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05/04/2014 06:31
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Une parenthese avant le grand frisson Avant de retrouver Chelsea en Ligue des champions, les Parisiens doivent gérer les affaires courantes du championnat et éviter toute nouvelle blessure. ATTENTION À LA CHUTE ! Passer de Chelsea à Reims avant de revenir à Chelsea ressemble à un drôle de gymkhana pour le PSG. La tension va baisser de plusieurs crans. Il n’y a aucun risque d’ivresse avec le club le plus champagne de Ligue 1. Les têtes qui tournent, c’est toujours prévu pour mardi à Stamford Bridge. Malgré ses 13 points d’avance sur Monaco, Paris veut faire le boulot cet aprèsmidi, à son rythme. Depuis le début de saison, le PSG s’organise particulièrement bien après et avant un match de Ligue des champions puisqu’il l’emporte systématiquement en Ligue 1, sauf face à Monaco (1-1) et à SaintEtienne (2-2). On ne lui en voudrait pourtant pas de laisser tomber celui-là tant la probabilité d’une demi-finale de C 1 n’a jamais paru aussi forte. Néanmoins, Laurent Blanc rejette la proposition. « Nous voulons gagner contre Reims. On a besoin des 3 points, on ne peut pas se permettre de les lâcher. » Pourtant, le résultat d’aujourd’hui ne changera rien à la saison parisienne, où l’on dirait qu’après s’être occupés de gagner le Championnat de France les coéquipiers de Thiago Silva sont passés à un autre dossier. Plus important, plus prestigieux, plus marquant. Chelsea devrait se fatiguer plus que le PSG aujourd’hui « Cette rencontre face à Reims n’est pas facile à préparer, pour personne, convient l’entraîneur parisien. Reims voudra faire un exploit au Parc. A nous de faire abstraction des matchs de Ligue des champions. Il ne faut pas prendre ce match à la légère, sous prétexte que, dans trois jours, il y a celui contre Chelsea. Je sais que le contexte est difficile. Il ne faut pas penser à Chelsea avant Reims, sinon on ne gagnera pas. » C’est sans doute vrai mais, inconsciemment, le relâchement parisien donnera le tempo du rendez-vous du jour. Surtout que Paris n’a pas vraiment le choix. Déjà boiteux avec le forfait d’Ibrahimovic, le PSG ne peut plus se permettre de traverser la Manche avec d’autres sièges vides. Sans Cavani ni Thiago Silva, le 3-1 de l’aller ne ressemblerait plus qu’à un mauvais nul. Mercredi, la différence s’est peutêtre aussi faite avec une Ligue 1 que Paris domine tranquillement et une Premier League où Chelsea combat à chaque instant pour arracher le titre de champion. Aujourd’hui, la formation de Mourinho affrontera Stoke, toujours sans Eto’o, touché aux ischio-jambiers le 22 mars contre Arsenal. Dans l’urgence de renouer avec la victoire après deux défaites, toutes compétitions confondues, Chelsea se fatiguera normalement plus que le PSG ce samedi. Bilan attendu ce soir. C’est quasi l’unique intérêt de ce PSG - Reims si incongru, comme un morceau de réel placé entre deux parts de rêve. Comme le nombre de matchs consécutifs où le PSG a inscrit au moins un but en L 1 à domicile. Si le PSG marque ce soir, il égalera le record établi sur deux saisons entre 1994-1995 et 1995-1996. Citation Sirigu- VDW, Marquinhos, Silva, Digne- Pastore, Cabaye, Rabiot- Lucas, Cavani, Menez Citation Pour Blanc, Ibra rejouera cette saison ON NE TRAITE PAS IBRA comme un vulgaire joueur. C’est l’enseignement qu’il faut tirer du communiqué publié hier par le PSG et des propos très prudents livrés par Laurent Blanc à propos de la blessure de Zlatan Ibrahimovic. Hier, l’entraîneur parisien a été incapable de préciser la nature exacte de la « lésion » du muscle postérieur de la cuisse dont souffre son attaquant star. « On ne peut pas être toujours précis, il faut voir comment ça réagit, dans le bon sens, dans le mauvais », a-t-il plaidé. Blanc s’est en revanche montré ferme sur la possibilité de revoir le meilleur buteur parisien sur un terrain avant la fin de l’exercice 2013-2014. « Il sera de retour et il rejouera avec le PSG cette saison. » Cela signifie que Zlatan fera son retour au moins pour le dernier match de championnat face à Montpellier prévu le 17 mai, et peut-être le 24 mai pour la finale de la Ligue des champions si Paris se qualifie. Tous les avis médicaux convergent pour affirmer que le Suédois ne pourra se soustraire aux quatre semaines de repos requises pour la cicatrisation. Le club de la capitale devra donc évoluer sans son vice-capitaine au moins jusqu’à fin avril, et cela débute tout à l’heure avec la réception de Reims. Un match sur lequel le géant de Malmö aurait certainement fait l’impasse comme d’autres titulaires parisiens. « Chelsea a été un match fatigant. Il y aura certainement quelques changements contre Reims », a confié Blanc qui ne prévoit pas toutefois de faire tourner son effectif dans sa totalité. La rotation va concerner le milieu de terrain où Marco Verratti est suspendu et Thiago Motta sous le coup d’une suspension pour la finale de Coupe de la Ligue en cas de nouvel avertissement. Quant à Blaise Matuidi il sera très certainement laissé au repos. Ce match pourrait aussi être l’occasion de revoir Gregory Van der Wiel après son indisponibilité de quatre semaines pour une tendinite rotulienne au genou droit. Hier matin, le Néerlandais ne pensait même pas faire partie du groupe, mais il a ressenti de bonnes sensations lors de l’ultime entraînement. Citation « A nous d’être à 200 % » Gaëtan Charbonnier, attaquant de Reims CRÉDITÉ d’une bonne saison avec la réserve du PSG en 2008-2009 (13 buts en 27 matchs), Gaëtan Charbonnier, désormais rémois après des expériences contrastées à Angers puis à Montpellier, retrouve cet après-midi le club champion de France. Parti de la capitale sans avoir disputé un seul match avec l’équipe première parisienne, le natif de Saint-Mandé (Val-de-Marne) rêve d’un gros coup sur la pelouse du Parc. Un match face au PSG nécessite t-il une préparation spécifique ? GAËTAN CHARBONNIER. Pas spécialement, même si la motivation est, naturellement, différente. C’est normal, on a tous à coeur de bien faire au Parc, où Paris n’a jamais perdu cette saison. On se dit « Pourquoi pas nous ? » On a un vrai coup à jouer sur cette fin de saison. On le sait. On va donc essayer de repartir avec quelque chose de bien en poche. A titre personnel, s’agit-il d’un rendez-vous particulier ? Oui, dans la mesure où j’ai passé une année au PSG. C’est toujours un plaisir de revenir là où j’ai signé mon premier contrat pro. Après, je ne connais plus grand monde au club, si ce n’est Zoumana Camara et Claude Makelele, ainsi que quelques jeunes ou encore des intendants. N’est-ce pas le moment opportun pour affronter le PSG entre ses deux matchs de Ligue des champions ? C’est possible, oui. Laurent Blanc devrait faire tourner son équipe. Mais même si c’est le cas, il y aura toujours énormément de talent sur le terrain. Ce sont tous des joueurs capables de faire la différence à n’importe quel moment. A nous d’être à 200 % pour essayer de les contrarier. Le forfait de Zlatan Ibrahimovic constitue plutôt une bonne nouvelle pour Reims… Nos défenseurs doivent être un peu soulagés ! C’est sûr. Il a quand même inscrit de très nombreux buts (NDLR : 45 assortis de 17 passes décisives en 47 rencontres cette saison). Mais le danger viendra d’ailleurs. De Cavani, Lavezzi ou encore Lucas. Quand on voit la rentrée de ce dernier, mercredi face à Chelsea, on se dit qu’il faudra vraiment faire attention à lui. Citation Quand Hazard évoque le PSG « Si ma femme me dit : Chéri, j'ai envie d'aller au PSG, alors là, il faudra que je prenne ça en compte. » Sur un ton badin, avec un soupçon de malice, Eden Hazard aborde la question d'un éventuel transfert à Paris, dans un numéro d'« Intérieur Sport » qui lui est aujourd'hui spécialement consacré par Canal +. Baptisé « Normal One », ce document inédit sera diffusé à 16 h 20, avant la rencontre du champion de France face à Reims (17 heures). Le meneur de jeu de Chelsea y clame notamment son amour pour le Parc des Princes, une enceinte « spéciale » où il a connu en Ligue 1 ses « premières sensations de footballeur dans un vrai stade ». L'international belge évoque également son admiration pour Zlatan Ibrahimovic. « Il fait partie des meilleurs. » Sollicité, Yohan Cabaye réaffirme, de son côté, son envie de voir son ancien coéquipier à Lille le rejoindre dans la capitale. « C'est un rêve de rejouer avec lui. » Le milieu parisien sera-t-il entendu ? Rien n'est moins sûr... Le Parisien Citation Sirigu- Jallet, Marquinhos, Silva, Digne- Rabiot, Cabaye, Matuidi- Lucas, Cavani, Pastore ou Lavezzi L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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05/04/2014 14:10
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Cavani et Cabaye, à eux de jouer En raison de la blessure d'Ibrahimovic, de la suspension de Verratti et du quart retour de C1 contre Chelsea, Laurent Blanc va faire tourner ce samedi contre Reims. Cavani et Cabaye seront en première ligne. Cavani, c'est le moment Exemplaire depuis le début de saison malgré un positionnement sur le côté droit de l’attaque et un statut de numéro 2 derrière Ibra, Edinson Cavani n’a pas caché dans nos colonnes un léger agacement, lié à son manque d’épanouissement. La blessure du Suédois va lui permettre de retrouver sa place dans l’axe. «Même en jouant à un poste inhabituel, il a marqué beaucoup de buts. Il a été blessé mais il retrouve ses sensations. Il n’est pas revenu à son meilleur niveau mais il va faire une grande fin de saison. C’est un grand buteur, un grand joueur.» Samedi face à Reims, autant dire que l’Uruguayen aura la tâche de faire oublier le grand "Zlatan". «J’attends qu’il soit bon, quelle que soit sa position, et aussi bien individuellement que collectivement», a précisé Blanc. En pointe, Cavani n’aura en tout cas plus besoin de défendre autant qu’il le fait dans son couloir. «Mais il aime faire ça, a réagi le technicien. Cavani jouait de la même façon à Naples. On attend d’un attaquant qu’il marque mais aussi qu’il ait un bon replacement défensif, qu’il harcèle, ça c’est encore mieux.» Cabaye a une carte à jouer Le carton jaune récolté par Marco Verratti le 31 mars dernier à Lorient (0-1) va l’empêcher de jouer contre Reims. Cette absence va permettre à Yohann Cabaye d’être titularisé, ce samedi au Parc des princes. Blanc, qui reconnait qu’il lui est difficile de bouleverser les choses (comprendre ses trois titulaires du milieu), s’est dit satisfait du travail et de l’intégration de sa recrue hivernale. Pour l’entraîneur du PSG, l’ancien de Newcastle «offre une solution». «Yohann est arrivé dans un contexte difficile, mais il travaille bien. Quand je fais appel à lui, il ne déçoit pas. Il a gagné le respect de l’équipe, même s’il lui a fallu un bon moment.» Lui qui a passé deux ans en Angleterre peut, en cas de belle prestation samedi, prétendre concurrencer Verratti pour une titularisation mardi soir à Stamford Bridge. Blanc n'oublie pas Rabiot Compte-tenu du rythme des matches qui s’enchaînent, Blanc a toujours répété qu’il avait besoin d’un milieu de terrain fourni et performant. Cabaye est un joker de luxe, et Rabiot une option qu’il n’oublie pas, alors que l’international Espoirs disparu de la circulation. «Il nous reste beaucoup de matches. Nous avons Yohann mais aussi Adrien, ne l’oublions pas. Il a eu une petite période difficile due à une blessure. Il est en train de bien revenir, il offre du choix dans un secteur très sollicité.» L'Equipe.Fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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05/04/2014 18:43
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Citation Plein soleil sur le PSG Le PSG (1er) a parfaitement préparé son quart retour de Ligue des champions à Chelsea mardi en battant Reims samedi (3-0) avec une équipe presque totalement remaniée. Même avec la tête à Chelsea, qu’il affrontera mardi en quart retour de la Ligue des champions à Londres, le PSG a fait le travail contre Reims dans un Parc des Princes baigné par le soleil samedi après-midi (3-0). Laurent Blanc a pu parfaitement préparer cette rencontre de C1 en faisant largement tourner son effectif puisque seuls Cavani, Silva et Sirigu ont conservé leur place dans le onze de départ par rapport à l’aller face aux Blues (3-1). Privé de Verratti (suspendu) et d’Ibrahimovic (blessé, en tribunes avec ses enfants), le club de la capitale a trouvé le chemin des filets pour le 24e match de suite en Ligue 1. Il n’a jamais fait mieux dans toute son histoire. Le manque d'ambition de Reims Aligné en pointe à la place du Suédois, Cavani a notamment marqué du genou juste avant la pause, profitant d’une mésentente entre Tacalfred et Agassa sur un centre du revenant Van der Wiel (43e). L’Uruguayen, qui a sûrement apprécié de retrouver l’axe, avait auparavant testé le portier adverse sur une tête (15e). Il s’est ensuite manqué en glissant au moment de sa frappe à la 56e. Une après-midi plutôt tranquille, donc, pour celui qui est sorti à la 65e afin d’être frais mardi. Cela n’a pas été le cas pour Ménez. Titulaire en L1 pour la première fois depuis dix mois, l’attaquant français en fin de contrat a manqué de jus et de justesse. Il a même fini par agacer un Parc des Princes pourtant bienveillant ce samedi. Reims, qui n’a récolté que deux points en cinq matches, a clairement manqué d’ambition face à cette équipe bis du PSG. Les Champenois avaient pourtant si bien joué face à Lyon, Marseille ou Lille dernièrement… Si Devaux a colmaté les brèches, Signorino a pris le bouillon face à un Lucas percutant. Le Brésilien en a d’ailleurs profité pour marquer de la tête, avec l’aide du poteau et de Mandi (48e). Reims a marqué six fois contre son camp cette saison en L1 ! Étouffé par le PSG lors de leur dernier duel fin novembre (0-3), Reims a été moins dépassé. Mais il n’a jamais inquiété Sirigu et s’est incliné sur le même score puisque Mandi a encore mis un but contre son camp à la 89e, après un centre inoffensif de Lavezzi. C’est le sixième csc encaissé par les hommes de Fournier. Personne n’a fait pire en L1 cette saison. Les Parisiens se dirigent tranquillement vers un deuxième titre de champion de France de suite - avec 16 points d’avance provisoires sur Monaco - et un dernier carré de C1 qui leur tend les bras. Citation Fournier : «Manque d'ambition» Hubert Fournier attendait plus de ses joueurs samedi à Paris (0-3). «On a juste fait la moitié du boulot, défendre», a reconnu l'entraîneur de Reims. Hubert Fournier, entraîneur de Reims: «Sur la première période, il y a un regret qui est le manque d'ambition. Pour faire un bon match, il faut bien défendre et être entreprenant dans l'utilisation du ballon. On a pris le tarif habituel au Parc (3-0). La grosse déception est encore une fois sur la première période, on a manqué de mobilité autour du porteur, on ne s'est pas montré dangereux. Deux buts contre notre camp, c'est dur. Trop respectueux ? Non. On a juste fait la moitié du boulot, défendre. Collectivement, on n'a pas réussi à aller au bout de ce qu'on voulait faire. En seconde période on ne s'est pas désuni, on a joué avec nos moyens, mais au moins on a essayé.» L'Equipe.fr Citation Vainqueur de Reims (3-0), le PSG peut repenser à Chelsea Après le frisson de la Ligue des champions, le Parc des Princes a retrouvé samedi le parfum de la Ligue 1. Trois jours après sa victoire contre Chelsea (3-1), le PSG a facilement battu Reims (3-0) pour le compte de la 32e journée du championnat de France. Un but de Cavani juste avant la mi-temps et deux réalisations contre son camp de Mandi ont permis aux Parisiens de préparer idéalement leur quart de finale retour de Ligue des champions, mardi, à Stamford Bridge. Grâce à cette victoire, les joueurs de Laurent Blanc sont d'ailleurs assurés de participer à la prestigieuse compétition européenne l'an prochain. Ils comptent désormais 79 points alors que Lille, 3e, en compte 57 avec 21 points restant en jeu pour les Nordistes. «C'est bien pour la suite, a admis Adrien Rabiot au micro de Canal +. On va pouvoir se projeter sur le match de mardi qui va être difficile. Le préparer comme ça, 3-0 à domicile, c'est difficile de faire mieux. Cela va être un gros, gros match. On est confiants, mais il va falloir être prudents. On va tout faire pour atteindre les demi-finales, c'est l'objectif du club.» Privés d'Ibrahimovic, blessé, et de Verratti, suspendu, les hommes de Laurent Blanc l'ont emporté avec une équipe remaniée, au sein de laquelle Pastore, Lucas, Marquinhos ou encore Ménez avaient retrouvé une place de titulaire. «On n'a pas joué du tout, on n'a fait que défendre, la qualité de l'adversaire y est pour quelque chose», a de son côté regretté Krychowiak, le milieu rémois. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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05/04/2014 21:03
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Citation Blanc : «On va être champion» Après la victoire acquise face à Reims ce samedi (3-0), Laurent Blanc estimait que son équipe a fait un grand pas vers le titre. L'entraîneur du PSG savoure «une victoire collective, qui montre que toute l'équipe est concernée par le Championnat». «Laurent Blanc, on vous imagine satisfait du résultat, qui vous assure de jouer la Ligue des champions la saison prochaine et vous rapproche du titre... Comme tous les matches placés avant la Ligue des champions, celui-ci, avant d'aller à Chelsea (mardi, ndlr) n'était pas facile à préparer. Ce n'est jamais facile d'avoir le bon état d'esprit. Mais par moment, on a réussi à oublier ce match contre Chelsea en jouant bien. Le but c'est effectivement d'essayer d'engranger le maximum de points, afin qu'à un certain moment nos concurrents ne puissent plus nous rattraper. On va être champion, mais on ne l'est pas encore, on ne peut pas le programmer. «Lucas de temps en temps il se réveille, il fait des actions de folie, puis il s'éteint et hop il repart» Votre équipe a été fortement remaniée mais a fourni une solide prestation. Y a-t-il des joueurs qui ont montré qu'ils pouvaient postuler mardi ? A la mi-temps je n'étais pas si satisfait du match. J'ai été joueur, il n'y a pas si longtemps, je sais ce que c'est. Il y a des joueurs qui ont brûlé de l'énergie mercredi contre Chelsea et qui étaient dans les tribunes aujourd'hui. Toi tu es là contre Reims, il fait un beau soleil, tu as plus envie de faire les magasins sur les Champs-Elysées... Mais malgré ça, il y a eu des buts, des occasions, une victoire 3-0. C'est une victoire collective, qui montre que toute l'équipe est concernée par le championnat. C'est bien. Le retour de Van der Wiel, que je n'avais pas forcément prévu encore hier (vendredi, ndlr) m'offre une concurrence à droite avec Jallet et même Marquinhos que j'ai esssayé aujourd'hui en fin de match. Cela dit, j'ai déjà en tête une certaine composition d'équipe, il faut maintenant voir les comment les gars auront récupéré. Cavani a marqué, Lucas a brillé. De bon augure avant mardi ? C'est toujours important de marquer pour un buteur, c'est bien. Ça aurait été préférable qu'il en marque un autre, mais il retrouve peu à peu ses sensations, je ne m'inquiète pas pour lui. Il a toujours marqué des buts, il va encore en marquer des buts. Lucas de temps en temps il se réveille, il fait des actions de folie, puis il s'éteint et hop il repart. Il faut qu'il progresse plus, qu'il soit plus constant dans ses performances car il a du feu dans les jambes. Il faut qu'il apprenne à bien se déplacer, ça demande du travail. J'attends qu'il fasse ces actions de folie plus souvent, mais aussi, dans son replacement, on doit pouvoir le trouver plus souvent. De temps en temps il est absent, il doit gommer ça.» Citation «Le Championnat est presque plié» Vainqueur de Reims (3-0), le PSG se dirige tranquillement vers son deuxième titre de champion de suite. Si les Parisiens sont prudents, Javier Pastore estime tout de même que c'est «presque plié». Quel que soit le résultat de Monaco contre Nantes dimanche (21h00), le PSG aura au minimum treize points d’avance sur l’ASM alors qu’il ne reste que six matches à disputer. Un énorme matelas, qui permettra à Paris de conserver son titre, sauf cataclysme. «On ne m’a pas accordé le but ? Ce n’est pas grave, c’est l’équipe qui compte avant tout. Il était capital de gagner car nous sommes un peu plus près du titre désormais», s’est réjoui Lucas. «Dans deux matches, ça sera bon», a estimé Marquinhos. Sur son petit nuage depuis son but face à Chelsea mercredi (3-1), Javier Pastore a fini par lâcher que le Championnat «était presque plié». Pastore : «Nous sommes très sereins» La rencontre face à Reims, «difficile au début en raison de la chaleur et du manque d’automatismes entre les joueurs d’habitude remplaçants» selon Jérémy Ménez, était évidemment une belle répétition avant le quart retour de Ligue des champions prévu mardi sur le terrain de Chelsea. Même si l’équipe sera bien différente de celle qui l’était sous le soleil du Parc des Princes. «Il était important de poursuivre notre série de victoires. Gagner, c’était vraiment la meilleure façon de bien préparer le match de Chelsea. On savait que c’est ce qu’il fallait faire», a expliqué Lucas Digne. Pour Marquinhos, «c’était important pour la confiance». Cette dynamique de victoires permet en tout cas «d’aborder plus facilement la C1», comme l’a expliqué Javier Pastore. «Nous sommes très sereins», a assuré l’Argentin en français. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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06/04/2014 09:04
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Citation Reims a bien aidé le PSG HEUREUSEMENT pour les joueurs du PSG et du Stade de Reims, la météo est restée clémente. Suffisamment pour ne pas faire déguerpir les supporters, trois jours après l’immense combat face à Chelsea (3-1). Et n’allez pas vous fier au score (3-0), qui ne reflète en rien un spectacle de qualité. Le dernier but de la rencontre est symptomatique d’une performance d’ensemble : le PSG a joué à l’économie, se préservant pour le quart de finale retour de C1 contre Chelsea, dans deux jours. Les Rémois, eux, se sont montrés léthargiques. Sur un débordement de la droite, Pastore adressait un centre mollasson dans la surface champenoise, que Mandi propulsait dans sa propre lucarne (3-0, 89e). Juste après la pause, déjà, le mêmeMandiavait trompé son gardien en reprenant involontairement une tête croisée de Lucas, qui venait de rebondir sur le poteau (2-0, 48e). Il n’en fallait pas plus au confortable leader du Championnat (79 points), qui était parvenu à ouvrir le score par l’intermédiaire de Cavani (1-0, 43e), au terme d’une première période au ralenti. L’attaquant parisien avait lui aussi profité d’un petit coup de pouce champenois. Cette fois de la part de Tacalfred, qui avait manqué son intervention et dévié le ballon dans la course de l’Uruguayen, sur un centre de Van der Wiel. Citation Cet agaçant complexe Face à une équipe bis parisienne, Reims, comme beaucoup d’autres formations de Ligue 1 cette saison, n’a rien tenté. À désespérer. LE STADE DE REIMS, hier au Parc des Princes, comme Nice (0-1), la semaine dernière à l’Allianz Riviera, a refusé le combat face à Paris. Avant leur quart de finale retour de Ligue des champions, face à Chelsea (aller, 3-1), mardi, les Parisiens se sont contentés d’expédier les affaires courantes. Fort de son avantage du match aller, Laurent Blanc, qui avait aligné une équipe très mixte, avait déjà manifestement la moitié de son cerveau à Stamford Bridge. Cela peut se justifier. Ce qui l’est moins, c’est la prestation qu’ont livrée, à huit jours d’intervalle, Nice et Reims. D’une rare impuissance, d’une tristesse infinie. Une percée du Niçois Eysseric (25e), un tir cadré du Rémois Oniangué (52e). C’est tout. C’est à n’y rien comprendre quand Reims a pour ambition de décrocher un ticket européen ou quand Nice, qui n’a que quatre points d’avance sur le premier non relégable, doit assurer son maintien. Ces deux équipes ne sont pas les seules coupables du complexe Paris. Avant eux, Nantes, entre deux tours de Coupe de la Ligue, était venu au Parc, au mois de janvier, prendre sa leçon de football et avait autant pensé à échanger ses maillots à la fin du match qu’à jouer. Et la facture avait été salée : 5-0. Hier, pourtant, Reims avait une superbe occasion de bousculer une formation parisienne à qui il manquait huit titulaires - Maxwell, Alex, Jallet, Thiago Motta, Verratti, Lavezzi, Matuidi et Ibrahimovic — et qui n’a jamais imposé un rythme élevé, comme il sait parfois le faire. Comme Nice, encore, Reims a joué avec le frein à main et multiplié les pertes de balles. Les vaincus du jour, à la fin du match, ont tous admis la supériorité manifeste de leurs vainqueurs. On aurait préféré les voir mettre un peu plus d’impact dans les duels. Un seul des leurs a reçu un carton j aune, Krychowiak (69e). « On n’a fait que la moitié du boulot : défendre, a argumenté Hubert Fournier, l’entraîneur champenois. Sur le plan offensif, on a été inexistants. » Un constat qui amène même à se demander si relever ce genre de défi n’est pas encore un peu trop ardu pour des attaquants comme le prometteur de Préville, effacé et presque timide durant 90 minutes, lui qui, d’habitude, se montre si tranchant et si combatif au milieu des défenses adverses. Ce type de match à sens unique, sans grand intérêt finalement, dont le résultat paraît couru d’avance, est une contrepublicité pour le Championnat de France. Un paradoxe au moment où les droits TV de la Ligue 1 viennent d’être renégociés à la hausse de presque 119,5 M€ (726,5 M€ de 2016 à 2020). Citation Cavani, relax Contre Reims, pour le premier match du PSG sans Ibra, blessé à la cuisse droite, l’Uruguayen a retrouvé le poste qu’il préfère: dans l’axe de l’attaque. Et a mis fin à une période de 499 minutes sans marquer. AVEC ses cheveux longs et son visage émacié, difficile de ne pas y voir une figure christique ! Hier, Edinson Cavani (27 ans) n’a pas marché sur l’eau mais, aligné dans l’axe de l’attaque parisienne, en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, blessé à la cuisse droite, il en a profité pour mettre fin à une période de 499 minutes sans marquer (depuis le deuxième but du PSG contre Marseille, 2-0, le 2 mars). Sa disette la plus longue depuis qu’il est arrivé au PSG, l’été dernier, en provenance de Naples, pour une indemnité de 64 M€, soit le transfert le plus cher de l’histoire de la L 1. Face aux Champenois, il a inscrit son quinzième but en Championnat, le vingt-deuxième toutes compétitions confondues. Un compteur déblo q ué au meilleur moment, alors que Paris doit composer avec l’absence pour une durée encore indéfinie de sa star suédoise ( voir par ailleurs), qui ratera le retour contre les Blues, mardi, à Londres. BLANC : « J’AURAIS AIMÉ QU’IL AIT UN PEU PLUS D’OCCASIONS » « Ibra va nous manquer, c’est certain » , convenait le milieu international Yohan Cabaye. « Mais “Edi” aussi a d’immenses qualités et notamment dans l’axe. Nous avons tous confiance en lui pour le gros combat qui nous attend à Stamford Bridge. » Dans l’amphithéâtre du Parc des Princes, Laurent Blanc, son entraîneur, regrettait simplement quelques occasions manquées face à des Rémois sous calmants : « Il s’est créé deux ou trois situations supplémentaires et j’aurais aimé qu’il ait un peu plus d’occasions, mais c’est toujours important pour un buteur de marquer. Il retrouve ses sensations et je ne m’inquiète pas pour lui. « Cava » est un grand finisseur. Il a toujours marqué des buts (*) et il en marquera toujours. » Davantage maintenant qu’il a retrouvé sa position favorite sur le terrain, au moins pour quelques semaines ? Le sourire que l’ancien Napolitain (2010-2013) affichait en zone mixte à l’issue de la rencontre en disait plus long que les quelques mots lâchés devant les caméras : « C’est évidemment à ce poste que je mesens le mieux et que je suis le meilleur. Mais c’est aussi une grosse responsabilité de me retrouver à cette place. Après, je ne vois pas pourquoi cela me mettrait plus de pression ? » De l’avis de tous ses partenaires, « El Matador » était loin de traverser une période de doute. Simplement ressentait-il une frustration exprimée dans ces colonnes (2), mais rien de grave. « Edi est plus dangereux dans cette position devant le but, assurait son coéquipier Javier Pastore. C’était très bien qu’il marque face à Reims, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il a confiance en l’équipe et en lui aussi. Ça, c’est le plus important. » Citation Ibra repasse un examen vendredi PRÉSENT dans la « corbeille » du Parc des Princes, hier après-midi, avec ses deux fils, Zlatan Ibrahimovic repassera un examen de contrôle de sa cuisse droite, vendredi prochain. Selon Éric Rolland, le médecin du PSG, cet examen sera prépondérant dans la mise en place du protocole de soins et les conclusions sur la durée de son indisponibilité. La lésion étant située plus bas sur la cuisse que dans les cas de Thiago Silva ou d’Edinson Cavani quelques semaines plus tôt, pour des lésions comparables, le staff médical parisien espère que l’attaquant suédois puisse revenir plus vite qu’eux. Le Brésilien avait eu besoin de six semaines et demie quand quatre avaient suffi à l’Uruguayen. A priori, Ibra sera du voyage à Londres, demain, pour accompagner ses coéquipiers dans leur quart de finale retour de C 1contre Chelsea. C’est en tout cas son désir. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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06/04/2014 16:39
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris ne ralentit pas la cadence Tout en reposant la plupart de ses titulaires, le leader a remporté un succès qui le rapproche encore du titre de champion. Idéal avant le sommet de mardi face à Chelsea. Ce n'était pour les Parisiens qu'une étape de transition entre deux sommets européens. Encore fallait-il ne pas s'endormir au volant. Tout en économisant son carburant, l'équipe bis du PSG a remporté la huitième victoire consécutive du club en Ligue 1, la onzième toutes compétitions confondues. Records battus. Champion dès le week-end prochain ? Ce matin, le PSG compte ainsi 16 points d'avance sur Monaco, qui reçoit Nantes en début de soirée. Désormais, la question n'est plus de savoir si Paris conservera son titre de champion mais plutôt à quelle date il sera sacré. « Bien sûr qu'on va être champions mais tant qu'on ne l'est pas, il est impossible de le programmer », a lâché Laurent Blanc, visiblement détendu après la rencontre. Dans le meilleur des cas, l'événement peut se produire dès dimanche prochain à Lyon. Il faudrait pour cela que les Monégasques comptent plus que 15 longueurs de retard à l'issue de la 33e journée. La probabilité existe et elle est loin d'être nulle. Une gestion parfaite de l'effectif Mais cette perspective, aussi réjouissante soit-elle, n'est qu'un élément du décor. La réalité qui saute à la figure, c'est le quart de finale retour de Ligue des champions mardi face à Chelsea. Un combat physique et tactique de quatre-vingt-dix, voire, sait-on jamais, de cent vingt minutes, attend les joueurs de Laurent Blanc. Pour l'heure, il s'agissait hier de gérer la fatigue des uns et d'éviter les blessures des autres. De ce point de vue, ce samedi après-midi tran-quille a été une franche réussite. Deux joueurs de champ seulement, Thiago Silva et Cavani, avaient commencé la rencontre face à Chelsea. Le reste des titulaires était au repos. « La priorité, c'était la protection de Gregory Van der Wiel d'abord, et ensuite celle de Cavani et Lucas », a résumé pour sa part l'entraîneur parisien. Cavani à la recherche de sensations Les deux derniers nommés en ont profité pour travailler leurs automatismes pendant plus d'une heure. « Cavani a marqué, c'est toujours important pour un buteur, apprécie Laurent Blanc. Il s'est aussi procuré quelques occasions. Mais j'aurais préféré qu'il marque deux buts supplémentaires. Il retrouve peu à peu ses sensations. » Une manière diplomatique de dire que l'Uruguayen est encore loin de son meilleur niveau, plus d'un mois après son retour de blessure. « Je me sens évidemment mieux en pointe, a reconnu le buteur hier soir. Je n'ai pas plus de pression car c'est l'endroit où je me sens meilleur. » Pour le reste, personne dans les rangs parisiens ne semble avoir été suffisamment performant pour remettre en cause la hiérarchie prévue mardi. « Au poste d'arrière droit, j'ai à nouveau plusieurs possibilités (NDLR : Jallet, Van der Wiel et Marquinhos). Pour le reste, oui, j'ai mon équipe en tête », a reconnu Blanc. Citation Chelsea-PSG : pour Lucas, «mardi, c'est le match de l'année» Le brésilien a vu sa reprise de la tête sur le poteau se transformer en but après l'intervention malheureuse du Rémois Mandi. Cela suffisait à son bonheur après une partie où son sens du dribble a été remarqué. Avec cette nouvelle victoire, pouvez-vous enfin dire que le PSG est champion ? Lucas. Non, pas encore. Mais nous sommes sur le bon chemin. Nous avons tout pour conquérir le titre une nouvelle fois. On a une grande équipe et nous sommes dans une bonne période. Ne soyons pas malhonnêtes. Nous possédons une belle avance (NDLR : 16 points ce matin). Il ne nous manque plus qu'une poignée de points. Mais attendons d'être mathématiquement champion pour se réjouir et célébrer. Quel regard portez-vous sur la performance de l'équipe, très remaniée contre Reims ? Nous avons fait un bon match. Malgré les nombreux changements, on a bien joué. Ça montre notre force. A titre personnel, je suis heureux d'avoir marqué. C'est mon premier but de la tête. Vous considérez donc que vous avez marqué ce but ? Digne a centré, j'ai placé une tête qui a rebondi sur le poteau puis sur le défenseur avant de finir dans les filets. Alors, oui, c'est comme si j'avais marqué. En tout cas, je l'ai célébré comme tel car j'étais pressé de retrouver à nouveau le chemin des filets. J'espère que ce but me sera attribué. Mais, l'essentiel, c'était d'obtenir cette victoire qui nous rapproche du titre. Désormais, nous allons devoir bien nous reposer car un match très important nous attend mardi. Nous l'avons préparé de la meilleure des manières. Nous sommes tous très pressés de le disputer. Mardi, c'est le match de l'année. Vous voyez-vous déjà en demi-finale de la Ligue des champions ? On a pris un bel avantage à l'aller. On a de grandes chances d'atteindre les demies. Mais rien n'est acquis encore car Chelsea est une grande équipe et ce sera difficile. Il faudra être concentrés, marquer afin de leur compliquer la tâche. Si on joue comme on l'a fait à Paris, on passera. L'absence d'Ibrahimovic, blessé, vous inquiète-t-elle ? Ibra est un joueur très important, c'est notre référence. Mais nous avons de très bons attaquants qui peuvent le remplacer. Mardi, nous jouerons pour lui. Citation Et si Ibra rejouait plus tôt que prévu... Hier, Zlatan Ibrahimovic a assisté au succès de ses coéquipiers entouré de ses deux garçons. En première période, l'un regardait une tablette pendant que l'autre dormait. Pour eux aussi, l'absence de leur père sur le terrain est ennuyeuse. Vendredi soir, il a accompagné ses enfants dans un club de tennis parisien où ils prennent des cours. Il s'est voulu rassurant avec ceux qui prenaient de ses nouvelles. Au sein du club, l'ambiance est moins sereine. Depuis mercredi soir, l'indisponibilité de la star suédoise crispe et complique le quotidien du PSG. Sans doute pour ne pas essuyer de futures critiques, le club parisien a préféré, dans un premier temps, ne pas donner de durée précise sur l'absence d'Ibra. « On va voir cette semaine comment il réagit et on fera un point vendredi », a justifié hier le docteur Rolland, dont le discours se voulait positif. Pourtant, les examens passés jeudi et vendredi ont révélé une lésion musculaire sérieuse à la cuisse droite qui nécessite, en temps normal, au moins un mois d'arrêt. Partir se soigner à l'étranger ? Malgré ce premier diagnostic, le club imagine pouvoir faire jouer Ibra lors de la demi-finale retour de Ligue des champions le 29 ou 30 avril, si Paris se qualifie mardi face à Chelsea. En interne, on sait ce pari risqué, mais on est prêt à le tenter puisque le Suédois ne participe pas à la Coupe du monde. En cas d'élimination dans deux jours, ce coup de poker pourrait être tenté pour la finale de Coupe de la Ligue, le 19 avril. Afin de gagner cette course contre la montre et tenter de raccourcir les délais de cicatrisation, le meilleur buteur de L 1 pourrait partir se soigner à l'étranger. La direction du club aimerait qu'il se rende à Doha à la clinique Aspetar. Mais deux ou trois autres destinations sont possibles : Barcelone, la Suède, où il connaît un physiothérapeute depuis plus d'une décennie, et l'Allemagne, auprès du docteur du Bayern Munich Müller Wohlfahrt, qu'il a déjà consulté jeudi. Le Parisien.fr Citation Examens vendredi pour Ibra L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic, touché à la cuisse droite mercredi soir en Ligue des champions contre Chelsea (2-1), repassera un examen de contrôle vendredi à partir duquel seront établis le protocole de soins et la durée réelle de son indisponibilité. Sa lésion étant située plus bas que celles contractées par Thiago Silva ou Edinson Cavani quelques semaines auparavant, le staff médical espère que le Suédois sera plus vite guéri. Ce dernier devrait être du voyage à Londres lundi pour encourager ses coéquipiers lors de la session retour de C1. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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07/04/2014 04:54
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Citation Le PSG affrontera Liverpool cet été en Indonésie La physionomie de la tournée asiatique du PSG se dessine progressivement. Frédéric Longuépée s'est rendu il y a quelques jours en Indonésie pour finaliser un match amical contre Liverpool, dans ce pays avec lequel le PSG a signé un partenariat. Le directeur général délégué parisien a aussi profité de son séjour pour valider la création d'une académie PSG sur place, comme il en existe déjà au Maroc et au Brésil. La rencontre de prestige contre l'équipe de Mamadou Sakho se déroulera fin juillet. Quelques jours après, le 2 août, le PSG, probable futur champion de France, devrait disputer le Trophée des champions à Pékin contre le vainqueur de la Coupe de France. La direction parisienne cherche un autre match amical lors de cette escapade asiatique. Il pourrait avoir lieu à Hongkong ; l'adversaire n'est pas encore connu. Le Parisien Citation Pour Ibra, le pactole pourrait devenir encore plus intéressant Derrière chaque joueur se cache un chasseur de primes, au PSG comme ailleurs. En plus des intéressements collectifs conclus en cours de saison, un footballeur négocie en effet au moment de la signature de son contrat de travail diverses sources de revenus : un salaire fixe, bien sûr, mais aussi des primes indexées sur ses propres performances ou sur celles de son équipe. Au sein d'un même vestiaire, la nature et le montant de ces primes individuelles varient considérablement d'un joueur à l'autre, en fonction de son poste, de son CV... et des talents de négociateur de son agent. Zlatan Ibrahimovic, lui, joue sur tous les tableaux. En plus d'un salaire mensuel fixe d'environ 1,4 M€ brut, il a fait inclure dans son contrat une prime équivalente à un mois de salaire s'il réalise le meilleur total « buts + passes décisives » en Ligue 1 (voir nos éditions du 25 octobre dernier). Un bonus qu'il va empocher sans trembler à l'issue de la saison. Ibra et son conseiller Mino Raiola se sont aussi penchés sur la Ligue des champions. Sortir la calculatrice De sources concordantes, un bonus de 500 000 € est prévu en fin de saison en cas de qualification directe à la prochaine Ligue des champions. Une somme équivalente lui est promise si le PSG atteint la finale et si le PSG la remporte. Toutes ces primes sont cumulables. Au total, Zlatan Ibrahimovic empochera donc, en guise de récompense individuelle, environ 1,5 M€ en cas de victoire finale à Lisbonne le 24 mai. Un pactole auquel il convient d'ajouter la prime collective négociée cette saison. Pour ses coéquipiers, tous les cas de figure existent. Certains n'ont négocié dans leur contrat de travail aucune prime liée à la Ligue des champions. D'autres en revanche gagnent un bonus à chaque tour passé et même à chaque rencontre disputée. « La définition d'un match joué est aussi le fruit d'une négociation, explique l'agent d'un joueur parisien. Le simple fait de figurer sur la feuille de match peut parfois suffire. Dans d'autres cas, il faut entrer en jeu au moins avant la 75e minute. » A la fin de la saison, tout le monde sort la calculatrice et passe à la caisse. Le Parisien Citation Alex, un défenseur qui s'engage La photo a fait le tour du Net il y a quelques semaines. On y voit une voiture à la carrosserie graffée vendue aux enchères 13 000 € par Alex au profit de la Fondation Apprentis d'Auteuil. C'est la face méconnue du puissant défenseur du PSG qui effectuera demain son retour à Stamford Bridge, le stade de Chelsea, où il a passé quatre saisons et demie (été 2007 - janvier 2012). Quand il ne consacre pas son temps à sa famille et ses filles de 5 et 9 ans, le Brésilien de 31 ans s'occupe des autres enfants de la planète. Son projet baptisé Autograff, en collaboration avec l'artiste graffeur Darco, vise à réaliser des oeuvres. Celles-ci sont ensuite mises aux enchères et les sommes récoltées versées à l'association Lar do Caminho qui vient en aide aux enfants brésiliens. « Mon rôle dans ce projet a été de contacter des joueurs de football au Brésil, en France et ailleurs pour qu'ils offrent un maillot, dans le but des les intégrer au travail d'un artiste », soulignait Alex au moment d'enrôler d'autres joueurs du PSG dans cette aventure (Thiago Motta, Thiago Silva, Maxwell et Lucas). Et même s'il a certainement dû se faire violence eu égard à sa nature, ce fervent croyant, membre de l'Eglise évangélique, fait le job de promotion jusqu'au bout. « C'est vrai qu'il est discret, raconte Sylvain Armand, qui l'a côtoyé pendant un an et demi à Paris. Mais ce n'est pas de la timidité. Simplement, ce n'est pas le Brésilien exubérant. Il n'est pas comme Thiago Silva, capable de remonter tout le monde. Quand il a chanté pour son arrivée au club, il l'a fait facilement même si on sentait que ce n'était pas vraiment sa partie. A l'entraînement, il est capable de se taire pendant deux heures et, puis, il va rigoler avec toi. Je le chambrais beaucoup sur son accent français, car il bafouillait. Mais, pendant dix-huit mois, je ne l'ai jamais vu élever la voix. » Comme d'autres Brésiliens de l'effectif (Thiago Silva, Maxwell), Alex, qui perçoit 191 000 € brut par mois, a choisi de vivre dans la capitale. On peut le croiser parfois dans un restaurant de burgers du Trocadéro où il a ses habitudes ou un restaurant italien à deux pas de l'Etoile. Ce qui lui vaut de porter une vigilance accrue à son poids. C'est d'ailleurs à Paris que le Tank (son surnom) souhaite poursuivre sa carrière. Son contrat se termine à la fin de la saison et des négociations sont sur le point d'aboutir pour une prolongation d'un an. « Quand on voit la qualité de ses prestations, moi, je le ferais resigner tout de suite, appuie Sylvain Armand. Quand il joue, Paris gagne (NDLR : Alex était absent lors des trois défaites du PSG cette saison) et, en plus, ce n'est pas un mec à emmerdements. Je ne l'ai jamais vraiment vu rater un match. C'est la force tranquille. » Alex l'a encore prouvé mercredi dernier lors de la victoire face à Chelsea (3-1). Paris peut compter sur lui. Et surtout à Stamford Bridge. Le Parisien Citation Mourinho trouvera-t-il les ressources ?
Le PSG parviendra-t-il demain à inverser les statistiques insolentes de l'entraîneur portugais de Chelsea José Mourinho ? Sept quarts de finale de Ligue de champions disputés et sept qualifications. Bientôt huit ? Après la défaite (3-1) des Blues à l'aller au Parc, les coéquipiers d'Eden Hazard n'ont plus qu'une chance sur quatre d'accéder aux demi-finales. Autant dire que le technicien portugais va devoir s'employer pour se tirer de ce mauvais pas et continuer de soigner ses statistiques. Jamais le Special One n'a renversé une situation si mal engagée. Avec le Real Madrid, il avait échoué face au Barça en 2011 (défaite 2-0 à domicile, nul 1-1 au retour). Idem un an plus tard contre le Bayern Munich (1-2 à l'aller à l'extérieur puis 2-1, élimination aux tirs au but). L'an passé avec Madrid, il a presque réalisé le challenge en demi-finale face au Borussia Dortmund (1-4, 2-0). « Ce match est loin d'être fini. On va l'aborder avec un sourire, c'est ce qu'il faut pour réaliser un exploit quasi impossible. On sait qu'il faudra un score fou. Il ne faudra pas avoir peur, les mettre en difficulté et voir ce qu'il se passera », glisse Mourinho dont les Blues, battus 2-1 à Barcelone en huitièmes de finale aller en 2005, s'étaient ensuite imposés 4-2 au retour dans un match de légende. Quelle sera sa tactique ? Stamford Bridge rêve d'un scénario similaire. Il a déjà été le théâtre de soirées européennes épiques et de renversements mémorables. Il y a deux ans, en huitièmes de finale de la Ligue des champions, quand Chelsea, alors coaché par Roberto Di Matteo avait terrassé le Naples de Lavezzi et Cavani (1-3, 4-1 a.p.). Mais en 2004, en demi-finale de la Ligue des champions, Monaco s'était présenté à Stamford Bridge avec le même avantage que le PSG (3-1). Les joueurs de Didier Deschamps avaient douté, menés 2-0 après quarante-trois minutes mais ils étaient revenus pour se qualifier (2-2). Le Special One a eu le temps de disséquer le revers de Paris. Défense aux abois, milieu de terrain totalement dépassé après la pause, attaque sans ressort avec notamment un Schürrle esseulé en pointe. Les Londoniens sont passés à côté et leur entraîneur aussi. Tactiquement, que va faire le stratège Mourinho ? Il peut choisir de ne pas trop déséquilibrer son équipe et garder le 4-2-3-1 habituellement utilisé à domicile. Il peut également innover avec un 4-4-2 et une pointe renforcée (Torres et Schürrle par exemple) ou un 4-1-4-1 afin de s'assurer la maîtrise du milieu de terrain (Willian, Oscar, Hazard et Schürrle derrière Torres). Reste désormais à composer avec les incertitudes sur la présence d'Eto'o, la blessure de Mikel et la suspension de Ramires. Le Parisien -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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07/04/2014 06:17
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Citation Lavezzi, plus qu’un boute-en-train L'attaquant argentin aime la vie et ne s'en cache pas, ce qui lui vaut une certaine popularité dans le vestiaire du PSG. Une équipe avec laquelle il est aussi devenu tres efficace. Une tete dépasse toujours du rang. Quand un petit malin en visite au Vatican avec sa sélection s’installe dans le fauteuil du pape ou quand un joueur ébouriffe le président de la LFP au moment de la remise du trophée de champions, cherchez Ezequiel Lavezzi. L’international argentin du PSG (28 ans) n’est j amais loin. Et depuis le début de l’année 2014, il est rarement éloigné des buts décisifs de son équipe, à l’image de son ouverture du score contre Chelsea (3-1), mercredi, une efficacité qui l’avait souvent fui lors des six premiers mois de la saison. Qu’entendait-on, alors, au sujet de l’ancien Napolitain, recruté en 2012 par le PSG ? « Inexistant » , « maladroit », « statistiques trop pauvres » . Puis les critiques ont débordé du cadre sportif, se sont attaquées à son hygiène de vie et le public est devenu friand de coulisses, de mauvaises raisons et de quelques phrases que l’intéressé apportait au moulin des détracteurs. Quand Lavezzi déclare au magazine Surface de septembre 2012, « si j’ai la possibilité de faire la fête, il n’y a pas de souci, je la ferai » , il admet une réticence pour la préparation invisible et s’expose aux foudres de ceux qui le trouvent transparent. Et quand il déclare à L’Équipe, quelques jours plus tard, que « si un joueur joue mal, on dit que c’est parce qu’il s’est couché tard… C’est une règle à accepter dans ce métier » , il assume son art de vivre. « Parce qu’il sait aussi quand il peut sortir et quand il ne le peut pas » , dit un intime. EN FÉVRIER, LA MORT DE SON ONCLE FUT UN CHOC ET UN DÉCLIC Cette année, Lavezzi ne sort ni plus ni moins qu’auparavant, et résumer son statut à celui de rigolo de service est un brin réducteur. « ‘‘Pocho’’ (son surnom) est extrêmement important pour le groupe, assure le milieu Blaise Matuidi. C’est vrai, il aime chambrer et c’est le bon vivant de l’équipe. Mais c’est aussi un mec qui donne l’exemple, avec une force mentale incroyable, proche de tout le monde dans le vestiaire. » C’est sans doute la raison pour laquelle, début février, le jour où il a appris l’assassinat de son oncle, son premier entraîneur de foot, abattu à soixante ans d’une balle en pleine tête dans une rue de sa ville d’origine, Villa Gobernador Galvez, il a vu ses partenaires défiler, un par un, pour l’étreindre. Il aurait pu être anéanti mais il a voulu jouer dès le week-end suivant, contre Valenciennes (3-0, le 14 février). Et il a ouvert le score. « Il a pris un coup, c’est sûr, mais d’une certaine manière, je pense que cet événement a été un déclic pour lui » , raconte un habitué du vestiaire. Matuidi prolonge : « S’il a forcément été ému le premier jour, il n’a rien montré les suivants et a été super costaud. » Et super efficace. À l’origine du penalty transformé par Zlatan Ibrahimovic à Leverkusen (4-0), le 18 février, buteur à Toulouse (4-2) le 23, auteur d’un doublé à Bastia (3-0) le 8 mars, à son retour de sélection, de nouveau buteur contre les Allemands en huitième de finale retour de C 1 (2-1) quatre jours plus tard, il a exécuté, mercredi dernier, un enchaînement contrôle-demi-volée face à Chelsea, qui a entrouvert la voie d’une qualification pour les demi-finales (3-1), en laissant éclater une joie jamais vue depuis qu’il porte les couleurs du PSG. « Quand Pocho a été transféré à Paris, à l’été 2012, il a vécu une adaptation difficile parce que la ville et le mode de vie sont très différents de ce qu’il connaissait à Naples, raconte Carlos Cervetto, l’un de ses proches qui lui rend régulièrement visite en France. Mais peu à peu, il y a pris goût et s’est rendu compte que l es gens n’étaient pas si froids que ça. » IL INVITE SOUVENT SES COÉQUIPIERS CHEZ LUI, À NEUILLY Un an plus tard, il a pu inculquer le ‘‘virus’’ parisien à Edinson Cavani, son coéquipier durant deux saisons à Naples (de 2010 à 2012), dont il est sans doute le plus proche dans le vestiaire. « Il a été important pour l’intégration d’Edinson parce qu’il lui a expliqué les rouages de la ville et du club » , confirme Fernando Cavani, le frère du Matador. Lavezzi lui a notamment suggéré de s’installer à Neuilly-sur-Seine, pas très loin de son domicile, où il réside avec Yanina Screpante, ex-mannequin argentine reconvertie dans le design d’intérieur, sa fiancée depuis quatre ans. C’est aussi à son domicile que Pocho organise régulièrement des barbecues – parfois à la dernière minute – avec ses partenaires parisiens, pour fêter un but, une victoire ou bien pour le simple plaisir de se retrouver. Celui qu’il aime retrouver, aussi, c’est son fils Tomas, huit ans, toujours sur le fond d’écran de son téléphone, qui vit en Argentine avec sa mère. « ‘‘Tomy’’ est la copie conforme de son père, sourit Cervetto. Quand vous le voyez jouer au foot, il a la même allure, la même gestuelle. » Parfois, le domicile de Lavezzi à Neuilly ressemble à la maison du bonheur où Marco Verratti et Salvatore Sirigu, deux autres très proches, lui rendent visite, tout comme deux amis Napolitains qui débarquent souvent. Chez lui, il a fait installer une chaîne argentine pour suivre les matches de Rosario Central (D 1), son club de coeur. Pour cet amoureux transi de Diego Maradona dont il s’est fait tatouer le visage, Naples restera d’ailleurs un moment particulier dans sa carrière. « On sent le grand pro passé par la Serie A, note Julien Lanfrey, en charge des relations publiques chez Adidas, l’équipementier de Lavezzi. Il est toujours disponible pour des opérations et lui ne nous a jamais fait faux bond. C’est marrant : au début de l’année, il a essayé le modèle de chaussures porté par Lucas et depuis qu’il joue avec, il marque plus… » S’il ne vit plus à Paris la ferveur rencontrée à Naples et si l’idée de retourner en Italie lui a traversé l’esprit en milieu de saison quand il entendait que le PSG était à la recherche d’un attaquant, Lavezzi, sous contrat jusqu’en 2016, ne songe plus à un départ. « Il ne pense plus qu’à la Ligue des champions » , dit son ami Cervetto. Et peut-être que s’il continue de surfer sur sa réussite du moment, il pourra retrouver une place de titulaire en équipe d’Argentine, où Lionel Messi et aussi Sergio Agüero et Gonzalo Huigain représentent une forte concurrence. À deux mois de la Coupe du monde au Brésil (12 juin - 13 juillet), ce serait l’idéal. Citation Toujours accros à « Pocho » DEPUIS SON DÉPART de Naples pour le PSG, à l’été 2012, on parle beaucoup, en Italie, d’Ezequiel Lavezzi (28 ans) pour évoquer… son possible retour ! À chaque mercato, la possibilité de voir l’international argentin retrouver la Serie A est avancée. En janvier, c’est à l’Inter Milan de Walter Mazzarri, son ancien entraîneur au Napoli, qu’on l’a annoncé. Mais c’est à Naples que le souvenir de l’attaquant est le plus vif. Après cinq années (2007-2012) d’une histoire commune qui a parfois viré au passionnel, « Pocho » y a laissé une trace indélébile, au même titre qu’Edinson Cavani. Samedi dernier, en conférence de presse, il a même été demandé à Rafael Benitez, le technicien napolitain, d’émettre une préférence entre le duo Lavezzi-Cavani et celui dont il dispose aujourd’hui avec Gonzalo Higuain et José Callejon. « Il n’est pas juste de faire un choix, a répondu l’Espagnol. Cavani et Lavezzi sont des joueurs de haut niveau qui ont tout donné pour Naples. Les avoir tous les quatre aurait constitué une véritable force pour le club. » Naples et l’Italie continuent en tout cas à suivre les aventures de Lavezzi. Avec des buts signés Pocho et Javier Pastore (parti de Palerme en 2011), la Gazzetta dello sport a même estimé que c’était un « PSG à l’italienne » qui avait pris le dessus sur Chelsea lors du quart de finale aller de la C 1, mercredi dernier (3-1). Citation Chelsea lui réussit TROIS MATCHES, trois buts : dire qu’Ezequiel Lavezzi apprécie Chelsea est un euphémisme. Buteur lors du quart de finale aller de la Ligue des champions face aux Blues, mercredi dernier (3-1), l’attaquant argentin du Paris-SG s’était déjà mis en évidence face à l’équipe londonienne. Le 21 février 2012, en huitièmes de finale aller de la C 1, sous les couleurs de Naples, « Pocho » y était allé de son doublé. Insaisissable ce soir-là, il avait d’abord égalisé à 1-1 d’une superbe frappe enroulée de l’intérieur du droit (38e, notre photo), avant de clôturer la marque sur un service d’Edinson Cavani (65e, 3-1). Au retour, le 14 mars, Lavezzi, qui avait disputé l’intégralité de la rencontre, était resté muet et le Napoli avait finalement été éliminé sur la pelouse de Stamford Bridge (1-4 a.p.). L'Equipe Citation Eliminer Chelsea rapporterait 450 000 € aux Parisiens Si les Parisiens, vainqueurs 3-1 à l’aller, résistent aux Anglais demain, ils toucheront une sacrée prime. Et bien plus s’ils vont en finale ! DÉSORMAIS dans le top cinq européen pour les revenus qu’il génère, le PSG propose également des salaires et primes équivalents aux grandes puissances du football comme le Bayern Munich, le Real Madrid, le FC Barcelone ou encore Manchester United, avec lesquelles il rivalise désormais. C’est le trio Ibrahimovic, Thiago Silva et Camara (la star, le capitaine et l’ancien) qui a été désigné pour négocier les primes collectives cette saison aussi. Et, au final, les montants sont identiques à ceux de la dernière saison. Revue de détail des bonus dans les trois compétitions que Paris peut encore remporter. En cas de Grand Chelem, les joueurs toucheront 1,45 M€. 400 000 € le titre de champion. Avec une avance très confortable sur Monaco et un goal-average ultra favorable à six journées du terme de la Ligue 1, le titre est pour ainsi dire acquis. Les Parisiens les plus sollicités par Laurent Blanc seront récompensés par une prime de 400 000 € chacun. Comme l’an dernier, tous les joueurs de l’effectif, soit 24 ou même 25 si l’on intègre le quatrième gardien Diaw Mory, percevront quelque chose. Sous la direction de Carlo Ancelotti, en 2012-2013, il avait été décidé que les 20 joueurs le plus souvent présents sur les feuilles de match seraient concernés. Les autres devant se partager 400 000 €. Finalement, ceux qui avaient le moins joué, ou qui étaient partis à la mi-saison, avaient eu droit à une demi-prime de 200 000 €. Il se peut cette saison aussi que les dirigeants fassent preuve de la même générosité. Et comme l’an passé, les Parisiens ne perçoivent plus d’argent au match (en cas de victoire ou de nul). Seul le succès final est rétribué dans la capitale. 50 000 € la Coupe de la Ligue. A l’échelle du nouveau PSG, cette somme peut paraître infime. Si Paris écarte Lyon le 19 avril au Stade de France, les joueurs recevront 50 000 €. Plus que l’argent, Blanc et ses hommes auront répondu aux exigences du président Al-Khelaifi. Celui-ci avait fixé comme objectif cette saison un doublé coupe-championnat. Ce serait chose faite. Et ce serait inédit. 1 M€ la Ligue des champions. C’est le jackpot suprême. Ibra et ses partenaires toucheront bien 1 M€ en cas de triomphe en Ligue des champions, comme l’a révélé « l’Equipe » courant mars. Cette prime, négociée la saison passée, a été reconduite telle quelle. Le montant de 1 million correspond à l’accumulation des gains glanés dans l’épreuve à chaque fois que le PSG franchit l’une des cinq étapes qui conduit au sacre. Ainsi, pour être sortis des poules, les Parisiens sont assurés de toucher 100 000 €, 150 000 de plus pour s’être qualifiés pour les quarts de finale. Ils ajouteront 200 000 € à leur magot s’ils éliminent Chelsea demain soir. Soit 450 000 € pour avoir atteint le dernier carré de la prestigieuse épreuve. Une place en finale rimera avec 250 000 € supplémentaires et le titre permettra d’enjoliver le tout avec 300 000 €. Soit, au total, 1 M€. Si la direction se montre aussi généreuse, c’est qu’elle sait parfaitement qu’un succès en Ligue des champions aurait des répercussions énormes partout sur la planète. En outre, en cas de victoire en finale le 24 mai à Lisbonne, le PSG percevrait 60 M€ de l’UEFA. Il en reverserait un peu moins de la moitié à ses joueurs, les principaux artisans de cette possible et historique performance. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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08/04/2014 05:59
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Une marche à ne pas rater Fort de deux buts d’avance, Paris tient une occasion rêvée de rejoindre les plus grands dans le dernier carré. IL AURAIT QUAND MÊME PU nous donner une date. « Un jour, le PSG la gagnera », a soumis à son audience Laurent Blanc en évoquant la Ligue des champions. On aimerait savoir quand, alors qu’un rêve se dessine dès cette saison. Après le 3-1 du match aller, on n’en peut plus d’attendre et d’espérer, en remuant chaque nuit tous les scénarios, les mauvais comme les bons. Mais comment prévoir ? Qui aurait pu dire que Lavezzi allait marquer au bout de trois minutes il y a une semaine ? Qu’un soir de difficultés pour Ibra et Cavani, le PSG serait sauvé offensivement par son fantasque et barbichu Argentin, par un autre, Pastore, inconstant depuis un an et demi, et par la défense de Jallet, le revenant que l’on n’attendait plus ? La météo londonienne annonce ce soir un avis de tempête sur Stamford Bridge, du combat, des secousses et des trous d’air infernaux pour le PSG. Mais rien n’est moins sûr. C’est seulement parce qu’on n’en sait pas assez sur ce PSG-là qu’on se torture l’esprit. On ne sait pas encore s’il est capable de souffrir sur la durée, de poser son jeu quand viennent les turbulences. On sait simplement que le PSG peut être grand, comme mercredi dernier au Parc des Princes et que l’idée de l’être deux fois de suite ne sera pas de trop face à Chelsea. Un pacte pour Ibra Les perdants du Parc n’ont, eux, aucune raison d’offrir deux fois le même visage. Mourinho et Hazard, les deux grandes déceptions de la première manche, n’ont pas des têtes de victimes sur le long terme. Ils ne se rateront pas deux fois de suite, pas dans ces proportions en tout cas. A moins d’un déclin momentané de l’actuel deuxième du Championnat d’Angleterre, ce qui n’a été annoncé nulle part. Mais Chelsea ne pourra pas non plus se qualifier chaque fois en manquant l’un des deux matchs. Cela passe contre Galatasaray, pas forcément devant le PSG. Il se dégage du club de la capitale comme une force tranquille et sereine, de bon ton ce soir. Comme si les acteurs parisiens, eux, avaient davantage d’infos sur leurs réelles ressources et leurs vrais ressorts. Eux connaissent parfaitement ce qui les attend tout à l’heure et savent peut-être déjà s’ils possèdent l’épaisseur d’un demi-finaliste. C’est ce qu’on appelle un destin et on dirait qu’il habite déjà certains coeurs parisiens. Le PSG s’est aussi fendu d’un pacte secret de vestiaire : tout faire pour donner à Ibrahimovic, blessé, la possibilité de disputer une demi-finale de Ligue des champions. Ils lui doivent bien ça. Et on adorerait voir ça. Une qualification parisienne, ce serait vraiment une belle histoire. Citation Pastore titulaire EN L’ABSENCE d’Ibrahimovic, Laurent Blanc fera bien sûr confiance à Cavani dans l’axe de l’attaque. Lors de la dernière séance hier, l’entraîneur parisien a placé Javier Pastore sur le front droit de l’attaque. L’Argentin a effectué toute la mise en place avec la chasuble des titulaires, tandis que Lucas n’a pas quitté l’équipe des remplaçants. En défense, Jallet devrait débuter la rencontre malgré le retour dans le groupe de Van der Wiel. Sirigu- Jallet ou VDW, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Pastore, Cavani, Lavezzi Cech- Ivanovic, Cahill, Terry, Azpilicueta- Lampard, Luiz- Willian, Oscar, Hazard- Eto'o ou Torres Citation Le grand défi de Cavani C’EST UN LOURD HÉRITAGE à porter. Depuis samedi, et pendant les quatre semaines à venir, Edinson Cavani, plus cher transfert de l’histoire de la Ligue 1 (64 M€), doit tenter de faire aussi bien que Zlatan à la pointe de l’attaque parisienne. « Ce n’est pas le type de joueur à se rajouter de la pression, précise Omar Da Fonseca, ancien attaquant du PSG et de Monaco. En revanche, il a probablement conscience qu’il a tout intérêt à se montrer. Tout comme Lavezzi. Ils doivent prouver que le PSG, ce n’est pas qu’Ibra. Chelsea devra marquer et donc se découvrir. Cavani aura donc les espaces nécessaires pour imposer son jeu. C’est là où il est attendu. C’est un match pour lui. Il n’a pas le droit de se louper. » Exilé sur le côté droit depuis le début de la saison, Cavani retrouve son poste de prédilection, celui qui l’a fait briller à Naples, quelques jours seulement après avoir fait comprendre, dans une interview au quotidien « l’Equipe », son désir d’évoluer dans cette position. Or, avant son but contre Reims (3-0), il était resté muet pendant 499 minutes. Pourtant, samedi, sa prestation n’a guère été éblouissante. « Il était un peu en manque de repères, estime Jean-Pierre Papin, ancien Ballon d’or. Mais c’était davantage lié aux joueurs à ses côtés, avec qui il n’a pas l’habitude d’évoluer. Il sort aussi d’une période où il a connu quelques soucis physiques et familiaux. » Paradoxalement, peut-il être déboussolé d’évoluer en pointe alors qu’il a acquis des automatismes sur le côté ? « Non, car il connaît ses partenaires, surtout Lavezzi avec qui il a une grande complicité depuis Naples, précise Pablo Correa, ancien attaquant uruguayen et actuel coach de Nancy (L 2). C’est un finisseur, il est dépendant des autres, de ceux qui peuvent lui fournir des ballons. Or, avec Motta ou encore Matuidi, il n’y a pas de soucis de ce côté-là. » « Ibrahimovic reste l’attaquant le plus fort de notre championnat, signale Sonny Anderson, consultant sur BeIN Sports. Mais Cavani est aussi un grand buteur. Il va vite retrouver ses repères en jouant dans l’axe. Et surtout le plaisir. » Ses statistiques cette saison en pointe de l’attaque parisienne ont d’ailleurs de quoi le rassurer. S’il n’a joué que 679 minutes (sur un total de 2 879) dans cette position, il a inscrit 11 buts, soit un toutes les heures environ. Contre un toutes les 200 minutes lorsqu’il évolue sur le côté droit. « Dans l’axe, il a moins de replis défensifs à effectuer. Et ça, pour un attaquant, c’est important », ajoute Da Fonseca. « Même s’il a fait du bon boulot, ce n’est pas un joueur de couloir, poursuit Pablo Correa. Il a besoin de liberté pour balayer tout le front de l’attaque. Il est beaucoup plus performant ainsi. » « Je suis fan de ce joueur, ça me rappelle des bons souvenirs, sourit Papin. A mes yeux, c’est un des plus grands numéros 9 au monde, qui sait jouer dans la profondeur. Il n’y en a plus beaucoup des comme lui. » Citation Les cinq pièges qu’il faut éviter TOUS LES VOYANTS sont au vert pour le PSG, de son score (3-1) aux statistiques (78 % de chances de se qualifier). Pour passer, il faudra cependant respecter cinq principes majeurs. Ne pas jouer contre-nature. Marquer à Stamford Bridge faciliterait la qualification de Paris. Pour cela, le plus simple est encore de jouer son jeu. Celui du PSG, c’est la possession. Le contre n’est qu’une arme parmi d’autres, pas l’arme fatale. Profiter des espaces et de la profondeur, avec Lavezzi, Cavani et Lucas — s’il est titulaire — oui, tout miser là-dessus, non. C’est lorsque Paris a repris le ballon en seconde période mercredi dernier qu’il a fait le plus mal à Chelsea. Reculer pourrait se révéler fatal. Ne pas faire n’importe quoi d’emblée. Ça va pousser fort tout de suite ! Chelsea va mettre une intensité de folie dès les premières minutes, pour rendre son rêve possible et se donner encore plus de coeur à l’ouvrage. Il faut donc s’y attendre et encore plus s’y préparer. C’est le moment où les cadres doivent se montrer, poser le pied sur le ballon et rassurer. Ce sera le rôle de Thiago Silva, Alex et Thiago Motta. Rester sourd aux provocations. On l’a vu à l’aller, notamment avec David Luiz : les provocations arrivent vite avec l’équipe de José Mourinho. Thiago Motta et Verratti peuvent sortir du match quand celui-ci se muscle. Ce sera peut-être une des fameuses combines mises en place par l’entraîneur portugais. Il n’est jamais bon de finir un match à dix, celui-ci particulièrement. Tous défendre comme Cavani. Ibra absent, Cavani va se recentrer, continuer à défendre inlassablement comme sa générosité le pousse à le faire. Mais il va manquer ses replis sur le côté droit, le côté de Hazard, que le PSG avait bien bloqué au Parc des Princes. Il faut que Pastore ou Lucas mais aussi l’équipe compense cette absence. Cavani, lui, défendra principalement dans la zone de David Luiz pour empêcher la relance des Blues. Pas de suffisance. Il faut complètement faire abstraction du score. Si Paris a gagné le match aller mais aussi la bataille tactique et l’approche psychologique, le décor va changer ce soir. C’est un autre combat, une autre histoire, un nouveau scénario. Il ne faut pas se croire arrivé, un des travers de la mentalité sportive française. Le PSG doit faire comme s’il avait le dos au mur. Citation « A domicile, Chelsea est habitué à la performance » Marcel Desailly, ancien capitaine des Blues AVEC 222 MATCHS en six saisons sous le maillot de Chelsea, Marcel Desailly est chez lui à Stamford Bridge. L’ex-capitaine des Blues, consultant pour le groupe Canal +, livre un regard acéré sur le duel entre son ancien club et le PSG. Le match aller est-il un échec personnel de José Mourinho ? MARCEL DESAILLY. Arrêtez avec Mourinho. Cavani l’a bien dit, il n’est pas sur le terrain ! Il n’a pas innové, il a un système très huilé, très défensif et c’est cela que Chelsea n’arrive plus à faire aujourd’hui. Lolo (Blanc) a bien joué le coup en évoluant de la même manière. Mais la victoire est aussi venue de ceux qu’on attendait le moins. Lavezzi ne marque jamais, Pastore non plus. C’était un coup de poignard d’un joueur frais. Presque un miracle. Mais ce n’est pas fini. C’est difficile de jouer à Stamford Bridge. Et le 2-0 est toujours possible. Quel est le risque pour les Parisiens ? A domicile, Chelsea est habitué à la performance. Je les crois capables de renverser la tendance et de gagner 2-0. Inconsciemment, Paris va être dans une position d’attente avec ses deux buts d’avance. Le risque, c’est est de voir Chelsea mettre la machine en route. Il faudrait que Paris joue à l’extérieur avec sa philosophie habituelle. Les trois milieux ont une technique, un volume de jeu et de récupération qui peuvent permettre aux attaquants de tenter des coups. Si vous étiez capitaine du PSG, que diriez-vous à vos coéquipiers avant d’entrer sur le terrain ? J’ai été le capitaine de Chelsea alors j’ai un peu de mal (rires). J’espère la victoire des Blues. Mais en tant que Français, je trouve que cela fait trop longtemps qu’on n’a pas gagné la Ligue des champions. Vingt ans (NDLR : 1993), vous rendez-vous compte ? Les Parisiens doivent se dire : « On a toujours voulu être là et on n’a plus à avoir peur de personne. On ne recule pas, on n’est pas naïfs et on va aller la chercher cette victoire. Non pas sur un 0-0 héroïque mais en marquant des buts, en en encaissant peut-être mais en jouant. » Paris doit être sûr de ses qualités. Les Parisiens peuvent-ils être impressionnés par le stade ? Même si les spectateurs sont très près du terrain, c’est un petit stade avec ses 42 000 places, loin des ambiances de San Siro à Milan, d’Old Trafford à Manchester ou d’Anfield à Liverpool. Ça n’aura pas grande influence. Comment se passent les derniers instants avant un match dans le tunnel de Stamford Bridge ? A l’époque, on criait « Come on guys », mais il n’y a plus trop d’Anglais à part Terry et Lampard. Désormais, c’est une préparation un peu plus individualiste. Chacun est conscient de ses responsabilités, surtout avec Mourinho qui briefe individuellement les joueurs. Cela se joue alors dans les regards. Que change l’absence de Zlatan Ibrahimovic ? L’aller a confirmé que les gros matchs ne sont pas pour lui. C’est l’occasion pour le collectif de pouvoir s’exprimer sans son leader. Cela vaut en premier lieu pour Cavani. Il aura l’occasion d’évoluer en pointe, sans avoir à faire tous les efforts défensifs qu’il a effectué à l’aller. Quand on parle de grandes équipes, on parle de grands effectifs. Citation Stamford Bridge, enfer ou paradis ? « JOUER LÀ-BAS, c’est l’enfer. Tout le monde est excité. Vous êtes sous pression dès le début du match. C’est l’une des meilleures ambiances en Europe. » Tout le monde ne partage pas l’avis de Gerard Piqué, le défenseur du FC Barcelone. Car ce n’est pas toujours le feu à Stamford Bridge, enceinte de 42 000 places située dans le très chic quartier de Fulham. En 2004, le PSG y avait disputé un match de poule de Ligue des champions dans une ambiance soporifique. « Je ne m’étais pas senti oppressé, se souvient José Pierre-Fanfan, capitaine à l’époque. Et l’ambiance ne m’avait pas marquée. Les fans de Chelsea ne sont pas réputés pour être les plus chauds d’Angleterre. » Attention toutefois, car Stamford Bridge est un volcan qui se réveille lors des grandes occasions. Quand il faut faire front, pousser leur équipe et renverser des montagnes, les supporteurs des Blues répondent toujours présents. « C’est un stade intimidant, raconte Bacary Sagna, le défenseur d’Arsenal, qui a joué là-bas à maintes reprises. C’est un petit terrain et les spectateurs sont très proches de la pelouse. Il y a beaucoup d’intimidation et d’agitation. Tu entends vraiment les chants, les sifflets. Il n’y a pas beaucoup de monde, mais ils font du bruit comme s’ils étaient le double. » José Mourinho apporte une dimension supplémentaire au caractère si particulier de Stamford Bridge. Le Portugais reste sur une série de 77 matchs sans défaite en Premier League. Certes, le FC Bâle s’est imposé cette saison en Ligue des champions (2-1) mais dans les rencontres qui comptent vraiment, sous Mourinho, le Bridge est une forteresse. Les 3 000 Parisiens présents dans les tribunes ce soir auront fort à faire pour tenter de répondre à 39 000 Blues, ce qui est un beau challenge. Un challenge crucial surtout. « Les joueurs du PSG auront besoin d’entendre le soutien de leurs fans. Ils vont être mis sous pression d’emblée et les encouragements de leurs supporteurs seront très importants. Cela te permet de sortir un peu la tête de l’eau face à la tension créée par le reste du stade », explique Robert Pires. Un conseil à suivre : L’ancien Gunner a joué six ans en Premier League et n’a jamais perdu à Chelsea. Citation Eto’o jouera « peut-être » JOSÉ MOURINHO a laissé planer un doute hier sur la participation de Samuel Eto’o à la rencontre. « Je ne sais pas s’il est totalement apte. Je ne pense pas qu’il le soit. Mais l’aligner demain (NDLR : ce soir), peut-être », a confié l’entraîneur portugais. Le Camerounais est éloigné des terrains depuis le 22 mars après avoir été victime d’une blessure aux ischio-jambiers lors de la très large victoire contre Arsenal (6-0). Après deux semaines d’indisponibilité, il s’est entraîné seul hier matin. Mourinho se veut néanmoins prudent. « S’il doit sortir au bout de dix minutes, ça ne sert à rien de prendre le risque, a ajouté le coach. Mais si ce risque est minimal, alors d’accord. » Citation Pour la Ligue 1, c’est loin d’être joué CONFIANCE ET MÉFIANCE… Dans leur grande majorité, les acteurs de la Ligue 1 se montrent optimistes sur les chances du PSG d’atteindre le dernier carré de la Ligue des champions. Alain Casanova résume le sentiment général. « Ce ne sera pas facile, mais j’estime que Paris va se qualifier, souligne l’entraîneur de Toulouse. Les Parisiens vont être obligés de bien défendre et de tenter des coups offensifs. Ils devront marquer, parce que les équipes qui ont encaissé un but à l’aller à domicile sont toujours en danger au retour à l’extérieur. » De l’avis général, les partenaires de Thiago Silva ont donc les cartes en main pour atteindre leur Graal. Mais ils devront composer avec certains paramètres. « Je pense tout de même que l’absence de Zlatan sera préjudiciable au PSG, car il apporte un registre supplémentaire dans le jeu de son équipe, avance René Girard, le coach de Lille. Il est capable de garder le ballon et face à des équipes comme Chelsea, et dans ce contexte-là, ça fait énormément de bien. Paris va certainement gagner en percussion ce qu’il va perdre en maîtrise. » Pas facile de se passer de son meilleur joueur, surtout dans l’ambiance surchauffée d’un stade anglais. « C’est quand même assez indécis, pronostique le Lyonnais Steed Malbranque qui a évolué dix ans en Premier League entre 2001 et 2011. Stamford Bridge n’est pas la plus grosse ambiance en Angleterre mais le stade va quand même pousser pendant tout le match. Ce qui compte, c’est de ne pas encaisser un but d’entrée. Si Chelsea ouvre le score très vite comme Lavezzi l’a fait à l’aller, il peut y avoir le feu. » « Quoi qu’il arrive, les Parisiens doivent s’attendre à l’enfer », abonde Girard. Quelle posture devra adopter le PSG et surtout quelle tactique va lui opposer Mourinho ? Ce sont les deux autres questions que se posent les joueurs de la L 1. « Ça va être compliqué, parce que le jeu du PSG n’est pas d’attendre. Dans cette situation, le résultat du match aller est difficile à gérer, parce qu’on a tendance à vouloir préserver le score », estime Didier Digard, le milieu de terrain niçois et ancien Parisien. « Chelsea, ce n’est pas n’importe qui en Europe. Et il faut s’attendre à un coup tactique de Mourinho », avoue Samuel Umtiti, le défenseur lyonnais. Reste à garder les pieds sur terre et à faire preuve d’humilité. « On voit le PSG très grand parce qu’il a gagné 3-1, alors qu’il y a une semaine, on disait qu’il était tout petit. C’est une habitude très française, témoigne Claude Puel, le coach de Nice. Les matchs, il faut les disputer. Chelsea aura des possibilités. Il n’y a rien de joué. » Citation L’angleterre commence à aimer le PSG LA DERNIÈRE VISITE du PSG à Chelsea remonte à près de dix ans. C’était en novembre 2004. En phase de poule de la Ligue des champions, les deux clubs s’étaient quittés sur un score nul et vierge. A l’époque, Paris ne représentait rien ou presque pour les Britanniques, hormis peut-être l’une des rares capitales d’Europe dépourvue d’un club digne de ce nom. Depuis, le regard des Anglais a changé. En 2011, ils avaient pourtant accueilli le PSG version QSI avec défiance et pessimisme. Mais la semaine dernière, après le succès du match aller (3-1), la presse d’outre-Manche a reconnu la supériorité des champions de France et la nouvelle dimension de la formation de Laurent Blanc. « Les Anglais ont toujours eu un faible pour le côté glamour du PSG dans les années 1990. Là, les Parisiens sont entrés dans une nouvelle dimension, explique Neil Ashton, reporter au Daily Mail. Ils sont respectés en raison de la présence de joueurs de classe mondiale. Ils font désormais partie des grandes puissances en Europe. » Cette considération nouvelle, Paris la doit aussi bien sûr à David Beckham. Ses six mois passés sous le maillot bleu et rouge la saison dernière ont popularisé le club chez l’Anglais de base. Désormais, les exploits d’Ibra passent à la télé « Le PSG compte beaucoup plus aujourd’hui. Il y a du respect et de la reconnaissance. Beckham a joué un rôle important pour faire du PSG une équipe aimée et admirée. Les arrivées de très grands joueurs et le style de jeu attractif ont également contribué à ce fort intérêt », analyse David Ginola, l’ancienne idole du Parc devenu consultant outre-Manche. La L 1 et le PSG sont désormais retransmis à la télévision anglaise, les exploits d’Ibrahimovic relatés dans les journaux ou magazines spécialisés. Les Anglais ont cependant encore quelques réserves sur la politique de Paris à moyen terme et sur le fairplay financier. « Il y a encore beaucoup de questions autour du club et de sa manière de fonctionner. A quoi jouent-ils ? Ils dépensent beaucoup trop à tous les niveaux et ce n’est pas viable sur le long terme, poursuit Neil Ashton. S’ils prouvent qu’ils peuvent continuer leur politique en respectant les règles, alors ils seront encore plus considérés ici. » Citation Al-khelaifi a contacté le directeur sportif de Monaco Le prochain directeur sportif du PSG pourrait être portugais. Après avoir pensé à Luis Figo et Pauleta, le club parisien a jeté son dévolu sur Luis Campos, le conseiller sportif de l’AS Monaco. Selon nos informations, Nasser al-Khelaifi, le président parisien, l’a contacté deux fois pour lui proposer de rejoindre Paris la saison prochaine. Campos conseille la direction russe de l’équipe de la principauté depuis décembre mais ne s’entend pas avec Claudio Ranieri. Ancien adjoint de José Mourinho, Luis Campos connaît bien Cristiano Ronaldo et est un intime de son agent, Jorge Mendes. Ce dernier était justement au Parc des Princes samedi lors de PSG - Reims (3-0). L’arrivée de Campos dans la capitale pourrait être une étape à la prochaine relance de la piste Ronaldo au PSG. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Un soir pour Lucas Sous l'oeil de Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et de Jean-Claude Blanc, le directeur général, les vingt-deux joueurs convoqués par Laurent Blanc se sont entraînés, hier , en fin d’après-midi, sur la pelouse de Stamford Bridge. Depuis plusieurs jours, l’ancien sélectionneur des Bleus avait annoncé que le forfait de Zlatan Ibrahimovic ne conduirait pas à une modification de son système de jeu et d’une tactique basée en priorité sur la possession du ballon. Le match contre Reims (3-0), samedi, a permis à Blanc de préparer Lucas à une titularisation côté droit et de replacer Edinson Cavani dans l’axe, trois jours après la blessure à la cuisse droite d’Ibra. Dans une soirée qui pourrait contraindre Paris à jouer plus bas que d’habitude et à sortir en contres, les dribbles explosifs du Brésilien pourraient mettre en difficulté la défense de Chelsea. Côté gauche, le retour d’Ezequiel Lavezzi, homme clé de la victoire à l’aller face aux Blues (3-1), ne fait aucun doute, pas plus que la reconduction du trident habituel au milieu – Verratti, Motta, Matuidi –, ménagé le week-end dernier au profit de Rabiot, Cabaye et Pastore. Le seul point d’interrogation peut concerner le poste de latéral droit. Remis de sa blessure au genou droit, Gregory Van der Wiel a été aligné contre Reims. Mais la tendance reste à la titularisation de Christophe Jallet, dont la prestation à l’aller avait été jugée très convaincante par le staff, tant dans le travail défensif sur Hazard que pour apporter une solution dans le couloir lorsque le PSG avait le ballon. Citation Sirigu- Jallet, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Cavani, Lavezzi Cech- Ivanovic, Cahill, Terry, Azpilicueta- Lampard, Luiz- Willian, Oscar, Hazard- Eto'o ou Torres Citation Eto’o ou Torres ? HIER, JOSÉ MOURINHO a entretenu le mystère sur la présence de Samuel Eto’o à la pointe de l’attaque de Chelsea, ce soir face au PSG. «Prêt? Prêt? Je ne sais pas si Eto’o est prêt, déclarait le manager des Blues, hier en conférence de presse. Jouera-t-il ? Peut-être, peut-être... » L’attaquant camerounais, absent des terrains depuis le 22 mars à la suite d’une lésion musculaire à la cuisse droite survenue contre Arsenal (6-0), s’était pourtant entraîné avec le groupe londonien, en fin de matinée, à Cobham. S’il a débuté par un travail spécifique et personnalisé avec Rui Faria, le préparateur physique du club londonien, Eto’o a ensuite pris part à la séance collective avec ses coéquipiers. Suffisant pour être titulaire ce soir ? José Mourinho s’est déjà dit prêt à prendre le risque. Si Eto’o débutait et rechutait, le Portugais aurait toujours un plan B, alors que ce serait beaucoup plus problématique si le Camerounais se blessait après être entré en jeu en cours de match. S’il n’était pas pas titulaire, Mourinho opterait pour Fernando Torres, sur le banc au coup d’envoi à l’aller, plutôt que pour l’Allemand André Schürrle. Frank Lampard devrait, lui, remplacer Ramires, suspendu, dans l’entrejeu, au côté de David Luiz, tandis qu’Eden Hazard, remplaçant face à Stoke (3-0), samedi en Championnat, retrouvera sa place sur le côté gauche des Blues. Citation « Tout le peuple français attend ça » BLAISE MATUIDI, le milieu parisien, veut être à la hauteur de l’engouement qu’il ressent autour de ce quart de finale. SUR LA PELOUSE MANUCURÉE de Stamford Bridge, les Parisiens effectuent les premières foulées d’une mise en place légère. Sourires et éclats de rire émanent d’un bout à l’autre de la file indienne partie pour effectuer une paire de tours de l’arène à dominante de bleu avant de passer aux ateliers un peu plus rythmés. « L’atmosphère est excellente, affirmait quelques minutes plus tôt le milieu Blaise Matuidi à propos d’un groupe aux portes des demifinales. Nous sommes tous concentrés. Nous avons bien entendu envie de réaliser un grand match. Maintenant, le match va se jouer à 19 h 45 (20 h 45, heure française). Il faudra être concentré sur le moment. Pas avant et pas après. Ce serait quelque chose d’exceptionnel d’être en demies. Tout le peuple français attend ça. » Laurent Blanc, qui ne semblait pas plus tendu que ses joueurs, fut même amusé par la question d’un journaliste anglais qui lui demandait si, de son bref passage en Angleterre (Manchester United, 2001-2003), il se souvenait de l’expression « Park the bus » (garer le bus devant le but) ? Avant de répondre avec la gravité de rigueur pour l’événement : « Notre philosophie de jeu, les journalistes français la connaissent. On l’applique de fort belle manière en L 1. Mais la Ligue des champions, c’est un niveau supérieur. On croit en certaines choses : être offensif, avoir la maîtrise du ballon pour poser des problèmes à l ’ adversaire. C’ est l a meilleure manière de gagner des trophées. Après, c’est celui qui gagne qui a toujours raison. Mais si l’on veut devenir une grande équipe, on doit être capables d’appliquer cette philosophie à l’extérieur. » L’entraîneur redoutait davantage l’entame de match de Chelsea : « On n’est pas venus pour souffrir, mais pour jouer. Maintenant, cela va être difficile, notamment dans les vingt premières minutes, parce qu’ils vont nous agresser. À nous de rester très calmes. On a le jeu pour les contrecarrer. » Citation Mourinho cache son jeu Bougon, l’entraîneur de Chelsea a éludé la plupart des questions, hier. Avant de finir par affirmer, du bout des lèvres, que son équipe allait gagner. POUR UN MANAGER qui martèle à ses joueurs, depuis la défaite au Parc des Princes (1-3), mercredi dernier, de ne penser qu’à prendre du plaisir, José Mourinho affichait, hier soir, un air pour le moins sinistre, lors de sa conférence de presse. En relevant cette morosité, des confrères anglais eurent le mérite de dérider l’entraîneur de Chelsea, mais quelques secondes seulement. D’ordinaire tiré à quatre épingles, « The Special One » s’est même présenté en survêtement devant les caméras. Aurait-il baissé les bras ? Les habitués de Stamford Bridge en ont plaisanté et vu, dans ce discours triste, du « Mou » pur jus. À plus forte raison quand il a affirmé à propos de Thiago Motta : « Il est libre de faire ce qu’il veut. Il n’y a pas de plan. » Là, l’assistance s’étranglait, convaincue que le Portugais cachait son jeu. La preuve par le bref entretien accordé dans le tunnel du vestiaire de Stamford Bridge, samedi après-midi, après la victoire des siens devant Stoke (3-0). Deux représentants des quotidiens anglais de la semaine avaient demandé au boss des Blues s’il fallait s’attendre à une soirée spéciale. Il avait alors rétorqué : « Peut-être...» Puis son visage s’était fermé. « Non, ce sera spécial ! » , avait-il corrigé en frappant six fois son poing droit dans la paume de sa main gauche. Hier, à la veille de quarts de finale retour de C 1, il a fallu attendre au moins vingt-cinq minutes d’entretien livrées sur un ton monocorde pour enfin apercevoir un peu du manager à la verve légendaire. « Si demain Paris est éliminé, ce sera pour eux une grosse déception. Si nous passons, ce sera un grand exploit », a-t-il affirmé, histoire de faire basculer la pression sur les Parisiens. « Oui, je pense que nous allons gagner. La chose la plus importante , c’est d’y croire. Nous allons marquer plus de buts qu’eux. » Citation Parfois, il bout... Stamford Bridge, le stade de Chelsea, n’est pas un chaudron brûlant. Pourtant, il s’y passe parfois des choses extraordinaires et les visiteurs s’y imposent très rarement. Il est de bon ton de se gausser de l’ambiance tiède de Stamford Bridge, même s’il n’y a jamais de sièges vides, comme à l’Emirates Stadium d’Arsenal, par exemple. Le stade de Chelsea n’est pas un chaudron où l’on perd la tête, comme dans le Anfield des grandes années du Liverpool FC. Mais une étincelle suffit parfois à y électriser la foule et sublimer les Blues. Depuis le rachat du club par Roman Abramovitch, en 2003, Chelsea est parvenu trois fois sur cinq à remonter un handicap en Ligue des champions (voir par ailleurs), mais il n’a jamais eu non plus à refaire un handicap de deux buts contre un adversaire de la valeur du PSG. Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani n’ont cependant pas oublié ce 14 mars 2012 où, avec Naples, en huitièmes de finale retour, ils n’avaient pas réussi à se qualifier malgré le 3-1 obtenu à San Paolo. Chelsea renversa la situation en prolongation sur un but de Branislav Ivanovic (4-1 a.p.) au terme d’un match exceptionnel et d’une soirée de feu. « Il s’était passé quelque chose dans le stade que je n’ai pas souvent vu. Stamford Bridge nous avait poussés dès la première minute, l’atmosphère était très spéciale », raconta ensuite Didier Drogba, qui avait ouvert le score à la 28e minute. EN 2005, BARCELONE PRIT TROIS BUTS EN DIX-NEUF MINUTES « Normalement, Stamford Bridge n’est pas un stade très chaud, remarquait José Mourinho en début de saison. Nos fans aiment leur club, peut-être encore plus qu’ailleurs, mais ils ont un profil différent. » Un profil que définit Tim Rolls, président du Chelsea Supporters Trust : « Chelsea est un club fortement ancré dans le paysage du football londonien. Il a une frange de fans inconditionnels. Mais l’époque a changé. Dans les années 1970 ou 1980, on payait une somme dérisoire à la porte pour se serrer debout dans les gradins. On venait pour chanter tout le match, il y avait beaucoup de jeunes. Le prix des places a modifié la sociologie du stade. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de touristes, de supporters qui viennent avec leur iPad pour capter l’ambiance créée par les autres. Autour de moi, je n’ai que des voisins de quarante-cinq, cinquante ans. Avec la meilleure volonté du monde, ils ne feront jamais autant de bruit qu’autrefois. Il y a aussi des aspects positifs : il y a plus de familles au stade, plus d’enfants en bas âge, plus de femmes... » « It’s so quiet, Sta mford Bridge » (« c’est si tranquille, Stamford Bridge » ), chante ainsi souvent le virage réservé aux visiteurs. On est en effet loin de la passion furieuse qui se dégage toujours d’enceintes typiquement british comme le Britannia Stadium à Stoke ou Selhurst Park à Crystal Palace. En revanche, lors des matches à l’extérieur, ils sont toujours 2 000 ou 3 000 derrière Chelsea et l’on entend parfois davantage les hymnes à la gloire des Blues que les fans du coin, notamment à Old Trafford ou à l’Emirates Stadium. Stamford Bridge doit bien quand même dégager quelque chose de très particulier pour que José Mourinho y soit toujours invaincu en 77 matches de Premier League (61 victoires, 16 nuls), et pour qu’il n’y ait perdu que deux matches, toutes compétitions confondues, les deux en Ligue des champions (*) sur ses deux périodes (août 2004-septembre 2007 et depuis août 2013). « Quand il y a un enjeu extraordinaire, il peut se passer des choses extraordinaires », convient le manager portugais des Blues. L’extraordinaire s’est produit le 8 mars 2005. Battu 2-1 au Camp Nou par le FC Barcelone en huitièmes aller, le premier Chelsea de Mourinho menait 3-0 au retour après dixneuf minutes (4-2 au final)... Citation ... Mais Stamford ne suffit pas toujours Sous l’ère Abramovitch (depuis 2003), Chelsea a eu cinq fois un handicap à remonter en Ligue des champions lors d’un match retour à domicile. Il a renversé la tendance à trois reprises, mais pas contre Monaco, qui s’était imposé à l’aller sur le même scor 2004 (demi-finales) MONACO - CHELSEA : 3-1, 2-2 Vainqueur à l’aller au stade Louis-II, à dix contre onze (expulsion de Zikos), le Monaco de Deschamps entame mal le retour en encaissant deux buts de Gronkjaer (22e) et Lampard (44e). Il est éliminé virtuellement... une minute avant le but d’Ibarra, qui s’aide de la main (45e). Morientes assure ensuite la qualification (60e). Une issue qui coûtera son poste à Claudio Ranieri, remplacé par José Mourinho. Éliminé 2005 (huitièmes de finale) BARCELONE-CHELSEA : 2-1, 2-4 Le FC Barcelone est emporté par une tornade. Chelsea mène 3-0 après dix-neuf minutes (buts de Gudjohnsen, Lampard et Duff) et se qualifie malgré un doublé de Ronaldinho. Qualifié 2008 (quarts de finale) FENERBAHÇE - CHELSEA : 2-1, 0-2 Ballack et Lampard effacent facilement la défaite subie à Istanbul. Qualifié 2010 (huitièmes de finale) INTER MILAN - CHELSEA : 2-1, 1-0 Salomon Kalou marque à San Siro, mais Chelsea, entraîné par Carlo Ancelotti, perd aussi le deuxième match contre le futur champion d’Europe dirigé par... José Mourinho. Et c’est Eto’o qui donne la victoire aux Nerazzurri à Stamford Bridge ! Éliminé 2012 (huitièmes de finale) NAPLES - CHELSEA : 3-1, 1-4 a.p. Ballotté au stade San Paolo, où il évite miraculeusement une plus lourde défaite, Chelsea est méconnaissable au retour avec des buts de Drogba (28e), Terry (47e), Lampard (75e s.p.). Inler relance Naples (2-1, 55e) mais Ivanovic envoie les Blues en quarts lors de la prolongation (105e). Entre les deux matches, André Villas-Boas a été limogé. Il a laissé son poste à Roberto Di Matteo, qui mènera ses hommes à la victoire en C 1. Qualifié Citation Ibra entre Londres... et Munich DÉJÀ PRÉSENT samedi (photo ci-contre), dans les tribunes du Parc des Princes lors de PSG-Reims (3-0), Zlatan Ibrahimovic est attendu aujourd’hui à Stamford Bridge pour soutenir ses coéquipiers, qu’il croisera auparavant à l’hôtel Intercontinental, situé dans le quartier de Park Lane. « On jouera aussi pour lui car il a à coeur de disputer les demi-finales, a lancé hier le milieu Blaise Matuidi, à Stamford Bridge. Ce serait super de lui rendre ce qu’il a pu donner au club depuis son arrivée. » Soumis à un protocole de soins pour guérir de sa lésion à la cuisse droite, survenue mercredi dernier lors du match aller contre Chelsea (3-1), le Suédois s’apprêterait également à retourner à Munich, à raison d’une fois par semaine. Jeudi dernier, l’ancien Milanais était déjà parti consulter Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt, le médecin du Bayern. Ibra devrait y subir un traitement homéopathique destiné à accélérer la récupération de son muscle blessé. Pour le PSG, l’objectif est de pouvoir compter sur son buteur star pour une éventuelle demi-finale retour de C 1, à la fin du mois. Citation Paris, la relève de Chelsea Porté par l’argent de Qatar Sports Investments, qui a racheté le club en 2011, le PSG a dépassé les Blues du milliardaire russe Roman Abramovitch, sur le plan économique. IL Y A ENCORE TROIS ANS, le Paris-SG ne pesait presque plus rien sur la scène européenne. Le club de la capitale, qui ne disputait plus la Ligue des champions depuis 2004-2005, périclitait sur le plan financier, avec un budget de 93 M€ et des pertes accumulées péniblement épongées par son ancien actionnaire majoritaire, Colony Capital. Chelsea paraissait alors intouchable, sur une autre planète économique, grâce à la fortune de Roman Abramovitch (47 ans), estimée à près de 10 milliards de dollars. En janvier 2011, le milliardaire russe, propriétaire du club anglais depuis juin 2003, dépensait 58 M€ pour racheter le contrat de Fernando Torres à Liverpool. Dans le même temps, le PSG ne recrutait cet hiver-là aucun joueur et cédait Stéphane Sessegnon à Sunderland pour 8 M€. Six mois plus tard, en juin 2011, le rapport de force commençait à s’inverser avec le rachat du PSG par Qatar Sports Investments (QSI). Depuis, en l’espace de trois ans, le triple champion de France (1986, 1994, 2013) a réalisé un bon en avant économique phénoménal. Sur le marché des transferts, on ne parle plus du « tarif Chelsea » mais d’un « tarif PSG ». Le premier coup parisien, sur ce plan, fut le transfert de Javier Pastore, recruté pour 42 M€ à Palerme, à l’été 2011. Douze mois plus tard, alors que Chelsea dépensait 40 M€ pour Eden Hazard (ex-Lille), les propriétaires qatariens recrutaient leurs deux premiers «monstres» à l’AC Milan, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, pour une enveloppe totale de 69 M€. Ils finalisèrent aussi les transferts d’Ezequiel Lavezzi (Naples) pour 31 M€ et de Lucas (Sao Paulo) pour 40 M€ (plus 5 M€ de bonus), notamment. Soit, au total, 145 M€ investis sur le marché. En juillet dernier, Paris frappait encore un grand coup en signant un chèque de 64 M€ à Naples pour enrôler Edinson Cavani, que convoitait Chelsea. LE FAIR-PLAY FINANCIER FREINERA-T-IL LES PARISIENS ? Les salaires des stars du PSG peuvent aussi dépasser, désormais, ceux versés par le club anglais. À Paris, Ibra perçoit environ 14 M€ net d’impôts par an, quand Hazard émarge à environ 10 M€ annuels à Londres. Avec 398,8 M€ de revenus la saison dernière, le Paris-SG du président Nasser al-Khelaïfi surpasse les Blues, également devancés par Manchester City (voir par ailleurs). Dans les années 2000, le club d’Abramovitch était considéré comme le nouveau riche. La fulgurante ascension économique du PSG, depuis trois ans, est comparable, voire supérieure (voir la comparaison des trois premières saisons). Sur le terrain, le club de la capitale ira-t-il également plus vite que son homologue anglais, qui dut attendre 2012 pour remporter la Ligue des champions, après neuf ans d’investissements massifs ? Mais la stratégie de conquête parisienne pourrait se compliquer dans les mois à venir avec l‘obligation de se conformer aux règles du fair-play financier (ne pas dépenser plus d’argent que les clubs en génèrent), qui n’existaient pas quand Abramovitch a commencé à financer le club londonien. L’UEFA épluche déjà le partenariat du PSG avec l’office du tourisme du Qatar (QTA). Ce contrat, qui rapporte 200 M€ par an à Paris (voir L’Équipe du 4 avril) pose question. L’instance européenne pourrait estimer qu’il a été surévalué et décider de sanctionner le club français. À moins qu’il ne réduise sensiblement son train de vie. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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08/04/2014 12:12
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Citation Dugarry: «Paris doit jouer son jeu» Parrain de la Danone Nations Cup, Christophe Dugarry est «très optimiste» pour le PSG avant son quart de finale retour à Chelsea mardi soir (20h45). L'ancien attaquant estime que Paris a toutes les armes pour contenir les Anglais... voire s'imposer à Stamford Bridge. «Christophe Dugarry, Laurent Blanc estime que Paris ne doit pas forcément venir à Chelsea pour subir. Pourtant, à un moment, les Blues devraient pousser… Je ne suis pas persuadé que Chelsea soit si fort que ça pour avoir une maîtrise totale sur le jeu. Je pense aussi que Paris a intérêt à jouer son jeu. Les Parisiens ne sont pas individuellement inférieurs aux joueurs de Chelsea. Sincèrement, je suis très optimiste. À 2-1, c’était compliqué mais à 3-1, c’est beaucoup plus ouvert. Je crois même que Paris est capable de gagner à l’extérieur sans problème. La défense Azpilicueta-Terry-Cahill-Ivanovic, il y a moyen de la mettre sous pression, de la prendre de vitesse avec Lavezzi, Lucas et avec Cavani qui fait des appels très tranchants. Donc Laurent Blanc a raison de venir pour jouer ? De toute façon, ils n’ont pas le choix, ils ne savent pas jouer autrement. On ne peut pas changer de logique comme ça. Après, c’est à l’adversaire d’imposer son rythme. On l’a vu en première mi-temps au match aller, Paris n’a pas eu la maîtrise tant que ça car Chelsea a pris les choses en main. Si, mardi soir, pendant 20-25 minutes, Chelsea est supérieur car ils sont plus agressifs, jouent plus haut, Paris peut souffrir. Mais une équipe qui peut faire ça pendant 90 minutes, je n’en connais pas beaucoup. Peut-être le Bayern et le Barça mais avant d’en arriver là… Et pour moi, Chelsea n’est pas à ce niveau-là. «Cavani va amener une autre palette, qui est tout aussi intéressante dans ce genre de match» Chelsea est réputé pour être une équipe de contres. Du coup, est-ce que ce n’est pas trop risqué de prendre le jeu en main ? Si Paris a le ballon, il ne faut pas le perdre. Paris a la qualité technique pour le maîtriser et pour contrôler le jeu. S’ils perdent le ballon, à ce niveau-là, ça peut aller vite. Quand on choisit d’avoir la possession du ballon, il vaut mieux bien l’utiliser ou alors il faut le laisser à l’adversaire. Paris devra faire sans Zlatan Ibrahimovic. Est-ce que cela peut tout changer ? Zlatan a cette capacité à décrocher vu sa qualité de passes. Il peut le faire, il attire la défense. Il a une telle répercussion sur le jeu de ses adversaires et de ses partenaires… Après, on attend avant tout des avant-centres qu’ils fassent des appels en profondeur, qu’ils soient dans la surface, ce que ne fait pas beaucoup Ibra. Cavani a plus ce profil. Il va amener une autre palette, qui est tout aussi intéressante dans ce genre de match. «Je serai curieux de voir le duel Azpilicueta-Lucas. Ça peut être la clé du match» Laurent Blanc a également beaucoup insisté sur l’importance des côtés pour contourner le bloc axial de Chelsea. Lucas et Lavezzi auront un rôle très important… Je serai curieux de voir le duel Azpilicueta-Lucas. Ça peut être la clé du match. Avec Van Der Wiel ou Jallet qui prendront le couloir et combineront, ça peut faire mal. De l’autre côté, Lavezzi a des jambes de jeu en ce moment. Donc, c’est sûr qu’il faut jouer sur les côtés avec ces armes. Mais il y a aussi la possibilité de percer dans l’axe. Terry et Cahill auront fort à faire avec Cavani. Lavezzi-Lucas-Cavani, c’est quand même du très très lourd. Supposons qu’il y a 0-0, il reste 30 minutes à jouer, Paris se replie en défense. Est-ce qu’ils sauront gérer cette situation ? C’est vrai qu’on ne sait pas, on n’a jamais vu Paris dans une telle situation, sauf en première mi-temps au match aller. Ils paraissent ne pas être capables de subir. Ils ont subi à l’aller et ils ont encaissé un but sur penalty assez vite. Pour moi, ce serait prendre un risque important de subir. Un contre défavorable, un penalty, une main, ça peut tourner très rapidement. Mais c’est sûr que Chelsea va mettre la pression à un moment, Paris devra résister. Face au Bayern ou au Barça, s’ils veulent gagner la Ligue des champions, ils n’auront pas la maîtrise systématique du ballon et devront aussi être capables d’être costauds en défense. Ce n’est pas la Ligue 1 en face. Citation Lucas peut (encore) faire mieux Auteur d'une bonne entrée face à Chelsea mercredi dernier, Lucas devrait profiter de l'absence d'Ibrahimovic pour débuter à Stamford Bridge en quart de finale retour de la Ligue des champions. Souvent raillé pour son inefficacité, le Brésilien est en nets progrès. Mais Blanc attend encore davantage de lui. Le cas de figure s’était déjà présenté face à Marseille au mois de février 2013 alors que l’on pensait qu’il venait d’inscrire son premier but dans le Championnat français : la frappe de Lucas avait été détournée par Nkoulou, et le but finalement attribué à l’international camerounais. En faisant admirer sa détente sur un centre de Lucas Digne samedi, face à Reims (3-0), l’international brésilien a encore fait 99% du travail, mais c’est finalement Mandi, auteur d’un c.s.c., qui a permis au PSG de faire le break. Pendant la rencontre, on a bien trouvé quelques "mauvaises langues" sur les réseaux sociaux pour faire remarquer que l’ancien joueur de Sao Paulo n’était pas encore tout à fait réconcilié avec les statistiques. Mais de manière générale, il en a fait assez ces dernières semaines pour se délester en partie de la réputation qui l’escortait depuis son arrivée à Paris, au mois de janvier 2013. «Vraiment un artiste, mais...» Que disait-on de Lucas ? Qu’il était capable de gestes hors du commun, mais que ses facilités techniques étaient trop souvent altérées par un manque d’intelligence tactique et d’efficacité. «Lucas, de temps en temps, il se réveille, il fait des actions de folie, résume Laurent Blanc. Et puis, il repart, et hop, il se réveille après». Une action symbolise parfaitement les deux visages du Brésilien : son rush incroyable face à l’OM, le 2 mars dernier. Après avoir éliminé cinq adversaires et effectué une course de près de 60 mètres, son ballon piqué avait été annihilé par un retour de Rod Fanni. «C’est un joueur plaisant à regarder, vraiment un artiste, reprend Blanc. Mais il faut qu’il progresse plus, qu’il soit plus constant dans ses performances et dans ses déplacements parce qu’il a du feu dans les jambes». L’entraîneur du PSG attend également de son joueur qu’il se montre plus efficace. Un domaine dans lequel Lucas a pourtant progressé. Alors que sa feuille de stats affichait seulement 3 passes décisives lors de ses six premiers mois en France, il en totalise déjà cinq de plus en L1, auxquels se greffent trois buts. «Il est en train de progresser dans sa vitesse, ses dribbles, complète Blanc. Quand il comprendra que s’il arrive à se mettre en face d’un adversaire, il pourra le déborder quasiment 9 fois sur 10 ou 10 fois sur 10... Ça demande de l’intelligence, du travail, de la compréhension. Il a tout ça. Maintenant je pense qu’il a pris conscience de ça.» Son entrée tonitruante, mercredi dernier, face à Chelsea tend à en attester. En l’absence d’Ibrahimovic, mardi soir à Stamford Bridge, Lucas devrait avoir une nouvelle occasion de le prouver. Citation Pourquoi Chelsea peut le faire En position défavorable lors de cette session retour à Stamford Bridge face au PSG (21h00), Chelsea dispose pourtant de bonnes raisons de croire à la qualification. 1) Parce qu'ils l'ont déjà fait Dans les annales de Stamford Bridge, ce 14 mars 2012 est resté comme l’une des plus belles soirées vécues dans l’antre des Blues. Quinze jours plus tôt à Naples, ces derniers avaient perdu la face (1-3) mais aussi leur entraîneur, André Villas-Boas, qui n’avait pas résisté au camouflet infligé par Cavani, Lavezzi et consorts. Sous la baguette de l’intérimaire Roberto di Matteo et poussée par un public très démonstratif, la bande à Lampard était parvenue à arracher la qualification en s’imposant 4-1 en prolongations sur un but d’Ivanovic. Le fait qu’un arrière-droit se soit trouvé au point de penalty pour offrir la qualification à son équipe résume bien la folie de cette soirée : en 45 tentatives jusque-là, seulement trois clubs avaient retourné un tel handicap en Ligue des champions. Pour, derrière, aller soulever le trophée à Munich. «Ce que l’on doit faire contre Paris mardi, on l’a fait contre Naples, se souvient le capitaine John Terry. Il y avait une atmosphère phénoménale. Dos au mur, on avait trouvé les ressources pour forcer le passage. Dans des soirs comme cela, Stamford Bridge est un endroit très spécial.» 2) Parce que Samuel Eto'o sera (peut-être) là Et si le buteur le plus prolifique de l'effectif était de retour ? Absent des terrains depuis le 22 mars dernier en raison d’une blessure aux ischios-jambiers de la cuisse droite, Samuel Eto’o pourrait être de retour pour cette affiche capitale. L’attaquant camerounais a suivi une partie de l’entraînement collectif lundi. Cela représenterait un sacré atout pour les Blues, vu qu’avec onze buts, tous inscrits à Stamford Bridge, Eto'o est tout simplement le buteur le plus prolifique de l’effectif. «Je voulais Eto'o sur le banc pour jouer 15-20 minutes samedi mais il n'était pas suffisamment prêt, a expliqué José Mourinho après le succès contre Stoke City samedi (3-0). Peut-être que je le sélectionnerai mardi. Si vous pensez qu'il va sortir après dix minutes, vous ne pouvez pas prendre le risque. Mais si ce risque est minimum, alors oui…» S’il a chambré le Camerounais sur la jeunesse de ses jambes, le technicien est parfaitement conscient d’une chose : lors des grands rendez-vous cette saison (Liverpool, Tottenham, Arsenal, Galatasaray), son « papy » avait encore une assez bonne acuité visuelle pour trouver le chemin des filets. 3) Parce que Mourinho Jamais encore José Mourinho n’a été éliminé en quarts de finale de Ligue des champions. Ni avec Chelsea, ni avec Porto, ni avec l’Inter Milan ou même le Real Madrid. Certes, il n'a jamais renversé une situation si mal engagée (avec le Real Madrid, il avait échoué face au Barça en 2011, puis en 2012 contre le Bayern Munich, et enfin en 2013 face au Borussia Dortmund). «Ce match est loin d'être fini. On va l'aborder avec un sourire, c'est ce qu'il faut pour réaliser un exploit quasi impossible. On sait qu'il faudra un score fou». La folie, ça lui parle. Gardera-t-il son 4-2-3-1 comme à la maison ou tentera-t-il un coup de poker ? En position under the gun, il n'y a pas meilleur candidat que le Special One pour sortir un grand bluff. Citation Le «French Toast» pour Chelsea Le quart de finale retour de Ligue des champions entre Chelsea et le PSG, ce mardi soir à Stamford Bridge (20h45), apparaît pour la presse anglaise comme un grand défi pour Chelsea et son entraîneur José Mourinho. Si le Sun s’attarde longuement sur la mort de la fille de Bob Geldof, la sulfureuse Peaches, le tabloïd offre une double page à Chelsea-PSG avec ce gros titre «Grin it boys» : «Il faut en sourire, les garçons». Sourire, oui car c’est exactement ce qu’a demandé José Mourinho à ses joueurs lundi. Pour le Portugais, les Blues «doivent y croire» et «attaquer la partie avec le sourire». Pour le quotidien le plus acheté outre-Manche, ce match pourrait «être le dernier à enjeu de la saison pour Mourinho». Car en cas d’élimination, son équipe n’aurait plus rien à jouer d’important puisque le Portugais a déjà proclamé que le titre en Premier League était «déjà perdu». Le Daily Mail met en avant les raisons d’y croire comme celles de ne pas y croire justement. Dans les raisons d’y croire, le journal rappelle qu’«aucun club français n’est venu gagner à Stamford Bridge en cinq visites». Et que l’arbitre du match est peut-être un (bon) signe. Déjà, Pedro Proença a la même nationalité que José Mourinho. Et le Portugais était déjà au sifflet de la finale 2012 remportée par Chelsea face au Bayern Munich... Proença serait donc un porte-bonheur. La palme du meilleur titre revient au Daily Star avec son «French Toast», pour le «test français». Quasiment rien sur le PSG ! Evidemment Samuel Eto’o est partout. Jouera-t-il ? C’est la grande interrogation pour les Anglais. Le Sun a couché son nom dans l’équipe probable, avec Willian et Hazard à ses côtés, et Oscar en soutien. Le Daily Mail pense également que le Camerounais va débuter alors que son consultant, l’ancien Gunner Martin Keown, est convaincu que Chelsea devrait plutôt jouer avec Fernando Torres qu’avec Eto’o, notamment pour son sens de la profondeur et ses frappes légèrement excentrées côté droit. Au milieu de toutes ces pages, très peu de place est consacrée au PSG. Quelques lignes dans le Sun, quand le Daily Star, lui, a fait plus long en reprenant les meilleures déclarations de Laurent Blanc lundi en conférence de presse. Pour le reste, rien. Rien sur l’absence d’Ibra, sur les cracks parisiens que sont Cavani, Lavezzi, Lucas, Motta, Thiago Silva. Les Anglais s’en fichent éperdument. Citation 3 000 supporters attendus Près de 3 000 supporters du PSG prendront place, mardi soir, dans les tribunes de Stamford Bridge pour suivre le quart de finale retour de Ligue des champions contre Chelsea. Six jours après les heurts entre holigans dans le centre de Paris, les autorités locales n'excluent pas quelques débordements, notamment de la part de 150 fans de la frange dure des supporters de la capitale qui pourraient se rendre à Londres dans la journée. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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10/04/2014 12:17
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Citation Laurent Blanc a-t-il été à la hauteur ? Après l'élimination du PSG par Chelsea en quart de finale de Ligue des champions, la part de responsabilité de l'entraîneur parisien fait débat. C'est un principe intangible du foot : l'entraîneur est toujours responsable des résultats de son équipe, les bons comme les mauvais. Quelle est la part de Laurent Blanc dans l'élimination du PSG en Ligue des champions ? On ne peut lui en imputer la totalité, car ce n'est pas lui qui défend mal sur une touche ou qui ne cadre pas les occasions de Cavani. Néanmoins, il y a forcément quelque chose qu'il a raté lors de cette double confrontation face à Chelsea. La plus évidente tient dans l'approche du match. Lundi, il explique que le PSG ne vient pas pour subir et que son équipe possède les armes pour contrecarrer les Anglais. C'est l'inverse qui arrive. Son principal tort réside sans doute là : il n'a pas su inverser la tendance, redonner confiance après le premier but de Chelsea et convaincre ses hommes de défendre plus haut. Tout l'inverse du match aller où son discours à la pause avait manifestement changé le décor et les acteurs du second acte. Cette fois-ci, il n'a pas pesé sur l'événement, et son équipe n'a pas déroulé son jeu habituel. Une responsabilité limitée sur le choix des hommes Jeune entraîneur (il est dans sa sixième année de coach, avec 26 matchs de Ligue des champions dirigés, contre 117 à l'actif de Mourinho par exemple), Blanc est en fait soupçonné de ne pas savoir (encore) trouver les mots pour recadrer une équipe ou s'adapter tactiquement à un problème donné. Surtout que les équipes qui décident de prendre le ballon à l'adversaire, comme le PSG ou Barcelone, n'ont en général pas de plan B crédible. C'est aussi l'histoire de cette élimination sans panache, alors que, la saison passée, le club parisien avait donné le sentiment d'être allé au bout de lui-même pour tenter de sortir le Barça en quart. Sur le choix des hommes, sa responsabilité paraît plus limitée. C'est la formation classique et attendue qui s'est présentée au coup d'envoi, bien que la veille du match, lors de la dernière séance d'entraînement, Pastore soit avec les titulaires et Lucas avec les remplaçants. Son coaching fait plus débat. Certains lui reprochent l'entrée de Marquinhos, alors que Mourinho empilait les attaquants. Elle n'a rien d'un scandale. Blanc s'est au final privé de Digne, Van der Wiel et Ménez. Les deux premiers n'auraient rien changé et croire que Ménez aurait influé sur le résultat relève beaucoup du pari. Citation Alain Roche : « Lui imputer l'élimination, ce n'est pas juste » « Lui imputer l'élimination, ce n'est pas juste. J'ai plus vu des erreurs individuelles de joueurs que des erreurs de l'entraîneur. Il faut arrêter avec le coaching de Mourinho, il fait juste entrer ses attaquants parce que Chelsea doit marquer pour se qualifier. Il n'a eu aucune influence sur le résultat du match alors qu'il s'était planté à l'aller en changeant toute son organisation au milieu. Laurent n'aurait pas dû dire à la fin du match que son équipe ne savait pas si elle devait attaquer ou défendre. Pendant les vingt-cinq premières minutes, le PSG a bien contrôlé puis a commencé à reculer inconsciemment lorsque la pression a augmenté. » Citation Jérôme Rothen : « Manifestement, il n'avait pas de plan B » « Il n'a pas été capable de s'adapter tactiquement, avant et pendant le match, au jeu de Chelsea. Cette saison, le PSG pratique un beau football, basé sur la possession du ballon. Mais ce style ne peut pas s'appliquer partout, surtout en l'absence d'Ibrahimovic. Or, mardi soir, le fort pressing de Chelsea a empêché Paris de jouer. Et, manifestement, Blanc n'avait pas de plan B. On avait aussi l'impression qu'il n'avait pas donné de consignes claires à son groupe. Fallait-il tenir le score ? Marquer ? D'ailleurs, sur le premier but, il a l'air un peu paniqué, ce qui, à mon avis, n'a pas dû rassurer ses joueurs. » Citation Ce qui manque encore à Paris pour passer un cap « La différence, c'est l'expérience. » Laurent Blanc a pointé le manque de vécu collectif de son équipe pour expliquer l'échec face à Chelsea. Le problème est que ce paramètre ne s'achète pas. En attendant de voir son groupe prendre de l'âge et de la bouteille, le PSG peut néanmoins agir pour changer définitivement de dimension. Poursuivre la course à l'armement. Dans le foot moderne, la solution la plus simple pour grandir est de s'attacher les services de joueurs de calibre international. Si l'UEFA ne lui met pas de bâtons dans les roues dans le cadre du fair-play financier, Paris devrait de nouveau étoffer son effectif avec notamment un attaquant. Si Ibrahimovic traverse la plus belle saison de sa carrière, il aura 33 ans le 3 octobre. Le pari Lucas n'a pas été payant et Lavezzi est trop inconstant pour incarner un recours fiable. « Cette élimination peut être un mal pour un bien, dit Alain Cayzac, ancien président du club. Elle va permettre de mettre en lumière les petits manques et de les combler. Après, si c'est faisable de recruter Messi, Ronaldo ou Hazard... » Recruter un directeur sportif. Le départ de Leonardo en juillet 2013 a laissé un vide au PSG. Dans la personnalisation du club, ni Nasser al-Khelaifi ni Jean-Claude Blanc ne l'ont remplacé. L'ancienne voix du PSG a également façonné le groupe, choisi les joueurs en fonction de leurs qualités aussi bien sportives qu'humaines. Si Laurent Blanc ne s'est jamais plaint de son effectif, il n'a jamais pesé sur sa construction, hormis le recrutement de Yohan Cabaye cet hiver. Qu'en sera-t-il l'été prochain alors que les grandes manoeuvres sont déjà lancées en coulisses ? Le PSG a sondé des personnalités comme Figo ou plus récemment le conseiller monégasque Luis Campos. Citation Leonardo : «Les joueurs doivent apprendre à mieux gérer leurs émotions» Mine bronzée et sourire en bandoulière, Leonardo le Milanais était hier de passage à Paris. Une visite éclair de quelques heures dans la capitale, le temps d'assister à une audience devant le Conseil d'Etat. La plus haute juridiction administrative du pays étudiait le maintien ou pas de la suspension de quatorze mois décidée contre lui par la Fédération française de football. Près d'un an après les faits, l'affaire du coup d'épaule donné à l'arbitre du match PSG - Valenciennes lui colle donc toujours à la peau. Cependant, la tournure de l'audience l'a visiblement rassuré. Dans l'attente d'un résultat d'ici deux à trois semaines, l'ex-directeur sportif parisien de 44 ans s'est ensuite exprimé sur les sujets qui font l'actualité du PSG. A commencer bien sûr par l'élimination face à Chelsea. Il a aussi défendu le bilan de ses deux années passées à Paris. Pourquoi le PSG a-t-il été éliminé par Chelsea ? Leonardo . Gérer le résultat du match aller était une mission difficile. Je sais, cela peut sembler paradoxal, mais c'est la vérité : il est plus compliqué de jouer un match pour ne pas le perdre plutôt que pour le gagner. Sur l'ensemble des deux matchs, cela fait 3-3. Le PSG n'a donc pas perdu. Comme l'an passé contre le Barça. C'est juste le but marqué à l'extérieur par Hazard qui fait la différence. Je suis sûr que, si l'ordre des matchs avait été inversé, le PSG serait passé. Que manque-t-il encore à Paris pour aller plus haut ? Les joueurs doivent apprendre à mieux gérer leurs émotions pour ne pas passer à côté des grands rendez-vous. Là, c'est clair, ils ont raté leur match. C'est juste une question de psychologie et de mental. Chelsea ou le Real Madrid doutent moins que le PSG. Et pour cela, seul le temps peut apporter cette sérénité. L'équipe est en train d'apprendre et doit gagner en confiance. Elle s'installe dans le top 8 européen pour la deuxième année consécutive. Il faut juste qu'elle ait vraiment conscience de ses possibilités. Edinson Cavani a incarné mardi soir le manque de confiance dont vous parlez... C'est toute la difficulté de la Ligue des champions. Il faut être au top au bon moment. Cavani se remet encore d'une blessure qui l'a écarté des terrains pendant un mois et il faut toujours du temps pour revenir au meilleur niveau. Thiago Silva, lui, jouait avec un masque. Il a bien joué, mais il n'était pas à 100 %. Comme au même moment, Ibra était absent, cela fait beaucoup. L'association entre Ibra et Cavani est-elle un succès ? Le PSG avait besoin l'été dernier d'un deuxième grand buteur. Cette saison, Zlatan a marqué jusqu'à maintenant 40 buts et Edinson 26 (NDLR : 22 en fait). C'est donc un succès. Je ne vois pas comment on peut en douter. Zlatan et Cavani, c'est comme Pelé et Garrincha, ils peuvent bien sûr jouer ensemble. Cavani a pourtant exprimé certains états d'âme sur le rôle qui lui est dévolu... Les états d'âme, cela existe toujours dans le football. Mais un joueur est là pour jouer au poste où on lui demande, Cavani comme un autre. L'équipe a-t-elle progressé avec Laurent Blanc ? L'équipe a changé. Il lui a donné un style. Il a été très intelligent dans sa manière d'utiliser les qualités de l'équipe. Et puis, les résultats sont là. Aujourd'hui, on est au lendemain d'une défaite, donc on regarde les choses qui ne vont pas. Mais, dans l'ensemble, c'est très positif. Le fair-play financier peut-il désormais freiner les ambitions du PSG sur le terrain des transferts ? Je ne le pense pas. Jusqu'à maintenant, le club a dépensé beaucoup d'argent dans le domaine du recrutement. A l'avenir, le PSG va peut-être commencer, lui aussi, à vendre des joueurs. De toute façon, à chaque fois que les règles évoluent, il faut s'adapter et trouver une solution. Votre arrivée à Paris en juillet 2011 est toujours associée avec celle de Javier Pastore. Quel bilan faites-vous de ses trois saisons au PSG ? Quand Javier a marqué contre Chelsea au match aller, sincèrement, j'ai pleuré. Tout simplement parce qu'il est le joueur qui a le plus souffert du montant de son transfert. Il a été massacré à cause de ça. Moi, je me souviens qu'il a été le premier à croire au projet du PSG. Ensuite, à partir de la deuxième saison, la concurrence a été plus forte. Mais il est toujours là. Regrettez-vous parfois de l'avoir fait venir à Paris ? Je ne suis pas Edith Piaf. Mais non, je ne regrette rien (sourires). Près d'un an après votre départ, vous n'avez toujours pas été remplacé. Si Nasser al-Khelaifi vous propose de revenir au PSG, que dites-vous ? Je dirais que je me sens aujourd'hui dans la peau d'un entraîneur. Je veux revenir la saison prochaine sur un banc de touche. Où ? Je ne sais pas. Je me sens proche de l'Italie, bien sûr. C'est là que vit ma famille, mais je reste ouvert à toute proposition. Citation Il n'y a plus d'urgence pour Zlatan L'élimination contre Chelsea mardi a déjà produit ses premiers effets. Rentrés vers 5 heures du matin à Paris, les Parisiens ont eu droit à une journée de repos hier. Laurent Blanc a annulé la séance qui était programmée. Même Zlatan Ibrahimovic ne s'est pas rendu au centre d'entraînement pour soigner sa lésion musculaire de la cuisse droite. Alors que le club envisageait d'anticiper le retour de l'attaquant suédois pour une éventuelle demi-finale retour de Ligue des champions, hier en interne, on laissait entendre qu'il n'y avait plus urgence. De nouveaux examens vont être pratiqués demain. Leurs résultats préciseront la durée de l'absence du Suédois. Même s'ils devaient être positifs, il n'est pas évident que le meilleur buteur du PSG tente le pari de disputer la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon, samedi 19 avril. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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10/04/2014 15:52
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#6093
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![]() "I'm the one who knocks!!!" ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,606 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Gillot et le protège-tibia de Demba Ba Francis Gillot est revenu à sa manière ce jeudi matin sur la défaite du Paris SG à Chelsea (0-2) en prenant la défense de Laurent Blanc : «Le match retour se joue sur quoi ? Le deuxième but, c’est quoi ? Un tir tout pourri qui arrive dans les six mètres, on ne sait pas comment et Demba Ba qui, heureusement avec les protège-tibias, ne la met pas au-dessus, en faisant tibia – péroné – protège-tibia et but. A cinq minutes près, Paris, c’est la meilleure équipe du monde et Laurent Blanc le meilleur entraîneur du monde. Là, à cinq minutes près, c’est Mourinho le grand entraîneur, parce qu’il va chuchoter des trucs dans l’oreille, là, c’est incroyable ! Il faut arrêter le délire, c’est du n’importe quoi.» lequipe.fr -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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11/04/2014 07:58
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#6094
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,458 Inscrit : 12/11/2010 Membre no 2,097 Tribune : Non précisée |
Citation Raï : «L'élimination n'est pas un coup d'arrêt, mais une étape» Raï, 48 ans, a rallié mercredi son appartement parisien en provenance de Londres où il a assisté à la défaite du PSG contre Chelsea. Le parrain du salon Galaxy Foot (de demain jusqu'au 16 avril à la porte de Versailles) jette un regard sur l'actualité de son ancien club. L'élimination du PSG par Chelsea est-elle une contre-performance ? Raï. Ce sont des choses qui arrivent. Le Real est réputé invincible et a failli être éliminé. Le match s'est joué en seconde période et cela aurait été différent si le retour avait eu lieu à Paris. Le projet de Chelsea a dix ans, celui du PSG à peine plus de deux et, pourtant, ils ont été tout près de se qualifier. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, des détails. Le PSG serait donc trop jeune ? Atteindre la finale de la Ligue des champions ne se fait pas du jour au lendemain. Cette saison, l'équipe était plus costaud. Cette élimination n'est pas un coup d'arrêt, mais juste une étape. Pour les joueurs, le staff, les dirigeants et l'entourage du club. Le slogan « Rêvons plus grand » montre l'ambition du projet ; mais pour le faire devenir réalité, cela passe par des étapes. Est-ce qu'on en demande trop et trop vite au PSG ? C'est normal d'attendre beaucoup des projets ambitieux. Mais Paris a grandi plus vite que des projets similaires comme Manchester City ou Chelsea. Il est en avance. Michel Denisot (NDLR : président de 1991 à 1998) disait qu'il fallait mettre la barre très haut pour que, si jamais les objectifs n'étaient pas atteints, on s'en soit approché au plus près. Voir Paris gagner un jour la Ligue des champions est donc crédible ? J'y crois mais cela reste à prouver. Lyon a été champion de France sept fois mais n'a jamais réussi à atteindre la finale. La L 1 est en dessous des autres championnats par sa qualité technique, l'adversité qu'on y trouve. Paris doit avoir des atouts pour compenser cela. Comment Paris peut rebondir après une telle désillusion ? Pour rebondir, il faut s'appuyer sur des personnalités importantes. En 1997, on perd l'aller contre le Steaua Bucarest sur tapis vert. Tout le monde pense alors que c'est foutu. C'est le moment où les leaders du groupe, les dirigeants comme Denisot, sont intervenus (Paris a gagné le retour 5-0 et s'est qualifié). Les gens qui portent l'image du club, comme Thiago Silva, doivent faire en sorte que la motivation revienne. Votre ami Leonardo manque-t-il au PSG ? Il manquerait à n'importe quel club. Si le PSG en est là plus vite que d'autres, c'est grâce à lui. C'est plus facile de venir au PSG aujourd'hui qu'il y a deux ans. Les joueurs sont venus pour Leonardo. Le club peut le remercier. Si Paris gagne un jour la Ligue des champions, il en portera aussi une responsabilité ; car c'est lui qui a construit la base du projet. Mais le PSG peut continuer à vivre sans lui. Citation Ibra, un voyage en Suède qui interroge Blessé à une cuisse depuis le 2 avril, Ibra était le grand absent du camp des Loges hier matin. La star parisienne a en effet quitté la capitale. Direction la Suède pour un séjour d'une durée indéterminée. « En accord avec le PSG, Zlatan Ibrahimovic est rentré en Suède ce mercredi afin d'y poursuivre son programme de soins », a expliqué le club. Est-ce la seule raison ? Il est permis d'en douter. Certes, Ibra entretient depuis des années une relation de confiance avec Richard Dahan, le physiothérapiste de la sélection suédoise. Et il est tout à fait possible que les deux hommes se rencontrent à cette occasion. Néanmoins, dans le même temps, le staff médical du PSG avait programmé des examens de contrôle aujourd'hui à Paris afin de réévaluer la durée d'indisponibilité de son meilleur buteur. En attendant son retour en France, ces examens sont reportés à une date ultérieure. Citation Blanc : «Nous ne serons jugés que sur les résultats» Jusqu'à mardi, la Ligue des champions était son fil conducteur, son aiguillon, son plus beau terrain d'expression. Le PSG doit désormais apprendre à vivre sans. « Le contrecoup est encore plus dur à digérer que l'an dernier après notre élimination face au Barça, souffle un joueur. Face à Chelsea, on pensait que ça allait passer après l'aller. En fait, on a joué contre une équipe très forte et très solide. » Après une journée de repos mercredi, la reprise de l'entraînement a eu lieu hier dans une ambiance un peu moins légère qu'à l'accoutumée. « Les titulaires de mardi, en particulier, semblaient encore marqués par la déception, observe un familier du camp des Loges. » Est-ce pour écarter la menace d'une décompression postélimination ? Laurent Blanc a saisi en tout cas la première occasion pour tenter de remobiliser ses troupes. En début de séance, le coach a réuni en arc de cercle l'ensemble de son effectif, sauf Ibrahimovic (voir ci-contre) , le temps d'un discours de quelques minutes. « Nous n'allons pas tout remettre en question parce que nous sommes éliminés de la Ligue des champions, a-t-il d'abord soutenu. Il faut regarder devant nous. En fin de saison, nous ne serons jugés que sur les résultats et sur les titres que nous aurons remportés. Il faut donc absolument faire le doublé championnat-Coupe de la Ligue. Avec le Trophée des champions ( NDLR : remporté en août dernier face à Bordeaux), cela ferait trois trophées sur cinq possibles. Beaucoup aimeraient être à notre place. » Volontariste et positif, Blanc n'est en revanche pas revenu sur la performance de mardi. Ni débriefing, ni analyse critique : est-ce la meilleure recette pour chasser les fantômes de Stamford Bridge ? Les joueurs, eux, ont écouté et n'ont rien dit. Du moins pas sur le moment. En début d'après-midi, alors qu'il quittait le centre d'entraînement au volant de son Range Rover, Blanc a été sollicité par un noyau de fidèles supporteurs. Il s'est arrêté au milieu de la route, a signé des autographes et a échangé quelques instants avec eux. « On va finir par la gagner, cette Ligue des champions, et le plus vite possible, j'espère », a-t-il lancé, avant de redémarrer. Depuis hier, le PSG entame la dernière ligne droite de sa saison. Pas forcément la plus passionnante, mais pas la moins importante non plus. D'ici au 17 mai, sept matchs figurent au programme : six L 1, à commencer par un déplacement à Lyon dimanche, et la finale de Coupe de la Ligue toujours contre l'OL. En ligne de mire, un deuxième titre de champion de France d'affilée et une coupe nationale qui serait la première de l'ère qatarienne. Le menu est alléchant mais, pour les ogres du PSG, cela ressemble à un régime minceur. Leparisien.fr |
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11/04/2014 18:58
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#6095
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,526 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 165 Tribune : Canapé |
Citation Ibrahimovic en deuil Parti en Suède mercredi avec sa femme et ses deux enfants, Zlatan Ibrahimovic a eu la douleur de perdre l'un de ses frères, décédé cette semaine des suites d'une longue maladie. A la suite de ce deuil familial, le retour à Paris de l'attaquant suédois du PSG n'est pas encore programmé. Ce séjour en Suède n'est donc aucunement lié à un éventuel traitement de sa blessure à la cuisse droite, touché lors du quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea, le 2 avril dernier. Lequipe.fr |
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11/04/2014 19:50
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#6096
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 874 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 153 Tribune : Canapé |
Citation T. Silva : «Pas notre soirée»
Thiago Silva, le capitaine du PSG, est revenu vendredi sur l'élimination de son club en quarts de finale de la C1. «C'est toujours difficile de perdre un match comme ça», a notamment déclaré le Brésilien. Thiago Silva est revenu vendredi sur l’élimination du club parisien en quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea dans une interview à PSG TV. «Ce n’était pas notre soirée. Nous avons péché dans plusieurs situations de jeu, mais je pense que l’expérience de Chelsea a prévalu à la fin du match. Ils ont un entraîneur très expérimenté », a déclaré le capitaine du PSG. «Si on prend deux buts en première mi-temps, on a le temps de changer le jeu, d'essayer autre chose. Mais quand on l'encaisse en toute fin de match, il n'y a plus rien à faire.» «C’est toujours difficile de perdre un match comme ça, en encaissant un but dans les dernières minutes. Si on prend deux buts en première mi-temps, on a le temps de changer le jeu, d’essayer autre chose. Mais quand on l’encaisse en toute fin de match, il n’y a plus rien à faire. On a eu une belle occasion avec Marquinhos, mais quand on encaisse un but si près de la fin, c’est très dur», a poursuivi le défenseur brésilien, qui se projette déjà sur la prochaine édition de la C1 : «Il faut continuer de travailler sérieusement pour aborder la saison prochaine dans les meilleures conditions et essayer d’aller en finale (...) Nous allons continuer à nous battre tous ensemble pour faire de cette équipe du Paris Saint-Germain la meilleure équipe au monde. Il faut encore travailler beaucoup pour décrocher enfin la Ligue des champions». «Difficile de se reconcentrer sur le Championnat» En ce qui concerne le prochain match du PSG, contre l’OL dimanche (21h00), Thiago Silva estime qu’il «est difficile après une défaite et une élimination comme celle que l’on vient de subir contre Chelsea de se reconcentrer sur le Championnat». «Mais maintenant, tous les joueurs ont su se remettre en selle. Nous avons un match difficile et je suis sûr que nous allons réaliser une grande performance», a-t-il assuré. D’autant que cette rencontre de la 33e journée de Ligue 1 servira de répétition avant la finale de la Coupe de la Ligue samedi prochain. «On a la possibilité ce dimanche, si on arrive à s’imposer, de se rapprocher du titre (...) Ensuite on rejoue Lyon mais en Coupe de la Ligue et on est très motivés pour remporter ces deux compétitions. C’est notre objectif». |
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12/04/2014 09:43
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#6097
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Les dossiers chauds de la fin de saison HORMIS LA FINALE de la Coupe de la Ligue, le 19 avril, la fin de saison du PSG, quasi assuré de décrocher un quatrième titre de champion, s’annonce longue après l’élimination en Ligue des champions. Plusieurs dossiers devraient néanmoins occuper le club. Gagner la Coupe de la Ligue Laurent Blanc ne s’en est pas caché devant ses joueurs, jeudi, quand il les a revus au camp des Loges après la désillusion de l’élimination à Chelsea en Ligue des champions : remporter la Coupe de la Ligue contre Lyon au Stade de France n’est pas un lot de consolation, mais c’est un passage obligé pour les propriétaires qatariens avides de trophées. L’entraîneur leur a rappelé, comme pour mieux tenter de relancer une machine enrayée. Le Président ne connaît que trop bien les consignes du sien. En début de saison, Nasser al-Khelaifi a tracé la feuille de route : le titre de champion, un meilleur parcours européen et une coupe nationale. Réussir le doublé serait donc déterminant au moment de tirer le bilan de la saison. Paris n’a pas franchement le choix. L’avenir de Blanc en pointillé Sa prolongation de contrat est imminente. Le dossier est finalisé depuis plusieurs jours. Ne manquent que la signature de l’intéressé et l’officialisation. Le champion du monde aura alors toutes les chances de diriger le PSG une deuxième saison. Mais la finale de la Coupe de la Ligue va peser d’un poids colossal dans le bilan de l’entraîneur. En cas de défaite, il n’aura remporté « que » le Championnat de France (et le symbolique Trophée des champions) et n’aura pas réussi à améliorer le palmarès du club, comme l’exigent les propriétaires qatariens. Sa situation personnelle deviendra compliquée. Mais l’ancien coach de Bordeaux n’est pas forcément au bout de ses peines en cas de victoire non plus. Le Qatar a pris l’habitude de sonder le marché, tous les marchés, celui des joueurs comme des manageurs. La volonté aujourd’hui est de continuer avec Blanc. Le point de vue est sincère, mais il peut évoluer. La menace du fair-play financier Pour la direction du PSG, c’est le dossier le plus brûlant du moment. Fin avril, début mai au plus tard, le club connaîtra la décision de la chambre d’instruction du fair-play financier. Quatre cas de figure sont envisageables : le dossier du PSG est classé sans suite, une sanction légère est décidée, un accord transactionnel est scellé, ou, alors, son dossier est transmis à l’instance disciplinaire. Dans ce dernier cas, la sanction définitive ne sera connue que mi-juin. Paris aurait alors la possibilité de se pourvoir en appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). La menace d’une exclusion de la prochaine Ligue des champions semble à ce jour écartée, mais d’autres sanctions peuvent être infligées au club. De la plus anecdotique, comme la limitation du nombre de joueurs autorisés à disputer la Ligue des champions (22 ou 23 au lieu de 25, par exemple). A la plus embarrassante : interdiction d’aligner dans cette épreuve les recrues du mercato estival. L’incertitude qui pèse toujours sur le club de la capitale ne tient pas à son déficit — quelques millions d’euros en 2012-2013 — mais au contrat d’image signé avec l’office de tourisme qatarien (QTA). Le montant de ce partenariat, 200 M€ par an, est soupçonné d’avoir été surévalué. Un doute nourri par le lien entre QSI (propriétaire du PSG) et QTA, deux entités qui partagent le même actionnaire ultime : l’Etat du Qatar. Gérer les départs Deux joueurs sont en fin de contrat au mois de juin : Jérémy Ménez et Alex. Alors que le premier nommé quittera Paris de manière certaine, le second devrait bénéficier d’une prolongation. Son avenir au club est intimement lié à la gestion du quota de joueurs extracommunautaires. A ce jour, ils sont quatre (Alex, Lucas, Maxwell et Thiago Silva), soit le maximum autorisé, et cela empêche le PSG de recruter un joueur non européen. Si cela constituait un problème, le club pourrait aussi envisager un prêt de Lucas. Une option pas encore d’actualité. D’autres dossiers s’empilent sur le bureau de Jean-Claude Blanc, le directeur général. Celui d’Hervin Ongenda, qui a demandé à être prêté la saison prochaine. Et celui d’Adrien Rabiot, dont la prolongation de contrat au-delà de 2015 constitue toujours un sujet de crispation. Enfin, Javier Pastore pourrait lui aussi être concerné par un départ, au gré des événements du mercato. Après trois saisons globalement cahotantes à Paris, El Flaco est toujours courtisé en Italie. Un mercato sans star C’est la logique du fair-play financier et de la construction en année 4 du projet qatarien : Paris a seulement besoin de correction à des postes où il se sent amoindri. Le club a donc ciblé un attaquant, un milieu et un arrière-droit. La saison passée, il avait enrôlé Cavani, Marquinhos et Digne. Trois nouveaux viendraient, encore une fois, mettre de la concurrence à des postes clés. Evidemment, si l’instrument de contrôle et de sanction de l’UEFA ne s’avère pas aussi dur qu’annoncé, un gros coup est toujours possible, puisque le PSG rêve de stars comme Messi, Cristiano Ronaldo ou Suarez. Beaucoup d’observateurs ne croient pas l’organisation européenne capable d’infliger une lourde punition à Paris, l’une des têtes d’affiche désormais de la Ligue des champions. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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12/04/2014 19:07
Message
#6098
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Blanc : «On dirait que c'est la fin du monde» Quatre jours après l'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions sur le terrain de Chelsea (0-2 après le 3-1 de l'aller), Laurent Blanc a tenté de «relativiser», même si «tout le monde a été affecté». Ce samedi, alors qu'il a tenté depuis quelques jours de reconcentrer ses hommes sur la fin de saison et une double confrontation face à Lyon (dimanche en Championnat et samedi prochain en finale de la Coupe de la Ligue), Laurent Blanc n'avait pas forcément le coeur à revenir sur l'élimination du PSG face à Chelsea, mardi (0-2). «Il faut la digérer, passer à autre chose. Je ne vous cache pas que mercredi et jeudi, ce n’était pas joyeux, mais on a pris conscience qu'il y a une saison à finir, à très bien finir, a rappelé l'entraîneur parisien en conférence de presse. On a eu du mal à avaler cette élimination, mais il faut la surmonter. Bien sûr qu'il y a des enseignements à tirer. Il y en a toujours, et peut-être encore plus quand tu perds. Quand on dit qu’il nous a manqué l'expérience, c’est la réalité. Entre Chelsea et le PSG, il y a une différence énorme à ce niveau-là. Et si on rajoute l'entraîneur, elle est encore plus énorme...» «Ceux qui pensent qu'on peut programmer une victoire en Ligue des champions se trompent» Pas question pour Blanc de se défiler, même s'il rappelle que son équipe était qualifiée jusqu'à la 87e minute à Stamford Bridge : «J’ai ma part de responsabilités, puisque j'avais le choix de faire l’équipe. Quand tu ne passes pas, c'est que tu n'as certainement pas dû faire les bons. C'est le métier qui veut ça. A cinq minutes près, on ne se pose pas la question, mais je comprends les critiques.» Ce qu'il comprend moins, en revanche, c'est l'impatience de certains. «Il faut être réaliste, la C1 ne se gagne pas comme ça, a-t-il tenu à rappeler. Le club a les moyens de la remporter, oui, mais ce n’est pas dit qu’il la remporte ! Ceux qui pensent qu’on peut programmer une victoire en Ligue des champions se trompent. Ça arrivera peut-être quand on s’y attendra le moins…» «Au Real, ça fait dix ans qu'il essaient...» Laurent Blanc souhaite donc «relativiser» la portée de la fin de parcours brutale du champion de France sur la scène européenne : «Tout le monde est affecté, mais on dirait que c'est la fin du monde ! Moi-même, j’ai été très affecté, le lendemain ç'a été dur, mais on a une fin de saison à jouer et on peut gagner deux titres. La Ligue des champions pour l'instant, c'est un rêve ! Le club va progresser, franchir les marches qui manquent. Mais ça va prendre un peu de temps. On pourrait en citer, des clubs qui ont mis les moyens et qui n’ont même pas passé les poules. Au Real Madrid, ça fait dix ans (douze en fait depuis leur dernier sacre, ndlr) qu’ils essaient mais ils ne la gagnent pas…» Citation Blanc se donne dix jours «Ces choses-là peuvent attendre.» Encore une fois, il a été question de l'avenir de Laurent Blanc lors de la conférence de presse de l'entraîneur du PSG ce samedi. Ce dernier a une nouvelle fois noyé le poisson, expliquant qu'il se prononcerait après la finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon, samedi prochain. «J’ai une proposition, et je me donne dix jours pour y répondre, parce qu'il y a des choses importantes qui vont se passer sur le terrain, a déclaré Blanc. Je serais très heureux de continuer, c'est juste une question de patience. Certaines choses peuvent évoluer, et en ce qui me concerne je suis très motivé pour m'occuper du terrain. Une fois qu'on aura fait ce qu’on doit faire, on se posera et vous aurez des nouvelles très fraiches, très rapidement.» Citation Blanc encourage Zidane Alors que le nom de Zinédine Zidane circule notamment du côté de l'AS Monaco pour la saison prochaine, Laurent Blanc a encouragé son ancien partenaire en équipe de France à franchir le pas et à prendre rapidement la tête d'une équipe. «On n'en a pas discuté récemment mais je sais qu'il a envie de devenir entraîneur, il le dit à pas mal de personnes, a déclaré l'entraîneur parisien ce samedi. C’est bien. Il a pas mal de propositions, j’espère qu'il fera le bon choix et qu’il se lancera dans ce métier avec une grande motivation.» «Il va partir avec beaucoup de crédit, parce qu'il a été un joueur fantastique, avec un charisme énorme, estime Blanc. Qu’il en profite parce qu'au bout d'un certain temps, il y a la réalité du métier et des résultats.» Pour le technicien qui a débuté sa carrière sur le banc en 2007 avec Bordeaux, Zidane ne doit pas hésiter à sauter le pas après avoir finalisé son apprentissage en tant qu'adjoint au Real Madrid : «Il apprend beaucoup de choses avec Ancelotti. Qu’il enregistre, parce que quand on devient n°1, c’est bien mais c’est difficile, surtout dans un grand club. C’est la règle. Il a envie de le faire donc j'ai envie de lui dire : ''Fais-le, fais ce dont tu as envie sinon tu le regretteras.'' Il a l'énergie, il est encore jeune.» Citation Ibra seul absent à Lyon Blessé à la cuisse droite depuis dix jours et rentré en Suède en raison du décès d'un de ses proches, Zlatan Ibrahimovic ne sera pas présent à Lyon, dimanche, où le Paris-SG se rendra en clôture de la 33e journée de Ligue 1. C'est la seule absence à déplorer pour Laurent Blanc, qui peut compter sur tout le reste de son groupe pour rebondir après l'élimination en quarts de finale de la ligue des champions face à Chelsea (3-1, 0-2). Le groupe parisien Sirigu, Douchez - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, T. Silva, Van der Wiel - Cabaye, Matuidi, T. Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Cavani, Lavezzi, Lucas, Ménez. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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13/04/2014 07:20
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Citation Lyon-PSG. Répétition générale pour Paris Football. Ligue 1. Lyon - PSG. Le succès monégasque contre Rennes hier diffère, d'au moins dix jours, la conquête du titre de champion de France. Frédéric Gouaillard | Publié le 13.04.2014, 06h42 IL FAUDRA encore patienter. Le succès logique de Monaco, hier, sur une équipe de Rennes que l'on disait ressuscitée repousse de quelques jours le sacre du PSG en Ligue 1. Contrairement à la saison dernière, les partenaires de Thiago Silva ne seront pas champions ce soir à Lyon, même en cas de succès face au club de Jean-Michel Aulas. Il faudra plus vraisemblablement attendre le 23 avril et la réception d'Evian, sous certaines conditions. Mais que le club de la capitale soit sacré à l'issue de la 34 e ou de la 35 e journée, il s'agira de toute façon d'un record, puisque aucune des trois formations parisiennes championnes de France (1986, 1994 et 2013) n'avait été couronnée aussi tôt dans la saison. Pas le temps de gamberger S'il fallait un aiguillon à Paris après le crève-coeur de la Ligue des champions, il pourrait le trouver là autant que dans l'impérieuse nécessité de réaliser le doublé coupe-championnat. C'est d'ailleurs ce qu'affirme avec force Laurent Blanc, soucieux de déminer une fin de saison qu'il sait piégeuse. « Tout le monde a été affecté par l'élimination et, mercredi et jeudi, ce n'était pas très joyeux, décrit l'entraîneur parisien. Mais il faut passer à autre chose, il faut se reprogrammer. Il y a pire comme fin de saison. Il reste deux titres à gagner (NDLR : le championnat et la Coupe de la Ligue), alors qu'on pourrait n'avoir rien à jouer. » Relativiser et remobiliser. C'est le credo de Blanc qui sait que l'obtention du titre est d'ores et déjà acquise, mais pas la Coupe de la Ligue contre Lyon. D'autant que Paris a souvent peiné cette saison lors des matchs à élimination directe. Le PSG n'a donc pas le temps de gamberger alors que se profile une excitante double confrontation face à l'OL qu'il vaudrait mieux prendre par le bon bout. Et, aux grincheux qui ne se satisfont guère de ces titres nationaux, Blanc brandit son bilan. « J'ai l'impression que, dans l'histoire du PSG, il n'y a que les résultats de la Ligue des champions qui vont à l'avenir réguler la vie du club, lâche-t-il. On est en train de banaliser un titre de champion de France, une coupe nationale, un Trophée des champions qu'on appelle ailleurs la super-Coupe. » En clair, une victoire en Coupe de la Ligue, et il aura de toute façon fait mieux que Carlo Ancelotti. Citation 2 Traditionnellement, Paris ne réussit guère à Gerland. Le PSG n'a obtenu que deux succès pour 7 nuls et dix défaites lors de ses 19 derniers déplacements à Lyon en Ligue 1 (depuis 1994-95). Sa dernière victoire, le 12 mai 2013 grâce à un but de Ménez, avait coïncidé avec la conquête du 3e titre de champion de France du club de la capitale. Citation Laurent Blanc prolonge... le suspense Dominique Sévérac avec A.H. LE MYSTÈRE de la prolongation de contrat de Laurent Blanc n'en finit pas de s'épaissir. La semaine dernière, l'entraîneur parisien donnait rendez-vous cette semaine pour l'officialisation de sa deuxième saison au PSG. Mais Chelsea et l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions sont passés par là. « Je vais désormais laisser passer l'épisode de la Coupe de la Ligue », a expliqué hier l'ancien champion du monde. Parce que la finale conditionne la suite ? « Non », a-t-il enchaîné. Alors ? « J'ai une proposition de contrat, détaille Blanc. Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. Parce que, dans ces dix jours, il y a des choses importantes à réaliser sur le terrain. Je ne veux pas être perturbé par ça. » Le PSG, de son côté, explique qu'une défaite en finale de la Coupe de la Ligue ne changerait rien à la situation de l'entraîneur. Blanc, qui se plaît à Paris, a toujours voulu prolonger. Puisque tout le monde est d'accord, pourquoi attendre ? Pour officialiser la nouvelle après un nouveau titre qui donnera plus d'éclat à la saison ? C'est sûrement la clé dans ce dossier sans cesse retardé. C'est ce que l'on croit comprendre de la conclusion de Laurent Blanc sur le sujet : « La situation est comme cela aujourd'hui. Elle peut évoluer. En ce qui me concerne, je suis très motivé par le terrain et, une fois que l'on aura fait ce que l'on a à faire, on se posera. » Le souci, c'est que Paris peut encore perdre la Coupe de la Ligue face à Lyon. Que se passera-t-il alors ? Prolongation encore repoussée ? Le flou vient aussi de cette phrase de Blanc : « Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. » Cette dernière pourrait donc être négative si l'on écoute bien le technicien. Mais peut-on vraiment quitter le PSG, l'un des projets les plus fascinants en Europe ? « Je serais très heureux de continuer à Paris », rassure-t-il, réclamant encore de la « patience ». Le Parisien -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
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13/04/2014 08:40
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Blanc instille le doute Hier, pour la première fois, l’entraîneur du PSG a suggéré qu’il pourrait ne pas prolonger son contrat. Un an après le feuilleton Ancelotti, un nouveau point d’interrogation assombrit le banc parisien. IL Y A UN AN, malgré l’échec en quarts de finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone (2-2, 1-1), Carlo Ancelotti avait reçu un appel de félicitations du cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani, satisfait de la bravoure observée lors du retour au Camp Nou. Cette semaine, Laurent Blanc n’a reçu aucun coup de fil réconfortant, ni du nouvel émir du Qatar – un peu plus accaparé par une crise diplomatique avec les pays voisins –, ni de Nasser al-Khelaïfi, resté à Londres au lendemain de la défaite face à Chelsea (0-2), le moral dévasté. Au cours de sa conférence de presse, hier au Camp des Loges, l’ancien sélectionneur des Bleus a d’abord décrit le climat post-élimination. « Les joueurs et moi, on a du mal à avaler cette élimination, mais je leur ai demandé de passer à autre chose. (…) Parfois, on dirait que c’est la fin du monde depuis mardi soir… Mais on peut quand même encore gagner le Championnat et la Coupe de la Ligue. À Paris, on est en train de banaliser les titres nationaux et de ne juger la réussite d’une saison qu’à travers la Ligue des champions. C’est une grande erreur… » Blanc (48 ans) a admis sa « part de responsabilité » , même s’il ne l’a pas détaillée. Il a assuré « comprendre les critiques » qui le visent depuis mardi soir, notamment sur le manque de caractère de son équipe face aux Blues, et sur sa propre difficulté à réagir face au coaching piquant de José Mourinho. Il a également révélé un reproche adressé à son groupe au retour de Stamford Bridge, en référence au premier but londonien, inscrit par André Schürrle : « J’ai bien fait remarquer aux joueurs qu’on est la seule équipe de ces quarts de finale à avoir encaissé un but sur une touche adverse… C’est peut être le détail qui a fait la différence. » Puis il a laissé surgir un point d’interrogation inattendu au moment de répondre à une question sur son avenir au PSG. « J’ai une proposition, et je me donne dix jours pour y répondre, parce qu'il y a des choses importantes qui vont se passer sur le terrain, a déclaré Blanc. Je serais très heureux de continuer, c'est juste une question de patience. Des choses peuvent évoluer. En attendant, je suis très motivé par ce qui se passe sur le terrain. » L’ex-entraîneur de Bordeaux (2007-2010) est sous contrat à Paris jusqu’en 2015, dans l’attente d’une éventuelle prolongation d’un an. Un avenant dont la signature était programmée cette semaine, après le séjour à Londres. L’accouchement s’avère difficile : prévues par le club dès octobre, amorcées puis interrompues en janvier, les négociations ont repris en mars, après un mois de février glacial en coulisses. À MADRID, ON ÉVOQUE LA PISTE SIMEONE Mercredi, la hiérarchie du club assurait qu’il n’y avait « aucun danger » au sujet de l’entraîneur, tout en qualifiant de « grosse claque » l’élimination en C 1… et en rappelant qu’une Coupe nationale restait l’un des objectifs incontournables, avec le titre en L 1, assignés au successeur d’Ancelotti. Le résultat de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain face à Lyon, ne va pourtant pas conditionner entièrement l’avenir de Blanc. Le coach semble attendre plus de garanties sur les contours du staff la saison prochaine, son influence sur le recrutement ou encore la nomination éventuelle d’un nouveau directeur sportif, dont il a parfois regretté l’absence, en privé. Du côté du club, aucun reproche majeur n’est encore adressé à Blanc. Mais on reste à l’écoute des remarques d’une partie du vestiaire, qui attend plus de poigne d’un entraîneur. Les mots de Thiago Silva sur le site du club, vendredi, soulignant que Chelsea avait « des joueurs et un entraîneur très expérimentés », peuvent suggérer, dans l’esprit du capitaine, ce qui manque encore au PSG pour grandir sur le théâtre européen. Le club surveille également le marché du banc, et ses pistes éventuelles, comme celle menant à Arsène Wenger, s’il ne prolonge pas à Arsenal. Hier, le quotidien madrilène AS évoquait notamment Diego Simeone, l’entraîneur très en vogue de l’Atlético, où il est sous contrat jusqu’en 2017. Déterminé à inscrire son nom au palmarès de la C 1, le PSG de Qatar Sports Investments vivrait mal un nouvel échec en quarts, l’an prochain. Blanc sera sans doute prolongé, histoire de ne pas revivre le brouillard du printemps dernier. Reste à savoir si cet entraîneur – devenu mystérieux sur son avenir – incarne encore, au sommet du club, l’homme qui peut permettre au PSG de rêver plus grand. Citation 31 LE PSG A DOMINÉ LA POSSESSION DU BALLON 31 fois en 32 matches de L 1 cette saison. Seule exception : les 45,7 % à Marseille, le 6 octobre dernier (2-1), alors que les Parisiens avaient évolué une heure à dix contre onze. 22 LE PSG N’A UTILISÉ que 22 joueurs en L 1 cette saison, total le plus bas à égalité avec Lille. Citation Plus qu’un échauffement Moins d’une semaine avant de se retrouver en finale de la Coupe de la Ligue, Paris mais surtout Lyon doivent digérer leur élimination des compétitions européennes. QUI A LA PLUS GRANDE? Ce soir, dans les couloirs de Gerland, Lyonnais et Parisiens pourront comparer la taille de leurs plaies, un jeu qui ne sera pas d’un grand réconfort mais qui devrait les mettre d’accord sur un point : ça pique. Les deux clubs savaient de longue date qu’ils s’affronteraient une première fois en Championnat moins d’une semaine avant de se retrouver en finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain au Stade de France. Ils ignoraient, en revanche, que cette première levée réunirait les deux grands blessés de la semaine européenne. Cinq jours ont passé depuis l’élimination du PSG par Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions (0-2 ; aller 3-1), seulement soixante-douze heures depuis celle de l’OL par la Juventus Turin en quarts de la Ligue Europa (1-2 ; 0-1), mais il n’est pas certain que la digestion soit plus difficile pour les Lyonnais. C’est l’avantage d’avoir l’habitude des petites contrariétés : entre blessures et calendrier démentiel, ces derniers ont appris à faire avec les moyens du bord et à vivre dans l’inconfort. À en juger par le climat qui s’est brusquement alourdi cette semaine au Camp des Loges, l’imprévu est beaucoup plus fâcheux pour leur adversaire du jour. 28 POINTS D’ÉCART Seulement, l’enjeu du match de ce soir comme les ressources dont disposent les deux équipes ne sont pas comparables. Rattrapé par Marseille, Lyon a six rencontres pour assurer son avenir européen, et ne pas tout perdre après avoir longtemps joué sur tous les tableaux. « Prendre un point serait bien » , a déjà annoncé l’entraîneur Rémi Garde. Pour le PSG, la seule inconnue porte sur la date à laquelle il remportera son deuxième titre d’affilée, ce qui demeure très supportable. Contrairement à la saison dernière, ce ne sera pas pour ce soir à Gerland puisque Monaco a fermé la fenêtre hier à Rennes (1-0). En attendant, rappeler que vingt-huit points (!) séparent le leader du cinquième de la L 1, et que l’OL n’a battu qu’une fois le PSG version QSI (*), suffit à situer l’équilibre des forces, malgré l’absence de Zlatan Ibrahimovic (cuisse). Laurent Blanc, le technicien parisien, a parlé hier de Lyon comme d’une « très, très bonne équipe » en ayant relevé devant sa télé les problèmes qu’elle avait posés à la Juve. Il faudrait juste qu’elle n’ait pas abandonné trop de forces dans ce dernier combat pour réussir à exister ce soir. Citation Six changements au coup d’envoi ? « Demain, il y aura une équipe différente de celle de mardi. Il y a une fatigue physique, mais aussi mentale. Certains joueurs surmontent la déception mieux que d’autres. » Laurent Blanc n’a pas caché, hier, que l’équipe qui débutera à Gerland sera sensiblement renouvelée, cinq jours après la défaite à Chelsea (0-2), en quarts de finale de la C1. Au regard de la séance à huis clos d’hier après-midi, six changements pourraient être opérés, dont l’intégralité du trident du milieu. Blanc a admis avoir été contrarié par la prestation d’un joueur comme Verratti, tout en soulignant la qualité globale de la saison de l’Italien. Et il a livré cette réflexion, assez révélatrice : « Pourquoi ne pas faire jouer la concurrence plus durement que ce qui a été fait jusqu’à maintenant ? » Derrière, les latéraux devraient changer, Van der Wiel reprenant son poste à droite tandis que Digne devrait permettre à Maxwell de souffler, six jours avant la finale de la Coupe de la Ligue face à l’OL. En attaque, Lucas pourrait retourner sur le banc, au profit de Ménez. Très décevant mardi, Cavani restera titulaire en l’absence d’Ibra, blessé à la cuisse droite et actuellement en Suède après le décès de l’un de ses frères des suites d’une longue maladie. Au sujet de l’Uruguayen, Blanc a répété que « son rôle était devenu encore plus important en l’absence d’Ibra » . Et d’ajouter : « J’espère – et je pense – qu’il va se remettre dans le droit chemin contre Lyon. Sirigu- VDW, Alex, Silva, Digne- Rabiot, Cabaye, Pastore- Menez, Cavani, Lavezzi L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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