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#6381
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![]() Le médiateur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,142 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 538 Tribune : Boulogne rouge ![]() |
Citation Mourinho : «J’étais le premier choix du PSG» Dans une interview accordée à Téléfoot et diffusée dimanche sur TF1 (10h55), José Mourinho, l’entraîneur de Chelsea, confirme qu’il avait été contacté fin 2011 pour prendre la succession d’Antoine Kombouaré au PSG. « Au moment de l’arrivée de Leonardo au PSG, j’étais le premier choix, avant Carlo Ancelotti », précise the Special one, alors sous contrat avec le Real Madrid. Quand Ancelotti est parti au Real, en 2013, Leonardo s’est de nouveau tourné vers le Portugais, mais ce dernier s’était déjà engagé avec Chelsea. « J’ai refusé deux fois le PSG », résume Mourinho qui tient visiblement à entretenir de relations courtoises avec les Qatariens puisqu’il affirme que «le PSG est entre des mains de qualité » et que « PSG-Chelsea serait une finale de Ligue des Champions fantastique». ![]() -------------------- La modération apprécie et récompense la lèche.
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#6382
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,602 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Et si Rabiot prolongeait son contrat au PSG ? Exclue il y a deux mois, l’hypothèse que le milieu parisien renouvelle son engagement avec son club formateur n’est plus impossible aujourd’hui. L’IDÉE D’UNE PROLONGATION de contrat d’Adrien Rabiot au Paris-SG n’est plus aussi fantaisiste aujourd’hui qu’un mois et demi plus tôt, lorsque le milieu de terrain de dix-neuf ans, formé à Paris, avait repoussé une deuxième proposition en moins d’un an. Rompu depuis le 1er septembre et le transfert avorté du joueur vers l’AS Rome, le contact entre l’entourage du joueur et la direction du club de la capitale a été renoué, et le clan Rabiot ne semble plus aussi hermétique au discours du double champion de France en titre. Jusqu’à début août, les dirigeants parisiens ont cru qu’ils trouveraient un accord avec Rabiot, dont le contrat expire en juin 2015. Après lui avoir soumis une première prolongation jusqu’en juin 2018, avec un salaire de 120 000 € par mois, le PSG avait revu sa revalorisation à la hausse cet été (à hauteur de 200 000 €), pour essuyer un nouveau refus. La position de l’international Espoirs français consistait à dire qu’il n’avait aucune garantie en termes de temps de jeu et qu’il préférait aller voir ailleurs, où on lui ferait confiance, quand certaines sources proches du dossier assuraient que le joueur voulait surtout être aligné sur les conditions de Marco Verratti à l’époque (250000 €). LES PUNITIONS DE BLANC L’AS Rome et Arsenal se sont alors positionnés à la fin du mercato, sans qu’aucun accord n’aboutisse, bien qu’il n’était plus très loin avec le club italien. Le PSG, prêt à vendre son joueur pour 8 millions d’euros (plus 7 M€ de bonus), estimait que la responsabilité de l’échec en incombait à l’entourage de Rabiot, trop gourmand, alors que les représentants du joueur avançaient que c’était le club parisien qui avait fait traîner le dossier. À l’arrivée, Rabiot est resté, prêt à patienter jusqu’en janvier 2015 pour signer à la Roma. À ce moment-là, la rupture entre le jeune milieu et son club semblait consommée. Laurent Blanc, qui n’a pas apprécié son attitude estivale, notamment ses retards aux entraînements, ne l’a jamais intégré dans ses convocations et Rabiot n’a participé qu’à deux matches avec l’équipe réserve, en Championnat de France amateurs. Évidemment, Rabiot vit mal cette situation. Et, au fond, rester à Paris, son club de coeur, était son envie première. Les deux parties ont d’ailleurs un intérêt commun à trouver une issue positive à cette affaire. Le PSG parce qu’il n’a ni envie de brader son joueur et encore moins envie de le voir partir libre en juin prochain, ce qui ferait tache, avec la mise en place du fair-play financier. Et Rabiot, parce qu’il refuse de devoir se contenter d’entraînements pendant trois mois encore et peut-être davantage. Il se murmure que l’Ajax Amsterdam serait intéressé par un prêt cet hiver, une fois que Rabiot aurait prolongé son contrat, afin qu’il obtienne le temps de jeu désiré. Cela ne plairait pas vraiment à l’AS Rome, qui considère l’arrivée du jeune Parisien dans ses rangs comme acquise. Les prochaines semaines pourraient dessiner un nouveau tournant dans la relation entre le PSG et Rabiot. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 77,456 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Fair-play financier : le PSG va tenter de plaider sa cause C'est une partie très serrée que le PSG dispute aujourd'hui. Encore plus compliquée qu'un match de Ligue des champions. Le président Nasser Al-Khelaïfi et son directeur général délégué Jean-Claude Blanc se rendent en effet au siège de l'UEFA à Nyon (Suisse) pour participer à une table ronde consacrée au fair-play financier (FPF). Leur espoir ? Obtenir l'aménagement de certains points de règlement et l'assouplissement des sanctions. Aux côtés de Michel Platini, président de l'instance européenne, et des représentants d'une douzaine de clubs (dont Manchester City et le Bayern Munich), la délégation parisienne participera d'abord à un bilan de la saison passée, marquée par l'annonce au mois de mai des premières sanctions. Un épisode douloureux pour le PSG, épinglé pour son non-respect de la règle de l'équilibre recettes-dépenses exigé par le FPF, précipitant l'exécution d'une large combinaison de sanctions : pénalité financière de 60 MEUR, encadrement de sa masse salariale et limitation du nombre de joueurs inscrits en Ligue des champions. Plus contraignant encore, les Parisiens ont dû s'engager à diminuer « significativement » leurs achats sur le marché des transferts lors de la saison 2014-2015 et 2015-2016. Un plafond de 60 MEUR aurait même été fixé pour chaque mercato. Quelques mois plus tard, Nasser Al-Khelaïfi n'avait toujours pas digéré. Le soutien de Jean-Michel Aulas « Pour moi, le fair-play financier est injuste, a-t-il déclaré dans nos colonnes le 3 septembre. Il bloque les nouveaux investisseurs, protège les grands clubs et oblige les petits clubs à rester des petits. [...] Nous sommes prêts à travailler avec ce règlement, mais j'espère que l'UEFA va le changer l'année prochaine. Beaucoup de clubs se sont plaints. » Si tel est vraiment le cas, c'est le jour ou jamais pour faire pression sur l'UEFA. Problème pour le PSG : l'influente association des clubs européens (ECA), qui sera représentée aujourd'hui à Nyon, a réaffirmé son soutien sans faille au fair-play financier. « J'appelle chaque club à adhérer aux règles du fair-play financier, a ainsi glissé son président Karl-Heinz Rummenigge, par ailleurs président du Bayern Munich. Ce règlement ne doit pas être vu comme une attaque contre les clubs, mais comme une évolution positive sur le long terme. » Dans le même temps, un front antiparisien s'est dessiné de l'autre côté du Rhin. « J'en suis convaincu, le PSG devrait être exclu des compétitions européennes », s'est même emballé, début octobre, Reinhard Rauball, président du Borussia Dortmund. Nasser Al-Khelaïfi peut tout de même compter sur le soutien de Jean-Michel Aulas, président de l'OL, qui a déclaré hier sur Canal + : « On va aider les dirigeants parisiens à faire en sorte qu'ils obtiennent ce qu'ils souhaitent. » Même si les « nouveaux riches » du PSG devraient compter leurs alliés sur les doigts d'une main, d'un strict point de vue juridique, ils ont des arguments à faire-valoir. Citation Quelle défense contre Lens ? Zoumana Camara a intérêt à être prudent ces prochains jours. Le doyen de l'effectif parisien (35 ans) est le dernier défenseur central en pleine possession de ses moyens. Laurent Blanc, qui n'a pas prévu de rechausser les crampons pour l'occasion, se prépare à un sacré casse-tête pour composer sa défense vendredi contre Lens. Marquinhos est absent pour plusieurs semaines en raison de sa blessure à une cuisse contractée face à Barcelone (3-2). David Luiz, qui a débuté les six derniers matchs du PSG, est lui sorti dans les arrêts de jeu de Brésil - Argentine (2-0) samedi à Pékin en se plaignant d'une douleur à la rotule. Un mal récurrent depuis plusieurs semaines. « C'est toujours le même pépin et la douleur augmentait durant le match, donc j'ai préféré sortir », a expliqué l'ancien joueur de Chelsea, qui n'exclut pas de jouer demain contre le Japon à Singapour. Son retour dans la capitale après un usant voyage de près de douze heures n'est pas prévu avant mercredi... La « dangereuse » pelouse du Stade de France La bonne nouvelle pourrait venir de Thiago Silva. Absent des terrains depuis le 11 août et sa blessure aux ischio-jambiers, le capitaine parisien poursuit depuis plusieurs semaines un travail individuel. Sa participation aujourd'hui à la séance collective lors de la reprise de l'entraînement sera scrutée. Mais il semble peu probable que Laurent Blanc prenne le risque de l'aligner, surtout sur une pelouse du Stade dont tous les internationaux français se sont plaints samedi. Blaise Matuidi l'a trouvée dangereuse, estimant qu'on pouvait « s'y blesser facilement ». Laurent Blanc a aussi perdu un joker du fait de la blessure aux adducteurs contractée par Thiago Motta avec sa sélection. Le milieu de terrain italien est l'unique recours crédible pour dépanner en défense centrale. Seule petite éclaircie dans ce tableau bien nuageux, la sortie sur civière de Serge Aurier lors de Congo - Côte d'Ivoire (1-2) en éliminatoires de la CAN est moins préoccupante que les images ne le laissaient craindre. Le défenseur des Elephants souffre d'une béquille aux muscles fessiers gauches. Laurent Blanc, qui avait convoqué Presnel Kimpembe, le défenseur de 19 ans de la CFA dans le groupe pour affronter Monaco (1-1), pourrait être amené à jouer cette fois-ci jusqu'au bout la carte jeunes. Citation Ça roule pour Laurent Blanc Parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), hier. L'entraîneur du PSG a participé à la première édition parisienne de la Run & Bike solidaire dans le domaine national de Saint-Cloud, associé au double champion du monde de kayak en ligne Philippe Colin. En présence du champion du monde 1998 Lilian Thuram et parrainée par la triple championne olympique Marie-José Perec et le sprinteur Jimmy Vicaut, la course, disputée à pied et à VTT, a permis de récolter des dons au profit du Secours populaire. Citation Rabiot : «C’est facile d’attaquer ma mère» Ecarté des pelouses professionnelles depuis son transfert avorté à la Roma cet été, Adrien Rabiot a tenu à livrer ses vérités dans une interview diffusée hier soir au cours du Canal Football Club (Canal+). Le jeune milieu de terrain, 19 ans, a réfuté la thèse d’une blessure diplomatique pour expliquer son absence du début de saison. «Je me suis vraiment blessé, j’en ai eu pour huit semaines. (...) Là, c’est résorbé, mais il y a encore une douleur car c’est au niveau du coup de pied, ça peut rester très longtemps.» Rabiot, qui dit avoir de bons rapports avec son entraîneur Laurent Blanc (même s’il est «un peu entre les deux...»), ignore s’il portera de nouveau le maillot parisien. «Ce n’est pas un choix de ma part de dire non, je vais en CFA, souffle-t-il. Si on me prend et on me dit tu es titulaire contre Lens (NDLR : vendredi prochain au stade de France), je ne vais même pas discuter, ça, il n’y a pas de problème. » Depuis son retour à l’entraînement, Rabiot a été convoqué deux fois en CFA (et retenu en équipe de France des moins de 20 ans). «Si on veut me punir, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire, parce que moi, venir à l’entraînement, m’entraîner, et jouer même en CFA, je prends du plaisir à faire ça. Ce n’est pas une punition pour moi. » Le numéro 25 du PSG tient également à défendre Véronique, sa mère et agent, que beaucoup considèrent comme la cause de ses tourments actuels. «Les gens se trompent totalement quand ils disent qu’elle peut plomber ma carrière, lance-t-il. C’est facile de l’attaquer, déjà parce que c’est une femme et que dans le milieu du foot ce n’est pas très simple. Si je l’ai choisi comme agent, c’est que j’ai confiance en elle et que c’est la meilleure personne pour me guider.» Vers où ? «Pour l’instant, c’est en stand by, poursuit celui qui sera libre de tout contrat en juin 2015. Il ne se passe rien, on verra bien dans les prochaines semaines et d’ici janvier (NDLR : et le mercato hivernal) ce qui peut se passer. » ![]() Citation Pour Rabiot, il n'y a «pas de problème avec Blanc» Adrien Rabiot est revenu, au micro de Canal +, dimanche, sur sa situation au PSG. Le jeune milieu de terrain, qui a refusé deux prolongations de contrat en moins d'un an et a failli s'engager cet été à l'AS Rome, n'est, depuis, plus convoqué pour les matches de Paris. «On s’entend bien, il n’y a pas de problème entre le coach et moi, il me dit souvent qu’il aimerait trouver une solution assez rapide», a déclaré Adrien Rabiot au sujet de sa relation avec Laurent Blanc, dimanche, dans le Canal Football Club, sur Canal +. Interrogé sur la blessure au pied, qualifiée par certains de «diplomatique», qui est mise en avant pour expliquer son temps de jeu inexistant, l'international Espoirs a répondu être «vraiment blessé. J'en ai eu pour huit semaines, j’ai fait des examens. L’os s’est résorbé, mais la douleur est encore là au niveau du coup de pied.» «Si on veut me punir, ce n'est pas comme ça qu'il faut le faire» «Si on veut me punir, ce n'est pas comme ça qu’il faut le faire, a-t-il poursuivi. Venir m’entraîner et jouer en CFA, ce n’est pas une punition pour moi, j’y prends du plaisir.» Enfin, Rabiot a aussi évoqué son transfert avorté à l’AS Rome : «Ça devait vraiment se faire, j’y croyais. C’était un choix de ma part, j’ai du mal à comprendre pourquoi ça ne s’est pas fait. Ça ne vient pas de notre côté (celui de sa mère et lui). Je n’ai pas peur de la concurrence au PSG, il y a beaucoup de milieux à la Roma aussi, ils ont un beau projet, ils jouent la Ligue des champions.» Selon les informations de notre journal, ce dimanche, l’hypothèse d’une prolongation du contrat de Rabiot (il expire en juin 2015), qui semblait complètement exclue début septembre, ne serait plus impossible aujourd’hui. Citation Ibra ne jouera pas contre le Liechtenstein S'il avait effectué son retour à l'entraînement collectif samedi avec sa sélection, Zlatan Ibrahimovic ne jouera pas ce dimanche contre le Liechtenstein (20h45). «Malheureusement, on ne peut pas compter avec Zlatan Ibrahimovic. Sa blessure l'empêche encore de jouer mais il sera sur le banc avec le reste de l'équipe», a indiqué la Fédération suédoise de football sur son site internet. En son absence, c'est le gardien Andreas Isaksson qui porte le brassard. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Lens – PSG préoccupe la police FOOTBALL. Ligue 1. L’affiche de vendredi soir au Stade de France est classée à risque LES LENS – PSG disputés au Stade de France ne sont jamais des affiches sans histoires. La finale de la Coupe de la Ligue 2008, remportée par Paris sur un penalty litigieux dans le temps additionnel, avait été gâchée par l’affaire de la banderole anti-Ch’tis déployée dans le virage des supporteurs parisiens. Plus que l’émoi national suscité par cette provocation en plein succès du film de Dany Boon « Bienvenue chez les Ch’tis », elle avait conduit, quelques semaines plus tard, le ministère de l’Intérieur à dissoudre l’association des Boulogne Boys. Le rendez-vous de vendredi soir, comptant pour la 10e journée de L 1 et organisé à Saint-Denis car le stade Bollaert est toujours en travaux, paraît assuré de rester dans les annales avant même son déroulement. En effet, 6 700 places vendues par le consortium du Stade de France ont dû être annulées courant septembre. La vente ne respectait pas les mesures de sécurité en vigueur pour un match à l’extérieur de l’équipe de la capitale, des fans des deux clubs risquant de se retrouver à proximité. Aujourd’hui, tout est revenu dans l’ordre, et chaque club disposera d’un virage pour ses propres fans. Les Parisiens, entre 10 000 et 12 000, seront installés côté nord. C’est le club qui a commercialisé, de manière nominative, son quota de billets. La Ligue de football professionnel (LFP) et la préfecture de police de Paris lui ont demandé, contrairement à la règle habituelle, d’assurer les contrôles à l’entrée de son secteur ainsi que la sécurité à l’intérieur. « Ce stade n’est pas très propice au maintien de l’ordre » Un membre de la police Malgré ces aménagements, déjà opérés, les pouvoirs publics craignent des incidents en marge de cette rencontre classée à risque. La préfecture de police, qui redoute aussi le derby Lens - Lille, dans la même enceinte début décembre, sera particulièrement vigilante. « Si on nous avait demandé notre avis, on aurait refusé que ce match se dispute là, nous confie une source policière. Ce stade n’est pas très propice au maintien de l’ordre et le public du championnat n’est pas celui des finales de coupes nationales jouées ici. » Pour l’occasion, un peu plus de 1 000 policiers seront réquisitionnés pour surveiller entre 50 000 et 60 000 spectateurs selon les estimations d’hier. Quelque 200 opposants à la politique du PSG en matière de supporteurs pourraient également avoir acheté des places dans un coin du stade, selon des informations des renseignements généraux. Une dernière réunion de sécurité doit désormais se tenir cet après-midi au Stade de France en présence des différents acteurs de ce match devenu si particulier. ARNAUD HERMANT Citation Ibra toujours dans le doute Cela fait maintenant plus de trois semaines que Zlatan Ibrahimovic n’a pas posé les pieds sur les terrains du camp des Loges. Toujours blessé au talon, il ne s’est pas entraîné hier matin avec ses coéquipiers. Le Suédois a observé la séance depuis la salle de soins en compagnie de Thiago Motta (touché aux adducteurs). Ibra est donc très incertain pour le match de vendredi contre Lens, bien que les derniers jours passés avec la sélection suédoise aient laissé entrevoir les premiers signes d’amélioration. Il s’était en effet entraîné presque normalement samedi. Mais la douleur semble persister. Les nouvelles des autres blessés sont plutôt rassurantes. Hier, Lavezzi et Marquinhos, touchés tous les deux derrière la cuisse respectivement contre Caen (le 24 septembre) et face à Barcelone (le 30 septembre), ont enchaîné les tours de terrain. Ils sont physiquement trop justes pour jouer au Stade de France. Enfin, Thiago Silva, qui a repris l’entraînement normalement lundi, semble apte à jouer. RONAN FOLGOAS Citation MEMO PSG Hier. Ateliers techniques et physiques puis opposition. Course à pied pour Marquinhos et Lavezzi. Van der Wiel, Sirigu et Verratti, de retour à Paris hier, ont suivi un programme individualisé. Absents. Digne, Matuidi, Cabaye, Bahebeck, Aurier, David Luiz et Pastore (sélection). Aujourd’hui. Entraînement ce matin au camp des Loges. Infirmerie. Ibrahimovic (talon) et Thiago Motta (ischio-jambiers). Rendez-vous. Lens - PSG, 10e j. de L 1, vendredi à 20 h 30 au stade de France (Canal + et BeIN Sports). Le Parisien du 15/10 |
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Citation Il faut sauver le soldat Cavani L'attaquant uruguayen n'est pas brillant depuis le début de la saison. Tout le PSG se mobilise pour tenter de lui redonner confiance. C'est la mobilisation générale pour sauver le soldat Cavani. Le PSG a profité de la trêve internationale pour remettre sur pied moralement et techniquement son attaquant laissé au repos par le sélectionneur uruguayen à l'occasion des deux matchs amicaux contre l'Arabie saoudite (1-1) et Oman (3-0 pour l'Uruguay). En manque de réussite et de confiance, Edinson Cavani (27 ans) n'est plus que l'ombre du meilleur buteur du championnat italien qu'il a été en 2013. Même si ses statistiques ne sont pas indignes (4 buts en 12 rencontres toutes compétitions confondues), le Sud-Américain est en perte de vitesse depuis bientôt un an et il semble avoir perdu le sens du but. Nasser Al-Khelaïfi monte en première ligne pour soutenir un joueur très critiqué (lire ci-dessous). Les deux hommes se sont parlé ces derniers jours. Et le président lui a répété toute la confiance que le club lui témoigne. Le staff technique s'est également mobilisé autour de l'ancien Napolitain. Outre les exercices techniques devant le but évoqués par Laurent Blanc en conférence de presse il y a une dizaine de jours et un travail physique soutenu que Cavani s'inflige régulièrement, l'accent a été mis sur le dialogue. Beaucoup de dialogue. De façon formelle ou informelle, Laurent Blanc, son adjoint Jean-Louis Gasset ou le directeur sportif adjoint Olivier Létang ont multiplié les petits mots d'encouragement. Le soutien de Thiago Silva L'objectif est double : lui redonner confiance et surtout lui montrer que le PSG l'aime et compte plus que jamais sur lui. Thiago Silva a publiquement affiché son soutien. « Edi fait toujours beaucoup de sacrifices pour l'équipe. Il court beaucoup, lui, l'attaquant. Il est prêt à donner sa vie pour l'équipe », a déclaré le capitaine sur le site officiel du club. Ces derniers jours, Edinson Cavani est apparu fidèle à lui-même. A savoir détendu, mais aussi discret et réservé. Pendant les entraînements, El Matador s'est montré appliqué et volontaire comme d'habitude. A l'un de ses partenaires, il a confié « être heureux à Paris », mais il trouve « injuste les critiques à [son] égard ». A tort ou à raison, il considère qu'il n'est « pas toujours mis dans les meilleures conditions et qu'[il] essaie de faire au mieux ce qu'on lui demande ». La réhabilitation de Cavani commence demain soir au Stade de France contre Lens. Une enceinte qui lui réussit bien puisque, la saison passée, l'ex-buteur de Palerme avait inscrit les deux buts du succès en finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon. Si l'Uruguayen parvient à remonter la pente, il se pourrait qu'ensuite son aventure parisienne devienne irrésistible. Comme un certain Raï en son temps... Citation Pourquoi il n'y arrive pas Edinson Cavani a perdu de sa superbe. Si les six premiers mois de sa première saison ont été remarquables (18 buts inscrits en 23 matchs), depuis janvier, il n'affiche qu'une moyenne de 0,33 but par rencontre. Et une question revient inlassablement dans les tribunes du Parc des Princes : le plus cher transfert de l'histoire de la Ligue 1 a-t-il été surcoté ? « On savait dès le départ qu'il ne valait pas 64 MEUR ! Il n'y a pas d'Argus pour les joueurs comme pour les voitures, répond son compatriote et actuel entraîneur de Nancy, Pablo Correa. Ce prix ne veut rien dire. Mais tout le débat vient de là. Si Paris ne l'avait pas payé aussi cher, on ne se poserait pas ce genre de questions aujourd'hui. » « Il n'est pas responsable de son prix, rappelle Jean-Pierre Papin, Ballon d'or 1991 et désormais consultant sur BeIN Sports. Mais il est vrai qu'il a un rang à tenir. Faut-il pour autant le traiter comme un pestiféré parce qu'il connaît un coup de moins bien ? Tous les grands joueurs vivent des périodes difficiles. Il a eu des problèmes personnels à gérer avec son divorce. Mais quand on est un grand buteur comme lui, on ne perd pas ses qualités du jour au lendemain. » L'Uruguayen ne peut plus se retrancher derrière un problème de positionnement sur le terrain. En l'absence d'Ibrahimovic, lors des quatre derniers matchs du PSG, il a évolué dans l'axe, comme il l'a tant revendiqué, pour un rendement nul d'un pur point de vue statistique. Sur ses quatre buts marqués cette saison, un seul l'a été lorsqu'il évoluait dans l'axe (contre Bastia, 2-0 en août). « C'est pourtant son poste de prédilection mais, à force de jouer sur un côté, il a perdu ses repères, affirme Papin. Et puis l'équipe ne l'aide pas beaucoup. Lors des derniers matchs, il était très peu servi malgré des appels très intéressants. Il faudrait que ses coéquipiers jouent davantage pour lui. » Correa partage ce point de vue : « Le problème ne vient pas seulement de lui. Le PSG ne montre pas la même chose que la saison passée. Or, par son jeu, il est dépendant de l'équipe. » Paradoxalement, Edinson Cavani est aussi victime de son excès d'altruisme. « Il n'hésite pas à défendre. C'est une qualité mais il le fait peut-être trop. Il descend tellement bas pour aider ses coéquipiers qu'il perd en lucidité lorsqu'il doit attaquer », précise Jean-Pierre Papin. « A Naples, il a toujours beaucoup travaillé mais il ne faisait pas autant d'efforts, affirme Pablo Correa. Il s'enferme dans un jeu qui n'est pas forcément le sien. Edinson est un joueur qui doit jouer sur tout le front de l'attaque. Il a besoin d'une certaine liberté. Il doit simplifier son jeu. » Citation « Le PSG est sa maison » Nasser Al-Khelaïfi, le président du club parisien Persuadé que Cavani va finir par retrouver son statut de grand buteur, le patron du PSG réaffirme pour notre journal toute la confiance qu'il lui porte et assure qu'il restera longtemps à Paris. Pourquoi Edinson Cavani est-il en difficulté en ce moment ? NASSER AL-KHELAÏFI. Edinson reste un excellent joueur et un très grand professionnel. Il est très généreux dans l'effort et travaille toujours beaucoup pour l'équipe, sans penser à lui et à ses statistiques personnelles. Il se donne à 100 %, il suffit de voir son attitude sur la pelouse, il court et défend énormément. C'est un vrai battant qui est prêt à mourir pour le PSG. Vous ne doutez pas de lui ? Absolument pas. Je le soutiens totalement comme je le fais avec chacun de mes joueurs. Les supporteurs adorent aussi Edinson Cavani parce qu'ils savent qu'il ne triche jamais. Par son engagement permanent, il leur rend leur soutien. Il y a beaucoup de rumeurs de transfert. Son avenir est-il encore à Paris ? Nous voulions l'un des meilleurs buteurs de la planète et nous avons pris Edinson. Tout le monde doit bien comprendre que le PSG est sa maison et qu'elle le restera le plus longtemps possible. Paris est une ville qu'il aime. Il a toutes les raisons d'y demeurer. Citation Deux semaines d'absence pour David Luiz Après avoir passé dix jours en Asie avec la Seleçao, David Luiz revient à Paris blessé. Sorti à la fin du match face à l'Argentine le 11 octobre, le défenseur central n'a pas participé à la deuxième rencontre face au Japon mardi. D'après les propos du médecin de la sélection brésilienne, Rodrigo Lasmar, rapportés par le site Globoesporte, son indisponibilité sera d'environ deux semaines. « Je n’ai pas trop aimé les examens réalisés ici, nous avons dû attendre un moment pour avoir des résultats qui ont montré une petite élongation, précise le médecin brésilien. Le pronostic initial est de deux semaines de récupération, peut-être un peu moins puisqu’il s’est blessé samedi. Mais il devra faire d’autres examens ». Il semble donc acquis que David Luiz ne disputera pas les deux prochains matchs du PSG, vendredi contre Lens puis mardi à Nicosie. Le casse-tête se confirme pour Laurent Blanc, déjà privé de Marquinhos, sans doute de Thiago Motta. La seule bonne nouvelle de la semaine vient de Thiago Silva, qui s'entraîne normalement depuis lundi. Citation Thiago Silva apte au service Les jours passent et Zlatan Ibrahimovic ne s'entraîne toujours pas. L'attaquant star du PSG n'a pas participé hier après-midi à la séance collective. Il est pourtant venu dès le matin au camp des Loges pour recevoir des soins à son talon gauche, douloureux depuis le 13 septembre. Ibra n'a plus rejoué depuis PSG-Lyon (1-1), le 21 septembre. Il ne devrait pas être apte à tenir sa place demain contre Lens au Stade de France. Son probable forfait s'ajouterait à ceux de Marquinhos et Lavezzi (cuisse pour les deux) qui sont restés en salle hier. Idem pour David Luiz, de retour de sélection dans la journée mais victime d'une petite élongation de la cuisse. Selon le médecin de la Seleção, le défenseur devrait être absent une dizaine de jours. Motta travaille en marge du groupe Quant à Thiago Motta (adducteur), il a travaillé avec un préparateur physique en marge du groupe. Mais sa présence n'est pas garantie demain et un doute subsiste aussi pour le match de mardi prochain à Nicosie en Ligue des champions. Si Cavani a été ménagé, Thiago Silva a encore participé normalement et pourrait effectuer son grand retour. Pour ce rendez-vous au Stade de France, l'équipe parisienne séjournera la veille dans un hôtel de Roissy. Le RC Lens logera également dans le Val-d'Oise au château de Maffliers, où le PSG d'Antoine Kombouaré avait d'ailleurs préparé sa victoire en finale de Coupe de France 2010 contre Monaco. Le coach lensois a prévu un entraînement au Stade de France ce soir pour familiariser ses joueurs avec le lieu, impressionnant. Citation Le tribunal de grande instance de Paris a débouté hier huit plaignants, proches de l'association dissoute Liberté pour les abonnés, qui avaient déposé plainte contre le PSG pour leur avoir refusé l'entrée du Parc des Princes le 11 octobre 2013 lors du match amical entre l'équipe de France et l'Australie. ![]() Citation Ibra de retour? Alors qu'il n'a plus joué avec le Paris-SG depuis le 21 septembre (1-1 contre Lyon), Zlatan Ibrahimovic, touché à un talon, va-t-il faire son retour vendredi contre Lens? L'attaquant suédois, qui n'a pas pris part aux deux matches disputés par sa sélection, a effectué mercredi des exercices en salle. Il va sans doute attendre ce jeudi, ou au plus tard vendredi, pour prendre une décision définitive. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Sirigu- VDW, Camara, Motta, Maxwell- Cabaye, Verratti, Matuidi- Lucas, Cavani, Pastore ![]() Citation La pénurie menace Paris Ligue 1. Lens - PSG. Privé de cinq joueurs, dont Ibrahimovic et Thiago Silva, ce soir au Stade de France, Paris cherchera surtout à ne pas allonger sa liste de blessés. C’EST L’INFIRMERIE la plus chère du monde. Pour affronter le RC Lens ce soir au Stade de France, cinq titulaires habituels, dont les trois plus gros salaires de l’effectif, manquent en effet à l’appel : Zlatan Ibrahimovic, David Luiz et Thiago Silva. Les deux premiers sont blessés, alors que le dernier cité est encore indisponible. Si l’on ajoute les deux autres absents, Lavezzi et Marquinhos, en cours de remise en forme, cette jolie brochette d’éclopés représente un investissement total de 180 M€ en indemnités de transfert pour le PSG. Conséquence de cette hémorragie : Laurent Blanc n’a convoqué que 17 joueurs contre 18 habituellement, dont deux jeunes issus de l’équipe réserve. Cette situation rarissime est le fruit d’une conjonction d’événements liés à divers facteurs : le hasard et l’âge (pour la blessure d’Ibra), les effets a posteriori de la Coupe du monde (Lavezzi, David Luiz et Thiago Silva) et l’accumulation de matchs (Marquinhos). Elle ne devrait pas durer éternellement, mais elle agace forcément le président Nasser al-Khelaïfi. Présent hier au camp des Loges, le dirigeant s’est d’ailleurs entretenu avec le docteur Rolland, le médecin du club, en marge de l’entraînement. En dehors du cas de plus en plus embarrassant d’Ibrahimovic (voir ci-dessous), c’est le dossier Thiago Silva qui a animé la journée d’avant-match. Ô capitaine ! Mon capitaine ! Les joueurs parisiens pensaient compter sur le retour du Brésilien, 30 ans, l’homme qui a porté le brassard du club ces deux dernières saisons, blessé le 11 août aux ischiojambiers (derrière la cuisse) lors d’un match amical à Naples. Ils devront encore patienter quelques jours. Thiago Silva a préféré reporter son retour Hier, le défenseur central s’est pourtant entraîné normalement avec ses coéquipiers. Seul signe négatif, il se tenait la cuisse en quittant le terrain. Quelques minutes plus tard, le club communiquait la liste de joueurs retenus pour affronter le RC Lens. Une liste dans laquelle figurait l’international brésilien. Une seconde version était publiée une demi-heure après et, cette fois, Thiago Silva faisait partie des absents. « C’est une simple erreur technique », explique-t-on au club pour justifier le cafouillage. En début d’après-midi, avant que la décision finale ne soit prise, Laurent Blanc avait fait le point sur le dossier le plus chaud du moment. « Sa blessure a été très longue à cicatriser, a indiqué l’entraîneur parisien. Cela fait neuf semaines, neuf semaines (il répète) qu’il se soigne, qu’il se prépare… Mais ne brûlons pas les étapes. […] On prendra une décision commune. » Selon nos informations, c’est le joueur lui-même qui aurait fini par trancher. Pour le suppléer, Blanc devrait faire appel à Thiago Motta, lui-même touché aux adducteurs la semaine passée. Pourquoi lui ? L’Italo-Brésilien, milieu de terrain de métier, compte déjà sur son CV quelques bouts de matchs (notamment contre Saint-Etienne fin août) au poste de défenseur central. Pour aujourd’hui, cela suffira. Pourvu que l’état de la pelouse du Stade de France, qualifiée de « désastreuse » et « dangereuse » à l’issue du dernier France - Portugal, ne précipite pas de nouvelles blessures. L’infirmerie du PSG affiche déjà complet. Citation Sirigu- VDW, Camara, Motta, Maxwell- Verratti, Cabaye, Matuidi- Pastore- Lucas, Cavani Citation « Zlatan n’est pas bien dans sa tête » LE 100e MATCH officiel de Zlatan Ibrahimovic sous le maillot du PSG est encore repoussé. De quelques jours ou de plusieurs semaines ? C’est toute la question. Toujours blessé au talon, le Suédois va en tout cas manquer ce soir sa cinquième rencontre d’affilée avec le club parisien. Une nouvelle fois, Cavani occupera donc le poste d’avant-centre et tentera de renouer avec cette efficacité qui le fuit depuis cinq matchs. Exactement depuis le moment où Ibra s’est blessé. « Edi (Cavani) va beaucoup mieux, veut croire Laurent Blanc. Il traverse un moment assez difficile de sa carrière mais, pendant cette trêve internationale, il s’est réfugié dans le travail. Et je peux vous dire qu’il a réalisé dix jours d’entraînement de très haut niveau. » De son côté, Zlatan Ibrahimovic est donc obligé de prendre son mal en patience. « Bien sûr, la situation est difficile à vivre pour lui, glisse son coéquipier Salvatore Sirigu. Il ne joue toujours pas. On voit bien que Zlatan n’est pas bien dans sa tête. » En cause, une douleur persistante au talon, qui l’empêche encore et toujours de courir et de s’entraîner normalement. « Pour Zlatan, ça évolue bien mais pas assez vite pour reprendre avec le groupe, indique Laurent Blanc. Il a travaillé ce matin (hier), les choses progressent. J’espère que cette situation ne va pas durer. Mais je ne peux pas vous donner une date de retour. » En fait, un flou total règne actuellement sur la durée d’indisponibilité du buteur vedette du PSG. Les soins qui visent à réduire l’inflammation ne font que très progressivement leurs effets. Et le repos est encore le meilleur médicament dont le Suédois a besoin actuellement. Blessé pour la troisième fois en cinq mois, le totem du PSG, aujourd’hui âgé de 33 ans, offre décidément un visage de plus en plus humain. Citation 1 000 policiers et 1 300 stadiers ont été mobilisés pour ce match classé à risques. Les supporteurs des clubs seront installés dans l’un des deux virages du Stade de France. Le PSG redoute la présence de quelque 200 supporteurs indésirables qui souhaiteraient protester contre la politique du club à leur encontre. Le trou de mémoire de Blanc. Dans les derniers instants de sa conférence de presse hier, Laurent Blanc a questionné son auditoire pour savoir s’il existait un contentieux entre son club et le RC Lens. L’entraîneur parisien ne se souvenait plus de l’affaire de la banderole anti-Ch’tis déployée par des supporteurs parisiens lors de la finale de la Coupe de la Ligue en 2008. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Lens-PSG (1-3) : une victoire mais de nouveaux soucis Après deux nuls, Paris a renoué avec la victoire hier au Stade de France. Mais ce fut encore laborieux avec, en outre, un nouveau joueur blessé (Matuidi) et un expulsé (Cavani). La machine parisienne s'est remise tout doucement en branle. Même en tournant au ralenti, elle a réussi à se défaire du promu lensois dans un Stade de France pas franchement incandescent mais réveillé à plusieurs reprises par des séquences cocasses et surprenantes. Champion de France des résultats nuls (six en neuf rencontres de Ligue 1 avant le match d'hier soir), le PSG a donc prouvé qu'il savait aussi gagner un match. Jusqu'à preuve du contraire, c'est encore la meilleure manière de mettre - un peu - la pression sur l'OM, leader avec quatre longueurs d'avance ce matin sur le dauphin parisien. «Le but encaissé nous a forcés à réagir, on voulait gagner, a glissé Sirigu. Ça rend plus fort de gagner comme ça.» Tout avait en effet commencé comme dans un film-catastrophe pour les Parisiens. Après une occasion de but manquée par Cavani, une scène désormais récurrente, le Lensois Coulibaly se retrouvait dix secondes plus tard dans la surface de réparation adverse et battait Sirigu au bout d'un sprint, balle au pied, d'une soixantaine de mètres. Comme un condensé des petits malheurs parisiens du moment, moins de dix minutes plus tard, Edinson Cavani échouait à nouveau dans un duel avec Riou (19e minute) où son manque de spontanéité et de confiance apparaissait de manière criante. Une soirée rocambolesque Pour ne rien arranger, Matuidi, touché à la cuisse, devait céder sa place à Bahebeck (21e). Heureusement pour le PSG, deux buteurs inattendus se sont alors révélés : Yohan Cabaye, auteur de la première réalisation de sa carrière parisienne d'une frappe de 20 mètres (28e), et Maxwell qui, sans en rajouter, loba astucieusement Riou d'un délicieux swing du pied droit (34e). Mais cette séquence, aussi renversante soit-elle, ne fut rien à côté de l'incroyable scénario qui s'est joué en début de seconde période. Dans le rôle principal, Edinson Cavani. Après avoir obtenu et inscrit un penalty (56e), l'Uruguayen se faisait expulser dans la foulée par l'arbitre M. Rainville, l'autre protagoniste particulièrement en verve de cette courte histoire (trois cartons rouges distribués au total, dont deux pour le RC Lens). Quand on écrira la légende de Cavani le buteur malheureux, le moment fort de cette soirée figurera certainement en très bonne place. En attendant, Laurent Blanc se retrouve face à un nouveau problème. Alors que le retour de Zlatan Ibrahimovic est toujours aussi incertain, le PSG pourrait être privé d'avant-centre de profession pour affronter Bordeaux dans une semaine. Presque un détail à l'échelle de cette soirée rocambolesque. La fiche du match Lens-PSG : 1-3 (Mi-temps : 1-2) Spectateurs : environ 65 000. Arbitre : M. Rainville. Buts. Lens : Coulibaly (10 e). PSG : Cabaye (28 e), Maxwell (33 e), Cavani (55 e, s. p.). Avertissements. Lens : Gbamin (8 e), Le Moigne (27 e). PSG : Cavani (55 e). Expulsions. Lens : Gbamin (53 e), Le Moigne (58 e). PSG : Cavani (56 e) Lens : Riou - Cavaré, Gbamin, Landre, Baal - Nomenjanahary (El Jadeyaoui, 81 e), Le Moigne (cap.), Valdivia - Chavarria, Coulibaly (Guillaume, 78 e) - Touzghar. (Ba, 62 e). Entr. : A. Kombouaré. PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, Thiago Motta (cap.) (Kimpembe, 76 e), Maxwell - Verratti, Cabaye (Chantôme, 62 e), Matuidi (Bahebeck, 21 e) - Lucas, Cavani, Pastore. Entr. : L. Blanc. LES BUTS 10 e : Coulibaly profite d'un contre de son équipe pour se présenter dans la surface parisienne. Il ouvre son pied et voit sa frappe du droit déviée par Thiago Motta et finir dans les cages de Sirigu. 1-0 28 e : Pastore s'arrache pour éviter que le ballon sorte en touche, côté gauche, et remet à Maxwell. Le centre en retrait du Brésilien est repris aux abords de la surface par Cabaye qui marque. 1-1 33 e : Après un dégagement des poings de Riou, Maxwell récupère le ballon aux 35 m et réussit une superbe frappe lobée du droit qui termine sa course sous la barre lensoise. 1-2 55 e : Alors que Cavani s'écroule dans la surface après un léger contact de Gbamin, l'arbitre siffle penalty, réussi en force par l'Uruguayen. 1-3 LE FAIT DU MATCH 39 e : Sur un corner lensois, Chavarria parvient à reprendre en déséquilibre pour Coulibaly qui place une tête à bout portant. Sirigu détourne d'une main après une belle détente empêchant ainsi Lens de revenir au score. Citation « Edi fait toujours ce geste quand il marque » Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG Auteur d’un penalty qui aurait pu relancer sa saison, Edinson Cavani, averti après avoir célébré son but en mimant un tir demitraillette, a vu sa soirée virer au cauchemar lorsque l’arbitre l’a exclu pour lui avoir touché le bras. Stade de France (Saint-Denis), hier soir. Auteur d’un penalty qui aurait pu relancer sa saison, Edinson Cavani, averti après avoir célébré son but en mimant un tir de mitraillette, a vu sa soirée virer au cauchemar lorsque l’arbitre l’a exclu pour lui avoir touché le bras. Décidement, le sort s'acharne sur Edinson Cavani. Alors que ce Lens-PSG devait être synonyme de résurrection, il a viré au cauchemar. Peu avant l'heure de jeu (56e), il a écopé de deux cartons coup sur coup. Quelques secondes auparavant, l'attaquant du PSG, muet depuis PSG - Lyon (1-1) le 21 septembre, soit 5 heures sans marquer, venait tout juste de retrouver le chemin des filets. Un but inscrit certes sur penalty (accordé d'ailleurs généreusement après une légère poussette de Gbamin sur sa personne), mais qui a été fêté comme une délivrance, y compris par ses coéquipiers. « Avec Ibra, c'est notre référence en attaque. On était tous très contents de le voir marquer », se réjouit Lucas. Tout à sa joie, le joueur se dirige alors vers les tribunes lensoises en mimant le geste de la mitraillette. Un attitude que l'homme en noir n'apprécie pas et sanctionne d'un jaune. Cavani conteste et s'oppose à l'arbitre en lui touchant le bras. Le deuxième jaune, synonyme d'expulsion, est immédiat. « Les arbitres devraient faire preuve de plus de tact, estime Zoumana Camara au coup de sifflet final. On peut venir leur parler, dire qu'on n'est pas d'accord, et même les toucher. Tant qu'il n'y a pas d'agression, ça fait partie du jeu. Edi l'a touché gentiment.» Pendant quelques minutes, l'incompréhension règne sur le terrain. Cavani est hébété, les Parisiens tentent de parlementer avec M. Rainville. Le buteur finit par sortir, sous les acclamations du public parisien, après une petite tape de Laurent Blanc sur son épaule. « Edi fait toujours ce geste quand il marque, réagit Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG. C'est vraiment incompréhensible. » « Le carton rouge est excessif », reconnaît aussi Gervais Martel, le président lensois. « Il ne méritait pas d'être expulsé », complète Maxwell. Jusque-là, la soirée n'avait déjà rien eu d'idyllique pour l'Uruguayen. Lors de la première demi- heure de jeu, malgré quatre occasions nettes, il n'avait toujours pas su tromper la vigilance du portier lensois (4e, 9e, 19e, 25e). Non retenu en sélection, il a pourtant eu tout loisir ces dix derniers jours pour travailler son efficacité devant le but. Tout le club s'est d'ailleurs porté à son chevet pour l'aider à retrouver un brin de confiance. Mais les doutes n'ont guère été levés hier soir. Il aura encore une occasion de se rattraper mardi en Ligue des Champions contre Nicosie, avant d'assister des tribunes à la réception de Bordeaux samedi. Citation Que d'incertitudes pour la semaine prochaine L'hécatombe se poursuit. Aux cinq forfaits sur blessures (Ibrahimovic, Marquinhos, David Luiz, Lavezzi et Digne) sont venus s'ajouter trois mauvaises nouvelles hier soir pour le staff parisien. Matuidi a été remplacé par Bahebeck à la 21 e minute après avoir ressenti une douleur à la hanche. « Je me suis fait mal tout seul, j'en saurai plus demain (aujourd'hui) », nous a confié l'international français en quittant le Stade de France. Motta et Cabaye sont aussi sortis au cours de la seconde période après avoir ressenti des gênes physiques. Silva affecté par la santé de son père Même si Laurent Blanc ne s'est pas montré trop inquiet après le match, des interrogations existent sur l'état de ses troupes et l'équipe qu'il pourra aligner mardi à Nicosie en Ligue des champions. Et Cavani sera suspendu samedi au Parc contre Bordeaux. Motta avait dû écourter son passage en sélection d'Italie la semaine dernière, déjà en raison d'un bobo à l'adducteur droit. Dans son entourage, on estimait préférable qu'il ne joue pas hier. Mais compte tenu de la défection inattendue de Thiago Silva, pourtant apte physiquement après neuf semaines d'absence à la suite de sa blessure à la cuisse le 11 août, Motta a dû suppléer son capitaine en défense, puisque Marquinhos et Luiz sont out. Silva a décliné sa convocation dans le groupe car son père est gravement malade. Très sensible, O Monstro est apparu affecté par cette situation hier, lorsqu'il est venu soutenir ses partenaires. Selon les dires de Blanc hier après le match, il y a de grandes chances qu'il soit opérationnel pour Nicosie mardi. Même si les blessés parisiens ont quelques jours pour se retaper d'ici au rendez-vous européen, pas mal d'incertitudes entourent les deux matchs que va devoir disputer le PSG la semaine prochaine à Nicosie et contre Bordeaux samedi au Parc. Ibrahimovic ne sera pas rétabli, selon son président. « Pour Ibra, il va encore falloir attendre un peu, il n'est pas prêt pour mardi, nous a avoué Nasser Al-Khelaïfi. C'est difficile actuellement pour nous mais on va faire avec. » Avec qui ? C'est toute la question, puisque dans chaque ligne, Paris compte au moins un cadre hors d'usage. Citation Quatre interpellations et des incidents Comme les pouvoirs publics le redoutaient, Lens - PSG a été émaillé d'incidents. Dans l'après-midi, des anciens membres de la tribune Boulogne ont été maîtrisés vers le Panthéon par les forces de l'ordre, alors qu'ils avaient en leur possession des banderoles anti-Qatar, dont certaines à caractère raciste. Un autre groupe, d'anciens ultras du club parisien, composé d'environ 300 à 400 personnes, s'est regroupé dans une station du RER B afin de se rendre au Stade de France. Pris en chasse par la police, ils n'ont pas pu entrer dans l'enceinte et ont été bloqués dans une rue adjacente. Au moment de leur dispersion, après la mi-temps, des bagarres sont survenues. Selon les témoignages de certains d'entre eux, ils auraient été aspergés de gaz lacrymogènes « sans raison » par les forces de l'ordre. D'après les autorités, certains fans ont tenté de revenir vers l'enceinte pour y pénétrer et ont été alors repoussés. Quatre individus ont été interpellés. ![]() |
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Citation Le « MONSTRE peut encore mordre » Après neuf semaines d’absence, Thiago Silva retrouve sa place au coeur de la défense parisienne. Il semble avoir chassé les démons de la Coupe du monde, mais la reconstruction n’est pas encore totale. ON NE SAIT PAS si Thiago Silva a vraiment retrouvé le sommeil. Si ses nuits se sont apaisées, après un été cauchemardesque. La Coupe du monde calamiteuse de la Seleçao a cabossé l’image et l’aura de son capitaine quand ses larmes, filmées en mondovision, ont coulé à flots avant la séance de tirs au but face au Chili (1-1, 3-2 aux t.a.b.), en huitièmes de finale. Une hypersensibilité assumée à l’époque par le joueur de trente ans : «Je me fous de ce que les gens pensent. Je suis un émotif, c'est ma manière d'être et c’est normal pour un être humain. Mais ça ne m’affecte pas sur un terrain. Ça ne me rend pas les choses plus difficiles. Au contraire, ça m’aide. » Malgré la convocation en urgence par Luiz Felipe Scolari de Regina Brandao, une psychologue avec laquelle le sélectionneur brésilien travaillait depuis quinze ans, la suite de sa compétition l’a vu sombrer encore. En quarts de finale, contre la Colombie (2-1), « O Monstro » récolta un carton jaune idiot qui le priva de la demifinale face à l’Allemagne (1-7). Il commit ensuite une faute grossière lors du match pour la 3e place contre les Pays-Bas (0-3), provoquant le pénalty du premier but. Le mal qui l’a rongé si violemment avait pris racine de longs mois avant, au sortir de la Coupe des Confédérations 2013 remportée face à l’Espagne (3-0). En dépit de ce spectaculaire succès, le leader auriverde avait pris conscience de l’importance de la Coupe du monde dans un pays au climat social électrique. Interrogé dans L’Équipe Magazine sur la différence entre son rôle de capitaine en club et en sélection, au printemps, alors que ses performances au PSG n’affichaient déjà plus la même sérénité, ses mots traduisaient déjà cette immense pression : « Globalement, les deux charges sont assez comparables. Dans les deux cas, il s’agit d’une grosse responsabilité. Mais il existe une différence majeure : au Brésil, c’est carrément le poids de tout un pays qui pèse sur un capitaine de la Seleçao.» Le Mondial derrière lui, l’étiquette de meilleur défenseur central du monde arrachée, le Carioca pouvait entamer sa délicate reconstruction. L’image, le capitaine et l’homme étaient atteints, ses propres doutes alimentés par le scepticisme de ceux qui lui tressaient des lauriers six mois plus tôt. «Onnepeut pas minimiser ce que David Luiz et lui ont vécu. Aujourd’hui, ils ont sans doute digéré, parce que ce sont de grands pros, mais ils n’ont certainement pas oublié, analyse Rémi Garde, entraîneur de l’OL durant trois saisons (2011-2014), aujourd’hui consultant pour Canal +. Il ne se passe sans doute pas un jour sans que quelqu’un leur parle de la Coupe du monde. C’est une réalité psychologique. Après, la volonté de ne pas s’apitoyer, de faire la bascule, leur appartient.» Symbole de ce désir de revenir au plus vite, l’ex-Milanais avait accéléré sa reprise pour reprendre, le 8août dernier, à Reims, dès la première journée (2-2). Trois jours plus tard, à Naples, en amical (2-1), il rechaussait les crampons, avant de sortir (12e ) touché à la cuisse droite. « Une blessure anormale, de neuf semaines… C’est toujours difficile de revenir, expliquait-il dimanche soir, au Canal Football Club. J’ai besoin de travailler encore un peu physiquement et psychologiquement. Parce que la jambe ça va, maintenant. Mais dans la tête, il y a un peu de confusion ( sourire), un peu de peur de jouer.» Une déclaration pas forcément rassurante, eu égard à son passé récent, d’autant que Paris a bien besoin de son capitaine tel qu’il était à son arrivée en 2012 : un défenseur imbattable, un leader par l’exemple, aux mots comptés, mais seul capable de tenir tête à Zlatan Ibrahimovic lorsqu’il pique une colère ou d’asséner froidement à Laurent Blanc sa propre vérité. «Il ne doit pas avoir à supporter les attentes des tiers : journalistes, supporters, peuple, entraîneurs…, précise Éric Blondeau, spécialiste des mécanismes comportementaux et relationnels, notamment auprès des sportifs de haut niveau. Il ne doit pas non plus se reposer sur ses coéquipiers, au risque de perdre sa spontanéité et son agilité à répondre à l’imprévu.» Hier soir, lors de la mise en place, le Brésilien est apparu parmi les titulaires, détendu et souriant, loin des tracas qui ont bouleversé son été. Une bonne nouvelle pour Laurent Blanc, qui l’a vu travailler comme un dingue pendant plusieurs semaines. «Rien que cela : le retrouver parmi nous, cela fait plaisir, a lâché le technicien. C’est un immense joueur. Alors il va sans doute essayer de se rassurer luimême avant de penser aux autres. Parce que ça n’est jamais facile après deux mois d’absence. Mais il apporte de l’assurance. » Au coeur d’une équipe toujours en quête de confiance et de régularité, le retour du « Monstre » peut être salutaire, selon Garde : « C’est bien pour Paris, qui a des blessés importants. Laurent Blanc se repose sur lui pour mettre en place son système défensif et ressortir les ballons de derrière. Un joueur comme lui, surtout en charnière centrale, stabilise tout le monde.» En revanche, son retour est un facteur moins réjouissant pour ses adversaires, qui n’aborderont plus la défense parisienne de la même manière. Salomon Kalou, champion d’Europe avec Chelsea en 2012 et actuellement au Hertha Berlin, l’a croisé avec Lille, la saison dernière : « C’est quelqu’un de très influent. Il parle beaucoup, replace les autres, ce n’est pas évident pour les attaquants. Il est toujours dans l’anticipation. C’est un garçon qui ne te chambre jamais, ne tire pas le maillot. Il est très sympa. C’est un meneur d’hommes qui me rappelle John Terry, dans un style très différent. Il n’y a pas beaucoup plus fort que lui.» Citation Blanc prêt à prendre des risques L’entraîneur parisien devrait aligner des joueurs de retour de blessure, dont Thiago Silva et David Luiz. COMME s’il avait besoin, lui aussi, de toucher le ballon, de basculer en mode compétition, Laurent Blanc, premier à apparaître sur la pelouse hier, s’est amusé à expédier des frappes dans le but vide. Mais ce soir est un autre jour : les Parisiens doivent asseoir leur première place du groupe F. Leur entraîneur assure : « On va essayer d’imposer notre jeu. Je sais qu’en face, ce sont des joueurs disciplinés, courageux, et les 35 % du temps où ils auront la possession, ils pourront nous mettre en difficulté. » Alors, lorsque les vingt et un convoqués se sont réunis en arc de cercle, face à Blanc, sur le terrain d’entraînement adjacent au GSP Stadium, où se disputera le match, ils l’ont entendu rappeler ses consignes, l’importance de ne pas sous-estimer cet APOEL sous peine d’être puni. David Luiz, comme les autres, a écouté, puis, après un échauffement collectif, a effectué plusieurs longueurs à un rythme soutenu, avec un kiné, pour tester sa cuisse. Elle atenu. Le défenseur brésilien a donc pu s’insérer dans l’un des deux groupes pendant le toro. D’un côté, Thiago Silva, Verratti, Thiago Motta, Maxwell, Pastore, Lucas, Van der Wiel, Camara et donc Luiz ; de l’autre, Cavani, Cabaye, Matuidi, Digne, Chantôme, Bahebeck, Aurier, Augustin et Kimpembe. Comme s’il fallait y déceler quelques affinités… Blanc ne se préoccupe cependant pas de ces considérations de vestiaire et préférait se réjouir des sorties d’infirmerie de plusieurs joueurs. Prendra-t-il le risque de les aligner ? « Hé ! Comment tu fais ? répond-il. Eh bien, tu prends le risque ! Tout en sachant que les blessures ne sont pas les mêmes pour tout le monde, que le temps de reprise non plus. » Du coup, Thiago Silva et David Luiz devraient être titularisés pour la première fois de la saison ensemble, ce soir. Les seuls doutes portent sur l’identité des deux milieux relayeurs, car Thiago Motta est apte. C’était, en tout cas, le sens de la mise en place sur terrain réduit, cette fois sur la pelouse du GSP Stadium, à vingt mètres de là. Seulement le terrain d’échauffement était bordé par l’hôtel qu’occupe l’APOEL pour sa mise auvert. Avec vue plongeante sur la pelouse depuis les chambres... Citation Sirigu- VDW, Silva, Luiz, Maxwell- Cabaye ou Matuidi, Motta, Verratti- Lucas, Cavani, Pastore Citation Un tout autre Paris En Ligue des champions, les joueurs parisiens affichent souvent une plus grande implication qu’en Ligue 1 cette saison. Sauront-ils la conserver, ce soir, face à un adversaire moins prestigieux ? LE PARIS-SAINT-GERMAIN connaît ce décor et son enfer. À la fin de l’été 93, au premier tour de la Coupe des vainqueurs de Coupe, il s’y était fondu avec savoir-faire, s’imposant sur les terres de l’APOEL (1-0) après que Bernard Lama eut détourné un penalty. Vingt et un ans plus tard, le PSG a changé mais Nicosie aussi, et les derniers représentants français (Lyon et Bordeaux) à avoir croisé sa route conservent un souvenir amer de leur séjour sur cette île de l’extrême est de la Méditerranée. Le champion de Chypre n’est plus cette oasis où les grands d’Occident débarquaient avec leurs certitudes, mais un club quart-finaliste de la C 1 en 2012 et capable de résister à l’Ajax Amsterdam (2-2), ou de battre, dans un passé récent, des équipes comme Porto ou le Zénith Saint-Pétersbourg. Cela n’en fait pas une terreur, juste une bonne raison de se méfier. De toute façon, Paris a trop de joueurs à l’infirmerie et pas assez de marge, depuis le début de saison, pour se présenter, ce soir, dans l’habit de l’ultra favori. Sa victoire sur Barcelone (3-2), il y a trois semaines, a apaisé les impatiences de son actionnaire qatarien, mais elle ne dit pas, du moins pas tout à fait, s’il s’agit d’un exploit sans lendemain ou le signe que cette équipe se métamorphose dès qu’elle entend la musique de la C 1. Or, après ce triomphe contre le Barça, les Parisiens ne peuvent plus reculer indéfiniment la date d’achèvement des travaux. En Championnat, ils savent que sept points se rattrapent. En C 1, leur avance (1 point sur Barcelone, 2 sur l’Ajax, 3 sur Nicosie) ne leur offre aucun confort. Pourtant, dès que sa soirée prend une dimension européenne, il semble que le PSG se sente investi d’une autre mission, comme si les miettes du quotidien de la L 1 ne pouvaient rassasier sa gourmandise. « Je pense que c’est plus difficile poue eux de se motiver en Ligue 1, confirme Carlo Ancelotti. J’ai connu une situation équivalente avec l’AC Milan, en 2003. On avait fini 3e, loin derrière la Juve. Mais, en Ligue des champions (que le club italien avait remportée), c’était différent. Chaque joueur haussait son niveau de concentration. » Seulement, sa mission se simplifiait les veilles et jours de match esde C 1. Claude Puel a vécu la même chose avec Lyon pendant ses deux premières années (2008-2010) : « L’OL venait de faire le doublé et plus personne ne parlait du Championnat. Tout le monde au club, dirigeants, joueurs, supporters, voulait la Coupe d’Europe. Il n’y avait plus que ça qui intéressait. Mon groupe était composé de joueurs d’expérience qui voulaient la gagner. » PASTORE : « OUI, LA MOTIVATION EST DIFFÉRENTE » Comme celui du PSG, aujourd’hui. Et si, les soirs de L 1, l’ex-entraîneur lyonnais a ramé pour ramener son groupe dans les eaux territoriales, il savourait autrement son travail à l’épreuve continentale : « Cela devient une sensation extraordinaire. On n’est plus dans le discours de motivation mais sur les aspects tactiques. Chaque j oueur est à l’écoute, presque à la virgule près, hyper réceptif. » Ce fut le cas, aussi, pour Laurent Blanc. Dans sa causerie d’avant-Barcelone, il avait souligné un ou deux aspects tactiques (abandonner le côté opposé, réduire les espaces sur Neymar et Messi, notamment). Suivis à la lettre ! En Ligue des champions, l’implication ne se limite d’ailleurs pas au seul vestiaire. Tout l’environnement se sent investi d’une autre manière. « Si, parfois, en Championnat, vous pouvez accuser des retards sur les horaires d’avion, ou si les intendants peuvent faire des oublis, en C 1, tout le monde fait tout pour être prêt le jour J » , assure Élie Baup, qui a connu la compétition avec Bordeaux et l’OM. À Paris, cette année, la première heure contre l’Ajax Amsterdam (1-1) et la réception de Barcelone ont clairement établi une différence d’état d’esprit. « Oui, la motivation est différente » , concède Javier Pastore. Laurent Blanc l’a déjà souligné aussi, mais la question l’irrite, désormais : « Cela me met hors de moi quand j’entends des consultants dire ça. C’est la preuve qu’ils n’ont jamais joué de match de Ligue des champions. Évidemment que la motivation est plus grande, mais je n’ai jamais dit qu’elle n’existait pas en Championnat. » En attendant, ses joueurs ne sont pas les mêmes en semaine que le week-end. Et, jusqu’à demain, personne ne le leur reprochera. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Nicosie-PSG (0-1) : un succès à l'arraché pour les Parisiens Au bout d'une soirée bouillante et brouillonne dans le chaudron du stade GSP de Nicosie, les Parisiens ont arraché de façon inespérée un succès qui panse aussi bien les plaies du corps que les bleus à l’âme. La joie d’Edinson Cavani, buteur héroïque après avoir longtemps raté, permet à Paris de signer pour la première fois de la saison deux victoires d’affilée. La machine parisienne est-elle pour autant lancée ? Il est permis d’en douter vu la prestation des uns et des autres, mais la confiance, si souvent réclamée, ne peut que grandir au terme d’un match avec un tel scénario. Car la formation de Laurent Blanc a longtemps bafouillé son jeu et a tellement joué avec le feu qu’elle a bien failli se brûler les doigts. Avec la charnière type David Luiz-Thiago Silva enfin recomposée après deux mois d’attente, Paris espérait davantage de sérénité. C’est pourtant la chance qui s’est invitée lorsque l’ancien joueur de Chelsea a repoussé sur sa ligne une tête de Tiago Gomes que Sirigu ne pouvait capter (53). Pour comprendre l’idée directrice de l’animation offensive, en revanche, le public chypriote a dû se creuser la cervelle. Mais il peut remercier ses favoris, formidables de courage et d’abnégation. Nicosie a dressé un mur face à l'armada parisienne A l’image de la ville, coupée en deux par la frontière entre les parties grecques et turques, Nicosie a dressé un mur face à l’armada parisienne.Problème, les coéquipiers de Thiago Silva ont mis énormément de temps à trouver le poste frontière pour le franchir. Un Pastore mal inspiré et trop imprécis dans le dernier geste, un Lucas en manque d’inspiration au moment de casser la muraille chypriote et un Matuidi moins tranchant dans son rôle de piston : autant de raisons qui ont longtemps fait craindre une soirée piège. Surtout que Cavani a affiché tout au long de la rencontre les errances des dernières semaines. Toujours autant d’énergie mais un manque d’efficacité patent. Un constat qui a donc volé en éclat à la 87ème minute, au grand soulagement d’un club orphelin de Zlatan Ibrahimovic pour une durée encore très indéterminée. Paris, qui n’a de cesse de clamer ses ambitions continentales, va apprendre de cette soirée. Dans deux semaines, les hommes de Laurent Blanc auront le droit d’enfoncer le clou lors de la réception de Nicosie dans un Parc des Princes autrement plus accueillant que ce joyeux stade GSP. L’occasion de confirmer que l’épopée européenne tant désirée et construites sur les meilleures bases avec le délicieux succès contre Barcelone, vainqueur hier de l’Ajax (3-1), est définitivement lancée. Citation Et Cavani baissa son fusil Sa réaction était attendue, et elle n'aura pas déçu. Auteur du seul but de la rencontre en faveur du PSG face à l'Apoel Nicosie en Ligue des champions (1-0), Edinson Cavani l'a célébré de la même manière qu'à l'habitude : avec un geste imitant un tir au fusil, comme pour rappeler sa précision. Mais, cette fois, pour éviter toute mauvaise interprétation, il a pointé son «fusil» vers le sol. L'arbitre n'avait donc aucune raison de penser à une provocation et Cavani a échappé à une sanction. Car vendredi, l'interprétation de l'arbitre français du match de Ligue 1 Lens-PSG (1-3) avait été toute autre. Buteur du penalty, l'Uruguayen avait en effet fait son geste de fusil en direction des supporteurs lensois. Résultat : un premier carton jaune pour provocation, puis un second, synonyme d'exclusion, pour avoir touché l'arbitre alors qu'il voulait s'expliquer. Un proche du vestiaire parisien nous avait confié que Cavani n'avait aucune raison de changer sa célébration malgré cette péripétie. Son coach Laurent Blanc lui avait demandé de «passer à autre chose» et de penser au match face à Nicosie. Edinson Cavani aura donc répondu de la meilleure des manières en offrant la victoire au PSG et en ne prenant pas de carton. Citation Un petit miracle... Alors qu'il était malmené, Paris a arraché un précieux succès dans la course à la première place grâce à un but de Cavani en toute fin de match. Toujours en train de panser ses plaies au corps, Paris a aussi guéri quelques bleus à l'âme. Dans la chaleur bouillante d'un stade GSP de Nicosie incandescent, Edinson Cavani s'est libéré en même temps qu'il a fait passer en un instant le PSG de l'enfer qui l'attendait au paradis. Son but arraché à la 87e minute d'un match jusque là terriblement compliqué pour les hommes de Laurent Blanc permet aux Parisiens de conserver la tête de leur groupe en Ligue des Champions avec un point d'avance sur Barcelone, vainqueur dans le même temps de l'Ajax (3-1). Pour les coéquipiers de Thiago Silva, c'est un petit miracle tant la soirée chypriote a longtemps ressemblé à une montée au calvaire. « On n'a pas fait un très grand match, concède l'entraîneur parisien, soulagé par la tournure des événements. Dans le domaine offensif, on a été poussif mais c'était difficile face à une équipe de Nicosie très regroupée et physiquement très au point. On a voulu rester ambitieux et ce n'est pas illogique qu'on ait gagné ce match. Il ne restera pas dans les annales du club mais on se souviendra juste de ces trois points importants pour sortir du groupe. » Pour Cavani, c'est une petite résurrection après plusieurs jours très agités, entre interrogations sur ses performances et expulsion sévère vendredi contre Lens après un but sur penalty qui n'avait pas suffit à chasser les doutes qui escortent ses sorties depuis le début de la saison. Pour tout le club, c'est surtout un soulagement et l'espoir de voir dans cette soirée au scénario échevelé la genèse d'une révolte durable. Pour la première fois de la saison, le PSG a signé deux victoires d'affilée et même sans son matador uruguayen, suspendu ce samedi contre Bordeaux, il compte bien enchaîner. Car hormis l'absence pour une durée toujours indéterminée de Zlatan Ibrahimovic, les pièces du puzzle commencent à s'imbriquer enfin dans le bon sens. Le duo brésilien Thiago Silva - David Luiz, tant attendu depuis deux mois, est enfin recomposé en défense centrale. Cette association peut être de nature à apporter un supplément de sérénité et même un soupçon de chance ou de talent, c'est selon, à l'image de ce ballon sauvé sur sa ligne par l'ancien joueur de Chelsea au moment où le bateau parisien tanguait le plus fort (53e). « On a aligné des joueurs qui étaient très limite car on était dans l'obligation de mettre une équipe compétitive, reconnait Laurent Blanc au moment de commenter le retour de ses cadres. Nous ne sommes pas encore au top mais des victoires dans la difficulté comme celle-ci va nous faire un bien énorme.» APOEL 0-1 Paris SG Mi-temps : 0-0. Spectateurs : environ 20 000. Arbitre : M. Hategan (Rou). But. Cavani (87e). APOEL Nicosie : Pardo - Mario Sergio, Guilherme, Carlao, Antoniades (Riise, 41e) - Tiago Gomes, Vinicius, Morais (cap.) (De Vincenti, 80e), Efrem - Manduca, Sheridan (Djebbour, 67e). Entr. : Donis. PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Maxwell - Verratti (Bahebeck, 71e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas (Chantôme, 89e), Cavani, Pastore (Cabaye, 70e). Entr. : Blanc. LE BUT 87e : sur un centre de Maxwell, remis de la poitrine par Bahebeck, Cavani, dans la surface feinte la frappe, résiste au retour de deux défenseurs et parvient à armer une frappe en pivot du droit, tout en glissant, qui trompe le gardien de l’APOEL Nicosie. LE FAIT MARQUANT 56e : côté gauche, Manduca déborde et centre pour Tiago Gomes. Sa reprise de la tête est parfaitement croisée. Sirigu est battu mais David Luiz revient en catastrophe et sauve les siens en détournant le ballon de la tête sur la ligne de but. Quel sauvetage du Brésilien pour son retour comme titulaire ! Citation Cette fois, Cavani a mis dans le mille Genou à terre, Edinson Cavani arme son fusil, dégaine et tire... au sol. Tout cela n'est qu'un mime bien sûr, une réplique améliorée du geste qui lui a valu un carton jaune puis son expulsion vendredi au Stade de France face à Lens. On joue alors la 87e minute d'une rencontre verrouillée et affreusement compliquée pour le PSG. Cavani vient de trouver la faille sur un tir en pivot au coeur de la surface de réparation et d'une forêt de jambes chypriotes. Un condensé de hargne et d'abnégation dont l'attaquant uruguayen a fait sa marque de fabrique. « Cette fois, il a pointé son fusil vers le sol, il ne pouvait pas y avoir de problème », plaisante son coéquipier Blaise Matuidi. Décrié pour son manque de réussite criant ces dernières semaines alors que Zlatan Ibrahimovic est toujours absent, El Matador a donc offert hier une victoire inespérée à ses partenaires et deux points supplémentaires vitaux dans la quête de la première place du groupe que le PSG dispute à Barcelone. Cet épisode chypriote marquera-t-il le début de la renaissance pour Cavani ? « C'est bien de revoir Edinson avec le sourire, apprécie Blaise Matuidi. C'est un garçon que j'aime beaucoup, il travaille comme un fou, et s'il revient au top, c'est bon pour lui et pour le PSG. » « Il n'a jamais perdu la confiance du groupe, complète Salvatore Sirigu, le gardien parisien. Pour un attaquant, les périodes sans but sont toujours difficiles à vivre, mais ce genre de match va lui permettre de rebondir. » Et dire que Cavani aurait pu ne jamais disputer cette rencontre. Blessé au genou gauche à la suite d'une légère torsion lors de l'entraînement de veille de match, il a serré les dents. « Il s'est blessé, mais il a insisté pour jouer et, à l'arrivée, il nous apporte trois points, résume le président Al-Khelaïfi. Le groupe et le club ont toujours eu confiance en lui. » Dernier sorti du vestiaire avec Thiago Silva, le héros de la soirée chypriote s'est ensuite arrêté quelques instants pour raconter sa joie, intense et toute simple. « C'est un grand match et une grande victoire face à une belle équipe qui sait se sacrifier, estime Edinson Cavani. Ma blessure ? Ce n'était pas grand-chose. Mon carton rouge vendredi dernier ? Sincèrement, je n'ai pas compris. Il n'y avait aucune volonté de contester l'arbitre, je voulais juste lui parler pour comprendre le premier carton jaune. Mon geste de célébration ? Il n'y a aucune raison que je le change. » Demain, il est convoqué par la commission de discipline de la Ligue, mais ne devrait pas assister à l'audience. Suspendu automatiquement contre Bordeaux samedi, il risque au pire un match supplémentaire de suspension. Citation Salvatore Sirigu : « Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si difficile » C'est un Sirigu heureux de ce succès presque miraculeux qui est revenu sur cette soirée chypriote juste avant de prendre l'avion pour un retour au petit matin à Paris. Quel est votre sentiment après cette victoire arrachée dans les dernières minutes ? Salvatore Sirigu. On est contents. Cette victoire est très, très importante pour nous. Ramener trois points de l'extérieur, ce n'est jamais facile et ça ne sera pas non plus évident à refaire. On savait que ce serait un match difficile et que l'on souffrirait beaucoup. Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit si difficile. Vous êtes en tête du groupe avec 7 points. La qualification se présente bien... On n'est pas encore qualifiés même si on est bien placés en ce moment. On réalise un beau parcours. Il faudra bien aborder les rencontres à domicile qui arrivent (NDLR : Nicosie et l'Ajax d'Amsterdam). Si on l'emporte contre Nicosie lors du prochain match (le 5 novembre), on sera vraisemblablement à l'abri. C'est la première fois cette saison que vous enchaînez deux succès consécutifs, êtes-vous enfin lancés ? On a connu tellement de choses négatives cette saison, avec les blessures et l'état physique de certains joueurs, qu'il faut rester prudent. Ce genre de succès acquis dans les dernières minutes d'un match est bon pour la confiance. C'était dur et on a bien géré. L'équipe n'a jamais lâché et est allée chercher la victoire. C'est la preuve qu'on la voulait vraiment. Citation Jean-Michel Moutier : « Les Parisiens se sont vraiment fait peur » Ex-directeur sportif du PSG « Cavani n'a pas été le meilleur joueur sur le terrain, il a touché peu de ballons. Mais à trois minutes de la fin, il répond présent, il s'arrache et marque ce but qui va beaucoup compter dans la suite de cette campagne européenne. Son comportement m'a plu. C'est le propre des grands buteurs, Cavani n'a rien lâché. Le PSG lui doit déjà le point pris à Amsterdam (NDRL : 1-1, il est buteur). Mais les Parisiens se sont vraiment fait peur. Les entames des deux périodes étaient plutôt bonnes, mais ensuite les joueurs ont baissé le rythme. C'est dommage. J'ai été déçu par le milieu de terrain qui a ralenti le jeu, qui n'a pas accompagné les attaquants. La qualité technique était aussi médiocre, rien à voir avec celle affichée contre Barcelone. Il y a eu beaucoup de déchets, notamment dans le dernier geste. L'équipe de l'APOEL s'est montrée solide et dangereuse. Elle aurait pu gagner ce match. » Citation Ibra en Suède pour se soigner Zlatan Ibrahimovic est rentré en Suède dimanche pour continuer de soigner son pied gauche. L'attaquant star du PSG était accompagné de son kiné italien et ami Dario Fort. Sur place, Ibra a consulté des praticiens dont probablement son physiothérapeute suédois Rickard Dahan. La blessure ne concernerait pas vraiment son talon gauche selon les dernières informations médicales mais plutôt sa voûte plantaire. Il souffrirait ainsi d'une aponévrosite plantaire (inflammation des tendons). Ibrahimovic doit rentrer aujourd'hui à Paris. ![]() Citation Cavani sauve le PSG Longtemps brouillon, le PSG a arraché trois points sur la pelouse de l'APOEL Nicosie (1-0) grâce à un but d'Edinson Cavani à la 87e. Les partenaires de Thiago Silva, revenu à la compétition, gardent la tête du groupe F, devant le Barça qui a battu l'Ajax (3-1). Le match : 0-1 Ils avaient beau savoir que Nicosie était une destination piège, les Parisiens ont longtemps été embourbés sur la pelouse chypriote. Sans tranchant ni imagination, les hommes de Laurent Blanc n’ont dû leur salut qu’à une ultime action - mi-chanceuse, mi-hargneuse – d’Edinson Cavani (87e). Sans ce but vainqueur de l’Uruguayen (1-0), les joueurs du PSG seraient rentrés en France avec une valise d’inquiétudes. Hormis une frappe du gauche de Lucas (68e), ils n’avaient en effet pas inquiété la défense regroupée de l’APOEL. Symbole de l’apathie parisienne, Javier Pastore avait peiné à donner du rythme à son équipe jusqu’à sa sortie à la 69e minute. L’Argentin avait même perdu 22 ballons à la pause. À cette utilisation stérile du jeu, l’APOEL, qui n’a eu le ballon que 39% du temps, opposait des contres efficaces. Sheridan a ainsi rapidement chauffé les gants de Sirigu (3e). En début de seconde période, les Chypriotes n’ont pas concrétisé leurs temps forts. Gomes (56e) puis Morais (64e) ont buté sur David Luiz. Cavani, qui n’avait que peu pesé sur le jeu jusque-là, a saisi l’occasion d’offrir les trois points à son équipe, et de sortir son fusil de buteur. Le PSG conserve grâce à ce succès la tête du groupe F, devançant toujours d’un point le Barça. Le tournant : le sauvetage de David Luiz La rencontre aurait pu basculer en début de seconde période (56e) en faveur de l’APOEL. Mais David Luiz s’est mué en sauveur. Sur un centre de Manduca, Gomes plaça une tête décroisée que Sirigu ne put que laisser passer. Le défenseur brésilien aux cheveux bouclés, revenu sur sa ligne, éloigna le danger de la tête. Le joueur : Thiago Silva Après neuf semaines d’absence, Thiago Silva a retrouvé sa place au sein de la défense centrale parisienne à Nicosie. Associé à son compère en Seleçao David Luiz, "O Monstro" n’a pas eu un retour facile. Face à une formation de l’APOEL qui a privilégié le contre, le Brésilien a dû rester concentré, et gérer le robuste Sheridan. Dès la 13e minute, Thiago Silva a mal contrôlé un ballon aux abords de sa surface, mais l’accélération qui lui a permis de sauver la situation a pu le rassurer sur la solidité de sa cuisse droite. Le capitaine parisien a été en difficulté en début de deuxième période, comme tous ses partenaires. Mais les interventions de David Luiz ont préservé le PSG d’une ouverture du score chypriote. Le défenseur devrait avoir une nouvelle occasion de retrouver son niveau samedi contre Bordeaux. Citation Blanc: «Cavani n'a pas renoncé» L'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a souligné le bon état d'esprit de ses joueurs, vainqueurs de l'APOEL (1-0), et notamment celui d'Edinson Cavani, buteur à la 87e. Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG, vainqueur de l'APOEL 1-0): «Des victoires comme ça ne sont agréables qu'à la fin. Et c'est douloureux pour l'adversaire. On avait prévu cette difficulté à manoeuvrer cette équipe. On n'a jamais renoncé à essayer de gagner. Que ce soit "Edi" qui marque montre aussi que lui non plus n'a pas renoncé. Ça aurait pu basculer d'un côté ou de l'autre ou bien rester sur un nul. Nous on a concrétisé une occasion et ça fait la différence. On est tombés sur une équipe très regroupée mais qui a des occasions contre toutes les équipes. Mais ils défendent beaucoup, c'est leur philosophie. A vous de dire si c'est mérité mais la victoire est à Paris et les trois points sont importants pour nous. Ça a été compliqué je vous l'accorde mais je pense que ce n'est pas illogique qu'on gagne ce match.» Citation Cavani : «Un pas de plus» Buteur in extremis avec le PSG, ce mardi face à l'APOEL Nicosie (1-0), Edinson Cavani était ravi d'avoir fait oublier sa triste soirée du Stade de France, vendredi. L'attaquant uruguayen a aussi expliqué pourquoi il a changé son geste de célébration. Edinson Cavani (attaquant du PSG, sur Canal+) : «Le plus important pour un attaquant, c'est de marquer. Le plus important pour l'équipe était de faire un pas de plus en Ligue des champions, pour atteindre le premier objectif : la phase finale. Mon geste après mon but ? Ça a été ma décision de le faire pour que, cette fois, il ne soit pas mal interprété. Mon expulsion contre Lens ? On a tous le droit à l'erreur. On est tous des êtres humains, les images de télévision semblent évidentes en ma faveur, ce n'était pas méchant, ça a juste été mal interprété. Moi, je travaille beaucoup pour être performant pour mon équipe, pour marquer des buts.» «Si seulement on jouait en Championnat comme en Ligue des champions...» Nasser al-Khelaïfi (président du PSG, sur Canal+) : «Ç'est toujours compliqué de jouer ici. Ça a encore été un match difficile. Il était très important de remporter les trois points. Je suis très heureux, parce qu'on garde la première place du groupe. Si seulement on jouait en Championnat comme en Ligue des champions... En Ligue 1, on n'a jamais joué avec les mêmes onze joueurs, même si on a un groupe de très haut niveau. Mais ce n'est pas une excuse. Maintenant tout le monde est là, (Edinson) Cavani aussi. Aujourd'hui, il a prouvé qu'il était le meilleur attaquant du monde. On est là, on est bien, de retour en Championnat. C'est un nouveau départ pour nous, après le match contre Lens. Ce sera très important d'enchaîner (samedi) contre Bordeaux. Peut-être avec (Zlatan) Ibrahimovic, il fera des examens demain (mercredi).» Thiago Silva (capitaine du PSG, sur beIN SPORTS) : «Ça a été difficile, il y a eu beaucoup de mouvements, on a été en difficulté par moment, mais on a trouvé l’équilibre pour jouer. L’aspect le plus positif a été quand on a souffert, car tout le monde a défendu. On a fonctionné comme un groupe. Il faut vraiment avancer en Ligue 1 maintenant. L’important dans ce groupe F, c’est de se qualifier, on ne pense qu’à ça. Mais on veut aussi la première place. Si tout le monde fait ce qu’il faut, cette première place est possible.» Citation Donis : «Déçu et fier» Après la défaite de l'APOEL Nicosie contre le PSG (0-1), Giorgos Donis, l'entraîneur chypriote, a regretté le manque d'efficacité de son équipe mais a souligné sa belle prestation. Giorgos Donis (entraîneur de l'APOEL Nicosie, battu par le PSG 0-1) : «Je ne crois pas à la chance et à la justice dans le foot. Ce qui compte c'est de marquer. Mes joueurs travaillent très dur et on arrive à mettre en danger ce genre d'équipe. Je suis bien sûr très déçu du résultat mais je suis aussi très fier de leur prestation. On ne pouvait pas leur donner beaucoup d'espaces mais on a quand même eu les meilleures occasions contre des joueurs qui valent des millions. C'était un match très dur, mais aussi pour le PSG. Notre stratégie était très bonne. Le PSG a eu un peu plus de chance.» Rafik Djebbour (attaquant d'Apoel): «Il nous a manqué l'agressivité devant le but, nous n'avons pas assez cru à nos chances alors qu'il y avait la place de prendre les trois points de la victoire. Nous ne sommes pas tombés sur le meilleur des PSG. Ils ont de très grandes individualités mais ils ont un peu péché au niveau collectif. Cavani a réalisé le geste qu'il fallait au moment où il le fallait et c'est ce qui a offert au PSG une victoire dont ils avaient vraiment besoin. Paris est toujours un fauve blessé mais le jour où ils vont se réveiller, je pense que ça va faire mal.» Urko Pardo (gardien de l'APOEL): «On a fait un très bon match, on ne peut pas dire que Paris nous a dominés. Quand nous avons eu la balle, nous avons fait reculer Paris, on est contents de ça mais déçus du résultat. Je crois que Paris ne s'attendait pas à un tel match de notre part. Même s'il y a une grande différence au niveau des budgets, nous n'avons rien à envier à Paris. Maintenant on va aller gagner à Paris et après on verra pour la qualification... On a du respect pour Paris mais une fois sur le terrain, le respect c'est fini.» ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation Ibrahimovic espéré face à Marseille Les nouvelles ne sont pas très bonnes concernant la blessure au pied gauche du Suédois. Le staff table désormais sur un retour au mieux le 9 novembre pour affronter l'OM. À match de Gala, présence obligatoire de la star. Idéalement, le staff parisien, comme le club dans son ensemble, espère le retour de Zlatan Ibrahimovic pour la venue du rival marseillais et actuel leader du championnat, le 9 novembre. Le Suédois dispose donc de 17 jours, à compter d'aujourd'hui, pour soigner son pied gauche et retrouver une forme honorable afin d'être compétitif pour le clasico de la 13e journée. Rentré de Suède hier en fin de journée, l'attaquant parisien est attendu ce matin au camp des Loges afin de faire un point sur sa situation. Il vient de passer trois jours dans son pays depuis dimanche soir pour contrôler l'évolution de sa blessure, deux semaines après des examens réalisés par le staff médical de la sélection scandinave lors des deux rendez-vous internationaux contre la Russie et le Liechtenstein. Deux rencontres pour lesquelles le géant suédois avait été retenu sans pour autant y participer. Accompagné de son kiné italien du PSG, Dario Fort, l'ancien Milanais a aussi profité de son court séjour au pays pour consulter son ami physiothérapeute suédois Rickard Dahan. Les médias suédois évoquent l'opération en dernier recours Comme nous le révélions dans nos éditions d'hier, Ibrahimovic souffre d'une lésion de l'aponévrose plantaire. « C'est aussi une forme de talalgie, confie un ancien médecin de l'équipe de France. La talalgie de base, c'est un traumatisme de l'os du talon, le calcanéum. Mais ça peut aussi être une aponévrosite plantaire au niveau du tendon qui vient s'insérer dans cet os. » C'est le docteur de la sélection suédoise qui aurait découvert ce mal avant d'en avertir le staff parisien. Certaines sources médicales évoquaient hier une microfissure de l'aponévrose sans que cela soit confirmé, ni du côté suédois ni par le PSG, où on attendait d'en savoir davantage avant peut-être de communiquer sur le sujet. Cette pathologie peut se soigner avec des soins de kinésithérapie, des semelles orthopédiques, des injections de plasma riche en plaquettes ou encore un traitement au laser. En Suède, les médias locaux évoquaient même hier une possible opération comme ultime recours. Mais ce genre d'intervention est rarissime. Une chose est certaine : l'arme fatale parisienne pourrait encore être absente plusieurs semaines et manquer le choc face à l'OM contrairement aux espoirs de tout un club. Citation Le casse-tête de l'attaque Sauf coup de théâtre aujourd'hui lors de l'étude du dossier Edinson Cavani par la commission de discipline de la Ligue (lire ci-dessous), le goleador uruguayen sera suspendu samedi pour la réception de Bordeaux. Une absence qui s'ajoute à une autre, celle de Zlatan Ibrahimovic, et laisse le PSG fort dépourvu à la pointe de son attaque. Si Ezequiel Lavezzi s'est entraîné normalement hier, le voir démarrer la rencontre à un poste qu'il n'a occupé que très occasionnellement paraît bien risqué alors que l'Argentin est sur le flanc depuis le 24 septembre et une blessure à la cuisse droite survenue contre Caen (2-0). S'il ne compte pas changer de système, Laurent Blanc peut décider de placer Pastore dans un rôle de faux avant-centre, avec Lucas et Bahebeck à ses côtés, soit de lancer ce dernier (21 ans) dans le grand bain. Le joueur reste sur une bonne dynamique (6 matchs de L 1 dont une titularisation, pour un but et deux passes décisives). Et c'est dans cette position d'avant-centre qu'il a commencé le barrage retour de l'Euro espoirs en Suède (1-4). « Pastore n'est pas un véritable attaquant donc Bahebeck, qui entre dans la rotation, est une option logique, explique Jean-Luc Arribart, consultant sur Canal +. Mais c'est aussi une alternative par défaut car le problème est surtout qu'il n'y a pas énormément de choix. » Un autre système de jeu Face au manque de solutions, l'entraîneur parisien pourrait donc être amené à faire évoluer son organisation de jeu. Dans un système en 4-4-2 en losange, Pastore serait placé en soutien du duo Lucas-Bahebeck. « C'est un système qu'utilisait Blanc à Bordeaux et il l'avait testé avec succès contre Barcelone (NDLR : 3-2), note Frédéric Antonetti, l'ancien entraîneur de Rennes et de Nice. Cela lui permet de conserver son ossature avec le trio Thiago Motta, Verratti et Matuidi au milieu. » « Il faut aussi montrer à Bahebeck qu'il n'est pas seulement une roue de secours, poursuit Arribart, et cela permettrait de faire évoluer Pastore là où il est le plus décisif. Il est capable par la qualité de ses passes de profiter de la vitesse de Lucas et de Bahebeck. » Citation Le PSG prépare la défense de Cavani Expulsé vendredi contre le RC Lens après avoir reçu un carton jaune puis un rouge, Edinson Cavani devrait, selon toute vraisemblance, être suspendu samedi à l'occasion du match contre Bordeaux. Sera-t-il l'objet d'un second match de suspension, le week-end suivant, lors du déplacement du PSG à Lorient ? Pour le club parisien, déjà privé d'Ibrahimovic en attaque, c'est tout l'enjeu de l'audition organisée en début de soirée devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Au cœur de la polémique depuis le soir du match, Nicolas Rainville, l'arbitre de Lens - PSG (1-3), ne s'est encore jamais exprimé publiquement sur cette affaire. En revanche, il a rendu un rapport adressé aux membres de la commission de discipline dans lequel il justifie les motifs de cette double décision. Un rituel de l'Uruguayen pour fêter ses buts Selon nos informations, M. Rainville explique dans ce document avoir « interprété » le geste de célébration du but de Cavani, objet du carton jaune, comme « un comportement antisportif » envers les supporteurs lensois. El Matador avait mimé un coup de fusil pointé en direction de la tribune sud du Stade de France, peuplée de supporteurs sang et or. Lors de l'audition, le PSG devrait diffuser un montage vidéo pour démontrer que ce geste est bien un rituel adopté par Cavani pour fêter ses buts, à domicile comme à l'extérieur, avec le PSG comme avec l'équipe d'Uruguay. Quant au carton rouge, M. Rainville le justifie dans son rapport en indiquant avoir « interprété » le geste de l'attaquant parisien à son endroit comme « un geste intimidant ». Pour le PSG, Cavani a touché l'avant-bras de l'arbitre seulement pour attirer son attention et demander une explication au sujet du carton jaune. Pour des faits comparables, Thiago Silva a été puni d'une suspension de deux matchs ferme en mai 2013. Il avait posé les mains sur la poitrine de M. Castro, l'arbitre du match PSG - Valenciennes. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation Quand Zlatan chambre Bahebeck Zlatan Ibrahimovic aime provoquer adversaires et coéquipiers. Certains s'énervent, d'autres préférent en rire. Dans un entretien publié dans le magazine 100 % PSG, Jean-Christophe Bahebeck a raconté une pique du géant suédois dont il a été victime : «En début de saison, il m’a demandé mon nombre de buts lors de mon prêt à Valenciennes, explique l'attaquant parisien formé au club. Je lui ai répondu que j’avais marqué deux buts en 21 matchs. Et là, il m’a dit avec son accent: ''Pfff, et tu penses que c’est bien? Bahebeck: 2 buts, 21 matchs… Zlatan, c’est 2 matchs, 21 buts!'' C’était énorme. Depuis, il n’arrête pas de me chambrer. Mais je préfère ça plutôt qu’il ne me calcule pas du tout.» Aucun doute, Bahebeck a choisi de le prendre avec l'humour. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation Lucas retrouve la Seleçao Le sélectionneur brésilien Dunga a annoncé ce jeudi la liste de joueurs convoqués pour les matchs amicaux face à la Turquie (le 12 novembre) et l'Autriche (le 18 novembre). Plusieurs absences notables sont à noter comme celles du Barcelonais Daniel Alves, du Madrilène Marcelo ou encore du Romain Douglas Maicon. Quatre joueurs du Paris Saint-Germain ont été retenus : Thiago Silva, David Luiz, Marquinhos et... Lucas qui n'avait plus été appelé sous le maillot auriverde depuis le 15 octobre 2013 et un match face à la Zambie. A noter que Dunga n'a convoqué que des joueurs évoluant en Europe, en raison des demi-finales de Coupe du Brésil qui auront lieu en même temps que les tests amicaux internationaux. La liste retenue par Dunga Rafael, Neto, Diego Alves - David Luiz, Marquinhos, Thiago Silva, Miranda, Mario Fernandes, Alex Sandro, Filipe Luis, Danilo, Luiz Gustavo, Romulo, Fernandinho, Casemiro, Oscar, Roberto Firmino, Willian - Neymar, Philippe Coutinho, Lucas Moura, Douglas Costa, Luiz Adriano. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,602 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Sans 9... 4 possibilités Zlatan Ibrahimovic de retour mais toujours blessé, Edinson Cavani suspendu, le PSG va devoir trouver une nouvelle animation offensive, demain contre Bordeaux. POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis qu’il dirige le PSG, Laurent Blanc doit dessiner une formation sans véritable avant-centre. Après trois jours en Suède, Zlatan Ibrahimovic était de retour au Camp des Loges, hier, pour y suivre des soins (talalgie) mais il sera forfait, contre Bordeaux. Cavani étant suspendu, l’effectif manque d’une « doublure » aux deux stars de devant, alors que Kevin Gameiro n’a jamais été remplacé depuis son départ à Séville, en juillet 2013. Même si aucune option n’est pleinement convaincante, l’entraîneur parisien dispose toutefois de plusieurs solutions pour pallier l’absence de ses deux buteurs, qui présentent chacune quelques avantages. 4-4-2 AVEC UN MILIEU EN LOSANGE Le PSG conserve son « ossature » du milieu de terrain avec Thiago Motta devant la défense, Verratti et Matuidi à ses côtés. Pastore occuperait alors la pointe du losange, juste derrière Bahebeck et Lucas, dans un rôle plus central. « Cela me semble la solution la plus naturelle, estime Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du PSG. C’est celle qui se dégage, surtout pour un match à domicile. » Alain Roche, son successeur, ajoute : « Elle permet aussi à Pastore d’évoluer dans la position qu’il préfère. » En revanche, Lucas pourrait être amené à jouer dos au but, lui qui préfère partir de loin. Aura-t-il aussi l’espace pour prendre la vitesse dont son jeu a besoin ? 4-4-3 ( ![]() Ce schéma utilise les mêmes joueurs mais décale Bahebeck et Lucas sur les côtés. « L’animation offensive est importante mais le replacement défensif compte aussi » , précise Roche. L’avantage, dans ce cas, c’est que les côtés sont mieux surveillés et Lucas reste dans sa position privilégiée. « L’inconvénient, c’est le manque de présence dans la surface » , dit Roche. Moutier abonde : « Pastore aime trop décrocher, toucher des ballons. » L’Argentin a déjà été utilisé dans ce système par Carlo Ancelotti, lors de la première saison de l’Italien à Paris. Avec un succès relatif. 4-2-3-1 AVEC MATUIDI À GAUCHE Dans cette hypothèse, le PSG évolue avec deux récupérateurs, Motta et Verratti. Lucas reste à droite, Cabaye évolue en position de meneur de jeu, comme il l’a déjà fait à Newcastle ou Lille, et Matuidi est positionné en milieu gauche. L’international français connaît : Ancelotti l’a déjà positionné de la sorte et, la saison passée, en cours de match à Chelsea (0-2, le 9 avril), Blanc le lui avait également demandé. « Dans ce cas, Pastore peut être l’avant-centre ou le faux avant-centre parce que Matuidi sera celui qui se projettera dans la surface » , souligne Roche. Moutier, lui, est moins favorable : « Cela fait bouger trop de lignes à la fois. » BAHEBECK REMPLACE CAVANI POSTE POUR POSTE Au moins, là, les changements sont limités. Et le jeune Français est sans doute celui dont le profil ressemble le plus à un avant-centre. D’ailleurs, lors du barrage retour des Espoirs en Suède (1-4), c’est dans ce registre qu’il a été utilisé. « Mais il n’a pas été bon, à l’image de l’équipe » , prévient Roche. « S’il est bon dans les déplacements, il a besoin d’un autre attaquant sur lequel s’appuyer » , relance Moutier. ET LAVEZZI ? A priori, le retour d’Ezequiel Lavezzi dans le groupe offre aussi d’autres options à Laurent Blanc. Mais, après un mois sans jouer, il serait sans doute prématuré de lui donner, tout de suite, un énorme temps de jeu. Paris paie encore le fait de ne pas avoir préservé Thiago Silva et Ibrahimovic. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Vol et arrestation au Camp des Loges Après le bus, le parfum, le siège-bébé, la montre PSG et bien d'autres produits encore, l'équipe parisienne pourrait bientôt avoir aussi son polar. Le fait divers qui vient de se produire au club ces derniers jours aurait pu inspirer un écrivain ou un réalisateur de série policière. Deux personnes, un veilleur de nuit salarié d'une société de sécurité en contrat avec le club et son complice, ont été arrêtés lundi après-midi par les services de la préfecture de police de Paris et présentés à un juge avant hier. Ils seront convoqués plus tard devant un tribunal. Le vigile profitait de ses gardes nocturnes au centre d'entraînement du PSG pour voler, en grande quantité, du matériel. A charge ensuite pour son acolyte de revendre la marchandise. Des chaussures de foot de David Luiz en vente... sur leboncoin.fr Dans l'entourage du PSG, on explique que ce petit manège a duré plusieurs mois. Jusqu'à ce qu'un salarié tombe récemment sur une annonce du boncoin.fr d'un prétendu membre du staff parisien proposant à la vente les crampons de David Luiz. Le PSG organise alors un piège pour identifier les malfaiteurs. Accompagné de fonctionnaires de police, le responsable sécurité des sites du club de la capitale donne rendez-vous lundi après-midi au revendeur. Ce dernier est immédiatement interpellé. En perquisitionnant aux domiciles des deux suspects, les policiers sont tombés sur une véritale boutique non officielle du PSG. Ils ont ainsi retrouvé près d'une dizaine de paire de chaussures de joueurs dont celles des recrues de cet été, David Luiz et Serge Aurier, des maillots, survêtements, shorts, tee-shirts de l'équipe professionnelle mais aussi des parkas des saisons passées dont celle d'Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, dérobée il y a quelques mois dans son bureau du camp des Loges. Surtout, ils ont retrouvé une montre de valeur, appartenant à Javier Pastore. Elle avait été dérobée à l'Argentin dans son casier la saison passée. Le préjudice de tous ces vols est estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Citation Ibra présent mais aux soins De retour de Suède la veille, Zlatan Ibrahimovic était présent au camp des Loges hier matin. L'attaquant parisien, contrairement à ses partenaires, est resté en salle pour travailler (il a notamment fait du vélo) et a continué de soigner son pied gauche qui le fait souffrir depuis le 13 septembre. Même si l'objectif en interne est de pouvoir compter sur le retour de la star lors de la réception de Marseille le 9 novembre, le PSG préfère n'avancer aucune date aujourd'hui. En revanche, Lavezzi et Marquinhos se sont, une nouvelle fois, entraîné normalement hier. Si l'Argentin postule vraiment à une place dans le groupe face à Bordeaux demain, la cas du Brésilien n'est pas encore tranché. Citation « Paris n'est pas moins fort qu'avant » Willy Sagnol connaît ses premiers soucis à la tête des Girondins. A sa façon, plutôt énergique, il a recadré son groupe cette semaine avant de trouver plein de qualités aux Parisiens. Pour la première fois de la saison, Willy Sagnol a réellement haussé le ton cette semaine. Une heure de réunion tendue avec ses joueurs en début de semaine au Haillan au lendemain du piteux match nul contre Caen (1-1), interdiction à ces derniers de répondre aux médias en dehors de la conférence de presse d'avant-match obligatoire, l'entraîneur a sérieusement recadré son groupe. Car après un départ canon cet été, son équipe marque nettement le pas (deux victoires en sept journées). Désormais, l'entraîneur des Girondins attend de son équipe qu'elle soit à la hauteur de l'événement au Parc des Princes. Nous l'avons rencontré dans la foulée de cette explication de texte. Le Père Fouettard. « J'ai organisé une réunion de crise, si on peut employer ce terme, car on est tout de même troisième, pour remettre les choses au point. J'ai vu des comportements ces derniers temps qui ne m'ont pas plu. Et il vaut mieux recadrer maintenant plutôt que dans quelques semaines. En France, on laisse le problème traîner en espérant qu'il se règle tout seul. Après avoir passé douze ans au Bayern, j'ai appris à agir autrement et à régler les choses rapidement. Mes joueurs sont des professionnels, alors j'attends une réaction d'orgueil à Paris. » Dans l'ombre, par défaut. « Quand nous avons perdu la première place, j'avais dit que c'était une bonne chose car l'attente extérieure était forte et on allait pouvoir revenir dans l'ombre. Je n'ai pas changé d'avis aujourd'hui. Avec le groupe dont je dispose, on a besoin d'ombre pour travailler. Quand vous possédez dans votre effectif des joueurs à fort caractère comme à Paris ou à Marseille, vous pouvez être en pleine lumière et c'est logique de l'être. Moi, je regrette que mon groupe n'ait pas plus de caractère. Mais ce n'est pas pour ça que nous ne sommes pas ambitieux. La pression du résultat existe aux Girondins. Mais ici l'attente est dix fois moins forte qu'à Paris. C'est normal, son budget est dix fois supérieur et ils ont un effectif qu'on n'a pas. » David contre Goliath. « Nous n'avons pas peur, on va à Paris pour gagner en restant fidèles à nos principes. Je ne veux pas perdre 5-0 en restant derrière. Je veux que l'on joue notre jeu car on n'a pas l'équipe pour bétonner. On n'a pas le droit d'être dans nos petits souliers. J'ai vu le match du PSG à Nicosie. C'était difficile mais ils l'ont gagné. Paris manque de cohésion et a des difficultés dans le jeu. Mais c'est logique car il manque des cadres. On s'attendait à ce qu'ils écrasent tout comme la saison dernière. Mais c'est une saison post-Coupe du monde et il faut du temps. C'est, de loin, la meilleure équipe du championnat. Paris reste Paris, et il n'est pas moins fort qu'avant. » Le regretté Zlatan. « On a parlé de crise récemment au PSG alors que les Parisiens n'ont pas encore perdu un match cette saison ! Cela me fait sourire. On verra bien dans quelque temps où en sera le PSG, et il sera temps de rappeler à certains ce qu'ils avaient dit. Même si l'OM réalise une superbe série, en termes d'individualités Paris est au-dessus des autres. Au risque de vous surprendre, j'aurais préféré que le PSG soit ainsi au complet contre nous. Ibra est le plus grand joueur de la Ligue 1, et notre championnat a besoin de stars comme lui. Ce serait génial s'il pouvait toujours être sur le terrain. Je regrette son absence contre nous comme celle de Cavani. » Pas jaloux de Blanc. « Pour une première expérience, Bordeaux c'est l'idéal car ici on laisse les techniciens travailler. Comme tout entraîneur, je rêve d'avoir un effectif énorme. Mais si les Girondins avaient 350 MEUR de budget, ils ne m'auraient pas pris. Que ce soit moi ou Laurent (Blanc), on n'est jamais le premier choix. Après ce sont les résultats qui parlent d'eux-mêmes. Si Paris en a, c'est que la méthode de l'entraîneur est la bonne. Cela me fait plaisir pour Blanc, avec qui j'ai de bonnes relations. Je serai content de le voir mais on ne va pas s'appeler avant pour se donner les compositions d'équipe ! » ![]() |
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Avec Cabaye, ça changerait quoi? S'il ne s'est pas imposé dans le onze du PSG depuis son arrivée en début d'année, Yohan Cabaye possède des qualités qui pourraient servir son équipe, qui reçoit Bordeaux samedi (17h00). ![]() Yohan Cabaye, milieu à tout faire du PSG. (L'Equipe) Une frappe de balle lourde et précise Auteur de 38 buts sous le maillot de Lille, de vingt autres sous celui de Newcastle, Yohan Cabaye est un milieu de terrain qui marque. Et la plupart du temps, l’international français fait parler sa lourde frappe de balle. Lors de son passage en Premier League, il avait ainsi eu le troisième meilleur ratio frappes en dehors de la surface/buts du Championnat derrière Wayne Rooney et Luis Suarez. Cet atout, dont ne dispose pas Blaise Matuidi, Marco Verratti ni Thiago Motta, a de quoi aider son équipe lorsqu’elle affronte des formations regroupées dans sa partie de terrain. Mais Cabaye n’a pour l’instant marqué que deux buts avec le PSG. Une garantie technique Quelques jours après l’arrivée de Yohan Cabaye au PSG, Laurent Blanc avait souligné les qualités de sa recrue hivernale. «Il offre une garantie technique et possède une grande intelligence de jeu», avait-il assuré. De fait, l’ancien Lillois peut faire valoir son jeu court comme son jeu long. S’il est moins agressif qu’un Blaise Matuidi à la récupération, l’ancien Lillois sait jouer court comme Thiago Motta et long comme Marco Verratti. Admirateur d’Andrea Pirlo, dont il apprécie l’utilisation du ballon et l’intelligence de placement, Cabaye frappe aussi les coups de pied arrêtés quand il est sur le terrain. Sauf lorsqu’un coup franc peut être frappé directement, auquel cas Zlatan Ibrahimovic est prioritaire. Une polyvalence précieuse «Sa qualité de passe, je préfère qu'il l'utilise à l'approche du but adverse»Du fait de sa qualité technique, Yohan Cabaye peut occuper n’importe lequel des trois postes du trident parisien au milieu de terrain. En équipe de France, où il est associé à Matuidi et Paul Pogba, le joueur évolue devant la défense. «Il a besoin de faire jouer les autres. Plus il occupe une position reculée, face au jeu, plus il va toucher de ballons et plus il va pouvoir organiser le jeu, comme un meneur devant sa défense», avait détaillé Eric Carrière à son sujet avant la Coupe du monde. Jean-Michel Moutier, l’ancien directeur sportif du PSG, le voit davantage comme un relayeur. «Sa qualité de passe, je préfère qu’il l’utilise à l’approche du but adverse», avait-il avancé au printemps dernier. Cabaye peut également évoluer en n°10, poste qu’il a déjà occupé à Lille et Newcastle, et qui pourrait être remis au goût du jour au PSG en l’absence d’Ibra et Cavani. Cabaye, lui, n’a revendiqué aucune préférence. Il veut seulement être sur le terrain. ![]() |
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 874 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 153 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Football : le PSG enchaîne enfin Au terme d'un match marqué par deux expulsions, Paris s'est logiquement imposé et signe son troisième succès d'affilée. Et si la roue avait enfin tourné ? Le large succès obtenu hier après-midi au Parc contre Bordeaux (3-0) sans ses attaquants vedettes (Cavani suspendu, Ibrahimovic toujours indisponible) vient boucler une semaine qui avait déjà vu les Parisiens s'imposer contre Lens (3-1) puis à Nicosie en Ligue des champions (1-0) mardi. Trois victoires consécutives, toutes compétitions confondues : le PSG n'avait jamais connu une telle série depuis la fin de l'hiver dernier. Pour Laurent Blanc, il y a malgré tout des mauvaises nouvelles : dans le duel au sommet qui l'opposera à l'OM dans quinze jours, Paris sera privé de Thiago Motta, averti hier pour la troisième fois en moins de dix matchs. Van der Wiel, exclu (28e) pour un tacle sur Khazri, manquera le déplacement à Lorient et peut-être également le clasico. Ce sont les seules ombres d'un tableau où s'accumulent enfin les rayons de soleil. Le retour gagnant des blessés Si la date du retour d'Ibrahimovic est toujours incertaine, le PSG voit son infirmerie se vider petit à petit. Hier, contre Bordeaux, Laurent Blanc a pu aligner pour la deuxième fois consécutive sa charnière type, Thiago Silva-David Luiz (une première en Ligue 1). « Il y a des retours qui nous font du bien, reconnaît Laurent Blanc. Même s'il n'est pas encore à 100 %, Thiago Silva a des qualités exceptionnelles. Il revient bien. Cela nous permet de gagner en sérénité. » Absent pendant plus d'un mois, Lavezzi a aussi disputé une grosse vingtaine de minutes, avec un but à la clé (81e). « Quand on sera au complet, et au top de notre forme, on va pouvoir réaliser de grandes choses », prédit le coach parisien. De nets progrès physiques En jouant à dix pendant près d'une heure, quatre jours après un long déplacement en Ligue des champions, les Parisiens auraient pu accuser le coup hier. Ils ont en fait dominé les Bordelais dans tous les secteurs. « Jouer un match à dix contre dix, c'est toujours difficile, précise Blanc. Le spectacle s'en est certainement ressenti. Mais physiquement, on est de mieux en mieux. Nous sommes enfin en train de lancer notre saison. » Les remplaçants affichent aussi une meilleure forme. Si Jean-Christophe Bahebeck, sacrifié à la 30e minute après l'expulsion de Van der Wiel, n'a pas eu l'occasion de briller, son remplaçant, Serge Aurier, a livré un match intéressant, tout comme Yohan Cabaye (entré à la 60e). Un jeu en réelle amélioration Certes, Lucas a inscrit deux buts sur penalty (45e + 2, 50e). Mais son équipe a su mettre à maintes reprises Bordeaux en danger. Notamment grâce à un gros travail du milieu de terrain. « On peut être satisfaits sur le plan comptable mais aussi au niveau du jeu, indique Blanc. Là où il y avait surtout des problèmes, c'était dans la récupération du ballon. Ce soir, il y a du mieux aussi dans ce domaine, même s'il faut continuer à travailler. » A quinze jours du clasico, le PSG semble enfin voir le bout du tunnel. Le retour en pleine lumière coïncidera peut-être avec celui d'Ibrahimovic. PSG 3 Bordeaux 0 Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Chapron. Spectateurs : environ 42 000. Buts. Lucas (45e + 2 s.p., 50e s.p.), Lavezzi (81e). Avertissements. PSG : Thiago Motta (16e), Sirigu (74e). Expulsions. PSG : Van der Wiel (28e) ; Bordeaux : Poko (37e). PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), David Luiz, Maxwell - Verratti (Cabaye, 60e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas (Lavezzi, 66e), Pastore, Bahebeck (Aurier, 31e). Entr. : L. Blanc. Bordeaux : Carrasso - Faubert, Yambéré, Pallois, Poundjé - Poko, Sertic (cap.) (Contento, 78e), Plasil - Rolan (Kaabouni, 57e), Touré (Sala, 57e), Khazri. Entr. : W. Sagnol. LES BUTS 45e + 2 : après une faute de Yambéré sur Marco Verratti dans la surface, l’arbitre siffle un penalty que Lucas tire à droite et transforme du plat du pied droit. 1-0. 50e : sur une passe dans la profondeur de Pastore, Lucas, dos au but, est accroché par le bras et mis au sol par Pallois dans la surface. Nouveau penalty pour le PSG. Le Brésilien arme une frappe, à gauche cette fois, que Carrasso ne peut qu’effleurer. 2-0. 81e : sur un centre de Matuidi depuis la gauche, Lavezzi surgit au premier poteau et reprend dans les airs. Sa frappe, déviée par Poundjé, trompe Carrasso. 3-0. LE FAIT DU MATCH 51e : des 20 m, Plasil enroule une puissante frappe du gauche mais il bute sur Sirigu, auteur d’une superbe claquette de la main droite. Citation Lucas a pris ses responsabilités Articulé en 4-3-3 avec Pastore dans l'axe puis en 4-3-2 après l'expulsion de Van der Wiel, les Parisiens n'ont pas dévié de leur philosophie. 6,5 - Sirigu Rarement sollicité, le gardien italien effectue la parade adéquate sur une frappe de Plasil (51e). Averti (74e) pour avoir pris trop de temps sur un dégagement. Van der Wiel (non noté) Timoré en début de match, il est expulsé pour un tacle dangereux sur Khazri (28e). 6,5 - Thiago Silva Le verbe haut et le geste sûr, le capitaine parisien a dirigé sa défense avec autorité, montrant l'exemple sur quelques interventions rugueuses. Il n'a pas semblé perturbé par le deuil qui l'a frappé jeudi. 7 - David Luiz Il intervient souvent avec flegme mais n'est jamais débordé, sauf sur un jaillissement de Sala qui met le ballon au-dessus (74e). Il s'est offert quelques chevauchées très prisées du Parc. Son coup franc de 25 m termine sur le poteau (38e). 6 - Maxwell Il n'a pas vraiment eu besoin d'accélérer son train de sénateur pour contrecarrer les faibles velléités offensives bordelaises. Prudent, on l'a peu vu offensivement. 6 - Thiago Motta Averti pour un tacle sévère sur Poko (16e), l'Italien s'est montré trop nerveux, mais il a intelligemment alterné jeu long et court. 7,5 - Verratti Grondé par Thiago Silva pour quelques gourmandises devant sa surface, il a usé de sa technique pour accélérer le jeu. Il voit sa frappe contrée (24e) et provoque le premier penalty qui débloque la rencontre. Remplacé par Cabaye (60e), auteur d'une frappe hors cadre (61 e) et de bons jaillissements. 8 - Matuidi Bousculé dans la surface par Rolan (5e), il a retrouvé sa force de perforation et davantage de justesse technique que lors de ses dernières sorties. Une frappe détournée par Carrasso (80e) et des montées incessantes récompensées par une passe décisive sur le dernier but (81e). 6,5 - Pastore Positionné dans l'axe dans un rôle de faux avant-centre, il a beaucoup dézoné pour organiser le jeu, dont il a été la plaque tournante. Quelques belles inspirations, mais une fois encore trop peu décisif. 8 - Lucas En l'absence d'Ibra et de Cavani, il a su endosser le costume du finisseur en inscrivant ses 4e et 5e buts de la saison en L 1 sur deux penaltys. Ses dribbles et sa vitesse ont fait souffrir la défense girondine. Remplacé par Lavezzi (66e), qui signe son retour par un but avec l'aide de Poundjé (81e). Bahebeck (non noté) Positionné à gauche, il a peiné sur les ballons en profondeur, mais est apparu plus utile en appui. Remplacé par Aurier (31e, note : 6,5), tranchant défensivement et juste offensivement, à l'image de sa frappe détournée par Carrasso (45e + 1). L'arbitre, M. Chapron (note 7), a bien tenu le match. Les deux cartons rouges et les penaltys sont justifiés. A Bordeaux, Plasil a tenté d'apporter un peu de sérénité à son équipe. Citation La confiance gagne les rangs du PSG Avec trois succès d'affilée, Paris semble enfin avoir retrouvé le rythme d'enfer mené la saison dernière malgré des prestations pas toujours abouties. Cette bonne série a aussi l'avantage de donner un gros moral à un groupe dont la confiance transpire davantage de match en match. « On monte en puissance, reconnaît Serge Aurier, convaincant lors de son entrée en jeu. On a eu un peu de mal sur certaines rencontres mais gagner ces trois-là en huit jours nous fait le plus grand bien. On progresse, on le sent, notamment dans la récupération, où le coach nous avait demandé d'être plus performants à la perte du ballon. Petit à petit, chacun commence à recouvrer sa forme optimale. On n'était pas à 100 % pendant pas mal de matchs en début de saison. On reste dans la course et on continue de se rapprocher de la tête du classement en attendant le match entre Lyon et Marseille. De notre côté, on a fait le boulot. Après, si les Lyonnais s'imposent, on sera encore plus contents. » Au lieu de se focaliser sur le clasico du 9 novembre, les Parisiens mettent l'accent sur leur progression depuis plusieurs semaines. « Même quand c'était un peu plus difficile, on n'a pas lâché, savoure Salvatore Sirigu. On ne se projette pas, on prépare bien le match suivant sans en prendre aucun à la légère. On se concentre sur nous, c'est tout. Même dans la souffrance, ces victoires sont importantes. On montre plus d'agressivité et de justesse. Cela aide. » Le PSG serait-il enfin lancé ? « Mais la saison a débuté depuis longtemps, s'amuse David Luiz. On a eu pas mal d'absents, mais Paris est un grand club et d'autres joueurs se sont montrés performants. On joue de mieux en mieux. On doit continuer sur cette voie-là. » Auteur d'un doublé contre Bordeaux, Lucas illustre parfaitement l'enthousiasme qui habite désormais les champions de France. « Il y a beaucoup de qualités dans notre équipe mais ça, on le savait déjà, explique posément le Brésilien. Si on renouvelle ce genre de prestation à tous les matchs, on sera capables de gagner le championnat. » Citation Maxwell, défenseur du PSG : « On doit continuer sur ce rythme » Habité par le sentiment du devoir accompli, l'international brésilien avait, hier soir, le sourire. Loin de verser toutefois dans l'euphorie, Maxwell insiste sur l'importance de la dynamique insufflée par trois succès d'affilée toutes compétitions confondues (Lens, Nicosie et Bordeaux). Vous avez su vous rendre facile un match qui ne l'était pas forcément... Maxwell. Oui, c'était très difficile surtout après avoir été réduits à dix. Mais on a su continuer à travailler dans le même sens pour obtenir cette victoire. La rencontre s'est-elle jouée sur des faits de jeu ? Je ne veux pas parler de l'arbitrage. Il y a beaucoup de pression autour de nos rencontres et c'est parfois difficile pour l'arbitre. Le plus important est de montrer de la solidité et de l'efficacité, malgré les faits de jeu ou la perte d'un élément aussi important que Gregory Van der Wiel. Le PSG est-il en progrès ? On garde les pieds sur terre. On gagne des matchs, même si on ne joue pas toujours très bien. On assure l'essentiel. Avec trois victoires d'affilée, Paris est-il enfin lancé ? Enchaîner les succès est très important pour la confiance. On est très contents de cette série. Mais surtout, on avait besoin de ces points pour rattraper notre retard en championnat. On est dans la continuité de nos dernières prestations et c'est très bon pour la dynamique de tout le groupe. C'est aussi très bon pour l'ambiance. On doit continuer sur ce rythme. Gagner sans Ibrahimovic ni Cavani confère davantage de relief au succès ? Ce sont deux joueurs très importants, des attaquants qui marquent beaucoup de buts. Evidemment qu'ils nous manquent beaucoup. Mais avec des succès comme ceux-là, on prouve que l'effectif dans sa totalité a beaucoup de qualité, même si on a tous hâte de retrouver un groupe au complet. Serez-vous un téléspectateur attentif du duel des Olympiques entre Lyon et Marseille ? On va surtout profiter de notre journée de repos (sourire). Mais bien sûr qu'on va aussi regarder ce match. Le plus important pour nous était de faire notre travail, on avait obligation de gagner contre Bordeaux. C'est fait. Pour le reste, on verra ce qu'il se passe. ![]() |
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 264 Inscrit : 24/01/2009 Lieu : 78 Membre no 693 Tribune : G bleu ![]() |
Citation David Luiz et Thiago Silva, l’atout sérénité de Paris PSG. L’association des deux défenseurs centraux brésiliens a déjà des effets bénéfiques A L’HEURE OÙ LE BRÉSIL est passé aux urnes pour se choisir un nouveau président, le PSG vote massivement pour le ticket Thiago Silva - David Luiz. Le retour de la défense centrale de la Seleção à Nicosie (1-0) puis contre Bordeaux (3-0) a confirmé qu’avec les pleins pouvoirs, c’est une petite révolution qu’apportent les deux amis. Après quatre matchs où l’adversaire avait toujours trouvé le chemin des filets, Paris reste sur deux rencontres sans but encaissé, la reconstitution du duo a clairement apporté sérénité et sécurité à l’arrière- garde parisienne. Thiago Silva et David Luiz n’avaient pas rejoué ensemble depuis le Mondial qui avait tourné au drame national. Au regard des deux sorties de la semaine dernière, le traumatisme semble en passe d’être digéré. « Ce qu’ils ont vécu les oblige à se reconstruire mentalement, c’est difficile à évacuer, explique Luis Fernandez, l’ancien entraîneur du PSG, consultant sur BeIN Sports et RMC. Il y a certainement encore des séquelles mais cela a l’air de passer. Cela va partir petit à petit. Ce sont des garçons qui s’aiment et c’est primordial pour que le duo se rode. » Habitué à évoluer ensemble en sélection, les deux compères portent pour la première fois le même maillot en club et si leur complémentarité fait peu de doutes, ils ont besoin d’affiner leur duo. « Ils ont encore besoin de travailler leur placement, poursuit Luis Fernandez. On sent bien de temps en temps que David Luiz a souvent joué milieu de terrain dans sa carrière. Il cherche des repères en défense. «Les meilleurs défenseurs au monde» Alex, ancien joueur du PSG Mais c’est plus facile à côté d’un joueur comme Thiago Silva. Si ce dernier accepte d’être celui qui met un peu plus d’impact physique, d’être présent dans les duels, ils vont être très, très forts. » La question qui entoure la paire dorée du PSG réside dans leur capacité à pouvoir enchaîner sans pépins physiques. Au sortir du match contre Nicosie, Thiago Silva a reconnu « avoir mal partout ». Logique pour une reprise après deux mois d’arrêt et une préparation reprise de zéro. David Luiz dispute chaque match « avec des douleurs ». Un mal assez mystérieux entre cuisse et genou sur lequel l’intéressé ne souhaite pas s’étendre. En tout cas, cette charnière top niveau suscite beaucoup de respect en Europe. Hier, sur Canal+, Alex - qui a signé cet été à l’AC Milan - s’est montré admiratif : «David Luiz et Thiago Silva sont les meilleurs défenseurs au monde. Paris veut gagner la Ligue des champions, et je pense qu’associer les défenseurs de la sélection brésilienne est une excellente idée. » BERTRAND MÉTAYER Citation MEMO PSG Hier et aujourd’hui. Repos. Reprise de l’entraînement demain. Infirmerie. Ibrahimovic (talon). Suspendus. Van der Wiel contre Lorient, Thiago Motta contre l’OM. Rendez-vous. Lorient, PSG, 12e journée de L 1, samedi 1er novembre à 17 heures (Canal +). Le Parisien du 27/10 |
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,602 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Ibra ne s’entraîne toujours pas LES MAUVAISES NOUVELLES continuent pour le PSG et spécialement pour Zlatan Ibrahimovic. Le meilleur joueur du club ne participe toujours pas aux séances collectives sur les terrains du camp des Loges. Hier, il est une nouvelle fois resté aux soins à J-11 du clasico français, PSG-OM le 9 novembre, bloqué par son interminable blessure (talon et voûte plantaire). Selon toute vraisemblance, il devrait effectuer un test en début de semaine prochaine pour voir s’il peut disputer cette fameuse 13e journée de Ligue 1, l’objectif de tout le PSG face à son éternel rival. Le Suédois figure par ailleurs et sans surprise parmi les 23 candidats au Ballon d’or divulgués hier par « France Football » (où figurent également les Français Karim Benzema et Paul Pogba). Cela reste une forme d’exploit : dans ces 23, Ibra est le seul joueur avec Gareth Bale (Pays de Galles/Real Madrid) à ne pas avoir disputé la Coupe du monde au Brésil. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 77,456 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Le classement qui réhabilite la formation du PSG Cette étude bat en brèche les idées reçues. Le PSG est bien un club formateur, comme le démontre le classement publié avant-hier par l'Observatoire du football du CIES (Centre international d'étude du sport). Paris se place au 5e rang des clubs ayant formé le plus de joueurs en activité dans les cinq grands championnats européens (Espagne, Angleterre, Allemagne, Italie et France). Aujourd'hui, 27 joueurs formés au camp des Loges sont disséminés à travers les cinq pays précédemment cités. Seuls le FC Barcelone, Manchester United, le Real Madrid et l'Olympique lyonnais font mieux. Une revanche pour les responsables (anciens ou actuels) de la formation parisienne qui voient leur travail (enfin) reconnu au plan continental. « Contrairement à ce que l'on peut penser, le PSG n'a jamais délaissé la formation, explique Alain Roche, chargé de restructurer ce secteur dès 2006. Ce n'est peut-être pas la même qualité qu'à Lyon, mais le but principal d'un club est de former des joueurs à devenir professionnels. Ensuite, tant mieux s'ils jouent pour le club. Si ce n'est pas le cas, ils seront formés pour évoluer ailleurs. » Qui sont ces joueurs ? Parmi ces 27 joueurs (c'est-à-dire qui ont joué au PSG au moins 3 saisons entre 15 et 21 ans), Sakho est la tête de gondole. Derrière lui, les plus connus sont Areola (Bastia), Coman (Juventus Turin), Bahebeck (PSG) -- tous trois internationaux espoirs --, Chantôme et Rabiot (PSG), Dja Djé-Djé et Barada (OM), ou encore Mulumbu (West Bromwich Albion). Les autres sont des éléments qui n'ont jamais totalement confirmé, comme Ngoyi (Palerme), Sankharé (Guingamp), Ngog et Mavinga (Reims) ou des jeunes à l'instar de Conte (Reims), Landre (Lens), Ongenda (Bastia), Maignan et Kimpembe (PSG). Et n'oublions pas les plus aguerris comme Cana (Lazio Rome), Kantari (Lens), Bamba (Palerme), Baca (Guingamp) et Obbadi (Vérone). Quantité ou qualité ? C'est le revers de la médaille. Paris forme beaucoup mais peu de cracks. A ce titre, Sakho est le seul international français estampillé PSG ayant participé à la dernière Coupe du monde. Parmi les 27 joueurs sortis de la matrice parisienne, deux tiers sont aujourd'hui en Ligue 1, six en Serie A, trois en Premier League et aucun en Liga et Bundesliga. Ce qui relativise ce classement flatteur. De plus, seulement cinq d'entre eux (Chantôme, Rabiot, Bahebeck, Maignan et Kimpembe) figurent dans l'effectif professionnel du PSG contre 13 au Barça ou 15 à Lyon. Pour y remédier, les dirigeants parisiens veulent éviter dans l'avenir que des talents en herbe issus de la région parisienne, comme Thierry Henry à l'époque ou Paul Pogba il y a peu, intègrent d'autres centres de formation. « On est dans une ville où il y a énormément de concurrence des clubs français et étrangers pour la détection, souligne Alain Roche. En Catalogne, un recruteur du Real ne viendra jamais chercher un gamin sur les terres du Barça. A Paris, il y a donc beaucoup de contraintes, mais le budget de la formation a été augmenté (NDLR : il représente entre 8 et 9 M€). Mais il faudrait un lieu unique où rassembler la préformation, la formation et les professionnels. Cela permettrait une plus grande efficacité. » C'est l'un des enjeux du futur centre d'entraînement dont la livraison est attendue en 2017 ou 2018. Citation Zlatan Ibrahimovic a réagi sur Psg.fr à sa nomination pour le prochain Fifa Ballon d'or. « Je viens de disputer la meilleure saison de ma carrière, a expliqué le Suédois, toujours absent de l'entraînement collectif. Ça sera difficile car je n'ai pas joué le Mondial et beaucoup de joueurs fantastiques se sont illustrés pendant cette compétition. Donc ils partent avec un certain avantage. » Citation Ibrahimovic : «Ce sera difficile car je n'ai pas joué la Coupe du monde» Nommé avec 22 autres joueurs pour être élu Ballon d'Or en janvier prochain, Zlatan Ibrahimovic ne se fait pas beaucoup d'illusions. C'est en tout cas ce que laissent paraitre ses propos publiés par le site internet du PSG. « Je pense que je viens de disputer la meilleure saison de ma carrière, note Zlatan. C’est l’un des objectifs, être meilleur chaque année, toujours progresser. Je suis nommé, mais ce sera difficile car je n’ai pas joué la Coupe du Monde. Beaucoup de joueurs fantastiques se sont illustrés dans ce Mondial. Ils partiront donc avec un certain avantage mais tant que je fais ce que je sais faire, que je ramène des résultats et que je jouerai à un niveau élevé, je pourrai viser cette récompense. C’est en tout cas ce que j’essaie de faire chaque jour, en travaillant encore et encore. » Cette année encore, Lionel messi, finaliste de la Coupe du monde et Cristiano Ronaldo, vainqueur de la Ligue des champions, sont les grands favoris pour décrocher la récompense suprême. Citation Les joueurs prennent la pose pour les sponsors Mardi après-midi, les joueurs du PSG se sont retrouvés au Parc des Princes pour une séance de shooting pour quelques uns des principaux partenaires du club (Nivea, Orange, Huawei, QTA, Ooredoo). Zlatan Ibrahimovic était bien là et a notamment participé au tournage d'un spot publicitaire pour Qatar Tourism Authority. Une activité que les Parisiens ont accompli avec le sourire. « Il faut prendre cet après-midi de tournage au Parc des Princes du bon côté, explique Maxwell. Cela fait partie du travail. Le club se développe, avec de nombreux partenaires, et nous devons répondre positivement à leurs besoins et aux évolutions du football. Cela s’est passé dans la bonne humeur, tout était bien organisé, et nous avons répondu aux attentes des différentes marques avec plaisir.» Toutes ces publicités seront dévoilées dans le courant de la saison. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation QSI sans limite de temps L’actionnaire qatarien, entré dans le capital du club parisien en 2011, ne songe pas à se retirer pour l’instant. ARRIVÉ À LA TÊTE du PSG en juin 2011, Qatar Sports Investments ne laisse planer aucune ombre sur un éventuel désengagement à court terme. Pour preuve, les investissements du propriétaire dans la rénovation du Parc des Princes (75 M€) ou pour le futur centre d’entraînement (au moins 50 M€), dont le lieu n’est pas encore officialisé. Les seules échéances précises qui surgissent parfois dans les discours de Nasser al-Khelaïfi, président de QSI et du club parisien, se rattachent à l’ambition de gagner la Ligue des champions à l’horizon 2018. Mais aucune date pour une éventuelle revente du club ne semble avoir été fixée par l’actionnaire du Golfe, même si les contraintes du fair-play financier sont venues freiner ces derniers mois la croissance d’un club qui entendait initialement opérer de lourds investissements sur le marché des transferts jusqu’en 2016. Au fond, seuls deux aléas semblent susceptibles de provoquer un retrait prématuré de QSI du capital du club. Le premier, assez improbable, découlerait d’un retrait par la FIFA de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Humilié par un tel scénario, l’émirat pourrait alors décider de revoir à la baisse tous ses investissements dans l’univers du sport. Autre cas de figure susceptible de changer la donne : un changement de régime à Doha. Dans une région du monde sujette à de nombreuses convulsions, le renversement de l’émir Tamim ben Hamad al-Thani, qui avait piloté le rachat du PSG, remettrait inévitablement en question la présence de QSI dans le capital du club. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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