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Varino
posté 13/04/2014 08:54
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Répétition générale pour Paris

Le succès monégasque contre Rennes hier diffère, d’au moins dix jours, la conquête du titre de champion de France.


IL FAUDRA encore patienter. Le succès logique de Monaco, hier, sur une équipe de Rennes que l’on disait ressuscitée repousse de quelques jours le sacre du PSG en Ligue 1. Contrairement à la saison dernière, les partenaires de Thiago Silva ne seront pas champions ce soir à Lyon, même en cas de succès face au club de Jean- Michel Aulas. Il faudra plus vraisemblablement attendre le 23 avril et la réception d’Evian, sous certaines conditions. Mais que le club de la capitale soit sacré à l’issue de la 34e ou de la 35e journée, il s’agira de toute façon d’un record, puisque aucune des trois formations parisiennes championnes de France ( 1986, 1994 et 2013) n’avait été couronnée aussi tôt dans la saison.

Pas le temps de gamberger

S’il fallait un aiguillon à Paris après le crève- coeur de la Ligue des champions, il pourrait le trouver là autant que dans l’impérieuse nécessité de réaliser le doublé coupechampionnat. C’est d’ailleurs ce qu’affirme avec force Laurent Blanc, soucieux de déminer une fin de saison qu’il sait piégeuse. « Tout le monde a été affecté par l’élimination et, mercredi et jeudi, ce n’était pas très joyeux, décrit l’entraîneur parisien. Mais il faut passer à autre chose, il faut se reprogrammer. Il y a pire comme fin de saison. Il reste deux titres à gagner ( NDLR : le championnat et la Coupe de la Ligue), alors qu’on pourrait n’avoir rien à jouer. » Relativiser et remobiliser. C’est le credo de Blanc qui sait que l’obtention du titre est d’ores et déjà acquise, mais pas la Coupe de la Ligue contre Lyon. D’autant que Paris a souvent peiné cette saison lors des matchs à élimination directe. Le PSG n’a donc pas le temps de gamberger alors que se profile une excitante double confrontation face à l’OL qu’il vaudrait mieux prendre par le bon bout. Et, aux grincheux qui ne se satisfont guère de ces titres nationaux, Blanc brandit son bilan. « J’ai l’impression que, dans l’histoire du PSG, il n’y a que les résultats de la Ligue des champions qui vont à l’avenir réguler la vie du club, lâche- t- il. On est en train de banaliser un titre de champion de France, une coupe nationale, un Trophée des champions qu’on appelle ailleurs la super- Coupe. » En clair, une victoire en Coupe de la Ligue, et il aura de toute façon fait mieux que Carlo Ancelotti.



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Sirigu- VDW, Alex, Silva, Digne- Cabaye, Motta, Rabiot (ou Pastore)- Lucas, Cavani, Lavezzi



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Laurent Blanc prolonge… le suspense

LE MYSTÈRE de la prolongation de contrat de Laurent Blanc n’en finit pas de s’épaissir. La semaine dernière, l’entraîneur parisien donnait rendez-vous cette semaine pour l’officialisation de sa deuxième saison au PSG. Mais Chelsea et l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions sont passés par là. « Je vais désormais laisser passer l’épisode de la Coupe de la Ligue », a expliqué hier l’ancien champion du monde. Parce que la finale conditionne la suite ? « Non », a-t-il enchaîné. Alors ? « J’ai une proposition de contrat, détaille Blanc. Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. Parce que, dans ces dix jours, il y a des choses importantes à réaliser sur le terrain. Je ne veux pas être perturbé par ça. » Le PSG, de son côté, explique qu’une défaite en finale de la Coupe de la Ligue ne changerait rien à la situation de l’entraîneur. Blanc, qui se plaît à Paris, a toujours voulu prolonger. Puisque tout le monde est d’accord, pourquoi attendre ? Pour officialiser la nouvelle après un nouveau titre qui donnera plus d’éclat à la saison ? C’est sûrement la clé dans ce dossier sans cesse retardé. C’est ce que l’on croit comprendre de la conclusion de Laurent Blanc sur le sujet : « La situation est comme cela aujourd’hui. Elle peut évoluer. En ce qui me concerne, je suis très motivé par le terrain et, une fois que l’on aura fait ce que l’on a à faire, on se posera. »

Le souci, c’est que Paris peut encore perdre la Coupe de la Ligue face à Lyon. Que se passera-t-il alors ? Prolongation encore repoussée ? Le flou vient aussi de cette phrase de Blanc : « Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. » Cette dernière pourrait donc être négative si l’on écoute bien le technicien. Mais peut-on vraiment quitter le PSG, l’un des projets les plus fascinants en Europe ? « Je serais très heureux de continuer à Paris », rassure-t-il, réclamant encore de la « patience ».

Alors sélectionneur de l’équipe de France, il avait refusé de prolonger son contrat tant que les Bleus n’étaient pas qualifiés pour l’Euro 2012, comme le souhaitait pourtant Noël Le Graët, le président de la Fédération. Laurent Blanc attend sûrement désormais de remplir les objectifs de la direction parisienne — améliorer le palmarès de la saison passée en décrochant le titre plus la finale de la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions — pour parapher le nouveau document qui le lierait désormais jusqu’à l’été 2016 dans la capitale. Avec les Bleus, son honnêteté lui avait joué des tours : car, une fois le billet en poche pour le Championnat d’Europe, Le Graët n’avait pas respecté sa promesse.



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400 supporteurs. Ils étaient 3 000 à Chelsea. Ce soir à Lyon, ils seront 400 supporteurs parisiens dont une cinquantaine qui se seront déplacés dans le cadre du voyage organisé par le club depuis la capitale. Un arrêté préfectoral interdit l’accès au stade et à un périmètre de sécurité autour à tout supporteur démuni de billet, mais également aux anciens membres d’association, aujourd’hui dissoutes.

Deuil. Blessé à la cuisse droite contre Chelsea le 2 avril dernier, Zlatan Ibrahimovic ne sera pas à Lyon. Le joueur, qui a eu la douleur de perdre son frère décédé mercredi des suites d’une longue maladie, se trouve actuellement en Suède. Laurent Blanc l’a confirmé hier en conférence de presse : « Il est rentré chez lui pour des raisons personnelles que vous connaissez. Laissez-lui le temps de se recueillir avec sa famille. Il reviendra bientôt. »


Le Parisien


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Mike
posté 14/04/2014 10:13
Message #6102


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Paris ne s'en est pas remis

Cinq jours après la défaite contre Chelsea et l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG s'est incliné (0-1) à Lyon ce dimanche. C'est la première fois de la saison que les Parisiens perdent deux matches de suite.

Sale semaine pour le PSG. Battu à Chelsea (0-2) mardi et éliminé de la Ligue des champions, le club parisien a enchaîné par un deuxième revers ce dimanche contre l’Olympique Lyonnais (0-1) lors de la 33e journée de L1. C’est la première fois de la saison que l’équipe de Laurent Blanc perd deux matches de suite. C’est également leur première défaite depuis seize rencontres en L1 (0-2 contre l’ETG), eux qui restaient sur une série de huit succès en Championnat. «C'est difficile après une défaite et une élimination comme celle que l’on vient de subir contre Chelsea de se reconcentrer sur le Championnat», expliquait Thiago Silva, le capitaine du PSG vendredi. Et pourtant, les Parisiens ont pressé les Lyonnais dès les premières secondes de la partie pour se relancer après leur échec européen.

Cavani en baisse, Pastore en hausse

Décrié après la défaite à Londres, Edinson Cavani a d’ailleurs failli ouvrir le score dès la deuxième minute, mais sa tête a été détournée sur son poteau par Lopes. L’Uruguayen, auteur d’erreurs surprenantes comme des fautes de pied ou des contrôles hasardeux, en a raté une autre à la 52e, puis une reprise alors qu’il était hors-jeu (63e), avant de manquer de réaction sur un coup franc de Lucas qui lui est passé devant (84e). Il a demandé un penalty à la 8e lorsqu’il s’est présenté devant Lopes, mais M. Turpin ne l’a pas accordé, à raison. A contrario, Javier Pastore a posé beaucoup de problèmes aux Lyonnais. L’Argentin n’a cessé de proposer des solutions pour orienter le jeu parisien. Il a réussi des gestes de classe, comme cette roulette à la 41e, qui lui a permis de se démarquer et de servir Cavani, qui a frappé trop mollement (41e). Pastore a également perdu un duel face à Lopes (86e). Lavezzi a aussi eu une balle d’égalisation, mais il n’a pas cadré sa reprise du genou (72e).

L'OL plie mais ne rompt pas

Trois jours après sa défaite honorable contre la Juventus (1-2), l’OL a accepté d’être dominé (seulement 34 % de possession de balle !) pour mieux prendre les Parisiens en contre. Et ça a marché, puisque Bafétimbi Gomis a eu plusieurs occasions (4e, 11e, 13e et 71e), arrêtées par Sirigu ou non cadrées. Jordan Ferri, lui, n’a pas raté la cible à la 31e. Le milieu a récupéré le ballon dans les pieds de Lavezzi avant de tromper Sirigu d’une superbe frappe. L’Italien n'avait plus pris de but en L1 depuis six matches… Ferri lui a envoyé un autre missile (70e), mais le gardien parisien a réussi à le boxer au-dessus de sa transversale. Un gardien tout heureux de voir une tête de Briand (67e), sur un centre de Ferri, frôler son poteau. Le PSG aura l’occasion de prendre sa revanche dans six jours, en finale de la Coupe de la Ligue. Un match que ratera Ferri, pour cause de suspension. Pas forcément une mauvaise nouvelle pour les Parisiens…


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Les notes de l'Equipe :Sirigu (5) -- van der Wiel (4) -- Alex (6) -- Silva (6)-- Digne (4) - Cabaye (4) -- Motta (3) -- Matuidi (5) -- Pastore (4) -- Cavani (3) - Lavezzi (3)




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Sirigu : «Ça fait mal»

Battus pour la deuxième fois en cinq jours ce dimanche à Lyon (0-1), les Parisiens pointent le manque d'efficacité et se projettent sur la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. «Il faut avancer», souligne Cabaye.


L'an dernier, ils étaient repartis triomphants de Gerland. Cette fois, les Parisiens sont sortis passablement abattus par la défaite ce dimanche (1-0). Si Salvatore Sirigu se présente aux médias après le match avec le sourire, celui-ci est de façade. Cinq jours après son élimination à Chelsea en Ligue des champions, la réaction était attendue, elle n'est pas venue. «Nous aussi, on voulait réagir, indique le gardien italien. C'est dur parce qu'on paie cher de petites erreurs et pour une équipe qui n'est pas habituée à perdre, ça a fait mal à Londres mardi, ça fait mal à Lyon ce soir. Même si c'est un moment un peu compliqué, à nous de transformer cette ambiance négative en énergie positive.» Le portier parisien insiste sur l'équilibre qui a animé le groupe durant toute la saison. «Cet équilibre ne doit pas flancher au moment où les choses tournent un peu moins bien

«Zlatan manque en ce moment»


Pour expliquer ce revers à Gerland, le mal est défini. «Ce qui a manqué ? Une meilleure efficacité», insiste Yohan Cabaye. «On réalise une bonne entame mais on ne marque pas nos occasions ce qui ne nous met pas à l'abri de prendre un but, poursuit le milieu, titulaire ce dimanche. Si c'est nous qui marquons en premier, ce n'est pas le même résultat final.» Sirigu admet volontiers que Zlatan Ibrahimovic «manque en ce moment». Pour les Parisiens, il n'y a pas 36 autres choses à régler dans la semaine avant de retrouver Lyon samedi en finale de la Coupe de la Ligue. «On a notre propre style de jeu, il ne faut pas changer. Il faut garder la joie de travailler ensemble.» Un repas entre joueurs ? «On l'a toujours fait ça», s'agace Sirigu.

Cabaye : «Cela a été difficile le lendemain et le surlendemain»


Visiblement, l'élimination n'a pas été digérée. «Cela a été difficile le lendemain et le surlendemain, précise Cabaye. Après, il faut avancer et regarder vers l'avant.» Quoi qu'il en soit, le PSG s'est mis une sacrée pression avant la finale au Stade de France. «Vous pensez qu'un seul match peut faire basculer la saison du mauvais côté ?», interroge Sirigu. Non, mais un doublé Championnat-Coupe peut lui donner un autre aspect. «On verra samedi soir», se contente de commenter l'Italien avant de tourner les talons.


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Blanc : «Remobiliser le groupe»

«Nous pensions avoir évacué la déception de l'élimination en Ligue des Champions, mais apparemment ce n'est pas le cas», a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, après la défaite à Lyon dimanche (0-1).


Laurent Blanc (entraîneur du PSG) : «Nous pensions avoir évacué la déception de l'élimination en Ligue des Champions, mais apparemment ce n'est pas le cas au vu du match contre Lyon. Il va bien falloir tourner cette page. Nous avons un match important à préparer avec la finale de la Coupe de la Ligue contre cette même équipe de Lyon qui a très bien joué et qui a bien su saisir sa chance. Elle a joué son va-tout. L'OL n'a pas été dominateur, mais efficace, à l'inverse du PSG. C'est vrai qu'il va falloir remobiliser le groupe et que certains éléments retrouvent leur efficacité offensive. Ce soir, j'ai l'impression que l'équipe aurait pu jouer beaucoup de temps sans marquer et, malgré des situations concrètes devant le but, nous avions l'impression que notre efficacité était vraiment trop moyenne».


L'EQUIPE.FR


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Lyon-PSG (1-0) : les Parisiens ne se sont pas encore remis

FOOTBALL. Ligue 1. Lyon - PSG 1-0. A cinq jours de la finale de la Coupe de la Ligue où ils retrouveront les Lyonnais, les joueurs de Laurent Blanc ont concédé deux défaites en une semaine.

Cinq jours après l'échec de Chelsea, les Parisiens restent barbouillés. L'élimination en quart de finale de la Ligue des champions les laisse sans ressources et sans beaucoup plus de caractère. Jusqu'à quand ? La finale de la Coupe de la Ligue arrive très vite – dès samedi – et va faire basculer la saison du bon ou du mauvais côté.

Il y a bel et bien un problème : pour la première fois dans cet exercice, Paris a perdu en championnat après une rencontre européenne. A moins que ce ne soit la région Rhône-Alpes la fautive, là où le PSG s'est incliné à Evian (2-0) et n'a ramené qu'un nul heureux de Saint-Etienne (2-2). C'est sa deuxième défaite en Ligue 1.

A cinq jours de la grande finale, Lyon prend donc un ascendant psychologique sur son adversaire. Il peut avoir deux effets contraires : enfoncer le PSG ou le réveiller, le piquer au vif. Le décor ne sera pas le même évidemment, l'enjeu non plus et encore moins les acteurs, puisque les deux entraîneurs se sont privés de leur équipe-type du moment pour à peu près les mêmes raisons : la fatigue physique et mentale après la Juventus et Chelsea.

La pression devient colossale pour Blanc et ses joueurs

C'est évidemment Paris le plus attendu et donc lui qui a le plus à perdre. Cette semaine à deux défaites, une première cette saison, interroge fortement. Après l'absence d’Ibra qui n'arrange rien, les hommes de Laurent Blanc viennent de traverser deux parties avec un Cavani complètement quelconque et leurs deux derniers buts en date ont été inscrits par un Rémois contre son camp, ce qui n'est pas exactement les standards auxquels ils nous avaient habitués.

La pression devient donc colossale sur les épaules de l’entraîneur de la capitale et ses joueurs. Au passage, la sortie plutôt glaciale de Lavezzi snobant Blanc va alimenter un peu plus la chronique trouble des derniers jours pour le champion du monde, dans la pire passe depuis son arrivée l'été dernier.

Le PSG diffuse en ce moment une menace trop faible offensivement pour réaliser ses objectifs. Il y a aussi beaucoup moins d’équipe qu’avant. Ce n'est peut-être que l’histoire de deux matchs d’affilée ratés mais il ne pourra y en avoir de troisième sous peine de tomber dans une crise inédite : bientôt champion et totalement à l'ouest quand même. Malgré ce revers, rien n’a changé, seulement la date : le PSG se succédera bientôt à lui-même au palmarès. Il lui faut maintenant remettre de l'ordre dans la maison et prioritairement se trouver un buteur, le secteur le plus fantômatique de la semaine.


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Salvatore Sirigu : « On n'est pas devenus des nuls »

Le gardien parisien estime que l'élimination face à Chelsea a influé, hier, sur la performance des joueurs du PSG à Gerland. Il porte un regard empreint de lucidité sur cet échec et tient un discours mobilisateur avant les retrouvailles avec Lyon, samedi au stade de France.

Pensez-vous que le PSG n'a toujours pas digéré l'élimination face à Chelsea ?

Salvatore Sirigu. Cette élimination nous reste dans les têtes et c'est normal.
Aujourd'hui (NDLR: hier), on voulait rebondir après cette défaite, mais c'est difficile de rejouer après une telle déception.

Quelle analyse faites-vous de cette deuxième défaite en Ligue 1 ?

Sur le plan du jeu, on n'a pas démérité. D'ailleurs Anthony Lopes (le gardien lyonnais) a été le meilleur joueur côté lyonnais. Ça veut dire quelque chose, mais on a certainement manqué de concrétisation. Des choses qui tournaient avant en notre faveur nous réussissent moins désormais. Et on paie cher de petites erreurs. Désormais on prend un but là où on n'en aurait pas encaissé avant.

Craignez-vous une semaine compliquée avant cette finale de la Coupe de la Ligue ?

Le milieu du foot est toujours compliqué, surtout après deux défaites et surtout quand on s'appelle le PSG. Il va y avoir des critiques, mais quand on est professionnel, surtout dans cette équipe, il faut garder de l'équilibre (sic). C'est ce que je dis depuis un moment. Je le disais dans les moments positifs comme dans ceux plus négatifs.

La confiance de l'équipe risque-t-elle d'être entamée ?

La confiance, il faut la retrouver, mais c'est quelque chose qui se trouve sur le terrain. Ça fait mal à Lyon, ça fait mal à Londres surtout pour une équipe qui n'est pas habituée à perdre et qui ne compte que 5 défaites depuis le début de la saison. Il faut assumer et rester positif en regardant devant. Rien n'est perdu.

Que devez-vous régler dans les prochains jours ?

La rage que nous avons aujourd'hui, nous devons la transformer en énergie positive pour retrouver le chemin de la victoire. Il faut aussi voir les choses qu'on a ratées et chercher à les améliorer. Et surtout se dire que si on est là c'est aussi parce qu'on a fait des bonnes choses jusqu'à maintenant. On n'est pas devenus des nuls.

L'absence de Zlatan Ibrahimovic est-elle préjudiciable ?

Oui car c'est un joueur qui sait faire la différence. On joue de manière différente avec lui. Aujourd'hui, il faut donner de la confiance à ceux qui le remplacent, car on a quand même des très bons joueurs. Et puis la réalité aujourd'hui c'est que Zlatan est absent.


LE PARISIEN.FR
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Varino
posté 15/04/2014 05:53
Message #6103


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Blanc, il y a comme un malaise

La deuxième défaite du PSG en moins d’une semaine a provoqué la colère du président Nasser al-Khelaifi et a semé le doute sur l’avenir de Laurent Blanc.


L’OEIL NOIR et le visage fermé, Nasser al-Khelaifi ne s’est pas attardé dans les couloirs du stade de Gerland, à Lyon. Très énervé par la défaite de son équipe, la deuxième en cinq jours après l’élimination en Ligue des champions par Chelsea, le président du PSG a filé vers l’aéroport sans passer saluer ses joueurs ni Laurent Blanc, comme il en a pris l’habitude cette saison. En guise d’adieu, il a juste exprimé sa colère, lâchant une phrase laconique et ambigüe sur l’avenir de son technicien. Le dirigeant qatarien a regagné son pays hier. Son retour est désormais prévu pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi.

En l’espace d’une semaine, le club parisien a basculé dans la crispation. Mardi dernier encore, le PSG s’avançait fièrement vers une demi-finale de Ligue des champions, un titre de champion de France acquis aisément et une finale de Coupe de la Ligue plus que jamais à sa portée. Si les deux dernières compétitions lui sont encore promises, l’élimination européenne a créé les prémices d’une lame de fond qui pourrait être ravageuse.
Quand la rumeur Wenger réapparaît…

L’étonnante sortie de Laurent Blanc samedi (« J’ai une proposition de contrat. Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse ») et le revers dimanche à Lyon n’ont fait qu’accentuer cette tendance. Le doute s’est ainsi immiscé à tous les étages de l’entreprise PSG. Plus personne aujourd’hui, à commencer par l’intéressé, ne semble certain que Blanc sera toujours l’entraîneur du PSG l’an prochain. Avant même le match face à Lyon, des adjoints de l’ex-sélectionneur évoquaient dimanche la piste Arsène Wenger. Pourquoi en étaient-ils à parler du manageur d’Arsenal, en fin de contrat en juin et annoncé à Paris chaque été depuis le rachat du club par le Qatar en juin 2011 ? « On sent une tension nouvelle, raconte un intime du club. Depuis mardi soir, Jean-Louis Gasset est ainsi renfermé. Il parle moins, semble moins enjoué qu’il y a quelques jours. »

L’été dernier, au début de l’aventure parisienne avec Blanc, le même homme répétait souvent à ses visiteurs : « On verra si on est encore là la saison prochaine. »

Malgré cette confusion, on affirme dans l’entourage des décideurs parisiens que Blanc sera encore présent la saison prochaine et qu’une défaite samedi en Coupe de la Ligue face à Lyon n’aurait pas de conséquences. Du côté de l’entraîneur, ses proches assurent qu’il veut continuer à Paris, mais qu’il souhaite d’abord remplir les objectifs (un doublé coupechampionnat) qu’on lui a donnés. Prolonger aurait alors davantage d’allure.



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Leonardo cherche… un entraîneur

L’ancien directeur sportif n’est jamais très loin de l’actualité du PSG qu’il a quitté l’été dernier. Parti après deux ans d’un travail considérable de construction d’une équipe et de changement de mentalité du club, le Brésilien s’autorise parfois des initiatives toutes personnelles. La dernière en date ? Chercher un entraîneur ! Leo se sent légitime : il a façonné ce groupe et continue d’entretenir des liens avec lui. Mais sa démarche prend le risque d’ajouter de la confusion à une situation déjà assez floue. Une autre raison, peut-être la principale, le pousse à agir : Leonardo n’a jamais supporté l’idée de voir Laurent Blanc succéder à Carlo Ancelotti au PSG. Ce n’était pas son choix, ni son idée. Profitant des difficultés actuelles du champion du monde, Leo passe donc des coups de fil, active ses réseaux et sonde le marché des coachs. Dans le monde du foot, certains avancent que Leo prêche en fait pour sa paroisse, prêt à reprendre du service dans la capitale, mais cette fois-ci dans le rôle de l’entraîneur. Contacté hier, l’ancien milieu auriverde nie tout en bloc : « C’est absolument faux ! Je ne cherche rien pour le PSG », nous a-t-il expliqué. Quel écho trouve-t-il auprès des décideurs qatariens ? Leo a toujours eu l’oreille de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, même dans les moments les plus difficiles pour le Brésilien, comme après l’épisode de la bousculade avec l’arbitre Alexandre Castro après PSG - Valenciennes. Dans ce dossier précis, le dirigeant écoute de manière polie les propositions de son ancien directeur sportif qu’il n’a pas sollicité sur le sujet.



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L’ambiance se crispe, les joueurs s’agacent

DANS LEUR PROGRAMME initial, les Parisiens étaient de repos hier et devaient reprendre l’entraînement seulement cet après-midi. Dimanche soir après le revers à Gerland (1-0), Laurent Blanc a changé ses plans. Il a ainsi convoqué ses joueurs hier matin au camp des Loges. De l’extérieur, cela pourrait s’interpréter comme une sanction. Magnanime, le coach leur a finalement donné congé aujourd’hui.

Cette respiration n’est pas superflue. L’abattement était, en effet, perceptible dans l’avion ramenant les joueurs à Paris à l’issue de l’échec face à l’OL. Le visage fermé, les écouteurs sur les oreilles, Thiago Silva, le capitaine, n’a pas pipé mot. Ses partenaires n’étaient guère plus loquaces, la plupart ne lâchant pas leur tablette durant la grosse demi-heure de vol.

Thiago Motta était, lui, profondément agacé par la soirée lyonnaise. D’ordinaire prompt à plaisanter et à chambrer pendant les voyages, l’Italo-Brésilien était d’humeur morose. La déception et l’agacement s’étaient quelque peu dissipés hier matin. Au moins en apparence, car l’ambiance en interne s’est, en revanche, crispée. « Il ne faut pas tout remettre en cause après deux défaites, tempère un Parisien. Le revers de Lyon n’a aucune importance et est même immérité. Le souci, c’est qu’il intervient cinq jours après l’élimination en Ligue des champions. Elle nous a fait mal. Elle a laissé des traces et ce qui se passe au club n’apporte pas la sérénité nécessaire. »

Le Parisien


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posté 15/04/2014 06:08
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Samedi, Blanc jouera très gros

La défaite du PSG à Lyon (0-1), dimanche, est venue épaissir le brouillard autour de la situation de son entraîneur, dont l’avenir pourrait se jouer lors de la finale de la Coupe de la Ligue.


L’AN PASSÉ, entre la célébration chaotique au Trocadéro, le chant du départ de Carlo Ancelotti et les secousses de l’affaire Leonardo, le PSG avait traversé un lendemain de titre difficile. Nouveau printemps, nouveau concept : la veille de titre difficile. Thiago Silva l’a souligné dimanche, même si les mathématiques laissent encore une micro-chance à Monaco : « Cette défaite ne change rien, le champion s’appellera encore Paris Saint-Germain. »

Sans doute. Mais l’atmosphère qui précède ce couronnement attendu est chargée d’interrogations et de frustrations. Voire de crispations. Mardi dernier, l’élimination en Ligue des champions face à Chelsea (3-1, 0-2) avait assommé tout un club persuadé qu’il allait franchir, cette fois, le cap des quarts de finale. La défaite à Lyon, le dimanche suivant (0-1), est venue ajouter du désordre à l’amertume.

C’est un Nasser al-Khelaïfi gagné par une colère glaciale qui a été décrit, dimanche soir, dans les instants qui ont suivi le match à Gerland. Fait exceptionnel : le président du PSG et de Qatar Sports Investments n’est pas passé dans le vestiaire saluer l’équipe et le staff avant de rentrer à Paris.
Le Qatarien n’a pas goûté du tout le spectacle observé à Lyon, celui d’un Paris incapable de retrouver la bravoure, l’efficacité et la rage de vaincre qui lui avaient fait défaut, déjà, à Stamford Bridge.

Si Blanc a échappé à l’engueulade qui avait froissé Ancelotti après une défaite à Reims (0-1, le 2 mars 2013), il peut aujourd’hui s’interroger sur la portée des silences de son président, parti hier passer une partie de la semaine à Doha.

Entre les deux hommes, la relation n’est pas aussi froide que celle que Blanc entretenait avec Noël Le Graët, le président de la FFF, du temps où il était le sélectionneur des Bleus (2010-2012). Assis côte à côte, le président du PSG et son entraîneur (48 ans) avaient même longuement conversé lors du dîner de clôture du séminaire organisé par le club, sur le campus d’HEC, le 19 mars. Mais, aujourd’hui, leurs rapports sont figés par une forme d’attentisme. Des deux côtés.

Sous contrat jusqu’en 2015, Laurent Blanc n’entend pas prolonger pour prolonger. Après avoir essuyé, en cours de saison, un refus de sa hiérarchie sur la venue de Fabien Barthez, il souhaiterait plus d’influence sur la composition de son staff, mais aussi sur le recrutement, une prérogative assez floue à Paris depuis le départ de Leonardo, l’ancien directeur sportif, en juillet dernier.

Au club, la liste des exigences de Blanc, formulées lorsque les résultats le plaçaient encore en position de force, est jugée « assez massive » . La réticence du PSG à accéder aux desiderata du technicien réveille le souvenir de la crispation qui opposait Blanc à Le Graët sur l’épaisseur (et la rémunération) de son staff, lorsqu’il était question qu’il étende son contrat de sélectionneur au-delà de l’Euro 2012. Blanc, qui n’est pas un politique, n’est jamais apparu enclin à avaler toutes les couleuvres pour garder un poste. Même quand les résultats le fragilisent.

Après avoir interrompu les premières discussions au lendemain de l’élimination contre Montpellier (1-2, le 22 janvier), en 16es de finale de la Coupe de France, la hiérarchie du club avait pris soin de ne pas finaliser l’éventuelle prolongation avant le retour de Londres… Cette prudence – ou ce manque d’empressement – a pu nourrir, dans le camp Blanc, l’idée de discussions « très compliquées » et le sentiment d’un futur incertain.

AL-KHELAÏFI SONDE LE VESTIAIRE…

Le flou qui entoure Blanc aujourd’hui révèle la difficulté du club à se restructurer solidement depuis les départs d’Ancelotti et de Leonardo. Passée une phase d’euphorie, Blanc semble presque redevenu ce qu’il était, à son arrivée, aux yeux de la direction : un entraîneur recruté à reculons, n’incarnant pas forcément l’expert du banc qui pourrait aider à porter plus haut le projet de QSI.

Si l’état-major du club s’interroge aujourd’hui, c’est aussi parce que certains retours du Camp des Loges mettent en doute l’emprise de Blanc sur un groupe qui semble manquer de ressorts psychologiques en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, blessé à la cuisse droite depuis le match aller contre Chelsea (3-1), le 2 avril.

En contacts réguliers avec le très influent Suédois et Thiago Silva, Nasser al-Khelaïfi prend régulièrement la température du vestiaire. Certaines figures du groupe pointent chez l’entraîneur un manque de poigne, de dialogue et d’expérience. Après la défaite à Lyon, Thiago Silva a assuré du « soutien du groupe à l’entraîneur » . Une affirmation à nuancer, entre autres, au regard de la sortie boudeuse d’Ezequiel Lavezzi.

Samedi, Blanc a suggéré qu’il pourrait faire jouer la concurrence avec plus de rigueur. L’intention semble surtout concerner la place que se disputent Verratti et Yohan Cabaye. Pour l’entraîneur, toucher au statut du premier serait prendre le risque de froisser certains cadres, comme Ibra et Thiago Motta, qui tiennent l’Italien en très haute estime.

… ET DISCUTE AVEC JORGE MENDES

À quatre jours des retrouvailles avec l’OL, le PSG est balancé entre la recherche d’une stabilité de son organigramme et la tentation de sonder à nouveau le marché des entraîneurs. En haut lieu, Arsène Wenger (64 ans), en fin de contrat à Arsenal, reste un nom très apprécié, même si le club nie toute approche récente.

Ces derniers temps, Nasser al-Khelaïfi s’entretient assez souvent avec Jorge Mendes. Le Portugais est l’agent de plusieurs joueurs déjà ciblés par le PSG – notamment les Madrilènes Cristiano Ronaldo et Angel Di Maria -, mais son réseau d’influences s’étend aussi jusqu’à Diego Simeone, l’entraîneur (43 ans) très en vogue de l’Atlético Madrid, où l’Argentin est sous contrat jusqu’en 2017. Dans un contexte où chaque mot peut être diversement interprété et chaque rendez-vous sujet à spéculations, l’avenir de Laurent Blanc semble de plus en plus lié au résultat de la finale de la Coupe de la Ligue samedi prochain. Le club laisse passer le message que les deux dernières défaites ne doivent pas remettre en cause tout le travail de l’entraîneur. Mais un proche du dossier souffle : « Une victoire, et tout pourrait être oublié ; une défaite, et cela commencerait à devenir très embêtant… » Dans quatre jours, la balance choisira son côté.



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« Est-ce aussi simple à Paris aujourd’hui ? »

JEAN-LOUIS TRIAUD, PRÉSIDENT DES GIRONDINS : « La prolongation de Laurent Blanc chez nous (en janvier 2009, de deux ans supplémentaires) s’était faite de manière très simple. J’ai eu des entraîneurs qui faisaient la danse du ventre quand ils devaient prolonger, avec Laurent, c’était clair. Nos relations étaient excellentes. Quand tu proposes quelque chose à un entraîneur et qu’il accepte, c’est qu’il n’y a pas de problème. Est-ce aussi simple à Paris aujourd’hui ? Je n’ai aucune opinion sur son attitude. Ne connaissant pas le contenu de la proposition qu’on lui a faite, je ne peux pas me prononcer. (Sur le départ de Blanc au printemps 2010.) C’était un sujet qui alimentait les médias à l’époque, il était interrogé sur la question à chaque conférence de presse, j’entendais ce qui se disait. Mais il était encore sous contrat, donc ce n’était pas un sujet de discussion entre nous. C’est le lendemain de la dernière journée du Championnat qu’il m’a fait savoir son souhait d’entraîner l’équipe de France. Soit il avait pris sa décision dans la nuit, soit il avait décidé avant et j’aurais aimé qu’il me le dise plus tôt, même si on avait un mois et demi pour trouver un autre entraîneur, donc ce n’était pas dramatique. Je pense qu’il avait déjà décidé car c’était un voeu vraiment fort de sa part. »


L'Equipe


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posté 15/04/2014 19:53
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Alex confiant pour la prolongation

En fin de contrat en juin, Alex a déclaré mardi dans une interview à GloboEsporte.com qu'il était «presque sûr de prolonger» avec le PSG. «Je suis très heureux à Paris. Je pense que dans une semaine ou deux, nous allons trouver un accord et signer pour une année supplémentaire», a déclaré le défenseur central brésilien, au club depuis janvier 2012.


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Verratti : «Tout le monde est responsable»

Le milieu du PSG Marco Verratti a défendu ce mardi son entraîneur Laurent Blanc, lequel se trouve dans la tourmente après l'élimination en C1 et la défaite à Lyon.

Invité à participer à une séance de dédicaces par son sponsor Puma, Marco Verratti a créé une mini émeute ce mardi rue de Rivoli à Paris. Détendu et souriant, le milieu de terrain du PSG en a profité pour revenir sur l’élimination de son club la semaine dernière en quarts de finale de la Ligue des champions. Pour lui, la barre était sans doute un peu trop haute. « Contre Chelsea, on a joué contre une des meilleures équipes du monde, a-t-il expliqué. C’est toujours très difficile d’affronter un adversaire de cette dimension ».

L’international italien a reconnu que lors du match retour (0-2), les Blues avaient été « supérieurs » aux Parisiens, qui n’ont pas su tenir leur avantage du match aller (3-1). « Il faut faire en sorte que cette défaite nous fasse grandir, et nous apporte davantage d’expérience pour nos prochaines campagnes de Ligue des champions », a ajouté Verratti.

«Si, à Stamford Bridge, un but avait été marqué à la 94e minute, on aurait dit de nous qu'on a été des phénomènes.»

Depuis, le PSG a subi un revers dimanche à Lyon en Championnat (0-1). Son entraîneur Laurent Blanc se retrouve d’ailleurs dans l’oeil du cyclone. Verratti le défend : « Que l’on s’interroge sur le rôle du coach, c’est assez normal après ce type de défaites. Si, à Stamford Bridge, un but avait été marqué à la 94e minute, on aurait dit de nous qu’on a été des phénomènes. Le foot est ainsi. Quand on perd, c’est toujours l’entraîneur qui est visé. Mais cela ne se passe comme ça. Tout le monde est responsable. Simplement, nous, les joueurs, n’avons pas disputé notre meilleur match possible à Chelsea. »

Le Paris-SG est encore en lice pour le titre de champion de France, qui lui tend les mains, et la Coupe de la Ligue, dont la finale est programmée samedi à 21h00 au Stade de France contre Lyon.


L'Equipe.fr

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LEONARDO : « IL N’Y A RIEN DE VRAI »

Invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Leonardo, ancien directeur sportif du PSG, a démenti les rumeurs qui faisaient état d’un éventuel retour du Brésilien sur le banc parisien à la place de Laurent Blanc. « Je ne suis pas trop content de ce qui est sorti mais ça fait partie du jeu de parler de tout ça, a-t-il déclaré. J’ai vu des commentaires par rapport à la situation de Laurent Blanc et sur le fait que je chercherais à être entraîneur du PSG ou revenir un jour. Il n’y a rien de vrai dans tout ça. Je suis parti du PSG. C’était une très belle histoire et une expérience très positive. C’est normal que des choses se passent mais je n’ai aucun projet de revenir à Paris. Je ne cherche rien pour personne. J’espère même que Laurent blanc va continuer son travail. »


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LEONARDO « NE CHERCHE RIEN À PARIS»

Invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Leonardo, ancien directeur sportif du PSG, avoue qu’il a des rapports amicaux avec le président parisien tout en précisant qu’il n’avait plus aucune influence au sein du club. Il explique tout de même son intention de revenir entraîner… mais pas l’année prochaine. « Mes relations avec Nasser sont très amicales. C’est une personne avec laquelle je suis très proche. On a connu des moments très difficiles parce que c’est toujours compliqué de commencer quelque chose et de régler des détails, se souvient le Brésilien. On a passé des nuits à penser à tout ça. Mais je ne travaille plus du tout pour le PSG. J’ai du respect pour Nasser et pour les propriétaires du club mais je ne travaille plus ici. On se parle mais je n’ai aucune influence de décision, je ne cherche rien. J’ai changé ma vie. Mon idée, c’est de revenir entraîner mais ce ne sera pas l’année prochaine au PSG. On ne va pas changer tous les ans. Il y a de la sérénité. C’est ça l’avenir du PSG. »


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LEONARDO : « LE FUTUR, C’EST LAURENT BLANC »

Pour Leonardo, invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Laurent Blanc doit poursuivre son aventure à la tête du PSG. Il assure ne rien savoir sur les atermoiements du « Président » sur cette prolongation. « Il y a une différence entre continuer ensemble et écrire tous les détails sur un papier, explique-t-il. Je ne sais pas s’ils vont arriver à un accord et s’ils vont prolonger. Je pense que le futur, c’est Laurent Blanc et c’est mon opinion. La normalité, c’est de continuer. S’ils n’arrivent pas à un accord, c’est autre chose. Il y a beaucoup de détails, c’est comme pour la signature d’un joueur, c’est une question de contrat. »


RMC SPORT.fr


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posté 16/04/2014 05:51
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Nasser al-Khelaifi : « Laurent Blanc a mon soutien inconditionnel »

PSG. Face aux rumeurs et au malaise grandissant à propos de l’avenir de Laurent Blanc, le président du PSG réaffirme qu’il maintient toute sa confiance à son entraîneur.


CETTE MISE AU POINT, en exclusivité pour « le Parisien » - « Aujourd’hui en France », met fin au psychodrame qui agite le PSG depuis une semaine. Dimanche soir, après la défaite (1-0) de son équipe au stade de Gerland contre Lyon — la deuxième en cinq jours après celle enregistrée à Chelsea (2-0) en quart de finale retour de la Ligue des champions —, Nasser al-Khelaifi ne s’était pas exprimé. Le patron du PSG avait préféré garder pour lui sa déception et son courroux. Mais face au malaise qui s’est installé au club et dans son environnement au sujet de Laurent Blanc, le président parisien, que nous avons sollicité, a décidé de prendre la parole depuis Doha (Qatar) où il est arrivé lundi. « Je suis extrêmement surpris de lire les différents commentaires sur notre coach Laurent Blanc. C’est très simple : il est notre entraîneur aujourd’hui et j’insiste sur le fait que je veux qu’il le reste, nous explique-t-il. J’ai été très clair là-dessus avant le match retour de Ligue des champions contre Chelsea et mon opinion n’a pas changé après cette rencontre. »

Nasser al-Khelaifi va même plus loin, en ne conditionnant pas l’avenir de l’ancien sélectionneur des Bleus au résultat de la finale de la Coupe de la Ligue ce samedi : « Laurent Blanc a mon soutien inconditionnel et rien de ce qui se passera sur le terrain ne pourra le changer ! » En un mot, une nouvelle défaite face à l’OL, même en finale d’une coupe nationale érigée en objectif prioritaire cette saison avec l’obtention du titre de champion, ne saurait remettre en question l’avenir de Blanc dans la capitale. Celui-ci, sous contrat jusqu’en 2015, dispose d’ailleurs d’une prolongation de contrat jusqu’en 2016 assortie d’une très sensible revalorisation salariale (environ 500 000 € brut mensuels selon des proches du technicien).

Les deux parties sont tombées d’accord sur ces conditions au lendemain du succès (3-1) contre Chelsea, le 2 avril. Ne manque plus que la signature au bas du document. Selon toute vraisemblance, Nasser al-Khelaifi souhaite donc poursuivre l’aventure avec Blanc, comme il l’a plusieurs fois répété cette saison. Il ne dit rien, en revanche, sur la sortie médiatique étonnante (maladroite ?) de son coach, samedi en conférence de presse, lorsque celui-ci avait précisé se donner « dix jours pour donner [sa] réponse », repoussant une échéance actée dans le calendrier.

A trois jours d’un rendez-vous capital au Stade de France, cette prise de parole vise à ramener un peu de sérénité au sein d’un effectif et d’un staff technique marqués par deux revers consécutifs (une première depuis novembre 2011). A la lumière de propos qui se veulent réconfortants, la reprise de l’entraînement ce matin devrait se faire dans une ambiance plus légère. Blanc manquera à l’appel… pour raisons personnelles, a fait savoir le PSG. Et uniquement pour raisons personnelles.

Le Parisien


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posté 16/04/2014 08:31
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Lyon et Lille aiment Paris au printemps

Avant l'établissement du calendrier de Ligue 1, les vingt clubs de l'élite ont le droit de formuler des voeux auprès de la Ligue de football professionnel (LFP). Chacun dispose d'un crédit de 100 points qu'il a tout loisir de dépenser à sa guise. Ainsi l'un d'eux peut faire 100 voeux à un point et un autre un seul à 100. Plus de points sont misés sur une requête, plus celle-ci a de chance d'être exaucée.

Le PSG a, par exemple, demandé à ne pas jouer le premier match du prochain exercice à domicile en raison des travaux de rénovation du Parc des Princes. L'an dernier, Saint-Etienne avait émis, sans succès, le désir d'affronter Monaco au mois d'août 2013. Lyon et Lille voulaient recevoir Paris dans les dernières journées de la saison. Pour 2013-2014, ils ont eu gain de cause.

Certains évoquent un problème d'équité


L'OL vient de défaire le champion de France, dimanche (1-0) et Lille l'accueillera le 10 mai pour le compte de la 37e journée. « Affronter le PSG avant la fin du mois de mars quand il n'est pas champion, ce n'est évidemment pas pareil que le rencontrer durant le dernier mois et demi de compétition à l'heure où il est sacré ou en passe de l'être, maugrée un président de Ligue 1. L'équité n'est pas respectée. » Cette saison, l'OM n'a pas eu la chance de ses rivaux lillois et lyonnais (aller le 6 octobre, retour le 2 mars). Il revient à Canal +, le diffuseur historique, d'imposer les dates des deux clasicos à des périodes de l'année où la chaîne cryptée lance ses campagnes d'abonnement. La LFP a bien conscience de ces disparités. Des réflexions sont d'ailleurs menées actuellement pour améliorer les choses. Certains militent, même, pour un tirage au sort intégral.


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Le budget du titre détaillé

La Ligue a publié hier le rapport d'activité annuel de la DNCG, le gendarme financier du football français, et le détail des comptes des clubs. Les données concernent la saison 2012-2013, au cours de laquelle le PSG a renoué avec le titre de champion de France dix-neuf ans après son dernier sacre. Le club de la capitale a bouclé l'exercice avec un budget de 407 M€.

Il est actuellement de 480 M€. Parmi ces 407 M€, la masse salariale chargée est évidemment le premier poste de dépense, avec un total de plus de 219 M€. C'était avant l'arrivée d'Edinson Cavani et de ses 10 M€ brut annuels (Gameiro, Sakho, Armand, Bodmer étaient encore dans l'effectif). Du côté des recettes, le PSG récolte plus de 90 M€ en droits télé, français et européens grâce à la Ligue des champions, une somme importante mais encore loin des mastodontes de la même catégorie que la sienne désormais (Real, Bayern, Manchester United, Manchester City). La billetterie s'impose dorénavant comme une source confortable de revenus avec près de 40 M€ engrangés en 2012-2013. Cependant, le PSG compte bien améliorer encore son attractivité, puisqu'il table sur un budget légèrement supérieur à 500 M€ la saison prochaine et de 530 M€ à l'horizon 2016-2017. La saison passée, le déficit est resté très modeste, avec une perte de 3,5 M€.


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Le fisc demande l'assistance de la Suisse concernant Claude Makelele

Claude Makelele, actuellement l'un des adjoints de l'entraîneur du PSG Laurent Blanc, fait l'objet d'une demande «d'assistance administrative» en matière fiscale de la part de la France, concernant probablement ses investissements au FC Servette de Genève, en 2004, selon la dernière édition de la Feuille fédérale, un organe suisse pour les publications officielles.

Jointe au téléphone par le Parisien.fr , l'Administration fédérale des contributions (AFC) a précisé que «les demandes d'assistance administrative» sont des procédures totalement confidentielles.

Les raisons de la demande française restent donc inconnues. Plusieurs scenarii possibles : il peut s'agir de prévenir la fraude ou l'évasion fiscale ou au contraire d'éliminer une double imposition en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune, selon la convention entre la France et son voisin.

Claude Makelele a dix jours pour transmettre une adresse en Suisse ou désigner un représentant autorisé, indique la communication de l'Administration fédérale des contributions, qui ne fait pas référence à la détention d'un compte bancaire en Suisse, cas les plus fréquents de recours à ces notifications. Les délais normaux de traitement de la procédure sont de 90 jours toujours selon l'AFC.

Cette demande d'assistance pourrait être liée aux investissements de l'ex-footballeur dans le club du Servette. En 2004, l'ex-président Marc Roger avait fait entrer Claude Makelele, dont il était l'agent, dans le capital du club genevois, rappelle l'agence suisse ATS. La part d'actions détenues par le joueur se situait entre 5% et 10%, selon les dires de Marc Roger à l'époque.

Le club genevois est ensuite tombé en faillite, Marc Roger étant condamné à deux ans de prison avec sursis pour gestion fautive et faux dans les titres.

Claude Makelele, aujourd'hui âgé de 41 ans, a remporté la Ligue des champions avec le Real Madrid, des titres nationaux en France (avec Nantes), en Espagne (Real) et en Angleterre (Chelsea). Il compte aussi 71 sélections en équipe de France et a été finaliste du Mondial-2006.


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Alex annonce qu’il va bientôt prolonger

Alex, en fin de contrat cet été, va bientôt prolonger avec le PSG. C’est en tout cas ce qu’il annonce dans une interview accordée au média brésilien, GloboEsporte.com.

«Je suis très heureux à Paris et je suis presque sûr que je vais prolonger, affirme le défenseur central. Je pense que dans une semaine ou deux, nous allons signer un accord pour une année supplémentaire.
»

Au PSG depuis janvier 2012, le Brésilien, 32 ans en juin prochain, a disputé 37 matchs cette saison, toutes compétitions confondues.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 17/04/2014 09:18
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Ibra, l'absence qui change tout

Sans lui, comme un hic. Depuis la blessure d'Ibra le 2 avril lors du quart de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea (3-1), Paris n'offre plus les mêmes garanties. « J'étais convaincu qu'en son absence cette équipe pouvait s'appuyer sur d'autres atouts, avance l'ancien milieu de l'OL et de Lens, Eric Carrière. Mais, finalement, on se rend compte que Paris, c'est surtout Ibra. Comme d'ailleurs, Barcelone, c'est surtout Messi. » Tour d'horizon des difficultés d'un PSG orphelin de son leader qui a eu la douleur de perdre son frère la semaine dernière.

Un Cavani décevant

Depuis deux semaines, l'Uruguayen évolue à la pointe de l'attaque et non plus sur un côté. Résultat : un seul but en trois matchs (contre Reims, 3-0). Un bilan plus que médiocre pour celui qui revendiquait de jouer à ce poste. « Il a eu des difficultés physiques et personnelles depuis le début de l'année civile, signale Carrière, consultant sur Canal +. Mais il n'est pas à la hauteur de ce qu'on attend de lui. Ibra, même quand il n'est pas bon, use les équipes adverses par sa simple présence physique. Ce qui n'est pas le cas de Cavani. »

Une attaque en berne

L'Uruguayen n'est pas le seul en cause. En l'absence du Suédois, toute l'animation offensive du PSG, muet à Chelsea (2-0) et à Lyon (1-0), est à revoir. « Les Parisiens doivent apprendre à jouer différemment, explique Carrière. Ils s'étaient habitués au jeu d'Ibra qui était à la fois buteur et remiseur. Avec lui, cette équipe excellait dans les attaques placées. Or, Cavani n'a pas les mêmes caractéristiques. Il joue dans la profondeur, fait des appels. Ce n'est plus le même type d'animation offensive. » « Ibra décrochait en attirant les défenseurs adverses. Il monopolisait l'attention, ce qui permettait de libérer des espaces pour Cavani et Lavezzi, ajoute l'ex-Parisien, Pierre Ducrocq, consultant pour France Bleu 107.1. En son absence, ces deux attaquants sont moins libres de leur mouvement. »

Un manque de rage


Ibra incarne aussi le leader mental de l'équipe. « A chaque but, même lorsqu'il n'en était pas l'auteur, tous les joueurs se rassemblaient autour de lui, rappelle Eric Carrière. Ça montre l'influence qu'il a sur ses coéquipiers. Il transmettait sa rage de vaincre. » Or, qui à Paris peut aujourd'hui assumer ce rôle ? « D'autres joueurs doivent prendre cette responsabilité. Je pense à Thiago Silva et Thiago Motta, répond Ducrocq. Ils ne l'ont pas trop fait à Lyon parce qu'ils étaient encore sur le coup de la grosse claque reçue à Chelsea. Mais je suis convaincu que cette équipe, samedi, pour un match à enjeu, va montrer bien plus de caractère. »


Le Parisien.fr


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posté 18/04/2014 10:03
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Ce onze parisien passe l'examen

Ils ont le sort du PSG entre leurs pieds. Demain, au Stade de France, les Parisiens auront la lourde responsabilité de remporter cette finale de Coupe de la Ligue contre Lyon. Alors que le titre de champion est quasiment acquis et après l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG compte sur cette compétition pour étoffer son palmarès.

A la veille de ce rendez-vous crucial, « le Parisien »- « Aujourd'hui en France » a dressé un bilan des onze joueurs (Douchez - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Cavani, Lavezzi) qui seront probablement alignés par Blanc, en s'appuyant sur les notes attribuées par notre journal depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues. Verdict de ce conseil de classe.

Ils obtiennent les félicitations

Ibrahimovic, grand absent de cette finalE, s'impose comme le meilleur parisien. Sa moyenne est de 6,28 (sur 10) pour l'ensemble de sa saison. Mais d'autres joueurs de l'effectif méritent aussi les félicitations.

La charnière centrale, Alex-Thiago Silva a ainsi brillé par la régularité de ses performances (avec une série de notes souvent proches ou supérieures à 6). Même constat pour les deux milieux de terrain, Thiago Motta et Matuidi dont la moyenne mensuelle depuis août a toujours été au-dessus de 5. Ces quatre-là sont rarement passés à côté de leur match cette saison.

Avec une moyenne générale de 5,93, Marco Verratti ne peut que mériter les félicitations. D'autant plus qu'il a franchi un palier par rapport à la saison dernière. Mais l'Italien, capable du meilleur (PSG - Benfica et Leverkusen - PSG), a montré encore quelques limites (Chelsea). Il est aussi le Parisien le plus sanctionné (10 jaunes, 1 rouge).

Bons pour les encouragements

Van der Wiel aurait pu mériter les félicitations, mais il a connu un petit coup de mou en janvier et février (lié à sa douleur au genou) avant de bien se reprendre.

Après six mois plus qu'honorables, Maxwell a aussi connu quelques difficultés, notamment en avril où sa moyenne mensuelle est de 4.

Enfin, Lavezzi, qui avait largement deçu lors de la première moitié de saison (4,9 de moyenne au premier semestre) a su monter en puissance depuis la trêve hivernale (5,85 de moyenne depuis janvier).

Ils doivent se reprendre

D'autres ont baissé de rythme au fil des mois. Notamment Edinson Cavani. D'août à décembre, l'Uruguayen a régalé le public parisien (19 buts, toutes compétitions confondues). En 2014 en revanche, encore plus depuis son retour de blessure début mars, et surtout depuis qu'il a été amené à remplacer Ibrahimovic en pointe de l'attaque parisienne, il a largement déçu. En avril, sa moyenne n'est ainsi que de 4,25 sur 10 et de 4,75 depuis janvier !

Pour ses performances en dents de scie, avec plus souvent des hauts que des bas, et son manque de réalisme qui a parfois pénalisé le PSG, Lucas ne mérite pas non plus les encouragements. Son talent est indéniable, mais il apprend ses devoirs tactiques trop lentement.

Enfin, Douchez, qui n'a disputé que quatre matchs cette saison, tous en Coupe et donc au sein d'une équipe souvent remaniée, n'a que 4,5 de moyenne générale. Sa prestation demain soir dans les buts parisiens, son dernier match de cet exercice 2013-2014 (sauf en cas de blessure de Sirigu), permettra de statuer sur sa saison.


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Le PSG insiste sur le travail offensif

Devant une bonne vingtaine d'invités, sous le soleil et dans la bonne humeur, le PSG s'est entraîné une petite heure ce jeudi matin au camp des Loges. Après le traditionnel échauffement, l'effectif de 23 joueurs - Ibrahimovic se trouve toujours en Suède et Coman a repris à part - le groupe s'est scindé en deux.

D'un côté, les milieux et défenseurs centraux ont disputé un toro acharné et bruyant en compagnie de Claude Makelele, l'un des adjoints de Laurent Blanc. De l'autre, sous les ordres de Jean-Louis Gasset et l'oeil attentif du technicien parisien, les attaquants ont multiplié les exercices devant le but. Cavani, Lavezzi, Lucas, Pastore et Ménez devaient reprendre de volée ou après un contrôle, des centres venus de la gauche de Maxwell et Digne ou de la droite de Jallet et Van der Wiel.

Gasset n'a pas cessé de les encourager et de leur donner des conseils: «On ne s'amuse pas, on marque... Quand vous êtes au point de penalty, placez !», a-t-il clamé.

Les attaquants parisiens ont plutôt fait preuve d'adresse lors de cette séance. Même s'ils ont peiné un peu à tromper Sirigu et trois autres de leurs coéquipiers sur la fin ce qui a provoqué quelques commentaires chambreurs de la part de Nicolas Dehon, le coach des gardiens: «Allumez les projos, il fait nuit» ou «109 frappes, 4 buts». La séance s'est terminée par des tirs au but. Vendredi, les Parisiens s'entraîneront au Stade de France en fin d'après-midi.


le-parisien-icone.png


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posté 18/04/2014 12:06
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Le PSG a la grosse cote

Malgré sa défaite dimanche à Gerland (0-1), le PSG a largement les faveurs des coteurs de paris sportifs pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi au Stade de France face à l'Olympique Lyonnais (21h00). Selon le PMU, les coteurs de PMU.fr, l'un des principaux sites de paris sportifs en France, prévoient en effet la victoire du PSG avec une cote très favorable de 1,46 contre 5,90 pour l'OL.

equipefr.png


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posté 19/04/2014 17:37
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La victoire ou le désordre

Une nouvelle défaite plongerait les Parisiens dans une zone de turbulences. Les Lyonnais, en revanche, n'ont pas grand-chose à perdre.

On n'aurait jamais cru ça d'elle. La finale de la Coupe de la Ligue offre ce soir un moment paroxystique de tension, de pression, de basculement qu'aucune des 19 éditions précédentes n'avait jusqu'ici porté.

Les Lyonnais avanceront que pareil menu n'est réservé qu'aux Parisiens. C'est faux. Une victoire de l'OL au Stade de France lui donnerait une force nouvelle en même temps qu'elle récompenserait une saison assez folle, passée par tous les sentiments. Bref, l'OL peut redevenir grand ce soir. Les hommes de Rémi Garde deviendraient la seule équipe française à battre deux fois le PSG dans la saison et ils y parviendraient en plus le soir où cela paraît le moins possible.

Laurent Blanc se dit heureux à Paris

Paris, qui n'avait déjà jamais le choix de perdre, possède encore moins d'alternatives qu'à l'ordinaire. C'est un succès ou la crise, un deuxième titre dans la saison (après le Trophée des champions et avant, normalement, le Championnat de France) ou un coup de balai dont on ne mesure pas encore ni l'ampleur ni les conséquences mais qui pourrait au moins concerner Laurent Blanc, à son corps défendant comme par envie personnelle de s'en aller.

Le PSG du champion du monde s'est rêvé Barcelone toute la saison, dans le jeu et le style, et c'est le moment de ne pas lui ressembler dans les résultats, à l'instant où les Catalans viennent de tout perdre en une semaine : la Ligue des champions, le championnat et la Coupe du roi. C'est le pouls de ces clubs-là : à la troisième défaite de suite, c'est le trou noir et l'emballement.

Le PSG se contenterait juste d'emballer le match, de retrouver son aisance dans la possession efficace et non stérile comme depuis deux rencontres à zéro but inscrit (Chelsea, Lyon). « J'espère que l'on va retrouver le vrai PSG », confie Blanc, qui avait décroché ce doublé championnat-Coupe de la Ligue en 2009 pour sa deuxième année d'entraîneur à Bordeaux. Hier, le technicien s'est refusé à commenter une nouvelle fois son contrat (ni le lieu ni l'heure) mais s'est dit heureux à Paris. Le suspense prend bientôt fin et, forcément, le résultat du jour va conditionner une partie de la suite.

Sans faire offense à la finale de Coupe de France ou de Bretagne, on ne sait plus, Guingamp - Rennes (le 3 mai), ce Lyon - PSG ressemble aussi au dernier frisson majeur de la saison nationale, l'ultime grand rendez-vous, escorté du parfum des grands soirs, avec ses étoiles sur le terrain et son incertitude au tableau d'affichage. Les plus grands chercheurs s'étaient penchés sur la question, l'énigme semble enfin résolue : Lyon et le PSG ont donné un sens à la Coupe de la Ligue.


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Pastore et Lucas en balance

Qui accompagnera Lavezzi et Cavani sur le front de l'attaque du PSG ? Ni le dernier entraînement effectué hier au Stade de France ni la conférence de presse de Laurent Blanc n'ont permis de lever l'interrogation. Pendant la séance, après de nouveaux exercices offensifs, comme la veille, les Parisiens ont disputé une opposition à dix contre dix sur un demi-terrain.

Lucas et Pastore étaient avec les remplaçants. Interrogé sur le troisième homme de l'attaque, Blanc a confié : « Il faut des joueurs qui peuvent rendre les autres efficaces, il faut des passeurs, de bons ballons dans l'espace. » Dans ce registre, Pastore possède une longueur d'avance sur Lucas. Seule indication finalement de cette mise en place, Jallet devrait être titulaire au poste de latéral droit. Pour le reste, du grand classique avec le retour de Verratti au milieu.


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Paris se présente en ultrafavori

Chacun d'entre eux a porté les couleurs des deux clubs. Unanimement, ils font du PSG le favori de cette finale face aux Lyonnais.

« Ils n'ont pas le droit de perdre »
Grégory Coupet (Lyon 1997-2008, PSG 2009-2011). « Le PSG reste le grand favori. L'expérience et le talent pur sont plutôt dans leur camp. Mais l'inconnue est de savoir si les Parisiens sauront se relever après leurs deux défaites d'affilée. Désormais, ils ont une énorme pression au-dessus de leurs têtes. Ils n'ont pas le droit de perdre ! A eux de transformer cette atmosphère négative en force collective. Si le PSG retrouve le calme et l'assurance qu'il possédait avant le quart de finale de Ligue des champions face à Chelsea, il l'emportera sans problème. J'imagine néanmoins un score assez étriqué comme un 2-1 pour Paris. Je vote PSG car je crois que cette équipe a besoin d'une grosse pression pour se sublimer. »

« Je ne les vois pas commettre deux fois de suite les mêmes erreurs »
Ludovic Giuly (Lyon 1994-1998, PSG 2008-2011). « L'écart s'est vraiment resserré et on aura une belle affiche avec beaucoup de suspense. Lyon a besoin d'un titre pour améliorer une saison difficile. La défaite du PSG dimanche dernier change un peu la situation. Et pas forcément à l'avantage de l'OL. Je ne vois pas les Parisiens commettre deux fois de suite les mêmes erreurs. Cette fois, ils sont prévenus. Je suis persuadé qu'ils voudront prendre leur revanche. Je mets quand même Paris favori de cette finale. Mais ce qui est certain, c'est qu'il faudra un PSG en pleine possession de ses moyens. Car l'OL est capable de se sublimer face à des adversaires plus forts que lui. Lyon l'a prouvé depuis deux semaines face à la Juventus Turin puis le PSG. »

« Si Paris sort le gros match, il n'y aura pas photo »
Daniel Bravo (PSG 1989-1996, Lyon 1997-1998). « OK, les Lyonnais ont prouvé qu'ils étaient capables de battre Paris, surtout avec une équipe composée de pas mal de jeunes. Mais ils ont aussi réussi à énerver les Parisiens et je ne vois pas ces derniers commettre deux fois les mêmes erreurs. J'aime bien ce que fait l'OL, mais là, il manquera encore des talents comme Gourcuff ou Grenier. Pour une finale de Coupe, cela risque de faire un peu trop. Sincèrement, si Paris sort le gros match et joue sur sa véritable valeur, il n'y aura pas photo. »

« Ils vont gagner »
Jean-Luc Sassus (PSG, 1992-1994, Lyon 1994-1997). « Un PSG sans Ibrahimovic, ce n'est vraiment plus le même PSG. Cela s'est vu récemment. Mais je vote quand même Paris, car les Parisiens ont encore de nombreux atouts. Ils vont gagner. Une équipe qui aligne Cavani, Thiago Motta ou Verratti au coup d'envoi, il n'y a pas mieux en France. J'ai peur que les Lyonnais paient pour l'élimination de mardi face à Chelsea. Evidemment, il faudra que les Parisiens ne gâchent pas leurs premières opportunités de marquer, car, sinon, le doute peut les reprendre. »

« Les Parisiens vont tout donner pour ce match car le titre est acquis »
Péguy Luyindula (Lyon 2001-2004, PSG 2007-2012). « Paris. Le PSG doit absolument gagner cette Coupe de la Ligue et il la veut. Les joueurs de cette équipe cherchent toujours à améliorer le palmarès, ils sont à la recherche d'un doublé et vont tout donner pour ce match, car le titre est acquis. En plus, Lyon a quelques problèmes d'effectif avec les forfaits de Grenier et de Gourcuff. »


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Cavani la joue tranquille

Au coeur d'une semaine capitale, Edinson Cavani n'a rien changé à ses habitudes. L'Uruguayen est toujours le dernier. Dernier à sortir du vestiaire après les matchs ou les entraînements. Dernier aussi à monter dans le bus du club comme mercredi après l'opération de la Fondation PSG à l'hôpital Necker. L'ancien Napolitain a été l'un des joueurs parisiens les plus prévenants pour les enfants malades.

Père d'un petit garçon qui vit en Uruguay avec sa mère dont il est divorcé, Cavani n'a pas compté son temps auprès de ces enfants en souffrance. Davantage encore que les cadeaux prévus par le club pour l'occasion, c'est la tendresse manifestée à chacun de ses gestes et son éclatant sourire qui ont marqué le personnel de l'établissement et ses partenaires. « Edi était vraiment heureux avec ces jeunes, il était très attentionné comme s'il avait toujours fait ça », raconte un témoin.

Cavani a diffusé ensuite sur son compte Twitter des photos à l'hôpital avec ce commentaire : « J'embrasse et j'envoie toute mon énergie à tous les enfants de Necker. » Logique pour un homme qui répète souvent : « La foi nous aide à comprendre que dans la vie, nous ne devons pas nous croire supérieurs à qui que ce soit, car nous sommes ni plus ni moins comme les autres. »

Ce soir, sur la pelouse de Stade de France, il devra pourtant se montrer supérieur aux autres pour porter le PSG vers le succès. Après ses dernières sorties ratées, le buteur de 27 ans est très attendu. Il doit enfin prendre la mesure du costume de remplaçant d'Ibrahimovic et être aussi efficace que le Suédois.

« En tant que capitaine du PSG, je vais faire en sorte de l'aider à retrouver la confiance. Si on gagne la finale, je suis sûr que le but viendra de lui », confie Thiago Silva. Malgré les critiques qui le visent depuis une dizaine de jours, Cavani ne semble pas perturbé. « Il ne s'est pas replié sur lui-même et il est toujours aussi joyeux », note un partenaire. Fidèle à lui-même visiblement.

En milieu de semaine, il est allé acheter sa viande chez son fournisseur argentin habituel. Jeudi matin, au camp des Loges, Cavani est apparu très concentré pendant les exercices offensifs concoctés par le staff technique. Il a terminé la séance, alors que ses partenaires rentraient au vestiaire, par quelques tours de terrains, seul.

L'après-midi, l'ex-goleador de Palerme a appris que la commission de discipline de la Ligue le convoquait le 7 mai après sa simulation devant le gardien lyonnais Anthony Lopes dimanche dernier à la 7e minute de Lyon - PSG (1-0). Cavani risque une suspension qui pourrait le priver, au moins, du dernier match de la saison.


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Les chiffres sont pour le PSG

Le Paris-SG et Lyon, qui vont se croiser ce samedi en Coupe de la Ligue (21h00), vont vivre leur 5e finale dans cette compétition. Le PSG est davantage habitué à gagner.

Paris, meilleur finaliste

Le Paris-SG et Lyon ont chacun déjà connu 4 finales. Le club de la capitale en a gagné 3 (contre Bastia en 1995, Bordeaux en 1998 et Lens en 2008), pour un seul échec. Mais quel échec puisqu'il s'agit du couac retentissant contre Gueugnon (0-2), alors en L2, en 2000. Lyon n'a pour l'heure remporté cette compétition à une seul reprise, c'était contre Monaco (2-1 a.p.) en 2001.

Paris devant Lyon

Ce samedi soir au Stade de France, les deux clubs vont s'affronter en Coupe de la Ligue pour la 6e fois. Le PSG compte 3 victoires pour 2 défaites et est celui qui a remporté le dernier succès. C'était à Gerland en octobre 2010 à Gerland en 8es de finale (2-1 a.p.).

Lyon a un sacré rythme

L'Olympique Lyonnais est le club français qui, toutes compétitions confondues, a disputé le plus grand nombre de matches depuis le début de saison. Cette finale de Coupe de la Ligue sera la 56e rencontre pour les joueurs de Rémi Garde qui comptent 27 victoires pour 15 défaites. Le PSG est le deuxième club le plus actif avec 49 matches à ce jour (36 victoires et seulement 5 défaites).

Blanc mieux que Garde

Laurent Blanc a déjà disputé 2 finales de Coupe de la Ligue, contrairement à son homologue lyonnais Rémi Garde, qui n'en compte qu'une seule. Le coach du PSG a hissé deux fois Bordeaux en finale et il compte un trophée (en 2009 conte Vannes, 4-0) pour une défaite (en 2010 contre l'OM, 1-3). Rémi Garde a emmené l'OL en finale en 2012 (revers 0-1 a.p. contre l'OM).


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Le PSG a digéré mais...

Après deux défaites contre Chelsea (0-2) et Lyon (0-1), le PSG doit prouver ce samedi conte l'OL en finale de la Coupe de la Ligue (21h00), qu'il a retrouvé ses esprits et son jeu. Même sans Ibra.

Paris a eu besoin de digérer

Les Parisiens l’ont tous reconnu : l’élimination en Ligue des champions face à Chelsea a fait très mal à une équipe qui croyait dur comme fer à la qualification pour le dernier carré. Il faut donc aller chercher ici l’explication de la défaite à Gerland (0-1), dimanche dernier. Cinq jours après ce couac, seulement le deuxième de la saison en Championnat, Laurent Blanc est toutefois rassuré. «On sent plus de mobilisation et de concentration. A travers les visages que je vois, on peut penser que c’est digérer. Il a fallu un peu de temps.» Blanc en attend désormais la confirmation ce samedi en finale.

Paris doit être meilleur à la récupération

Si le PSG impressionne dans toutes les lignes, son milieu de terrain est sans doute l’un des plus complets et redoutables d’Europe. Malgré ça, il n’a pas été à la hauteur dimanche à Gerland. Blanc l’a signalé ce vendredi. «A Lyon, nous n’avons pas subi une défaite tactique. Il y a eu des lacunes dans ce match. Lyon a su utiliser nos faiblesses, qui provenaient notamment de la récupération du ballon.» Si Paris a eu une importante possession, il a été «trop moyen» (dixit Blanc) dans son utilisation. «On a laissé Lyon développer du jeu», a-t-il regretté. A ne pas reproduire au Stade de France.

Paris a besoin d'un bon passeur

Il apparaît désormais évident que Paris avec ou sans Ibra n’est pas le même Paris. «Quand tu perds un joueur aussi important que lui, ça change la construction du jeu de ton équipe, sans parler de l’efficacité», a confirmé l’entraîneur parisien. Remplacer le Suédois n’est pas une mince affaire, même quand on a Cavani comme plan B. C’est tout l’équilibre de l’équipe qu’il faut repenser. «Tu peux compenser numériquement, mais la façon de jouer peut être différente. Avec Edi (Edinson Cavani), ce n’est pas la même chose.» On ne trouve pas Ibra comme Cavani. Pour cela, il faut «avoir de bons passeurs». «Car Lavezzi, Lucas et Cavani sont des joueurs de rupture et de profondeur. C’est bien, encore faut-il avoir de bons passeurs.» A Matuidi et Verratti de faire les bonnes passes.


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Paris et Lyon se promènent...

A quelques heures de la finale de Coupe de la Ligue, ce samedi soir au Stade de France (21h00), Lyonnais et Parisiens se sont offert une petite promenade, histoire d'évacuer le stress du match.


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Homer
posté 20/04/2014 08:33
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En France, Paris règne en maître

Grâce à Cavani, Paris décroche un trophée en attendant d'être sacré officiellement champion.

À voir Thiago Silva transmettre sa rage au public au crépuscule de la finale, puis à l'emmener dans la danse la coupe en mains, ce titre revêt une vraie signification pour ce PSG, assoiffé, affamé, voulant marquer l'histoire du club comme celle de la Ligue 1. La fête s'est achevée ce matin après quelques déhanchements vers la place d'Inéa à Paris (XVIe) lors d'une soirée privée.
Elle a commencé au coup de sifflet final.

« On a été très bons après le match, sourit Laurent Blanc, qui s'apprête à signer son deuxième doublé championnat - Coupe de la Ligue, après Bordeaux en 2009. Certains ont été très bons dans la joie, titulaires indiscutables. Une finale est un honneur. Il faut la gagner et on l'a gagnée. Difficilement, car Lyon a été très bon. »

Un dernier effort

Voilà le résumé une affaire d'abord vite réglée, mais que l'OL a cherché à étirer le plus possible, avec un coeur énorme et des qualités de combat intactes. Paris s'est remis à l'endroit le soir où il fallait et s'empare de sa première coupe nationale depuis 2010.

Il existe quatre titres nationaux à distribuer chaque saison et le PSG va en glaner trois. Par ordre croissant d'importance : le Trophée des champions, la Coupe de la Ligue et celui qui ornera bientôt la vitrine en haut, le championnat de France. Cette razzia confirme la construction passionnante et au bon rythme de ce PSG version Qatar. Ce matin, rien n'efface l'échec de Chelsea mais la saison parisienne vient de verser du bon côté, celui de la réussite, franche, incontestable. Et comme le PSG aura donné un plaisir certain, il restera une vraie trace dans l'histoire de la Ligue 1 avec cette équipe-là. « On a validé ce qu'on fait depuis le début de saison, se réjouit Blanc. On pourra toujours faire mieux mais on sera allés chercher des titres. Mais je sais qu'il faut briller sur la scène européenne car tout le monde est obnubilé par ça : les dirigeants, les joueurs, le staff et la presse. »

Reste maintenant un dernier effort. Pour aller chercher un nouveau titre de champion de France, le deuxième de suite. En trois ans, les actionnaires auront donc déjà tout gagné en France, sauf la Coupe de France, la plus difficile à conquérir. Malgré tout, et sans évidemment parler de malaise, il y a comme une banalisation des titres, dans le regard ou les mots de certains, au club comme en dehors. Il ne faudrait pas que l'obsession européenne du PSG l'empêche de goûter aux joies simples d'un doublé.

Lyon 1 - 2 Paris
Mi-temps : 0-2.
Spectateurs : 80 000.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Lyon : Lacazette (56e).
PSG : Cavani (4e, 32e s.p.).
Avertissements. Lyon : Lopes (31e), Bisevac (72e). PSG : Verratti (18e).
Lyon : Lopes - Dabo (Briand, 54e), Bisevac, Umtiti, Bedimo (Koné, 90e + 1)- Tolisso, Gonalons (cap.), Mvuemba, Malbranque (Fekir, 68e) - Lacazette, Gomis. Entr. : Garde.
PSG : Douchez - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti (Cabaye, 75e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas (Ménez, 90e), Cavani, Lavezzi (Pastore, 75e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
4e : Maxwell sollicite le une-deux côté gauche avec Lavezzi qui lui remet dans la surface d’une talonnade. Le Brésilien se présente face à Lopes et pique son ballon pour effacer le portier lyonnais. Cavani reprend pour pousser le ballon dans le but vide. 0-1.

32e : lancé par Thiago Silva, Lucas devance la sortie hasardeuse d’Anthony Lopes qui le heurte et provoque un penalty. Cavani s’en charge et choisit le côté gauche. Parti du bon côté, Lopes est trop juste. 0-2.

56e : sur une mauvaise relance parisienne, Lacazette hérite du ballon au milieu de terrain, réalise une longue percée en résistant aux retours de Jallet et d’Alex puis décoche un tir croisé aux 25 m qui trompe Douchez sur sa droite. 1-2.

LE FAIT DU MATCH
31e : sur l’action qui mène au penalty de Cavani, Lopes commet la faute en dehors de la surface. La décision de M. Lannoy d’accorder un penalty changera la physionomie du match. Simplement averti, Lopes aurait en revanche dû être expulsé après sa faute en position de dernier défenseur.


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La revanche de Cavani

Il ne faut jamais énerver un Matador surtout quand il pénètre dans une arène grandiose comme le Stade de France. Avant la rencontre, Edinson Cavani était presque devenu, aux yeux de certains, un problème pour le PSG. Son intérim au poste d'Ibrahimovic, depuis la blessure du Suédois le 2 avril, n'avait débouché que sur un festival de maladresses et de frustrations.

« Ne vous inquiétez pas pour Edi, il marquera plein de buts d'ici la fin de saison », avait assuré publiquement Laurent Blanc il y a une semaine. Cette prophétie n'a mis que quatre minuscules minutes à se réaliser. Maxwell, en puissance, pénètre dans la surface et, d'une balle piquée, efface Lopes. A l'affût, Cavani devance Bisevac et ouvre le score (0-1, 4e). Les poings serrés de joie, l'Uruguayen efface d'un coup quinze jours de flottement et de disette. Il n'avait plus marqué depuis PSG - Reims (3-0), le 5 avril dernier.

Signe d'un destin soudain plus souriant, une semaine plus tôt, quasiment à la même minute, et face au même gardien, il avait vu son coup de tête repoussé par le poteau ! Cavani, qui n'est pas féru de statistiques, ignore qu'à cet instant il a probablement fait le plus dur : lors des dix-neuf premières finales de Coupe de la Ligue, l'équipe qui a ouvert le score l'a emporté... quinze fois.

L'Uruguayen a offert l'entrée et le dessert

Le coeur soudain plus léger, Cavani pèse alors de tout son poids sur l'arrière-garde lyonnaise. Lancé par Verratti, il devance Umtiti mais son contrôle, un peu long, l'empêche d'aller battre Lopes (11e). Dans la foulée, profitant d'une mauvaise relance de Bisevac, il exécute une merveille de volée du gauche repoussée par les gants fermes de Lopes (13e). Venu ensuite calmer un début d'échauffourée entre Lyonnais et Parisiens, il s'énerve à son tour face à Malbranque qui le provoque d'un petit geste viril (16e). Rien de grave mais, on l'a déjà dit, il ne faut pas énerver Cavani. Car sa réponse, il l'offre sous la forme d'un doublé en transformant en force le penalty obtenu par Lucas (0-2, 32e).

Dans cette Coupe de la Ligue, Cavani aura donc offert l'entrée et le dessert : auparavant, il n'avait marqué, dans cette épreuve, que lors des débuts parisiens face à Saint-Etienne (2-1, a.p.) en huitième de finale. Et là aussi, il avait réussi le doublé. Après la pause, dans un match devenu plus crispant après le but de Lacazette (1-2, 56e), l'avant-centre parisien se consacre surtout à une tâche à laquelle il ne répugne jamais : tisser le premier rideau défensif en exerçant un pressing constant sur les défenseurs lyonnais. Un travail moins brillant que ses buts mais, là aussi, tout aussi indispensable au succès parisien.


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Laurent Blanc : « Je ne vois pas plus loin »

Une nouvelle fois, il a éludé au moment d'évoquer son avenir : « Le football est un sport collectif. Je ne raisonne qu'en termes de collectif, a-t-il dit après la finale gagnée. Chacun a un intérêt personnel dans la victoire mais je raisonne collectif. Je suis heureux pour les dirigeants, les joueurs, le staff, les supporteurs, les amoureux du PSG.
Je ne vois pas plus loin. Je suis heureux car on réalise une très bonne saison. Avant le match, on aurait dit que c'est Lyon qui réalise une très grande saison. »

Il fait mieux qu'Ancelotti

Voilà pour son cas personnel, lui qui a serré les poings à chaque but parisien et a quitté la pelouse avec un drapeau du PSG dans les bras. Mais Blanc a gagné plus qu'une Coupe de la Ligue hier soir. Avec ce succès et l'acquisition toute proche du titre -- peut-être même dès mercredi prochain avec la réception d'Evian --, Laurent Blanc a validé sa prolongation de contrat. Le champion du monde 1998 voulait gagner la Coupe de la Ligue, la deuxième de sa carrière de coach après celle glanée en 2009 avec Bordeaux, avant de prolonger son bail d'un an, soit jusqu'en 2016. C'est en tout cas ce qu'il a répété à ses proches ces derniers jours. Blanc souhaitait atteindre les objectifs de la direction : un doublé coupe-championnat. C'est chose faite et on imagine mal désormais qu'il ne soit pas l'entraîneur du PSG la saison suivante.

Même s'il est doté d'un effectif de très grande qualité, Laurent Blanc, avec son staff, est parvenu à faire pratiquer un football plaisant et spectaculaire à son équipe conformément au souhait de ses patrons. Le champion du monde fait donc mieux que son illustre prédécesseur sur le banc parisien, Carlo Ancelotti, même s'il profite du travail considérable effectué par l'Italien.

L'annonce officielle de la prolongation de Blanc, assortie d'une sensible revalorisation salariale puisque, dans son entourage, on évoque une rémunération mensuelle d'environ 500 000 EUR. brut, devrait avoir lieu cette semaine si l'on en croit des sources internes au PSG.


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Matuidi : « On dédie cette victoire à Ibra »

Arrivé devant les médias à minuit trente à cause d'un long contrôle anti-dopage, le milieu parisien savoure pleinement la victoire.

Quel sentiment domine après ce succès ?

Blaise Matuidi. Nous sommes heureux bien sûr. Les gens avaient beaucoup trop parlé du PSG cette semaine. Et les grandes équipes répondent dans ce cas-là. C'est ce que nous avons fait. Pour un ou deux matchs ratés, il y a quand même eu des personnes qui voulaient tout jeter. En championnat, on a 79 points, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps. On va dire que c'est normal au regard des investissements financiers. Mais c'est faux. Il n'y a pas de match facile. Cela s'est encore vu contre Lyon. Je rappelle qu'en début de saison, l'objectif était de remporter deux titres. Avec le championnat, cela fera une très bonne saison. Si vous ne voulez pas le dire, nous on va s'en charger.

Rassurez-nous, il y a quand même beaucoup de joie dans le vestiaire parisien ?

Oui. Enormement. Nous sommes heureux. Vraiment. On est fiers pour tous ceux qui aiment le PSG. Maintenant, on va tous faire la fête avant de penser à se remobiliser pour la suite du championnat. Il y a quand même un titre à aller chercher.

L'ouverture rapide du score vous a-t-elle facilité la tâche ?

Bien sûr. Cela nous a permis de maîtriser notre sujet. Malgré une petite frayeur en seconde période, je pense que la victoire est méritée. On dédie cette victoire à Ibra qui a perdu son frère récemment. C'est pour cela qu'il n'était pas présent au Stade de France. Mais on pense tous très fort à lui.

Etes-vous aussi content pour le doublé de Cavani ?

Personne n'a jamais douté d'Edinson chez nous. Personne.


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Le soulagement des supporteurs

Ils repartent un peu plus légers, ravis du premier doublé coupe-championnat qui se profile pour le PSG. Certains de ces supporteurs parisiens étaient arrivés sceptiques -- ou prudents -- au Players Bar spécialisé dans la retransmission d'événements sportifs dans le IIe arrondissement. « Je suis content que Paris ait gagné, mais il me reste un petit goût amer dans la bouche. La déception de ne pas poursuivre le chemin en Ligue des champions y fait beaucoup. Mais c'est aussi l'erreur d'arbitrage sur le penalty qui m'énerve, retient Thierry. A ce niveau, ce n'est pas normal. Après, il ne faut pas s'étonner que la France ne puisse pas envoyer d'arbitres au Mondial. »

Une soirée pas si tranquille

Assis juste à côté de lui pendant la rencontre, Ahmed, porteur d'un maillot de Paris floqué « Titi », s'est extasié devant la prestation d'Edinson Cavani, le double buteur. « Il a repris confiance, c'est très bon pour Paris. En tant que supporteur, on lui en demandait beaucoup. La présence d'Ibrahimovic à ses côtés devait le gêner, être un poids au niveau mental. En tout cas, c'est de très bon augure pour la fin du championnat. »

La soirée n'a pas été de toute tranquillité pour les fans du PSG, la faute à Lacazette qui a instauré un petit doute en réduisant le score. Les 30 écrans disséminés dans le bar ont alors attiré tous les regards. Au coup de sifflet final, la plupart des 300 personnes ont quitté l'établissement. D'autres ont opté pour une tournée supplémentaire. A la santé du PSG, en attendant de remettre ça bientôt pour fêter le titre de champion...

« C'est tout de même une bonne saison avec ce doublé qui se profile à l'horizon. Et l'année prochaine, j'espère que ce sera encore mieux. J'y crois, comme je crois en Laurent Blanc à la tête de cette équipe », assure Thibault, qui espère déjà « une ou deux stars de plus » au prochain mercato.


Et le petit sujet sur Daniel Lauclair, roi du Tweet Game hier soir.
http://www.leparisien.fr/sports/sarkozy-va...014-3781259.php

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Le PSG débute les festivités

A défaut de s'être hissé dans le dernier carré de la Ligue des champions, et avant un imminent deuxième sacre de rang en L1, le PSG a remporté la première coupe nationale de l'ère QSI en battant Lyon (2-1) grâce à un doublé de Cavani en première période.

Faute de grives, on mange des merles, dit le proverbe. Dans le cas du PSG, le merle a pris l’apparence d’une Coupe de la Ligue. Une dizaine de jours après son élimination face à Chelsea (3-1, 0-2) en Ligue des champions, le club de la capitale s’est adjugé ce trophée pour la quatrième fois de son histoire, samedi soir, aux dépens de Lyon (2-1), devenant ainsi le seul recordman de l’épreuve. Dans un climat tendu depuis la claque reçue à Stamford Bridge - et que le revers (0-1) concédé à Gerland en Championnat le week-end dernier n’a pas arrangé -, les joueurs de Laurent Blanc ont également redonné un peu de crédit à leur entraîneur. Alors qu’un certain flou entoure toujours son avenir, le technicien pourra s’enorgueillir d’avoir fait mieux que son prédécesseur Carlo Ancelotti. Même si le titre de champion de France n’est pas mathématiquement acquis, on voit mal ce qui pourrait empêcher le PSG de réaliser le premier doublé Championnat-Coupe de la Ligue de son histoire.
Le contact litigieux à l'origine du penalty du PSG semble avoir eu lieu à l'extérieur de la surface La réduction du score de Lacazette (56e) et la manière dont le PSG a subi par la suite en attestent : le club de la capitale n’a toutefois pas maîtrisé sa finale aussi bien que sa première période le suggérait. Cible des critiques depuis la blessure d’Ibrahimovic - et par ricochet depuis son repositionnement en pointe -, Edinson Cavani n’a eu besoin que de trois minutes pour retrouver l’efficacité qui semblait l’avoir abandonné ces dernières semaines. Suite à un très bon travail de Maxwell, l’international uruguayen a devancé la sortie de Lopes et inscrit le but qu’il avait manqué quasiment au même moment une semaine plus tôt à Gerland. Sur sa lancée, l’ancien Napolitain a profité d’un penalty pour doubler la mise juste après la demi-heure de jeu (32e). Problème : à l’origine de cette sentence, le contact litigieux entre Lucas et Lopes semblait avoir eu lieu à l’extérieur de la surface.

Paris a sanctionné le manque d'audace des Lyonnais

Les deux buts du PSG ont sanctionné le manque d’audace et d’imagination des Lyonnais. A l’exception de deux occasions pour Gomis en début de match (6e, 10e), l’OL n’est pas parvenu à sortir du plan de jeu que lui avait certainement imposé Rémi Garde. Comprendre : une grosse discipline tactique pour profiter du moindre contre. Lyon n’en a pas eu, et il a par conséquent fallu attendre une relance manquée de Thiago Silva et un effort solitaire de Lacazette (qui a résisté au retour d’Alex) pour relancer le suspense. Recroquevillés dans leur camp, les Parisiens ont peut-être repensé à ce moment-là au but du 3-0 manqué par Cavani à la 36e. Ils ont également tremblé lorsque Fakir s’est infiltré dans leur surface avant d’échouer dans le petit filet de Douchez (79e). S’ils ont mieux fini que les Parisiens - qui auraient toutefois pu refaire le break par Ménez (90e+ 3) -, les Lyonnais venaient de laisser passer leurs chances. Pour la quatrième fois en cinq finales, l’OL a laissé la Coupe de la Ligue lui échapper.


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Blanc : «Il fallait gagner»

«C'est bien de voir des expressions joyeuses alors que les visages étaient plus tristes la semaine dernière» a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, après la victoire (2-1) contre l'OL en finale de la Coupe de la Ligue.

Laurent Blanc (entraîneur du Paris-SG) : «Une finale c’est un honneur de la jouer au Stade de France mais il faut la gagner et on l’a fait. Cela a été difficile car Lyon a fait un bon match, surtout en deuxième période. J’avais dit aux joueurs qu’ils faisaient une très bonne saison mais qu’il fallait la couronner d’un titre. Il nous reste encore cinq matches en Championnat pour en accrocher un deuxième. La victoire vient aussi après une semaine difficile. C’est bien de voir des expressions joyeuses alors que les visages étaient plus tristes la semaine dernière.»

Sur la prestation de Cavani :

«Edinson est un buteur avec toutes les périodes difficiles que cela peut comporter. Comment pouvait- on douter qu’il ne puisse plus marquer de but ? Il fallait être patient et il l'a démontré de la meilleure des manières.»

Sur les Lyonnais :

«Ils doivent être déçus car ils ont fait une très bonne deuxième période. De là où je suis je vois une faute (sur le penalty). Je ne vais pas rentrer dans une polémique ce soir. Je pense que jusqu’à la 53e minute, on avait fait un match correct. Ensuite, les Lyonnais ont cru en leurs chances mais notre victoire n’est pas imméritée.»

Sa situation personnelle :

«Le foot est un sport collectif. Je ne raisonne qu’en termes collectifs et ce soir c’est encore le cas. Ma joie c’est pour le club, les dirigeants, le staff et les supporters.»


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Aulas : «On est maltraité»

Après la défaite de Lyon contre le PSG (2-1) en finale de la Coupe de la Ligue, Jean-Michel Aulas a critiqué l'arbitrage de M. Lannoy, et notamment sa décision d'accorder un penalty à Lucas.

A chaud, Jean-Michel n’était pas parvenu à contenir son courroux. «Comment peut-on se tromper toujours contre nous ?, s’était emporté le dirigeant sur son compte Twitter. Penalty inexistant dans la surface !» A froid, quelques minutes après le terme de la finale de la Coupe de la Ligue perdue face au PSG (2-1), le président de l’OL ne décolérait pas contre la décision de M. Lannoy d’accorder un penalty pour une sortie hasardeuse de Lopes devant Lucas. «J’ai revu les images, a indiqué le dirigeant. Non seulement la faute est commise à deux mètres de la surface, mais c’est Anthony (Lopes) qui est percuté a posteriori après que le joueur (Lucas) ait perdu le ballon. On est dans une hérésie absolument incroyable. Je l’ai dit à M. Lannoy dans la tribune officielle.»

A force, Aulas commence «à se poser des questions». Il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’OL se sent «lésé» par le corps arbitral. «Il y a eu Lille, Monaco, Saint-Etienne et maintenant Paris, a-t-il rappelé. On a l’impression d’être maltraité». Face au LOSC, une main dans sa surface de Souaré n’avait pas été signalée. Contre l’ASM, les trois buts du club de la Principauté avaient été entachés de trois positions de hors-jeu de Berbatov, tandis que face aux Verts, les Lyonnais avaient été privés d’un penalty pour une main de Bayal Sall. «Ce qui me gêne, c’est lorsque les erreurs sont toujours dans le même sens, a repris le dirigeant. Quand la déception est à la fois sportive et humaine, elle peut causer plus de mal qu’il n’y paraît».

«Quand les efforts sont remis en cause par l'arbitrage, ça peut poser un problème mental»

Actuellement cinquième de L1, l’OL est pour l’instant virtuellement européen*. Mais Aulas s’inquiète de l’impact que pourrait avoir cette accumulation d’erreurs sur la fin de saison lyonnaise. «Quand les efforts sont remis en cause par l’arbitrage, ça peut poser un problème mental», a-t-il insisté. A l’entendre, elle pourrait même avoir une conséquence sur la décision de Rémi Garde de prolonger ou non son contrat. «L’injustice peut amener des gens équilibrés à avoir des réserves», a-t-il suggéré. Aulas a prévu de faire le point avec son entraîneur après les deux prochains matches de Championnat. Avec l’espoir de le convaincre de rester. «Mais dans la vie, on ne sait jamais. Parfois, on pense avoir les évènements en main et une décision arbitrale vient compromettre ce qui est bien engagé». Mais de reconnaître tout de même au sujet de la décision de son entraîneur : «Là, ça ne sera pas une décision d’arbitrage».


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Matuidi : «Une réponse à ceux qui ont parlé...»

Heureux du sacre du PSG en finale de la Coupe de la Ligue aux dépens de Lyon (2-1), samedi soir, Blaise Matuidi a estimé que son équipe avait répondu «à toutes les personnes qui jettent tout après un match».

«Blaise Matuidi, quel sentiment prédomine après cette victoire en finale contre Lyon ? Le soulagement ?

On est content, satisfait. Vous avez beaucoup parlé cette semaine, mais voilà, les grandes équipes répondent présent, c’est ce que nous avons fait. On a répondu à toutes les personnes qui jettent tout après un match. Pour l’instant, on fait une très bonne saison. On a 79 points en Championnat, peu d’équipes dans l’histoire de la L1 ont réussi à atteindre ce total à six journées de la fin. Alors oui, on va dire que Paris a beaucoup investi, que c’est normal. Mais les matches, il faut les jouer, il n’y a pas de match facile, vous l’avez vu ce soir. On s’est battu tout au long de la saison. Ce soir, on est vraiment heureux d’avoir gagné cette Coupe. C’était l’objectif en début de saison d’avoir deux titres. Le Championnat est proche, on va aller le chercher et ça fera une très bonne saison du PSG. Si vous ne voulez pas le dire, nous on le dit et on vous le dit.

«Il reste deux dernières marches pour faire une grande saison. On va les franchir»

Plus que la satisfaction, vous semblez animés par un sentiment de revanche. Revanche contre qui ?


Contre nous-mêmes déjà. En Championnat, on était passé à côté face à Lyon. On avait encore en tête le match de Chelsea. Inconsciemment, on n’avait pas fait ce qu’il fallait. La meilleure des réponses, il fallait l’apporter ce soir.

Rassurez-nous, il y a de la joie quand même ?

Ah oui, énormément. On est heureux et fier pour tous ceux qui aiment le PSG. Mais je pense que ceux qui ont parlé, ils ont parlé avec le cœur, donc ce sont aussi des gens qui aiment le club. Ce soir, on est tous contents, on va faire la fête, mais on va aussi vite se remobiliser parce qu’il y a Evian mercredi. Il reste deux dernières marches pour faire une grande saison. On va les franchir.

«La Ligue des champions, ça sera pour l'année prochaine.»

Pour en revenir à cette finale face à Lyon, vous n’avez pas eu le temps de gamberger, si ?


C’était important de marquer vite. Dans l’ensemble, on a eu la maîtrise, on s’est procuré des occasions, on a mis des buts. C’est vrai qu’on s’est fait une petite frayeur, mais ça fait partie du foot. En face, il y avait une bonne équipe. Ce soir, il faut aussi dédier cette victoire à Ibra qui a perdu son frère. A cause de ça, il n’a pas pu être à nos côtés alors qu’il aurait voulu nous soutenir. On lui dédie cette victoire.

Une pensée pour Ibra, une pensée également pour Edinson Cavani, qui a été beaucoup critiqué ?

On n’a jamais douté de lui. C’est un grand attaquant, il a répondu présent aujourd’hui dans une finale de Coupe. Voilà, on est content d’avoir un buteur comme lui, tout simplement.

L’élimination face à Chelsea est-elle désormais digérée ?

Elle est oubliée et digérée. D’autres grandes équipes se sont fait sortir aussi, c’est la Ligue des champions… En début d’année, on vous avait dit que ce serait difficile. On a tourné la page. La Ligue des champions, ça sera pour l’année prochaine.»


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Gonalons : «Qu'ils se posent des vraies questions»

S'il estime que le PSG a mérité sa victoire en finale en Coupe de la Ligue (2-1), Maxime Gonalons est resté sur la même longueur d'onde que Jean-Michel Aulas et Rémi Garde : il a regretté la décision de M. Lannoy d'accorder un penalty à Lucas pour une sortie hasardeuse de Lopes.

«A un moment donné, la roue va tourner, c’est obligé». Après Lille, Monaco et Saint-Etienne, Maxime Gonalons et les Lyonnais se sont de nouveau sentis floués face au PSG (1-2) samedi soir en finale de la Coupe de la Ligue. L’objet de leur colère : le penalty accordé par M. Lannoy à Lucas pour un contact litigieux avec Anthony Lopes, contact qui semblait de toute façon avoir eu lieu en dehors de la surface de réparation. «Il y a une grosse incompréhension, souligne Gonalons. On a revu les images, la faute n’existe presque pas. Voilà, l’arbitre en a une nouvelle fois décidé ainsi».

«On essaye de rester le plus sereins possible, mais...»

A force d’être victimes d’erreurs, Gonalons reconnaît une certaine difficulté à se contenir. «Ce n’est pas évident. En Championnat, ça nous a déjà coûté des points très importants, rappelle-t-il. A un moment donné, il faut qu’ils (les arbitres) se posent des questions eux aussi. Nous, on essaye de rester le plus sereins possible parce qu’on ne peut pas non plus faire n’importe quoi sur un terrain, mais il faut qu’il se posent de vraies questions». A l’image de Jean-Michel Aulas qui avait félicité le PSG pour sa victoire, l’international français estime toutefois que le succès du PSG est «mérité».

«Un peu timorés en première période»

«On savait que ce serait compliqué, a-t-il confié. On venait de les battre en Championnat, ils avaient une revanche à prendre sur eux-mêmes. Malgré tout, on s’est donné les moyens. On a été un peu timoré en première période, mais après, on leur a posé plus de problèmes. On aurait même pu arracher l’égalisation, mais ils sont costauds et ont de l’expérience». Désormais, l’OL va se tourner sur le Championnat où il espère conserver sa cinquième place qualificative pour la Ligue Europa. «Et même essayer d’aller chercher la 4e, précise Gonalons. Saint-Etienne a perdu des points (contre Rennes, 0-0, vendredi), on a encore une opportunité pour revenir.» A défaut de soulever un trophée, Lyon «veut bien finir le Championnat», a-t-il conclu.


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Homer
posté 20/04/2014 09:21
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4E SACRE RECORD DU PARIS SG

Au terme d’une 20e Finale de grande qualité, le Paris SG a dominé l’OL (2-1) et remporté sa 4e Coupe de la Ligue. Les Parisiens sont en course pour un doublé Coupe-Championnat.

A l'occasion de sa 5e présence en finale de la Coupe de la Ligue, le Paris SG a décroché son 4e titre dans la compétition, un record, et un deuxième titre cette saison après le Trophée des Champions. Pour sa 20e Finale, la Coupe de la Ligue s’offrait en guise d’apothéose dans un Stade de France plein et bruyant un choc entre deux spécialistes de la compétition, le Paris SG (triple vainqueur en 1995, 1998 et 2008) et l’Olympique Lyonnais (vainqueur en 2001).

Battus la semaine dernière en Ligue 1 par les Lyonnais (0-1), les Parisiens mettaient la pression sur la cage d’Anthony Lopes, dès l’entame du match. A la 4e minute, Maxwell débordait côté gauche avant de repiquer vers le centre. Le Brésilien évitait la sortie du portier lyonnais d’un petit ballon piqué que reprenait Cavani aux 6m (1-0, 4e). Les Gones répliquaient dans la minute par Gomis qui profitait d’un bon travail de Lacazette dans la surface. Mais la reprise de l’ancien Stéphanois ne faisait que raser le poteau de Douchez (5e). Le PSG jouait à son rythme, et Cavani, en confiance après son but, tentait une superbe reprise de volée à 20m que boxait Lopes (13e). L’OL montrait des signes de fébrilité que le PSG allait exploiter. Alors qu’Alex se voyait refuser un but (15e), les Parisiens bénéficiaient d’un pénalty suite à une faute de Lopes sur Lucas. Cavani signait un doublé en transformant sa tentative (2-0, 33e). L’Uruguayen manquait de peu le triplé avant la pause avec une frappe hors cadre, consécutive à un joli déboulé de Lucas (36e).

A la reprise, l’OL tentait de fissurer le bloc parisien en se montrant plus incisif. Bien en place, les joueurs de Laurent Blanc contenaient les offensives lyonnaises mais un raid plein axe de Lacazette déchirait la défense parisienne. Le jeune international français concluait son action par une frappe croisée parfaite dans le petit filet de Douchez (2-1, 56e). Le PSG, moins fringant, ne répondait que par une tête d’Alex qui passait à gauche du poteau de Lopes (72e). Les joueurs de Remi Garde tentaient de faire le forcing en fin de match, mais Fekir bien servi par Lacazette ne parvenait à redresser son ballon (78e). Au terme d’un match d’une grande intensité, le Paris Saint-Germain remporte la 4e Coupe de la Ligue de son histoire et devient le recordman de l’épreuve, alors qu'Edinson Cavani a remporté le trophée d'homme du match.


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CAVANI, UN DOUBLÉ RÉCOMPENSÉ

Auteur du premier doublé en finale de Coupe de la Ligue depuis Ludovic Giuly en 2003 avec l’ASM, Edinson Cavani (Paris SG) a été élu homme du match par les journalistes. L’attaquant uruguayen avait déjà réussi un doublé dans cette édition, face à l’AS Saint-Etienne en 8es de finale (2-1 a.p.). Le double buteur parisien a reçu son trophée des mains d’Olivier Berthe, président des Restos du Cœur.

Au classement des buteurs, Edinson Cavani (Paris SG) termine la compétition à la première place à la suite de la finale avec 4 buts.


LFP.FR


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posté 22/04/2014 08:41
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Menace sur le futur mercato parisien

Le fair-play financier, imposé à tous les clubs européens par l'UEFA, pourrait contraindre Paris à limiter son recrutement cet été.

C'est la grande inconnue de cette fin de saison pour le PSG. Si le titre de champion de France lui est dévolu, la décision de l'UEFA relative au fair-play financier dessine un horizon plus incertain. Cette donnée essentielle pourrait fortement conditionner son prochain mercato. L'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) doit publier début mai la liste des clubs qui seront épargnés, mais également ceux qui doivent être référés à la chambre de jugement pour sanction.
Et il semble bien que le club parisien ne coupera pas à cette nouvelle étape et à la menace d'une condamnation qui sera connue à la mi-juin. Pour sanctionner les clubs en infraction, l'UEFA a prévu toute une série de mesures plus ou moins coercitives, allant de la mise en garde à l'exclusion d'une compétition ou au retrait d'un titre.

Celle qui pourrait viser le PSG n'aurait rien de symbolique. Selon nos informations, l'ICFC a réfléchi ces dernières semaines à condamner le club parisien à la « restriction du nombre de joueurs qu'un club peut inscrire pour participer aux compétitions de l'UEFA, y compris la limitation financière des coûts globaux des prestations en faveur du personnel pour les joueurs inscrits sur la liste A aux fins des compétitions de l'UEFA. »

Les recrues pourraient ne pas disputer la Ligue des champions

Dans ce cas particulier, le PSG devrait composer avec une limitation de la masse salariale des joueurs autorisés à disputer la Ligue des champions. Ce qui reviendrait à opérer des choix parmi les gros salaires en cas de limitation importante. Rien n'est inscrit dans le marbre, mais cette simple réflexion -- qui peut aussi évoluer vers une interdiction faite au PSG d'inscrire ses recrues en Ligue des champions -- témoigne des réserves qu'entretiennent les juges de l'UEFA à l'égard du contrat QTA (voir nos éditions du 14 mars). Ce contrat d'image à 200 M€ par an pourrait être revu à la baisse comme le prévoient les règlements de l'UEFA lorsque le propriétaire d'un club (en l'occurrence le Qatar) a des liens avec la société contractante (en l'espèce, l'office de tourisme du Qatar). Les membres du panel indépendant adaptent alors le résultat en fonction des prix du marché. Plombé par cette dépréciation, le PSG dépasserait alors la limite des 45 M€ de pertes prévues pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015 et se trouverait gêné aux entournures au moment d'entamer son marché d'été.

Difficile d'attirer un « top player » comme le prévoient les responsables parisiens, quand on n'est pas certain de pouvoir l'aligner en Ligue des champions. Paris, qui rêve toujours de recruter Eden Hazard ou Paul Pogba, aura toujours la possibilité de saisir le TAS (Tribunal arbitral du sport) en cas de sanction, voire même de saisir les tribunaux civils. Mais dans ce scénario du pire, la perte de temps pourrait s'avérer préjudiciable au moment où la campagne de recrutement bat son plein.


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Homer
posté 22/04/2014 10:53
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Zlatan : « J'espère être bientôt prêt »

Dix jours après son départ précipité pour la Suède à la suite du décès de son demi-frère Sapko, 40 ans, Zlatan Ibrahimovic a effectué son retour au camp des Loges hier matin. Arrivé au volant de sa Volvo noire un peu avant 10 heures, le Suédois a d'abord repris contact avec ses coéquipiers et le staff technique.
Il est ensuite resté aux soins en compagnie des titulaires de la finale de la Coupe de la Ligue. Victime d'une lésion musculaire à la cuisse droite le 2 avril, l'attaquant parisien doit poursuivre dans les prochains jours son programme de remise en forme.

Lors de son séjour suédois à Malmö, Zlatan a travaillé efficacement sous les ordres de Richard Dahan, son physiothérapeute personnel. Mais rien ne permet d'affirmer aujourd'hui, trois semaines après sa blessure, que l'actuel meilleur buteur (25 réalisations) et meilleur passeur du championnat (11 passes) effectuera bien son retour sur les terrains de Ligue 1 avant la fin de la saison même si, dimanche, sur son application, la star a tenu à rassurer ses supporteurs : « Lentement mais sûrement sur le chemin de la guérison, j'espère être bientôt prêt à rejouer. » Une fois le titre de champion de France acquis, seule sa volonté d'améliorer ses statistiques pourrait motiver un retour anticipé à la compétition. Cela pourrait lui permettre de se rapprocher de la barre des 30 buts marqués l'an passé.


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Le car du PSG flashé à Argenteuil

Quelques heures avant la finale de la Coupe de la Ligue, finalement remportée face à l'Olympique lyonnais (2-1), samedi soir, le car des joueurs du PSG quitte Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) où ils étaient au vert avant le match, direction le Stade de France, à Saint-Denis, sous escorte policière.

Au niveau de la cité Joliot-Curie, à Argenteuil, le car passe... au rouge. C'est en tout cas ce que laisse penser le crépitement du flash situé au feu et immortalisé sur une vidéo visible sur le réseau social Facebook, sur la page « 95- Val-d'Oise ». Le club recevra-t-il l'amende ?


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Ibra de retour

Après avoir passé douze jours en Suède à la suite du décès de son frère aîné, l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic a effectué son retour au Camp des Loges lundi. Blessé à la cuisse droite contre Chelsea (3-1), Ibra est resté aux soins. Il reste d'ailleurs, à la veille du match en retard contre l'Evian-TG, le seul joueur parisien à l'infirmerie.


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Thiago Motta : Garde s'excuse

L'insulte de Rémi Garde, prononcée samedi soir lors de la finale de la Coupe de la Ligue à l'encontre de Thiago Motta, a été captée par les micros et a été retranscrite ce mardi dans notre quotidien. L'entraîneur lyonnais a profité de la conférence de presse en marge du déplacement, mercredi, à Toulouse, pour présenter ses excuses au milieu de terrain parisien. «Ce sont des paroles que je n'aurais jamais dû prononcer, elles sont inexcusables. Je n'ai pas de circonstances atténuantes et cela ne me ressemble pas mais cela a été prononcé donc cela mérite des excuses.»


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posté 22/04/2014 18:57
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Blanc, Thiago Silva et le Mondial

Avant PSG-Evian, mercredi (18h30), Laurent Blanc a reconnu que Thiago Silva avait peut-être inconsciemment la tête au Mondial. «Mais même s'il est en moins bonne condition, avec lui, le PSG est plus serein», a-t-il souligné.

Bien qu’il s’en soit défendu la veille, la prestation de Thiago Silva en finale de la Coupe de la Ligue n’a pas éteint les doutes sur ses préoccupations premières. Moins performant qu’à l’accoutumée, le défenseur brésilien du PSG semble déjà avoir un peu la tête au Mondial, ce que Laurent Blanc n’a pas contesté.

«Dans l'inconscient du joueur, ce n'est pas qu'il lève le pied, mais il fait attention à beaucoup de choses».

«On attend tellement l’excellence de lui que lorsqu’il est moins bien, on se demande ce qui lui arrive, a d’abord exposé le technicien. Il a eu une période délicate, mais qui peut aussi s’expliquer par le fait qu’il n’ait pas été épargné par les blessures. Quand on est sûr d’aller au Mondial, qu’on est capitaine du Brésil, toutes ces blessures font qu’on a un tantinet peur de manquer la Coupe du monde (…) Dans l’inconscient du joueur, ce n’est pas qu’il lève le pied, mais il fait attention à beaucoup de choses et paradoxalement, c’est là que les blessures s’enchaînent. Il se dit sûrement : "pourvu que le Championnat finisse vite pour que je puisse me préparer". Mais il n’est pas le seul. Tous les joueurs en partance dans deux mois font attention».

S’il reconnaît que la deuxième partie de saison de Thiago Silva n’a «pas été optimale» - «parce qu’il n’était pas dans les meilleures conditions», a-t-il insisté -, Blanc considère malgré tout son joueur comme indispensable. «Il reste une pièce très importante. Avec lui, le PSG est plus serein. Il fait partie, comme Ibra, des leaders de l’équipe. Et ça, même s’il est en moins bonne condition».


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Blanc optimiste pour Ibra

A la veille de la réception d’Evian en match en retard de la 34e journée, Laurent Blanc s’est montré plutôt optimiste concernant la possibilité de voir Zlatan Ibrahimovic refouler une pelouse de L1 avant la fin de la saison. «C’est notre objectif, a souligné le technicien. Il est réalisable, on a de bons signes, mais il faut attendre l’évolution (de sa blessure). Il y a encore une période de réathlétisation, il ne faudra pas faire n’importe quoi parce qu’il y a un risque de rechute. On en saura plus en fin de semaine, mais je crois qu’il sera capable (de rejouer)». Ibrahimovic avait été victime d’une lésion à une cuisse lors du quart de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea (3-1). Contraint de rentrer en Suède suite au décès de son frère, il a effectué son retour au Camp des Loges lundi matin.


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Blanc «attentif» au fair-play financier

Alors que le PSG se trouve dans le viseur de l’UEFA - qui s’interroge sur le montant inédit du contrat passé avec Qatar Tourism Auhority (200 millions d'euros par an) dans le cadre du fair-play financier -, Laurent Blanc a reconnu mardi après-midi être «attentif» aux menaces qui planent au-dessus du club de la capitale. «Le contraire serait anormal», a-t-il souligné. Le technicien a, en revanche, assuré que ce dossier n’influerait pas sur sa décision de prolonger (ou non) son contrat.


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Blanc veut garder Rabiot «au moins sous-contrat»

Apparu à 22 reprises en L1 cette saison (9 titularisations), Adrien Rabiot a vu son temps de jeu diminuer suite à l’arrivée de Yohan Cabaye l’hiver dernier. Au point d’envisager de quitter le club l’été prochain ? «Vous savez l’estime que j’ai pour ce garçon, a souligné Laurent Blanc. Il est jeune, il a un gros potentiel, il a prouvé en début de saison qu’il pouvait espérer plus de temps de jeu. Malheureusement, il s’est blessé et il y a eu le recrutement de Yohan qui était nécessaire. Il est impatient de jouer, on peut le comprendre et j’y suis attentif, mais il ne faut pas qu’il oublie qu’il appartient à un grand club. Il faut qu’il soit patient. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire… J’espère qu’il va rester au PSG, au moins sous-contrat». Sous-entendu : un prêt n’est pas inenvisageable.


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Plus de concurrence : Blanc d'accord avec Motta

Dans un entretien accordé à France Football, mardi, Thiago Motta a pointé la nécessité pour le PSG de se renforcer l’été prochain. «Il faut plus de concurrence», avait clamé l’international italien rejoint par son entraîneur Laurent Blanc. «C’est un étranger qui le dit parce que lui sait ce qu’est la concurrence, a souligné le technicien. Quand on est dans un grand club, il ne faut pas avoir peur de la concurrence. Ça, c’est pour les faibles. Ça ne m’étonne pas d’entendre ça de sa part».


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Sans Ibra ni Motta

Comme prévu, Zlatan Ibrahimovic (qui se remet d'une blessure à la cuisse droite) et Thiago Motta (suspendu) manquent à l'appel pour le match que jouera le PSG contre Evian-TG mercredi soir (18h30).

Le groupe du PSG

Sirigu, Douchez Digne, Maxwell, Jallet, Van Der Wiel, T.Silva, Alex, Marquinhos, Camara - Cabaye, Verratti, Matuidi, Pastore, Rabiot, Menez - Cavani, Lavezzi, Lucas


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Varino
posté 23/04/2014 06:33
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Des destins à clarifier

Si le PSG prône une stabilité de son effectif, la saison qui s’achève a semé des interrogations autour de quelques joueurs. Une fois le titre acquis, Paris devra se pencher sur ces dossiers.


[...] père ajouter un crack, Lionel Messi (FC Barcelone) dans le meilleur des cas, ou un Eden Hazard (Chelsea) ciblé depuis trois ans. Cette volonté de stabilité s’étend jusqu’à la prolongation de contrat imminente d’Alex (31 ans) et à celle, probable, de Zoumana Camara (35 ans), deux défenseurs centraux en fin de bail.

Dans les deux sens, départs éventuels comme arrivées rêvées, la marge de manoeuvre du Paris-SG sera conditionnée par le fairplay financier alors que l’instance de contrôle financier des clubs mise en place par l’Union des associations européennes de football (UEFA) s’apprête à publier, début mai, la liste des entités épinglées. Pour respecter la règle de base imposée par la confédération continentale (*), le PSG pourrait être contraint de renoncer à certaines ambitions de recrutement comme à envisager des départs dans l’hypothèse – qui figure dans le panel des sanctions possibles – d’une limitation future de sa masse salariale. «En tant qu’entraîîneur, j’en paarle avec mes dirigeants, je lis ce qui se dit… et j’espère qu’il ne va pas se produire tout ce que j’entends sur ce sujet » , a admis Laurent Blanc hier, en référence à la menace qui pèse sur le club. Pour l’heure, le Paris-SG – toujours dépourvu d’un directeur sportif – ne semble pas s’être penché activement sur les cas individuels. Mais, une fois le titre de champion acquis, l’approche du mercato amènera le club et certains joueurs à un positionnement plus précis. À des degrés divers, Edinson Cavani, Javier Pastore, Marco Verratti et Adrien Rabiot apparaissent comme quatre joueurs en position de s’interroger sur les contours de leur prochaine saison. Pour eux comme pour la plupart de leurs coéquipiers – à l’exception peut-être de Christophe Jallet (30 ans, sous contrat jusqu’en 2015)–, le PSG entend fermer la porte.

À l’été 2013, avant le transfert tardif de Mamadou Sakho à Liverpool, Nasser al-Khelaïfi avait cependant noté qu’il ne retiendrait jamais un joueur qui deman-


Edinson Cavani. Attaquant. 27 ans. Sous contrat jusqu’en 2018. Le 1er avril, c’est lui-même qui a répandu l’incertitude en révélant dans L’Équipe son manque d’épanouissement tactique sur le côté droit et sa volonté d’avoir une « discussion » avec sa hiérarchie en fin de saison. L’Uruguayen allait jusqu’à envisager un départ, ne cachant pas son attirance pour l’Angleterre. Héros de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon (2-1) samedi dernier, après une période de doute, l’ancien Napolitain vient d’apaiser l’atmosphère autour de lui. Un sursaut bienvenu à l’heure où ses perspectives de départ semblent assez étroites. D’une part, parce que le Paris-SG entend encore amortir le coût de son transfert record à 64 millions d’euros, à l’été 2013. D’autre part, parce qu’il n’est pas sûr de voir s’amorcer un départ vers Chelsea – proche de recruter Diego Costa (Atlético Madrid) – ou Manchester United, absent de la prochaine Ligue des champions. Son contrat parisien (10 M€ net d’impôts par an) est sans doute le meilleur qu’il puisse espérer obtenir aujourd’hui. Dans la lignée des précédents Ibra et Thiago Silva, l’an dernier, il peut même nourrir l’espoir d’une revalorisation, histoire de chasser un peu plus les questions qui le taraudent.


Javier Pastore. Milieu de terrain. 24 ans. Sous contrat jusqu’en 2016. C’est un joueur que Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, adore mais qui s’interroge sur les perspectives que lui offre son entraîneur Laurent Blanc, à l’image de son coéquipier Ezequiel Lavezzi. Première recrue « galactique » de l’ère Qatar Sport Investment – 42 millions d’euros, en 2011 –, l’ancien meneur de jeu de Palerme est devenu un remplaçant de luxe, à la fois très heureux de sa vie à Paris et contrarié par l’effritement de son statut au PSG.

Pastore conserve une belle cote en Italie, notamment du côté de l’AS Rome. Le club de Rudi Garcia s’était déjà penché sur sa situation lors du mercato de janvier. Sur le marché actuel, le second de la Juventus en Serie A est probablement le meilleur point de chute pour un joueur au talent aussi notoire que l’est son inconstance. Quant au Paris-SG, il semble encore dans l’expectative : si le club ne pousse pas le milieu vers la sortie, il n’ignore pas non plus que sa valeur marchande ne pourrait que continuer à fondre si Pastore – qui n’a plus que deux ans de contrat – restait la saison prochaine avec le même statut fragilisé.


Adrien Rabiot. Milieu de terrain. 19 ans. Sous contrat jusqu’en 2015. À un an de la fin de son contrat, son dossier devient prioritaire. Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris-SG, compte garder Rabiot et a même rencontré récemment l’entourage familial de l’international Espoirs, l’un des rares joueurs formés au club à s’être taillé une place chez les pros. Aucune offre concrète de prolongation ne lui aurait encore été transmise. De retour à l’été 2013 après un prêt de six mois à Toulouse, son temps de jeu cette saison (1 535 minutes en 31 apparitions, toutes compétitions confondues) n’est pas négligeable. Mais son horizon apparaît brouillé, à l’ombre des « intouchables » du milieu.

« J’ai beaucoup d’estime pour ce jeune garçon au gros potentiel, disait Laurent Blanc, hier. Lors de la première partie de saison, il avait prouvé qu’il pouvait espérer plus de temps de jeu. Malheureusement, en janvier, il s’est blessé (au genou droit) et a vu arriver Yohan Cabaye, un recrutement nécessaire car on comptait trop peu de joueurs au milieu. Je peux comprendre son impatience. Mais qu’il n’oublie pas qu’il appartient à un très grand club et qu’il faut savoir être patient dans la vie. J’espère qu’il restera ici. »


Marco Verratti. Milieu de terrain. 21 ans. Sous contrat jusqu’en 2018. Sur le papier, l’Italien incarne le futur du Paris-SG, qui l’a recruté à Pescara pour 11 millions d’euros (+ 1,5 M€) en 2012. Deux ans plus tard, Verratti vaut au moins le double et toute la question reste de savoir dans quelle mesure il se projette sur le long terme à Paris. Depuis cet hiver, le recrutement de Yohan Cabaye, son rival le plus direct, a fait naître dans son esprit la crainte, à plus ou moins court terme, d’une concurrence un peu faussée, Verratti sachant l’insistance que Blanc a mise pour recruter l’ancien Lillois.

Comme Lavezzi, un joueur dont il est proche, l’international italien constate qu’il est de plus en plus rare de le voir disputer un match en intégralité. Et s’il a prolongé à l’été 2013 son contrat pour 2 M€ net d’impôts par an, il pourrait chercher une nouvelle revalorisation à l’intersaison, lui qui n’ignore pas que le Real Madrid de Carlo Ancelotti continue de rester à l’affût de la moindre occasion de le recruter. La piste Juventus, elle, ne semble s’inscrire que dans le cadre d’un éventuel échange avec Paul Pogba (21 ans, 2016). Ce n’est pas forcément l’option privilégiée par le PSG jusqu’à présent. derait à partir. En coulisses, le président parisien semble déterminé à éviter la reproduction de ce scénario, adossé à une conviction : c’est d’abord sur ses forces actuelles que le PSG est (presque) certain de pouvoir s’appuyer en 2014-2015.



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Blanc et la « peur » de Thiago Silva

L’entraîneur du PSG ne laisse plus vraiment planer de suspense sur la prolongation de son contrat. Hier, il a aussi pointé les appréhensions de son capitaine avant la Coupe du monde.


LE DÉLAI D’ATTENTE à peine expiré, le voilà prolongé mais délesté de son suspense initial. Le 12 avril, la veille du déplacement à Lyon (0-1), Laurent Blanc s’était donné « dix jours de réflexion » avant de répondre à l’offre de prolongation de contrat d’un an – jusqu’en 2016 – transmise par ses dirigeants. «On attendra quelques jours de plus, a lâché l’entraîneur du Paris-SG hier en conférence de presse. Je sais ce qu’on s’est dit avec mes dirigeants, c’est ce qui compte. Après, que vous le sachiez dans trois jours ou une semaine, peu importe. Patientez un peu plus.»

Tout est acté : l’ancien sélectionneur des Bleus signera a priori son nouveau contrat une fois le titre de champion définitivement acquis, et c’est bien lui qui démarrera la saison prochaine sur le banc, même si son droit à l’erreur s’est sensiblement rétréci après l’élimination sans éclat face à Chelsea (3-1, 0-2) en quarts de finale de la Ligue des champions. Alors que l’ombre d’un retour, à terme, de Leonardo (directeur sportif de 2011 à 2013) continue de flotter sur Paris, le nom de Laurent Blanc était cité par des médias anglais hier parmi les potentiels successeurs de David Moyes, limogé par Manchester United (voir page 6). « Je vous vois venir, là, a coupé court le nommé. On est ici pour parler de Thonon, et basta. Si on s’écarte de ce sujet, on va partir dans tous les sens. » Blanc n’a pas été mitraillé de questions sur l’ETG. Quatre jours après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon (2-1), l’objectif est forcément de reprendre une marge de dix points sur Monaco, ce qui garantirait au PSG un deuxième titre d’affilée s’il s’imposait dimanche sur le terrain de Sochaux (voir ci-contre).

Pour affronter l’équipe alpine – la seule à avoir battu Paris en Ligue 1 (2-0, le 4 décembre 2013) avant la défaite récente à Gerland –, le PSG devra composer sans Thiago Motta, suspendu, ni Zlatan Ibrahimovic, qui soigne sa cuisse droite.

«À la fin de la semaine, on en saura beaucoup plus sur les chances d’Ibra de rejouer cette saison, a indiqué Blanc. Comme une rechute peut toujours survenir, on ne prendra aucun risque.» Les risques, l’entraîneur a admis que Thiago Silva – décevant contre l’OL au Stade de France – en prenait de moins en moins alors que se profile «sa» Coupe du monde, au Brésil (du 12 juin au 13 juillet).

«Thiago traverse une période délicate. Quand vous enchaînez comme lui trois blessures cette saison (cuisse, cheville, zygomatiques), vous finissez par avoir un tantinet peur de louper le Mondial. Il n’ est pas à son meilleur niveau, mais il reste indispensable, comme“Ibra”. Dans son cas, on ne lève pas le pied… mais disons qu’on fait plus attention à beaucoup de choses. » Une fois le titre en poche, Blanc pourrait ne plus aligner le capitaine de la Seleçao.



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Sirigu- Jallet, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Cabaye, Matuidi- Pastore ou Lucas, Cavani, Lavezzi

L'Equipe

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Cinq jours pour finir le travail

Ligue 1. PSG - Evian. Pour décrocher à coup sûr un nouveau titre de champion, les Parisiens doivent s’imposer ce soir face aux Savoyards et dimanche après-midi à Sochaux. Une mission tout à fait à leur portée.


DEUX DERNIERS coups de reins et Paris pourra voguer vers la fin du championnat l’esprit serein. C’est l’équation de cette semaine à deux matchs, où le PSG va affronter deux mal-classés (Evian Thonon-Gaillard, 16e, et Sochaux, 18e) avec l’objectif d’être sacré champion dès dimanche à Bonal. « Ce serait une très bonne chose, avance Laurent Blanc. Il faut prendre des points lors de ces deux matchs compliqués et essayer de boucler le championnat. »

La condition d’un sacre dès dimanche dans le Doubs passe d’abord par un succès aujourd’hui face aux Savoyards, seule équipe de L 1 à avoir fait chuter le PSG lors de la phase aller (2-0). L’entraîneur parisien aime pourtant croire que, ce soir au Parc des Princes, « les conditions climatiques seront différentes » et donc plus favorables à son groupe que lors du premier match à Annecy sur un terrain gelé.

Vers le record de points ?

Il serait en effet très malvenu que l’auditorium du Parc des Princes devienne le théâtre d’un nouveau show de Pascal Dupraz. A l’aller, début décembre, l’entraîneur d’Evian avait déclaré « mes joueurs m’emmerdent » pour fustiger leur capacité à battre Paris et pas des équipes beaucoup moins huppées. Gageons que, même privé de deux de ses cadres, Thiago Motta (suspendu) et Zlatan Ibrahimovic (blessé), le club de la capitale saura trouver les ressources pour écarter un rival, qui n’a pas encore assuré son maintien en L 1. En cas de victoire, le PSG, actuel leader avec 79 points, se rapprocherait un peu plus du record du nombre de points détenu par Lyon depuis 2006 avec 84 unités. Et un nouveau succès face à Sochaux parachèverait une semaine en tous points exceptionnelle pour cette équipe parisienne.

Au passage, le sacre permettrait de mettre fin au faux suspense de la prolongation du contrat de Laurent Blanc. Le 12 avril dernier, avant le déplacement à Lyon, l’entraîneur nous avait donné rendez-vous « dans dix jours ». Mais, hier, il n’a pas voulu confirmer qu’il allait étendre d’une saison son bail avec le PSG et a semblé renvoyer cette annonce après l’obtention du titre comme nous l’écrivions lundi dans nos colonnes.

« On a un match important demain (aujourd’hui) et vous allez encore devoir patienter quelques jours. Je ne suis pas inquiet car je sais ce que nous nous sommes dit avec les dirigeants », a-t-il éludé.

Blanc a aussi commenté, sans s’étendre, les menaces que fait peser le fair-play financier mis en place par l’UEFA sur le futur mercato du PSG. « Bien sûr que cela m’intéresse et on est attentifs. J’en discute avec mes dirigeants mais, pour l’instant, ça ne change rien. » Pourvu que ça dure.



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Pourquoi Thiago Silva n’est plus aussi souverain

LES PERFORMANCES de Thiago Silva n’ont jamais constitué un sujet de conversation depuis son arrivée au PSG en juillet 2012. Elles étaient tellement éclatantes que la moindre critique semblait déplacée. Ces derniers mois, la machine s’est toutefois sensiblement enrayée. Le zéro défaut, marque de fabrique originelle du Monstro (son surnom au Brésil), a laissé place à quelques scories.

D’abord imperceptibles, elles se sont accumulées depuis peu. Les deux dernières sont apparues au plus mauvais moment pour le PSG. D’abord face à Chelsea, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions, en provoquant un penalty après une faute (évitable) sur Oscar. Puis, en finale de la Coupe de la Ligue samedi dernier, lorsque, à la suite d’une mauvaise relance de sa part, le Lyonnais Lacazette réduit la marque. Heureusement sans conséquence sur le score final.

Obnubilé par le Mondial

Hier, Laurent Blanc lui-même a levé un tabou en admettant que son capitaine, âgé de 29 ans et sous contrat jusqu’en 2018, connaissait une légère baisse de régime. « Il n’a pas joué dans des conditions optimales sur la deuxième partie de saison, a déclaré le technicien parisien. Nous en sommes conscients […] Mais on attend tellement l’excellence de sa part que, lorsqu’il est moins bien, on se demande ce qui lui arrive. Il a connu une période délicate, mais qui peut aussi s’expliquer par les blessures. »

Comme lors de sa première saison parisienne, Thiago Silva a d’abord subi une lésion Stade de Gerland (Lyon), le 13 avril. musculaire à la cuisse qui l’a écarté des terrains pendant un mois et demi, entre septembre et novembre. Puis une entorse à la cheville fin janvier contractée lors de l’élimination en Coupe de France contre Montpellier. Et enfin, une fracture à l’os zygomatique qui l’oblige depuis un mois à porter un masque de protection.

« Je le trouve un peu moins bien depuis ce match de Coupe de France en janvier contre Montpellier, observe Vincent Guérin, l’ancien milieu parisien. Il est moins impérial dans les duels et un peu moins précis dans la relance. Bon, en même temps, il n’est jamais passé à travers et maintient tout de même un très bon niveau d’ensemble. »

Pour compléter l’explication de cette baisse de rendement, la perspective de la prochaine Coupe du monde devient un prétexte tout trouvé. « Quand on est sûr d’aller au Mondial, qu’on est capitaine du Brésil, toutes ces blessures font qu’on a un tantinet peur de manquer ce rendez-vous, abonde Laurent Blanc. […] Il se dit sûrement : Pourvu que le championnat finisse vite pour que je puisse me préparer. »

Le principal intéressé a appuyé, à demi-mot, cet argumentaire. « Le Mondial ? Bien sûr que j’y pense, j’y pense tous les jours et j’essaie de ne pas me blesser, reconnaît Thiago Silva. Mais ma tête est au PSG ; jusqu’à la fin de la saison, c’est la priorité… » Après l’officialisation du titre de champion, il est en revanche assez probable que le capitaine parisien disparaisse des radars. Avant de réapparaître le 12 juin, avec le brassard de la Seleçao, pour le match d’ouverture de la Coupe du monde Brésil - Croatie. Le sommet programmé de sa carrière.



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Sirigu- VDW, Marquinhos, Silva, Digne- Verratti, Cabaye, Pastore (ou Matuidi)- Lucas, Cavani, Lavezzi

Le Parisien


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Homer
posté 23/04/2014 10:25
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PSG champion dimanche si...

Les Parisiens peuvent être sacrés champions de France dimanche après-midi. Il faudra pour cela dominer Evian ce soir et s'imposer à Sochaux quatre jours plus tard. Le titre sera alors dans la poche, même si l'AS Monaco l'emporte à Ajaccio samedi. En revanche, si le PSG ne gagne pas ce soir, le sacre serait probablement reporté d'une dizaine de jours, au mercredi 7 mai, date de la réception du Stade rennais au Parc des Princes.
Enfin, il existe une toute petite probabilité pour que Paris soit titré avant dimanche. Une victoire contre Evian au Parc et une défaite de Monaco samedi à Ajaccio et le tour serait joué.


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Dupraz : « Peut-être qu'on peut les battre à l'apéro ou au ski »

Tombeur du PSG à l'aller (2-0), le 4 décembre, Pascal Dupraz est un homme au caractère entier. Capable des plus grands coups de gueule, mais aussi de confessions émouvantes. Avant ce match contre Paris, il dévoile l'un de ses moteurs intimes actuels : la santé de deux parents proches, et notamment celle de son père, Jo, l'un des fondateurs du club.

Est-il possible de battre Paris deux fois dans une saison ?

Pascal Dupraz. Je ne sais pas, personne ne l'a fait cette saison. J'ai bien conscience que le PSG est supérieur à nous. Plutôt que de chercher à estimer notre pourcentage de chances, ce qui m'importe, c'est que mes joueurs n'aient pas de regrets au coup de sifflet final.

Certains Parisiens sont rentrés chez eux au petit matin dimanche [après le sacre en Coupe de la Ligue], Ibrahimovic n'est pas là... Est-ce le meilleur moment ?

Il n'y a pas de bon moment pour prendre le PSG. Peut-être qu'on peut les battre à l'apéro ou au ski. On n'est pas mal dans ce domaine. Plus sérieusement, il reste cinq journées et il nous manque des points pour le maintien. J'aimerais qu'on soit à 40 points le plus vite possible.

Etes-vous réconcilié avec vos joueurs, qui vous « emmerdaient » après la victoire du match aller [car ils arrivaient à hausser leur niveau contre les ténors] ?

Je ne suis jamais vraiment fâché avec eux. Je suis un éducateur, je veux les pousser dans leurs derniers retranchements. L'équipe est toujours très concentrée contre les meilleurs. Je voudrais qu'elle le soit autant à chaque match.

Etes-vous serein, alors que vous avez passé toute la saison proche de la zone rouge ?

Je ne vais pas me plaindre. En ce moment, mon papa, Jo, et mon beau-père, Jeannot, jouent un autre match beaucoup plus important. En gagnant des matchs, on aide à leur maintien. J'ai déjà connu ça très jeune, en 1991 (NDLR : à 29 ans), lorsque j'ai perdu ma mère et fait un infarctus. Je ne fais pas de cinéma. Je suis un dur à cuire.

Votre père est l'un des grands bâtisseurs du club. Vous maintenir aurait-il un sens particulier dans ces circonstances ?

Bien sûr. Il est à l'hôpital depuis un mois. A chaque victoire, je sens que mon père reprend de la force. Je pense bien à lui, j'ai envie qu'il soit heureux. La vie est courte pour tout le monde. Il faut savoir profiter de ces moments particulièrement intenses.


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Ibra apte avant la fin de saison ?

Il n'a toujours pas posé le pied sur le terrain d'entraînement. Hier après-midi, Zlatan Ibrahimovic était présent au camp des Loges, mais il a poursuivi son programme de soins comme la veille, jour de son retour dans la capitale. Laurent Blanc est pourtant optimiste sur la possibilité de revoir l'attaquant suédois jouer avant la fin de la saison. « C'est notre objectif, a souligné l'entraîneur parisien.

Il est réalisable, on a de bons signes, mais il faut attendre l'évolution de sa blessure. Il y a encore une période de réathlétisation et on en saura plus en fin de semaine, mais je crois qu'il sera apte à rejouer. » Ibrahimovic a été victime d'une lésion à la cuisse il y a tout juste trois semaines, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions face à Chelsea (3-1).


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Paris ne veut pas se relâcher

Vainqueur de la Coupe de la Ligue, samedi, le PSG veut prendre sa revanche sur Evian-TG (18h30), seule équipe à l'avoir battu lors de la phase aller. Mais surtout se rapprocher du titre.

Le PSG veut terminer le travail. Quatre jours après s’être adjugé la Coupe de la Ligue aux dépens de Lyon (2-1), les joueurs de Laurent Blanc ont l’occasion de faire un pas de plus vers leur deuxième titre de champion d’affilée. En cas de victoire face à Evian, ils s’offriront la possibilité de célébrer leur sacre dimanche sur la pelouse de Sochaux (14h00). «Si on peut le faire, ce serait un très bonne chose, concède Blanc. Mais il faut prendre les points…» Le 4 décembre dernier, à Annecy (2-0), ils en avaient été incapables.

«Je préfère avoir à gérer ce genre de situation, avec encore la possibilité d'accrocher un titre, que de vivre une fin de saison sans rien au bout»

Jusqu’au 13 avril et le succès de Lyon à Gerland (0-1), Evian avait été la seule formation à avoir fait trébucher le PSG en Championnat. S’il n’enlève rien au mérite des Haut-Savoyards («il faut les respecter», a-t-il insisté), Blanc n’oublie pas que ce revers avait été concédé dans «des conditions climatiques cocasses» : dans un Parc des Sports glacial et cerné par la neige. «Cette fois, les conditions seront plus favorables», a-t-il rappelé. Comme à l’aller, le PSG devra toutefois se passer des services Thiago Motta, suspendu. «Mais même sans lui, on doit gagner».

Afin de se préserver de tout relâchement, le PSG est resté sobre lors des festivités qui ont suivi la conquête de sa quatrième Coupe de la Ligue. Depuis lundi, les séances d’entraînement ont été principalement axées sur la récupération. «Ce n’est pas toujours simple, car après une victoire en finale il peut y avoir de l’euphorie, reprend Blanc. Mais honnêtement, je préfère avoir à gérer ce genre de situation, avec encore la possibilité d’accrocher un titre, que de vivre une fin de saison sans rien au bout.» Sur ce plan-là, le PSG semble ne rien avoir à craindre. A lui, désormais, de raccourcir les délais.


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Sabaly a fait son nid

Prêté par le PSG à Evian-TG l'été dernier sans aucune expérience professionnelle, Youssouf Sabaly a participé à tous les matches de Championnat. A l'heure de retrouver le Parc des Princes ce mercredi (18h30), le latéral de 21 ans fait le point sur sa progression.

Il avait forcément coché cette 34e journée dans son calendrier. Enfin ! Né au Chesnay et formé au PSG, Youssouf Sabaly va pouvoir fouler la pelouse du Parc des Princes ce mercredi (18h30)… sous le maillot d'Evian-TG. «C'est un match important pour moi, c'est sûr, confirme le défenseur de 21 ans. C'est particulier, je vais affronter mon club formateur et c'est la première fois que je vais jouer au Parc !» Prêté par le champion de France en titre en Haute-Savoie l'été dernier, après avoir signé son premier contrat avec Paris et remporté la Coupe du monde U20 sans une seule minute en pro sur son CV, Sabaly vit une première saison en Ligue 1 pleine de promesses. Il était en effet le huitième joueur de champ le plus utilisé en Championnat avant le coup d'envoi de cette 34e journée.

«Je suis polyvalent, et ça peut m'être bénéfique si je reviens au PSG» «Je ne m'attendais pas à jouer autant, explique-t-il. Au départ, je venais simplement pour gagner un minimum de temps de jeu, et puis le coach m'a donné ma chance dès le début.» Pascal Dupraz n'a pas pour autant pris de gants avec son jeune élément, n'hésitant pas à le sortir à la pause après une première période cauchemardesque face à Rennes (1-2, 3e journée). Mais il a finalement eu le nez creux en installant le latéral droit de formation sur le côté gauche. «Je me sens bien des deux côtés, même si c'est vrai qu'il y a des choses que je peux me permettre de faire à droite et pas à gauche. J'ai plus de facilités à droite. Mais je suis polyvalent, et ça peut m'être bénéfique si je reviens au PSG.»

«Je sais que le club a un oeil sur moi»

Car si Sabaly refuse encore de se projeter à voix haute, (ré)intégrer le groupe de Laurent Blanc trotte bien dans un coin de sa tête. Cela évacuerait une partie de la frustration accumulée avant de rejoindre Evian-TG. «Quand on voit tous ses amis entrer dans le monde pro alors qu'on est en réserve, on est forcément impatient. Mais il faut savoir attendre son heure.» Elle viendra peut-être l'été prochain, au cours d'une préparation qui pourrait débuter sans Maxwell, Lucas Digne et Gregory Van der Wiel, si ces derniers disputent la Coupe du monde. «Pour l'instant, je ne suis au courant de rien pour la suite, assure le numéro 19 haut-savoyard. De toute façon je suis obligé de revenir au PSG, et à la reprise on verra bien ce qu'il en est. Je sais que le club a un œil sur moi, regarde mes matches…» S'il brille au Parc des Princes, celui-ci pourrait compter double.


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Homer
posté 23/04/2014 20:51
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Paris y est presque

Réduit à dix à l'heure de jeu, Evian-TG a perdu cruellement sur le terrain du PSG mercredi (1-0). Si les Parisiens l'emportent dimanche à Sochaux (14h00), ils seront officiellement champions de France pour la deuxième fois de suite.

Récent vainqueur de la Coupe de la Ligue, trophée présenté à son public ce mercredi soir, le PSG n’est plus qu’à une marche de son deuxième titre de champion d’affilée. Petits vainqueurs d’un Evian-TG héroïque (1-0), les hommes de Laurent Blanc seront sacrés s’ils l’emportent dimanche sur le terrain de Sochaux. Si l’entraîneur parisien avait mis en cause les conditions météo lors de la défaite des siens début décembre (0-2), il ne pourra pas mettre ce facteur en avant pour expliquer les difficultés des siens ce mercredi soir.

Matuidi et Lucas, sortis du banc et décisifs

Les hommes de Pascal Dupraz ont pourtant évolué une demi-heure en infériorité numérique puisque Abdallah a été expulsé à la 61e pour un deuxième carton jaune logique. Héroïques défensivement, ils se sont battus sur tous les ballons. Ne laissant presque aucun espace, ils ont laissé le PSG cadrer seulement trois fois. Lancé par Verratti, Lavezzi a échoué devant Hansen (22e). L’Argentin a aussi obligé le portier danois à claquer une frappe enroulée du droit en corner (67e). Lavezzi (57e), Pastore (73e) ou encore Matuidi (81e) se sont montrés maladroits le reste du temps. Mais à une minute du terme, Lucas a parfaitement trouvé l’ancien Stéphanois pour l’unique but du match (1-0, 89e). Sortis du banc, ces deux joueurs ont donc sauvé la soirée des 45 000 spectateurs présents.

À la lutte pour le maintien, l’ETG trouvera certainement cette issue très cruelle. D’autant plus qu’il s’est procuré de belles occasions, notamment par Wass. Le Danois a expédié un terrible coup franc sur la barre de Sirigu dès la 3e, puis il a obligé l’Italien a sortir une tête décroisée (10e). L’entrée de Nsikulu a également perturbé l’arrière-garde locale, souvent délaissée par un Thiago Silva très offensif. Mais Paris, qui cherche à battre le record du nombre de points détenu par Lyon depuis 2006 (84 contre 82 au PSG actuellement), veut boucler le Championnat le plus vite possible. Il pourra finir le travail à Bonnal, où il s’est maintenu au crépuscule de la saison 2007-2008. Une autre époque.


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Benezet: «On aurait pu gagner»

Les joueurs d'Evian-TG étaient conscients, et donc déçus, d'être passés très proches d'un bon résultat contre le PSG...

Nicolas Benezet, attaquant d'Evian-TG : «Nous avons fait une bonne entame, une bonne première période. L’expulsion change beaucoup de choses. C’est dommage. On aurait même pu gagner… Nous avons eu quelques bonnes situation et nous avons touché la barre. Nous étions bien défensivement. Heureusement qu’on ne joue pas tous les jours contre le PSG en tout cas, car c’est dur.»

Youssouf Sabaly, défenseur d’Evian-TG prêté par le PSG : «Cette défaite est cruelle mais cela fait partie du jeu. Il faut se rattraper dès les prochains matches. Nous av ons montré de bonnes choses, comme une grosse solidarité. Il faut s’appuyer là-dessus. C’était un match important pour moi devant le club auquel j’appartiens et toute ma famille.»


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«On ne sait jamais...»

Alors qu'il ne leur manque que trois points pour être champions de France, les Parisiens se montrent très prudents avant de se rendre à Sochaux dimanche (14h00).

La défaite sur le terrain de Lyon (0-1, le 13 avril) trotte encore dans les têtes parisiennes. Lucas a d’ailleurs avoué que cela les avait bien «remis sur terre» et c’est la raison pour laquelle les joueurs de Laurent Blanc se montrent tous très prudents alors qu’ils ne sont plus qu’à une victoire d'un deuxième titre de champion de France consécutif depuis leur succès sur Evian (1-0) ce mercredi. «C’était important de gagner, car nous ne voulions pas nous mettre en danger, a expliqué Jérémy Ménez. On ne sait jamais ce qui peut arriver…» Le capitaine Thiago Silva a aussi calmé le jeu : «Cette victoire nous donne confiance pour dimanche. Nous avons fait dix mois magnifiques. Ce serait dommage de ne pas bien finir le travail.»

«Si nous jouons à Sochaux comme nous l'avons fait en première période face à Evian...»

Tous les joueurs parisiens ont en tout cas rendu hommage à leurs vaillants adversaires. «Tactiquement, ils étaient très bien en place. Ils ont besoin de points pour se maintenir et cela a été très difficile», n’a pas caché Edinson Cavani. «Ils ont très bien défendu», a corroboré Lucas. «C’était beaucoup plus dur que d’habitude, notamment parce qu’ils étaient très bas et bien regroupés. Si nous jouons à Sochaux comme nous l’avons fait en première période face à Evian-TG, nous aurons du mal», a déjà prévenu Yohan Cabaye. Moins fringuant qu’il y a quelques semaines, le PSG peine un peu à «finir le boulot» comme l’a avoué Lucas Digne. Dans quatre jours, les Parisiens seront peut-être en vacances, avec le sentiment du devoir bien fait.


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Blanc: «Peu de motivation»

Après la victoire étriquée du PSG contre l'Evian-TG (1-0) ce mercredi, Laurent Blanc a reconnu les carences du jour de son équipe. «C'est à méditer», a-t-il expliqué.

«Laurent Blanc, ce n'était pas le meilleur match de la saison...

Loin de là. La première période a été très mauvaise. On n'a pas attaqué ce match avec le bon état d'esprit. Il y avait peu de motivation, on a été très lent dans la transmission, il y avait peu de mouvement, peu de marquage aussi sur les coups de pied arrêtés. Thonon aurait même pu mener. A la pause on a recadré et la deuxième période a été meilleure. Le première est à oublier et m'a déplu énormément. Ça arrive.

«C'est tout simplement un problème d'état d'esprit.»

Comment expliquez-vous cette performance ?


C'est tout simplement un problème d'état d'esprit. Il y a eu du relâchement. Evian pose beaucoup de problèmes aux grosses cylindrées parce qu'ils ne lâchent rien. Ça n'est pas notre meilleur match bien sûr mais finalement on a fait le job. Ça n'est pas un hasard je pense si c'est Blaise qui marque. Lui il y croit toujours et il donne toujours tout.

Il faudra faire mieux contre Sochaux ?

Oui, il faudra parce que sinon on aura le même genre de difficulté. C'est à méditer pour les joueurs et le staff. Je leur avais demandé un petit effort et je vois qu'en première période, le seul qu'on fait c'est entrer sur le terrain. L'attitude, le comportement de la première période ne sont pas les bons. Ça n'est jamais acquis en foot. Si tu ne mets pas tous les ingrédients nécessaires...»


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Le PSG s'impose sur le fil face à Evian (1-0)

Le PSG a eu chaud ! Grâce à un but de Blaise Matuidi en toute fin de match (89e minute), le club de la capitale s'est imposé face à Evian TG au Parc des Princes. Mais que ce fut dur... Face au 16e du championnat, Paris a eu les pires difficultés à imposer son jeu et a fait preuve - une fois de plus - d'une inquiétante inefficacité offensive. Réduits à dix à 30 minutes de la fin du match après qu'Abdallah a écopé d'un second carton jaune synonyme d'expulsion, les Savoyards ont défendu héroïquement avant de rompre à une minute de la fin du temps réglementaire. Cruel pour les hommes de Pascal Dupraz toujours à la lutte pour le maintien.

Le PSG a désormais son destin en main. Paris peut en effet espérer être sacré champion de France dès cette semaine. Ce sera le cas si les joueurs de la capitale s'imposent dimanche, à Sochaux (18e), une autre équipe qui jouera très gros.


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Varino
posté 24/04/2014 06:30
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(Extrait de l'interview de Platini)

Paris et la Ligue 1

On dirait que l’heure de vérité va bientôt sonner pour le fair-play financier...

Michel Platini. En effet, les premières décisions seront annoncées début mai. Mais si vous attendez du sang et des larmes, vous serez déçus. Il y aura des choses dures mais pas d’exclusions des compétitions européennes.

Comment la chambre d’instruction a-t-elle travaillé ?
Après avoir étudié les comptes des clubs engagés dans les compétitions européennes cette saison, des discussions ont été menées avec ceux dont les dossiers posaient vraiment problème.

Quel était l’objectif de ces discussions ?
Se mettre d’accord sur une sanction proportionnée. Cette phase de tractations se passe en ce moment. Ensuite, si aucun accord n’est trouvé, les dossiers concernés seront transmis à la chambre disciplinaire. Mais là, ça deviendra compliqué. Cette instance fonctionnera de manière complètement indépendante des clubs et rendra son verdict mi-juin.

Le fair-play financier a-t-il déjà produit des effets ?
Oui. Regardez les pertes cumulées des clubs européens. Elles sont passées de 1,7 milliard d’euros à 1 milliard cette année. Nous sommes donc en passe de réussir notre pari. Même si certains clubs sont toujours « limite ».

Le PSG fait-il partie de cette catégorie ?
Je ne veux pas parler précisément d’un club. Ce n’est pas mon rôle. Disons simplement que le modèle économique du PSG est particulier et atypique. Ce contrat d’image avec QTA, l’office du tourisme qatarien, est innovant, c’est le moins qu’on puisse dire (NDLR : signé en 2012, il rapporte environ 200 M€ par an au PSG, soit près de 50 % du budget du club). Mais est-il valable ? Le montant du contrat est-il correct ? Ce sont autant de questions que les experts doivent trancher.

Le PSG joue-t-il avec les limites de la règle ?
Non. On ne peut pas dire cela. J’ai discuté avec Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc (NDLR : président et directeur général délégué du PSG) et ils ne sont pas dans cet esprit-là. Ils ont simplement choisi une voie pour financer leurs investissements et atteindre l’équilibre. Mais le PSG respecte-t-il pour autant les règles du fair-play financier ? Pas sûr... Pas sûr du tout même.

En France, la Direction nationale de contrôle de gestion ne trouve rien à redire sur le contrat en or du PSG...
Oui, parce que les règles sont différentes. En France, tant que tu payes et que tu ne fais pas de déficit, c’est bon, tu peux jouer. Frédéric Thiriez (NDLR : président de la LFP) a pourtant annoncé qu’il soutenait l’idée du fairplay financier. Mais à ce jour, il ne l’a pas fait appliquer au niveau national.

Pour quelle raison selon vous ?
Entre-temps, le Qatar est arrivé au PSG et peut-être que cela les embêtait un peu...

La montagne du fair-play financier, élaborée depuis 2010, va-t-elle accoucher d’une souris ?
Vous verrez. Mais je pense que des sanctions significatives vont toucher des gros clubs. On va aller jusqu’au bout.

Votre système peut entraver la libre circulation de capitaux privés. La solidité juridique du fair-play est-elle garantie ?
Nous n’avons aucune garantie. Les clubs nous attaqueront en justice s’ils le souhaitent et nous verrons bien. Mais nous avons le soutien de la commission européenne, des politiques, du congrès (NDLR : l’organe suprême de l’UEFA) et du syndicat des joueurs. Jamais un projet n’avait bénéficié d’une telle unanimité.


Le PSG, Blanc et Ibrahimovic

Vous avez dit que le PSG allait être champion durant les dix prochaines années. Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?
Je me tromperai peut-être d’une année ou deux. Mais les moyens financiers sont tellement conséquents que même l’AS Monaco ne pourra pas lutter. Le PSG bénéficie de l’aide d’un état riche. S’il n’y a pas de règles d’ici là, c’en est fini de l’incertitude sportive...

Avez-vous été séduit par la qualité du jeu produit cette saison ?
J’ai apprécié. Le PSG s’est exprimé à un très bon niveau toute la saison. Je ne peux pas faire de comparaison entre l’équipe d’Ancelotti et celle de Blanc. Les joueurs n’étaient pas tout à fait les mêmes. Cela dit, je n’ai pas été surpris par leur élimination face à Chelsea. Cela s’est joué à pas grand-chose mais ce sont des détails justement qui permettent ou pas d’aller loin.

Zlatan Ibrahimovic vous a-t-il impressionné ?
Ibrahimovic a été au top toute la saison. Il a entraîné toute l’équipe dans son sillage. Il va finir meilleur buteur et peut-être meilleur passeur du championnat. Cela veut dire beaucoup. Je ne sais pas si les défenseurs de la Ligue 1 sont à mettre en cause. C’est vrai que le football français n’est pas habitué à faire face à des joueurs d’un tel niveau. Mais c’est bien : il va faire progresser tout le monde, ses adversaires comme ses coéquipiers.

Auriez-vous aimé jouer avec lui ?
Moi, j’aimais jouer avec des gens qui savaient faire la bonne passe. Après, on se serait peut-être marché sur les pieds (sourires). Il décroche beaucoup, quand même. Cela aurait été pénible pour un numéro 10 comme moi (rires).

En dehors d’Ibra, un joueur du PSG vous a tapé dans l’oeil ?
(Il réfléchit longuement). Difficile, il y a beaucoup de bons joueurs. Peut-être Blaise Matuidi... Matuidi a quelque chose de surprenant. Il apporte du punch, du peps... et en plus il répond toujours à la presse correctement.

Laurent Blanc est-il l’entraîneur dont le PSG a besoin dans les années à venir ?
Bien sûr. Laurent Blanc est capable par exemple de gagner la Ligue des champions avec le PSG. A ce propos, j’ai été assez surpris en écoutant les réactions après les deux défaites du PSG à Chelsea et à Lyon. Comme si c’était déjà la crise.

Le Parisien


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