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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Homer
posté 07/08/2014 10:41
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Ibra va-t-il encore vous régaler ?

Epoustouflant la saison dernière, le joueur star de la L 1 apparaît encore comme l'atout majeur du club pour conserver sa couronne. A bientôt 33 ans, sera-t-il toujours aussi impressionnant ?

Après avoir survolé le dernier Championnat de France (26 buts, 11 passes décisives), le meilleur joueur de Ligue 1 des deux dernières saisons reprend son show dans l'Hexagone demain, à Reims, après une entrée en matière réussie contre Guingamp lors du Trophée des champions (deux buts). Dans la cité des rois, Zlatan Ibrahimovic doit démontrer que son règne est loin de toucher à sa fin.
A bientôt 33 ans (le 3 octobre), la superstar de la L 1 peut-elle rester au sommet ?

« Blanc va devoir le gérer »
Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes
. « La saison dernière, je ne l'ai pas vu émoussé. Je le vois faire le même genre de saison. Son absence à la Coupe du monde fait qu'il n'a pas eu de surmenage tant physique que psychique. S'il fait une bonne préparation, il n'aura plus qu'à s'entretenir à partir de septembre lorsque Paris jouera trois matchs par semaine. Après, Laurent Blanc devra le gérer, car c'est un compétiteur hors pair qui souhaite jouer tous les matchs. Mais à son poste, il va pouvoir gérer ses efforts car il sait faire des déplacements justes. Avec l'âge, la motivation peut être plus difficile, surtout pour aller s'entraîner. Avec les échéances et le nombre de matchs du PSG, il n'y aura pas de problème. C'est d'ailleurs pour cela que dans les grands clubs, il y a davantage de joueurs expérimentés. »

« Etre à l'écoute du moindre bobo »
Jean-Pierre Paclet, ancien médecin de l'équipe de France.
« L'âge d'Ibrahimovic n'est pas un problème, regardez la carrière de Maldini ou celle de Pirlo. Il y a l'entraînement invisible, l'hygiène de vie et la gestion de son corps durant toute sa carrière qui entrent en ligne de compte. S'il dort et ne fait pas d'excès, un joueur peut évoluer très longtemps. Médicalement, on prête plus d'attention aux pathologies de surcharge, notamment les tendinites. Les tissus sont moins élastiques et résistants. Il faut être à l'écoute du moindre bobo. Il doit sûrement mieux gérer son corps qu'à 20 ans et sait quand il doit prendre un peu de repos. On n'observe pas davantage de rupture de ligaments après 30 ans. »

« La vitesse, il ne l'a pas perdue »
Raphaël Fèvre, préparateur physique de Bastia.
« Faut arrêter de croire qu'on est vieux à 32 ans. C'est une idée reçue. La vitesse, il ne l'a pas perdue. Le plus important est la répétition des efforts. Ibra est un joueur qui n'a quasiment jamais été blessé. Il n'a pas de pathologie récurrente. Il connaît tellement bien son corps qu'il peut tenir encore longtemps à ce niveau. En revanche, il faut l'écouter s'il réclame un peu de relâche. On s'adapte. Sa préparation estivale sera très importante, après il n'y aura que des retouches. Mais avec Philippe Lambert (le préparateur physique du PSG), il n'y aura pas de souci. Il n'y a aucune raison qu'il perde en performance physique. Ne vous inquiétez pas pour lui. »

« Il mettra encore des buts venus d'ailleurs »
Sylvain Armand, défenseur de Rennes.
« C'est un professionnel hors norme. Et je suis certain qu'il peut encore aller très loin. Il sera aussi fort cette saison malgré ses 33 ans (NDLR : en octobre). Il n'y a qu'en France qu'on a un problème avec l'âge. Il va nous régaler, faire des merveilles comme il en a le secret. Il a une hygiène de vie irréprochable. Il sait aussi s'économiser quand il le faut. Pas tellement lors des matchs où il se donne à fond, mais plutôt aux entraînements. Il va gérer certaines séances, en préférant des soins à des oppositions soutenues. Déjà, sous Ancelotti, lui ou encore Alex avaient souvent un programme à part. J'imagine qu'avec Laurent Blanc aussi. Je ne m'inquiète pas pour lui. Il mettra encore des buts venus d'ailleurs. Et c'est tant mieux pour notre championnat. »


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David Luiz en quête du bon numéro

Il ne fait guère mystère de son numéro fétiche. A son arrivée à Paris, mardi, David Luiz arborait fièrement un large bandana dans les cheveux sur lequel était inscrit un 4. Sur Twitter, le Brésilien a aussi nommé son compte @DavidLuiz_4. Un numéro qu'il portait à Chelsea et qui est le sien en sélection. Or, au PSG, ce chiffre est déjà attribué à Yohan Cabaye (qui porte le 6 en équipe de France, déjà pris à Paris par Camara).
A Benfica, la nouvelle recrue parisienne -- présentée officiellement ce matin dans un palace parisien en présence de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG -- arborait sur sa tunique le 23, « propriété » de Van der Wiel dans la capitale.

Et si Cabaye lui cédait le n°4...

De quoi contrarier le Brésilien, moins les plans marketing du PSG. « Ces histoires de numéros sont toujours un petit jeu entre le joueur, l'agent et le club. Mais d'un point de vue marketing, cela n'a aucune importance, signale Gilles Dumas, cofondateur de SportLab, une agence spécialisée dans ce domaine. David Luiz n'a pas encore construit toute une histoire autour de son numéro. C'est un très bon joueur, mais ce n'est pas une icône marketing ni une star planétaire. Il a un bon potentiel, avec son look un peu atypique. Mais c'est un défenseur qui, en plus, vient de vivre une Coupe du monde compliquée. Il a encore beaucoup à prouver sur un terrain. Qu'il ait le 4, le 3 ou le 13, cela n'aura pas de conséquence. Le numéro n'a du sens que pour un joueur qui a vraiment marqué toute une époque. A l'image d'un Pelé qu'on associe au 10. » « Ce n'est pas une donnée si primordiale que cela, indique-t-on également chez Nike, l'équipementier du PSG. C'est un joueur avec une forte notoriété. Le numéro importe peu. »

L'histoire récente du PSG montre d'ailleurs que les nouvelles recrues n'ont jamais récupéré un numéro déjà attribué. Lorsque Zlatan Ibrahimovic est arrivé à l'été 2012, il n'a pas caché pas son désir de porter le 10. Il a dû toutefois attendre le départ de Nene six mois plus tard pour l'avoir. En janvier 2013, David Beckham a obtenu par dérogation le 32. Son numéro mythique, le 7, étant déjà porté par Jérémy Ménez. A moins d'un cadeau de bienvenue de Cabaye, David Luiz devra donc patienter...


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Il y en a sept de disponibles

Avec un effectif de 24 joueurs (en comptant le troisième gardien, Mike Maignan), les numéros libres au PSG sont au nombre de sept. S'il n'obtient pas le 4 de Yohan Cabaye, David Luiz aura ainsi le choix entre le 3 laissé vacant depuis le départ de Mamadou Sakho à Liverpool l'été dernier, le 13 porté la saison passée par Alex ou encore le 26 de Christophe Jallet, parti à Lyon il y a deux semaines.

Lucas ayant pris le 7 de Ménez cet été, le numéro 29 est également libre. Ainsi que le 11, le 12 et le 28. A noter que Bahebeck et Ongenda se sont vu respectivement attribuer hier les numéros 15 et 18.


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Homer
posté 07/08/2014 11:50
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David Luiz : «Jouer très vite»

Présenté officiellement à la presse ce jeudi, David Luiz a fait part de son impatience à jouer avec le PSG. Il s'est dit aussi «très heureux de jouer (encore) pour un grand club» après avoir défendu les couleurs du Benfica Lisbonne et de Chelsea.

Pour ses premiers mots en tant que joueur du Paris Saint-Germain, le défenseur brésilien David Luiz s'est montré heureux, et impatient de jouer sous ses nouvelles couleurs. «Je suis très heureux d'être ici. Merci au président (du PSG, Nasser al-Khelaïfi, ndlr) de m'avoir permis de rejoindre ce grand projet. Je suis très heureux de jouer pour un autre grand club, après Benfica et Chelsea, a-t-il tout d'abord indiqué. J'aimerais bien jouer le plus vite possible. J'aime être sur le terrain, c'est mon boulot, c'est ma vie.»

De l'ambition à revendre

«Tout me parait merveilleux»


En signant à Paris, le joueur de 27 ans réalise selon lui un grand pas dans sa carrière. «C'est un projet merveilleux dans ma vie, j'ai maintenant l'opportunité de vraiment rêver plus grand (la devise du PSG, ndlr), a-t-il affirmé, avec le sourire. Je vais tout donner dans mon travail. J'en profite comme si j'étais un enfant. Tout me parait merveilleux. Toute cette affection, c'est gratifiant. J'espère que cela continuera comme ça.»

Concernant son arrivée, et le projet parisien, David Luiz s'est montré très élogieux : «Le PSG est une équipe qui peut se permettre de choisir les meilleurs joueurs au monde, qui grandit chaque année. Faire partie de ce projet pour moi, c'est quelque chose de fantastique.» Le défenseur, qui a coûté près de 50 millions au club de la capitale, est conditionné. «Je suis disposé à tout faire pour Paris, j'aimerais le voir briller, et respecté partout dans le monde» a-t-il clamé.

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David Luiz : «La Coupe du monde, c'est du passé»

En marge de sa présentation comme nouveau joueur du PSG, ce jeudi dans un grand hôtel parisien, David Luiz est revenu brièvement sur le Mondial qu'il a joué avec la Seleçao au Brésil. Le défenseur ne voulait pas seulement retenir la triste fin et les deux lourdes défaites contre l'Allemagne (1-7) et par les Pays-Bas (0-3). «C'est du passé, a assuré l'ancien joueur de Chelsea. Ça nous servira à l'avenir. Les qualités de Thiago Silva, Dante et des autres défenseurs ne se discutent même pas. Ce sont des choses qui arrivent dans le football.»


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Homer
posté 07/08/2014 15:01
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David Luiz : «Un projet merveilleux»

Présenté ce jeudi midi dans le palace parisien le Peninsula, David Luiz s'est dit enchanté à l'idée de défendre les couleurs du PSG. Et il a dissipé les doutes sur son traumatisme vécu lors de la Coupe du monde.

« David Luiz, quelles sont vos premières impressions ?

Le Paris-SG est un club fantastique. C’est un projet merveilleux dans ma vie. Je remercie dieu pour cette opportunité. Mon premier contact a été très bon. J’ai vu tous mes partenaires, et j’en profite comme si j’etais un enfant. Toute cette affection est gratifiante. J’espère que ça va continuer comme ça.

«Heureusement, le football vous permet de répondre rapidement et d'apprendre de vos erreurs.»

Avez-vous digéré la Coupe du monde ?


Sans aucun doute. Les premiers jours ont été très difficiles. Mais c’est normal. Quand vous n’arrivez pas à atteindre votre objectif vous ressentez des choses… Heureusement, le football vous permet de répondre rapidement et d’apprendre de vos erreurs. Je suis disposé à tout faire pour Paris, sur comme en dehors du terrain.

«Je veux jouer le plus vite possible»

Il n’y a donc aucun doute à avoir ?


Je pense que si la Coupe du monde s'était arrêtée en quarts pour le Brésil, alors il n’y aurait pas cette question. Tout ceci fait partie du passé et ce sont des choses qui arrivent. Mes qualités comme celles de Thiago cela ne se discute même pas. Nous n’avons juste pas joué deux matches dans notre carrière. On parle toujours de la dernière rencontre et de celle qui va arriver. J’ai vraiment hâte de jouer le premier match et d’être sur le terrain. Je veux jouer le plus vite possible. Et puis, je veux toujours m’améliorer.»

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Homer
posté 07/08/2014 16:06
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David Luiz : pro, zen et religieux

Lors de sa présentation officielle, ce jeudi midi au palace parisien Le Peninsula, le nouveau défenseur du PSG David Luiz a laissé transparaître sa faim de jouer, sa zénitude absolue et sa grande foi.

Le Paris-SG a pris l’habitude de faire les choses bien, et en grand. Oublié l’auditorium du Parc, le club de la capitale a cette fois choisi le cadre luxueux du prestigieux palace Peninsula, avenue Kléber à Paris, pour présenter son nouveau joueur à la presse, en l’occurrence David Luiz. Devant une assistance garnie et triée sur le volet, le président du club, Nasser al-Khelaïfi, a intronisé le défenseur brésilien avec beaucoup d’éloges. « Je suis très heureux d’annoncer l’arrivée officielle de David Luiz. Tout le monde le connait, c’est l’un des meilleurs défenseurs du monde. Il croit en notre grand projet, et va nous aider à atteindre notre objectif, que tout le monde connait, gagner la Ligue des champions. Merci David d’avoir choisi le PSG. » Pour Al-Khelaïfi, l’ancien de Chelsea n’a pas coûté « très cher »… Alors que Di Maria serait, lui, en revanche « trop cher »... Bluff ou pas bluff ?

Les médias ont ensuite gentiment cuisiné le joueur. Tout y est passé : ses premières impressions du club, la Coupe du monde, les déclas acerbes de Mourinho et Dunga, la religion… Débarqué au camp des loges lundi après des vacances bien méritées suite au naufrage de la Seleçao, le défenseur vit un moment « merveilleux » et il lui tarde de « commencer un match » avec sa nouvelle équipe. Sur ce point, s’il ne sera pas du déplacement vendredi à Reims, il espère être prêt pour la venue de Bastia, dans une semaine au Parc. « Moi, je veux être sur le terrain le plus vite possible. J’espère être prêt la semaine prochaine, à 100 % ou au moins à 90%. Je suis pressé de jouer à Paris. Mon premier match de Coupe d’Europe était d’ailleurs à Paris. » En mars 2007, le PSG s’était imposé contre Benfica (2-1) en Coupe de l’UEFA.

«J'ai été très heureux à Chelsea mais c'est du passé »

Célèbre aussi pour sa folle tignasse bouclée, le joueur est en apparence quelqu’un de très zen et souriant. Même quand on le taquine avec Mourinho ou Dunga, il ne cherche pas à enflammer le débat, qu’il veut apaiser. Sur Mourinho, qui a dit qu’il ne le regrettait pas : « Je pense que c’est normal, comme ça il ne se contredit pas. Ce n’est plus mon entraîneur, moi désormais j’écoute le mien. J’ai été très heureux à Chelsea mais c’est du passé. » La sortie de Dunga ("Si nous allons à la guerre, nous ne pouvons pas nous permettre de pleurer pendant les matchs") ne le perturbe pas non plus. « J’ai entendu ce qu’il a dit et je suis d’accord. Il veut onze joueurs qui sont bien sur le terrain. C’est naturel. Et les critiques sont les bienvenues. »

Son association avec Thiago Silva promet beaucoup sur le papier, alors que des craintes planent depuis le Mondial. « Avec Thiago, nous sommes de très bons amis et nous jouons bien ensemble depuis très longtemps, a-t-il assuré. On se comprend juste avec un regard. Nous sommes très alerte quand quelque chose de pas bon arrive. » Enfin, on ne peut évoquer David Luiz sans parler la religion. Les deux sont indissociables. « J’ai grandi avec, Dieu est tout dans ma vie, c’est celui en qui je crois. Sans Dieu, je ne serai rien. C’est toujours lui qui m’a aidé dans les moments de ma vie. Je sais qu’il est de mon côté. » Donc de celui du PSG aussi.

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Varino
posté 08/08/2014 06:18
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Thiago Silva dans le groupe

De retour à l’entraînement mardi, le défenseur brésilien a été convoqué par son entraîneur Laurent Blanc pour affronter Reims. Mais sa titularisation n’est pas garantie.


ALORS QU’IL SEMBLAIT devoir initialement rester à Paris travailler avec les derniers joueurs revenus mardi de la Coupe du monde (Lavezzi, David Luiz, Maxwell), Thiago Silva (29 ans) a été convoqué par Laurent Blanc dans le groupe qui ouvrira ce soir le Championnat, à Reims. La titularisation du défenseur brésilien n’est cependant pas garantie, son entraîneur devant a priori reconduire la charnière Camara-Marquinhos alignée lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-0), samedi dernier, à Pékin. Pour le reste, les principaux changements pourraient concerner le secteur offensif. En Chine, alors que Cavani, fraîchement arrivé d’Uruguay, avait débuté sur le banc, Paris avait entamé le match dans son habituel 4-3-3 avec Ongenda à droite et Bahebeck à gauche. Entré en jeu en fin de rencontre, l’Uruguayen avait souvent évolué dans une zone proche d’Ibrahimovic, confirmant la promesse qui lui aurait été faite d’évoluer plus régulièrement dans l’axe cette saison. Sa titularisation, aujourd’hui, pourrait accélérer la reconfiguration offensive du PSG, même si Blanc semble attaché à conserver un système à trois milieux axiaux qui avait été un ressort essentiel de l’équilibre de son équipe la saison dernière. Ànoter, dans ce secteur de jeu, que Matuidi et Cabaye, qui ont repris l’entraînement le 30 juillet, resteront s’entraîner au Camp des Loges aujourd’hui.




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Vasseur, ex-« accompagnateur » du PSG

À QUELQUES HEURES de faire ses débuts sur un banc de l’élite, le nouvel entraîneur de Reims, Jean-Luc Vasseur, arrivé de Créteil (L 2), cet été, est apparu serein et souriant ces derniers jours. Le calendrier lui a réservé le PSG comme premier adversaire. Joueur parisien entre 1987 et 1992, Vasseur (45 ans) a également longtemps été en charge de certaines équipes de jeunes du club de la capitale (il a notamment été champion de France avec les moins de 17 ans, en 2011). À l’idée de ses retrouvailles, il n’a pas versé dans la nostalgie : « Un Parisien historique ? Non, j’étais accompagnateur d’entraînement (rires). Je suis passé comme ça, a expliqué l’ex-défenseur. Paris est un club important pour moi, mais tout ça, ça passe après, j’ai avant tout envie de faire un bon match. Mais, c’est vrai, je suis toujours très content de revoir des jeunes joueurs que j’ai eus : Rabiot, Ongenda, Bahebeck, Chantôme. »

L'Equipe

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Sirigu- VDW, Camara, Marquinhos, Digne- Verratti, Motta, Pastore- Lucas (ou Cavani), Ibrahimovic, Bahebeck

Le Parisien


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Varino
posté 08/08/2014 06:38
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PSG, objectif croissance

Double champion de France en titre, le PSG s’est déjà bâti un statut d’hyperpuissance nationale. Malgré le frein du fair-play financier, le club de Qatar Sports Investments entend poursuivre son développement. Avec, toujours, la Ligue des champions en ligne de mire.


LE PSG OUVRE À REIMS, ce soir, la quatrième saison de l’ère QSI avec l’objectif de conforter une hégémonie nationale que seul Monaco semble pouvoir lui contester. Adossé à ses cinq trophées en trois ans (deux titres de champion de France, une Coupe de la Ligue, deux Trophées des champions), le club de la capitale s’est considérablement redimensionné, sportivement, économiquement et en termes d’image, beaucoup moins assombrie par les problèmes extra-sportifs. Hier, Nasser Al-Khelaïfi a répété son ambition de voir le club « gagner la Ligue des champions » . Un rêve que le président du PSG espère toucher d’ici à 2018 et qui nécessitera a priori des renforts sportifs, des ressources supplémentaires et de nouvelles infrastructures. En marge de la présentation de David Luiz, Nasser Al-Khelaïfi l’a affirmé, hier : « J’ai eu des échanges avec Florentino Pérez au sujet d’Angel Di Maria. Mais, pour moi, il est trop cher et nous avons cessé les discussions. » Une affirmation à prendre avec des pincettes, le président du PSG ayant d’ailleurs soigneusement omis de qualifier de définitive l’interruption des négociations avec son homologue du Real Madrid, qui réclame au moins 60 M€ pour son milieu argentin de 26 ans, sous contrat jusqu’en 2018.

Paris garde Di Maria en ligne de mire, mais ce dossier lui fait toucher du doigt les épines du fair-play financier d’une UEFA très soucieuse, notamment, de ne pas voir le club dépasser sa masse salariale de la saison dernière (231 M€). Fidèle à sa nouvelle devise, le PSG veut « rêver plus grand », mais avec une force de frappe limitée par l’instance européenne, auprès de laquelle il entend accroître son influence dans les années à venir.

En trois ans, après avoir investi environ 430 M€ sur le marché (*), le PSG version Qatar s’est déjà doté d’une « machine sportive » , selon l’expression de Jean-Claude Blanc, son directeur général. Qui annonce l’ambition du club, pour les trois années à venir, « de poursuivre l’internationalisation de la L1 en attirant à Paris de grandes stars mondiales » . Si les rêves Messi et Ronaldo ont été mis en veilleuse, des jeunes cibles comme Hazard, Draxler voire Neymar pourraient éclairer l’horizon parisien.

Un familier du club souligne : « Aujourd’hui, les grands joueurs veulent venir à Paris, ce qui n’était pas toujours le cas au début du projet. » Reste à voir si les beaux contrats suffiront. Si Leonardo a été le grand architecte sportif du début de l’ère qatarienne (2011-2013), Nasser Al-Khelaïfi n’est toujours pas pressé de recruter un directeur sportif de la dimension du Brésilien. En 2010-2011, lors de la dernière saison précédant l’arrivée de QSI, le PSG affichait un budget de 93,9 M€. La saison dernière, il atteignait 488 M€. Cette saison, la direction du club espère atteindre un chiffre d’affaires de 500 M€ et devenir l’un des trois clubs les plus riches du monde, avec le Real Madrid et le FC Barcelone. Sur le papier, l’objectif apparaît compliqué depuis la décision de l’UEFA de décoter le contrat conclu avec Qatar Tourism Authority, obligeant le PSG à faire réduire sa valeur de moitié pour le plafonner à environ 100 M€.

Pour compenser cette diminution, le club table sur un accroissement sensible des recettes liées au sponsoring et à la billetterie. Grand acquis des trois premières années de l’ère QSI, sous le double effet Ibra-Beckham, l’internationalisation de la marque a permis au club d’attirer des partenaires du Moyen-Orient, des Etats-Unis, d’Europe et d’Asie. Et d’élargir sa base de fans à l’étranger, du Brésil à l’Indonésie, un phénomène perceptible sur les réseaux sociaux.

« La sortie d’un accord de dix ans avec Sportfive nous a permis de reprendre le contrôle de la stratégie et de la vente ‘’sponsoring et hospitalités’’ (loges) » , observe Jean-Claude Blanc. A guichets fermés à chaque match de L1 et de Ligue des champions, le Parc des Princes offre au PSG des ressources croissantes. La saison dernière, l’ensemble billetterie et hospitalités représentait un chiffre d’affaires de 60 M€. Un montant qui sera dépassé cette année suite à une augmentation des tarifs qui n’a pas refroidi les fans : le club s’apprête à battre un nouveau record en s’approchant des 36 000 abonnées (contre 33 500 en 2013-14). En investissant 75 M€ dans une profonde rénovation du Parc des Princes en vue de l’Euro 2016 et après avoir conclu avec la Mairie de Paris, en novembre dernier, une nouvelle concession du stade jusqu’en 2044, l’actionnaire du PSG a confirmé sa volonté de s’inscrire durablement dans l’enceinte historique du club. Mais la question de son agrandissement, qui renvoit à la recherche de nouveaux revenus pour le futur, reste en suspens.

A ce stade du projet de QSI, le dossier le plus contrariant reste le retard pris pour la construction d’un nouveau centre d’entraînement dans les Yvelines, dont l’inauguration était initialement programmée pour l’été 2015. Nasser Al-Khelaïfi semble décidé à accélérer le processus à la rentrée, même s’il mesure le poids des contraintes politiques. En marge de ces choix d’infrastructures, le club réfléchit, d’ici à 2017, à la possibilité d’étendre sa dimension omnisports au-delà du football et du handball. Même si aucun choix n’est encore arrêté.



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Pour David Luiz, « c’est du passé »

Présenté hier, le défenseur brésilien de vingt-sept ans, qui portera le numéro 32, a assuré avoir laissé derrière lui le traumatisme de la Coupe du monde. De même que les piques de José Mourinho.


UN PALACE FLAMBANT NEUF pour présenter le défenseur le plus cher de l’histoire : deux ans après avoir présenté Thiago Silva à l’Hôtel de Crillon, sur la place de la Concorde, le PSG avait choisi The Peninsula, inauguré vendredi dernier, pour offrir à une soixantaine de journalistes les premiers mots de David Luiz, transféré de Chelsea pour 49,5M€ (+ 5,5 M€ de bonus), tandis qu’une bonne centaine de badauds, à l’extérieur de l’établissement, guettait les longs cheveux de la recrue brésilienne.

De son pays, il fut question, forcément, comme d’un fantôme difficile à chasser lorsqu’il s’agit de savoir comment on se relève d’un 1-7 administré par l’Allemagne en demi-finales d’une Coupe du monde, suivi d’un 0-3 infligé par les Pays-Bas pour la troisième place. « Évidemment, je n’étais pas très heureux après cette demi-finale, a répondu le vice-capitaine de la Seleçao, qui portait le brassard, ce jour-là, en raison de l’absence de Thiago Silva, suspendu. Les jours qui ont suivi ont été très difficiles. Mais ça fait partie du passé et il faut en retenir les leçons. Ma qualité de défenseur, comme celle de Thiago Silva ou Dante, ne se discute même pas. On n’a quand même pas disputé que ces deux matches dans notre carrière. »

« LE MEILLEUR DÉFENSEUR AU MONDE », SELON AL-KHELAÏFI

Sans doute aidé par sa foi – « Sans Dieu, je ne serais rien ; il m’a toujours aidé dans les bons comme dans les mauvais moments » –, David Luiz soulignera que « la beauté du football est de permettre de se relever rapidement » . Dans cette démarche reconstructrice, l’ancien joueur de Benfica, réputé pour sa décontraction, a préféré un petit sourire au moment d’évoquer José Mourinho, qui avait récemment affirmé que son Chelsea serait « meilleur » sans le Brésilien, qu’il préférait utiliser au milieu. « S’il avait dit que je lui manquais, cela aurait été plutôt incohérent de la part d’un entraîneur qui m’a laissé partir. Le coach que j’écoute maintenant, c’est Blanc. Mourinho et Chelsea, c’est du passé. »

À la droite de sa recrue phare de l’été, engagée jusqu’en 2019, Nasser al-Khelaïfi l’a décrit, à deux reprises, comme « le meilleur défenseur au monde » . Et le président du PSG d’ajouter : « Il n’était pas trop cher car c’est un grand joueur que beaucoup de grands clubs convoitaient. »

Quelques heures avant de se séparer de ses coéquipiers, au Camp des Loges, pour courir avec un préparateur physique, David Luiz a clamé son impatience de rejouer, lui qui pourrait intégrer le groupe pour la venue de Bastia, le 16 août (2e journée de L 1). « J’aime le football, être sur le terrain pour y exercer mon métier. J’espère rejouer le plus vite possible. Le foot, c’est mavie. »

L'Equipe


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posté 08/08/2014 08:58
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Tous à la poursuite de Paris

Le PSG, qui ouvre le championnat ce soir à Reims, ne semble pas avoir d'adversaires à sa hauteur en France. Mais le feuilleton de la Ligue 1 s'annonce passionnant.

C'est la rentrée de la classe. Le double champion de France en titre, le PSG bien sûr, remet une nouvelle fois son titre en jeu et on ne s'en lasse toujours pas, à l'image d'un public de fidèles de plus en plus nombreux autour de la Ligue 1. Paris a été sevré trop longtemps de cette couronne nationale pour commencer à pincer les lèvres dès le deuxième sacre en poche, avec vue imprenable sur le troisième.
Le suspense n'est sans doute pas irrespirable, et il y a toutes les chances que le club de la capitale se succède à lui-même, mais cette histoire reste singulière.

Parce que le PSG de Zlatan Ibrahimovic demeure une équipe hors norme pour la Ligue 1, parce que Monaco lorgne avec de plus en plus de gourmandise sur ce trophée de champion et que l'exercice, avec ses chausse-trapes chez les petits un soir où l'envie n'est pas de sortie, recèle toujours quelques surprises.

Le PSG doit aussi assurer le spectacle

Cependant, il n'y a pas que les sans-grade qui se rebiffent. Toutes les équipes du championnat se dressent devant Paris. Il y a Monaco et son actionnaire russe, qui possède à peu près le même type de projet que les Qatariens, et qui n'aurait vraiment rien contre décrocher son premier titre de champion depuis 2000. Il y a également les places historiques de la Ligue 1, qui viennent de changer d'entraîneur comme pour se redynamiser : l'Argentin Bielsa à Marseille, l'ancien Rémois Fournier à Lyon. Lille, étonnant troisième la saison passée, avec une équipe quasiment inchangée, conserve tous les atouts pour brouiller une nouvelle fois la hiérarchie. Saint-Etienne pratique l'un des meilleurs footballs d'ici et peut gêner toutes les équipes. Bordeaux, discret comme à son habitude, avec les premiers pas sur un banc de L 1 de Sagnol, guette le spectacle sans rechigner à apporter son obole.

Bref, le PSG ne marchera jamais seul et comptera quelques affiches de prestige pour exercer son talent et se préparer aux joutes de la Ligue des champions, à laquelle il ne veut plus simplement participer pour cette quatrième saison du projet de l'émirat du golfe Persique.

Et, bien que le suspense se dérobe à la fin en France, il existe aussi le comment, la manière avec laquelle le PSG va remplir ses objectifs, une forme devenue aussi importante que le fond aux yeux des actionnaires comme de l'exigeant public parisien et des observateurs. Avec Laurent Blanc, pour l'instant, on n'a pas été déçu. L'idée, c'est que ça dure.


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Les autres concurrents ne semblent pas de taille

Derrière l'orge parisien, cinq clubs affichent leurs ambitions. « Le Mondial rebat les cartes et il pourrait y avoir des surprises en début de championnat », pronostique Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes. Une bonne raison pour les outsiders de bien entamer la saison.

Monaco en embuscade

Avec ses 170 M€ de budget, Monaco est le principal concurrent du PSG. Mais, après avoir mené une dispendieuse campagne de recrutement la saison dernière, le club du Rocher a vendu James Rodriguez (meilleur buteur de la Coupe du monde) au Real Madrid pour 90 M€ et n'a pas attiré de stars. Falcao, également convoité par les champions d'Europe, est toujours là et c'est le Portugais Leonardo Jardim qui doit orchestrer la montée en puissance d'un club qui rêve tout haut de gagner un jour la Ligue des champions. « La fin du mercato est une incertitude, prévient Eric Carrière, consultant Canal +. En l'état, c'est l'équipe qui peut poser le plus de problèmes à Paris, même s'ils auront du mal à les concurrencer sur le long terme. »

Lille en alerte

Premier du « championnat normal », selon son président, Michel Seydoux (qui exclut Paris et Monaco), Lille ne sait pas encore dans quelle Coupe d'Europe il évoluera. Mais les Nordistes savent que leur aventure continentale peut leur faire perdre des plumes. Ils ont réussi à ne perdre aucun cadre tout en se renforçant avec l'arrivée de Sébastien Corchia. « Il faut se rappeler de ce qui est arrivé à Marseille la saison dernière avec la Ligue des champions, prévient Carrière. Lille a l'avantage d'être un club stable. Les joueurs se connaissent bien. »

Marseille espère rebondir

Sixième du dernier championnat après un parcours européen catastrophique, Marseille semble en avance au vu de sa préparation estivale. Mais le club phocéen doit encore, après le départ de Valbuena, se débarrasser de quelques cadres à hauts revenus pour affiner son effectif. « Ils avaient besoin d'un changement, estime Carrière. Il faut se souvenir qu'ils avaient terminé deuxièmes il y a deux ans et depuis, ils ont récupéré Thauvin et Alessandrini. Il leur manquait la solidarité, mais Bielsa ne laissera rien passer là-dessus. »

Saint-Etienne rêve de nouveau

La quatrième place décrochée au printemps, leur meilleur classement depuis 1988, renvoie les Verts sur la scène européenne et réveille une douce nostalgie à mesure que l'équipe de Christophe Galtier confirme ses bons résultats. « C'est un très bon entraîneur mais aussi un excellent manageur, remarque Carrière. Je les vois confirmer cette saison malgré le départ de Brandao. Le groupe n'est pas le plus talentueux, mais il a du potentiel et est cohérent. »

Lyon mise toujours sur la jeunesse

Les heures glorieuses des années 2000 sont loin et Lyon doit encore faire le dos rond en attendant la sortie de terre du nouveau stade qui marquera la fin de la période de vaches maigres. Si le podium paraît difficile à aller quérir, les Gones espèrent néanmoins se qualifier une 19e fois de rang pour une compétition européenne. « Hubert Fournier va continuer à faire évoluer les jeunes, souligne Carrière. Désormais, ils restent car le marché des transferts est atone et Lyon profite de cela avec des garçons comme Lacazette, Grenier ou Gonalons. Mais il sera intéressant de voir comment l'OL tourne la page Gomis. »


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Pour les entraîneurs de Ligue 1, il n'y a aucun suspense

« Le PSG est hors concours. » A l'image de Rolland Courbis (Montpellier), les entraîneurs de Ligue 1 ne voient personne capable de rivaliser avec le club de la capitale. Claude Puel, coach de Nice, assure que les Parisiens « sont encore très bien armés pour faire une belle saison ».

Beaucoup considèrent que Paris est encore plus fort que l'an dernier. « Ils s'améliorent chaque année », estime Christophe Galtier (Saint-Etienne). « Paris va encore survoler le championnat, assure Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Nantes. Ils ont gardé une stabilité dans leur effectif et se sont améliorés avec l'arrivée de David Luiz. » Un recrutement qui va « densifier le groupe et donner plus de crédibilité au projet parisien, complète Jean-Luc Vasseur (Reims). Cela va être plus impressionnant que la saison dernière où on avait vu un Ibrahimovic très efficace ».

Pour Alain Casanova, des performances de la star suédoise dépendra la saison du PSG. « Que serait Paris sans Ibrahimovic ? interroge le coach de Toulouse. On a vu que le Barça sans Messi n'était plus le même, que le Brésil sans Neymar non plus. Avec toutes ses forces vives, le PSG est intouchable mais, si l'équipe connaît quelques déboires, les choses peuvent devenir plus compliquées. »

L'autre inconnue, c'est la Coupe du monde. « Paris a eu des joueurs au Mondial et cette saison peut prendre une tournure un peu différente de celle de l'an dernier où tout a roulé, prévient René Girard (Lille). Il n'est pas sûr que ce soit la même chose cette saison. » Ce doute ne traverse pas l'esprit du Caennais Patrice Garande : « Ils auront peut-être quelques couacs en cours de saison mais, une fois que la machine sera lancée, ce sera difficile de les arrêter. »

Paris couronné, c'est donc acté. Mais, pour le reste, « tout est ouvert », garantit Sagnol, le coach bordelais. La deuxième place directement qualificative pour la Ligue des champions n'est pas forcément promise à Monaco, qui devra se méfier de l'effet Bielsa. Quelques entraîneurs de l'élite voient en effet l'OM venir titiller le club du Rocher. Willy Sagnol rêve, lui, de s'installer sur la deuxième place du podium. « Personne n'a de certitudes, même Monaco et Marseille », qui ont changé d'entraîneur, plaide-t-il. Mais ils sont peu à croire en Bordeaux. Seul René Girard place les Girondins dans « un peloton avec Marseille, Saint-Etienne et Lille » pour la 3e place (le coach lillois voit Monaco finir 2e). Un peloton auquel Michel Der Zakarian ajoute Lyon. « Derrière les deux ogres parisien et monégasque, on trouve un groupe homogène de clubs qui se battront pour la dernière place qualificative pour la Ligue des champions. »

Une analyse qui montre que, malgré la valse sur les bancs et les quelques transferts de l'intersaison, les entraîneurs de Ligue 1, pour la plupart, s'attendent à vivre une saison proche de la dernière. Avec des Parisiens intouchables. « Maintenant, s'ils font les cons comme l'année où Montpellier a été champion... » lance Rolland Courbis.


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posté 08/08/2014 10:35
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Camara s'en contentera

Zoumana Camara va débuter contre Reims vendredi (20h30), pour le premier match de la nouvelle saison de Ligue 1. Et quand viendra le tour de David Luiz et Thiago Silva, il s'effacera sans rien dire.

Zoumana Camara entame sa huitième saison au PSG. Dans l’effectif actuel, seul Clément Chantôme fait mieux, mais le milieu de terrain a été prêté l’an dernier à Toulouse et pourrait ne pas s’éterniser (Lyon ?). En attendant que la charnière centrale la plus chère au monde – David Luiz, Thiago Silva - ne prenne place en défense, le joueur de 35 ans sera associé comme en préparation et lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-1) à un autre brésilien, Marquinhos, pour le premier match de la saison de Ligue 1 à Reims. Si David Luiz démarre comme il le souhaite le plus rapidement possible, l’intérim s’arrêtera toutefois rapidement : «Que voulez-vous que je vous dise ? Cela fait partie d’une carrière, disait-il le 30 juillet dernier dans nos colonnes. La saison est longue et je prendrai tout ce qui se présentera.» Depuis que les Qatariens sont arrivés, Camara se contente de bouts de matches. Ces deux dernières saisons, avec les arrivées de Thiago Silva, Marquinhos ou Alex, il n’a joué que douze rencontres de Ligue 1. Mais a souvent répondu présent.

Traducteur, négociateur et équipier modèle

«C’est un super joueur, un super pro, il a de l’expérience. Il est conscient de ses qualités. Sa longévité à Paris est parfaitement logique. C’est un remplaçant de luxe, vraiment, expliquait son ancien coéquipier Grégory Coupet dans nos colonnes en octobre dernier. Pour un gardien, c’est un régal d’avoir un défenseur comme ça. Il est très attentif. C’est un athlète, il est hyper tonique, il va très vite sur les premiers mètres.» Une vitesse qui diminue toutefois avec les années. Pendant la préparation, il a paru parfois emprunté et quelques fois pris de vitesse au sein d’une défense poreuse : dix buts encaissés en quatre matches.

Prolongé au printemps pour une saison supplémentaire, désigné capitaine avant que Zlatan Ibrahimovic ne revienne de vacances cet été, Camara est un équipier modèle. Tantôt traducteur (italien, anglais), tantôt négociateur des primes aux côtés de Silva ou Ibrahimovic, il ravit aussi et bien sûr son entraîneur sur le terrain. «''Papus'' a un état d’esprit irréprochable, soulignait Laurent Blanc quand les blessures s’accumulaient en défense la saison dernière. Quand il joue, il fait son match. J’adore ce genre de joueur. Vous ne tremblez pas quand vous jouez avec lui. » Et c’est pour cela que Camara débutera vendredi à Reims avec le rôle de patron de la défense.


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posté 08/08/2014 23:26
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Accroché à Reims, le PSG évite la douche froide

Un nouveau doublé de Zlatan Ibrahimovic n'a pas suffi au PSG pour s'imposer à Auguste-Delaune, vendredi contre Reims (2-2) en ouverture de la saison. Les Parisiens, qui ont manqué de réalisme, n'ont plus gagné lors de la première journée depuis 4 ans.

Le match

Il flottait comme un parfum de Coupe du monde brésilienne ce vendredi soir lors des 20 premières minutes du match entre Parisiens et Rémois (2-2). Le raccourci est facile, au moins autant que les occasions vendangées par le PSG, rapidement devant au score grâce à l'indispensable Ibrahimovic (1-0, 9e). Après avoir laissé passer l'orage, Reims a marqué sur son premier tir cadré, par Oniangué (1-1, 22e).

La défense parisienne, au sein de laquelle Thiago Silva était titulaire quatre jours seulement après avoir repris l'entraînement, a ensuite été baladée par Devaux, à la conclusion du gauche après un relai avec Charbonnier (2-1, 34e). Mené, Paris a dominé, insisté sur les côtés - Lucas à droite, Cavani à gauche - en deuxième période, et logiquement égalisé par son géant suédois (63e, 2-2). Entré en jeu en fin de match, Chantôme a buté sur Mandi, auteur de deux sauvetages décisifs dans la dernière minute (90e+4). Les retours des Mondialistes (Cabaye, Matuidi, Lavezzi, David Luiz et Maxwell) vont faire du bien à ce Paris déjà ultra-dominateur, mais en manque cruel de réalisme ce vendredi soir.

Le fait marquant

Paris menait 1-0 lorsqu'il s'est procuré en l’espace de trois minutes (17e à 19e) trois énormes occasions qu’il n’a su concrétiser. Après avoir récupéré le ballon sur un mauvais contrôle de Bourillon, Lucas a oublié Ibra dans l’axe et tenté vainement un crochet sur Placide (17e). Verratti s’est ensuite montré plus inspiré que l’ailier brésilien, en décalant parfaitement le Suédois, dont le tir a heurté le poteau droit du portier rémois (18e). Dans la foulée, Ibrahimovic a eu l’occasion de se rattraper, en obtenant un penalty sur un tacle mal maîtrisé de Tacalfred. Une deuxième fois, il a manqué l’occasion d’inscrire un doublé, en voyant sa frappe repoussée par Placide (19e). Trois minutes de football champagne durant lesquelles le PSG a raté le K.-O., et vu le scénario d'une entame rêvée s'évaporer...

Le joueur

Quatre buts en deux matches, Zlatan est parti sur des bases très élevées. Privé de Coupe du monde en juin dernier, l’attaquant suédois n’avait attendu que 9 minutes pour se mettre en évidence, samedi dernier à Pékin lors du Trophée des champions, contre Guingamp (2-0). Il a été encore plus rapide, de deux minutes exactement, à Auguste-Delaune ce vendredi soir, profitant d’un service parfait Javier Pastore, prometteur au milieu, pour marquer après 406 secondes. Le PSG attendra le cœur de la deuxième période pour voir sa star signer un doublé, d’un centre mal ajusté que Placide a accompagné dans ses propres filets (2-2, 63e). Entre ses deux coups d’éclats, Zlatan a expédié sur le poteau un but tout fait (18e) et manqué un penalty (19e). Pas suffisant pour contester son statut d'homme-clé du PSG.


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Blanc : «On aurait dû tuer le match»

Après le match nul concédé à Reims vendredi soir (2-2), Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, a regretté les occasions manquées par ses joueurs. «Je suis satisfait de la production de l'équipe. Le score ne reflète pas le match», a-t-il tenu à préciser.

«Laurent Blanc, quel est votre sentiment après ce match ?

Je suis déçu du résultat mais pas de la manière, en sachant qu'on aurait des difficultés en raison de l'arrivée tardive de plusieurs joueurs. Mais dans le jeu, les joueurs ont fait ce qu'il fallait faire. Le seul reproche, c'est qu'ils n'ont pas fait le geste pour tuer le match au bout de 20 minutes. On aurait dû tuer le match, on ne l'a pas fait et on a donné de l'oxygène à notre adversaire. Pour un premier match, le niveau était élevé, je suis satisfait de la production de l'équipe. Le score ne reflète pas le match. Le nul est la moindre des choses ce soir.

Si vous trouvez que le PSG est en retard au niveau physique et technique, je dis oui, mais on a été supérieur à Reims, non ?

Le résultat est-il dans la logique d'un mois d'août ?

On peut l'expliquer mais on a mis en grande difficulté Reims. 0n n'a pas réussi à concrétiser cela et on peut reprocher aux joueurs de ne pas avoir fait le geste qu'il fallait parce que c'était dans nos cordes. Paris mérite une victoire sans problème. Je m'attendais à de la difficulté notamment physique. Mais que ce soit dans le domaine physique ou technique, on a été supérieur à Reims. On n'a pas fait ce qu'il faut pour gagner le match, ce qui veut dire qu'on n'est pas tout à fait prêt. Si vous trouvez que le PSG est en retard au niveau physique et technique, je dis oui, mais on a été supérieur à Reims, non ?

Aligner Thiago Silva, quatre jours après son retour en France, était-ce un pari ?

Ce n'est pas un pari. Il se prépare depuis le 24 juillet. On a envoyé un préparateur physique au Brésil, donc il a une préparation de 14-15 jours, on n'envoie pas comme ça des joueurs au bout de 2-3 jours.»


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Vasseur : «Une saveur de victoire»

Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims) : «J'ai vu une équipe qui a affiché de l'abnégation et de la générosité. Elle y a cru et par rapport au peu de ballons qu'elle a eu à négocier, il y a eu pas mal de justesse. On marque deux buts sur deux tirs cadrés et ça a une saveur de victoire. Le mérite, dans le foot n'existe pas, il y a un résultat à la fin. On a posé des problèmes aux Parisiens, ils ont eu des occasions mais il y a eu des choses intéressantes de notre part. Malheureusement, ils égalisent à une période où ils étaient moins biens. On aurait pu prendre une valise mais c'est le foot, c'est ouvert.»


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Thiago Silva : «Difficile d'oublier» la Coupe du monde

Titulaire quatre jours seulement après avoir repris l'entraînement, Thiago Silva, le capitaine du PSG, tenu en échec vendredi à Reims (2-2), a reconnu encore penser à la demi-finale du Mondial, perdue avec le Brésil contre l'Allemagne (1-7).

Thiago Silva (défenseur du PSG) : «J'ai fait seulement trois ou quatre entraînements mais j'ai travaillé une semaine au Brésil avec mon préparateur physique. J'ai confiance en lui et je fais confiance au coach, sinon j'aurais demandé de ne pas jouer. J'ai ressenti une petite gêne à la cuisse droite, je ne savais pas si c'était une lésion ou une gêne musculaire donc j'ai eu peur au début mais après tout a bien marché. Je ne pense qu'au PSG en ce moment mais c'est difficile d'oublier la façon dont on a perdu en demi-finales contre l'Allemagne (7-1). C'est dur mais il faut bien gérer cette situation et essayer d'oublier petit à petit parce qu'il faut être prêt mentalement à gagner tous les matches avec Paris.»

Thiago Motta (milieu de terrain du PSG) : «C'est le premier match, pourquoi s'inquiéter ? Ce n'est jamais facile, comme on l'a vu ce soir. Ce sera encore plus compliqué que la saison dernière parce que toutes les équipes qui jouent contre le PSG, c'est normal, vont donner 100% et on devra aussi donner 100% pour gagner le plus de matches possibles.»


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posté 09/08/2014 16:37
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Paris, roi du gâchis

Malgré l'ouverture du score et des occasions en cascade dont un penalty raté par Ibra, les Parisiens ont dû se contenter hier soir du match nul.

A Ce rythme-là, la saison du PSG s'annonce mouvementée, renversante et pleine de rebondissements. En un match, le PSG a livré tant de visages de lui-même qu'il est ce matin méconnaissable, ni défiguré ni égal à lui-même, mais un peu défait comme après une nuit agitée. C'est aussi la logique du mois d'août et d'une préparation incomplète avec des états de forme disparates.

Entre le pari raté de Laurent Blanc avec Thiago Silva titulaire après trois semaines de vacances et trois jours au camp des Loges et les jambes en coton de Cavani, Paris s'est souvent débrouillé comme il a pu face à des Rémois à bloc, comme prévu. On a d'ailleurs vu un match d'ouverture emballant sur les standards de la dernière Coupe du monde avec 4 buts, ce qui ne gâte rien.

Le PSG n'a pas perdu une rencontre qu'il a refusé de gagner avec une entame idéale (Zlatan dès la 7 e), puis un enchaînement incroyable des 17e, 18e et 19e minutes avec un rush de Lucas conclu à la Lucas (dans le néant), une frappe d'Ibra sur le poteau avec but grand ouvert et un penalty généreux manqué par le même Suédois, qui venait sans doute de vivre ses deux pires minutes en Ligue 1 en deux saisons et un match.

Le mérite d'égaliser

Comment se remet-on de ne pas mener 2, 3 ou 4-0 ? On ne s'en remet pas, et l'équipe de Blanc s'est effondrée en deux contres, où toutes les insuffisances athlétiques du moment ont mis les Champenois dans des conditions idéales pour se jouer facilement de Sirigu, lâché par ses protecteurs dans des proportions assassines.

Après avoir refusé de gagner, le PSG est tombé après la pause sur un adversaire qui a eu peur d'emporter le morceau. Moins agressif et combatif, Reims s'est abandonné à la maîtrise parisienne, et Ibra a lifté un centre que Placide, impeccable jusque-là, n'a pu que renvoyer dans ses propres filets (2-2, 63e). Le PSG respecte finalement sa tradition des longues dernières années : patiner au démarrage, offrir le spectacle de ses faiblesses et s'en sortir au final en trébuchant tout en restant droit, une figure qui lui est propre tous les mois d'août.

Pour le reste, il y a quelques certitudes sur lesquelles on peut s'appuyer, même en ayant quitté la France de longues semaines : Lucas sait tout faire, sauf marquer ; Verratti évolue toujours à une température plus proche de la bouillotte que des 38°C convenus, et tout dépend encore et pour longtemps d'Ibrahimovic. De tout ce qui ne change pas, c'est ce qu'on préfère.

Reims 2 - 2 PSG
Mi-temps : 2-1.
Spectateurs : 18 540.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Reims : Oniangué (22 e), Devaux (34e) ; PSG : Ibrahimovic (7e et 63e).
Avertissements. PSG : Verratti (73e), Bahebeck (88e).
Reims : Placide - Mandi, Tacalfred (cap.), Bourillon, Signorino - Devaux, Albaek (Bocundji, 67e), Oniangué - Fortes, Charbonnier (Courtet, 67e), Diego (Glombard, 83e). Entr. : J.-L. Vasseur.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti (Chantôme, 87e), Thiago Motta, Pastore - Cavani, Ibrahimovic, Lucas (Bahebeck, 72e). Entr. : L. Blanc.


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LES BUTS
7e : excellent travail de Pastore qui récupère le ballon dans les pieds d'Albaek puis sert Ibrahimovic à la limite du hors-jeu. Le Suédois trompe Placide d'une frappe croisée du gauche. 0-1.

22e : sur un coup franc excentré, Oniangué se débarrasse du marquage de Thiago Silva, devance toute la défense parisienne et bat Sirigu du plat du pied. 1-1.

34e : après un une-deux avec Charbonnier qui prend de vitesse Marquinhos, Devaux conclut d'un pointu du pied gauche. 2-1.

63e : parfaitement lancé par Pastore, Ibra gagne son duel contre Tacalfred et centre du gauche. Sa passe, flottante, est légèrement déviée dans son propre but par le gardien rémois. 2-2.


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LE FAIT DU MATCH
19e : moins d'une minute après avoir touché le poteau, Ibrahimovic obtient un penalty à la suite d'une faute peu évidente de Tacalfred. Le Suédois voit son tir repoussé par le gardien rémois.


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Thiago Motta : « C'est à l'entraîneur de trouver des solutions »

Le patron du milieu de terrain parisien est un homme qu'on écoute. Sur la pelouse comme en dehors. Avec une certaine dose de diplomatie, Thiago Motta passe ses messages, à l'attention de ses coéquipiers comme de son entraîneur. L'ancien joueur de l'Inter Milan n'a pas apprécié par exemple la désinvolture avec laquelle son équipe a vécu la première période hier. Et pour lui, le manque de préparation physique du PSG en début de saison ne doit pas constituer une excuse.

Comment pourriez-vous résumer ce match complètement fou par moments ?

Thiago Motta. Au bout de vingt minutes, nous devons mener par trois ou quatre buts d'écart. Au lieu de ça, nous concédons un but sur la première occasion de Reims et le match change de visage. Nous avons laissé beaucoup trop d'espaces à nos adversaires. Ils ont deux occasions et à la mi-temps, le score est en leur faveur. C'est un scénario incroyable mais c'est ce qui arrive en football quand on manque d'efficacité. En fin de rencontre, nous avons deux opportunités nettes pour gagner mais dans l'ensemble, le résultat nul est juste me semble-t-il.

Certains joueurs, à commencer par Thiago Silva, sont encore en phase de reprise. Cela explique-t-il les difficultés rencontrées ?

Oui, c'est vrai. Il nous manquait encore plusieurs joueurs et l'état de forme physique n'est pas encore homogène. Moi, je suis rentré à Paris avec un peu de retard. Mais ce n'est pas une excuse. Avec l'équipe que nous avions ce soir (NLDR : hier), nous avions les moyens de l'emporter.

Quel était donc le problème principal ?

Nous avons tout simplement manqué d'efficacité et de détermination à certains moments du match et nous n'avons pas toujours joué à un bon niveau. Ensuite, c'est à l'entraîneur d'identifier les problèmes de l'équipe et de trouver des solutions.

Que pensez-vous du déplacement qui vous attend lundi à Naples ?

C'est un match amical spécial, placé entre deux journées de championnat. Pour ceux qui n'ont pas joué, c'est une bonne occasion de disputer un match intéressant dans un grand stade face à une équipe de haut niveau. Pour les autres, c'est un peu différent. C'est comme ça...

Le PSG a-t-il besoin d'une recrue supplémentaire d'ici la fin du mercato ?

Je pense que nous avons déjà une bonne équipe. Mais si un nouveau joueur arrive pour élever encore le niveau de notre groupe, il sera le bienvenu. Qu'importe le poste qu'il occupe. Nous avons de grands objectifs cette saison et pour les atteindre, nous avons besoin des meilleurs.


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Thiago Silva ne voulait pas attendre

Fallait-il titulariser Thiago Silva pour ce premier match de championnat ? La question se pose après la prestation très décevante du capitaine parisien hier soir à Reims. Laurent Blanc a préféré aligner son capitaine, rentré en France mardi et en manque de préparation alors qu'il disposait de Zoumana Camara. L'entraîneur parisien a néanmoins nié avoir tenté un coup de poker.

« C'est notre capitaine, c'est un élément important du groupe, il voulait jouer et je savais qu'il allait tenir sa place. Ce n'est pas un pari, on ne fait pas cela avec de tels joueurs, coupe l'ancien sélectionneur passablement agacé par la question. Thiago Silva se prépare depuis le 24 juillet au matin. On a envoyé un préparateur physique le faire travailler au Brésil. Il a fait deux à trois séances quotidienne. Il a donc une préparation de 14 ou 15 jours. »

Certains joueurs n'ont pas masqué leur étonnement de voir leur capitaine débuter la rencontre. « J'ai été très surpris de le voir aussi vite de retour, reconnaît Gregory Van der Wiel. C'est un grand professionnel, il s'est entretenu physiquement pendant ses vacances mais quand même... Bon à l'arrivée, il a joué tout le match dans de bonnes conditions. Respect. »

« On connaît son état d'esprit, son envie de tirer l'équipe vers le haut et, vu ses capacités, ce n'est pas si étonnant », nuance de son côté Lucas Digne. Thiago Motta se souvient pour sa part d'une situation similaire. « La saison dernière, il avait aussi disputé le trophée des Champions après quelques jours d'entraînement, rappelle le milieu italien. De sa part, il n'y a rien d'étonnant. »

Le traumatisme du Mondial toujours dans sa tête

Après la rencontre, l'interessé n'a pas esquivé les micros et a tenu à se montrer rassurant : « Je n'ai fait que trois entraînements, peut-être quatre, depuis mon arrivée à Paris. Je sais que ce n'est pas beaucoup, même si je me suis préparé avec mon physiothérapeute Marcelo. J'ai ressenti une gêne à la cuisse droite en début de match et puis ensuite, cela allait beaucoup mieux et j'ai pu terminer la rencontre sans problème. »

Si ses capacités physiques ne l'inquiètent pas, Thiago Silva a reconnu que psychologiquement, le traumatisme issu de l'élimination du Brésil en demi-finale du Mondial face à l'Allemagne (7-1), à laquelle il n'a pas participé pour cause de suspension, est toujours présent. « C'est difficile d'oublier la façon dont on a perdu, conclut-il. C'est dur, mais il faut bien gérer cette situation et essayer d'oublier petit à petit, parce qu'il faut être prêt mentalement à gagner tous les matches avec Paris. »


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Marquinhos s'est fait une raison

Interrogé par Canal + à l'issue de la rencontre, Marquinhos a laissé entendre que son avenir devrait s'écrire dans la capitale. « J'ai un contrat avec le PSG et c'est le président qui décide », explique le défenseur brésilien. Depuis l'ouverture du mercato, Nasser al-Khelaifi a repoussé toutes les offres, notamment celles du FC Barcelone qui est sur le point de recruter Thomas Vermaelen, le défenseur belge d'Arsenal, pour 15 M€.
Très tenté par l'aventure catalane, Marquinhos semble s'être fait une raison. « C'est le PSG et son projet, et c'est toujours bien d'y rester ».

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posté 10/08/2014 09:49
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Le PSG doit-il vendre Cavani ?

C’EST LE DOSSIER le plus brûlant de ce début de saison. Bien au-delà des péripéties de la première journée de championnat, la direction du PSG garde les yeux rivés sur l’évolution du marché des transferts. Jusqu’au 31 août, le jeu de chaises musicales va battre son plein entre places fortes du football européen. Et les Parisiens n’ont pas forcément dit leur dernier mot avec les recrutements de David Luiz et Serge Aurier.

Le club de la capitale aurait aussi souhaité renforcer son secteur offensif en s’attachant les services d’Angel Di Maria. Le gaucher argentin du Real Madrid, capable d’évoluer au milieu et en attaque, est l’un des joueurs les plus séduisants de notre époque. Mais, le président du PSG Nasser al-Khelaifi s’est heurté à l’intransigeance de son homologue madrilène. Celui-ci exige le versement d’une indemnité de transfert supérieure à 60 M€. Or, depuis mai, le club parisien est passé sous les fourches caudines du fair-play financier.

Dans le cadre des sanctions négociées avec l’UEFA, et après avoir déboursé 50 M€ pour David Luiz, le PSG doit équilibrer les ventes et les achats de joueurs. Dès lors, deux stratégies s’affrontent. Rester les bras croisés, ne recruter personne et espérer que les forces en présence soient suffisantes pour viser la Ligue des champions. Ou alors céder un joueur à forte valeur marchande pour en racheter un autre, plus performant et plus adapté au moule du PSG.

Si la direction parisienne choisit cette voie, conforme aux ambitions qu’elle affiche, il lui faudra alors céder non pas l’un de ses seconds couteaux, mais bien l’une de ses figures de proue. Le secteur prioritaire est identifié : l’attaque. Lavezzi, Pastore ou Lucas, trois éléments pour lesquels le PSG a déboursé ces dernières années entre 30 et 40 M€, n’ont pas répondu aux attentes placées en eux et ont perdu un peu voire beaucoup de leur valeur marchande.

Plusieurs pistes en Angleterre

En fait, un seul joueur possède le profil : il s’agit d’Edinson Cavani. Recruté l’été dernier à Naples pour 64 M€, l’Uruguayen fait toujours partie de la frange supérieure des attaquants du football européen. A Paris, il donne pourtant l’impression de traîner son spleen, autant sur le terrain qu’en dehors. Entre ses états d’âme liés à sa position sur le terrain, dans l’ombre d’Ibrahimovic, et son efficacité en berne, El Matador (25 buts et 7 passes tout de même la saison passée) broie du noir depuis plusieurs mois. Depuis le début de l’année 2014 en fait.

Sa prestation vendredi à Reims, peu en rapport avec son standing, n’a fait que confirmer cette tendance. Dans le même temps, son entourage laisse filtrer ses envies d’Angleterre sans que l’intérêt supposé de clubs comme Arsenal, Manchester United ou Liverpool aient débouché sur des offres concrètes de transfert. Dans ce dossier, les intérêts du joueur et de son employeur sont peut-être en train de converger. Vendre Cavani à un bon prix offrirait à Paris la possibilité de relancer le dossier Di Maria ou de se positionner sur celui de Wayne Rooney et du champion du monde André Schürrle, en instance de départ à Chelsea. L’équation est complexe, mais le PSG doit trancher.



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OUI

« On voit bien que ça ne fonctionne pas »

Eric Di Meco, ancien joueur de l’OM


« CELA NE SERT À RIEN d’attendre une année supplémentaire avant de se séparer de Cavani. On voit bien que cela ne fonctionne pas. Il est complètement vampirisé par la présence et le niveau de performance d’Ibrahimovic. Et cela ne risque pas de changer dans les prochains mois. Cavani est arrivé à Paris pour épauler Ibra et prendre sa succession. Mais il souffre trop de la comparaison et il ne va pas attendre que Zlatan prenne sa retraite parce que, sinon, il peut patienter quelques années… Dans les grands matchs, à Chelsea par exemple la saison passée, on attendait qu’il tire le PSG vers le haut. Cela n’a pas été le cas. A Naples, il brillait dans son rôle de dévoreur d’espaces. A Paris, on lui demande d’effectuer le geste juste dans des petits périmètres ou à l’approche du but. Ce n’est pas le même rôle et je ne suis pas sûr qu’il ait le niveau technique suffisant pour faire ça. Pour le remplacer, le profil de Di Maria serait à mon avis le plus intéressant. »


NON

« Trop tôt pour le juger »

Alain Roche


« IL A MANQUÉ d’efficacité, il n’est pas bien, mais il n’a pas beaucoup d’entraînements dans les jambes. Il faut lui laisser du temps et attendre 4 ou 5 matchs, il est beaucoup trop tôt pour le juger. On ne va pas tirer un bilan après une seule journée. Il n’a pas effectué la même préparation que les autres. Pour le reste, je l’ai trouvé dans le bon état d’esprit, il s’est procuré des occasions. Le vendre ? Jamais de la vie. Il faut le garder, absolument. Si Ibra se blesse, avec qui le PSG joue devant ? Et puis le vendre pour prendre qui derrière ? En revanche, l’attaque est en berne parce qu’il faudrait plutôt se poser des questions sur Lucas. Il n’évolue pas, il ne progresse pas. On nous dit qu’il a fait une bonne préparation, lui, pour le coup, et on n’en voit pas les effets. Il veut sa chance, il l’a et ne la saisit pas. Selon toutes vraisemblances, le PSG va repartir cette saison avec une attaque Lavezzi-Ibrahimovic-Cavani. »

Le Parisien


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Homer
posté 10/08/2014 09:51
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David Luiz pourrait débuter à Naples

Placée entre ses deux premiers matchs de championnat, la rencontre amicale à Naples demain devrait donner l'occasion à Laurent Blanc de procéder à une large revue d'effectif à base de mondialistes et de jeunes joueurs. Yohan Cabaye et Blaise Matuidi devraient notamment commencer la rencontre, au même titre que la recrue Serge Aurier. Quant au vice-champion du monde Ezequiel Lavezzi, il devrait selon toute logique évoluer sous les yeux de son ancien public.

Enfin, David Luiz pourrait disputer ses premières minutes sous son nouveau maillot. C'était en tout cas la tendance ces derniers jours. Une décision sera prise aujourd'hui à l'issue de l'entraînement matinal. Javier Pastore, touché dans le bas du dos à Reims, sera probablement ménagé. La délégation du PSG quittera la capitale demain matin et sera de retour à Paris dans la nuit.


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Varino
posté 11/08/2014 06:26
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David Luiz dans le groupe à Naples

LE PSG EFFECTUE, aujourd’hui, un aller-retour express à Naples afin d’y disputer un match amical conclu dans le cadre du transfert à Paris d’Ezequiel Lavezzi, en juillet 2012, pour 31 M€ (bonus inclus). À l’époque, l’accord entre les deux clubs prévoyait également, au bénéfice du club italien, la recette d’un match amical face au PSG.

Initialement prévue l’été dernier, la rencontre avait été repoussée sur demande des Napolitains, le transfert record d’Edinson Cavani (64 M€), lors de l’été 2013, ayant suscité des tensions parmi les tifosi, furieux de voir partir leur attaquant uruguayen aux 104 buts en trois saisons. Un an plus tard, notamment à la suite de la bonne intégration de Gonzalo Higuain, l’amertume des fidèles du stade San Paolo s’est dissipée et ce rendez-vous de gala devrait réunir pas moins de 50 000spectateurs. Vendredi, après l’ouverture de la L 1 à Reims (2-2), Cavani avait évoqué la possibilité de voir « l’émotion prendre le dessus » lorsqu’il retrouvera « une ville unique » où il a «passé des moments uniques » .

Pour Laurent Blanc, qui joua à Naples en 1991-1992, ce match casé entre le déplacement rémois et la réception de Bastia (samedi) sera l’occasion d’offrir ses premières minutes parisiennes à David Luiz face au 3e de la dernière Serie A.

La recrue phare de l’été du PSG (49,5 M€ hors bonus) n’avait pas été convoquée pour la première journée de L 1, au contraire de son compatriote Thiago Silva, les deux Brésiliens étant revenus à l’entraînement mardi dernier. Également ménagés vendredi , Lavezzi , Maxwell, Matuidi et Cabaye seront du voyage à Naples, au contraire de Rabiot, toujours blessé à un pied. À noter que ce match (coup d’envoi à 20 heures), affiche de l’Acqua Lete Cup, se dénouera aux tirs au but en cas d’égalité après quatre-vingt-dix minutes.

L'Equipe

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Naples n’en veut plus à Cavani

« Ce match a une saveur très spéciale. Naples est une ville fantastique. J’y ai de très bons souvenirs »


LE STADE SAN PAOLO attend le PSG depuis un an. Le match amical entre Naples et Paris, prévu dans le cadre du transfert d’Ezequiel Lavezzi pour 28,5 M€ en 2012, aurait dû avoir lieu le 30 juillet 2013. Mais, deux semaines avant, les dirigeants napolitains ont préféré le reporter. Ils craignaient des manifestations de mécontentement de leurs supporteurs. Ces derniers n’avaient alors pas digéré la vente, quelques semaines plus tôt, de l’idole locale, Edinson Cavani, à Paris !

Douze mois plus tard, les rancoeurs locales ont été déversées dans le Vésuve : les places pour le match (entre 10 et 60 €) sont presque toutes vendues et le club annonce près de 50 000 spectateurs. « Cavani et Lavezzi seront probablement applaudis, explique Mimmo Malfitano, spécialiste du Napoli à la Gazzetta dello Sport. Les tifosis étaient d’abord furieux contre Cavani quand il est parti et ils ont réagi avec dépit. Mais ils ont compris ensuite que cela aurait été de la folie de refuser autant d’argent. 64 M€, c’est énorme. »

Giovanni Orlando, président du club de supporteurs Napoli Sicilia Azzurra, confirme. « Au début, on l’a trouvé très ingrat car il avait dit qu’il ne partirait que pour un club très prestigieux, raconte-t-il. Et le PSG, c’est surtout un sac d’argent sans palmarès. Mais maintenant, c’est digéré. Il aurait été fou de refuser une telle somme ! »

Aujourd’hui, Cavani et Lavezzi gardent une belle cote d’amour dans la cité napolitaine. Les noms de l’Argentin (48 buts en cinq ans) et de l’Uruguayen (104 buts en trois ans) sont prononcés avec nostalgie et respect. « Tout le monde sait qu’ils ont largement contribué à refaire de Naples un grand nom du football italien, poursuit Mimmo Malfitano. Ils ont bien joué et sont partis pour beaucoup d’argent. Mais plus personne ne rêve de les revoir jouer ici. Cavani est trop cher et Lavezzi a eu des soucis avec des mauvaises fréquentations. »

De son côté, Cavani ne masque pas le plaisir de retrouver un club où il s’est pleinement épanoui. « Je ressentirai une grande émotion au moment d’entrer sur le terrain, a-t-il confié au site officiel du PSG. Je suis très heureux. C’est un match qui a une saveur très spéciale. Naples est une ville fantastique. J’y ai de très bons souvenirs, des moments uniques vécus qui m’ont marqué à jamais. »

Naples, qui disputera les barrages de la Ligue des champions les 19 et 27 août face à l’Athletic Bilbao, poursuit sa préparation d’avant-saison en se choisissant des adversaires de renom. Après avoir battu Barcelone (1-0) le 6 août, les hommes de Rafael Benitez s’attendent à une opposition plus dense face au PSG. Mais ce soir, de nombreux Napolitains viendront d’abord admirer les stars parisiennes. « Ibrahimovic, Thiago Silva, Thiago Motta ou Cavani ont tous joué dans notre championnat, souligne Emilio Schiavo, un fervent supporteur du Napoli. Les savoir en France prouve quand même que l’Italie n’est plus le pays du foot. »

Ce soir à 20 heures au stade San Paolo.
Naples. Rafael - Maggio, Albiol, Koulibaly, Jorginho - Gargano, Callejon, Hamsik (cap.), Insigne - Michu, Higuain. Entr. : R. Benitez.
PSG. Sirigu - Aurier, Camara, David Luiz, Maxwell - Verratti, Cabaye, Matuidi (cap.) - Lucas, Cavani, Lavezzi. Entr. : L. Blanc.



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« J’attends mon tour »

Serge Aurier, defenseur du PSG


Arrive cet ete à Paris après une Coupe du monde réussie avec la Côte d’Ivoire, Serge Aurier devrait débuter le match amical contre Naples ce soir. Le défenseur latéral prêté par Toulouse (avec une option d’achat automatique de 12 M€) est retourné habiter dans sa famille à Sevran (Seine-Saint-Denis) en attendant de trouver un logement. Il revient sur ses premiers pas avec le PSG.

Comment se passent vos premières semaines au PSG ?
SERGE AURIER. Tout se passe bien. J’ai pris mes premiers repères facilement. Je suis très heureux d’évoluer dans un club avec un tel effectif. J’ai déjà énormément appris et progressé, notamment sur le plan mental. Petit à petit, je retrouve la forme. Tout va bien.

Physiquement, comment vous sentez-vous après le Mondial ?
Je reviens super bien. Cela n’a pas été facile après des vacances très courtes. Je n’ai pas encore digéré, car je me suis mis dans le rouge pour revenir à mon meilleur niveau. Cela revient petit à petit. Pour retrouver la confiance, c’est parfait.

Avez-vous évoqué avec Laurent Blanc votre rôle et la concurrence avec Grégory Van der Wiel ?
Il n’y a pas besoin d’en discuter. Je savais qu’en signant à Paris il y aurait de la concurrence. C’est très sain entre Greg et moi. Le meilleur jouera. Je suis très tranquille, je suis patient et j’attends mon tour.

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus depuis votre arrivée ?
L’équipe. C’est très différent de Toulouse, même si on avait une bonne équipe qui avait à coeur de proposer un beau football. Mais ici, je note le professionnalisme de chacun, cette façon de toujours vouloir bien faire, de progresser chaque jour. C’est bien de voir que, malgré leurs grandes carrières, ces joueurs veulent toujours en apprendre davantage. Même les grandes stars sont très déterminées à chaque entraînement ; elles ont toujours envie de gagner.

L’intégration semble facile. Est-ce si simple dans ce vestiaire de stars ?
Je connaissais Clément Chantôme, Adrien Rabiot et certains autres. Cela m’a facilité la tâche. Je m’attendais à quelque chose de plus difficile. Tout le monde est très sympa. Cela permet de travailler plus sereinement. Des mecs comme Ibra ou Cavani sont très abordables et tu discutes facilement avec eux malgré la barrière de la langue. C’est facile de se mettre dans le bain.

Quel progrès avez-vous encore à réaliser pour vous installer dans cette équipe ?
Je dois travailler dans tous les domaines. Je ne suis pas encore un joueur complet. J’ai besoin d’apprendre au quotidien. Je suis venu ici pour cela. Mais je ne me fais pas de souci, car je suis un bosseur. Je vais m’installer tranquillement.


Le Parisien


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Homer
posté 11/08/2014 11:11
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David Luiz dans le groupe, pas Rabiot

Laurent Blanc a convoqué, dimanche en fin d'après-midi, 22 joueurs pour disputer, lundi contre Naples au San Paolo (20h00), un match amical dans le cadre de l'Acqua Lete Cup. Retenu dans le groupe, David Luiz, la recrue phare de l'été du PSG (49,5M€ hors bonus), devrait disputer ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs. Lavezzi, Maxwell, Matuidi et Cabaye, absents à Reims vendredi (2-2), sont du voyage, au contraire d'Adrien Rabiot, toujours blessé à un pied.

Le groupe parisien

Sirigu, Douchez - Aurier, Van der Wiel, Thiago Silva, Camara, David Luiz, Marquinhos, Digne, Maxwell - Cabaye, Matuidi, Thiago Motta, Verratti, Pastore, Chantome - Bahebeck, Ongenda, Cavani, Lavezzi, Lucas, Ibrahimovic.


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Homer
posté 12/08/2014 12:46
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Naples - PSG (1-2) : Paris se souviendra du voyage

Au terme d'une deuxième période plaisante, Paris a logiquement remporté un match amical marqué par la blessure de son capitaine, Thiago Silva.

Un conseil si vous ne savez pas quoi faire en août : venez faire un tour à Naples. La mer et la plage ne sont jamais loin et il y a aussi le stade San Paolo, merveilleux écrin dont même la vétusté possède un charme infini. Aucun stade de Ligue 1 ne ventile une telle énergie à l'intérieur. Le Napoli y recevra Bilbao en barrage de la Ligue des champions le 19 août si vous voulez une expérience grandeur nature. Le PSG a flirté avec elle mais seulement du haut d'un match amical où il a perdu Thiago Silva d'emblée (13e), une affaire qui lui pendait au nez.

On se demande ce matin ce qui serait arrivé au pauvre Cavani si l'accord conclu entre les deux clubs avait placé le match comme convenu l'été dernier. Car un an après son départ, les tifosi n'ont toujours pas digéré le départ du Matador. Les sifflets sont montés en décibels au cours de la partie, une bronca infernale accompagnant chacun de ses gestes. On sait déjà une chose à la mi-août : s'il quitte Paris, il y a peu de chances qu'il retourne en Campanie. Laurent Blanc passe un message au Parc des Princes: « On va oublier ça, et j'espère que les supporters du PSG lui réserveront un autre accueil. »

Après une première période quelconque, le PSG a fait apprécier son réalisme et trois jours après Reims (2-2), ça change un peu le décor. Dominé par un bon Naples, le PSG s'est rassuré quand les joueurs les plus affûtés sont entrés, notamment les milieux Verratti et Thiago Motta et le sublime Javier Pastore. Oui sublime, avec un but de grande classe qui offre à Paris l'Acqua Lete Cup que Zlatan a brandi en grand pro.

Avant de voir Naples et de gagner, la plus grosse attente s'est portée sur les premiers pas de David Luiz. Moins d'une semaine après son arrivée, le Brésilien n'aime toujours pas les Argentins, devancé par Higuain sur l'ouverture du score (51e). Mais sa tête presque victorieuse sur corner (76e) rappelle son potentiel... offensif. « Pour leur première titularisation, David Luiz et Serge (Aurier) ont été excellents, se félicite Laurent Blanc. Je suis très content de leur production. » Fantasque, spectaculaire, déjà en jambes, David Luiz postule à une place de titulaire samedi contre Bastia. Ça tombe bien: Thiago Silva ne sera pas là.

Naples 1 - 2 Paris SG
Mi-temps : 0-0.
Spectateurs : 60 000.
Arbitre : M. Damato (Ita).
Buts. Naples : Higuain (51e). PSG : Ibrahimovic (55e), Pastore (77e).
Naples : Rafael (Andujar, 75e) - Maggio, Albiol (Henrique, 67e), Koulibaly (Ghoulam, 47e), Britos - Gargano (Inler, 46e), Jorginho (Mertens, 46e), Hamsik (cap.) - Callejon (Higuain, 46e), Duvan (Michu, 46e), Insigne. Entr. : R. Benitez.
PSG : Sirigu (Douchez, 46e) - Aurier (Van der Wiel, 78e), Thiago Silva (cap.) (Marquinhos, 14e), David Luiz (Camara, 78e), Maxwell (Digne, 78e) - Chantôme (Verratti, 58e), Cabaye (Thiago Motta, 58e), Matuidi (Bahebeck, 71e) - Lavezzi (Lucas, 64e), Cavani (Ibrahimovic, 46e), Ongenda (Pastore, 58e). Entr. : L. Blanc.


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La blessure de Thiago Silva était prévisible

La blessure sérieuse d'un joueur majeur. C'est exactement le genre de désagrément que le PSG souhaitait éviter à l'occasion de ce match amical à Naples. Le scénario du pire s'est pourtant produit dès la 13e minute de jeu. Lors d'une course vers l'arrière conclue par une talonnade ratée, Thiago Silva, le capitaine parisien, s'est blessé derrière la cuisse droite au niveau des ischio-jambiers. Immédiatement, le visage du Brésilien s'est refermé comme s'il avait compris la gravité de sa blessure.

Des examens médicaux, IRM et scanner, seront organisés aujourd'hui ou demain pour déterminer la nature exacte du mal et évaluer la durée de son indisponibilité. Selon les cas (élongation, claquage ou déchirure) et selon la taille de la lésion, son absence devrait être comprise entre un et deux mois. A moins d'une très bonne surprise, il est déjà forfait pour les trois prochaines journées de championnat et probablement pour la première journée de la Ligue des champions mi-septembre.

Il s'agit donc d'une très mauvaise nouvelle pour le PSG, pour Laurent Blanc et pour Thiago Silva lui-même. « C'est le point noir de la soirée, a reconnu l'entraîneur parisien à l'issue de la rencontre. Il s'est étiré musculairement. J'espère que cela ne sera pas trop grave. »

Cette blessure, et c'est sans doute le plus rageant, ne doit absolument rien au hasard. Elle intervient six jours après le retour de vacances du Brésilien. Très marqué par l'échec de la Coupe du monde, le capitaine de la Seleção a demandé de manière insistante à rejouer le plus vite possible sous le maillot du PSG. Comme s'il s'agissait pour lui d'une thérapie. Laurent Blanc a alors accédé aux desiderata de son capitaine en le titularisant, à la surprise générale, vendredi à Reims (2-2). A l'issue de la rencontre, O Monstro confiait alors qu'il avait ressenti une gêne... à la cuisse droite.

Comment expliquer dans ce contexte que, trois jours plus tard, Thiago Silva soit à nouveau titulaire à Naples ? A-t-il de nouveau demandé à être présent au coup d'envoi pour accompagner les débuts de son ami David Luiz ? « Je le dis, je le répète, Thiago a repris l'entraînement dès le 25 juillet, bien avant son retour à Paris, se défend Laurent Blanc. L'an dernier, il avait rejoué très rapidement dès le Trophée des champions. Tout s'était bien passé, et vous ne m'aviez pas posé ces questions. »

Au-delà des mesures de prudence évidentes qui doivent s'imposer à l'aube d'une saison, la direction sportive parisienne aurait pourtant dû tenir compte de la fragilité musculaire de l'ancien défenseur milanais. Depuis son arrivée au PSG, à l'été 2012, Thiago Silva a déjà connu deux graves blessures, à chaque fois au niveau de la cuisse. La première lors de l'hiver 2012, la deuxième l'automne dernier face à Monaco. On dirait qu'une troisième longue période d'indisponibilité se dessine.


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Blanc : «Retenir la victoire»

L'entraîneur parisien s'est montré satisfait de la prestation de ses joueurs, victorieux de Naples en amical (2-1). Tout en déplorant la blessure de Thiago Silva.


Laurent Blanc, entraîneur du Paris-SG, au micro de beIN Sports : «On va retenir la victoire car, même si c’était un match amical, on voulait gagner. Le point noir de la soirée, c’est bien sûr la blessure de Thiago Silva (sorti à la 14e minute). Pour l’instant, on sait juste qu’il a eu un problème musculaire, c’est une évidence. On établira la gravité de la blessure après examens. Cela arrive, il va devoir se soigner car on va avoir besoin de lui. Pour leur première titularisation, David Luiz et Serge (Aurier) ont été excellents. Je suis très content de leur production. (Au sujet d'Edinson Cavani, sifflé par son ancien public smile.gif Quand on revient dans son ancien club, parfois, on n'est pas bien accueilli. C'est triste, mais c'est comme ça. Maintenant il va revenir à Paris, et j'espère que les supporters parisiens lui feront un autre accueil.»

David Luiz, défenseur du Paris-SG : «C’est un nouveau cycle dans ma vie, et je suis très content. C’était un match difficile pour moi, car je manque encore d’entraînement. Mais je commence avec une victoire, c’est une bonne chose. Je suis très heureux d’être ici.»

Blaise Matuidi, milieu du Paris-SG : «Naples est une très bonne équipe qui a l’habitude de jouer la Champions League. Elle était déjà prête car elle dispute le tour préliminaire de la Champions League. Ce n’était donc pas un match facile. On avait beaucoup de joueurs qui disputaient leur premier match de la saison. Le plus important était de retrouver de la fraîcheur physique. Cela s’est plutôt bien passé, malgré la chaleur. Il y avait une bonne équipe en face de nous, et la victoire est là. C’est une bonne chose. »


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Un mois qui fait débat

Touché à la cuisse droite, lundi, à Naples, Thiago Silva sera indisponible pendant quatre semaines. Le timing de son retour sur les terrains après la Coupe du monde pose question.


À VOIR THIAGO SILVA s’appuyer sur des béquilles à sa descente de l’avion revenu de Naples, dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs membres de la délégation parisienne avaient été saisis par le pessimisme. Quelques heures plus tôt, le Brésilien avait quitté la pelouse du Stadio San Paolo dès la 12e minute du match amical contre Naples (2-1), victime d’une forte douleur à la cuisse droite, après avoir effectué une talonnade dans la surface de réparation du PSG.

Hier, le staff a ressenti un certain soulagement en découvrant les résultats de l’IRM passée par le défenseur central : le muscle touché n’a pas subi une rupture totale, qui aurait pu étirer l’indisponibilité du joueur jusqu’à sept semaines, soit une durée comparable à celle qu’il avait connue lors de deux précédentes blessures à la cuisse gauche, en janvier puis en septembre 2013.

Cette fois, l’absence du « Monstro » ne devrait pas a priori excéder quatre semaines. En interne, on considère que cette coupure forcée pourrait permettre à Thiago Silva de se régénérer complètement, lui qui n’a pas encore chassé complètement le souvenir d’une fin de Coupe du monde très douloureuse avec la Seleçao. La volonté du joueur à exorciser le cauchemar mondialiste a-t-elle nourri le processus de cette douleur ?

ALIGNÉ À REIMS, CAR CAMARA ÉTAIT TOUCHÉ

Vu de l’extérieur, sa titularisation à Reims (2-2), vendredi dernier, pour l’ouverture du Championnat, n’avait pas manqué de surprendre et elle posait la question de savoir si Laurent Blanc n’avait pas cédé un peu trop facilement devant l’empressement du Brésilien à rejouer. Au club, on tempère cette lecture : la titularisation inattendue de Thiago Silva découlait d’une gêne à un genou ressentie par Zoumana Camara depuis le Trophée des champions contre Guingamp (2-0, le 2 août, à Pékin), mais le staff n’avait pas communiqué sur ce risque d’aligner l’ancien Stéphanois à Reims.

Avant le match, Blanc a consulté Silva, qui s’est estimé capable de jouer, comme il l’avait fait, un an plus tôt, en participant au Trophée des champions face à Bordeaux (2-1, le 3 août 2013, à Libreville), peu après être revenu de ses vacances post-Coupe des Confédérations. Il se blessera néanmoins un mois et demi plus tard, contre Monaco (1-1, le 22 septembre 2013). Après le match à Reims, Silva avait déclaré avoir ressenti une gêne à la cuisse droite en début de match. Mais, autant lors du décrassage du lendemain que lors d’une opposition organisée le dimanche au Camp des Loges, il ne ressentait plus la moindre douleur. Avec Blanc, il était ainsi convenu qu’il disputerait une mi-temps à Naples. Il aura suffi d’une talonnade pour confirmer que, cet été, rien ne se passe comme prévu pour Thiago Silva.


5
D'ici à la mi-septembre, LE CAPITAINE DU PSG MANQUERA CINQ RENCONTRES, à commencer par les matches de L 1 contre Bastia (samedi), sur le terrain de l'Évian-TG (le 22 août) et face à Saint Étienne (le 31 août). Il sera également absent lors des deux amicaux du Brésil contre la Colombie (le 5 septembre, à Miami) et l'Équateur (le 9, à New York). J. T.

L'Equipe


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Thiago Silva absent au moins un mois

LA BLESSURE de Thiago Silva, touché à la cuisse droite face à Naples et absent au moins quatre semaines, renvoie à la gestion des stars dans les grands clubs. Ce coup dur va mettre encore plus en lumière David Luiz, propulsé patron de la défense du PSG dès samedi face à Bastia.

Qui est responsable ? Un peu tout le monde. Quand un grand joueur se blesse, partout la communication cafouille. Ribéry en équipe de France, Diego Costa à l’Atlético Madrid, Cristiano Ronaldo au Real Madrid. Le PSG n’échappe pas à la règle et rien n’est clair. Que sait-on ? Que le Brésilien a demandé à jouer à Reims, au 4e jour de son retour en France après trois semaines de vacances, rabotées par un début de préparation avec un spécialiste dépêché par le PSG. Nourri d’une expérience identique la saison passée (après la Coupe des Confédérations) et sans conséquence, Laurent Blanc a accepté, comme tous les entraîneurs acceptent. Mais le défenseur et/ou l’entraîneur auraient dû choisir : c’était ou Reims ou le match amical à Naples mais pas les deux, même pendant quarante-cinq minutes, le plan initial. Le capitaine voulait sans doute tester une première fois son association avec David Luiz au PSG, avant la grande première de Bastia. C’était risqué, donc inutile. Pour effacer son Mondial, Thiago Silva a tort de vouloir rejouer très vite. Comme Ancelotti avant lui, Blanc sait qu’une star se manage comme elle veut. Au PSG, Ibra et les deux Thiago (Motta et Silva) s’entraînent grosso modo comme ils l’entendent. Mais le Suédois et l’Italien possèdent un mental hors norme que n’a sans doute pas le Brésilien, très friable sur ce plan. Blanc aurait dû lui dire non à Reims mais dit-on non à son capitaine, prolongé la saison dernière, et cadre installé ?

Un possible retour avant la Ligue des champions. Le problème de la blessure de Thiago Silva, c’est aussi le moment auquel elle intervient : elle arrive au coeur de sa préparation d’avant-saison. Son absence minimum — trois semaines environ (le club n’a pas communiqué hier) — précédera la remise en forme classique et la nécessaire remise à niveau général, qui aurait dû continuer progressivement au fil des matchs. Comme il ne pourra pas les disputer, le Brésilien devrait sans doute manquer un mois de compétition avec retour programmé après la trêve internationale, juste avant la Ligue des champions.

David Luiz, le nouveau patron. Marquinhos, qui va jouer beaucoup plus qu’il ne le pensait (comme la saison passée), n’a rien de l’étoffe d’un boss en défense. C’est donc David Luiz, la recrue phare du PSG (49,5 M€), qui va endosser les habits de patron face aux Bastiais samedi et le temps de l’indisponibilité de son compatriote. Ses premiers pas à Naples confirment une énorme envie de bien faire, un sens du spectacle dans son jeu assez prononcé avec des prises de risque emballantes mais aussi des lacunes de placement étonnantes. Mais il a une grinta qui va s’ajouter à celles des Ibra et Verratti et ne peut donc qu’améliorer le collectif parisien.



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Ibrahimovic a offert 38 000 € à l’équipe de Suède de football adapté (handicap mental, intellectuel ou psychique) afin qu’elle puisse participer à la Coupe du monde (São Paulo, 11-25 août).

Le Parisien


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Varino
posté 14/08/2014 07:05
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« Encore deux ans et je regarderai les matchs devant ma télévision »

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG


DANS UNE INTERVIEW exclusive accordée hier à Espnfc.com, Zlatan Ibrahimovic a indiqué qu’il prendrait sa retraite à la fin de son contrat avec le PSG, soit en juin 2016. « J’ai encore deux saisons devant moi. Après, j’aurai 34 ans et je ne me vois pas continuer à jouer au plus haut niveau à cet âge-là. Donc la réponse est probablement oui », a confié Ibra au média américain.

Un peu plus loin dans l’entretien accordé hier juste après l’entraînement, le Suédois se veut plus explicite encore quant à sa décision. « Le football a bien changé depuis mes débuts. Aujourd’hui ce n’est qu’un business. Il faut des résultats. Si tu n’en as pas, un autre arrive et prend ta place. Mais je suis toujours là. Encore deux ans, et après je regarderai les matchs devant ma télévision », a poursuivi sans équivoque l’attaquant du PSG, de très bonne humeur, qui aura alors 34 ans et qui a longuement raconté son bonheur d’être à Paris.

« Plus le temps passe et plus je me sens comme un vrai Parisien, dit-il. Je comprends mieux les gens, la ville et la culture. Et ma famille se sent aussi très bien ici. S’ils sont heureux, je suis heureux. Tout se passe comme je l’avais prévu, en fait. Jamais je n’aurais pensé que je jouerais un jour en France, mais tout est toujours possible en football. Ce que je vis ici est très spécial. Je suis là depuis le début de cette grande aventure. Si je suis venu ici, c’est parce que je croyais en ce projet, et j’y crois toujours. Quand je vois où le club était quand je suis arrivé et où il est aujourd’hui, c’est incroyable. Il s’est passé tellement de choses en deux ans. Je suis fier et heureux parce que je peux me dire : J’ai participé à tout ça depuis le départ. »

Lors des deux saisons qu’il lui reste au PSG, la Ligue des champions, le seul trophée qu’il lui manque en club, sera forcément une priorité, mais pas une obsession. « Si cela devient une obsession, cela signifie que tu n’as pas atteint ce que tu voulais dans ta carrière. Ce n’est pas mon cas. Ma carrière est un succès. J’ai remporté 23 titres. Bien sûr, j’ai envie de gagner la Ligue des champions. Mais si ça n’arrive pas, je serai quand même heureux et fier. Quand vous êtes le meilleur, les gens cherchent toujours des choses pour vous critiquer. Le vrai Ronaldo n’a pas gagné la Ligue des champions non plus. Qu’est ce que les gens disent sur lui ? » argumente-t-il.

Pour autant, Ibra sent que cette saison peut être la bonne pour Paris sur les pelouses européennes. « Bien sûr que l’on peut gagner la Ligue des champions. Il faut un peu de réussite dans les moments clés. Ça se joue sur des détails, mais on a plus d’expérience. Et on est plus forts que l’an dernier », avance l’attaquant aux 78 buts en 92 rencontres pour Paris.

Remporter la plus prestigieuse des coupes européennes permettrait très certainement à l’ancien Milanais de faire enfin figure de favori pour le Ballon d’or. Mais à l’évidence, cela semble être le cadet de ses soucis : « Le Ballon d’or ? Ce n’est que de la politique. Ce n’est pas le meilleur qui gagne. Ce qu’ils (NDLR : les votants à l’élection du trophée) pensent ne m’intéresse pas. Ce qui compte, c’est ce que je pense et ce que mes proches pensent. »

Le Parisien


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Homer
posté 14/08/2014 10:17
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Ibrahimovic se voit à la retraite en 2016

Zlatan Ibrahimovic a évoqué la fin de sa carrière mercredi dans une interview à Espnfc.com. «Mon contrat s'arrête en 2016. J'aurai 34 ans, je ne me vois pas continuer à ce niveau à cet âge», explique le joueur du PSG.

Jusqu'à quand pourra-t-on observer le talent de Zlatan Ibrahimovic sur nos pelouses ? Probablement jusqu'en 2016, a indiqué le Suédois mercredi à l'occasion d'une interview au média américain Espnfc.com. «Mon contrat s'arrête en 2016. J'aurai 34 ans, je ne me vois pas continuer à ce niveau à cet âge. Donc la réponse (à la question terminerez-vous votre carrière au PSG) est probablement oui», assure l'attaquant. Alors que Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, avait évoqué une possible reconversion de sa star en tant que directeur sportif du club, "Ibra" s'est voulu plus prudent. «Je ne sais pas si je souhaite devenir manager. Il est trop tôt (...) Attendons un peu et voyons ce qui se passe.»

«Je pense que nous pouvons gagner la Ligue des champions.»

Le joueur évoque aussi ses ambitions pour la nouvelle saison. «Je pense que nous pouvons gagner la Ligue des champions. Nous avons notre chance. Cette équipe est faite pour jouer de grosses compétitions (...) nous avons plus d'expérience désormais, notamment après la saison dernière (élimination contre Chelsea en quart de finale, 3-1, 0-2).» Pour autant, Ibra affirme ne pas faire de la C1 «une obsession». «Si ça en devient une, ça vous donne le sentiment de ne pas avoir accompli ce que vous souhaitiez dans votre carrière. Moi, j'ai accompli ce que je souhaitais atteindre. J'ai gagné 23 titres. J'ai donné mon meilleur et fait tout ce que je pouvais pour gagner le plus possible.»
«Plus le temps passe et plus je me sens Parisien»

S'il brille sur le terrain, c'est aussi parce qu'Ibrahimovic se sent bien en dehors. «Je connais mieux Paris maintenant. Je comprends les gens, la ville, bien mieux qu'avant. Tout ce passe comme je l'espérais. Plus le temps passe et plus je me sens Parisien. Ma première année ici n'était pas si simple mais tout s'est amélioré. Ma femme et mes enfants pensent la même chose. C'est important pour moi qu'ils soient heureux. S'ils le sont, je le suis aussi.»

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Beuzech
posté 14/08/2014 15:03
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Aurier : «Je découvre des compétiteurs»

Recruté cet été, Serge Aurier s'adapte progressivement à l'environnement du PSG, qui affrontera Bastia samedi (17h00). Le latéral droit raconte ses premières semaines sous ses nouvelles couleurs.

«Serge Aurier, vous avez disputé la fin de match contre Naples (2-1), quel est votre état de forme ?
Je ne suis pas encore prêt. Je suis arrivé en retard en raison de ma participation à la Coupe du monde (avec la Côte d’Ivoire), mais je vais essayer d’être à 100% le plus tôt possible.

Vous allez être en concurrence avec Gregory Van der Wiel, quel discours vous a-t-on tenu à ce sujet lors de votre arrivée ?
Il n’y a eu aucun discours. On n’a pas eu à me dire que je serai en concurrence avec lui, ça fait partie du foot. Tant qu’elle est saine, ça ne me pose pas de problème.

Quels sont vos objectifs personnels pour cette saison ?
Je veux m’adapter au jeu de l’équipe. Je viens de Toulouse, une équipe différente. Petit à petit, je souhaite m’adapter dans cet effectif rempli de qualité. Le Championnat va être long, il faudra être patient.

Comment appréhendez-vous la réception de Bastia, votre premier match au Parc des princes sous le maillot du PSG ?
J’ai eu l’occasion de joueur au Parc avec différentes équipes, c’est une ambiance particulière. Je suis impatient de faire des bonnes choses. Ça va être spécial contre Bastia (3-3). Ils sortent d’un bon match contre l’OM, ils voudront rééditer cette performance. Nous on aura à cœur de nous rattraper après le match de Reims (2-2). Chaque équipe aura son mot à dire.

De l’intérieur, comme vit ce groupe parisien ?
Je découvre des compétiteurs, des mecs qui ont toujours envie de bosser malgré leur carrière respective. Le groupe est complet, et quand tu vois tous les efforts fournis au quotidien… c’est top, ça permet de s’y coller aussi. Même les stars sont plutôt cools. Ils dégagent une image de durs, mais quand tu les côtoies, ce sont des êtres humains.»


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