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Homer
posté 29/07/2014 15:41
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Une balade peu ordinaire

Les joueurs du PSG ont pu ce mardi profiter de Hongkong quelques heures avant d'affronter Kitchee, le champion local. Mercredi, ils s'envoleront pour Pékin où démarrera officiellement leur saison.

Cette journée de match a été l’occasion pour les Parisiens, et notamment pour les plus concernés par la rencontre de ce mardi soir (14h00 en France), de profiter des atouts de la ville. Pas de balade traditionnelle en groupe, mais de petits groupes dispersés un peu partout à Hongkong. Zlatan Ibrahimovic, accompagné de Zoumana Camara et Serge Aurier, s’est rendu sur l’avenue des Stars où il a immortalisé l’instant devant la fameuse statue de Bruce Lee, qui trône sur la promenade face à la baie. Les trois hommes ont ensuite effectué un petit tour dans une jonque traditionnelle laquelle servait à l’époque à transporter la porcelaine la plus précieuse mais aussi la plus fragile.

De leur côté Marquinhos, Clément Chantôme et Nicolas Douchez ont traversé le bras de mer pour grimper au Peak, sur la Montagne Victoria. Point culminant de l’Île (552 m), l’ascension se faisait à dos d’hommes jusqu’à la construction d’un funiculaire, en 1888, qui continue de faire des allers et retours aujourd’hui sur une pente pouvant atteindre les 27%. L’attraction sans doute la plus vertigineuse de Hongkong offre une vue fabuleuse sur les gratte-ciels, la baie et le port. Enfin Javier Pastore, Jean-Christophe Bahebeck et Kévin Augustin ont participé à une initiation de tai-chi chuan, un art martial, alors que Gregory Van Der Wiel, Presnel Kimpembe et Hervin Ogenda prenaient un cours de cuisine traditionnelle à leur hôtel.

Ça n’était évidemment pas les vacances pour tout le monde. Les derniers à avoir rejoint le groupe et les convalescents étaient à l’entraînement. Edinson Cavani, arrivé hier soir en Chine pendant qu’Ibrahimovic réalisait des acrobaties pour les fans à l’entraînement, mais aussi Lucas (cheville), Adrien Rabiot (cheville), Mike Maignan, Salavatore Sirigu, Marco Verratti et Thiago Motta se sont retrouvés sur le petit stade de Mong Kok pour une séance sous une chaleur écrasante.

Lundi soir, lors du galop d’équipe, les officiels présents au bord du terrain attendaient environ 25 000 personnes dans un stade capable d’en accueillir 40 000. Une arène devenue célèbre dans toute l’Asie et l’Océanie grâce à son étape du circuit mondial de rugby à VII, le Hongkong Seven, sorte de gigantesque carnaval étalé sur trois jours du mois de mars chaque année, où le spectacle se joue autant dans les tribunes que sur le terrain. L’affluence ne sera sans doute pas équivalente pour cette rencontre amicale face à Kitchee, le champion local, même si la forte impression faite par les Parisiens partout où ils sont passés depuis leur atterrissage vendredi, et le buzz généré par le Kung Fu de Zlatan lors de l’entraînement ouvert au public, pourraient décider les fans à venir plus nombreux. Une fois le match plié, le PSG s’envolera pour Pékin où il débutera sa saison 2014-2015 officielle avec la préparation du Trophée des Champions, le 2 août prochain, face à Guingamp au Workers Stadium.


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Le PSG a surclassé Kitchee

Grâce notamment à un triplé d'Ibrahimovic, le PSG n'a fait qu'une bouchée de Kitchee (6-2), ce mardi en amical. La formation de Laurent Blanc est prête pour le Trophée des champions, samedi contre Guingamp.

Pour son cinquième match de préparation, et quatre jours avant son rendez-vous lors du Trophée des Champions (samedi 14h00 face à Guingamp à Pékin), le Paris-SG s’est baladé. Le club de la capitale n’a pas eu besoin de forcer son talent pour dominer une faible équipe de Kitchee (6-2), le champion de Hongkong en titre. Disposé en 4-3-3, le PSG a déroulé au Hongkong Stadium avec ses cadres Ibrahimovic, Pastore, Thiago Motta et Sirigu titulaires au coup d’envoi.

Tout avait pourtant mal commencé pour les hommes de Laurent Blanc, qui ont encaissé un but après seulement cinq minutes de jeu. Sur ce coup, Marquinhos et Camara n’ont pas franchement été souverains et Juan Carlos Belencoso en a profité pour ouvrir la marque et faire croire à un scénario tendu. Il n’en a évidemment rien été.

Ibra, un triplé à la clé

La machine parisienne s’est alors mise en marche avec tout d’abord Ongenda, auteur de l’égalisation - et de son troisième but lors de cette préparation - sur un service de Bahebeck (12e). Ce dernier s’est montré très à son aise en signant par la suite un doublé (22e et 58e). Le joueur prêté la saison passée à Valenciennes en est à six réalisations en cinq matches. Cela va-t-il pousser ses dirigeants à le conserver ? Pas sûr. Au lendemain d’avoir enflammé le web avec un but d’anthologie lundi à l’entraînement, Ibrahimovic a régalé avec un triplé (25e, 28e et 73e). Sur le dernier, Aurier s’est mué en passeur, pour la première fois depuis son arrivée seulement onze minutes après son entrée. C'était avant le but d'Akande (90e), le second de Kitchee, qui restera anecdotique.

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Homer
posté 29/07/2014 22:53
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Zlatan Ibrahimovic : «Un super entraînement»

Joueurs et entraîneurs du PSG ont apprécié la manière dont s'est déroulé le match de préparation contre Kitchee (6-2). «C'était ce qu'il nous fallait avant le Trophée des champions», estime Zlatan Ibrahimovic.

Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers se sont bien amusés ce mardi après-midi contre une faible équipe de Kitchee (6-2), le champion de Hongkong en titre. Surtout, ils se sont bien préparés à quatre jours du Trophée des champions. «On est venu ici pour continuer le travail que l’on avait commencé, et le travail a été bien fait ce soir, a estimé Laurent Blanc. On est satisfait qu’il n’y ait pas eu de blessure. Ce match a permis aux joueurs de faire un travail physique important.»

«Je réalise une bonne préparation et j'essaye de donner le maximum.» (Bahebeck)

Auteur de trois buts, Zlatan Ibrahimovic a également apprécié la prestation de sa formation. «On a fait un bon match. La situation est différente maintenant car on est au milieu de la préparation. On a effectué des entraînements très durs. C’était un bon match, un super-entraînement, face à un bel adversaire. C’était ce qu’il nous fallait avant le Trophée des Champions», a assuré le Suédois, qui avait également brillé à l'entraînement lundi.

Les jeunes Jean-Christophe Bahebeck et Hervin Ongenda ont profité de cette rencontre pour s’illustrer. «Pour l’instant, je suis bien en jambes, a avancé le premier. Je réalise une bonne préparation et j’essaye de donner le maximum. Cela se passe bien.» «Offensivement, ça se passe bien, a de son côté affirmé Ongenda. La preuve, ce soir, les trois attaquants ont marqué.»


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Varino
posté 30/07/2014 06:36
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Des heures sup pour « Papus »

Peu utilisé la saison dernière, Zoumana Camara, le défenseur central parisien, profite de l’absence des Brésiliens mondialistes. Et devrait être titulaire samedi lors du Trophée des champions.


ZOUMANA CAMARA, dit « Papus », a deux qualités lorsqu’il arrive en zone mixte. La première : il s’arrête, et le plus souvent en souriant. Ce qu’on ne prêterait pas à tous. La seconde, c’est que par 31 °C et 60 % de taux d’humidité, le défenseur central parisien (35 ans) sent bon. Là non plus on ne peut pas dire cela de tout le monde. « Je porte un parfum que j’ai rapporté de New York. » Il y était justement en vacances cet été, pour voir son pote Peguy Luyindula, qu’il a côtoyé au PSG (2007-2012) et qui évolue désormais aux Red Bulls avec Thierry Henry. Cette intersaison passée sans les joueurs qui ont disputé la Coupe du monde a remis sous le feu des projecteurs Camara, arrivé au Paris-SG en 2007. Après avoir prolongé pour une dernière saison dans la capitale, cette année, le défenseur a de nouveau porté le brassard après la sortie de Zlatan Ibrahimovic (77e) lors du match amical face au FC Kitchee (6-2), le champion local, au Hongkong Stadium. En l’absence des deux Brésiliens Thiago Silva et David Luiz, en vacances, il formera avec Marquinhos, sauf énorme surprise ou blessure, la charnière contre Guingamp, samedi à Pékin, lors du Trophée des champions. Une association qui n’a pas offert toutes les garanties « d’étanchéité » durant les matches amicaux. Mais peut-on vraiment se fier à ce genre de tests ? Les deux hommes n’ont disputé que deux rencontres officielles côte à côte la saison dernière, sur les onze jouées par Camara. Bilan ? Une victoire face à Toulouse (2-1, le 28 septembre, en L 1) et une défaite en Ligue des champions, à Lisbonne, contre Benfica (2-1, le 10 décembre 2013) dans un match qui n’avait plus d’enjeu.

« JE PRENDRAI TOUT CE QUI SE PRÉSENTERA »

« On était à Hongkong pour s’adapter à la chaleur. Ce match était une séance d’entraînement de plus qui s’est bien déroulée dans l’ensemble, soulignait l’unique survivant de l’ère pré-QSI (Qatar Sports Investments), le puissant investisseur qatarien arrivé en 2012. Mais les conditions seront vraisemblablement plus dures à Pékin, où l’on annonce apparemment quelques degrés supplémentaires. » Là-bas, Paris pourra s’appuyer sur ses Italiens. Face à Kitchee, Marco Verratti et Thiago Motta ont joué une grosse partie de la rencontre et Salvatore Sirigu l’intégralité. Edinson Cavani est, quant à lui, espéré par son entraîneur (voir par ailleurs). « On commence à retrouver du monde, mais il nous manque encore des joueurs importants : nos Brésiliens et Ezequiel (Lavezzi) » , recensait Camara. Les congés des Mondialistes lui offrent cette affiche étrange, délocalisée en Asie et qui ouvre une saison en célébrant les héros de la précédente.

Sans doute jouera-t-il ensuite à Reims, pour la 1r journée de Championnat, le 8 août, et éventuellement contre Bastia, une semaine plus tard, avant de discrètement s’effacer au profit des deux «monstres » malheureux de la Coupe du monde (Thiago Silva et David Luiz). Camara retrouvera alors ce rôle d’animateur de vestiaire et de bon camarade qu’il semble accepter sans amertume. « Que voulez-vous que je vous dise ? Cela fait partie d’une carrière. La saison est longue et je prendrai tout ce qui se présentera. » Un premier trophée lui tend déjà les bras.



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CAVANI DEVRAIT JOUER SAMEDI Arrivé lundi à Hongkong avec trois jours de retard en raison d’un virus intestinal, l’attaquant parisien Edinson Cavani a étonné son entraîneur par sa fraîcheur. « Il est mieux que je ne le pensais, a déclaré Laurent Blanc, hier. Il a récupéré assez vite de son petit problème gastrique. Ce matin (hier), il a réalisé une séance physique énorme dans des conditions climatiques très dures. Il a respecté le programme de reprise donné. Il sera certainement en condition pour être dans l’effectif lors du Trophée des champions, mais on va d’abord voir comment il récupère. » En revanche, les cas de Lucas et Rabiot (cheville) sont plus problématiques. « Ils ne peuvent pas travailler avec le groupe, expliquait Blanc. Ce sont des blessures difficiles et longues à cicatriser. » R. B.

GUINGAMP EST PARTI POUR PÉKIN. – Après un ultime entraînement hier matin au Roudourou, les Guingampais ont quitté les Côtes-d’Armor en fin de journée pour rallier la région parisienne et s’envoler dans la soirée pour Pékin, où ils disputeront samedi le Trophée des champions face au PSG. Leur atterrissage était prévu en tout début de matinée. Pour ce séjour, Jocelyn Gourvennec avait prévu d’emmener l’intégralité de son groupe, y compris ses joueurs blessés et suspendus (Lössl, Sankharé, Mo. Diallo). S. L. D.

L'Equipe


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Homer
posté 30/07/2014 09:41
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Le PSG est arrivé à Pékin

La délégation parisienne a pris possession de son hôtel dans la capitale chinoise, le Sofitel Wanda, peu après 14h30 locales (8h30 à Paris) mercredi. Les Parisiens étaient attendus par une trentaine de fans pour la plupart avec le maillot du club sur les épaules. Très fatigués après ce voyage depuis Hong - Kong, au lendemain de leur succès contre Kitchee (6-2), et par le décalage horaire, seuls Sirigu et Lucas se sont arrêtés signer des autographes.
Les Parisiens vont s'entraîner légèrement mercredi soir à 19h locales dans un stade a proximité de leur hôtel.


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Paris joue aussi au foot

Entre deux excursions, les Parisiens ont gagné leur dernier match de préparation avant le Trophée des champions, samedi à Pékin.

Le PSG est revenu à l'essentiel hier dans la nuit de Hongkong. A trois jours du Trophée des champions, premier titre en jeu de la saison samedi à Pékin contre Guingamp, les coéquipiers de Zlatan ont clôturé en beauté leur séjour dans l'île en surclassant la modeste formation de Kitchee (6-2), champion local de niveau amateur.

Entre sorties touristiques et promotionnelles, les joueurs de Laurent Blanc ont apporté le soin nécessaire à cette rencontre pour se projeter de façon positive. Dans une enceinte aux deux tiers remplie et sous une chaleur (toujours) écrasante, un Ibra au petit trot a survolé les débats, inscrivant un triplé au passage.

A l'ombre du Suédois, Pastore a fait admirer son aisance technique. Quant aux mondialistes italiens, Verratti, Motta, Sirigu, ils ont (déjà) montré des choses intéressantes. Avec une seule grosse semaine de travail dans les jambes. « Ce sont des professionnels sérieux et ils ont bien suivi le programme de préparation qu'ils devaient observer lors de leur dernière semaine de congés, s'est félicité Laurent Blanc. Ils vont encore avoir des charges de travail importantes, mais ils sont aptes à disputer le Trophée des champions et même la première journée de L 1 (NDLR : le 8 août contre Reims). »

Pour dire vrai, Laurent Blanc n'a pas trop le choix. Avec la blessure à la cheville de Rabiot et l'absence des Tricolores Matuidi et Cabaye, le PSG ne dispose que de quatre milieux de terrain expérimentés : Verratti et Motta donc, mais aussi Pastore et Chantôme. Quant à Sirigu, qui a retrouvé sa place de titulaire dans les buts hier, il avoue que « c'est difficile ». « Il y a beaucoup d'efforts à fournir pour se préparer, dit-il. On n'a pas eu beaucoup de vacances, or les matchs vont s'enchaîner. »

Kitchee 2 - 6 Paris SG
Mi-temps : 1-4.
25 000 spectateurs environ.
Arbitre : M. Liu Kwok Man.
Buts. Kitchee : Belancoso (5e), Akande (90e) ; PSG : Ongenda (12e), Bahebeck (22e, 58e) Ibrahimovic (25e, 28e, 73e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel (Aurier, 62e), Camara, Marquinhos (Kimpembe, 62e), Digne - Verratti (Bambock, 72e), Thiago Motta (Chantôme, 62e), Pastore - Ongenda, Ibrahimovic (cap.) (Augustin, 77e), Bahebeck. Entr. : L. Blanc.


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Cavani prêt dans 3 jours ?

Malgré la chaleur et les efforts consentis dans la torpeur de Hongkong, Edinson Cavani était tout sourire hier matin à l'issue de sa première séance de travail avec le PSG. « Je l'ai retrouvé en meilleure forme que je ne pensais, a réagi Laurent Blanc, le coach parisien. Il a respecté le programme qu'on lui avait donné pendant ses vacances.
Il va faire la préparation mais en accéléré car avec lui on ne peut pas tout maîtriser. »

Pour son retour sur les terrains, l'Uruguayen a enchaîné footing puis courses pendant plus d'une heure. Une séance d'entraînement à laquelle participaient également Mike Maignan, le troisième gardien, Adrien Rabiot et Lucas, en phase de reprise. A la fin de l'entraînement, Cavani, pouce levé en signe de contentement, a posé en photo avec Martin Joffrey, l'ostéopathe du club. Il reste trois petits jours à l'attaquant parisien pour monter en puissance avant le premier rendez-vous de la saison face à Guingamp. « Il sera en condition pour le Trophée des Champions », a conclu Blanc.


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Homer
posté 30/07/2014 15:52
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Les Parisiens sont à Pékin

Le PSG est arrivé à Pékin sur les coups de 14h30 après un vol de 3h en provenance de Hongkong. Au Sofitel Wanda, en plein centre de la capitale, les joueurs ont été accueillis par une trentaine de supporters, puis ils ont pris la direction d’un petit stade d’entraînement sur les coups de 19h pour un décrassage. Du côté du Camp des Loges, ce sont Yohann Cabaye et Blaise Matuidi, les deux quart de finalistes français du dernier Mondial qui ont enfin repris le chemin de l’entraînement.

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Varino
posté 31/07/2014 06:19
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Les Parisiens à Pékin, Cabaye et Matuidi ont repris

APRÈS UN VOL d’environ 3 heures depuis Hongkong, la délégation du PSG est arrivée hier aux alentours de 14 h 30 (8 h 30 en Fra nce) à Pékin, hôte de la 19e édition du Trophée des champions, samedi. Ce n’est pas la chaleur qui a saisi les Parisiens mais plutôt une épaisse couche de brouillard, renforcée par un voile de pollution. Les joueurs ont été accueillis à leur hôtel, le Sofitel Wanda, au coeur de la capitale, par une trentaine de supporters locaux. Au lendemain de leur succès face à Kitchee (6-2), le champion de Hongkong, les Parisiens sont apparus fatigués et ne se sont pas attardés trop longtemps, hormis Salvatore Sirigu et Lucas. Le Brésilien jouit d’ailleurs d’une jolie notoriété en Asie. Vers 19 heures, le groupe a rallié un petit stade non loin de son hôtel pour un décrassage. Le programme d’aujourd’hui sera beaucoup plus dense, puisque Laurent Blanc et ses hommes seront sur le terrain dès 9 h 30 (3 h 30 en France) au Workers Stadium, théâtre du match face à Guingamp, samedi. Hier, les deux internationaux français Blaise Matuidi et Yohan Cabaye ont, par ailleurs, repris l’entraînement au Camp des Loges.

L'Equipe


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posté 31/07/2014 09:11
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Edinson Cavani : «Je préfère être à Paris»

A l'issue de la séance d'entraînement de ce jeudi matin au Workers Stadium à Pékin, Edinson Cavani a tenu à mettre fin à toutes les rumeurs sur son envie de départ. L'attaquant uruguayen, qui a rejoint ses coéquipiers en Asie lundi, a répété à plusieurs reprises sa volonté de rester au PSG.

Comment vous sentez-vous?

EDINSON CAVANI. J'ai passé de bonnes vacances, je me suis bien reposé. Je me sens bien. Désormais, je me concentre sur le Trophée des Champions. La reprise se passe bien. C'est toujours sympa de retrouver ses coéquipiers, de revenir avec des choses nouvelles. Je suis heureux de revenir au PSG avec cet objectif, d'aller le plus loin possible dans toutes les compétitions.

Quels sont les objectifs du club?

Le club a fait des recrutements importants (ndlr, David Luiz et Serge Aurier). Du coup, l'objectif serait d'aller un peu plus loin en Ligue des Champions.

On parle beaucoup de Di Maria au PSG. Aimeriez-vous qu'il vous rejoigne?

Oui, bien sûr. On veut toujours que de nouveaux éléments, des éléments de haut niveau comme c'est le cas de Di Maria, viennent. C'est un joueur fantastique. Il serait le bienvenu à Paris.

Et vous, êtes-vous sûr de rester à Paris cette saison?

Pourquoi ne le serai-je pas? Je suis bien à Paris, je suis tranquille. J'ai un contrat avec le PSG à respecter. Je m'entraîne dans ce sens.

Mais que préférez-vous?

Je préfère être à Paris. Je me sens bien ici. Mais, comme je l'ai déjà dit, cela ne dépend pas uniquement de la volonté du joueur mais aussi de certaines choses qui peuvent se passer dans le club. Le plus important, c'est que j'ai un contrat avec le PSG. Je crois que le staff m'a répondu par rapport à ce que j'avais évoquées l'année dernière (ndlr, son envie d'évoluer à la pointe de l'attaque et non pas sur un côté). L'an passé, on a juste eu des petits problèmes sur la position que je voulais occuper sur le terrain. Je l'ai déjà dit l'année dernière qu'il y avait des choses qui devaient changer. Mais je me sens très bien par rapport à ça.

Qu'est-ce qui doit changer?

Je l'ai déjà dit l'année dernière. J'attendais le bon moment pour le dire (ndlr, en avril). A mi-saison, ce n'était pas le bon moment. Mais à la fin de la saison, ce souci n'était déjà plus si important que ça. Toujours est-il que pour un attaquant, c'est mieux de jouer dans une position normale, adéquate pour lui. Désormais, tout le monde sait quel est mon avis sur ce sujet. Je n'aurai pas à en reparler.


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Pékin : entraînement léger pour les Parisiens

Le PSG s'est entraîné ce jeudi matin au Workers Stadium de Pekin pendant une petite heure. Seul Rabiot, en reprise après une blessure à la cheville, manquait à l'appel. Le jeune Parisien a travaillé en salles et est forfait pour le Trophée des champions, samedi face à Guingamp.

Pour les autres, footing, toro. Ceux qui ont repris tard (Motta, Verratti, Cavani, Aurier) et ceux qui ont peu joué mardi contre Kitchee (6-2) à Hong-Kong ont terminé par une petite opposition sur terrain réduit avec quatre mini-buts.

Ce jeudi après-midi, une opération marketing et commerciale avec certains joueurs a lieu aux Galeries-Lafayette locales. Le PSG y ouvre un point de vente à 18h30. Le soir, les délégations parisiennes, guingampaises et de la Ligue dîneront au Temple restaurant.


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Pékin : entraînement plus intensif pour Guingamp

Les Guingampais, qui ont découvert le Workers Stadium de Pékin (Chine) après les Parisiens mercredi, ont eu droit à une séance d'entraînement plus soutenue ce jeudi matin, à 48 heures du Trophée des Champions qu'ils disputeront samedi. Au programme des Bretons : échauffement, toros dynamiques et travail devant le but. Ils ont terminé par une séance de tirs au but.

Après la sieste, trois Guingampais donneront des entretiens aux médias chinois avant le diner officiel organisé par la Ligue avec l'organisateur local et le PSG au Temple restaurant.


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L'attrait naissant des Chinois pour le PSG

A Pékin, où ils sont arrivés hier pour disputer le Trophée des champions samedi, comme à Hongkong auparavant, les joueurs parisiens suscitent un certain intérêt.

On ne parlera pas encore d'un franc engouement, mais d'un frémissement tangible. A Pékin, comme à Hongkong, le PSG commence à se tailler une petite réputation. Hier, dans la capitale chinoise, une trentaine de supporteurs ont accueilli les Parisiens à leur hôtel en entonnant le célèbre « Allez Paris-Saint-Germain », appris quelques minutes plus tôt seulement auprès de représentants de la presse française.

La plupart de ces fans arboraient fièrement le nouveau maillot de l'équipe. Deux banderoles (« Rêvons plus grand » en français et en chinois) mises à leur disposition, avaient aussi été déployées. « Je suis le PSG depuis cinq ans, raconte Alan. J'aime cette équipe car elle compte beaucoup de stars. Je connais tous les joueurs, Ibrahimovic bien sûr mais aussi Cavani, Thiago Silva, David Luiz... »

Ibrahimovic plébiscité

« Moi, j'adore les Italiens, Sirigu, Verratti et Thiago Motta », ajoute son voisin, un maillot de la Squadra Azzurra entre les mains. Certes, la popularité du club n'est pas comparable à celle des formations anglaises, mais quand même... « Ma formation préférée est Manchester United, mais j'aime bien le PSG depuis quelques années. Il s'agit d'une grande équipe avec Ibra, Pastore, Rabiot », explique Jeffrey, un étudiant de 23 ans présent aux entraînement et aux opérations commerciales du club à Hongkong. « Je m'intéresse plus à la Premier League. Mais depuis la signature de Beckham, voici un an et demi, je regarde aussi le PSG, reprend Jordi, inconditionnel de l'Anglais. Il n'est plus là aujourd'hui, mais il y a Ibrahimovic. »

La star suédoise est, bien évidemment, celle suscitant le plus d'engouement. Hier, devant l'hôtel, tous les maillots portés par les fans étaient floqués à son nom. « C'est un joueur spectaculaire, avec une forte personnalité. Et il met toujours des buts extraordinaires. Je l'adore », s'enthousiasme Alan. « Il me plaît depuis toujours. Quand il est arrivé à Paris, j'ai décidé de suivre ce club et le championnat français. Je vois tous les matchs du PSG sur Internet. Et je connais aussi d'autres équipes, comme Marseille, Monaco avec Falcao. Je peux même citer quelques noms de joueurs de Guingamp », sourit Glen, tunique de la Suède sur le dos. La déception des supporteurs a donc été grande, hier matin, quand le géant scandinave, les traits tirés après une courte nuit de sommeil, a traversé cette petite foule sans signer un seul autographe.


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Les travaux du Parc ont un léger retard

A l'occasion du premier match de la saison à domicile, le 16 août contre Bastia, les supporteurs du PSG vont retrouver un Parc des Princes changé. Dans la perspective de l'Euro 2016, de lourds travaux d'embellissement ont été menés depuis la mi-mai. La 2e phase de rénovation ne sera toutefois pas totalement achevée pour la venue du club insulaire (elle devrait l'être fin août).

Ce léger retard n'aura aucune incidence sur la tenue de la rencontre. Il pourrait en revanche occasionner quelques gênes pour les fans. Certains des travaux encore en cours seront peu visibles pour le public, c'est le cas notamment du salon panoramique situé sous le toit du stade. Dans ce futur lieu d'exception, les ouvriers pourraient même continuer à s'activer pendant l'année. Les dirigeants du PSG n'ont pu être joints, hier, sur ce dossier.


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posté 31/07/2014 10:43
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Edinson Cavani est «sûr de rester» au PSG

À deux jours du Trophée des champions, à Pékin face à Guingamp, Edinson Cavani, l'attaquant uruguayen du PSG, a définitivement assuré qu'il disputerait l'exercice 2014-2015 sous le maillot du PSG.

Interrogé sur son avenir, Edinson Cavani n'a pas laissé de place au doute, jeudi à Pékin devant la presse. «Je suis sûr de rester, pourquoi ne le serai-je pas ?, a affirmé l'attaquant uruguayen du PSG (27 ans), qui n'a rejoint ses partenaires que lundi. Je suis très bien à Paris, j'ai un contrat avec le PSG à respecter. Je suis tranquille. Je préfère être ici. Je me sens bien ici. Comme je l'ai déjà dit, ça ne dépend pas uniquement de la position du joueur mais aussi de certaines choses qui peuvent se passer dans un club.»

À deux jours du Trophée des champions, contre Guingamp, Cavani a également indiqué avoir été rassuré quant à sa position future dans le système de jeu parisien, objet de débats lors de son premier exercice au PSG. «Le staff m'a répondu par rapport à tout ce que j'avais évoqué avant, a-t-il indiqué. On a eu des petits problèmes par rapport à la position que je voulais occuper mais je me sens très bien par rapport à ça. J'ai attendu le bon moment pour en parler. C'est important pour un attaquant de jouer dans une position qui est naturelle pour lui. Maintenant, tout le monde connaît ma position et ce n'est plus la peine d'en reparler.»


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Varino
posté 01/08/2014 08:15
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La saison s’éveille en Chine

Le PSG, dans la représentation, et Guingamp, dans la discrétion, préparent le Trophée des champions à Pékin, ville peu portée sur le football.


AVOUONS-LE d’emblée, les artères embrumées et polluées de la capitale chinoise, sous une chaleur écrasante, ne font guère état de ce Trophée des champions. Pékin, qui tarde à s’éveiller au football, ne s’est pas pris de passion pour ce Paris-SG - Guingamp, qui ouvrira la saison française, demain, au stade des Ouvriers (*). Les quelques affiches annonçant l’événement ne sont visibles que dans les endroits directement concernés par ce match, qui s’inscrit dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine. Les deux équipes sont arrivées sur place mercredi, mais les Parisiens s’étaient déjà accoutumés au climat et au décalage horaire (six heures de plus) puisqu’ils venaient de vivre quatre jours à Hongkong dans le cadre de leur première tournée en Asie.

À PÉKIN, LA FERVEUR SE FAIT ATTENDRE

« C’est l’un de nos nombreux points communs avec le PSG » , en a souri hier Bertrand Desplat, le président de l’En Avant. Ambiance, parfois très chaude.

Le contraste entre Pékin et Hongkong, région administrative spéciale de la République populaire de Chine, sise à trois heures d’avion de la capitale, ne fut pas seulement architectural. Quasi anonymes ces dernières heures, les Parisiens avaient commencé leur périple plus au sud dans une ferveur autre, forts de plus d’un million de fans sur les réseaux sociaux Sina Weibo et Tencent Weibo.

Alors qu’une trentaine de supporters les attendaient à l’hôtel à leur arrivée à Pékin, d’abord pour Zlatan Ibrahimovic et, plus surprenant, pour David Luiz (absent), ils étaient près de trois fois plus à Hongkong. Le Suédois a provoqué une micro-émeute à son passage, signant quelques autographes et sa biographie à un admirateur. Les maillots de la saison dernière se mélangeaient à ceux de la précédente, quand David Beckham évoluait encore au club.

Si c’est la star anglaise qui a permis de faire connaître le PSG en Extrême-Orient, c’est bien le maillot d’Ibra, floqué en cantonais, qui a été adjugé à 6 000 € lors d’un dîner de charité. Mais le temps fort de la présence parisienne dans la mégapole financière fut l’entraînement public au Hongkong Stadium, devant un millier de personnes admises sur invitation, qui assistèrent au but extraordinaire de l’attaquant, d’une aile de pigeon acrobatique.

De leur côté, les Guingampais n’ont pas été vraiment importunés par les sollicitations, n’ayant d’ailleurs pas besoin, eux, d’avoir recours à une société montant ces différents types de manifestations promotionnelles. Une certaine intimité, pour ne pas dire une réelle indifférence, a accompagné leurs premiers pas en Chine.

LE FRANÇAIS GENTIL ET LE CHINOIS « MÉCHANT »

Ils ont pu s’en rendre compte devant leur hôtel, mercredi, deux heures après leur arrivée, simplement rejoints par Jérémy Le Troadec. Ce supporter passionné de vingt-cinq ans, aux couleurs de l’En Avant, venait de rallier Pékin, depuis la petite ville des Côtes-d’Armor, en vingt-sept jours, utilisant une vieille Peugeot 205 puis le Transsibérien.

À défaut de lieu approprié à proximité, Jocelyn Gourvennec avait décidé d’organiser un léger footing et quelques exercices d’étirement sur la dalle en béton devant l’établissement, au milieu de badauds et spectateurs incrédules. L’entraîneur avait ainsi bravé l’interdiction locale de tout type de rassemblement public sans autorisation préalable. Sans aucun problème.
Toujours sous une couche de pollution épaisse malgré l’heure matinale, la séance du lendemain fut beaucoup plus classique dans le vieillissant stade des Ouvriers, au coeur de la capitale chinoise. Dans la touffeur de saison, propice au rayonnement des libellules, les Bretons ont abandonné le béton pour une surface certes moyenne, mais engazonnée, celle-là, et un vestiaire qui mériterait des douches plus chaudes et des peintures plus vives.

Ils étaient tous présents, même les blessés et les suspendus. Il ne manquait finalement que le gardien Guy-Roland Ndy Assembé, pourtant en photo sur les affiches officielles de ce Trophée des champions. Pas si étonnant, finalement, quand on sait que l’international camerounais ne fait plus partie de l’effectif...

Mais cette bévue apparaît bien fade au regard de l’incident qui s’était produit quelques minutes plus tôt, sur cette même pelouse. Alors que l’entraînement des Parisiens touchait à sa fin, un responsable du stade estima qu’ils avaient dépassé l’horaire autorisé et le fit savoir de vive voix et de manière peu diplomatique. « You were late (« Vous étiez en retard !) » , hurla-t-il notamment à l’encontre des derniers présents, alors que les Guingampais avaient entamé leur échauffement dans les couloirs.

Le préparateur physique du PSG, Philippe Lambert, lui répondit de manière tout aussi élégante, lui assénant un « Ferme-la ! » , joignant le geste à la parole. Heureusement, l’épisode fut clos avec le sourire quand Thiago Motta, trempé de sueur, vint enlacer notre homme un long moment et que Marco Verratti lâcha un « Ma, tranquile! » se passant de traduction.

DESPLAT : « CHINOIS, REGARDEZ GUINGAMP »

Les Parisiens quittèrent alors la pelouse, au bord de laquelle les observait un certain Pascal Gentil. Le champion français de taekwondo, âgé de quarante et un ans, vit à Pékin depuis 2009. Il travaille pour Veolia Environnemental et, parlant désormais le mandarin, s’entraîne avec le Chinois Liu Xiaobo, troisième de la catégorie poids lourds aux JO de Londres, en 2012. « Le sport a une énorme valeur dans la culture chinoise, explique Gentil. Ils se sont mis au foot en s’attaquant dur à la formation. Ils copient ce que font les grands clubs. D’ailleurs, en langue chinoise, apprendre est égal à copier. »

C’est aussi le sentiment d’Alain Perrin, sélectionneur de la Chine depuis mars, présent à l’ambassade de France, hier après-midi. Une conférence de presse y était organisée pour présenter les enjeux de ce Trophée des champions, délocalisé pour la première fois en Asie. « On est ici pour faire connaître et aimer le football français, et non pour l’argent » , a rappelé Frédéric Thiriez, le président de la LFP, organisatrice de l’événement avec la société United Vansen Sports, présidée par Wang Hui.

Aux côtés de Frédéric Longuépée, directeur général adjoint du PSG, de Sylvie Bermann, Madame l’ambassadeur, mais aussi devant Basile Boli, dans la région pour affaires, le président de l’En Avant a aussi tenu à faire passer un message à la Chine du football. « C’est un peu particulier pour une ville de 7 300 habitants d’être présente dans une ville de 16 millions (18, même !), a souligné Desplat, qui avait eu la mauvaise surprise de se voir dérober son portable, tout comme le maire de la ville bretonne Philippe Le Goff, la veille au soir. Mais j’ai envie de dire aux Chinois de regarder Guingamp et de voir comment, par la volonté et beaucoup de travail, il est possible de renverser des montagnes. »

Ce matin, c’est le Parisien Edinson Cavani qui tentera d’en renverser une. L’attaquant uruguayen affronte au tennis de table la légende Wang Hao, double champion olympique et sept fois champion du monde, lors d’une exhibition organisée par l’un des sponsors parisiens, Huawei, le géant des smartphones chinois.

Hier soir, au sein des luxueuses Galeries Lafayette, une boutique éphémère du PSG a été inaugurée en présence de Marquinhos, Gregory Van der Wiel et Nicolas Douchez. Les trois joueurs se sont pliés à des dédicaces et ont disputé une partie de baby-foot avec quelques-unes des 300 personnes de passage, dont un étudiant chinois avec un maillot au nom de Blaise Matuidi. Dans la matinée, les Parisiens avaient animé un entraînement dans une école. Ce vendredi matin, les Guingampais auront aussi droit à leur bain de foule, puisqu’ils s’offrent une balade culturelle à la Cité interdite. Il sera temps, ensuite, de ne rien s’interdire sur le terrain.



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Avec Cavani sur le banc ?

LE PSG est encore loin d’être au complet. Blaise Matuidi et Yohan Cabaye viennent seulement de reprendre l’entraînement, au Camp des Loges, quand Thiago Silva, le capitaine, David Luiz, la recrue star, Maxwell, le latéral gauche, et Ezequiel Lavezzi, l’attaquant argentin, sont toujours en vacances. L’équipe qui affrontera Guingamp devrait malgré tout avoir de l’allure, notamment grâce au retour des Italiens. Verratti et Motta devraient jouer d’entrée avec Pastore au milieu, Adrien Rabiot étant forfait (cheville). Le doute subsiste devant pour savoir qui épaulera Ibrahimovic. Cavani devrait jouer, mais son retour tout récent ne lui garantit pas une place de titulaire. Lucas, vraisemblablement remis (cheville), pourrait débuter côté droit et laisser l’aile gauche à Jean-Christophe Bahebeck, auteur de cinq buts en cinq matches lors de la préparation.

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, Z. Camara, Digne – Verratti, Thiago Motta, Pastore – Lucas, Ibrahimovic (cap.), Bahebeck ou Cavani.

L'Equipe





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posté 01/08/2014 09:31
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Quand Cavani et Blanc jouent au ping-pong avec un champion olympique

Un temple datant de 600 ans transformé en hôtel dans une ruelle à deux pas de la cité Interdite : c'est là ce vendredi matin que le PSG et son partenaire chinois Huawei, spécialisé dans la téléphonie, ont activé leur relation commerciale signée il y a quelques mois contre 1,3 million d'euros annuels. Edinson Cavani et Laurent Blanc ont été mobilisés pour l'occasion et ont affronté au tennis de table Wang Hao, double champion olympique et sept fois champion du monde de la discipline.

Incident diplomatique évité de peu

Son maillot sur le dos, l'attaquant parisien a défié le pongiste chinois quelques minutes avec une raquette. Pour corser la tâche du multiple champion du monde il lui a été demandé de jouer avec un téléphone Huawei. Il en a fait de même contre Blanc. Le coach parisien a voulu l'imiter et a sorti de sa poche son portable, un iPhone du concurrent américain Apple. Blanc l'a vite rangé et un incident diplomatique a été évité de peu...

Cette opération commerciale s'est achevée par une remise de cadeaux: raquettes de ping-pong siglées PSG et maillots du club contre téléphones. Le PSG a remis des tuniques... d'Ibra floquées du numéro 10 et écrites en mandarin. C'est le Suédois qui devait assurer ce partenariat. Très utilisé depuis son arrivée en Asie, Ibrahimovic est fatigué et a préféré se décommander.


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Les petits tourments du PSG à Pékin

Trophée des champions (J - 1). Le séjour à Pékin a réservé quelques surprises aux Parisiens. Mais pas de quoi les détourner de leur mission demain face à Guingamp pour le premier titre en jeu de la saison.

Séduire les fans et pénétrer le marché économique chinois jusque-là inconnu du PSG se mérite. Depuis son arrivée à Pékin mercredi, la délégation parisienne s'agace de certains désagréments vécus. Elle se heurte à la culture et au fonctionnement locaux, différents de son premier contact avec ce continent, dans les jours précédents, à Hongkong, cité plus occidentale que chinoise.

L'irritation est d'autant plus palpable que le club n'a pas pu gérer à sa manière tout le séjour, puisque le Trophée des champions, demain face à Guingamp, est organisé par la Ligue de football professionnel (LFP). Tour d'horizon des petits tracas parisiens.

L'heure, c'est l'heure

La scène fera date. Il est 11 heures hier sur le terrain du Workers Stadium, l'entraînement du PSG touche à sa fin et celui de Guingamp doit suivre. Un officiel chinois entre alors sur la pelouse et ordonne de manière peu diplomatique de mettre fin à la séance. De sa grosse voix, Philippe Lambert, le préparateur physique en chef parisien, le rabroue en français. Au bord de la pelouse, Arnaud Rouger, directeur des activités sportives de la LFP, fulmine. « Qu'il arrête, sinon ça va très mal se passer... » lance-t-il en direction du traducteur qui s'empresse de passer le message. Les Parisiens quittent la pelouse. Motta, trempé de sueur après les efforts, prend alors dans ses bras le dit Chinois pendant de longues secondes. Pas sûr que ce dernier ait réellement apprécié. Un membre du staff parisien glisse : « C'est compliqué ici... »

Pas de passe-droit

C'est une requête très souvent, pour ne pas dire toujours, accordée au PSG quand il se déplace en France et même en Europe. A la descente de l'avion, les joueurs et le staff ont l'habitude de voir leur bus les attendre sur le tarmac afin de filer directement à l'hôtel sans devoir passer par les terminaux. La direction parisienne a donc formulé cette demande aux autorités locales. Celles-ci l'ont refusée. Mercredi, le PSG a aussi connu quelques soucis à la douane à son arrivée. Les douaniers chinois n'auraient pas reçu de la LFP tous les papiers nécessaires pour l'entrée du matériel parisien sur le territoire.


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Lucas apte, Rabiot forfait

Si la confrontation entre le PSG et Guingamp reflète, à la virgule près, les entraînements des deux équipes effectués hier matin, alors le premier trophée décerné cette saison va filer en Bretagne. Les Guingampais ont mis, en effet, plus d'intensité que leurs adversaires pendant leur heure de travail sur la pelouse du Workers Stadium de Pékin.
Après un footing et un échauffement, Ibrahimovic et ses partenaires ont disputé un toro au petit trot. Le même exercice, joué par les Costarmoricains un peu plus tard, s'est révélé beaucoup plus dynamique avec un pressing agressif.

Après leur périple à Hongkong et les séances effectuées dans la chaleur et l'humidité de l'ancienne colonie anglaise, les Parisiens ménagent un peu leurs efforts. « Il fait un peu moins chaud qu'à Hongkong, même si samedi (demain) il est annoncé un temps plus lourd, précise Lucas Digne. C'est un peu plus compliqué de s'entraîner qu'en France. »

Le PSG a toutefois enregistré hier une bonne nouvelle. Lucas est complètement rétabli. Le Brésilien, touché à une cheville contre Videoton (4-3) le 12 juillet, pourra participer à ce Trophée des champions. Après la promenade de santé contre Kitchee (6-2), Laurent Blanc n'était pourtant pas apparu spécialement optimiste en parlant d'une blessure difficile à soigner. Hier, le Brésilien a participé normalement à l'entraînement. Il entrera, en conséquence, en cours de jeu demain. Il paraît difficile, en effet, d'imaginer le staff prendre le risque de le titulariser après presque trois semaines d'arrêt.

En revanche, Adrien Rabiot, également en délicatesse avec une cheville, est forfait. Hier, il a travaillé en salle le matin avant de retrouver le terrain l'après-midi pour une séance supplémentaire avec les trois gardiens, Lucas, Bambock, Kimpembe, Augustin et Cavani. L'Uruguayen poursuit, lui, sa préparation accélérée et bénéficiera également d'un peu de temps de jeu face aux coéquipiers de Mathis.

A Guingamp, outre les trois suspendus (Sankharé, Diallo, Bègue), Gourvennec composera aussi sans Lössl, son gardien danois. Touché à une cuisse, il est en phase de reprise. Yatabaré, de retour dans le groupe après son transfert avorté au Qatar, devrait être titulaire.

Pascal Gentil, ancien champion français de taekwondo, installé à Pékin depuis cinq ans pour le compte de Veolia Environnement, est passé pendant l'entraînement saluer les Parisiens et Laurent Blanc. Les deux hommes se connaissent bien depuis plusieurs années.


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posté 01/08/2014 17:12
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Ibra : «Faire mieux que la saison passée»

Zlatan Ibrahimovic n'a pas caché vendredi ses ambitions avec le PSG avant le début de la nouvelle saison. L'attaquant suédois espère l'entamer par un premier titre, samedi (14h00), lors du Trophée des champions face à Guingamp.

Il est arrivé avec un visage fermé mais il est parti sur un éclat de rire. La conférence de presse était normalement terminée quand Zlatan Ibrahimovic a pris le temps de répondre à une ultime question d’un confrère chinois qui voulait savoir s’il y avait une chance de le revoir en Chine après le Trophée des champions qu’il disputera samedi à Pékin face à Guingamp (14h00). «Il y aurait un long chemin à parcourir avant d’en arriver là. Parlez-en aux Qataris !», a-t-il souri.

«Zlatan Ibrahimovic, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de ce début de saison ?

J’ai passé de bonnes vacances. Je suis allé à la Coupe du monde et je l’ai regardée à la télévision. Je m’entraîne maintenant depuis trois semaines. Demain (samedi), on joue notre premier match officiel et on peut gagner un trophée. C’est un match pour gagner un titre. Si on gagne ce premier match, on pourra se concentrer sur les autres trophées. On est prêt et on reste une bonne équipe, même s’il nous manque quelques joueurs.

Quels sont vos objectifs cette saison ?

Le but, c’est de faire mieux que la saison passée, qui a été fantastique avec l’obtention de trois trophées (Championnat, Coupe de la Ligue et Trophée des champions). De nouveaux joueurs nous ont rejoint et on attend qu’ils aident l’équipe à progresser. On s’entraîne dur et on est très concentré sur la poursuite du projet du club qu’on veut faire progresser. On a beaucoup de pression. Les joueurs qui sont là aiment ça et sont habitués. Il ne suffit pas de dire qu’on a une bonne équipe, il faut qu’on le démontre.

«On a une meilleure équipe que la leur mais on ne va pas la sous-estimer»

Que savez-vous de Guingamp ?


Je sais que c’est une bonne équipe. On a joué deux fois contre eux la saison passée et ces deux matches n’ont pas été faciles. On a une meilleure équipe que la leur mais on ne va pas la sous-estimer. À nous de faire ce qu’il faut après avoir fait une bonne préparation en Chine.

Pour aller plus loin en Ligue des champions, il va vous falloir une bonne défense. Avez-vous eu des nouvelles de Thiago Silva et David Luiz depuis la fin de la Coupe du monde ?

Je ne sais pas quelles nouvelles vous voulez avoir. Ils sont toujours en vacances. Si vous voulez, vous pouvez les suivre sur Instagram ou Twitter ! La semaine prochaine à leur retour, je pourrai vous donner davantage de nouvelles !

Entre la chaleur et le décalage horaire, pensez-vous que les conditions seront réunies pour une belle rencontre ?

Ce n’était pas facile, honnêtement, surtout au début. On est en Chine depuis une semaine et c’est un avantage. On s’est s’adapté désormais au climat et au décalage horaire. On sera dans le rythme de ce fuseau horaire.»

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Laurent Blanc : «Nous avons une obligation de résultat»

A la veille de ce premier rendez-vous officiel de la saison, disputé samedi à Pékin contre Guingamp, Laurent Blanc a dressé un état des lieux de ses troupes. «Nous ne sommes pas prêts physiquement, prévient-il. Nous n'avons pas encore récupéré tous nos joueurs. Mais c'était aussi un peu le cas l'année dernière lorsque nous avons joué la précédente édition au Gabon (contre Bordeaux, 2-1). Nous avons tout de même une obligation de résultat. Nous devrons tout faire pour gagner.»

Après les propos d'Edinson Cavani qui a nié toute volonté de départ, le coach parisien a aussi mis les choses au clair. «Il a donné la meilleure des réponses hier par rapport à toutes les rumeurs lancées. Il a dit qu'il était heureux à Paris et que tout n'était pas en jeu par rapport à son positionnement sur le terrain», précise-t-il.

En revanche, il a refusé de préciser si l'Uruguayen évoluerait cette saison à la pointe de l'attaque, laissant même entendre qu'il devrait rester sur un côté. «J'ai eu un entretien avec lui mais ça restera entre nous. Tous les joueurs ont une position favorite. Mais, moi, ce qui me préoccupe, c'est avant tout d'avoir une équipe performante. Cavani est un joueur qui a une large palette. Il peut jouer bien plus qu'avant-centre.»


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Ibrahimovic : «Dire qu’on est une grande équipe ne suffit pas»

A moins de vingt-quatre heures du Trophée des champions contre Guingamp, l'attaquant vedette du PSG Zlatan Ibrahimovic a affirmé haut et fort les ambitions de son club.

Comment allez-vous ?

Ibrahimovic. Les vacances ont été bonnes. J'ai repris l'entraînement il y a deux semaines et demain, c'est notre premier match officiel avec un titre à remporter. C'est très important pour nous. Si nous arrivons à gagner, on mettra la barre très haut pour le reste de la saison. Cela nous permettra de nous concentrer plus sereinement sur la suite. Il nous manque beaucoup de joueurs, mais une grande équipe doit pouvoir se débrouiller sans eux.

Que connaissez-vous de Guingamp ?

Je sais qu'ils ont une bonne équipe. Nos deux matchs contre eux la saison passée n'avaient pas été faciles. On ne doit pas les sous-estimer. On est plus forts, mais il y a un match à jouer. A nous de faire ce qu'il faut. On a eu une bonne préparation en Chine.

La chaleur, l'humidité et le décalage horaire vont-ils vous gêner ?

Ce n'était pas facile, pour être honnête, surtout les premiers jours. Mais on est là depuis une semaine. On a pu s’adapter à toutes ces conditions, au climat et au décalage horaire. On avait du mal à dormir les premiers jours, mais là on dort bien. Ce sera un gros avantage.

Quels sont les objectifs de la saison?

Faire mieux que la saison passée. On a réalisé une saison fantastique avec la conquête de trois trophées. On est concentré pour faire avancer et grandir encore plus ce projet. On a la pression mais les joueurs qui sont là y sont habitués. Dire qu'on est une grande équipe ne suffit pas. Il faut le démontrer sur le terrain.


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posté 02/08/2014 07:37
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SI LOIN, LES ÉTOILES

Au stade des Ouvriers de Pékin, le PSG essaiera de lancer sa saison en évitant toutes tensions malvenues. Guingamp, lui, espère créer la première surprise de la saison.


IL FLOTTE devant ce Trophée des champions, le sixième en terre étrangère, un voile à peine moins épais que celui qui obstrue en permanence le ciel de Pékin. Ce duvet grisâtre uniforme qui empêche de deviner si c’est vraiment bleu derrière. Eh bien, il est aussi difficile de discerner le sentiment réel sous le discours de joueurs et entraîneurs trop bien briefés pour bouder l’idée de remporter un trophée même un peu factice.

À une semaine de la reprise de la L 1, le déplacement est loin d’être anodin pour les organismes : douze heures d’avion (dans des conditions certes confortables), la petite aiguille de la montre qui avance de six tours au cadran, et un climat étouffant, même suffocant au moindre effort. La pollution, ici, est visible à l’oeil nu, et elle accentue le phénomène d’oppression. Même Zlatan Ibrahimovic, que l’on ne peut pas soupçonner d’être douillet, s’est fendu d’une confession : « Ce n’était pas facile, honnêtement, surtout au début. On est en Chine depuis une semaine, et c’est un avantage. On s’est s’adaptés désormais à la chaleur et au décalage horaire. On sera dans le rythme. »

BLANC : « ON N’EST PAS ENCORE TOUT À FAIT PRÊTS »

Lors du premier entraînement au stade des Ouvriers, l’encadrement parisien s’est employé à nettoyer la pelouse bosselée de dizaines de crottes de chat. Un comble quand on vient de si loin pour vendre sa marque comme un symbole du luxe. Quoi qu’il en soit, le PSG a ciblé ce rendez-vous, remporté dans la douleur, l’an passé à Libreville, face à Bordeaux (2-1). Un succès qui avait eu l’effet d’un trèfle à quatre feuilles sur la suite d’une saison maîtrisée. « Pouvoir obtenir un trophée lors du premier match officiel est une bonne chose. Cela peut lancer notre saison, on l’a vu l’année dernière, observait Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, en conférence de presse. Cela nous avait mis en confiance pour la suite. » L’absence de six joueurs majeurs (voir par ailleurs) et des trois quarts de son socle défensif (Silva, David Luiz, Maxwell) dessine cependant une silhouette plus humaine à l’ogre parisien. Un point de vue partagé par le Guingampais Lionel Mathis : « Sans certains de ses meilleurs éléments, cela peut nous laisser une petite chance. Il reste dans cette équipe de très grands talents individuels, elle est favorite, mais Paris est certainement moins fort. » L’EAG accède pour la deuxième fois de son histoire à cette rencontre de gala. Finaliste malheureux de la première édition délocalisée (Montréal en 2009), le club des Côtes-d’Armor s’était incliné face aux Girondins de Laurent Blanc (0-2), tenants du trophée et champions de France. À l’issue de la saison, il était même descendu en National. Pas mal pour les symboles, mais insuffisant pour inquiéter Thibault Giresse, rescapé de cette édition 2009 : « C’est un match prestigieux et un trophée à aller chercher. Il vaut mieux prendre les Parisiens maintenant, parce qu’en milieu de saison ils sont pratiquement injouables. On va vendre chèrement notre peau, et à nous de faire parler de Guingamp dans un pays de 1,3 milliard d’habitants, même si cela n’est que pour quelques jours. »

Une défaite contrarierait les plans du champion de France et de son principal ambassadeur en Chine, Ibrahimovic, catégorique au moment d’affirmer ses ambitions : « Le but, c’est de faire mieux que la saison passée, qui a été fantastique avec l’obtention de trois trophées (Championnat, Coupe de la Ligue et Trophée des champions). » Lors de l’exercice précédent, le PSG a souffert face au Guingamp de Gourvennec. Pour preuve, les trois buts inscrits par les Parisiens contre les Bretons l’ont été après la 87e minute (2-0, le 31 août 2013 ; 1-1, le 25 janvier 2014). Blanc, lui, a conscience qu’il repart sur une saison où le niveau d’exigence va monter d’un cran au Qatar : « On a une obligation de victoire. On le sait. Et dans les grands clubs, la pression existe toujours pour les entraîneurs. » Blanc sait parfaitement où il a posé les pieds. Et sur ces terres, il est toujours préférable de gagner.



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Cavani, balle au centre

L’avenir de l’attaquant uruguayen semble s’inscrire au PSG, au moins à court terme. Un doute subsiste toutefois sur son utilisation dans le dispositif de Laurent Blanc.


AUSSI PRÈS qu’il est permis de l’approcher, Edinson Cavani dévoile une personnalité charmante et délicate. Hier matin, par exemple, l’attaquant parisien était attendu au temple. Un ancien lieu de culte traditionnel, vieux de six cents ans, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et transformé en hôtel et restaurant de prestige. Il remplaçait Zlatan Ibrahimovic, éprouvé par la préparation et déjà trop sollicité dans ce type d’exercices. Accompagné par son entraîneur Laurent Blanc, l’Uruguayen devait y défier le double champion olympique (2008, 2012) et septuple champion du monde de tennis de table Wang Hao, à l’invitation de Huawei, géant chinois de la téléphonie mobile et partenaire du PSG depuis un an. Après de brefs échanges d’échauffement, l’animateur dépêché pour l’événement a mis entre les mains du pongiste un smartphone surdimensionné à la place de sa raquette pour affronter l’Uruguayen. Une idée un brin ridicule, comme il peut y en avoir lors de ce genre de représentation, dont le « Matador » s’est sorti avec élégance, un large sourire illuminant son visage d’un bout à l’autre de la rencontre.

Au-delà de l’anecdote, sa présence hier et son comportement exemplaire indiquent une volonté commune d’afficher des relations toujours professionnelles et chaleureuses. Le mercato peut bruisser de rumeurs de départ vers Manchester United, l’ex-Napolitain les a désamorcées à la première occasion. Bien entendu, ses déclarations n’engagent que ceux qui les entendront : « Pourquoi ne le serais-je pas (parisien)? Je suis bien ici, tranquille. J'ai un contrat à respecter avec le club (jusqu’en 2018). Mais, comme je l'ai déjà dit, cela ne dépend pas uniquement de la volonté du joueur, mais aussi de certaines choses qui peuvent se passer dans le club. »

La volonté du PSG est limpide. L’Uruguayen (25 buts en 43 matches, toutes compétitions confondues la saison dernière) peut bien être le joueur le plus « bankable» de l’effectif parisien – son transfert permettrait d’attirer le Madrilène Angel Di Maria (26 ans, lié au Real jusqu’en 2018) sans enfreindre le fair-play financier –, mais, à vingt-sept ans, Cavani incarne l’avenir du club et apparaît comme le successeur logique d’Ibra (32 ans).

Un départ enverrait un signal de faiblesse de la part du PSG de QSI (Qatar Sports Investments), plutôt sujet à montrer les muscles quand les grands d’Europe lorgnent ses stars. Un an après le départ de son entraîneur Carlo Ancelotti pour le Real Madrid, Paris ne peut pas laisser apparaître de faille : cet épisode reste le meilleur exemple de ce que Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, ne veut plus voir se reproduire.

BLANC : « N’ESSAYEZ PAS DE SAVOIR CE QU’IL S’EST DIT LORS DE NOTRE ENTRETIEN »

L’attaquant de la Celeste, lui, assure avoir obtenu des garanties sur son placement et son rôle technique dans le dispositif de Blanc : « Le staff a répondu à ce que j'avais évoqué l'année dernière (L’Équipe du 1er avril). On a juste eu de petits problèmes sur la position que je voulais occuper. J'ai dit que certaines choses devaient changer (*). Mais je me sens très bien par rapport à cela, désormais. Reste que pour un attaquant, il est préférable d’occuper une position normale pour lui. » Après avoir tenté d’éluder la question, le technicien a finalement livré son point de vue : « Cet entretien reste entre lui et moi. N’essayez pas de savoir ce qu’il s’y est dit. Il vous a répété qu’il était heureux à Paris et que tout n’était pas en rapport avec le poste auquel il évoluait. C’est une réponse qui me plaît parce que, dans le football, il faut penser collectif. Je n’en doutais pas de sa part. Effectivement, il a une position favorite, mais tous les joueurs sont dans ce cas. Moi, ce qui m’intéresse, c’est que l’équipe soit performante, notamment avec Edinson. Or, c’est tout à fait possible, puisque l’an dernier, nous l’avons été. C’est un joueur avec une palette tellement large qu’il peut jouer plus qu’avant-centre. Il l’a démontré lors du dernier Mondial. »

L’entraîneur parisien ne serait donc pas disposé à abandonner son 4-3-3. Une décision logique à croire son homologue guingampais, Jocelyn Gourvenec : « Cavani est un très grand joueur. Il est exemplaire dans le comportement et l’effort lors des matches. Alors je ne peux pas commenter la manière dont Laurent l’utilise sur le terrain, mais s’il joue devant, ce sera forcément avec Zlatan, donc, en changeant de dispositif. Or, je ne pense pas que ce sera le cas. »



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Bahebeck avec Ibra

APRÈS UN ÉCHAUFFEMENT et une séance de travail devant le but, les Parisiens se sont livrés à une petite opposition sur demi terrain lors d’une mise en place ouverte au public, hier. Comme attendu, le PSG devrait afficher son meilleur visage en dépit de l’absence de Maxwell, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi (vacances), Matuidi et Cabaye (reprise). Au milieu, Rabiot, qui ne s’est toujours pas entraîné, est forfait (cheville). Touché à une cheville en début de séjour, Lucas est apte et devrait débuter à droite de l’attaque. Cavani devrait lui s’asseoir sur le banc, Bahebeck occupant le côté gauche pour épauler Ibrahimovic.



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Avec une seule pointe ?

SI LES GUINGAMPAIS ont profité hier de leur matinée libre pour découvrir un quartier du vieux Pékin, ils se sont vite reconcentrés sur la stratégie à adopter pour affronter le PSG. Adepte du 4-4-2, Jocelyn Gourvennec pourrait le troquer contre un système plus dense dans l’entrejeu, comme il l’a souvent fait la saison passée face aux cadors de L 1. Privé au milieu de Sankharé et Mo. Diallo (suspendus), l’entraîneur a travaillé au stade des Ouvriers deux options : le 4-1-4-1 et un 4-2-3-1 avec les mêmes joueurs et Mu. Yatabaré seul en pointe. En l’absence de Lévêque (reprise), finalement forfait, Baca devrait débuter dans le couloir gauche de la défense.

L'Equipe


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Varino
posté 03/08/2014 09:24
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Le trophée DU CHAMPION

Éprouvé par une préparation physique intense et des conditions de jeu limites, Zlatan Ibrahimovic a trouvé les ressources pour inscrire un doublé et offrir un premier titre à Paris cette saison.


LES SAISONS se suivent et risquent de se ressembler cruellement, au moins à l’échelle française, tant que Zlatan Ibrahimovic évoluera dans de telles sphères. Hier, face à Guingamp, en dépit des 35°C, des 80 % d’humidité et d’une pollution franchement pénible, l’attaquant star du Paris-Saint-Germain a une fois de plus assuré le spectacle et le succès de son équipe.

Et encore, il n’était pas au max, assurait Laurent Blanc, son entraîneur : « Comme l’ensemble de l’équipe, Ibra n’est pas encore au top de sa forme. On le sait, on est en retard par rapport aux autres clubs de L 1. On s’attend à souffrir, au moins au niveau physique, au début du Championnat. Mais ce qui m’a plu, c’est que malgré leur état, les niveaux très différents des uns aux autres et les conditions climatiques, il y a toujours eu cette envie de bien jouer au football, de bien mener ses actions et de le faire jusqu’au bout. Et, dans ces cas-là, Zlatan conclut énormément d’actions. Il n’est donc pas illogique, étant donné qu’il a été décisif, qu’il ait été élu homme du match. »

UNE DEMI-HEURE EN SOUTIEN DE CAVANI

Le Suédois a donc commencé par en mettre deux, au petit trot. Un ratio plutôt ordinaire le concernant. Une frappe superbe des 18 mètres qui doit beaucoup à l’étrange passivité de la défense (1-0, 9e). Puis un penalty (2-0, 20e), lequel doit surtout au travail de ses juvéniles partenaires Ongenda (19 ans) et Bahebeck (21 ans), clôturant précocement le premier bal chinois de l’histoire de la Ligue 1 . Au fil du match, on l’a vu en pointe, multiplier les appels, décrocher sur le côté gauche ou redescendre pour organiser le jeu. À l’entrée d’Edinson Cavani (61e), il a encore reculé ou partagé les avantpostes, avec les mêmes attitudes et latitudes qu’on lui connaît. Une combinaison, en pointe de l’attaque parisienne, que l’on pourrait revoir cette saison afin de satisfaire aux désirs de l’Uruguayen, frustré de son exil côté droit la saison passée.

Reste qu’après de longues semaines de trêve, on a retrouvé Zlatan égal à Zlatan. « Comme toutes les saisons, il veut tout gagner dès le départ, résumait son ami Zoumana Camara. Il place déjà la barre haut en signant un doublé. Je pense que ce ne sera pas le dernier. On a besoin de lui comme ça. C’est un joueur phare du groupe, comme le sont d’autres. Il est là, il marque des buts et fait gagner l’équipe. Il a toujours faim de victoires et de trophées. » Mais, déjà, il a aussi pu être un poil agaçant, s’adjugeant le moindre coup franc pour le mettre dans le mur ou largement au-dessus. Ou alors préférant tenter un lob de plus de 50 mètres alors que Cavani lui faisait un appel dans l’axe (90e).

IBRAHIMOVIC : « ON A ÉCRIT L’HISTOIRE ET ON VA CONTINUER DE LE FAIRE »

Reste qu’en quittant l’enceinte pékinoise, où la réussite de l’opération séduction se mesurait au nombre de maillots floqués à son nom, le colosse affichait cette humeur des soirs de succès où il est le plus décisif : disponible, souriant et bavard autant qu’il peut l’être après quatre-vingt-dix minutes passées dans une étuve. « Toutes les victoires sont importantes, car, si on avait perdu, vous vous seriez plaints, non ? », glissait-il dans un sourire entendu. « On a gagné 2-0. J’ai inscrit les deux buts mais c’est la victoire qui me rend le plus heureux. C’était un match important pour nous alors qu’il nous manquait plusieurs joueurs. Mais ceux qui ont joué ont fait un boulot fantastique. Cela signifie que nous sommes forts, mais cela ne suffit pas de le dire, on a besoin de le prouver à l’extérieur. Quand je suis arrivé à Paris, j’ai dit que nous allions écrire l’histoire. Je suis là depuis deux ans, j’entame ma troisième saison ici et on a déjà gagné cinq titres (*). On a écrit l’histoire et on va continuer de le faire. »

Aujourd’hui, l’homme et le joueur, égérie du projet de QSI à Paris, apparaissent épanouis : « J’ai toujours été heureux mais j’ai besoin aussi de gagner. Quand je gagne, je suis plus heureux mais mon boulot n’est pas terminé. J’ai encore besoin de gagner. » Et ce n’est pas le Trophée des champions qui va rassasier celui qui court après une Ligue des champions depuis le début de sa carrière. À ce sujet, il la joue quand même modeste : « On n’a pas l’obligation de la gagner. On s’entraîne pour bien jouer et on gagne ce qu’on peut gagner. Mais je pense que nous avons la possibilité d’y arriver. » Puis Zlatan Ibrahimovic s’en est retourné, direction l’avion affrété aux couleurs du PSG, pour un retour douillet vers la capitale, qui se languit de lui depuis trois mois.



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Vite emballé... et plié

L’AFFICHE de ce Trophée des champions entre le PSG et Guingamp était déséquilibrée sur le papier. Et la logique a été, malheureusement pour le suspense, vite respectée sur la pelouse du stade des Ouvriers de Pékin.

Cette rencontre a rapidement été scellée par le champion en titre parisien, sûr de sa force malgré les absences de Maxwell, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi, Cabaye et Matuidi, qui ont disputé la Coupe du monde. Car tout est allé trop vite pour les joueurs de Jocelyn Gourvennec, menés au score après seulement huit minutes. Ibrahimovic venait d’ouvrir la marque d’une frappe sans élan des dix-huit mètres (9e) après un premier coup franc direct à côté (5e). Et l’attaquant suédois remettait ça onze minutes plus tard, sur un penalty sifflé par M. Turpin pour une légère charge de Jacobsen sur un Bahebeck très remuant (20e). Entre ces deux buts, les Bretons avaient en plus dû recomposer leur entrejeu après la sortie sur blessure (genou) de Cardy (13e). Cela semblait faire beaucoup pour croire à un éventuel retour des vainqueurs de la Coupe de France, trop attentistes pour ne pas s’épuiser encore plus à courir dans le vide. Les Costarmoricains ont pourtant eu cette chance après une première pause-fraîcheur (27e) qui parut les revitaliser.

Mais Yatabaré voyait son penalty repoussé par Sirigu, après une obstruction de Marquinhos sur Beauvue à l’entrée de la surface (31e), alors que Bahebeck avait buté sur Samassa à l’issue d’un exploit individuel (26e). Après la mi-temps, le match s’équilibra et ce phénomène fut autant à mettre au crédit des Guingampais que des Parisiens qui préféraient désormais gérer leur avance pour jaillir en contres. Mais le score en restait finalement là puisque ni Ongenda (51e) ni Cavani, entré à sa place (66e), ne parvenaient à trouver le cadre de Samassa.

Un défaut partagé avec les Guingampais qui n’ont finalement jamais réussi à inquiéter Sirigu, à l’image des tirs mal ciblés de Yatabaré (59) , d’Alioui (64e) ou de Mathis (90e + 5). Mais, venus de loin, ils étaient surtout l’expression d’une forme d’impuissance…



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Van der Wiel assure et rassure

Absent en début de préparation sur blessure, le latéral droit néerlandais a réalisé un match intéressant aussi bien offensivement que défensivement.


VAN DER WIEL (7) Très en jambes, l’ex-joueur de l’Ajax s’est montré efficace offensivement dans son couloir. Dès la 8e minute, il offrait un très bon centre à Bahebeck, répétant ensuite ce genre d’action. En défense, il a réalisé de bonnes interventions et été un soutien important pour ses deux axiaux.

SIRIGU (6) : il a arrêté le penalty qui aurait pu remettre Guingamp dans le match (32e). Quelques relances un peu hasardeuses mais, globalement, un match serein et propre.

VAN DER WIEL(7) : voir ci-dessus.

Z. CAMARA (6) : une prestation solide, mis à part une perte de balle très dangereuse (59e). L’ancien Stéphanois s’est aussi montré à l’aise dans les airs et efficace dans le placement.

MARQUINHOS (4) : le Brésilien fut assez peu rassurant comme depuis le début de la préparation. Coupable d’une mauvaise relance vers Digne (30e), il a provoqué un penalty litigieux sur Beauvue dans la foulée.

DIGNE (4) : pas franchement mis en difficulté défensivement. Offensivement, l’essentiel des attaques parisiennes sont passées par le couloir opposé. Et ses quelques centres n’ont jamais trouvé preneur.

VERRATTI (6) : un rendement global positif au milieu. Intéressant dans ses dribbles, il s’est montré trop altruiste à l’entrée de la surface (40e) en cherchant Ibrahimovic au lieu de prendre sa chance.

THIAGO MOTTA (6) : tranquille devant sa défense, il a géré, distribué. Une perte de balle dangereuse qui a entraîné un tir sans danger de Giresse (24e).

PASTORE (6) : l’Argentin a couvert un terrain monstre et récupéré quelques ballons précieux dans l’entrejeu. Son entente avec Ibrahimovic a amené de nombreuses situations dangereuses, à l’image de l’ouverture du score. Remplacé par LUCAS (86e) après un match généreux.

ONGENDA (4) : à l’origine du centre vers Bahebeck qui a abouti au penalty (19e), il a manqué un face-à-face avec Samassa en écrasant une frappe qui passait à côté (51e). Sorti en boitant, il a été remplacé par CAVANI ( 61e ) . L’Uruguayen s’est seulement illustré sur une frappe au-dessus, après un bon dribble sur Kerbrat (66e).

IBRAHIMOVIC (8) : deux buts (9e, 20e s.p.) qui résumeraient presque sa rencontre. Mais il a, quand même, mis en difficulté Thiago Motta (24e) et complètement manqué trois coups francs.

BAHEBECK (7) : un festival de dribbles, côté droit, avant de buter sur Samassa (26e). Il a provoqué le penalty (19e) et réalisé un gros match qui aurait mérité d’être récompensé par un but. Remplacé par CHANTÔME (72e).



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Et pourtant, Paris se méfie

Les Parisiens ont débuté la saison en conservant facilement leur titre. Mais après une préparation intense, ils redoutent un début de Championnat bien plus laborieux.


DANS LA TOUFFEUR de Pékin, les Parisiens ont été au rendez-vous de leurs ambitions. Ils ont atteint le premier objectif de leur saison en conservant le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), un an après leur victoire sur Bordeaux (2-1). « C’est une bonne conclusion à cette tournée en Chine » , appréciait Zlatan Ibrahimovic.

UNE DYNAMIQUE CONSERVÉE

Il s’agit peut-être du moins prestigieux des titres qui se trouvent sur la route des Parisiens cette saison. Mais conserver le Trophée des champions, cela voulait déjà dire beaucoup pour eux, qu’ils soient superstitieux ou non.

Car cette saison commence désormais comme la précédente, achevée avec trois titres (Trophées des champions, Coupe de la Ligue et Championnat). Ce qui n’avait rien d’anodin pour le gardien Salvatore Sirigu. « L’année dernière, cela nous avait servi pour bien lancer notre Championnat et pour être un peu plus tranquilles » , rappelait l’Italien, qui espère surfer sur la même dynamique cette saison. « Ce trophée était chez nous et on voulait le garder, souriait le défenseur Zoumana Camara. On est donc très contents de le ramener avec nous. »

DES JEUNES EN PLACE

Les absences des mondialistes qui retrouveront le Camp des Loges la semaine prochaine ne se sont pas fait ressentir hier soir. Et, outre la performance de Zlatan Ibrahimovic, les prestations des plus jeunes de l’effectif parisien n’y étaient pas rien. Tous les deux titulaires au stade des Ouvriers, Hervin Ongenda, qui profitait du retour tardif de blessure de Lucas, et surtout Jean-Christophe Bahebeck ont su se montrer au niveau de l’événement, alors qu’Adrien Rabiot (cheville) était forfait. « Je compte sur eux dans la mesure où l’on a perdu deux éléments offensifs (Ménez et Coman, transférés), annonçait Laurent Blanc. On a des jeunes qui nous ont donné confiance pendant les matches de préparation, c’était l’occasion de continuer à le faire. Le petit Hervin (Ongenda) est très intéressant. L’an dernier, c’était difficile de lui faire un peu de place. Cette année, avec les partants, ce sera difficile mais pas impossible. Ces joueurs-là ont de grandes chances de demeurer avec nous si on reste dans cette configuration-là. »

UN ÉTÉ À DIGÉRER

Si les Parisiens sont rentrés en France avec un nouveau titre, ils redoutent un début de Championnat compliqué, cette année, par les effets cumulés de la Coupe du monde et une préparation estivale intense. « Comme l’année dernière, on prend un risque parce que l’on travaille beaucoup, notamment physiquement. Cela pèse dans les jambes, reconnaît Blanc. Mais on continue sur notre idée. On a décidé de faire ça parce que l’on a des échéances très importantes qui vont au-delà du mois d’août ou du mois de septembre. » La Ligue des champions, bien sûr, qu’il est encore prématuré d’évoquer, mais qui reste l’ambition suprême. « On ne pense pas au printemps, assure Sirigu. Il faut déjà y arriver. La difficulté qu’on a, c’est qu’il y a de nombreux joueurs qui ont disputé la Coupe du monde. La préparation physique est difficile et il faut aller vite car les matches vont s’enchaîner. Des joueurs arrivent tard. Et même s’ils rentrent tard, les vacances ont été courtes. Les autres joueurs de L 1 ont plus de temps et de vacances pour se reposer et se préparer. Mais on a conscience d’avoir des difficultés à gérer et l’important, c’est de le savoir et de les affronter. »



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Pékin ? Moyen

La capitale chinoise a vécu son premier Trophée des champions avec curiosité mais sans passion.


ILS SONT ARRIVÉS tardivement et sont repartis précocement. Les supporters chinois, qui avaient la chance, hier, d’assister au Trophée des champions, ne possèdent pas encore une grande culture de football. Cela s’est vu et ce fut malheureusement criant au moment de la remise de la coupe.

En effet, en ce samedi soir de Saint-Valentin locale, il était 22 h 15 quand un Zlatan Ibrahimovic visiblement très joyeux la soulevait dans un stade… quasiment déserté. L’enceinte avait commencé à se vider au milieu de la seconde période, au moment de la très nette baisse d’intensité de la rencontre. Au moment, surtout, où la gestion du score par le PSG n’intéressait plus grand monde chez des spectateurs d’abord avides de spectacle et de stars, nettement moins sensibles aux confrontations tactiques. À l’image des sifflets accompagnant une passe à dix parisienne. Ils étaient pourtant près de 40 000 à s’être déplacés pour l’événement, dans un stade de 60 000 sièges. En fait, le plein ne fut pas loin d’être atteint quand on sait que les Chinois ne commercialisent que 80 % des places pour des raisons de sécurité. Cette affluence surprit pourtant Alain Perrin, sélectionneur de la Chine depuis mars, qui reprit avec humour Frédéric Thiriez, le président de la LFP, après la rencontre, persuadé de ne pas avoir vu plus de 30 000 personnes...

En tout cas, ce public encore novice en football de haut niveau s’efforça d’apporter sa bonne humeur, à coups de vuvuzelas et de cris hystériques à chaque tentative offensive marquante. On ne fera pas offense aux Guingampais en affirmant que les spectateurs – facilement identifiables aux maillots du PSG florissants, le plus souvent floqués au nom d’Ibrahimovic – avaient choisi leur camp. L’attaquant suédois, acclamé à chacune de ses prises de balle, leur a peut-être donné rendez-vous l’année prochaine. Le Trophée des champions pourrait revenir dans le pays, encore à Pékin ou à Shanghai cette fois. En espérant, d’ici là, que les Chinois apprennent à mieux maîtriser la ola, qui hier eut tendance à partir un peu dans tous les sens.

L'Equipe


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Homer
posté 03/08/2014 14:18
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Signé Zlatan Ibrahimovic !

Football. Trophée des champions. PSG - Guingamp 2-0. Un doublé de sa star suédoise a offert au PSG son premier titre de la saison. Place désormais à la Ligue 1, dans cinq jours à Reims.

Nasser Al-Khelaifi n'était pas présent hier à Pékin. Mais le patron du club a suivi le match sur son lieu de vacances. Une fois le trophée remis, il a appelé Laurent Blanc et certains joueurs, dont Ibrahimovic, pour les féliciter. La conquête de ce premier titre l'a clairement ravi. Le bilan de cette semaine asiatique est donc positif, et les voyants sont au vert avant la reprise du championnat le 8 août à Reims.

Ibra déjà déterminant. Il n'y avait guère de doute à avoir sur sa motivation. Même s'il n'est pas encore à 100 %, comme l'a reconnu son coach après le match, Ibrahimovic, par son seul talent, crée la différence. A Pékin, il a inscrit les deux buts du match. Si le second l'a été sur un exercice, le penalty, maîtrisé par la star suédoise, le premier procède de son seul génie. Après une feinte de tir, il a trompé Samassa d'une frappe précise et puissante adressée des 18 m. Ensuite, il a géré ses efforts sous une chaleur écrasante. De la voix et du geste, il n'a alors cessé d'encourager et de replacer ses partenaires. « On a besoin de lui, c'est un joueur phare pour nous, analyse son ami Zoumana Camara. Il veut tout gagner. Tout le temps. »

Une défense à l'épreuve de la L 1. Laurent Blanc n'a pas voulu dire s'il reconduirait en Champagne l'équipe victorieuse du Trophée des champions. « On ne peut pas dire cela, même si elle a donné satisfaction, confie-t-il. Mardi, on récupère Silva, Luiz, Maxwell, Matuidi, Cabaye et Lavezzi. On va discuter avec eux pour savoir s'ils peuvent jouer quelques minutes vendredi. » Même si des aménagements sont toujours possibles, le staff parisien alignera dans cinq jours un onze très proche de celui de Pékin. Il s'agit, en effet, de ne prendre aucun risque avec les derniers arrivants. On devrait donc retrouver, sauf blessure, la même défense. Au Workers Stadium, Camara et Van der Wiel ont été bons, Digne correct et Marquinhos moyen. Mais ils n'ont pas tremblé et ont donné certains gages. Sans parler de Sirigu déjà décisif.

Des enseignements à tous les niveaux. « On est venus en Chine en grande partie car le Trophée des champions se tenait à Pékin. On était là pour gagner et on a gagné, se félicite Laurent Blanc. L'autre élément positif est d'avoir continué notre préparation sans alléger nos entraînements pour le match de ce soir (hier). Je retiens seulement du positif. » Sportivement, ce constat s'impose à l'évidence. Economiquement, la direction parisienne va devoir encore attendre un peu pour connaître les réelles retombées de ce premier voyage en Asie. Si le PSG a pu apprécier une base de fans solide dans cette région du globe, il va devoir multiplier les attentions à leur égard afin d'entretenir la flamme.

Shanghai après Pékin. Même si la décision n'a pas encore été prise, tout porte à croire que le Trophée des champions se disputera à nouveau en Chine en 2015, à Shanghai cette fois. C'est le souhait de la Ligue et notamment de son président, Frédéric Thiriez.


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PSG 2 - 0 Guingamp

Mi-temps : 2-0.
Spectateurs : 39 752.
Arbitre : M. Turpin.
Buts. PSG : Ibrahimovic (9 e, 20 e s.p.).
Avertissement. Kerbrat (46 e).

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, Marquinhos, Digne - Verratti, Thiago Motta, Pastore (Lucas, 86 e) - Ongenda (Cavani, 61 e), Ibrahimovic (cap.), Bahebeck (Chantôme, 73 e). Entr. : L. Blanc

Guingamp : Samassa - Jacobsen, Kerbrat, Sorbon, Baca - Mathis (cap.), Cardy (Alioui, 13 e) (Marveaux, 69 e) - Beauvue, Schwartz (Mandanne, 69 e), Giresse - Yatabaré. Entr. : J. Gourvennec.


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LES BUTS

9 e : Ibrahimovic, plein axe aux 18 m, feinte une frappe et neutralise deux défenseurs de Guingamp avant de tromper Samassa sur sa droite d'un tir enveloppé. 1-0.

20 e : Après une faute de Jacobsen sur Bahebeck dans la surface après un centre d'Ongenda, l'arbitre siffle penalty. Ibrahimovic le transforme d'une frappe à ras de terre à droite du portier guingampais. 2-0


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LE FAIT DU MATCH

32 e : Penalty généreux pour Guingamp après un contact de Marquinhos sur Beauvue dans la surface. Sirigu se couche et capte la frappe de Yatabaré, empêchant ainsi les Guingampais de réduire le score.


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LE CHIFFRE

4 : Le PSG remporte son quatrième Trophée des champions (1996, 1998, 2013 et 2014) en sept participations. Seul l'Olympique lyonnais fait mieux (7 titres).


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Sirigu déjà décisif

7 Sirigu Il a stoppé le penalty tiré par Yatabaré (32 e). Avant et après, il n'a pas été mis en danger.

6,5 Van der Wiel
Le latéral droit néerlandais est en jambes et a été convaincant en remportant presque tous ses duels.
Quelques bons centres (8 e, 26 e).

6,5 Camara Il n'a pas été pris à défaut même si ses relances manquent parfois de précision. Vigilant défensivement (43 e, 55 e, 90 e + 4).

5,5 Marquinhos Il a affiché une certaine fébrilité. Il perd le ballon qui amène le penalty sévère sifflé par l'arbitre.

5,5 Digne L'international français a essayé de proposer des solutions devant. Trop imprécis dans ses centres. Serein derrière.

6,5 Verratti L'Italien a affiché sa palette habituelle : des passes longues bien senties (2 e, 66 e), une aisance technique pour éliminer mais quelques gestes superflus.

6 Motta
Le métronome parisien a joué à son rythme sans forcer ni multiplier les courses sous une chaleur étouffante.

6,5 Pastore Milieu gauche, l'Argentin a beaucoup couru. Même s'il n'a pas été décisif, il a été de presque toutes les offensives dangereuses, notamment sur le premier but d'Ibra. Remplacé par Lucas (86 e).

5,5 Ongenda Attaquant droit, le jeune Parisien a été un ton en dessous de ses collègues de l'attaque. Mais il n'a pas hésité à se replier pour défendre. Remplacé par Cavani (61 e).

8 Ibrahimovic
Cette saison encore, le Suédois s'annonce comme le grand timonier du PSG. Encore deux buts pour son premier match officiel, dont un premier superbe. Et il a tenté un lob de 50 m (90 e + 1) !

6 Bahebeck Le champion du monde des moins de 20 ans a été bon hier. Il obtient un penalty (18 e) et réussit un superbe rush (26 e). Remplacé par Chantôme (73 e).


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« J'ai encore faim de victoires »

La saison commence à peine et le géant suédois a déjà revêtu ses habits de sauveur. Auteur d'un doublé hier à Pékin contre Guingamp, le capitaine parisien a offert le premier titre de la saison à ses coéquipiers. Et il promet de ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Avec ce doublé, vous débutez idéalement votre saison...

Zlatan Ibrahimovic. C'est une bonne façon de terminer cette tournée asiatique.
Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour rapporter à Paris ce trophée. On a gagné deux à zéro, j'ai marqué deux buts. Je suis très heureux de cette victoire. Elle était importante. Il nous manquait beaucoup de joueurs mais ceux qui ont joué ont fait un travail fantastique. Cela signifie que nous avons une grande équipe. Quand il nous manque des joueurs, on peut se reposer sur d'autres.

En quoi ce trophée était-il important pour vous ?

Toutes les victoires sont importantes. Et, si on ne gagne pas, après vous allez vous plaindre, nous critiquer, non ? (Rires.)

Pensez-vous que le PSG sera plus fort cette saison encore ?

Nous sommes forts. Mais nous devons le démontrer sur le terrain. Nous devons nous entraîner dur chaque jour pour devenir meilleurs. Mais je pense en effet que notre groupe est fort. Nos supporteurs peuvent être fiers de leur équipe. Ces deux dernières saisons à Paris, j'ai gagné cinq titres. Quand je suis arrivé ici, j'ai dit que je voulais écrire l'histoire de ce club. Nous sommes en train de le faire et nous allons continuer à le faire dans le futur.

Vous semblez de plus en plus épanoui au PSG...

J'ai toujours été heureux. Mais j'ai besoin de gagner. Quand je gagne, je suis content. Mon travail n'est pas fini. J'ai encore faim de victoires.

Désormais, vous vous devez de gagner la Ligue des champions, non ?

Non, on ne doit pas gagner. Ce n'est pas une obligation. Mais nous devons nous entraîner dur et jouer de la meilleure façon possible. Et après la victoire vient d'elle-même. Je pense que nous avons de grandes possibilités.

Etes-vous favorable à l'arrivée de l'Argentin Angel Di Maria ?

Nous avons déjà une grande équipe, un groupe fort qui a remporté la saison dernière trois trophées. Pour le reste, ce n'est pas moi qui décide. Ce dont nous avons besoin, il vaut mieux en parler au coach. Pas à moi.


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« Tous les clubs vont souffrir contre le PSG »

Au coup de sifflet final, l'entraîneur de Guingamp s'est incliné devant le talent des champions de France. « On n'a pas à rougir de notre défaite car on a perdu face à une grande équipe, dit-il. Les Parisiens ont fait respecter la hiérarchie. Tous les clubs vont souffrir contre le PSG. » Gourvennec prédit un avenir radieux à son adversaire.
« Il possède les joueurs pour ne pas être inquiété pendant de nombreuses années, assure-t-il. Son objectif sera, évidemment, d'être à nouveau champion de France mais aussi d'aller chercher la Ligue des champions. Ce sera plus difficile. Le niveau est bien plus élevé. Mais les Parisiens ont le talent pour la gagner. »


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Contrat rempli pour les Parisiens

C'est parti. Avec ce trophée en poche, les Parisiens ont donc lancé de la meilleure des manières leur saison. « On veut gagner le maximum de titres cette saison. C'est donc une grosse satisfaction. Cela nous permet d'entamer le championnat avec beaucoup de confiance et de sérénité », se réjouit le latéral gauche Lucas Digne.

« On est heureux de pouvoir rentrer à Paris avec notre trophée, ajoute Salvatore Sirigu. Cela nous tenait à coeur. » « Le PSG subit une énorme pression, on nous annonce gagnants avant tous les matchs. Ce soir (NDLR : hier), on a donc rempli le contrat », assure à son tour Zoumana Camara, titulaire en défense associé à Marquinhos. Les conditions climatiques du match n'ont pourtant guère facilité la tâche des Parisiens. « C'était très difficile, grimace Digne. Il faisait très chaud, très humide. On a vraiment souffert. »

Continuer à travailler

« On s'était bien préparés à cette perspective, soutient Camara. On a essayé de bien faire circuler la balle et de les faire courir. On a eu la réussite et le talent pour marquer assez rapidement, et ils ont couru après le score et le ballon. Ça nous a simplifié la tâche. » De retour à Paris dans la nuit, les joueurs n'auront pourtant guère le temps de se réjouir. Toutes les attentions sont désormais tournées vers le début du championnat, vendredi à Reims.

« On a montré que l'équipe était au point, qu'on était en bonne forme. On se connaît bien maintenant, les automatismes sont vite revenus. Mais il faut continuer à travailler pour monter en puissance en vue de la reprise de la Ligue 1 », admet Digne. « Il y a encore des choses à mettre en route, et on va récupérer des joueurs (NDLR : les trois Brésiliens et Lavezzi), ajoute Camara. Mais le groupe a bien travaillé, les choses vont se faire logiquement, normalement, étape par étape. »

Seul Salvatore Sirigu reconnaît que ce mois d'août risque d'être difficile. « Beaucoup de nos joueurs ont participé à la Coupe du monde. La préparation physique est donc difficile. Il faut aller très vite car les matchs vont s'enchaîner, dit-il. Certains d'entre nous sont arrivés tard, d'autres reprennent la semaine prochaine. Et, même comme ça, les vacances ont été courtes par rapport à d'autres clubs. On est conscients qu'on va avoir quelques difficultés. Il est important de le savoir et de les affronter. »


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Varino
posté 04/08/2014 06:19
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Les trois chantiers d'août

A quatre jours de la reprise de la Ligue 1 à Reims, Paris doit gérer une mise en route délicate, notamment avec le retour tardif de ses mondialistes.


Le trophée des champions en poche, Paris aborde désormais le début du championnat -- coup d'envoi vendredi à Reims -- non sans une certaine inquiétude. « Août sera particulier », prévenait ainsi Laurent Blanc samedi soir à Pékin (Chine). En raison d'une préparation physique incomplète, le PSG redoute un premier mois de compétition compliqué.

Un simple appel à la vigilance ou une réelle anxiété ? « Il n'y a pas à être rassuré ou inquiet, on a décidé de faire une préparation pour les échéances d'après-août. On se tient à ce que l'on a programmé », répond le coach parisien. Etat des lieux des trois chantiers du moment.

1 Des états de forme très disparates

C'est le propre des grands clubs. Les années de Coupe du monde ou de Championnat d'Europe, les grosses écuries n'ont jamais leur effectif au complet ni au même niveau physique lorsque la saison débute. Et le PSG ne déroge pas à la règle. Si Pastore, Lucas, Marquinhos ou Camara travaillent depuis le premier jour d'entraînement (le 30 juin), Ibrahimovic n'a repris que le 8 juillet, Sirigu, Motta et Verratti le 21, Cavani le 29, Cabaye et Matuidi le 30 et Lavezzi, Maxwell, Luiz et Silva arrivent demain. Autant dire que Blanc et ses adjoints sont confrontés à un casse-tête : comment mettre sur pied une équipe compétitive dès les premiers matchs sans risquer la blessure d'un élément majeur ? A la demande du staff, tous les joueurs devaient suivre un programme de préparation lors de leur dernière semaine de vacances. Conjugué ensuite à un travail individualisé, le PSG espère ainsi passer l'été sans trop de casse.

2 Des Brésiliens à choyer

Thiago Silva, David Luiz, Maxwell, les trois demi-finalistes brésiliens de la Coupe du monde, doivent reprendre l'entraînement demain. Tout comme Lavezzi, finaliste argentin malheureux. Ces quatre joueurs auront ainsi profité de vingt et un jours de vacances. Depuis une semaine, les deux défenseurs centraux auriverde s'entraînent avec un préparateur physique envoyé par le club. Mais c'est surtout leur état psychologique qui interroge. La future charnière du PSG aura-t-elle pansé les plaies de la lourde défaite subie contre l'Allemagne (7-1) ? Les deux hommes ont été décevants lors de ce Mondial, cédant à l'émotion et à la pression, surtout Thiago Silva. A Paris, la nouvelle recrue David Luiz devra aussi gérer les attentes liées au prix de son transfert (50 M€ environ). Le PSG n'a pas prévu d'assurer un suivi psychologique auprès des deux hommes. En revanche, Laurent Blanc compte bien leur porter une attention particulière. « Ils sont très déçus, évidemment, disait-il il y a quinze jours. Nous discuterons à leur retour. Mais les grands joueurs doivent être capables de tourner la page. Je pense que ce sera d'ailleurs plus difficile pour Lavezzi qui a perdu la finale. »

3 Un mercato déjà bouclé ?

Le PSG a déjà recruté David Luiz et Serge Aurier pour renforcer deux secteurs jugés prioritaires. En revanche, le dossier Angel Di Maria est en stand-by depuis plusieurs jours. « La saison dernière a été exceptionnelle, donc on n'a pas besoin de recruter, confiait d'ailleurs Blanc samedi à Pékin. Je suis très satisfait du groupe. Il arrivera un autre joueur s'il y a un départ. » Le Parisien le plus proche de la sortie est Clément Chantôme. Le milieu de terrain est déjà d'accord avec Lyon et attend le départ de Clément Grenier pour débarquer dans le Rhône. Il n'est pas certain qu'il soit remplacé. Les jeunes Bahebeck et Ongenda, eux, ont marqué des points pendant cette préparation. « Compte tenu des départs offensifs cet été de Ménez (Milan) et Coman (Juventus), je compte sur eux, poursuit le technicien parisien. Si on reste avec cet effectif, ces deux joueurs ont de grandes chances de rester avec nous. » Soit, en l'état des forces actuelles, un groupe de 23 joueurs pour cette saison.

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posté 05/08/2014 09:39
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Les Brésiliens du PSG vont devoir relever la tête

Les Brésiliens David Luiz, Thiago Silva et Maxwell ainsi que l'Argentin Lavezzi font leur retour à l'entraînement aujourd'hui. Première étape : digérer leur déception de la Coupe du monde.

Oubliez les larmes et la détresse, place aux sourires et au ballon. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell sont attendus cet après-midi au camp des Loges pour la reprise de l'entraînement avec le PSG. Les trois Brésiliens seront accompagnés du vice-champion du monde argentin, Ezequiel Lavezzi. Les quatre joueurs ont bénéficié de trois semaines de vacances pour décompresser et oublier les déboires infligés à leurs sélections par les nouveaux maîtres du monde allemands.

David Luiz et Thiago Silva ont choisi de rester au Brésil après le Mondial pour se ressourcer auprès de leur famille et de leurs amis. Depuis une semaine, ils ont reçu l'aide d'un préparateur physique du club pour se remettre au travail. Silva est arrivé hier en France. David Luiz, qui sera présenté officiellement jeudi, est attendu en fin de matinée. Maxwell a lui terminé ses vacances en Californie et est rentré de Los Angeles hier après-midi. Lavezzi avait choisi de traverser l'Atlantique un peu plus tôt pour profiter des plages de la très branchée île de Formentera aux Baléares où sont d'ailleurs venus le rejoindre dimanche Verratti, Pastore et Van der Wiel.

Laurent Blanc, qui dispose enfin d'un effectif de 23 joueurs au grand complet, ne devrait pas pouvoir aligner ses stars avant la fin du mois d'août. L'entraîneur parisien a néanmoins prévu de s'entretenir assez rapidement avec eux pour savoir dans quel état d'esprit ils se trouvent. Si la bonne humeur naturelle de Lavezzi semble avoir pris le dessus sur la déception de la défaite en finale, c'est davantage les cas de Thiago Silva et de David Luiz qui interrogent. Porteur du brassard lors du fiasco de la Seleção face à l'Allemagne en demi-finale (7-1), David Luiz va devoir convaincre nombre de détracteurs qui voient désormais les 50 M€ versés à Chelsea pour le recruter comme une erreur monumentale de la part du PSG. Parmi ceux-ci, son ancien entraîneur José Mourinho qui l'a taclé dimanche : « David a toujours été un bon professionnel et le bon garçon qu'il est nous manquera. Mais, du point de vue du football, nous pensons que notre équipe est meilleure cette saison qu'elle l'était l'an dernier. »

Coupable de ne pas avoir assumé le statut de favori du Mondial, le capitaine brésilien Thiago Silva doit lui prouver qu'il peut redevenir O Monstro, soit le meilleur défenseur du monde. Avec son ami David Luiz à ses côtés, cela pourrait l'aider. Celui-ci semble avoir tourné la page brésilienne pour ouvrir celle du PSG. A des milliers de kilomètres de Pékin (Chine), il a assisté samedi devant sa télé au succès de ses nouveaux coéquipiers face à Guingamp (2-0) lors du Trophée des champions. Sur les réseaux sociaux, il l'a salué en quelques mots : « Ibra » et « Allez Paris ». Il a visiblement déjà tout compris


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Le PSG n'a pas le droit de choisir ses supporteurs

Le PSG ne peut pas choisir ses supporteurs : la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a retoqué la demande d'autorisation du club parisien de constituer une liste de supporteurs qu'il souhaite exclure, a appris l'AFP lundi auprès d'un avocat des fans concernés.

Le club parisien avait saisi le Conseil d'Etat en référé pour obtenir la suspension de cette décision de la Cnil datant de janvier. Mais cette demande avait abouti à une décision défavorable au PSG le 9 mai.

Le PSG, qui reste dans l'attente d'une décision sur le fond du Conseil d'Etat laquelle ne devrait pas intervenir avant un an, est donc fermement rappelé à l'ordre quant à la possibilité de «choisir le public qu'il souhaite», comme l'avait évoqué en septembre 2012 au «Parisien» - «Aujourd'hui en France» son directeur général Jean-Claude Blanc.

La section handball du PSG également concernée

«C'est une grande victoire pour les supporteurs du PSG que je représente, s'est satisfait Me Cyril Dubois. Il y a des règles à respecter, on est dans un état de droit. Ce n'est en aucun cas une société privée qui peut priver les supporteurs de la liberté de se rendre au stade.»

Contacté par l'AFP, le club n'a pas fait de commentaire.

La décision de la Cnil, qui vaut également pour la section handball du PSG, s'applique plus précisément à une des deux listes dressées par le club, à savoir celle qui concerne des personnes «considérées par le PSG comme ayant un comportement non conforme aux valeurs du club», soit plus de 2000 noms. L'autre liste, qui recense les supporteurs pour lesquels des interdictions de stade ont déjà été prononcées par les autorités compétentes, est elle autorisée.

Dans sa délibération, dont l'AFP a obtenue copie, la Cnil limite à quatre les motifs pouvant donner lieu à l'enregistrement d'une liste soumise à son examen : «l'existence d'un impayé, le non-respect des règles de billetterie (prêt, revente...), une activité commerciale dans l'enceinte sportive en violation des conditions générales de vente, des paris dans l'enceinte sportive sur le match en cours».

L'aboutissement d'une procédure initiée en septembre 2013

Me Dubois assure qu'aucun de ses clients n'est concerné par ces motifs. «Ce sont d'anciens membres d'associations dissoutes, des opposants à la nouvelle direction ou encore d'anciens interdits de stades dont la sanction a été levée», a-t-il dit.

«Nous sommes très satisfaits, malgré la longueur de la procédure, a commenté à l'AFP l'un d'eux, James, porte-parole de l'ex-association Liberté pour les Abonnés. Nous attendons des pouvoirs publics et du président Nasser (ndlr : Al-Khelaifi) qu'ils imposent aux dirigeants du PSG de faire respecter les droits de tous les supporteurs. Le préjudice est très important suite aux deux années d'application de cette liste. Nous étudions les suites à donner avec nos avocats. Mais nous estimons qu'un vrai dialogue constructif entre la haute direction du club et ses supporteurs reste la priorité.»

Cette décision de la Cnil est l'aboutissement d'une procédure initiée en septembre 2013. La Cnil avait alors mis en demeure le PSG, déjà en raison de l'existence d'une liste d'exclusion de supporteurs. Cette mise en demeure avait été levée après que le PSG a transmis à la commission «les dossiers de formalités appropriées».

En février, le club a annulé «pour des raisons impératives de sécurité» plusieurs dizaines de billets délivrés à ses supporteurs pour le match de Ligue 1 Monaco-PSG, puis avait récidivé en annulant une centaine de places, sans justification cette fois, pour le match de Ligue des champions à Leverkusen contre le Bayer. Deux décisions alors contestées par Me Dubois, qui avait saisi la Cnil en urgence.

L'interdiction d'utiliser cette liste sous sa forme actuelle est applicable au PSG immédiatement. Si le club ne respecte pas cette décision, «la Cnil pourrait entrer dans une voie de condamnation, qui pourrait aboutir à une sanction pécuniaire, mais aussi à un renvoi du PSG, en tant que personne morale, en justice correctionnelle», selon Me Dubois.

Le premier match du PSG, pour la saison 2014-2015 de Ligue 1, du PSG aura lieu ce vendredi 8 août à à Reims (Marne).

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posté 05/08/2014 11:00
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Le PSG au complet, en attendant Di Maria ?

Les derniers mondialistes (Thiago Silva, David Luiz, Maxwell et Lavezzi) reprennent l'entraînement ce mardi matin au PSG. Mais ils pourraient ne pas être les derniers joueurs à arriver car le transfert d'Angel Di Maria en provenance du Real pourrait s'accélérer.

Après une tournée asiatique conclue par une victoire lors du Trophée des champions samedi, les joueurs du PSG doivent reprendre l'entraînement ce mardi en fin de matinée au centre Ooredoo, à huis clos. Pour la première fois depuis la reprise, ils seront au complet puisque les derniers mondialistes, les Brésiliens Thiago Silva, David Luiz et Maxwell, ainsi que l'Argentin Ezequiel Lavezzi, en ont terminé avec leurs vacances. A trois jours de la première journée de Championnat, les derniers arrivés ne vont toutefois pas intégrer immédiatement le reste du groupe. Ils auront d'abord besoin de suivre une préparation physique avant d'être opérationnels. C'est la raison pour laquelle aucun d'entre eux ne jouera vendredi (20h30), à Reims.

Réunion au sommet pour le transfert de Di Maria

En revanche, ces quatre-là pourraient rapidement être rejoints par un cinquième larron, fraîchement débarqué d'Argentine... Car lundi, les discussions pour le transfert d'Angel Di Maria au PSG ont clairement avancé, selon la presse espagnole. Une réunion au sommet entre le représentant du joueur, le Portugais Jorge Mendes, mandaté pour effectuer la transaction, et le président du Real Madrid, Florentino Perez, s'est déroulée au déjeuner dans l’un des restaurants du stade Santiago Bernabeu. Photo à l'appui, le quotidien AS croit même savoir que l'international argentin aurait prévenu directement son (futur-ex ?) entraîneur qu'il ne serait pas présent ce mardi à la reprise de l'entraînement à 17h00. Déterminé à rejoindre Paris, il serait resté hermétique aux arguments du coach italien.

Dans ces conditions, le club merengue, avec lequel Di Maria est sous contrat jusqu'en 2018, n'aurait pas d'autre choix que de négocier les conditions de vente de son joueur. Une première proposition de prêt payant à hauteur de dix millions d'euros, avec option d'achat automatique en fin de saison en échange de 65 millions d'euros aurait déjà été refusée par la Maison blanche. Pour satisfaire aux règles du fair-play financier, le PSG plancherait donc désormais sur la meilleure solution à adopter. Ce qui est loin d'être évident compte-tenu de la volonté des dirigeants de ne pas affaiblir l'effectif en vendant le moindre joueur. S'il ne trouve pas, le champion de France n'insistera pas et conservera le groupe actuel.

Selon le média espagnol ABC, Manchester United et Monaco seraient revenus à la charge pour tenter d'enrôler Angel Di Maria, au nez et à la barbe du PSG. Le club de la Principauté serait prêt à offrir 55 millions d'euros cash pour recruter l'international argentin du Real Madrid.


lequipe.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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Varino
posté 06/08/2014 06:04
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On se revoit dans dix jours ?

Le PSG a récupéré hier ses derniers mondialistes, dont les très observés David Luiz et Thiago Silva. Les deux défenseurs brésiliens pourraient figurer dans le groupe qui affrontera Bastia, le 16 août.


À FORCE, on en oublierait presque qu’un vice-champion du monde est revenu, hier, dans un Camp des Loges à huis clos. Le retour à Paris d’Ezequiel Lavezzi, finaliste du 13 juillet face à l’Allemagne (0-1 a.p.), a été éclipsé par la présence d’un duo qui a vécu l’enfer d’une Seleçao doublement massacrée sur ses terres par la Nationalmannschaft (1-7) en demi-finales, puis par les Pays-Bas (0-3) pour la troisième place. Depuis hier, le PSG accueille en son centre d’entraînement la défense centrale la plus chère du monde, objet d’interrogations post-traumatiques depuis que Thiago Silva (42 M€ hors bonus) et le tout nouveau David Luiz (49,5 M€ hors bonus) ont vu se fracasser leur rêve de gloire au pays.

« Ils avaient l’air très contents d’être ici et l’ambiance de ce groupe n’a pu leur faire que du bien » , confie un proche du vestiaire parisien. L’ancien joueur de Chelsea, souriant et détendu, s’est montré particulièrement disponible auprès des fans du club qu’il a croisés. Pris en charge depuis le 25 juillet au Brésil par Marcelo Costa, l’un des kinés du PSG, les deux défenseurs ont pris part hier aux exercices avec ballon effectués par le reste du groupe, à l’exception d’Adrien Rabiot, touché à un pied depuis le déplacement à Leipzig (2-4, le 18 juillet). Si le milieu relayeur manquera au minimum les deux premières journées de L 1, les mondialistes revenus hier ont a priori de fortes chances de figurer dans le groupe qui sera convoqué pour la réception de Bastia, le 16 août. Notamment les deux centraux, dont le poste est moins exposé physiquement que ceux des autres joueurs de champ.

DAVID LUIZ CHERCHE UN NUMÉRO DE MAILLOT

Alors qu’un délai de préparation de six semaines est souvent préconisé pendant l’été, le PSG envisage avec optimisme un rétrécissement de cette durée pour David Luiz (27 ans) et Thiago Silva (29 ans), dont le corps n’est pas ressorti abîmé par la Coupe du monde. Pour l’aspect psychologique, le club n’a pas prévu un suivi particulier, préférant observer l’évolution des Brésiliens. « Il faudra attendre la fin du mois d’août pour apprécier dans quelle mesure ils ont digéré le Mondial, observait-on hier en interne. Une blessure ou des mauvais résultats de l’équipe peuvent toujours compliquer les choses. »

En attendant, après une nouvelle séance collective aujourd’hui, les derniers mondialistes de retour auront droit à des entraînements spécifiques de jeudi à samedi. Grâce aux capteurs GPS, le staff va suivre le niveau de leur remise en forme. Reçu hier par l’entraîneur Laurent Blanc dans son bureau, David Luiz, lui, attend encore de connaître son numéro de maillot, son habituel 4 étant déjà attribué à Yohan Cabaye. Un sujet un peu contrariant, qu’il abordera peut-être lors de sa présentation officielle, demain matin, à l’hôtel Peninsula, à deux pas de l’Arc de triomphe. Inauguré vendredi dernier, le palace à 430 M€ présente un point commun avec le défenseur chevelu : il est un nouvel investissement du Qatar en France. Reste à voir lequel des deux sera le plus rentable.

L'Equipe


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Homer
posté 06/08/2014 23:30
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Rabiot out quinze jours

Touché à un pied depuis le match amical à Leipzig (2-4 le 18 juillet), Adrien Rabiot sera absent au moins quinze jours. Le jeune milieu français du PSG sera ainsi indisponible face à Reims et contre Bastia lors des deux premières journées de Ligue 1.

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Varino
posté 07/08/2014 06:33
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La même chose, en mieux

Pour la première fois sous l’ère QSI, le PSG attaque sa saison sans lessive estivale. Renforcé avec parcimonie, il est encore condamné à faire mieux que l’année dernière, notamment en C1.


LE PARIS-SAINT-GERMAIN a fait les choses vite. Ses acteurs principaux ont d’ailleurs baptisé d’un élément de langage quasi hollywoodien la prise de pouvoir du club par le Qatar en 2011 : « Le projet ». Face aux impatients ou aux sceptiques, inlassablement, ils rappellent que « ce projet n’a que trois ans » ou bien qu’il est « en perpétuelle construction» . L’exigence autour des performances du PSG pèse plus lourd que jamais. C’est le lot des autres grands européens, à ceci près que leur Championnat demeure d’une valeur supérieure. Aujourd’hui, la Ligue 1 apparaît encore trop pâle pour livrer au club de la capitale des challengers à sa mesure. Même Monaco, qui a laissé filer James Rodriguez vers les ors de Madrid, semble trop léger. Les plaisirs domestiques ne suffiront plus à combler joueurs, investisseurs et supporters de ce Paris. Pour autant, les raisons de croire à des lendemains plus souriants, sinon glorieux, en Ligue des champions se sont multipliées. Pour la première fois depuis longtemps, l’intersaison a été calme. Pas de psychodrame ou de spéculations autour de l’entraîneur. Laurent Blanc a travaillé tout l’été dans la sérénité. Il a pu organiser la préparation physique, passer en revue la jeunesse et planifier le retour de ses internationaux. Il n’a pas hérité des dossiers transferts d’un directeur sportif au-dessus de lui et l’exercice démarre donc sous son entière responsabilité. Un confort lorsque l’on a des convictions (philosophie de jeu basée sur la possession, choix d’une préparation physique longue et très dure), mais cela accentue encore plus la pression d’une hiérarchie qui n’acceptera pas un recul sur le carnet de résultats. Le PSG devra réaliser un grand chelem sur le territoire national ou progresser de manière significative en C 1 (il reste sur deux éliminations en quarts de finale).

CAVANI INCARNE LA SUCCESSION ET L’AVENIR

Or s’alignent devant ce tableau, pour l’heure idyllique quelques, inconnues à dissiper en début de saison. En première ligne : l’utilité du recrutement du défenseur central brésilien David Luiz (55 millions d’euros, bonus inclus). La qualité du joueur n’est évidemment pas remise en cause, mais plutôt l’intérêt de son profil quand la prolongation d’Alex, l’un des trois meilleurs Parisiens la saison dernière, n’aurait quasiment rien coûté.

Le fair-play financier de l’UEFA lui impose une enveloppe de 60 millions d’euros à dépenser sur un seul joueur, et la limitation de la masse salariale du club. Du coup, après cette première arrivée, le PSG se retrouve embarrassé dans ses tractations avec le Real Madrid pour attirer Angel Di Maria. Dans l’ordre des priorités, la venue du milieu offensif argentin semblait pourtant répondre davantage aux besoins des champions de France. Il faut ajouter à cela l’état psychologique incertain des membres de la Seleçao (le capitaine Thiago Silva, David Luiz et Maxwell), humiliés en demi-finales de leur Mondial par l’Allemagne (1-7). Enfin, la dernière question entoure la complicité entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. L’Uruguayen, à vingt-sept ans, incarne la succession de la statue suédoise (32 ans) et l’avenir. Selon « El Matador », une discussion avec son entraîneur aurait réglé le différend stratégique qui lui avait donné des envies d’ailleurs, en avril. Laurent Blanc a refusé de confirmer. Le retour tardif de Cavani après la Coupe du monde et sa prestation, pendant une demi-heure lors du Trophée des champions, ne permettent pas encore d’y voir plus clair. Les seuls enseignements de ce titre symbolique, conservé dans la moiteur de Pékin, c’est que Zlatan fait vendre beaucoup de maillots jusqu’aux confins de l’Asie et que le PSG n’a rien perdu de son style. Il doit simplement, encore, monter en puissance pour retrouver ce rythme de croisière qui l’avait rendu irrésistible du milieu, de l’automne au début du printemps.



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« Le regard des autres sur le club a changé »

SALVATORE SIRIGU, le gardien du PSG arrivé en 2011, comme Qatar Sports Investments, apprécie que le club parisien ait rapidement changé de dimension.


Il a rejoint Paris durant l’été 2011 alors qu’il était presque un anonyme. Trois saisons plus tard, Salvatore Sirigu est devenu l’un des cadres du PSG. Après avoir notamment remporté deux titres de champion de France, le club parisien entend désormais jouer les premiers rôles sur la scène européenne. Jeudi, deux jours avant de disputer le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), le gardien italien (27 ans) s’est confié durant un quart d’heure. Il espère vivre une saison encore plus réussie que la précédente.

« QUE PEUT-ON souhaiter au PSG cette saison ?
– C’est toujours difficile de continuer à gagner, parce qu’il y a une tendance naturelle à penser que tout devient plus facile. D’un côté, les victoires entretiennent la confiance, l’envie de continuer à remporter des titres et des trophées. Mais d’un autre, on s’habitue. Il faut donc trouver d’autres sources de motivation pour continuer à vivre les belles choses que nous avons connues jusqu’à maintenant. Ce serait bien de repartir sur les mêmes dispositions que la saison dernière. Après, le groupe est formé d’individualités suffisamment solides mentalement pour affronter des compétitions et des matches importants.

Le jeu de votre équipe est décortiqué, disséqué, vous attendez-vous à un Championnat plus difficile ?
– Petit à petit, les équipes se sont mises à jouer de manière différente face à nous. Elles étaient un peu plus serrées. C’était plus difficile pour nous aussi parce que certaines refusaient le jeu. Mais cela veut aussi dire que Paris devient encore plus fort.

Devez-vous changer quelque chose dans votre jeu fondé sur la possession du ballon et un certain enthousiasme offensif ?
– C’est important pour une équipe de chercher à évoluer et à s’améliorer. Mais je pense, malgré tout, que le plus important est d’éviter les révolutions et de continuer dans notre philosophie positive, continuer dans ce schéma et nous améliorer, en tant que joueur et en tant qu’équipe. Mais ça, c’est le quotidien d’un club qui rêve d’être parmi les meilleurs d’Europe.

Vous êtes arrivé au début du projet QSI (Qatar Sports Investments) à Paris. Quel regard portez-vous sur l’évolution du club ?
– Beaucoup de choses se sont améliorées. Si on regarde un peu l’histoire récente, c’est une équipe très jeune et nous avons fait les choses assez vite finalement. Alors, même si on ne s’en aperçoit pas encore, dans quelques années, on se retournera dessus et on s’apercevra qu’elles ont été fondamentales pour la construction du club. Tout le monde s’est impliqué pour faire grandir le PSG, et pas seulement les joueurs, l’ambiance autour de lui et la Ville de Paris aussi…
Le regard des autres sur le club a changé en même temps que la progression de l’intérêt de la France pour son football. On parle un peu plus de ce sport. On est un peu plus regardés de manière générale et pas seulement le Paris Saint-Germain. Il y a des équipes qui commencent à sortir et le foot devient de plus en plus important. Par exemple, quand je retourne en Italie, aujourd’hui, la Ligue 1 est beaucoup plus connue. Et, dans un pays comme le mien, où le calcio est l’une des choses les plus importantes, c’est déjà un signe de la dimension que la L1 est en train de prendre parce que les Italiens ne s’intéressent pas qu’au PSG.

Après deux éliminations frustrantes en quarts de finale (*), l’objectif majeur est-il la Ligue des champions ?
– On n’a pas encore disputé le premier match officiel, c’est un peu tôt pour parler de la Ligue des champions. On a perdu les deux saisons précédentes en quarts de finale, alors on ne va pas commencer à dire qu’on va la gagner. Il peut arriver n’importe quoi. On cherchera sans doute à aller aussi loin, à faire fructifier l’expérience emmagasinée, à construire sur les sacrifices consentis. On n’oublie pas non plus ce qu’il s’est passé lors de l’élimination face à Chelsea et j’espère que cela fera notre force pour ne pas commettre les mêmes erreurs, réaliser un parcours encore plus beau et être encore plus décisif.

Au regard de ses ambitions, le PSG s’est-il suffisamment renforcé cet été ?
– L’année dernière nous avions déjà une équipe forte et deux joueurs sont arrivés (David Luiz et Serge Aurier). Je ne sais pas s’il y en aura un troisième. Jusqu’à maintenant le club cherche à enrichir l’équipe, à accroître son niveau et, forcément, les hommes enrôlés participent à cette progression. Aurier et David Luiz sont de grands joueurs qui vont sûrement nous aider.
Ils ont remplacé Christophe Jallet (parti à Lyon), qui était important dans le vestiaire, et Alex (AC Milan), qu’on n’oublie pas, parce qu’il reste dans l’histoire de l’équipe, qu’il s’est battu avec nous et qu’il a gagné avec nous, comme Jérémy (Ménez, AC Milan aussi), d’ailleurs. Après le mercato, on le sait, c’est une période pendant laquelle beaucoup de gens disent beaucoup de choses. Alors, je ne sais pas si le club est prêt à faire des efforts supplémentaires, mais je suis certain que les dirigeants et l’entraîneur savent ce dont l’équipe a besoin.

Il vous reste une année de contrat. Une prolongation était attendue après la Coupe du monde. Qu’en est-il ?
– C’est en discussion, tout va bien et je pense qu’il n’y aura pas de problème. Mais pour le moment, c’est la dernière de mes préoccupations.»



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En Chine, Zlatan est le bienvenu

UNE SCÈNE AMUSANTE s’est déroulée à Pékin la semaine dernière. Lors d’une conférence de presse de Zlatan Ibrahimovic avant le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), un journaliste chinois levait la main depuis un moment. Alors quand Jérôme Belaygues, le chargé de communication de la LFP, ne l’a pas choisi pour poser la dernière question, il était forcément déçu. C’est là qu’Ibra est intervenu: « Allez-y, posez votre question. » Le journaliste enchaîna : – Pensez-vous qu’un jour vous viendrez jouer dans le Championnat chinois ? Rires dans la salle, sourire de Zlatan. – Je n’en suis pas à ce moment de ma réflexion. J’imagine qu’il faudra que vous discutiez avec le Qatar. (Sourire.) – En tout cas, vous serez le bienvenu ! – Merci. »



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SUIS-JE HEUREUX ICI ? JE L’AI TOUJOURS ÉTÉ, MAIS J’AI AUSSI BESOIN DE GAGNER ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant suédois, qui entame sa troisième saison au Paris-SG.

L'Equipe


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