, 84e) - Augustin, Taufflie (Petrilli, 84e). Entr. : Bechkoura. Lens : Vachoux, Fradj, Simohamed, Moore, Duverne - Robert, Ramanamahefa, Delaine (Ait-Malek, 67e), Lavie - Seck (cap.), Banza. Entr. : Sikora. Citation 1 Une seule fois lors de ses dix derniers matchs de L 1 qui ont suivi une rencontre de Ligue des champions, le PSG a connu la défaite. C'était à Lyon (1-0), la saison dernière lors de la 33e journée. .. quelques jours après l'élimination en quarts de finale face à Chelsea. Citation Zlatan a trouvé un logement à sa taille Décidément, Zlatan Ibrahimovic ne tient pas en place. S'il n'anime plus à 33 ans la gazette des transferts, le Suédois se montre en revanche très actif sur le marché... de l'immobilier parisien. Après avoir élu domicile à proximité de la place de la Madeleine (Paris, VIIIe) peu après son arrivée au PSG, Ibra a ensuite mis le cap sur la très chic avenue Montaigne à l'automne 2013. Un an plus tard, nouveau changement d'adresse, toujours en tant que locataire. Le déménagement s'est déroulé mi-novembre. Direction le XVIe arrondissement de Paris, à quelques encablures de la place de l'Etoile. Cette fois, Zlatan, sa compagne Helena Seger et leurs deux garçons ont vu les choses en très grand. Selon nos informations, ils louent désormais trois appartements contigus de 200 m 2 chacun, dans un immeuble haussmanien de grand standing. La surface totale habitable est donc de 600 m 2. Rénovés du sol au plafond après deux ans de travaux, les appartements comprennent chacun trois chambres, autant de salles de bains, un vaste salon-salle à manger et une galerie d'entrée somptueuse. La petite famille n'occupe toutefois pas l'intégralité des lieux. 600 m2 dans le XVI e pour un loyer mensuel de 30 000 € Cette débauche de mètres carrés vise surtout à prendre ses aises et à se tenir à l'écart des autres locataires, dans un souci de sécurité et de confidentialité. C'est aussi la meilleure solution pour éviter les problèmes de voisinage. Le montant du loyer n'a pas refroidi l'attaquant du PSG. Il se chiffre au total à 30 000 € par mois, charges comprises mais hors frais de parking. Ibrahimovic a obtenu en effet la jouissance exclusive d'un parking souterrain de cinq places situé sous la cour intérieure de l'immeuble et accessible grâce à un monte-charge. Star quasi invisible de son nouveau quartier, il rejoint ses appartements par un ascenseur privatif. Comme dans l'hôtel de Pourtalès qu'ils occupaient près de la Madeleine, Helena et Zlatan peuvent aussi compter sur les services d'une conciergerie disponible toute la journée : pressing, repassage, nettoyage, cordonnerie et appel de professeurs particuliers si besoin. En revanche, le cuisinier n'est pas fourni. Et si jamais Ibra cherche de la compagnie, il est désormais situé à deux minutes en voiture des domiciles de Thiago Silva et Thiago Motta. Citation « Etre locataire, c'est limiter son impôt sur la fortune » Franck Sylvaire, spécialiste de l'immobilier de luxe Président de l'agence Paris Ouest Sotheby's International Realty, Frank Sylvaire est un spécialiste de l'immobilier de luxe dans la capitale. Il nous éclaire sur les caractéristiques du marché des biens d'exception, réservé aux très grandes fortunes comme Ibrahimovic. Quel est le quartier de Paris où l'on trouve le plus grand nombre de biens d'exception ? FRANK SYLVAIRE. Le marché de l'hyperluxe se situe principalement autour de la place de l'Etoile : avenues Marceau, Victor-Hugo ou Kléber. Ce sont des biens rénovés selon des standings proches de l'hôtellerie de luxe et qui offrent des vues dégagées. Quelles sont les demandes habituelles de votre clientèle de sportifs ? Ils souhaitent généralement avoir assez d'espace pour installer une salle de sport. Et un parking assez vaste pour garer leurs voitures. David Luiz a-t-il une chance de trouver enfin un appartement avec piscine en location ? A Paris, cela me semble très compliqué. A ma connaissance, seulement trois biens sont sur le marché en ce moment, mais ils sont à la vente, pas à la location. Pour quelle raison un joueur du PSG comme Ibrahimovic, ou David Luiz, ne cherche-t-il pas à devenir propriétaire ? Etre locataire, c'est la meilleure manière de limiter son impôt sur la fortune. En devenant propriétaire, il serait taxé chaque année sur la valeur de ce patrimoine. Autre raison, le loyer d'un joueur est souvent pris en charge par son club. Citation Pastore sera absent dimanche à Guingamp Le milieu de terrain du PSG Javier Pastore, touché au mollet, est forfait pour le match de la 18e journée de Ligue 1 à Guingamp dimanche (coup d'envoi à 17 heures), a-t-on appris samedi auprès du club. Les raisons de cette absence n'ont pas été précisées. Par ailleurs, Adrien Rabiot sera également absent de ce déplacement, car il a joué avec la réserve samedi contre Lens en CFA. Hormis l'attaquant Jean-Christophe Bahebeck en phase de reprise, Laurent Blanc dispose de tout le reste de son effectif. Le groupe du PSG Douchez, Sirigu - Aurier, Camara, Luiz, Digne, Marquinhos, Maxwell, Silva, Van der Wiel - Cabaye, Chantôme, Matuidi, Motta, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas Citation Laurent Blanc : «Il faut remettre Thiago Silva en confiance» A la veille du déplacement à Guingamp, Laurent Blanc n'a pas éludé, ce samedi en début d'après-midi lors de sa conférence de presse, les questions sur sur Thiago Silva. Décevant à Barcelone, le capitaine parisien a sûrement réalisé sa plus mauvaise prestation sous le maillot du PSG depuis son arrivée dans la capitale à l'été 2012. A la question «l'ancien Milanais doit-il être remplacé par Marquinhos compte tenu de sa méforme actuelle ?», le technicien parisien a répondu en reconnaissant implicitement les difficultés du Brésilien. «Il faut surtout remettre Thiago Silva en confiance plus que de le changer. C'est mon rôle et celui du staff. Silva est notre capitaine, ce n'est pas un joueur comme les autres, a expliqué Blanc. Je ne suis pas sûr que le sortir ou le mettre en concurrence le placerait dans les meilleures dispositions.» Pour Laurent Blanc, Thiago Silva n'a toujours pas digéré sa Coupe du monde et l'humiliation vécue par le Brésil battu 7-1 en demi-finale par l'Allemagne. «Il n'en parle pas, mais il n'a pas besoin de le faire pour que l'on comprenne, poursuit l'ancien sélectionneur de l'équipe de France. C'est au staff, aux joueurs, au club de l'aider afin de surmonter ce moment.» Si l'on analyse bien ses propos, Laurent Blanc devrait renouveler sa confiance à Thiago Silva et l’aligner dès le coup d’envoi dimanche à Guingamp Citation Blanc : «Remettre Thiago Silva en confiance» Face à la méforme de Thiago Silva, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, n'envisage pas pour le moment de faire souffler son capitaine et d'aligner Marquinhos à sa place. Laurent Blanc en convient volontiers, son capitaine Thiago Silva n'est pas au mieux en ce moment. L'entraîneur du PSG se refuse pourtant à le remplacer par Marquinhos, auteur d'un très bon début de saison. «Il faudrait surtout remettre en confiance Thiago Silva, a estimé le coach du club parisien, ce samedi en conférence de presse, à la veille du déplacement à Guingamp. C'est mon rôle. (...) Ce n'est pas un joueur comme les autres et il faut trouver les éléments pour qu'il retrouve la confiance.» Citation Pastore est blessé Touché à un mollet, Javier Pastore ne fait pas partie du groupe parisien qui se rend à Guingamp dimanche (17h00). Rabiot, Maignan et Diaw n'ont pas été retenus par Laurent Blanc qui est toujours privé de Bahebeck (en phase de reprise). Le groupe du PSG Douchez, Sirigu - Aurier, Camara, Luiz, Digne, Marquinhos, Maxwell, Silva, Van der Wiel - Cabaye, Chantôme, Matuidi, Motta, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas Citation Blanc : «La gagner... dans le futur» Laurent Blanc a remis les choses à leur place. Oui, ses joueurs ont été «déçus» après leur défaite concédée à Barcelone (3-1), mercredi. Non, cette défaite ne sonne pas comme un coup d’arrêt pour le club de la capitale. «Vous me parlez d'un coup d'arrêt pour le club. Mais le club vise une victoire en Ligue des champions dans le futur, a-t-il rappelé avant le déplacement du PSG à Guingamp, dimanche. Le futur,cela veut dire ce que ça veut dire. Barcelone a mis 60 ans avant de gagner sa première Ligue des champions alors... Bien sûr, si cela arrive cette année, on ne va pas dire non». Et d’ajouter : «Cela prend du temps pour construire un grand club, une grande équipe et avoir de grands résultats (...) Oui, il y a peut-être des clubs qui sont encore plus grands que le PSG, aujourd'hui.» -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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14/12/2014 09:36
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Citation Paris en mode pression Après avoir concédé sa première défaite de la saison à Barcelone (1-3), en C1, le champion ne doit pas se rater à Guingamp. LAURENT BLANC EST-IL TOUCHÉ ? L’entraîneur n’apparaît plus vraiment affecté par la défaite du PSG à Barcelone (1-3). Il assure ne pas lire la presse et ne pas regarder la télévision mais admet qu’on lui a rapporté les critiques… Les propos de Nasser al-Khelaïfi (*), son président, ne lui ont donc pas échappé, comme les rapports très proches qu’entretient ce dernier avec les stars du vestiaire. Ces paramètres concourent à fragiliser sa position. Blanc connaît les règles dans un grand club mais imaginait-il que son pouvoir soit à ce point sapé de l’intérieur par une direction très éloignée des réalités du football professionnel ? Carlo Ancelotti, son prédécesseur, avait préféré s’en aller et ce signe aurait dû peut-être alerter Al-Khelaïfi sur sa gestion au quotidien. Tenir la barre d’un tel navire s’apprend. Blanc a toutefois défendu les mots de son boss, hier, « les présidents veulent toujours gagner », tout en rappelant que « le grand » Barcelone n’avait remporté sa première C 1 qu’en 1992 et qu’il n’écrase pas la concurrence continentale depuis. Cette réponse n’a rien d’anodin et souligne qu’il n’est pas prêt à se laisser marcher sur les pieds. « On vise une victoire mais dans le futur. En C1, on est un grand club mais il y a des plus grands clubs aujourd’hui, » assène-t-il comme une réponse subliminale aux aspirations venues d’en haut. Paris gagnera si ses cadres, autant que son entraîneur, se montrent sous leur meilleur jour. La direction doit en être consciente. Et ce n’est pas toujours le cas, à l’image de Thiago Silva. THIAGO SILVA DOIT-IL JOUER À GUINGAMP ? Blessé début août (cuisse) et absent jusque mi-octobre (cuisse), le Brésilien a raté sa nuit espagnole mais est-ce suffisant pour s’en passer à Guingamp ? Sa Coupe du monde désastreuse continue visiblement de le poursuivre. Son échec à Barcelone ne devrait pas changer son statut. On ne gère pas son capitaine comme un joueur lambda : sa non-titularisation serait vécue comme une sanction et Blanc n’a aucune raison de le sanctionner. « Je dois surtout le remettre en confiance, admet le technicien. Il faut qu’on l’aide car l’environnement ne le fera pas. Il n’est pas un joueur comme les autres et je ne suis pas certain que le mettre en concurrence est le meilleur moyen de le relancer. » Blanc a toutefois prévenu : « Mais tous les joueurs ont le devoir d’être performants. » L’entraîneur doit aussi montrer qu’il ne délivre aucun blanc-seing. QUE RISQUE LE PSG EN BRETAGNE ? Une défaite en Championnat, chez un adversaire de bas de tableau, serait la défaite de trop de la semaine. Blanc composerait alors, dans un univers hostile, avec une défiance renforcée de ses chefs. « Barcelone, c’était notre première défaite depuis sept mois et je signe tout de suite si on recommence, souligne-t-il. Mais je dis à mes joueurs qu’on concède trop de choses, corners, coups francs… même si on pourrait se gargariser de posséder la meilleure défense de L 1 (avec Saint-Étienne, 12 buts). » Contre des Bretons en confiance, Paris n’a pas le choix. Blanc tempère : « L’an passé, Lille est venu faire 2-2 au Parc (19e journée). C’était serré à la trêve avec eux (Lille était à 4 points, Monaco à 3) et on a fini avec 18 points d’avance (et 9 sur Monaco). C’est à la fin qu’il faut être premier. » Le devenir, au moins provisoirement, cet après-midi ne serait pourtant pas une mauvaise idée… Citation Sirigu- VDW, Silva, David Luiz, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas ou Lavezzi, Ibra, Cavani L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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17/12/2014 07:13
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#6436
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Citation Blanc n’en mourra pas Malgré les récentes crispations, l’entraîneur du PSG ne jouera pas sa tête sur un match de Coupe de la Ligue à Ajaccio. Nasser al-khelaïfi attend surtout un autre comportement des joueurs. NI CHAUDS NI FROIDS. C’est ainsi que les familiers du club parisien décrivent les rapports entre Nasser al-Khelaïfi et Laurent Blanc, une relation président-entraîneur revenue sous les projecteurs après les contrariétés d’une semaine catalo-bretonne, de Barcelone (1-3) à Guingamp (0-1). En coulisses, le patron du PSG et de Qatar Sports Investments ne laissait planer aucune ambiguïté, en ce début de semaine : malgré l’affaissement desrésultats, le coach est en place, et il le restera même dans l’hypothèse, aujourd’hui, d’un échec à Ajaccio (L 2) qui assombrirait pourtant un peu plus le décor. Les deux hommes échangent régulièrement. Beaucoup moins, certes, que le dirigeant qatarien ne le faisait avec Leonardo, son ex-directeur sportif (2011-2013), mais avec une fréquence qui semble convenir à l’ancien sélectionneur des Bleus, réputé peu friand de dialogues interminables avec ses dirigeants. Leurs proches se rejoignent sur deux affirmations. 1. Al-Khelaïfi ne se mêle jamais des choix sportifs de Blanc, dont le parcours dans le football lui inspire un profond respect. Il écoute aussi ses avis sur le recrutement, à l’image des arrivées de Yohan Cabaye et David Luiz. 2. La proximité du patron avec des cadres du vestiaire n’empêche en rien l’entraîneur, s’il le juge utile, de réduire leur temps de jeu. AL-KHELAÏFI CONFIANT DANS LE GROUPE Le président du PSG attend désormais de Blanc qu’il utilise justement sa liberté de manoeuvre pour bousculer le vestiaire et opérer des choix forts dans cette période brumeuse. Des choix qui seront beaucoup plus significatifs samedi contre Montpellier qu’aujourd’hui en Corse, théâtre d’une rotation classique en Coupe de la Ligue. En privé, Blanc, lui, n’a jamais évoqué une difficulté relationnelle avec son président. Le printemps dernier, il avait plaidé auprès d’Al-Khelaïfi pour l’arrivée d’un nouveau directeur sportif. Avant de constater, à regrets, que le PSG avait choisi de continuer à fonctionner sans cette interface au rôle souvent capital dans les grands clubs. À l’aube des deux derniers matches avant la trêve, Al-Khelaïfi met beaucoup moins la pression sur son coach qu’il ne semble attendre une remise en question des joueurs. Même si des prestations ne lui ont pas plu, notamment lors du match à Guingamp, il leur maintient sa confiance pour redresser la barre rapidement. Aux joueurs, cette semaine, de montrer comment ils ont reçu le message. Citation Douchez – Aurier, David Luiz, Marquinhos, Digne – Rabiot, Cabaye, Matuidi (cap.) – Lucas, Cavani, Bahebeck. Remplaçants (à choisir parmi) : Sirigu (g.), Van der Wiel, Z. Camara, Chantôme, Kimmakon, Kimpembé, Lavezzi, Meité. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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17/12/2014 09:37
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Citation Paris doit éviter l'affront de trop Fragilisée par deux défaites d'affilée, l'équipe de Laurent Blanc, très remaniée, ne peut se permettre le moindre faux pas ce soir en Corse. Cette fois-ci, il s'agit de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. D'autant qu'il n'y pas de filet pour amortir la chute. Une élimination contre Ajaccio (12e de Ligue 2) marquerait le troisième revers du PSG au terme d'une séquence de huit jours, et certainement le moins supportable pour l'actionnaire qatarien. « Il faut gagner et je vous aurais dit la même chose, s'il n'y avait pas eu ces deux résultats négatifs (NDLR : défaites à Barcelone [1-3] et à Guingamp [0-1]). Le contexte est délicat et il y a peut- être un peu plus de pression, mais ça ne change rien à notre façon d'aborder ce match », a prophétisé hier Laurent Blanc. Mais ce n'est pas tant la nécessité de vaincre qui oblige aujourd'hui Paris. Cette équipe est de toute façon programmée pour remporter tous les trophées nationaux, encore plus quand elle est tenante du titre comme c'est le cas en Coupe de la Ligue. Non, il s'agit avant tout de réparer l'outrage guingampais et de réhabiliter -- ne serait-ce qu'un temps -- un staff et un effectif discrédités par le non-match livré en Bretagne. Au mieux, en cas de qualification, Paris s'évitera une crise avant d'accueillir Montpellier, samedi après-midi, pour le véritable test de la semaine. « On a subi deux défaites la semaine dernière et on veut terminer 2014 avec deux victoires et 40 points en championnat (NDLR : autant qu'en 2011 sous Kombouaré, mais plus qu'en 2012 sous Ancelotti [38] et moins que la saison dernière [44]) », a indiqué Blanc, dont le poste n'est pas menacé pour l'instant. Neuf buts encaissés sur les sept derniers matchs On se souvient que, fin 2012, une élimination en Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne suivie d'une défaite en championnat face à Nice (1-2) avaient installé la tête d'Ancelotti sur le billot. Certes, les Qatariens se veulent plus raisonnables, mais leur patience supporterait-elle un camouflet corse ? Pour s'éviter des tracas, Blanc a donc tout intérêt à remettre de l'ordre dans sa formation. Et rapidement. A l'orée de ce déplacement crucial, l'entraîneur parisien a opté pour un profond bouleversement en laissant les cadres du vestiaire dans la capitale (voir ci-dessous). Officiellement, il ne s'agit pas d'une sanction mais de laisser reposer les organismes, avec pour ambition finale d'aligner une équipe plus compétitive et surtout plus efficace défensivement dans les semaines à venir. Avec neuf buts encaissés lors des sept derniers matchs, cette défense est devenu un des talons d'Achille du PSG. « Si nous ne progressons pas dans ce domaine, je pense qu'il sera compliqué de relever nos challenges, explique Blanc. Actuellement, on a en moyenne 65 % de possession de balle par match et 4, 5 ou 6 occasions franches, alors que nos adversaires avec 35 % de possession s'en procurent autant. Le paradoxe, c'est que nous possédons la meilleure défense de L 1 (NDLR : juste derrière Saint-Etienne en fait, 1 er avec 12 buts encaissés contre 13 pour le PSG). Ce qui signifie que ça suffit pour le Championnat de France mais pas pour le très haut niveau. » Paris a deux mois pour régler ce problème majeur, ou Chelsea pourrait se régaler. Citation Certains jouent gros Laurent Blanc a tranché. L'entraîneur parisien a clairement tracé la ligne directrice pour les deux derniers matchs de l'année. La rencontre face à Montpellier samedi (17 heures) au Parc des Princes pour la 19e journée de L 1 est érigée en priorité et donnera l'occasion aux supposés patrons défaillants contre Barcelone (1-3) et Guingamp (0-1) de se rattraper. Pour préparer au mieux ce qui se présente comme un choc inattendu, quatre cadres ont été invités à rester à Paris, où ils croiseront Verratti (suspendu) et Pastore, touché au mollet. Ibrahimovic, qui gère toujours son calendrier en fonction des douleurs inhérentes à la convalescence de sa talalgie, Maxwell, Thiago Motta et Thiago Silva restent donc au camp des Loges pour « se préparer physiquement et mentalement », selon l'expression de leur entraîneur. L'aspect psychologique de cette mise à l'écart paraît davantage prévaloir pour le milieu italien et le capitaine parisien... En leur absence, certains jouent gros à Ajaccio. Marquinhos a l'occasion de prouver à nouveau que, malgré ses 20 ans, il a l'étoffe pour remplacer durablement Thiago Silva. Il l'avait parfaitement suppléé pendant les deux mois où son ex-capitaine en sélection était blesssé à une cuisse. Cabaye et Rabiot peuvent aussi montrer qu'ils sont un peu plus que des solutions de rotation dans un milieu où Verratti et Matuidi sont les seuls indiscutables. Très décevant depuis le début de la saison, Digne est obligé de rendre une copie solide pour instiller un minimum de doute dans l'esprit de Laurent Blanc et s'éviter d'être cantonné à l'avenir aux obscures joutes sans grands enjeux. Opération réhabilitation pour Cavani Cependant, le principal centre d'attraction de cette équipe parisienne largement remaniée sera Edinson Cavani. L'Uruguayen sort d'une prestation indigne sur la pelouse du stade du Roudourou et n'a plus marqué depuis trois matchs. En l'absence d'Ibra, il sera aligné au centre de l'attaque et doit s'affirmer comme le leader offensif d'un PSG qui n'imagine pas un seul instant chuter chez le 12e de Ligue 2. Son statut ne pourra pas le défendre éternellement. L'opération réhabilitation débute ce soir en Corse pour le Matador. Citation « On fait tout pour rendre les Corses paranos » A 33 ans, Johan Cavalli, le capitaine de l'AC Ajaccio, se dit parfois désabusé par ce que devient le foot et par le mauvais traitement réservé, selon lui, aux clubs corses. A l'heure d'affronter le PSG, il réalise combien son sport a changé en égarant parfois certaines valeurs. Que représente cette rencontre pour vous ? JOHAN CAVALLI. Une bouffée d'oxygène. Mais l'opportunité de battre l'ogre parisien, que je supporte quand il joue en Europe, existe. On sait très bien que, quand on s'appelle Paris, l'idée de venir dans le petit stade d'Ajaccio n'emballe pas forcément. On va donc essayer de jouer là-dessus. Y a-t-il un secret pour gêner Paris ? Ne pas les respecter. Si on les regarde jouer au début, ils vont ouvrir le score et le match sera fini. Et je ne veux pas entendre avant la rencontre qu'untel veut le maillot d'Ibra ou l'autre celui de Thiago Silva. Ça m'énerverait beaucoup ! Ces dernières saisons, le PSG n'a pas beaucoup rigolé chez nous car on n'a jamais oublié de combattre. Quel joueur parisien vous plaît le plus ? J'admire Verratti. Il possède une maturité exceptionnelle dans le jeu à son âge (NDLR : 22 ans). Les gens en parlent un peu moins qu'Ibra ou Cavani. Mais quand Paris joue moins bien, comme par hasard, Verratti n'est pas là. La notion de combativité est-elle importante pour vous ? Oui. Le foot n'est pas une guerre mais n'est pas qu'un jeu. L'affrontement dans notre sport devrait être aussi valorisé qu'en rugby. Chez nous, le combat révèle les vertus de l'homme corse. C'est ainsi depuis la nuit des temps. Le Corse aime son île et ses racines. Sur un terrain, cela doit aussi se voir. Chaque équipe corse qui a réussi était avant tout une équipe de combattants. Nous l'étions moins l'an dernier et cela nous a été fatal. Et Bastia est aussi en train de perdre cette valeur cette saison. Une équipe corse qui ne se bat plus n'a aucune chance de survivre. Comment cela doit-il se matérialiser sur un terrain ? Ce n'est pas mettre des claques dans les couloirs. C'était il y a trente ans et je ne cautionne pas. C'est plutôt ne jamais avoir peur sur une pelouse. Parfois, j'ai mis le curseur trop loin dans ma jeunesse. Mais ce n'était que de l'engagement. Jamais de la violence. Je sais bien que j'ai pris quatre matchs pour un carton rouge contre Bastia, mais le fait d'être corse ne m'a pas aidé. C'est-à-dire ? Parfois, si on se frotte deux secondes avec un type, on peut s'excuser juste après et c'est fini. Mais, maintenant, la moindre altercation devient une affaire d'Etat. Aujourd'hui, le foot a changé. Les tacles que faisaient un Di Meco ou un Mozer lors des PSG - OM les emmèneraient directement en prison ! L'engagement physique fait peur et, forcément, le foot corse en pâtit plus que les autres. Car, nous, on n'existe que par ça. Ressentez-vous de la défiance vis-à-vis des Corses ? Je ne généralise pas, mais oui. Et, cela dépasse les arbitres dont certains sont très bons. Mais au-dessus, du côté de la Ligue, voire du gouvernement, c'est ahurissant. Ce n'est pas du racisme anticorse, mais certains événements donnent raison à ceux qui disent qu'on ne nous aime pas. Par exemple ? On fait tout pour rendre les Corses paranos. Récemment, la Ligue a demandé de ne pas présenter des drapeaux corses dans nos stades. Et le gardien de Bastia a été suspendu pour en avoir agité un après une victoire à Nice. Obligerait-on par exemple Lorient à ne pas sortir le drapeau breton ? Comment ne pas se sentir insultés ? La Ligue, pour éviter les débordements, ne veut pas de nos drapeaux. Sans être fou, c'en est à se demander si le but n'est pas d'énerver les Corses pour les obliger à créer des problèmes ! Mais il n'y a qu'en Corse que des bombes agricoles éclatent pendant les matchs... Il y a longtemps que je n'en ai pas entendu. Mais les bombes agricoles ont-elles fait des morts ou des blessés ? C'est de l'engouement. Regardez l'ambiance dans les stades italiens, c'est superbe. En France, on transforme les matchs en pièces de théâtre où il ne faut pas applaudir trop fort ou alors avec des gants. On perd la saveur du foot. Il y a trop d'interdits et c'est malsain. Le foot aujourd'hui vous plaît-il encore ? Je n'aime pas ce qu'il est en train de devenir. C'est moins bien qu'avant. A l'extérieur, comme je l'ai dit, on veut éteindre la passion du foot et en faire quelque chose qui n'écorche plus les oreilles des gens haut placés. Mais, à l'intérieur des clubs, je trouve que les nouvelles générations ne respectent plus grand-chose. Ni le passé ni les anciens. Tout cela me plaît de moins en moins. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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18/12/2014 09:59
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Citation L’étau du fair-play financier se relâche… un peu L’ÉTREINTE du fair-play financier est bien en train de se desserrer. Comme évoqué dans nos colonnes (nos éditions du 21 novembre), un assouplissement des sanctions prises en mai à l’encontre du PSG doit intervenir en début de saison prochaine. Lors du mercato estival, le club de la capitale sera ainsi autorisé à dépenser, s’il le souhaite, au-delà de la limite des 60 M€ fixée cette saison. Dans le même ordre d’idées, la masse salariale ne sera plus soumise la saison prochaine à un encadrement aussi strict. Le sujet n’est plus tabou. Les dirigeants parisiens s’en sont d’ailleurs ouverts, mardi, en des termes explicites lors de leur audition devant la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). A première vue, ce revirement a de quoi surprendre. L’accord signé en mai entre la direction du PSG et l’instance de contrôle des clubs européens prévoyait en effet que ces deux sanctions majeures (limitation du montant des achats de joueurs et encadrement de la masse salariale) s’appliquent sur deux saisons (20142015 et 2015-2016). Les mêmes contraintes pour le mercato hivernal « Le fair-play financier n’est fait que de subtilités », s’amuse un connaisseur du dossier. Selon nos informations, l’assouplissement des sanctions en 2015-2016 était en fait déjà prévu dans l’accord de mai. Mais conditionné au fait que le PSG converge bien vers l’orthodoxie financière souhaitée par l’UEFA. C’est justement la tendance des derniers mois. Sans plonger dans l’austérité, le club parisien a appris à maîtriser ses dépenses et a enregistré, dans le même temps, une augmentation de ses recettes grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors. A court terme, cette nouvelle donne ne produira aucun effet spectaculaire. Lors du mercato d’hiver (du 1er au 31 janvier), le PSG devra toujours équilibrer ses ventes et ses achats de joueurs. Selon le scénario le plus probable, il ne se passera rien. Ni arrivées ni départs. C’est en juin que les propriétaires qatariens pourront renouer avec leurs ambitions originelles, recruter une star mondiale et poursuivre le développement sportif de l’équipe. Mais pas question de faire sauter la banque et de dépenser sans compter. Le PSG devra, encore la saison prochaine, maîtriser son déficit. Sous peine de replonger dans les abîmes du fair-play financier. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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20/12/2014 10:03
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Citation PSG - Montpellier : ce n'est pas le moment de faire des cadeaux Pour le dernier match de l'année, Paris doit afficher face aux Héraultais une détermination qui lui a souvent fait défaut depuis le début de la saison. Le résultat de PSG - Montpellier va conditionner la seconde partie de saison. Dans l'immédiat, une victoire rendrait les agapes de Noël plus joyeuses alors qu'une contre-performance couperait l'appétit. Elle rendrait surtout la suite plus prometteuse alors que le PSG court après son 3 e titre de champion de France d'affilée. La saison dernière, il avait basculé avec 44 points à la trêve, suivi de Monaco (avec 41) et Lille (40). Ces temps de passage montrent à la fois les limites du Paris actuel, très en retard ce matin (37), et relativisent le parcours de Marseille, qui pourrait être sacré champion d'automne demain avec 41 points. L'équipe de Bielsa égalerait alors la performance de Monaco l'année dernière, sans qu'elle ait laissé un souffle et une trace particuliers. Blanc a parlé à ses défenseurs centraux Mais l'OM est à son maximum alors que le PSG ne joue au mieux qu'à mi-temps, négligeant souvent l'une des deux périodes. Au moins a-t-il enfin réussi à se montrer entièrement régulier la semaine dernière à Guingamp (défaite 1-0) : il a été nul de bout en bout. Tout en restant insuffisant dans le jeu. Le club de la capitale n'a été que très peu bousculé depuis le début de la saison. Mais à ses carences se sont ajoutés la faillite des cadres et un manque d'agressivité. Cet après- midi, le PSG doit envoyer un signal à ses adversaires du Championnat de France, qui, paraît-il, doutent de plus en plus de la couronne parisienne en mai prochain. Il doit retrouver la victoire, de l'allant et de l'allure pour entamer au mieux 2015 et son calendrier impitoyable. « On veut juste finir sur une bonne note », glisse Laurent Blanc, qui a appris à se contenter du minimum depuis quelque temps. Hier, pendant vingt minutes lors de la séance à huis clos, l'entraîneur parisien a pris ses trois défenseurs centraux brésiliens à part (Thiago Silva, David Luiz et Marquinhos). Il ne s'agit pas a priori de lancer pour la première fois une défense inédite mais plutôt de leur redonner cet amour du duel qui les fuit. Le champion du monde ne cesse de le répéter depuis l'élimination de la Ligue des champions en avril contre Chelsea : on ne construit aucune victoire sans rage défensive, celle démontrée par Marquinhos par exemple lors de l'aller face à Barcelone, en septembre. Mais il en va de l'abnégation défensive comme de l'intensité et du jeu : ces ingrédients-là, il faut les avoir tout le temps, en Coupe de la Ligue comme en L 1, pour les retrouver aussi en Ligue des champions. A commencer aujourd'hui avec des leaders qui doivent une revanche après le non-match de Guingamp. Citation Quel mercato pour Paris ? Officiellement, rien n'est encore prévu pour le mercato hivernal. « On n'a pas fait de réunion pour en discuter. Cela se fera à Marrakech », a soufflé hier Laurent Blanc. Aucun joueur n'a demandé à partir. Comme le PSG reste soumis au cadre imposé par le fair-play financier, chaque achat devra être compensé par une vente. Et, d'un point de vue sportif, tout élément susceptible de partir doit avoir un successeur. Autrement dit, si Lavezzi veut changer d'air, il faut déjà que le club lui ait trouvé son remplaçant. Pas facile de tomber à cette période sur un attaquant de niveau équivalent. En revanche, Paris pourrait étudier des prêts cet hiver, sous forme de départ ou d'arrivée. Adrien Rabiot, qui intéresserait Tottenham, pourrait être le premier concerné. Citation A la recherche du vrai Thiago Motta Laurent Blanc l'admet. Thiago Motta traverse la saison à un niveau bien inférieur à celui qui était le sien la saison dernière. « C'est une évidence qu'il est moins bien et que cela nous pénalise, reconnaissait récemment l'entraîneur parisien. On voyait la saison dernière l'importance qu'il a dans notre philosophie de jeu. » S'il joue à peine moins que la saison dernière (1 721 minutes s'il dispute l'intégralité du match contre Montpellier contre 1 848 minutes fin décembre dernier), son influence sur le jeu paraît moins nette, avec une seule passe décisive quand il en avait délivré quatre et inscrit trois buts au même moment de la dernière saison. En privé, plusieurs joueurs du club s'inquiètent de cette baisse de rendement et lui imputent une partie des difficultés actuelles du PSG. « On sent qu'il est moins bien physiquement et cela a une importance considérable sur notre jeu », souffle un intime du vestiaire. Ce problème athlétique s'explique en partie par une préparation tronquée après une Coupe du monde où il a peu joué. Moins de deux semaines après son retour à l'entraînement, il était titulaire à Pékin lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-0) le 2 août... Il dénonce le manque de cohésion Thiago Motta refuse néanmoins d'être le bouc émissaire des prestations décevantes du PSG. En public, l'Italo-Brésilien de 32 ans est le seul joueur à avoir pointé le manque de cohésion collective pour expliquer les difficultés parisiennes. « Quand nous ne jouons pas en équipe, cela nous rend vulnérables », analysait-il après Lille (1-1). Dans sa ligne de mire, l'attitude un peu trop individualiste de certains et des prestations décevantes, à commencer par Thiago Silva et Cavani. En privé, il s'agace également quand Laurent Blanc pointe uniquement les déficiences du milieu de terrain pour expliquer le manque d'allant de son équipe. Elément incontournable du groupe, il devrait de nouveau être titulaire cet après-midi. Sans concurrence de poids dans son rôle de sentinelle, il pourrait à terme voir la menace du repositionnement de David Luiz à son poste. Une hypothèse que réfute pour l'instant Laurent Blanc. Mais jusqu'à quand ? Citation Le Parc réveille les souvenirs de Courbis « Mais mon pauvre, si je te parle de tous mes matchs au Parc des Princes, on en a pour toute la nuit, apporte à manger ! » Toujours aussi truculent, Rolland Courbis, 61 ans, l'entraîneur de Montpellier (passé notamment par Bordeaux, Marseille et Ajaccio), a néanmoins accepté de commenter plusieurs matchs où il était sur le banc. « Comme joueur, explique-t-il, j'en ai joué un paquet et je peux dire qu'avec Monaco ou Toulon j'en ai gagné quelques-uns dans ce vieux stade magnifique qui semble pourtant plus moderne que d'autres. Je peux me vanter d'avoir assisté à son inauguration en 1972 pour la finale OM - Bastia (2-1) (NDLR : en fait c'était le deuxième match disputé au Parc après un France - URSS joué une semaine plus tôt). J'étais dans les tribunes car je m'étais blessé en demi-finale ! » Une valise et la fête PSG - Bordeaux (4-1, 21 mai 1994). « C'était la dernière journée de la saison. Ce soir-là, on perd une place sur le podium mais on s'en foutait complètement parce qu'on était quand même qualifiés pour la Coupe de l'UEFA. Je me souviens bien de l'après-match car c'est rare de prendre quatre buts et de fêter ça dans le vestiaire ! On avait arrosé notre quatrième place au classement qui récompensait une saison extraordinaire. » Le penalty de Ravanelli PSG - OM (1-2, 8 novembre 1997). « Ah le fameux penalty obtenu par Ravanelli ! Le penalty le plus médiatisé de l'histoire du football. A vitesse normale, c'était logique de siffler. C'est certain que celui qui le regarde cinq fois au ralenti avec arrêt sur image va dire autre chose. Mais dans le feu de l'action, tu es obligé de siffler. Ma seule certitude, c'est qu'à la suite de cette affaire nous sommes restés six mois sans obtenir un nouveau penalty. Et cela nous coûte sans doute le titre. Avec le recul, il aurait mieux valu faire un nul et obtenir des penaltys ensuite ! » Paris sauvé, l'OM coulé PSG - OM (2-1, 4 mai 1999). « Tout le monde dit que cette saison-là on perd le titre à la dernière journée. C'est faux. C'est au Parc qu'on le laisse filer. Le PSG n'était pas alors mathématiquement maintenu. Sur deux de ses rares occasions, le PSG nous plante deux buts par Marco Simone et Bruno Rodriguez. Ce jour-là, on perd très gros, car, puisque le PSG s'était sauvé, il n'avait plus rien à craindre face à Bordeaux. Les Parisiens feront cadeau du match (2-3) et les Girondins seront champions... Cette défaite au Parc est une de celles qui m'a fait le plus mal. » La victoire incompréhensible PSG - Ajaccio (2-4, 6 mai 2006). « C'est l'exemple parfait du match où tout rigole et prouve que le foot n'est pas du tout rationnel. Je peux maîtriser certaines choses mais il y en a d'autres qui m'échappent comme un faux rebond, une décision favorable ou l'erreur individuelle. Alors, ne me demandez pas d'expliquer cette victoire. La réussite était avec nous. Point. » Qualifiés sans crainte PSG - Montpellier (1-2, 22 janvier 2013). « C'était en en 16es de finale de Coupe de France. Normalement, on était éliminés, donc on est venus en toute décontraction. Nous avions une chance sur dix de passer. L'objectif que nous nous étions fixé était de pousser Paris en prolongations. Le fait de jouer sans crainte nous avait facilité la tâche. Mais ça ne marche pas toujours comme cela... Malheureusement. » Citation Un match aux couleurs du Qatar Premier partenaire du club parisien en termes financiers, l'office de tourisme du Qatar (QTA) sera aujourd'hui le sponsor principal de PSG - Montpellier. Plusieurs décors typiques ont été installés dans les coursives du Parc des Princes et de nombreuses animations feront la promotion de l'émirat. Des jeux permettront de gagner des voyages à Doha, des places de match et des maillots dédicacés. Dans les espaces hospitalité, les invités seront accueillis par un faucon et pourront goûter des spécialités qatariennes. Citation Maxwell : «Pas de problème de fatigue mentale» Préservé contre Ajaccio mercredi en 8e de finale de Coupe de la Ligue (3-1), Maxwell devrait retrouver sa place samedi contre Montpellier pour la 19e journée de championnat, le dernier match de l'année 2014. Comment vivez vous les critiques actuelles sur les performances du PSG ? MAXWELL. «Parfois, c'est bien de ne pas regarder la télé, de ne pas lire les journaux (sourires). Il y a toujours des choses que l'on peut considérer comme injustes et d'autres plus positives. La critique est normale dans le foot mais parfois, cela peut aussi nous rendre plus forts. Mais les joueurs font aussi leur bilan personnel après chaque match pour savoir ce qu'ils peuvent apporter de mieux. On ne peut pas être totalement satisfait après les victoires et être au plus bas après les défaites. Il faut être équilibré dans son jugement personnel pour être bon collectivement. En quoi Paris doit s'améliorer ? On doit s'améliorer dans l'équilibre quand on perd le ballon. C'est pour cela qu'on n'est pas en tête de la Ligue 1. Il ne faut pas laisser des espaces aux adversaires. Est-ce qu'il y a une cassure psychologique dans le groupe ? Mentalement, on est tous l'un avec l'autre. Ce n'est pas le moment d'essayer de pointer un problème de fatigue mentale. On n'a pas été très bons pendant pas mal de matchs mais parfois on a aussi su contrôler les rencontres. Il faut continuer à s'améliorer à chaque match, ce n'est pas facile mais on espère retrouver des automatismes. «J'espère continuer la prochaine saison. Mais il y a beaucoup de choses qui entrent en ligne de compte» La trêve de noël va vous faire du bien ? Pour nous les Sud-Américains, c'est une date spéciale. Nous sommes loin de nos amis et de nos familles et on a l'occasion d'aller les voir. C'est bien de couper un peu dans cette période difficile pour revenir avec un état d'esprit plus frais. Où en est votre prolongation de contrat ? J'ai envie de prolonger. Il faut aussi savoir ce que veut le club. On parle ensemble. Si on est content ensemble, on continuera. Si le club veut autre chose, ce sera à moi de décider. Je suis heureux chaque jour ici à Paris et j'espère continuer la prochaine saison. Mais il y a beaucoup de choses qui entrent en ligne de compte. Comment joue-t-on avec David Luiz qui quitte souvent son poste de défenseur central ? C'est un défenseur, avant tout c'est pour cela qu'il a été recruté. Après il a de la qualité donc il anticipe et tente d'apporter offensivement. Il faut savoir s'y adapter. Lui doit aussi s'adapter à notre style de jeu. Ce n'est jamais facile, on se parle beaucoup. Il y a toujours l'envie d'être plus efficace pour l'équipe. C'est un grand défenseur, j'espère qu'on gagnera beaucoup avec lui. Citation Blanc : «Terminer sur une bonne note est important» A la veille du dernier match officielle de l'année contre Montpellier samedi, Laurent Blanc a insisté sur l'importance de renouer avec le succès après la défaitte à Guingamp (0-1). L'entraîneur a précisé qu'avant le dernier entraînement, seul Javier Pastore était d'ores et déjà forfait en raison de douleurs à son mollet droit. Est-ce que ce dernier match de l'année peut conditionner le début de 2015 ? LAURENT BLANC. «C'est d'abord le calendrier qui conditionne notre avenir. Il y a beaucoup de matchs en janvier et février avant le match contre Chelsea. Mais tout le monde veut terminer sur une victoire, surtout quand on finit à la maison. Comme il y a une coupure derrière, c'est bien de finir sur une victoire. Terminer sur une bonne note est important. Aviez-vous senti venir la défaillance actuelle de votre équipe ? J'avais déjà dit que on était moins bien dans le jeu. Mais pendant un certain temps, on arrivait à être supérieur à nos adversaires et on gagnait nos matchs. Nos points, on ne les a pas volés, on les mérite. La première défaite de la saison a fait un peu de buzz et de turbulence au club. On peut percevoir qu'une équipe est moins bien. Mais comment prédire une défaite ? On a connu cette situation la saison dernière. Après, enchaîner deux défaites en mars, en novembre ou en décembre ne change rien. Le titre de champion d'automne est-il important pour vous ? C'est un signe de la qualité de la première partie de championnat. Mais la deuxième partie est capitale. C'est à la fin qu'on comptera les points. C'est là que ce sera important d'être devant». -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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21/12/2014 08:55
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Citation Changer sans rien changer Le PSG conservera Laurent Blanc cet hiver et, a priori, ne devrait pas recruter lors du mercato. Pourtant, Nasser al-Khelaïfi attend du changement. DÉÇU ET ÉNERVÉ, Nasseral-Khelaïfi est descendu dans le vestiaire du PSG sitôt la fin du match, hier soir, et le président parisien est longuement resté discuter avec les joueurs. Collectivement puis individuellement, il leur a d’abord dit le fond de sa pensée, ne les a pas exonérés de leurs responsabilités, puis il a pris la température, auprès de certains cadres, sur les remèdes à envisager. Presque unanimes, ces derniers ont reconnu que les joueurs n’étaient pas à leur meilleur niveau et que le changement commençait par-là. Un remplacement de l’entraîneur n’a pas été évoqué. Un changement des méthodes de management, en revanche… Le 27 décembre, à la reprise de l’entraînement, à Marrakech, Laurent Blanc sera donc toujours l’entraîneur du PSG et il devrait le rester jusqu’à la fin de la saison, même en cas d’élimination en Coupe de France, le 5 janvier à... Montpellier. Seul un enchaînement de contre-performances en janvier le mettrait sur la sellette. Pour la direction parisienne, les deux priorités sont la Ligue des champions et le Championnat et, dans ces deux compétitions, Paris peut encore briller. Mais les dirigeants du club de la capitale sentent, aussi depuis quelques semaines que le staff technique peine à trouver les ressorts pour s’en sortir collectivement. Une réunion avec Blanc est prévue au Maroc lors du stage de reprise et une analyse de la situation sera établie entre quatre murs. BLANC : «MON MANAGEMENT SERA UN PEU MOINS SOUPLE » Mais, hier, l’entraîneur parisien a pris les devants : « Mon management sera un peu moins souple » , a-t-il prévenu. Mais encore? «Un peu plus dur, a-t-il souri, avant de poursuivre : Quand j’entends dire qu’il faut être plus exigeant, plus professionnel, que tout se joue sur des petits détails, je suis d’accord. Mais le dire, c’est bien, se l’appliquer à soi, c’est mieux. Je serai le garant de ce principe. » Le discours de Blanc, en externe, s’est donc musclé, en prélude au durcissement de son management. Et le technicien parisien attaquera 2015 avec, pour consigne, de retrouver l’hégémonie du club sur le territoire. Aura-t-il des renforts ? « C’est une bonne discussion qu’on aura sur ce sujet, entre le staff et la direction » , répond-il, comme s’il espérait au moins une arrivée. Pourtant, la tendance du moment serait qu’aucun joueur ne débarque à Paris en janvier. D’abord, parce que le club est toujours sous la contrainte du fair-play financier. Sans vente, pas d’achat. Et, peut-être à l’exception d’Adrien Rabiot qui pourrait être prêté à Tottenham, le PSG ne devrait se séparer d’aucun autre élément. Nasser al-Khelaïfi considère que le staff dispose des moyens nécessaires pour remporter le Championnat, au moins l’une des deux Coupes nationales et réussir un parcours en Ligue des champions aussi bon que le précédent. Il n’est d’ailleurs pas le seul à le penser. Hier, Rolland Courbis déclarait : « La saison passée, ce n’est pas Mourinho qui a battu Blanc, c’est Zlatan qui n’était pas là lors du quart de finale retour. J’attends avec impatience la revanche. Parce que je pense que ce ne sera pas le même PSG en février qu’en décembre. » Citation L’heure n’est pas à la fête En concédant un nouveau match nul, hier soir, le PSG conclut l’année 2014 sur une note bien terne. UNE SEULE OCCASION de but en quatre-vingt-dix minutes, un manque d’agressivité qui n’a jamais été aussi criant, une possession de balle de 68% qui ne dit pas l’inhabituel déchet technique des Parisiens, des tentatives désespérées d’obtenir un penalty – même si Rabiot, à la 86e, aurait pu en bénéficier – ou un coup franc dangereux en fin de rencontre: pour son dernier match officiel de l’année 2014, le PSG a étalé toutes les insuffisances qui l’escortent depuis plusieurs semaines. Ce matin, il partage avec l’OM la première place du Championnat, mais ce soir, en cas de victoire de Lyon à Bordeaux et si Marseille fait au moins match nul contre Lille, les Parisiens pourraient conclure la première partie de saison sur la dernière marche du podium. Évidemment, il ne s’agit que de projections et, d’ici à la 38e journée, les hommes de Laurent Blanc ont le temps de rebondir. Mais ce qu’ils donnent à voir ces derniers temps laisse davantage la place aux doutes qu’à l’élan d’optimisme. Hier, Montpellier a proposé une adversité comparable à celle que Guingamp avait servie une semaine plus tôt et, encore une fois, face à un bloc bien regroupé et discipliné sans être trop reculé, le PSG n’a jamais trouvé l’inspiration pour s’imposer. Pour la première fois depuis l’arrivée de Blanc, le club de la capitale a enchaîné un deuxième match en Championnat sans marquer (voir chiffres). En Bretagne, Paris avait eu quelques occasions mais hier, à l’exception d’une tête de Thiago Silva repoussée sur sa ligne par Mounier (64e), il n’a rien fait qui ait pu dissuader les sifflets du Parc en fin de match. Même si Montpellier n’a pas ébranlé la défense parisienne, ce que regrettait Rolland Courbis à la fin, le PSG quitte 2014 avec le sentiment d’une régression dans le jeu et l’efficacité que symbolise Edinson Cavani, incapable de s’emmener proprement le ballon sur un service de Verratti (40e). « Il manque de confiance et de spontanéité, alors que c’est un joueur qui en a plein, il l’avait prouvé la saison passée, convient Laurent Blanc. Mais on aura besoin de toutes nos forces en seconde partie de Championnat. On peut encore relever nos défis, on n’a pas hypothéqué les objectifs qui sont les nôtres. Mais on sait que l’année 2015 sera difficile. Les sept jours de pause vont faire du bien. J’attends de mes joueurs qu’ils reviennent les batteries rechargées. » L’entraîneur parisien araison : le PSG peut encore tout gagner cette saison. Mais il faudra vraiment qu’il montre autre chose. Ou alors qu’Ibrahimovic redevienne son sauveur. LE PARC AUX COULEURS DU QATAR. – Le match entre le PSG et Montpellier était placé hier sous les couleurs de Qatar Tourism Authority, l’office du tourisme du Qatar, sponsor principal du club de la capitale. Le Parc des Princes était ainsi décoré aux couleurs du pays et plusieurs animations ont été proposées, certaines permettant aux spectateurs de gagner un voyage à Doha, des places en loges VIP ou des maillots dédicacés. Citation « Je suis très énervé » THIAGO SILVA, le capitaine du PSG, en avait gros sur le coeur après le nul face à Montpellier. IL S’ÉCHAPPE rarement au moment de parler à la presse. Dans les entrailles du Parc des Princes, Thiago Silva n’a pas changé ses habitudes, hier. Le capitaine du PSG s’est arrêté, passant du français à l’italien ou au brésilien. Dans toutes ces langues, un même message : « Je suis très énervé. » Le Brésilien, visage pourtant souriant, ajoutait : « Je n’aime pas parler après les matches car tu peux dire des choses... Sous-entendu, des choses qui seraient mal interprétées. Je ne pense pas que quelque chose se soit cassé après Barcelone (1-3, en C 1), mais il nous manque un peu de volonté de gagner et de jouer avec le plaisir. » Laurent Blanc sera-t-il capable d’apporter ces ingrédients ? Thiago Silva répond sur le débat de l’entraîneur : « Tout va bien avec le coach, ce n’est pas de sa faute. Ce sont les joueurs sur le terrain qui n’en font pas assez. On a besoin de travailler plus. Si je suis inquiet ? Je ne sais pas. On a besoin d’abord de se reposer, d’oublier et de penser à 2015. Ce sera important pour le club et pour moi aussi. Il manque un peu de volonté et quand je dis ça, je pense à moi aussi, pas à un joueur en particulier. On doit jouer en équipe. Il nous a manqué quelque chose et comme capitaine, c’est ma responsabilité aussi. On n’a pas fait ce qu’on avait programmé en première partie de saison. Il faut donc récupérer les points en 2015. Aujourd’hui, Lyon et Marseille peuvent lutter pour le titre. » Edinson Cavani, sorti sous les sifflets à la 65e minute, ne s’est pas défilé, non plus. L’attaquant s’est épanché sur sa période difficile. « Sincèrement, c’est difficile pour un joueur quand on le siffle, il faut l’accepter, se remettre au boulot, et voilà... On peut dire ce qu’on veut, on doit penser collectivement, penser à l’entreprise qui nous emploie. » Lucas, son équipier, se voulait, lui, optimiste. « Il faut se reposer et rentrer avec une autre mentalité. On peut faire mieux et ça va venir. On va essayer de faire de grands matches comme la saison dernière. On a le temps. On a les qualités pour être champion et on va tout faire pour. » Citation 7: Lucas 6: Maxwell 5: Motta, Silva, David Luiz, VDW, Sirigu 4: Verratti, Matuidi 3: Cavani Cavani: Il est sorti sous les sifflets (65e), c’est dire si sa performance a été appréciée... L’Uruguayen a été hors du coup. On l’a même senti perdu dans son couloir gauche sur ses déplacements et ses prises de balle. Techniquement en grande difficulté, il s’est même fendu d’une frappe qui a touché le poteau... de corner (13e). Matuidi: Quand l’international français n’a pas la fraîcheur nécessaire, son jeu manque de l’impact qui fait sa force. Il n’a jamais été en mesure d’imprimer sa marque, d’exercer un pressing sur les porteurs de balle et il fut aussi très peu précis dans ses transmissions. Verratti: Le milieu de terrain n’a pas été en réussite dans son jeu long. Il a manqué trop souvent de justesse pour avoir le moindre impact dans le jeu, même s’il fut plus influent dans les derniers instants. La présence de Marveaux dans sa zone l’a aussi souvent ennuyé. L'Equipe Citation Vivement l’année prochaine pour le PSG ! Sauf miracle, les Parisiens ne seront pas champions d’automne. Laurent Blanc promet enfin du changement. AVEC 5 POINTS en 4 matchs de Ligue 1, le PSG conclut un mois de décembre catastrophique, qui pourrait peser lourd à la fin du championnat. « On attend plus du PSG », reconnaît Laurent Blanc, qui promet du changement. Un 0-0 symbolique. PSG - Montpellier aura donc servi de résumé si vous avez raté les derniers épisodes et, plus largement, le début de saison. Pas de jeu, pas d’envie, pas d’agressivité. Une seule occasion de but et une copie vierge offensive pour la deuxième fois de suite. Plus cet exercice 2014-2015 aura avancé, plus le PSG se sera disloqué, suscitant ennui, déception, voire colère. « Si on veut être champions, il faudra prendre plus de points dans la seconde partie, souffle Blanc. Il faudra être meilleurs, surtout dans le jeu. On n’aura pas été très beaux à voir. » Blanc conserve encore le mérite d’être lucide. Sa première saison aura été un rêve. La deuxième, qui risque d’être la seconde, ( Une osmose en danger. Les échos du camp des Loges expliquent une partie des problèmes. On parle d’un groupe en autogestion depuis septembre. Comme un manque de vie en dehors du terrain qui provoque un manque d’envie sur le pré. Il y aurait donc une forme de fracture entre l’effectif et son patron. Du point de vue de la cellule technique, l’analyse est radicalement différente. En privé, Blanc avoue s’épuiser à mettre les joueurs en garde sur des consignes qu’ils ne respectent pas. « Blanc a le sentiment que les joueurs l’entendent mais ne l’écoutent pas », soutient un proche. Parce qu’ils ne le considèrent pas comme un grand coach ? Ou parce que l’entraîneur manque d’autorité ? Blanc va changer. Le champion du monde ne sautera pas dans les prochaines semaines parce que le propriétaire du club n’a pas la solution de remplacement. Malgré une trêve presque anecdotique (une semaine), l’ex-sélectionneur en attend beaucoup. « Ce n’est pas long, certes, dit-il, mais la coupure psychologique va faire du bien. J’ai besoin de les retrouver en pleine forme car 2015 sera difficile. » Avec déjà 12 matchs au menu du 5 janvier au 28 février, dont des déplacements à Lyon et Monaco et la réception de Chelsea. Infernal. Pour changer le décor de son équipe, Blanc compte actionner un premier levier : le mercato. Il souhaite au moins une recrue cet hiver. Profil ? Un joueur créatif, sur le côté ou au milieu. Mais Blanc a surtout livré une information essentielle hier. A la question « Que compte-t-il modifier dans son management ? », il répond : « Il sera moins souple, un peu plus dur. On a des objectifs élevés. Il faut être rigoureux. Il faut s’appliquer à nous-mêmes cette phrase qu’on entend souvent : cela se joue à des détails. Je serai le garant de cette application. » C’est une phrase choc, comme Blanc en prononce peu. C’est prometteur. Reste cette question : un homme qui a horreur du conflit peut-il vraiment durcir le ton ? 6: Lucas 5.5: Verratti, Silva 5: Matuidi, Maxwell, Sirigu, VDW, David Luiz 4: Motta 3.5: Ibrahimovic 3: Cavani Citation « Il nous manque le plaisir de jouer » THIAGO SILVA ne cache pas sa déception. Même s’il pèse chacun de ses mots, de peur dit-il de regretter certaines paroles, ses déclarations, dans un français encore un peu hésitant, en disent long sur les maux du PSG. Il évoque le manque de concentration, de plaisir et de cohésion des siens, tout en réaffirmant son soutien à son entraîneur. Comment expliquez-vous cette contre-performance ? THIAGO SILVA. Défensivement, Montpellier a été très solide. Nous, nous avons contrôlé le match. Mais il nous a manqué ce petit but. On a eu des occasions que nous n’avons pas réussi à concrétiser. Nos adversaires méritent ce résultat. Mais pour un club comme le PSG, avec les joueurs que nous avons, on aurait dû faire mieux. Désormais, nous allons nous reposer une petite semaine car nous avons besoin de revenir plus forts. La défaite à Barcelone a-t-elle cassé quelque chose au sein de l’équipe ? Non, je ne pense pas. Le problème vient d’avant Barcelone. Nous avons besoin d’être plus concentrés. Il nous manque aussi un peu cette volonté de gagner et de jouer avec plaisir. Que voulez-vous dire ? Il manque de la volonté de la part de tout le monde. Je ne vise pas un joueur en particulier, c’est tout le monde, moi y compris. Peut-être qu’on va changer en 2015. Promettez-vous un PSG différent en 2015 ? Je ne sais pas. J’espère. Mais maintenant, on a besoin de se reposer parce que là, on a la tête comme ça… (Il fait un geste de la main au-dessus de sa tête.) En fait, je suis très énervé. Je n’aime pas parler après les matchs parce que je peux dire des choses qui ne sont pas bien. Je dois bien réfléchir pour ne rien dire de grave. Mais je pense qu’il nous manque aujourd’hui le plaisir de jouer au football. Et parfois, on a besoin de jouer plus en équipe. On le fait mais il faut le faire plus encore. Le groupe est-il encore réceptif au discours de l’entraîneur ? Tout va bien avec le coach. Ce n’est pas de sa faute. C’est nous, les joueurs, sur le terrain, qui ne faisons pas ce qu’il faut. Tout le monde doit donc travailler plus. Le coach a une très bonne relation avec nous. Le président vous a-t-il parlé à l’issue du match ? Non, il a laissé tout le monde tranquille. On va partir en vacances avec notre famille. Et j’espère qu’on va tous beaucoup réfléchir. On est à la moitié du championnat. On n’a pas réalisé ce qui était programmé. Maintenant, on a besoin d’oublier, de se ressourcer pour bien attaquer janvier et février. Ce sont deux mois très importants pour nous. Etes-vous optimiste pour le titre de champion ? Je suis toujours optimiste. Mais nous devons améliorer beaucoup de choses pour y arriver. Si on avait fait une meilleure première moitié de saison, aujourd’hui, on serait devant. Or, l’OM et Lyon sont des équipes qui peuvent remporter le titre. Il va falloir aller chercher ces points qui nous manquent. Citation Valls, Sarkozy et l’émir Manuel Valls et Nicolas Sarkozy ont assisté au match nul du PSG contre Montpellier. Comme le stipule le protocole, le Premier ministre était assis à la droite de Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG), alors que l’ancien président de la République était à sa gauche, juste à côté de Louis Nicollin, président de Montpellier. L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, était présent mais, comme il en a l’habitude, il est resté discret en haut de la tribune présidentielle. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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