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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 77,456 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade ![]() |
Citation Aurier et David Luiz dans le groupe Absents à Rennes samedi dernier (1-1), Serge Aurier et David Luiz effectuent leur retour dans le groupe parisien qui affrontera l'Ajax mercredi (20h45). L'Ivoirien avait été touché à la tête lors d'un duel aérien pendant le match Côte d'Ivoire-Cameroun mercredi dernier. Le Brésilien s'était de son côté blessé au genou lors du match Brésil-Colombie il y a une dizaine de jours. Il n'avait pas participé à la séance d'entraînement du PSG lundi matin. Thiago Silva, blessé à une cuisse, est pour sa part toujours indisponible. Le groupe parisien contre l'Ajax Sirigu, Douchez - Aurier, Camara, David Luiz, Digne, Marquinhos, Maxwell, Van der Wiel - Cabaye, Chantôme, Maignan, Matuidi, Pastore, Thiago Motta, Verratti - Bahebeck, Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Ajax Amsterdam-PSG : ne pas laisser planer le doute Sorti de la Coupe d'Europe en quarts de finale ces deux dernières saisons et parfois poussif en Ligue 1 depuis le mois d'août, Paris doit retrouver de sa superbe. On dirait que les affaires reprennent. Après un début de championnat séduisant par séquences et ennuyeux le plus souvent, le PSG renoue avec la Ligue des champions. Et c'est exactement le moment de passer à la vitesse supérieure. « Notre premier objectif cette saison consiste à sortir des poules et à se qualifier pour les huitièmes de finale, rappelle l'entraîneur Laurent Blanc, histoire de freiner les ambitions de victoire finale. Pour cela, les deux premières rencontres (NDLR : contre l'Ajax ce soir et le Barça dans deux semaines) conditionnent en bonne partie le reste du parcours. En tout cas, ces matchs à haute intensité nous manquaient. » Comme par un délicieux hasard, cette nouvelle campagne européenne débute face à l'Ajax Amsterdam, une équipe qui a ensoleillé l'enfance du Cévenol. « Personnellement, j'ai grandi avec l'image de ce football total porté par l'Ajax des années 1970, sourit Blanc. C'était beau à voir. » Une source d'inspiration pour le coach qu'il est devenu ? Pas exactement. En voulant corriger une mauvaise interprétation de ses propos d'après-match, samedi à Rennes (1-1), l'entraîneur parisien a dessiné hier, mine de rien, la feuille de route de son équipe. Une version modernisée du football total... et un peu moins romantique. « Bien sûr, je veux que mon équipe remporte ses matchs le plus largement possible, a-t-il d'abord exposé. Mais, parfois, il faut savoir gagner 1-0. La Ligue des champions en est le meilleur exemple. Plus le niveau monte et plus il devient compliqué de marquer. Quand on a la chance d'ouvrir le score, c'est défensivement qu'il faut faire la différence. » Premier grand test pour David Luiz Dit comme cela, le programme du Président ne va pas forcément exciter les foules. Il a toutefois le mérite d'être cohérent avec le recrutement estival, orienté vers le secteur défensif (David Luiz et Serge Aurier). Dans la droite ligne aussi de l'élimination face à Chelsea au printemps lorsque l'arrière-garde parisienne prit l'eau en fin de rencontre. Ce soir, les regards seront donc tournés vers la défense centrale où le Brésilien David Luiz, probablement de retour après une blessure au genou, passera un premier test grandeur nature. Mais puisque le PSG a été bâti comme une entreprise de spectacle, c'est d'abord la qualité de l'animation offensive qui sera scrutée. Un feu d'artifice de buts, une complicité retrouvée entre Ibra et Cavani, des joueurs de couloir performants (Lavezzi et Lucas) : voilà les ingrédients pour effacer les tourments du début de saison. Citation Amsterdam, là où tout a commencé pour Ibra et Maxwell En pénétrant ce soir sur la pelouse de l'Amsterdam Arena, Zlatan Ibrahimovic et Maxwell se chercheront peut-être du regard. Et sans doute repenseront-ils à ce 8 août 2001, lorsqu'ils ont découvert le théâtre de leur première aventure commune. Ce jour-là, l'Ajax s'incline 3-1 en barrage de la Ligue des champions contre le Celtic Galsgow du Suédois Henrik Larsson, idole d'Ibra à l'époque. Depuis ce match, le n°10 parisien a disputé près de 650 rencontres officielles en club. Le Brésilien en a disputé près de la moitié à ses côtés, comme un symbole d'une amitié incomparable de treize ans. Dans son autobiographie « Moi Zlatan », le buteur suédois ne prête que des louanges à son « vieux pote », « pas une bête de scène, pas le mec qui a besoin de partir en vrille régulièrement, [...] une personne sensible, proche de sa famille, [...] un gars gentil jusqu'au bout des ongles ». De la part de l'attaquant d'origine bosnienne, l'hommage est suffisamment rare pour être signalé. Il salue une relation sincère, complice de l'Ajax au PSG, en passant par l'Inter Milan et le FC Barcelone. Tout a donc commencé au début de l'été 2001. Manageur de l'Ajax à l'époque, Priscilla Janssens a dû accompagner deux espoirs alors âgés de 19 ans. « C'était deux personnalités très différentes, mais ils sont très vite devenus des amis très proches, confie-t-elle. Leur première rencontre a eu lieu à l'aéroport de Schiphol. » Débarqués de Cruzeiro au Brésil et de Malmö en Suède, Maxwell et Ibra vont s'appuyer l'un sur l'autre. Dans le véhicule qui les conduit dans leurs maisons respectives situées dans la banlieue d'Amsterdam, ils échangent immédiatement leur numéro. Mais dans sa demeure presque vide, le Suédois est vite envahi par le spleen. Maxwell l'accueille chez lui. Ils deviennent colocataires et s'apprivoisent l'un l'autre. Maxwell trouve en Ibra un ami lorsqu'il apprend, peu de temps après, le décès accidentel de son frère. Ils partagent tout. Et bientôt leur agent. Maxwell sert d'intermédiaire entre son coéquipier et Mino Raiola, qui s'occupait déjà de ses affaires à l'époque. Fils d'un restaurateur de Haarlem, non loin d'Amsterdam, Raiola séduit Ibra avec son côté anticonformiste. Tout comme l'est à sa façon Maxwell, différent des autres par sa gentillesse. Ce qui surprend Ibra. « En football, quand on est si gentil, généralement, on n'y arrive pas. Il faut être costaud et dur », estime-t-il dans son autobiographie. Personnalité aux antipodes de celle de son ami, Maxwell a toujours été un point d'équilibre pour le Suédois. « Souvent, les transferts séparent les amis, explique le Brésilien. Nous avons eu la chance qu'ils nous rapprochent. A Amsterdam, nous étions tous deux célibataires. Maintenant, nous avons femme et enfants. Mais nous sommes toujours aussi proches. » Citation David Luiz devrait jouer David Luiz, touché au genou gauche en sélection, semble apte à débuter au sein de la défense parisienne. Hier, le Brésilien s'est entraîné normalement. Après l'échauffement, il a disputé une opposition à dix contre dix sur demi-terrain. Il portait une chasuble verte comme Camara, Sirigu, Maxwell ou Cavani... En face, en noir, il y avait Ibrahimovic, Pastore, Matuidi, Verratti, Marquinhos ou Digne. Le staff paraît avoir voulu entretenir le suspense. Aurier s'est aussi entraîné, mais il ne devrait pas jouer. Citation Julien Escudé : « Je ne me fais pas trop de soucis pour Paris » Ex-joueur des Bleus et de l’Ajax « Je n'imagine pas un seul instant que l'Ajax puisse fermer le jeu face au PSG, comme Rennes l'a fait samedi. Depuis les années 1970, les équipes de l'Ajax sont portées vers l'offensive, surtout à domicile. L'héritage est trop important pour que le coach change de tactique. Cette saison, l'équipe évolue en 4-3-3, avec un attaquant de pointe capable de décrocher et deux ailiers très typiques de l'école d'Amsterdam. Je pense surtout au jeune ailier droit El-Ghazi, décrit comme un phénomène. Il peut faire très mal à Maxwell. Mais sincèrement, je ne me fais pas trop de soucis pour Paris. Car le club français dispose de toutes les qualités pour dominer l'Ajax. Notamment en jouant dans le dos d'une défense qui laisse beaucoup d'espaces derrière elle. » Citation L'Ajax veut surprendre Budget : 120 M€ environ. Joueurs principaux : Klaasen, El-Ghazi, Cillesen. Rendez-vous : Ajax - PSG, ce soir (20 h 45), PSG - Ajax, le 25 novembre. Le club le plus titré des Pays-Bas serait aujourd'hui un géant sur le déclin. La faute à un centre de formation qui ne produit plus autant de talents et à des ventes de joueurs toujours trop nombreuses. Pourtant, l'Ajax Amsterdam règne toujours sur son championnat et réalise quelques exploits en Ligue des champions. « Nous ne sommes sans doute pas l'équipe la plus forte, mais nous avons démontré qu'on pouvait battre des grands noms du football européen », rappelle l'entraîneur Frank de Boer, en référence à la victoire sur le Barça (2-1) l'année dernière et à celle sur Manchester City la saison précédente. Insuffisant toutefois pour dépasser le stade des poules. « J'ai un effectif jeune mais aussi des garçons plus expérimentés qui peuvent porter l'équipe vers le haut », veut croire de Boer. Citation Le Barça a soif de revanche Budget : 500 M€ environ. Joueurs principaux : Messi, Neymar, Suarez. Rendez-vous : PSG - FC Barcelone, le 30 septembre, FC Barcelone - PSG, le 10 décembre. Frustré par trois échecs successifs en Ligue des champions et une dernière saison sans titre, le FC Barcelone a investi massivement : Suarez, Rakitic, Mathieu et le gardien Claudio Bravo. Le tout pour 145 MEUR. Reste maintenant à créer l'harmonie, un défi pour le nouvel entraîneur Luis Henrique. « En ce début de saison, le Barça déploie un jeu plus direct et plus rapide que par le passé, observe Omar Da Fonseca, consultant pour BeIN Sports. Même Messi joue à une ou deux touches de balle ! Toute la question tourne autour de la cohabitation entre Messi, Neymar et Suarez. Ces trois-là peuvent-ils jouer ensemble ? » Dans la lutte avec le PSG pour la première place du groupe, Da Fonseca donne sans hésiter l'avantage au Barça car, selon lui, « Ibra est trop seul à Paris ». Citation Nicosie vise la 3e place Budget : 10 M€ environ. Joueurs principaux : Riise, Chiotis, Morais. Rendez-vous : Nicosie - PSG, le 21 octobre, PSG - Nicosie, le 5 novembre. Sur l'île de Chypre, les Parisiens découvriront un petit stade, le GSP Stadium (23 000 places), réputé pour son ambiance incandescente. Ils y croiseront des anciens pensionnaires de la Ligue 1, le Norvégien John Arne Riise (ex-Monaco), le Brésilien Carlao (ex-Sochaux), et Rafik Djebbour, international algérien formé à Auxerre. Pour le reste, l'ossature de l'équipe, quart de finaliste surprise en 2012 (éliminé par le Real Madrid), est composée de joueurs chypriotes, grecs et brésiliens. « Il ne faut pas se faire d'illusions : il y aura deux compétitions, prévient Rafik Djebbour. L'une pour la première place entre le Barça et le PSG. L'autre pour la 3e place (qualificative pour la Ligue Europa) entre l'Ajax et nous. Nous allons tenter de dominer l'Ajax et de montrer une bonne image de nous-mêmes. » Citation Blanc : «Le premier objectif ? Sortir des poules» Pour sa deuxième campagne de Ligue des champions à la tête du PSG, Laurent Blanc souhaite lui aussi franchir un palier par rapport à la saison passée. Mais son discours est très prudent. Avant d'envisager les conquêtes du printemps, il faut déjà passer l'automne et se qualifier pour le prochain tour. Que représente l'Ajax Amsterdam à vos yeux ? Laurent Blanc. Quand on arrive dans ce stade de l'Amsterdam Arena et que l'on se promène dans les couloirs, on se rend compte de l'histoire de ce club. Personnellement, j'ai grandi avec l'image de ce football-total porté par l'Ajax des années 70. C'était alors un grand d'Europe et c'en est toujours un. Evoluer dans cet environnement pour une rentrée en Ligue des champions, c'est très positif. J'espère que cela donnera un bon match. Comment Blaise Matuidi vit-il sa situation de remplaçant ? Il a repris l'entraînement beaucoup plus tard que les autres, au même titre que Yohan Cabaye, la saison a débuté et il est plus difficile de réintégrer l'équipe. Mais Blaise reste quelqu'un de très important pour le PSG. Son statut n'a pas changé depuis la saison passée. Ne vous inquiétez pas pour lui : les choses vont rentrer dans l'ordre. Il est déçu de ne pas avoir plus de temps de jeu mais il s'entraîne pour en avoir et il en aura. Ses qualités sont indispensables à l'équipe. Le PSG est-il vraiment un candidat à la victoire finale comme l'a dit votre homologue de l'Ajax Frank De Boer ? C'est de bonne guerre de dire que le PSG fait partie des favoris. Le club est de plus en plus reconnu à la fois par son recrutement et ses résultats sportifs. Après, faire partie des favoris est une chose mais le plus difficile, c'est de confirmer tout cela sur le terrain. Le club vous a-t-il fixé un objectif précis pour la Ligue des champions ? Non. Mais quand on me dit qu'il faut aller le plus loin possible, je comprends qu'il faut aller au bout. En début de compétition, on peut le dire mais il y a tellement de clubs qu'ils peuvent le dire. En fait, ce n'est pas tellement intéressant. Pour parler de choses plus concrètes, mon objectif consiste à sortir des poules et se qualifier pour les huitièmes de finale. Pour cela, les deux premiers matchs conditionnent en bonne partie le reste du parcours. On attaque ici par un grand d'europe, ces matches à haute intensité nous manquent et cela nous fait du bien de retrouver ces terrains. David Luiz et Serge Aurier reviennent de blessure. Sont-ils aptes à disputer un match de Ligue des champions ce mercredi ? Le dernier entraînement (ndlr : mardi soir) va conditionner beaucoup de choses. Mais j'espère bien pouvoir compter sur eux. Le match décevant face au Stade Rennais le weekend passé vous a-t-il servi, à vous et à vos joueurs, pour corriger certaines choses ? On se sert toujours du match précédent mais il faut faire attention dans l'analyse. A l'exception de David Luiz, remplacé par Papus Camara, l'équipe qui a fait match nul à Rennes était la même que celle qui avait battu Saint-Etienne fin août (5-0). Cela dit, certaines choses à Rennes ne m'ont pas plu. Les joueurs eux-mêmes savent qu'ils n'ont pas fait tout ce qu'il fallait pour gagner ce match. Citation Van der Wiel : «Notre ambition est de remporter la Ligue des champions» Formé à l'Ajax Amsterdam qu'il a quitté il y a deux étés pour rejoindre le PSG, Gregory Van der Wiel a fait part ce mardi en conférence de son bonheur de revenir à Amsterdam. «En arrivant, j'ai failli entrer dans le mauvais vestiaire...», a confié l'international néerlandais. A 26 ans, le latéral droit décortique le jeu de son ancienne équipe et ne cache pas l'ambition du PSG cette saison à l'heure de son entrée en lice en Ligue des champions. Que ressentez-vous à l'heure de votre retour? Gregory Van der Wiel. C'est évidemment très spécial pour moi de revenir ici. Avant le tirage au sort, ma famille et mes amis me disaient espérer ce tirage. Je suis très heureux que ce soit le cas. Mais c'est bizarre d'être là car Amsterdam est ma ville et l'Ajax le club où j'ai commencé à l'âge de huit ans. Le PSG doit-il craindre l'Ajax ? L'Ajax est connu pour son jeu offensif que l'on apprend dès le plus jeune âge au centre de formation. Ils ont démontré qu'ils pouvaient battre de grandes équipes en Ligue des champions la saison dernière en dominant le FC Barcelone et Manchester City. On va devoir tenir compte du jeu de l'Ajax et de ses qualités même si c'est une équipe jeune. Frank De Boer a dit que le PSG était un candidat au titre. Etes-vous d'accord avec lui? Oui nous avons l'équipe pour gagner mais ce n'est pas facile. Nous avons très bien joué les deux dernières saisons et pourtant nous avons été éliminés. Notre équipe est très bonne mais le facteur chance existe et il faut en tenir compte. On l'a vu au printemps dernier en étant éliminé par Chelsea à deux minutes de la fin lors du quart de finale retour. Notre ambition est de remporter la Ligue des champions cette saison. Qu'avez-vous appris de ce revers ? Quand on vit un échec on retient forcément des choses. Nous jouons ensemble depuis plus longtemps cette saison et donc selon moi on est davantage devenu une équipe. On posera plus de problèmes aux autres équipes selon moi. Le PSG a été décevant à Rennes (1-1) le week-end dernier. Avez-vous discuté entre vous pour savoir ce qui n'allait pas? Décevant mais pas mauvais. On a pris un but et après on a eu plus de mal dans le jeu. Il ne s’agit pas d'avoir un sursaut entre joueurs. On doit jouer de la même manière tout en gardant à l'esprit que les autres équipes vont évoluer comme Rennes dans le futur lorsqu'elles nous affronteront. Ibrahimovic est un ancien de l'Ajax comme vous. Quel est son importance au PSG? Il a un rôle extrêmement important sur et en dehors du terrain. En fin de saison dernière il a été blessé et son absence a compté. Pas tant sur le terrain qu'à l'extérieur. C'est l'un des éléments les plus déterminants du vestiaire c'est certain. C'est un attaquant de classe mondiale. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation Le 4-4-2, mort-né Alors qu'il avait laissé entendre que le PSG pourrait évoluer en 4-4-2 cette saison afin de combler Edinson Cavani, Laurent Blanc est, pour l'instant, resté fidèle au 4-3-3 de l'an dernier. Cela sera encore le cas sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam (20h45) pour l'entrée en lice de Paris en Ligue des champions. «Quand tu as deux attaquants qui s'appellent Cavani et Ibrahimovic, tu joues avec deux attaquants axiaux.» En voyant débarquer Edinson Cavani au PSG l’été dernier, Laurent Blanc avait une idée précise du système dans lequel il souhaitait voir jouer son équipe : en 4-4-2, un schéma qu’il avait déjà utilisé à Bordeaux, avec Gourcuff en soutien du duo Chamakh-Cavenaghi. Dans les faits ? Le 4-4-2 n’a duré que deux journées, et Cavani, convaincu d’avoir rejoint Paris pour jouer en pointe, a vite déchanté. Contraint de s’exiler sur un côté, l’ancien joueur de Naples a, dans un premier temps, fait bonne figure. Lassé, il a fini par étaler publiquement son spleen dans nos colonnes, avant la double confrontation contre Chelsea en quarts de finale de la C1. Devant les états d’âmes de son attaquant - dont l’avenir s’est un temps écrit en pointillés -, Laurent Blanc s’était dit ouvert, en mai, à la possibilité de troquer ponctuellement son 4-3-3 pour un 4-4-2 afin «de rendre certains joueurs mieux dans leurs bottes». «Améliorer le positionnement d'un joueur et peut-être mettre en difficulté le collectif, est-ce une bonne chose ?» Depuis ? Cavani est resté, tandis que Blanc a de nouveau laissé entendre que le PSG pourrait «changer de système» au Parc des Princes. «Cette année, pour équilibrer et économiser certains joueurs, on pourra peut-être évoluer dans un autre schéma», avait-il déclaré avant la réception de Bastia (2-0), le 16 août dernier. Dans la pratique, rien n’a pourtant changé. Si Cavani a bien été aligné en pointe face à Evian-TG (0-0), le 22 août dernier, c’était dans un 4-3-3 en raison de l’indisponibilité d’Ibrahimovic. Dès la semaine suivante, face à Saint-Etienne (5-0), le géant suédois a retrouvé sa place dans l’axe et Cavani le côté gauche. A en juger par les signes d’agacement qu’il a de nouveau laissé entrevoir face à Rennes (1-1), samedi, ce n’est pas forcément de gaieté de cœur. Dans ce contexte, pourquoi Blanc s’entête-t-il à ne pas mettre Cavani dans les meilleures dispositions ? D’abord parce qu’il y a Ibra. Dans l’axe, l’international suédois semble beaucoup plus indispensable que l’Uruguayen, dont le rendement à ce poste n’a pas toujours été en adéquation avec sa volonté de s’y installer. Ensuite parce qu’avec le 4-3-3, Blanc a trouvé un système de jeu dans lequel le PSG est performant. «Améliorer le positionnement d'un joueur et peut-être mettre en difficulté le collectif, est-ce une bonne chose ?, s’interrogeait-il au mois de mai. C'est ma réflexion.» «Quand tu joues à deux pointes, il faut des spécialistes sur les côtés», avait-il aussi ajouté. Avec Lucas et Lavezzi, peut-être ne s’estime-t-il pas assez armé. Avant que le PSG ne se retrouve bloqué par les contraintes du fair-play financier, il a longtemps espéré la venue de Di Maria, parti à MU… Citation «Di Maria aurait été incroyablement utile» Consultant pour beIN Sports, l'ancien entraîneur de l'OM Elie Baup nous explique les contraintes et les avantages du 4-4-2, un système dans lequel Laurent Blanc avait envisagé de faire évoluer ponctuellement le PSG pour contenter Edinson Cavani. «Elie Baup, voir un joueur tel que Cavani évoluer sur un côté, est-ce du gâchis ? Non, ça arrive aussi dans d’autres équipes. Ce qui est difficile pour ce profil de joueur, c’est à la perte de balle, de la récupérer le plus vite possible. Il faut une organisation, que tout le monde soit coordonné. A la base, il y a un tableau noir avec Lucas à droite, Ibra dans l’axe et Cavani à gauche, mais il n’est valable que lorsque tout est arrêté. Il ne faut pas que Cavani voit ça comme un truc figé. Dans le jeu, il y a de la mouvance, il n’est pas toujours à gauche. «Il faut de la complémentarité entre deux, mais aussi qu'ils en aient envie» Le fait que Laurent Blanc ne tente pas de l’associer à Ibrahimovic vous surprend-t-il ? Il l’a déjà fait en début de saison passée... Après, il faut de la complémentarité entre deux, mais aussi qu’ils en aient envie. A Lorient, par exemple, les deux attaquants se déplacent l’un par rapport à l’autre. Ils se donnent des indications pour être coordonnés. Ce n’est pas évident, mais ça se travaille. Laurent Blanc a estimé que dans un 4-4-2 en losange, le rôle des joueurs de côté était primordial... Il a raison. Dans ce schéma, les adversaires sortent beaucoup plus avec la participation des latéraux et des milieux. Lille sait très bien gérer ça. On l’a encore vu contre Nantes avec la récupération de Balmont et son centre gagnant pour Origi. Le numéro 10 fixe l’intérieur du jeu et oblige son adversaire à relancer sur le côté. Le milieu en profite pour coulisser et presser, mais pas trop haut non plus. En losange, la gestion de la hauteur du terrain est primordiale. Un joueur comme Di Maria aurait été incroyablement utile dans ce système. Il a le coffre pour répéter les efforts et c’est un joueur d’équipe.» ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Le PSG se déplace à Amsterdam pour affronter l'Ajax, avant de recevoir le Barça dans deux semaines. Deux équipes dont le PSG est un héritier incomplet. Le PSG ne fait pas un mauvais début de saison. Il n’en fait pas un bon non plus, avec 9 points en 5 journées de Ligue 1. Sans doute gagnera-t-il le championnat, parce que ses concurrents sont trop pauvres financièrement et footballistiquement. Mais l’Hexagoal, trop petit, n’est plus l’objectif du club. Seule la Ligue des champions, la compétition des monstres et des géants, de ceux que le fair-play financier n’inquiète pas, résiste encore aux ambitions des investisseurs qataris. Depuis la reprise, le PSG ne convainc pas. Mais les maux n’ont pas un mois. Les problèmes tactiques de Paris ne datent pas de cet été. Ils remontent à la saison passée. Ce sont les mêmes : une rigidité exagérée dans l’animation du bloc (un 4-3-3 où les dépassements de fonction, hormis Matuidi, et les permutations sont rarissimes), des séquences à l’intérieur du jeu qui dépendent trop de la surpuissance de Zlatan Ibrahimovic, et des joueurs qui touchent beaucoup de ballons dans des zones inoffensives. En bref, un football qui se veut total mais ne l’est pas, et s’ennuie. Alors que la Coupe du Monde 2014 a confirmé le retour de la verticalité, annoncé par le Borussia Dortmund et l’Atlético Madrid (ou encore Liverpool plus récemment), le PSG barbote dans son jeu de possession unidimensionnel et incomplet. Au Barça, Pep Guardiola avait accompli un miracle en établissant un style de jeu basé sur l’attaque placée. Peu nombreux sont les coachs et les équipes à avoir perduré avec de telles exigences tactiques. Le premier adversaire européen du PSG cette saison y est parvenu dans un lointain passé. L’Ajax de Rinus Michels et Johan Cruyff avait inspiré Johan Cruyff lui-même, lequel a exporté par la suite ses principes en Catalogne. L’erreur, c’est de limiter le jeu de possession à une multiplication des passes et une supériorité technique, tandis que les formations qui ont sublimé ce style l’ont fait avec d’autres ingrédients tout aussi importants : un pressing haut et organisé, des positions qui s’interchangent, des mouvements imprévisibles, des espaces où apparaissent des joueurs de manière inattendue. Si Laurent Blanc a transformé le PSG en petit Barça, avec le même système de jeu et des profils similaires en défense et au milieu de terrain, son PSG a rarement atteint la virtuosité du modèle. Entre 2008 et 2012, les Blaugranas faisaient preuve d’une circulation de balle ultra-rapide, et savaient utiliser la profondeur parfaitement, par les décrochages de Messi et les appels de Pedro et Villa. La manita, en novembre 2010, reste dans l’Histoire pour le score et le contexte. Mais c’est l’harmonie des Catalans ce soir-là qui rend ce match inoubliable. Mieux qu'utiliser la profondeur, les Barcelonais savaient surtout la créer, ce qui manque terriblement au PSG, qui ne sait pas faire briller Edinson Cavani et Lucas Moura, deux joueurs assassins dans les longs espaces. La différence parisienne vient souvent des latéraux, comme Van der Wiel à Rennes ce week-end. Tombé dans le groupe de l’Ajax et du Barça (qui s’étaient déjà affrontés la saison dernière, avec notamment une victoire néerlandaise), Laurent Blanc a l’occasion de mesurer son équipe face à celles qui font figure de référence quand il s’agit d’attaque placée. Les Amstellodamois, ressuscités par Frank de Boer il y a quatre ans, affichaient une possession de balle moyenne de 63% la saison passée. Le Barça reste le Barça, mais Luis Enrique, après la victoire sur l’Athletic Bilbao samedi, a indiqué la voie qu’il suivrait, celle que le football a empruntée : "S'il faut être vertical parce que l'adversaire nous y oblige, nous le serons.” Le PSG de Laurent Blanc peut-il l’être ? Surtout, veut-il l’être ? Ottmar Hitzfeld, vainqueur de la Ligue des champions à deux reprises, disait hier au Parisien : "Si la situation l'exige, il faut pouvoir modifier sa tactique et faire preuve de flexibilité. Les changements en cours de match sont souvent capitaux. Mais tous les grands clubs maîtrisent parfaitement cet aspect." Le Bayern Munich de Jupp Heynckes et le Real Madrid de Carlo Ancelotti, les deux derniers clubs qui ont porté la Coupe aux grandes oreilles, étaient capables de passer d'un plan de jeu à un autre. Face à Chelsea la saison passée, c'est ce qui avait manqué au PSG, qui avait décidé de jouer la contre-attaque à Stamford Bridge sans maîtriser le concept. Contre l'Ajax, et encore plus face au Barça, il lui faudra assimiler rapidement les principes d'une transition offensive plus directe. Un défi pour Laurent Blanc et son staff. goal.com |
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,602 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé ![]() |
Citation Paris l'a bien cherché... Malgré un but de Cavani et plusieurs occasions franches, les Parisiens n'ont pas réussi à se mettre à l'abri. A l'arrivée, ils concèdent le nul et ne rassurent personne. La Ligue des Champions promettait d'être son essence, son oxygène, son plus bel axe de communication. Le PSG devait donc laisser aux vestiaires les costumes délavés du championnat et, tel un caméléon, changer de peau, d'état d'esprit et d'attitude. Face à l'Ajax Amsterdam, il n'a rien fait de tout cela. Ce matin, le brouillard qui enveloppait le début de saison n'a jamais été aussi épais. On dirait que la machine parisienne s'est enrayée. La faute, principalement, à un manque chronique d'efficacité offensive et à une fébrilité générale qui s'est emparée des troupes de Blanc en seconde période. « Le problème ne vient pas de nos adversaires, reconnaît l'entraîneur. Le problème, c'est Paris. Pour l'instant, l'équipe n'est pas au top niveau. Mais en dépit de ces difficultés, nous ne perdons pas. Dans quelque temps, nous serons beaucoup mieux. » L'enjeu était pourtant considérable. Il s'agissait d'abord de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. C'est raté. Une grande fébrilité A l'issue de la première journée, les Parisiens se retrouvent en mauvaise posture. Ce résultat nul les place déjà dans l'obligation de battre le FC Barcelone, dans deux semaines au Parc des Princes, ou au moins d'obtenir le point du match nul pour limiter les dégâts. Le risque est grand, sinon, de voir s'envoler les Catalans (vainqueurs hier de l'APOEL Nicosie) en tête de la poule. A la vue du match d'hier, cela ressemble à un exploit. Dominateurs pendant quarante-cinq minutes, Ibra, Cavani et leurs amis se sont ensuite montrés d'une fébrilité indigne d'un prétendant à la victoire finale. Selon Laurent Blanc, le fond du problème relève de la condition physique. Un argument comme un autre. « L'Ajax nous a bousculés et n'a jamais cessé de jouer et de jouer encore, résume le coach. On peut bien sûr regretter notre manque d'efficacité. Nous aurions dû tuer le match dès le début de la seconde période. Mais j'ai rarement vu mes joueurs finir une rencontre dans cet état physique. L'Ajax nous a été supérieur dans ce domaine. » Après avoir pris leurs jeunes proies à la gorge sur la base d'un jeu direct assez nouveau, les Parisiens avaient pourtant posé leurs griffes sur la rencontre et ouvert le score sur un but signé Cavani (14e). Mais, à force de résister, les champions des Pays-Bas se sont rebellés et, assez logiquement, ont fini par égaliser. Poussés par un public incandescent, ils auraient même pu l'emporter sans un sauvetage de Sirigu (78e). Ce point du nul est donc un moindre mal. C'est peut-être cela le pire. Citation Zlatan n’a pas fait de miracles Dans son 4-3-3 habituel avec le retour de Matuidi au milieu, le PSG a su résister, pendant les premières minutes, au pressing agressif de l’Ajax pour ensuite s’installer dans le match. Le but de Cavani a concrétisé cette domination plus territoriale que franche. Mais, ensuite, Ibra et ses partenaires ont géré moins aisément les poussées néerlandaises. Et, malgré plusieurs occasions franches, le PSG n’a pas réussi à creuser l’écart. Les Parisiens ont laissé les Néerlandais revenir et peuvent se féliciter de ne pas avoir pris un deuxième but. 5.5 Sirigu A failli faire une énorme bourde dans la 1re minute en tardant à relancer. Puis il a traversé la première période tranquillement. Masqué sur le coup franc égalisateur (73e), il avait déjà dû s’employer après le repos (48e). Il dévie sur son poteau un autre coup franc (78e). 6 Van der Wiel Pour son retour dans son stade, il a su mettre de côté ses sentiments pour livrer une prestation sérieuse. Défensivement, il a toujours réalisé le geste juste mais il a trop rarement proposé des solutions au-delà de la ligne médiane. Il s’offre malgré tout une balle de but. 7 Marquinhos Le défenseur central a été bon. Plusieurs jaillissements inspirés comme aux 38e et 39e minutes. Un coup de tête de peu à côté (67e) sur coup franc. Mais il concède un coup franc sévère qui amène l’égalisation (74e) et est averti sur le coup (72e). 5.5 David Luiz Le Brésilien n’a pas semblé être gêné par sa blessure au genou gauche. S’il n’a pas trop peiné à contenir Sigthorsson, il a abusé des relances longues toute la rencontre. Dans le lot, quelquesunes étaient quand même précises. Un tir au-dessus (71e). 5.5 Maxwell Le latéral gauche brésilien a vécu un premier acte tranquille défensivement. Ce qui l’a autorisé à distiller de trop rares centres. Plus en difficulté avec l’entrée en jeu du remuant El Ghazi après l’heure de jeu. 5.5 Verratti L’Italien a eu une activité débordante en première période, surtout à la récupération face au milieu de l’Ajax entreprenant. Plutôt à l’aise dans la relance. Mais il s’est éteint après la pause. Remplacé par Pastore (81e), sans impact sur le jeu. 5.5 Th. Motta La sentinelle parisienne a elle aussi souffert devant la détermination du pressing des Néerlandais. Mais son calme et sa technique lui ont permis de s’en sortir le plus souvent sans dommage. Sur le reculoir en seconde période. 6 Matuidi De retour comme titulaire à gauche du milieu à la place de Pastore, le Français a apporté sa hargne à la récupération et sa capacité à presser haut quand il le fallait. Il s’est moins projeté devant après la mi-temps lorsque le PSG a été ballotté. 3 Lucas Attaquant droit, le jeune Brésilien a été perturbé. Il récupère le ballon dans les pieds de Boilesen sur le but de Cavani. Ensuite, malgré des percées intéressantes, il manque un face-àface avec le gardien (47e) et une contreattaque (58e). 4 Ibrahimovic Surnommé Dieu sur une banderole déployée dans le stade, le Suédois n’a pas fait de miracles hier devant son ancien club. Il a eu cinq situations, en a cadrées deux qui n’ont pas fait mouche. Et souvent des mauvais choix dans ses passes. 5 Cavani L’Uruguayen, aligné à gauche, a beaucoup bougé sur le front de l’attaque. Souvent dans l’axe en raison des décrochages d’Ibra, il a su être là pour ouvrir le score (14e). Après, il a été plus discret. S’est beaucoup replié défensivement dans son couloir. L’ADVERSAIRE L’Ajax, malgré sa jeunesse, a su rester dans le match après l’ouverture du score parisienne. Et au fil des minutes, surtout en seconde période, il a posé de gros problèmes aux Parisiens, notamment Schöne et Serero. Après avoir égalisé, les joueurs de De Boer ont eu les meilleures situations. Citation Salvatore Sirigu : « Un but qu'on n'aurait pas dû prendre » Il se présente devant les médias le regard attristé. Déçu par le résultat, Salvatore Sirigu l'est aussi par sa propre prestation et se sent coupable de ne pas avoir été capable de détourner le coup franc de Schöne. L'Italien assume toute la responsabilité de ce nul plutôt que d'accabler ses coéquipiers et les multiples occasions ratées. Quel est votre sentiment après ce nul ? Salvatore Sirigu. Mon sentiment ? Une grande déception car on a réalisé un bon match. Or on prend un but qu'on n'aurait pas dû prendre. C'est dommage. Le PSG s'est procuré beaucoup d'occasions sans parvenir à tuer le match. Comment l'expliquez-vous ? Oui, il y a eu des occasions, mais c'est toujours difficile de marquer. Au delà de ça, on a très bien joué, on a joué comme le coach le voulait. On a été bien mieux qu'à Rennes le week-end dernier. Malheureusement, ce coup franc a changé la physionomie du match. Si on ne prend pas ce but, on aurait certainement gagné car on avait la maîtrise du match. Pour le reste, on n'a rien à se reprocher. Vous assumez donc la responsabilité de ce match nul ? Il s'agit d'une erreur individuelle. J'aurais pu éviter cette égalisation, j'aurais certainement dû faire beaucoup mieux sur ce coup franc et ça me déçoit. Les gars ont fait le match qu'il fallait faire. On méritait les trois points. Ce but a bien aidé l'Ajax. Voyez-vous le départ du ballon sur l'égalisation ? Non. Et quand je finis par le voir, je n'arrive pas avec la force nécessaire pour le dégager. Je ne fais que le toucher. C'est quelque chose que je prends pour moi. Prendre un but ainsi, ça déçoit tout le monde, moi le premier. Y-a-t-il plus de pression désormais avant la réception de Barcelone dans deux semaines ? De la pression, en Ligue des champions, il y en a toujours. Et encore plus quand on reçoit Barcelone. C'est un match particulier. Mais cela ne change pas beaucoup de choses dans la préparation. On va tout faire pour réaliser un gros match. On va continuer à travailler et surtout oublier ce qui s'est passé ce soir. Ce sera une rencontre différente. Citation Lucas, c'est quoi le problème ? On a beau retourner ce match dans tous les sens, on a du mal à trouver des circonstances atténuantes à Lucas. Une nouvelle fois préféré à Lavezzi, le Brésilien de 22 ans, évoluant sur le côté droit, a certes récupéré le ballon sur l'ouverture du score de Cavani, mais il a aussi et surtout manqué un face à face incroyable avec le portier néerlandais. La seconde période venait de reprendre depuis une grosse minute lorsque l'ancien de São Paulo n'a pas cadré son tir oubliant au passage Ibra à ses côtés. En marquant, Lucas aurait scellé vraisemblablement le sort du match. De plus, sa contre- attaque mal négociée à l'heure de jeu n'était pas un modèle du genre. Sur cette action, Zlatan Ibrahimovic n'a rien dit, mais son regard fixe trahissait une colère rentrée. Ses défauts demeurent Bien sûr, il faut retenir à l'actif du compatriote de David Luiz ce bon décalage pour Van der Wiel (62e) ou son coup franc déposé sur la tête de Marquinhos (67e). C'est ce que Laurent Blanc a choisi de faire : « J'ai félicité Lucas pour l'ensemble de la rencontre. Comme ses coéquipiers, il est allé au bout de lui-même. Il aurait pu être l'homme du match, en provoquant le premier but et en marquant le second à la 47e. Mais il ne faut pas l'enterrer, il faut l'encourager. La prochaine fois, j'espère qu'il parviendra à concrétiser ses occasions de but ». Si l'entraîneur parisien relativise, ça n'a pas toujours été le cas. La saison dernière, il avait regretté à plusieurs reprises que son attaquant ne se montre pas plus décisif. Le temps passe depuis son arrivée dans la Capitale (deux ans en janvier) mais ses défauts demeurent. « Ça commence à être urgent », a soufflé l'un de ses partenaires en quittant l'Arena. « C'est le foot, c'est comme ça, a confié le Brésilien. J'ai fait une erreur sur ce coup mais j'ai plutôt fait un bon match. » Grand seigneur, Sirigu a pris pour lui la responsabilité sur l'égalisation en déclarant que les attaquants, et notamment Lucas, avaient fait ce qu'il fallait. On n'est pas obligé d'être d'accord avec le gardien parisien. Citation Julien Escudé : « Paris manque de sérénité » « Paris n'a pas su tuer le match. L'action de Lucas, au début de la seconde période, aurait dû permettre au PSG d'asseoir sa victoire. A 2-0, c'était plié. Lucas a beaucoup provoqué mais il manque d'expérience. Il symbolise l'inefficacité de Paris. Dans ce type de matchs, il y a peu d'occasions et, si on laisse l'adversaire à 0-1, on lui offre l'opportunité de revenir. Les Parisiens devraient avoir une meilleure gestion du ballon. On a vu en fin de match qu'ils jouaient avec le feu devant leurs 16 m. Il faut être plus efficace dans les actions offensives mais aussi défensives. » Citation Deux semaines d’attente pour Silva. Touché aux ischio-jambiers le 11 août face à Naples, Thiago Silva poursuit son programme de remise en forme. La date de reprise, envisagée par le staff du PSG, est celle du 30 septembre, à l’occasion du match contre le FC Barcelone. Zlatan fils de Dieu. Les fans de l’Ajax n’ont pas oublié Ibra. Ils avaient déployé une banderole dans l’Amsterdam Arena : « Welcome back Son of God ». « Vous vous demandez si c’était pour moi, Maxwell ou Van der Wiel ? Non, c’était pour moi évidemment ! », s’est esclaffé le géant Suédois. 83 interpellations. 56 hooligans affichant leur lien avec le PSG, pour la plupart issus de l’ancienne tribune Boulogne du Parc des Princes selon les autorités françaises, ont été interpellés par la police néerlandaise, hier après-midi, à Utrecht. Ils s’apprêtaient à en découdre avec leurs homologues néerlandais, dans le cadre d’une bagarre de rue organisée. Ils ont tous été placés en garde à vue. 27 autres supporteurs parisiens ont également été arrêtés dans la capitale néerlandaise. Le Parisien Citation Lucas remis à l’endroit Décevant à Rennes quatre jours plus tôt, le Brésilien a repris de l’épaisseur par sa vision du jeu et son implication sur l’ouverture du score. LUCAS (6) En reniflant le coup sur le ballon cafouillé par Boilesen, il a déclenché l’action du but (1-0, 14e), avant d’offrir des ballons délicieux à Ibra (52e), Van der Wiel (62e) et, sur coup franc, à Marquinhos (67e). Beaucoup de mobilité et une réelle envie de faire la différence. Seule ombre, mais qui pèse, ce tir mal négocié face à Cillessen (46e), confirmant ses lacunes comme finisseur. SIRIGU (5) : il a longtemps attendu pour chauffer ses gants (48e, 49e) avant d'accompagner dans son but le coup franc égalisateur de l’Ajax (1-1,74e), sur lequel son anticipation fut moyenne. Plus tard, il touchera un coup franc qui percutera son poteau gauche (77e). VAN DER WIEL (5) : un match sans génie mais plutôt propre. Sur l’une de ses montées, il a vu sa frappe captée par Cillessen (62e). Défensivement, il n’a pas connu d’alerte. DAVID LUIZ (4) : il joue sans vraiment regarder le jeu, ce qui occasionne un déchet non négligeable, notamment dans les relances longues. Le Brésilien n’a pas mis dans le jeu l’électricité qu’il peut apporter. MARQUINHOS (5) : à l’exception d’une relance trop risquée (32e), il a livré une première période excellente par la clairvoyance de ses transmissions et son mordant dans les duels. À deux doigts de marquer de la tête (67e), il a terni sa soirée par la faute sur Serero (72e) qui lui vaudra un jaune… et l’égalisation. MAXWELL (6) : pour ses coéquipiers, c’est un bonheur de redoubler les passes sur son côté. Il sait toujours se situer et faire vivre le ballon. Des centres d’une qualité inégale mais, globalement, une belle maîtrise. VERRATTI (5) : un début de match plein de souffle, d’impact dans les duels et de passes dans le bon tempo. Puis il a suivi une pente déclinante, peinant à jouer vers l’avant. Remplacé par PASTORE (81e), assez brouillon. THIAGO MOTTA (4) : comme souvent, il a reculé au point d’évoluer presque comme un troisième défenseur central. Ce match a confirmé que son début de saison manquait de relief. Il joue trop lentement et sans rien d’excitant dans ses relances. MATUIDI (5) : un gros début de match pour son retour comme titulaire, avec de l’impact dans les duels et le souci de se projeter dans les intervalles. Rattrapé par son manque de rythme, il a erré au cours de la seconde période. LUCAS (6) : voir ci-dessus. IBRAHIMOVIC (4) : autoritaire quand il a décroché, il a rarement été précis dans les trente derniers mètres, avec un mélange de passes dans le mauvais tempo et de frappes mal ficelées, notamment sur coups francs (21e, 57e, 70e). CAVANI (6) : ouf, il a gardé son instinct de buteur ! Après avoir ouvert le score, il n’a pas été phénoménal offensivement mais son implication défensive n’a jamais faibli. Valeureux. Citation Un peu court, Matuidi En manque de temps de jeu depuis son retour à la compétition, le milieu du PSG a souffert dans ce qui fait généralement sa force, sa capacité à reproduire les efforts. TÊTE BASSE et bras ballants, Blaise Matuidi a quitté la pelouse de l’ArenA d’Amsterdam conscient de la médiocrité du résultat des joueurs parisiens, comme de la forme qu’il a affichée à mesure que la recontre progressait. Au fil de cette soirée morose, où le PSG n’a jamais dévoilé le visage du monstre de l’an dernier, où chacun y est allé de sa petite gourmandise et de son erreur technique, l’ex-Stéphanois (2007-2011) fut sans doute l’un des plus propres, à l’exception de ce ballon perdu sans conséquence (2e). Au contraire, il tenta de retrouver ses repères de la saison passée, avalant les kilomètres avec sa générosité habituelle, essayant d’apporter le surnombre sur les côtés et des solutions au sein d’une attaque en panne tragique d’efficacité. UN CADEAU EMPOISONNÉ Mais c’est l’essence qui vint rapidement à manquer dans le moteur du « marathonien ». Une donnée prévisible face à un adversaire qui priva de ballon le champion de France comme cela lui est rarement arrivé depuis la nomination de Laurent Blanc à la tête du club en 2013 (49% de possession). D’autant qu’à la décharge du joueur, il a disputé soixante-six matches la saison dernière ; il fait partie des derniers à être rentré de la Coupe du monde et n’a donc pas effectué la même préparation estivale que ses partenaires. Une fois le stade vide, il est facile d’avancer que ce n’était finalement pas le bon soir pour relancer le milieu des Bleus. Mais un peu comme ce père aimant qui, le long de la main courante, regarde son fils se morfondre sur le banc de touche quand son entraîneur ne lui adresse même pas un regard, l’inquiétude guettait les supporters de Blaise Matuidi lors du match contre l’Évian-TG. Il avait été titulaire et capitaine transparent d’un match soporifique à Annecy (0-0, le 22 août). Depuis, Laurent Blanc lui avait depuis préféré l’élégant Javier Pastore pour animer son entrejeu. Néanmoins face à cet Ajax Amsterdam à peine pubère et volontaire, l’ex-sélectionneur des Bleus a souhaité replacer son milieu récupérateur pour contrer la fougue néerlandaise. Matuidi peut empiler les efforts à vous filer une crise d’asthme depuis la tribune, il a surtout hérité d’un joli cadeau empoisonné. Le milieu international fait peut-être partie de ces joueurs à la débauche d’énergie exemplaire et hors norme, mais il a besoin d’enchaîner les matches pour atteindre son plein potentiel et davantage encore quand démarre la compétition la plus éprouvante. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Paris, les nuages s’amoncellent ![]() Après deux prestations insuffisantes à Rennes et à Amsterdam, l’agacement s’est immiscé dans les rangs parisiens. Avant de recevoir Lyon, dimanche, puis le Barça, à la fin du mois, la pression est montée d’un cran autour du champion de France. C’EST UN PEU CELA, la dure vie d’un monstre. Pour le PSG de Qatar Sports Investments, de Zlatan Ibrahimovic et de Laurent Blanc, un match nul chez l’Ajax Amsterdam est désormais ressenti comme un résultat contrariant tant la plupart des rapports de force sont supposés illustrer la puissance écrasante et éclatante du club de la capitale. À Paris, l’éclaircie de la victoire contre Saint-Étienne (5-0, le 31 août) a laissé place à un ciel plus grimaçant. De Rennes (1-1), samedi dernier, à Amsterdam (1-1), avant-hier, le PSG a étiré la même inefficacité. Plus troublante encore, son incapacité à réveiller le souffle et le goût du pouvoir qui avaient éclairé plusieurs séquences de sa saison 2013-2014. Et le 30 septembre, c’est le FC Barcelone, leader de la Liga et invaincu depuis le début de la saison, qui débarque au Parc des Princes... Une affiche de gala qui revêtira un vrai enjeu pour les Parisiens, sachant qu’une défaite pourrait déjà hypothéquer leurs chances de qualification en huitièmes de finale. Le Paris du moment est parfois lent, nerveux et manque d’appétit et de lucidité. Il n’y a pas vraiment de temps fort à extraire des deux derniers matches de l’équipe parisienne ni même de l’ensemble de son début de saison, à l’exception, donc, de cette soirée contre les Verts. Aux répliques ironiques de Salvatore Sirigu après le déplacement à Rennes ont succédé les petites piques d’Ibra dans les couloirs de l’Arena, appelant son équipe à « se réveiller » . L’état d’urgence n’est pas pour demain. Mais le pouls du champion, aujourd’hui, laisse deviner une perte de légèreté et de majesté. ![]() CAVANI, COMME ISOLÉ SI UNE RELANCE des résultats pourrait vite circonscrire et éteindre ces petits foyers de tension, il en est un qui apparaît plus délicat à appréhender et cela fait un an que ça dure. En s’échappant de l’Arena d’Amsterdam, Edinson Cavani, l’unique buteur parisien de la soirée, afficha une forme de détachement lorsqu’il lui fut demandé comment se passait son entente avec Ibra : « Tranquille ! Ce qui compte, c’est que l’équipe fonctionne, qu’elle soit performante. » Ce qui, pour le moment, est loin d’être le cas, et il le sait. Puis, sondé sur son envie de passer à un système à deux attaquants, l’attaquant international uruguayen répliqua un brin cynique : « Non, c’est très bien comme ça. » Et il s’éclipsa… Cavani ment très mal. De la même manière, sur le côté gauche du terrain, où il est cantonné, il a de plus en plus de mal à contenir ses frustrations. Contre Rennes (1-1, samedi), il eut quelques gestes de dépit. Face à l’Ajax, il a d’abord déployé les efforts défensifs que son poste nécessite avant d’y renoncer, peu à peu, agacé de ne pas être servi ou bien d’être servi trop tard, à l’image de ce décalage d’Ibra qui a touché le ballon au moins deux fois de trop avant de le transmettre à son coéquipier, alors en position de hors-jeu. Dans le vestiaire, « le Matador » n’a pas de véritable soutien, ne s’inscrit dans aucun courant. Certains avaient peu goûté, la saison passée, qu’il soit introduit commeune étoile alors que son palmarès en club se limitait à un titre de champion d’Uruguay (2007) et une Coupe d’Italie (2012). D’autres estimaient ensuite qu’il n’avait pas à revendiquer une place dans l’axe alors qu’Ibra y est intouchable. Mais Cavani n’avait rien exigé. Il avait juste déclaré que son profil était celui d’un attaquant axial et que c’était pour jouer en pointe, à côté du Suédois, que le PSG l’avait recruté. Depuis, il se tait. Et attend. BLANC SOUS SURVEILLANCE PROLONGÉ au printemps dernier j usqu’en 2016, Laurent Blanc (48 ans) n’apparaît pas, aujourd’hui, comme un entraîneur en danger. À deux points du leader lillois en L 1 et après seulement un match de C1, son équipe est loin d’avoir compromis les objectifs de sa saison : nouveau sacre en Championnat, une demi-finale européenne et la Coupe de France. Mais le climat actuel ravive le souvenir de celui qui avait assombri l’élimination contre Chelsea en Ligue des champions (3-1 ; 0-2, en avril dernier)… et allongé le processus de sa prolongation de contrat. En gros, il est reproché à l’entraîneur du PSG de ne pas toujours parvenir à diffuser un esprit de mobilisation et surtout d’être trop passif dans son management tactique, se contentant souvent de changements poste pour poste dans un 4-3-3 immuable. Publiquement, Nasser al-Khelaïfi a toujours soutenu son entraîneur, se disant même régulièrement satisfait du style offensif prôné en comparaison avec les schémas plus frileux de son prédécesseur, Carlo Ancelotti. La relation entre le président du PSG et Blanc demeure néanmoins difficile à cerner : le premier a toujours rêvé d’un technicien à l’envergure internationale reconnue, type Wenger ou Mourinho ; le second, lui, a peiné à étendre le champ de ses prérogatives et il n’a jamais été du genre, depuis ses débuts sur un banc avec Bordeaux en 2007, à chercher à tisser une complicité avec ses dirigeants. En interne, il vient même de semer le trouble en évoquant, vendredi dernier, « une erreur quelque part» dans la gestion contractuelle des jeunes du PSG, allusion à Kingsley Coman, parti libre à la Juventus, et à Adrien Rabiot, qui a refusé de prolonger son contrat actuel (2015). Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, qu’Al-Khelaïfi met souvent en avant depuis le départ de Leonardo (juillet 2013), a peu goûté les propos du coach. Il en faudrait plus pour le fragiliser réellement, mais sa hiérarchie va désormais observer la courbe des résultats d’un oeil encore plus aiguisé. Notamment le choc contre Barcelone, le 30 septembre, dans un Parc brûlant. Citation La concurrence, c’est pour quand ? Depuis le début de saison, Laurent Blanc, l’entraîneur du Paris-SG, ne procède qu’à de modestes retouches de son onze de départ. MÊME SI LE FAIR-PLAY financier a contraint le Paris-SG dans son recrutement estival et ne lui a pas permis de se renforcer comme il l’entendait, Laurent Blanc dispose d’un effectif où tous les postes sont « doublés ». Et pourtant, depuis le début de saison, la concurrence au sein de l’équipe est plutôt contestable et le manque de rendement de certains joueurs pourrait être sanctionné davantage. En attaque, Ezequiel Lavezzi paie autant son efficacité limitée de la saison dernière (9 buts en Ligue 1, 0 passe décisive) que sa qualité de finaliste de la Coupe du monde. Il n’a repris l’entraînement que le 5 août et, à la différence de Thiago Silva , Maxwell ou David Luiz, qui ont fait leur retour en même temps que lui, n’a pas encore été titularisé une seule fois. L’international argentin a pourtant des qualités qui réveilleraient le PSG lorsqu’il semble s’endormir, à certains moments. Mais à force de le laisser sur le banc et de lui offrir vingt minutes par-ci, dix par-là, son entraîneur s’expose au risque de le perdre. Blanc pourrait également décider de changer de système tactique et passer à un milieu à quatre en losange. L’entraîneur parisien y songe de plus en plus et ce n’est pas ce qu’il a vu contre l’Ajax (1-1), mercredi, qui devrait le faire changer d’avis. Il cherche juste le bon moment. Visiblement, ce n’était pas à Amsterdam. Mais il est dommage de ne pas profiter plus de la forme actuelle de Javier Pastore. Cela offrirait l’avantage d’installer l’Argentin à un poste de meneur de jeu, dans lequel il pourrait exprimer son potentiel, et celui de placer Edinson Cavani dans une position axiale qu’il chérit tant. La réception de Lyon dimanche, en Ligue 1, sera-t-elle la bonne occasion ? Enfin, au milieu de terrain, Blanc pourrait, là aussi, songer à faire jouer une concurrence un peu plus agressive. Thiago Motta comme Marco Verratti ne signent pas un début de saison très performant. Mais eux aussi enchaînent les titularisations sans que leur statut ne soit jamais remis en cause. Motta est un véritable patron et Verratti un joueur au potentiel incroyable. Mais les promesses ne suffisent pas à remporter des matches, et si ces deux joueurs ne sont pas des problèmes majeurs ils ne constituent pas non plus des solutions. En janvier, l’ancien sélectionneur des Bleus avait insisté pour recruter Yohan Cabaye, très peu utilisé cette saison (1 titularisation en Ligue 1). Il pourrait peut-être le relancer prochainement, ne serait-ce que pour montrer à son effectif qu’à part Zlatan Ibrahimovic personne n’est intouchable. Citation Et pendant ce temps, Rabiot… Après avoir essayé en vain de quitter le PSG cet été, le jeune milieu de terrain s’entraîne à nouveau avec sérieux. Suffisant pour retrouver une place dans le groupe ? ADRIEN RABIOT sera-t-il aligné, cette saison, par le PSG ? Sous contrat jusqu’en juin 2015, le jeune milieu parisien (19 ans) avait entrepris un forcing pour quitter le club cet été mais n’était parvenu qu’à conclure un accord avec l’AS Rome pour janvier prochain. Irrités par l’attitude de l’international Espoirs français cet été, les dirigeants du club de la capitale ont décidé de ne pas l’inscrire sur la liste A des vingt et un joueurs qualifiés en C 1 et Laurent Blanc devrait le plus souvent le laisser à l’écart les soirs de L 1. Et comme le PSG a décidé de ne plus aligner en réserve les pros non retenus en équipe première, son temps de jeu, jusqu’en janvier, risque d’être réduit à sa portion congrue. Mais Rabiot, qui n’avait pas été exemplaire au mois d’août (retard aux séances d’entraînement), s’est remis sur le droit chemin. Rétabli de sa blessure à un pied, il s’entraîne consciencieusement, se tient prêt, comme s’il allait être convoqué pour le prochain match. Peut-être pense-t-il que son entraîneur, qui n’a pas pu avoir tous les renforts souhaités cet été, sera, un jour, obligé de faire appel à lui en cas de suspension ou de blessure. Et puis Rabiot ne peut pas non plus se permettre de débarquer à Rome, l’hiver prochain (si les deux clubs trouvent finalement un accord), dans un état physique trop précaire. Surtout qu’il intégrerait une équipe déjà fournie en milieux de qualité et qu’il n’aura pas davantage de garanties de temps de jeu qu’à Paris. Citation Quand le PSG pistait Brahimi… LA LIGUE 1 a redécouvert, soudainement, mercredi soir, le talent du milieu du FC Porto, Yacine Brahimi, auteur d’un triplé face au BATE Borisov pour son premier match de C 1 (6-0). Les recruteurs du Paris-SG n’avaient pas oublié celui qui avait fait une saison de formation dans le club de la capitale (en moins de 14 ans). Début juillet, le directeur sportif adjoint, Olivier Létang, s’est rapproché de l’entourage de l’ancien Rennais, à Grenade depuis 2012, afin de connaître ses intentions pour la saison à venir. Originaire de Montreuil, Brahimi n’a pas du tout écarté cette piste. Le contact avec le club parisien a été maintenu plusieurs semaines. Mais le PSG, où le profil de Brahimi avait été validé par le staff, était dépendant du fair-play financier et d’un départ éventuel, notamment d’Ezequiel Lavezzi. Alors qu’un club du Golfe avait formulé, entre temps, une proposition salariale colossale, Brahimi (24 ans) a finalement opté pour Porto fin juillet. Grenade a touché 6,5 M€ dans ce transfert. Sa clause libératoire a été fixée à 50 M€. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Il y a comme un malaise à Paris Après leur match nul à Amsterdam mercredi soir, les joueurs parisiens se posent des questions. Et l’ambiance commence à devenir pesante. DEPUIS LE DÉBUT de cette saison, deux constantes accompagnent le PSG lors de ses matchs à l’extérieur. L’équipe ne gagne jamais (4 nuls en 4 matchs de L 1 et de Ligue des champions) et son président repart fâché à chaque fois. C’est donc un Nasser al-Khelaifi avec le visage des mauvais jours qui a voyagé vers Paris avec ses joueurs dans la nuit de mercredi à jeudi. « Il est déçu par le début de saison en général », raconte un habitué du Parc des Princes. Premier visé par la déception présidentielle : Laurent Blanc. Al-Khelaifi ne comprend pas qu’avec les moyens donnés les performances ne soient pas plus abouties. Dans le vestiaire de l’Amsterdam Arena après le match, l’entraîneur a brièvement pris la parole pour délivrer un discours plutôt positif. Il a même félicité ses joueurs d’avoir tout donné. Pour Blanc, les difficultés actuelles s’expliquent par un manque d’homogénéité physique. C’est un argument recevable même si, courant juillet, il disait que l’équipe serait prête en septembre pour le début de la Ligue des champions. Sur la performance de mercredi, l’ex-sélectionneur pointe aussi un autre élément défavorable : l’intensité plus importante dans cette compétition à laquelle le PSG n’est pas trop habitué en L 1. Ce n’est pas faux. Et ce n’est pas nouveau. Les effets du départ de Makelele Derrière ces explications se cachent d’autres soucis plus feutrés mais tout aussi prépondérants. Un fossé se creuse depuis quelques semaines entre Blanc, son staff et une partie du vestiaire. La plupart ne comprennent pas pourquoi il a accepté d’aligner Thiago Silva à Reims, alors que le capitaine n’était de retour que depuis trois jours. La blessure du Brésilien ne peut pas être dissociée de ce choix surprenant. Certains sont déçus du sort qui leur est réservé (Cavani, Cabaye et Matuidi), d’autres lui reprochent de ne pas assez communiquer. « Depuis le départ de Makelele à Bastia cet été, il Amsterdam Arena, mercredi. Depuis le début de la saison, les Parisiens (ici David Luiz et Ibrahimovic, en haut, Verratti, en bas à g., Motta et Cavani) n’ont réalisé que des matchs nuls à l’extérieur (1-1 contre l’Ajax) : ils sont de plus en plus déçus et frustrés par ces résultats. n’existe plus cet élément qui faisait le tampon entre les entraîneurs et le groupe, raconte un familier du vestiaire. Il faisait remonter les demandes. Aujourd’hui, on a parfois le sentiment que le staff et les joueurs évoluent chacun dans leur coin. » Faute de parfaitement parler portugais, italien ou espagnol, les membres du staff se sentent parfois isolés et regrettent de ne pas pouvoir davantage échanger avec les étrangers. Le message du coach semble aussi moins bien passer. La sortie d’Ibrahimovic mercredi après le match est révélatrice de la drôle d’atmosphère actuelle : « On doit se réveiller, on n’a pas joué notre jeu. Il y a des choses à régler. » La veille du match, Blanc avait réuni ses gardiens, ses défenseurs et ses récupérateurs pour leur passer des consignes. A-t-il été entendu ? Pas sûr. PSG - Lyon dimanche prend des allures de tournant dans une saison qui s’annonçait beaucoup plus sereine. Avec un succès, les crispations s’évaporeront. En cas d’échec, la tension va monter d’un cran. Citation Quand on n’a pas la santé… Mais ou est passe le PSG, son flamboiement, ses coups de génie ? En ce début de saison, l’équipe est loin du niveau de l’an passé. Le premier rendez-vous européen de la saison contre l’Ajax (1-1) a notamment mis en lumière les difficultés physiques des Parisiens. Etat des lieux. Un Mondial à digérer. Plus de six semaines après le retour à la compétition, les hommes de Blanc n’ont toujours pas retrouvé un état de forme optimal. « Physiquement, l’Ajax nous était supérieur », a d’ailleurs reconnu le coach du PSG. « La Coupe du monde n’a pas été digérée. Physiquement, psychologiquement, c’est difficile de se remettre dans le coup », explique l’ex-entraîneur de Rennes, Frédéric Antonetti. Or, 13 Parisiens (dont 7 titulaires de mercredi) ont participé à ce Mondial. « Il ne faut pas s’attendre à les voir à 100 % avant la fin octobre, précise Antonetti. Mais c’est le lot de chaque grand club. » En ce début de campagne européenne, les équipes les plus représentées au Brésil ne se sont pas non plus montrées flamboyantes. Le Bayern et Barcelone ont arraché une courte victoire (1-0), Chelsea a concédé le nul (1-1) contre Schalke. Où est passé le jeu parisien ? Cet état de forme disparate compromet la qualité de jeu du PSG. Au milieu, le trio magique de l’an passé a perdu de sa superbe, avec un Matuidi à court de forme et de temps de jeu, un Verratti qui décline passée l’heure de jeu. Thiago Motta, plaque tournante de l’équipe la saison dernière, n’a pas non plus retrouvé son meilleur football. Quand ces trois-là ne sont pas à 100 %, la fluidité du jeu en prend un coup. Pour preuve : 46 % de possession de balle pour le PSG mercredi, contre 58 % sur l’ensemble de sa campagne européenne l’an passé ! « Le problème est aussi mental, car tu as les occasions pour te mettre à l’abri et tu ne le fais pas, précise Eric Roy, consultant sur BeIN Sports. Ils n’arrivent pas à se rendre les matchs faciles à l’extérieur. » Varier le système. Le coaching de Blanc est aussi pointé du doigt. A Amsterdam, il a attendu les dix dernières minutes (81e) pour procéder à 2 changements, alors que son équipe baissait de rythme depuis l’heure de jeu. « Quand tu mènes, même si le match est difficile et que tu souffres, tu as toujours peur de déstabiliser l’équilibre de l’équipe en procédant à 1 ou 2 changements », tempère Eric Roy, ex-directeur sportif de Nice. Le principal reproche concerne surtout son système, le 4-3-3, qu’il ne cherche pas à faire évoluer. Si ce schéma a fait la force du PSG la saison passée, le jeu est devenu prévisible pour les adversaires. « Il faudrait réfléchir à des solutions tactiques nouvelles, réclame Roy. Quand ça bloque en 4-3-3, face à des équipes défensives, le PSG pourrait passer en 4-4-2 en losange avec une pointe derrière les 2 attaquants. Cela peut suffire pour déstabiliser l’adversaire. » Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Real, FC Barcelone, PSG… Les 10 plus gros budgets de la Ligue des champions La Ligue des champions 2014-2015 a repris ses droits, mardi et elle s'est poursuivie, ce mercredi avec notamment l’entrée en lice du PSG qui s'est rendu sur la pelouse de l’Ajax Amsterdam. Un PSG qui joue dorénavant dans la même cour que les plus grands d’Europe en terme de budget. Avec 480 millions d’euros, il est en deçà des deux clubs espagnols, le Real Madrid et le FC Barcelone mais il domine le reste de l’Europe, en l’absence il est vrai de Manchester United (non qualifié pour cette C1) qui lui tient la comparaison. Le Bayern Munich suit pour les quatre équipes les plus solides financièrement cette saison. Après eux l’écart se fait, de Manchester City, cinquième, à Liverpool dixième. La présence de quatre clubs anglais dans le Top 10 des budgets les plus élevés de la Ligue des champions confirme qu’il sera dur d’écarter les équipes de Premier League de la course finale, même si le tournoi n’a pas bien commencé pour toutes. Monaco en revanche n’est pas dans ce Top 10. 1.Real Madrid (Espagne) 520M€ 2.FC Barcelone (Espagne) 509M€ 3.PSG (France) 480M€ 4.Bayern Munich (Allemagne) 440M€ 5.Manchester City (Angleterre) 322M€ 6.Chelsea (Angleterre) 308M€ 7.Arsenal (Angleterre) 290M€ 8.Juventus Turin (Italie) 278M€ 9. Borussia Dortmund (Allemagne) 262M€ 10. Liverpool (Angleterre) 255M€ sportune |
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Citation Ajax Amsterdam 1-1 Paris SG, l’analyse tactique Tout avait pourtant bien commencé avec l’ouverture du score rapide de Cavani (14e). Mais comme lors de ses derniers déplacements en Ligue 1, le PSG n’a pu ramener qu’un seul point de l’Arena d’Amsterdam. Maître de son sujet en première mi-temps, il s’est montré beaucoup trop passif après la pause, laissant l’Ajax lui rappeler qu’il pouvait lui aussi prendre un match en mains si l’occasion se présentait. Les compositions : C’était l’heure du retour « à la normale » pour le onze parisien hier soir. Sur le banc en championnat suite au bon début de saison de Pastore, Matuidi faisait enfin son retour dans le onze-type. Au programme collectif, le 4-3-3 malgré les dernières rumeurs qui annonçaient un changement de système. Côté néerlandais, Franck de Boer fait aussi dans le classique avec l’historique 4-3-3 avec lequel le club néerlandais a construit ses plus grands succès. Parti fin août pour rejoindre Manchester United, Daley Blind est remplacé dans l’entrejeu par Viergever, arrivé de l’AZ. Pressing de l’Ajax et réponses parisiennes : Habitué à avoir la possession de balle dans son championnat, l’Ajax a annoncé rapidement la couleur dans ce match : dès le coup d’envoi, portés par Sigthorsson et Klaassen, les Néerlandais ont forcé le PSG à redescendre le ballon jusqu’à Sirigu. Les deux joueurs les plus offensifs de Franck de Boer se sont focalisés ensuite sur la relance parisienne, celle-ci tournant autour de David Luiz, Marquinhos et Thiago Motta (ciblé par Klaassen). Formant le deuxième rideau dans l’axe, Viergever et Serero se retrouvaient face à Matuidi et Verratti sur ces phases de pressing dans le camp parisien. ![]() Klaassen et Sigthorsson font vont presser la relance parisienne, couverts par Serero et Viergever dans l’axe. A noter que ce sont du coup les défenseurs centraux ajacides qui doivent alors suivre les mouvements d’Ibrahimovic. Les Parisiens ont toutefois rapidement trouvé des solutions pour se défaire du pressing ajacide. En utilisant la largeur, ils parvenaient à s’appuyer sur le trois contre deux à leur avantage au départ des actions, et remontaient ensuite le terrain jusqu’aux abords du rond central. Là, le pressing de l’Ajax se relâchait : Verratti et Matuidi pouvaient redescendre sans être pressés en raison de la présence d’Ibrahimovic entre les lignes, qui était désormais un danger pour la défense en cas de passe réussie vers lui. Arrivé dans l’entrejeu, les Parisiens se retrouvaient face à un Ajax laissant Klaassen et Sighthorsson en première ligne et cherchant à protéger au mieux sa défense centrale. Paris a ainsi cherché à jouer dans le dos de cette dernière, comme sur l’action aboutissant à l’ouverture du score (Cavani 14e, suite à un ballon récupéré par Lucas face à Boilesen). Pour construire, les Parisiens s’en remettaient à la disponibilité d’Ibrahimovic, qui dominait physiquement ses adversaires lorsqu’il décrochait. Le Suédois a particulièrement pesé sur le côté gauche. Logique puisque celui-ci était abandonné par Cavani, qui repiquait dans l’axe pour compenser les déplacements de son capitaine au milieu de terrain. Dans cette zone, Ibrahimovic recherchait ensuite les appels de Maxwell ou Matuidi, qui apportaient la profondeur nécessaire pour pénétrer dans le dernier tiers. De l’autre côté du terrain, Lucas Moura et Van der Wiel devaient se débrouiller et mettre eux-mêmes de la vitesse dans leurs combinaisons face à Andersen et Boilesen. ![]() Alors que Paris a remonté assez le ballon pour voir le pressing adverse se relâcher, le jeu des compensations côté gauche permet à Ibrahimovic de décrocher : Cavani prend la pointe de l’attaque et Maxwell monte dans le couloir gauche. L’Ajax sans solution : Malgré les tentatives néerlandaises pour le perturber, c’est donc bien le PSG qui a mis le pied sur le ballon durant la première mi-temps. Bénéficiant d’une erreur grossière de Boilesen pour prendre l’avantage, les Parisiens ont ajouté à leur maîtrise technique une domination quasi-totale dans les duels dans l’entrejeu. Parfois supplées par leurs attaquants, les trois milieux de terrain ont complètement étouffé leurs homologues. Au lieu de rester en position, Matuidi, Thiago Motta et Verratti se sont en effet calqués sur leurs adversaires. Résultat, lorsque l’Ajax repartait de Moisander ou Veltman, ces derniers n’avaient aucune solution courte pour ressortir le ballon. Viergever était bloqué par Matuidi. Il laissait derrière lui Thiago Motta et Verratti qui se chargeaient d’éteindre Klaassen et Serero. Sur les côtés, Lucas Moura et Cavani répondaient aux montées de Boilesen et Van Rhijn. Ils revenaient même aider leurs latéraux dans les duels qu’ils avaient à disputer avec Schöne (vs Maxwell) et Andersen (vs Van der Wiel). ![]() Mis à part sur quelques séquences de pressing initiées par ses attaquants, le PSG a laissé Moisander et Veltman avec le ballon. Ce sont les milieux qui devaient récupérer ce dernier dans leurs duels avec leurs homologues néerlandais. Très efficace en première mi-temps, Verratti a récupéré plusieurs ballons de contre intéressants mais aucun n’a abouti sur une occasion. Résultat de ce plan de jeu défensif, les rares approches de l’Ajax en première mi-temps sont venues de montées de Moisander, défenseur central gauche dans le système de De Boer. Même lorsqu’il se retrouvait dans son camp, le PSG faisait les efforts nécessaires pour remonter son bloc à la moindre passe en retrait adverse. L’objectif était de ne laisser aucun espace aux milieux néerlandais, et ainsi d’obliger les défenseurs à prendre des risques (Moisander toujours). Le but inscrit rapidement leur a permis de « gérer » et à la pause, il était difficile d’imaginer la deuxième mi-temps qui allait suivre. ![]() Non-suivi par Ibrahimovic, Moisander remonte le ballon mais n’a pas de solution. Plus il s’enfonce dans le camp parisien et plus le danger est évidemment important en cas de ballon perdu. Afin d’éviter cela, il terminera d’ailleurs souvent ces montées lui-même (centre ou tir). Zimling profite du relâchement parisien : Au retour des vestiaires, Frank de Boer décidait de réagir non pas sur le plan tactique mais en changeant un homme : son « numéro 6″. Zimling entrait en jeu à la place de Viergever, et dès les premières minutes de cette deuxième mi-temps, le Danois prêté par Mayence a eu un impact énorme sur le jeu. Alors que Viergever était suivi par Matuidi, Zimling a eu beaucoup plus de liberté et est devenu la rampe de lancement qui permettait à l’Ajax de s’installer dans le camp parisien et de rivaliser en terme de possession de balle. Oeuvrant majoritairement plein axe, il recherchait ensuite – et trouvait – les relais de Serero et Klaassen, qui pouvaient jouer plus haut qu’en première période grâce à ce nouveau relais. Beaucoup plus proches de Sigthorsson, puis de Schöne qui est passé en pointe après l’entrée d’El-Ghazi, ces derniers permettaient d’orienter le jeu vers les côtés où les paires ailier-latéral étaient enfin disponibles et servies dans le bon rythme. Et si elles ne faisaient pas la différence, elles pouvaient toujours ressortir le ballon sur Zimling, qui veillait à toujours se rendre disponible au milieu de terrain. ![]() Dès la reprise, Paris relâche sa présence dans l’entrejeu. Alors qu’il suivait Viergever en première mi-temps, Matuidi laisse beaucoup de libertés à Zimling, préférant densifier le milieu autour de Thiago Motta. Problème, les passes du Danois sont précises et les ballons arrivent jusqu’à Serero ou Klaassen, qui se montrent aussi habiles dans les petits espaces. ![]() La distribution des passes des deux milieux de l’Ajax : en première mi-temps, le positionnement des milieux parisiens a bloqué Viergever, le forçant à jouer latéralement et majoritairement dans son camp (à gauche). Après la pause, le recul du PSG a ouvert beaucou plus de champ à Zimling, qui a pu aller de l’avant et surtout peser sur le jeu dans le camp parisien (à droite). Blanc sans réaction : Criant dès les premières minutes de ce second acte, l’impact de Zimling sur le jeu néerlandais est allé en grandissant alors que l’Ajax multipliait les séquences de possession dans le camp parisien. Passé l’heure de jeu, la bataille du milieu avait clairement basculé en faveur des Néerlandais. Ni Matuidi, ni Verratti et encore moins Thiago Motta ne pouvaient sortir sur le milieu néerlandais, qui assurait la première passe et l’installation du jeu dans le camp parisien. Une domination qui s’accompagnait évidemment de nouveau par le pressing vu en début de partie. Le PSG est alors devenu beaucoup trop dépendant de la disponibilité d’Ibrahimovic pour ressortir les ballons. Le Suédois a dû redescendre très bas pour soulager ses partenaires ; il a même offert un belle opportunité de break à Lucas en contre-attaque mais ce dernier n’a pu la convertir. En défendant plus bas, les Parisiens ont beaucoup plus couru, ce qui leur a coûté de l’énergie : bilan, les phases de possession sont devenues stériles car sans profondeur. Efficace pendant les 45 premières minutes, le côté gauche a ainsi été complètement éteint par la prise de contrôle ajacide. ![]() La distribution des passes du PSG. A gauche, la première mi-temps : le jeu penche à gauche et le PSG contrôle le jeu depuis sa moitié de terrain où les passes sont nombreuses. A droite, la deuxième mi-temps avec une maîtrise moindre et un jeu qui penche désormais côté opposé sur les seules « fulgurances » de Lucas Moura. Et après avoir vu le PSG loupé plusieurs balles de break, ce qui devait arriver arriva : l’égalisation – sur coup-franc direct – en faveur des locaux signée Schöne (73e). De quoi apporter encore plus de confiance aux favoris de l’Arena qui sont repartis de plus belle durant le dernier quart d’heure, seulement inquiétés par quelques fulgurances de Lavezzi dans les dernières minutes. Alors que Zimling avait pris les choses en main dès la 47e minute, Laurent Blanc a attendu la 82e pour modifier son système. Sans doute trop tard pour renverser la tendance, alors que l’Ajax avait pu reprendre confiance. Chroniques tactiques |
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Citation Comment les joueurs du PSG supportent "l'Ibra-dépendance" ? Buteur, leader charismatique, capitaine, Zlatan Ibrahimovic cumule les responsabilités au PSG. De quoi accentuer "l'Ibra-dépendance" des champions de France. Mais comment ses coéquipiers vivent-ils cette situation ? Éléments de réponse avant PSG-OL dimanche (21h00). En à peine deux saisons, Zlatan Ibrahimovic est parvenu à incarner le projet de ses dirigeants, à marquer l’histoire du PSG et à écraser la L1 de son talent hors-norme. Les coups d’éclat du Suédois, ses buts décisifs, son aura, les joueurs du PSG en profitent certainement. Mais ils peuvent également les subir. «J’aime le rôle de meneur de jeu, mais, avec le positionnement d’Ibra, c’est compliqué, regrettait Javier Pastore cette semaine dans L’Équipe. Il offre un jeu complet, et c’est fantastique pour nous. (Quand j’occupe le poste de n°10) on se marche parfois sur les pieds. C’est pour ça que j’essaye de me placer sur le terrain en fonction de lui.» Pas simple de vivre dans l’ombre d’une star omniprésente. Christophe Landrin a lui aussi évolué dans la capitale aux côtés d’un joueur dominant, Pedro Miguel Pauleta. Si l’ancien milieu, passé par Lille et Saint-Etienne, estime que la comparaison entre les deux joueurs est un peu excessive au vu du talent hors-norme de Zlatan, il pense qu’être dépendant comporte certains inconvénients. «Il peut y avoir une tendance sur le terrain à vouloir le trouver absolument, exagérément, nous explique-t-il. Mais on ne se dit pas que l’on se repose sur lui.» Et quand la star est absente, à quel point ses coéquipiers sont désarçonnés ? «On a surtout envie de prouver qu’on peut s’en sortir sans lui, même si c’est une pensée égoïste, soutient Landrin. C’est plus pour se rassurer que l’on se dit ça. Le plan de jeu change aussi en son absence. À l’époque de Pauleta, (Guy) Lacombe nous montrait des DVD sur tous les déplacements possibles en fonction du profil de joueurs qui le remplaçaient.» «Avant match, quand ce genre de joueur est absent, on pouvait gamberger, penser à cette dépendance, reconnait de son côté Fabien Cool, l’ancien gardien d’Auxerre, qui a côtoyé des buteurs comme Stéphane Guivarch ou Djibril Cissé. Mais une fois sur le terrain ça allait. D’autant que quand Djibril n’était pas là, on avait quand même Benjani ou Kalou. Pour Ibra c’est différent. Personne n’est comme lui.» En dehors du terrain, vivre aux côtés d’une star peut également être à double tranchant. «Ça dépend des égos, certains joueurs vont mal supporter d’être moins mis en avant, reprend Cool. Le PSG possède beaucoup de stars, des joueurs qui étaient en lumière dans leurs clubs précédents… Mais globalement, ça arrange bien d’avoir un joueur de cette trempe. Ça déresponsabilise. Quand le PSG va moins bien, on peut dire qu’Ibra n’est pas là, qu’il n’a pas marqué. C’est facile. Ça peut donner une excuse. C’est humain d’en chercher.» ![]() Citation PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes Pour éteindre les critiques naissantes, le champion de France doit remettre, dès ce soir, de l'ordre dans son jeu et marier enfin le spectacle à l'indispensable efficacité. L'orage menace. Après deux nuls consécutifs, à Rennes (1-1) en championnat et à Amsterdam (1-1) en Ligue des champions, le ciel parisien s'assombrit. Ce soir, le Parc des Princes compte sur des éclairs de génie de ses joueurs. Dans le cas contraire, ces derniers s'exposent à un tonnerre de grondements. Pastore avec Ibra et Cavani ? Ezequiel Lavezzi attend son heure Ezequiel Lavezzi attend son heure Lyon vient pour contrer Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Parc des Princes : nous avons testé les nouvelles loges Lyon, rassuré après sa victoire contre Monaco (2-1), pointe à la 16e place et n'apparaît plus comme un dangereux concurrent. Mais ce match reste lourd d'enjeux. Il peut apporter une accalmie ou bien faire monter la température d'un cran. Car en ce début de saison, le PSG est le pâle reflet de lui-même. En dehors d'une belle prestation contre Saint-Etienne (5-0) juste avant la trêve internationale, il pratique un football indigne de son rang et de ses ambitions. La Coupe du monde a laissé des séquelles. Les 13 mondialistes n'ont pas encore retrouvé un état de forme optimal. Mais le tournoi brésilien n'explique pas tout. Ni le manque flagrant d'efficacité offensive déploré à Amsterdam ni cette incapacité à conserver son avance d'un but lors des deux derniers rendez-vous. « Ibrahimovic a raison, certaines choses ne vont pas, avoue Laurent Blanc. La motivation est là. Mais tactiquement, techniquement, physiquement aussi, nous ne sommes pas au top. Après le nul contre l'Ajax, les joueurs ont compris qu'ils n'étaient pas au niveau, qu'il fallait se réveiller. » Blanc s'inscrit dans la durée Les reproches, à tort ou à raison, pleuvent aussi sur le coach parisien. En cause : sa manière de diriger le vestiaire où la communication entre le staff et les joueurs semble défaillante, son coaching avec des remplacements tardifs à Amsterdam et son absence d'évolution tactique lors des matchs. « Il y a beaucoup de donneurs de leçons focalisés sur notre système. Mais vous oubliez que ce schéma a fait ses preuves l'an passé, avec du beau jeu proposé. Tout le monde n'est pas heureux dans ce système (NDLR : sans le nommer, il pense à Cavani). Mais je pense avant tout au collectif, explique le coach. Je sais bien qu'ici, un nul est associé à une défaite. Il faudrait tout changer, les joueurs, l'entraîneur, le système. Or nous, nous sommes là pour construire sur la durée. » Mais le temps presse. Et Blanc et ses hommes ont tout intérêt à dissiper les nuages sans délai, en renouant avec la victoire bien sûr, mais aussi en proposant un jeu plus séduisant. Pas tellement en raison d'une situation au fond nullement alarmante en championnat, mais surtout afin de pouvoir profiter d'une éclaircie en vue du choc européen contre Barcelone dans dix jours. Citation Lyon vient pour contrer Les recommandations de Jean-Michel Aulas ne seront pas forcément suivies à la lettre par ses troupes, ce soir, au Parc des Princes. Le président lyonnais réclamait en ces termes, vendredi dans nos colonnes, une équipe offensive : " Aller à Paris pour résister, ne pas prendre de but, n'a pas de sens. Il faut jouer, au risque de recevoir une fessée. Il faut montrer qu'on a du talent." Le travail de la semaine et les pistes tactiques explorées laissent à penser que l'OL, étrillé l'an dernier dans la capitale (4-0), va surtout tenter de préserver le nul et de placer des contre-attaques. « Premièrement, il faut bien défendre, expose Christophe Jallet, un ancien du PSG. La saison dernière, à part Rennes quand Paris était déjà champion, personne n'a inversé la tendance au Parc après avoir encaissé le premier but. » Le latéral droit avance néanmoins une limite : « Si on passe son temps recroquevillé, à un moment, ça craque. » Hubert Fournier ne fait pas trop mystère de ses intentions empreintes de prudence. « On sera dans l'obligation de bien défendre, comme les Rennais, avoue l'entraîneur, au risque de contrarier Laurent Blanc, lequel s'était offusqué de la stratégie bretonne. On aura aussi la volonté d'exploiter des contres dès que possible. Pour faire un résultat, il faut une rigueur défensive implacable, un grand gardien et un peu de réussite. » Lyon a bénéficié de ces deux derniers éléments la semaine dernière contre Monaco. Pour la défense implacable, elle se fait largement attendre et elle sera remodelée. Bakary Koné est de retour. Surtout, le latéral camerounais Henri Bedimo devrait débuter après sa blessure à une cuisse. Cette semaine, les Lyonnais ont travaillé deux systèmes de jeu. Leur 4-4-2 classique, avec un milieu en losange. Et un 4-1-4-1 plus original. Ce second schéma tiendrait la corde, avec des joueurs capables de se projeter très rapidement dans les couloirs (N'Jie et Fekir). Les Olympiens ont particulièrement travaillé sur ces phases de jeu rapides pour tenter d'améliorer leurs statistiques dans l'enceinte parisienne. Ils ne s'y sont plus imposés en championnat depuis le 28 octobre 2007 (3-2) et ils n'y ont plus marqué depuis le but de Gomis le 20 septembre 2009, bien avant l'ère qatarienne (1-1). Citation Ezequiel Lavezzi attend son heure L'histoire ne dit pas si lors de leur entrevue, le 14 août dernier, Ezequiel Lavezzi a demandé au pape François de prier pour lui. Ces temps-ci, l'attaquant parisien de 29 ans aurait pourtant bien besoin d'un petit coup de pouce. Son statut de vice-champion du monde avec l'Argentine et la générosité sans faille déployée lors de la dernière Coupe du monde ne l'ont pas élevé au rang d'intouchable. Depuis le début de la saison, il est même invariablement envoyé sur le banc de touche par Laurent Blanc. Son temps de jeu (110 minutes en L 1 et 9 minutes en Ligue des champions) ne colle, en conséquence, pas vraiment aux aspirations d'un finaliste du dernier Mondial. Des joueurs de l'équipe type de la saison dernière, l'ancien Napolitain est tout bonnement le seul à ne pas avoir commencé le moindre match. Cela n'est pas sans le décevoir même si, au sein du groupe, il renvoie toujours l'image d'un garçon facétieux et plein d'entrain. Il a besoin d'être au top physiquement Pour l'instant, dans son 4-3-3 habituel, Blanc lui préfère Lucas, titulaire lors des six premiers matchs. Absent cet été au Brésil, ce dernier a effectué la préparation estivale dans sa totalité et ce constat pèse aujourd'hui dans la réflexion de l'entraîneur parisien et de son staff. Pocho paie, lui, un tribut certain à une reprise post-Coupe du monde entamée le 5 août dernier et à des douleurs lombo-fessières qui l'ont privé de la réception de Saint-Etienne le 31 août. De quoi alimenter, alors, les sempiternelles rumeurs de départ à quelques heures de la fin du mercato, appuyées par une bourde du PSG qui avait d'abord annoncé un « choix » de l'entraîneur pour expliquer son absence face aux Stéphanois. « Mais c'est faux. Pocho a envie de rester à Paris, témoigne un proche. D'ailleurs il va sûrement prolonger son contrat. » Son agent, Alejandro Mazzoni, se trouvait à Paris fin d'août et les discussions ont déjà été entamées avec les responsables du PSG. Mais, au-delà de sa situation contractuelle, l'Argentin espère surtout voir évoluer son statut sur le terrain. Son meilleur allié pourrait s'appeler Lucas, dont les dernières performances laissent perplexe. Mais pour emporter la décision de Blanc, comme il avait su le faire la saison dernière, Lavezzi devra se montrer plus convaincant que lors de son match face à Bastia, qu'il a traversé comme une ombre, après avoir remplacé Ibrahimovic au quart d'heure de jeu. Il lui faudra également retrouver une forme physique optimale, seule garante de performances abouties pour un joueur qui a parfois une propension à prendre certaines largesses avec son hygiène de vie. « Aujourd'hui Pocho est prêt à être titulaire, a confié hier Blanc lors de sa conférence de presse de veille de match. Il a digéré la Coupe du monde. Ses matchs de préparation, lui, il doit les faire, comme David Luiz ou d'autres, à l'occasion des rencontres officielles. Il est investi et a beaucoup travaillé. Il a besoin d'être au top physiquement pour donner le maximum de son potentiel. » Si on suit bien son entraîneur, c'est désormais le cas. Rien n'indique toutefois qu'il commencera la rencontre ce soir face à Lyon. Adrien Rabiot a participé, hier, à la rencontre de la réserve du PSG à Arras (0-0) comptant pour la 6e journée de CFA. Le jeune Parisien de 19 ans a disputé la totalité du match et a écopé d'un avertissement. Citation Pastore avec Ibra et Cavani ? Laurent Blanc n'a pas voulu lever le voile, hier, sur l'équipe alignée ce soir. « Vous verrez bien, a-t-il éludé. Je veux constituer un onze compétitif. » Au sujet du schéma tactique, l'entraîneur parisien a confié n'avoir aucune raison objective d'abandonner le 4-3-3 qui a fait florès la saison passée. L'ultime entraînement n'a pas permis de répondre à ces interrogations, même si lors de l'opposition à dix contre neuf, Pastore était associé au duo Cavani-Ibrahimovic en attaque. PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes PSG-Lyon : il est urgent de lever les doutes A plusieurs reprises, l'Argentin n'a pas hésité à venir en soutien des deux buteurs dans une position de numéro 10. Si Blanc ne change pas de système tactique, il peut aussi demander à Pastore de se positionner dans l'axe, ce soir, lors des phases offensives. La possible titularisation de l'ancien soliste de Palerme aurait pour conséquence de voir Lavezzi et surtout Lucas, titulaire six fois sur sept cette saison en match officiel, s'asseoir sur le banc des remplaçants. Dans les autres lignes, le coach devrait reconduire les mêmes joueurs qu'à Amsterdam (1-1) mercredi avec notamment David Luiz et Marquinhos en défense centrale. Au milieu, Matuidi va vraisemblablement enchaîner son deuxième match consécutif aux côtés de Verratti et Motta. Hier, Zoumana Camara n'a pas participé à l'entraînement, mais il figure dans le groupe de 20 joueurs retenus par le staff. Quant à Thiago Silva, blessé à la cuisse droite le 11 août dernier à Reims, il est toujours en phase de reprise. ![]() |
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Citation Blanc et le boss Pour redynamiser son équipe, l’entraîneur du PSG a sérieusement songé au 4-4-2. Une formule qui remet en cause un système bâti autour d’Ibra et pour Ibra. Un sujet sensible, donc. MERCREDI SOIR à Amsterdam, il était prévu que le PSG se présente en 4-4-2 face à l’Ajax. Le staff avait projeté d’aligner une équipe avec Matuidi dans sa base de trois milieux axiaux et Pastore en numéro 10 derrière le duo Ibrahimovic-Cavani. La formule présentait l’avantage de relancer le Français, crispé par son temps de jeu déclinant, de placer l’Argentin à son meilleur poste et d’élargir l’expression axiale de l’Uruguayen, apparu très nerveux à Rennes (1-1), quatre jours plus tôt, sur la gauche du 4-3-3 habituel. Blanc a finalement renoncé à cette formule qui aurait pu titiller la défense friable de l’Ajax. Pourquoi ? Sous l’effet d’une appréhension soudaine ? De pressions internes ? Au Camp des Loges, l’hypothèse d’un changement de schéma ne suscite pas un consensus absolu. Un courant estime que le rayonnement d’Ibra, dans l’organisation du jeu comme dans la finition, ne nécessite pas de lui mettre un (ou deux) coéquipiers dans les pattes. Ce risque de toucher l’ordre établi, Pastore l’admettait, mardi dernier dans ces colonnes, lorsqu’il lui était demandé s’il aimerait évoluer comme meneur de jeu : « Avec le positionnement d’Ibra, c’est compliqué. Il est devant, puis il décroche avec les trois milieux : il offre un jeu complet et c’est fantastique pour nous. Souvent, Blanc me demande d’aller occuper le poste de numéro 10. J’y vais, mais on se marche parfois sur les pieds avec Ibra. C’est pour ça que j’essaie de me placer sur le terrain en fonction de lui. » C’est tout le PSG qui se place en fonction d’Ibra. Le Suédois est loin de l’ignorer et il ne serait pas forcément le plus grand partisan de l’abandon d’un 4-3-3 qu’il sait taillé pour lui. Lorsqu’il inscrit sept buts en quatre matches officiels, en août, il étouffe d’ailleurs de sa voracité toute inclinaison au changement. Lorsqu’il entame le mois suivant par deux matches à l’envergure moins éclatante, sans but ni passe décisive, il nourrit la résurgence du débat. Interrogé, hier, sur la possibilité de changer un système dans lequel Ibra a souvent affiché une influence considérable, Blanc a répondu : « On peut se poser la question, oui, mais vous remettez en question un système qui a fait ses preuves la saison dernière. Quand on est arrivés ici (en juin 2013), on a essayé de jouer dans un système (4-4-2), mais il y avait des joueurs qui voulaient qu’on ait avant tout la possession du ballon et c’est aussi ma philosophie. » BLANC : « TOUS SE SENTENT BIEN. À PART QUELQUES-UNS… OU UN » « Je ne suis pas contre une évolution, ajoutera l’entraîneur du PSG. Mais ce n’est pas un hasard si la C 1 se gagne avec certains systèmes, ceux qui s’attachent à ne pas ouvrir les portes et à ne pas perdre la bataille du milieu : 4-2-3-1, 4-3-3 ou 4-1-4-1. » En suivant son regard, on a cru, hier, deviner l’ombre de Cavani : « Les joueurs sont bien dans ce système. À part quelques-uns… ou un. » Ibra reste la force n° 1 du PSG. Il est normal que Paris soit articulé autour de son seul vrai crack. Mais le poids des très grands joueurs est parfois un frein aux alternatives, surtout quand ce poids s’étend au-delà du terrain. En affichant régulièrement sa complicité avec la star – qu’il consulte notamment sur le recrutement et avec qui il s’était affiché en tribune au Brésil pendant la Coupe du monde –, Nasser al-Khelaïfi cultive le statut à part du Suédois dans le club qu’il préside. Un club qui préfère toujours se manager sans directeur sportif de poids. À bientôt trente-trois ans (le 3 octobre), l’ancien Milanais reste un joueur monstrueux, un leader de vestiaire terriblement charismatique, dont la mainmise (discutable) sur les coups francs illustre à sa façon une propension limitée à partager la lumière. Forcément, le sujet est sensible. Il pourrait même finir par mettre à l’épreuve les qualités de Blanc dans le management. Sans parler, à terme, d’une possible remise en question de Thiago Motta et de la complexité d’extraire le solide Marquinhos du onze type, quand Thiago Silva sera de retour. Mais bon, pour « Lolo », à chaque jour suffit sa peine… Citation Le réveil ou l’alarme ? Quatre jours après un nul décevant à Amsterdam (1-1), le PSG reçoit un Lyon à la trajectoire incertaine. Le sursaut du champion est guetté. Et nécessaire pour alléger son atmosphère. HEUREUSEMENT pour Lyon, les statistiques ne dévoilent qu’une photographie du passé et ne projettent pas avec certitude le futur immédiat. Car toutes les courbes récentes portent l’écusson du PSG : quatre victoires contre l’OL lors des quatre dernières confrontations au Parc en L 1 (*), une quasi-invincibilité des Parisiens à domicile depuis deux ans (27 victoires, 5 nuls, 1 défaite), Sirigu resté sans prendre de but lors de quinze des dix-huit derniers matches de L 1 disputés dans la capitale… Mais les chiffres qui claquent le plus sont parfois ceux que regardent les actionnaires. Le budget parisien (490 M€) est devenu plus de quatre fois supérieur à celui de son rival lyonnais (115 M€) à mesure que l’un attirait des stars mondiales quand l’autre poussait ses meilleurs joueurs vers la sortie pour sauver quelques meubles en attendant d’emménager dans son stade des Lumières, en 2016, là où l’OL espère renouer avec une grandeur pas si lointaine. Pour l’heure, les Lyonnais s’avancent vers le Parc sans savoir encore si leur victoire contre Monaco (2-1), il y a neuf jours, a imprimé une nouvelle teinte sur leur début de saison en noir et blanc (cinq victoires, quatre défaites entre la L 1 et la Ligue Europa). Mais ils ont matière à ne pas se sentir trop seuls : le PSG de septembre donne également dans le grisâtre après deux 1-1 à Rennes et à Amsterdam qui ont un peu contesté son image de machine à dicter sa loi chez les plus faibles. BLANC : « ON SE POSE DES QUESTIONS » « Les repères sont là, mais il faut retrouver des ingrédients de la saison dernière, a souligné Laurent Blanc, hier. La motivation y est mais, techniquement, physiquement et tactiquement, on n’est pas au top. Physiquement, par exemple, on a senti la différence avec l’Ajax en seconde période. » Un manque de souffle (et d’idées) qui s’est traduit dans une possession de balle tombée à 49 % mercredi, une rareté depuis l’arrivée de Blanc au PSG et l’émergence de son milieu à trois. Toujours sans Thiago Silva ni Adrien Rabiot – qui a rejoué, hier, avec l’équipe de CFA à Arras (0-0) –, Paris cherchera donc avant tout à se retrouver ce soir. Après avoir relancé Matuidi dans la peau d’un titulaire à Amsterdam, Blanc pourrait en faire de même aujourd’hui avec Cabaye et Lavezzi. Sauf surprise, ce n’est pas ce soir que l’entraîneur du PSG testera le milieu en losange qui trotte dans sa tête. Un schéma qui vient de porter l’OL lors de sa victoire contre Monaco, avec le dynamique Fekir (21 ans) converti en deuxième attaquant. Pour Paris, une victoire décrisperait un peu l’atmosphère du Camp des Loges – « On se pose des questions, oui, mais cela ne signifie pas forcément qu’il y a un malaise » (Blanc) – autant qu’elle repousserait, au moins quelque temps, la pression qui s’est accrue sur l’entraîneur. « C’est sûr que si vous voulez entretenir tout ça, ça va faire augmenter la pression, et notamment la pression sur moi » , a soufflé l’ex-sélectionneur des Bleus face aux médias. En attendant, il espère que Lyon débarquera au Parc « avec des intentions de jeu » . Il ne manquerait plus que la défense adverse cherche à ne plus encaisser de but. Equipe probable Sirigu- VDW, Marquinhos, Luiz, Maxwell- Cabaye ou Verratti, Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic © , Lavezzi L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Thiago Motta Le jour où… Le métronome parisien raconte au JDD les petites et grandes histoires de sa carrière C’était jeudi midi, lendemain de contrariété européenne. Quelques heures avant son audition par la commission de discipline de la Ligue dans l’affaire du coup de boule de Brandão, qui a finalement écopé de six mois de suspension. Le PSG avait prévenu : aucune question sur le sujet. Ça arrangeait bien Thiago Motta de ne pas revenir sur l’épisode et, par ricochet, sur sa sulfureuse réputation de joueur provocateur. Alors on a parlé d’autre chose, et le métronome italo- brésilien de 32 ans s’est montré charmant. « Ibra a dit: "on doit se reveiller" » « Sa sortie me semble juste. Ibra est très direct dans sa façon de dire les choses, mais il pense toujours au bien de l’équipe. On n’est pas contents car on a une meilleure équipe que l’Ajax. On a mené et on aurait pu faire le break… Ce n’est pas la première fois que ça arrive cette saison. On ne reproduit pas le football de l’année dernière. On doit le retrouver le plus vite possible parce qu’on n’a plus de temps : les matches importants commencent. Je suis convaincu que ça va revenir : les joueurs sont les mêmes… En fin de saison dernière, j’ai dit qu’il fallait plus de concurrence. Il y en a. « ... j'ai su que je ferai carriere » À 16 ans, en arrivant à Barcelone. Je me suis tout de suite entraîné avec l’équipe première. J’étais face à tous ces joueurs que je voyais à la télé. Avant, au Brésil, je jouais dans un petit club, le CA Juventus. C’était dur de se projeter aussi loin, même si, au fond, j’ai toujours voulu devenir professionnel. C’était aussi le voeu de mon père, parce que c’est ce qu’il souhaitait sans doute pour lui. Il a joué toute sa vie, mais en amateur. Gamin, quand j’avais envie de traîner avec des amis, il refusait : « Demain, tu dois t’entraîner, aller à l’école… » Il m’a imposé des règles que j’ai dû suivre pour devenir le joueur que je suis aujourd’hui. « ... j'ai touché mon premier salaire » C’était au Brésil, et j’ai tout de suite redonné ce que j’avais gagné à mes parents, qui en avaient besoin. Mais je me souviens qu’il y avait des chaussures qui me plaisaient et, quand j’ai pu, je les ai achetées pour aller à l’école. Je n’ai jamais fait de folies. Je n’ai jamais voulu des choses vraiment différentes de ce que je possédais déjà. Même si j’étais loin d’avoir tout. Je suis quelqu’un de simple. Les voitures ? J’en ai toujours eu une seule, je la change simplement tous les quatre ans. Ça ne m’a jamais excité d’avoir une Ferrari, par exemple, même si j’aime bien regarder. En ce moment, j’ai un Mercedes GLK. Enfin, je crois que c’est le nom de ce modèle ! « ... je me suis embrouillé avec Buffon » Lors d’un Juve-Inter [2-1, 5 décembre 2009], on avait eu un petit problème [les images les montrent en venir aux mains]. Deux jours après, je l’ai appelé pour m’excuser. Lui aussi m’a demandé pardon. Et ça s’est arrêté là. On a de très bons rapports, on s’est retrouvés depuis en équipe d’Italie. Pour ma première sélection, en amical à Dortmund contre l’Allemagne [1-1, 9 février 2011], j’étais très nerveux. Après la rencontre, je suis allé m’amuser avec mes amis pour évacuer toute la tension que j’avais en moi. Je suis né au Brésil, mais je pense que j’ai toujours été italien au fond de moi. Je m’en suis rendu compte quand j’ai débarqué en Europe. Je me suis tout de suite senti chez moi. « ... je me suis retrouvé avec quatre femmes a la maison » La naissance de ma première fille m’a permis d’aller de l’avant alors que je traversais la pire période de ma carrière [en 2007-2008, à l’Atlético Madrid] : j’enchaînais les blessures, je doutais vraiment de pouvoir continuer. Il y a deux ans et demi, j’ai ensuite eu des jumelles. Au début, on pensait que c’était un garçon et une fille, et finalement non. J’ai donc quatre femmes a la maison, alors que mon univers professionnel est tres masculin! Jouer au foot avec des amis, c'est plus facile que le role de pere... Mais mes trois filles m'apportent de la joie et je profite de chaque jour avec elles. « ... Leonardo est venu me chercher » Quinze ou vingt jours avant la fin du mercato [en janvier 2012], j’ai eu une discussion avec Leonardo. Il m’a dit que le Mister [Carlo Ancelotti] me voulait. Ça a fait tilt ! J’étais bien à l’Inter, mais on sentait déjà que le PSG allait devenir grand. Je suis allé voir le président Massimo Moratti dans son bureau. Je lui ai dit que c’était mieux pour tout le monde que je parte. L’Inter projetait de renouveler son effectif en juin. Il pouvait récupérer ce qu’il avait investi sur moi [autour de 11 millions d’euros] : c’était une bonne affaire et j’avais pris ma décision. Mais j’ai compris qu’on ne trouverait pas de solution. Il me disait toujours « on verra » . Ça a duré une semaine. L’avant-dernier jour du mercato, j’ai envoyé un SMS à Moratti. Et voilà… « ... on a monté une equipe PSG a "Call of Duty" » [Zlatan Ibrahimovic a raconté à L’Équipe Magazine qu’en jouant en ligne au jeu de guerre Call of Duty il était tombé sur « un type qui jurait, hurlait en italien » : Thiago Motta. Un brin gêné, celui-ci éclate de rire.] C’est pour évacuer le stress. Mais je ne me souviens pas avoir joué contre lui. Ibra a dit que j’étais meilleur que lui, Sirigu et Pastore ? Je joue depuis 2008. Je ne crois pas que les autres aient commencé avant. Dans le vestiaire, je leur ai proposé de jouer en groupe. On s’y est tous mis et, maintenant, on est plus ou moins au même niveau. À une période, on jouait tous les jours. On avait créé une équipe, Salvatore avait trouvé le nom. On rentrait chez nous, on s’envoyait des messages, « aujourd’hui 20 heures » , et tout le monde se connectait. Mais ça fait longtemps qu’on n’y a pas joué. La dernière version ne nous plaît pas tellement. Il paraît que la prochaine va être super. Si c’est le cas, on s’y remettra. « ... on m'a traité d'inculte. » [Outré qu’il ne sache pas que le PSG avait remporté la Coupe des coupes en 1996, Bernard Lama a qualifié Thiago Motta d’ « inculte du football » dans Le Parisien.] Je demande pardon. Je savais que le PSG avait gagné une Coupe d’Europe mais je ne me souvenais pas de la date. Ça peut arriver. Si je lui demandais quand j’ai gagné ma première Liga, il ne saurait pas non plus. Mais c’est vrai, quand tu es dans un club, il faut connaître son histoire. Je ne suis pas inculte du foot : je regarde beaucoup de matches, je me tiens informé… Mais là, ça m’a échappé. Pardon ! » le JDD -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Le PSG ne sait plus gagner Pâle reflet de l'équipe qui écrasait tout sur son passage il y a encore quelques mois, le PSG a concédé un nouveau match nul contre Lyon (1-1). Cinquième, le double champion de France est à trois points de l'OM, Bordeaux et Saint-Etienne. Le match : 1-1 Après Rennes et l’Ajax Amsterdam, Lyon a donc réussi à ne pas perdre contre le PSG (1-1). L’OL, qui n’a pas cherché à fermer le jeu, s’est même procuré une occasion incroyable pour remporter le match à la 88e mais Tolisso, seul devant Sirigu, a envoyé sa frappe dans les nuages. De quoi nourrir un peu plus les soucis de Laurent Blanc, qui n’avait pas caché qu’il se posait «des questions» cette semaine. L’entraîneur du PSG avait pourtant pris plusieurs décisions fortes pour relancer son équipe : Aurier, Lavezzi ou encore Digne ont été titularisés. Le latéral gauche français a répondu présent en adressant un magnifique centre décisif sur la tête de Cavani (20e). Cela va faire du bien à l’Uruguayen, qui a tout de même inscrit son 29e but en 51 matches toutes compétitions confondues avec le PSG. Mais Paris n’a jamais pu se mettre à l’abri. Aurier a tiré dans le petit filet à la 23e, Verratti a bien failli marquer sur une passe en retrait de Cavani à la 51e et Lopes a sauvé la baraque devant Ibra en fin de match. Mais, comme lors de ses deux précédentes sorties, le champion de France a été rejoint au score. A la 84e, après un cafouillage, la frappe d’Umtiti a été déviée dans les filets de Sirigu par Aurier. Le premier but de l’OL au Parc des Princes depuis cinq ans ! Cette égalisation a finalement été assez logique, Lyon ayant aussi trouvé la barre parisienne sur un superbe coup franc de Mvuemba à la 40e. Après avoir battu Monaco (2-1), deuxième la saison dernière, le club du président Aulas n’a pas perdu face au champion en titre. Un homme dans le match : Ibrahimovic était endormi En colère après le match nul réalisé sur le terrain de l’Ajax Amsterdam (1-1), Zlatan Ibrahimovic avait demandé au PSG de «se réveiller». Contre Lyon, le Suédois était pourtant endormi ou presque. À part une belle remise de la tête dans la course de Cabaye, qui n’a pas cadré alors qu’il était seul (14e), il ne s’est pas montré à son avantage. Bien muselé par le revenant Koné, il a souvent fait les mauvais choix et a eu très peu d’occasions. À la 77e, Lopes l’a empêché de marquer sur un second ballon. Les décisions de M.Buquet ne lui ont pas plu : l’arbitre ne s’est pas laissé avoir par son plongeon de la 15e en pleine surface puis il n’a plus obtenu de faute. À son grand énervement. Leur relation a été compliquée : en première période, l’arbitre lui a demandé de venir le voir pour le calmer. Ibra lui a répondu d’un geste que c’était à lui de se déplacer s’il voulait lui parler. Ambiance. Le fait du match : Lyon avait de l'ambition Depuis le début de la saison, Laurent Blanc s’est souvent plaint de la frilosité des adversaires du PSG, qui cherchent toujours à fermer le jeu et a procédé en contres: «J’espère au moins que l’OL aura des intentions de jeu.» Ce dimanche soir, Lyon avait un projet intéressant et offensif, malgré le choix de Mvuemba au lieu de Njié. L'OL s’est souvent projeté vers l’avant, a réalisé quelques actions collectives intéressantes comme à la 40e lorsque Fékir a vu sa frappe être contrée au dernier moment par Marquinhos. A la 83e, Sirigu a sorti une superbe parade sur une frappe enroulée de Njié. «Il faut jouer. (…) Il faut montrer qu’on a du talent», avait déclaré Jean-Michel Aulas dans Le Parisien/Aujourd’hui en France de vendredi. En obtenant ce joli nul, son équipe n’a pas dû le décevoir. Citation Al-Khelaïfi: «Blanc pas en danger» Au ralenti depuis trois matches, le PSG entame-t-il un début de crise ? En tout cas, le président Nasser al-Khelaïfi soutient son entraîneur Laurent Blanc après le nul contre Lyon (1-1): «Il n’est pas en danger. Il sera là avec nous jusqu’à la fin de la saison.» Oui, mais après ? Le dirigeant parisien ne s’inquiète pas outre mesure de la petite forme de son équipe: «Ce n’est pas le niveau du PSG, c’est sûr. Il faut travailler plus, tous les jours. Mais je suis très confiant pour la suite.» Citation «Dur à comprendre» Restant sur trois nuls (1-1) toutes compétitions confondues après avoir mené au score à chaque fois, les joueurs du PSG étaient un peu désabusés après la rencontre face à Lyon. «Qu'est ce qui nous arrive ? C'est une bonne question car on ne sait pas», a avoué Matuidi. Zlatan Ibrahimovic est un bon client. Quand le PSG gagne ou perd, il a toujours un bon mot, une analyse souvent fine. Mais ce dimanche, après le nouveau match nul concédé par son équipe, contre Lyon (1-1), le Suédois n’avait vraiment pas le cœur à refaire le match. «Nous aurions dû mettre ce but du 2-0. Nous faisons de notre mieux, mais il faut encore travailler», a-t-il expliqué mécaniquement avant de quitter précipitamment les lieux après une question qu’il a mal comprise. Son attitude a été symptomatique de cette rencontre très compliquée pour lui sur le terrain. Tous ses coéquipiers étaient un peu dans le même état. Comme hébétés par ces contre-performances qui s’accumulent. «Qu’est ce qui nous arrive ? C’est une bonne question car on ne sait pas, a soufflé Blaise Matuidi. On aimerait trouver la solution. C’est dur à comprendre. C’est énervant. Il faut vite se remobiliser, même s’il n’y a pas le feu.» «Se faire reprendre comme ça, ce sont des mauvaises habitudes» Lucas Digne, qui a évidemment parlé de ces «mauvaises habitudes» qu’a le PSG de se faire reprendre au score, a essayé d’analyser pourquoi son équipe peinait en ce moment: «Se faire reprendre comme ça, ce sont des mauvaises habitudes. Nous manquons un peu de fraîcheur physique en raison du retard dans notre préparation.» Un point de vue pas forcément partagé par tout le monde. «Physiquement, ça va. Je n’ai pas l’impression que c’est ce qui cloche», a estimé Salvatore Sirigu. Alors, quel est le mal qui ronge le PSG ? La concentration, selon Marco Verrati : «Nous avons manqué d’attention». Pour David Luiz et Lucas, ce dernier étant bien placés pour en parler, c’est l’efficacité offensive qui est en question : «Il faut tuer les matches». Le défenseur brésilien estime que c'est dans la tête que cela se passe : «Il faut changer de mentalité !» Tout cela fait un sacré nombre de pistes à travailler pour Laurent Blanc, dont les hommes reçoivent notamment le Barça dans dix jours pour le choc de la 2e journée de la Ligue des champions. Citation Blanc : «Ça crispe l'équipe» L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc n'a pas masqué sa déception après le nul concédé face à Lyon dimanche soir (1-1), et reconnu que les difficultés actuelles rencontrées dans le jeu, qu'il ne parvient pas à expliquer, «crispaient» son équipe. «Laurent Blanc, quel sentiment prédomine après ce nouveau match nul où vous ne tenez pas le score ? Il y en a beaucoup qui se mélangent. Il y a surtout de la déception dans la mesure où la première période - même si on n'a pas été dominateur comme nous l'avions été contre Saint-Etienne -, est somme toute assez bonne, notamment dans la récupération du ballon. Mais c'est vrai que la seconde période est très décevante. Où se situent vos regrets ? C'est le scénario du match qui est très regrettable ce soir. On veut se créer des occasions de marquer à nouveau et on prend surtout des contres de 60, 70 mètres. On a fait des choses incroyables. Sur un corner où on tente un dribble au lieu de tenter une frappe et après on prend un contre... Il faut être pragmatique, ce but on aurait pu l'éviter. Les erreurs qu'on a faites en 2e période... Il faut réfléchir un petit peu. On a voulu marquer un but et on s'est exposé à des contres de 60 m... Il y a des périodes où il faut savoir proposer moins de jeu et se contenter du 1-0. Comment expliquez-vous cette inconstance ? Si j'arrivais à l'expliquer, je le dirais d'abord à mon équipe. L'an passé on se créait une multitude d'occasions de but, aujourd'hui on en a très peu. Le fait est que Paris a été en difficulté en seconde période. Je prépare mon équipe pour gagner, mais force est de constater qu'on y arrive pas. Malgré l'ouverture du score on ne gagne pas. Les deux prochains déplacements (à Caen mercredi et Toulouse samedi) vont être difficiles. Il faudra s'accrocher. L'année dernière tout nous souriait, là rien ne nous sourit. Il faut être conscient qu'on n'est pas suffisamment bon pour maitriser les matches comme l'an passé, et se réfugier dans le travail. La prise de conscience doit être individuelle et collective. Vous réfutiez avant ce match ressentir un malaise dans votre groupe, est-ce toujours le cas ? Le malaise, c'est votre impression. Quand un club ne réussit pas de bons résultats, il y a toujours un sentiment de malaise. Les joueurs sont très déçus, le staff est très déçu. On n'est pas au meilleur de notre forme. Ca crispe l'équipe. Est-ce à dire que la crise n'est pas loin ? Vous attendez d'habitude la crise de novembre, là vous aurez la crise d'octobre (ironique). On connait les règles du jeu. Quand on est dans un club comme le PSG, il faut avoir des résultats.» ![]() Citation Ça devient inquiétant Troisième match nul en une semaine pour des Parisiens qui n'ont pas su tenir le résultat hier soir au Parc. Les mêmes maux produisent les mêmes effets... Bulletin météo : depuis hier soir, Paris se retrouve en vigilance orange. Si le plan Orsec n'a pas encore été décrété, la situation pourrait vite empirer. En concédant son troisième nul consécutif face à Lyon (1-1), après ceux à Rennes en Ligue 1 et à Amsterdam en Ligue des champions (1-1), le club de la capitale s'expose désormais à un risque de tempête. Il n'avait d'ailleurs plus enchaîné une série de trois matchs sans victoire depuis le mois d'août 2012 ! «Vous aviez l'habitude de parler de la crise de novembre, là si ça continue vous pourrez dire la crise d'octobre, soupire Laurent Blanc. Je ne dis pas cela de gaieté de coeur. Mais on connaît les règles du jeu. A Paris, il faut des résultats. Or, aujourd'hui, on vit une période difficile où rien ne nous sourit.» Le PSG demeure certes invaincu cette saison (2 victoires, 4 nuls en L1) et accuse seulement un passif de trois longueurs sur le trio de tête. Mais pour la troisième fois en dix jours, il s'est fait remonter au score. A qui la faute ? «Si je savais pourquoi, je l'aurais expliqué aux joueurs, répond le coach. Avec mon staff, on prépare les matchs pour les gagner. Mais on n'y arrive pas. On doit aussi se poser des questions.» Paris aurait pu perdre le match Hier, au Parc des Princes, l'entraîneur parisien avait pourtant procédé à un vaste remaniement. Quatre des titulaires de l'Ajax (Ndlr : Van der Wiel, Maxwell, Thiago Motta, Lucas) ont été laissés sur le banc au profit de Digne, Aurier, Cabaye et Lavezzi. Une grosse prise de risque au final peu concluante. La première demi-heure lui a certes donné raison. Le PSG a su mettre de l'intensité dans son jeu, avec beaucoup de justesse technique et un collectif bien huilé. Comme un symbole, il est revenu à Edinson Cavani, le joueur le moins heureux de l'effectif parisien, d'ouvrir le score, tout comme à Amsterdam mercredi. Ibrahimovic en revanche, s'est montré peu en réussite et a même raté l'immanquable à un quart d'heure de la fin. «C'est souvent ton joueur majeur qui est le déclic de ton équipe. Or, ce soir (hier), Ibra a été en difficulté, surtout en seconde mi-temps», concède Blanc. Passées les trente bonnes premières minutes, les Parisiens sont en effet retombés dans leurs travers. «On a commis des erreurs incroyables, on s'est créés peu d'occasions. On n'a pas su se mettre à l'abri, admet l'ex-sélectionneur des Bleus. L'égalisation n'est pas surprenante (84e). On aurait même pu perdre ce match.» En une semaine, le ciel parisien s'est donc considérablement assombri. Dans ce contexte, les deux prochains déplacements, à Caen mercredi et à Toulouse, samedi seront forcément placés sous haute surveillance. Une fois ces obligations domestiques passées, il sera temps de se focaliser sur le premier grand test de la saison, le 30 septembre, contre Barcelone. Citation David Luiz : «Nous devons tuer les matchs» Titulaire en défense centrale aux côtés de Marquinhos, David Luiz a livré un match de bonne tenue. Bombardé patron de la défense en l'absence de son compatriote Thiago Silva, toujours blessé, le Brésilien n'a, en revanche, rien pu faire pour éviter ce nouveau résultat nul, le troisième d'affilée. Comment expliquez-vous l'histoire de ce match ? David Luiz. C'est une leçon de football. Nous avons fait un bon match, mais nous devons le tuer quand nous menons 1 à 0. Et au lieu de ça, nous sommes battus sur une contre-attaque lyonnaise. Cette expérience doit nous servir. Pourquoi n'arrivez-vous pas à contrôler ce genre de rencontres ? Nous devons changer de mentalité et comprendre en cours de rencontre ce qui nous attend dans les dix minutes suivantes. Nous pourrons ainsi mieux appréhender les matchs. Concrètement, qu'est-ce que vous devez changer ? Nous devons d'abord tuer les matchs. Quand on mène 1-0 à domicile, il est normal de continuer à attaquer. Ensuite, quand on voit que le deuxième but n'est pas là, il faudrait savoir contrôler le match pour éviter de s'exposer. Quand Ibrahimovic ne marque pas, le PSG n'y arrive pas... Beaucoup de joueurs au PSG ont les qualités pour marquer. Ce n'est pas seulement le problème de Zlatan. Le problème est-il d'ordre physique ? Non, je ne pense pas. Si nous avions marqué un deuxième but, les Lyonnais auraient été KO. Et personne ne se serait posé la question de notre condition physique. Le message de Laurent Blanc est-il toujours compris par les joueurs ? Bien sûr. Il n'y a aucun problème. Les objectifs sont inchangés : il faut regagner les rencontres à domicile et se concentrer sur le championnat. Il ne faut plus attendre pour remonter au classement. Personnellement, comment vous sentez-vous ? Comme vous le savez, je reviens d'une blessure à un genou contractée avec ma sélection nationale. J'ai disputé la semaine dernière une rencontre de Ligue des champions sans m'être vraiment entraîné. Aujourd'hui (NDLR : hier soir), j'ai ressenti de temps en temps certaines douleurs. Mais c'est ainsi. On ne sort jamais d'un terrain de football sans douleurs. Citation La situation du PSG interpelle Le crédit de Laurent Blanc serait-il en train de s'effriter ? « Les deux prochains matchs doivent être gagnés.» Cette phrase lâchée hier soir par un dirigeant du PSG tombe comme un avertissement après une nouvelle déception. Le président al-Khelaïfi s'est montré moins direct mais sa sortie devant les medias n'est pas passé inaperçu, même si elle a été faite avec le sourire : «On doit se reprendre un peu, on n'est pas au niveau du PSG. Il y a des petites choses à améliorer. Ce sont les détails qui font la différence». Décryptage. Physiquement pas au point. Comme mercredi en Ligue des champions, le PSG a livré une première période convenable avant de baisser de pied physiquement et d'être en danger en fin de rencontre. Paris n'est pas au top athlétiquement. L'ancien de la maison, Christophe Jallet, l'a constaté : «Le retour de la Coupe du monde pour les Mondialistes n'est pas digéré complètement et cela peut expliquer le fait qu'ils soient moins bien physiquement.» «La préparation a été dure et on le paye, confirme Lucas Digne. Il faut nous laisser encore un peu de temps. Mais on monte en puissance.» Ibrahimovic hors du coup. Outre les carences physiques, Ibrahimovic n'est que l'ombre de lui-même depuis quelques temps. Pourquoi ? Paye-t-il comme les autres la lourde préparation physique menée cet été ? Cela ne peut pas être totalement écarté. Interrogé hier pour savoir s'il ne devrait pas se passer de sa star quand elle est moins bien, le coach parisien a répondu: «C'est votre avis, je ne le partage pas.» En effet, il est difficile d'imaginer le PSG sans Zlatan Ibrahimovic qui reste son meilleur buteur et la clé de voûte de tout le club. Même s'il n'a eu qu'une occasion franche hier, il a offert au moins deux balles de but à ses partenaires. Un entraîneur qui tâtonne. Laurent Blanc a procédé à de nombreux changements pour laisser souffler certains joueurs. Malgré ce turn-over, la prestation parisienne n'a pas été plus aboutie qu'en Ligue des champions. Le coach du PSG tâtonne en ce moment. Son message s'est brouillé, il ne cesse de répéter depuis trois matchs que son équipe se révèle incapable de garder un résultat. Son management perd aussi en cohérence. Il a par exemple sorti sans explication Pastore du onze de départ, pourtant le meilleur Parisien du début de saison. Et remplacé Cavani et Lavezzi hier soir quand la logique désignait Ibrahimovic. «Si Laurent Blanc est en danger, je le suis aussi», a clamé hier le président al-Khelaïfi pour couper court aux questions sur l'avenir de son entraîneur. ![]() |
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Citation Comment Laurent Blanc peut relancer Paris Le PSG va vivre une semaine décisive avec des matchs à Caen, Toulouse puis face au FC Barcelone. Pour inverser la tendance actuelle, l'entraîneur peut actionner plusieurs leviers. Laurent Blanc a les clés. Face à l'atonie actuelle du PSG, l'entraîneur cherche les solutions pour retrouver du jeu, des jambes, de l'allant et renouer avec la victoire qui fuit les siens depuis trois rencontres, toutes compétitions confondues. Il y a urgence : Paris va se déplacer deux fois cette semaine en L 1, avant de recevoir Barcelone dans une semaine exactement. Des matchs décisifs qui peuvent faire basculer le destin de son équipe, et le sien par la même occasion. Pour relancer le PSG, Blanc doit... Régler le problème physique « Face à l'Ajax, j'ai été frappé par les conditions physiques très disparates entre les joueurs parisiens, analyse Gérard Houllier, champion de France avec Paris en 1986. Lors des débuts de saisons post-Coupe du monde, c'est très classique. Parfois, on ne récupère un joueur à 100 % qu'à partir du mois d'octobre ou de novembre. » « Il n'y a rien de pire que de se tromper sur le diagnostic. Le PSG ne parvient pas à garder un résultat, constate Jacques Crevoisier, docteur en psychologie. Il y a deux options. Ou c'est un problème d'équilibre défensif, ou c'est un problème physique. » Le consultant de Canal + penche pour la 2 e hypothèse, comme Luis Fernandez, ex-coach du PSG et animateur sur RMC. « Jouer, c'est toujours mieux que de s'entraîner, donc ces deux matchs rapprochés tombent bien. Si je suis Blanc, je ne change pas tout, mais comme c'est au milieu de terrain que cela va se jouer, comme toujours, je mets les plus efficaces du moment. » Modifier l'état d'esprit « Cette saison, je trouve que les états d'âme des uns et des autres reviennent trop souvent, décrypte Eric Carrière, consultant sur Canal +. Je constate de la suffisance. La saison dernière a été tellement facile que certains se disent qu'ils peuvent se permettre de la jouer perso. Il faut qu'ils retrouvent cet esprit d'équipe. » « On ne peut pas changer les hommes, mais les hommes doivent changer d'état d'esprit, approuve Alain Roche, pilier du PSG des années 1990 et qui officie aujourd'hui sur Orange. La gestion de Blanc va devoir peut-être évoluer un peu, et les joueurs doivent aussi prendre leurs responsabilités. Les cadres -- Ibrahimovic, Motta -- doivent élever leur niveau et davantage parler aux autres. » Changer son discours Le champion du monde reste un entraîneur calme, réservé, un peu taiseux. Jérôme Rothen l'encourage à forcer sa nature. « Ce n'est pas dans son caractère, mais il doit en effet se faire un peu violence pour hausser le ton dans son discours et dans son management », glisse l'ancien ailier gauche. Et Luis Fernandez de faire confiance ensuite aux joueurs : « Normalement, s'ils ont un peu d'orgueil, s'ils sont des hommes, c'est maintenant qu'ils doivent le montrer. » Garder la même tactique mais... Guy Lacombe, ancien entraîneur du PSG et aujourd'hui membre de la direction technique nationale, évacue le problème du système mais prévient : « La saison dernière, les équipes s'adaptaient au PSG. Cette année, l'Ajax et Lyon, notamment, ont joué leur propre football, et ça, c'est un élément nouveau pour Paris. Les adversaires ne sont plus surpris par ce système, ils le connaissent et sont capables d'y opposer leur propre vision. Le PSG doit s'adapter à son tour. Ce système est comme un ado qui est en pleine croissance, il franchit des paliers. Et c'est souvent dans la difficulté qu'on franchit les paliers et qu'on grandit plus vite. » Citation Les joueurs ne veulent plus aller en Chine Le PSG ne devrait pas effectuer une nouvelle tournée en Asie l'été prochain. A la suite du périple à Hongkong et Pékin en juillet dernier, Ibrahimovic et Thiago Silva se sont plaints à Nasser al-Khelaïfi. Au premier rang des reproches formulés : les conditions climatiques, le taux d'humidité très élevé et la forte pollution pékinoise peu propices à une préparation physique de qualité. La star suédoise a aussi particulièrement peu goûté les nombreuses opérations avec les sponsors du club. Après la sortie en jonque dans la baie de Hongkong le 29 juillet au matin, à quelques heures seulement du match contre le FC Kitchee (6-2), Ibra a boycotté toutes les sollicitations auxquelles il devait participer en Chine. Il en a averti son président et personne n'a tenté de le faire changer d'avis. Très à l'écoute de ses joueurs, al-Khelaïfi a répercuté l'information à ses salariés chargés de ce secteur d'activités. Il a aussi fait passer le message à la Ligue de football professionnel (LFP), avec laquelle il entretient d'excellentes relations. A tel point que le prochain Trophée des champions ne devrait pas se tenir en Chine, contrairement au souhait initial du président de la LFP. Juste après le succès parisien contre Guingamp (2-0) le 2 août, Frédéric Thiriez avait laissé entendre que le prochain rendez-vous se disputerait à Shanghai. A priori, ça ne devrait pas être le cas. L'Amérique du Nord ou le Brésil ? Du côté de la Ligue, on confie que rien n'est encore acté pour l'édition 2015. Les appels à candidatures vont être envoyés prochainement aux agences de marketing sportif et autres fédérations. Elles auront trois mois pour se positionner. Mais on a fait passer le message qu'il serait bon de trouver une autre destination que la Chine pour le Trophée des champions 2015. Sauf proposition financière exceptionnelle, comme en 2013 avec le Gabon qui avait pris à sa charge tous les frais et offert des primes de l'ordre de 600 000 € à chacune des deux équipes, les futurs champions de France et vainqueur de la Coupe de France se défieront dans un autre pays et sûrement sur un autre continent. L'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud apparaissent comme des destinations très crédibles. Le Brésil a des soutiens. Le PSG en fait certainement partie... Citation Des entraînements peu entraînants Dans le huis clos quasi permanent du camp des Loges, les entraînements se suivent et se ressemblent beaucoup. Même si le sujet n'a pas encore fait l'objet d'une franche discussion entre Laurent Blanc et son groupe, certains éléments de l'effectif regrettent le caractère trop systématique des séances. « Avec Carlo Ancelotti, les joueurs ne savaient jamais à quoi ils pouvaient s'attendre, rappelle un proche du vestiaire. Ils étaient surpris presque chaque jour par de nouvelles variantes. Depuis un an, c'est un peu tout le temps la même chose. » Des ateliers de circulation de balle (essentiellement des toros), suivis d'oppositions assez classiques rythment le quotidien des joueurs. Personne ne s'en plaignait la saison passée et les résultats étaient au rendez-vous. Il semblerait toutefois qu'avec le temps le ronronnement des séances commence à s'installer dangereusement. Et trouve son prolongement dans des matchs sans beaucoup d'intensité. ![]() Citation Pastore rappelé, Lavezzi absent Javier Pastore a été appelé par Gerardo Martino pour les deux prochains matches face au Brésil et Hong Kong, les 11 et 14 octobre en Chine. Le milieu offensif parisien n'a plus porté le maillot albiceleste depuis presque trois ans. Presque trois ans après sa dernière sélection, Javier Pastore (14 sélections, 1 but) a été rappelé en équipe nationale d'Argentine pour les deux prochains matches amicaux de l'Albiceleste, prévus le 11 octobre face au Brésil à Pékin, et trois jours plus tard à Hong Kong, contre la formation de la région administrative chinoise. Sa dernière apparition avec le maillot argentin remonte au 11 novembre 2011, lors d'un match nul face à la Bolivie (1-1) en éliminatoires du Mondial 2014. Ecarté depuis par l'ancien sélectionneur Alejandro Sabella, le milieu offensif est aujourd'hui récompensé pour son bon début de saison avec le PSG. Il est toutefois le seul Parisien à avoir été appelé par le nouveau sélectionneur, Gerardo Martino, car Ezequiel Lavezzi ne figure pas dans la liste des 19 joueurs retenus. Egalement écarté depuis trois ans, Carlos Tevez, pourtant très en forme en ce début de saison avec la Juventus Turin, n'a pas été rappelé. Et ce en dépit des déclarations du vice-président de la Fédération argentine (AFA), Juan Carlos Crespi, lequel a déclaré au journal Clarin que des démarches administratives étaient en cours auprès des autorités chinoises pour le visa de l'attaquant. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Caen-PSG : crucial à plus d'un titre Après trois matchs nuls et en l'absence de Zlatan Ibrahimovic blessé, les champions de France n'ont plus le choix. Il faut renouer avec le succès à six jours du choc face au Barça. Le PSG n'est pas sonné ni compté, mais il remonte ce soir sur le ring à Caen avec l'idée que sa saison bascule. De quel côté ? Même Laurent Blanc ne sait pas. « On est dans le dur, constate l'entraîneur. On peut plonger dans le très dur, ou ça peut repartir comme l'année dernière. » Il faudrait que les jambes reviennent, et le coach croit savoir que c'est prévu pour fin septembre, début octobre. Chaque tâche paraît compliquée pour ce PSG sans ressort et sans idée depuis le début de saison, comme battre les seconds couteaux que sont Rennes, l'Ajax ou Lyon, trois nuls de suite sur le même score (1-1). Elle peut même s'avérer insurmontable ce matin sans Ibrahimovic, forfait, bien que la star ne traverse pas la meilleure période de sa vie, ce qui est très relatif chez lui (7 buts en 6 matchs depuis août, Trophée des champions compris). Ne pas savoir aujourd'hui si le PSG peut battre Caen délimite bien la profondeur des maux du club. On en est réduit à ce constat qui sonne comme une impatience. Cependant, on se dit aussi que cette équipe flamboyante menée par un entraîneur en réussite la saison passée va finir par réagir et enfin marcher sur la Ligue 1 ou en tête, ce qui revient au même. Le réveil, c'est quand ? Ou le réveil, c'est Caen ? La seconde hypothèse serait la bienvenue à moins d'une semaine de la venue de Barcelone au Parc des Princes pour le défi majeur du PSG dans cette fin d'année 2014. Toulouse, entre-temps et dès samedi, conditionnera aussi la suite, celle de Laurent Blanc notamment. En difficulté, critiqué, le champion du monde se sait attendu, ne cache pas qu'il s'énerve quand la situation le réclame et parle d'activer la concurrence ou encore d'une remise en question, même « si ce sont les joueurs qui ont les clés ». Hier, en conférence de presse au camp des Loges, son sous-texte s'est révélé formidable parce qu'il comportait une information majeure. « Vous êtes les premiers à me dire que le Championnat de France n'est pas assez difficile pour le PSG, avance-t-il. Si on veut élever notre niveau de jeu, il faut jouer tous les matchs à fond, quelle que soit la rencontre, sans faire de différence entre la Ligue 1 et la Ligue des champions. » Il s'adresse là à ses joueurs, souvent pris les pieds dans le sac en flagrant délit de suffisance, méprisant un peu la Ligue 1 pour se retrouver perdus quand l'Ajax a mis une intensité digne de la Ligue des champions. Pour lancer enfin le PSG, Blanc demande à son groupe d'estoquer tous ses adversaires avec le même souffle qu'il mettrait à renverser le grand Barça. Sera-t-il entendu ? Citation Cavani à nouveau en première ligne La vie sans IBRA commence ce soir. Touché au talon et soumis à des soins pendant quarante-huit heures selon le PSG, le Suédois fait donc l'impasse sur le déplacement à Caen. Hier, il a quitté le camp des Loges au volant de sa voiture vers 17 h 15 en adressant un rapide signe de la main à la poignée de supporteurs présents. Un peu plus tôt dans l'après-midi, Zlatan Ibrahimovic n'avait pas participé à l'entraînement collectif, au même titre que Thiago Silva, toujours indisponible. Interrogé au sujet du retour du Brésilien absent des terrains depuis le 11 août, Laurent Blanc a d'ailleurs envoyé un message teinté de prudence. « Compte tenu de son historique, nous ne voulons prendre aucun risque avec lui, a expliqué l'entraîneur parisien. Il pourrait faire son retour la semaine prochaine (NDLR : pour PSG - FC Barcelone et PSG - Monaco)... ou après la trêve internationale. » En attendant le renfort de son capitaine, Blanc composera ce soir une équipe remaniée en l'absence d'Ibra blessé et de Verratti suspendu. En défense, le PSG retrouvera selon toute probabilité le quatuor habituel constitué de David Luiz et Marquinhos en défense centrale et de la paire Maxwell-Van der Wiel sur les côtés. Au milieu, les solutions sont réduites à peau de chagrin. Aux côtés de Thiago Motta et de Blaise Matuidi, Yohan Cabaye, peu convaincant face à Lyon, aura donc l'occasion d'enchaîner un deuxième match de suite comme titulaire. La meilleure manière sans doute de lancer enfin sa saison et de s'affirmer comme un concurrent crédible. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. [b] Une formule inédite cette saison[/b] « Certains joueurs qui ont disputé la Coupe du monde sont revenus très tard, a ainsi expliqué Laurent Blanc. Ils sont désormais en bonne condition physique mais manquent encore de compétition pour jouer un rôle actif dans la concurrence. » Le technicien parisien n'a pas cité le nom de Cabaye, mais il y pensait très fort. Enfin, l'attaque devrait, sauf surprise, être animée par le trio Pastore-Cavani-Lavezzi. Deux Argentins pour épauler un Uruguayen ? La formule, inédite cette saison, a déjà été testée sans beaucoup de succès l'année passée à Lyon (défaite 1-0) et contre Evian à domicile (victoire 1-0, but de Matuidi). Une chose est sûre : dans un rôle d'attaquant de pointe qu'il revendique, Cavani sera en première ligne et tiendra une occasion unique de marquer des points après avoir inscrit deux buts la semaine passée, d'abord en Ligue des champions contre l'Ajax Amsterdam puis face à Lyon dimanche. El Matador, ce n'est plus un secret, ne se satisfait plus d'un simple rôle de faire-valoir de l'icône Ibrahimovic. Laurent Blanc l'a reconnu sans détour ces derniers jours, avouant que « les joueurs sont bien dans ce système (le 4-3-3). A part quelques-uns... ou un ». A Cavani d'assurer le résultat et le spectacle ce soir en Normandie. L'opposition, organisée hier à la fin de l'entraînement, a en tout cas permis de retravailler cette association, mais c'est surtout Lucas, aligné dans l'équipe des remplaçants probables, qui s'est illustré en marquant plusieurs buts. Signe tangible de la légère tension qui régnait au camp des Loges hier, l'opposition s'est conclue, selon des témoins, par une vilaine faute de Thiago Motta sur l'un de ses jeunes coéquipiers. Le milieu de terrain ne s'est pas excusé, et personne n'a bronché. ![]() |
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Citation « On se contente de cette victoire » LAURENT BLANC, entraîneur du Paris-SG, a préféré retenir l’opération comptable après le succès à Caen hier soir (2-0). « ÊTES-VOUS SATISFAIT de cette victoire ? – On était venus chercher les trois points. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’on y soit arrivé. La meilleure chose pour le PSG dans la période, c’est de gagner des matches. Dans le jeu, il n’y a pas la brillance de l’an dernier, mais on y revient petit à petit. On n’est pas encore au top physiquement. Mais malgré cela, on s’est procuré des occasions. Caen n’a pas fermé le jeu. On a retrouvé des valeurs dans le jeu, la conservation de balle. Que retenez-vous de ce match ? – Ce qui me fait plaisir, c’est d’avoir marqué deux buts, mais vu les situations on aurait pu en marquer davantage. Ce qui me plaît moins, c’est qu’on a subi des occasions de Caen, comme la tête de Duhamel. Dans le moment présent, on se contente de cette victoire. Ça nous donne un peu de répit. On est satisfaits, sauf pour le point noir : la blessure de Lavezzi. Il a dû s’étirer derrière la cuisse. » Citation 7/10 MARQUINHOS Très propre dans ses interventions défensives, parfois salvatrices, le Brésilien a surtout permis au Paris-SG de se mettre à l’abri en coupant de la tête un corner de Bahebeck (2-0, 57e), son premier but cette saison en Ligue 1. Il aurait même pu s’offrir un doublé sur une action similaire mais sa tête frôla la barre transversale (61e). 7/10 SIRIGU S’il n’a pas non plus été inquiété outre mesurependant le match, le gardien italien a été précieux à son équipe. Il a notamment sauvé les siens en première mi-temps sur un missile en demi-volée d’Adéoti (36e) et devant Bazile (52e) lors de la seconde mi-temps. 6/10 PASTORE L’Argentin a été omniprésent dans le jeu parisien, apportant toute sa clairvoyance au milieu et participant aux efforts défensifs. Il a été à l’origine du premier but, avec une récupération aux vingt-cinq mètres avant de servir Lucas (1-0, 18e). Rappelé en sélection albiceleste, il a pleinement justifié son bon début de saison. 7: Lucas. 6: Luiz. 5: VDW, Maxwell, Motta, Cabaye, Cavani, Bahebeck Citation Lucas, un autre homme ? À l’origine du but contre l’Ajax (1-1), la semaine dernière, l’attaquant brésilien, buteur hier, semble de plus en plus épanoui dans le jeu du PSG. LES PLUS EXIGEANTS trouveront que Lucas a encore eu du déchet hier soir, qu’il n’a pas converti toutes ses occasions, à l’image de cette frappe du gauche repoussée par Vercoutre (42e) alors que Paris ne menait que 1-0, et qu’il n’a donc pas plié la rencontre quand il en avait l’opportunité. Mais le Brésilien a, une nouvelle fois, éclairé la soirée de quelques actions brillantes tout en se montrant décisif. À l’origine du but parisien face à l’Ajax Amsterdam (1-1) en Ligue des champions, une semaine plus tôt, il était cette fois-ci à la conclusion de l’action qui a permis à son équipe d’ouvrir le score contre Caen. Puissance, aisance, agilité, précision, tout était réuni sur le but de Lucas, son deuxième de la saison, son septième en L 1 depuis qu’il a débarqué au PSG, en janvier 2013. C’est vrai que la feuille de stats est encore mince à l’heure de dresser un bilan des performances de Lucas à Paris. Mais les différences qu’il parvient à faire témoignent d’un potentiel formidable et sa touche technique est un délice lorsqu’elle flirte régulièrement avec l’efficacité. Hier, ce fut le cas. Sa façon d’éliminer Jean-Jacques Pierre, l’accélération qui suit, sa conduite de balle impeccable et l’enchaînement avec une frappe du gauche (1-0, 18e) ont libéré le PSG d’une pression qui aurait pu grandir au fil de la rencontre. En Basse-Normandie, l’attaquant international brésilien de vingt-deux ans est apparu libéré, épanoui, volontaire, appliqué et percutant. BIENTÔT DE RETOUR EN SÉLECTION ? À Amsterdam, il avait déjà réuni des qualités comparables mais de façon épisodique. Il avait ainsi offert à Zlatan Ibrahimovic une balle de but qu’Edinson Cavani avait finalement convertie, avant de pécher à la finition sur un contre qu’il avait lui-même initié en tout début de seconde période. Ibra, tout à côté, avait crié. Lucas s’était complètement éteint. Celui qui, au moment de sa présentation officielle à Paris, rêvait de devenir un jour le meilleur joueur du monde, doit encore épurer une partie de son jeu, c’est certain. Il semble cependant capable d’inventer un dribble à chaque match, comme celui en talonnade devant Pierre (43e), et même de se transformer en véritable meneur, quand les circonstances l’imposent, à l’image de cette passe remarquable pour Van der Wiel (45e + 1). Si Laurent Blanc le titularise aussi souvent depuis le début de saison, les raisons ne doivent pas se cacher uniquement derrière le prix de son transfert (40 M€). Après être passé à côté de la Coupe du monde organisée dans son pays, cet été, Lucas sait qu’il doit encore franchir une étape pour retrouver la Seleçao. Il n’a toujours pas été rappelé par Dunga, le nouveau sélectionneur brésilien, depuis la reprise, mais les performances du Parisien ne devraient pas longtemps rester lettre morte au pays. Il lui faut juste maintenir le même niveau sur la durée, marquer davantage et parvenir à se montrer aussi bon lorsque Zlatan Ibrahimovic est à ses côtés. Citation Al-Khelaïfi à pas feutrés Selon les autres dirigeants de club, le président parisien, qui devrait intégrer demain le conseil d’administration de la Ligue, ne profite pas du poids du PSG pour peser sur le football français. CE MATIN, Nasser al-Khelaïfi (40 ans) devrait être désigné par les présidents de clubs professionnels pour intégrer, demain, le conseil d’administration (CA) de la Ligue. Ils sont quatre pour deux postes, mais nul n’imagine que le président du PSG reste à quai. Jean-Pierre Caillot (Reims), Waldemar Kita (Nantes) et Olivier Sadran (Toulouse) sont aussi candidats pour remplacer Jean-Raymond Legrand (Valenciennes) et Frédéric de Saint-Sernin (ex-Rennes), mais le collège de Ligue 1, réuni par l’UCPF, le syndicat des clubs, devrait lui offrir l’un des deux fauteuils disponibles. «Tout le monde est sensible à sa personnalité, assure Bernard Caïazzo (Saint-Étienne). Il est courtois, jamais arrogant, il fait l’unanimité.» À Bordeaux, c’est le cas. « Il est sympa, disponible et n’écrase pas les autres de sa richesse et de sa puissance, confirme le président Jean-Louis Triaud. Il pourrait être assez égoïste, mais il ne se sert pas du poids du PSG comme d’un levier. » Même son de cloche à Lille, où le président Michel Seydoux parle d’« un homme bien élevé qui n’a pas une approche conquérante. Son souci, c’est d’être adopté» . À tel point qu’en dépit du poids considérable du PSG (490 M€ de budget, l’un des trois plus importants d’Europe), il ne pèse pas lourd pour infléchir les décisions. Bien loin de l’influence d’un Florentino Perez (Real Madrid) en Espagne, d’un Karl-Heinz Rummenigge (Bayern Munich) en Allemagne ou d’un Silvio Berlusconi (AC Milan) en Italie. Il a même fallu l’insistance des autres clubs pour le convaincre d’intégrer le CA de la Ligue. « Notre football vit un déclin permanent, s’alarme Caïazzo. On a besoin de Nasser et du PSG, le club français le plus important à l’international, pour nous aider. » Seydoux le pense aussi : « Son entrée au conseil d’administration, je n’en pense que du bien.» PIAT : « IL ESSAIE SURTOUT DE NE PAS FAIRE DE POLITIQUE » Reste à savoir si son entrée effective au sein de l’instance de direction du football professionnel français ne va pas le faire changer d’attitude. « Jusqu’ici, il n’a jamais essayé de privilégier ses intérêts, juge Philippe Piat, coprésident de l’UNFP, le syndicat des joueurs. Je ne pense pas que cela change s’il entre à la Ligue. Nasser essaie surtout de ne pas faire de politique. » Même son lien avec beIN Sports, l’un des deux diffuseurs du Championnat, dont il vient de quitter la présidence (voir par ailleurs), ne semble pas inquiéter outre mesure. « Jusqu’à présent, il y avait un réel conflit d’intérêts, poursuit Piat. Maintenant, les appels d’offres sur les droits télé sont passés. Donc, ça ne devrait pas poser de problème. » D’autant qu’une telle situation a déjà existé quand le PSG était aux mains de … Canal + et comptait presque toujours un représentant à la Ligue. « Cela n’avait pas créé de soucis particuliers, considère Seydoux. Donc, il n’y a pas de raison que cela soit le cas aujourd’hui maintenant que le PSG appartient aux Qatariens. » Caïazzo, lui, pense que le président parisien est désormais tellement attaché à son club qu’il est peut-être un peu moins soucieux des intérêts des chaînes de sport lancées il y a un peu plus de deux ans : « On a le sentiment que pour Nasser, le PSG est beaucoup plus important que beINSports. AuQatar, il ne sera pas considéré de la mêmefaçonsi c’est avec le club ou les chaînes de télé qu’il réussit. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Paris se donne enfin de l'air En l'absence d'Ibrahimovic, blessé, les Parisiens renouent avec la victoire et engrangent un peu de confiance. Ce qui ne leur fera pas de mal à cinq jours du défi face au Barça. Enfin lancés ? Les Parisiens ont commencé à mettre un peu d'ordre dans leur saison en remontant à la deuxième place, à trois points du leader marseillais, pour ce qui s'annonce peut-être comme le duel de cet exercice 2014-2015. Si c'est ça, c'est passionnant et plus conforme à l'affiche traditionnelle de Ligue 1 qu'un match Paris - Monaco, qui revient lui aussi tout doucement. Jusqu'à mardi et la réception de Barcelone en Ligue des champions, le PSG joue sur quatre tableaux comme autant de dossiers ouverts : renouer avec la victoire, savoir plier une rencontre, apprendre à vivre sans Ibrahimovic et se réconcilier avec son jeu de la saison dernière. Hier, à Caen, Paris a mis une croix dans au moins trois cases, seul le contenu ne convaincant pas pleinement. « Il n'y a pas encore la brillance du passé, confirme Laurent Blanc. Elle reviendra quand chacun retrouvera du peps. » Il existe en effet encore beaucoup de scories dans le jeu parisien : les jambes de grand-père de Thiago Motta, l'inefficacité de Cavani dans l'axe alors qu'il s'agit de son poste de prédilection et, enfin, le travail encore trop chargé de Sirigu, surtout face à un promu dépourvu d'attaquant de renom. Blanc n'a pas encore trouvé l'équilibre de son équipe, certes un soir sans Verratti, suspendu, et donc avec un Thiago Motta sur batterie faible, et un soir d'évolution du système, avec un 4-2-3-1 qui installe Pastore à sa vraie place aussi. Quelques nuages planent encore Mais Caen - Paris raconte aussi tout ce qui va mieux au PSG, enfin. Pèle-mêle : la vision claire de Pastore en meneur donc, les danses de Lucas devant la cage de Vercoutre, avec le premier but du match, parfait comme un rêve, et un Marquinhos solide derrière mais aussi buteur sur coup de pied arrêté, ce qui n'arrivait plus souvent. Et, surtout, pour la première fois depuis la réception de Saint- Etienne (5-0), le PSG a doublé sa mise, un confort qui le fuyait depuis trois sorties (1-1 face à Rennes, l'Ajax et Lyon). Pour la confiance, pour que ce succès ait vraiment le sens qu'il laisse transpirer ce matin, on a hâte de vivre ce samedi à Toulouse. Ce sera toujours sans sa star suédoise, qui ne veut prendre aucun risque avec son talon douloureux avant le Barça, et sans Lavezzi, sorti hier à la 10e minute avec la grimace du footballeur qui souffre d'une élongation ou d'une déchirure (cuisse). C'est l'un ou l'autre et ce sera entre 3 et 6 semaines d'indisponibilité. « Cela devient problématique », souffle Blanc, en manque de choix offensivement. Paris va mieux mais des nuages planent encore au-dessus de sa tête. Caen 0 - 2 PSG Mi-temps : 0-1 Spectateurs : 19 988. Arbitre : M. Bien. Buts. Lucas (18e), Marquinhos (56e). Caen : Vercoutre - Calvé, Pierre, Da Silva, Appiah - Kanté, Adéoti, Féret (cap.) (Lemar, 68e) - Nangis, Duhamel, Bazile (Koita, 61e). Entr. : P. Garande. PSG : Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, David Luiz, Maxwell - Cabaye (Matuidi, 68e), Thiago Motta (cap.), Pastore - Lucas (Chantôme, 78e), Cavani, Lavezzi (Bahebeck, 13e). Entr. : L. Blanc LES BUTS 18e. A la suite d’une récupération de Pastore, Lucas hérite du ballon et se lance dans un slalom dans la défense caennaise, élimine deux adversaires et trompe Vercoutre d’une frappe du gauche. 0-1 56e. A la réception d’un corner très bien tiré par Bahebeck, Marquinhos, esseulé, bat Vercoutre. 0-2 LE FAIT DU MATCH 48e. Mathieu Duhamel, l’attaquant du Stade Malherbe, seul au niveau de la ligne des six mètres, ne cadre pas sa reprise de la tête. Une belle occasion d’égaliser. Citation Lavezzi absent entre trois et six semaines Les stars du PSG accumulent les déboires physiques en ce début de saison. Après Thiago Silva blessé depuis le 11 août en amical à Naples, Ibrahimovic touché au talon depuis Rennes et absent hier à Caen, c'est au tour de Lavezzi de souffrir. L'Argentin goûtait hier en Normandie à sa deuxième titularisation de la saison et, au bout de dix minutes, il a ressenti « un étirement derrière la cuisse », dixit Laurent Blanc. Le verdict médical est plus précis : il s'agit d'une lésion aux ischios-jambiers droits. Dans le jargon commun, on parle alors d'élongation -- et c'est trois semaines d'absence -- ou de déchirure -- et, là, l'indisponiblité se porte à six semaines. C'est un vrai coup dur pour l'attaquant et le PSG. Ezequiel Lavezzi est le Mondialiste qui a repris le plus tard des 12 Parisiens présents au Brésil. Il est revenu le 5 août au camp des Loges et Laurent Blanc, critiqué pour sa gestion de Thiago Silva (« Je prends la faute », avait-il glissé en pleine polémique), avait parfaitement su doser le retour de Pocho dans le onze, prévoyant son pic de forme pour la réception de Barcelone. Peine perdue. « Lavezzi garde le moral. Il n'est pas touché moralement par ce pépin très fréquent en phase de reprise, qui plus est après une Coupe du monde », note-t-on dans le staff parisien. Compte tenu de la victoire d'hier, Ibra, lui, manquera encore le voyage à Toulouse samedi afin de soigner son talon. Pour le PSG, il n'y a aucun risque qu'il rate la venue de Messi et consorts la semaine prochaine. Enfin, Thiago Silva prendrait un risque en rejouant dès mardi. Ce sera donc pour après, sans doute la trêve internationale passée. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation La révolution marketing Depuis 2011 et l’arrivée des Qatariens à la tête du club, le Paris-Saint-Germain a complètement repensé ses relations avec ses partenaires. Avec quelques soubresauts... OFFICIELLEMENT, Christophe Fenart est injoignable. Il a trop de travail. Impossible donc d’interroger le PDG d’Europe Snacks, une société vendéenne de produits apéritifs qui vient de signer un contrat de licence avec le Paris Saint-Germain. À partir de la semaine prochaine, on pourra en effet acheter des crackers au packaging surprenant, jouant sur l’image et le nom de famille des joueurs : Yohan Cabaye illustre ainsi les gâteaux salés à la sauce… kebab. Mais le club parisien, qui aime maîtriser la communication autour de ses partenariats, n’a guère apprécié qu’Europe Snacks ait diffusé personnellement un communiqué de presse pour vanter ces produits. Ce qui explique sans doute leur profil bas ces temps-ci... Ce mini-couac de com ne devrait néanmoins pas enrayer l’imposant plan de bataille marketing du PSG. Depuis l’arrivée, en juin 2011, du fonds d’investissement qatarien QSI à la tête du club, celui-ci a refondé ses relations avec ses partenaires. L’évolution du chiffre d’affaires (CA) du sponsoring l’illustre parfaitement.En 2011, le PSG était lié à quarante-six partenaires pour un CA de quinze millions d’euros ; cette saison, il en revendique vingt-six pour un CA de quatre-vingts millions. En trois ans, la valeur moyenne d’un contrat est passé d’environ trois cent mille euros à trois millions d’euros. Ce bond en avant s’accompagne d’un slogan que Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du club, a souvent répété : « le Paris-Saint-Germain a vocation à devenir une marque du sport reconnue internationalement, comparable au Real Madrid, à une écurie de F 1 ou aux New York Yankees. » Les partenaires ont un rôle majeur dans le changement de statut d’un club qui prétend également refléter une forme d’élégance, propre à la capitale française et qui lui vaut son rayonnement international. « C’est ce qu’on appelle la congruence: en s’associant à des marques de haut standing, un club peut modifier la perception qu’en ont les consommateurs, analyse Nicolas Chanavat, maître de conférences en marketing à l’Université Paris-Sud. À Paris, ils ont donc voulu réduire le nombre de sponsors et en rechercher de haut niveau.» Si, au début des années 2000, le PSG était associé à plus de soixante-dix marques, il ne compte plus aujourd’hui que vingt-six partenaires, dont dix-huit seulement sont mis en avant via la panneautique lumineuse du Parc des Princes. « Il y a encore quelques années, en tant que spectateur, j’ai le souvenir d’une quarantaine de marques présentes sur la couronne qui sépare les étages du Parc, indique Christophe Decloux, le directeur de la communication de Panasonic, un des fournisseurs officiels du club. Il était impossible de savoir qui étaient vraiment les partenaires principaux de l’équipe…» Les progrès marketing du PSG ne se limitent pas à cet aspect visuel. Depuis 2011, le service commercial est passé de trente-cinq salariés à soixante-dix. Parallèlement, après avoir dénoncé en septembre 2011 son contrat avec Sportfive, qui gérait son sponsoring, le Paris-SG a imposé des méthodes inspirées des grandes franchises américaines. « Au PSG, ils pensent comme un sponsor, affirme Hervé Bodinier, le président de Sponsorship 360, qui a conseillé Huawei, spécialisé en technologies de l’information, lors de sa signature avec le PSG. Ils ne se contentent pas de dire : donnez tant et vous aurez tant de visibilité. Ils sont une force de proposition en termes d’activation (les méthodes utilisées pour donner vie au message de marque). » Le club a ainsi multiplié les initiatives originales avec ses partenaires, impliquant notamment les réseaux sociaux, telle l’opération #avousdejouer de Nivea Men, qui incitait les fans à se filmer en train de rejouer les moments forts de la saison passée. Grâce à ces choix, mais aussi aux succès sportifs et à un souci d’internationalisation, le club a réussi, depuis 2012, à attirer des multinationales (telles Huawei ou GDF Suez, officialisé la semaine dernière) et à revoir à la hausse les contrats existants (avec Emirates ou Nike, qui réglerait désormais plus de vingt millions d’euros par an, contre six millions et demi auparavant). Résultat, le PSG, qui, il y a encore quelques années, peinait à trouver des sponsors (voir par ailleurs), a inversé ce rapport de force. « Ce n’est pas simple aujourd’hui de devenir leur partenaire. Ce n’est pas parce que vous proposez beaucoup d’argent que vous serez accepté. J’ai dû prendre le temps d’expliquer notre structure et surtout notre projet… », constate Jean-Pierre Aubin, le président d’Aurel BGC, devenu le courtier officiel du club après plusieurs mois de négociations. Pour autant, la situation marketing du PSG n’est pas idyllique, si on en croit Nasser al-Khelaïfi, son président, qui s’est exprimé sur le sujet dans une interview récente au Journal du dimanche. « Je ne suis pas très content. On a besoin de faire plus. On veut grandir davantage, améliorer notre marketing.» Des propos à interpréter à l’aune des sanctions imposées par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, en mai, qui ont notamment forcé le club à dévaluer son fameux contrat le liant à QTA, l’office de tourisme qatarien (*), de deux cents à cent millions d’euros annuels. Outre une pression d’ordre qualitatif (trouver des partenaires de standing), les dirigeants du PSG sont donc désormais soumis à une autre d’ordre quantitatif (générer le maximum de revenus) par leur actionnaire. Rien d’étonnant à les voir mutiplier les partenariats de licence ces derniers mois afin de renforcer la vente de produits dérivés. Le PSG est aujourd’hui associé de cette manière à cinquante-quatre entreprises, soit une vingtaine de plus que la saison dernière (pour un chiffre d’affaires supérieur à vingt-cinq millions d’euros). On peut donc désormais acheter des caleçons, des ballons gonflables et donc bientôt des gâteaux apéritifs, estampillés du logo bleu et rouge. Au risque de brouiller l’image d’un club qui ne jurait jusque-là que par l’élégance? Une hypothèse réfutée au club, où l’on confie: «Il y a certaines licences qu’on ne fera jamais, comme les produits pour animaux ou les strings, par exemple. » Voilà qui devrait rassurer certains sponsors qui, en off, confiaient leur étonnement à la lecture du communiqué sur les crackers Cabaye à la sauce kebab... Citation La prochaine étape, le sponsoring régional ? SELON UNE RÉCENTE étude de l’agence Repucom, Manchester United a généré trente-deux millions d’euros de revenus supplémentaires, la saison dernière, simplement grâce au «sponsoring régional ». De quoi s’agit-il ? Tout simplement de vendre des droits d’image dans une région délimitée, ce qui permet de segmenter les marchés et d’accroître les revenus. Ainsi, par exemple, Unilever, multinationale spécialisée dans les produits de grande consommation, est partenaire de MU pour trois ans dans une zone de neuf pays incluant Singapour, la Malaisie, l’Indonésie, le Vietnam… Selon Repucom, «pour les clubs européens, l’Asie est, au niveau mondial, le marché le plus mature pour ce genre de partenariat ». Le PSG pourrait-il s’engouffrer dans cette brèche ? « Ils y ont sûrement déjà pensé, mais c’est encore sans doute trop tôt pour eux » , estime Stéphane Thuillier, l’ancien directeur marketing du club. En Chine notamment, la notoriété du PSG a certes progressé grâce à la tournée effectuée cet été, ponctuée par une victoire au Trophée des champions, à Pékin, face à Guingamp (2-0). Mais, dans cette région, le club souffre d’une faible présence à la télévision, comme l’expliquait Frédéric Longuépée dans nos colonnes le 27 juillet dernier. «Un club comme Manchester United, lors de la saison 2012-2013, bénéficiait d’une visibilité de deux à trois cents heures par an en Asie quand le PSG devait atteindre la cinquantaine d’heures. » Pour y remédier, le PSG, avec l’aide notamment de la société Shankai Sports, a développé une politique ambitieuse d’expansion auprès des réseaux sociaux chinois, le nouveau terrain de jeu des grands clubs européens avides de croissance à l’international. Mais, pour l’instant, les résultats de cette stratégie restent mitigés, selon un responsable de Mailmann, une agence de Shanghai spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux. « Avec 1,5 million de fans, le PSG a progressé mais reste loin de clubs comme Manchester United ou Liverpool. Il doit se situer à peu près à la quinzième place du classement des clubs européens les plus présents sur les réseaux sociaux chinois… » Citation « On était dans la tactique, ils sont dans la stratégie » STÉPHANE THUILLIER, l’ancien directeur marketing du PSG (2004-2008), aujourd’hui chargé d’enseignement à HEC, mesure le chemin parcouru par le club. « POUVEZ-VOUS COMPARER la stratégie marketing que vous aviez menée au PSG et celle qui est en oeuvre aujourd’hui ? – C’est difficile. Quand on fait du marketing, on vend un produit. Or, dans un club de foot, le produit, c’est ce qui se passe sur le terrain. À l’époque, on va dire que la qualité du produit n’était jamais certaine (en 2008, le PSG, 16e, avait frôlé la relégation). Cette insécurité faisait qu’on ne se projetait pas. On était dans le court terme, à essayer de s’adapter à la situation sportive. On était dans la tactique, aujourd’hui, ils sont dans la stratégie. Les marques sont aussi désormais mises en valeur de manière différente au Parc des Princes… – Ils ont fait un gros effort sur l’habillage graphique, la mise en valeur des sponsors. Le Parc aujourd’hui, c’est très clean. Après, on peut regretter les ambiances de folie, quand les virages se répondaient. Mais, à l’époque, le club n’avait pas le contrôle sur certaines parties du stade. C’était dingue, mais c’était la vérité. Et ça pouvait vite partir en sucette. Parfois, j’invitais des marques au Parc, mais avec une ambiance aussi délétère, on ne les revoyait pas derrière. C’était difficile de chercher des top partenariats dans ces conditions. Quels étaient vos modèles ? – On se comparait à Lyon, Marseille ou Monaco, les top clubs français d’alors. Aujourd’hui, le PSG regarde du côté des plus grands clubs européens. Ils ouvrent des boutiques à l’étranger (à Doha et à Pékin). Nous, on avait celles des Champs-Élysées et du Parc, c’est tout (*). On avait tenté de développer des points de vente dans des enseignes de grande distribution, mais ça n’avait pas vraiment marché. Comment le PSG pourrait-il aujourd’hui améliorer sa stratégie marketing ? – Le reproche qu’on peut faire éventuellement au club, c’est son côté bling bling. Je trouve intéressant de communiquer sur l’idée qu’il est une marque premium, mais il faut faire attention à ne pas mettre le PSG sur un piédestal. Voilà pourquoi, finalement, je trouve que c’est une bonne idée de développer des gammes de produits dérivés du quotidien, comme les gâteaux apéritifs. Ça rend la marque PSG plus accessible. » P.-E. M. (*) outre ces deux boutiques, il existe aujourd’hui des magasins PSG à l’aéroport de Paris-Orly, au centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), au centre commercial Belle-Épine à Thiais (Val-de-Marne) et des points de vente aux Galeries Lafayette et chez Go Sport. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Al-Khelaifi va promouvoir le foot français à l'étranger De retour d'un court séjour aux Etats-Unis, Nasser al-Khelaifi a pris part hier à l'assemblée générale de l'UCPF, le syndicat des clubs professionnels. Le président parisien a été désigné par le collège des présidents de Ligue 1, avec Olivier Sadran, son collègue de Toulouse, pour être présenté ce matin aux élections du conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP). Après s'être retiré de la course en 2012, Al-Khelaifi va donc faire son entrée aujourd'hui au coeur de l'instance qui gère le football professionnel français. Son élection revêt un caractère historique : il est le premier président étranger à intégrer cette assemblée. Il n'y avait guère de suspense à sa désignation, puisque les autres patrons des équipes de L 1 ont insisté pour qu'il se lance. Préoccupé par la baisse de l'indice UEFA « Nasser est un homme courtois, très compétent, nous a confié Jean-Michel Aulas, le boss de Lyon. Il représente l'actionnaire du plus grand club français et peut-être européen de demain. Il doit être à la Ligue. On ne peut pas gouverner la L 1 sans le Paris d'aujourd'hui. » Malgré son emploi du temps très chargé, notamment en raison de ses responsabilités de patron de BeIN Media Group, Al-Khelaifi s'est laissé convaincre. « Nasser a accepté car il veut faire le maximum pour le football français. La situation actuelle, avec la menace de ne plus avoir qu'une place directement qualificative en Ligue des champions suite à la dégringolade de notre indice UEFA, le préoccupe. Il a envie que son club évolue dans une L 1 compétitive », confie un proche du dossier. Le futur rôle du patron parisien sera essentiellement d'assurer la promotion du football français et de la Ligue à l'international. Nasser al-Khelaifi parcourt régulièrement le monde dans le cadre de ses diverses activités et rencontre ainsi pléthore d'intervenants du monde du sport-business, et du football en particulier. Au conseil d'administration de la LFP, le dirigeant qatarien succède pour le compte du PSG à Charles Talar, ancien actionnaire du club, qui avait été élu, la dernière fois, à ce poste en 2002. Citation Le PSG doit se souvenir des belles choses La victoire du PSG À Caen (0-2), la première de la saison à l'extérieur, n'a pas chassé d'un seul coup tous les nuages dans le ciel parisien. Elle a toutefois confirmé les bons débuts de saison de trois jeunes joueurs majeurs : Marquinhos (20 ans), Pastore (25 ans) et Lucas (22 ans). Et validé le changement de système proposé par Laurent Blanc. La classe sud-américaine Difficile de ne pas lier l'éclosion de Marquinhos avec la blessure de Thiago Silva. En l'absence du patron de la défense parisienne, le Brésilien a été le seul joueur de champ à disputer l'intégralité des huit rencontres officielles du club, toutes compétitions confondues. Et il n'a jamais déçu. Cerise sur le gâteau, il a inscrit mercredi à Caen le premier but de sa saison, son septième depuis qu'il est arrivé à Paris en juillet 2013. Quant à Pastore, ce rôle de numéro dix lui va décidément à ravir. En l'absence d'Ibrahimovic, blessé, El Flaco a été positionné dans l'axe du milieu de terrain en soutien des trois attaquants. Signe de son influence retrouvée, Pastore a touché mercredi soir 105 ballons (troisième meilleur total de son équipe après Marquinhos et Thiago Motta). Plus encourageant encore, il a mené le jeu de son équipe avec la même implication pendant quatre-vingt-dix minutes. Enfin, Lucas a marqué, de fort belle manière en plus. Jusqu'à présent, il péchait dans le dernier geste, comme s'il perdait ses moyens au moment de conclure. « Je suis capable de marquer ce genre de buts, nous a confié Lucas mercredi. J'ai seulement besoin de confiance et maintenant c'est le cas. » S'il confirme ce regain d'efficacité, l'international brésilien peut devenir l'arme fatale de l'arsenal parisien. Laurent Blanc sait s'adapter On lui reprochait un conservatisme proche de la rigidité. A Caen, l'entraîneur parisien a innové. Il a ainsi composé pour la première fois depuis son arrivée au club un système en 4-2-3-1. Concrètement, le PSG a joué avec deux milieux de terrain récupérateurs (Thiago Motta et Cabaye), un numéro dix (Pastore), deux joueurs de côté (Lucas à droite, Lavezzi puis Bahebeck à gauche) et un avant-centre (Cavani). Tout n'a pas été parfait mais le rayonnement de Pastore dans ce rôle de meneur de jeu a sublimé le choix de Laurent Blanc. Seul bémol, ce positionnement est difficilement compatible avec l'omniprésence de Zlatan Ibrahimovic. « Ibra, c'est un joueur qui vient plus jouer, qui descend davantage, a redit hier Pastore au micro de RMC. Avec Edi (Cavani) c'est différent parce qu'il prend la profondeur, il me laisse plus d'espace au milieu du terrain. » Pastore numéro dix, ce n'est pour l'instant qu'un plan B. Il sera reconduit à Toulouse demain, puisque le patron suédois sera sans doute ménagé. Mais pas face au Barça, où Laurent Blanc renouera avec la tradition du 4-3-3. A moins d'une improbable révolution. Citation Gasset a trouvé les mots pour mobiliser l'équipe Le réveil musculaire vient de s'achever par une longue séance de dédicaces à laquelle les joueurs se sont prêtés de bonne grâce mercredi à Ouistreham. Peu après midi, juste avant de passer à table, tout le groupe est réuni pour le traditionnel briefing tactique d'avant-match, animé par Jean-Louis Gasset. Homme sensible, l'adjoint de Laurent Blanc va laisser parler son coeur, n'hésitant pas à hausser le ton pour exhorter Thiago Motta et ses coéquipiers à se reprendre après leur passe de trois résultats nuls. Gasset tient un discours marquant. Dans ses propos, il insiste sur le collectif, la notion d'être ensemble, tout en soulignant l'importance de remporter les deux matchs de L 1 de la semaine à Caen et à Toulouse afin de monter en puissance avant la réception du FC Barcelone mardi. « Il était très ému, ses yeux étaient exorbités. Ses mots étaient forts », raconte un joueur. L'avenir dira vite si ce moment solennel, qui a déjà eu une répercussion positive avec le succès (2-0) de mercredi soir, constitue l'un des éléments clés de la relance parisienne. Citation Barça : Thiago Silva sera trop juste Ezequiel Lavezzi, touché à la cuisse droite à la 9e minute mercredi soir, va être absent entre trois et six semaines selon le staff médical du PSG. Les examens, qui seront réalisés dans les prochaines heures, permettront de dire si la lésion aux ischio-jambiers de la cuisse droite est une élongation ou une déchirure. Lavezzi loupera donc, à coup sûr, la réception de Barcelone mardi en Ligue des champions et celle de Monaco dimanche 5 octobre. Pour le choc face au Barça, le staff se dit certain d'enregistrer le retour de Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois, touché au talon droit depuis le match contre Rennes, le 13 septembre, devrait encore ménagé demain à Toulouse afin de pouvoir être apte dans trois jours contre Barcelone. En revanche, Thiago Silva, touché aux ischio-jambiers le 11 août, sera encore trop juste pour faire son retour avant la trêve internationale. Il est probable de le revoir pour Lens - PSG (10e journée de L 1), le vendredi 17 octobre au Stade de France. ![]() -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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Citation LE GROUPE PARISIEN Découvrez le groupe retenu par Laurent Blanc pour la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à Toulouse, ce samedi 27 septembre à 17h au Stadium, à l'occasion de la 8e journée de Ligue 1. Groupe : AURIER Serge BAHEBECK Jean-Christophe CABAYE Yohan CAMARA Zoumana CAVANI Edinson CHANTOME Clément DAVID LUIZ DIGNE Lucas DOUCHEZ Nicolas MATUIDI Blaise LUCAS MARQUINHOS PASTORE Javier MAXWELL SIRIGU Salvatore THIAGO MOTTA VAN DER WIEL Gregory VERRATTI Marco Absents : DIAW Mory IBRAHIMOVIC Zlatan LAVEZZI Ezequiel MAIGNAN Mike RABIOT Adrien THIAGO SILVA TOULOUSE FC - PARIS SAINT-GERMAIN Ligue 1 - 8e journée Stadium Samedi 27 septembre 2014 - 17h Match retransmis en direct sur Canal+ PSG.FR |
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