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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Noreaga
posté 28/09/2014 06:48
Message #6361


Dieu tout-puissant
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Tribune : Non précisée



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Paris a du souci à se faire

Football. Ligue 1. Toulouse - PSG 1-1. Après une piètre prestation en Haute-Garonne, l'équipe de Laurent Blanc ne s'est pas rassurée avant de recevoir le FC Barcelone, mardi au Parc des Princes.


Stadium (Toulouse), hier. Le PSG n’y arrive pas et, du coup, l’ambiance est un peu tendue… Lors de la pause fraîcheur,le gardien de but Salvatore Sirigu a même interpellé son coach pour lui demander de revoir son système.

La victoire à Caen mercredi (2-0) n'était donc qu'une simple parenthèse dans cet enchaînement de matchs sans relief et sans panache. Hier, au Stadium, avec une équipe certes remaniée, le PSG a concédé son sixième match nul de la saison, toutes compétitions confondues, dont quatre en septembre. A trois jours du choc au Parc contre Barcelone, l'état d'alerte est au maximum, tant les motifs d'inquiétude sont nombreux.


Une ambiance tendue.
A force d'enchaîner les prestations médiocres, la tension est montée d'un cran dans les rangs parisiens. Elle était plus que palpable hier sur le terrain quand Laurent Blanc a été obligé de recadrer David Luiz après l'égalisation parisienne (33 e) ou quand Salvatore Sirigu a interpellé son coach lors de la pause fraîcheur pour lui demander de revoir son système. Dans les tribunes, l'oeil noir du président Nasser al-Khelaifi traduisait sa lassitude de voir son équipe balbutier son football. Lors de sa sortie (72 e), Cavani avait aussi sa tête des mauvais jours. Et, en conférence de presse d'après-match, Laurent Blanc n'était guère de meilleure humeur : « Que voulez-vous que je vous dise ? Qu'on vit un début de saison compliqué ? Vous n'arrêtez pas de l'écrire, et finalement on vous donne raison, dit-il. Oui, c'est vrai, on ne gagne pas les matchs comme on le faisait l'année dernière. Là, on est dans le dur, on connaît des difficultés. »


Un manque de confiance dans le jeu. Deux mois après le début de la saison, le PSG est toujours à la recherche de son match référence. Il y a certes la large victoire contre Saint-Etienne (5-0) fin août, mais elle a vite été éclipsée par les prestations médiocres de septembre. Celle d'hier n'échappe pas à la règle. Laurent Blanc avait fait tourner son effectif. Mais ni les doublures ni les cadres n'ont su mettre en difficulté les Toulousains. Le trio du milieu n'a plus rien de magique. Cavani, pourtant positionné dans l'axe cette semaine en raison de l'absence d'Ibrahimovic, est de nouveau resté muet à son poste de prédilection. Et le changement de système (Pastore évoluant derrière les deux attaquants) n'a rien apporté, excepté de la confusion. « Je ne pense pas que ce schéma sera reconduit contre Barcelone, indique Blanc. En fait, tout dépendra des solutions offensives dont je disposerai. En gros, on ne joue pas pareil quand Ibrahimovic est là ou pas. »

Grosse incertitude sur Ibra.
C'est là la grosse inquiétude de ces dernières heures. Le géant suédois, qui souffre d'une douleur au talon, ne récupère pas aussi vite que prévu. Dans un premier temps, le PSG avait cru que sa mise au repos cette semaine serait suffisante. Mais le joueur boitait bas vendredi, et un forfait face au Barça n'est plus à exclure. « Tout est possible », affirmait-on hier soir dans l'entourage du club. « On le suit, on va faire en sorte de le soigner pour le récupérer rapidement, ajoute Blanc. On en saura plus dimanche ou lundi. » Une décision définitive pourrait être prise demain soir.



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L'impardonnable erreur de Serge Aurier

Le PSG s'est présenté au Stadium avec une équipe remaniée dans laquelle cinq titulaires ont été laissés au repos. Dans un 4-4-2 inhabituel, avec Pastore en soutien des attaquants, Paris a totalement raté sa première mi-temps et s'est un peu repris après les entrées de Thiago Motta, Lucas et Chantôme.

Sirigu (6,5) Deux arrêts décisifs en première période permettent à Paris de conserver la tête hors de l'eau.
Il ne peut rien sur le but de Ben Yedder.

Aurier (3) Son énorme bourde à l'origine du but toulousain a plombé sa prestation. Fébrile, il n'a pas réussi le moindre centre. La série noire continue pour le latéral ivoirien, dont l'acclimatation est décidément bien difficile.

Camara (4) Un match sous pression pour le défenseur qui a senti le poids des ans. Quelques interventions bien senties à mettre à son actif cependant.

David Luiz (4) Une après-midi difficile pour le Brésilien, souvent éliminé par ses adversaires. Et, s'il a trop abusé des ballons longs en première période, ses incursions dans le camp adverse après la pause se sont révélées inefficaces.

Digne (4) Un match sans relief. Le latéral gauche est à créditer d'un bon centre en début de partie, mais c'est à peu près tout.

Cabaye (3,5) Trop discret. On n'a pas retrouvé le Cabaye volontaire et précis entrevu face à Lyon. Et on s'est souvenu qu'il jouait quand il a été averti par M. Chapron en seconde période. Remplacé par Thiago Motta (72 e).


Verratti (5,5) Un match contrasté. Il est le milieu parisien qui s'est le plus affirmé dans ses tentatives de guider le jeu parisien, malheureusement pas toujours avec justesse. Comme face à Bastia, il joue intelligemment le coup franc qui conduit à l'égalisation. Mais lui aussi a souffert du pressing. Remplacé par Chantôme (73 e).

Matuidi (5,5) Il est allé crescendo, a gratté quelques ballons et a tenté des incursions dans la surface adverse. Des signes que l'international français retrouve peu à peu son niveau de la saison dernière, même si tout n'est pas parfait.

Pastore (4) C'était pourtant un match taillé pour lui... Mais l'Argentin, positionné derrière les deux attaquants, a multiplié les mauvais choix et les imprécisions. Désespérant.

Cavani (4) Toujours la même rengaine. A chaque fois qu'il joue à la pointe de l'attaque, l'Uruguayen ne marque pas. A sa décharge, on peut noter qu'il n'a pas été beaucoup alimenté. Mais son unique frappe a terminé sur la tête d'un défenseur. Remplacé à la 72 e par un Lucas entreprenant.

Bahebeck (6) Il n'a pas touché beaucoup de ballons mais s'est malgré tout beaucoup démené et a
eu l'intelligence de faire le bon appel sur le but de l'égalisation.

L'arbitre M. Chapron (6) a réalisé une bonne prestation et a su gérer avec intelligence les rares moments de tension.

A Toulouse, Reggattin, Ben Yedder et Aguilar sont à créditer d'un bon match.


Le Parisien
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Homer
posté 29/09/2014 09:52
Message #6362


Coeff 7 UEFA
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Tribune : Viré du stade



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David Luiz : «J'ai toujours voulu toucher le coeur des gens»

Nous avons rencontré David Luiz, le défenseur central brésilien arrivé cet été à Paris. Un personnage attachant.

Il arrive, tout sourire, ses cheveux retenus par un large bandeau. Ses yeux sont cernés. De retour de Caen dans la nuit (l'entretien a été réalisé jeudi matin), David Luiz a peu dormi. Il n'hésite pourtant pas à nous accorder plus de trente minutes d'entretien. Arrivé cet été à Paris, moyennant 50 M€, l'international brésilien de 27 ans n'élude aucun sujet.

Dans sa langue natale, le portugais, il revient sur sa Coupe du monde ratée. Le traumatisme est toujours palpable. Pour tourner définitivement la page, il affiche bien haut ses ambitions et celles du PSG, convaincu de pouvoir remporter la Ligue des champions cette saison. Surtout, celui qui aurait aimé devenir professeur de maths s'il n'avait pas percé dans le football n'hésite pas à se dévoiler. Et derrière le défenseur central, c'est un homme au grand coeur que l'on découvre.

Le PSG et la Ligue des champions

Le PSG est en difficulté en ce début de saison. Pensez-vous vraiment être capable de battre Barcelone ?


David Luiz. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de signer à Paris. Ce club veut gagner chacune des compétitions qu'il dispute, tous les matchs. Y compris celui-ci. Nous devons encore améliorer notre rendement et progresser. Mais nous sommes toujours invaincus et nous avons une belle mentalité et des grands joueurs. Ce sera une rencontre différente, un grand duel que chacun d'entre nous veut disputer.

Vous allez défier Neymar, que vous connaissez bien, et Messi. Comment faut-il défendre face à deux des meilleurs joueurs du monde ?

C'est un plaisir énorme d'affronter d'aussi grandes stars, de livrer de tels matchs. On est footballeur pour vivre ces moments-là. Mais il n'y a pas que Messi et Neymar, d'autres peuvent faire la différence à n'importe quel moment. Il faudra qu'on ait un plan de jeu intelligent et qu'on soit à un très haut niveau.

Vous avez déjà remporté la Ligue des champions avec Chelsea. Le PSG a-t-il le profil du vainqueur ?

Aujourd'hui, le PSG a atteint un tel niveau qu'il est devenu l'une des équipes qui peut disputer le titre. Si on en rêve, c'est bien parce qu'on sait qu'on peut y arriver. Mais il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer notre parcours. Il ne faut pas griller les étapes, mais déjà penser à sortir de cette phase de groupes.

Ces dernières années, Barcelone voulait vous recruter. Pourquoi avoir choisi Paris ?

Le PSG est l'équipe qui s'est montrée la plus intéressée. Et c'est le club du futur, son projet est très ambitieux. Thiago Silva et les autres Brésiliens du club m'ont également parlé de la bonne ambiance. Dans mon coeur, j'ai tout de suite senti que c'était là que je devais être.

Vous avez coûté 50 M€. Que ressentez-vous à l'évocation de ce montant ?


Les personnes qui me connaissent savent que je n'aime pas trop évoquer cela. Mais je suis conscient de combien j'ai coûté. Je dois répondre de cela sur le terrain en ayant un rendement satisfaisant. Aujourd'hui, physiquement, je ne suis qu'à 60-70 % de mes capacités. Je dois encore guérir de ma douleur au genou que je soigne avec de la physiothérapie pour être à un meilleur niveau.

Vous êtes très croyant. Mais lorsqu'on vaut une telle somme, est-ce encore possible de croire que tous les hommes sont égaux ?

Je n'ai aucun pouvoir sur le marché des transferts, c'est le football... Mais je suis persuadé qu'on peut améliorer beaucoup de choses par notre attitude. J'ai grandi dans une famille où même quand on n'avait presque rien, on partageait. Ce n'est pas seulement avec de l'argent qu'on aide les gens mais c'est aussi en disant bonjour, en serrant une main, avec un mot de réconfort, en se préoccupant de l'autre. On peut faire la différence dans la vie des gens si on se montre disponible.

Sa vie à Paris, ses passions

Qu'avez-vous visité à Paris depuis votre arrivée ?

Je connaissais déjà très bien cette ville. Quand je suis arrivé en Europe, au Benfica (2007), je suis très vite venu à Paris. Je ne sais pas pourquoi, mais tous les Brésiliens en rêvent. Quand on en parle, c'est : « Wouah, Paris, c'est super. » J'avais donc déjà vu Disney, la tour Eiffel, le Louvre. Depuis que je suis arrivé, je me suis surtout concentré sur mon travail et sur ma recherche de maison. Je n'ai pas encore trouvé. Je suis toujours à l'hôtel. Cet après-midi (jeudi), j'ai d'ailleurs trois maisons à visiter.

Voulez-vous vivre à Paris ou plutôt près du camp des Loges ?

Je visite tout. L'important, c'est l'atmosphère que dégage la maison. Quand j'en visite une, il faut que tout de suite je me dise : ah, ça va être ici que je vais passer des moments merveilleux. C'est pour ça que je mets du temps à trouver.

Etes-vous célibataire ?

Non, j'ai une petite amie ; ça fait longtemps. Elle est portugaise. On est très heureux.

Quelles sont vos passions ?

Ma famille, mes amis (il réfléchit)... les gens en général. J'aime le contact humain. Chaque personne dans le monde a quelque chose à t'apprendre. Autrement, j'adore être tranquille à la maison. J'aime d'autres sports aussi, comme le basket, le tennis, le judo ou encore le surf. Et puis manger. Je découvre la cuisine française, et je dois dire que c'est un régal !

Il paraît que vous avez toute une collection de cerfs-volants...

Ah oui, j'adore... Quand mes copains me demandaient d'aller jouer au foot, je leur disais : « Non, non, allons jouer au cerf-volant. »

A Londres, vous aviez aménagé une salle entière avec des jeux d'arcade. Comptez-vous faire de même dans votre future maison ?

Ma « games room » ! Dans les premiers mois, j'y jouais. Mais, par la suite, c'est surtout devenu un endroit pour occuper les enfants de mes amis. Au moins, comme ça, les parents n'ont pas à se demander , si leurs petits ne vont pas s'ennuyer. Je vais essayer de le refaire ici.

Le Mondial

Evoquons désormais la Coupe du monde, un moment difficile pour vous...


(Il coupe) C'est passé, c'est derrière nous. On a tous beaucoup réfléchi. C'était notre rêve de remporter cette Coupe du monde. Mais ce rêve d'être champion du monde n'est pas terminé, il est reporté. J'espère le devenir dans quatre ans. Je vais travailler très dur dans ce sens.

Lors de la demi-finale face à l'Allemagne (7-1), que s'est-il passé dans votre tête lorsque vous encaissez but sur but ?

(Il soupire) C'était le black-out (trou noir) total. Aujourd'hui encore, personne ne peut expliquer ce qui s'est passé. En dix minutes, on se prend quatre buts et on voit notre rêve s'envoler. Parfois, dans des matchs où on perd 1-0, on souffre beaucoup plus. Là, on n'a même pas eu le temps de souffrir. Cela fit « boum », et c'était fini. Ça a servi de leçon, d'apprentissage. C'était un jour triste pour tous les Brésiliens et pour tout le football. Personne ne s'attendait à cela. Mais ce qui ne tue pas nous rend plus fort.

Comment avez-vous vécu les heures, les jours qui ont suivi ?

J'ai réfléchi. J'ai essayé de comprendre comment, pourquoi. Je n'étais pas content bien sûr. On avait encore un match à jouer. On a essayé de mettre toute notre énergie dans cette rencontre, mais cela n'a pas été suffisant malheureusement. Ce fut une leçon de vie pour chacun d'entre nous pour apprendre à grandir et à mûrir. Après, je suis parti en vacances avec ma famille. Cela faisait quatre ans que je n'avais pas pu passer plusieurs jours avec eux. J'ai essayé d'oublier un peu même si je n'y suis pas vraiment arrivé. Mais je n'ai pas cherché à m'isoler. Je n'ai jamais fui le contact avec les Brésiliens.

Avez-vous eu peur de leur réaction ?

Il faut savoir être humble dans chacun des moments, les bons comme les mauvais. C'est très facile de vouloir se montrer quand tout va bien, quand tout est beau pour être porté aux nues. Mais il faut aussi savoir assumer, être disponible quand ça ne va pas. J'ai choisi d'être footballeur, d'être une personne qui, un jour, pourrait devenir un exemple pour tout le monde. J'ai toujours été quelqu'un d'ouvert. Je l'ai aussi été après ça. Je savais que je pouvais entendre des critiques mais certains m'ont aussi apporté leur soutien. J'ai respecté le point de vue des gens.

Sa personnalité

Vous aimez rire, blaguer, vous amuser. D'où vous vient cette joie de vivre ?

Déjà, c'est une façon de remercier Dieu pour la vie que j'ai. Il y a beaucoup de gens qui vivent des moments difficiles. Moi, j'ai la santé, une famille, une profession que j'aime et que j'exerce dans un des meilleurs clubs au monde. Comment pourrais-je me plaindre ? J'ai tout pour être heureux ! Je suis aussi comme ça depuis tout petit. J'ai toujours fait des blagues, même à l'école, alors que j'étais le fils de deux professeurs. C'est aussi une façon de nouer facilement le contact, de mettre à l'aise les gens. On n'a pas peur de venir me parler.

Vous avez grandi dans une des villes les plus dangereuses du Brésil, Diadema. Comment avez-vous fait pour ne pas vous perdre ?

J'aurais pu faire les mauvais choix, la drogue ou autre. Mais l'éducation que j'ai reçue a été primordiale. Mes parents m'ont toujours montré le bon et le mauvais chemin en me laissant la possibilité de choisir. Et, à 14 ans, j'ai eu un déclic. J'avais fait des bêtises, eu un comportement qui avait fait pleurer ma mère. Ce soir-là, avec mon père, j'ai eu une discussion qui a été un tournant. Il m'a demandé si je voulais continuer comme ça ou plutôt essayer de faire quelque chose pour aider mes proches et d'autres personnes. Je lui ai répondu qu'il avait raison, que j'avais cette opportunité d'apporter quelque chose aux gens. Je suis né pour changer la vie de ma famille et celles de beaucoup de gens.

Vous êtes devenu très populaire au Brésil...

Je me contente de montrer ce que je suis, d'aller au contact, et je le fais de bon coeur. Rien n'est calculé. Ce n'est pas un personnage, je suis comme ça, disponible. J'ai toujours voulu toucher le coeur des gens.

Comptez-vous couper vos cheveux un jour ?

Il le faudra bien, quand je commencerai à devenir chauve. Figurez-vous que je suis déjà en train de les perdre ! Ma coupe de cheveux est devenue mon image de marque. Mais ce n'était pas le but. Quand je suis arrivé à Benfica, j'avais froid. Alors je les ai laissés pousser et ça m'a plu.

Sur les photos, on vous voit souvent faire des grimaces, tirer la langue. Pourquoi ?

Les gens adorent, les enfants surtout. Cela leur permet d'avoir des vidéos ou des photos sympas. Et avec mes cheveux, c'est une autre façon de me distinguer. Quand vous voyez un gars tirer la langue, c'est souvent David Luiz.


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SA VIE EN CINQ IMAGES

« Ma famille n'avait pas assez d'argent pour payer le voyage »

« J'avais été sélectionné pour un tournoi au Chili, j'avais 9 ou 10 ans. C'était la première fois que je sortais du Brésil. Pour participer à ce tournoi, il fallait payer la moitié du voyage. Ma famille n'avait pas assez d'argent, c'est le propriétaire de notre immeuble qui nous a aidés. Un beau souvenir. »

« Mon premier match en Europe, c'était au Parc »

« Mon premier match en Europe, c'était au Parc, avec Benfica (le 8 mars 2007)... Ce soir-là, Luisao se blesse, je le remplace à la 33 e minute, on gagnait 1-0. En dix minutes, on encaisse deux buts (Frau et Pauleta) à cause de deux grosses erreurs de ma part. Dans le vestiaire, les autres joueurs me regardaient soit avec pitié soit avec colère. Mais je me suis repris. Et, après ce match, je ne suis plus sorti de l'équipe. »

« Un bel exemple de dépassement de soi »

« Je revenais tout juste de blessure, j'avais tout fait pour être présent (le 19 mai 2012, à la finale de la Ligue des champions, avec Chelsea contre le Bayern Munich, 1-1 a.p., 4-3 t.a.b.). J'avais regardé sept heures de vidéo de l'attaquant du Bayern, Mario Gomez, pour tout connaître de ses déplacements. Mais, dès le premier quart d'heure de jeu, je me refais mal à la cuisse. Normalement, avec une telle blessure, vous ne pouvez même pas marcher. Moi, j'ai joué 120 minutes. Après ce match, ma cuisse a explosé. J'en ai encore la cicatrice. Un bel exemple de dépassement de soi. »

« J'ai une grande complicité avec Thiago Silva »

« Cette défaite au Mondial contre l'Allemagne (7-1), c'est dur pour moi. Thiago Silva me réconforte. C'est un grand ami, avec qui j'ai une grande complicité. Nous sommes toujours là l'un pour l'autre. D'un seul regard, on se comprend. »

« Mais c'est moi ! »

« Ah oui, j'ai vu ma marionnette aux Guignols, l'autre soir, après PSG - Lyon ! J'étais dans mon lit à l'hôtel. Je regardais la télé pour essayer d'apprendre le français, j'étais à moitié endormi. Et, d'un coup, je tombe sur ça. Je me dis : mais c'est moi ! J'ai pris une photo, fait une vidéo parce que je ne connaissais pas ce programme. Regardez ! (Il sort son téléphone et nous les montre.) C'est excellent ! »


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La formation du PSG en pleine mutation

C'est l'un des projets majeurs des Qatariens depuis leur arrivée à Paris. Ils veulent doter leur club de l'un des meilleurs centres de formation du monde. Le rêve peut devenir réalité car le vivier francilien est l'un des plus riches d'Europe. Mais il y a du travail... Trop de jeunes de la région passent actuellement à travers les mailles du filet parisien et vont se former en province. Le problème n'est pas nouveau mais les dirigeants souhaitent se donner les moyens de leurs ambitions.

« L'exigence s'est accrue. On veut créer une institution forte avec un ADN et une culture propre, confirme-t-on au club. Le projet est global, de l'école de foot aux pros. » Le PSG observe donc ce qui se fait de mieux ailleurs. Et, en termes de formation, l'une des références vient du FC Barcelone qui affiche avec fierté ses pépites : Messi, Iniesta, Xavi...

« Le Barça, comme l'Ajax, le Real Madrid ou Manchester United, représente un modèle d'un point de vue structurel et organisationnel, explique un membre du centre. Mais l'on souhaite avoir notre propre philosophie. »

Trop de talents s'échappent encore


Paul Pogba, né en Seine-et-Marne, a été formé au Havre. C'est un exemple parmi tant d'autres et il démontre les carences de la détection parisienne. Aujourd'hui, les dirigeants se heurtent à un autre écueil : Kingsley Coman (parti à la Juventus) et Adrien Rabiot (en instance de transfert) symbolisent la difficulté des jeunes talents du centre à trouver une place dans l'effectif de stars de Paris. « Il est délicat de convaincre des parents que leur enfant a un avenir chez nous, regrette un éducateur. Même si la direction dit vouloir de plus en plus de joueurs formés ici, concrètement ce n'est pas le cas. » Avec un budget d'environ 8-9 millions d'euros accordé à la formation, pour cinq équipes réparties entre la formation et la préformation, les dirigeants prouvent que ce dossier est clairement une priorité.

Plus de moyens pour la détection

Grâce à une action initiée il y a plusieurs saisons, les choses s'améliorent. En 2013-2014, le centre de formation parisien s'est classé 4e sur 37 clubs français. Pour continuer de progresser et mieux choisir ses joueurs, au moins en Ile-de-France, le club a mis en place la saison passée une cellule de recrutement digne de ce nom, dirigée par Marc Westerloppe, ancien responsable de la formation à Lens qui a notamment façonné Varane, Aurier ou Kondogbia. Désormais, 21 recruteurs travaillent pour le PSG, contre 5 il y a un an et demi. Cinq d'entre eux sont affectés à Paris et sa région, les autres au reste de la France et aux pays frontaliers.

Les dirigeants souhaitent renforcer cette équipe de « scouts » afin de scruter le plus grand nombre de régions du monde. « On ne veut plus qu'en Belgique des Courtois, Hazard ou Januzaj nous échappent, confie-t-on au PSG. On cherche les meilleurs dans un cadre collectif fort et on veut former des joueurs qui brilleront en Ligue des champions. Nous sommes le PSG et nous voulons avoir au sein de notre centre de formation les meilleurs Parisiens mais aussi Français ou étrangers. Et il est nécessaire que les meilleurs jeunes d'Ile-de-France intègrent notre centre de formation. »

Des structures bientôt à la hauteur

Tout ce travail sera bonifié une fois que le club sera doté d'un centre d'entraînement haut de gamme. C'est actuellement un gros handicap pour la formation parisienne. Le futur centre ultramoderne où seront regroupés les pros et les jeunes devrait voir le jour entre 2017 et 2018. Le site sera dévoilé avant la fin de l'année. Parallèlement, le PSG réfléchit à créer une université pour ses coachs afin d'améliorer leurs compétences.

Plus généralement, le club précise que les moyens ont déjà été améliorés « dans tous les secteurs, avec des investissements pour mettre les terrains au meilleur niveau, effectuer la rénovation de la structure d'accueil et d'hébergement du centre de formation, mais également au niveau humain avec un renforcement des équipes de techniciens, de préparateurs physiques, du staff médical ». Les jeunes sont également sensibilisés à la diététique et à la récupération et bénéficient de rythmes scolaires adaptés pour laisser une plus grande place au foot. L'équilibre familial n'est pas oublié, et l'hébergement au domicile parental sera à l'avenir favorisé.


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La Masia, référence absolue

La Masia, le centre de formation ultramoderne du FC Barcelone, est le vrai coeur du vice-champion d'Espagne. « Dans toutes les grandes équipes du Barça dans l'histoire, il y a toujours eu, minimum, deux ou trois joueurs issus de notre centre de formation, explique le champion d'Europe Xavi. C'est notre ADN. » Jordi Alba, autre représentant de la formation catalane, avoue « avoir appris le football et la vie à la Masia. Plus que des joueurs, on [leur] apprend à être des hommes respectables ».

Chaque année, la Masia, construite il y a trente-cinq ans et remodelée en 2012, sort des grands joueurs. Messi, Iniesta, Busquets, Fabregas, Xavi, Piqué il y a quelques années. Aujourd'hui, Samper, Sandro et Munir, néointernational de 19 ans, et dernier prodige montré au grand public.

Les places sont chères pour rentrer à la Masia. Seulement 81 apprentis sportifs disposent d'une chambre. Plus de la moitié des élèves sont destinés à jouer au football. Le reste est ventilé dans les différentes sections professionnelles du Barça (basket, handball).

Un tiers des jeunes viennent de Catalogne

Un tiers est issu de Catalogne, un tiers du reste de l'Espagne et le dernier tiers des pays étrangers. France (Théo Chendri), Sénégal, Corée, Argentine, Suède... La Masia cherche à s'ouvrir après avoir longtemps voulu préserver ses secrets. « Ce qu'on recherche chez les jeunes, c'est leur potentiel intellectuel, explique le directeur Carles Figuera. Avant tout, on veut qu'il soit humble, qu'il prenne des décisions rapides sur le terrain et qu'il montre de la personnalité. Toujours au service du groupe. Bien sûr, tous ne réussiront pas à jouer en équipe première. Mais nous voulons que toutes ces années servent plus tard dans leur vie. Que le jeune rentre enfant et qu'il sorte comme un jeune homme structuré. »

Après Pep Guardiola, Luis Enrique se sert allègrement de ce vivier. Cinq anciens pensionnaires de la Masia (Messi, Busquets, Iniesta, Pedro et Munir) font partie des joueurs les plus utilisés par l'entraîneur blaugrana depuis le début de la saison.


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Paris a peu d'espoir pour Ibra

Cet avant-match PSG - Barça n'est pas sans rappeler celui du Barça - PSG lors du quart de finale retour de la Ligue des champions en avril 2013. Les ennuis ont simplement changé de camp. A l'époque, tous les observateurs se demandaient si Leo Messi, blessé à la cuisse droite à l'aller, serait en mesure de tenir sa place au Camp Nou. Le prodige argentin était finalement entré en seconde période et avait changé le cours du match.

Cette fois-ci, les médias et les supporteurs parisiens sont suspendus au talon douloureux de Zlatan Ibrahimovic. Une blessure qui continue de faire planer le doute sur sa présence demain au Parc des Princes. « Tout est possible », comme nous le confiait un membre du staff parisien à Toulouse, même un forfait.

Décision aujourd'hui

Hier matin, le Suédois était bien présent au camp des Loges. Mais la décision de sa participation au match ne doit intervenir qu'aujourd'hui après le dernier entraînement, programmé à 17 heures. S'il participe à cette séance, un peu comme David Luiz l'avait fait la veille d'Ajax - PSG, il y a fort à parier que Laurent Blanc, déjà confronté à l'absence en attaque de Lavezzi, choisira de l'aligner. Cette information stratégique intéresse au plus haut point Luis Enrique et explique la discrétion du staff parisien dans ce dossier. « Avec ou sans Zlatan Ibrahimovic, ce n'est pas la même chose, c'est sûr, a déclaré l'entraîneur du club catalan. Mais ils ont aussi Cavani. Je sais que Lavezzi est blessé, et ça peut leur porter préjudice. »

Mais, quelle que soit l'évolution de la blessure du Suédois, Blanc devrait revenir à un système en 4-3-3 avec Pastore et Lucas pour épauler Cavani en attaque. Bahebeck a marqué des points samedi à Toulouse, mais il semble encore un peu tendre pour ce type de confrontation. Le reste de la composition du onze parisien ne fait guère de doute. Les défenseurs Van der Wiel, Marquinhos, Maxwell et le milieu de terrain Thiago Motta, ménagés le week-end dernier, vont retrouver leurs places.


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Les Catalans prennent leurs quartiers à La Défense

C'est un FC Barcelone rasséréné après sa large victoire face à Grenade (6-0) qui débarquera aujourd'hui à 12 h 45 à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. L'entraîneur catalan Luis Enrique a décidé d'emmener un groupe de 20 joueurs pour le match de demain face à Paris. Et, si le PSG déplore les absences de Thiago Silva, Lavezzi et peut-être Ibrahimovic, les stars barcelonaises au premier rang desquelles Messi, Neymar, Iniesta sont, elles, bien présentes.

Le Français Jérémy Mathieu figure aussi dans cette liste et l'ancien Sochalien devrait être titulaire en défense centrale, sans doute avec l'Argentin Mascherano.

« Tous les joueurs sont prêts pour la rencontre face au PSG », avait prévenu samedi soir le coach barcelonais. La délégation du Barça posera ses valises à l'hôtel Pullman dans le quartier d'affaires de La Défense et non pas dans le VIIIe arrondissement de la capitale, comme lors du quart de finale en avril 2013.

1 000 supporteurs espagnols seulement au Parc

Les partenaires de Xavi fouleront la pelouse du Parc des Princes à 19 heures pour un ultime entraînement, même si les responsables catalans réfléchissent toujours à la possibilité d'une séance légère sur un terrain qui reste à définir. Enfin, les supporteurs barcelonais ne semblent pas se passionner pour ce choc du groupe F. Ils ne seront que 1 000 à venir soutenir leur équipe demain soir au stade contre 2 000 il y a un an et demi. Mais, à l'époque, il y avait en jeu une place en demi-finale de la Ligue des champions.


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J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
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Varino
posté 30/09/2014 06:40
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« Je suis un peu étrange »

MARCO VERRATTI, le milieu du PSG, entame sa troisième saison en France en mesurant les attentes qu’il suscite. Avant d’affronter Barcelone, il parle des différentes facettes de son jeu. Et de son goût du risque.


L’international italien Marco Verratti (21 ans) est ce jeune milieu axial qui, chaque été, prolonge d’un an son contrat au PSG. L’ancien espoir de Pescara, désormais lié au club de la capitale jusqu’en 2019, s’est imposé comme un joueur incontournable du milieu de terrain, malgré une concurrence accrue cette année par l’arrivée de Yohan Cabaye et le repositionnement de Javier Pastore comme relayeur. L’intéressé ne semble pas préoccupé par le début de saison moyen de son équipe. Et répond aux interrogations sur son style de jeu fougueux.

« IL SE DIT que même si vous n’étiez pas tombé d’accord sur une prolongation, il aurait été hors de question pour vous de quitter Paris cet été. Vous confirmez ?
– Oui. Rester ici a toujours été mon premier choix. Je joue dans un des meilleurs clubs du monde avec un très bon entraîneur (Laurent Blanc), qui m’accorde sa confiance. Je n’avais donc pas la tête à partir. Quand je me sens bien dans une équipe, je ne regarde pas ailleurs, même si on parle du Real Madrid ou du Bayern Munich.

Paris est-il moins fort que la saison dernière ?
– Je pense que nous sommes plus forts. On se connaît tous mieux qu’il y a un an. Pour l’instant, ça joue moins bien mais il y a eu des matches nuls, comme à Rennes (1-1, le 13 septembre), durant lesquels on s’est procuré beaucoup d’occasions. Après, c’est vrai, on livre parfois des matches un peu… comme-ci comme-ça. Mais on n’est pas en crise. On n’a encore perdu aucun match. On doit juste penser à mieux jouer, et surtout à marquer plus de buts.

Qui est votre favori pour gagner la Ligue des champions cette saison ?
– Barcelone est une équipe très forte. Le Real Madrid aussi, mais il est dur de la gagner deux fois d’affilée. Après, il y a le Bayern Munich et Paris qui peuvent prétendre au titre.

Le PSG a-t-il manqué une belle occasion d’aller très loin, la saison passée, en C 1 ?
– Oui, peut-être. Contre Chelsea (3-1), au Parc, lors du quart de finale aller, on a livré notre plus beau match de la saison. Mais la Ligue des champions est vraiment très difficile. Une victoire dans cette compétition ne peut pas se programmer tant les paramètres à maîtriser sont nombreux. Il faut notamment de la chance, mais aussi être sûr de pouvoir compter sur ses joueurs majeurs dans les moments clés.

Le Barça reste-t-il un modèle de jeu comme il pouvait l’être il y a encore trois ans ?
– Le Barça fait un peu moins rêver parce que tout le monde s’est habitué à regarder le style de cette équipe. Mais, attention, Barcelone reste l ’ une des trois meilleures équipes du monde.

L’évolution de Lionel Messi, qui devient plus passeur que buteur, change-t-elle le jeu barcelonais et la façon d’y faire face ?
– En attendant de voir à l’oeuvre Luis Suarez, le Barça peut déjà compter sur Neymar, un autre joueur fantastique. Le jour où vous aurez Messi, Neymar et Suarez réunis, et très forts mentalement, il sera vraiment dur d’affronter Barcelone… Messi reste Messi. Il ne brille pas seulement par sa qualité technique, mais par ses déplacements, ses appels pour faire mal à l’adversaire. En quarts de finale, il y a un an et demi, il a changé le match retour à lui seul (1-1). Ses quatre Ballons d’Or sont amplement mérités.

Quelle sera la clé de ces retrouvailles avec le Barça ?
– De presser haut pour ne pas toujours courir après le ballon. On devra être très bien physiquement pour espérer gagner.

Dans le jeu, vous préférez un bon duel ou une belle relance ?
– Dans le foot d’aujourd’hui, il faut un peu de tout. Soit tu es Maradona, tu prends le ballon et tu t’occupes de tout, soit tu accomplis d’autres tâches pour te rendre utile au collectif.

Mais vous êtes un peu Maradona parfois, non ?
– (Il sourit.) Non, pas du tout ! Je cours beaucoup et mon rôle est de chercher à mettre un attaquant dans de bonnes conditions. Ou à chercher le but moi même.

Vous courez toujours après votre premier but avec le PSG. Comment l’expliquez-vous ?
– Je ne sais pas. Je ne me trouve jamais dans une bonne position pour marquer. Quand je suis dans les trente mètres adverses, je fais toujours attention par crainte d’une contre-attaque adverse.

Mais, plus que de les prendre dans votre moitié de terrain, vous ne préféreriez pas prendre des risques dans le camp adverse ?
– Que voulez-vous, je suis un peu étrange… Quand je suis dans ma moitié de terrain, je me sens plus en sécurité. Je ne sais pas toujours quoi faire, plus haut sur le terrain, quand on a une occasion chaude. Je touche beaucoup de ballons, mais je tire très peu. Je dois peut-être faire d’autres choix plutôt que de toujours chercher un coéquipier.

Quand Ibra joue, se sent-on plus obligé de lui donner le ballon qu’à un autre joueur ?
– Peut-être, oui. Mais c’est parce que tu sais qu’à tout moment il peut marquer ou sortir un geste décisif. Toute l’équipe a beaucoup confiance en lui. Alors, c’est vrai qu’on lui donne le ballon plus facilement. Parfois, il s’est énervé contre moi pour un ballon mal transmis, mais c’est normal. Il est d’une grande exigence. Plus largement, même en dehors du terrain, je suis très content de le connaître. Il est très sympathique et très intelligent. On passe pas mal de temps ensemble à parler de tout, notamment dans nos chambres d’hôtel pendant les mises au vert.

Vos coéquipiers vous reprochent-ils encore des prises de risque excessives ?
– Je pense qu’ils se sont habitués à mon jeu. Thiago Silva me donne des conseils très importants. Des joueurs m’encouragent même à cultiver mon style, à garder le ballon plutôt qu’à faire une transversale de cinquante mètres. Après, c’est à moi de bien évaluer quand je peux garder un peu le ballon ou quand ce n’est pas nécessaire.

Vous aimez le risque ?
– Oui. Parce que le foot reste un jeu dans ma tête, même si c’est devenu un travail. Parfois, j’ai du mal à me dire qu’une défaite du PSG peut changer l’humeur de beaucoup de gens à Paris (il sourit).

Comment jugez-vous vos rapports, aujourd’hui, avec les arbitres ?
– Cette saison, je n’ai pas pris d’avertissement pour contestation, mais seulement pour des fautes disons… tactiques (il sourit). Mais bon, c’est vrai que je dois encore progresser dans ce domaine.

Quelle souvenir gardez-vous de votre première Coupe du monde au Brésil ?
– Celui d’une expérience encore difficile à digérer parce que notre Mondial ne s’est pas très bien passé (élimination au premier tour). Mais je m’en souviendrai toute ma vie. Représenter son pays est la plus belle chose que puisse connaître un joueur. Pour l’Italie, la période actuelle est difficile à traverser, pas seulement dans le foot. Mais notre pays est assez fort pour relever la tête. »

L'Equipe


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Homer
posté 30/09/2014 07:00
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Le destin de Paris peut basculer ce soir

Privé d'Ibrahimovic, Paris craint le pire avant un match qui, sans être décisif, aura forcément des conséquences sur la suite de sa saison.

Il faudrait être fou, utopiste ou absent de France depuis plusieurs semaines pour imaginer le PSG avoir quelque chance face à Barcelone ce soir au Parc des Princes. Sans Ibrahimovic, sans solution offensive, avec son niveau de jeu famélique qui ne lui a rien permis en septembre sinon de battre poussivement un promu (Caen), le roi PSG se présente nu ce matin au pied de l'ascension du Barça, ce roc au jeu sensuel qu'on admire depuis des années.

Mais parce que c'est du football, parce qu'on en a vu d'autres, parce que Paris ne sera pas favori et que ce statut pour une fois inédit peut libérer des énergies insoupçonnées, il faut croire à la révolution, au renversement et au déplacement des montagnes.

D'ailleurs, on s'attendait à un Laurent Blanc résigné et on a trouvé hier un coach prêt au combat, décidé à en découdre et à porter le fer sur le terrain du Barça. « Le PSG retrouvera son niveau et ses performances de l'année dernière par le jeu. C'est notre philosophie et ça a marché l'an passé, dit le technicien. C'est un match extraordinaire à jouer. On fera une grande performance si on est réguliers, déterminés et agressifs. On manque un peu d'agressivité, notamment à la perte du ballon. Et on sait que, quand Barcelone a le ballon, c'est très difficile de le contrer. » Puisque aucun résultat, en cette 2e journée de Ligue des champions, n'a encore de caractère couperet ou qualificatif, c'est peut-être la bonne méthode.

Laurent Blanc joue une partie de sa crédibilité d'entraîneur sur ce match, déjà écornée par un début de saison laborieux. Une humiliation entamerait un processus de séparation entre les propriétaires qatariens et le champion du monde. Cela peut prendre un certain temps, comme on dit dans les vieilles blagues qui traversent le temps, mais son licenciement deviendrait alors inéluctable.

Le Qatar s'en passerait bien, parce qu'il y a forcément un jour où la précipitation à recruter un défenseur (David Luiz) quand un attaquant manquait lui reviendra comme un boomerang. Les plus tranquilles restent évidemment les joueurs, comme toujours. Mais s'ils veulent arracher un bout d'épopée du PSG, un club qui a transformé plus d'un défenseur en héros, le décor du soir et la musique de la Ligue des champions s'y prêtent. Ils sont tranquilles, c'est sûr, mais il est possible que leur suffisance finisse par agacer. Même dans la peau d'un tout-petit, le PSG a le droit de jouer au grand ce soir. Ce serait même géant.


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Il faudra être prêt au combat

Avec le forfait d'Ibrahimovic, et ceux de Silva et Lavezzi, le onze parisien qui débutera ce soir ne fait pas grand mystère. Laurent Blanc ne dispose pas de nombreuses solutions pour constituer son équipe. Malgré ses difficultés actuelles et un banc de touche sans trop de profondeur, le PSG peut malgré tout réussir un grand match contre Barcelone.

Aller vite vers l'avant


Ce sera une clé de ce choc. Le PSG va devoir se projeter rapidement en phase offensive pour profiter des espaces libérés par Barcelone. « Paris devra retrouver de la fluidité dans son jeu pour aller vite vers l'avant et surtout sur les côtés, confie Jérôme Rothen, ancien milieu parisien aujourd'hui consultant pour RTL. Les latéraux barcelonais jouent très haut et attaquent beaucoup. Si le PSG est performant dans ce domaine, il peut faire mal au Barça. » « Je ne suis pas sûr que Paris ait les joueurs pour prendre la profondeur à part Lucas, contredit Alain Roche, ex-responsable de la cellule de recrutement du club. Les Parisiens vont devoir jouer leur jeu et élever leur niveau, en particulier les cadres comme Thiago Motta ou Cavani, qui revendique une place dans l'axe sans se montrer à la hauteur quand il y évolue. »

Retrouver un état d'esprit conquérant

« Ces rencontres de Ligue des champions peuvent te permettre de retrouver un état de forme physique et technique qui te fuit jusqu'alors, pense Rothen. Il y a une forte attente, une pression plus grande qui te poussent à te sublimer et certains joueurs se retrouvent dans ces moments-là. » A l'exception peut-être de la première période contre Lyon (1-1) le 21 septembre, Paris a rarement été entreprenant en évoluant haut sur le terrain. C'est ce qui faisait pourtant sa force la saison passée. « Pour moi, ce n'est qu'une question d'état d'esprit, ajoute Alain Roche. Ce n'est pas tactique. Si les Parisiens ne changent pas de mentalité, s'ils ne font pas les efforts les uns pour les autres, ils ne s'en sortiront pas. »


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Blanc a pris les choses en main

La vie sans Ibra doit continuer. Au plus mauvais moment. Déjà absente lors des deux derniers matchs du PSG, la star parisienne a déclaré forfait pour le rendez-vous majeur de ce début de saison. La faute à une inflammation du talon qui le fait souffrir et boiter, encore et toujours. Un dernier test, hier matin, a scellé son sort. « J'avais déjà commencé à préparer ce match en prenant en compte la possibilité qu'il ne soit pas là », confirme Laurent Blanc, dans la foulée, en conférence de presse.

« Il savait qu'on avait besoin de lui et que c'est un moment important pour l'équipe, assure Maxwell, son ami et confident. C'est à nous de jouer maintenant pour qu'il puisse continuer à profiter encore de cette compétition le plus longtemps possible. »

Blanc quitte ensuite le Parc, avec Maxwell comme copilote. Direction le camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye (78). Pendant la demi-heure de trajet, les deux hommes se parlent comme jamais peut-être ils ne l'ont fait auparavant. Lorsqu'ils arrivent à destination vers 16 heures, ils sont encore en grande discussion. Une heure plus tard, l'intégralité de l'effectif (à l'exception des blessés Thiago Silva, Lavezzi, Ibrahimovic et de Rabiot, écarté du groupe) se retrouve sur le terrain d'entraînement. En entrant sur la pelouse, le fervent David Luiz pointe les index vers le ciel. Un signe de foi. Une prière aussi. Depuis son retour sur les terrains après une blessure au genou début septembre, le Brésilien joue malgré la douleur. « Il est obligé de se sacrifier pour l'équipe parce que Thiago Silva n'est pas là », raconte un intime du vestiaire. Pas forcément de bon augure avant de se coltiner Messi, Neymar et compagnie.

Un grand oral observé par Nasser al-Khelaifi

Après le rituel de l'échauffement, les joueurs se livrent à une opposition à dix contre dix. Dans l'équipe des titulaires, un seul joueur manque à l'appel, Blaise Matuidi. Il joue avec les remplaçants. Le doute est levé quelques minutes plus tard lorsque, selon des témoins, Laurent Blanc égrène à voix haute les noms et les postes de l'équipe qu'il compte aligner ce soir.

Fait rarissime, le technicien parisien procède à une mise en place sans ballon. Il dispose alors son onze de départ, sur un terrain, tels des joueurs de baby-foot au repos. Une séance de tableau noir mais grandeur nature. Petite curiosité, Javier Pastore est situé en numéro 10, juste devant la ligne des trois milieux récupérateurs (Verratti, Thiago Motta et Matuidi) et derrière les deux attaquants (Lucas à droite, Cavani à gauche). Casquette rouge vissée sur la tête, Blanc diffuse ses consignes face à ses hommes. Parfois, il se déplace en courant sur le terrain pour appuyer son propos. La scène dure une vingtaine de minutes.

Depuis le bord du terrain, Nasser al-Khelaifi assiste à ce qui ressemble alors à un grand oral. Le président du PSG passera aujourd'hui à la mise au vert de son club. Il devrait en profiter pour s'adresser aux joueurs afin de les remobiliser. Hier soir dans leur hôtel versaillais, après un dîner vite avalé, les Parisiens ont reçu des soins avant de filer dans leurs chambres.


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Neymar-Messi, un duo à stopper

C'est un casse-tête pour les entraîneurs : affronter Barcelone et son excitant duo d'attaquants. En attendant de former un trio virevoltant avec Luis Suarez, Messi et Neymar semblent avoir trouvé un modus operandi efficace après une saison d'adaptation. Samedi contre Grenade (6-0), les plus brillantes têtes de gondole des équipementiers sportifs ont illuminé la partie avec un doublé de l'Argentin assorti de trois passes décisives, dont une sur l'un des trois buts de son compère.

Au tour de Laurent Blanc de chercher une réponse au casse-tête catalan. « Le système, on le connaît bien avec Messi à un poste d'avant-centre qu'il n'occupe jamais, constate-t-il. Il fuit, va là où il peut avoir le ballon et être dangereux. Il va falloir resserrer les espaces et être prêt à intervenir de suite. » « II faudra également surveiller les autres joueurs », avertit tout de même Maxwell.

La tentation est grande de se concentrer en priorité sur les deux poisons de l'attaque blaugrana. « Neymar par ses retours dans l'axe et ses appels en profondeur devient une sorte de neuf et demi, analyse Omar Da Fonseca, consultant sur BeIN Sports. Avec la qualité de passe de Messi qui est à l'initiative de l'élaboration du jeu, ils sont très complémentaires. Paris doit neutraliser leur relation, car c'est la clé de voûte du Barça. » Une analyse que nuance Luis Fernandez. « Il faut surtout gagner la bataille du milieu de terrain, assure l'ancien entraîneur parisien. Qui leur donne les ballons ? Ce sont les milieux, Iniesta, Busquets et Rakitic. Il faut les presser, les empêcher d'organiser le jeu et de trouver les deux de devant. »

« Pour couper le lien entre Messi et Neymar, Paris doit avoir la mainmise sur le jeu, affirme Eric Carrière, consultant sur Canal +. Même si Barcelone a un jeu plus direct que les saisons précédentes, ce ne sont pas des joueurs qui aiment courir après le ballon. » « Les milieux et les latéraux devront les faire reculer », poursuit Da Fonseca, en soulignant l'importance d'un bloc resserré. « La saison dernière, Paris a dégagé une impression de force et de facilité, abonde Carrière. Paris va devoir être bien meilleur dans l'esprit collectif que ces derniers temps. »


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Jérémy Mathieu : « Sans Ibra, ce n'est pas la même chose »

L'ancien défenseur de Sochaux et Toulouse, qui sera titulaire ce soir au Parc, est ravi de ne pas se retrouver face à Ibrahimovic.

Jérémy Mathieu est déjà chez lui à Barcelone. Alors que l'attaché de presse nous annonce vingt-cinq minutes d'interview, le nouveau défenseur central nous fait comprendre que c'est lui qui donnera le clap de fin. A 30 ans, l'ancien Sochalien n'a pas raté son saut dans le grand monde et s'est glissé dans la peau d'un titulaire au sein de la défense centrale du Barça.

Ce match PSG - Barça est-il déjà déterminant ?

Jérémy Mathieu. Oui, car en cas de victoire, nous aurons fait un grand pas vers la qualification. Barcelone est le favori du groupe, même si nous savons que nous devrons nous battre avec le PSG et l'Ajax. Paris a le niveau pour gagner la Ligue des champions. Ça dépend d'eux, et surtout de la qualité et de l'intensité qu'ils veulent mettre pour atteindre cet objectif. Ils ont tout pour réussir, même s'ils sont un peu seuls en Ligue 1.

Qu'est-ce qui caractérise le jeu du PSG ?

Pour moi, le jeu de Paris dépend beaucoup d'Ibrahimovic. Avec ou sans lui, ce n'est pas la même chose. Il influe beaucoup sur la dynamique de l'équipe. Son forfait, c'est mieux pour nous mais, moi, j'aurais aimé jouer contre lui.

Evoquons votre carrière. Signer au Barça cet été, c'était un rêve ?

Je dirais plutôt un aboutissement. J'ai beaucoup travaillé pour atteindre ce niveau. Jeune, je rêvais d'évoluer dans un grand club. J'ai gravi les étapes une à une. Après Sochaux, j'ai eu des contacts avec Lyon et Marseille, mais ça ne s'est pas concrétisé. Je suis allé tout doucement et après quatorze ans de professionnalisme, je signe à Barcelone. J'ai choisi une voie différente et ça a plutôt bien marché.

On dit que Xavi vous a beaucoup aidé lors de votre arrivée...

C'est vrai. C'est un des premiers à m'avoir beaucoup parlé dans le vestiaire. Il venait s'enquérir de petites choses de ma vie quotidienne, des petites attentions qui ont fait que j'ai pris confiance en moi. J'avais la crainte en arrivant ici de trouver des gars avec la grosse tête, mais c'est tout le contraire. Ce sont des mecs humbles.

Avez-vous été affecté par les critiques sur le montant de votre transfert ?

Un petit peu oui, car ce n'est pas moi qui fixe le montant. Après, est-ce que je vaux 20 M€ ? Je n'en sais rien. Mais ça m'a motivé et aujourd'hui, j'ai la sensation d'avoir retourné l'opinion. J'ai joué cinq matchs comme titulaire et je pense avoir fait le job. Les gens ont vu que j'avais le niveau, mais je sais que le plus dur est de rester constant.

Est-il vrai que vous avez participé au financement de votre transfert à hauteur de 3 M€ ?

Oui. C'était un moyen de débloquer la situation car je voyais que le président de Valence ne voulait pas démordre de ces 20 M€. J'avais vraiment envie de venir à Barcelone et cela démontre aussi que je ne suis pas ici pour l'argent. J'ai mis la main à la poche pour un montant important mais ça valait le coup.

Savez-vous pourquoi Luis Enrique tenait absolument à votre recrutement ?

Quand je l'ai rencontré, il n'est pas passé par quatre chemins. Il m'a dit : « J'ai envie que tu viennes avec moi à Barcelone. » Il m'a simplement demandé d'être patient dans l'optique de la réalisation du transfert. Il avait envie d'un défenseur grand et rapide. Et il voulait aussi apporter quelque chose au mental de l'équipe. En dehors du terrain, je ne parle pas beaucoup mais pendant les matchs, je suis plus rentre-dedans. Je peux motiver mes coéquipiers et je suis un mort de faim.

Quand vous considérez votre place de titulaire aujourd'hui au Barça, est-ce que vous vous dites que vous auriez dû embrasser cette carrière de défenseur central plus tôt ?

On peut toujours se poser ce genre de question. Mais il faut savoir que mon repositionnement est aussi le fruit du hasard. Après des blessures et des suspensions en 2013, Ernesto Valverde, l'entraîneur de Valence, avait demandé à Aly Cissokho et à moi lequel de nous deux voulait jouer comme défenseur central. Nous avons dit oui tous les deux. Il m'a choisi mais ça aurait pu être Aly Cissokho. Aujourd'hui, je serais resté latéral gauche et je ne serais pas à Barcelone.

Quel joueur constitue pour vous un modèle à ce poste ?

(Sans hésiter.) Pour moi, c'est Thiago Silva. Il a beaucoup d'expérience, il est calme, il intervient proprement. Et il ne ressent pas la pression. Bien sûr, le Brésil a raté sa Coupe du monde, mais il n'était pas seul sur le terrain. C'est un exemple à suivre.


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Le coach parisien ne jure que par le Barça

Il n'y a pas qu'Ibrahimovic ou Maxwell à renouer avec leurs premières amours grâce à cette poule de Ligue des champions. Avec l'Ajax il y a deux semaines et Barcelone ce soir, Laurent Blanc est aux anges. Le football total, la conservation du ballon, le jeu à une touche, les latéraux comme des ailiers : la matrice du jeu catalan a toujours nourri l'esthète Blanc, le joueur comme l'entraîneur.

Il évoluera avec le maillot blaugrana une saison, en 1996-1997, avec pour coéquipiers Luis Enrique, le coach actuel, Pep Guardiola ou encore le Brésilien Ronaldo.

« Barcelone a toujours été l'une de mes équipes favorites par son style de jeu, disait-il hier. Certains n'aiment pas mais moi, j'aime beaucoup. Barcelone a dominé le football ces dix dernières années, a récolté pas mal de trophées. Jouer contre eux me fait plaisir. Même si ça a été un an seulement, j'ai été fier de porter ces couleurs-là. » Il parlera également à l'évocation de son adversaire « d'exemple à suivre », avec cet aveu : « Nous allons rencontrer, non pas nos maîtres, mais presque. »

Aujourd'hui dans sa 7e année d'entraîneur, Blanc n'a jamais pu appliquer ses « principes barcelonais » lors de son passage en équipe de France en tant que sélectionneur (2010-2012), faute de joueurs de très haut niveau. Alors que son PSG patine en ce moment et qu'on ne sait plus s'il a encore la main sur son groupe, c'est la saison dernière qu'il aura dirigé une équipe ressemblant le plus au Barça. Avec, en point d'orgue, la 1re période de PSG - Benfica (3-0), le 2 octobre dernier, comme copier-coller le plus saisissant. C'était il y a un an, c'était en Ligue des champions et c'était aussi la 2e journée, comme ce soir. Paris n'a jamais fait mieux depuis. C'est le moment de répéter cette belle histoire.


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Blanc: «En l’absence d’Ibra, il faudra avoir un gros collectif»

En conférence de presse d’avant-match, Laurent Blanc est revenu, cet après midi, sur le forfait de sa star, Zlatan Ibrahimovic. Il n’a même pas eu besoin d’attendre l’entraînement prévu à 17h pour déclarer son joueur inapte pour ce choc contre Barcelone.

«Ce matin, au centre d’entraînement, il faisait encore des soins. Quand vous faites encore des soins, sans aucun entraînement de la semaine, et que vous avez encore mal, c’est que ce n’est pas bon, explique le technicien parisien. Pour tout vous dire, j’avais déjà commencé à préparer ce match en prenant en compte la possibilité qu’il ne soit pas là.»

«Nous devons aussi être convaincus que nous pouvons réussir à les battre»

Le coach du PSG ne minimise pas l’impact de cette absence. «Il faudra faire sans lui. Ce sera difficile. L’année dernière, on avait déjà été confrontés à ça. On était pourtant dans une meilleure forme mais cela n’avait pas été facile. Mais, nous avons des attaquants de grande qualité. En son absence, il faudra avoir un gros collectif. Sinon, ce sera compliqué. La meilleure façon de préparer ce match, c’est de jouer comme on a l’habitude de faire. Nous devons aussi être convaincus que nous pouvons réussir à les battre.»

Interrogé sur la possibilité de récupérer Ibrahimovic d’ici la venue de Monaco, dimanche, Blanc s'est montré évasif. «Nous verrons, répond-il. Il était déjà impossible pour lui d’être présent demain malgré quelques améliorations. On fait tout pour le récupérer très vite. Et s’il peut être là pour Monaco, on sera très heureux pour nous et pour lui.»


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PSG -Barcelone : Paris perd le duel sur Twitter

Sur le plan sportif, un fossé sépare le Paris-Saint-Germain du FC Barcelone. Sur Twitter, le constat semble identique. Fort de sa notoriété acquise au gré de ses victoires mais aussi grâce à sa myriade de stars, le club catalan remporte aussi la bataille des réseaux sociaux face au champion de France en titre.

Si les deux équipes ont débarqué en 2009 sur Twitter (le PSG en mai et le Barça en décembre), le club espagnol compte 12,7 millions d'abonnés sur son compte principal contre «seulement» 1,58 million pour Paris.

Un écart qui semble impossible à rattraper. En revanche, @PSG_Inside compte une progression de followers plus importante que @FCBarcelona : entre janvier 2013 et 2014, l'augmentation a été de 179% pour le @PSG_Inside contre 51% pour le @FCBarcelona. Malgré tout, pour atteindre un jour la notoriété de l'équipe catalane sur les réseaux sociaux, l'équipe française devra sans doute remporter un (voire plusieurs) titre(s) à l'échelle européenne.


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Maxwell: «Ibra a appris son forfait avec beaucoup de douleur»

Avant ce choc contre Barcelone, Maxwell s’est présenté cet après-midi en conférence de presse d’avant match. Il s’est dit peiné du forfait de son ami Ibrahimovic mais a assuré que le PSG ferait tout pour s’imposer demain.

On vient d’apprendre le forfait d’Ibrahimovic. Comment a-t-il réagi à cette nouvelle ?

MAXWELL. Il l’a appris avec beaucoup de douleur, il n’était pas bien. Pas tellement parce qu’il rate les retrouvailles avec son ancien club, mais parce qu’il savait qu’on avait besoin de lui, que c’est un moment important pour l’équipe. C’est à nous de jouer maintenant pour qu’il puisse continuer à profiter encore de cette compétition le plus longtemps possible.

Pourquoi le PSG n’a-t-il toujours pas retrouvé son niveau de l’an dernier ?

C’est toujours difficile après une Coupe du monde. Nous n’avons pas commencé la préparation en même temps. On donne tout pour essayer de retrouver notre forme et redevenir forts. Pour l’instant, il manque encore de l’intensité. Demain, c’est un bon match pour montrer qu’on est là.

Comment voyez-vous ce duel brésilien entre la charnière du PSG (David Luiz, Marquinhos) et Neymar ?


C’est toujours difficile d’affronter un joueur avec un tel niveau qui est très en forme. Il combine aussi très bien avec Messi. De notre côté, nous avons une grande défense mais il ne faut pas croire que ce sera un duel entre les deux défenseurs parisiens et les deux attaquants de Barcelone. On doit tous défendre ensemble, il ne faut pas leur laisser d’espace.

Vous connaissez bien Neymar votre coéquipier avec le Brésil et Messi avec lequel vous avez joué. Est-ce que cela vous aide ?

Oui bien sûr, c’est toujours un plus. Plus on a des infos, mieux c’est. Mais ce sont des joueurs inventifs, capables d’improviser. Il est difficile de prévoir tous leurs mouvements.

Barcelone n’a concédé aucun but. Dans ces conditions, un nul constituerait-il un bon résultat ?

Pour gagner, il faudra mettre beaucoup d’intensité et d’agressivité mais aussi jouer notre football, garder notre philosophie de jeu et de possession. On va essayer de faire courir Barcelone même si ce sera difficile. Après, le nul, ce n’est pas le résultat que l’on veut. Quand on joue à Paris, avec les ambitions qui sont les nôtres, on doit toujours penser à la victoire. Au regard de notre situation dans ce groupe, nous devons aussi récupérer les points perdus à l’Ajax (1-1). J’espère qu’ils encaisseront leur premier but contre nous.


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Homer
posté 01/10/2014 08:14
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Le grand Paris

Le PSG s'est offert une victoire prestigieuse et précieuse mardi contre le FC Barcelone (3-2). David Luiz, Verratti et Matuidi ont inscrit les trois buts pour les Parisiens qui prennent la tête de leur groupe.

Le match : 3-2

Il est des matches qui en disent long sur le réel potentiel d’une équipe. Des matches qu’il ne faut surtout pas manquer, sous peine de le regretter. Face au Barça, ce mardi pour son premier sommet de la saison, le PSG a réussi le test. Sans Ibrahimovic, Thiago Silva ni Lavezzi. Vainqueur d’un duel de haute volée (3-2), le candidat auto-proclamé à la succession du Real Madrid s’est complètement relancé après son nul inaugural à Amsterdam (1-1). Face à un adversaire catalan, lui aussi totalement revenu au premier plan, Paris a non seulement fait taire les critiques mais il a aussi impressionné et pris les commandes du groupe F.

Dès l’entame de la rencontre, le scénario s’est bien goupillé. A nouveau organisé dans son traditionnel 4-3-3, mais avec Javier Pastore en attaque, l’Argentin et ses partenaires ont pressé très haut les Catalans. La récompense ne s’est pas fait attendre longtemps, avec le lancement des hostilités par David Luiz (10e), auquel Messi a répondu aussitôt. Laurent Blanc avait annoncé que seul un «collectif hyper-performant» pourrait poser des problèmes à ces Blaugrana, qui n’avaient jusque-là pas encore encaissé le moindre but. Le voeu du coach parisien a été exaucé. Tous très impliqués, à l’image de Marco Verratti, buteur pour la première fois de sa carrière à Paris, sur corner (26e), mais aussi de Blaise Matuidi, homme à tout faire et lui aussi buteur peu après la reprise (54e), les Parisiens ont ainsi porté leur invincibilité à domicile à trente matches européens. Qu’importe les dernières sueurs froides (74e, 82e et 86e). On appelle ça marquer les esprits.

Le frisson : le Barça ne s'est pas laissé distancer

Toujours devant au tableau d’affichage, le PSG a pourtant laissé le Barça marquer par deux fois juste après avoir scoré. Dans la foulée de l’ouverture du score de David Luiz, c’est d’abord Lionel Messi qui a égalisé à la suite d’un une-deux parfait avec Iniesta (11e). Et sur l’action suivant le break de Blaise Matuidi, c’est Neymar qui s’est chargé de réduire l’écart (56e). Ces deux réponses immédiates du Barça ont eu le don de calmer les ardeurs parisiennes et de forcer les champions de France à ne pas tomber dans l’euphorie. Par les temps qui courent, l’équipe de Laurent Blanc n’étant pas au meilleur de sa forme, ces aléas auraient pu la faire replonger dans le doute. Mais à l’inverse, les Parisiens se sont aussitôt remobilisés à chaque fois pour finir ce qu’ils avaient commencé. En beauté.

L'homme du match : David Luiz

Contraint de jouer très tôt à son retour du Mondial pour pallier l’absence de son copain Thiago Silva, David Luiz, qui s’estimait avant la rencontre à «60% de (s)es capacités» en raison notamment d’une blessure à un genou, a su élever son niveau de jeu le moment venu. Apparu emprunté jusque-là, lent et souvent sans idée au moment de relancer, l’international brésilien a montré tout autre chose face au Barça. Agressif, à la fois sur les phases défensives mais aussi offensives, comme sur cette montée rageuse avant la pause (39e), l’ancien joueur de Chelsea a surtout lancé le match en ouvrant le score à l’issue d’un superbe enchaînement contrôle-frappe en plein cœur de la surface catalane, sur un coup franc de Lucas (10e). Son premier but avec le PSG a semblé le galvaniser. Car jusqu’au bout ensuite, il n’a pas ménagé ses efforts, aux quatre coins du terrain, au point même de se retrouver parfois en position d’attaquant, pour presser l’adversaire le plus haut possible. Son entente avec Marquinhos est meilleure de match en match et son jeune compatriote s'est distingué par un sauvetage décisif, célébré comme un but.


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«Paris est une grande équipe»

Blaise MATUIDI (milieu de terrain du Paris-SG, vainqueur 3-2 contre le FC Barcelone, au micro de Canal +): «On a fait un grand match contre une grande équipe. C'est un exploit. On a montré qu'on répondait présent dans les grands matches. Maintenant, la force des grandes équipes, c'est d'être présent tous les week-ends et il va falloir le montrer en Championnat parce qu'on doit être tout en haut. C'est aussi dans les têtes.»


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«C'est comme ça qu'on doit jouer»

David LUIZ (défenseur du Paris-SG, vainqueur 3-2 contre le FC Barcelone, au micro de Canal +) : «On savait qu'on ne jouait pas bien avant mais ce soir, chaque joueur a fait un match fantastique et l'atmosphère était extraordinaire. Il faut continuer sur cette voie, c'est comme ça qu'on doit jouer. Mon but? On a dit que je n'étais pas bon, c'est normal d'avoir cette pression quand on ne joue pas bien. Mais c'est mon premier but pour Paris, un rêve devenu réalité. »


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Luis Enrique : «Paris, candidat à la victoire»

Après la défaite du Barça, mardi au Parc des Princes face au PSG (3-2), Luis Enrique, l'entraîneur du club catalan, a estimé qu'«un nul aurait été juste». « Les Parisiens ne m'ont pas surpris, je connais leur potentiel», a-t-il également assuré.

Luis Enrique (entraîneur du FC Barcelone) : «On a affronté un adversaire du même niveau que nous, ils ont su supporter notre pression. C'était un match intéressant, on a toujours été mené, mais le résultat nous a conditionnés et on n'a pas trouvé la solution dans les 25 dernières minutes. On aurait pu égaliser, je ne dis pas que la défaite n'est pas méritée, mais un nul aurait été juste. On a commis des erreurs à la sortie du ballon, qu'on ne peut pas se permettre contre un adversaire de ce type, très fort sur les coups de pied arrêtés. Les Parisiens ne m'ont pas surpris, je connais leur potentiel. C'est une équipe candidate à la victoire en Ligue des champions. Quand il y a défaite, je ne donne pas de jugement sur les individualités. C'est toute l'équipe qui a perdu, le principal responsable de la défaite, c'est moi. J'ai vu une bonne attitude de la part des joueurs.»


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Blanc : «Les joueurs sont plus motivés»

Après la victoire de ses hommes face au FC Barcelone mardi (3-2), Laurent Blanc a souhaité mettre en valeur la grande «performance collective» du PSG. «La Ligue des champions, c'est une autre compétition, les joueurs sont plus motivés», a-t-il concédé.

«Laurent Blanc, que ressentez-vous ?

Je ressens beaucoup de satisfaction d'avoir gagné ce match. On avait eu peu de temps pour le préparer, car on avait joué samedi à Toulouse (1-1) où on n'avait pas fait un très grand match. On était dans une période délicate. J'avis dit aux joueurs que pour faire de grands résultats, il fallait une grande production collective. Même si des joueurs ont fait un match exraordinaire, ç'a été le cas, je retiens la performance collective. On a retrouvé certaines valeurs, qu'on n'avait pas perdues mais qu'on avait du mal à mettre en pratique en championnat. La Ligue des champions, c'est une autre compétition, les joueurs sont plus déterminés, plus motivés, sans ça on perd le match contre Barcelone.

Le PSG a donc plus envie dans certains matches...

Oui, on le sait. Malgré le début de saison compliqué, certes plus que ce qu'on pouvait penser, au niveau des résultats mais sans avoir perdu un seul match, avec l'odeur de la Ligue des champions et Barcelone chez soi, inconsciemment on est plus motivés, déterminés. Dans notre situation, il nous fallait un tel match dans cette compétition pour aller chercher ces valeurs-là. Sans ces valeurs, outre la technique quand même, on n'aurait pas gagné. Avant le match, on se dit : ou on retrouve une grande équipe, ou on se retrouve au fond du trou.

«La préparation a été compliqué, notamment quand l'environnement met beaucoup de pression»

Est-ce votre plus belle victoire en tant qu'entraîneur du PSG ?


Celle-là, je m'en souviendrai, je pense que les joueurs et les personnes présentes au stade aussi. La préparation a été compliquée, notamment quand l'environnement met beaucoup de pression, mais ça met du piment au match, et quand il y a ce résultat, c'est une grande satisfaction.

Comment avez-vous trouvé vos défenseurs centraux ?

A l'image de l'équipe, très déterminés. Ce n'était pas facile, car Messi dézone constamment, donc il faut faire attention aux joueurs de côté. Marquinhos a joué avec une douleur à la cuisse et a joué toute la deuxième mi-temps avec ça, et c'est lui qui nous sauve le match à quelques minutes de la fin. Dans ce type de match, les attaquants ont une importance primordiale parce que normalement ils doivent marquer des buts, mais les défenseurs donnent confiance et donnent le ton de l'agressivité. Notre défense a eu de l'agressivité, de la juste agressivité, qui nous manquait jusque là.

«Notre match référence, bien entendu»

En 2014, Paris a battu Chelsea et Barcelone...

Si on prend les deux résultats secs, on se dit qu'on peut lutter contre des équipes qui ont une expérience beaucoup plus importante. C'est déjà une bonne chose, mais la Ligue des champions dure longtemps, il faut être en forme dans les poules mais surtout en mars et avril. C'est des bons signes, les nouveaux propriétaires sont en train de construire un club avec une ambition européenne importante. On peut lutter sur un match, deux matches, contre des équipes vainqueurs de la Ligue des champions. La Ligue des champions, c'est aussi ce genre de régularité, attendons de voir la suite.

Ce match lance-t-il votre saison ?

On l'espère, même si la saison a débuté. C'est notre match référence, bien entendu.

Pastore peut-il être un joueur déterminant ?

C'est lui qui a la réponse. Ce soir, je l'ai maintenu à un poste qui lui va très bien, derrière l'attaquant. Il a un volume de jeu très important, physiquement il peut supporter de grandes courses. Quand il a confiance comme ce soir, il est capable de faire ce type de match. On a mis Blaise en faux milieu gauche pour contenir les assauts de Barcelone, tout en ayant l'espoir qu'il puisse se transférer vers l'avant, parce que lui aussi est un joueur physiquement fort. D'autres joueurs ont réalisé une excellente performance individuelle.

Et Verratti a marqué son premier but...

Marco, ce n'est pas étonnant qu'il marque un but de la tête au deuxième poteau, il ne fait jamais rien comme les autres (rires). Il marque le but qu'on n'attend pas, lui qui mesure 1,64 mètre. Je suis content pour lui, dans ces matches là il a prouvé qu'il pouvait élever son niveau, physiquement notamment. S'il se met à devenir dangereux offensivement, ça peut être bon pour lui et pour nous.


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Al-Khelaïfi : «La plus belle victoire de ma vie»

Le président Nasser al-Khelaïfi n'a pas hésité à employer les superlatifs pour qualifier la victoire de son équipe, ce mardi face au Barça (3-2). Après la «période difficile» traversée par le PSG, le patron parisien a reconnu que son club «en avait besoin».

« Nasser al-Khelaïfi, que ressentez-vous après cette victoire du PSG contre le Barça ?


Je suis très heureux et très fier de toute l’équipe, de l’entraîneur et des supporters. C’était un match très important pour nous. Je suis toujours resté confiant malgré la période difficile qu’on vient de traverser. C’est la plus belle victoire de ma vie.

«C'est la réponse de tout le monde pour ceux qui disent que nous n'allons pas bien.»

Malgré les résultats décevants du début de saison, vous n’avez jamais douté des qualités de votre équipe ?


Non, tous les joueurs ont prouvé aujourd’hui qu’ils étaient de grands joueurs. On a joué contre la meilleure équipe du monde, en plus sans Zlatan (Ibrahimovic), sans Thiago (Silva), sans Lavezzi. Nous avions besoin de cette victoire. Si on est là aujourd’hui, c’est qu’on a une grande équipe et des grands joueurs. C’est la réponse de tout le monde pour ceux qui disent que nous n’allons pas bien. On est sur la bonne voie.

La pression était-elle plus forte aujourd’hui ?

Il y a toujours de la pression. Mais c’est de la pression positive. On en a besoin. Ça a été vraiment difficile pour nous ces derniers temps, il fallait gagner parce qu’on ne jouait pas contre n’importe qui. C’était Barcelone en face, avec tous leurs meilleurs joueurs.

Est-ce que ce succès lance la saison du PSG ?

Oui, c’est un nouveau départ. J’espère que ça ira mieux maintenant pour nous tous. On a montré un bon état d’esprit, on va essayer de continuer comme ça. Tout le monde s’est donné à 200%, aujourd’hui, on a vu un collectif, une vraie équipe. »


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La victoire du «collectif»

Pour battre le Barça (3-2), ce mardi, les Parisiens ont dû trouver «d'autres ingrédients» que leurs qualités techniques, face à une équipe elle-même très douée dans ce domaine. Ils se sont donc «tous aidés les uns, les autres».

Le même mot était dans toutes les bouches après la rencontre : «solidarité». Si le PSG a réussi l’exploit de s’imposer face au Barça (3-2), mardi au terme d’un match plein, c’est parce que les joueurs parisiens «ont joué ensemble», a remarqué Marquinhos. «On s’est tous aidés les uns, les autres, a-t-il ajouté. La clé du match, ça a été le collectif du groupe. C’est ça qui nous a permis de gagner». Dans le même esprit, Blaise Matuidi a développé l’idée intéressante que cette fois, le club parisien n’était pas dans la position du favori. Et c’est peut-être justement ce qui l’a libéré. «On a joué comme toutes les équipes qui jouent contre nous en Championnat, a-t-il expliqué. Elles se transcendent. On a fait pareil ce (mardi) soir. Maintenant il faut essayer d’avoir ce même état d’esprit tout le temps parce qu’on sait que les qualités, on les a.»

«On a montré plus d'agressivité, on a réalisé un bon pressing» (Salvatore Sirigu)

Les qualités techniques et tactiques notamment. «Le coach a trouvé la bonne stratégie», a relevé David Luiz, en référence au retour à l’habituel 4-3-3, mais non pas avec Cavani en pointe, pour pallier le forfait d’Ibrahimovic, mais bien Pastore, qui a couvert un terrain phénoménal, comme premier défenseur. «On a montré plus d’agressivité aujourd’hui, on a réalisé un bon pressing, a souligné Salvatore Sirigu. On a juste subi dans les moments de pression de Barcelone mais pas trop. Et on a fait un bon travail dans la possession, a poursuivi le gardien italien. Il faut être intelligent quand on a le ballon. Quand tu ne l’as pas, il faut presser pour le récupérer. J’espère qu’on reverra des matches de cette intensité-là.»

Matuidi : «Ils sont tombés sur 14 guerriers»

Cette «grande victoire», décrite comme telle par Matuidi, n’a pas été acquise sans douleur pour autant. «On a beaucoup souffert», a témoigné Mawell par exemple. «Je ne connais pas d’équipe qui a la possession du ballon contre le Barça. Il fallait mettre d’autres ingrédients, a encore indiqué Matuidi. Il fallait aussi ne pas avoir peur quand on n’avait pas le ballon, c’est ce qu’on a essayé de faire aussi. Le Barça a démontré qu’il était aussi une grande équipe. C’était un très beau match, mais ils sont tombés sur quatorze guerriers. Je pense que c’est ce qui a fait la différence. On se savait attendus, c’était un véritable test et on a répondu présent.»


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«Confirmer en Ligue 1»

La tentation était forte mais les Parisiens n'ont pas voulu crier victoire trop fort après leur succès pourtant revigorant face au Barça (3-2), ce mardi. Ils n'oublient pas leur quotidien morose en Championnat et veulent vite y remédier, pour «lancer» enfin leur saison.

Même si les sourires étaient revenus sur tous les visages parisiens, mardi après la victoire spectaculaire face au Barça (3-2) en Ligue des champions, les principaux intéressés n’ont pas oublié qu’ils étaient à la peine en Championnat. Ils espèrent donc s’inspirer de ce succès pour prolonger le renouveau dès dimanche (21h00), face à Monaco. «Ce (mardi) soir, on a montré que Paris peut être aussi une grande équipe, a estimé Blaise Matuidi. Mais maintenant, il va falloir le confirmer le week-end, dans notre gagne-pain qui est le Championnat.» «Il faut continuer de travailler et retrouver notre niveau en Ligue 1», a abondé Marquinhos qui, après avoir goûté au parfum de la victoire, en redemande.

Thiago Motta : «Juste un bon match, pas le début d'une nouvelle saison»

Car pour certains comme Thiago Motta, cette victoire, aussi symbolique soit-elle, n’est pas pour autant suffisante. «Ce n’est pas parce qu’on a gagné ce match qu’on a gagné la Ligue des champions. C’est important d’avoir gagné parce qu’on est premiers du groupe maintenant, a indiqué l’Italien, en référence au match nul entre l’APOEL Nicosie et l’Ajax Amsterdam (1-1), dans le même temps. Il faut continuer comme ça. Ce n’est pas le début d’une nouvelle saison, c’était juste un bon match contre une bonne équipe.» «J’espère que la saison est lancée, a néanmoins lâché Javier Pastore. Ce match doit nous donner beaucoup de confiance et nous permettre de nous améliorer.»
«On a besoin de se retrouver tout là-haut» (Blaise Matuidi) Le souhait de l’Argentin est le même que celui de Matuidi. Mais, pour savoir s’il sera exaucé, il va falloir attendre un peu et digérer. «Les prochains matches nous diront si l’équipe est lancée. En tout cas, on a démontré que, dans les grands matches, Paris était présent», a-t-il tenu à insister. C’est la raison pour laquelle le champion de France compte bien revenir très vite au sommet du classement hexagonal. «On a besoin de se retrouver tout là-haut, a assuré le milieu international. Il va falloir qu’on récupère bien parce qu’on a dépensé beaucoup d’énergie, mais j’espère qu’on retrouvera le même Paris tout le temps à présent, parce qu’on en a besoin.»


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La France se rapproche de la Russie

Grâce au succès du PSG face au FC Barcelone (3-2), mardi soir au Parc des Princes, conjuguée à la défaite un peu plus tôt dans la soirée du CSKA Moscou contre le Bayern Munich (0-1), la France est quasiment revenue à hauteur de la Russie à l'indice UEFA, avec 44,916 points contre 44,998 points.

Un rapproché qui rend encore plus intéressant le déplacement de l'AS Monaco, mercredi soir sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg (groupe C).

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Les Parisiens s'imposent comme des champions

Le soir où ça comptait le plus et face à l’adversaire le plus dangereux du moment en Europe, le PSG est redevenu une grande équipe et un favori de la Ligue des champions — pas moins ! Le tout s’est produit au terme d’une opposition européenne d’un niveau fantastique, entre les félicitations du jury et l’excellence absolue. Si c’est un rêve, on le fera chaque nuit, mais il est possible que tout soit vrai et qu’on en parle des décennies durant.

On se racontera comment le PSG a terrassé le Barcelone de Messi en lui collant trois buts la saison où il n’en avait pas encore encaissé un seul en sept matchs de championnat espagnol ou de Ligue des champions. Comment dit-on exploit en espagnol ? C’en est un. Ici, c’est Paris ? Non, ici, c’est inouï. A ce rythme-là, Ibrahimovic va avoir du mal à retrouver une place de titulaire. On plaisante, évidemment. Quant à Laurent Blanc, il n’y aura pas de polémique sur son manque d’envergure cette semaine et ça va nous faire tout drôle.

Il faudra se souvenir longtemps de tout, comme de la première période, l’une des plus belles disputées par le PSG depuis son rachat par le Qatar. Une envie folle, un impact incroyable, un pressing dantesque pour récupérer le ballon et deux buts en point d’orgue (sur coups de pied arrêtés) pour un succès à la pause mérité et un Paris métamorphosé. C’est limpide : en un soir, on a plus vu de football et les codes qu’il requiert que lors des dix sorties précédentes, toutes compétitions confondues. Le PSG, joueurs et entraîneur compris, a donc décidé d’arrêter de décevoir pour renouer avec ses lumières de la saison passée et se glisser dans la peau qui l’habille le mieux désormais, celle de géant d’Europe — le message va faire le tour du Vieux Continent.

Une rencontre de légende

Mardi soir, le PSG a joué au football et a récolté tout ce qu’il est par essence : magique, renversant, titanesque émotionnellement, un magma de désir et de plaisir. C’est d’ores et déjà l’un des plus grands matchs de l’histoire du PSG, une rencontre de légende aussi. Parce que deux équipes et deux entraîneurs sont restés fidèles à leurs principes de jeu, de spectacle et de déséquilibre offensif.

Ce n’était pas forcément du football total mais une partie totale, d’une richesse technique et d’un savoir tactique dignes des matchs à élimination directe comme un quart ou une demi-finale. Les débats sur le manque d’intensité de la Ligue 1 resteront au placard, le PSG vient de prouver qu’il peut remporter la Ligue des champions avec toutes les vertus affichées contre Barcelone, passant de la parole aux actes, après avoir battu Chelsea (3-1) en avril. Deux vainqueurs récents de la Ligue des champions broyés à la moulinette en six mois par le PSG, c’est un signe, non ?

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Le match qui peut tout changer

« C'est la plus belle victoire de ma vie ! » Nasser al-Khelaifi se lâche. Il est 23 h 30 passés hier dans les couloirs du Parc des Princes et le président du PSG est tout à sa joie d'avoir vu son équipe terrasser le grand FC Barcelone après un match de très haut niveau. « Je suis très heureux et très fier des joueurs, de l'entraîneur et des supporteurs, poursuit-il.

On a joué contre la meilleure équipe du monde sans Ibra, Thiago Silva et Lavezzi. On avait besoin de cette victoire. » Pour le dirigeant qatarien, cette soirée marque le véritable début de saison de son club, son réveil.

« Le PSG aussi peut être une grande équipe, se félicite Blaise Matuidi. Il faut le confirmer en championnat. C'était un vrai test contre le Barça et on a su répondre présent. On a été solidaires, on s'est battus les uns pour les autres. » C'est peut-être cela l'enseignement principal de cette soirée de fête. Quand les Parisiens se dépouillent pour le collectif, ils redeviennent une équipe redoutable. Ce sens du sacrifice faisait défaut.

Beaucoup de confiance emmagasinée

« C'est bien de réaliser ce genre de match en Ligue des champions, maintenant il faut garder la même énergie, la même intensité et la même solidarité en L 1 », appuie Marquinhos, auteur d'un très bon match hier. Tout aussi performant, Gregory Van der Wiel voit en ce succès de prestige l'acte fondateur de la saison 2014-2015 du PSG : « On a emmagasiné beaucoup de confiance sur ce match, j'espère que cela va nous servir pour la suite. La saison commence vraiment avec cette victoire. »

En joueur expérimenté, Thiago Motta, capitaine hier soir, modère l'enthousiasme général : « Il ne faut pas passer d'un extrême à l'autre, confie l'Italo-Brésilien. On n'était pas plus bas que terre il y a quelques jours et aujourd'hui on n'est pas dans les étoiles non plus. Ce qui est important, c'est que nous sommes en bonne position pour nous qualifier. » Il faudra confirmer à Nicosie le 21 octobre. Et également dès dimanche en L 1 avec la réception de Monaco.


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Marco Verratti : « Difficile d'imaginer ça même dans mes rêves »

Il avait encore des étoiles plein les yeux quand il s'est présenté face aux médias. Après deux saisons sous le maillot du PSG et 92 matchs à son actif, Marco Verratti a enfin inscrit son premier but (de la tête) hier face au Barça. Pas commun pour un joueur de 1,65 m.

Comment qualifieriez-vous la soirée que vous venez de vivre ?

Marco Verratti. C'est une superbe soirée, avec en plus mon premier but sous les couleurs du PSG. C'était un match où l'on était redevable et obligé de démontrer beaucoup de choses au club et à nos supporteurs. Je suis vraiment très heureux.

Auriez-vous jamais imaginé marquer votre premier but parisien contre le Barça ?

C'est le football, c'est très étrange... Je marque mon premier but contre une très grosse équipe et de la tête qui n'est pas mon point fort. C'était difficile d'imaginer ça même dans mes rêves. Donc je suis très content pour ce but mais surtout pour cette victoire. C'est quand même ça le plus important.

La saison du PSG est-elle enfin lancée avec ce succès ?

En Ligue 1, nous ne sommes qu'à cinq points du leader Marseille, donc il n'y a pas vraiment de crise. Mais nous devons être plus agressifs en championnat comme ce soir (NDLR : hier) où nous avons démontré beaucoup de personnalité dans tous les secteurs. Et, grâce à ça, nous avons réussi un très gros match, malgré l'absence de grands joueurs au sein de notre équipe.

A qui souhaitez-vous dédier ce premier but ?

A ma copine et à mon fils (il est papa d'un petit Tommaso depuis le 12 mars).


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Jérôme Alonzo : « Ils les ont bloqués sur leur point fort »

Jérôme Alonzo reconnaît qu'il craignait que Paris « prenne une danse » face à Barcelone. Au coup de sifflet final, il s'avoue sonné par la « prestation collective incroyable » des joueurs parisiens.

Il a aimé
Blaise Matuidi
. « Il passe partout, va vite tout en sécurisant son équipe. Ce mec est incroyable. On l'a vu en difficulté physiquement ces derniers temps mais, quand il est à ce niveau, c'est un des meilleurs milieux de la planète. Il l'a montré face à la référence mondiale en la matière. »

Thiago Motta. « Il a été incroyable d'intelligence. Il s'est planté à 35 m de son but et il laissait faire la première prise de balle, le premier crochet des Barcelonais. Puis il intervenait d'un geste net et précis. Combien d'équipes perdent des ballons à cet endroit-là, exactement où Barcelone est dangereux ? Lui les connaît par coeur. Il les a bloqués sur leur point fort, là où ils auraient dû accélérer. »

Salvatore Sirigu. « On lui a souvent reproché de ne pas sortir car ce n'est pas sa culture de gardien italien mais là, notre Salvatore national est allé soulager ses coéquipiers à dix ou douze mètres de son but, notamment en fin de match où il a bloqué des ballons importants. Il a désormais cette arme dans sa panoplie. Il a franchi un palier à l'image de l'ensemble de ses coéquipiers. »

Il n'a pas aimé
Edinson Cavani
. « On ne reconnaît plus Cavani. Il a l'air triste, ses yeux ne pétillent plus. Avec le Cavani d'avant, Paris peut marquer un quatrième but en fin de match. Mais son jeu est stéréotypé. »

La concentration. « L'expérience t'apprend que les cinq minutes après avoir marqué sont les plus importantes. On l'a encore vu. Mais c'est bien car Paris va apprendre de ses erreurs. Ils savent qu'ils n'ont plus le droit de le faire. »

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Varino
posté 01/10/2014 08:18
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Ce David est un Goliath

Impressionnant d’abnégation et de puissance, David Luiz a réalisé une prestation monstrueuse encore embellie par un but sublime.


SIRIGU (7) : difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur les buts barcelonais (1-1, 11e et 2-3, 56e). Il a effectué deux sorties pleines d’autorité (25e, 34e) et son long jeu au pied, mêmesous pression, a plutôt été bon.

VANDERWIEL(7) : pris par la vitesse de l’échange sur le but de Messi (11e), il s’est fait pardonner par son apport offensif, notamment grâce à un centre décisif pour Matuidi (3-1, 54e).

DAVID LUIZ (8) : s’il avait besoin d’un soir pour se faire adopter par le Parc des Princes, c’était celui-là ! Un contrôle génial puis une frappe enchaînée pour son premier but sous les couleurs du PSG (1-0, 10e). Il a fait preuve de puissance et de sérénité en défense, à l’exception de l’action qui mena au but de Messi (1-1, 11e), mais surtout d’un charisme qui a tiré ses partenaires vers le haut.

MARQUINHOS (7) : d’un plongeon, il a réalisé un sauvetage extraordinaire devant Alba qu’il célébra comme s’il avait marqué (82e). Il est resté concentré en permanence, précieux de la tête dans sa propre surface.

MAXWELL (7) : il fallait oser laisser les couloirs et surtout ne pas se laisser aspirer trop tôt quand le danger venait y poindre. Le latéral gauche a eu cette sobriété.

VERRATTI (7) : soir de première pour l’Italien qui a enfin marqué son premier but avec le PSG, et de la tête (2-1, 26e). Il a multiplié les gestes de gestes de classe et les prises de risques qui font tout son charme.

THIAGO MOTTA (7) : l’Italien a frappé le corner sur lequel marqua Verratti (26e). Il a été calme au plus fort de la domination catalane, toujours au bon endroit et au bon moment.

MATUIDI (7) : il lui fallait quelques rencontres pour monter en puissance. Le voilà au sommet de sa forme : de nombreux duels remportés et de belles relances. Récompensé par une reprise du gauche à la réception d’un centre de Van der Wiel (54e).

LUCAS (8) : il a eu cette capacité à battre ses adversaires par sa vitesse et la qualité de sa conduite de balle. Passeur décisif pour David Luiz (10e), son hyperactivité fut remarquable.

PASTORE (8) : électron libre devant, la qualité de ses dribbles, de sa conservation de balle et de ses transmissions ont le plus souvent fait la différence. L’un de ses plus grands matches sous le maillot parisien.

CAVANI (5) : il effectua un retour précieux sur Iniesta (41e) mais, dans le secteur offensif, il a cruellement manqué d’efficacité. Il a fait preuve d’un manque de spontanéité et effectua trop de gestes superflus avant de frapper (48e, 59e, 89e, 90e + 2).

L'Equipe


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yo_yo
posté 01/10/2014 09:16
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Le FC Barcelone n'avait plus perdu contre un club français depuis le 15 Mars 1995 contre... le PSG
au Parc des Princes (2-1) en 1/4 de finales retour de la C1. Le PSG est d'ailleurs la seule équipe française à avoir battu le Barça plus d'une fois en compétition européenne (2 fois)

par l-equipe-logo.jpg

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71% des tirs cadrés de ce match ont terminé au fond des filets
C'est le ratio le plus élevé en LDC cette saison. Les cinq premiers tirs cadrés ont tous donné lieu à un but

par l-equipe-logo.jpg


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Varino
posté 02/10/2014 08:19
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Le jour où la lumière fut

De causerie tactique de Laurent Blanc au texto de félicitations adressé à Nasser al-Khelaïfi par Florentino Pérez, plongée dans les coulisses de la folle victoire du PSG, mardi soir, face au Barça de Messi.


« C’EST AUJOURD’HUI que votre saison va vraiment commencer ! Aujourd’hui ! Il faut que vous en soyez tous convaincus. » Mardi en fin d’après-midi, dans un salon de l’hôtel Trianon Palace, à Versailles, Laurent Blanc plante le décor d’un match pas comme les autres. Depuis trois jours, et la sinistrose ramenée de Toulouse (1-1), l’entraîneur du PSG vit sous pression. Il ne joue pas sa tête face au FC Barcelone, sauf score digne d’une demi-finale de Coupe du monde à Belo Horizonte. Mais la pression a enflé. Blanc connaît la règle du jeu : dans les grands clubs, l’entraîneur qui ne gagne pas assez devient un homme à qui on pardonne de moins en moins.

Pour l’ancien défenseur et sélectionneur des Bleus, la venue du grand Barça doit insuffler cet esprit de combat dont on guette en vain la résurgence depuis le début de la saison. Il faudra du coeur, de la moelle, de la rage, mais il faudra aussi suivre un plan de bataille précis pour défier l’infernal jeu en mouvement des Catalans. « Lorsque le ballon sera sur un côté, délaissez le couloir opposé pour resserrer dans l’axe, insiste Blanc. Cela limitera les espaces pour Messi et Neymar. » Et de se tourner vers Blaise Matuidi : « Lorsque Daniel Alves aura le ballon, monte très vite sur lui pour le presser et l’empêcher de prendre son couloir. »

Venu passer les heures précédant la rencontre avec les joueurs et le staff, Nasser al-Khelaïfi prend la parole. Depuis le déplacement à Toulouse, le président du PSG est habité par le stress. Face au groupe, il martèle un message empreint de cette tension extrême : « Tout à l’heure, sur le terrain, battez-vous jusqu’à la mort. » À l’heure de monter dans le car qui doit maintenant les emmener au Parc des Princes, les Parisiens ne transpirent pas de crispation. Ils ont en eux la force tranquille de ceux qui arrivent au stade avec le pressentiment que ce match les rendra plus grands.

PEU D’ÉQUIPES BATTRONT LE BARÇA UN SOIR OÙ MESSI ET NEYMAR INSCRIVENT UN BUT CHACUN

La rencontre va débuter dans dix minutes. Dans le vestiaire, l’apparition des grands absents – Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et Ezequiel Lavezzi – nourrit l’image d’une mobilisation sans précédent. « On les sentait investis autant que ceux qui allaient jouer » , raconte un témoin. Dans le vestiaire parisien, les énergies vibrent comme jamais depuis le début de la saison. Et le fluide de circuler désormais sur la pelouse du Parc où, malgré la technique diabolique du Barça, malgré le but du Messi, Paris prend les commandes avec ses coups de pied arrêtés bonifiés, magnifiés par David Luiz et Marco Verratti.

À la pause, dans le vestiaire, les Parisiens gardent la tête froide. Les émotions sont maintenues à distance. Seule la cuisse droite de Marquinhos est l’objet d’une pointe d’inquiétude au sein du staff. Après dix minutes de jeu, le défenseur central s’était approché du banc pour se faire masser par un kiné. Mais le sens du combat du Brésilien surpasse la douleur et, autant que le but de Matuidi, ce sera son tacle galactique de la 82e minute, sur une frappe de Jordi Alba, qui projettera Paris vers une victoire qui éclaire sa saison d’une lumière nouvelle. À ses côtés, genou droit protégé, David Luiz pousse également très loin son goût du sacrifice : à la fin du match, dans le vestiaire, le chevelu exhibe un pied en sang.

Peu d’équipes battront le Barça un soir où Messi et Neymar inscrivent un but chacun. Le PSG y est parvenu, s’extirpant des eaux troubles de son début de saison pour réveiller fougueusement l’éclat qui sculpte les soirées inoubliables. Alors, quand les héros retrouvent l’intimité devenue relative de leur vestiaire, tout n’est plus qu’euphorie. Une joie brûlante que viennent partager Nicolas Sarkozy, un revenant en politique, et David Beckham, un revenant au Parc des Princes. Souriant mais en retrait du groupe, l’Anglais échange en aparté avec Nicolas Douchez, le deuxième gardien, avec qui il s’apprête à plonger dans la nuit parisienne pour prendre un verre.

Ibra, bien sûr, est venu taper dans la main des vainqueurs. Pendant la soirée, il a longuement conversé avec Fabio Cannavaro, ancien coéquipier à la Juventus (2004-2006). Les deux hommes posent en photo avec Nasser al-Khelaïfi. Le Qatarien respire, son PSG vient peut-être de trouver ce souffle sans lequel les ambitions d’un club perdent leur sens. Sur son portable s’empilent des messages de félicitations, dont l’un recèle une saveur particulière : celui de Florentino Pérez, le président du Real Madrid…

Les joueurs, désormais, quittent le Parc avec, pour la plupart, l’idée de se détendre en famille plus que de se lancer dans une folle soirée qui apparaîtrait incongrue, Barça ou pas, après seulement une deuxième journée de groupes de Ligue des champions. Même Marco Verratti, après son but historique, opte pour un après-match très sobre avec ses proches.

David Luiz, lui, prend le temps de décortiquer son bonheur face aux médias :
« Que ressentez-vous après votre premier but pour le PSG ?
– Ce n’est pas mon premier, mais mon deuxième. – Comment cela ? - Bah oui, j’avais marqué avec Chelsea contre mon camp, ici, la saison dernière (3-1 pour Paris en quarts de finale aller de la C1) !»
Derrière l’éclat de rire du Brésilien, tout Paris se remettait à voir la vie d’un oeil plus léger.



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IBRA RESTE EN SALLE. – Victime d’une talalgie au pied gauche qui l’a contraint à déclarer forfait pour les trois derniers matches du PSG, Zlatan Ibrahimovic est resté hier matin en salle au Camp des Loges, se contentant de faire du vélo. Il reste incertain pour la réception de Monaco, dimanche soir, tout comme Marquinhos, touché à une cuisse contre Barcelone. Ezequiel Lavezzi (cuisse) sera forfait contre l’ASM, de même, sauf surprise, que Thiago Silva, dont le retour semble plutôt attendu contre Lens, le 17 octobre, au Stade de France. D. D.



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Paris impressionne l’Espagne

« LE PSG a été largement meilleur. » Tel était le sentiment général en Espagne après le succès des Parisiens face au FC Barcelone, mardi soir, en Ligue des champions (3-2), vécu comme une « surprise » et une « déception», surtout en Catalogne.

Au cours des multiples débats qui animent les nuits des radios et des télés ibériques, nombreux ont été ceux qui se sont déclarés « soufflés » par la performance des Parisiens. « Rarement une équipe a été capable de mater le Barça de cette manière, de le regarder droit dans les yeux et de le faire plier » , pouvait-on entendre dans l’émission de télé El Chiringuito. « Le PSG a mis à nu les lacunes du Barça », expliquait le journal Marca. Pour El Mundo Deportivo, « Messi et Neymar ne suffisent pas ». Le quotidien probarcelonais ajoute : « Jusque-là, on n’avait pas vu un Barça aussi faible et c’est bien Paris qui a su le réduire à cet état. » Ce qui faisait aussi dire au journal Sport : « Le FC Barcelone passait un véritable examen dans la capitale française… Et il a échoué !»



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Ibra-dépendant, ce Cavani ?

Alors qu’il revendique un placement plus en pointe, l’Uruguayen ne profite pas de l’absence du Suédois. Il devra peut-être accepter le rôle de deuxième attaquant et l’ombre finalement bienveillante du crack.


PAS SÛR QUE LE DIEU du rap américain Jay-Z, présent au Parc des Princes mardi soir, et récemment reconverti en agent sportif, jette son dévolu sur Edinson Cavani pour étoffer d’une star du « soccer » son écurie Roc Nation Sports déjà riche de grands joueurs de NBA et NFL. Titularisé à la pointe de l’attaque parisienne pour la troisième fois de suite en l’absence de Zlatan Ibrahimovic blessé, l’Uruguayen est resté muet face au FC Barcelone (3-2) en Ligue des champions. « Ibra se débrouille tout seul pour marquer, relève Reynald Pedros, ancien milieu international aujourd’hui consultant sur Canal +. Cavani, lui, a besoin des autres. Or, il n’y a pas assez de joueurs pour lui donner de bons ballons. Quand Lucas prend la balle, il cherche à se retourner pour aller dribbler. Il n’est pas assez altruiste. Quant à Pastore, même s’il a joué derrière lui, j’aimerais savoir combien de fois il l’a servi ? » Une seule fois. Et l’exNapolitain n’a pas réussi à convertir l’occasion (48e).
Pour Pablo Correa, entraîneur franco-uruguyan de Nancy (L 2) particulièrement attentif aux performances de son compatriote, la relation entre les deux Sud-Américains demandent quelques heures d’affinage supplémentaires : « Il sera bon si Pastore est bon, parce qu’il a besoin de ce genre de pourvoyeur de ballons. » Cavani serait peut-être aussi seul responsable de son malaise en revendiquant un positionnement dans l’axe qui le contraint dans un rôle où ses qualités sont à l’étroit. « Je me sens bien au poste de numéro 9. J’aurais aimé marquer, bien sûr, mais c'est le football, déclarait-il après l’exploit. Face à ce Barça, il fallait que l’on coure tous, que l’on presse pour donner un coup de main derrière. Après quand on arrive devant, on a un peu moins de force. »

CORREA : « IL A BESOIN DE MOUVEMENT»

Correa le répète à l’envi : « Il aime dévorer l’espace. Il a besoin de mouvement, d’apparaître sur tous les fronts pour s’exprimer. » Point d’appui ou d’ancrage, l’absence d’Ibrahimovic lui serait finalement préjudiciable, alors qu’on pensait qu’elle devait le désinhiber et l’alimenter en munitions. « De toute façon, quand Zlatan est là, il n’a pas le choix et joue sur le côté, souligne Pedros. Aujourd’hui, il n’a pas les repères et le parallèle avec Ibra s’installe. » Sauf qu’il n’existe pas de comparaison possible, selon l’ex-international français, entre l’extraterrestre scandinave, soliste dans l’âme, et son partenaire en mal de confiance et dépendant des autres : « Parce que Cavani me plaît quand même… Son rendement est un peu moyen pour le moment, mais il a inscrit 25 buts la saison dernière. Il peut faire des efforts plus longs et multiplier les appels et contre-appels fantastiques, comme mardi soir. » « El Matador » doit simplement accepter son sort.

L'Equipe


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posté 02/10/2014 09:11
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Dans les coulisses de l'exploit

La victoire face au FC Barcelone mardi (3-2) ne doit rien au hasard ni à la chance. Joueurs, entraîneur et président, tout le monde s'est mobilisé pour relever le défi.

« Je veux voir des joueurs qui se donnent à fond ! » Nasser Al-Khelaïfi n'a pas pris la parole bien longtemps mardi après-midi devant son équipe pendant la mise au vert au Trianon Palace de Versailles. Mais son message a été clair. Et a priori bien compris par Thiago Motta et ses partenaires. Le patron est resté au plus près de son effectif et du staff parisien, prenant place au premier rang du bus.

Le long du trajet, un silence inhabituel régnait tant la concentration était intense. Seuls Lucas et David Luiz ont brièvement fait entendre leur voix. L'exploit contre le Barça de Lionel Messi ne doit rien à une révolution qui se serait opérée en quelques jours. Les aménagements n'ont pas été légion. L'un d'entre eux -- assez exceptionnel -- a été particulièrement apprécié par les joueurs. Laurent Blanc a donné sa composition d'équipe la veille du match, pendant l'ultime entraînement au camp des Loges. Comme une réponse aux critiques de Toulouse où le onze titulaire et la tactique avaient été dévoilés deux heures avant le coup d'envoi. Le succès parisien est également le fruit d'une analyse pointue du jeu barcelonais menée par Jean-Louis Gasset et son adjoint Julien Roger. Blanc n'a pas manqué de saluer leur travail en conférence de presse d'après-match. Juste après la balade mardi midi, et avant le déjeuner, le briefing tactique a duré une demi-heure, soit deux fois plus longtemps que pour un match lambda. Blanc et Gasset ont insisté sur le positionnement des Parisiens sur les relances des Blaugrana afin de les forcer à dégager loin le ballon. Ils ont aussi demandé à leurs joueurs d'empêcher le plus possible Neymar et compagnie de repiquer vers l'intérieur du terrain. « Le coach avait mis en place une très bonne tactique », jugera David Luiz après le match.

De leur côté, les joueurs sont apparus très concernés tout au long de leur mise au vert. La veille au soir, après le dîner, ils ne sont pas attardés après les soins. Motta, Verratti, Sirigu et Pastore ont joué aux cartes dans une chambre, d'autres ont papoté ou se sont isolés. Hier, les héros avaient le sourire de ceux qui ont accompli leur devoir. « Après cette soirée, on est fatigués, a glissé Blaise Matuidi entre deux photos. On va bien récupérer car on est déjà tournés vers dimanche et Monaco. » Et si on avait retrouvé le PSG de la saison passée ?


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Marquinhos a tout d'un grand

Il est l'un des héros de cette soirée magique. Les images de sa joie, lors de son sauvetage miracle sur une frappe de Jordi Alba (82e), résument à elles seules son match. « C'est comme si j'avais marqué », sourit Marquinhos. Une rage folle, une présence défensive de chaque instant, une justesse technique : le défenseur brésilien, douteux pour la réception dimanche de Monaco en raison d'un petit problème à une cuisse (le staff a même songé à le remplacer à la mi-temps), a excellé mardi soir face à Barcelone.

Une magnifique prestation à l'image de son très bon début de saison et qui fait de lui plus qu'une simple doublure, en l'absence du capitaine Thiago Silva.

Très régulier cette saison

A 20 ans, Marquinhos a été l'un des meilleurs mardi soir. « Il a livré le match parfait, confirme Pierre Ducrocq, ex-milieu défensif du PSG et consultant pour France Bleu 107.1. Il avait pourtant Neymar dans sa zone, mais il a répondu présent. » « J'ai fait des bons matchs à Paris. Mais je pense que celui-ci est mon meilleur », ajoute le Brésilien. « Il était l'une des satisfactions, si ce n'est la seule, de ce début de saison du PSG, poursuit l'ancien défenseur parisien José-Karl Pierre-Fanfan. Il est sobre, régulier, mais il lui manquait encore ce match référence pour montrer qu'il est bien plus qu'un faire-valoir. Or, là, il l'a crié sur tous les toits ! Sa joie sur son sauvetage est révélatrice de sa nouvelle dimension. Il a prouvé à tous qu'il avait du caractère ! C'est ce qui lui manquait la saison passée, où il restait dans sa coquille. » « Il a aussi évolué sur le plan tactique. Il sait mieux se placer, mieux anticiper. Il fait peu d'erreurs. Physiquement, il est costaud, rapide, précise Ducrocq. Il a su profiter au mieux de la blessure de Thiago Silva pour démontrer qu'il pouvait aussi prétendre à une place de titulaire. »

Plus qu'une doublure ?

C'est bien là le casse-tête auquel sera confronté Laurent Blanc au retour de Thiago Silva. Lequel des Brésiliens devra-t-il sacrifier ? « C'est compliqué, car l'entraîneur devra relancer son capitaine. Mais, si l'on prend en compte le terrain uniquement, il n'y a aucune raison de sortir Marquinhos de l'équipe. Surtout si on parle du Thiago Silva de la fin de saison et de celui de la Coupe du monde, qui n'était pas au top », répond Ducrocq. « Le coach fera son choix, indique le Brésilien. Je me contente de faire mon travail et de profiter de chaque opportunité. » « Je suis convaincu que Marquinhos aura du temps de jeu cette saison. Mais un Thiago Silva ou un David Luiz à 100 % restent plus forts. D'autant plus que l'équipe a besoin de son leader, de son capitaine, assure Pierre-Fanfan. Pour les gros matchs, ce duo sera difficile à déloger. »


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Ibra doit prendre son mal en patience

C'est le nouveau mot à la mode du côté du camp des Loges : talalgie. Le mal dont souffre Zlatan Ibrahimovic depuis dix jours devrait encore l'empêcher de jouer dimanche face à Monaco. Car cette douleur au talon est tenace et prend du temps à guérir. « Pour le commun des mortels, il faut environ trois à quatre semaines d'arrêt.

Pour un sportif de haut niveau, suivi quotidiennement par des kinés, disons que deux à trois semaines peuvent suffire, indique Serge Isidro, podologue du sport. Attention toutefois à ne pas vouloir revenir trop vite. Sinon, il y a un risque de rechute et la guérison sera plus longue encore. »

Quelle est l'origine de cette blessure qui nécessite presque un mois de repos ? « Il y a deux types de talalgie, précise le docteur Isidro. La première est traumatique, liée par exemple à un choc ou à un terrain trop dur qui provoque un hématome au talon. La seconde est une inflammation, l'aponévrosite plantaire. En résumé, l'enveloppe qui recouvre plusieurs muscles de la voûte plantaire s'insère sur le talon, provoquant une inflammation. Je pense que c'est le cas d'Ibrahimovic. C'est fréquent chez les sportifs de haut niveau après une grosse surcharge de travail. »

Convoqué en sélection

Le traitement est simple : du repos et des séances de kinésithérapie. « Des soins par le froid et à base d'ondes de choc sont efficaces, poursuit Serge Isidro. Il y a aussi les anti-inflammatoires ainsi que le port d'une semelle orthopédique pour soulager la zone douloureuse et corriger la position du pied. Si j'avais un conseil à donner, je ne le ferai pas jouer contre Monaco et qu'il revienne après la trêve internationale. » Pas certain toutefois que le sélectionneur de la Suède soit de cet avis, Ibrahimovic ayant été convoqué pour les deux matchs de qualification de l'Euro 2016 contre la Russie (9 octobre) et le Liechtenstein (le 12).


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Marquinhos superstar sur Twitter

Ce n'est pas un but. Pourtant, quand Marquinhos a réussi ce geste défensif à la 82e minute de ce PSG-Barcelone (3-2), il a exprimé une joie digne d'un buteur. Il faut dire que son sauvetage sur une frappe de Jordi Alba restera comme l'un des moments forts de cette rencontre de Ligue des champions. Twitter ne s'y est pas trompé : le site de microblogging s'est en effet enflammé pour le jeune défenseur brésilien du club de la capitale.

Twitter s'est embrasé pour le tacle mais aussi pour la façon de célébrer ce geste de Marquinhos. Après avoir sauvé les siens de l'égalisation barcelonaise (le score était alors de 3-2), le stoppeur du PSG s'est encouragé de manière très démonstrative.

Ce mercredi matin, le mot-clé #TAsCelebreCommeMarquinhos était en tête des sujets les plus évoqués sur Twitter France, certains internautes évoquant l'obtention de leur bac, la présence de Beyoncé dans les tribunes ou l'un de leurs cadeaux de Noël.


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Comment Al-Khelaïfi a convaincu Beyoncé

Qui succédera à Beyoncé et son mari Jay-Z dans le carré VIP du Parc des Princes ? Alicia Keys, Rihanna, Prince ? Il va falloir s'y habituer, les people, les sportifs et les hommes d'affaires de renommée mondiale seront de plus en plus nombreux à se rendre dans l'enceinte parisienne les soirs de gala. C'est la volonté de Nasser Al-Khelaïfi, qui souhaite que, dans les tribunes, son club s'ouvre à tous les continents, comme c'est déjà le cas avec son effectif.

Cette politique répond à la stratégie de développement de la marque et de l'image du PSG à l'international. Derrière le glamour, il y a aussi une logique business. Dans ce projet, le patron parisien fait jouer ses réseaux et s'appuie notamment sur certains de ses proches, dont Adel Aref, qui gère, entre autres, le carré du Parc et qui est très introduit auprès des stars de la musique et du cinéma.


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La sale soirée de Gérard Piqué

Gérard Piqué ne gardera pas un bon souvenir du match de Ligue des champions entre le PSG et Barcelone. Le défenseur catalan a commencé par vivre depuis le banc de touche la défaite de son équipe (3-2) au Parc des Princes. Luis Enrique avait choisi d'aligner une charnière centrale composée de Jérémy Mathieu et Javier Mascherano.

Pour la première fois depuis le début de la saison, la défense du Barça a encaissé des buts et Piqué n'a rien pu y faire.

Le défenseur de l'équipe d'Espagne double championne d'Europe (2008, 2012) et championne du monde en 2010 a ensuite été désigné par l'UEFA pour le contrôle antidopage. Las, selon RMC Sport, le compagnon de Shakira est arrivé en retard pour le test urinaire. Il a ensuite manqué l'avion du retour vers Barcelone.

Piqué a donc passé la nuit à Paris. Le médecin du club catalan, Ricardo Pruna, est resté avec lui.

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Homer
posté 03/10/2014 07:19
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David Luiz tire sur la corde

C'est bien lui l'homme de base de Laurent Blanc. Depuis son retour de blessure, mi-septembre face à l'Ajax Amsterdam, David Luiz est en effet le seul joueur de champ à avoir disputé l'intégralité des cinq derniers matchs du PSG. Ce sprint de deux semaines s'est conclu en apothéose mardi face au FC Barcelone par un but, le premier de sa carrière parisienne.

« Je ne me souviens plus exactement de ce qui s'est passé dans les secondes qui ont suivi, racontait-il ensuite. Je crois avoir hurlé pour célébrer ce but et remercier Dieu. » Pour purger sa douleur aussi.

Blessé au genou droit début septembre sous le maillot de la Seleção, David Luiz a serré les dents ces dernières semaines pour tenir sa place. La faute à un tendon rotulien qui grince. « Quand tu joues à haut niveau depuis des années, c'est normal de jouer en ayant des douleurs, minimisait le principal intéressé après le test réussi face à Messi, Neymar et compagnie. Cela fait partie du quotidien de beaucoup de joueurs. Pour ma part, je fais le maximum pour évacuer mes douleurs au genou. Dans quelques jours ou dans quelques mois, cela ira mieux et je serai enfin à 100 % de mes capacités physiques. »

Dans son entourage, la crispation était pourtant palpable dans les heures qui précédaient la rencontre de Ligue des champions. « David ne commence pas dans les meilleures conditions son parcours au PSG, nous confiait-on alors. On l'oblige à jouer tous les matchs parce que Thiago Silva n'est pas là. Il aurait pourtant besoin de se reposer pour guérir complètement. Il se sacrifie pour le bien de l'équipe. »

Il faut croire que le corps d'un champion possède des ressorts insoupçonnés. Contre le Barça, David Luiz, rotule droite enserrée par des bandages, n'a jamais semblé au bord de la rupture. Comme si l'air de la Ligue des champions, plus familier que le climat de la Ligue 1, régénérait son organisme. Mis à part un temps de retard sur le but de Messi, l'ancien joueur de Chelsea, du haut de ses 190 cm, a ainsi dominé son sujet de bout en bout.

Quant à son association avec son compatriote Marquinhos, elle donne déjà le sentiment d'avoir dépassé la phase de rodage. « Les défenseurs ont inspiré confiance à toute l'équipe et ont donné le ton dans le domaine de l'agressivité », se félicitait Laurent Blanc mardi soir. Cela tombe bien. C'est exactement pour cette raison que le PSG l'a recruté au prix d'un transfert record de 50 M€.

La somme a été jugée excessive par nombre d'observateurs. Rapport aux sautes de concentration supposées du Brésilien et surtout à une Coupe du monde complètement ratée. « Cela représente beaucoup d'argent, mais je pense très clairement que David Luiz vaut bien plus que ces 50 M€», a rétorqué le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, pour couper court aux critiques qui escortaient sa recrue.

Le nouveau chouchou du Parc, lui, ne se fait pas de soucis. Même sur une jambe, il veut retrouver son jardin dès dimanche, contre Monaco, avant de partir à Pékin pour un match amical avec la sélection brésilienne contre l'Argentine. « Je fais le plus beau métier du monde et je veux jouer chaque match que Dieu me donne », nous a-t-il glissé. Ainsi soit-il.


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Cherche appartement avec piscine

Deux mois après son arrivée à Paris, David Luiz n'a toujours pas trouvé de domicile à sa convenance. Pour patienter, le Brésilien profite du charme du Bristol, un célèbre palace de la rive droite. Mais il commence à trouver le temps un peu long. Son emploi du temps, surchargé ces dernières semaines, ne lui a laissé que peu d'opportunités pour effectuer des visites d'appartement.

Et les rares biens proposés n'ont pas répondu à ses attentes. « Je n'aime pas trop le style ancien des appartements parisiens », nous a-t-il expliqué, sur le ton de la plaisanterie. En fait, la recherche de sa nouvelle adresse se heurte à une demande très particulière. Le Brésilien souhaite en effet louer un appartement doté d'une piscine intérieure, de préférence dans les arrondissements de l'Ouest parisien (XVIe ou XVIIe). Pas seulement pour se détendre. Mais aussi pour suivre des soins réguliers de balnéothérapie, une habitude prise lors de son passage à Chelsea. A moins d'une bonne surprise, ses recherches devraient se poursuivre après la trêve internationale.


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Le front allemand anti-PSG

La réunion du 13 octobre à Nyon (Suisse) ne s'annonce pas de tout repos pour les dirigeants du PSG. C'est ce jour-là que les responsables parisiens (comme ceux des autres clubs) vont faire entendre leur voix auprès des décideurs de l'UEFA afin de tenter de faire évoluer, et surtout d'assouplir, les règlements du fair-play financier. Mais le PSG semble bien seul dans cette démarche.

Surtout, il continue de susciter une franche hostilité côté allemand. Après le Bayern Munich, c'est Dortmund, par la voix de son président, qui fustige la gestion financière du club de la capitale française. « Le fair-play financier n'est pas un simple règlement. J'en suis convaincu, le PSG devrait éventuellement être exclu des compétitions européennes, estime Reinhard Rauball, également président de la Ligue de football allemand. Le fair-play financier est un test pour le président de l'UEFA, Michel Platini. Il a démarré, il ne peut pas s'arrêter en chemin car les faits parlent pour lui : les pertes des clubs ont baissé de manière significative. »


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Un nouvel hôtel pour les mises au vert

Adieu Versailles la cité royale, bonjour Rueil-Malmaison la ville impériale. Le PSG a décidé de changer de résidence pour ses mises au vert à domicile. Les Parisiens ont donc séjourné pour la dernière fois au Trianon Palace de Versailles en début de semaine, lors de la venue de Barcelone. Demain, veille de la réception de Monaco, ils prendront leurs quartiers à l'hôtel Renaissance de Rueil-Malmaison.

Propriété du très sélect club de loisirs du Paris Country Club, il se situe en face de l'hippodrome de Saint-Cloud. Cet établissement quatre étoiles de style anglo-normand est tout récent et compte 110 chambres dont 7 suites. Il présente l'avantage d'être plus proche du Parc des Princes que le Trianon Palace et surtout plus au calme.

La direction du club a, en effet, pris cette décision en raison de divers désagréments. Un matin, à 7 heures, joueurs et staff technique ont ainsi été réveillés par un club de collectionneurs de Mercedes. Ces inconditionnels de la marque allemande n'avaient alors pas hésité à démarrer leurs bolides sous les fenêtres des partenaires d'Ibrahimovic. Plus généralement, le PSG n'appréciait guère les nuisances sonores générées par les nombreux mariages ou fêtes religieuses organisés dans l'hôtel versaillais.

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Thierry Braillard gêné par le manque de Français au PSG

Le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard a évoqué l'actualité du foot lors d'une interview croisée avec Alain Afflelou dans Les Échos. Il a notamment critiqué le nombre de joueurs français au Paris-SG. À la question, «aimez-vous le PSG version qatarie ?», M. Braillard a répondu : «J’aime le foot, donc je suis obligé d’aimer le PSG… Je suis gêné de voir des matchs où l’équipe ne compte pas un seul Français ! Ça n’est pas une opinion franchouillarde. Mais à quoi servent les centres de formation si nos jeunes ont l’horizon bouché et partent à l’étranger ? Quoi qu’il en soit, le PSG c’est du très beau football.»

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Teichi
posté 03/10/2014 17:56
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[ITV CS] Aurier : « Il y a beaucoup de choses racontées, mais peu sont vraies »
Posted by: Nils Hugon in Ligue 1, PSG News, VIDEO 2 heures



De passage à l’inauguration du Modalis Paris Concept Store, Serge Aurier s’est arrêté au micro de Marion Aydalot pour Canal Supporters. L’international ivoirien est notamment revenu sans tabou sur son début de saison difficile et sur l’actualité du club de la capitale.

Canal Supporters : Tu n’es pas encore à l’aise à Paris comme tu l’étais à Toulouse, comment l’expliques-tu ?
Serge Aurier : « Ce n’est pas facile d’arriver dans un club où les joueurs sont un cran au-dessus. J’arrive de Toulouse, une équipe qui jouait bien au ballon, mais on sent la différence. Je prends mon temps, je ne me fais pas de soucis. Beaucoup de personnes se font du soucis pour moi, mais je vais retrouver petit à petit ma forme. »

CS : Tu joues avec des grands joueurs avec la Côte d’Ivoire, tu sais donc ce que c’est que la pression…
SA : « Ce n’est pas pareil… Ici je suis chez moi. Paris, c’est mon club. J’ai ici tous mes amis, ma famille. Quand je joue il y a une pression en plus, mais je ne pense pas que ce soit un problème de pression. C’est quelque chose que j’arrive plutôt bien à gérer. Il faut juste me laisser un peu de temps pour me remettre dedans et retrouver mes qualités, retrouver mon meilleur niveau. »

CS : Est-ce que Zlatan Ibrahimovic est le boss du vestiaire ?
SA : « C’est vrai qu’il est écouté. Il faut dire aussi que le vestiaire est simple. Pour preuve, je n’ai pas mis plus d’un mois pour m’y adapter. Ce sont des mecs simples. Ils ont une image à la télévision qui est trop dure, mais en réalité ce sont des mecs simples, sympas. Ce sont de grands professionnels. Ça ne peut faire que avancer l’équipe. Paris a pris une nouvelle dimension. Avec des joueurs comme Ibrahimovic, on ne peut que progresser. »

CS : C’est lui qui donne les principales indications ?
SA : « Non. Pas du tout. C’est Laurent Blanc, le coach. Chacun a son rôle, son métier. Le coach est là pour gérer l’équipe. Le coach, c’est le boss, il restera le boss quoi qu’il arrive. Il y a beaucoup de choses qui sont racontées, mais peu sont vraies. Nous avons une équipe avec de grands compétiteurs, mais les consignes sont acceptées et écoutées. Le seul boss, c’est le coach. Il y a ensuite des joueurs importants, et heureusement. »

CS : Pourquoi l’équipe patine en championnat, puis brille en Ligue des Champions ?
SA : « En championnat, nous essayons tous d’être à notre meilleur niveau, notamment sur le plan physique. Il y a eu du retard dans les arrivées, notamment pour les joueurs concernés par la Coupe du Monde. On nous dit que le Mondial est terminé depuis longtemps, mais la préparation d’un football est très importante. Petit à petit, on retrouve notre niveau. Il y a une fatigue qui est en train d’être digérée. Petit à petit, on essaye d’arriver à notre niveau, à 100%. Le championnat est encore très long. Dans un autre club, on n’aurait jamais critiqué le niveau. Mais au Paris Saint-Gemain, c’est différent. Ici, tout le monde attend, et attend toujours plus. Mais je ne me fais pas de soucis. Le match de mardi était un élément déclencheur pour la suite de la saison. Tout le monde est conscient qu’il ne faut pas jouer que la Ligue des Champions, l’objectif numéro un du club reste le championnat. Je suis impatient d’être au prochain match pour voir ce que ça donnera. Il y a eu une importante prise de conscience. Contre Barcelone, nous avons lancé notre saison. »

CS : Quel regard portes-tu sur la réception de Monaco dimanche soir ?
SA : « Ce sera un match difficile, contre une équipe qui réussit bien en Ligue des Champions mais rencontre des difficultés en championnat. Monaco a des joueurs de qualité qui peuvent faire la différence à tout moment. Ils viendront ici pour faire un résultat. Nous nous voulons rejoindre les équipes de tête. Ça commence à faire long. Ce type des match est toujours le bienvenu, surtout après la victoire contre Barcelone. Mentalement, nous serons au rendez-vous. J’espère que nous repartirons avec les trois points. »

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Varino
posté 04/10/2014 08:56
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Ibra toujours absent mais…

ENCORE UNE FOIS, Zlatan Ibrahimovic ne s’est pas entraîné, hier – le jour de ses trente-trois ans – au Camp des Loges, où il est resté travailler en salle. L’avant-centre suédois, qui souffre d’une talalgie, avait déjà dû renoncer aux trois derniers matches du PSG, mais il semble que sa douleur se soit nettement estompée ces derniers jours. Hier après-midi, une forme d’optimisme commençait à gagner le staff parisien sur la participation d’Ibra face à Monaco et un point sera fait aujourd’hui lors de la dernière séance à huis clos. Marquinhos n’était pas présent non plus hier. Touché à la cuisse gauche mardi soir, contre Barcelone (3-2), le défenseur central brésilien a passé des examens jeudi qui ont révélé une petite lésion. Si ce soir Ibra a une vraie chance de fig urer dans l e groupe, pour Marquinhos, cela paraît en revanche compromis. Laurent Blanc ne souhaite prendre aucun risque avec lui et il n’exclut pas d’aligner en charnière, contre Monaco, Zoumana Camara, auteur de deux prestations rassurantes à Rennes (1-1) et à Toulouse (1-1), aux côtés de David Luiz. Marquinhos a, de toute façon, déjà déclaré forfait pour les rendez-vous avec le Brésil, la semaine prochaine. Enfin, Thiago Silva (cuisse) et Lavezzi (cuisse) sont, quant à eux, forfait. Les deux pourraient signer leur retour dans l e groupe pour le match contre Lens, le 17 octobre, au Stade de France. Tous les autres Parisiens ont effectué une séance légère et ludique, hier matin, à base de toros, de tennis-ballon et de quelques petits exercices physiques.

L’équipe probable : Sirigu - Van der Wiel, Z. Camara, D. Luiz, Maxwell - Verratti ou Pastore, Thiago Motta (cap.), Matuidi - Lucas, Ibrahimovic ou Cavani, Cavani ou Pastore.

L'Equipe


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Varino
posté 05/10/2014 09:26
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Un autre équilibre sans Ibra

Le PSG reste moins performant sans le Suédois mais, surtout, il s’appuie sur une animation offensive différente.


JUSQU’À HIER MATIN, le staff parisien croyait enregistrer le retour de Zlatan Ibrahimovic dans le groupe, ce soir contre Monaco, mais le test passé par le Suédois, un peu plus tôt dans la matinée, n’a pas permis de valider cet espoir. Pour la quatrième fois d’affilée, le PSG va donc se débrouiller sans son Suédois et il commence à trouver des solutions. Elles passent par une animation offensive plus équilibrée, à défaut d’être plus efficace pour le moment.

A priori, face aux Monégasques, Laurent Blanc devrait aligner une formation identique à celle qui a battu Barcelone (3-2, mardi), à l’exception de Zoumana Camara qui remplacera Marquinhos, blessé, en charnière centrale. Ibrahimovic, lui, ne sera pas vraiment remplacé. Dans ce système en 4-3-3 sans véritable avant-centre, Blanc laisse Pastore et Cavani permuter, libres de leurs déplacements du moment que l’un des deux Sud-Américains assure le repli défensif côté gauche.

Contre Barcelone, ce fut souvent l’Uruguayen, mais lorsqu’il était un peu trop attiré par l’axe, c’est l’Argentin qui compensait. Dans l’utilisation du ballon, en revanche, la liberté est totale. D’une certaine manière, Pastore et Cavani se partagent les fonctions d’Ibra. Le premier décroche le plus souvent alors que le second est celui qui focalise l’attention des défenseurs.

BLANC : « IBRA PREND DE LA PLACE, MAIS IL N'Y A PAS QUE LUI »

Si, du point de vue statistique, ils n’égalent pas encore ce qu’accomplit le Suédois, ils offrent une autre variété dans le jeu, un autre équilibre. Et, sur le côté droit, Lucas semble plus libéré, moins contraint de servir Zlatan. « Vous pensez qu’Ibra leur fait peur ? sourit Blanc. À écouter les médias, on dirait qu’avec Ibra, on est un grand club d’Europe et puis, quand il n’est pas là, la valeur des joueurs qui l’entourent serait moindre. C’est vrai qu’Ibra prend beaucoup de place mais il n’y a pas que lui. On oublie la qualité d’untel ou untel. »

On oublie aussi que, contre Barcelone, le PSG s’est retrouvé, pour la première fois de la saison, dans une situation où il n’a pas eu la possession du ballon. Face à Monaco, il devrait retrouver cette maîtrise. Conservera-t-il alors le même équilibre ?



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Pastore, enfin l’éveil ?

Grand espoir du Paris de QSI, l’Argentin n’a encore jamais justifié durablement la confiance placée en lui. Mais cette saison, il présente un nouveau visage, qui pourrait lui permettre de s’installer sur le long terme dans l’équipe.


AVOUEZ qu’au moins une fois, devant un match du PSG, vous avez maudit Javier Pastore. L’indolence qu’on lui prête doit autant à des attitudes exaspérantes – quand le match l’ennuie – qu’à des épaules tombantes et un tempérament discret contre lesquels il ne peut pas grand-chose. Les verdicts sont tombés par milliers, définitifs et contradictoires. Un jour génie, successeur du grand Rai à Paris, le lendemain diva ingérable, incapable de se faire mal. Son match contre Barcelone (3-2), mardi soir, a cependant levé les maigres doutes qui subsistaient sur son talent. Reste son inconstance, désespérante depuis son arrivée, en 2011, que le coût de son transfert (42 millions d’euros) rend encore plus difficile à avaler. Face à Monaco, ce soir, il a l’occasion de prouver qu’il n’est pas seulement l’homme des coups d’un soir.

SI PRÈS, SI LOIN DE RAI

Depuis la victoire sur le Barça, la comparaison a filtré de certains débats d’experts : Pastore (25 ans) rappellerait Rai, l’ancien capitaine du Brésil, parisien de 1993 à 1998... Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du PSG (1991-1998), s’est étranglé : « Mais ça n’a rien à voir ! Rai avait une grosse influence sur l’équipe, il était présent tout le temps, dégageait une forme de sérénité, parlait beaucoup. C’était un leader naturel ! Et puis c’était la classe incarnée…»

Bien qu’il n’ait pas son leadership, « El Flaco » a quelques arguments en termes d’élégance, d’autant que Laurent Blanc l’a rarement placé dans les conditions de son épanouissement. « On sait dans quelle position Javier se sent le mieux, dans l’axe, près de l’attaquant, reconnaît l’entraîneur parisien, satisfait du début de saison de son joueur. Mais je pense surtout qu’il a emmagasiné beaucoup de confiance et pris une nouvelle dimension physique, ce qui l’aide à produire des prestations du niveau de celle qu’on a vue face à Barcelone. »

Mais qui ne se traduit pas forcément sur toutes les lignes de statistiques. L’Argentin a parcouru 10,2 kilomètres et récupéré 7 ballons, des chiffres remarquables, et il a touché 57 ballons, ce qui en a fait l’attaquant le mieux servi de la soirée – mais le plus souvent dans son camp, et un seul dans la surface catalane. Une performance défensive, donc, face à une équipe qui l’a contraint à jouer très bas. Il a disputé 20 duels, son total le plus élevé en 18 rencontres de C 1, pour n’en remporter que 8, et n’a distillé aucune passe décisive sur le maigre contingent distribué vers l’avant.

IBRA-DÉPENDANT, CAVANI-CONSENTANT ?

C’est en partie la venue de Zlatan Ibrahimovic au PSG, un an après lui, qui a interdit l’installation de l’Argentin à la conduite du jeu parisien. « J’aime ce rôle mais, avec le positionnement d’Ibra c’est compliqué, admettait le meneur contrarié dans ces colonnes le 16 septembre. Il est devant, puis décroche avec les trois milieux de terrain. Souvent, le coach me demande d’aller occuper le poste de numéro 10. J’y vais mais on se marche parfois sur les pieds. C’est pour cela que j’essaie de me placer sur le terrain en fonction de lui. »

Zlatan forfait, il détiendra de nouveau les clés de l’animation face à Monaco, ce soir, avec la charge d’alimenter l’autre attaquant vedette, Edinson Cavani. L’Uruguayen, en panne de confiance mais pas d’essence depuis le début de saison, cherche un déclic et El Flaco a les qualités techniques pour le lui offrir.
« Dans ce genre de match, il faut élever son niveau d’exigence, ce que Pastore a su faire contre le Barça, soutenait Pablo Correa, entraîneur franco-uruguayen de Nancy, mais Cavani ne sera bon que si Pastore est bon. Il a besoin de ce type de pourvoyeur. »

Une complicité qui tarde à éclater au grand jour. L’Uruguayen n’arrive qu’en 5e position des joueurs les plus souvent servis par l’ex-milieu de Palerme (119 passes depuis la saison 2013-2014), très loin d’Ibrahimovic (271 passes). L’absence de Zlatan devrait permettre aux deux Sud-Américains de vraiment commencer leur idylle.

UN JOUEUR DE... COUPE D’EUROPE ?

Javier Pastore agace aussi par son image de joueur nonchalant, capable de coups d’éclat lors des grands rendez-vous et d’une indigence coupable sur les pelouses les plus modestes de Ligue 1. Et, là encore, le rapprochement ne tient pas avec l’exemplaire Rai.

« On sait que c’est un talent, reconnaît Moutier, mais c’est dans la régularité que la comparaison n’a pas de sens. Rai était capable de faire jouer et de marquer. Depuis quatre années qu’il est au PSG, Pastore n’a pas réalisé beaucoup de matches comme celui contre le Barça. » Une impression renforcée par les chiffres. L’Argentin apparaît bien plus précis dans ses frappes, ses passes et ses dribbles quand le niveau s’élève à l’échelle continentale (voir ci-contre).

« Cela dépend aussi de ce que propose l’adversaire, dit-il lui-même. S’il sort un peu, je peux trouver des solutions au milieu de terrain. Mais si les joueurs restent derrière, c’est pratiquement impossible. C’est pour cela que ma position au PSG est un peu bizarre. J’essaie de trouver la bonne place pour faire mal à la défense adverse. »

Vexé d’avoir manqué la Coupe du monde au Brésil – les Argentins ont été battus en finale par l’Allemagne, 0-1 –, le milieu du PSG a souffert tout au long de l’intersaison afin de faire voler en éclats tous les clichés.



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Varino
posté 05/10/2014 10:10
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L’encombrante Mme Rabiot

Comment la trajectoire parisienne du jeune Adrien Rabiot, écarté du groupe depuis le mercato, a viré au gâchis


Le fils s’est fait un nom sur le terrain, la mère une réputation en coulisses. L’histoire d’Adrien Rabiot se tisse autour de Véronique, qui est aussi son « agent » . Le feuilleton, qui dure depuis juillet 2012 à la signature du premier contrat professionnel du milieu de terrain parisien, l’a peu à peu installée dans un personnage d’enquiquineuse qui nuit à l’image et à la carrière de son fils, pourtant unanimement dépeint comme « un garçon bien élevé » et « un grand espoir du foot français » .

Conséquence du bras de fer qui l’oppose au PSG : le club n’a pas qualifié Adrien Rabiot en Ligue des champions et Laurent Blanc ne l’a pas réincorporé dans le groupe depuis la fin du mercato. Il y a dix jours, l’entraîneur parisien avait déclaré que le club communiquerait sur le dossier. Il s’est un peu avancé. Mais on peut se demander s’il portera à nouveau le maillot du PSG en L1. Aujourd’hui, il se contente de la CFA. Francis Smerecki l’a aussi convoqué en équipe de France U20 pour le « dépanner » . Pourquoi un tel gâchis ?

Le joueur a repoussé deux offres de prolongation du PSG, qui s’était résolu à le laisser partir cet été, à un an de la fin de son contrat. Mais il n’est allé nulle part. De source parisienne, Véronique Rabiot a fait capoter le deal avec l’AS Rome. Pour toucher le pactole en signant gratuitement où il veut dès janvier ? Sollicitées par le JDD, la Roma et l’intéressée n’ont pas souhaité apporter leur version. Mais Mme Rabiot a toujours décrété la primauté de la trajectoire sportive sur le critère financier. Or elle juge que le temps de jeu accordé par Laurent Blanc, pour lequel elle affiche peu d’estime, était insuffisant la saison passée.

Contexte familial douloureux

À 19 ans, le longiligne milieu a pourtant disputé 34 matches, dont 17 comme titulaire. Mais il est vrai que ses apparitions se sont raréfiées après le recrutement de Yohan Cabaye. « Adrien ne peut pas se permettre de passer une saison sur le banc » , avait-elle confié dans Le Parisien début juillet, évoquant son objectif d’intégrer l’équipe de France en vue de l’Euro 2016. La stratégie pour y parvenir a de quoi dérouter, même si, au fond, ce dossier illustre aussi l’incapacité du PSG à concilier son ambitieux projet avec les aspirations des talents issus de son centre de formation (Sakho, Coman). Certains au club en sont bien conscients. Blanc a même parlé d’ « erreur » .

Dans un contexte familial douloureux*, Véronique Rabiot a toujours mis toute son énergie pour défendre les intérêts du plus jeune de ses trois fils. Avec des exigences qui ont rebuté plus d’un prétendant. « Elle voulait que ce soit Harvard pour la scolarité et le George- V pour le logement » , caricature ce dirigeant de L1 qui était intéressé par Adrien à son retour de Manchester City (2008), où la mère avait écourté le séjour en raison d’engagements non tenus.

À Paris, elle a aussi estimé que le club ne respectait pas ses obligations de scolarisation pour un joueur alors mineur. « Elle s’était mis en tête que le PSG se comportait mal. Si elle avait des arguments recevables, il était impossible de tenter de lui faire entendre autre chose » , se souvient un des avocats qu’elle a successivement engagés, puis écartés après quelques mois sans un mot d’explication.

Elle diabolise le milieu

On la décrit comme sensible et intelligente. Mais aussi butée, susceptible, parano… Au Camp des Loges, la présence quasi quotidienne d’une mère poule légitimement préoccupée par la destinée de son fils lorsqu’il était en formation s’est muée en omniprésence envahissante. Prenant ses aises, imposant ses vues avec zèle. En décembre 2012, elle avait refusé que son fils embarque pour le stage au Qatar car le PSG ne voulait pas prendre en charge son propre séjour. Un an plus tard, elle l’y accompagnait. Forcément, cette relation atypique vaut à Adrien Rabiot de se faire parfois chambrer dans un vestiaire de barons, où on lui suggère de couper le cordon.

« C’est le stéréotype du parent qui, plein de bonnes intentions, pense gérer la carrière de son enfant mais lui fait plus de mal que de bien » , souffle un agent qui a ses entrées au PSG. Pour mener sa barque, elle sollicite les conseils de techniciens croisés au long du parcours d’Adrien, de Créteil à Paris en passant par Pau. Jean-Michel Larqué a été l’un d’eux : « Si elle me rappelait, je lui dirais de faire exactement le contraire de ce qu’elle fait » , a-t-il lâché sur RMC. « Je n’ai jamais réussi à m’entretenir directement avec son fils, déplore un de ses anciens avocats. Elle l’isole pour en conserver la maîtrise. » « Un peu comme ces joueuses de tennis qui ont un père castrateur » , souligne t-on à Saint-Étienne, qui a tenté de le faire venir en janvier 2013.

À Toulouse, où il a finalement atterri en prêt pour gagner du temps de jeu, on évoque au contraire des « relations cordiales avec une maman qui avait une vision très claire des intérêts de son fils » . Arnaud Péricard, son avocat depuis un an et demi, dénonce « un procès injuste » : « Dans l’accompagnement de jeunes sportifs, j’ai rarement vu quelqu’un du niveau de Mme Rabiot. Elle est assez épatante. Adrien est passé pro à 17 ans et évolue en équipe de France. Il n’en serait pas là sans la clairvoyance de sa maman. » Il plaide le choc de cultures « entre un milieu qui privilégie les intermédiaires et une personne qui a des valeurs qui y sont de plus en plus rares » .

Mais à force de diaboliser cet environnement, elle finit par emprunter ses travers. Les échos de ses retards, de son manque de correction et des discussions qui ne mènent à rien ont fait le tour du petit monde du football. Cet été, un représentant d’Adidas, équipementier d’Adrien, a contacté Manchester United pour faire passer un message : Mme Rabiot s’étonnait du peu d’empressement des Red Devils à se positionner sur son fils. Certains clubs estiment que le potentiel du joueur ne mérite pas de s’embarrasser d’un entourage aussi pesant. D’autres que c’est un tue-l’amour alors que le joueur est bourré de talent. En attendant, la Roma est toujours dans la course pour le récupérer cet hiver. À moins qu’en juin prochain, la Juventus Turin montre encore sa persuasion pour attirer les jeunes en fin de contrat. Sinon, la proposition du PSG reste sur la table…

* Le père souffre d’un syndrome d’enfermement (état neurologique rare qui provoque une paralysie complète à l’exception des yeux et des paupières).

le JDD


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orel
posté 06/10/2014 16:16
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Paris rattrapé par ses démons

FOOTBALL. Ligue 1. PSG-Monaco 1-1. Rejoint au score dans les arrêts de jeu, Paris continue d’inquiéter en championnat. Marseille compte désormais sept points d’avance.

APRÈS Barcelone, battu (3-2) mardi dernier en Ligue des champions, le PSG confirme... qu’il a toutes les peines du monde à retrouver le costume du patron en Ligue 1. Au terme d’un match où il a frôlé constamment la punition, avec tir sur la barre de Sirigu ou sauvetage sur sa ligne de Van der Wiel, les hommes de Laurent Blanc ont fait comme avant l’exploit face aux Catalans : se faire rejoindre après avoir marqué, la 4e fois cette saison après Rennes, Lyon et l’Ajax. Cela vire au syndrome. « C’est un film que l’on a déjà vu, regrette l’entraîneur parisien. On a tellement peur de prendre un but qu’on finit par le prendre! Au lieu d’être plus vigilant et de garder le ballon, l’équipe panique. »
Avec sept points de retard sur l’OM, la semaine va s’ouvrir avec ce débat : le PSG peut-il laisser échapper le titre ? C’est une question qui n’a pas beaucoup de sens au bout de 9 journées de championnat mais elle renvoie à une problématique propre au PSG : le lancement, c’est quand ? Paris n’a aucune chance de bien figurer dans l’exercice qu’il a remporté les deux dernières saisons en restant dans la peau de l’escargot (6 nuls, 3 victoires) et avec une attaque aussi patraque: 10 buts en 8 matchs si on extraie le carton devant Saint-Etienne (5-0). « Il vaut mieux perdre plus souvent et gagner plus souvent», résume Blanc, attaqué sur son coaching après la rencontre et la sortie de Pastore (76e, pour Cabaye), l’un des rares à créer quelque chose hier. « Il était énormément fatigué », justifie le champion du monde. Blanc ajoutera : « Il y en a qui ont la science infuse. » L’entraîneur s’agace parce que la situation de son équipe le fragilise même s’il n’est pas menacé à court terme. Son PSG n’a jamais enchaîné encore deux succès de suite malgré douze matchs disputés toutes compétitions confondues, et le Parc des Princes devient le jardin des ambitions adverses (Lyon et Monaco n’y ont pas perdu, Bordeaux et Marseille s’annoncent). Il va falloir un nouveau souffle à cette équipe après la trêve et le retour d’au moins deux des quatre blessés (Ibra et Thiago Silva) va y contribuer. Quelqu’un, parmi le staff ou les joueurs, a perdu le mode d’emploi en Ligue 1 et tout ne se résume pas à la perte de confiance absolue de Cavani, qui n’y arrive plus. L’Uruguayen n’a pas le mental d’Ibra ou le mordant de son compatriote Suarez mais il erre au milieu des systèmes du PSG. Lui et Paris se confondent depuis le début de saison avec une succession de brouillons. Mais encore une fois, il ne peut être tenu de tous les maux parisiens puisque qu’il évolue aumilieu d’une formation qui boite, souffre et chancelle.

DOMINIQUE SÉVÉRAC

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Spectateurs : 44 000
Arbitre : M. Bastien
Buts. PSG : Lucas (71e). Monaco : Martial (90e + 2)
Avertissements. PSG : Verratti (45e+ 1), Matuidi (63e), Lucas (89e). Monaco : Ferreira Carrasco (28e), Moutinho (87e).

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, David Luiz, Maxwell - Verratti (Bahebeck, 46e), Thiago Motta (cap.), Matuidi - Lucas, Cavani, Pastore (Cabaye, 76e). Entr. : Blanc.
Monaco : Subasic - Fabinho, Raggi, Carvalho (cap.), Kurzawa - Moutinho, Bakayoko (Germain, 85e), Kondogbia - Dirar (Bernardo Silva, 65e), Ferreira Carrasco, Ocampos (Martial, 75e). Entr. : Jardim

LE BUT
71e. Bahebeck s’infiltre sur le côté droit et centre à ras de terre pour Lucas seul au second poteau, qui marque d’une frappe de l’intérieur du pied droit. 1-0
90e + 2. Après un cafouillage dans la surface parisienne, Martial récupère avec bonheur un ballon, touché par Camara et David Luiz, et crucifie Sirigu à bout portant. 1-1

LE FAIT DU MATCH
44e. Moutinho sert Ferreira Carrasco en retrait à l’entrée de la surface mais la frappe en rupture de l’attaquant monégasque heurte la barre de Sirigu.

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5,5 Sirigu Il est sauvé par sa barre (44e) et Van der Wiel (61e). Vigilant sinon.
5 Van der Wiel Supplée Sirigu (61e) sur sa ligne alors que ce dernier était battu. Une présence qui compense son match moyen.
5 Camara Le doyen du vestiaire parisien a livré un match courageux. Il a coupé plusieurs ballons chauds mais ne peut empêcher l’égalisation.
5,5 David Luiz Comme face à Barcelone, il a été globalement bon mais est impliqué sur l’égalisation monégasque.
5,5 Maxwell Le latéral gauche s'est surtout signalé par des retours opportuns et des centres bien sentis.
5 Verratti 45 minutes moyennes. Il est avertit et se blesse juste avant la pause. Remplacé par Bahebeck (7) qui se crée la meilleure situation parisienne (57e). Délivre la passe décisive pour Lucas.
5 Thiago Motta La sentinelle parisienne a été gêné en première période par le pressing adverse. D'où une faible activité. Plus présent après la pause .
4,5 Matuidi A l'image de ses coéquipiers, le Français n'a pas été performant hier. Un superbe rush (28e) mais beaucoup de pertes de balles. Averti (63e).
6,5 Lucas Attaquant droit, il a été plutôt en vue en première période avec un bon centre en retrait (7e) notamment. Plus brouillon en seconde mais il est là pour marquer (71e).
3 Cavani Peu sollicité en première période, il a vécu deux minutes dramatiques (59e, 60e) en
ratant complètement ses frappes. Manque encore un contre (80e).
5,5 Pastore Très libre comme face à Barcelone, il a touché 81 ballons et beaucoup tenté (12e, 26e, 38e) mais il a aussi mal dosé pas mal de passes. A reculé au milieu avec la sortie de Verratti.

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8
Le PSG a laissé filer huit points depuis le début de la saison en Ligue 1 après avoir mené au score. Les Parisiens se sont fait reprendre à Reims (2-2), à Rennes (1-1), contre Lyon (1-1) et hier contre Monaco (1-1).

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Blaise Matuidi, milieu de terrain du PSG

L'INTERNATIONAL FRANÇAIS est sorti parmi les premiers du vestiaire parisien. Sans langue de bois et sans chercher d'excuses après cette nouvelle contre-performance, Blaise Matuidi a livré un constat sans retenue de la mauvaise passe actuelle de son équipe.

Quel est votre sentiment après ce nouveau match nul ?
BLAISE MATUIDI. Nous sommes très déçus, frustrés. On n'a pas fait ce qu'il fallait aujourd'hui. Il existe un mauvais syndrome en L 1. C'est dans la tête.

Comment expliquez-vous votre fin de match?
On a cette peur et en l'ayant, on prend ce but. La peur, ça ne pardonne pas. On doit faire preuve de plus de caractère, de plus de personnalité et être davantage lucide afin de pouvoir bien gérer nos fins de matchs.

Il y a un sacré écart entre votre sortie de mardi contre Barcelone et celle devant Monaco, non ?
Monaco a fait un très bon match, cette équipe joue aussi la Ligue des champions. On savait que ce serait un match difficile. On n'a pas su tuer la partie et marquer un deuxième but. C'est ça qui est embêtant. La trêve internationale va nous faire du bien. Et il ne faut pas oublier que l'on va aussi récupérer des joueurs de grand niveau qui vont revenir de blessure.

Vous comptez sept points de retard sur Marseille, est-ce inquiétant?
L'OM est une équipe en pleine forme. A nous de faire le maximum pour enchaîner les victoires afin de revenir. Il y a encore un mois avant le
Clasico (NDLR : le 9 novembre au Parc). D'ici là, on va essayer de recoller tout en espérant que Marseille perde des points en route.

Vous attendiez vous à ce que l'OM soit votre principal rival cette saison?
Cette équipe est bien différente de la saison dernière. Elle est en pleine confiance aujourd'hui. Mais, nous ne devons pas nous préoccuper de l'OM mais seulement de nous. Il faut se reconcentrer sur la L 1 car c'est notre quotidien.

Propos recueillis par ARNAUD HERMANT

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Le malaise Cavani

ON PEUT REPROCHER beaucoup de choses à Edinson Cavani : son inefficacité chronique autant que son incapacité à suppléer valablement Ibrahimovic lors de ses absences. Mais on ne pourra jamais blâmer son investissement et son implication. Il faut dire que l’Uruguayen est une brute de travail qui s’inflige des séances solitaires d’une difficulté que le commun des joueurs ne saurait supporter. Vendredi, trois jours après Barcelone, tandis que ses partenaires effectuaient des jeux de passe, le Matador enchaînait une séance de courses fractionnées à très haute intensité.
Cette capacité à reproduire les efforts s’est encore vérifiée hier. Cavani a multiplié les efforts pour assurer les replis défensifs, couvrant le côté gauche que Pastore a eu tendance à délaisser pour l’axe du terrain. Cette débauche d’énergie suffit-elle à expliquer la médiocrité de sa prestation ? Ce serait un peu court. Ou alors il suffirait à l’Uruguayen de mieux doser ses efforts afin de se préserver pour les phases offensives. Non, hier soir, Cavani était à l’image du PSG version Ligue 1 : sans ressort, peu inspiré, voire franchement maladroit. Et surtout un joueur déserté par la confiance.
« Quand il ne marque pas, ça pose problème mais il s’est encore beaucoup sacrifié pour l’équipe. Il restera un joueur qui marquera des buts, a souligné son entraîneur Laurent Blanc. Tous les buteurs traversent une période comme ça. Comment faire pour qu’il retrouve la confiance ? Si j’avais la réponse, je la lui donnerais. »

Il va mettre la trêve internationale à profit

A l’exception de la petite balle dans la surface pour Bahebeck (57e), il n’y a quasiment rien de positif à ressortir de la prestation du buteur parisien qui reste coincé à quatre réalisations depuis le début de la saison (3 buts en championnat et 1 en Ligue des Champions). A l’heure de jeu, sur un ballon délicieux de Motta, Cavani s’est même pris les pieds dans la pelouse.
Pour beaucoup moins que ça, Pastore avait déjà subi les foudres de la critique lors de sa première saison. Lors de la prochaine trêve internationale, l’Uruguayen ne rejoindra pas sa sélection et doit entamer un « travail technique » au camp des Loges. Pour un Cavani transfiguré après la trêve ?

FRÉDÉRIC GOUAILLARD

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Mémo PSG

Hier. Nul (1-1) devant Monaco au Parc.
Aujourd’hui et demain. Repos.
Infirmerie. Ibrahimovic (talon), Marquinhos (cuisse droite), Lavezzi (ischios droits) et Verratti (cheville).
Rendez-vous. Lens - PSG, 10e journée de L 1, vendredi 17 octobre au Stade de France (BeIn Sports).

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EN DIRECT DU PARC

La Suède au chevet d’Ibra. Leif Swärd, médecin de l’équipe de Suède, se veut prudent sur l’état de santé d’Ibrahimovic, victime d’une talalgie, qui doit rejoindre sa sélection aujourd’hui. L’attaquant a raté les quatre derniers matchs du PSG (Caen, Toulouse, Barcelone, Monaco). «J’essaie d’être diplomatique (NDLR : avec le PSG), souffle-t-il à Aftonbladet, le quotidien suédois de référence. On espère qu’il va jouer. Tout le monde espère. La discussion avec le staff médical du PSG continuera cette semaine. Finalement, c’est le joueur qui décidera en dernier. Quoi qu’il arrive, il ne jouera pas sous infiltration.»

Thiago Motta, heureux à Paris. A 32 ans, l’Italo-Brésilien se voit bien finir sa carrière dans la capitale. « Si je suis en forme, je veux continuer, a-t-il confié hier dans une interview pour le Canal Football Club. Si c’est au PSG, c’est mieux. C’est un bon moment de ma carrière et le PSG grandit chaque année.» Interrogé sur la suspension de sixmois de Brandao, il parle d’une juste sanction. « Les excuses ne servent à rien et ne serviront jamais à rien. Je préfère sincèrement que mon nom soit associé à des matchs comme Barcelone, à la Ligue des champions, à des joueurs comme Messi, Ibrahimovic ou Thiago Silva, plutôt qu’il soit associé à Brandao.»

Nene confesse son erreur. Invité hier de BeIN Sports, Nene, l’ancien milieu gauche du PSG qu’il a quitté à l’hiver 2013, reconnaît que son caractère l’a poussé plus vite que prévu vers la sortie et le Qatar. «Quitter Paris a été une décision difficile. J’ai dû la prendre parce que je ne suis pas très patient, je voulais jouer tout le temps. Même si je sortais à la 89e minute, j’étais énervé.»


Le Parisien du 06/10
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orel
posté 07/10/2014 12:11
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Faut-il s’alarmer pour Paris ?

FOOTBALL. Ligue 1. Un tiers du championnat disputé et sept points de retard sur Marseille. Désigné grand favori pour se succéder à lui-même dans la course au titre, le PSG a aujourd’hui des raisons de s’inquiéter.

A SEPT POINTS de Marseille au classement, le PSG reste invaincu mais n’avance pas et, jusqu’à maintenant, deux tiers de ses matchs de championnat finissent par un nul. Dans quatre journées, la grande explication entre les deux rivaux de la Ligue 1 se tiendra au Parc des Princes le 9 novembre. D’ici là, Paris doit lancer sa saison sous peine de plonger dans une crise qui ne dit pas son nom.

Le constat

Guy Roux, l’ancien entraîneur d’Auxerre, est formel : tout remonte à la Coupe du monde, puis au fair-play financier (FPF). Il le dit en long et c’est bon : « Depuis la fin du dernier championnat, souffle le consultant de Canal +, leur vie a été bouleversée et les émotions détournées au profit ou au débit de leurs sélections. Ils ont eu du repos après les championnats, puis une préparation foncière, puis le Mondial, puis des vacances, puis directement la compétition sans les cinq semaines habituelles de préparation avec quelques matchs amicaux. Cela a détruit leur équilibre psychologique habituel. Laurent Blanc doit ramasser tout ça dans son seau avec sa balayette et faire une grande équipe encore meilleure que la saison dernière. C’est quasiment impossible ! Au milieu, ils ont pris dans la figure le Platini Circus (NDLR : le fair-play financier), le bidule inventé par le Bayern et Barcelone pour que personne ne les rejoigne. Malgré tous ces avatars, le PSG est troisième. C’est le signe, je pense, d’un bon travail du staff technique, médical, et des dirigeants qui ont l’air de rester calmes. »

La complication

José Cobos, champion de France avec le PSG en 1994, voit dans les maux actuels du PSG un banc trop juste, avec un onze amputé de ses stars. « Le PSG de ces deux dernières années n’a jamais été privé quatre matchs de suite d’Ibrahimovic (NDLR : Caen, Toulouse, Barcelone, Monaco). Et, en plus, pendant qu’il n’est pas là, il n’y a pas non plus Thiago Silva et Lavezzi, deux titulaires incontestables des deux dernières saisons. L’entraîneur n’a jamais pu aligner une seule fois son équipe type, et ses choix de rotation de l’effectif se limitent aux la téraux car il manque toujours un joueur majeur ou plus par ligne. »

Ce qu’en pense le vestiaire

Comme tout le monde, il s’impatiente et attend énormément du retour de deux hommes disponibles après la trêve internationale : Ibrahimovic et Thiago Silva. Le premier est un leader technique, mû par une rage unique de victoire. La sérénité, le jeu rassurant et le leadership naturel du second manquent au PSG. Certains joueurs estiment qu’avec Thiago Silva sur le terrain le PSG n’aurait jamais paniqué comme lors des dernières minutes face à Monaco (1-1) dimanche soir et cette égalisation dans le temps additionnel.

DOMINIQUE SÉVÉRAC AVEC B.M.

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IL A DIT…

« Entraîner en France est une possibilité, ce serait une nouvelle bonne expérience après l’Italie, l’Angleterre et la Turquie. Paris est une ville très agréable. »

Roberto Mancini, ancien entraîneur de Manchester City et potentiel successeur de Blanc.

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LES ÉCARTS DE POINTS ENTRE LE PSG ET L'OM
1ère journée : 0
J2 : +3
J3 : +1
J4 : +1
J5 : -1
J6 : -3
J7 : -3
J8 : -5
J9 : -7

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«L’OM vise le titre, n’ayons pas peur de le dire ! »

Moussa Maaskri, comédien marseillais et supporteur de l’OM

ACTEUR marseillais au visage buriné, Moussa Maaskri joue régulièrement des rôles de flic ou de truand, mais son personnage trépasse bien souvent avant la fin du film. Concernant le feuilleton olympien, cet assidu du Vélodrome rêve d’une issue plus heureuse : « A cause des tournages, j’ai dû attendre OM – Rennes (NDLR : 3-0, le 20 septembre) pour aller au stade. Et, là, je vois les mecs jouer et je me dis : Hou là ! Quelle métamorphose ! On a un coach qui connaît le football, et ça change tout On a une belle équipe, on peut chahuter le Paris SG. On vise le titre, n’ayons pas peur de le dire. C’est faisable, soyons ambitieux. Et tant mieux pour le football français. Lyon a été champion sept fois d’affilée et on s’est fait chier. »
Celui qui figure au casting de « la French », une histoire de gangsters dans les salles obscures à partir du 3 décembre, tient aussi l’occasion de chambrer ses amis Roschdy Zem ou Nicolas Duvauchelle, « qui n’arrêtent pas avec leur Paris-SG ! » Voisin de travées, l’humoriste Patrick Bosso est plus prudent : « Favori, je n’en sais rien. Je ne veux pas faire le faux cul, mais je crains l’armada parisienne. Après, ils ont quand même intérêt à démarrer ! On ne sera pas loin d’eux, on va les ennuyer. Je me demande juste si les Olympiens vont tenir tant leur débauche d’énergie dans le jeu est importante ! Il faudrait garder ce rythme jusqu’à la trêve. »

Le clasico très attendu

Croupier au casino et habitué du Vélodrome, Alex tempère : « Si je te dis que l’OM est le grand favori de la L 1, tu vas me prendre pour un gaga. On a un super niveau de jeu, Gignac impressionne. Mais après seulement neuf journées, parler de titre, c’est faire preuve de légèreté. J’attends le déplacement au Parc des Princes. Si l’OM arrive à avoir un résultat, ils pourront endosser le costume ! »
Ce sommet du 9 novembre, Souleymane Bakary, qui entraîne les U13 de Belsunce, y pense déjà tous les soirs : « Ça sera un match décisif. Paris nous a calmés sur les derniers clasicos ! Si on prend une claque là-bas, ça peut faire mal aux joueurs, et je crains la débandade. Paris gaspille, mais dès qu’ils vont se réveiller… » Son président, Hakim Miloudi, se méfie de la démesure locale : « A Marseille, on pêche une sardine, et on dit que c’est un thon. Alors restons humbles. Le favori est toujours Paris, nous sommes juste un candidat sérieux. Les Parisiens tirent la langue aujourd’hui mais, quand ils vont arriver à enchaîner, ça sera une autre histoire. »
Allons bon, voilà la modestie érigée en nouvelle valeur marseillaise et relayée par le président Vincent Labrune sur RMC hier : « Marseille ne peut pas être champion de France si le Paris-SG joue à son niveau de l’année dernière. » Au matin du 7 octobre, le PSG en est toujours loin. Marseille peut s’emballer.

MATHIEU GRÉGOIRE

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« Ne vous inquiétez pas »

Jean-Christophe Bahebeck, attaquant du PSG

AU LENDEMAIN de sa brillante entrée face à Monaco (1-1), Jean- Christophe Bahebeck, 21 ans, est arrivé « plein de confiance » à Clairefontaine pour préparer les barrages de l’Euro Espoirs face à la Suède. Une compétition qu’il aimerait remporter avec une génération 1993 déjà championne du monde des moins de 20 ans. Un objectif qui passe aussi par de bonnes performances avec le PSG. C’est bien parti avec un but et deux passes décisives lors des trois premiers matchs de L 1.

Est-ce aussi une surprise pour vous d’être ainsi décisif ?
JEAN-CHRISTOPHE BAHEBECK. C’est surtout une petite revanche après deux saisons mitigées en prêt avec des descentes avec Troyes et Valenciennes. Quand je suis revenu cet été, je voulais faire une bonne préparation pour trouver une porte de sortie car je pensais que ce serait difficile pour moi de rester.

Vous ne vous sentiez pas capable de rester au PSG ?
Je pensais que ce serait compliqué, surtout que Paris voulait encore recruter dans le secteur offensif. J’ai cherché à rebondir ailleurs. Les propositions n’étaient pas nombreuses mais le tournoi de Toulon m’a offert quelques contacts. Mes bonnes performances pendant la préparation m’ont permis de convaincre le PSG de prolonger mon contrat.

«Laurent Blanc est très écouté»

Vous ne semblez plus être le même joueur. Qu’est-ce qui a changé ?
Je commençais à me poser des questions par rapport à mon jeu, mon état d’esprit. C’était la première fois dans ma jeune carrière que je doutais de moi-même. Je bossais, mais cela ne suffisait pas. J’ai fait un travail avec un préparateur mental que j’ai vu plusieurs fois à la fin de la saison dernière. Cela m’a remis d’aplomb.

Le PSG connaît un début de saison timide. Comment le groupe le vit-il ?
Il y a de la colère. On est certains d’avoir les moyens de faire beaucoup mieux. Ces buts qu’on encaisse en fin de match, c’est rageant et frustrant. Mais je ne sens pas un vent de panique. Les résultats ne sont pas ceux espérés et cela cogite forcément un peu dans nos têtes. Ces points perdus ne sont pas habituels, mais nous sommes troisièmes. Sept points de retard sur Marseille, c’est déjà trop important. Il y a un peu urgence, mais ne vous inquiétez pas pour nous. (Sourire.)

Comment expliquez-vous l’écart entre la performance contre Barcelone et celle face à Monaco ?
C’est peut-être inconscient mais, face à Barcelone, si tu n’es pas motivé, tu n’as rien compris au football… Il n’y a pas besoin de paroles. Contre Monaco, ce devrait être pareil, car c’est une grosse équipe française et on comptait sur ces trois points à la maison. Mais le match a été plus compliqué que prévu…

Quels rôles jouent Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, que l’on voit toujours auprès du groupe malgré leurs blessures ?
Leur rôle de capitaine, tout simplement. Ils sont là avant, pendant et après les matchs pour nous encourager, nous motiver, corriger nos erreurs. Ils prennent beaucoup la parole. Ibra est un grand pro. De la tribune, il voit des choses différentes et vient à la mi-temps nous donner des conseils. Ce n’est pas l’individualiste qu’on décrit parfois. C’est un patron de vestiaire mais aussi un véritable coéquipier. Un jour, il m’a dit : « Tu vas plus vite que nous tous, c’est ta qualité première. Alors prends la profondeur encore et encore et tu marqueras beaucoup de buts. »

Et le rôle de Laurent Blanc, parfois décrié ?
Il rassure le groupe dans un moment un peu trouble pour nous. Son discours est important. Il est très écouté. Honnêtement, le vestiaire est assez hermétique à ce qui peut se dire à l’extérieur.

Propos recueillis par BERTRAND MÉTAYER

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Zlatan est impatient de prendre sa retraite

ARRIVÉ AU PSG en juillet 2012, Zlatan Ibrahimovic est encore sous contrat pour deux saisons, celle en cours et la suivante. A la moitié de son mandat parisien, le Suédois pense déjà à la suite, sauf que lui ne vise aucune réélection. Il veut juste assumer pleinement ses responsabilités de père de famille, le plus vite possible. C’est en tout cas ce qu’il a affirmé au journal anglais « The Guardian », dans une interview réalisée le 3 octobre, le jour de ses 33 ans, et publiée hier.

L’Euro 2016, son ultime objectif

Interrogé sur les sentiments que lui inspire la perspective de la fin de sa carrière, Ibra a positivé sa situation personnelle. « Non (NDLR : je n’ai pas peur). En fait, je pense que c’est l’inverse. Je suis impatient (de prendre ma retraite). Quand on joue au football, on passe sa vie dans les hôtels et on passe à côté de beaucoup de choses. Mon fils aîné a 8 ans. Le plus jeune en a 6. Ce n’est pas comme si j’avais été à leurs côtés tous les jours. Je veux être un bon père de famille et je veux m’arrêter en étant au top de ma forme. » Des propos assez consensuels sur le fond, plutôt surprenants sur la forme.
En exposant publiquement son impatience de raccrocher les crampons le plus vite possible, Ibra soulève en effet des questions sur son degré de motivation. A-t-il toujours aussi faim de football et de titres avec le PSG ? Sa soif de reconnaissance serait-elle étanchée alors qu’il honore le dernier contrat de sa carrière, le plus confortable aussi (1,3 M€ de salaire brut mensuel) ? Ces déclarations doivent toutefois se lire à la lumière de la situation actuelle. Blessé au talon depuis deux semaines (sa troisième blessure depuis avril), Ibrahimovic profite à fond de sa vie familiale et de son havre de paix dans le VIIIe arrondissement de la capitale
Ce repos forcé lui permet ainsi de prendre des distances avec sa vie de footballeur, mélange d’émotions fortes et de longues périodes d’ennui. L’âge avançant, il est aussi possible qu’un sentiment de sérénité l’habite désormais au moment d’envisager cette petite mort que constitue une retraite sportive.
Difficile toutefois d’en déduire que son investissement avec le PSG et la sélection suédoise vont aller en déclinant. Deux objectifs guident encore ses pas : la conquête de la Ligue des champions et la qualification pour l’Euro 2016 avec la Suède, qui doit être sa dernière compétition internationale. Un joli programme avant d’aller chercher les enfants à l’école.

RONAN FOLGOAS

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MEMO PSG

Hier et aujourd’hui. Repos.
Sélection. David Luiz (Brésil), Pastore (Argentine), Matuidi, Digne, Cabaye (France), Bahebeck (Espoirs), Rabiot U 20), Motta, Sirigu, Verratti (Italie), Ibrahimovic (Suède), Van der Wiel (Pays-Bas, Aurier (Côte d’Ivoire).
Infirmerie. Marquinhos (cuisse droite), Lavezzi (ischios droits).
Rendez-vous. Lens - PSG, 10e journée de L 1, vendredi 17 octobre à 20 h 30 au Stade de France (BeIN Sports).

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Va-t-il jouer avec la Suède jeudi ?

Absent des terrains avec le PSG depuis deux semaines, Zlatan Ibrahimovic pourrait jouer jeudi avec la Suède, à domicile, contre la Russie dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2016. C’est en tout cas l’éventualité que le sélectionneur Erik Hamrén a évoqué hier. «On en saura plus demain (NDLR : aujourd’hui). On verra comment les choses se présentent pour lui, mais j’ai espoir qu’il soit sur le terrain jeudi. » Pour l’heure, rien n’a été décidé, pas même la date de son retour à l’entraînement. Hier, Ibra est resté aux soins. Un second match est prévu dimanche sur le terrain du Liechtenstein. En contact étroit avec la sélection suédoise, le staff médical du PSG suit ce dossier de très près et pousse bien sûr en faveur d’un forfait de son attaquant. R.F.

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LA TAXE À 75%,mesure décriée touchant les clubs de Ligue 1, va bientôt prendre fin. C’est ce qu’a indiqué hier le Premier ministre Manuel Valls lors d’un déplacement à Londres. « Je sais que cette taxe a fait grand bruit ici (en Angleterre), et surtout notre décision de taxer les salaires très élevés. Mais beaucoup de gens oublient de dire que c’était temporaire. Ça n’existera plus au 1er janvier 2015 », a déclaré le chef du gouvernement. « Il joue sur les mots. Nous paierons la taxe en avril 2015 comme nous l’avons fait en avril 2014 et après, elle prendra fin, comme c’était prévu », souligne un dirigeant influent d’un club de L 1.


Le Parisien du 07/10
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orel
posté 07/10/2014 14:23
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Paris, le doute est permis

L’égalisation de Monaco à la 92e minute, conjuguée au but tardif du Marseillais André-Pierre Gignac (90e + 3) à Caen (2-1), a fait perdre quatre points et quelques certitudes au PSG, ce week-end.

« IL Y EN A qui ont peur », a pesté Laurent Blanc, dimanche, dans le vestiaire parisien, sans pour autant cibler des joueurs en particulier. Il n’empêche : le constat de l’entraîneur du PSG est révélateur de l’état d’esprit qui anime son équipe lors des fins de soirées. Sa volonté de conserver un résultat cède – de plus en plus – à l’angoisse de prendre un but, ce qui finit –désormais presque toujours – par arriver. Ce fut le cas à Rennes (1-1, le 13 septembre), à Amsterdam (1-1, le 17), contre Lyon (1-1, le 21) puis dimanche, devant Monaco (1-1). Comme si les certitudes qui habitaient les Parisiens la saison passée volaient en éclat au pire moment, celui où les doutes qui cernaient les Marseillais se dissipent.
Quand les Marseillais attaquent, se retrouvent à trois ou quatre dans le temps additionnel d’un match pour marquer, refusent le seul point du nul et la fatalité, Paris recule au fil des rencontres, abandonne une partie de sa maîtrise et se transforme en une formation qui défend, plutôt mal. Au total, pour le week-end, cela fait quatre points gagnés pour les premiers. Quand l’OM surfe sur sa vague de confiance du moment, les adversaires du PSG profitent du climat de défiance à l’encontre du champion en titre pour le faire douter un peu plus encore.

SIRIGU : « CA FAIT BEAUCOUP »

Après neuf journées, sept points séparent le leader marseillais de son dauphin parisien et cela commence à faire beaucoup, n’est-ce pas Salvatore Sirigu ? « Oui, ça fait beaucoup, s’agace le gardien italien, l’œil noir, la mine incrédule, avec le ton du fataliste énervé. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Oui, ça fait beaucoup ! »
La contrariété a gagné les rangs du PSG qui se voit toujours en favori de la compétition, comme pour mieux se rassurer sur son bulletin de santé. Pourtant, les Parisiens savent qu’ils ont cédé, parfois, face à des adversaires qui ne lutteront pas pour des places européennes au printemps prochain. Les mêmes que l’OM a martyrisés, comme Reims (5-0), l’Evian-TG (3-1) ou Rennes (3-0). Et cela ne se joue pas que sur des détails. « On doit être plus tranchants, estime Grégory Van des Wiel. A 1-0, on doit être capables de garder un résultat et ce n’est pas un problème de fatigue, je ne crois pas. Peut-être que c’est dans la tête que ça se passe. » Le doute s’est immiscé depuis le début de saison et le PSG, sans Zlatan Ibrahimovic ni Thiago Silva comme boucliers, se sait vulnérable. Il est temps que les patrons reviennent. L’OM déboule le 9 novembre.

DAMIEN DEGORRE

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MARQUINHOS DE RETOUR COMME L’OM ?

Touché à la cuisse droite en début de match contre Barcelone (3-2, mardi dernier), Marquinhos a passé des examens jeudi qui ont révélé un trait de déchirure musculaire. Le défenseur central brésilien, déjà forfait face à Monaco (1-1, dimanche), avait dû également décliner la convocation avec sa sélection nationale cette semaine. Si le staff médical parisien ne s’est pas encore prononcé officiellement sur la durée de l’indisponibilité de Marquinhos, il espère qu’il sera rétabli pour la réception de l’OM, le 9 novembre. Le retour de Marco Verratti pourrait être plus rapide. Le milieu international italien, qui a pris un coup sur cheville, dimanche, et a dû céder sa place à la mi-temps, souffre d’un gros hématome qui nécessite plusieurs jours de repos. La trêve internationale tombe bien. – D.D.

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Marseille refuse (encore) de s’y voir

L’écart s’accroît avec le Paris-SG (7 points), mais les Olympiens restent très prudents. Le titre de champion est une illusion. Pour l’instant.

CERTAINS
Marseillais comme Imbula, Mendy ou Payet étaient déjà « montés » à Paris, dimanche soir, mais aucun d’entre eux n’a assisté au match entre le club de la capitale et Monaco (1-1). Depuis Paris ou Marseille, de nombreux joueurs de l’OM ont toutefois regardé le choc entre les deux nouveaux riches du foot français. Et même si le résultat leur permet d’accroître leur avance (7 points) sur le PSG, au terme de cette 9e journée, leur discours n’a pas changé. Aux questions sur les objectifs de l’OM ou la possibilité de concurrencer le PSG pour le titre de champion, Marcelo Bielsa a une réponse invariable. « Je ne me focalise que sur le match qui vient. ». Il faut croire le technicien argentin, sa préparation des rencontres est tellement minutieuse (étude, vidéo, séance tactique etc.) qu’elle se prolonge parfois tard dans la nuit et qu’il n’a pas le temps d’admirer le classement.
Leader de Ligue 1, l’OM surfe pourtant sur une sacrée dynamique. Après le succès – le septième d’affilée – arraché à Caen (2-1), samedi, Dimitri Payet tempérait : « Je ne pense pas que Paris nous craigne. Tout peut changer très vite. » Au cours des deux dernières saisons, les confrontations avec le PSG avaient marqué un tournant pour les Marseillais, envahis par un sentiment d’impuissance à chaque défaite (cinq au total pour un nul, toutes compétitions confondues). Ils savent qu’ils ne pourront pas rivaliser avec un PSG à 100%. Et s’ils attendent le prochain clasico pour avoir une indication plus précise de leur potentiel, ils redoutent aussi la rechute. Les Marseillais ont prévu de dresser un premier bilan à la trêve hivernale. Leur programme doit en effet nettement se corser d’ici là, avec des déplacements à Lyon (le 26 octobre), Paris (le 9 novembre), Monaco (le 14 décembre) ainsi que les réceptions de Bordeaux (le 22 novembre) et Lille (le 20 décembre).
Compte tenu de ces échéances, plusieurs joueurs s’inquiètent de la fatigue grandissante, même si l’OM ne dispute pas de Coupe d’Europe. Bielsa ne change pas une équipe qui gagne et les titulaires sont les mêmes d’un week-end à l’autre depuis un mois et demi, à l’exception d’un seul changement. La trêve internationale est donc une vraie respiration…

BAPTISTE CHAUMIER et VINCENT GARCIA

L’Equipe du 07/10
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orel
posté 08/10/2014 07:24
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Rabiot sanctionné pour l’exemple

FOOTBALL. PSG. Il ne joue plus avec les pros depuis son transfert avorté à l’AS Roma

LA SITUATION d’Adrien Rabiot au PSG est désormais limpide. Le jeune milieu de terrain, 19 ans, formé au club et sous contrat depuis 2012, a bel et bien été écarté du groupe professionnel pour une durée indéterminée. Depuis son retour de blessure début septembre, Rabiot se rend chaque jour à l’entraînement et travaille presque normalement sous les ordres de Laurent Blanc. Sauf qu’à chaque veille dematch il est invité à rentrer chez lui ou à rejoindre l’équipe réserve alors que ses coéquipiers partent en mise au vert. Une situation qui soulève plusieurs questions.

Que lui reproche le PSG ?

Les dirigeants parisiens ne digèrent toujours pas la volte-face du clan Rabiot à la fin du mercato estival. Le transfert avec l’AS Rome était en effet conclu sur la base d’une indemnité de 15 M€ (8 M€ en fixe plus 7 M€ sous forme de bonus). Cependant, Adrien Rabiot et ses conseillers ont estimé que la proposition de contrat formulée in fine par le club romain n’était pas satisfaisante. Inférieure, en tout cas, à une proposition précédente. Est-ce le montant du salaire ou plutôt la durée du contrat qui posait problème ? Au bout du compte, le PSG a vu s’évanouir l’indemnité de transfert. Un camouflet dont l’entourage du joueur, à commencer par sa mère Véronique, est tenu comme entièrement responsable par le club de la capitale. « Les dirigeants du PSG se sont montrés tellement gourmands sur l’indemnité de transfert que, par ricochet, la proposition de contrat de la Roma était beaucoup moins intéressante
», réplique-t-on dans le camp d’en face.

Pourquoi est-il sanctionné ?

Ce genre de décision est un classique du foot business. Lorsqu’un joueur de valeur s’apprête à quitter son club gratuitement, l’employeur promet de l’écarter lors de sa dernière saison. L’été 2013, Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique lyonnais, avait mis sa menace à exécution avec Bafétimbi Gomis. Avant de le réintégrer dès la 5e journée de championnat. Dans le cas présent, la sanction perdure. D’abord parce que les conséquences sportives immédiates sont assez limitées. Ensuite parce que le PSG se sent obligé de réaffirmer son autorité vis-à-vis de l’ensemble de ses joueurs et de l’environnement extérieur. Ne pas sanctionner Rabiot, dans la logique des dirigeants parisiens, reviendrait à un aveu de faiblesse.

Quelle sera l’issue du conflit ?

Sélectionné en équipe de France des - 20 ans (il a disputé l’intégralité d’un match hier contre la République tchèque), Adrien Rabiot est parti pour ne pas jouer une seule seconde sous le maillot du PSG cette saison. L’entourage du joueur s’est fait une raison et redoute même les réactions hostiles du public dans l’éventualité d’un retour au Parc des Princes. En fait, trois possibilités sont envisageables. Rabiot ronge son frein toute la saison, joue le week-end avec l’équipe réserve, part complètement libre en juin et touche le cas échéant une prime à la signature dans son nouveau club. Ou alors il est transféré en janvier, dans le cas hypothétique où le PSG se met d’accord avec un club acheteur : la Roma, Arsenal ou un autre. Dernière possibilité : Adrien Rabiot accepte enfin la prolongation de contrat du PSG et réintègre alors le groupe pro. Une issue très improbable à ce jour.

RONAN FOLGOAS (AVEC A.H.)

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L’inexplicable blessure de Zlatan

« La situation s’améliore. Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui qu’hier, mais on décidera jeudi (NDLR : demain) si je suis capable de jouer. » Invité à s’exprimer en conférence de presse à deux jours du match entre la Suède et la Russie, Zlatan Ibrahimovic s’est voulu rassurant sur son talon douloureux : « Si c’était la finale de la Coupe du monde, j’aurais joué sur une jambe, mais là ce n’est pas la peine de risquer mon avenir. Au lieu de me reposer, j’ai voulu aller trop vite (NDLR : il a confirmé avoir joué sous infiltration face à Lyon). Il faut respecter son corps quand on a mal mais, avec ma mentalité, c’est compliqué. » Le buteur parisien a reçu la visite du docteur Eric Rolland, le médecin du PSG. De son côté, le docteur de la sélection suédoise, Leif Swärd, ne cache pas son incompréhension : « Nous avons procédé à des examens médicaux (IRM), et cette blessure est inexplicable. Il n’y a pas de signe d’inflammation. C’est une douleur qui est là depuis quelques semaines. Cela n’a pas l’air très compliqué. Mais on ne peut pas dire d’où ça vient. »

FRANCK GINESTE

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Au Parc, on masse les supporteurs pour les détendre

Les supporteurs du PSG sont particulièrement dorlotés. Ayant peut-être anticipé le scénario stressant du match face à Monaco dimanche, les dirigeants parisiens avaient fait installer des tables de massage dans les parties intermédiaires de la tribune Borelli. Tous les fans pouvaient gratuitement se faire masser. Une initiative très appréciée qui sera peut-être reconduite lors des prochains matchs au Parc des Princes.

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Et si les filles du PSG soulevaient le trophée avant les hommes…

Ligue des champions féminine (16e de finale aller). Twente - PSG, (EUROSPORT, 19 HEURES)

EN DÉBARQUANT au PSG en 2011, les Qatariens s’étaient donné cinq ans pour remporter la Ligue des champions. Ils pourraient bieny arriver plus rapidement que prévu,mais peut-être pas avec l’équipe attendue. Si Ibra et consorts restent candidats au dernier carré, leurs homologues féminines figurent, elles, parmi les favorites à la victoire finale en Coupe d’Europe, qu’elles débutent aujourd’hui à Twente (Pays-Bas).
« Pourquoi la gagner avant ou après, et pas en même temps ? Ce serait extraordinaire ! On n’est pas en concurrence avec les gars. Je serais autant heureux qu’ils la gagnent, et inversement », assure Farid Benstiti, entraîneur de ces dames, vices-championnes de France et coleaders de D1 avec Lyon.
Arrivé il y a deux ans, quand les dirigeants ont aussi investi sur les filles, il dispose d’un budget supérieur à 5 M€. Une broutille comparé aux 500M€ des hommes, mais il place le PSG dans le haut du panier continental. L’ancien coach de Lyon a bâti une équipe de Galactiques au féminin, avec une quinzaine d’internationales évoluant dans les plus grandes sélections (France, Allemagne, Etats-Unis, Suède). Huit d’entre elles ont déjà soulevé la coupe. « On s’était fixé trois ans pour gagner un trophée, le Championnat ou l’Europe. Ça doit être pour cette année », martèle Benstiti. Seul hic, il faudra écarter…Lyon, en lice demain à Brescia (Italie). Le tirage a déjà désigné l’octuple champion de France et vainqueur de la Ligue des champions en 2011 et 2012 comme adversaire du PSG en 8es de finale.
« Ce sera une finale avant l’heure, regrette le coach parisien. Si on passe Twente et Lyon, on peut aller très loin, etmême gagner. Mais ilne faut pas oublier que les Lyonnaises ou les Allemandes de Wolfsburg (doubles tenantes du trophée) ont mis des années avant de devenir championnes d’Europe. Nous, on n’a pas encore d’histoire,mais tout à construire. » « Individuellement, c’est costaud, mais collectivements, ce n’est pas encore impressionnant, juge Patrice Lair, ancien coach des Lyonnaises. Mais, si le PSG crée la surprise contre l’OL, il peut aller au bout. Les garçons, vu ce qu’ils ont été capables de faire contre le Barça, ont aussi une carte à jouer. Après, il faut être réalistes. Pour l’avoir gagnée deux fois, cela n’a pas le même impact que chez les hommes. Pour faire avancer les choses, il faudrait être championnes du monde. »
En attendant d’y arriver, au Canada l’an prochain, le sélectionneur des Bleues, Philippe Bergeroo, voit d’un bon oeil l’émergence du PSG féminin. « Le club est en train de prendre une dimension exceptionnelle, se félicite l’ex-entraîneur parisien. Il n’y en a pas beaucoup qui souhaitent gagner la Ligue des champions sur les deux tableaux. Les filles ont les moyens de faire quelque chose. L’équipe va monter en puissance, c’est une question de mois. »
Le PSG a donc multiplié ses chances de voir Berlin, théâtre des deux finales, le 14 mai pour les femmes et le 6 juin pour les hommes.

HOMER

Le Parisien du 08/10
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orel
posté 08/10/2014 08:53
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« Cette situation ne me convient pas »

YOHAN CABAYE, titulaire en équipe de France mais remplaçant au PSG, raconte comment il vit ce paradoxe inédit pour lui.

Et s’il était destiné à ne jouer que les matches les moins glamours du PSG ? Et si son temps de jeu n’augmentait pas d’ici l’Euro 2016 ? Yohan Cabaye serait-il encore appelé en équipe de France ? Pour l’heure, oui. Et à chaque fois que Didier Deschamps le convoque – depuis la Coupe du monde, il a remplacé à la 67e minute face à l’Espagne (1-0) et a joué tout le match en Serbie (1-1) –, le milieu parisien (28 ans, 36 sélections) ne déçoit pas. Mais cela ne lui offre pas, pour autant, de passe-droit en club, où Laurent Blanc ne lui accorde qu’une confiance limitée.

« COMMENT VIT-ON le fait d’être titulaire chez les Bleus et remplaçant en club ?
- Il faut l’accepter, ce qui ne signifie pas que je suis résigné. A l’entraînement, j’essaie de montrer que je suis là, que j’ai envie de jouer. Parce que oui, j’ai envie de jouer ! A l’arrivée, il y a un entraîneur qui aligne son onze de départ…

Êtes-vous, comme Blaise Matuidi, le profil de milieu qui doit enchaîner les rencontres pour retrouver le rythme ?
- J’ai besoin de jouer, c’est vrai. Après, quand je suis sur le terrain, dès que ça se passe un peu moins bien, j’ai l’impression que… hop, je ressors direct. Je sais aussi que le staff a des choix à faire et je les respecte. Du coup, j’ai tendance à me dire qu’il faut que je sois vraiment très bon pour rester sur le terrain au prochain match.

Être international français signifie-t-il encore quelque chose lorsqu’on est joueur du PSG ?
- Le club a pris une grande dimension, c’est sûr. Mais je n’ai pas envie de perdre confiance. On a réussi à faire une très belle Coupe du monde, quand même, à laquelle j’ai participé et… (Il réfléchit.) Un entraîneur est en place, il faut respecter ses choix, mais je n’abdique pas. J’ai du caractère et le but est de montrer sur le terrain ce dont je suis capable.

Avez-vous discuté avec Laurent Blanc ou Jean-Louis Gasset, son adjoint ?
- Non

Avez-vous envie de parler avec eux ?
- Mais que voulez-vous qu’ils me disent ? J’ai vingt-huit ans, je ne débute pas dans le métier. Je ne changerai pas mon style de jeu maintenant. D’ailleurs, je n’en ai pas envie. Je dois, justement, faire attention à ne pas être forcé, par les circonstances, à le changer. Il y a un risque que j’en vienne à déjouer et à ne plus tenter de transversale ou une passe qui va couper les lignes. C’est possible… Mais, ces derniers temps, j’essaie de ne plus me poser de questions. Je tente la transversale. Si elle passe, elle passe. Si elle ne passe pas, je la retenterai quand même. J’essaie de me mettre dans cet état d’esprit, que je n’avais peut-être pas à mon arrivée au club.

« JE N’AI PAS DE GARANTIE. PERSONNE N’EN A »

A votre arrivée à Paris, vous aviez déclaré signer ici pour apprendre. Etait-ce une bonne stratégie de communication ?
- Non, c’est clair. Seulement, j’aime être honnête. Est-ce toujours bien vu dans le milieu ? Je ne sais pas. L’essentiel, c’est que je sois en phase avec moi-même. Mais c’est vrai que cette situation ne me convient pas.

Jusqu’ici, Didier Deschamps est rassurant à l’égard des joueurs qui ont peu de temps de jeu en club. Pensez-vous que ce discours va durer ?
- Je n’ai pas de garantie. Personne n’en a. Après, le coach décidera de ce qu’il a envie de faire. Mais quand je suis ici, à Clairefontaine, j’essaie de démontrer qu’il a eu raison de me faire confiance.

Discutez-vous avec Deschamps ou Guy Stephan, son adjoint ?
- Oui

Quel est leur discours ?
- Ils me font comprendre qu’ils me soutiennent.

Est-ce qu’il y a des nuits où vous dormez mal ?
- Oui

Êtes-vous heureux, épanoui ?
- Pour être honnête, non ! C’est une situation inédite pour moi et je ne me plains pas. D’ailleurs, je ne me suis jamais plaint parce que ce n’est pas dans ma nature. La seule chose à faire est de démontrer ce dont je suis capable.

Craignez-vous pour votre place en équipe de France ?
- On n’est jamais à l’abri. L’important, quand je viens ici, c’est que je sois bon. Si, un jour, le sélectionneur décidait de moins me faire jouer parce que je n’ai pas assez de temps de jeu en club, alors il faudra voir, faire le point avec mes représentants.

Est-ce la première fois dans votre carrière que vous vous sentez au creux de la vague ?
- A Lille, à l’époque de Rudi Garcia, ce n’était pas facile non plus. Sur le terrain, je n’étais pas au niveau. C’était uniquement de ma faute, mais c’était la première fois que je ressentais cette difficulté. On se pose des questions : suis-je en train de perdre mon foot ? Ai-je vraiment le niveau ? Ce sont des questions qui peuvent être douloureuses. Puis j’ai réussi à revenir. Mais là, ne pas jouer avec mon club, c’est la première fois, oui !

Et l’équipe ne gagne pas forcément.
- La semaine dernière, j’ai enchaîné trois matchs. A Toulouse (1-1), le troisième, cela s’est moins bien passé et voilà… Je n’ai vraiment pas le droit à l’erreur. C’est le foot qui veut ça, c’est le PSG qui est devenu un grand club.

« SI ON VEUT ÊTRE CHAMPIONS, IL VA FALLOIR RECOMMENCER A GAGNER TRES VITE »

La situation collective du PSG est inattendue aujourd’hui.
- Tellement inattendue que, nous aussi, on s’était peut-être placés dans une situation trop confortable dans nos têtes. Or on s’aperçoit que, si on veut être champions, il va falloir recommencer à gagner très vite les matches.

Zlatan Ibrahimovic manque à ce point ?
- Ca se sent parce qu’il marque des buts. Même lorsqu’il est dans un soir un peu moins bon, il attire l’attention de l’adversaire et peut être décisif sur une seule passe.

Est-ce le joueur le plus impressionnant au côté duquel vous ayez évolué ?
- En termes de charisme, oui. Sur les qualités techniques, la capacité à faire des différences, aussi, mais je n’ai pas envie d’oublier Eden Hazard ni Hatem Ben Arfa.

Cela fait un an que vous êtes revenu en Ligue 1. L’Angleterre vous manque-t-elle parfois ?
- Oui. Cela m’arrive d’y penser mais je balaie vite cette idée parce qu’elle m’emmènerait vers quelque chose de pas très clair, encore plus bas. Et quand je suis au Parc, je retrouve cette atmosphère. J’aime ce stade, ce public, sa pelouse magnifique.

Grégory Van der Wiel disait que la sélection était une bouffée d’oxygène.
Bien sûr, car la situatioin en club est assez délicate. Disputer un France-Portugal, ce n’est pas rien. A moi de bien me préparer pour être au niveau. »

DAMIEN DEGORRE

L’Equipe du 08/10
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Varino
posté 10/10/2014 06:40
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Thiago Silva avance à petits pas

THIAGO SILVA sera-t-il rétabli pour jouer vendredi prochain face à Lens au Stade de France ? On peut en douter. A une semaine de la confrontation avec le club nordiste, la plus grande prudence entoure — encore et toujours — le retour à la compétition du capitaine parisien.

Absent des terrains depuis le 11 août et sa blessure aux ischio-jambiers de la cuisse droite, le Brésilien n’a toujours pas repris l’entraînement collectif. Comme il l’a publié sur son compte Instagram, il foule à nouveau les pelouses du camp des Loges depuis quelques jours. Mais il se cantonne à des exercices physiques accomplis à part du groupe. Hier matin par exemple, Thiago Silva, 30 ans, a multiplié les courses d’appui derrière les buts sous la houlette de son physiothérapeute portugais, Marcelo Pereira Da Costa, et sous le regard prévenant du docteur Eric Rolland. Il a ensuite terminé la séance par un footing léger, ballon aux pieds, mais jamais il n’a rejoint ses partenaires pour la mini-opposition clôturant cet entraînement.

Thiago Motta vient grossir l’infirmerie

Toutes ces précautions s’expliquent par le moment de cette blessure (au coeur de sa préparation d’avant-saison) autant que par la fragilité chronique de l’ancien Milanais. En moins de deux ans, il vient d’enchaîner sa troisième blessure d’une gravité propre à occasionner une longue indisponibilité.

Le 11 janvier 2013, sa lésion du biceps fémoral gauche l’avait éloigné des terrains pendant quasiment huit semaines. Neuf mois plus tard, le 22 septembre, une nouvelle lésion aux ischiojambiers côté gauche lui avait valu six semaines et demie d’arrêt. Cette fois-ci, il vient de passer le cap des huit semaines.

« Sa blessure évolue positivement mais doucement. Nous n’avons pas de date précise pour sa reprise. Il travaille toujours à part, et quand c’est le cas, tu ne peux malheureusement pas penser que tu vas réintégrer l’équipe », expliquait Laurent Blanc le 26 septembre, la veille du déplacement à Toulouse. Si le joueur de la Seleção ne reprend pas l’entraînement collectif d’ici à lundi prochain, on voit mal le staff technique l’aligner d’entrée de jeu face à Lens.

Et pourtant, le PSG a plus que jamais besoin de son capitaine, à l’heure où ses cadres lui font défaut. Aux forfaits déjà entérinés de Lavezzi et Marquinhos s’est ajouté hier celui de Thiago Motta, victime d’une lésion à l’adducteur droit avec la sélection italienne. Le milieu de terrain a regagné Paris et doit passer aujourd’hui des examens qui détermineront la durée exacte de son absence. Hier, le staff médical de la Squadra Azzura a toutefois indiqué que sa blessure n’était pas grave et qu’il « devrait vite être rétabli». Quant à Zlatan Ibrahimovic, toujours en délicatesse avec son talon, il est resté sur le banc des remplaçants alors que la Suède affrontait la Russie, hier soir, en éliminatoires de l’Euro 2016. Et nul ne sait quand le buteur parisien sera apte à reprendre la compétition. Décidément, le PSG vit un début de saison compliqué et pas seulement au plan des résultats.

Le Parisien


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