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05/05/2014 09:17
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#6141
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le fair-play financier déjà menacé ? Le patron n'en fait pas mystère. A la question : « La solidité juridique du fair-play financier (FPF) est-elle garantie ? », Michel Platini nous avait répondu avec sa franchise coutumière (nos éditions du 24 avril) : « Nous n'avons aucune garantie. Les clubs nous attaqueront en justice s'ils le souhaitent et nous verrons bien. » Le président de l'UEFA pourrait prochainement voir son grand projet retoqué par la justice. A l'heure où les premières sanctions vont frapper, cette semaine, 9 clubs dont le PSG sur les 237 engagés cette saison en Ligue des champions et en Ligue Europa, le fair-play financier pourrait être prochainement attaqué en justice. Si deux plaintes ont déjà été déposées par l'avocat belge Jean-Louis Dupont (voir ci-dessous), d'autres pourraient suivre. Elles émaneraient, cette fois, d'investisseurs plus ou moins liés au ballon rond. En attendant d'éventuelles nouvelles actions judiciaires, les critiques se multiplient. Richard Olivier, le patron de la Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de football professionnel (LFP), qui scrute les comptes des clubs de L 1 et de L 2, est un opposant déclaré. Walter Butler, ancien actionnaire du PSG et dirigeant du fonds d'investissement qui porte son nom, Butler Capital Partners, s'insurge également contre cette règle. « Il y a deux poids, deux mesures. Pourquoi s'intéresse-t-on uniquement aux pertes et non aux dettes des clubs ? Le Real Madrid est endetté à hauteur de 500 M€ et personne n'en exige le remboursement, nous confie l'homme d'affaires (NDLR : beaucoup d'autres clubs sont aussi endettés et vont échapper au FPF). J'étais à Hongkong il y a trois jours et j'ai vu des Chinois acheter des stylos ST Dupont aux couleurs du PSG ( les deux marques sont partenaires depuis un an). L'UEFA pourrait aussi décider que les stylos valent 100 € et pas 200 ou 300... Il n'y a aucun doute que, pour le Qatar, l'investissement dans le PSG est une bonne chose. » En février 2015 se tiendront les plaidoiries concernant la plainte de l'agent italien devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Elles stigmatisent notamment l'exigence d'équilibre financier de l'UEFA. Une décision de justice est attendue dans la foulée. Moins d'un an après les premières sanctions, le fair-play pourrait alors se retrouver caduc. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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06/05/2014 06:41
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#6142
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Mesdames, Messieurs, ZLATAN... Après un mois d’absence, l’attaquant du Paris-SG revient aux affaires. Avec, en perspective, le titre de champion de France à célébrer, demain, contre Rennes. ON VOIT GRANDIR une ombre audessus du Parc des Princes. Elle l’enveloppe, menaçante, et dessine la silhouette d’un grand attaquant suédois au catogan. Pendant un peu plus d’un mois, elle a surtout plané autour du PSG et de ses résultats déliquescents, comme si l’absence de Zlatan Ibrahimovic avait autant paralysé ses coéquipiers que stimulé leurs adversaires. Elle a également été avancée pour justifier l’élimination des Parisiens en quarts de finale de la Ligue des champions, contre Chelsea (3-1, 0-2), ce qui semble un peu réducteur tout de même. Il n’empêche, trente-cinq jours après une lésion à la cuisse droite qui l’a expédié à l’infirmerie, lors du match aller contre les Blues, Ibra reviendra sur les terrains de L 1 demain, face à Rennes, presque au même moment que Jack Bauer sur les écrans. Et comme l’ex-agent du FBI de la série 24 doit sauver le monde en une journée, l’attaquant international suédois doit, grâce à son aptitude prométhéenne, offrir le titre de champion au PSG en l’espace d’une soirée. DANS QUELLE MESURE L’ ABSENCE D’IBRA A-T-ELLE PESÉ SUR LE JEU DU PSG ? Le remplacement poste pour poste d’Ibrahimovic par Edinson Cavani a forcément modifié le jeu des Parisiens. Le Suédois a une tendance à décrocher très vite et à demander le ballon dans les pieds pour se transformer en véritable meneur. L’international uruguayen est davantage un attaquant de profondeur et ses déplacements sont différents. Exilé sur un côté quasiment depuis le début de la saison, Cavani a dû, dans un premier temps, retrouver ses repères et ses sensations dans ce rôle d’avant-centre. Mais ses coéquipiers ont également dû s’y adapter. Avec Cavani, ce n’est plus la même façon de trouver la pointe. L’autre impact lié à la présence d’Ibra sur la pelouse porte sur les choix de ses coéquipiers. Zlatan aimante le ballon. Lorsqu’un Parisien doit choisir entre le lui donner ou le garder, il opte le plus souvent pour la première solution. À Sochaux (1-1, le 27 avril), par exemple, Cavani aurait pu servir Lucas, démarqué, mais il a tenté sa chance. Si, à la place du Brésilien s’était trouvé un Suédois de trente-deux ans, pas évident qu’il aurait fait la mêmechose. Enfin, dernier point, et non le moindre, Ibra est plus efficace que les autres Parisiens. Et quand il est là, le PSG remporte nettement plus de victoires qu’en son absence (voir chiffres par ailleurs). QUELLE INFLUENCE EXERCE-T-IL SUR SES PARTENAIRES ? L’influence du Suédois sur ses partenaires commence dans le vestiaire. « Dans sa façon de se préparer, dans son approche des matches, cette envie qu’il a de les gagner, il montre l’exemple » , note Alain Roche, l’ancien responsable du recrutement du club de la capitale. Sur le terrain, il est également écouté lorsqu’il demande à certains de jouer plus haut ou de lâcher la balle plus vite. « Quand je vois Verratti répéter les mêmes erreurs à Sochaux, perdre le ballon dans sa moitié de terrain commeil l’a fait, je me dis que si Ibra avait été là, le milieu italien l’aurait fait une fois, pas deux. Et encore moins trois, poursuit Roche. Il est écouté, ça, c’est sûr. Et il y a des comportements sur le terrain qui n’étaient pas bons en son absence. » Mais l’influence de l’avant-centre parisien ne se cantonne pas à celle qu’il exerce sur ses partenaires. En face, les adversaires ne défendent pas de la même manière selon qu’ils trouvent le Suédois ou un autre attaquant de l’effectif sur leur route. « On voit que les autres le craignent » , observe Roche. SERA-T-IL À 100 % DEMAIN ? Hier, Zlatan Ibrahimovic s’est entraîné normalement et a effectué des exercices devant le but qui témoignent d’absence totale de gêne liée à sa blessure. « J’ai beaucoup travaillé sur le plan musculaire » , a-t-il confié, hier, sur RMC. L’attaquant suédois aura peu de séances en commun avec ses coéquipiers mais cela ne devrait pas l’empêcher de jouer avec eux, au moins quelques minutes. « Le seul problème qu’il peut rencontrer sera le manque de compétition, prévient Alain Simon, consultant médical pour L’Équipe. Je n’imagine pas le club le faire jouer si Ibra n’a pas satisfait aux tests qu’on fait passer après ce type de lésion. Physiquement, il devrait donc être prêt. S’il n’a pas pris de poids – et je ne le vois pas en prendre –, il est apte à jouer. Mais pas quatre-vingt dix minutes. » A priori, l’attaquant suédois ne devrait pas commencer contre Rennes dans la peau d’un titulaire. Mais Laurent Blanc lui offrira très certainement un temps de jeu significatif. Pour servir à Paris le quatrième titre de champion de son histoire ? EST-IL LE VRAI PATRON DU CLUB ? Patron du vestiaire, Zlatan Ibrahimovic l’est incontestablement. Au-delà de son charisme, il étale une autorité naturelle qui s’impose aux autres. S’il peut s’appuyer sur des adjoints comme Thiago Silva, Maxwell ou Thiago Motta, aucun ne compense pourtant son absence. Ce fut le cas, encore une fois, à Sochaux, lorsqu’Alex s’est énervé vers le banc de touche après une occasion manquée par Cavani, en seconde période. « Alex a trente et un ans, relève Alain Roche. À cet âge-là, tu n’as pas besoin de passer par Laurent Blanc pour dire ce que tu as à dire aux autres. D’une manière générale, personne n’a été capable de s’affirmer dans le rôle de leader. » Au quotidien, Ibra étend son influence au-delà du terrain. Il est l’un des relais de Nasser al-Khelaïfi, le président, avec lequel il s’entretient régulièrement. S’il n’est pas décisionnaire, évidemment, il est largement consulté sur les choix du recrutement et les renforts potentiels que le PSG convoite. Plus qu’un joueur décisif, Zlatan est un spin doctor dont l’avis pèse et dont l’envergure dépasse le cadre des frontières. Pour Alain Roche, « Ibra est le meilleur messager du club ». Citation Cabaye préféré à Verratti ? LE PSG N’A PLUS BESOIN que d’une petite victoire (ou d’une contre-performance de Monaco, voir par ailleurs) pour conserver son titre de champion de France. Laurent Blanc et ses hommes espèrent bien la décrocher dès demain soir, au Parc des Princes. Hier matin, au Camp des Loges, l’ensemble du groupe, dont Zlatan Ibrahimovic, a travaillé essentiellement avec ballon pour préparer la venue des Bretons. Une séance conclue par des oppositions sur petit terrain et petits buts. Les Parisiens s’entraîneront cet aprèsmidi pour la dernière mise en place tactique de ce match décalé de la 36e journée. Ibra ne commencera sans doute pas la rencontre et l’inconnue principale de l’équipe de départ concernera le milieu de terrain, à savoir qui de Marco Verratti ou Yohan Cabaye débutera. Transparent à Sochaux (1-1, dimanche) lors de son entrée, l’Italien pourrait de nouveau démarrer sur le banc. Citation Quatre sanctions pour Paris Le moratoire entre l’UEFA et le champion de France prévoit un encadrement de sa masse salariale, un contrôle de ses transferts, une limitation de ses joueurs en Ligue des champions et une amende. EN FIN DE SEMAINE, l’UEFA va communiquer les différentes décisions prises à l’encontre des neufs clubs européens encore sur la sellette à propos du fair-play financier. Le PSG et Manchester City font partie des mauvais élèves bientôt punis pour n’avoir pas respecté les nouvelles règles du jeu, qui veulent que les recettes des clubs engagés en Coupe d’Europe soient désormais à peu près équivalentes à leurs dépenses. Pour le club mancunien, en course pour le titre en Angleterre, des discussions sont manifestement encore en cours. Mais pour le champion de France en titre, le schéma des sanctions est ficelé. Selon nos informations, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fair-play financier, a en effet définitivement acté la liste des punitions qu’elle veut appliquer au PSG. Elles font l’objet d’un moratoire entre les deux parties, qui doit permettre à Paris de ne pas voir son dossier transmis à la chambre de jugement de l’ICFC, qui trancherait sans possibilité de recours, si ce n’est devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). LA MASSE SALARIALE LA PLUS ÉLEVÉE D’EUROPE En fait, la chambre d’instruction de l’ICFC n’a pas été convaincue par les arguments du PSG, venu détailler à plusieurs reprises ses comptes à Nyon (Suisse), au siège de l’UEFA. Notamment ses recettes, largement alimentées par le fameux contrat passé avec QTA, l’office de tourisme qatarien, qui apporte une manne providentielle de 200 millions d’euros annuels dans les comptes du club. Un contrat en or qui a été décoté par les experts de l’UEFA à hauteur de 100 M€. Dans le détail, il va être demandé au PSG un encadrement de sa masse salariale, la plus élevée d’Europe, qui culmine actuellement à 240 M€ ! À l’avenir, elle ne pourra plus augmenter sous peine de représailles. L’UEFA réclame égalementàParis une limitation de ses transferts. Le club parisien pourra réaliser l’achat d’une vedette pour un montant de 60 M€. Mais il ne pourra dépenser cette somme que sur un seul joueur et ne pourra pas en prendre deux à 30 M€ chacun ou trois à 20 M€ par tête. Et s’il engage un crack évalué à 60 M€, sa masse salariale ne devra pas augmenter. Autre contrainte : avant de réaliser une autre transaction, il devra obligatoirement vendre avant d’acheter. Troisième sanction : le PSG ne pourra inscrire que 21 joueurs en Ligue des champions au lieu de 25 pour ses concurrents. Une vraie difficulté, car parmi ces 21 joueurs, il faudra toujours, comme le prévoient les règlements de l’UEFA, que 8d’entre eux aient été formés localement. Enfin, le club de la capitale devra s’acquitter d’une amende de 60 M€ sur trois ans, soit une pénalité annuelle de 20 M€. Sans oublier de ramener son déficit en fin de saison prochaine à hauteur de 30 M€, un niveau plus contraignant que les 45 M€ de pertes normalement acceptées par l’UEFA au terme de la saison 2014-2015. Un accord définitif aurait été trouvé avec le PSG sur ces sanctions. Car si elles vont l’obliger à réduire son train de vie, elles lui laissent la possibilité d’exister. Et surtout, si le club détenu par des fonds qatariens se cabre et refuse de signer le moratoire (qui peut aussi être contesté par d’autres clubs) proposé par l’UEFA, il sera renvoyé devant la chambre de jugement. Avec le risque d’être encore plus lourdement puni. Citation Un mercato forcément différent... Pour la première fois depuis deux ans, et en vertu des sanctions de l’UEFA, il devrait y avoir cet été presque autant de départs que d’arrivées au PSG. LES SANCTIONS QUI FRAPPENT le PSG annoncent un mercato estival plus compliqué que prévu. Après avoir dépensé près de 121 M€ à l’été 2012 et 114 M€ en 2013, le voilà contraint à une dépense maximale de 60 M€ à répartir sur... un seul joueur. A ce prix-là, il ne pourrait donc plus s’offrir Edinson Cavani (64 M€). Et cela s’annonce compliqué d’acheter un joueur de ce calibre dans la mesure où le club de la capitale est aussi soumis à un encadrement de la masse salariale. Que ce soit Eden Hazard (Chelsea), Oscar (Chelsea), Paul Pogba (Juventus) ou Marco Reus (Borussia Dortmund), aucun ne viendra à Paris uniquement pour le projet sportif si le salaire ne suit pas. Alors, pour Messi ou Cristiano Ronaldo, il faudra patienter encore un peu... En gros, pour être en mesure de se renforcer avec des joueurs d’envergure internationale, Paris devra nécessairement se séparer de joueurs... d’envergure internationale. Ce ne sera pas Zlatan Ibrahimovic, tête de gondole du projet des Qatariens, et qui répète, ces derniers temps, son désir de finir sa carrière en France. En revanche, Cavani pourrait faire partie des éléments susceptibles de partir. Pas satisfait de sa position d’attaquant excentré cette saison, l’attaquant uruguayen, qui émarge à 9 M€ brut annuels jusqu’en 2017, souhaite en discuter avec ses dirigeants pour trouver une solution. La Premier League pourrait constituer une porte de sortie pour lui mais également pour son club s’il parvenait à l’échanger avec... Hazard, par exemple. Au milieu de terrain, Marco Verratti serait également susceptible de quitter le club qui l’a acheté 11 M€(+ 4 de bonus) à Pescara, en 2012. Le milieu international italien est valorisé aujourd’hui à un prix largement supérieur et, comme Cavani, il est l’objet de convoitises, notamment de la part du Real Madrid. Les Argentins Javier Pastore, qui perçoit 3 M€ brut par an et Ezequiel Lavezzi, qui touche le double, ont également quelques propositions, émanant d’Italie. Mais ce ne sera pas non plus un été portes ouvertes à Paris. Le départ d’un joueur comme Pastore, s’il se réalise, sera compensé. Il pourrait entrer dans le cadre d’un échange avec Miralem Pjanic, de l’AS Rome. De la même manière, le club veillera à ce que tous les postes de son effectif soient doublés. Mais pour une fois, depuis leur arrivée en France, les dirigeants qatariens devront savoir compter avant de dépenser. Et il faudra taper juste. L'Equipe Citation Les Parisiens et Ibra veulent en finir Contre Rennes demain, les Parisiens retrouvent leur attaquant suédois, de retour de blessure, pour décrocher un nouveau titre. « MAINTENANT c’est Ibra l’attaquant ! » En français dans le texte, voilà le commentaire que Zlatan Ibrahimovic a adressé à Christophe Jallet après un centre mal ajusté du latéral droit pour la star parisienne à la fin de la séance d’hier matin lors d’un exercice offensif. Il est vrai que pendant son absence — en raison de sa lésion musculaire de la cuisse droite, contractée le 2 avril dernier contre Chelsea (3-1) —, l’attaque parisienne a été moins performante. Si la titularisation de l’ancien Milanais demain contre Rennes n’est pas assurée (le staff envisageait ce week-end de le faire jouer trente minutes seulement), une chose est certaine : Ibra est bien de retour. Hier, pendant la petite heure et demie où il était sur le terrain, il n’a pas ménagé ses efforts et a plusieurs fois frappé au but sans retenue. Une soirée pour l’anniversaire de Lavezzi Après une opposition à dix contre dix, dont l’intensité a été saluée par Laurent Blanc, Ibrahimovic a évolué dans ce qui pourrait être l’équipe des titulaires face à Rennes aux côtés de Cavani et Lavezzi en attaque. L’ex-partenaire de Messi à Barcelone ne s’est pas montré très en réussite et a plusieurs fois lâché des « shit » après ses ratés ou ceux de ses partenaires. Autre preuve qu’Ibra est de retour, ses nombreux commentaires mi-sérieux mi-taquins à l’adresse de ses coéquipiers quant à leurs performances : « Quel contrôle, Jallet ! » s’est-il enthousiasmé après un bel enchaînement du défenseur. Zlatan Ibrahimovic a achevé l’entraînement par un dernier travail de contrôle-frappe devant le but. Un duel improvisé l’a mis aux prises avec Lucas. Le Brésilien, maladroit jusque-là, a été intraitable et beaucoup plus inspiré que le géant scandinave. L’ensemble du groupe a participé normalement, à l’exception de Ménez qui a ressenti une petite gêne à un adducteur et a abrégé sa séance. A priori, rien de grave pour l’international français qui pourrait être apte demain. De larges sourires barraient les visages parisiens hier matin. Silva et ses copains veulent en finir demain au Parc et décrocher leur deuxième titre consécutif. Vendredi soir, ils se sont tous retrouvés en banlieue parisienne, dans un lieu privatisé pour l’occasion, afin de fêter le 29e anniversaire d’Ezequiel Lavezzi. Un avant-goût de la fête qu’ils comptent faire dès demain soir. Citation Cabaye, débuts en demi-teinte IL Y A LE PRÉALABLE, et puis le constat. « C’est un excellent joueur qui a sa place au PSG », débute ainsi Christophe Dugarry, le champion du monde. Et son bilan après treize matchs de Ligue 1, sept titularisations, une passe décisive plus quatre apparitions en Ligue des champions, une titularisation et un but (à Leverkusen) ? « Moyen, mais il a des circonstances atténuantes », poursuit le commentateur de Canal +. « Il ne s’est pas imposé comme un titulaire, ajoute Eric Carrière, champion de France avec Nantes. Mais ce n’est pas grave en soi. » Un peu plus de quatre mois après son arrivée au PSG, Yohan Cabaye n’a rien bouleversé, ni dans le jeu parisien ni dans la hiérarchie. La principale explication tient sûrement au manque de confiance, même s’il a celle de Laurent Blanc. Le milieu n’a jamais pu enchaîner plus de trois titularisations de suite (Nice, Reims, Lyon en L 1), n’a jamais eu vraiment de « visibilité » sur sa saison. « Il se retrouve dans un club où la concurrence est très forte avec des joueurs peu souvent blessés, analyse Carrière, consultant sur Canal +. Il n’a pas la capacité de se projeter sur le match suivant quand il est un peu moins bon. » Autre raison : l’ancien Lillois n’a jamais connu ce niveau, même en équipe de France. « C’est une première pour lui d’arriver dans une équipe de stars, reprend Duga. A Lille, il n’y avait pas énormément de stars et, à Newcastle, l a star, c’était lui. Il est arrivé un peu méconnu ; donc, au début, les Ibra, Thiago Silva, Cavani vous scrutent parce qu’ils ne vous connaissent pas vraiment. Ce n’est alors pas simple et vous pouvez être tenté d’en faire trop ou pas assez. »Ses entrées en jeu se produisent le plus souvent à la place de Marco Verratti, un peu moins étincelant en cette fin de saison. Y aurait-il un lien de cause à effet entre la signature de ce joueur voulu par Blanc et les performances plus ordinaires de l’Italien ? « J’ose espérer que non, coupe Dugarry. Je suis un admirateur de Verratti. Mais s’il suffit qu’il y ait un peu de concurrence pour qu’il s’écroule, c’est dommage. » Carrière émet un avis encore plus tranché : « Non, il a aussi fait des gros matchs quand Cabaye était là. Verratti est habitué à la concurrence en Italie puisqu’il n’est pas sûr de figurer dans les 23 Italiens, ça n’a pas de rapport avec son petit creux. » Citation Pas de match amical contre Liverpool cet été Le programme de préparation de la prochaine saison s'affine de jour en jour. Après un stage de remise en forme en Autriche début juillet, Ibrahimovic et les joueurs parisiens qui ne disputeront pas la coupe du monde, s’envoleront vers l’Asie. Un match amical était initialement prévu contre Liverpool en Indonésie le 26 juillet. Mais le club anglais a changé ses plans, préférant opter pour une tournée américaine. Ce rendezvous de gala est reporté à l’été 2015, toujours en Indonésie. Par conséquent, le PSG devrait affronter une formation indonésienne beaucoup moins prestigieuse. L’équipe de Laurent Blanc fera ensuite escale à HongKong où elle pourrait défier un club local, le Kitchee SC, le 29 ou le 30 juillet. A l'issue de cette rencontre, la délégation rejoindra Pékin où elle disputera le Trophée des champions (en cas de nouveau titre de champion) contre Guingamp, le 2 août, six jours avant le début du championnat. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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06/05/2014 14:07
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#6143
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Citation Paris sait à quoi s'en tenir Selon nos informations, le PSG, sur la sellette dans le dossier du fair-play financier, est tombé d'accord avec l'UEFA sur un moratoire qui prévoit quatre sanctions. Dans la ligne de mire de l'UEFA à propos du fair-play financier, le PSG connaîtra ses sanctions en fin de semaine. Selon nos informations, la chambre d'instruction de l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC)en a prévu quatre : elle va demander au club de la capitale un encadrement de sa masse salariale, la plus élevée d'Europe (240 millions d'euros), qui ne pourra plus augmenter sous peine de sanctions. Le PSG devra également limiter ses transferts : il pourra bien débourser 60 millions d'euros pour acheter une vedette, mais ne pourra consacrer cette somme qu'à un seul joueur, sans que sa masse salariale n'augmente. Ensuite, le PSG devra absolument vendre avant d'acheter sur le marché des transferts. Il ne pourra inscrire que 21 joueurs en Ligue des champions, contre 25 pour ses concurrents. Ce qui va compliquer la tache de la formation parisienne, parce que les règlements de l'UEFA prévoient que huit d'entre eux soient formés localement. Enfin, elle sera soumise à une amende de 60 millions d'euros répartie sur trois ans, cela assorti à l'obligation de ramener son déficit à 30 millions d'euros en fin de saison prochaine. Le niveau normalement accepté par l'UEFA au terme de la saison 2014-2015 se chiffre à 45 millions d'euros. Un accord définitif aurait été trouvé avec le PSG sur ces sanctions, qui évite ainsi de voir son dossier renvoyé devant la chambre de jugement de l'ICFC. Au risque de voir sa punition aggravée. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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06/05/2014 19:40
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Citation Blanc: «Être sacré pour prolonger» Laurent Blanc n'a toujours pas prolongé le contrat qui le lie au PSG. Ce mardi, en conférence de presse, l'entraîneur parisien a expliqué qu'il signerait «quand on sera champion». «C'est une question de principe. On m'a donné des objectifs et le titre en fait partie», a-t-il poursuivi. Citation Blanc: «Zlatan vous excite» A la veille de son match en retard contre Rennes avec le PSG, Laurent Blanc s'est félicité du retour de blessure de Zlatan Ibrahimovic. Touché le 2 avril lors du quart aller de Ligue des champions contre Chelsea (3-1), Zlatan Ibrahimovic a manqué un mois de compétition avec le PSG. Un mois durant lequel son équipe a été éliminée de la C1, a remporté la Coupe de la Ligue et… s’est traîné en Championnat. Jamais Paris n’avait pris que quatre points en trois rencontres cette saison comme il vient de le faire. Du coup, le retour du Suédois réjouit forcément son entraîneur. Pas titulaire contre Rennes ? «Il est en bonne forme physique et mentale car il a vraiment bien travaillé, a détaillé Laurent Blanc. Il a apporté son envie et sa motivation au groupe cette semaine. Il jouera contre Rennes mais je ne sais pas s’il sera titulaire car il a repris l’entraînement collectif seulement depuis trois jours. Mais je peux vous dire qu’il est sacrément motivé !» La présence de Zlatan Ibrahimovic a une énorme influence sur le groupe parisien mais pas seulement… Ibrahimovic a marqué deux fois sur le terrain de Rennes depuis son arrivée en France. «Ses équipiers ont plus de motivation et de confiance quand il est là. Même vous, vous êtes plus excités à l’idée qu’il joue. C’est le propre des grands joueurs.» Pour Laurent Blanc, l’ancien du Barça, de l’Inter ou encore de la Juve et du Milan fait d’ailleurs «partie des meilleurs joueurs de l’histoire de la Ligue 1». Rennes, sur le terrain duquel il a marqué cette saison (3-1 mi-décembre) et en 2012-2013 (2-0), le sait bien assez. Citation Blanc: «Il faudra être malin» Selon nos informations, le PSG, sur la sellette dans le dossier du fair-play financier, est tombé d'accord avec l'UEFA sur un moratoire qui prévoit quatre sanctions. Interrogé ce mardi à ce sujet, Laurent Blanc n'est pas apparu très inquiet : «Si cela se confirme, je peux vous dire que le PSG aura quand même une grande équipe la saison prochaine car nous avons déjà de très grands joueurs. Il y aura quand même des moyens pour recruter même s'il faudra bien cibler nos besoins et être précis.» Finalement, la sanction qu'il redoute le plus concerne la composition de son futur groupe de joueurs pour la Ligue des champions. Il ne pourra inscrire que 21 hommes, contre 25 pour ses concurrents. Ce qui va compliquer la tâche de la formation parisienne, parce que les règlements de l'UEFA prévoient que huit d'entre eux soient formés localement. «C'est un peu passé inaperçu, mais c'est très compliqué...» a-t-il lâché. Citation Un groupe au complet Avec le retour de Zlatan Ibrahimovic, Laurent Blanc dispose d'un effectif au complet pour la réception de Rennes mercredi (21h00) en match en retard de la 36e journée. L'entraîneur du PSG n'a aucun suspendu et a convoqué 21 joueurs, dont Jérémy Ménez. Cette rencontre pourrait être celle du titre, puisque les Parisiens seront sacrés champions de France s'ils battent les Bretons. Le groupe parisien : Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Cabaye, Matuidi, Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Ménez. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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07/05/2014 11:01
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Citation Un bon soir pour faire la fête Tout Paris attend ce soir le quatrième sacre de l'histoire du club. Devant leur public, les joueurs auront à coeur de s'offrir une belle soirée de communion. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Rennes est une équipe formidable, qui a la possibilité de donner sans contrepartie les deux trophées français les plus importants de la saison en cinq jours. Les Bretons ont bien commencé en abandonnant la Coupe de France à Guingamp samedi dernier. Encore un effort et le PSG pourra devenir pour la quatrième fois de son histoire champion de France, pour la première fois deux saisons de suite. « Ce serait bien de terminer demain (ce soir), s'impatiente Laurent Blanc. Il n'y a plus beaucoup de matchs. C'est à domicile, devant notre public, qui nous a soutenus toute la saison, en venant nombreux. Tous les ingrédients sont réunis. » Le retour du guide Même avec un Rennes des grands soirs, si tant est qu'il ne s'agisse pas d'un oxymore, le PSG veut en finir et possède des arguments très sérieux. L'entraîneur parisien en donne un : « On a eu plus de temps pour préparer le match. Il y a eu plus de motivation et d'implication que ces dernières semaines. Il y a un peu de temps que je n'avais pas vu les joueurs s'entraîner aussi bien. » Ils ont faim de titres et soif de revanche, pour résumer, après quelques sorties pénibles (Evian, Sochaux). Blanc parle « d'un coup de moins bien » depuis plusieurs matchs, dont « l'une des principales raisons » se situe du côté de Londres, un soir d'élimination face à Chelsea. Mais l'essentiel est ailleurs. Ce soir, le Parc et la Ligue 1 vont retrouver le patron, le boss, la locomotive, le phare, le symbole, la bête, le bon, la brute de buts : Zlatan Ibrahimovic pour vous servir. Le meilleur joueur du championnat contient depuis plusieurs jours une impatience folle de retrouver les terrains, comparable à celle qui anime ses adorateurs, qui n'en peuvent plus d'observer ce PSG sans âme en son absence. « Quand un de vos leaders revient, ça donne plus de confiance à tout le monde, souffle le technicien parisien. Et on se réjouit parce qu'à un moment on s'est demandé s'il rejouerait cette saison. » Alors, Ibra ne sera sans doute pas titulaire et sans doute pas encore au top, mais qu'on aime ou pas ce club, le plaisir de le revoir participe de ces petits bonheurs que procure le football. Un nouveau titre de champion de France n'aurait de toute façon pas de sens sans lui. Avec 25 buts inscrits cette saison, il possède encore une petite chance d'égaler son total de la saison passée (30 réalisations). Après un mois d'avril un peu tristounet malgré la Coupe de la Ligue, on a envie d'une belle histoire : il entre et il marque le but du titre. Il est possible que même Rennes soit d'accord avec ce scénario. Citation Ibra jouera trente minutes C'est l'autre événement attendu de la soirée. Outre le deuxième titre de suite qui tend les bras aux Parisiens, les regards seront tournés vers Zlatan Ibrahimovic, de retour après cinq semaines d'arrêt et sa blessure au biceps fémoral de la cuisse droite face à Chelsea le 2 avril. Le rétablissement du meilleur joueur de la Ligue 1 attise la curiosité de tous les observateurs, qui se demandent si le Suédois sera titulaire au coup d'envoi. « Zlatan est en forme. Il a terminé son programme de réathlétisation et il a apporté son envie et sa motivation cette semaine, souligne avec force Laurent Blanc. Est-ce qu'il jouera en début ou en fin de match ? Il participera certainement mais il ne s'entraîne avec le reste du groupe que depuis trois jours. Physiquement, il ne sera certainement pas au meilleur de sa forme, mais il n'a pas perdu son sens du but malgré sa blessure. » Cette prudence affichée par l'entraîneur parisien n'est pas un artifice de communication. En accord avec le joueur et le staff médical, l'encadrement du PSG a prévu de lancer le Suédois une grosse demi-heure en seconde période. Si la blessure contractée par le numéro 10 parisien s'apparente plus à une désinsertion musculaire qu'à une déchirure, elle nécessite cependant une reprise progressive et quelques précautions. Un débriefing sera donc opéré à l'issue de la rencontre. Plus de temps sur le terrain à Lille ? Si le natif de Malmö ne ressent aucune douleur, il devrait sensiblement augmenter son temps de jeu dès samedi à Lille et disputer la rencontre dans sa totalité lors de la réception de Montpellier pour le compte de la dernière journée de la saison, le 17 mai. Voilà pour la théorie, mais on sait que le Suédois aime bousculer les plans établis et accélérer le temps. Pour l'instant, il va devoir faire preuve de patience et changer ses habitudes en s'asseyant sur le banc de touche. Signe que le staff veut prendre son temps, hier après-midi, lors de l'ultime séance d'entraînement, Zlatan Ibrahimovic figurait dans ce qui ressemblait à l'équipe des remplaçants. Citation Pas d'Hexagoal ce soir Si Paris est sacré ce soir, l'Hexagoal ne sera pas remis au capitaine Thiago Silva à l'issue de la rencontre. Le trophée, décerné pour la première fois au printemps 2007, ne sortira de son écrin que le samedi 17 mai, soir de la dernière journée de Ligue 1. Une décision prise par la Ligue. Le club, de son côté, a arrêté le planning des festivités depuis plusieurs semaines, une grosse cérémonie étant prévue au Parc des Princes après PSG - Montpellier comme la saison dernière lors du baisser de rideau face à Brest. Rien n'est prévu ce soir. Citation Les soucis attendront... Le PSG est fixé. Après plusieurs mois d'attente, le club de la capitale connaît enfin le sort que lui a réservé l'UEFA dans le cadre du fair-play financier. L'addition des quatre sanctions peut paraître particulièrement sévère pour un club aux finances parfaitement saines selon la réglementation française. Et même si Paris et l'UEFA ont convenu d'aménagements pour atténuer la dureté de ces décisions, les sanctions auront un impact direct sur le prochain mercato. Hier, en conférence de presse, Laurent Blanc a assuré que « le PSG aura une grande équipe la saison prochaine ». Dans l'entourage du club, on insiste sur le fait que l'ambition des dirigeants reste intacte et qu'ils savent déjà comment s'adapter aux nouvelles contraintes bientôt imposées. Une star pour 60 M€ Comme Manchester City (autre club touché par le fair-play financier), Paris a obtenu de pouvoir recruter un joueur pour un montant maximum de 60 M€. Cette sanction n'existe pas dans le barème du fair-play financier. Elle est sans doute le résultat de négociations entre le club et l'UEFA. Les dirigeants parisiens ont-ils déjà une idée assez précise du joueur qu'ils souhaitent recruter ? Ils n'avaient pas dressé de priorité absolue il y a encore quelques jours. Aujourd'hui, l'objectif serait d'attirer un attaquant gauche. « C'est clairement là qu'ils doivent se renforcer, avance un agent. Ménez s'en va, Lucas n'est pas fiable et Lavezzi n'est pas spécialiste du poste. » Le Madrilène Di Maria plaît beaucoup, comme l'année dernière, mais son statut d'extracommunautaire constitue un frein, sauf si le PSG se sépare de l'un de ses Brésiliens. L'autre nom qui revient régulièrement est celui d'Eden Hazard. Les récentes déclarations du Belge sur la qualité du jeu de Chelsea semblent le pousser vers la sortie. Acheté 40 M€ par les Blues, son prix n'excéderait pas les 60 M€. Après, il y a toujours Suarez, même si sa superbe saison semble le rendre inaccessible. Le Napolitain Hamsik peut aussi correspondre. Pas besoin de vendre Cavani « Il y aura une réflexion supplémentaire avec les sanctions imposées, avoue Laurent Blanc. Il faudra bien analyser les choses et être très précis dans ce qu'on veut. » En effet, le PSG n'aura pas le choix. S'il veut recruter plus d'un joueur, il devra préalablement en vendre ou en prêter. La direction du club n'envisage pas beaucoup de départs cet été, et surtout pas celui d'Edinson Cavani. Celui de Jérémy Ménez, qui émarge à 161 000 € net mensuels, va permettre d'alléger la masse salariale. En fin de contrat, Alex négociait sa prolongation il y a peu et une officialisation semblait imminente. Le club a-t-il fait machine arrière pour libérer une place d'extracommunautaire et faire l'économie d'un gros salaire (191 000 € net mensuels) ? Rien n'est exclu. Désormais, avant d'envisager la moindre démarche financière, le PSG va devoir sortir sa calculatrice. Citation Enfin le champagne ? En demi-teinte depuis trois journées, le PSG espère enfin s'offrir le titre de champion mercredi soir contre Rennes (21h00). Mais aussi du spectacle à ses supporters. Annoncé, attendu, espéré, il est là. Le deuxième titre du PSG, au bout des crampons, enfin, à l’issue du match contre Rennes mercredi soir. De reports en contretemps, le sacre, quasiment acquis, mais jamais mathématiquement validé, aura, un peu, perdu de sa superbe. Et surtout, le voilà accueilli dans une atmosphère beaucoup moins flamboyante que ce qui avait été imaginé. Englué dans ses histoires de fair-play financier, le PSG n’a guère la tête à faire rêver en cette fin de saison. Il n’y a qu’à voir ses trois derniers matches (défaite à Lyon 0-1, victoire contre Evian-TG 1-0 et nul 1-1 à Sochaux) pour se convaincre que la fin de saison traîne en longueur, et que ce titre sera accouché dans la douleur. Jamais plus d'un but sur ses trois derniers matches «Le moment d’en finir ? Ah oui ! Ce serait bien de terminer car c’est à domicile devant notre public, reconnaissait Laurent Blanc mardi en conférence de presse. Il nous a soutenu toute la saison en venant nombreux au stade. Tous les éléments sont réunis pour faire ce qu’on a à faire. Cette semaine, les joueurs ont démontré beaucoup de motivation, d’implication. On a bien préparé ce match. Il y a longtemps que je n’ai pas vu le groupe s’entraîner aussi bien.» On en viendrait presque à croire que les hommes de Laurent Blanc attendaient le retour de leur star, Zlatan Ibrahimovic, pour enfin sabrer le (foot)-champagne. L’élimination cruelle en Ligue des champions a laissé des traces dont seul le retour du Suédois semble capable d’accélérer la cicatrisation. Les supporters n’attendent pas que le titre, ils se sont déjà faits à l’idée. Ils attendent la fête plutôt, chez eux. Des buts, alors que pour la première fois de la saison, le club n’a pas réussi à marquer plus d’une fois sur ses trois dernière sorties. «La Juve, tout le monde dit qu'ils ont fait une bonne saison, pourtant, ils n'ont pas remporté de Ligue Europa, de Coupe et ont été sortis de la C1...» Et pas question, côté parisien, de laisser cette fin d’exercice en demi-teinte gâcher le bilan de cette saison 2013-2014. «Il n’y a pas de doute, c’est une très belle saison, assure le coach parisien. Mais il faut encore faire un petit effort. Personne ne nous a donné quoi que ce soit. Pourquoi cela ne serait-il pas une bonne saison, une très bonne saison ? La Juve en Italie, tout le monde dit qu’ils ont fait une bonne saison, pourtant, ils n’ont pas remporté de Ligue Europa, pas de Coupe et ont été sortis de la C1…» Une bonne saison n'est pas forcément belle. Rien de tel qu'une victoire contre Rennes, en mode Princes, pour donner plus d'éclat à son accession au trône. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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07/05/2014 22:56
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Citation Paris, un sacre très mou... C'est dans une ambiance un peu triste que le Paris-SG est devenu ce mercredi champion de France. Face à Rennes (1-2), Ibra n'a même pas pu éviter la défaite d'un PSG plus poussif que jamais. Récit d'une soirée loin d'être palpitante. Un Parc sans ambiance L’histoire retiendra que le PSG est devenu champion de France à 20h50, quand Guingamp a tenu en échec Monaco à Louis-II (1-1). Mais c’est précisément à 21h00 que le speaker à lâché que le PSG était «officiellement champion de France». Le but très précoce de Lavezzi (3e) a permis au public du Parc de rester en ébullition. Mais le soufflé est très vite retombé avec les deux buts rennais, signés Kadir (23e) et Ntep (27e), ce dernier ayant été inscrit dans un silence de cathédrale. À la mi-temps, les supporters ont légitimement fait entendre leur désapprobation devant ce spectacle désolant. A la 49e, le Parc a retrouvé de la voix quand Ibra est sorti du banc pour partir s’échauffer. Son entrée à la place de Lavezzi à la 56e a réchauffé l’atmosphère et fait espérer des minutes meilleures. Le public est de nouveau sorti de sa torpeur quand l’arbitre a oublié de siffler un penalty pour une faute de Bakayoko sur Matuidi (67e). On rappelle que le PSG était alors toujours mené… Au coup de sifflet final, pas de réaction. Une défaite logique est venue sanctionner ce non-match. Les joueurs ont revêtu un t-shirt blanc pour l'occasion mais sans vraiment y croire et sans effectuer un tour d’honneur alors que des confettis bleus et rouges flottaient dans l’air. Ambiance très molle, avec un Ibra qui a vite foncé vers le vestiaire avant de finalement revenir un peu plus tard, accompagné de ses enfants et le sourire aux lèvres. Quand même. Mais le stade s'est très rapidement vidé, comme si le public n'avait pas le coeur à la fête. Motta méconnaissable Malgré le caractère exceptionnel de la rencontre, dénuée d’enjeu pour le PSG – ce qui n’était pas le cas pour Rennes -, le rythme ne fut pas très soutenu et dans la lignée des dernières prestations très poussives de Paris. Les protégés de Blanc n’y étaient pas. Comme un symbole, le chirurgien Thiago Motta a connu un déchet très inhabituel. Ses passes généralement millimétrées ont souvent été transmises sans conviction et dans le vide… Pastore a pendant un moment eu une certaine activité, mais sans beaucoup de succès. Cabaye a peiné pour exister et apporter du souffle. Et ce ne sont pas les entrées de Marquinhos (28e, Jallet blessé) et Lucas (58e) qui ont permis d’inverser la tendance. Alex a été le Parisien le plus dangereux (32e et 90e). C’est pour dire… Ibra, un espoir vain L’entrée d’Ibrahimovic avant l’heure de jeu devait permettre de dynamiser une équipe parisienne apathique. Le Suédois a d’abord évolué à droite, avant de glisser dans l’axe. Un coup franc dans le mur (66E) puis le néant. Il n’a touché que très peu de ballon, impuissant et marqué de près par Hountondji et Boye. Rennes était sagement recroquevillé en défense. L’opposition n’était pas féroce. A cinq minutes de la fin, devant l’urgence de la situation, Ibra tente une frappe de loin, un missile bien repoussé par Costil (85e), qui n’a eu aucun mal à se saisir d’une tête à l’envers d’un Zlatan tout aussi impuissant que les autres. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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08/05/2014 10:44
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Citation Paris sacré sans gagner Comme nous le révélions en exclusivité dès le mois d’août, le PSG est bel et bien le champion de France 2013-2014. Une petite blague pour commencer qui rappelle deux vérités : Paris était l’archifavori de la Ligue 1 cette saison et il s’est montré ponctuel face aux attentes. C’est en confirmant que les grandes équipes construisent leur légende et laissent une trace. Le PSG devient le premier de l’histoire du club à enchaîner deux titres de suite et son hégémonie est appelée à durer. C’est la logique d’une équipe encore en pleine croissance et des investissements qatariens, largement suffisants pour dominer l’Hexagone. L’Europe, avec un fair-play financier contraignant, c’est une autre histoire, même si rien n’est perdu. Ce PSG-là laissera également une trace collective même si la fin aura été plus laborieuse que flamboyante. Depuis son élimination de la Ligue des champions le 8 avril, il y a un mois jour pour jour, les Parisiens ont coupé l’alimentation. Le témoin lumineux indique « batterie faible » : il n’y a plus rien ou pas grand-chose, les têtes voyagent déjà en vacances ou à la Coupe du monde et Laurent Blanc n’a pas réussi à les conserver sous pression. Ce n’est pas grave mais cela donne le spectacle d’une saison qui s’étire dans la confusion. A l’image du spectacle bancal offert hier dans un Parc des Princes bondé. Citation Maxwell : «Dur de jouer quand tu es déjà champion» Le brésilien Maxwell a vécu une drôle de journée avec une convocation pour le prochain Mondial dans son pays et le titre de champion de France. Quel est votre sentiment après ce second titre consécutif de champion de France ? Maxwell. On méritait de gagner ce titre d'autant que nous avions beaucoup de pression cette saison. On a progressé et on a démontré beaucoup de choses. Et être champion, ici au Parc, même si on n'a pas gagné, c'est inoubliable. On n'a pourtant pas senti beaucoup de joie à la fin du match. Avez-vous ressenti un peu d'amertume ? On a déjà donné beaucoup de plaisir à nos supporteurs cette saison. On aurait tous voulu gagner ce match, mais c'est très dur de jouer quand tu es déjà champion. On a tout donné physiquement mais pas techniquement. Et ça a donné un goût un peu différent à la fin de cette rencontre. Cette saison est plus réussie que la précédente ? On a fait beaucoup de bons matchs. On gagné le championnat, la Coupe de la Ligue et on a encore été très proche des demi-finales de la Ligue des Champions. Il reste toujours des choses à améliorer mais on est très contents et très fiers de notre saison. Pour vous c'est une très belle journée avec le titre et la convocation pour le prochain Mondial avec le Brésil ? C'est fantastique. Je n'oublierai jamais ce moment. Je me suis rendu dans la chambre de Thiago Silva et on a regardé la liste ensemble. C'était une émotion énorme. Imaginiez-vous disputer le Mondial quand vous avez signé à Paris en janvier 2012 ? J'imaginais beaucoup de choses mais pas ça. Ça a été une surprise en août dernier quand j'ai été appelé pour la première fois. Si vous gagnez la Coupe du monde, Zlatan ne va pas être content car vous aurez encore un trophée de plus que lui. Comment allez-vous faire ? (il rigole) Non, je suis certain qu'il sera content pour moi. D'ailleurs, on a célébré ma convocation dans la chambre cet après-midi. Malheureusement, il ne sera pas à la Coupe du monde. Citation Philippe : « J'ai du mal à me réjouir du titre ! Un comble » Supporteur habitué du Parc des Princes Drôle d'ambiance hier à l'ssue de la rencontre. Le match est achevé depuis quelques minutes, le titre est définitivement dans la poche et pourtant le coeur n'y est pas. Ni chez les supporteurs qui ont rapidement déserté les tribunes. Ni chez les joueurs, lesquels n'ont même pas sacrifié au rituel du tour d'honneur. Quelques embrassades bien sûr mais très peu d'effusions de joie et quelques poignées de mains très fraîches, comme celle entre Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois, visiblement déçu par la tournure des évènements, rentre presque directement aux vestiaires au coup de sifflet final, revient quelques minutes plus tard avec ses deux garçons. Après avoir salué la tribune Boulogne, un groupe de joueurs se forme au bord du terrain. Une photo souvenir s'improvise mais certains manquent à l'appel. Jérémy Ménez, en costume, fait visiter la pelouse à sa petite fille. Le président Nasser al-Khelaifi est invisible. Dans un Parc des Princes désormais largement dégarni, les Parisiens se demandent presque s'il faut en rire ou en pleurer. Tout ça pour ça ? Un deuxième titre de champion de France d'affilée et à l'arrivée, le goût amer de la défaite, la première de la saison à domicile en Ligue 1. « Elle est vraiment bizarre cette soirée, résume Philippe, un habitué de la tribune Auteuil. J'ai du mal à me réjouir du titre, c'est quand même un comble ! » Dans ce contexte un brin morose, les enfants des joueurs ont presque réussi à égayer la fin de soirée. Soirée privée au restaurant de l'Opéra Garnier Un petit match s'improvise entre le fils de Thiago Silva et les deux garçons d'Ibra qui amusent la galerie. Au même moment, le Trocadéro puis les Champs-Elysées voyaient affluer quelques centaines de supporteurs munis pour certains de fumigènes et pétards. Vers 23 h 30, la tension montait d'un cran avec les forces de police sans que d'incident majeur ne soit signalé. Quinze personnes ont néanmoins été interpellées. « On va fêter le titre comme il se doit, nous sommes déçus par cette fin de saison mais ce soir les Champs sont à nous ! », s'enflamme Fabien, un supporteur historique du club. Maîtrisés par des cordons de CRS qui protègent les vitrines des grandes enseignes, les supporteurs sont empêchés de rejoindre l'avenue saturée de voitures décorées de drapeaux suédois, marocains ou du PSG. Vers minuit, les joueurs sont arrivés au restaurant qui jouxte l'Opéra Garnier pour une soirée privée. Citation Le pari réussi de Laurent Blanc Au terme de sa sixième année d'entraîneur, dont seulement quatre en Ligue 1, Laurent Blanc décroche un deuxième titre de champion de France, après celui obtenu en 2009 avec Bordeaux. Dans un monde où le palmarès établit souvent une frontière entre les gagnants et les perdants (une étiquette qui colle à Ranieri, qui n'a jamais remporté de titre important), Blanc continue de figurer du bon côté. Son PSG avait un avantage sur celui de Carlo Ancelotti, champion la saison passée : il s'est élancé au coup d'envoi de l'exercice 2013-2014 avec Cavani, Digne et Marquinhos en plus. Mais Ancelotti n'avait pas Monaco comme concurrent, le plus beau deuxième de l'histoire de la L 1. Le parcours impressionnant de l'équipe de la principauté suggère qu'il était sans doute plus difficile d'être champion cette saison. La prolongation de son contrat ne fait d'ailleurs plus aucun doute. « Demain (NDLR : aujourd'hui), le chapitre sera clos, a ainsi déclaré Blanc hier soir. Il y avait un accord avec le PSG depuis très longtemps et on va l'officialiser. » Le coach parisien se voit ainsi récompensé d'avoir réussi à proposer un jeu séduisant. Adepte de la possession, à l'image de Barcelone qu'il admire, le champion du monde n'a mis que deux matchs de championnat à trouver la bonne formule. Même si la seconde partie de saison est moins bonne, son PSG a livré des performances de haut vol, abouties et spectaculaires. En glanant une deuxième Coupe de la Ligue personnelle, en soulevant dès le mois d'août le trophée des champions contre Bordeaux, Blanc permet donc à Paris de gagner plus de trophées que l'année dernière. Palmarès et jeu, voilà ses deux réussites majeures. Reste la tache de l'élimination en quart de la Ligue des champions contre Chelsea. Il est évidemment coresponsable de cet échec. Il est possible qu'il soit davantage jugé sur la C 1 désormais, même dans un contexte tendu (fair-play financier). Mais il y a une bonne nouvelle : à Bordeaux comme avec les Bleus, Blanc a toujours fait mieux la deuxième année que la première. Citation Blanc sur son avenir : «Vous verrez dans peu de temps» Le PSG est champion de France pour la deuxième fois consécutive mais la fête a été gâchée par une défaite à domicile face au Stade Rennais (1-2). Cela n'a pas empêché les joueurs et les acteurs du monde de football de célébrer le 4e titre de l'histoire du club. Le PSG vise toujours le record du plus grand nombre de points (84), détenu depuis la saison 2005-2006 par Lyon. Battus mercredi par Rennes, les Parisiens en comptent 83. S'ils font le plein de points d'ici la fin de saison, ils finiront avec 89 points. Laurent Blanc et son avenir : «Vous verrez dans peu de temps». L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a déclaré mercredi, après l'obtention de titre de champion, qu'il se prononcerait très prochainement sur son avenir et sa prolongation de contrat. «Vous le verrez dans peu de temps», a seulement indiqué le technicien, sous contrat jusqu'en 2015. «Maintenant que le titre est acquis, je tenais à mettre les choses au point, a-t-il expliqué. C'est peut être moi qui ai fait une erreur de communication, je suis assez têtu, et tant que les objectifs ne sont pas atteints, il était hors de question de prolonger, même s'il y avait des accords avec le club». Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris SG a réagi après le match. «Je suis très heureux et très fier». On fait vraiment une excellente saison. On a fait ce qu'on voulait. Je pense que c'est mieux que l'an dernier, avec les résultats et la qualité de jeu», a-t-il dit au micro de Canal+. «Je veux remercier le staff, les joueurs et les supporters. Laurent Blanc reste avec le PSG, c'est sûr», a-t-il ajouté. Interrogé à propos des sanctions que l'UEFA devrait infliger au PSG au titre du fair-play financier, le président du PSG s'est dit «très confiant». «On discute avec l'UEFA, je ne confirme pas les sanctions. On va jouer la C1, peut-être avec des conditions. Mais on continue notre projet et personne ne pourra nous arrêter. On continue notre rêve», a-t-il déclaré. Thiago Silva (capitaine du PSG, au micro de Canal +): «Il n'y a pas de tristesse mais c'était un match difficile. On a fait 10 mois très bien, et le dernier pas bon. Mais je suis très heureux aujourd'hui. J'espère continuer comme ça l'an prochain pour gagner la Ligue des champions aussi. Tout le groupe est très content et j'espère qu'on va continuer comme ça, pour gagner la C1. J'espère que le coach va rester.» Yohan Cabaye (milieu du PSG, au micro de Canal +): «Le stade est plein, on est content. Malheureusement, on aurait aimé gagner ce soir mais on retient le titre. C'est ce qu'il y a de plus important. On a fait le doublé, sur cinq titres on en a gagné trois, c'est je pense une très bonne saison». Lucas (attaquant du PSG, au micro de Canal +): «C'est un titre très important pour moi. Je suis très heureux de ça. Le Mondial, c'est le foot. Je suis jeune et je vais avoir beaucoup de coupes du monde à jouer.» Blaise Matuidi (milieu du PSG, au micro de Canal +): «C'était important de confirmer. On a fait une grande saison, c'est dommage de ne pas finir sur une bonne note. En Ligue des champions il y avait quelque chose à faire, on a quelques regrets. Mais on peut être satisfait quand même de ce qu'on a fait». Salvatore Sirigu (gardien du PSG, au micro de Canal +): «C'est le fruit du travail de toute l'année. C'est dommage de ne pas gagner ce soir et d'avoir la première défaite à la maison. Mais l'important c'est ce qu'on a fait avant, c'était vraiment du bon boulot». Citation Le club voulait défiler sur les Champs C'est une idée séduisante qui aurait ravi les supporteurs. Pour fêter le titre de champion de France, le deuxième consécutif, les dirigeants avaient imaginé faire défiler leurs champions sur un bus à impériale le long des Champs-Elysées. Cette demande a été refusée formellement par la préfecture de police de Paris qui n'a pas oublié les graves débordements de l'an dernier au Trocadéro lors de la célébration du titre. Depuis, les autorités interdisent toute manifestation du PSG sur la voie publique. Paris fera donc la fête le samedi 17 au Parc des Princes après la réception de Montpellier. L'Hexagoal lui sera remis ce jour-là. Citation Ibrahimovic acclamé pour son retour sur le terrain Après plus d'un mois d'absence, Zlatan Ibrahimovic a rejoué mercredi avec le PSG et a été acclamé par les supporteurs parisiens lors de son entrée en jeu à la 57e du match face à Rennes, à la place de Lavezzi. En début de deuxième période de la rencontre de la 36e journée de L1, l'attaquant-star suédois, qui revient après une blessure à la cuisse droite contre Chelsea le 2 avril, s'est levée du banc de touche pour s'échauffer. Il a été aussitôt accueilli par des applaudissements des supporteurs de la tribune Boulogne, qu'il a harangués en réclamant leur soutien. Lors de son entrée, les spectateurs ont scandé «Ibra, Ibra». Malgré la défaite de son équipe, Zlatan a effectué un beau retour, se procurant de belles occasions. Prometteur pour la saison prochaine, même si le Suédois a quitté le terrain passablement énervé par cette défaite qui gâche la fête. Le PSG, assuré du titre quelques minutes avant le coup d'envoi, était alors mené 2-1. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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08/05/2014 11:00
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Citation Avec Ibra, «ce n'était pas gagné» Quatre jours après sa finale de Coupe de France perdue face à Guingamp (0-2), Rennes a relevé la tête sur le pelouse du PSG (2-1), mercredi. «Je m'attendais à une réaction, mais peut-être pas à une victoire», reconnaît Philippe Montanier. Dix-neuf kilomètres, seulement, séparent le Stade de France du Parc des Princes. Mais de l’enceinte dyonisienne à celle du PSG, les Rennais ont offert un visage diamétralement opposé. Sur le terrain d’abord. Derrière les micros ensuite. Quatre jours après le naufrage subi face à Guingamp (0-2) en finale de la Coupe de France, les joueurs de Philippe Montanier avaient la mine refaite après avoir infligé à Thiago Silva et ses équipiers leur troisième défaite de la saison en Championnat, la première à domicile. «Je m’attendais à une réaction, mais peut-être pas à une victoire face à Paris», admet volontiers Montanier. «J'espère que ça nous permettra d'avoir plus de sérénité lors des deux derniers matches» L’ancien entraîneur de la Real Sociedad savait son équipe coutumière du fait : après s’être inclinés face à Toulouse (2-3) le 15 mars dernier, les Rennais avaient déjà montré qu’ils étaient «capables» de réagir sur la pelouse de Marseille (1-0) le week-end suivant. A ses yeux, ce succès est d’autant plus «méritoire» qu’il a été acquis avec Ibrahimovic, entré à la 57e minute, dans le camp d’en face. «Quand je l’ai vu rentrer, je me suis dit que ce n’était pas gagné, sourit-il. C’est un joueur que tout entraîneur admire pour ses qualités de joueur, mais aussi pour l’influence qu’il a vis-à-vis de ses partenaires. On l’a vu avec sa frappe de loin (87e), il est capable de faire des différences quand les autres sont en difficulté.» Si Toivonen s’était montré plus adroit (81e), Rennes aurait pu s’offrir une fin de match plus paisible. Mais l’essentiel était ailleurs pour les Bretons. Parce qu’il sait compter, «normalement», Montanier n’a pas manqué de relever qu’avec 43 points au compteur et un goal-average supérieur à ses concurrents, le Stade rennais avait assuré sa présence en L1 la saison prochaine. «J’espère que ça nous permettra d’avoir plus de sérénité lors des deux derniers matches, a ajouté le technicien. Encore que, le stress ne nous convient pas si mal que ça.» Une référence au climat détestable qui a enveloppé le club breton depuis sa finale de Coupe perdue. «Ce qui est important, c’est l’unité autour du club compte tenu des pressions qu’on subissait de l’extérieur, conclut Montanier. C’est ce qui nous a permis d’être costauds et d’obtenir un très bon résultat ici.» Meilleur qu’il ne l’avait envisagé. Citation La fête sur les Champs-Elysées Les supporters du PSG n'ont pas tardé à célébrer le nouveau titre de champion de France glané ce mercredi malgré une défaite contre Rennes (1-2). Plusieurs milliers de personnes se sont ainsi rassemblées sur les Champs-Elysées. Pétards, fumigènes, concerts de klaxon et chants ont égayé leur soirée. Face à de petits mouvements de foule, les gendarmes mobiles empêchaient certains supporters de se rendre dans les rues adjacentes. Un peu plus tôt, Place de la Bourse, une centaine de supporteurs Ultra du PSG avaient commencé à célébrer ce titre, critiquant néanmoins «l'ambiance du Parc». Citation Al-Khelaïfi : «Très fier» S'il regrette la défaite du PSG contre Rennes (1-2) ce mercredi, Nasser Al-Khelaïfi préfère retenir la très belle saison de son club. «Cette année, on joue mieux au foot», s'est-il réjoui. «Nasser Al-Khelaïfi, quel est votre sentiment après ce titre de champion ? Je suis très heureux ce soir. Je l’étais déjà avant le match, car nous étions déjà champions. Je suis très fier de mon équipe car cela n’a pas été une saison facile. Je suis content des résultats, mais aussi de la qualité du jeu. Cette année, on joue mieux au foot. «Je n'oublie pas que la saison a été très dure.» Mais ce n’est pas un peu triste cette défaite devant votre public ? Bien sûr que j’aurais préféré qu’on gagne le match. Je comprends le souci de motivation, car on était champion avant. Moi, j’aurais préféré que Monaco remporte son match (contre Guingamp, 1-1). Comme ça, cela nous aurait obligé à gagner. Bon, c’est comme ça, c’est du foot. Je n’oublie pas que la saison a été très dure. «Personne ne va nous arrêter» Laurent Blanc sera-t-il l’entraîneur du PSG la saison prochaine ? Toujours. Je continue à dire la même chose. Laurent Blanc reste ici avec nous. Comment réagissez-vous aux sanctions du fair-play financier ? Cela ne change rien à notre projet, aux salaires des joueurs. J’écoute les médias mais rien ne va stopper notre rêve, notre projet. On continue. Personne ne va nous arrêter.» Citation LE PSG SOUVERAIN INCONTESTÉ Leader depuis la 10e journée, le PSG a validé mercredi soir face à Rennes (1-2) son deuxième titre de champion d'affilée. Retour sur une saison presque parfaite en Ligue 1. Citation LES JOUEURS CLES LAURENT BLANC A FAIT SES PREUVES Successeur de Carlo Ancelotti, Laurent Blanc n’était pas le premier choix des propriétaires qatariens. Arrivé à Paris après une longue liste de refus (Mourinho, Wenger, Hiddink, Villas-Boas, Laudrup…), le Président n’a signé qu’un contrat d’un an avec une autre en option. Malgré une certaine défiance à son égard, l’ancien entraîneur de Bordeaux et sélectionneur des Bleus a très vite convaincu les plus sceptiques. Les résultats ont immédiatement été bons et il a, chose non négligeable, réussi à imposer un jeu offensif et plaisant, ce qui était loin d’être le cas sous Ancelotti. Son équipe, qui a outrageusement dominé le Championnat, a fait de la possession du ballon sa marque de fabrique, à l’instar du FC Barcelone et du Bayern Munich. Emballés, ses dirigeants sont chauds pour le prolonger. ZLATAN IBRAHIMOVIC, LE PLUS DÉCISIF L’homme fort du PSG, indéniablement. En chiffres, ça donne 2620 minutes disputées en 30 matches titulaire, 25 buts inscrits dont sept sur penalty, 13 passes décisives ... Au total, l’international suédois, âgé de 32 ans, a inscrit plus du tiers des buts de son club cette saison. Le 16 mars 2014, il est même devenu le meilleur buteur de l'histoire du club sur une saison toutes compétitions confondues avec 40 buts marqués au total, battant le précédent record détenu par Carlos Bianchi de 39 buts lors de la saison 1977-1978. EDINSON CAVANI, LE SACRIFIÉ Edinson Cavani a débarqué à Paris avec sur les épaules le poids du transfert le plus cher de l’histoire de la L1 (64 millions d’euros), mais ce statut n’a pas été dur à vivre pour lui, contrairement à ce qui a pu se passer avec Pastore deux ans auparavant. L’attaquant, qui a évolué lors des premiers matches en pointe avec Ibrahimovic, a vite dû s’exiler sur le côté droit, Blanc remisant son 4-4-2 pour un 4-3-3. El Matador s’est « sacrifié » pour le collectif et a même été exemplaire dans les tâches défensives. Irréprochable dans l’état d’esprit, il a des stats à la hauteur avec 16 buts en 29 matches, ce qui fait de lui le deuxième meilleur buteur derrière Ibra. Malgré tout, rien ne dit qu’il restera au PSG une saison de plus. De grands clubs anglais comme Chelsea et MU rêvent de le recruter. THIAGO MOTTA, LE MÉTRONOME Le métronome du PSG. A 31 ans, l’ancien joueur du Barça a sans conteste livré une saison quasi-parfaite, et surtout sans blessure, ce qui n’avait pas été le cas l’année précédente (une quinzaine de matches disputés). Thiago Motta a pesé lourd dans la mécanique parisienne, notamment par son sens aigu du placement et sa rigueur. Son entente dans l’entrejeu avec Blaise Matuidi et Marco Verratti est exemplaire. Quatre mois durant, la direction du PSG a bataillé en coulisse pour finalement arriver à lui faire signer une prolongation de contrat jusqu’en juin 2016. Citation EQUIPE TYPE Sirigu - Van Der Wiel, Alex Costa, T. Silva, Maxwell - Verratti, T. Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi Citation LES MATCHS CHARNIERES 9E JOURNÉE: OM-PSG: 1-2 (6 OCTOBRE 2013) C'est le match qui a lancé pour de bon le PSG, celui que Laurent Blanc sortira souvent en référence le reste de la saison. Malmené au Vélodrome dans un Classique brûlant, Paris est réduit à 10 à la demi-heure de jeu après l'expulsion de Thiago Motta, coupable d'une faute dans la surface sur Valbuena. André Ayew convertit le penalty mais les Parisiens vont réussir à inverser la tendance, grâce à Maxwell (45e) et Ibrahimovic (66e). Une victoire capitale acquise dans un état d'esprit conquérant malgré l'infériorité numérique: un match presque parfait pour Laurent Blanc. 16E JOURNÉE - EVIAN TG - PSG : 2-0 (4 DÉCEMBRE 2013) Ce soir-là, c’est presque Noël pour les Haut-Savoyards. Candidats au maintien, ils sont la première équipe à faire tomber le grand PSG – certes privé de Thiago Motta et Alex - cette saison. Une victoire (2-0) face à des Parisiens qui ont manqué d’humilité, et même quelquefois fait montre de suffisance dans leurs efforts. La première frappe cadrée du match est intervenue à la 65e minute. Aucun tir cadré parisien en première période. Au final, la fin d’une belle série de 36 matches sans défaite, et un avertissement retentissant pour Ibra et consorts. 24E JOURNÉE: MONACO - PSG: 1-1 (9 FÉVRIER 2014) C'est le choc au sommet de cette Ligue 1 2013-2014 entre le PSG version qatarie et l'ambitieux promu financé par l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev. Comme au match aller, les deux équipes n'ont pas réussi à se départager, Monaco égalisant avant le dernier quart d'heure grâce à un but contre son camp de Thiago Silva (1-1). Mais ce résultat satisfait les Parisiens, qui laissent leur dauphin à 5 points, d'autant qu'ils vont ensuite enchaîner 8 succès de rang en Ligue 1 et filer vers leur deuxième titre consécutif. Citation LES CHIFFRES 114 - C'est en millions le montant investi par les dirigeants du PSG lors du mercato estival 2013, dont 65 pour le seul Edinson Cavani (record en Ligue 1). Outre l'attaquant uruguayen, Paris a sorti son chèquier pour Marquinhos (31,3M) et Lucas Digne (13M). Mais c'est moins qu'à l'été 2012 (121 millions). 83 - Après sa défaite face à Rennes mercredi soir (1-2), le PSG est resté bloqué à 83 points. Il lui reste deux matches, à Lille et face à Montpellier, pour battre le record de Lyon en 2005-2006 (84). 77 - Le PSG a marqué 77 buts en L1, son record dans l’élite sur une saison. 4 - Paris a décroché le quatrième titre de son histoire, après 1986, 1994 et 2013. Par ailleurs, le PSG est le premier club à conserver son titre en depuis l’OL d’Alain Perrin en 2007/08. 10 - Zlatan Ibrahimovic a été champion du pays dans lequel il évoluait toutes les saisons depuis 2003/04 à l’exception de sa dernière à l’AC Milan (2011/12), incluant les titres retirés à la Juventus en 2004/05 et 2005/06. C’est donc 10 titres sur les 10 dernières saisons. Citation Contrat : La mise au point de Laurent Blanc Malgré la conquête du titre de champion de France, Laurent Blanc n’a pas encore annoncé officiellement la prolongation de son contrat. «Ça, vous le verrez dans peu de temps, a d’abord souligné le technicien. Mais maintenant que le titre est acquis, j’aimerais mettre certaines choses au point. C’est peut-être une erreur de communication de ma part, mais je m’étais dit – et je suis têtu – qu’il était hors de question de prolonger tant que les objectifs n’étaient pas atteints. Et ce même s’il y a pu avoir des discussions ou un accord au préalable avec le club. Mais que vous partiez dans tous les sens, que vous affirmiez des choses fausses… Lesquelles ? J’ai lu que j’exigeais certaines choses avant de signer, que mon salaire n’était pas assez élevé, que je voulais un team manager… Le travail des journalistes, c’est aussi de vérifier l’information. Voilà, je voulais vous le dire.» Citation Lucas, la non sélection a pesé Annoncé comme titulaire probable face à Rennes (1-2), mercredi, Lucas a finalement dû attendre la 57e minute pour fouler la pelouse du Parc des Princes. Un choix dicté par sa non-sélection en équipe du Brésil pour le Mondial. «J’attendais cette liste avec impatience, a avoué Laurent Blanc. Autant j’étais heureux pour Maxwell, autant j’étais malheureux pour Lucas. Ça m’a convaincu d’aligner Max et de ne pas faire jouer Lucas d’entrée de jeu.» Citation Ménez, une question d'équilibre Après PSG-Rennes (1-2), mercredi soir, Laurent Blanc s’est justifié concernant sa décision de laisser Jérémy Ménez en tribunes. «C’est un choix, a d’abord indiqué l’entraîneur du PSG. On était parti au vert à 21. Il fallait équilibrer le banc de touche. J’ai décidé de mettre deux défenseurs, deux milieux et deux attaquants qui étaient Ibra et Lucas». Citation Jallet touché au dos Impliqué sur l’égalisation rennaise signée Kadir (23e), Christophe Jallet a été contraint de céder sa place à la 28e minute de PSG-Rennes (2-1), mercredi soir, en raison d’une douleur au dos. «Je ne sais pas si c’est la même chose que son opération d’une hernie discale (début janvier), a commenté Laurent Blanc. Je ne pense pas et je n’espère pas pour lui. Il a eu une sorte de blocage qui ne lui permettait pas de continuer.» Citation «Un grand moment» pour Paris Après la défaite face à Rennes (1-2), les joueurs du PSG étaient soulagés d'en avoir fini avec une saison qu'ils estiment très réussie, malgré l'échec en Ligue des champions. Si le PSG a été très en dessous de son niveau et essuyé contre Rennes (1-2) une défaite le jour de son sacre, c’est parce que le titre était «déjà gagné». Alors, la motivation ce serait naturellement envolée. «On l’a su avant le match et peut-être qu’inconsciemment cela a joué, a reconnu Yohan Cabaye. Cette défaite vient un peu gâcher la fête.» Si SalvatoreSirigu confirme que le résultat de Monaco a «un peu faussé» la partie, Blaise Matuidi reconnaît que ce revers «ne change rien à la satisfaction d’avoir remporté ce titre». «On est très heureux même si on n’a pas évolué comme si on avait joué à 19h00», a-t-il poursuivi. «Sur cinq titres en jeu, le club en a gagné trois» Après cette prestation indigente, les joueurs de Laurent Blanc n’ont voulu retenir que le positif d’une saison «magnifique», selon Cabaye. «Sur cinq titres en jeu, le club en a gagné trois (Trophée des champions, Coupe de la Ligue et Ligue 1, ndlr). Le bilan est donc très bon», a-t-il ajouté. Matuidi, qui a connu une relégation (avec Troyes), apprécie l’instant encore plus que certains. «Les titres, il faut les savourer. C’est un grand moment. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre», a confié le milieu défensif, qui avoue toutefois que le sacre de 2013 avait une autre saveur : «Le premier titre est toujours le plus beau». «Déjà un peu la tête à la Coupe du monde» Dans toutes les bouches subsiste quand même un «goût amer» (dixit Matuidi), celui de l’élimination en quart de finale de Ligue des champions contre Chelsea (3-1, 0-2). «On a progressé et on n’est pas passé loin des demies», a souligné l’ancien Vert. Pour Cabaye, Paris manque encore de maturité : «Un projet ne se construit pas en deux ans, mais plus sur le long terme.» Chelsea et Manchester City sont de bons exemples. Maxwell a été le plus sévère, estimant qu’il y avait encore «beaucoup de choses à améliorer». Il reste encore deux matches de Championnat (Lille et Montpellier) à des Parisiens en chasse d’un record, celui d'atteindre les 84 unités. «Nous sommes à un point du record, et on va tout faire pour passer cette barre», a assuré Cabaye. Un dernier effort leur est demandé avant de penser définitivement au Mondial brésilien, alors que certains y sont visiblement déjà. «On a déjà un peu la tête à la Coupe du monde, il ne faut pas se le cacher, a avoué Matuidi. Mais il faut bien finir, pour le club et nous-mêmes.» Citation Blanc : «Ce qu'il faut retenir, c'est le titre» Malgré la défaite concédée face à Rennes (1-2), mercredi soir, Laurent Blanc s'est réjoui du sacre de son équipe. Il vise désormais le record de points sur une saison établi par l'OL en 2005-2006. Laurent Blanc ne tenait pas à connaître le résultat de Monaco-Guingamp (1-1) avant d’affronter Rennes. «Mais vous savez comment ça se passe, souligne le technicien. Il y a toujours un ami pour vous dire le score et que vous êtes champion». Alors que sa causerie d’avant match dure d’ordinaire trente secondes, «celle-là n’a même pas duré 10 secondes…» Peu disert devant son groupe donc, l’entraîneur du PSG s’est montré, en revanche, beaucoup plus prolixe pour commenter le sacre de ses joueurs malgré la défaite concédée face aux Bretons (1-2). S’il ne cache pas avoir été «déçu» par le résultat, «ce qu’il faut retenir ce soir, c’est le titre», a-t-il insisté. «Cette équipe mérite d'être dans le livre des records...» Après le match, sur la pelouse d’abord, dans le vestiaire ensuite, Thiago Motta et ses équipiers se sont livrés à une célébration improvisée. «Mais il y aura une fête plus importante et plus organisée contre Montpellier (lors du dernier match de la saison)», a promis Blanc. D’ici là, le technicien aura certainement officialisé la prolongation de son contrat. Son équipe, elle, aura peut-être battu le record de points en une saison établi par l’Olympique lyonnais lors de la saison 2005-2006. Avec 83 points au compteur, le PSG n’en est plus qu’à une unité. «Cette équipe mérite d’être dans le livre des records, a insisté Blanc. Pour cela, il faudra rester concentrés et marquer des points contre Lille et Montpellier. Ça ne sera pas évident, comme il n’était pas évident d’apprendre pendant la discussion d’avant-match qu’on était champion…» Ce deuxième titre d’affilée pour le PSG, son deuxième à titre personnel après celui glané avec Bordeaux en 2009, Blanc l’a évidemment attribué aux joueurs, aux dirigeants, mais aussi staff technique dont le mérite n’a, selon lui, pas été reconnu à sa juste valeur. Il a, au passage, tordu le cou à l’idée que la fin de Championnat poussive de ses joueurs puisse altérer une saison presque parfaite. «La saison, c’est sur 10 mois, a-t-il rappelé. Allez-vous retenir les quatre derniers matches ou tous les autres ? (ironique) Je connais déjà la réponse… Le problème, c’est que j’ai l’impression que vous évaluez juste la saison du PSG par rapport à la C1. Si on n’est pas en demies ou en finale, tout est à jeter aux orties… Je connais les règles, mais je trouve que c’est dévaluer le titre de champion…» Citation Blanc : «Beaucoup de jalousie» Laurent Blanc a assuré ne pas penser aux critiques émises par Christian Gourcuff sur sa manière d’entraîner. «C’est oublié», a-t-il affirmé. Mais en écoutant le technicien défendre sa façon de manager dans la foulée du deuxième titre consécutif de champion de France obtenu mercredi soir par le PSG, il était difficile de ne pas penser à l’entraîneur lorientais. «Il faut une ouverture d'esprit et ne pas penser qu'il y a une seule bonne méthode». «On parle sans savoir, a d’abord regretté Blanc. C’est ça qui me dérange un peu, mais je pense qu’il y a beaucoup de jalousie. Comme mon père le disait, c’est un vilain défaut. Ça finit toujours en méchanceté». Et de poursuivre : «Je travaille comme tous les entraîneurs le font. Je participe aux entraînements, je fais comme tous les autres… Après, c’est vrai que je délègue beaucoup, mais un entraîneur doit déléguer parce qu’il a plein de choses à faire autre part que sur un terrain. Et croyez moi, il y a beaucoup de choses à faire (…) Il faut une ouverture d’esprit et ne pas penser qu’il y a une seule bonne méthode». Alors qu’on l’interrogeait sur la saveur de ce titre, son deuxième après celui glané avec Bordeaux en 2009, Blanc a rappelé «qu’on se rappelait toujours d’une première fois». «Celui-là, je l’apprécie parce qu’en début de championnat, tout le monde pensait que Paris serait champion quel que soit l’entraîneur. C’est peut-être vrai, mais je n’en suis pas convaincu. Il faut gagner des points, mettre une philosophie de jeu en place, convaincre les joueurs. L’entraîneur du PSG, ce n’est pas seulement un mec qui choisit onze noms et qui leur dit : "Vous allez gagner…"» Citation Nene : «Magnifique à regarder» Joueur du PSG de l'été 2010 à l'hiver 2013, Nene nous livre son regard sur la saison du club de la capitale. Au moins autant que le deuxième titre d'affilée de Thiago Silva et ses équipiers, le Brésilien salue le style de jeu qu'ils ont proposé. «Nene, Paris champion pour la deuxième année d’affilée, est-ce une surprise ? Non. Au début, je pensais que Monaco leur poserait plus de problèmes, mais le PSG a fait ce qu’il fallait. Ils auraient mérité d’aller plus loin en Ligue des champions, c’est dommage, mais bon… Ils ont gagné la Coupe de la Ligue, le Championnat pour la deuxième année d’affilée. C’est magnifique et ils ne vont certainement pas s’arrêter là. Ce qui est fort aussi, c’est qu’ils n’ont perdu que trois matches en Championnat. Ça veut dire qu’ils sont vraiment restés concentrés tout le temps. Monaco était-il encore trop faible ou bien le PSG était-il trop fort ? Le PSG était trop fort. Monaco avait aussi une bonne équipe, mais c’était leur première année ensemble. Ils manquaient un peu d’expérience. Et puis, contrairement à Paris, ils n’avaient pas 24 joueurs du même niveau capables de tenir toute l’année. «Contrairement à Paris, Monaco n'avait pas 24 joueurs du même niveau» Finalement, la vraie surprise, c’est la manière dont le PSG a conquis ce titre : en pratiquant un bon football… Ça, c’est vraiment bien. Depuis qu’il a entraîné Bordeaux, on a vu que Laurent (Blanc) faisait très bien jouer ses équipes. Aujourd’hui, il dispose de joueurs pour lui permettre de faire encore mieux, mais je ne pensais pas qu’il réussirait à imposer son jeu aussi vite. A regarder, c’était magnifique, un peu comme le Barça ou le Bayern. Laurent Blanc, c’est plus fort qu’Ancelotti ? (Rires) Ce sont deux bons entraîneurs aux styles différents. Après, il faut le reconnaître - et de toute façon ça se voit -, l’équipe joue mieux aujourd’hui. En début de saison, on pouvait s’interroger sur la cohabitation Ibrahimovic-Cavani… Les gens peut-être, mais moi non. Cavani, je le connaissais. On avait joué un match ensemble à Miami. C’est un mec simple, sympa, tranquille… «Ce n'est pas parce que tu perds contre Chelsea que c'est un échec» Mais qu’il a fallu convaincre de jouer sur le côté droit. Il pensait qu’il jouerait en pointe. D’ailleurs, en début de saison, il a joué comme ça avec Ibra, mais Laurent a vu que l’équipe marchait mieux avec trois milieux. Même si nous, les joueurs, on voit parfois les choses d’une autre manière, le but c’est que l’équipe tourne bien, non ? La prochaine étape, désormais, c’est de gagner la Ligue des champions. Les sentez-vous capables d’y arriver ? Oui. Cette année, ils auraient mérité d’être parmi les quatre meilleurs. Chaque saison, l’équipe prend un peu plus d’expérience. Il ne manque pas grand-chose. Dans un entretien accordé à France Football, Thiago Motta a estimé qu’il fallait encore davantage de concurrence. Partagez-vous son avis ? Non, la concurrence, il y en a déjà. Il leur manque juste un peu plus d’expérience en tant qu’équipe. Avez-vous compris les critiques émises après l’élimination en C1 ? Il y a une pression énorme, surtout maintenant. Aujourd’hui, tout le monde attend beaucoup du PSG, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas la seule grosse équipe. Ce n’est pas parce que tu dépenses beaucoup d’argent que tu vas tout gagner du jour au lendemain. Et puis, pour Paris, tout ça, c’est nouveau. Le Real, le Bayern, Manchester City, ça fait des années qu’ils dépensent… Ce n’est pas parce que tu perds contre Chelsea que c’est un échec et que tu dois tout changer. Il y a trois ans, le club n’était même pas en C1…» Citation «Quand Paris lance la machine...» Moins impressionnant depuis son élimination en Ligue des champions, le PSG a infligé quelques claques mémorables lors de la première partie de saison. Balayés respectivement avec Bastia et le FC Nantes, Yannick Cahuzac et Serge Gakpé témoignent. Une semaine de travail balayée en quelques minutes. Quand le PSG déboule, «il faut espérer qu’il soit dans un mauvais jour et toi dans un très bon», souligne Yannick Cahuzac. Sinon ? C’est la fessée. Avec Bastia, le milieu de terrain en a reçu deux : 4-0 au Parc des princes le 19 octobre et 3-0 au stade Armand-Cesari le 9 mars dernier. A chaque fois, le plan de bataille des Corses avait volé en éclats en l’espace d’un quart d’heure. «L’idée, c’était d’être costauds et bien regroupés pour ne pas prendre de buts d’entrée de jeu, rappelle le capitaine bastiais. On avait respectivement tenu 10 minutes là-bas et 5 minutes chez nous… Tout de suite, ça devient plus compliqué. Ils font tourner, ils nous font sortir, tu peux courir 3-4 minutes sans réussir à récupérer le ballon… Une fois qu’ils ont lancé la machine, c’est frustrant. Tu te sens impuissant.» Gakpé : «Moi, je prends du plaisir quand j'ai le ballon». Ce sentiment, Lorient (4-0, 12e j.), Reims (3-0, 14e j.), Lyon (4-0, 15e j.) et Sochaux (5-0, 17e j.) l’ont certainement également partagé. Battu à trois reprises avec le FC Nantes – deux fois en Championnat, une fois en Coupe de la Ligue -, Serge Gakpé évoque même «un calvaire» au sujet du 5-0 reçu au Parc le 19 janvier. «Quand tu joues contre eux, il ne faut pas passer à côté, sinon tu es immédiatement sanctionné, souligne l’international togolais. Quand tu es mené au bout de 10 minutes, tu sais que ça va être difficile. A 2-0 puis 3-0, tu sais que c’est mort. Ce soir-là, on a peut-être abandonné trop vite. En quittant le stade, c’était un peu la honte.» Alors que Cahuzac nous a assuré que malgré la défaite, un match contre le PSG restait «un moment agréable», Gakpé estime, lui, que la notion de plaisir dans ce type de rencontre est réduit à peau de chagrin. «Moi, je prends du plaisir quand j’ai le ballon». «Ce ne sont pas des courses à haute intensité, mais ce sont les plus chiantes, poursuit l’ancien Monégasque. Tu vas à droite, à gauche. Tu dois t’écarter, revenir… Selon que tu sois un centimètre trop haut ou trop loin, ils arrivent à trouver la bonne passe…» Alors que Cavani et Ibrahimovic avaient chacun inscrit un but somptueux contre le Sporting (deux buts nommés aux Trophées UNFP), ce n’est pas tout à fait un hasard si Cahuzac préfère mettre en exergue le rôle joué par Thiago Motta. «Ibra, sur un geste, il peut être décisif, mais lui c’est le régulateur, explique-t-il. C’est lui qui donne le rythme. Il est tricheur quand il doit tricher, il a une technique au-dessus de la moyenne… Il a plus joué que l’an dernier et il leur a fait énormément de bien.» «Pour moi, les trois du milieu sont vraiment énormes, reprend Gakpé. Quand tu vois leur maîtrise, ce qu’ils sont capables de faire dans des petits périmètres même quand tu les presses… Et puis, ils se trompent rarement.» Un constat qui s’étend à tout le PSG. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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08/05/2014 14:09
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#6149
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation LAURENT BLANC PROLONGE JUSQU'EN 2016 Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer la prolongation du contrat de Laurent Blanc d'une année supplémentaire. L’entraîneur est désormais lié au Club jusqu'en juin 2016. Lors de sa première saison avec le Paris Saint-Germain, Laurent Blanc a conduit le Club vers les sommets, remportant trois trophées nationaux sur quatre (Championnat de France de Ligue 1, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions), et atteignant les quarts de finale de l’UEFA Champions League pour la deuxième année consécutive. Avec 25 victoires en 36 matches de Ligue 1, Laurent Blanc détient le meilleur ratio de victoires dans l’histoire du Club. Cette saison Le Paris Saint-Germain a remporté 39 matches sur les 53 disputés. Laurent Blanc a déclaré suite à la signature : « Je suis très heureux de prolonger mon engagement au sein du Paris Saint-Germain et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe. Nous rêverons encore plus grand ensemble. » « Nous sommes très heureux aussi bien du parcours remarquable réalisé cette saison par notre équipe que par le style de jeu élégant et performant initié par Laurent Blanc. Il était légitime et évident de lui renouveler et signifier notre confiance. Nous sommes convaincus que sous sa direction notre équipe gagnera de nombreux trophées lors des saisons à venir », a souligné Nasser Al-Khelaifi, Président du Paris Saint-Germain. Laurent Blanc a remporté de nombreux titres et a joué sur tous les stades d’Europe et du Monde. Champion du Monde en 1998 et d’Europe en 2000 avec l’Equipe de France, il a joué dans les meilleures équipes européennes, au FC Barcelone, à Manchester United, à l’Inter Milan. Vainqueur d’un championnat national en France et en Angleterre, une Super-coupe en Espagne, une Coupe de France, il a joué avec les plus grands joueurs du Monde. En 2007 à 42 ans (Laurent est né le 19 Novembre 1965 à Alès), sélectionné 97 fois en Equipe de France, il devient entraîneur pour la première fois des Girondins de Bordeaux, équipe avec laquelle il gagnera le titre de Champion de France et la Coupe de la Ligue en 2009 en développant un style de jeu très séduisant. En 2010, il prend les rênes de l’Equipe de France qu’il conduit jusqu’aux quarts de finale de l’Euro 2012. PSG.FR -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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09/05/2014 07:26
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#6150
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Citation Cavani reste flou À peine sacré champion, l’attaquant uruguayen du PSG n’a pas clarifié sa situation. Il a répété son désir de discuter avec le club de ses perspectives. IL EST MINUIT PASSÉ, mercredi soir au Parc des Princes, et Edinson Cavani s’engage dans la zone mixte qui sépare le vestiaire du parking. À vingt-sept ans, malgré la défaite du PSG contre Rennes (1-2), l’homme le plus cher de l’histoire de la L 1, acheté 64 M€ à Naples l’été dernier, vient de conquérir son premier titre de champion dans un club européen, sept ans après son précédent sacre, au pays, sous le maillot de Danubio, un club de Montevideo. Avant de quitter le stade, l’Uruguayen va pointer le caractère capricieux, voire ingrat, d’une partie du public parisien, qui a préféré vider les tribunes au coup de sifflet final, sans prendre le temps de saluer les héros d’une saison entière. Il n’ira pas jusqu’au « ici, avant, il n’y avait rien » , lâché un an plus tôt par Ibrahimovic après une victoire compliquée contre Nancy (2-1, le 9 mars 2013). Pas d’acidité dans la voix posée du Matador, mais une déception palpable. « Je m’attendais à une autre réaction du public, avec plus d’indulgence et plus de soutien. Les gens devraient plutôt apprécier notre saison dans sa globalité. Normalement, pour des supporters, il n’y a rien de plus beau que de voir leur équipe gagner un Championnat. Quand j’étais à Palerme ou à Naples, j ’ ai vécu d’inoubliables moments de communion avec les tifosi quand l’équipe atteignait ses objectifs. Mais le foot est comme ça… Nous, dans le groupe, on sait à quel point gagner un Championnat est difficile. » Il tire, ensuite, un bilan de sa première saison parisienne. « Elle a été belle, malgré toutes les polémiques autour de moi. » Une allusion, entre autres, aux critiques qui l’ont visé après son entretien dans L’Équipe, le 1er avril, où il exprimait sa frustration d’avoir été déplacé à droite dans le 4-3-3 de Laurent Blanc et les interrogations qui en découlaient sur son avenir. « JE VAIS ASSURÉMENT PARLER AVEC LE PRÉSIDENT » À la question de savoir s’il a la certitude de rester au PSG la saison prochaine, sa réponse reste évasive. « Je vais assurément parler avec le président, avec le club. Si j’ai des choses importantes à dire, je le ferai en interne. » Et il ajoutera, dans un sourire un brin énigmatique : « Je pense que nous ferons en sorte que les choses se passent du mieux possible... » Attiré par la Premier League, il restera flou sur ses prétendants anglais, notamment Manchester United : « Je ne sais pas ce qui est vrai ou pas dans ce qui se dit. » Sur Chelsea, il doit savoir la voie étroite, le club londonien semblant déjà d’accord avec Diego Costa (Atlético Madrid). Alors que Nasser al-Khelaïfi, son président, affirme qu’il restera, l’avenir de l’Uruguayen dessine le grand point d’interrogation du printemps parisien. « Le dossier Cavani est sensible depuis le début de la saison » , soufflait même, hier, un familier du club. Citation Lucas ira quand même « au Brésil le mois prochain » MERCREDI, quelques heures avant le match PSG-Rennes (1-2), Lucas a appris que Luiz Felipe Scolari ne l’avait pas retenu dans la liste des vingt-trois Brésiliens amenés à disputer la Coupe du monde dans leur pays (12 juin13 juillet). À l’issue de la rencontre, le milieu offensif (21 ans) a raconté sa désillusion : « J’ai passé une journée agitée. Je me sentais un peu nerveux, angoissé. Quand j’ai appris ma non-sélection, je ne vais pas dire que je me suis senti très bien… Mais ces sentiments font partie de la vie des footballeurs. J’espérais vraiment jusqu’au dernier moment figurer sur cette liste. Mais bon, je suis encore très jeune et il me reste beaucoup de choses à accomplir dans macarrière. J’irai au Brésil le mois prochain passer du temps avec ma famille et soutenir mes amis de la Seleçao. J’ai reçu beaucoup de messages de réconfort de mes fans. La vie continue. » Citation LES SANCTIONS OFFICIALISÉES AUJOURD’HUI ? Au départ, l’UEFA avait prévu d’annoncer aujourd’hui les différentes décisions prises à l’encontre des neuf clubs européens encore sur la sellette à propos du fair-play financier. Mais ce n’est plus certain car le cas de Manchester City fait toujours débat. Des sanctions à peu près équivalentes à celles du PSG (encadrement de la masse salariale, contrôle des transferts, limitation du nombre de joueurs à 21 en Ligue des champions et une amende de 60 M€) sont envisagées. Mais elles sont mal acceptées par le club mancunien, qui les juge trop lourdes. Pour le PSG, tout est réglé. C’est aussi le cas pour les clubs russes et turcs concernés, mais qui auront des sanctions beaucoup moins importantes. Citation Blanc prolonge la fête Le PSG, qui a célébré son titre de champion dans un restaurant parisien, a officialisé la prolongation du contrat de son entraîneur, hier. LE PARIS-SG a mis un terme au feuilleton de la prolongation de contrat de Laurent Blanc, qui aura duré plus de trois mois, jusqu’à alimenter le flou autour de l’avenir de l’entraîneur du club de la capitale, après l’élimination contre Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions (aller, 3-1, le 2 avril, retour, 0-2, le 8 avril) et la défaite à Lyon (0-1, le 13 avril). Au lendemain de son deuxième titre de champion de France d’affilée – le quatrième de son histoire – mercredi, face à Rennes (1-2), le PSG a en effet officialisé, hier à 15 heures, que Blanc avait prolongé son contrat d’une année , jusqu’au 30 juin 2016. Les discussions ont achoppé durant plusieurs semaines sur deux volets principaux. L’aspect financier, d’abord : le salaire proposé par les propriétaires qatariens du club (260 000 € brut par mois) n’était pas à la hauteur des attentes de l’ex-entraîneur de Bordeaux. Second point : Blanc souhaitait, pour prolonger, être mieux intégré à certains processus de décision, comme ceux liés aux obligations publicitaires des joueurs, qu’il espère, à l’avenir, plus en accord avec ses plannings de travail au Camp des Loges. Un accord a été trouvé, mercredi matin, à Paris lors d’un ultime rendez-vous entre Jean-Pierre Bernès, l’agent de l’entraîneur, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, et son président, Nasser al-Khelaïfi. LA VENUE DE DANIEL ALVES PRESQUE BOUCLÉE Le staff de Blanc ne changera pas. Al-Khelaïfi n’aurait toujours pas l’intention de recruter un directeur sportif pour remplacer Leonardo, parti l’été dernier. Mais Blanc, également vainqueur cette saison de la Coupe de la Ligue, devrait déjà pouvoir compter sur l’arrivée du latéral droit brésilien Daniel Alves (31 ans, sous contrat jusqu’en 2015 avec le FC Barcelone), dont la venue est quasi bouclée. Il s’est également vu, à nouveau, assigner plusieurs objectifs par son président : un titre de champion, une coupe et, au moins, une demi-finale de C 1. « Je suis très heureux de prolonger mon engagement au PSG et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe » , a commenté Blanc, alors que son président a souligné le « parcours remarquable » et « le style de jeu élégant et performant initié par Laurent Blanc». « Il fait du bon travail » , a déclaré Zlatan Ibrahimovic, qui a joué les guest stars lors d’une opération promotionnelle organisée hier par Nike, l’équipementier du PSG, au Carreau du Temple (IIIe arrondissement). « Blanc nous a aidés à mieux nous entendre sur le terrain » , a ajouté Thiago Silva, également présent, comme Yohan Cabaye. Les trois Parisiens sont apparus souriants mais fatigués. Après la défaite, mercredi, les joueurs ont fêté le titre à L’Opéra, le restaurant de l’opéra Garnier, dans le IXe arrondissement de Paris. Ibra fut l’un des premiers arrivés avec sa femme Helena Seger et ses deux enfants. Al-Khelaïfi est apparu dans la foulée avec Thiago Silva, puis Maxwell. Blanc a rejoint le groupe le dernier à 1 h 30, un quart d’heure avant le départ d’Edinson Cavani, premier à quitter les lieux. Le président du PSG a échangé quelques mots avec Mino Raiola – l’agent d’Ibra, de Maxwell, de Matuidi et de Van der Wiel – présent à la fête. Certains Parisiens ont dansé jusque vers quatre heures du matin. Lavezzi et Verratti se sont montrés parmi les plus remuants. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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09/05/2014 07:39
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Citation « On reviendra encore plus déterminés » Vingt-quatre heures après le sacre du PSG, Yohan Cabaye s’est confié à notre journal. L’international parisien, recruté cet hiver, revient sur une saison exceptionnelle. IL A DIGNEMENT célébré le quatrième titre de champion de l’histoire du PSG. Hier, Yohan Cabaye a quitté la fête organisée par son club à l’Opéra Garnier vers 3 heures du matin. Ce qui ne l’a pas empêché de répondre présent dans la journée au rendez-vous organisé par son équipementier Nike. L’international affirme ne rien vouloir lâcher encore d’ici à la fin du championnat. Etes-vous soulagé d’avoir enfin validé ce titre ? YOHAN CABAYE. Cela faisait un petit moment qu’on l’attendait ! On voulait en terminer mais on n’y arrivait pas. Le fait d’être champion juste avant le match nous a libérés mais, inconsciemment, on a peut-être pensé que c’était terminé. C’est dommage car on avait bien débuté. La défaite face à Rennes (1-2) a un peu terni la fête. Mais on était tous très heureux au final. Pensez-vous que la supériorité du PSG déprécie ce titre ? De l’extérieur, on voit les choses différemment. Le club investit des moyens importants et recrute de grands joueurs, donc tout le monde pense que Paris sera forcément champion. Je comprends. Mais on a aussi en face de nous de bons adversaires, voire des très bons. Monaco, notamment, a réalisé un superbe parcours. Il a fallu produire beaucoup d’efforts pour remporter tous ces matchs, en plus de la Ligue des champions qui nous a pris pas mal d’énergie. On se devait de gagner le championnat mais la vérité du terrain est différente de ce que les gens peuvent penser. Cela nous a parfois agacés. Votre saison bascule à Chelsea avec l’élimination en quart de finale de la Ligue des champions. Pourquoi cela a-t-il été un tel coup d’arrêt ? L’élimination nous a mis un coup au moral, surtout après la prestation réalisée à l’aller (NDLR : victoire 3-1). Mais c’est davantage le scénario du retour (défaite 2-0) avec une élimination dans les derniers instants qui nous a mis un coup derrière la tête. Il n’y a pas eu d’excès d’arrogance de notre part, on ne s’est pas vus plus beaux qu’on ne l’était. C’est juste la physionomie de la rencontre qui nous a fait très mal. Je reconnais qu’on a eu du mal à repartir ensuite. Il a fallu être le plus professionnel possible pour remporter la Coupe de la Ligue et le championnat. Mais c’était difficile. Quand tu perds, mentalement, tu récupères moins vite. Physiquement aussi. Une certaine lassitude s’est installée. On reviendra avec plus d’expérience et encore plus déterminés la saison prochaine en Ligue des champions. L’absence d’Ibrahimovic a-t-elle été déterminante ? Son absence a joué. Mais Paris n’est pas dépendant d’Ibra même si c’est un joueur très important. Edi (Cavani) est aussi un élément de grande qualité. Mais c’est vrai que Zlatan monopolise l’attention des adversaires et crée des espaces dont profitent les autres attaquants ou les milieux offensifs. Vous paraissez parfois un peu en retrait. Quelle place occupez-vous dans cette équipe ? Quand j’arrive dans un groupe, j’essaie de me faire accepter. Cela passe par des performances sur le terrain en montrant qu’on est prêt à relever le défi et à se battre pour ses coéquipiers. Je n’ai pas changé mon comportement ni mes habitudes. Je suis quelqu’un de réservé en dehors, très respectueux, mais une fois sur le terrain, s’il faut aller à la bagarre, je suis le premier. Je prends confiance. Arriver en janvier n’est jamais facile, il faut s’adapter à ses coéquipiers. Dans l’ensemble, cela s’est bien passé. J’ai hâte de revenir après la Coupe du monde pour encore vivre de belles choses avec cette équipe. Quel bilan personnel tirez-vous ? Je suis satisfait. J’ai eu un bon temps de jeu et, ces derniers temps, j’ai entamé pas mal de matchs. Dans l’ensemble, c’est positif, même si j’aurais voulu marquer un peu plus de buts. Laurent Blanc, qui avait milité pour votre venue au PSG, vient de prolonger son contrat… Avoir de la stabilité est une très bonne chose. Le PSG est dans la continuité de ce qu’il faisait sous les ordres de Carlo Ancelotti, d’après ce que m’ont dit mes coéquipiers. Il y a des joueurs qui aiment le ballon ici et ils ont adhéré aux discours de Laurent Blanc. Les sanctions qui visent le PSG, liées à la mise en place du fair-play financier, vous inquiètent-elles ? On n’en a pas parlé entre nous. C’est quelque chose qui est du ressort des dirigeants. On subit un peu les choses et on n’a pas notre mot à dire. Comment se présente désormais cette fin de saison avec la Coupe du monde en point de mire ? J’ai envie de jouer, notamment le match à Lille (demain). Je souhaite découvrir ce nouveau stade face à mon ancienne équipe. Il reste deux rencontres et on a un record de points à aller chercher. Il sera temps ensuite de penser au Mondial. Citation Nuit de titre à l’Opéra UNE MEZZANINE aux formes envoûtantes, rehaussée d’un mobilier design blanc et rouge. C’est au premier étage du restaurant de l’Opéra Garnier que les joueurs, le staff, la haute direction du PSG et leurs familles ont dîné dans la nuit de mercredi à jeudi sur les coups de 1 heure du matin. Au menu notamment : du risotto servi dans des grandes meules de parmesan et deux immenses gâteaux. Après le repas, une piste de danse attendait au rez-de-chaussée tout ce petit monde, entre 250 et 300 personnes au total, pour prolonger la célébration du titre. Chaque joueur avait droit à cinq invités. Jérémy Ménez a vu double et est venu avec une petite dizaine de copains… « C’était sympa même s’il n’y a pas eu une grosse ambiance, raconte un témoin. Ibrahimovic, comme s’il était encore déçu de la défaite et de ne pas avoir offert le succès pour son retour, est resté le plus souvent en haut avec les siens. En revanche, Javier Pastore s’est éclaté et a beaucoup dansé. » La légion française a encore été la dernière à quitter l’Opéra, après 4 heures. Cavani, lui, ne s’est pas attardé puisqu’il est parti vers 1 h 45. Comme après la finale de la Coupe de la Ligue, Alex et Thiago Motta manquaient à l’appel. Le PSG prévoit d’organiser une nouvelle fête, avec tous les salariés et partenaires du club, cette fois le 17 mai, après le dernier match de la saison contre Montpellier et la remise du trophée des champions. Citation Blanc prolonge et pense au mercato LAURENT BLANC a tenu parole. Une fois les objectifs fixés (un doublé coupe-championnat) atteints, l’ancien sélectionneur des Bleus a prolongé hier son contrat au PSG d’une saison, soit jusqu’en 2016 désormais. Le club l’a officialisé par un communiqué au lendemain de l’obtention du titre de champion, le deuxième consécutif. « Je suis très heureux de prolonger mon engagement et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe », a déclaré Blanc. « Il était légitime et évident de [lui] renouveler et signifier notre confiance », a souligné le président, Nasser al-Khelaifi. Ce nouveau bail met fin à un mois de tergiversation et de rumeurs sur l’avenir du technicien après l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions contre Chelsea, le 8 avril. Malgré les crispations nées de ce revers, les dirigeants parisiens ne comptaient pas remplacer Blanc. Et si ce dernier a écouté les approches de Manchester City et Manchester United, puis regretté quelques dysfonctionnements internes, sa volonté a toujours été de rester à Paris. Pour preuve, au lendemain du match aller face à Chelsea (voir nos éditions du 4 avril), Blanc, accompagné de son agent Jean-Pierre Bernès, et le président Al-Khelaifi avaient finalisé l’accord, communiqué seulement hier. Un défenseur central ou un attaquant gauche L’ancien champion du monde 98 a donc réussi une très bonne première saison dans la capitale, décrochant trois titres sur cinq, 25 victoires en 36 matchs de L 1, soit le meilleur ratio dans l’histoire du PSG. Désormais, il va pouvoir se concentrer sur le recrutement même si celui-ci risque d’être perturbé par les sanctions du fair-play financier et notamment celle qui pourrait imposer une seule recrue dans la limite de 60 M€. Avant ces restrictions, Blanc avait déjà une idée assez précise de ses besoins. Il souhaitait attirer un grand défenseur central pour l’associer à Thiago Silva. Alors que les négociations pour prolonger Alex d’un an (son contrat s’achève en juin) étaient bien engagées, elles tardent aujourd’hui à se concrétiser. Les dirigeants parisiens s’interrogent sur l’opportunité de conserver le Brésilien compte tenu de son statut d’extracommunautaire et des nouvelles contraintes imposées par l’UEFA. A défaut d’obtenir un défenseur axial, Blanc devrait pouvoir compter sur l’arrivée d’un attaquant gauche de haut niveau. Hazard, Di Maria, Hamsik sont des possibilités. « On a déjà une très bonne équipe, on peut cibler un, deux ou trois joueurs, a-t-il dit hier soir sur TF 1. Mais c’est gênant, je vous l’accorde, quand on a les moyens, on a envie de faire ce qu’on veut. » Citation Sarkozy mécontent du fair-play financier La scène se déroule mercredi, quelques minutes avant le coup d'envoi de PSG - Rennes, devant l'entrée du carré VIP du Parc des Princes. Nicolas Sarkozy croise Nasser al-Khelaifi (président du PSG) et Jean-Claude Blanc (directeur général du club). Après une poignée de main rapide, les trois hommes vont discuter cinq bonnes minutes du fair-play financier. L'ancien président de la République mène cette discussion à grand renfort de gestes secs et autoritaires comme à son habitude. Il regrette les décisions de l'UEFA. Autour d'eux, tout le monde se tient à distance respectable. Avant de filer vers la tribune, les trois hommes terminent leur conversation de manière apaisée. Citation « Pogba est intransférable » IL ÉTAIT AU PARC des Princes mercredi soir. Mino Raiola, le très influent agent d’Ibrahimovic, mais aussi de Matuidi, Maxwell, Van der Wiel et… Pogba, a accepté de répondre à quelques questions. Pensez-vous que Zlatan Ibrahimovic ait atteint son apogée à Paris cette saison ? MINO RAIOLA. Avec Zlatan, si vous pensez que vous avez tout vu, il va encore inventer une surprise. Zlatan a changé Paris. Cette saison, l’équipe s’est habituée à lui, ce qui lui a permis d’exprimer encore mieux ses qualités. Mais je pense qu’il peut faire encore mieux. Pour moi, Ibrahimovic est le joueur le plus complet, le plus spectaculaire, le plus fort, le plus technique ; bref, c’est le meilleur joueur du monde. Il aura 33 ans en octobre. Jusqu’à quand peut-il jouer à ce niveau ? Je ne sais pas s’il pourra encore être à Paris à 40 ans. Mais aujourd’hui il est fantastique physiquement. Et mentalement, c’est encore un jeune garçon. Il a encore l’envie de gagner. Et il a la mentalité de ne pas s’arrêter. Paul Pogba est souvent annoncé à Paris la saison prochaine. Son transfert est-il possible ? La Juventus m’a dit qu’elle ne veut pas le vendre. Il est intransférable. Paul est content là-bas. On va rentrer dans la phase de négociations pour le renouvellement de son contrat qui arrive à échéance dans deux ans. Mais je n’ai jamais parlé avec les dirigeants parisiens de Paul Pogba. Avez-vous d’autres joueurs à proposer au PSG ? Oui, j’en ai d’autres, mais ce n’est pas le moment d’en parler. On va voir ça. Craignez-vous que les sanctions du fair-play financier freinent le projet du PSG ? J’espère que non. Mais je l’ai déjà dit, je ne pense pas que le fair-play financier fasse du bien au football. Je ne peux pas dire que c’est une stupidité parce que la « police » de l'UEFA ou de la Fifa va ensuite venir me chercher à la maison. Ça fait peur... Dans mon pays (NDLR : il est italien d'origine), on dit : « Je ne peux pas le dire mais je peux le penser. » A bientôt 33 ans, Maxwell va disputer la Coupe du monde avec le Brésil. C'était inespéré pour lui ? Pour moi, ce n'est pas fou. Je ne suis peut-être pas objectif mais il aurait déjà dû être en sélection du Brésil depuis longtemps. Je n'étais pas d'accord avec les précédents sélectionneurs brésiliens. Pour moi, ils n'avaient pas compris quel joueur était Maxwell. Il a plus que mérité sa convocation pour le Mondial. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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09/05/2014 10:38
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#6152
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 10,264 Inscrit : 18/01/2009 Membre no 595 Tribune : Viré du stade |
Citation 3 choses que vous ignorez sur Verratti Après une intense séance de dédicaces organisée par son équipementier Puma, Marco Verratti a joué le jeu avec humour d'une petite interview décalée. Voici sa face cachée. 1) Il déteste faire les boutiques de fringues S’il y a quelque chose qui le stresse, c’est bien les virées shopping. «Parfois, quand ma fiancée me demande qu’on aille se promener pour acheter des pantalons et des costumes, je n’aime pas», nous a-t-il appris. En fait, ce n’est pas tant le fait de sortir acheter des vêtements qui l’angoisse, mais plutôt sa copine qui a tendance dans ses moments-là à l’agacer un peu. «Elle me stresse car elle me dit : "Ça c’est pas bon, ça non plus cela ne te va pas..." Alors je lui rétorque : "Mais pourquoi tu m’emmènes dans les magasins si jamais rien ne va ?" (rires) Les magasins, je m’en passerais bien.» 2) Il aurait aimé ressembler à Eros Ramazzotti Quand il était jeune, le petit Marco Verratti connaissait par cœur les chansons qui cartonnaient au Top 50. «J’écoutais tout ce qui était à la mode et, avec mes copains, on apprenait les paroles.» Son héros ? Le chanteur de pop italienne Eros Ramazzotti, devenu un véritable modèle. A tel point qu’il aurait aimé avoir le même physique avantageux de latin lover. «J’écoutais beaucoup sa musique et j’aurais bien aimé lui ressembler», nous a-t-il dit. Le milieu défensif parisien nous a même révélé qu’un jour quelqu’un dans la rue l’a confondu avec son coéquipier Ezequiel Lavezzi... «C’est assez bizarre, nous ne sommes franchement pas similaires. Cette comparaison m’a quand même fait plaisir car je trouve qu’il est beau gosse.» Surtout, il avoue que le pire surnom que ses coéquipiers lui aient donné est "Petit hibou". «Ils disent que j’ai le visage qui leur fait penser à un hibou», confie-t-il. 3) Il se rêvait barman Avant de devenir un des milieux de terrain les plus prometteurs et talentueux d’Europe, Marco Verratti s’imaginait plutôt derrière un zinc. Le métier de barman le faisait rêver. «Je me souviens que dans mon enfance, je trainais souvent au bar de mon petit village. Je regardais le barman et je l’enviais. Il travaillait et prenait derrière le comptoir des choses gratos, comme à boire et à manger. Donc j’ai toujours voulu être à sa place...» Après sa carrière de footballeur, il aura sans doute tout le loisir d’ouvrir un troquet dans son pays natal. Il tient peut-être là sa reconversion. 3 QUESTIONS BONUS Le jour où vous avez été le plus fier ? Le jour de la naissance de mon fils, Tommaso (né le 13 mars 2014). S’il vous restait une heure à vivre, vous feriez quoi ? Sans hésitation, je resterais avec mes amis et toutes les personnes que j’aime le plus. Si vous pouviez vivre 24 heures de la vie d’un autre, ce serait qui ? Personne en particulier. Mais si je dois absolument répondre, je dirais Leonard de Vinci -------------------- .
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09/05/2014 13:35
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#6153
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Verratti : «Blanc, un grand entraîneur» Le milieu de terrain parisien Marco Verratti a salué, vendredi en conférence de presse, la prolongation de contrat de Laurent Blanc : «On est tous très satisfaits. Elle est méritée car nous avons réussi une grande saison grâce à lui aussi. On est surpris dans le sens positif du terme car on ne le connaissait pas très bien, mais au fil du temps il s’est avéré un grand entraîneur. Il y a des similitudes avec Carlo Ancelotti dans la préparation des matches, il nous transmet de la tranquillité. Cela se voit d'ailleurs dans nos statistiques : on a pris très peu de buts cette année. C’est grâce à lui si cette année, notre jeu est devenu aussi spectaculaire.» Citation Les Parisiens sans billet interdits à Lille La préfecture du Nord a publié vendredi un arrêté concernant le match Lille-PSG, samedi à guichets fermés (21h00), qui interdit «l'accès du stade Pierre-Mauroy ainsi que le regroupement sur la voie publique de personnes se prévalant de la qualité de supporter du club Paris Saint-Germain ou connues comme étant supporter de ce club, démunies de billet à titre individuel» dans un périmètre incluant Lille et quatre communes limitrophes. L'arrêté dresse un inventaire des incidents ayant impliqué des supporters parisiens depuis février 2012. Il mentionne notamment «des incidents violents entre bandes de supporters parisiens et lillois en centre-ville de Lille», le 29 avril 2012 à l'occasion d'un match de Championnat (2-1). Cette décision est susceptible d'appel Citation Record d'affluence à venir au stade Pierre-Mauroy À l’occasion de la rencontre entre Lille et le PSG samedi (21h00, 37e journée), le Stade Pierre-Mauroy va établir un record d’affluence. Le club nordiste a d’ores et déjà annoncé que plus de 48 000 spectateurs étaient attendus. Ce sera donc plus que le précédent record où, lors de la réception de Marseille le 14 avril 2013, l’affluence avait été estimée à 47 830 personnes. Citation Ibra, deux saisons de Ligue 1 au crible Actuel meilleur buteur et passeur de la L1, Zlatan Ibrahimovic a guidé ses coéquipiers du PSG vers un deuxième titre de champion de France d'affilée. Les statistiques de l'attaquant suédois de 32 ans prouvent qu'il a plus participé au jeu parisien cette saison. Et à nouveau brillé en décembre. Comparatif statistique de ses deux saisons à Paris. Décembre, le mois des cadeaux Élément majeur du PSG version Qatar, Zlatan Ibrahimovic s’est montré déterminant dans la conquête d’un deuxième titre de champion de France d'affilée. Auteur de 25 réalisations – cinq de moins, à deux journées de la fin, que la saison passée –, le géant suédois a frappé à six reprises en décembre, comme l’an dernier. Mais en 2013-2014, son mois le plus «efficace» est novembre, avec 1 but toutes les 45 minutes. Son ratio minutes jouées/but est légèrement en deçà de l’exercice précédent (1 but toutes les 105 minutes contre 1 but toutes les 99 minutes). Au total, lors de 9 de ses 20 mois passés en L1, Zlatan affiche un ratio supérieur à 1 but par match. Jamais remplacé avec Ancelotti, il a été sorti 5 fois par Blanc À deux journées de la fin, Ibrahimovic a moins marqué que l’an dernier (25 fois contre 30), mais affiche plus de passes décisives (11 contre 8). L’actuel meilleur buteur et meilleur passeur du Championnat, touché au biceps fémoral le 2 avril et sur le flanc cinq semaines, aura un peu moins joué que la saison dernière (356 minutes de moins à 180 minutes du terme). Il a été sorti à cinq reprises par Laurent Blanc, alors qu’il n’avait jamais été remplacé sous l’ère Ancelotti. Une influence accrue dans le jeu Alors que Laurent Blanc a apporté au PSG sa philosophie de jeu basée sur la possession du ballon, Zlatan Ibrahimovic a profité de cette évolution et su faire évoluer son registre d’attaquant. Son nombre de passes par match a sensiblement augmenté (46,1 contre 40,9), tout comme son nombre de ballons touchés (62,7 contre 57,7). Des prises de risque mieux maîtrisées En parallèle, le Suédois a limité ses prises de risque, en témoigne un nombre de dribbles tentés par match en baisse (1,6 contre 2,2), accompagné d'une plus grande maîtrise (47% de dribbles réussis, contre 36%). Plus souvent dans le cadre Dans ses tentatives, Ibra est aussi monté en puissance en 2013-2014. L’ancien Milanais a plus souvent tiré (5 fois par match contre 4,6) et cadré (2,3 contre 2). Verratti et Motta supplantent Pastore En 2013-2014, Zlatan Ibrahimovic a adressé le plus de passes à Marco Verratti (134). L’Italien succède à l’Argentin Javier Pastore, privilégié la saison passée (141). Le Suédois en a reçu 178 de Thiago Motta et 177 de Matuidi cette année, qui font donc mieux que le même Pastore (175). Conclusion : Jamais Ibra n'a semblé aussi complet À l’image du PSG, dont le style de jeu a évolué vers une possession du ballon maîtrisée avec l’arrivée de Laurent Blanc, Zlatan Ibrahimovic a plus participé au jeu de son équipe en 2013-2014, malgré un temps de jeu légèrement inférieur. Plus de ballons touchés, plus de passes, plus de passes décisives : ses statistiques témoignent de son influence grandissante dans le collectif parisien, où Thiago Motta et Marco Verratti sont ses deux principaux relais. En parallèle, l’attaquant suédois, particulièrement inspiré en décembre, a épuré son jeu en limitant ses dribbles, tout en améliorant la précision de ses tirs. À 32 ans, Zlatan semble n’avoir jamais été aussi complet. Citation Un feu d'artifice pour finir Vaccinés par les incidents qui avaient accompagnés la célébration du titre de la saison dernière au Trocadéro, les dirigeants du PSG n'auraient prévu aucune cérémonie d'envergure dans la capitale pour fêter le deuxième titre consécutif du club parisien, acquis mercredi. Selon nos informations, les festivités prévues pour la dernière rencontre de la saison, le 17 mai contre Montpellier, resteront circonscrites à l'enceinte du Parc des Princes. Un feu d'artifice géant est notamment programmé. Citation Verratti attend «avec tranquillité» Le milieu de terrain Marco Verratti n'est pas encore fixé sur son mois de juin : ira, ira pas au Brésil ? Cesare Prandelli couchera t-il son nom sur la liste fatidique ? «J’y pense certainement mais sans stress, a expliqué vendredi matin l'international italien en conférence de presse. Forcément, j’y pense, je suis un joueur pro donc représenter mon pays à la Coupe du monde est un rêve. J’attends le verdict avec tranquillité. Si je ne suis pas dans cette liste, cela voudra dire que je dois encore m’améliorer.» Ses récentes prestations, mais surtout son temps de jeu avec Paris, ces dernières semaines (remplaçant contre Sochaux, Nice, Saint-Etienne et Valenciennes), ont de quoi lever un peu le voile sur la problématique posée au sélectionneur de la Nazionale. «C'est difficile de me juger sur les deux derniers matches, ce n'est pas correct. Il faut faire un bilan sur l'ensemble de la saison, a regretté le milieu Parisien. Tout le monde a comme seul objectif le bien de l'équipe, moi comme Yohan (Cabaye, NDLR)». Arrivé en toute fin de mercato, l'international français a mis son coéquipier en balance depuis le 14 février dernier. Il y a deux jours, Laurent Blanc y était allé de son analyse sur cette passe compliquée pour le natif de Pescara : « Il faut tenir compte de la forme du moment. Marco a un coup de mou, comme l'équipe d'ailleurs, on est moins bien. Il est fatigué, mentalement et physiquement. Il attend de savoir s'il va à la Coupe du Monde ou pas. Yohan joue plus ces derniers temps, mais n'y voyez rien de plus qu'un joueur plus en forme que l'autre actuellement. » Citation Saison finie pour Silva ? Pour le déplacement à Lille, samedi lors de la 37e journée de Championnat, et sans doute la réception de Montpellier, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, se passera des services de son capitaine Thiago Silva. Le défenseur international brésilien, qui doit officieusement se ménager en vue de la Coupe du monde puisque désormais le titre de champion est acquis, sera absent du groupe parisien pour «raisons médicales», a communiqué le technicien ce vendredi midi. Citation Blanc : «Une marque de confiance» Au lendemain de l’officialisation de la prolongation de son contrat jusqu’en juin 2016, Laurent Blanc a souligné «la marque de confiance» que lui ont accordé ses dirigeants. «On sait ce qui nous attend, mais c’est tellement plaisant et motivant qu’on va essayer de relever ce challenge dans les mois qui viennent». Parmi les objectifs qui lui ont été assignés : conserver le titre de champion, gagner une coupe et atteindre la demi-finale de la C1. «Je n'ai peut-être pas la tête d'un mec heureux, mais sincèrement, à l'intérieur de moi, je suis très heureux». Alors qu’on lui demandait s’il avait senti la confiance de ses dirigeants s’éroder après l’élimination face à Chelsea en quart de finale de la Ligue des champions, Blanc a affirmé que l’accord concernant sa prolongation «datait de bien avant» cette rencontre à Stamford Bridge. «Vous avez peut-être ressenti des choses différentes, mais cette année, j’ai ressenti beaucoup de confiance de la part de mes dirigeants, a-t-il insisté. Les résultats ont joué un rôle important tout comme notre manière de jouer. Mais bon, je ne suis pas naïf au point de penser que seule la beauté du jeu suffit. Il faut aussi des résultats parce que sinon, on sait très bien comment ça se termine». Et d’ajouter : «Je n’ai peut-être pas la tête d’un mec heureux, mais sincèrement, à l’intérieur de moi, je suis très heureux». Citation Sirigu : «Blanc a été intelligent» Salvatore Sirigu est revenu vendredi sur la prolongation de Laurent Blanc jusqu'en 2016. «Il peut encore apporter beaucoup», a dit le gardien italien du PSG avant le déplacement des Parisiens à Lille, samedi (21h00). «Chaque entraîneur est différent par sa personnalité. On a été une équipe différente avec Ancelotti et Laurent Blanc. Blanc a été intelligent en ne modifiant pas tout mais en apportant de légères modifications. Il a aussi beaucoup appris. C'est une bonne base pour la saison prochaine. Il peut encore apporter beaucoup. Il connait l'équipe et peut encore l'améliorer.» Citation Les trois chantiers de Blanc Sa prolongation de contrat actée, Laurent Blanc va pouvoir s'atteler à préparer dès à présent la saison prochaine. Voici trois chantiers auquel il devrait s'attaquer. 1) Améliorer l'effectif en dépit du fair-play financier Laurent Blanc en est persuadé : malgré les sanctions auxquelles il s’expose dans le cadre du fair-play financier (encadrement de sa masse salariale, limitation de ses transferts, 21 joueurs inscrits en C1 plutôt que 25), le PSG sera en mesure d’améliorer encore son effectif cet été. Dans la mesure où dispose déjà du meilleur de France, le club de la capitale n’aura pas besoin «de 7 ou 8 nouveaux joueurs». Il va s’atteler dans les prochaines semaines à bien cibler les secteurs de jeu qu’il peut bonifier : a priori aux postes de latéral droit (la venue de Daniel Alves serait quasiment bouclée) et d’ailier gauche. «Il y aura peu de recrues, mais ceux qui viendront feront faire un saut de qualité à l’équipe», insiste Blanc. Le PSG devrait être autorisé par l’UEFA à investir 60 millions d’euros sur un seul joueur. S’il veut en attirer d’autres, en revanche, il devra d’abord vendre. 2) Associer Cavani à Ibrahimovic Edinson Cavani avait affiché publiquement son malaise concernant son positionnement avant le quart de finale de Ligue des champions. En renouvelant son intention de s’entretenir avec ses dirigeants dans la foulée du titre de champion de France, l’Uruguayen n’a rien fait pour dissiper les doutes sur son avenir. «Il faut une réflexion globale, a souligné Laurent Blanc concernant une possible association Ibra-Cavani la saison prochaine. Si tu ne la fais que par rapport à un joueur, tu vas en mettre d’autres en difficulté. En début de saison, on a essayé de mettre en place une philosophie de jeu à travers un schéma tactique. Ça a bien marché même si ça a produit du mécontentement pour certains.» En affirmant que «l’intersaison était faite» pour travailler – et pourquoi pas trouver un nouveau système -, Blanc devrait s’atteler à apaiser Cavani. «Mais quand tu joues à deux pointes, il faut des spécialistes sur les côtés», a-t-il précisé. En pensant au mercato ? 3) Franchir un palier en C1 La déception a été à la hauteur de l’espoir qu’avait suscité sa victoire face à Chelsea (3-1) lors du match aller. Comme la saison passée, le PSG a été stoppé en quart de finale de la Ligue des champions. La faute à l’absence de plan B ? «Avec ma petite expérience en C1 en tant que coach, je suis en train de changer d’avis : bien défendre est une nécessité, a-t-il indiqué. Mais bien défendre n’est pas non plus incompatible avec l’idée de bien jouer au ballon. Mais il faut que tes joueurs défensifs soient des monstres.» Blanc cite en exemple le Real Madrid capable de faire le jeu mais aussi d’évoluer en contre. «Mais c’est aussi parce qu’ils ont les joueurs capables de le faire. Contre le Bayern, ils ont défendu à 8 en laissant Ronaldo et Benzema devant. Mais c’est aussi parce qu’ils ont des joueurs exceptionnels comme Di Maria capable de jouer milieu excentré pour éviter à Ronaldo de défendre. C’est aussi la qualité individuelle du joueur qui fait que ton système marche ou pas.» Seule certitude : en C1, le PSG devra désormais se mettre «au même niveau défensif que ses adversaires». -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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09/05/2014 14:00
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#6154
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Citation Blanc : «Maxwell, c'est fantastique» Laurent Blanc est revenu vendredi sur la présence de Maxwell dans la liste des 23 Brésiliens retenus pour la Coupe du monde. «C’est fantastique, a-t-il affirmé. A 32 ans, il va jouer la Coupe du monde chez lui, avec la possibilité de la gagner. Que dire de plus ? Je suis très content pour lui. C’est vraiment un joueur que tout le monde respecte dans l’équipe, de par son palmarès et son vécu, mais aussi pour sa personnalité» -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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10/05/2014 09:29
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#6155
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Citation « Si des joueurs comme David Luiz et Oscar arrivent, le PSG sera bien plus Ligue 1. Lille - PSG. S’il ne foulera pas la pelouse nordiste ce soir, Thiago Silva, capitaine parisien, reste concerné par l’actualité de son équipe. Il décrypte sa saison et évoque même le nom de possibles renforts. DEUX SAISONS, DEUX TITRES de champion. Thiago Silva, 29 ans, capitaine du PSG — et de la sélection brésilienne — marque son passage à Paris. On dit de lui qu’il est le meilleur défenseur central du monde, et malgré une baisse de régime ces dernières semaines, il pèse encore de tout son poids à l’heure des comptes et du bilan des trophées récoltés. Rencontré jeudi à Paris, lors d’un événement festif organisé par Nike, son équipementier, le Brésilien évoque les sujets chauds du moment, son rôle de guide et son rêve de décrocher un jour la Ligue des champions. Sans oublier la Coupe du monde, qui débute dans trente-trois jours dans son pays natal… par un alléchant Brésil - Croatie. Cette défaite à domicile contre Rennes (2-1), le soir du sacre, a-t-elle gâché la fête ? THIAGO SILVA. Un petit peu, oui. C’est toujours mieux de remporter un titre avec une victoire. Mais, mercredi, c’est le contraire qui est arrivé. Nous avons été champions en perdant. Mais la joie, le plaisir de gagner un titre sont toujours merveilleux. Je suis super content de la saison que nous avons réalisée. Chaque année, le PSG progresse. J’espère que, la saison prochaine, nous pourrons être encore meilleurs. Deuxième saison comme capitaine, deuxième titre de champion : avez-vous l’impression d’écrire un peu l’histoire du club ? Deux ans, deux titres : effectivement, c’est une histoire qui grandit avec le club. Je suis comblé, car ce n’est pas facile pour un joueur étranger d’être capitaine dans un pays qui n’est pas le sien, en quelque sorte « à l’extérieur ». Je suis aussi considéré par beaucoup comme le meilleur défenseur du monde, qui vit une bonne période. Je suis très content de tous ces éloges. Mais ces compliments me donnent encore plus de responsabilités en tant que capitaine du PSG. J’espère que je vais pouvoir continuer à les assumer. Quel est le meilleur souvenir de votre saison ? Le meilleur… (Il hésite.) c’est ce dernier mois. Il a été brillant. Il n’y a eu que cette défaite qui nous a beaucoup compliqué la vie, qui nous a mis un coup au moral, celle contre Chelsea (2-0 en quart de finale retour). Mais ça fait partie du football. Mais ce dernier mois restera très important avec la Coupe de la Ligue et le championnat que nous avons remportés. Et le plus mauvais ? Dans cette même période de joie, nous avons connu aussi beaucoup de tristesse. Nous avons été éliminés d’une compétition (la Ligue des champions) qui est notre rêve, et qui va continuer à l’être. Ce dernier mois a été à la fois joyeux et triste. Le soir du titre, vous avez insisté pour dire qu’il faudra continuer à gagner des titres, notamment la Ligue des champions. Vous en êtes persuadé ? J’ai ce rêve, cette ambition de remporter la Ligue des champions. Comme tous les gens au club. Le projet autour du PSG a été construit pour gagner des trophées. Nous avons déjà conquis deux titres de champion de France, la Coupe de la Ligue, il nous manque la Coupe de France. Et nous avons aussi l’ambition de la remporter. Mais notre plus grand rêve, c’est la Ligue des champions. Et je suis certain que la saison prochaine, nous serons encore plus forts. Avec des leaders comme Thiago Motta, Ibra, Cavani et vous-même, l’équipe est déjà très forte. Pensez-vous qu’il soit nécessaire de la renforcer ? Une équipe pour gagner doit avoir un groupe très fort. Aujourd’hui, je peux dire que nous l’avons. Mais il manque un ou deux joueurs pour étoffer l’effectif et faire en sorte que nous soyons encore mieux armés que cette saison. Je pense que les responsables du recrutement travaillent dans ce sens, sur de possibles transferts de grands joueurs. Si des joueurs comme David Luiz et Oscar arrivent, le PSG deviendra une équipe bien plus forte. La Coupe du monde commence dans un mois. L’enjeu est énorme pour le Brésil et la pression sera sur vos épaules. Comment appréhendez-vous cela ? C’est une bonne pression, une pression normale. Nous devons montrer de la personnalité et avoir confiance. A partir du moment où nous avons gagné la Coupe des Confédérations, cette confiance est revenue. Pas seulement au sein des joueurs, mais aussi chez les supporteurs. Quand vous avez des joueurs et des supporteurs confiants, ce sont des atouts importants pour conquérir le titre. Etes-vous déçu par les non-sélections des Parisiens Lucas et Marquinhos ? Je suis triste pour eux. C’est une grande déception. Ils ont travaillé dur, notamment Lucas qui avait déjà eu sa chance en sélection, mais qui ne sera pas au Mondial. J’espère que les prochaines années, il sera prêt pour servir notre sélection. Après, je suis content pour Maxwell, qui a fait une grande saison et qui l’a concrétisée avec cette convocation pour le Mondial. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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10/05/2014 10:11
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#6156
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Citation Marquinhos fera le Tournoi de Toulon Non retenu pour le Mondial par Luiz Felipe Scolari, Marquinhos a été appelé vendredi pour disputer le Tournoi de Toulon avec l'équipe des moins de 21 ans du Brésil, tenants du titre. Le joueur, qui aura 20 ans mercredi et compte une sélection chez les A, fait partie d'une liste élargie de 24 éléments, que le sélectionneur Alexandre Gallo devra réduire à 20 avant de s'envoler pour la France le 19 mai. Les groupes du Tournoi de Toulon Groupe A : Mexique, Portugal, France, Chine, Chili. Groupe B : Brésil, Corée du Sud, Colombie, Angleterre, Qatar. France Football -------------------- .
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10/05/2014 17:14
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#6157
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Citation Les Ch'tis de Laurent Blanc Pour eux, ce match à Lille est un retour aux sources. Philippe Lambert, le préparateur physique, Nicolas Dehon, l'entraîneur des gardiens, et Alexandre Marles, le responsable du département performance, sont originaires du Nord. Travailleurs de l'ombre, d'un naturel discret, ces trois-là ont beaucoup oeuvré à la réussite du PSG cette saison. A tel point que Laurent Blanc souhaite les conserver dans son staff la saison prochaine, même si, pour l'instant, aucun d'entre eux n'a signé de prolongation. Philippe Lambert, le professeur. Ancien prof de sport, Philippe Lambert est un cas à part. Le natif de Lille, 51 ans, possède la double casquette d'entraîneur de football et de préparateur physique. Il a d'ailleurs été adjoint de Halilhodzic et de Puel au Losc entre 1998 et 2009. « Lambert, c'est supercostaud. Il fait partie des quatre ou cinq meilleurs Français dans sa spécialité avec Duverne ou Bédouet, explique Gérard Houllier, qui l'a recommandé à Blanc en 2010 au moment où ce dernier a été nommé à la tête des Bleus. Ce n'est pas qu'un scientifique, mais aussi un homme de foot. Il est très bon dans tout ce qui touche à la récupération. Les Américains qui avaient signé un partenariat avec la FFF pour la refonte de leurs centres de formation l'adoraient. » Zidane ou Makelele aussi. C'est Lambert qui a dirigé avec succès leur formation au brevet d'entraîneur. Alexandre Marles, Monsieur Technologie. Au PSG, Alexandre Marle -- né à Hazebrouck -- a pour mission de veiller sur l'état de forme de Thiago Silva et ses partenaires. Dans la même journée, le responsable du département performance peut collecter et analyser les données des GPS collés sous les maillots des joueurs, gérer l'entraînement individualisé d'un blessé, et s'atteler à la composition des menus du petit déjeuner et du déjeuner de l'équipe. Ce Nordiste de 34 ans avait déjà côtoyé Blanc chez les Bleus. Mais son univers sportif dépasse les frontières du ballon rond. L'année dernière, il a été sollicité par les Miami Heat, futur champion de la NBA, pour améliorer les protocoles de récupération. En trois séjours aux Etats-Unis, il décide de modifier la hauteur des bancs de touche et d'allonger les couchages dans les avions. Il a aussi développé et popularisé l'utilisation des GPS en France. C'est d'ailleurs lui qui avait formé Nick Broad, l'ancien responsable de la performance du PSG décédé brutalement dans un accident de voiture, à leur utilisation. Nicolas Dehon, l'atout no 1 des gardiens. Originaire de Maubeuge, Nicolas Dehon est le seul à avoir déjà travaillé pour le PSG lors de la saison 2009-2010. A 46 ans, le découvreur de Steve Mandanda, qu'il a rejoint pour deux saisons à l'OM, entre 2010 et 2012, a su séduire Sirigu par la qualité de ses séances. « Ce gars, c'est que du bonheur, s'enthousiasme Grégory Coupet, qui l'a côtoyé lors de son premier passage à Paris. Nicolas est tout le temps à la recherche d'exercices différents et se montre toujours disponible. Mais il ne se contente pas d'entraîner : sa documentation dans son ordinateur est impressionnante et il est très méticuleux par rapport à la vidéo. Il va analyser si l'équipe adverse a l'habitude de frapper de loin, qui sont les tireurs de penaltys et comment ils tirent. C'est de la même trempe que Joël Bats, ce sont des entraîneurs exceptionnels. » C'est Jean-Pierre Bernès, leur agent commun, qui a glissé le nom de Dehon à l'oreille de Blanc au début de l'été dernier. Citation Paris veut-il vraiment marquer l'histoire ? C'est une drôle d'équation à résoudre pour le PSG. Il voudrait encore marquer au moins deux points en deux rencontres, ce qui est dans ses cordes, mais il n'a plus d'équipe. Ou celle qu'il possède est complètement démotivée, à l'exception notable de Zlatan Ibrahimovic, inlassable chasseur de buts mais encore en rémission après un mois d'absence. A Lille, ce samedi soir, la formation parisienne évoluera ainsi sans son capitaine, sans sa recrue la plus chère de l'histoire de la Ligue 1 et sans arrière droit de métier, les deux se partageant le poste étant forfait. Thiago Silva ne veut plus penser qu'à la Coupe du monde chez lui au Brésil. « Un joueur doit être apte physiquement et mentalement. Si ce n'est pas le cas... », souffle à son attention Laurent Blanc. Le défenseur ne devrait pas non plus revoir la pelouse du Parc des Princes la semaine prochaine lors de la réception de Montpellier. Saison probablement également terminée pour Edinson Cavani. L'attaquant est officiellement blessé mais cherche surtout à éviter de se faire mal sur un contact au stade Pierre-Mauroy. Comme Thiago Silva, il est obsédé par le Mondial. D'ailleurs, les performances des deux Sud-Américains depuis quelque temps s'en ressentent, pour manier l'euphémisme. En revanche, et malheureusement, Christophe Jallet (dos) et Grégory Van der Wiel (genou) souffrent et ne peuvent disputer une rencontre de football. « Le médecin a beaucoup de travail et encore plus la semaine prochaine », annonce Blanc. Or dans le Nord, « on va se faire secouer », rappelle l'entraîneur, qui se souvient du match aller (2-2) et sait que les Dogues s'élancent pour leur dernier match à domicile de la saison avec l'enjeu de bien terminer à la troisième place, encore convoitée par Saint-Etienne. « Les trois ou quatre derniers matchs ne me plaisent pas mais alors pas du tout, relance le champion du monde. En ce moment, on lâche beaucoup et je n'aime pas ça. Moi, ce qui me motiverait, c'est de battre le record de points. Cette équipe-là mériterait d'avoir son nom dans le livre des records de la Ligue 1. On fait tout pour le faire. » Encore un point et les hommes du Président égaleraient le total de Lyon de la saison 2005-2006. Deux points, ils deviendraient les seuls à en avoir amassé au moins 85. Après ses dernières sorties, le PSG veut rebondir. Mais en a-t-il encore les ressorts ? -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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10/05/2014 23:36
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Citation Le PSG fait trembler Lille En s'imposant 3-1 sur la pelouse de Lille, le PSG a battu le record de points sur une saison établi par Lyon en 2005-2006. Et fait trembler les Dogues qui devront attendre leur déplacement à Lorient pour s'assurer leur troisième place. Un silence de mort s’est soudainement emparé du stade Pierre-Mauroy. Comme si les 48 000 spectateurs venus assister à Lille – PSG avaient compris que le deuxième but parisien inscrit par Lucas (65e) allait les contraindre à trembler jusqu’à la dernière journée. Malgré sa défaite concédée samedi soir face à une formation bis du PSG (1-3), le LOSC est toujours maître de son destin dans la lutte qui l’oppose à Saint-Etienne pour l’obtention de la troisième place. Mais cette deuxième contre-performance d’affilée, après son nul à Bastia (1-1), le place dans une configuration quasi identique à celle d’il y a quatre ans. A l’époque, les Dogues avaient été privés de la C1 au terme d’une défaite sur la pelouse de Lorient (1-2) lors de la 38e journée. Les "oubliés" de Scolari offrent le record de points au PSG. Hasard du calendrier, les joueurs de René Girard (qui ont vu les Verts revenir à deux unités avec un goal-average favorable) joueront de nouveau leur avenir européen au Moustoir. A dix contre onze suite à l’expulsion de Martin (37e) pour un tacle maladroit sur Cabaye – touché à la malléole interne de la cheville droite et évacué sur civière -, les Dogues ont tout tenté en début de deuxième période pour s’épargner une telle issue. Mais Basa a manqué le cadre à deux reprises (57e, 58e), avant de voir sa troisième tentative de la tête repoussée par Sirigu (62e). Dans la foulée, un contre mené par Pastore et conclu par Lucas a sonné le glas des espoirs lillois (65e). Le Brésilien avait déjà été à l’origine de l’ouverture du score de Marquinhos (41e). Tenu en échec par Sochaux (1-1), puis battu par Rennes (1-2), mercredi, le PSG s’en est donc remis aux «oubliés» de la liste des 23 Brésiliens pour retrouver le chemin du succès. Un succès qui lui permet de battre le record de points sur une saison établi par Lyon lors de la saison 2005-2006. Et qui a été agrémenté d’un troisième but signé Matuidi après une action initiée… par Lucas à la 82e. Si Lille a profité du manque de maîtrise du double champion de France, mais surtout d’une perte de balle de Verratti pour réduire la marque par Delaplace en fin de match (89e), il était déjà trop tard. Il lui reste un match pour valider sa présence au tour préliminaire de la prochaine C1. Et chasser les spectres de la saison 2009-2010… Citation Cabaye: «Pas de fracture» Plus de peur que de mal pour le Parisien Cabaye : il n'a pas de fracture de la cheville selon les premiers examens. Remplacé par Ezequiel Lavezzi à la 40e minute de la rencontre LOSC-PSG ce samedi soir (1-3), Yohan Cabaye a quitté le Grand Stade de Lille en béquilles et avec la cheville droite bandée après avoir subi un tacle en retard du Lillois Marvin Martin expulsé. Mais le staff médical parisien se montre rassurant et indique «qu’il n’y a rien de grave pour les prochaines semaines.» L’éventuelle participation du milieu parisien à la Coupe du Monde n’est pas remise en cause. Les examens médicaux passés n’ont révélé aucune fracture. Camara : «Sincèrement quand on l'a vu au sol se tordre de douleur, on ne pouvait pas ne pas penser à sa participation au Mondial.» Sur le terrain, ses coéquipiers se sont inquiétés pour lui au regard de l’importance de l’hématome. «Au final, je suis rassuré et content pour lui que ce ne soit pas trop grave, a indiqué Zlatan Ibrahimovic. Il est chanceux sur ce coup et je pense que ce ne sera pas trop long pour lui.» Zoumana Camara poussait lui un ouf de soulagement pour son partenaire : «Il n’y a pas de fracture, c’est vraiment une bonne nouvelle pour lui. Sincèrement quand on l’a vu au sol se tordre de douleur, on ne pouvait pas ne pas penser à sa participation au Mondial. Le voir par terre m’a vraiment touché, d’autant qu’il s’agit de quelqu’un d’apprécié. Je suis content que ça ne se termine pas mal pour lui.» Le joueur est pour le moment mis au repos pour les deux prochains jours. Blanc : «Oui, j'ai eu peur» Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG): «On a des nouvelles rassurantes pour Yohan (Cabaye). Il était de retour dans les vestiaires à la fin du match. A priori les examens n'ont rien révélé de très grave, ni fracture, ni déplacement. La cheville est très enflée, mais visiblement c'est plus de peur que de mal. Je n'ai pas revu l'action, mais oui j'ai eu peur. Forcément il a dû penser au Mondial.» Citation Girard : «On n'est pas relégable» René Girard a admis que la défaite (1-3) concédée samedi soir face au PSG «faisait mal», mais l'entraîneur du LOSC n'a pas voulu non plus dramatiser la situation. René Girard (entraîneur du LOSC) : «C'est une défaite qui fait mal car on a beaucoup cravaché. Même à dix, on a continué à jouer et à se créer des occasions. En face on avait une équipe parisienne qui fait un beau champion. C'est dommage de perdre le match ce soir car on l'avait bien entamé, on n'était pas trop mal. Sur un manque de contrôle on se retrouve handicapé. (Sur l'exclusion) Je n'ai pas revu l'action, je ne peux pas me prononcer. C'est un fait de jeu assez embêtant et on prend le but juste derrière et il a fallu essayer de revenir en s'exposant un peu. Vu les circonstances, les garçons ont fait le match qu'il fallait. Ils ont montré beaucoup d'envie, de générosité, on s'est créé plusieurs occasions sur coups de pied arrêtés. Revenir au score un peu plus tôt nous aurait aidés. Il ne fallait pas compter sur M. Buquet (l'arbitre, ndlr) ce soir. Si on ne finit pas troisième on sera quatrième. Il ne faut pas exagérer, on n'est pas relégable ! Une chose est sûre, ça doit réjouir beaucoup de monde. Il ne faut pas dire que Saint-Etienne a le vent en poupe et que nous on est bon à jeter aux chiens. On dirait qu'ils tiennent la corde mais on a encore deux points d'avance.» Blanc : «Physiquement on est très usé, fatigué.» Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG) : «C'est une très grosse satisfaction de battre le record de points en L1. Je pense que ça a été un beau match dans la mesure où on voulait jouer. Physiquement on est très usé, fatigué. On a joué contre une des meilleures équipes du championnat au niveau physique, des joueurs qui jouent avec un coeur et une envie énormes, ils n'ont jamais lâché. Lille n'a jamais fermé le jeu, Paris non plus.» Citation Cinq interpellations à Lille Alors qu'ils commençaient à déployer une banderole insultante visant Antoine Boutonnet, chef de la division nationale de la lutte contre le hooliganisme, cinq supporters du PSG ont été interpellés dans les tribunes du Grand Stade de Lille. Ils ont ensuite été placés en garde à vue. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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11/05/2014 07:46
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation MAXWELL « Notre saison mérite d’être célébrée » Le défenseur brésilien estime que le titre du PSG n’a pas été salué à sa juste valeur Maxwell a la mine fatiguée. Le latéral brésilien de 32 ans, au naturel paisible et casanier, s’est permis une nuit blanche pour célébrer le titre du PSG et sa convocation dans la liste des 23 pour la Coupe du monde au pays. « Je ne me rappelle pas avoir dormi, sourit- il. Quand je suis rentré à la maison, on a couché les enfants et je suis resté à boire et à parler avec les proches qui étaient là. C’était un moment parfait. » La belle histoire de cette fin de saison parisienne baroque, marquée par des contre- performances à répétition, les mornes cérémonies du titre et le feuilleton de la prolongation de Laurent Blanc. Avez- vous été surpris par l’ambiance tristounette du Parc des Princes mercredi ? Oui, beaucoup de supporters ont vite quitté le stade. Ça peut se comprendre : on venait de perdre [ 1- 2 contre Rennes]. Mais j’espère que ce sera différent pour le dernier match samedi face à Montpellier. Notre saison est exceptionnelle en matière de jeu, de résultats, de buts marqués ou encaissés… C’était agréable à jouer, beau à regarder et cela mérite d’être célébré. Nous avons dominé le championnat presque de bout en bout. En Ligue des champions, on a démontré qu’on pouvait aller encore plus loin. Malheureusement, on n’a pas bien joué lors du match retour à Chelsea. Après, tout a été un peu différent… Cette élimination en quart de finale a provoqué une cassure ? Oui. Elle a un peu tué notre enthousiasme. On avait 13 points d’avance en championnat, le titre était presque en poche. Mentalement, on n’était pas préparés à sortir de la Ligue des champions. La saison dernière, on avait été éliminés par Barcelone en jouant très bien. On l’avait mieux vécu. Là, je pense qu’on était plus fort que Chelsea. Mais le retour à Londres était bizarre : prendre un but sur une touche [ celui de Schürrle, le premier de Chelsea], ça n’arrive jamais à ce niveau ! On aurait tous pu faire beaucoup plus. C’est ce qui nous a touchés. Que manque- t- il au PSG pour passer ce cap ? L’habitude de ce genre de rendez- vous. Sur le terrain, ça va tellement vite… Ça nous servira pour la suite. Mais c’est peut- être ce qui manque en Ligue 1. Monaco monte une belle équipe. On espère que d’autres vont suivre pour rendre le championnat plus attirant et qu’on aura la possibilité de jouer tous les week- ends des matches du niveau de la Ligue des champions, comme c’est le cas en Angleterre, en Espagne ou même en Allemagne. Laurent Blanc a aussi été moins bon ce soir- là ? Ce n’est pas le moment de faire des bilans individuels… En tant qu’équipe, on n’était pas à notre niveau. Vous avez connu Mourinho, Guardiola ou Ancelotti. Est- il de cette race d’entraîneurs ? Il est en train de faire une belle carrière. Il a gagné deux fois le championnat ici en France, il a été sélectionneur, il a fait une très bonne saison. On est contents qu’il reste un peu plus de temps avec nous. C’est le leader. Il a pris une équipe très forte qui avait un peu de vécu commun. Il a apporté sa philosophie de jeu, sa manière de travailler. On a appris beaucoup de lui et de son staff. Que pensez- vous des sanctions qui devraient être infligées au PSG dans le cadre du fair- play financier ? Le club nous a dit que ça ne changerait rien pour nous. On fait confiance au président et à la direction pour bien régler tout ça. Votre ami Zlatan Ibrahimovic réalise la meilleure saison de sa carrière. L’avez- vous déjà connu aussi épanoui ? Je l’ai senti beaucoup plus confiant dans son jeu. Il a été très costaud, a multiplié les gestes techniques fantastiques. Il a même marqué de la tête, ce qui pour lui est énorme ! Il a pris des responsabilités. Quand il n’est pas là, l’équipe n’est pas la même parce que son influence dépasse le cadre du terrain. Il ne me surprend plus, parce que je le connais depuis longtemps. Mais je suis toujours admiratif, car sa motivation est intacte au quotidien alors qu’il a déjà remporté beaucoup de titres. Même quand il gagne à l’entraînement, il est heureux. Mais quand il perd, il est énervé… Il dit être aussi énervé que vous ayez gagné plus de titres que lui ( 24 contre 23)… On en rigole. Mais on a connu beaucoup de succès ensemble depuis 2001 [ Ajax Amsterdam, Inter Milan, FC Barcelone, PSG] c’est ce que je retiens. De toute façon, il a un contrat plus long que le mien [ 2015 pour lui, 2016 pour Ibra] et il me dépassera, c’est sûr. Finirez- vous votre carrière à Paris ? Je l’espère. Je suis heureux ici. Je suis là depuis presque le début du projet [ il est arrivé en janvier 2012] et j’aimerais marquer l’histoire du club. Leonardo m’a convaincu de venir. Quand je suis arrivé, c’était très différent d’aujourd’hui. C’était difficile. Mais le club a fait un travail énorme pour améliorer les structures et l’effectif. Et il va encore continuer. Il vous semblait impossible d’intégrer la Seleção pour la Coupe du monde. C’est un miracle d’en être ? C’est incroyable. J’avais l’espoir d’être appelé quand j’étais à l’Inter ou à Barcelone, mais je ne m’y attendais pas en venant ici. J’ai été surpris quand Scolari a fait appel à moi la première fois [ en mai 2013] alors que ça faisait dix ans que je n’avais pas été convoqué. Ancelotti m’a donné l’opportunité de jouer régulièrement la saison dernière, ce qui a peut- être donné une image positive de mon travail. Au Brésil, la concurrence est très dure. Mais je traverse une période fantastique et j’espère vivre une belle Coupe du monde dans mon pays. Comment l’imaginez- vous ? Les huit pays champions du monde de l’histoire seront là, ce sera un tournoi très relevé. Nous, on a le peuple derrière nous, le foot dans le sang, et on espère gagner. Avant notre victoire en Coupe des confédérations l’année dernière, les Brésiliens n’étaient pas très optimistes. Mais on a montré l’image d’une vraie équipe, forte techniquement et qui joue bien ensemble. La confiance est revenue. C’est aussi le cas de la France grâce à la manière dont elle s’est qualifiée en barrages. Elle fait partie des favoris comme tous les pays de grande tradition. Après, je trouve que la Belgique a aussi une belle équipe. Êtes- vous gêné par l’image qu’a donnée le Brésil, très en retard dans les travaux ? Oui, ce n’est pas bon pour le pays. J’espère aussi que ce sera calme et sécurisé pour que le public puisse profiter du football. Même si c’est logique que les gens se servent de l’exposition du pays pour revendiquer de meilleures conditions de vie. Cela avait été déjà très tendu pendant la Coupe des confédérations. Des gens ont peur de l’insécurité au Brésil ? Bien sûr, ça peut être dangereux quand on ne connaît pas. Mais ça peut arriver partout. Ma femme s’est bien fait voler dans la rue à Paris. le JDD -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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11/05/2014 16:00
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Record du plus grand nombre de points en L1 pour le PSG Ligue 1. Lille - PSG 1-3. A nouveau efficaces, les Parisiens décrochent le record du plus grand nombre de points sur une saison. Mais ils ont perdu Cabaye sur blessure. Le PSG va entrer dans le livre des records de la Ligue 1, avec 86 points au compteur avant même la fin de la saison, le plus gros total jamais atteint (le précédent record était détenu par Lyon avec 84 points en 2006) mais il n'est pas sûr que l'événement passe au premier plan. Car dans cette soirée de sourire et de joie, le PSG a vécu un drame à l'échelle du football : la lourde blessure de Yohan Cabaye, taclé de manière beaucoup trop agressive par Marvin Martin, exclu pour le coup. C'est tombé à Lille, la «patrie» du milieu. Drôle d'histoire, drôle d'affaire alors que l'ancien élément de Newcastle se faisait une joie de découvrir le nouveau stade Pierre-Mauroy qu'il n'a jamais connu. C'était aussi l'une des meilleures prestations du néo-Parisien depuis son transfert dans la capitale en janvier. En restant avec les siens, il aurait vu l'une des meilleures sorties parisiennes des dernières semaines. Même la meilleure depuis l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions à Chelsea le 8 avril dernier mais bon vu le niveau d'avant, ce n’est pas un exploit non plus. Quand Ibrahimovic est là,le décor change On exagère : le PSG a offert un visage merveilleux dans le Nord. Ibrahimovic n'a pas marqué mais comme par hasard, quand il est là, le décor change et son Paris retrouve un visage conquérant et lui un sens de l'organisation, de la passe et du danger qui permet à tout le monde de hausser son volume et son niveau de jeu. Hier, le PSG a enfin vaincu l'une des formations du top 3 français, après trois nuls contre Monaco et les Lillois à l'aller en décembre au Parc des Princes. Des Lillois désormais menacés par Saint-Etienne pour cette 3e place tant convoitée. Attention à la glissade pour les Nordistes ! Personne ne doutait de la suprématie des hommes de Laurent Blanc sur le championnat de France mais voilà qui redonne de l'éclat et du panache au titre de champion de France «acquis» mercredi dernier sans jouer puis en perdant devant Rennes (2-1) à domicile. Le PSG bouge encore et conserve ses airs majestueux. En s'imposant la semaine prochaine à la maison contre Montpellier, il pulvériserait même le record de points sur une saison. Ce serait entièrement mérité car le PSG est le plus grand champion de France depuis au moins la fin de l'ère lyonnaise et ses sept titres d'affilée. Le plus grand en qualité technique et en plaisir à observer. Le vrai plaisir désormais consisterait à apprendre que Cabaye va se remettre très vite sur pied pour disputer la Coupe du monde au Brésil comme prévu. Citation La grosse frayeur de Yohan Cabaye Didier Deschamps va pouvoir pousser un grand ouf de soulagement. A trois jours de la publication de la liste des 30 joueurs retenus pour préparer la Coupe du monde, la sortie sur blessure de Yohan Cabaye a fait planer un grand souffle d'inquiétude au dessus du stade Pierre-Mauroy de Lille. Sur un tacle mal maitrisé, Marvin Martin a placé une violente semelle sur la malléole de la cheville droite de l'international tricolore, titulaire indiscutable chez les Bleus. Les images de la sortie de Cabaye sur une civière, le visage marqué par la douleur, ont fait craindre le pire. A la sortie des vestiaires, l'optimisme était finalement de mise dans les rangs parisiens. « Ce n'est pas trop grave, a réagi le docteur Rolland, de retour de l'hôpital de Lille où il a accompagné le joueur pour des examens complémentaires. La cheville est gonflée mais il n'y a pas de fracture. Cela devrait aller. » Appuyé sur des béquilles, Cabaye est parti du stade acccompagné de sa femme et de sa fille avec lesquelles il comptait profiter des deux jours de repos dans le Nord. « Les nouvelles sont rassurantes, s'est réjoui de son côté Laurent Blanc. Il y a plus de peur que de mal. Je n'ai pas revu l'action mais il a pris une bonne semelle. Tu dois avoir peur dans ces cas-là. La Coupe du monde a dû être sa première pensée.» Ses coéquipiers, très inquiets sur le coup, ont aussi pensé au rendez-vous brésilien que l'ancien Lillois pouvait rater. « On a eu très peur pour lui, a commenté Zlatan Ibrahimovic. Tant mieux s'il peut préparer le Mondial tranquillement. » Marvin Martin, très touché par son geste, était également très soulagé après avoir appris les bonnes nouvelles à l'issue de la rencontre. « Quand je tacle, je pense vraiment avoir le ballon, a glissé le milieu nordiste. Mais je ne peux pas retenir mon geste et je sens tout de suite que je prends sa cheville. J'étais très inquiet, je m'attendais au pire. » Citation Deux records et une «fierté» pour le PSG Vainqueur à Lille (3-1), le PSG a battu le célèbre record de Lyon établi en 2006. S'il gagne contre Montpellier, il aura remporté 27 rencontres sur 38 et établira un nouveau record dans cette catégorie ! Vainqueur 3-1 à Lille ce samedi soir, le PSG a établi le record de points sur une saison en Ligue 1. Avec 86 unités, le club de la capitale a battu de deux points le total réalisé par Lyon en 2006. Par la même occasion, Paris a aussi égalé le record du nombre de victoires en une saison avec 26 succès comme Reims en 1960, l’AS Monaco en 1961 et le FC Nantes en 1966 et en 1980. «Nous avons réalisé un bon match et nous sommes récompensé par ces records, a commenté l’attaquant Zlatan Ibrahimovic. Il faut noter que ce n’était pas évident avec la décompression du titre déjà acquis. Mais ces chiffres prouvent que nous avons produit une bonne saison. Mais pour que celle-ci soit très bonne, il faut confirmer en remportant le dernier match contre Montpellier.» Pour Zoumana Camara, ces records représentent «une fierté car, à la fin d’une carrière, il ne vous reste que les titres et les trophées. Dès lors, il n’y a rien de mieux que des records pour laisser une trace.» Le défenseur note enfin que le PSG a su établir ces performances à Lille, sur la pelouse du 3e, ce qui ajoute de la valeur à ces performances : «Contre Rennes (défaite 1-2), nous avons peut-être fait preuve de décompression de manière inconsciente. Pour le coup, nous nous sommes bien rattrapés face à une équipe de Lille qui, même à dix, voulait assurer sa place sur le podium et finir en beauté devant son public.» Citation Martin: «Vraiment désolé» Exclu ce samedi soir lors de la défaite 1-3 à domicile de Lille contre Paris, Marvin Martin accusait le coup après son tacle appuyé sur la cheville droite du Parisien Yohan Cabaye. Le milieu lillois s'excuse auprès de son adversaire et de ses partenaires. «Marvin Martin, que s’est-il passé lors de votre tacle sur Yoahn Cabaye ? Quand j’entame mon tacle, je pense que j’ai le ballon. Mais en fait, j’arrive en retard. Lancé et arrivé vite, je ne pouvais plus retenir mon geste. Je ne suis pas un grand tacleur et je ne commets pas beaucoup de fautes mais je me suis de suite inquiété pour lui. Quand j’ai vu qu’il avait un gros bleu et qu’il se tordait de douleur, j’ai eu peur. Au final, je me trouve rassuré qu’il n’y ait rien de grave mais cette situation reste forcément embêtante. Que vous est-il passé par la tête en le voyant sortir ? On pense tout de suite au pire et à la Coupe du Monde qui arrive dans très peu de temps. Après cela, je suis resté dans le vestiaire, vraiment dégoûté. Je suis également resté avec lui quand il a passé ses radios pour voir la gravité de la blessure. Dans les prochains jours, je vais l’appeler pour prendre régulièrement des nouvelles. En tout cas, je lui souhaite de se rétablir rapidement. Pour ma part, je suis encore vraiment désolé. «Il s'agirait d'une déception si nous ne terminions pas troisièmes» Votre expulsion a pesé lourd sur la rencontre… Oui, d’autant plus qu’elle est intervenue en première période. Et à peine cinq minutes plus tard, l’équipe a concédé l’ouverture du score. Ca arrive de prendre des cartons mais, pour le coup, je suis conscient d’avoir fortement pénalisé mon équipe. A onze contre onze, c’était difficile mais jouable. D’ailleurs, nous l’avons vu lors du match aller où nous avions décroché un nul 2-2 au Parc des Princes. Ce samedi, jusqu’à mon expulsion, nous étions même assez bien. Mais à dix, cela devenait plus compliqué. Imaginez-vous le LOSC se faire doubler sur le podium par Saint-Etienne sur le fil ? Avec cette défaite, cela va désormais nous obliger à aller jouer notre qualification pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions lors du dernier match à Lorient. Nous avons deux points d'avance sur Saint-Etienne et on ne lâchera rien. Personnellement, je serai supporter de l’équipe et j’ai confiance en mes équipiers. Vraiment, il s’agirait d’une déception si nous ne terminions pas troisièmes. Je ne peux franchement pas imaginer que l’on perde cette place…» -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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