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[NumeroStar]

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— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

« Cette expérience à Lens m’a permis de pouvoir m’exprimer, de pouvoir montrer ce que je savais faire et de pouvoir prouver mes qualités. J’ai poursuivi sur les mêmes ondes positives que lors de la Coupe du Monde U20. Je suis très content de prolonger mon contrat ici, c’est une très grosse satisfaction », a déclaré Alphonse Areola juste après sa signature.

psg.fr

[Homer]

RB Leipzig - PSG, le 18 juillet

Le PSG affrontera le RB Leipzig (D2 allemande) en match amical de présaison, le 18 juillet à la Red Bull Arena, a annoncé le club parisien ce mardi. Dans la cadre de sa préparation à la prochaine saison, le club champion de France se rendra en Autriche, du 3 au 12 juillet, où il sera aussi opposé au TSV Hartberg (D2 autrichienne). Pour conclure cette première partie de stage, les Parisiens rencontreront également le Videoton FC, quatrième du dernier championnat hongrois.

[Varino]

RENTRÉE EN PETIT COMITÉ AU PSG. – Après un mois de vacances, les joueurs du Paris-Saint-Germain retrouvent le Camp des Loges, cet après-midi, pour le coup d’envoi de leur présaison. À cette occasion, ils rencontreront Martin Buchheit, le nouveau responsable performance. Comme lors des deux dernières intersaisons, les Parisiens se rendront à Stegersbach, en Autriche, à partir 3 juillet prochain. Lors de ce stage de neuf jours, ils disputeront deux matches amicaux contre le TSV Hartberg (D2 autrichienne), le 8 juillet, et face au Videoton FC (D1 hongroise), le 12 juillet. Puis, ils se rendront à Leipzig, en Allemagne, le 18 juillet, pour un troisième match amical avant de décoller pour la Chine, une semaine plus tard. Au programme asiatique, une dernière rencontre amicale contre le club de Kitchee (D1 hongkongaise), avant d’affronter Guingamp, à Pékin, le 2 août, pour le Trophée des champions.

L'Equipe

[Homer]

Laurent Blanc : « Une préparation longue et difficile »

Alors que le PSG reprend l'entraînement aujourd'hui sans ses mondialistes, Laurent Blanc, l'entraîneur, dresse les objectifs de la préparation estivale.

Est-ce compliqué de reprendre l'entraînement sans ses principaux joueurs ?

Laurent Blanc. C'est très compliqué mais on connaît déjà cette situation puisque, l'année dernière, c'était un peu le même cas avec la Coupe des Confédérations. C'est préjudiciable pour les premiers matchs de la saison, comme le Trophée des champions et le début du championnat de Ligue 1. Il faudra en tenir compte et prévoir une préparation longue et difficile. Parce que j'espère une saison longue dans toutes les compétitions dans lesquelles on va s'engager.

Comment travaillez-vous dans ces conditions ?

C'est un travail collectif avec de jeunes joueurs qui ne seront pas forcément avec nous toute l'année. On commencera en Autriche. Puis on entamera une préparation individuelle au gré des arrivées.

Les joueurs ont-ils eu ou auront-ils tous le même nombre de semaines de vacances ?

Non. Pour ceux qui ne sont pas concernés par les sélections, c'est du 17 mai au 30 juin, soit presque six semaines de vacances. A ceux-là, je leur ai dit de le marquer d'une croix rouge sur un calendrier car cela n'arrive peut-être qu'une fois dans une vie. Moi, je n'ai jamais connu ça. Ils ont eu un programme et un encadrement pour éviter la prise de poids. Pour les mondialistes, le staff a décidé que ce sera vingt et un jours après leur dernier match.

Quels sont les intérêts des stages ou des tournées ?

Cela permet d'attaquer la saison et de remplir le réservoir. Et même la réserve. Chaque stage a sa fonction. En Autriche, on connaît déjà. On aura de très bonnes conditions de travail, une bonne température, de la tranquillité. En Asie, on aura sans doute plus de surprises avec le climat, le taux d'humidité, voire l'organisation. On sera sérieux et professionnels, avec pour objectif le Trophée des champions le 2 août à Pékin puis le match de Ligue 1 le 8 août.

Une reprise sans Ibra

Clairefontaine risque de sonner le creux. En raison de travaux au camp des Loges, c'est dans l'antre des Bleus que le PSG reprend l'entraînement cet après-midi avec une séance à 16 heures. Les onze mondialistes seront absents, dont la recrue brésilienne David Luiz, toujours en course dans cette Coupe du monde aux côtés de Thiago Silva et Maxwell.

L'Argentin Lavezzi et les trois Tricolores (Matuidi, Cabaye et Digne) sont aussi toujours engagés. Pour ceux dont l'aventure a déjà pris fin -- Cavani sorti par la Colombie en 8e ; les Italiens Sirigu, Verratti et Thiago Motta éliminés en poule --, le retour se fera au mieux la semaine du 14 juillet. Pour cette reprise, Blanc devrait aussi être privé de Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois, qui a été appelé en sélection après la saison pour deux matchs amicaux, bénéficierait de jours de repos supplémentaires. Il a disputé la 1re période contre le Danemark (victoire 1-0) le 28 mai avant de déclarer forfait contre la Belgique (défaite 2-0) le 1er juin pour une douleur au dos. Il n'est pas certain non plus qu'il se rende au stage de préparation en Autriche qui aura lieu jusqu'au 13 juillet.

Marquinhos sera également absent aujourd'hui. Il a été autorisé à ne rejoindre l'équipe que jeudi pour le départ à Stegersbach car le Brésilien, ainsi que Rabiot, ont disputé la finale du Tournoi Espoirs de Toulon le 1er juin. Blanc aura donc cet après-midi à sa disposition Douchez, Camara, Jallet, Lucas, Pastore et Van der Wiel. Chantôme, prêté la saison dernière à Toulouse, devrait aussi être là. Tout comme Maignan, Ongenda, Romuald Lacazette, qui a signé son premier contrat pro, et des jeunes du centre de formation. Demain et mercredi, ils s'entraîneront deux fois par jour avant de s'envoler jeudi matin pour l'Autriche.

[Varino]

Paris en toute intimité

Le PSG a retrouvé les terrains avec un groupe resserré privé de ses onze mondialistes et de Zlatan Ibrahimovic, toujours en vacances.

APRÈS SIX SEMAINES de coupure, le Paris-SG a repris l’entraînement dans l’intimité d’un groupe resserré, hier aux environs de 15 heures. Des retrouvailles effectuées sur les installations de l’équipe de France, à Clairefontaine, des travaux étant toujours en cours au CampdesLoges. Ànoter l’absence attendue de la star Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant, qui était encore à New York en famille en fin de semaine dernière, bénéficie de quelques jours de vacances supplémentaires après avoir disputé un match amical avec la Suède, le 28 mai (0-1 contre le Danemark). Il n’était d’ailleurs pas le seul à manquer à l’appel. Marquinhos a, lui aussi, eu le droit de prolonger de quelques jours ses congés. En effet, le défenseur a remporté la finale du Tournoi de Toulon face à la France (5-2), le 1e juin, avec l’équipe des moins de 20 ans du Brésil. Le milieu Adrien Rabiot, qui évoluait dans l’équipe adverse lors de cette rencontre, était en revanche bien présent. Il a ainsi pu prendre part au premier entraînement de la saison 2014-2015 aux côtés de Javier Pastore, Lucas, Gregory Van der Wiel et Christophe Jallet, non retenus pour la Coupe du monde. De retour d’un prêt à Toulouse, Clément Chantôme était aussi présent, tout comme un important contingent de jeunes du centre de formation. Au programme : une remise en route athlétique, quelques petits jeux avec ballon, des oppositions sur des mini-buts et des soins.

Les onze mondialistes, quant à eux, reviendront en ordre dispersé et en suivant le calendrier de leurs éliminations respectives. L’entraîneur, Laurent Blanc, a octroyé trois semaines de vacances à ses internationaux à compter de leur dernier match disputé au Brésil. Les Italiens Thiago Motta, Marco Verratti et Salvatore Sirigu, éliminés dès la phase de groupes, tout comme l’Uruguayen Edinson Cavani, sorti en huitièmes, manqueront donc le stage à Stegersbach, en Autriche, qui débute jeudi (jusqu’au 12 juillet). Là-bas, les Parisiens disputeront deux amicaux, contre le TSV Hartberg (D 2 autrichienne), le 8 juillet, et contre Videoton (D 1 hongroise), le 12.

L'Equipe

[Homer]

Kingsley Coman, 18 ans, préfère la Juventus au PSG

« S'il s'en va, ce sera un coup très dur pour notre politique de formation », confiait il y a quelques semaines un éducateur du centre de formation du PSG, inquiet de l'éventuel départ de Kingsley Coman. Le coup tant redouté a bien été porté. Le jeune attaquant parisien, qui a fêté ses 18 ans le 13 juin dernier, s'est engagé cinq ans avec la Juventus Turin, championne d'Italie en titre.

Comme nous l'avions annoncé dans nos éditions du 26 mai, la Vieille Dame, qui le courtisait depuis plusieurs semaines, a trouvé les mots pour convaincre celui qui était présenté à Paris comme le meilleur jeune de sa génération.

Le PSG lui proposait 25 000 € par mois

Coman n'a pas donné suite, il y a une dizaine de jours, à la proposition de contrat de trois ans (et un salaire estimé à 25 000 € mensuels) formulée par son club formateur. Le natif de Paris craignait de ne pas avoir suffisamment de temps de jeu dans la capitale, à côté des Cavani, Ibrahimovic, Lucas ou encore Lavezzi, pour poursuivre son éclosion. Il pense en avoir davantage en Serie A malgré une concurrence sûrement aussi relevée. D'autres clubs européens prestigieux tels que le Bayern Munich ou Arsenal le pistaient aussi. Les dirigeants italiens lui ont assuré qu'il aurait sa chance. La longue durée de son contrat montre à quel point son nouveau club croit en son potentiel. Comme de nombreuses formations italiennes, la Juventus n'hésite pas à miser sur de jeunes joueurs très talentueux. L'investissement financier est restreint mais il peut rapporter gros.

A Turin, Coman retrouvera Paul Pogba, qui était arrivé presque au même âge (19 ans) au sein de l'équipe piémontaise. La Juventus avait alors payé 1 MEUR à Manchester United un joueur qui vaut aujourd'hui cinquante fois plus. Comme Pogba, Coman tentera de gagner sa place dans le onze entraîné par Antonio Conte afin de franchir les derniers paliers qui le séparent du très haut niveau.

Lucas : «J'espère une saison riche en titres»

Après six semaines de vacances, les Parisiens ont repris le chemin de l'entraînement hier à Clairefontaine. Alors que le staff s'est réuni dès le matin, les dix joueurs pros (Pastore, Rabiot, Jallet, Camara, Douchez, Lucas, Van der Wiel, Ongenda, Chantôme et Bahebeck), ainsi que des jeunes du centre de formation sont arrivés au compte-gouttes dans l'après-midi.

Comme prévu, Ibrahimovic était absent. « Les vacances ont été très bonnes. Place maintenant au travail, sourit le Brésilien Lucas. Je suis très heureux de reprendre. J'espère une saison riche en titres. » Les joueurs ont notamment effectué quelques tours de terrain auxquels Van Der Wiel n'a pas participé. La plupart des joueurs et Laurent Blanc sont partis peu avant 18 heures pour pouvoir regarder le match des Bleus. Une double séance est programmée aujourd'hui et demain, toujours à Clairefontaine avant un départ jeudi matin pour le stage de préparation en Autriche. Marquinhos devrait faire son retour à cette occasion tandis que les Mondialistes ne sont pas attendus avant la mi-juillet.

[Varino]

PSG : MARQUINHOS A REPRIS, VAN DER WIEL AUX SOINS

Les Parisiens sont arrivés, hier, en Autriche, à Stegersbach. Au menu de ce premier entraînement : des courses rythmées, des ateliers avec ballon et une opposition sur demi-terrain. Marquinhos, le défenseur central, s’est entraîné à part. Après six semaines de repos liées à son inflammation du tendon rotulien d’un genou, le latéral néerlandais Gregory Van der Wiel ne participe pas à ce stage. En début de semaine, il a passé des examens médicaux qui ont confirmé la bonne évolution de sa blessure. Parti à Amsterdam avec un kiné du PSG, il doit y effectuer un protocole de reprise pendant quinze jours.

L'Equipe

[Varino]

Le PSG reprend ses marques

LE PSG A RETROUVÉ son havre de paix. Pour le troisième été consécutif, le club de la capitale s’est installé à Stegersbach, une commune autrichienne de 2 500 habitants, nichée à deux heures de route de Vienne. Son stage de préparation a donc débuté hier au milieu de la forêt autrichienne où seuls les tracteurs et les chants des oiseaux viennent troubler le silence ambiant. Logés dans un des hôtels de luxe de cette station thermale, le Falkensteiner Balance Resort, les Parisiens, arrivés vers 14 heures, ont eu droit, trois heures plus tard, à une première séance programmée au stade de la ville.

Le Brésilien Marquinhos, qui avait bénéficié de trois jours de repos supplémentaires, était au rendez-vous. Martin Buchheit, le nouveau responsable du département performance du PSG également. En revanche, Grégory Van Der Wiel a fait défaut. Le latéral droit néerlandais, victime la saison dernière d’une inflammation du tendon rotulien du genou droit, poursuit son protocole de soins à Amsterdam dans un centre spécialisé avec un kinésithérapeute. Son retour est prévu dans quinze jours. Il devrait alors pouvoir reprendre progressivement l’entraînement collectif. Le staff médical a constaté « une évolution très favorable de sa blessure », précise le PSG.

Ibrahimovic n’est pas là

Zlatan Ibrahimovic est aussi absent. La venue de la star suédoise en Autriche n’est d’ailleurs pas assurée. La poignée de pros (Camara, Jallet, Rabiot, Bahebeck, Chantôme, Lucas, Pastore et Douchez) s’entraîne donc avec des jeunes du centre de formation. Au menu de cette première séance : footing, ateliers avec ballons ainsi qu’une mini-opposition sur terrain réduit. Après six semaines de vacances, les visages affichaient quelques grimaces. Mais les sourires sont vite revenus dès qu’il s’agissait de toucher le ballon. Sur le bord du terrain, Laurent Blanc n’a pas hésité à échanger quelques mots avec ses joueurs.

Pendant que Marquinhos s’entraînait à part avec le préparateur physique, le coach parisien a évoqué son voyage au Brésil où il a assisté à quelques matchs de la Coupe du monde. Il n’est d’ailleurs pas certain que ses hommes puissent regarder en fin d’après-midi le quart de finale des Bleus contre l’Allemagne. Deux séances sont en effet prévues aujourd’hui, une à 10 heures, l’autre à 16 h 30. Les Parisiens rateront probablement les premières minutes de ce grand rendez-vous.

« Pour l’instant, je suis à Paris »

Christophe Jallet, latéral droit du PSG

À UN AN DU TERME de son contrat, Christophe Jallet voit son avenir à Paris s’inscrire en pointillé. A l’heure où la possibilité de recruter un latéral droit est étudiée (Lichtsteiner, Abate sont sur les tablettes), l’ex-Lorientais attend de connaître les intentions de son club.

Etes-vous heureux de revenir en Autriche pour la troisième année consécutive ?
CHRISTOPHE JALLET. Nous avons nos habitudes ici maintenant. Nous avons de bonnes conditions de travail. Cet aspect-là de la préparation est rarement une partie de plaisir. On revient de vacances, on a pris du bon temps. Et maintenant, il faut vivre l’un des moments les plus difficiles de la saison. Mais c’est un passage obligé et très important pour éviter les blessures. On a fait une reprise avec ballon. C’est toujours plus facile de faire des efforts physiques avec la petite carotte au bout.

Est-ce compliqué d’entamer cette préparation quand la moitié du groupe est absent ?
C’est surtout embêtant pour le coach car il aurait aimé avoir tout le groupe à disposition. Pour nous les joueurs, c’est aussi un peu différent de s’entraîner avec des jeunes plutôt qu’avec un groupe plus expérimenté. Mais tout se passe bien. Eux, ils ont la fougue de la jeunesse. Nous, nous y allons un peu plus tranquilles.

Serez-vous toujours au PSG en septembre ?
Je ne sais pas. Pour l’instant, je suis ici. Mais il y a peut-être des facteurs qui pourront faire changer les choses. On s’est entretenu très vaguement avec les dirigeants. Personne n’est vraiment fixé sur l’avenir. J’espère qu’on arrivera à y voir plus clair.

Désirez-vous continuer au PSG en ayant notamment plus de temps de jeu ?
Bien sûr, le temps de jeu, c’est la première des conditions. Chaque joueur a envie de jouer un maximum. Mais il faut aussi prouver qu’on a sa place. Je ne me focalise pas là-dessus. Je me concentre avant tout sur la préparation.

Le Parisien

[Varino]

IBRA REPRENDRA LE 18 JUILLET...
L‘absence de Zlatan Ibrahimovic n’avait échappé à personne lors de la reprise du PSG. Laurent Blanc a donc tenu à rappeler que le Suédois avait arrêté le 2 juin après deux matches amicaux disputés par sa sélection (contre le Danemark, 0-1, et la Belgique, 0-2) : « Son retour est programmé pour le 18 juillet à Leipzig. C’était réglé bien avant la Coupe du monde. Il jouera au moins 45 minutes du match amical contre le RB Leipzig (D2 allemande). Entre-temps, nous allons envoyer un préparateur physique du club pour travailler avec lui, en Suède. Il fera une reprise individualisée et spécifique à partir du 8 juillet. »

L'Equipe

[Homer]

Lucas : «Mes objectifs? Gagner le titre et marquer des buts»

A l'issue de la séance d'entraînement, en ce troisième jour de stage à Stegersbach en Autriche, Lucas a évoqué ses objectifs de la saison, le parcours du Brésil à la Coupe du monde et la situation de son compatriote du PSG, Marquinhos, pisté par Barcelone. Le tout en Français sous le regard amusé de son entraîneur, Laurent Blanc, qui lui a attribué un 18/20 pour sa prestation devant la presse.

Vous ne ménagez pas vos efforts depuis le début du stage. Est-ce important de bien entamer cette préparation?

LUCAS. Oui, c'est très important. Il nous faut beaucoup travailler, travailler très dur car la saison va être difficile. Nous sommes en train de faire un bon travail. Mes objectifs de cette saison? Gagner le titre, marquer des buts, jouer le plus possible et aider mon équipe au mieux.

Vous avez encore du mal à vous imposer comme un titulaire indiscutable. Avez-vous des envies de départ?

Non. J'aime Paris, le club, j'ai beaucoup d'amis ici. Je veux rester au PSG, marquer son histoire et gagner beaucoup de titres.

Un de vos compatriotes, Marquinhos, est pisté par Barcelone. Pensez-vous qu'il puisse partir?

J'espère qu'il va rester ici avec nous. C'est un joueur très important pour le PSG et un grand ami. Mais je pense qu'il va rester.

Le Brésil s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde qu'il disputera sans Neymar, blessé, ni Thiago Silva, suspendu. Est-ce un coup dur pour votre sélection?

Je suis très heureux de voir mon pays à ce stade. Et j'espère qu'on va gagner cette Coupe du monde. Neymar et Thiago Silva sont des joueurs importants. Mais d'autres peuvent les remplacer et aider le Brésil à gagner.

Vous n'avez pas été convoqué pour disputer ce Mondial. On imagine que vous devez avoir un petit pincement au coeur en regardant les matchs de votre sélection?

Ca, c'est le football. C'était difficile au début. Mais j'ai remonté la pente. Je suis encore jeune. J'espère que la prochaine fois, je serai appelé. Je vais travailler très dur dans ce but-là.

[Homer]

Lucas, si loin de Rio

Non retenu pour la Coupe du monde au Brésil, Lucas, milieu offensif de la Seleção et du PSG actuellement en stage en Autriche, apparaît affûté et déterminé pour la saison à venir.

Poser ses yeux sur Lucas, le temps d'un entraînement, et imaginer le plaisir enfantin qu'il éprouve à simplement s’amuser avec la balle. Chacun de ses gestes est un spectacle qu’il a peut-être inventé sur l'instant pour son seul loisir. À le voir lors de ce stage autrichien avec le PSG, on se demande encore pourquoi Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur du Brésil, ne l’a pas retenu dans sa liste des 23 pour la Coupe du monde. Le Parisien n’aurait sans doute pas été moins inspiré que les autres attaquants de la Seleçao, le malheureux Neymar mis à part.

«Je vais regarder tous les matches et supporter mes amis»

Lors des oppositions, le crack s’éclate et régale. À vingt et un ans, il digère pourtant la plus grosse désillusion de sa jeune carrière : «C’est le foot, lâche-t-il timidement. C’est difficile, mais je suis jeune. La prochaine fois, je jouerai pour mon pays. Je vais travailler pour ça.» Pas plus tard que vendredi, sur son compte Instagram, le natif de Sao Paulo publiait une vidéo de lui et son coéquipier Marquinhos chantant l’hymne brésilien à tue-tête avant le coup d’envoi du quart de finale contre la Colombie (2-1). Sans rancune ni regrets.?«Je suis très heureux pour mon pays, développe l’intéressé. J’espère que l’on va gagner la Coupe du monde. Je vais regarder tous les matches et supporter mes amis.»

Objectif : 10 buts et autant de passes

Au quotidien, sa joie de vivre rythme l’intimité du groupe. L’autre matin, il débarquait à l’entraînement, reprenant en chœur le refrain portugais d’une chanson que le haut-parleur de son smartphone diffusait tant bien que mal. Un peu plus tard, il chambrait gentiment son entraîneur, Laurent Blanc. En dépit des critiques et de la déception qui a accompagné sa première saison et demie à Paris, le Brésilien, recruté pour 40 M€ (hors bonus) en décembre 2012, affirme se sentir bien : «J’aime la ville, le club, je veux rester pour y écrire mon histoire et gagner beaucoup de titres.» Le Parc des Princes l’a adopté, séduit par son talent, même si Lucas affiche encore des lacunes, notamment dans la finition.

Blanc attend de lui qu’il marque autour de 10 buts par saison et délivre à peu près autant de passes décisives. Son bilan de celle écoulée n'est pas si indigne (5 buts, 10 passes décisives en 36 matches dont 18 comme titulaire en L 1). Surtout lorsque l’on doit se contenter des miettes laissées par Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, tout en se confrontant à la concurrence d’Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore.

Lucas inspiré, Maignan touché

Les journées des Parisiens en Autriche se suivent et se ressemblent. Comme vendredi et, un peu comme jeudi, le groupe s'est retrouvé à 10h00, samedi matin, sur le petit Stegersbach Stadion, pour une lourde séance de physique de deux heures environ.

Après un long passage en salle avec réveil musculaire et gainage au menu, les joueurs ont gagné la pelouse pour un premier atelier très rythmé où deux équipes s’opposaient. L’objectif de chacune d’entre elles étant de franchir des portes signalées par des piquets pour marquer des points. Puis la majorité d’entre eux est passée sur un second terrain pour une série d’exercices avec course et frappe dans deux mini-buts.

Les bains de glace ne sont pas du goût de tous Pendant ce temps-là, Marquinhos, qui a repris il y a deux jours seulement, effectuait un parcours balisé avec l’un des préparateurs physiques pour rattraper son retard athlétique. La séance s’est terminée sur une nouvelle opposition à dix contre dix, les pros face aux jeunes du centre de formation. Deux mi-temps de huit minutes au cours desquelles Lucas est apparu très en jambes et où Pastore s’est signalé par une magnifique frappe sous la barre.

L’après-midi, sur les coups de 16h00, les joueurs ont repris le chemin de l’entraînement pour une séance un peu plus courte. Ils ont travaillé devant le but, effectué quelques toros et encore une opposition intense avant de rejoindre leur hôtel pour des bains de glace qui ne sont pas du goût de tous. A noter que Mike Maignan, le troisième gardien, qui a reçu un coup sur la cheville gauche, ne s’est pas entraîné. Il a assisté à l’entraînement du matin une poche de glace strappée autour de la cheville.

[Varino]

Le casse-tête de Paris

Avec la Coupe du monde qui concernait onze de ses joueurs, le PSG a dû adapter sa préparation. Pour la reprise du Championnat, il devrait être privé de ses internationaux brésiliens et argentin.

SUR LES ONZE JOUEURS du Paris-Saint-Germain concernés par la Coupe du monde(*), ils sont aujourd’hui sept à frire au soleil pour un repos prédéfini avec l’encadrement du club avant même le départ au Brésil. Laurent Blanc a accordé trois semaines de vacances à ses internationaux à compter de leur élimination dans la compétition. L’Argentin Ezequiel Lavezzi ainsi que les Brésiliens Thiago Silva, David Luiz et Maxwell sont, eux, toujours en course.

Une situation anticipée par l’entraîneur parisien : « Chaque année, il y a des compétitions internationales. L’année dernière, c’était la Coupe des Confédérations. L’entraîneur que je suis est partagé. J’aimerais les avoir avec nous mais je voudrais aussi les récupérer le plus tard possible. » L’été passé, les Brésiliens avaient cependant participé au Trophée des champions face à Bordeaux (2-1, le 3 août 2013) avant de débuter le Championnat, le 9 août, à Montpellier (0-0). Mais le redémarrage du futur champion avait été poussif : « Nous avions eu un début de saison difficile – avec un changement de staff à prendre en considération – mais les grands clubs sont souvent dans cette configuration. »

BLANC : « ON NE SERA PAS AU MÊME NIVEAU... »

Pas forcément. Après la Coupe du monde 2010, les trois principaux fournisseurs d’internationaux en quarts de finale étaient le FC Barcelone (11), le Bayern Munich (9) et le Real Madrid (8). La victoire de la Roja avait privé les deux clubs espagnols de nombreux joueurs jusque tard dans la saison. Mais hormis une défaite concédée lors de la 2e journée au Camp Nou (2-0 contre Hercules Alicante) par le Barça et un nul inaugural face à Majorque (0-0) pour les Merengue, les deux colosses ibériques avaient survolé leur sujet jusqu’au sacre des Catalans (4 points d’avance sur le Real).

En revanche, l’histoire s’est révélée plus laborieuse pour le Bayern, qui termina troisième de Bundesliga derrière Dortmund et Leverkusen. « On va essayer de se préparer le mieux possible. Mais les jours passent et le 2 août (date du Trophée des champions disputé à Pékin face à Guingamp) restera la date du premier match officiel » , relevait Blanc, qui pourra compter sur ses Italiens et Edinson Cavani. Les Bleus, rentrés hier en France (voir page 10), devraient également être là pour le départ à Hongkong, le 25 juillet. Cependant, Brésiliens et Argentins – à plus forte raison s’ils atteignent la finale du Mondial (13 juillet) – manqueraient la reprise de la L 1, le 9 août à Reims. Avec une question : dans quel état physique et psychologique vont-ils revenir ? Blanc ne se fait pas beaucoup d’illusion : « Frais psychologiquement ? Une Coupe du monde consomme beaucoup d’énergie ! Et en plus, il fait 35 °C là-bas ! » Un facteur susceptible de contrarier le début de saison parisien, surtout si Thiago Silva et ses compatriotes rentraient bredouilles. « On n’en sait rien, assène le technicien. Mais on peut supposer que l’on ne sera pas au même niveau que les clubs qui auront pu se préparer pendant cinq ou six semaines… »

L'Equipe

Pourquoi Rabiot refuse de prolonger

ADRIEN RABIOT pourrait-il quitter son club formateur dès cet été ? Deux ans après la signature de son premier contrat professionnel, le doute est aujourd’hui permis. « Adrien est lié pour encore une année avec le PSG, mais il ne veut pas signer de prolongation de contrat, explique Véronique Rabiot, mère et principale conseillère du joueur. Cela dit, il n’est pas question à l’heure actuelle d’engager un bras de fer pour quitter Paris cet été. Nous souhaitons simplement discuter avec les dirigeants et obtenir leur accord pour qu’ils nous laissent répondre aux sollicitations extérieures. Dans le cas contraire, Adrien restera au PSG jusqu’au bout de son contrat, en juin prochain. »

Il serait alors libre, et le PSG ne pourrait prétendre à aucune indemnité de transfert. Attirés par cette opportunité, plusieurs grands clubs européens, notamment italiens, sont à l’affût et certains ont déjà manifesté leur intérêt pour l’international Espoirs français : l’AC Milan, la Juventus Turin ou encore les Anglais d’Arsenal. Pour l’instant, la direction du PSG leur a fermé à tous la porte. Cette position de principe est-elle en train de s’assouplir ? Les dernières déclarations de Laurent Blanc iraient plutôt dans ce sens. « Il peut éventuellement partir, a glissé l’entraîneur parisien. Mais il faut que le club soit d’accord. […] Après, il y a des situations contractuelles qui sont difficiles. Ce sont des discussions à avoir. »

Conscients que le temps ne joue pas en leur faveur dans ce dossier, les dirigeants parisiens ne désespèrent pas encore de faire revenir le joueur sur sa position et lui répètent qu’il représente l’avenir du club. Pourtant, les motivations et la stratégie de carrière du joueur sont toujours aussi claires, et il est hors de question de signer la prolongation de cinq ans que lui propose le PSG. « A l’âge qui est le sien, 19 ans, un joueur n’a pas encore achevé sa période de formation, rappelle Mme Rabiot. Adrien a donc absolument besoin de disputer très régulièrement des matchs de haut niveau pour progresser. De ce point de vue, la première partie de saison a été encourageante, mais ensuite, à partir du mois de février, il n’a été titularisé que cinq fois en championnat et une fois en Ligue des champions. »

Au bilan 2013-2014, 34 apparitions tout de même (dont 17 titularisations) et 3 buts marqués. Toutefois, la saison prochaine n’invite pas forcément à l’optimisme. Au milieu de terrain, la concurrence sera toujours aussi féroce. « Adrien ne peut pas se permettre de passer une saison sur le banc, ce serait très négatif pour la suite de sa carrière, insiste sa mère. A son âge, si on ne progresse pas, on régresse. Or Adrien a des ambitions élevées. Son objectif, c’est d’intégrer l’équipe de France et de participer à l’Euro 2016. En restant au PSG, cela semble très difficile. »

Le Parisien

[Homer]

Un peu de repos pour les joueurs

Musculation, courses, travail devant le but et opposition, après une nouvelle matinée à travailler physiquement, toujours sur le petit terrain de Stegersbach, les joueurs du PSG ont eu droit à une demi-journée de repos, ce dimanche. Depuis leur arrivée en Autriche, jeudi dernier, ils s'entraînaient matin et après-midi sous une chaleur accablante. À deux jours du premier match amical de l'intersaison contre le club d'Hartberg (D2 autrichienne), mardi 18h30, Laurent Blanc a donc choisi d'annuler la séance prévue à 16h30. Le groupe parisien retrouvera le terrain lundi matin, à 10h00. À noter que Mike Maignan, le troisième gardien parisien, soignait toujours sa cheville gauche et la nouvelle coupe de cheveux de Javier Pastore, inspirée des plus belles créations aperçues lors du Mondial brésilien.

David Luiz les emballe déjà

Première recrue phare du PSG cet été, le défenseur central brésilien, David Luiz, est attendu avec gourmandise et impatience par ses nouveaux partenaires.

C'est un pantin désarticulé qui agite ses grands compas comme un fou quitterait son asile à toutes jambes. David Luiz, et sa dégaine sortie d’une série télé animée, n’est pas forcément le plus élégant des joueurs de niveau mondial et sa dernière saison, à Chelsea, fut loin d’être la plus convaincante. Mais si un geste doit vous convaincre de sa classe et de son efficacité : repassez-vous en boucle son coup franc face à la Colombie (68e) en quart de finale de la Coupe du monde (2-1). Une merveille de plat du pied droit qui a survolé le mur pour se loger dans la lucarne d'Ospina gauche. Et si vous n’êtes toujours pas comblé, revoyez le match en entier.

«Il va nous faire sauter un palier.» (Laurent Blanc)

Formé à l’Esporte Club Vitoria, Luiz est la première recrue de luxe des trois ou quatre espérées par Laurent Blanc cet été : «C’était l’une de nos priorités, confirmait-il au deuxième jour du stage de Stegersbach. C’est un joueur avec beaucoup d’expérience (27 ans, 40 sélections). Il connaît très bien le plus haut niveau. Il a fait plusieurs clubs en Europe (Benfica 2007-2011 ; Chelsea 2011-2014) et il a gagné la Ligue des Champions (2012). Il va nous faire sauter un palier et c’est ce type de renforts là qui nous intéressent.» Un point de vu partagé par l’ensemble de joueurs à commencer par Lucas, trop heureux de voir la famille brésilienne s’agrandir du côté de Saint-Germain-en-Laye. «C’est un nouveau grand joueur qui nous rejoint et un grand ami aussi. Je suis très heureux qu’il vienne à Paris. Il va forcément nous aider.»

Et maintenant, Di Maria ?

Contrairement au printemps dernier où il avait contribué à l’élimination du PSG, en quart de finale de la Ligue des champions (3-1, 0-2), positionné par José Mourinho au poste de milieu défensif chez les Blues. Zoumana Camara, qui évolue lui aussi au poste de défenseur central, n’a pas oublié : «Il nous a fait très mal, même s’il avait évolué au milieu de terrain. C’est un énorme renfort pour l’équipe. Il fait partie des meilleurs avec Thiago Silva, Sergio Ramos ou Pepe. Il amène beaucoup de technique. Il est à l’aise des deux pieds avec une relance assez propre. C’est un joueur dur aussi, un combattant, un guerrier. Il pousse les autres à se donner à fond. Il a ce leadership naturel.» Camara apprécie encore davantage la paire reconstituée de la Seleçao et la valeur ajoutée pour Paris dès lors que ces deux-là seront rentrés de la Coupe du monde, sans doute après la reprise de la L1. "

Il fait vraiment partie des meilleurs défenseurs au monde, en plus il a l’habitude de jouer avec Thiago. Avec leurs repères, ce sera encore plus facile. Quant à Blanc, il se félicite du message envoyé par le PSG à l'Europe : «Beaucoup de clubs le voulaient et c’est une très bonne chose - symboliquement - que le Paris Saint-Germain, ait réussi à le prendre.» Sans doute qu’Angel Di Maria, depuis le Brésil où il dispute le Mondial avec l’Argentine, mais cible aujourd'hui désignée des champions de France, finira par capter le message.

Le PSG affrontera Naples en amical le 11 août à San Paolo

Le Paris-SG affrontera Naples le 11 août en amical, trois jours après avoir joué son premier match de la nouvelle saisons de Ligue 1 à Reims. Le club parisien, actuellement en stage de préparation en Autriche, se déplacera au Stadio San Paolo (horaire à déterminer). L'occasion de retrouvailles avec leur ancien club pour Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi.

Les matches amicaux de préparation du PSG

8 juillet : TSV Hartberg (D2 autrichienne) - PSG, à Hartberg (18h30)
12 juillet : Videoton (D1 hongroise), à Gleisdorf (17h00)
18 juillet : Leipzig (D2 allemande) - PSG, à Leipzig (19h00)
29 juillet : Kitchee (D1 hongkongaise) - PSG, à Hong Kong (20h00)
11 août : Naples (D1 italienne) - PSG, à Naples

Camara : «Gagner le plus de titres possibles»

Après une séance matinale intense, au cours de laquelle le staff n'a pas hésité à hausser le ton et à contraindre les joueurs à plus d'efforts, Zoumana Camara a dressé un premier bilan de ces 5 jours de stage en Autriche.

Âgé de 35 ans, le défenseur central, sous contrat jusqu'en 2015 avant une reconversion au sein du club, a également évoqué son rôle dans le vestiaire et ses espoirs pour cette saison.

Après cinq jours de stage, les jambes commencent-elles à être lourdes?

CAMARA. On commence à ressentir de la fatigue en effet. D'autant plus qu'avec la chaleur, ce n'est pas évident. Mais c'est une période où il faut souffrir, on le sait, car cela nous servir pour toute la saison. Pendant notre temps libre, comme on se sent plus fatigué, on fait beaucoup de sieste. Autrement, on s'occupe. On est tous bien équipés, avec des films, des livres.

Comment vivez-vous cette préparation alors que la moitié de l'effectif professionnel est absent ?

On s'adapte. C'est le cas pour tous les grands clubs. C'est d'ailleurs bon signe, cela signifie qu'on a de très bons joueurs qui sont sollicités par leurs nations. On a beaucoup de jeunes avec nous. C'est bien, ça apporte du nombre à l'entraînement. S'il n'y avait que les pros, on serait à peine dix! Ils ont envie de démontrer beaucoup de choses. Au bout de deux séances, ils ont l'impression qu'ils sont déjà prêts. Il faut quelques fois calmer leur fougue. Mais ils ont un bon état d'esprit et ils bossent.

Vous entamez votre huitième saison au PSG. Avez-vous l'impression d'être une sorte de grand-frère ?

Oui, un petit peu. Il faut parfois recadrer les jeunes comme Lucas (NDLR, rires en direction du Brésilien qui assiste au point presse). Non, je plaisante. Vu mon ancienneté, je connais la maison. Je suis aussi le plus âgé. J'essaie d'être positif, d'aider, d'être souriant et agréable pour donner envie aux plus jeunes de s'ouvrir à moi car ils sont souvent timides. C'est un rôle qui me plait.

C'est votre dernière saison en tant que joueur. Comment l'abordez-vous ?

Je vois tout du bon côté. Même quand je souffre, je me dis que ce sera certainement la dernière fois. Je vais essayer de savourer et de prendre un maximum de plaisir cette année.

Comment envisagez-vous votre futur rôle au PSG à l'issue de la saison ?

Je ne sais pas du tout. Je n'y pense pas encore. Je préfère me concentrer sur le terrain et sur ma dernière saison. Je veux bien me préparer car une saison, c'est long. Il peut se passer beaucoup de choses. J'aurais tout le temps de penser à mon avenir plus tard. Je vais d'abord profiter un maximum. J'espère gagner le plus de titres possibles cette année pour bien finir ma carrière.

La Ligue des Champions aussi ?

Ah oui, bien sûr, la Ligue des Champions, je prends aussi.

[Varino]

« Je vais demander à Lucas d’être efficace »

LAURENT BLANC, l’entraîneur parisien, satisfait de la première sortie du Brésilien hier en amical, se projetait déjà sur le début de saison et ses attentes vis-à-vis de son jeune attaquant.

PREMIÈRE INFO, à destination des inconditionnels de la Deuxième Division autrichienne, le TSV Hartberg, qui attaquera sa saison dès le 25 juillet, n’est pas encore prêt. Sur le Stadion Sinne, dont beaucoup d’équipes de L 1 envieraient la pelouse plus que le poids du gardien, le Paris-SG a étrillé son modeste adversaire (3-0). Mention à l’intenable Lucas, visiblement très en jambes. « C’est un premier bon match. Il était important d’être professionnel, expliquait le Brésilien (21 ans). Maintenant, à titre personnel, je me sens très bien, que cela soit physiquement ou psychologiquement. » Face à une opposition franchement modeste et alors que les Parisiens avaient accompli une séance d’entraînement le matin même, le petit attaquant brésilien s’est montré à son avantage. À l’origine des premières actions dangereuses et du premier but (Ongenda, 25e), il a souvent quitté son couloir droit pour prendre l’axe ou servir d’appui à ses attaquants, éclatant de fraîcheur. « C’est l’une des premières fois qu’il va faire une préparation complète, rappelait Laurent Blanc à l’issue de la rencontre. Ce n’est pas la garantie d’une saison extraordinaire, mais c’est un élément important. Donc je pense qu’il est parti pour faire une bonne saison. En tout cas, je lui souhaite parce qu’il travaille très dur pour. » D’autant que l’encadrement parisien attend beaucoup plus d’un joueur qui affichait encore, la saison dernière, trop de lacunes tactiques et un certain déchet dans la finition (5 buts en 36 matches de L 1). « Je vais demander à Lucas d’être efficace, concluait l’entraîneur parisien. Parce que c’est un joueur qui a la capacité d’être dangereux et de marquer des buts. Tout ce que l’on peut demander à un attaquant moderne. »

L'Equipe

[Varino]

Le medecin du PSG sur la sellette

ON N’IMAGINE pas forcément, cet été, du mouvement au PSG dans ce secteur. Pourtant, le club champion de France a bel et bien déjà cherché à remplacer son docteur Eric Rolland, au demeurant très apprécié en interne pour sa gentillesse et sa compétence. La direction parisienne a prospecté auprès de plusieurs médecins du sport et du football en particulier en poste en France et à l’étranger. Pour l’instant, cette quête n’a pas abouti. Contactés à ce sujet, le club et le docteur Rolland n’ont pas souhaité répondre.

Laurent Blanc agacé

Chirurgien-orthopédiste de réputation mondiale et très proche du professeur Gérard Saillant avec lequel il avait opéré le Brésilien Ronaldo voici quelques années, le praticien s’est vu reprocher la gestion de la blessure au genou droit de Gregory Van der Wiel. Le Néerlandais est indisponible depuis mars 2014 et a même dû déclarer forfait pour la Coupe du monde.

L’ex-latéral droit de l’Ajax Amsterdam est allé consulter, en plein accord avec le docteur Rolland, le sulfureux spécialiste du Bayern Munich et de la sélection allemande HansWilhelm Müller-Wohlfahrt. A l’issue de cet examen, il a été décidé qu’une opération n’était pas nécessaire. Mais le joueur ne s’est jamais rétabli complètement. Aujourd’hui, il n’est toujours pas apte malgré plusieurs semaines de repos. Pour la direction du club, une erreur a été commise, si ce n’est sur le diagnostic au moins sur le traitement à prescrire.

En ce moment, alors que ses partenaires sont en stage en Autriche, Van der Wiel travaille dans un centre spécialisé aux Pays-Bas, accompagné de Gaël Pasquet, l’un des kinés du PSG. Son retour est espéré mardi au camp des Loges. La remise en question du docteur Rolland fait suite aussi à l’agacement manifesté par Laurent Blanc en fin de saison lors des négociations sur le renouvellement de son contrat. L’entraîneur n’avait pas apprécié de ne pas être consulté quand Ibrahimovic et Van der Wiel sont allés se faire soigner à l’étranger. Blanc s’en était clairement ouvert à sa hiérarchie.

Le Parisien

[Varino]

Pocho, rigolo mais pas trop

Ezequiel Lavezzi, l’attaquant argentin du PSG, est un spécialiste des blagues de potache mais, sur le terrain, son investissement reste sans faille.

QUE VA-T-IL ENCORE inventer si l’Argentine gagne la Coupe du monde ? Une bise sur le crâne de Sepp Blatter, le président de la Fifa ? Des oreilles d’âne à son capitaine au moment de soulever la coupe ? Voici quelques illustrations des blagues de potache qui pourraient surgir de l’imagination fertile d’Ezequiel Lavezzi qui s’apprête à jouer demain la finale du Mondial. Au-delà de sa plastique plébiscitée par les Argentines, cette Coupe du monde aura permis de révéler à la planète entière la nature facétieuse de l’attaquant du PSG (29 ans). En effet, on peut être beau et rigolo. En quelques semaines, Pocho de son surnom a offert quelques respirations insolites dans un Mondial ultra-professionnalisé.

La cible préférée de Lavezzi pendant ce tournoi s’appelle Alejandro Sabella, son propre sélectionneur, que l’attaquant a arrosé ou singé, à la grande joie des internautes et de ses propres partenaires. « Ça ne m’étonne pas, il y a peu de joueurs qui savent encore déconner de la sorte, témoigne Sylvain Armand, qui a joué à ses côtés lors de la saison 2012-2013 à Paris. Quand il s’est accroupi pour faire chuter le cameraman de Canal + après OM - PSG, c’est une blague qu’il nous a faite vingt fois à l’entraînement. Il lui arrivait aussi de pincer les joues de Carlo Ancelotti sans que ce dernier le prenne mal. Il a cette facilité de faire rire et, honnêtement, j’en connais peu que ça agace dans le vestiaire. »

Sa générosité lui vaut des amitiés douteuses

S’il croque autant dans le fruit, c’est que Lavezzi mesure la fortune qui l’escorte depuis ses débuts. Dans son quartier d’enfance, à Villa Gobernador Gálvez, la drogue, le désoeuvrement et la criminalité transpirent à chaque coin de rue. Son oncle, un honnête commerçant, y a d’ailleurs laissé la vie en février, assassiné d’une balle dans la tête alors qu’il allait chercher du poisson. A la question de savoir si lui-même aurait pu mal tourner, voilà ce que nous répondait l’attaquant argentin à la fin de l’année dernière. « C’est possible. On est souvent à la limite… Je ne vous dis pas oui, mais je vous dis que c’est possible. J’ai eu la chance de profiter d’autre chose. Alors, on ne peut pas savoir… et c’est beaucoup mieux ainsi. » Cette chance, Lavezzi aime la partager. « Un jour, il est arrivé à l’entraînement et nous a dit : Je vous invite tous dans un restaurant argentin. Le lendemain, toute l’équipe s’est retrouvée là-bas et il a tenu à régler la note », se souvient Sylvain Armand.

Son penchant pour la fête fait souvent jaser. Pocho revendique et assume quand les footballeurs actuels se plaisent à se décrire comme des êtres casaniers et des bonnets de nuit. Cependant, sa générosité lui vaut parfois des amitiés douteuses. En 2011, la justice italienne l’entend comme témoin après qu’il a été vu en compagnie d’un entrepreneur condamné pour blanchiment d’argent et ami du chef de la mafia. En 2012, un journal napolitain relate que les douaniers ont découvert dans ses bagages un buste en marbre représentant un philosophe de l’époque romaine, un objet archéologique d’une valeur immense. Lavezzi ne se démonte pas et rétorque qu’il s’agit d’un cadeau des supporteurs du Napoli, le club local où il vient de passer cinq saisons. Il paraît que, pour une fois, les douaniers n’ont pas ri.

Le Parisien

[Varino]

En attendant le patron

Vendredi prochain, Zlatan Ibrahimovic retrouvera un groupe parisien en forme, au sein duquel Lucas est apparu sous un jour nouveau.

LAURENT BLANC a mis une tape sur l’épaule de Javier Pastore en l’invitant à rentrer mardi, au Camp des Loges. Après avoir disputé l’intégralité de la rencontre amicale remportée (4-3) face aux Hongrois de Videoton, hier, le milieu argentin a filé pour attraper son propre avion. Le reste du groupe ne souhaitait pas franchement s’attarder beaucoup plus longtemps en Autriche, terre de leurs souffrances estivales depuis trois saisons maintenant. « On a fait encore beaucoup de changements, observait l’entraîneur parisien. On progresse dans cette préparation physique mais c’est important, aussi, de gagner des matches, de prendre des buts, réagir et en marquer.»

La seule frayeur est venue de la cheville droite de Lucas, après un contact qui l’a contraint à quitter ses partenaires à la 55e minute. Une entorse semble-t-il bénigne puisque l’attaquant brésilien a quitté le Solar Stadion la Bible dans les mains et sur ses deux jambes.

Au cours de ces dix jours au vert et sans la plus grande partie de l’effectif concernée par le Mondial, Lucas (21 ans) est ressorti comme l’un des joueurs les plus en forme et inspiré au fil des entraînements et des oppositions. Blanc ne cachait d’ailleurs pas son désir de le voir franchir un cap, cette saison, dans la régularité et l’efficacité. Son compatriote Marquinhos, qui a hérité du brassard une fois Zoumana Camara sorti, ou encore Adrien Rabiot, dont l’avenir à Paris reste en suspens mais que Blanc ne veut pas voir partir, se sont également montrés à leur avantage.

Après quarante-huit heures de repos, les Parisiens retrouveront le Camp des Loges et, surtout, Zlatan Ibrahimovic, vendredi prochain, à Leipzig, pour le troisième match amical de la saison. Hier, l’attaquant suédois a d’ailleurs posté une photo sur les réseaux sociaux (voir ci-dessus) pour illustrer le travail de reprise qu’il effectue depuis quelques jours, loin du groupe. « Nous avons des entretiens quotidiens avec lui. Il se prépare avec quelqu’un de chez nous, avec beaucoup d’envie et peu de poids à perdre» , confiait Blanc. En revanche, les Italiens (Thiago Motta, Verratti, Sirigu) ne rentreront finalement que le 21 juillet au matin.

L'Equipe

[Varino]

Ibra sera du voyage à Leipzig

Fini les vacances ! Elles le sont évidemment depuis bientôt quinze jours pour les Parisiens qui ont repris le 30 juin. Pour lui, elles se sont achevées il y a moins d’une semaine, le 8 juillet précisément. Zlatan Ibrahimovic va retrouver ses partenaires vendredi prochain à l’occasion du match amical à Leipzig (Allemagne) contre le club local. Et le retour de la star parisienne, qui devrait jouer ses premières minutes de la saison, va changer le quotidien jusque là paisible du PSG. En attendant, Ibra travaille en Suède avec son ami Dario Fort, kiné du club. « Il se prépare bien, a confié hier Laurent Blanc, juste avant de rentrer à Paris. On a de bonnes nouvelles. Ibra fait preuve de beaucoup de motivation pour cette nouvelle saison et il n’avait pas trop de poids à perdre. » Le Suédois s’était blessé à la cuisse droite contre Chelsea, le mercredi 2 avril. Même s’il a rejoué en mai, sa préparation tient compte de ce pépin physique qui l’a éloigné des terrains cinq semaines. En revanche, les internationaux présents au Mondial ont gagné quelques jours de vacances en plus. Initialement, leur retour était programmé pour le 17 ou le 18 juillet. Finalement, Edinson Cavani, Thiago Motta, Marco Verratti et Salvatore Sirigu sont attendus le lundi 21 au camp des Loges. Quant à Matuidi, Digne et Cabaye, malheureux quart-de-finalistes face à l’Allemagne, ils seront, sauf changement, dans l’avion qui emmènera le PSG en Asie le vendredi 25 juillet. Pour les Brésiliens, ce sera encore plus tard.

Le Parisien

[Varino]

La thérapie du couple

Après leur fin de Coupe du monde catastrophique, Thiago Silva et David Luiz rejoindront le PSG d’ici au début du mois d’août. Le club va devoir s’employer à remettre à l’endroit la charnière la plus chère du monde.

ILS S’IMAGINAIENT se réveiller, ce matin, en rois du monde. Mais le rêve a été saccagé et les voilà en hommes brisés. Thiago Silva et David Luiz viennent de traverser la semaine la plus noire de l’histoire de la Seleçao, une équipe dont ils incarnent la faillite effrayante. Entre un tsunami allemand à Belo Horizonte (1-7) et une leçon néerlandaise à Brasilia (0-3), le Brésil vient d’encaisser dix buts qui ont laissé en ruines son autre point fort supposé, en plus de Neymar. Dans cette défense défoncée, Maxwell apparaît épargné par le traumatisme. Mais, avec Thiago Silva (49 M€ bonus inclus) et David Luiz (55 M€), le PSG attend désormais de mesurer l’impact de ce fiasco or et vert. Pour le club parisien, le défi est d’autant plus grand qu’une saison postMondial entraîne souvent une décompression chez les joueurs.

THIAGO SILVA, CAPITAINE À LA DÉRIVE

On ne saura jamais si le match contre l’Allemagne aurait moins basculé dans le chaos si Thiago Silva n’avait pas été suspendu à la suite d’un carton stupide contre la Colombie (2-1), en quarts de finale, pour avoir gêné une relance du gardien David Ospina. En soi, cet avertissement récolté a confirmé son approche mentale défaillante de la compétition. Après s’être imposé une pression colossale depuis plusieurs mois, allant jusqu’à admettre un sommeil perturbé, le capitaine de la Seleçao et du PSG a pleuré avant même le coup d’envoi du match d’ouverture contre la Croatie (3-1) et il aura surtout marqué les esprits par son attitude contre le Chili, en 8es de finale (1-1, 3-2 aux t.a.b.), lorsqu’il demanda à Scolari d’être le onzième tireur de l’équipe. Avant de se réfugier dans ses prières et ses larmes, parfois à l’écart du groupe…

Peur, fuite des responsabilités, nervosité : mêmes’il a parfois livré de très bon matches, « O Monstro » a égaré son habituelle maîtrise de soi et dégrafé de son maillot son étiquette de meilleur défenseur du monde. Après l’Allemagne, il aura mêmetenu un discours qu’il faut peut-être prendre comme de l’humour : « Si j’avais été sur le terrain, je me serais efforcé de tranquilliser l’équipe. » Samedi, il dira aussi : « On doit apprendre à garder notre équilibre et notre sang-froid dans les moments difficiles d'un match. Il faut jouer avec calme, intelligence, maîtrise de soi. Comme les Allemands. » En quittant Brasilia, l’exMilanais (29 ans) est apparu calme, mais toujours dans la culpabilité. « C'est dur de rentrer chez soi et de dire à ses proches : “Pardon, je n'y suis pas arrivé”… »

DAVID LUIZ, DE L’EUPHORIE À LA DÉPRESSION

Déjà très populaire au Brésil avant le début du tournoi, la dernière recrue du PSG était devenue, derrière Neymar, la deuxième figure adulée de la Seleçao à la suite de cinq premiers matches emplis de bravoure et d’efficacité. Avant le massacre du Mineirao, il était même considéré comme l e meilleur joueur du Mondial après le Colombien James Rodriguez. En quarts de finale, son aura culminera même avec son coup franc de vingt-cinq mètres sous la barre.

En première ligne lors du déluge des quatre buts allemands en six minutes, il a surpris par sa passivité et ses absences dans le marquage. Dans le match pour la troisième place, une relance de la tête plein axe a offert leur deuxième but aux Pays-Bas…

Il a quitté la compétition sonné. Presque paumé. « Cette défaite contre l'Allemagne aura été un coup très dur à encaisser, a-t-il soufflé à Brasilia. On est tombés très bas mentalement. Encore aujourd'hui, je n'ai pas d'explication précise pour comprendre ce qui a pu arriver... » Pour se relever, l’ancien défenseur de Chelsea (27ans) aura pour lui une phénoménale joie de vivre et l’excitation d’ouvrir à Paris unnouveau chapitre de sa carrière. « J’arriverai dans quinze jours » , nous a-t-il affirmé, samedi. Sans doute pour accélérer son installation. A priori, il ne reprendra pas l’entraînement avant le 5 août.

MAXWELL, ÉPARGNÉ PAR LA FAILLITE

Il aura fallu attendre samedi pour voir le latéral gauche du PSG disputer ses premières minutes de Coupe du monde au poste jusqu’ici occupé par un Marcelo très affecté par sa prestation contre l’Allemagne. Face aux Pays-Bas, Maxwell n’a pas été monumental d’efficacité, défensive comme offensive, mais il ressort forcément moins abîmé de cette aventure que ses deux coéquipiers axiaux. Pour lui, le Mondial était, dès le début, un bonus d’une carrière qui l’aura vu découvrir la Seleçao sur le tard, à trente-deux ans. À son sujet, Paris n’a pas à s’inquiéter. Il l’a même confirmé, samedi soir, au micro de beIN Sports : « Il y a des objectifs importants avec le club pour vite passer à autre chose. » Plus qu’un psychologue du sport, Maxwell sera peut-être le meilleur allié du staff parisien pour remettre sur pied un axe au plus mal.

JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe

[Varino]

C’est la rentrée pour Ibrahimovic

ENFIN ! Après six semaines d’absence, l’attaquant vedette du PSG signe son retour aujourd’hui. Zlatan Ibrahimovic sera présent à Leipzig, en Allemagne, à l’occasion de la troisième rencontre amicale de son équipe. A la Red Bull Arena, il pourrait même jouer plusieurs dizaines de minutes, voire une mi-temps. Tout dépendra évidemment de son état physique.

Le géant suédois, en vacances depuis le 1er juin, date du dernier match sans enjeu de sa sélection contre la Belgique (auquel il n’avait pas pris part en raison d’une douleur au dos), a été autorisé par Laurent Blanc à s’octroyer quelques jours de congés supplémentaires. Il n’a ainsi pas participé à la reprise de l’entraînement de son club le 30 juin, ni au stage en Autriche (du 3 au 13 juillet).

Il a visité la cellule d’Al Capone à Alcatraz

En revanche, depuis le milieu de la semaine écoulée, Ibrahimovic a commencé seul sa préparation physique en Suède avec le soutien de son ami Dario Fort, kiné du club, dépêché sur place. Ces derniers jours, il a posté sur son application Zlatan Unplugged quelques images de cette préparation individualisée.

On le voit ainsi en plein effort dans la salle de gym, sur un vélo ou encore en train d’effectuer un paddle-tennis (un mélange de tennis et de squash). « Nous avons des entretiens quotidiens avec lui. On a de bonnes nouvelles. Il se prépare bien. Il fait preuve de beaucoup d’envie et de motivation pour cette nouvelle saison et il n’avait pas trop de poids à perdre », précisait samedi dernier le coach parisien. Pendant ses congés, l’attaquant parisien en a profité pour se rendre outre-Atlantique avec ses enfants et son épouse. Il est d’abord allé à San Francisco, en Californie, où il a notamment visité la prison d’Alcatraz et la cellule d’Al Capone.

A la mi-juin, le Suédois, privé de Mondial après avoir perdu le barrage contre le Portugal en novembre dernier, s’est envolé pour Rio de Janeiro et São Paulo afin d’assister à quelques matchs de la Coupe du monde. Accompagné de son entraîneur, Laurent Blanc, et de son président, Nasser al-Khelaifi, il a notamment vu Espagne - Chili (0-2) et Uruguay - Angleterre (2-1). Il est ensuite retourné aux Etats-Unis pour passer quelques jours en famille à New York.

Dès lundi, il retrouvera au camp des Loges les premiers Mondialistes (Cavani, Sirigu, Thiago Motta et Verratti). Les internationaux français (Matuidi, Digne, Cabaye) devraient rentrer en fin de semaine prochaine, les Brésiliens (Thiago Silva, David Luiz, Maxwell) et l’Argentin Lavezzi pas avant début août.

Le Parisien