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Varino
posté 30/03/2014 09:44
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Un revers fâcheux, un Mourinho fâché…

À quatre jours de son déplacement à Paris, Chelsea a sombré à Crystal Palace. Son entraîneur a critiqué l’état d’esprit de certains de ses joueurs.


IL N’Y A PAS que de bons matches en Premier League, pas que de très bonnes équipes non plus, mais il n’y a jamais d’équipes qui entrent sur le terrain soumises et résignées comme Nice, vendredi, contre le PSG (0-1). À quatre jours de son déplacement au Parc des Princes, Chelsea a ainsi eu droit à une tout autre opposition que celle offerte la veille aux Parisiens par des Azuréens complaisants. Mais cela ne suffira pas à justifier une performance indigne de son statut.

Crystal Palace n’est pourtant qu’un promu, à qui José Mourinho rendit hommage : « Leur victoire est méritée. Ils ont joué comme si leur vie en dépendait. Leur état d’esprit a été exceptionnel. Crystal Palace a mis beaucoup d’agressivité, dans le bon sens du terme. Certains joueurs de mon équipe ont été trop défaillants dans ce domaine. » Le technicien portugais des Blues n’a pas cité de noms mais, entre les lignes, les coupables se reconnaîtront. Interrogé sur le match catastrophique de Fernando Torres, redevenu titulaire en raison de la blessure de Samuel Eto’o (cuisse droite), quasi forfait pour le match du Parc des Princes, Mourinho a répondu : « Je ne fais jamais d’évaluation individuelle sauf quand mes joueurs ont été fantastiques. Comme toujours, je suis très content de mes défenseurs. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, Ivanovic, Cahill, Terry et Azpilicueta sont irréprochables. Jepréfèrene pasparlerdes autres… » Ses joueurs offensifs, particulièrement visés, avaientils déjà la tête à la C 1 ? « Si c’était le cas, ils ont pris le risque de ne pas jouer à Paris », trancha sèchement le Special One.

CONTRE PARIS, RETOURS DE RAMIRES ET WILLIAN ?

Chelsea a donc été battu pour la cinquième fois de la saison en Premier League, la quatrième chez un adversaire ne figurant pas dans le premier tiers du classement, après Newcastle (0-2), Stoke (2-3) et Aston Villa (0-1). Sans Marouane Chamakh (cuisse), Crystal Palace, qui lutte pour le maintien (16e ce matin), eut cependant besoin de l’aide de John Terry, qui détourna de la tête dans son but un centre de Ward (1-0, 52e).

Les Eagles auraient pourtant dû s’imposer plus nettement, avec une grosse demi-douzaine d’occasions très nettes, notamment un tir sur le poteau de Jérôme (74e). En face, avec 67 % d’une possession de balle improductive, les Blues ne cadrèrent que deux de leurs vingt et une frappes, les deux par Eden Hazard, pas dans un bon jour pourtant, qui se heurta à un Julian Speroni, le gardien argentin de Palace, très inspiré (54e et 73e).

Pour le reste, ils firent n’importe quoi, malgré les changements tactiques de José Mourinho, qui utilisa quatre dispositifs différents (4-3-3, 4-2-3-1, 4-14-1 et enfin 4-1-3-2) au fil de ses changements pour finalement avouer qu’il avait fait une croix sur le titre. Chelsea est certes toujours leader ce matin mais Liverpool a un match de plus à jouer (voir page 10) et Manchester City, deux ! « C’est fini. Nous sommes beaucoup trop dépendants des autres désormais », a semblé se résigner le manager des Blues, à qui il ne resterait donc que la Ligue des champions.

Il devrait y avoir une sérieuse explication de texte, dès ce dimanche matin au centre d’entraînement de Cobham, à huis clos comme toujours, avant le quart de finale aller de mercredi. L’équipe qui jouera à Paris sera forcément différente de celle qui a sombré dans la banlieue sud de Londres : Matic et Salah, lequel est entré en jeu en seconde période, ne sont pas qualifiés pour la C 1 et Ramires (suspendu en Premier League) fera son retour dans le onze de départ, sans doute avec Willian, resté sur le banc, hier.

Chelsea est une bête blessée et Mourinho un entraîneur en colère : « Mes équipes ne perdent normalement jamais à cause d’une mauvaise mentalité mais, aujourd’hui (hier) c’est le cas », a tonné le Portugais. Lequel affirma n’avoir pas vu la victoire du PSG à Nice : « Je n’ai pas le temps de voir tous les matches de Paris. » Personne n’est obligé de le croire…



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Sirigu va jouer très gros

La performance de l’Italien, mercredi, contre Chelsea, en quarts de finale aller de la C 1, sera déterminante dans l’esprit des dirigeants du PSG, qui doivent décider s’ils recruteront ou non un gardien l’été prochain.


LA COTE de Salvatore Sirigu au PSG a rarement été aussi élevée, depuis qu’il enchaîne les prestations sans erreur et les matches de Championnat sans encaisser de but (5, série en cours). Finalement, que l’Italien soit l’un des meilleurs gardiens de L 1, sinon le meilleur, n’est pas une surprise, mais il ne sera pas jugé sur son parcours franco-français. Plutôt sur sa capacité à se montrer décisif dans les rendez-vous européens. À ce titre, le quart de finale aller de Ligue des champions, mercredi, contre Chelsea, désignera une première étape déterminante dans l’esprit des dirigeants parisiens.

Sous contrat jusqu’en 2015, l’international italien (27 ans) profitera d’une année automatique supplémentaire en cas de qualification pour la C 1, la saison prochaine. De ce point de vue, le mystère semble éventé. Mais Sirigu aimerait s’inscrire davantage dans la durée et apprécierait une prolongation un peu plus significative.

Avant de s’installer autour d’une table, le PSG veut savoir si l’ancien gardien de Palerme (2005-2007 puis 2009-2011) est l’homme idoine pour l’avenir du club et s’il est capable de se montrer aussi consistant dans les matches à haute intensité – à l’image de celui qui s’annonce dans trois jours – comme dans les rencontres moins excitantes.

La saison passée, lors de la double confrontation contre le FC Barcelone au même stade de la compétition, Sirigu avait provoqué un penalty à l’aller (2-2) et n’avait pas su se montrer décisif au retour (1-1). À l’époque, il découvrait la Ligue des champions et ne pouvait être tenu pour responsable de l’élimination. Un an plus tard, malgré tout, Paris attend davantage et le joueur aussi, qui sait que, contre Chelsea, « ne pas prendre de but à l’aller est une priorité » . De sa faculté à satisfaire cet objectif pourrait dépendre alors l’orientation des décideurs parisiens à l’approche du prochain mercato.

LLORIS ET COURTOIS SUR UNE SHORT LIST...

Si aucun contact n’a été établi avec Hugo Lloris (Tottenham), le capitaine de l’équipe de France figure bien sur une short-list, dans l’hypothèse où le leader de la L 1 souhaiterait se renforcer dans ce secteur.

Un autre nom a également été coché, celui de l’international belge Thibaut Courtois (21 ans), impressionnant avec l’Atlético Madrid, où il est prêté par Chelsea. Mais avant d’entamer d’éventuelles approches, Paris veut donner sa chance à Sirigu, observer s’il a vraiment franchi un palier et s’il est capable d’en faire passer un au club, dans les années à venir. Voire dès cette année.



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PARIS À HUIS CLOS

Le PSG a entamé, hier matin, la préparation de son quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea par un décrassage à huis clos. À l’exception de la dernière séance d’entraînement de veille de match, mardi après-midi, dont le premier quart d’heure est ouvert aux médias, toutes les autres, ce matin et demain matin, s’effectueront à huis clos, au Camp des Loges.

L'Equipe


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PSG 1, Chelsea 0

Alors que Paris s’est tranquillement imposé (1-0) à Nice vendredi soir, Chelsea s’est incliné (1-0) à Crystal Palace hier. Un avantage psychologique non négligeable pour le PSG.


HORMIS pour les mêmes couleurs, bleu et rouge, Crystal Palace, 16e de la Premier League, n’a rien en commun avec le PSG. Pourtant, les Parisiens devront s’inspirer des Eagles pour battre Chelsea mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions. Devant sa télévision, Laurent Blanc a dû apprécier la 5e défaite de la saison en championnat des Blues (toutes à l’extérieur), à la suite d’un but contre son camp de Terry (52e).

Un revers logique mais surtout typique et symbolique de la saison des Londoniens, comme l’a expliqué José Mourinho après la rencontre (lire encadré ci-dessous). Le Portugais a tout tenté tactiquement avec quatre organisations différentes mais rien n’a fonctionné. Ses joueurs n’y étaient pas du tout, dans l’ambiance incroyable de Selhurst Park.

Paris ne doit toutefois pas se faire de faux espoirs. Hazard et compagnie ne joueront pas mercredi comme ils l’ont fait hier, bien loin de leur meilleur niveau. Au contraire, ils voudront se racheter. Cependant, Palace a une nouvelle fois mis en lumière les faiblesses de l’équipe de Mourinho. Avec de l’intensité et surtout de l’agressivité, Paris pourrait se simplifier la tâche. Hier, les Blues ont été battus dans les duels et ont pris une leçon d’envie de la part de leurs adversaires.

« On savait qu’il fallait mettre le pied et les empêcher de jouer leur jeu, explique Julian Speroni, le gardien de Crystal Palace. Je n’ai pas de conseils à donner au PSG, mais contre Chelsea, ça se joue dans l’attitude. » Comme José Mourinho l’a confirmé, certains de ses hommes disparaissent quand l’adversaire est trop physique. Ce n’est certes pas le style du PSG de mettre des coups mais, sans aller jusque-là, il faudra que les Parisiens montrent d’entrée qu’ils sont les patrons. Crystal Palace a également exploité le manque de vitesse des défenseurs londoniens. En trouvant la profondeur, ils ont beaucoup gêné Terry, Ivanovic et Azpilicueta.

La rencontre d’hier a encore plus souligné « l’Hazardépendance » de Chelsea. Quand l’ancien Lillois est bien pris, comme hier, quand il perd son influence dans le jeu, l’équipe de Chelsea bafouille son football. Paris devra donc faire en sorte d’éteindre le feu follet belge. Hazard a eu la meilleure occasion de son club mais le gardien adverse a sorti son tir d’un superbe arrêt. Si Crystal Palace l’a fait, le PSG peut le faire aussi.



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« Cela me déçoit »

José Mourinho, manageur de Chelsea


José Mourinho n’a pas du tout apprécié la prestation de ses joueurs, hier, lors de la surprenante défaite à Crystal Palace (1-0), la cinquième de la saison en championnat, qui a fait dire au Portugais que Chelsea n’avait plus aucune chance d’être champion.

Pourquoi avez-vous perdu ce match ?
JOSÉ MOURINHO. A cause de notre mentalité et d’un manque de qualité. Au niveau de l’état d’esprit, ils nous ont battus. Chacun de leurs joueurs a joué au sommet de son potentiel. Et, en football, c’est important. Ils méritent leur victoire. Il nous a également manqué des qualités, celles que nous n’avions pas non plus dans nos autres défaites à Villa, Stoke, Newcastle ou Everton. Il y a un point en commun.

Lequel ?
Certains joueurs, de part leur profil, sont bons tout le temps. D’autres, clairement, sont en difficulté dans certains matchs. Ils sont fantastiques dans certaines rencontres et disparaissent dans d’autres quand les adversaires sont agressifs. Cela me déçoit.

Pensez-vous que vos joueurs avaient déjà la tête au match contre PSG ?
Non, je ne le pense pas, parce que si c’est le cas, ils risquent de ne pas jouer à Paris ! Cela n’a aucun sens.

Avez-vous regardé le match des Parisiens à Nice vendredi soir ?
Non, je n’ai pas vu ce match parce que je n’ai pas le temps de regarder chaque rencontre de Paris.



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Eto’o et Paris, une histoire d’amour contrariée

UNE SUCCESSION de rendez-vous ratés : tel pourrait être le résumé de l’histoire entre Samuel Eto’o et le PSG. Le buteur camerounais, blessé à une cuisse, devrait encore manquer le quart de finale aller au Parc des Princes. Un stade qu’il a fréquenté comme spectateur — il a assisté aux deux derniers clasicos —, mais jamais comme joueur. Selon son entourage, en cas de forfait, il ne devrait même pas faire le voyage avec le reste de l’équipe mercredi.

Et pourtant la rencontre entre le club de la capitale et l’ancien Barcelonais aurait pu intervenir dans sa prime jeunesse, comme il le confiait voici quelques années. « Je suis arrivé en France alors que j’étais adolescent. Je suis venu participer à un tournoi de jeunes à Avignon, et j’en ai profité pour rejoindre une tante qui habitait la région parisienne, racontait-il dans le magazine Sport. J’ai tenté de me présenter à une journée de détection organisée par le PSG, mais comme je n’avais pas de papiers, j’ai été refusé à la porte d’entrée. » Premier échec.

La suite, ce sont les deux tentatives de recrutement avortées. D’abord par Luis Fernandez, lors de son retour à Paris en 2000, puis par Leonardo ces dernières années. « C’est vrai que je le voulais, mais les dirigeants de l’époque ne m’avaient pas suivi, acquiesce Fernandez. Je l’avais suivi lors de sa première saison en prêt en D 2 espagnole à Leganese (NDLR : 1997-1998, 28 matchs et 3 buts). J’aimais son explosivité et son adresse devant le but. Le Real Madrid, auquel il appartenait, voulait le prêter. Je l’avais donc fait venir à Paris pour déjeuner, et Samuel Eto’o était séduit par le projet. C’était un peu la même démarche qu’avec Mikel Arteta. C’est vraiment dommage que ça n’ait pas pu se faire car, après, il a fait les beaux jours de Majorque. »

Un appartement dans le XVIe arrondissement

A 33 ans, le triple vainqueur de la Ligue des champions semble avoir fait une croix sur le PSG, mais pas sur Paris. Il se définit d’ailleurs comme un Parisien. Sûrement parce qu’il y possède un superbe appartement, boulevard Suchet (XVIe arrondissement), dans l’un des immeubles de luxe réalisés par le célèbre architecte Jean Walter au début des années 1930. Et même si son épouse Georgette et ses enfants résident toujours à Milan, Eto’o se rend régulièrement dans la capitale française. On le croise parfois au restaurant Le Murat, porte d’Auteuil, à deux pas du Parc des Princes et de sa résidence.

Il y conserve aussi quelques voitures de luxe sur la trentaine qu’il possède et qu’il a disséminées à Milan, Barcelone et Majorque, ses différents points d’attache. « Samuel apprécie la tranquillité de Paris, souligne Frank Hocquemiller, agent d’images et créateur de VIP-Consulting, qui conseille la star camerounaise. Même si on sait que c’est un passionné de voitures et de montres, Samuel n’est pas bling-bling et aime vivre discrètement. » A défaut de lui permettre d’y briller, Paris lui offre ce privilège.



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Moi, Zlatan, talentueux et arrogant



JE NE CONNAIS PAS la Ligue 1, mais la Ligue 1 me connaît. » Dans son style inimitable, Zlatan Ibrahimovic ne croyait pas si bien dire à son arrivée à Paris à l’été 2012. Près de deux ans plus tard, tout le monde ou presque en France a entendu parler d’Ibra. Alors qu’un tiers de nos compatriotes se disent « intéressés » par le ballon rond, la curiosité autour du Suédois a depuis longtemps dépassé le cadre des amateurs de football. Ainsi, seulement 18 % de la population n’a pas d’avis sur le meilleur buteur de la L 1. Globalement, son image est majoritairement positive avec 62 % de bonne opinion, chiffre qui grimpe à 74 % parmi les passionnés de foot. Une telle popularité pour un footballeur est tout à fait exceptionnelle. Le joueur impose le respect. Le Suédois est ainsi largement jugé « performant » (83 %), « talentueux » (82 %), « spectaculaire » (76 %) et « charismatique » (55 %).

On adore… le détester

Sa personnalité complexe et tempétueuse laisse en revanche beaucoup de monde circonspect. Il est considéré comme « arrogant » (63 %) et « individualiste » (55 %) avec un capital sympathie qui plafonne finalement à 32 % des sondés. Résultat, le no 10 parisien n’est le joueur préféré que de 10 % de la population… C’est l’homme que l’on guette, que l’on siffle, qu’on admire tout en aimant le détester. S’intéresser à l’image de Zlatan Ibrahimovic auprès des Français, c’est se plonger dans un océan de sentiments contradictoires et paradoxaux. L’homme qui aimante les regards et les objectifs à chacune de ses apparitions dans les stades de l’Hexagone ne laisse personne indifférent. Les huit titres nationaux remportés avec cinq clubs différents (Ajax Amsterdam, Inter Milan, AC Milan, Barcelone et PSG) véhiculent l’image d’un mercenaire n’ayant pas « l’amour du maillot » (35 %) mais soulignent la valeur sportive exceptionnelle que personne ne lui conteste. Mais le phénomène Zlatan bénéficie surtout au PSG dans son ensemble.

Véritable figure de proue du grandissime projet mené par les propriétaires qatariens, il incarne presque à lui seul le club de la capitale. 72 % des Français et 82 % des amateurs de foot estiment ainsi que son arrivée dans la capitale a amélioré l’image qu’ils avaient du PSG.



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Pas encore considéré comme le meilleur de l’histoire de la L 1

LES STATISTIQUES d’Ibrahimovic depuis son arrivée en France affolent tous les compteurs. En 88 matchs disputés sous le maillot parisien, le Suédois a inscrit 75 buts et délivré 27 passes décisives. De quoi entrer de plain-pied au panthéon du football français ? Pas encore selon les personnes interrogées.

Si 78 % d’entre elles estiment qu’il est le meilleur joueur du PSG et que 64 % le considèrent comme le meilleur de toute la L 1, Ibra n’a pas encore atteint selon eux l’importance de ses glorieux aînés. Ils ne sont en effet que 33 % à penser que l’homme au catogan est le meilleur joueur de l’histoire du PSG, où sont passés avant lui Raï, Susic, Pauleta ou encore Weah et Ginola. A l’échelle de la France, ils nesont que 15 % à le placer comme le meilleur joueur de l’histoire du championnat. Pour dépasser Platini, Skoblar, Zidane, Papin ou Ronaldinho, Ibra a encore quelques coeurs à séduire…
Les Français le croient en revanche capable de décrocher un jour le Ballon d’or. S’ils devaient voter aujourd’hui, un quart d’entre eux choisiraient Lionel Messi devant Zlatan Ibrahimovic (21 %), Franck Ribéry (16 %) et Cristiano Ronaldo (15 %), lauréat pour la deuxième fois en janvier. Le quatuor est placé dans le même ordre par les amateurs de football, qui seraient alors 25 % à voter pour le numéro 10 parisien. Le collège des votants sera-t-il aussi convaincu à la fin de l’année, alors que la Suède n’est pas qualifiée pour le Mondial brésilien ? Ibrahimovic sait que remporter la Ligue des champions le 24 avril prochain à Lisbonne serait le meilleur moyen de réaliser son rêve.



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« Ce n'est pas une revanche »

Alex, défenseur du PSG et ancien joueur de Chelsea


ALEX EST LE PARISIEN qui connaît le mieux Chelsea. Le défenseur brésilien a passé quatre saisons et demie au sein du club londonien avant de débarquer à Paris à l'hiver 2012. Avec les Blues, il a aussi été éliminé par l'Inter de Mourinho en 2010 en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Tout ceci lui confère une légitimité certaine pour commenter le match de mercredi.

Ressentez-vous une émotion particulière à l'idée de retrouver Chelsea, le club où vous avez passé le plus de temps ?
ALEX. Bien sûr, en particulier au moment de l'annonce du tirage au sort. Mais maintenant, on doit se préparer pour ce match et être à 100 %, car on va rencontrer une équipe très forte avec un très bon entraîneur. A nous de remporter ce premier match et surtout de ne pas concéder de but.

Un nul serait-il un bon résultat lors de ce match aller ?
Oui, mais un 0-0 car, je le répète, il faudra tout faire pour ne pas prendre de but.

Est-ce une sorte de revanche pour vous qui avez dû quitter le club en janvier 2012 ?
Ce n'est pas une revanche. J'ai eu des problèmes à l'époque avec une personne qui était André Villas-Boas (NDLR : Alex n'entrait pas dans les plans de l'entraîneur portugais arrivé pendant l'été 2011) mais pas avec le club. J'avais de bonnes relations avec tout le monde là-bas. Ce n'est donc pas une revanche, mais je veux passer ce tour pour gagner la Ligue des champions.

Qui est le joueur le plus influent dans cette équipe ? Celui sur lequel il faudra porter une attention toute particulière ?
(Sans hésiter.) Eden Hazard est un très bon joueur. On devra donc faire attention sur notre côté droit mais aussi à leur milieu de terrain. Chelsea est également dangereux sur coups francs car ils possèdent de très bons joueurs de tête.

Cette équipe a beaucoup changé depuis que vous avez quitté le club. Est-ce que Chelsea est aussi fort que lors de sa victoire en Ligue des champions en 2012 ?
Je pense qu'il n'y a pas de grande différence. C'est une équipe qui va venir chez nous pour jouer derrière et se projeter en contre-attaque. Encore une fois, il faudra être très vigilant sur ces phases de jeu.

Que pensez-vous de Mourinho ?
C'est un grand entraîneur et un maillon essentiel de cette équipe. Je suis sûr qu'il va encore nous réserver quelque chose pour ce match. A nous d'être prêts à l'affronter.

Qui est le favori de ce match, Paris ou Chelsea ?
Pour moi, c'est du 50-50.

Vous n'avez pas joué face à Nice. Laurent Blanc a-t-il voulu faire reposer les « vieux » joueurs ?
(Il rigole.) Pas les vieux mais c'est important que des joueurs comme Maxwell (32 ans) ou moi (31 ans) puissent se reposer afin de réaliser un grand match mercredi.



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Leonardo devant le Conseil d’Etat

L’AFFAIRE Leonardo, auteur en mai dernier d’un coup d’épaule envers M. Castro, l’arbitre du match PSG-Valenciennes (5 mai 2013), rebondit à nouveau. Suspendu jusqu’au 30 juin 2014 de toutes fonctions officielles par la commission de discipline de la Fédération française, l’ex-directeur sportif du PSG avait d’abord saisi le tribunal administratif de Paris. Avec succès puisque l’exécution de sa sanction a été suspendue en octobre dernier. La FFF a ensuite formé un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat, qui sera étudié le 9 avril. A l’issue de l’audience, Leonardo pourrait à nouveau être officiellement suspendu. Ou, dans le cas contraire, débarrassé (presque) définitivement de cette affaire.

Le Parisien


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« J’aimerais voir de grandes fortunes françaises investir dans nos clubs »

DAVID GINOLA L’ancien attaquant, qui regrette le manque de patriotisme du foot français, décrypte le choc PSG- Chelsea

L’ancien grand attaquant a renoué avec le football. À 47 ans, David Ginola est d’abord consultant de Canal +, avec un oeil particulier sur l’Angleterre, son pays de résidence. Il est aussi en train de passer ses diplômes de manager au pays de Galles. Lui qui a fait les beaux jours de Paris et du football anglais ( Newcastle, Tottenham, Aston Villa, Everton) juge le duel PSG- Chelsea de mercredi.

José Mourinho a- t- il raison de faire du PSG le favori ?
C’est du Mourinho tout craché. Il a l’intelligence d’endormir son adversaire en faisant passer son équipe pour l’outsider. Il avait usé de ça avant d’aller gagner à Manchester City [ 0- 1], en disant que le titre n’était pas jouable pour Chelsea. Dire d’Arsène Wenger qu’il est le roi de l’échec, il fallait oser également. Et ça a payé [ Chelsea a gagné 6- 0 la semaine dernière] ! Il est très fort dans la manipulation mentale. C’est un manager moderne, il incarne toutes les facettes du métier. Il se sert des médias pour son jeu de dupes. Là, même s’il pense avec raison que le PSG est une très bonne équipe, il sait que Chelsea a un vrai coup à jouer.

Ne surestime- t- on pas la force de Paris, au regard de ses adversaires jusqu’ici ?
C’est vrai, le PSG n’a pas rencontré de très gros morceaux. C’est un test grandeur nature. Le PSG est comme un boxeur qui veut être champion du monde : à un moment donné, il faut bien croiser le Tyson de son époque. Paris doit jouer contre les meilleurs pour montrer qu’il a intégré leur cercle très fermé, comme nous l’avions fait dans les années 1990 en gagnant à Naples, puis en éliminant le Barça, le Real… L’an passé, ils sont passés de peu à côté contre Barcelone par manque d’expérience collective. Ils se sont vus plus petits que ce qu’ils étaient. Ce vécu va leur servir.

Des deux équipes, laquelle vous impressionne le plus ?
Celle de Paris a été bâtie avec intelligence. En défense, Alex et Thiago Silva, c’est du lourd, Maxwell et Van der Wiel n’ont jamais été aussi bons. Avec Motta, Matuidi et Verratti, c’est peut-être le meilleur milieu d’Europe actuel. Devant, Cavani débarque en meilleur buteur d’Italie et se retrouve à jouer sur un côté, sans rien dire, en défendant d’arrache-pied, parce qu’il sait que dans l’axe il y a le monstre… Je ne leur vois pas de lacunes. Sauf, peut- être, sur un coup de moins bien collectif.

Et Chelsea ?
Je suis impressionné par son début de saison. Cette équipe a su gagner des matches en attendant le rebond de ses buteurs Eto’o et Torres, qui ne marquaient pas. Il y a une grande solidité, avec la meilleure défense centrale de Premier League, plus Ivanovic qui défend comme un fou et marque des buts. Azpilicueta n’est plus le même joueur qu’à Marseille. Ramires et Willian sont constants. Matic [non qualifié en C1] est un récupérateur au pied gauche fabuleux. Et devant, Hazard a franchi un cap en prenant de la maturité et en s’étoffant physiquement.

Fait- il partie du top 10 mondial ?
Oui. Lorsqu’il prend le ballon, on sait qu’il va se passer quelque chose. Il ne se contente pas de le donner proprement. Il combine prise de risque, créativité et intelligence. Il fait toujours le bon geste.

Chelsea impose un pressing terrible. Le profil idéal pour faire déjouer le PSG ?
Les duels seront la clé. D’abord entre deux grands milieux à trois. Ensuite, Ibrahimovic va se frotter à une densité physique peu commune, avec Terry et Cahill, voire David Luiz s’il évolue comme milieu défensif. Ce ne sont pas des types qui se coucheront au premier coup d’épaule. Ce sont des rocs. Ensuite, Eto’o face à Alex… Je ne sais pas si Mourinho a fait exprès de le titiller sur son âge, mais il revit. Je ne l’ai jamais vu aussi disponible sur un terrain, tout en se focalisant sur l’essentiel : l’efficacité.

Ibrahimovic n’a disputé qu’une demi- finale de Ligue des champions. Un hasard ?
Il est en train de trouver sa pleine maturité. Auparavant, il était en quête de quelque chose. Comme s’il cherchait sa place dans le football et dans sa vie. Aujourd’hui, il a posé sa valise. Il a pris conscience qu’il finira sûrement sa carrière européenne à Paris. Il est dévoué pour l’équipe et il entraîne tout le monde derrière lui.

Mourinho a remporté les sept quarts qu’il a disputés. Cette expérience est- elle déterminante face à Blanc (deux quarts, perdus) ?
Les statistiques ne disent pas tout. Il faut voir quelles équipes Mourinho a entraînées… Son plus beau coup, sa fondation, c’est d’avoir gagné la Ligue des champions avec Porto [en 2004, contre Monaco]. Il a prouvé sa plus grande force, qui est de tirer le meilleur de ses joueurs. Tactiquement, il est fort. Après un nul à Arsenal [0-0], je lui avais demandé : « Pourquoi tu as sorti Hazard, le meilleur sur le terrain ? » Il m’a expliqué qu’il se contentait du 0-0 ce jour-là et qu’il avait besoin de Schürrle, qui défend mieux. Il me dit souvent : « Hazard, je ne veux pas qu’il défende. Je veux qu’il attaque. »

La faiblesse du PSG, n’est- ce pas d’évoluer en L1, qui ne prépare pas à l’intensité de la Ligue des champions ?
Il est au-dessus du lot en France. Trop sans doute. Ce qui m’ennuie, c’est qu’il n’y a pas d’autre club de cette trempe, ou du niveau de Monaco. Avec ses finances, le football français n’a plus sa place dans le concert international. J’aimerais voir de grandes fortunes françaises, comme Bernard Arnault [LVMH], investir dans nos clubs. On manque de patriotisme. La Premier League a été lancée par la volonté d’entrepreneurs britanniques avant de s’ouvrir aux investisseurs étrangers. Le foot français n’a pas été assez visionnaire après le titre mondial de 1998.

Au final, qui est votre favori ?
J’ai dit que le PSG allait être champion d’Europe, je m’y tiens. Il a les moyens d’aller au bout. Reste à savoir si les joueurs vont avoir la force mentale pour faire plier Chelsea. Un entraîneur gère la préparation, les grandes lignes tactiques. Mais la volonté de gagner n’appartient qu’aux joueurs. Tu l’as ou tu ne l’as pas. On va être fixés.


le JDD


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Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
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Varino
posté 31/03/2014 06:26
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À pas de géant

La popularité et l’aura du Paris-SG progressent à toute vitesse au niveau mondial. Manque encore un exploit sportif retentissant.

LES MÉDIAS EUROPÉENS D’UN REGARD DISTRAIT


L’Europe s’apprête à voir le PSG affronter Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions (aller mercredi), mais le club parisien est encore loin de cristalliser l’attention des médias étrangers, et donc de leurs auditoires, comme peuvent le faire le FC Barcelone, le Real Madrid, le Bayern Munich ou Manchester United. En Angleterre, le rachat des droits de la L 1 par la chaîne BT Sports a offert un peu plus de visibilité au Paris des Qatariens sans pour autant lui accorder un immense volume de traitement, et la presse écrite, ou Internet, n’est pas plus généreuse. L’Allemagne est à peu près aussi égocentrée que la Grande-Bretagne en matière de football et il n’y a que le Paris-SG pour placer un peu de lumière sur le Championnat de France.

C’est d’ailleurs la force de frappe financière du nouvel ogre européen qui interpelle plus que sa véritable valeur sportive. Lors d’un entretien récemment accordé à la chaîne de télé Sky Sports News HD, Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, s’est éclipsé poliment du plateau après quelques minutes seulement, devant l’insistance du journaliste à propos du fair-play financier. Face au faible intérêt engendré par la L 1, le champion de France s’en remet à ses ambassadeurs pour faire parler de lui. La présence de nombreux internationaux braque les projecteurs sur le club, à grand renfort de correspondants permanents. Les pays scandinaves témoignent de l’engouement le plus prégnant dans le sillage de la maxi star Ibra, qui alimente quasiment quotidiennement leurs gazettes.

SPORTIVEMENT, LES EXPERTS S’EN MÉFIENT

Rien n’a plus fait pour l’image sportive du PSG de QSI que de sortir avec les honneurs en Ligue des champions, la saison dernière. Le double match nul face à Barcelone (2-2, 1-1), en quarts de finale de la C 1, a installé les Parisiens parmi les prétendants à une étoile européenne à court terme. Florentino Pérez, le président du Real Madrid, le reconnaît et veut d’ailleurs entretenir les meilleures relations possibles avec le PSG, persuadé qu’il est déjà, et sera encore davantage dans les prochaines années, un « partenaire incontournable » . Les dirigeants madrilènes s’étonnent même, en privé, de l’attitude un peu hostile dont font preuve leurs homologues du Barça envers les Parisiens.

Sur le terrain, Gustavo Lopez, ancien international argentin, aujourd’hui consultant pour Canal + Espagne, les voit plus forts : « C’est du très haut niveau individuel et l’arrivée de Cavani a fait progresser la concurrence. C’est une garantie supplémentaire de buts. Pour moi, ils sont candidats à la victoire. » En Allemagne, le cas français est envisagé avec méfiance et respect. « Si le Real, le Barça et le Bayern sont les favoris, le PSG est mon outsider n° 1, a annoncé Lothar Matthäus, ex-capitaine de l’équipe d’Allemagne championne du monde en 1990. C’est une équipe ultra solide dans tous les compartiments du jeu. Elle peut aller au bout de la compétition. »

UN DÉVELOPPEMENT SOCIAL EXPONENTIEL

Dans la stratégie de développement des dirigeants qatariens, la place des supporters à l’international est essentielle. Le club mise sur une aura équivalente de celle de Manchester United, de Chelsea ou du Barça, simple à mesurer grâce aux réseaux sociaux (voir par ailleurs). Pour l’heure, qu’il s’agisse de Twitter ou de Facebook, les principaux baromètres de la cyberpopularité au niveau mondial, Paris a encore beaucoup de chemin à parcourir. L’an dernier, le passage de David Beckham sous les couleurs parisiennes a cependant ouvert les marchés chinois et américain et placé la marque sur tous les continents.

Le site Internet, désormais décliné en sept langues (anglais, arabe, espagnol, portugais, japonais, chinois, indonésien), a comptabilisé 50 millions de visiteurs la saison passée, pour un nombre de fans qui a augmenté de façon exponentielle et témoigne de l’attirance grandissante de ce nouveau PSG.

L'Equipe


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Tonio
posté 31/03/2014 22:54
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Citation (Le Parisien.fr)
PSG. Matuidi : «J'espère que toute la France sera derrière nous»


Blaise Matuidi et le PSG n'ont pas prévu de plan spécial pour stopper Eden Hazard.


Est-ce que le match contre Chelsea sera le vrai révélateur du niveau du PSG ?

Blaise Matuidi. Depuis le début de l'année, je pense qu'on a déjà montré notre niveau. Maintenant, c'est un quart de finale de Ligue des Champions face à une très grosse équipe. Cela a une valeur de test pour nous. On a a franchi un cap par rapport à l'année dernière. C'est le match où on doit montrer notre valeur. On essaie de ne pas penser à ce que veut faire l'adversaire mais se concentrer sur la mise en place de notre projet.

Craignez vous l'impact physique de Chelsea ?


On ne doit pas changer notre philosophie de jeu. En face, on aura une équipe très forte dans l'impact physique mais pas uniquement. Ils ont de grandes qualités techniques. Physiquement, on a aussi des qualités à faire valoir, on aura du répondant. On s'attend à un match très difficile.

Le rôle du milieu de terrain sera-t-il prépondérant ?


Il faudra être vigilant car Chelsea est redoutable en contre. Ils ont des joueurs qui vont très vite vers l'avant, qui se projettent très vite. Il faudra bien quadriller le milieu de terrain tout en gardant un équilibre. Après, on a ce qu'il faut devant pour faire la différence.

Le danger n°1, c'est Eden Hazard ?

C'est un des dangers, il fait partie des grands joueurs de Chelsea. De là à dire qu'on va faire un plan anti Hazard, non. Sur le terrain, on a conscience de qui peut faire la différence chez eux. Et Hazard fait partie des plus de Chelsea. Il faudra être vigilant.

La saison dernière, vous étiez outsiders face à Barcelone, la situation a-t-elle changée ?

Chelsea a beaucoup plus d'expérience que Paris dans cette compétition, ils ont déjà gagné la Ligue des Champions et sont tenants de la Ligue Europa. .On a nos chances mais ce sera une confrontation très difficile. On est dans la même situation que l'année dernière. Mais on a plus d'expérience, on se connaît plus, on a appris à jouer ensemble. C'est la seule différence. Paris a grandit et a passé un cap. Il faut le montrer.

La L1 que vous dominez outrageusement est-elle une bonne préparation pour ce type de rencontre ?

On a conscience que la Ligue des champions est une compétition plus relevée que le championnat. Les adversaires sont plus forts, surtout Chelsea. A nous d'élever notre niveau de jeu et de faire mieux pour pouvoir l'emporter.

Avec 13 points d'avance, vous n'avez plus réellement de pression en championnat. Est-ce le bon moment pour affronter Chelsea ?

Oui, cela peut-être un avantage. En championnat, on a pris une belle option même si ce n'est pas fait. La Ligue des Champions, c'est vraiment à part. Chelsea joue aussi le titre en Angleterre. Eux, c'est plus serré donc ils moins la possibilité de faire tourner notamment entre les matchs aller et retour. Mais ils ont un effectif important qui peut pallier certaines absences.

Pensez vous que Paris peut gagner la Ligue des Champions dès cette année ?


Quand on est compétiteur et qu'on joue dans un club comme le PSG d'aujourd'hui, bien sûr qu'on a l'ambition de gagner la C1 à court ou moyen terme. Mais on connaît la qualité de nos adversaires. Tout le monde dit que pour l'instant, nous n'avons rencontré que des équipes moyennes, attendons ces deux matchs contre Chelsea. Posez moi la question dans deux semaine si on est qualifiés. Si on est dans est de dernier carré, on commencera penser à aller au bout. J'ai la conviction qu'on a le niveau pour aller loin et j'espère que toute la France sera derrière nous.


LeParisien.fr


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Varino
posté 01/04/2014 08:24
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Citation
« Je le prends comme une revanche »

Edinson Cavani, à la veille du match contre Chelsea en quarts de finale de Ligue des Champions, revient pour L'Equipe sur son actualité, sa vie à Paris, son placement sur le terrain et son avenir.


Depuis trois semaines, Fernando Cavani est à Paris. Le frère du Matador couve l'attaquant uruguayen du PSG avec sollicitude parce qu'il sait que ce dernier ne traverse pas forcément la période la plus faste de sa carrière. Entre sa procédure de divorce, qui touche à sa fin, et sa blessure à la cuisse gauche contractée contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier), dont il est rétabli, Edinson Cavani sort de l'hiver avec de maigres statistiques. En 2014, il n'a marqué que deux buts en L1, face à Nantes (5-0, le 19 janvier) et Marseille (2-0, le 2 mars), et un autre en Coupe de France, contre Montpellier (1-2, le 22 janvier). Mais, juste avant de croiser Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions, l'ancien napolitain ne doute pas. A l'infirmerie pendant quatre semaines, il retrouve peu à peu les sensations qui ont fait de lui l'incroyable buteur de la première partie de saison (18 buts, dont 12 en L1). Pour L'Equipe, le plus gros transfert de l'histoire de la L1 (64 M€) s'est confié, dimanche matin, sur sa première année parisienne, son insatiable appétit de victoires. Il laisse aussi entendre qu'il n'est pas disposé à revivre une deuxième saison dans un registre tactique identique. Toujours sous le regard attentif de Fernando.

Son état de forme

« A la veille d'affronter Chelsea en C1, vous ne semblez pas dans la forme de votre vie. Comment vous sentez-vous?
– Serein. Je sais que je sors d'une période assez longue d'indisponibilité et, peu à peu, je retrouve mon meilleur niveau. Après une telle blessure il faut un peu de temps, c'est normal. Mais je travaille bien.

Parfois, on vous voit vous toucher la cuisse. Vous fait-elle toujours mal?
Je n'avais jamais connu ce type de problème musculaire auparavant. C'est vrai que par moments je me touche la cuisse, mais c'est davantage par réflexe qu'autre chose. Mais tout va bien. Tranquille. (Il sourit.)

Vous sentez-vous à 100 % de vos capacités ?
– Sincèrement, je ne jouais pas complètement libéré, parce que c’est toujours difficile de ne pas penser à la blessure, de ne pas avoir peur de rechuter. Mais au cours de mes trois premiers matches de reprise (*), j’ai aussi senti que je montais en puissance, que je retrouvais du rythme et que je n’étais plus très loin de mon meilleur niveau.

Depuis le début de saison, vous êtes retourné en Uruguay à deux reprises pour votre divorce. Est-il réglé ?
–Je pense que oui. Vous savez, ce type de problème ne dépend pas seulement d’une personne. Il y a tout un processus judiciaire à respecter, mais je pense que, cette fois, on est vraiment tout près d’une solution. On verra bien… Ce qui est sûr, c’est que je n’aurai pas à rentrer une troisième fois au pays d’ici à la fin de saison.

A-t-il été difficile pour vous de jouer avec ce problème personnel en tête ?
–Sincèrement, non. C’est un moment particulier, c’est certain, mais cela n’a pas affecté mon jeu. En fait, la seule chose qui l’ait affecté, c’est ma blessure. Sinon, cela aurait dû aussi m’affecter pendant la première partie de saison, alors que la procédure de divorce était déjà en cours... Mais il me semble que j’ai marqué pas mal de buts pendant cette période, non ? Oui, j’avais ce problème à l’esprit entre le moment où un match se termine et celui où j’arrive au centre d’entraînement. Mais dès que je suis sur la pelouse, en compétition ou à l’entraînement, je suis concentré uniquement sur mon travail et j’essaie de le faire du mieux possible.

Vos deux enfants vivent en Uruguay. Est-ce difficile de vivre aussi loin d’eux ?
– Oui, très difficile. N’importe quel parent vivant une situation comparable est habité par les mêmes sentiments. J’essaie d’aller de l’avant, de vivre avec. Ce qui compte, avant tout, c’est qu’ils puissent recevoir une bonne éducation et grandir en étant heureux. Je travaille pour eux, même si je souffre de ne pas les voir davantage. Mais c’est compliqué. Bref, comme je le disais plus tôt, je dois être capable de séparer mes problèmes personnels et mes objectifs professionnels. J’espère tout de même qu’ils pourront venir me voir très bientôt à Paris.»

partie manquante

Son avenir

« SEREZ-VOUS TOUJOURS parisien la saison prochaine ?
– Onverra à la fin de la saison. Terminons le Championnat d’abord. Je suis bien à Paris, mais il y a, à coup sûr, des choses dont on doit parler avec le club, des choses qu’il faudrait faire différemment.

Quand José Mourinho déclare, au sujet d’un éventuel transfert à Chelsea : “Cavani, ce n’est peut être pas aussi impossible que Zlatan”, que répondez-vous ?
– Que puis-je répondre ? Il avait sûrement des raisons pour déclarer cela, moi, je n’en sais rien. Je ne suis pas journaliste, je ne parle pas de transferts.

Est-il vrai que Chelsea souhaitait vous recruter lors du dernier mercato d’été ?
– Oui, Chelsea était intéressé, mais ce qui compte, dans les transferts, c’est quand vous faites l’opération, comme Palerme l’a fait en 2009, Naples en 2011 et Paris l’été dernier. Le PSG a m’a démontré une vraie confiance et une vraie détermination pour m’inclure dans son projet. Quand on met ce que Paris a investi ( 64M€, sommelaplus élevée pour un transfert en L 1), c’est une preuve qu’on vous veut vraiment.

Aimez-vous le football anglais ?
– Oui, beaucoup.

En février, des médias anglais ont fait écho de la présence de votre agent à Londres pour discuter avec Chelsea et Manchester United. Est-ce vrai ?
– Je n’en sais rien, sincèrement. Aujourd’hui, ma famille est avec moi à Paris et s’il doit se passer quelque chose, c’est mon frère qui s’en occupera et sera à table avec d’éventuels dirigeants.

On est à deux mois de la Coupe du monde : y pensez-vous souvent ?
– Franchement, non ! Je pense à ce qui m’arrive au jour le jour. J’ai d’abord pensé à bien me soigner pour retrouver mon meilleur niveau. Ensuite, je veux finir la saison de la meilleure façon possible, avec le plus de titres pour le PSG. Il sera temps, alors, de penser à la Coupe du monde. Ça ne sert à rien d’y penser dès maintenant.

Avez-vous regardé le tirage au sort, le 6 décembre dernier ?
– Non. On était au vert avec l’équipe au même moment et je n’ai pas vu.

Vous savez au moins quelles équipes l’Uruguay va affronter (Costa Rica, Angleterre, Italie) ?
- ( Il se marre.) Oui, oui, bien sûr. »



Citation
Un avenir anglais ?

Sous contrat au PSG jusqu’en 2018, Cavani n’exclut pas un départ l’été prochain pour mieux s’épanouir. Des grands de la Premier League guettent sa réflexion.


À LA LECTURE de ses propos dans l’entretien qu’il nous a accordé, Edinson Cavani ne dissipe pas vraiment le flou qui enveloppe son avenir. L’homme du plus gros transfert de l’histoire de la L 1 – 64 M€ – ne semble pas certain de passer une deuxième saison en France, quelques mois après avoir signé au PSG un contrat de cinq ans avec un salaire de 10 M€ net d’impôts par an qu’à peine une poignée de clubs pourraient lui garantir.
En filigrane, une question : Paris doit-il continuer à « sacrifier » Cavani pour le roi Zlatan ? Le rendement phénoménal du Suédois le rend intouchable au poste d’avant-centre et l’équilibre trouvé rapidement par le PSG en 4-3-3 ne préfigure pas un retour au 4-4-2 dans lequel – l’Uruguayen le dit lui-même – il pensait évoluer lorsqu’il a signé à Paris, le 16 juillet dernier.
Soucieux d’afficher son pouvoir d’attraction auprès des plus grands joueurs de la planète, le club de Qatar Sports Investments n’est pas enclin à laisser partir une recrue majeure, un an seulement après son arrivée.
L’été dernier, le PSG avait souhaité envoyer un message fort à la concurrence en affichant sa capacité à revaloriser les contrats de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva pour mieux s’assurer de leur présence à long terme dans le « projet » bâti par le fonds du Moyen-Orient depuis 2011.
Dans le même temps, Nasser al-Khelaïfi, le président de QSI et du PSG, a déjà affirmé qu’il ne retiendrait jamais un joueur contre son gré. Un discours qui pourrait entrouvrir la porte d’un transfert de Cavani si le joueur exprimait une détermination à rebondir ailleurs, lui qui ne cache pas son attirance pour l’Angleterre. OutreManche, Chelsea et Manchester City avaient déjà approché l’attaquant, l’an dernier, avant son départ de Naples. Ces dernières semaines, c’est surtout Manchester United qui est venu scruter la situation du « Matador », notamment supervisé lors du quart de finale de Coupe de la Ligue à Bordeaux (3-1, le 14 janvier) par David Moyes en personne.
Alors que MU pourrait céder Robin Van Persie l’été prochain, il semble décidé à frapper un gros coup sur le marché des attaquants, pistant à la fois Cavani et Mario Mandzukic, le buteur croate du Bayern Munich.
Le Rea l Madrid a p pa ra î t comme un autre point de chute possible. Mais la piste peut sembler étroite, parce que l’Argentin Carlos Tévez (Juventus) serait à nouveau ciblé par le club de Carlo Ancelotti. Et parce que le statut de titulaire de Karim Benzema s’est sensiblement consolidé cette saison.



Citation
L’anti-star

L’attaquant uruguayen, très professionnel, mène une vie plutôt calme à Paris.


EDINSON CAVANI n’est pas un « ambianceur » rock and roll, comme Ezequiel Lavezzi. Encore moins une star type Zlatan Ibrahimovic, capable de vanner ou piquer des colères théâtrales dans le vestiaire. Réservé voire taiseux, l’attaquant uruguayen cultive avant tout la discrétion, avec un côté sérieux, sans aspérités. Très pro, Cavani fait partie des premiers arrivés à l’entraînement, et toujours des derniers partis. Il peut rester deux heures sur une table de massage pour recevoir des soins et surveille aussi son alimentation, ne buvant que rarement de l’alcool.
L’ancien Napolitain (27 ans) apprécie peu les médias et les obligations commerciales. Deux jours avant la réception de Sochaux (5-0, le 7 décembre 2013), après une séance tardive au Camp des Loges, l’attaquant avait ainsi prétexté un « problème personnel » et décommandé au dernier moment une opération montée par Adidas, son équipementier, sur les Champs-Élysées.
Cavani, qui ne parle pas encore le français, mène une vie plutôt rangée à Paris. Il s’est installé à Neuilly-sur-Seine, comme plusieurs de ses partenaires (Alex, Sirigu, Lavezzi, Z. Camara…).
En plein divorce, il est officiellement célibataire et ne voit ses deux enfants que lorsqu’il retourne en Uruguay. En dehors des matches et des mises au vert, il passe la plupart de son temps libre avec ses proches.
Il est en permanence accompagné par Bepe, son homme à tout faire. Sa maman, son frère Fernando ou son demi-frère William lui rendent aussi régulièrement visite. On le croise parfois au Volver, un bar-restaurant argentin dans le quartier de SaintGermain-des-Prés, en compagnie de Lavezzi ou de Javier Pastore.
Cavani s’autorise aussi quelques sorties en boîtes de nuit, mais elles restent exceptionnelles, et le plus souvent à l’initiative de ses coéquipiers. Et s’il roule en Ferrari, ce n’est pas un flambeur. Son plus grand plaisir ? Pêcher ou chasser avec ses parents et ses amis, lorsqu’il rentre au pays.



Citation
Ancré dans le gotha

Edinson Cavani montre que l’on peut être attaquant numéro deux avec le PSG et l’Uruguay, tout en appartenant au top 10 mondial.


L’ACCÉLÉRATION SOUDAINE de l’actualité de la Ligue des champions au printemps (cinq matches en huit semaines), rappelle que les grands attaquants-buteurs sont définis à la fois par leurs statistiques individuelles et par leur poids dans les matches décisifs. Ainsi Zlatan Ibrahimovic sait-il que son palmarès personnel en C 1, à partir des quarts de finale, est une ombre sur sa vie de roi sans couronne.
Le top 10 que nous avons essayé de concocter sera probablement modifié, à la fin du mois de mai, par la remise des prix. En attendant, il n’intègre pas les ailiers purs (Ribéry, Hazard, Bale), a presque un regret pour l’infernal Wayne Rooney, polyvalent dans un MUdéliquescent, fait patienter Ciro Immobile (Torino) et boude certains habitués en raison de blessures ou d’une f o r me i n c e r t a i n e : Robi n Van Persie, loin de son niveau avec Manchester United malgré son triplé en C 1 face à l’Olympiakos (3-0), en huitièmes de finale retour, Radamel Falcao (Monaco), blessé à un genou, Carlos Tévez (Juventus) et même Neymar, dont les statistiques ne sont pas scotchantes, au-delà de son destin barcelonais de joueur de couloir.
En dépit d’une seconde partie de saison moins convaincante que la première, pour des raisons qui semblent tenir à la fois
L’Équipe à son divorce compliqué et à son agacement de jouer durablement sur le côté, Edinson Cavani conserve sa place dans ce top 10. Ses déplacements, sa présence dans la surface, son jeu de tête et sa générosité défensive en font un attaquant rare, qui a rendu Ibrahimovic meilleur.
Son seul malheur, relatif, est d’évoluer en club – comme en sélection d’Uruguay, avec Luis Suarez – au côté d’un avantcentre meilleur que lui, ou moins capable que lui d’occuper une position excentrée. Comme pour Ibra, comme pour tous les autres, son poids dans la hiérarchie mondiale sera précisé par les grands matches de C 1 qui s’avancent.
Il y a peu d’intrus dans l’affaire. Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont éternellement devant, quel que soit l’ordre : celui-ci a été affiné par le dernier Classico et par les statistiques formidables de l’Argentin, meilleur « scoreur » européen en 2014 (15 buts).
Suarez est le meilleur attaquant de la Premier League, dans un Liverpool transformé par les progrès de Daniel Sturridge. L’Anglais n’a pas le rayonnement médiatique qu’il mérite, sur le continent, mais il a inscrit 23 buts cette saison, dont onze depuis janvier.

Karim Benzema est à sa place dans ce top 10, au coeur de sa meilleure saison : il a, au passage, disputé le meilleur grand match de sa carrière contre le FC Barcelone (3-4, le 23 mars), après une première période stratosphérique, tout en ayant recommencé à marquer en bleu (4 buts lors des 5 derniers matches).

DULUC



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Van der Wiel trop juste, a priori

LATENDANCEseconfirme : Gregory Van der Wiel ne devrait pas être titulaire, demain, contre Chelsea. Hier, le latéral droit néerlandais (genou) a poursuivi son travail spécifique de reprise et, s’il a des chances de figurer dans le groupe, celles qu’il soit sur le terrain sont très faibles. Du coup, c’est bien Christophe Jallet qui devrait connaître sa première titularisation en C 1, cette saison. Pour le reste, sauf blessure de dernière minute, Laurent Blanc devrait s’appuyer sur un groupe au complet. Hier, à J-2, les Parisiens ont suivi une séance allégée, essentiellement à base de toros. Les attaquants ont effectué quelques exercices devant le but et Zlatan Ibrahimovic a travaillé les coups francs. La mise en place attendra aujourd’hui, veille de match.



Citation
« Paris est un très gros candidat au titre »

JOSÉ MOURINHO, le manager de Chelsea, assure que le PSG peut gagner la Ligue des champions. En attendant, il travaille sur le meilleur système pour le contrer.


À UN JOURNALISTE qui lui demandait ce qui avait manqué à son équipe, samedi à Crystal Palace (0-1), José Mourinho a répondu : « Quelque chose que je ne peux pas dire devant la caméra, mais que je vais vous écrire. » Le manager des Blues s’empara du bloc-notes du reporter pour y mettre cinq lettres en majuscules : « BALLS » (« Des couilles ») .
Mourinho n’a pas du tout aimé l’état d’esprit affiché par certains de ses joueurs chez le promu. Il visait clairement ceux du secteur offensif. Il sait évidemment que la motivation sera tout autre, demain au Parc des Princes, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, mais que cela ne suffira pas contre le PSG. Il cherche donc la meilleure formule pour contrarier une équipe qu’il considère comme « un gros, un très gros candidat au titre » dans cette compétition. « Entre Paris et Chelsea c’est du 50-50, mais je suis peut-être arrogant en disant cela parce que je vais essayer de hisser mon équipe à ‘’leur’’ niveau », a-t-il déclaré.
OSCAR OU LAMPARD ?
José Mourinho a également dit tout le bien qu’il pensait de Zlatan Ibrahimovic, qu’il a dirigé à l’Inter Milan lors de la saison 2008-2009 : « Je ne comprends pas que certaines personnes puissent dire que c’est quelqu’un de compliqué, qu’il s’agit d’une personnalité difficile. C’est simplement un winner. Il veut toujours gagner et, pour un entraîneur, il est très facile de travailler avec quelqu’un qui veut toujours gagner.»
Voilà pour les compliments. Mais le manager de Chelsea craint le milieu adverse, un secteur de jeu où lui sera privé du Serbe Nemanja Matic, non qualifié en C 1. Persistera-t-il malgré tout dans son habituel 4-23 - 1 , avec l e duo brési l i en Ramires-David Luiz à la récupération, ou renforcera-t-il justement l’entrejeu, avec un 43-3 testé (sans succès) en première période à Crystal Palace ? La seconde hypothèse tient la corde et, dans ce cas, le Brésilien Oscar (22 ans) pourrait laisser la place à Frank Lampard (35 ans). Lors de sa conférence de presse, en fin d’aprèsmidi, au Parc des Princes, José Mourinho devrait annoncer le forfait définitif de Samuel Eto’o (cuisse).

L'Equipe


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Kaionedirection
posté 01/04/2014 09:14
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Salvatore Sirigu : « Je pense être quelqu'un de bien »

A la veille du choc explosif entre le PSG et Chelsea, nous vous proposons de découvrir le vrai Sirigu. Un gardien sobre et efficace, touchant et sincère.

Du petit sarde asthmatique au gardien de but de 27 ans, titulaire inamovible du PSG, Salvatore Sirigu n'a pas changé. Epris de valeurs fortes, comme l'amour des siens, l'Italien reste un homme simple au discours rafraîchissant. Rencontré à Paris, la semaine où son équipementier Adidas avait organisé une compétition de foot à cinq, Salvatore Sirigu est sorti de sa cage pour se dévoiler un peu.

Ses débuts, sa famille

Pourquoi avez-vous voulu devenir gardien de but ?

Salvatore Sirigu. Un peu par hasard. J'ai essayé plusieurs postes et c'est celui qui me donnait le plus d'émotions positives. Ce choix me rendait heureux. J'avais un peu d'asthme quand j'étais petit mais cela n'a pas guidé ma décision. En même temps, cela rassurait ma mère. Car les « mammas », elles pensent d'abord à la santé de leur petit. Et la mienne préférait me voir dans les cages car je courais moins que les autres (sourires).

Enfant, comment étiez-vous ?

Comme les autres. J'ai alterné des périodes où j'étais un peu timide et d'autres où j'étais un vrai tremblement de terre. J'adorais créer le bordel ou me trouver en plein dedans ! Ce qui m'intéressait, c'était m'amuser. Et comme être gardien de but m'amusait, j'ai continué.

Quand avez-vous compris que cela pouvait devenir votre métier ?

Le jour où j'ai signé mon premier contrat. Pas avant. Quand j'étais au centre de formation de Venise, j'étais déjà heureux d'être là sans me projeter plus loin. Je disais parfois : « Je veux être joueur professionnel » mais, en réalité, je n'y pensais pas plus que ça.

Votre famille vous a soutenu ?

Oui et c'est fondamental. Surtout pour un Sarde. J'ai quitté la maison très jeune et le besoin de sentir le contact de mes proches est encore essentiel. On est une famille très nombreuse et il y a un plaisir énorme à toujours se retrouver. Dans la vie, il faut une famille.

Vient-elle vous voir à Paris ?

Pas trop car mes frères et ma soeur travaillent. C'est dur de trouver du temps libre. Mais, quand ils viennent, ce sont des beaux moments.

Etes-vous la fierté de votre famille ?

Moi ? Parce que je suis joueur de foot ? Pas du tout. Je pense être quelqu'un de bien mais, quand je vois les sacrifices de mes parents ou de mes frères et ma soeur, je suis très admiratif. Ce sont eux qui sont ma fierté. Ils ont dédié leur vie au sacrifice du travail.

« Quelqu'un de bien », c'est quoi pour vous ?

Un homme poli, respectueux et qui a conscience de sa chance. Mon travail n'est pas donné à tout le monde et il faut se le rappeler tous les jours.

Paris et le PSG

Que faites-vous en dehors du football à Paris ?

Comme j'adore les chevaux, je vais parfois voir des manifestations hippiques. On m'a aussi invité à Vincennes et je vais essayer de trouver un peu de temps entre les matchs pour aller y voir des courses.

Paris est-elle une belle ville ?

C'est l'une des plus belles du monde. Les gens ici ne réalisent pas toujours les beautés qu'il y a autour d'eux. Chaque monument est chargé d'histoire. Presque à chaque rue, il y a des choses magnifiques qui racontent le passé, l'histoire de la France et de l'Europe. Quand je m'y promène, je me crois parfois dans un film.

A l'intérieur du groupe parisien, qui est le joueur le plus drôle ?

C'est quand même Pocho (Ezequiel Lavezzi). A chaque blague, il est toujours au milieu. Il organise plein de choses pour faire rire les autres. Quand tu vois une « connerie » autour de toi, regarde Pocho : ça vient souvent de lui (rires) !

Le plus timide ?

Je vais dire Yohan Cabaye, mais peut-être parce qu'il vient juste d'arriver. Mais on ne peut pas dire que le PSG est une équipe de timides...

Le plus sérieux ? Camara ?

Papus ? Non ! Vous n'imaginez pas toutes les bêtises qu'il peut faire. Le plus sérieux, je pense que ça doit être Alex, parce qu'il a un physique qui ne te fait pas rire la première fois que tu le croises ! Mais quand il balance une bêtise, tu rigoles car tu ne t'attends jamais à ça venant de lui.

Verratti est-il encore un gamin ?

Marco est en train de grandir mais il a toujours eu le sens des responsabilités. J'espère quand même qu'il ne perdra jamais sa capacité à rester toujours un enfant dans un coin de sa tête. C'est sa force.

Ibrahimovic a-t-il changé depuis son arrivée ?

Je l'ai toujours trouvé posé et tranquille. Mais, là, tu le sens très bien dans sa tête. Peut-être parce qu'il est bien dans ce groupe-là. C'est une figure positive, contrairement à ce que certains disent. Tous les jours, il démontre ce que signifie le très haut niveau. Et là où il me bluffe, c'est que tout le monde le regarde tout le temps et ne parle que de lui mais Ibra, ça glisse sur lui. Il ne s'intéresse pas à ce qu'on dit sur lui. Et ça, c'est très fort.

Est-ce un homme différent des autres ?

Non, justement. Ibra est quelqu'un de beaucoup plus normal que plein de gens. Ibra, tu peux avoir l'impression qu'il crie tout le temps sur tout le monde. Mais pas du tout. C'est un type comme les autres mais un footballeur incroyable.

Vous a-t-il inscrit un but venu d'ailleurs à l'entraînement ?

Ce qui est incroyable, c'est quand il rate sa frappe (rire). Je me souviens d'un coup de billard étonnant un jour. Il est arrivé devant moi et m'a regardé jusqu'à la dernière seconde. Et d'un coup, il a fait l'élastique avec son pied. Je suis allé à gauche et le ballon est parti à droite. Ce mouvement du pied était impossible à réaliser. Je l'aurais tenté, je tombais. C'était comme de la magie.

Le défi face à Chelsea

José Mourinho a dit que le PSG était le favori du quart de finale...

(Rires). S'il l'a dit... Mais nous, on n'est ni favoris ni outsiders. On va jouer ce match en fonction de ce qu'on sait faire. Si on commence à dire : « C'est Chelsea, c'est Mourinho », ce ne sera pas bon. Je veux aller en demi-finales. Le reste, ce sont des mots.

Avez-vous déjà affronté Mourinho ?

Oui, en Italie, contre son Inter Milan. Avec Palerme, on avait fait 1-1 chez nous, mais perdu à San Siro. J'ai retenu la leçon qu'une équipe de Mourinho met d'abord l'accent sur l'intensité dans le jeu. Physiquement, c'est très fort. Et son Chelsea est comme son Inter. En Ligue des champions, il sait insuffler une grosse motivation à ses joueurs et leur explique comment mettre les adversaires sous pression. Mais nous aussi, on sait faire ça.

Son avenir, la sélection italienne

Votre choix de venir en France est-il mieux compris aujourd'hui de vos compatriotes ?

Oui. Parce que pendant longtemps, ce n'était pas dans nos mentalités. L'Italien, il jouait dans le Calcio et basta ! Mais aujourd'hui, le foot est comme la société. Il change. Et il n'a plus peur de regarder au-delà des frontières.

Est-ce une malchance d'être barré par Gianluigi Buffon en sélection ?

Non ! C'est une chance d'être son coéquipier avec l'Italie. Pour progresser, c'est mieux d'avoir quelqu'un qui t'oblige à lever la tête pour comprendre que le sommet, c'est plus haut. On a souvent parlé. A chaque fois qu'un nouveau gardien arrive, on dit que c'est le futur Buffon. Mais il n'y a qu'un Buffon sur terre. Il m'a dit d'être le vrai Sirigu. Il faut s'inspirer des autres pour devenir soi-même mais sans vouloir imiter. Si tu travailles en gardant ta personnalité et ton caractère, c'est mieux.

Trouvez-vous qu'on est parfois trop dur avec vous ?

Dans mon métier, si tu n'aimes pas les critiques, tu es très mal (sourire). Il faut se dire que cela peut faire grandir. Les seules fois où cela me touche, c'est quand je sais qu'elles sont vraies parce que j'ai fait un mauvais match. Mais des fois, je lis des trucs qui me font rigoler tellement cela ne veut rien dire. Après, celui qui veut dire que je ne suis pas le meilleur, c'est son problème. Pas le mien.

En quoi avez-vous progressé depuis votre arrivée au PSG ?

Je suis devenu plus complet et je me consacre davantage à l'essentiel dans mes interventions. Il y a aussi des fois où j'aide mieux l'équipe mais cela ne se voit pas trop. Ce sont des situations qui ne semblent pas dangereuses mais c'est justement parce que j'ai bien fait les choses avant qu'il n'y a pas de danger. Mais ma plus grande progression, c'est en tant qu'homme. Dans ma personnalité aussi, je me suis affirmé.

Quel est votre plus beau rêve : gagner la Ligue des champions ou la Coupe du monde ?

Il ne faut pas trier ses rêves. Ce sont deux belles ambitions. Mais rêver, c'est gratuit ! Tout le monde peut le faire. Je vais essayer de les réaliser et après, j'en parlerai. C'est mieux dans ce sens, non ? Parce qu'en ce moment, les gens parlent du PSG sans juste mesure. On gagne et on est les plus forts du monde. Mais si on perd un match, c'est la catastrophe nationale. C'est pour cela que je laisse les autres rêver et parler pour moi. Moi, je joue.

Savez-vous ce que vous ferez à la fin de votre carrière ?

Je retournerai dans mon pays et probablement en Sardaigne. J'ai quitté ma terre trop tôt. Et je rattraperai le temps perdu. Là, autour d'un verre, on pourra évoquer ma carrière et, j'espère, mes trophées.


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Homer
posté 01/04/2014 09:18
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L'Angleterre sera derrière Paris !

Samedi, dans le train qui se rendait à Selhurst, la station proche du stade de Crystal Palace, une famille très ordinaire, supportrice de Palace, discute avant le match face aux Blues. « Chelsea est l'équipe que je hais le plus de tout le championnat », balance le père. Le fils répond : « Moi aussi ! Ils n'ont vraiment rien de bon dans ce club. » La mère et la fille en iront aussi de leur couplet anti-Chelsea.

Le refrain est connu outre-Manche. Une étude publiée en juin dernier et réalisée auprès de 6 000 supporteurs anglais a montré que Chelsea était le club le plus détesté de la Premier League avec près de 60 % des suffrages. Dans chaque stade, on sent d'ailleurs l'antipathie que suscite l'équipe de José Mourinho, ce dernier étant régulièrement salué par le désormais fameux « Fuck off Mourinho ».

La cote de désamour de son club est un sujet sérieux qui interpelle le technicien portugais : « Je ne comprends pas pourquoi les gens ne nous aiment pas. Je ne sais pas pourquoi, par exemple, Manchester City est populaire et pas nous. Mais je m'en fiche. Je ne les envie pas. Les gens n'aiment pas les équipes qui gagnent. »

Cette « haine » envers Chelsea, Mourinho aime en jouer. Elle l'inspire : « J'aime jouer à domicile, sentir la passion de nos supporteurs. Mais j'aime jouer à l'extérieur, où je sens l'hostilité des fans adverses », disait-il encore l'autre jour.

Pour certains joueurs, cela peut être difficile à vivre cependant. « Tu le ressens quand tu es sur le terrain, explique Tony Cascarino, l'ancien attaquant de Chelsea mais aussi de Marseille. Tu sens que tout le monde veut que Chelsea perde. Tu sens l'animosité des autres supporteurs. Mentalement, il faut être costaud quand même. »

Les raisons sont multiples : la personnalité de Mourinho, aussi fascinante que détestable, les sommes folles dépensées par le milliardaire russe Roman Abramovich depuis 2003, ou encore le passé trouble d'un club à forte concentration de hooligans.

Tout cela entretient la mauvaise image du club londonien. Demain soir, l'Angleterre ne sera pas derrière Chelsea, pourtant l'un de ses deux derniers représentants (avec Manchester United) en Ligue des champions. Tous ceux qui ne sont pas supporteurs des Blues espèrent voir le PSG gagner et se qualifier. Ce n'est pas près de changer mais Chelsea et ses supporteurs s'en moquent. Selon eux, comme le dit si bien Mourinho, « l'adversité vous fait devenir les meilleurs ».


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Zlatan a travaillé les coups francs

L'entraînement d'hier matin n'a pas livré d'informations majeures sur le onze qui débutera demain face à Chelsea. A quarante-huit heures du match, le programme a été léger : échauffement puis toros en deux groupes dans la bonne humeur. Makelele, qui a pris part à l'exercice, a été allègrement chambré, par Jallet et Cabaye notamment.

Van der Wiel en Allemagne

Deux joueurs n'ont pas participé à la séance : Jérémy Ménez, souffrant, s'est contenté d'un footing. Toujours en délicatesse avec son genou droit, Gregory Van der Wiel est retourné en Allemagne pour passer de nouveaux examens. Sa participation au rendez-vous européen est plus que compromise.

Pour Ibrahimovic, le travail du jour s'est achevé par une série de coups francs à 20 m du but. Avec les conseils de Laurent Blanc, et en compagnie de Cabaye et Lucas, la star parisienne a mis au point une combinaison qui sera peut-être utilisée demain soir.


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Matuidi : « On ne change rien à nos habitudes »

À match exceptionnel, préparation... normale ! Le PSG n'a pas prévu de bousculer ses habitudes avant le premier acte de sa confrontation la plus importante de la saison demain contre Chelsea. Le choc face aux hommes de José Mourinho est pourtant déjà dans toutes les têtes. « On a basculé sur cette rencontre dès le lendemain de notre victoire à Nice, explique Blaise Matuidi. C'est présent dans toutes nos conversations, que ce soit entre les joueurs mais aussi avec le staff. Mais sinon, on ne change rien à nos habitudes, on garde la même façon de se préparer. »

Après le décrassage pour les titulaires de la victoire sur la Côte d'Azur (1-0) samedi, le programme d'entraînement est donc resté classique. La dernière séance est programmée cet après-midi à 16 h 30. Auparavant, Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic auront satisfait à leurs obligations médiatiques au Parc des Princes. En début de saison, Paris effectuait ses conférences de presse d'avant-match européen au camp des Loges, mais l'UEFA avait estimé que les infrastructures de Saint-Germain étaient trop exiguës.

Les Parisiens ne croiseront donc pas les joueurs de Chelsea qui s'entraîneront à 17 h 30 au Parc des Princes. Si le règlement oblige le club hôte à ouvrir le stade à son adversaire pour sa dernière séance, Paris a choisi d'effectuer son ultime mise en place au camp des Loges. Une décision qui n'a rien d'un choix de confort. C'est le jardinier en chef, l'Anglais Jonathan Calderwood, qui souhaite préserver au maximum la pelouse du stade de la porte de Saint-Cloud en la réservant quasi exclusivement aux matchs de compétition.

Direction Versailles

En fin d'après-midi, les joueurs convoqués par Laurent Blanc prendront la direction de l'hôtel Trianon Palace, en bordure du parc du château de Versailles, traditionnel lieu des mises au vert parisiennes. Ils logent dans l'annexe de l'établissement quatre étoiles et disposent d'une salle de réunion, d'un espace dédié à la restauration et de chambres individuelles. Pas de quoi perturber la routine des joueurs.

« J'ai une petite expérience au niveau européen mais j'ai maintenant assez de maturité et de recul pour me dire que ce n'est qu'un match comme un autre, poursuit Matuidi, qui a préféré samedi rester avec ses enfants plutôt que de regarder Chelsea s'incliner à Crystal Palace. Il faut se concentrer sur ce que l'on doit faire et ne pas penser à l'événement en lui-même. Des grands matchs, on en a tous déjà joué. »

Demain, Laurent Blanc, qui a pris l'habitude d'aller courir avec le préparateur physique Philippe Lambert le matin des matchs, retrouvera les jardins à la française dessinés par André Le Nôtre vers midi pour la traditionnelle balade collective. Une sortie suivie par une réunion tactique et vidéo animée avec son adjoint, Jean-Louis Gasset. Après le déjeuner et la sieste, les joueurs se rejoindront pour la collation pendant laquelle le président Nasser al-Khelaifi pourrait faire une apparition. L'ancien sélectionneur des Bleus annoncera ensuite la composition d'équipe. Il ne restera plus qu'à prendre la direction du Parc des Princes. Paris peut y écrire une belle page de son histoire.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 01/04/2014 15:35
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Ibra : «Chelsea est super favori»

Avant la réception de Chelsea, mercredi (20h45), en quart de finale aller de la Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic a reconnu qu'il était au top de sa carrière. Ce qui ne l'a pas empêché de désigner l'équipe de José Mourinho comme la grande favorite de cette double confrontation.

«Zlatan Ibrahimovic, est-ce le premier gros test de la saison pour le PSG ?

Je pense que c’est un bon test pour nous. On ne peut pas dire que l’on joue des compétitions faciles en dehors de la Ligue des champions. Sur cette double confrontation, nous n’avons rien à perdre. A partir de maintenant, chaque match gagné est du bonus. Nous devons jouer notre jeu. Chelsea, qui est là depuis dix ans, est le super favori. Nous verrons bien ce qui va se passer. Ce sera un match excitant.

« Paris en est au même stade que Chelsea il y a neuf ans»

Qu’est-ce qui rend Mourinho si spécial ?


Tout le monde est spécial à sa propre manière. Lui, il a gagné en club partout où il est passé. Il n’a toutefois pas encore pris une équipe nationale et donc pas encore participé à un Euro ou à une Coupe monde. Je le connais en tant que personne, il m’a entraîné à l’Inter. C’est une bonne et grande personne. J’ai une bonne relation avec lui et j’espère qu’il en va de même de son côté.

Chelsea a davantage d’expérience. Cela va changer quoi selon vous ?


L’expérience est surtout un avantage pour les joueurs qui l’ont. Chelsea est une équipe plus expérimentée en Ligue des champions. Paris en est au même stade que lorsque Chelsea a massivement investi il y a neuf ans. Nous n’en sommes qu’à notre deuxième année en Ligue des champions, avec seulement quelques joueurs qui l’ont déjà jouée et même gagnée. Ce n’est pas mon cas. Verratti est à mon avis un bon exemple : c’est un joueur au top mondial qui a peu d’expérience, mais il joue sans complexe.

«Il m'est impossible d'aller en Angleterre. La question ne se pose pas.»

Pensez-vous qu’il s’agit de la meilleure saison de votre carrière ?


Je me sens très bien, cette saison est effectivement la meilleure pour l’instant. Mentalement et physiquement je me sens très fort. Je continue de me développer et de m’améliorer. Je suis satisfait de mon positionnement, j’aime toujours le foot et mon jeu. J’essaie également d’apporter à mon club et à la ville la confiance qu’ils me renvoient.

Pensez-vous qu’il y a encore de la place pour un dernier contrat en Angleterre ?

Je suis très heureux de voir mon club là où il en est. Mes dirigeants font un boulot incroyable pour rivaliser avec les plus gros clubs d’Europe. Je suis content de faire partie de ce projet, qui vise très haut. Pour moi, il m’est donc impossible d’aller en Angleterre. La question ne se pose pas. De toute façon, les gens à la tête du club m’en empêcheraient. J’ai eu la possibilité de traverser la Manche quand j’étais à Milan, cela ne s’est pas fait. J’ai un grand respect pour la Premier League. C’est une grande compétition, avec de grandes équipes. Mais pour moi ce n’est pas un regret.»


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Sans Eto'o contre le PSG

Victime d'une lésion musculaire aux ischio-jambiers de la cuisse droite face à Arsenal (6-0, le 22 mars), Samuel Eto’o n’est pas encore remis et n’a donc pas été retenu dans le groupe de Chelsea pour affronter le PSG, mercredi (20h45). Ashley Cole, toujours en délicatesse avec l’un de ses genoux, n’en fait également pas partie. Nemanja Matic et Mohamed Salah, eux, ne peuvent pas disputer la rencontre, ayant déjà joué en C1 cette saison avec le Benfica et Bâle.

Le groupe de Chelsea :

Cech, Schwarzer, Hilario - Ivanovic, David Luiz, Cahill, Terry, Ake, Azpilicueta, Kalas - Ramires, Lampard, Oscar, Obi Mikel, Hazard, Willian - Schürrle, Torres, Ba.


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Hazard impressionne Blanc

Laurent Blanc ne tarit pas d'éloges sur Eden Hazard, le meneur de jeu de Chelsea. L'entraîneur du PSG estime que l'ancien Lillois a encore une belle marge de progression.

A la veille de croiser le milieu offensif de Chelsea Eden Hazard sur la pelouse du Parc des Princes, Laurent Blanc s'est montré élogieux envers l’ancien Lillois ce mardi en conférence de presse. «C’est un garçon qui m’a toujours impressionné dans sa façon de jouer et d’éliminer les joueurs en face de lui, a déclaré le coach du PSG. A Chelsea, il est devenu un buteur, ce qu’il était moins quand il jouait en France. Il a l’art de se créer des situations dangereuses, surtout quand son équipe est en grande difficulté. Il a alors une liberté totale pour porter le danger.»

«Il va devenir un très grand joueur»

L’entraîneur parisien est d’ailleurs convaincu que ce n’est que le début de l’ascension pour l’international belge. «C’est un joueur majeur qui joue dans une très bonne équipe. Il est jeune et il a une marge de progression importante. Il va devenir un très grand joueur.» Alors que le PSG a plusieurs fois pensé recruter Hazard, il a été demandé à Laurent Blanc si le Londonien pourrait être prochainement Parisien. Sur ce point, le technicien n’a pas voulu s’avancer. «Passons cette confrontation avec Chelsea. Pour le reste, je laisse les spécialistes commenter ça.»


L'Equipe.fr


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Varino
posté 02/04/2014 06:02
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Zlatan, on compte sur toi

FOOTBALL. Ligue des champions. PSG - Chelsea (quart de finale aller). Il faudra un Ibrahimovic au sommet de son art pour déjouer, ce soir, les plans du Chelsea de Mourinho.


À FORCE DE RÊVER de Lisbonne, théâtre de la finale de la Ligue des champions le 24 mai, le PSG devait finir par croiser sur sa route un Portugais. Ce sera le plus célèbre d’entre eux actuellement, en la personne du génial et redouté José Mourinho, entraîneur de Chelsea, la montagne du jour à gravir.

A force de rêver de luttes européennes, de duels en forme de grand huit, de combats intenses et immenses, le PSG devait finir par s’en remettre à son Viking le plus gaulois (d’adoption), Zlatan Ibrahimovic. C’est ce soir à Paris et mardi prochain à Londres, c’est renversant et magique, c’est l’histoire du club qui s’écrit en direct et c’est au passage le match le plus important de sa saison.

On y est, dans l’impatience et l’excitation, comme si un monde allait basculer, au moins le destin d’une des deux équipes, et c’est aussi l’heure de rêver puisque le football sert également à ça. Parce qu’on l’aime et qu’il donne le vertige, le vertige des possibles, on peut croire que Zlatan va permettre ce soir de réaliser des différences essentielles. Sa forme du moment, l’instant de sa carrière — ce crépuscule qui ressemble chaque jour à la naissance d’une puissance émergente et phénoménale — autorisent les songes les plus fous, les plus osés, les plus beaux.

Puisqu’on l’attend, puisque certains le réduisent à un grand joueur de petits matchs sans comprendre qu’il est juste génial quand il le veut, il a le droit de marquer ce soir et de donner la victoire aux siens, ce qui serait un avantage considérable. « Nous voulons ramener Paris en haut, au top. J’espère que l’on pourra continuer et donner une équipe à la hauteur de ce que la ville mérite », confiait hier le Suédois en conférence de presse.

On ne dit pas assez à quel point Chelsea n’aime pas faire le jeu ni avoir un score à remonter. Une victoire parisienne ce soir obligerait les Anglais à improviser un plan qui n’est pas dans les leurs : attaquer mardi à Stamford Bridge.

Paris adorerait un tel scénario et les espaces qu’il suppose pour Cavani et consorts. Parce qu’Ibra n’est pas seul ou ne se réduit pas au PSG, même s’il l’incarne plus que n’importe qui. Si Terry et Cahill le cadenassent façon interrogatoire musclé et lampe dans le visage, il reste à l’Uruguayen et aux autres à forcer le verrou. Sans l’expérience de Mourinho, sans le vécu des autres quart-de-finalistes, le PSG possède l’envergure pour faire exploser tous les codes en vigueur, toutes les certitudes bien installées.

Ce serait aussi dans la logique de la construction depuis 2011 de ce nouveau PSG, qui bouscule toutes les traditions. En Europe, le PSG vote pour un remaniement.



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Jallet titulaire

LAURENT BLANC ALIGNERA une équipe sans surprise ce soir. Van der Wiel a pourtant effectué l’ultime mise en place hier après-midi après s’être échauffé en partie en marge du groupe. Mais le Néerlandais sera forfait pour la rencontre après plusieurs semaines sans compétition. Jallet a occupé la place de latéral droit durant toute la séance quand Marquinhos était au côté de Camara dans l’équipe des remplaçants. Alex, Thiago Silva et Maxwell complétaient le quatuor défensif derrière le trio Thiago Motta, Matuidi, Verratti. Lavezzi accompagnera la paire Ibrahimovic-Cavani en attaque. Jérémy Ménez, convalescent, sera absent.
Chelsea: Cech- Ivanovic, Cahill, Terry, Azpi- Ramirez, Luiz, Lampard ou Oscar- Willian, Torres, Hazard


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Le PSG devient ce soir le club francais avec le plus de participations en quart de finale de Coupe d'Europe.


Mažić, une sévère réputation

LES PARISIENS VONT RETROUVER une connaissance ce soir sur la pelouse du Parc des Princes. Milorad Mažić, 41 ans, l’arbitre de la rencontre, a déjà dirigé la saison dernière le match nul au Parc des Princes contre Valence (1-1) en 8es de finale retour de Ligue des champions. Intransigeant, Mažić a arbitré cinq matchs de Ligue des champions cette saison, délivrant 18 avertissements et 1 carton rouge. Matuidi et Rabiot, qui sont sous le coup d’une suspension en cas de nouveau carton jaune, sont prévenus.


Demba Ba… supporteur du PSG !

DEMBA BA, 28 ANS, est né à Sèvres, a grandi au Havre et a été formé à Montrouge. Footballeur au parcours tortueux (Watford, Rouen, Mouscron, Hoffenheim), l’attaquant de Chelsea, qui sera sur le banc ce soir, est un grand supporteur du PSG. « Toute ma famille habite à Paris. Si le président parisien pouvait me réserver toute une tribune, parce que j’ai tous les amis et la famille qui viendront… » a-t-il déclaré à BFM le 25 mars.


« Des échéances importantes pour Laurent Blanc »

FRANK LEBOEUF « CELA VA SE JOUER à peu de chose… aux changements, de tactique comme de joueurs. Ce qui nous ramène aux entraîneurs. Il y a quelqu’un qui a déjà prouvé et quelqu’un qui a encore à prouver. Laurent démarre… Il a pour une fois quelque chose de consistant entre les mains. A Bordeaux, l’état de grâce n’a duré que six mois. Et en sélection, c’était différent. On ne peut pas comparer un entraîneur de club avec un sélectionneur. C’est donc véritablement sa première année, un peu comme quand Guardiola est arrivé à Barcelone (NDLR : en 2008) avec de l’or entre les mains et en a fait quelque chose de bien. Les échéances à venir sont importantes pour Laurent. »



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Plus fort que jamais à 32 ans

Le principal intéressé est formel. A 32 ans, il est bien dans la forme de sa vie. « Jusqu'à maintenant, c'est la meilleure saison de ma carrière, assurait hier encore Zlatan Ibrahimovic. Je ne me suis jamais senti aussi bien physiquement et mentalement. » Ses statistiques confirment la tendance : avec 45 buts et 17 passes décisives en 46 rencontres disputées cette saison sous le maillot du PSG et de la sélection suédoise, Ibra domine son sujet comme jamais. Nous avons donc interrogé cinq témoins qui ont côtoyé Zlatan dans ses clubs précédents. Histoire de croiser les regards et les époques sur ce joueur phénomène.

« Il a appris à se canaliser »

Julien Escudé, ancien coéquipier à l'Ajax Amsterdam (2003-2004).
« Les qualités techniques et gestuelles qu'il démontre au PSG étaient déjà en place à l'Ajax. Il n'était alors qu'au début de sa carrière, mais son talent était déjà affirmé. Je me souviens de son but marqué en solo contre Breda après avoir dribblé cinq adversaires. Zlatan a progressé au fil de sa carrière. D'abord sur le plan émotionnel. Il a appris à canaliser son tempérament, avec ses coéquipiers comme avec les défenseurs adverses. Ensuite en matière de déplacement sur le terrain. Tout en restant économe de ses efforts, il sait comment se démarquer ou effectuer le petit repli défensif nécessaire pour le bien de son équipe. »

« Il a toujours été bon »

Lilian Thuram, ancien coéquipier à la Juventus Turin (2004-2006).
« Ibra n'a pas attendu d'être à Paris pour être bon. Il l'a toujours été, dès l'Ajax. Actuellement, il évolue encore à un très bon niveau, mais, à 32 ans, ce n'est pas si étonnant. En fait, je ne suis pas sûr que ce soit sa meilleure saison. Ce qui peut donner cette impression, c'est le fait qu'il joue dans une équipe qui domine largement ses concurrents en France. Il faudrait regarder par exemple combien de défenseurs centraux de niveau international lui font face le week-end en Ligue 1... »

« A Paris, il fait ce qu'il veut »

Olivier Dacourt, ancien coéquipier à l'Inter Milan (2006-2009).
« Il était déjà aussi fort à l'Inter, mais c'était peut-être moins flagrant car il évoluait au milieu d'autres très grands joueurs. Les coups francs par exemple, Luis Figo s'en chargeait. Ibra n'était pas non plus autorisé à venir chercher les ballons derrière. C'était la zone de Patrick Vieira. En fait, Zlatan n'était pas le boss à l'Inter. A Paris, il fait ce qu'il veut. Il marque plus de buts au PSG parce qu'il est en grande confiance et se sent bien. Il lui reste deux ou trois saisons maximum à jouer, et donc il en profite. Ibra, c'est comme le bon vin. C'est meilleur en vieillissant. Avec l'âge, il est devenu plus serein, plus sûr de lui et de sa force. »

« C'est le numéro un en ce moment »

Jeffren, ancien coéquipier au FC Barcelone (2009-2010).
« Au PSG, tout le jeu offensif tourne autour de lui. Ses qualités physiques et techniques sont ainsi mises en valeur. C'est une des différences avec le Barça, où tout le monde joue pour tout le monde. A son époque catalane, il me considérait un peu comme son petit frère. Il voulait déjà absolument gagner la Ligue des champions. Cette faim, je la retrouve à Paris. Pour moi, c'est le numéro un en ce moment, car il marque, il fait marquer et contamine les autres par son envie. Il se sent important et je pense qu'il a besoin de ça pour donner le meilleur de lui-même. »

« Un impact énorme sur ses coéquipiers »

Angelo Castellazzi, entraîneur adjoint à l'AC Milan (2010-2011) et au PSG (2011-2013).
« Zlatan a progressé ces dernières saisons dans le domaine du jeu de tête. Il marque également plus de buts hors de la surface. C'est lié bien sûr à sa liberté de mouvement, beaucoup plus grande à Paris qu'elle ne l'était au Milan. Son impact sur ses coéquipiers est aujourd'hui énorme au PSG. Bien plus grand qu'il n'était dans ses anciens clubs. A Paris, je trouve qu'il a une vision collective. Il n'est pas guidé par ses intérêts personnels mais par la bonne marche de son équipe. Pour toutes ces raisons, je pense donc qu'il n'a jamais été aussi complet. »



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Il n'est pas considéré en Angleterre

Entre l'Angleterre et Zlatan, c'est un peu je t'aime moi non plus. Le Suédois n'a jamais évolué en Premier League. Il a trop rarement brillé devant des formations d'outre-Manche et a toujours entretenu une relation compliquée avec le pays de Sa Gracieuse Majesté. Dans sa biographie, la star du PSG écrit ainsi à plusieurs reprises : « Comme d'habitude avec les Anglais, les médias étaient contre moi.

Alors bien sûr, Ibra affole cette saison les statistiques avec 25 réalisations en Ligue 1 et 10 en Ligue des champions. A son crédit, il y a aussi ses titres de champion des Pays-Bas, d'Italie, d'Espagne et de France. Comment oublier, également, son retentissant quadruplé face à l'Angleterre en match amical en novembre 2012 à Stockholm (4-2) avec comme point d'orgue cet incroyable retourné de 40 m. Pourtant, il ne suscite nulle crainte en Angleterre.

« C'est le joueur le plus surcoté au monde », assure Martin O'Neill, le sélectionneur irlandais, ancien manageur d'Aston Villa ou de Sunderland. Le « Times » ne se montrait pas plus amène à son adresse. « Il n'a jamais gagné la Ligue des champions, ne s'est pas davantage montré déterminant lors des matchs décisifs de Ligue des champions. C'est pour cela qu'il n'est pas considéré ici. »



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Pourquoi Mourinho est « so special »

Partout où il passe, le plus célèbre entraîneur du monde déchaîne les passions. Portrait d’un personnage hors-norme.


SI SA VIE était un jour adaptée au cinéma, il verrait bien George Clooney interpréter son rôle. Belle gueule, doté d’un charisme indéniable mais aussi d’un sens de la comédie hors pair, José Mourinho est déjà l’un des plus grands acteurs du football moderne.

Le meilleur entraîneur du monde

A tout juste 51 ans, son bilan est impressionnant : deux Ligues des champions et sept de titres de champion national dans quatre pays différents. « Il est sans doute le meilleur entraîneur du monde », reconnaissait même son grand rival Pep Guardiola en 2011. Son principal atout réside dans « une très grande connaissance du football », selon Jean Fernandez, l’ancien coach d’Auxerre qui l’a affronté en Ligue des champions à l’automne 2010. « Je l’avais vu avant le tirage au sort et il m’avait parlé d’Auxerre. Il savait où se situait la ville, le nom de mes joueurs, la situation du club. Il m’avait impressionné », raconte-t-il. Le Portugais ne laisse rien au hasard. Avant chaque match, il distribue à ses joueurs des schémas détaillés sur l’adversaire et leur répète : « Si vous faites ce que je vous dis, on ne peut pas perdre ce match. C’est impossible. » Au cours de sa carrière, Mourinho en a bluffé plus d’un par ses grands coups tactiques. Le plus légendaire ? « La demi-finale avec l’Inter contre le Barça en 2010, lance Fernandez sans hésiter. Le principe de base de Mourinho, c’est la solidité défensive. Guardiola développe un jeu plus spectaculaire basé sur la possession, j’ai une petite préférence pour lui. Mais ces deux-là sont de la même trempe. »

Un parcours atypique

Ancien défenseur, Mourinho n’a joué au foot que cinq ans et uniquement dans de petits clubs. « Mais son père était gardien professionnel. José a grandi dans ce milieu, il l’accompagnait partout. Il a décidé très tôt qu’il voulait y consacrer sa vie », raconte Manuel Fernandes, le premier entraîneur dont Mourinho a été l’adjoint à l’Estrela da Amadora en 1990. Le jeune homme a fréquenté l’université de Lisbonne et obtenu un diplôme d’éducation physique et sportive. « Le jour de la rentrée, en 1982, il avait déjà ce petit air très sûr de lui, raconte son professeur de philosophie, Manuel Sergio. D’entrée, il m’a dit qu’il voulait devenir entraîneur. Il avait 19 ans et il avait déjà une intelligence hors norme. » « Quand je lui ai demandé d’être mon adjoint, il était déjà professeur d’éducation physique dans une école, mais il a aussitôt accepté, poursuit Manuel Fernandes. Nous sommes ensuite allés tous les deux au Sporting Lisbonne avec Bobby Robson. On l’a souvent décrit comme son traducteur, mais c’est faux. Il préparait les séances, les animait, analysait les adversaires. Son parcours ne m’étonne pas. Il s’est préparé très tôt pour être le meilleur. »

Adulé ou détesté

Le soir du départ de Mourinho de l’Inter Milan, Marco Materazzi a fondu en larmes. Didier Drogba aussi lorsque le Portugais a quitté Chelsea. « J’ai senti une douleur comme si j’avais perdu un père », confiera l’ancienne star des Blues. « The Special One » a souvent créé des liens très forts avec ses joueurs. « Dans la vie quotidienne, c’est quelqu’un de marrant et surtout honnête, précise Salomon Kalou qui l’a côtoyé un an à Chelsea. Quand il a quelque chose à te dire, il ne passe pas par quatre chemins. Quand tu mérites, il sait te le dire aussi. » Et même ceux qui n’ont jamais travaillé sous ses ordres sont conquis : « Ce coach, en Angleterre, il fait fort avec la presse, sourit Yaya Touré. Il prend tout sur lui et enlève toute la pression à ses joueurs. C’est pour cela que tout le monde l’aime. » Seul le vestiaire du Real Madrid lui a résisté, notamment lors de sa troisième saison où la plupart des cadres se sont ligués contre lui. Par son arrogance sans limites, Mourinho s’est aussi créé beaucoup d’ennemis, notamment dans sa propre corporation. Ses attaques contre Arsène Wenger, Roberto Mancini ou encore Manuel Pellegrini ont marqué les esprits. Il s’illustre même par un joli coup de folie en mettant son doigt dans l’oeil de Tito Vilanova en août 2011. « Si mon fils avait été humble, ce milieu l’aurait bouffé », affirme son père, comme pour justifier la personnalité hors norme de son fils.



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CHIFFRES
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Mourinho n’a jamais été éliminé en quart de finale de la Ligue des Champions. Il en a déjà disputés 7 au cours de sa carrière d’entraîneur.
1
Une seule équipe française a réussi à battre Mourinho. Il s’agit de Lens, au troisième tour retour de la Coupe de l’UEFA en décembre 2002 (1-0) contre Porto. Depuis ce revers, le Portugais n’a perdu aucun de ses 14 matchs contre des clubs hexagonaux (11 victoires et 3 nuls).
7
Mourinho a remporté sept titres de champion national dans quatre pays différents (Portugal, Angleterre, Italie et Espagne). Il compte aussi deux Ligue des Champions Porto et l’Inter Milan .



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La Ligue 1 fan du Portugais

JOSÉ MOURINHO fascine le monde entier, donc aussi la Ligue 1. Il y a le personnage, d’abord, aux multiples facéties ou provocations, c’est selon. Rolland Courbis, entraîneur de Montpellier, adore : « Chacun ses goûts ! Quand il s’exprime, alors que je n’ai pas le plaisir de le connaître, je le regarde en souriant, en bougeant la tête de droite à gauche comme quand on regarde quelqu’un pour qui on a de l’affection, de la sympathie et, le concernant, de l’admiration. » Le style du Portugais plaît encore à Christophe Galtier, son homologue de Saint-Etienne : « Il a une personnalité, une communication à la fois provocante et très particulière. Cela fait partie du bagage d’un entraîneur de haut niveau. Moi, j’aime ce style. Il maîtrise tous les paramètres et il amène les gens où il le veut. » Même le très réservé Rémi Garde, technicien de Lyon, est conquis : « Il a un côté fascinant et, il faut le reconnaître, il est très habile dans l’utilisation de l’environnement. Ce que je préfère retenir de lui, c’est la relation très forte qu’il entretient avec ses joueurs. Ceux à qui il fait confiance lui rendent au centuple. »

Le coach des Gones aborde là le second aspect de la carrière de Mourinho, celui qui l’a rendu avant tout célèbre : ses compétences phénoménales. « Mourinho gagne dans n’importe quel championnat. Il est capable de faire accepter beaucoup de choses aux joueurs et de les rendre bons, même lorsqu’ils ne sont pas à leur poste », souffle Galtier. « C’est le top. Il a l’habitude de ces grands rendez-vous », ajoute Francis Gillot, en poste à Bordeaux.

Expert en communication, fantastique dans l’approche tactique, Mourinho est-il tout simplement le meilleur entraîneur au monde ? Il pourrait, par exemple, disputer ce titre symbolique à Pep Guardiola, qui est parvenu à améliorer le Bayern Munich, dernier champion d’Europe en date. Galtier ne parvient pas à trancher : « Il était pour moi LE meilleur parce qu’il a beaucoup gagné dans différents championnats, mais Guardiola démontre qu’il est aussi bon que lui en reproduisant au Bayern ce qu’il a fait à Barcelone. On peut les placer côte à côte. »



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« Un gagneur né, calculateur et ambitieux »

JOSÉ MOURINHO connaît bien le PSG. Du moins, certains de ses éléments. Au cours de sa carrière, il a côtoyé six d’entre eux. A Barcelone, alors adjoint de Bobby Robson, il a entraîné Laurent Blanc (1996-1997). A Chelsea, s’il n’a fait que croiser la route d’Alex quelques semaines avant son départ en septembre 2007, il a longtemps dirigé Makelele (de 2004 à 2007). A l’Inter Milan surtout, Ibrahimovic (2008-2009), Maxwell (2008-2009) et Thiago Motta (2009-2010) ont travaillé sous ses ordres. Si certains en gardent un bon souvenir, d’autres sont bien plus critiques.

« Prêt à mourir pour Mourinho »

Ibrahimovic « Mourinho est une grande star, a écrit le Suédois dans son autobiographie Moi, Zlatan Ibrahimovic. C’est le leader de son armée mais il se soucie aussi de ses joueurs. A l’Inter, il m’envoyait tout le temps des textos pour savoir comment j’allais. C’est l’opposé de Pep Guardiola. Mourinho était devenu quelqu’un pour qui j’étais prêt à mourir ! »

« Un coach exceptionnel »

Thiago Motta « A l’Inter, Mourinho a été fabuleux, affirmait-il en février 2012. C’est l’entraîneur le plus fort que j’ai connu. » « C’est un coach exceptionnel », a-t-il ajouté sur BeIN Sports ce week-end. En juin 2013, interrogé sur la mauvaise ambiance qui régnait au Real Madrid, il égratignait pourtant son ancien coach : « Ce qui s’est passé dans le vestiaire madrilène me rappelle quelque chose. Mais c’est peut-être sa stratégie puisque la même chose s’était produite à l’Inter. »

« Il a créé des groupes très forts »

Maxwell « Il a créé des groupes très forts, qui ont donné lieu à de grandes réussites », affirmait Maxwell en octobre 2012. Quelques années plus tôt, le latéral gauche le comparait aussi à Guardiola qu’il a connu à Barcelone : « Il est plus proche des joueurs que ne l’était Mourinho. »

« Personne ne devait être plus célèbre que lui »

Makelele « Mourinho est un gagneur né, a-t-il écrit dans son autobiographie, Tout simplement. Il sait comment t’utiliser et te motiver pour tirer le maximum de toi. Le problème, c’est qu’il veut te la faire à l’envers. En ce point, c’est un calculateur, cruel et ambitieux. […]. La troisième année, il a voulu s’approprier tous les mérites. Personne ne devait être plus célèbre que lui. »



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« Il ne laisse jamais rien au hasard »

Jean-Louis Garcia, entraineur de Chateauroux qui a effectue un stage a Chelsea


ILS SE SONT RENCONTRÉS à Bratislava en 2000 à l’occasion de l’Euro Espoirs. José Mourinho observait la compétition pour le FC Barcelone, Jean-Louis Garcia pour Bordeaux : « On s’était retrouvés au casino où on s’est fait ratiboiser. On a discuté un peu. Il était très sympathique et passionné par son métier. » En 2006, alors qu’il passait ses diplômes d’entraîneur, Garcia a effectué un stage d’observation d’une semaine à Chelsea.

Au quotidien, quel type d’entraîneur est José Mourinho ?
JEAN-LOUIS GARCIA. Il était très présent à l’entraînement. Il arrivait tôt, organisait tout dans les moindres détails, allant jusqu’à contrôler si les plots étaient à la bonne place. Lors des séances, il insistait sur la transition, la conservation et la récupération.

Comment se comportait-il avec ses joueurs ?
Il n’hésitait pas à hausser le ton. Mais ensuite, lors des étirements, il leur chuchotait quelques mots à l’oreille, faisait des blagues. Il était redevenu leur confident. Il était adoré, très proche du groupe, à l’écoute. Lorsqu’un joueur avait un souci, il lui disait : « Prends trois jours, règle tes problèmes et reviens. » Il avait une telle force de persuasion !

Que pouvez-vous nous dire sur sa méthode ?
Il a une très grande connaissance tactique. Il ne laisse jamais rien au hasard. Il m’a notamment expliqué l’importance qu’il accorde à la vidéo afin d’avoir un maximum de réponses sur son adversaire et pouvoir ainsi anticiper au mieux.

Est-il vraiment arrogant ?
Ce n’est pas l’impression qu’il dégageait au quotidien. Il a une très grande confiance en lui, ce qui peut passer pour de l’égocentrisme. Il n’a jamais été un grand joueur, d’où peut-être sa grande soif de reconnaissance et de réussite. Il parlait aussi beaucoup de sa femme, de ses enfants avec toujours cette envie de les protéger. C’est un homme de valeurs.



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Ses huits phrases cultes

PARFOIS ARROGANT, souvent provocateur, toujours très sûr de lui, José Mourinho est un adepte des déclarations tapageuses. Tour d’horizon de ses meilleures sorties médiatiques depuis dix ans.

1. « Ne me traitez pas d’arrogant, mais je suis champion d’Europe, alors je crois que je suis spécial. » Juin 2004 à Chelsea.

2. « Si j’avais voulu travailler tranquillement, je serais resté au Portugal. Là-bas, il y a de jolies chaises bleues, la Ligue des champions, Dieu et juste après lui, moi. » Juin 2004 à Chelsea

3. « Dieu doit penser que je suis un mec génial, sinon, il ne me donnerait pas autant. J’ai une famille incroyable, je travaille où j’ai toujours rêvé de bosser. S’il m’a autant donné c’est parce qu’il doit trouver que je le mérite. » Février 2011 au Real Madrid

4. « Si je devais me noter sur 10, je me mettrais un 11. » Mars 2011 au Real Madrid

5. « Je félicite Barcelone pour le pouvoir qu’il a sur les décideurs. Ça doit être dur à obtenir… C’est parce qu’ils ont l’Unicef sur leurs maillots ? Moi, j’aurais honte de gagner une Ligue des champions comme ça. Parfois, j’en ai marre de vivre dans ce monde. » Avril 2011 au Real Madrid

6. « Je suis l’unique entraîneur à avoir gagné les trois championnats les plus importants au monde. Alors au lieu de Special One, on devrait désormais m’appeler Only One. » Août 2012 au Real Madrid.

7. « Si je suis autant critiqué, c’est de ma faute. J’ai mal habitué les gens. J’ai mis la barre trop haut en gagnant trop partout ou je suis passé. » Mai 2013 au Real Madrid.

8. « Je l’admire (NDLR : Arsène Wenger), et j’admire Arsenal. Il est impossible d’atteindre 1 000 matchs sans un soutien fantastique du club, surtout lorsqu’il y a des mauvais moments et que ces passes difficiles sont nombreuses. » Mars 2014 à Chelsea



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Al-Khelaifi a parlé à Cavani

LES JOUEURS DE PARIS et de Chelsea n'ont pas eu l'occasion de se croiser hier après-midi au Parc des Princes. Alors que Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic répondaient aux questions de la presse sur les coups de 15 heures, José Mourinho et ses joueurs venaient de poser leurs valises dans leur hôtel du VIIIe arrondissement, à deux pas de l'Arc de Triomphe.

Une arrivée relativement discrète mais le défenseur brésilien David Luiz, très détendu, a quand même pris le temps de venir jusqu'à la porte de l'hôtel pour prendre quelques photos avec les fans du club londonien. Comme attendu, Samuel Eto'o blessé aux ischio-jambiers a dû déclarer forfait. L'attaquant camerounais n'a même pas effectué le déplacement dans la capitale.

Ménez a attrapé froid chez Pastore

Côté parisien, Gregory Van der Wiel et Jérémy Ménez manquent à l'appel. Toujours diminué par sa tendinite rotulienne au genou droit, le défenseur néerlandais du PSG a participé à l'ultime séance d'entraînement mais pas dans sa totalité. Christophe Jallet le remplacera donc au poste de latéral droit. Quant à Jérémy Ménez, il a attrapé un coup de froid samedi dernier lors d'un barbecue chez Javier Pastore et n'est pas totalement guéri.

Pour le dernier entraînement avant ce rendez-vous capital, les Parisiens ont reçu le soutien de Nasser al-Khelaifi en visite hier au camp des Loges. Avant le début de la séance, ce dernier en a profité pour glisser quelques mots à Cavani le jour où l'attaquant uruguayen a livré ses états d'âme dans le quotidien « l’Équipe » sur son positionnement et son avenir : « Je suis bien à Paris mais il y a à coup sûr des choses dont on doit parler avec le club, des choses qu’il faudrait faire différement ».

La délégation parisienne a quitté Saint-Germain-en-Laye vers 19 heures sous les applaudissements d'une dizaine de supporteurs, direction Versailles et l'hôtel Trianon pour la mise au vert. Les dix-neuf joueurs londoniens ont eux foulé la pelouse du Parc des Princes, en fin d'après-midi, pour une séance légère à base de petits jeux de conservation de balle.

Mais le spectacle avait déjà eu lieu quelques minutes plus tôt en conférence de presse avec le show Mourinho. L'entraîneur portugais en mode séduction, a conquis son auditoire. Il a d'abord fait applaudir César Azpilicueta, papa depuis la veille d'une petite Martina, avant de taquiner le traducteur qui s'était permis de dresser le onze type de Chelsea sur une feuille blanche.



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Première sortie de Manuel Valls ?

LES DEMANDES des VIP pour assister au match ont été nombreuses. Jamais le PSG n’en avait reçu autant de la part d’hommes et de femmes politiques, industriels, people ou encore sportifs. Sans compter les nombreuses invitations du président Nasser al-Khelaifi. A tel point que le PSG a été obligé de réquisitionner à la hâte un troisième espace pour ses hôtes de marque en plus des habituels Carré VIP et Tribune officielle. Il s’agit du Club Europe. En tête des hôtes de marque, et si son emploi du temps le lui permet, le nouveau Premier ministre Manuel Valls, grand amateur de football. A ses côtés, on devrait trouver Anne Hidalgo et Bertrand Delanoë. Plusieurs présidents de clubs de L 1, comme Bernard Caïazzo, le patron de Saint-Etienne, ont été conviés. Parmi les capitaines d’industrie, prendra place Antoine Arnault, le patron de Berluti qui habille les joueurs parisiens et la direction.



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Matuidi et Rabiot, qui ont déjà écopé de deux cartons jaunes cette saison en Ligue des Champions, risquent une suspension en cas de nouvel avertissement. S’ils sont avertis ce soir, ils manqueront le match retour. Du côté de Chelsea, trois joueurs sont également dans ce cas-là : Branislav Ivanovic, John Obi Mikel et Ramires.

2 200 supporteurs anglais. Parmi les 2 200 fans londoniens attendus pour le match, entre 300 et 400 sont répertoriés comme dangereux. Les autorités françaises redoutent des incidents d’où un dispositif de sécurité renforcé. 600 à 700 policiers sont mobilisés. Une surveillance toute particulière a été prévue gare du Nord.

Le Parisien


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Varino
posté 02/04/2014 06:31
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Paris, premier grand defi

Présent pour la deuxième année d’affilée en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG devra, pour valider l’idée d’une montée en puissance, éliminer Chelsea, l’une des équipes de contre les plus redoutables en Europe.

(incomplet)
saire. « On ne va pas changer notre philosophie, prévient Blanc. Si on commence à avoir peur des contres de Chelsea, on va dénaturer notre jeu. »

Mais même s’il reste fidèle aux préceptes qui font sa force depuis le début de saison, le PSG ne devient pas le favori de cette double confrontation pour autant et une qualification serait l’un de ces exploits qui le feraient entrer un peu plus dans l’estime des Français, au moment où la cote d’amour du club s’étend désormais au-delà du périphérique. « Chelsea est le super favori » , assure Zlatan Ibrahimovic, mais un jour, au regard des investissements énormes de son actionnaire qatarien, il faudra bien dépasser le stade des quarts et se hisser à l’étage du dessus.

L’an passé, le FC Barcelone avait contrarié ce dessein (2-2, 1-1) mais, cette fois, Ibra est formel: « C’est notre deuxième année de vie commune et on se connaît mieux. La saison dernière, tout était nouveau, on jouait plus de façon individuelle. Là, on est plus collectifs, on est meilleurs en tant qu’équipe. »

Alors que ses deux dernières sorties, à Lorient puis à Nice (1-0, les 21 et 28 mars), ont montré que ce PSG-là commençait à gérer les temps faibles et les temps forts de sa saison, le voilà face à son premier grand défi, face à un club dont il est voisin dans l’ambition, mais pas encore dans la hiérarchie de l’histoire contemporaine. Quand les Parisiens figurent dans le grand huit européen pour la deuxième fois sur les onze dernières saisons, les Anglais fréquentent cette altitude pour la huitième reprise, ce qui les situe un peu mieux sur l’échelle de la menace. Et si Eden Hazard n’a marqué qu’un but dans l’épreuve depuis qu’il porte le maillot des Blues (2012), il est une arme offensive d’autant plus redoutée que son garde du corps du soir, Christophe Jallet, dessine a priori le point faible de Paris. Malgré tout, si le PSG parvient à confisquer le ballon et à presser Chelsea très haut, très fort à sa perte – sa force sous l’ère Blanc –, les espoirs sont permis. Jusqu’ici, sa progression dans le ciel européen fut plutôt rapide. Mais ses patrons sont des personnes pressées. Désormais, il faut éliminer un grand nom dans une confrontation directe. Et si c’était dès cette année ?



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Un Hazard et une anomalie

En course pour le titre de meilleur joueur de Premier League, le prodige belge de Chelsea tarde à être décisif en Ligue des champions.


JOSÉ MOURINHO sait faire passer des messages sans en donner forcément les destinataires, qui les décryptent pourtant parfaitement. Au lendemain de la défaite à Crystal Palace (0-1, samedi dernier), le manager des Blues lâchait : « J’ai des joueurs fantastiques dans certains matches mais qui disparaissent dans d’autres. Ceux-là, je n’aurai pas besoin de les motiver pour Paris. Un grand match contre une grande équipe et de grands joueurs dans un très beau stade : ils seront dans leur environnement et je pense qu’ils seront très bons. »

Eden Hazard n’était pas le seul visé, mais le Belge (23 ans) s’est montré discret à Selhurst Park, à quatre jours d’un match très spécial pour lui, dans le pays où il s’est révélé (meilleur joueur de L 1 en 2011 et 2012). Dès le tirage au sort, il se réjouissait : « Je vais retrouver le Parc des Princes, où j’ai fait souvent de bons matches. Je n’y ai que de bons souvenirs, surtout, bien sûr, le titre de champion de France avec Lille après un match nul contre le PSG (2-2, le 21 mai 2011). »

POUSSÉ AU QUOTIDIEN PAR MOURINHO ET… ETO’O

Trois ans plus tard, le surdoué du LOSC a pris une tout autre dimension. Le voilà en course pour le titre de « joueur de l’année » en Premier League, avec Yaya Touré (Manchester City) et Luis Suarez (Liverpool). Mourinho affirme qu’il est le «meilleur jeune joueur au monde » , ce qui le destinerait à évoluer un jour dans la cour des Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo. Il n’en est pas encore là, il le sait, et il le dit : « J’ai l’ambition d’atteindre le plus haut niveau, mais je n’y suis pas encore, admet-il. Que faut-il que je fasse pour yarriver ? Ce queje fais déjà, mais en deux fois mieux ! Je pense que j’ai fait mes preuves en Premier League (14buts, 7 passes décisives en 2013-2014), pas encore en Ligue des champions. »

En effet, là où Messi totalise déjà huit buts cette saison en C 1, Cristiano Ronaldo treize (et 4 passes décisives) et Zlatan Ibrahimovic dix, Hazard plafonne à… un seul but (sur le terrain de Schalke 04, 3-0, le 22 octobre) et aucune passe. La saison dernière, déjà, il avait traversé anonymement cette compétition (0 but, 0 passe en 6 matches), où Chelsea s’était fait sortir en phase de groupes avant de remporter la Ligue Europa.

Une anomalie que son entraîneur s’emploie à corriger au quotidien : « Mourinho est sans arrêt après moi, il ne me lâche jamais, confie Hazard. C’est bon pour ma progression. »

Samuel Eto’o, son nouveau complice, forfait ce soir (cuisse), le pousse aussi à s’extraire de la facilité. «À chaque match, il me répète que je dois faire la différence, déclarait Hazard la semaine dernière au quotidien belge la Dernière Heure. “Tu ne dois pas sortir du stade sans avoir marqué un but”, me dit-il sans arrêt. À force, ça rentre dans ma tête. Avant, si on gagnait et que je ne marquais pas, tant pis. Désormais, je medis que le foot, c’est aussi ça : toujours marquer, toujours montrer des choses. »

Eto’o a encore du boulot pour mener à bien son entreprise de persuasion. Le huitième de finale retour de Chelsea contre Galatasaray (2-0 ; aller : 1-1) a bien résumé les forces et les limites d’Hazard, insaisissable pendant tout le match (et qui reçut la meilleure note de la presse anglaise) mais sans être impliqué sur les deux buts de son équipe. Le dernier but dans le jeu dutalisman belge des Blues remonte d’ailleurs à près de deux mois (triplé contre Newcastle, 3-0, le 8 février). Le Parc des Princes est un bel endroit pour une (re) mise à niveau.



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Classé à risques

L’UEFA A CLASSÉ à risques ce quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Chelsea, disputé à guichets fermés. Deux mille deux cents supporters des Blues sont attendus dans la tribune visiteurs du Parc des Princes.
Certains sont arrivés à Paris en Eurostar ou par avion dès hier soir, mais la majorité devrait débarquer aujourd’hui dans la journée. Les autorités anglaises ont signalé parmi eux « 400 à 500 supporters à risques » , dont certains sans billet. Les autorités françaises ont donc renforcé le dispositif de contrôle et de surveillance policière aux abords du stade, à la porte de Saint-Cloud, d’Auteuil et dans Paris intramuros, pour parer à d’éventuels affrontements entre petits groupes de supporters anglais sans billet et d’anciens abonnés du PSG.
Le dispositif de sécurité dans le stade sera également renforcé, mais les forces de l’ordre et la direction du club de la capitale ne redoutent pas de risques majeurs dans l’enceinte.



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Très mou…

Oubliées les conférences de presse flamboyantes, José Mourinho, le manager de Chelsea, en a dit le minimum, hier.


LES HABITUES des conférences de presse de José Mourinho n’ont pas reconnu le manager de Chelsea, hier, au Parc des Princes. Pas un mot plus haut que l’autre, pas une vacherie, pas de quoi faire un titre racoleur pour les tabloïds anglais. Du « Mou » vraiment mou…

Les deux premières questions qui lui furent posées touchaient à ses relations avec Zlatan Ibrahimovic, qu’il dirigea une saison à l’Inter (2008-2009). Le Portugais se lança alors dans un panégyrique de la star du PSG et exprima un regret : « Il est heureux là où il est, mais il est dommage qu’il n’ait jamais joué dans le pays du football ( l ’ Angleterre) et l e meilleur Championnat du monde (la Premier League). »

Il aurait pu au moins allumer Laurent Blanc, commeil le fit cette saison avec Arsène Wenger ou Manuel Pellegrini, ses confrères d’Arsenal et de Manchester City. Même pas. Il n’eut que des mots respectueux pour l’enrtaîneur parisien : «Laurent a une philosophie claire. Même quand il a remplacé tout son milieu habituel par Cabaye, Rabiot et Pastore, dans le deuxième match contre Leverkusen (2-1, le 12 mars), il a gardé les mêmes principes d’un jeu de grande qualité. Nous allons faire la même chose. On ne changera rien parce qu’on joue le PSG.»

Une info ? Si oui, cela semble signifier que, ce soir, Mourinho restera fidèle au 4-2-3-1. Certes, quand il lui fut demandé s’il existait des similitudes entre l’argent investi par Roman Abramovitch dans le Chelsea 2004 et celui de Qatar Sports Investments dans le PSG 2014, il a acquiescé et glissé un tacle, quand même : « Il y a des similitudes, même si beaucoup de monde se demande comment ils (les Qatariens) peuvent le faire alors que le fair-play financier de l’UEFA est en place. »

Enfin, Mourinho accepta de donner son équipe. Il prit un papier et énuméra : « Cech, Ivanovic, Cahill, Terry, Azpi... » Et jeta le papier dans un éclat de rire. Pour le reste, réponse ce soir.



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Un crack qui craque ?

Zlatan Ibrahimovic a souvent livré des prestations moins tranchantes en C 1 dans les matches à élimination directe. Ses statistiques l’attestent, en partie…


POUR ZLATAN IBRAHIMOVIC, il n’y a pas de débat. Le meilleur joueur du monde, c’est lui. « Le Ballon d’Or ? Cela semble très important pour certains, mais moi, je n’ai pas besoin d’un trophée pour savoir que je suis le meilleur », décrétait la star du PSG, après la victoire sur l’Olympiakos (2-1, le 27 novembre), en phase de groupes. Récompense ou pas, Ibra fait partie des attaquants d’exception. Sa puissance, sa technique à part, les gestes qu’il invente en font l’arme numéro un du PSG. Cette saison, l’attaquant aborde les quarts de finale avec le statut de deuxième meilleur buteur de la compétition, à trois unités du Madrilène Cristiano Ronaldo (13). José Mourinho, qui a dirigé le Suédois à l’Inter Milan (2008-2009), l’apprécie et mesure le danger. Mais le manager portugais de Chelsea sait aussi que les performances de son ancien joueur tendent souvent à décliner à compter des matches à élimination directe. Dans sa carrière, Ibra (32 ans) n’a disputé que quatre quarts de finale de C 1 et une demi-finale, en 2010, avec le FC Barcelone, contre l’Inter de… Mourinho. Et ce n’est pas un bon souvenir pour l’attaquant du PSG. Hors sujet à l’aller, à Milan (1-3), comme au retour, au Camp Nou (1-0), il avait été sorti à l’heure de jeu par Pep Guardiola, alors à la tête du Barça. Comme un symbole, cet échec a écorné sa réputation de crack et nourri l’idée d’un joueur friable à mesure que le niveau s’élève.

Une impression confirmée en partie par ses statistiques. En trente matches de C 1 à élimination directe, Ibra n‘a marqué que sept buts. Un total qui le classe au 18e rang européen (*), loin derrière Messi (1er, 31 buts, 42 matches) et Ronaldo (2e, 30 buts, 45 matches).

MÊME SANS BUT, IL PÈSE

Mais ce bilan peu flatteur mérite d’être nuancé. L’année de sa demi-finale manquée, le Suédois s’était illustré en huitièmes de finale aller, en égalisant contre Stuttgart (1-1). Au retour, il avait dû déclarer forfait (mollet) mais, au tour suivant, contre Arsenal, il avait réussi un doublé lors de la première manche (2-2). Cette saison, en huitièmes de finale aller, contre le Bayer Leverkusen (4-0), il s’est offert un nouveau doublé. La saison dernière, face au Barça, lors du quart de finale aller au Parc des Princes (2-2), il avait marqué et délivré une passe décisive pour Blaise Matuidi dans le temps additionnel (90e + 4). Au retour (1-1), c’est encore lui qui avait permis à Javier Pastore d’ouvrir le score au Camp Nou (50e).

Il faut aussi relativiser ces « mauvaises » stats parce qu’elles ignorent une donnée moins quantifiable mais tout aussi précieuse : son influence sur le jeu. Quand il ne marque pas ou n’adresse pas de passe décisive, le géant suédois (1,95 m, 95 kg) peut monopoliser l’attention des défenseurs par sa présence et son statut. Et donc libérer des espaces pour ses coéquipiers. Ibra, c’est aussi ça.



Citation
« I can handle them Je dors très bien la nuit »

GARY CAHILL, le défenseur central de Chelsea, ne craint pas le duo Cavani-Ibrahimovic. Même si son dernier match face au Suédois n’est pas un bon souvenir…


« QUE PENSEZ-VOUS du PSG ?
– C’est évidemment un tirage difficile. Nous sommes à peu près égaux. Ce sera du 50-50. Il y a beaucoup d’attentes autour du PSG. Ils ont investi beaucoup d’argent ces dernières années. Ils possèdent de nombreux joueurs de qualité. Leur ligne d’attaque est impressionnante. Ce sera un match compliqué, deux matches très compliqués même ! Il faudra bien gérer ce déplacement à Paris pour être dans les meilleures conditions au retour.

Jamie Redknapp a déclaré que John Terry et vous passeriez quelques nuits blanches à penser à Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani ?
– Il a dit ça ? Vraiment ? (Rires.) Non, non, ça va. Je dors très bien la nuit, merci. Mais j’ai joué contre Ibrahimovic avec l’équipe d’Angleterre en Suède (2-4, le 14 novembre 2012), où il avait tout dévasté (le Parisien avait inscrit un quadruplé). Cavani, c’est très fort aussi. Ce sont des stars internationales. Nous avons beaucoup de respect pour ce qu’ils sont, mais ils vont tomber sur une très forte équipe de Chelsea. Et puis, en Angleterre, vous jouez contre Suarez (Liverpool), Aguëro (Manchester City), Rooney, Van Persie (Manchester United)…

Qu’est-ce qui pourrait faire la différence, selon vous ?
– En Ligue des champions, nous avons l’expérience pour aller chercher un résultat à l’aller et puis finir le boulot à Stamford Bridge. Nous sommes assez confiants à domicile, où il est difficile de nous battre. »



Citation
Modestes, ces Parisiens

Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, et son attaquant Zlatan Ibrahimovic ont fait profil bas avant d’affronter une «très grande équipe» de Chelsea.


POUR L’EXCITATION, l’électricité dans l’air et les petites phrases, il faudra patienter ou repasser. Hier, dans l’auditorium du Parc des Princes, Zlatan Ibrahimovic et Laurent Blanc ont pris soin d’éviter les polémiques inutiles.

Aux déclarations de José Mourinho, le manager de Chelsea, qui avait affirmé que le PSG pourrait remporter la L 1 en charentaises, l’entraîneur du PSG s’est contenté de sourire puis d’esquiver : « Si José dit cela, c’est qu’il ne connaît pas bien notre Championnat. Mais je n’y crois pas une seconde, parce que José est quelqu’un qui s’intéresse à tout. Il n’y a pas qu’en France que seulement deux clubs survolent le Championnat. C’était le cas aussi quand il entraînait le Real Madrid (2010-2013), en Espagne. Au final, la seule et bonne réponse à apporter, c’est de faire un gros match face à Chelsea. J’espère que le PSG pourra démontrer que le Championnat de France abrite une équipe de grande qualité. »

L’attaquant suédois, de son côté, n’avait que des éloges à faire au Special One, qui l’a dirigé à l’Inter Milan, en 2008-2009. « Tout le monde est spécial à sa façon, a indiqué Ibra. En tant que coach, il sait quoi faire pour gagner ! Il a d’ailleurs gagné partout où il est passé. Je le connais aussi en tant qu’homme et je crois pouvoir dire que c’est une superbe personne. Nous avions une bonne relation, sans aucun problème. Nousétions connectés. J’espère qu’il a gardé le

PARIS-SG même souvenir de son côté. » Un peu terne pour une veille de quart de finale aller de Ligue des champions, où les deux hommes sont apparus concentrés et surtout déterminés, à l’image d’Ibrahimovic : « On affronte une très grande équipe. Chelsea est là depuis dix ans, il a déjà tout gagné (une C 1 notamment, en 2012). Certes, nous sommes nouveaux dans cette compétition, mais nous réalisons une saison fantastique et nous n’avons rien à perdre. »



Citation
Ramires et Willian de retour

Jose Mourinho n’a révélé aucune de ses intentions sur sa composition d’équipe, sauf pour dire qu’il jouerait selon ses schémas habituels, pas pour s’adapter au 4-3-3 du PSG. Cela signifie-t-il que l’entraîneur des Blues reconduira le 4-2-3-1 utilisé fréquemment en Premier League ? Ou qu’il se convertira au 4-3-3 comme dans plusieurs matches importants cette saison ?

Il n’y aura aucune surprise sur la formation de sa défense, celle qui joue toutes les rencontres depuis plusieurs semaines. Absents samedi à Crystal Palace (0-1), les Brésiliens Ramires et Willian font leur retour. Sans Nemanja Matic (non qualifié), David Luiz continuera de dépanner à la récupération.

Mourinho fera-t-il ensuite confiance à l’expérience de Frank Lampard (35 ans) ou à la jeunesse d’Oscar (22 ans) ? En pointe, Fernando Torres (9 buts cette saison, dont 7 à l’extérieur et 3 en C 1) remplacera Samuel Eto’o, définitivement forfait (cuisse), mais qui devrait revenir pour le match retour, mardi prochain.



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Du classique et Jallet


(incomplet) parisien. Même si l’ancien Lorientais s’est montré en difficulté en 8es de finale retour, contre Leverkusen (2-1, le 12 mars), il a enchaîné depuis trois titularisations en L 1 et retrouvé du rythme. «On sait que c’est une équipe de contre et ils auront certainement l’occasion d’en placer quelques-uns. Il faudra être très forts défensivement, parce que, demain, il ne faudrait pas en prendre» , a commenté Blanc, hier. À l’issue de la dernière séance d’entraînement à huis clos au Camp des Loges, le technicien a retenu un groupe de dix-neuf joueurs. Comme Van der Wiel, Jérémy Ménez, souffrant, est forfait. Aumilieu, Blanc devrait reconduire son trio Marco Verratti-Thiago Motta-Blaise Matuidi, et faire entrer Yohan Cabaye en cours de jeu. En attaque, Ezequiel Lavezzi devrait être titularisé à gauche, Zlatan Ibrahimovic dans l’axe et Edinson Cavani à droite.



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PARIS: equipe type + Jallet
CHELSEA: Cech- Ivanovic, Cahill, Terry, Azpilicueta- Ramires, Luiz- Willian, Oscar, Hazard- Torres



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Paris-Mourinho, mariage manqué

Ces six dernières années, le PSG et le francophone José Mourinho se sont parfois dragués. Mais rien n’est jamais venu sceller leur union, malgré les approches répétées du club parisien.


(incomplet)
banc un manager à l’envergure planétaire. Trois noms sont couchés sur la liste : Arsène Wenger, José Mourinho et Josep Guardiola.

Le 7 juin 2011, une semaine après l’officialisation de l’acquisition par QSI de 70% du PSG, le Portugais se trouve… au Qatar, officiellement pour une opération publicitaire. Mais il profite de son passage dans l’émirat pour s’entretenir avec Nasser Al-Khelaïfi, qui s’apprête à devenir l’incarnation du pouvoir de Doha au sein du club parisien. Mourinho est sondé, mais il ne donne pas suite : un an à peine après son arrivée au Real Madrid, il garde l’ambition de détrôner le Barça en Liga et de ramener le club de Florentino Pérez sur le toit de l’Europe.

« J’AI ÉTÉ FLATTÉ QUE LE PSG PENSE À MOI, MAIS... »

Deux jours après la visite de Mouà Doha, Leonardo sera reçu par le prince héritier du Qatar et deviendra l’architecte de l’ambitieux projet du nouvel actionnaire. Alors que le directeur sportif brésilien finit par placer Carlo Ancelotti sur le banc du PSG, en décembre 2011, il cultive ses contacts avec Mourinho. Le Portugais apprécie Leo, dont il a salué l’oeuvre à Paris, hier, en conférence de presse. Il apprécie aussi beaucoup Ancelotti, qu’il tuyaute sur le Barça avant le quart de finale de C 1, il y a un an (2-2, 1-1). En coulisse, il se murmure aussi qu’au cours d’un échange hivernal, Mourinho a informé l’Italien d’une nouvelle approche du PSG en vue de lui succéder, à l’été 2013. Si le volcanique José n’est plus vraiment certain de continuer son aventure au Real, il ne semble alors plus vraiment tenté par une expérience à Paris. Autour du PSG, la pression parfois impulsive de l’actionnaire peut susciter des interrogations dans le milieu des entraîneurs. «Le PSG a un très grand projet, confiait Mourinho hier, avant de décoller pour Paris. J’ai été flatté qu’il pense à moi, mais c’est toujours à Chelsea que j’ai voulu revenir. Chelsea, c’est chez moi et ma famille se plaît à Londres.» Avant d’embarquer, il a aussi livré une clé pour comprendre les raisons d’un mariage peutêtre impossible : « Le PSG a une très grande équipe dans un Championnat où il est tout seul. Mais moi, semaine après semaine, j’ai besoin de plus de passion…»



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Que leur réserve-t-il ?

José Mourinho, le technicien de Chelsea est réputé pour ses coups tactiques. Ce soir, il va sans doute d’abord chercher à perturber le milieu du PSG.


UN RAPPEL à tous ceux pour qui José Mourinho est le principal danger pour le PSG : Chelsea a gagné une Coupe d’Europe en 2012 (la Ligue des champions), une autre en 2013 (la Ligue Europa). La première fois l’entraîneur s’appelait Roberto Di Matteo, la deuxième, Rafael Benitez. Dans leur majorité, les joueurs actuels ont fait le doublé (Cech, Ivanovic, Cahill, Terry [*], As. Cole, David Luiz, Ramires, Lampard, Torres, Obi Mikel…), et ils devaient bien y être pour quelque chose…

Sacré en 2004 avec Porto et en 2010 avec l’Inter Milan, les deux fois en outsider, Mourinho est de retour à Chelsea avec l’idée d’y devenir le premier entraîneur champion d’Europe avec trois clubs différents. Il répète que ce ne sera pas pour cette année, que son équipe n’est pas encore assez mûre, bref, qu’elle n’est au mieux… qu’un outsider.

À CHELSEA, LA POSSESSION EST SYNONYME… DE DÉFAITE !

Mourinho adore minimiser publiquement les chances de son équipe afin de mieux les maximiser en coulisse. Il serait sans égal au moment de faire déjouer un rival dont il a décortiqué le fonctionnement pendant des heures. Certains de ses coups tactiques ont fait sa réputation. Le plus fameux remonte sans doute à la demi-finale de Ligue des champions 2010, avec l’Inter, contre le FC Barcelone (3-1, 0-1), où il demanda à Samuel Eto’o de faire le sacrifice de jouer dans le couloir droit de son 4-2-3-1 – et non latéral droit comme on l’a souvent entendu ensuite – avec des responsabilités défensives pour neutraliser le flanc gauche des Catalans, formé à l’époque de Seydou Keita… et Maxwell !

« Mes équipes dominent toujours l’adversaire dans la possession de balle », affirmait le techni c i en portugais lorsqu’il débarqua pour la première fois à Chelsea, en 2004. Cela a été vrai ses deux premières saisons à Londres, avec une équipe portée vers l’avant. Ses idées sur le jeu ont évolué, mais il est vrai que dans l’intervalle, et pendant trois ans (2010-2013) au Real Madrid, il a dû trouver les solutions pour contrer le Barça et sa possession gargantuesque. La possession, son Chelsea l’abandonne désormais volontiers. Il s’agit même souvent d’une attitude délibérée, pour mieux contrer et profiter des espaces et de la vitesse d’Hazard, Willian, voire Torres. Son match le plus abouti, à Manchester City (1-0, plus trois tirs sur les montants, le 3 février), s’est exercé avec 34,7% seulement des ballons ! À l’inverse, les cinq défaites des Blues en Premier League – à Everton (0-1), Newcastle (0-2), Stoke (2-3), Aston Villa (0-1), Crystal Palace (0-1) – ont coïncidé avec leurs meilleures possessions, de 58% à 67%…

Quelle réponse tactique pourrait réserver Mourinho au PSG ? Un 4-3-3 – utilisé justement à Manchester City – pour s’opposer à celui de Laurent Blanc ? Il a plutôt laissé entendre, hier, qu’il resterait fidèle à son 4-2-3-1. Àmoins qu’il ne décide de jouer sans attaquant de pointe de métier, mais avec ses trois flèches (Hazard, Willian, Schürrle). Il l’avait fait en début de saison à Manchester United (0-0), où Schürrle avait endossé un rôle d’attaquant axial inédit pour lui…



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54.8%
C’EST LA PART DE VICTOIRES DE JOSÉ MOURINHO EN LIGUE DES CHAMPIONS.
Parmi les entraîneurs ayant dirigé plus de cent matches en C1, personne ne fait mieux.

3
SEULS TROIS ENTRAÎNEURS
ont dirigé plus de matches de Ligue des champions que José Mourinho (115) : Alex Ferguson (190), Arsène Wenger (160) et Carlo Ancelotti (125).

24
C’EST LE NOMBRE DE MATCHES DE C 1
dirigés par Laurent : 16 avec Bordeaux, 8 avec le Paris-SG.

66.7%
C’EST LA PART DE VICTOIRES DE L’ENTRAÎNEUR FRANÇAIS EN C 1.
Son taux était de 62,5 % avec Bordeaux, avec qui il avait atteint les quarts de finale en 2010. Avec le Paris-SG, il est de 75 %.



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Blanc, le tactico-test

Face au Chelsea de José Mourinho, l’entraîneur parisien a l’occasion de démontrer qu’il sait peser sur le cours d’un match.


LAURENT BLANC aborde ce quart de finale aller de Ligue des champions avec la même sérénité que celle qui l’escorte depuis le début de saison. Pas plus de stress, pas moins non plus. Il ne change rien à son quotidien, continue de s’entretenir avec Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et Thiago Motta dans la salle de musculation du Camp des Loges, où il s’adonne à des exercices d’abdominaux. Il consulte aussi régulièrement Jean-Louis Gasset, son oeil, présent à Londres, samedi, pour superviser Chelsea (battu par Crystal Palace, 0-1), comme il s’était rendu à Leverkusen avant les huitièmes de finale. Sauf que, cette fois, en face, ce n’est pas Sami Hyypiä mais José Mourinho assis sur le banc d’à côté, et que son équipe est attendue au tournant de cette double confrontation. Tout comme lui.

Depuis qu’il est à la tête du PSG, Blanc n’a pas commis d’erreur dans sa communication et, à l’exception peut-être du remplacement de Pastore par Ménez à Monaco (1-1, le 9 février), dans ses décisions non plus. Clairvoyant dans son management, il sait s’appuyer sur les cadres de son groupe, qu’il écoute et dont il satisfait les exigences. Tactiquement, il a également pris des décisions pertinentes en cours de match, à Marseille (2-1, le 6 octobre) notamment, qui ont assis sa crédibilité. Mais ce soir, le rendezvous atteint une autre altitude, comparable à celle de France-Espagne (0-2), en quarts de finale de l’Euro 2012. Ce jour-là, le « coup » de l’ex-sélectionneur des Bleus, qui avait aligné deux latéraux sur le côté droit (Réveillère et Debuchy) pour bloquer Jordi Alba, ne lui avait pas valu que des lauriers, même si la Croatie, en match de groupes contre les futurs champions d’Europe (0-1), avait mis au point, avec une certaine réussite, un plan identique (Vida et Srna).

De la même façon, le seul quart de finale de C1 qu’il a eu à préparer, avec Bordeaux en 2010, contre Lyon (1-3, 1-0), ne l’avait pas été de la meilleure des manières. Trois jours avant le match aller, en finale de la Coupe de la Ligue, contre Marseille, il avait aligné son équipe type alors que les remplaçants s’attendaient à jouer. Bordeaux, avec ses titulaires, avait été battu (1-3) et s’était présenté ensuite à Gerland dans des conditions physiques et psychologiques contrariées. Cette année, la préparation au combat est quasi idéale : Blanc a su ménager une partie de son groupe à Nice (1-0), vendredi en Ligue 1, et opérer un turnover qui maintient la majorité de son effectif frais et intéressé. Il ne lui reste plus qu’à remporter la bataille tactique avec celui qu’il considère comme « l’un des meilleurs au monde» : José Mourinho.



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Sous le masque du Monstre

Blessé au visage, Thiago Silva est contraint de jouer avec une protection. Si l’objet en question ne le gêne pas, c’est son impact psychologique sur le joueur qui pose question.


FRACTURE de l’os zygomatique gauche avec enfoncement modéré : voilà le diagnostic exact de la blessure au visage qu’a subie le capitaine du PSG, Thiago Silva, à Lorient, le 21 mars dernier (0-1). Un poil handicapant pour le sourire, certes, mais certainement pas pour disputer unquart de finale de Ligue des champions face à Chelsea. Pour l’occasion, le défenseur central brésilien, vingt-neuf ans, s’est fait fabriquer, sur mesure, un masque en fibre de carbone, un dispositif courant sur les parquets de basket et qui donne une allure de héros de Marvel. Cette protection, le Monstre l’a étrennée face à Nice, vendredi soir (0-1), et son effet a partagé les observateurs. Sur Canal +, les consultants semblaient lire dans le comportement du joueur une certaine retenue , notamment dans le jeu de tête, qui n’est pas son principal point fort, d’autres l’ont au contraire trouvé libéré. « On se sent forcément fragile en entrant sur le terrain. On joue avec une appréhension » , se souvient Imanol Harinordoquy. En 2010, le troisième-ligne international du Biarritz Olympique avait disputé une demi-finale de Coupe d’Europe de rugby face au Munster avec le nez cassé. Il s’était fait mouler le même type de masque, s’était entraîné toute la semaine avec, avant que l’arbitre de la rencontre lui interdise de le porter en raison de la rigidité de la coque. « J’étais dégoûté, reprend-il. On avait été contraints de bricoler un nouveau masque avec de l a mousse et du strapping. Visuellement, c’était gênant, contrairement au masque en carbone hyper-léger. Ce dernier s’appuie sur les parties du visage qui ne sont pas cassées. »

NENE : « IL RESSENT UNE PETITE PRESSION QUAND IL FAIT DES TÊTES »

De passage à Paris pour un événement avec son équipementier, l’ancien Parisien Nene, victime de la même blessure que son compatriote (à ceci près que lui l’avait porté après une opération), témoigne. « On s’est vus avec Thiago Silva et on a bien rigolé, parce qu’il n’avait pas arrêté de mechambrer quand je portais le mien. Il souffre à peu près de la même chose que moi à l’époque mais, par chance, il n’a pas eu besoin de se faire opérer. On ne ressent pas de douleur particulière, explique encore l’actuel milieu offensif du club qatarien Al-Gharafa FC. Il a utilisé son masque à l’entraînement pour s’habituer et s’adapter. Le masque ne gêne ni la respiration ni la vision. Le carbone amortit bien les chocs. Il ressent simplement une petite pression quand il fait des têtes, mais ce n’est pas vraiment un problème pour lui. Il m’a dit qu’il serait prêt pour Chelsea. »



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« Chelsea ne fait pas d’erreurs »

Hugo Lloris, avec Tottenham, tout comme SAMIR avec Manchester City, ont affronté les Blues cette saison. Ils préviennent les Parisiens du danger…


EN QUATRE CONFRONTATIONS face à Tottenham et Manchester City, Chelsea n’a jamais perdu : un nul à White Hart Lane (1-1, 28 septembre), une victoire à l’Etihad Stadium (1-0, 3 février) et deux succès à Stamford Bridge (4-0, 8 mars, et 2-1, 27 octobre). «Chelsea, c’est un style complètement différent de Paris, analyse Hugo Lloris. Je m’attends à ce que Paris ait le ballon. » « C’est exactement le genre d’opposition qu’aime Chelsea, explique Samir Nasri. Cette équipe aura du mal, à chaque fois, contre des formations comme Crystal Palace, par exemple (0-1, samedi dernier), car elle n’aime pas faire le jeu. Mais dans les grands matches… C’est une équipe de contre. » Les Blues vont même, parfois, jusqu’à refuser le jeu à l’extérieur, comme à Old Trafford face à Manchester United (0-0, 26 août) ou à l’Emirates contre Arsenal (0-0, 23 décembre).

« ILS T’ASPIRENT, TE LAISSENT VENIR ET, APRÈS, ÇA EXPLOSE… »

« C’est avant tout une équipe qui ne fait pas d’erreurs, explique le gardien de Tottenham. Elle s’appuie sur un gros bloc défensif et mise sur les erreurs de l’adversaire. Les matches de haut niveau se jouent sur les détails, et ces joueurs-là ont l’expérience et le vécu pour faire la différence. Et puis, ils ont un entraîneur (José Mourinho) qui a souvent un temps d’avance sur les autres. » « Déjà, il commence le match dans la presse en essayant de gagner la guerre psychologique, prévient le joueur de Manchester City. Il a déjà fait des compliments sur Zlatan. Il va leur tendre un piège. » « Tactiquement, c’est une des équipes les mieux organisées d’Europe, surtout sans ballon, ajoute Lloris. C’est la touche Mourinho. Les joueurs sont disciplinés et respectent cette organisation. Ils sont toujours en supériorité numérique, dans n’importe quelle zone du terrain. C’est un bloc difficile à surprendre. Chelsea a des joueurs qui se projettent vite vers l’avant, mais également vite vers l’arrière. Car tous les joueurs font les efforts. » « Ils t’aspirent, te laissent venir, note Nasri. Et, après, ça explose de tous les côtés en contre, avec Willian, Hazard, Ramires. C’est leur point fort. »



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Coulisses

VIP
Scolari en superviseur
THIAGO SILVA, Lucas, Alex, Marquinhos, Maxwell : les internationaux brésiliens du PSG croiseront ce soir leur sélectionneur Luiz Felipe Scolari (notre photo) au Parc des Princes. Également ex-entraîneur de... Chelsea, il sera accompagné de Carlos Alberto Parreira, à la fois prédécesseur et bras droit. Ils pourront saluer leur confrère Didier Deschamps. Parmi les autres personnalités figureront notamment Youri Djorkaeff, le judoka Teddy Riner, Frédéric Thiriez et Noël Le Graët, présidents de la LFP et de la FFF. À noter que le remaniement ministériel laisse planer un doute sur la présence de plusieurs ministres, notamment celle d’Emmanuel Valls, habitué du Parc et nommé à Matignon lundi. Une certitude, en revanche : Nicolas Sarkozy, spectateur assidu, ne manquera pas cette rencontre.

LE CHIFFRE
488
EN MILLIONS D’EUROS, c’est le budget réactualisé du PSG pour la saison en cours. Le budget prévisionnel présenté l’été dernier s’établissait à 430 M€. En 2010-2011, l’ultime saison avant l’arrivée de Qatar Sports Investments à la tête du club, le budget parisien s’élevait à 93,9 M€.

DIPLOMATIE
Quand Al-Khelaïfi salue Cavani
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (Yvelines), CAMP DES LOGES, HIER. – Au lendemain de ses déclarations dans L’Equipe – «Il y a des choses dont on doit parler avec le club» , «le 4-4-2 ? C’était ma vision de l’équipe quand je suis arrivé à Paris» –, l’attaquant uruguayen du PSG Edinson Cavani a été salué chaleureusement, au début de l’entraînement, par son président Nasser Al-Khelaïfi, visiblement pas rancunier...

L'Equipe


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Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
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Homer
posté 02/04/2014 16:03
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Le budget revu à la hausse

Alors que le budget prévisionnel du PSG présenté l'été dernier s'établissait à 430 millions d'euros, celui-ci a été réactualisé pour la saison en cours. Il se chiffre désormais à 488 millions d'euros. En 2010-2011, avant l'arrivée de Qatar Sports Investments à la tête du club, le budget du club de la capitale s'élevait à 93,9 millions d'euros.


L'Equipe.fr

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Paris aime les quarts mais...

En 8 quarts de finale, toutes Coupes d'Europe confondues, le PSG a un bilan plutôt favorable avec 5 qualifications. Mais 4 d'entre elles ont été acquises quand Paris recevait au retour, ce qui ne sera pas le cas face à Chelsea, attendu au Parc mercredi soir (20h45)... au match aller.

Un bilan général plutôt favorable...

Face à Chelsea, le PSG disputera le neuvième quart de finale européen de son histoire. Sur les huit précédents, que ce soit en Ligue des champions, en Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe ou en Coupe de l’UEFA (puis Ligue Europa), le PSG s’est qualifié à 5 reprises. Restent notamment dans les mémoires ce quart de finale de C3 en 1993 face au Real (1-3 à l’aller, 4-1 au retour au Parc) ou encore cette double confrontation face au Barça en C1 en 1995 (1-1, 2-1). Le PSG a d’ailleurs disputé ses deux quarts de finale de Ligue des champions face aux Catalans. Le deuxième a eu lieu la saison passée, tournant cette fois-ci à l’avantage des Blaugrana (2-2, 1-1).

...sauf quand le PSG se déplace au retour

Face à Chelsea, première équipe anglaise que le club de la capitale retrouve dans un quart européen, Paris se déplacera au match retour. Dans son histoire, le PSG a connu cela à 4 reprises à ce stade de la compétition et ne n’est qualifié qu’une seule fois. C’était face à l’AEK Athènes en Coupe des coupes en 1997 (0-0 au Parc, 3-0 en Grèce). Face aux Belges de Waterschei en 1983 (2-0, 0-3, a.p.), au Dynamo Kiev en 2009 (0-0, 0-3) et le Barça en 2013 (2-2, 1-1), le PSG n’a pas franchi le cap des quarts loin de ses terres.

Paris invaincu à domicile

Pour se rassurer, les Parisiens peuvent s’appuyer sur une autre statistique : jamais le PSG n’a perdu à domicile en quart de finale de Coupe d’Europe (4 victoires, 4 nuls). Waterschei, le Real, le Barça (2 fois chacun), Parme, l’AEK Athènes et le Dynamo Kiev n’ont pas gagné au Parc à ce stade de la compétition. Chelsea fera-t-il mentir les statistiques ?


L'Equipe.fr


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Homer
posté 02/04/2014 22:18
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Le PSG a été à la hauteur

Le Paris-SG s'est montré très convaincant ce mercredi face à Chelsea (3-1) en quart de finale aller de la Ligue des champions. Il ira à Stamford Bridge mardi prochain avec une avance relativement confortable.

L’image est incroyable et en dit long sur la performance du PSG ce mercredi en Ligue des champions : une minute avant la fin du match, José Mourinho est parti saluer chaleureusement Laurent Blanc avant de serrer la main de tous les joueurs et du staff présents sur le banc. Le club de la capitale venait d’inscrire son très précieux troisième but (3-1). Le Paris-SG ira donc défendre ses chances de rejoindre le dernier carré de la Ligue des champions avec une avance de deux buts mardi prochain dans l’enfer de Stamford Bridge. Ce qui est tout à fait jouable. Dix ans après avoir pris le bouillon face aux Blues (0-3) déjà de Mourinho, le club de la capitale a cette fois tenu le choc même s’il devra se méfier de ce but inscrit à l’extérieur par les Blues. Les Parisiens, qui n’ont pas pu compter sur un Ibrahimovic au top, ont déjà fait mieux que l’an dernier, quand le Barça était venu décrocher le nul (2-2=. La moitié du chemin est déjà (bien) faite.

Ibra passe à côté, Lavezzi prend la relève

Ancien élève de Mourinho, Zlatan Ibrahimovic était très attendu à plus d’un titre. Durant toute la première période, on ne l’a que très peu vu. Et après le repos, sa prestation ne s’est pas améliorée avant qu’il ne se blesse à la cuisse droite (67e). Heureusement, et aussi surprenant que cela puisse paraître, Ezequiel Lavezzi était dans un grand soir. El Pocho a même carrément volé la vedette au géant Ibra. L’Argentin a rarement été aussi en jambe que lors de ce quart de finale aller. C’est lui qui a brisé la glace et lancé Paris comme une fusée avec un but dès la 4e minute, d’une magnifique reprise du gauche dans la lucarne de Cech (4e, 1-0). Et l’ancien Napolitain a failli doubler la mise pour Paris à la demi-heure de jeu, mais sa première tentative a fini dans le petit filet (25e) et la seconde a été stoppée par Cech (31e). Au retour des vestiaires, c’est encore lui qui s’est distingué avec une tête qui a flirté avec la transversale (52e).

L'exploit individuel de Pastore dans le temps additionnel

Alors que l’on promettait l’enfer à Jallet face à Hazard, il faut avouer que l’ancien Lorientais s’en est bien sorti. Contrairement à Verratti, il n’a pas perdu de ballons chauds et il a parfaitement bien défendu sur le Belge, qui a souvent eu du mal à se mettre en valeur. Sauf qu’une faute de Thiago Silva sur Oscar dans la surface a permis à l’ex Lillois d’égaliser grâce à un penalty justifié (27e, 1-1). Avec un peu plus de justesse, Hazard serait devenu le héros du match si sa frappe croisée juste avant la pause n’avait pas été renvoyée par le poteau (40e). Cela aurait pu être le tournant du match pour les protégés de Mourinho, quasi inexistant offensivement par la suite. Et Paris a fait craquer les Blues une seconde fois, sur un coup franc dévié dans son propre but par David Luiz (61e), coup-franc tiré par… Lavezzi, logiquement sorti sous une belle ovation d’un public qui n’avait pas encore tout vu. La cerise sur le gâteau a été ce troisième but de l’entrant Pastore, auteur d’un exploit individuel dans le temps additionnel (90e+3). Paris a été à la hauteur.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 02/04/2014 22:50
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Ibra en a pour «quelques semaines»

Sorti sur blessure, Zlatan Ibrahimovic ne sera pas là au retour mardi prochain selon son président Nasser Al Khelaifi. «Il en a pour quelques semaines», a indiqué ce dernier dans les couloirs du Parc des Princes après le succès du PSG en quart de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea (3-1). Le géant suédois s'est blessé à la cuisse. «C'est une blessure musculaire, c'est sûr et cela va nécessiter quelques temps (pour se remettre)», a ajouté Laurent Blanc au micro de Canal +.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 02/04/2014 23:09
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Pastore : «Un grand but»

Auteur du troisième but parisien mercredi soir face à Chelsea (3-1), en quart de finale aller de la Ligue des champions, Javier Pastore savourait après le match.

«Javier Pastore, que vous inspire cette victoire du PSG ?

Même si Chelsea a marqué un but, on peut considérer que c’est un bon résultat. Deux buts d’avance, c’est une bonne chose. Nous avons fait un bon match et, en seconde période, l’équipe était un peu fatiguée à cause de quelques problèmes physiques. Mais rien d’important. Je retiens que nous avons gagné une rencontre qui n’était pas facile.

Racontez-nous votre but.


J’ai dribblé un ou deux joueurs et j’ai frappé du gauche. Le ballon est rentré, au premier poteau. Je suis content d’avoir marqué un but.

«On ne va pas s'emballer»

Est-ce le but le plus important de votre carrière ?


Peut-être. Si le Paris-SG se qualifié pour les demi-finales, alors on pourra dire que oui. C’est un grand but. Mais surtout l’équipe a gagné. C’est le plus important.

Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?

On était contents car on a signé une belle prestation. Chelsea c’est une équipe difficile à jouer et nous avons fait ce qu’il fallait. Maintenant, on ne va pas s’emballer. Nous allons penser au match de Championnat (contre Reims samedi à domicile, 17h00, ndlr), avant de repenser à Chelsea de nouveau.

Pensez-vous que c’est la bonne année pour le PSG en Ligue des champions ?


J’espère. Mais le Bayern, Barcelone et le Real Madrid sont des équipes très fortes. Chelsea également. C’est une équipe très douée. Elle compte dans ses rangs beaucoup de talents.»


L'Equipe.fr


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Homer
posté 02/04/2014 23:48
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Blanc : «C'est encourageant»

Satisfait du comportement de son équipe contre Chelsea (3-1), et notamment de la seconde période, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a également salué les prestations de Lavezzi et Pastore.

Malgré le score flatteur (3-1), le Paris-SG ne se voit pas déjà en demi-finale. Loin de là. «La qualification est loin d’être acquise», a assuré Laurent Blanc après le match. Le coach du PSG trouve quand même ce résultat «encourageant» même s’il reconnaît que Chelsea sera «redoutable» au match retour, mardi prochain. Alors que son équipe a mal fini la première période, sa causerie a eu un vrai impact sur la suite. «J’ai senti l’équipe un peu abattue, a-t-il confié. Mais je leur ai dit qu’il fallait revenir avec un esprit conquérant. C’est ce qu’on a fait. Les Blues, on les a fait courir, ils ont été à la peine. On est vraiment satisfaits de la seconde période, c’est là qu’on a fait la différence.»

Verratti en deça, Lavezzi au top

Blanc n’a d’ailleurs pas hésité à recadrer ses joueurs et notamment ses milieux, auteurs de «quelques indisciplines» fâcheuses. Verratti est alors clairement visé. «Marco voulait être partout et nulle part…» L’entraîneur du PSG a été beaucoup élogieux envers Ezéquiel Lavezzi. L’Argentin a certainement signé sa prestation la plus aboutie depuis qu’il est à Paris. «Il a été performant et un artisan important de notre succès, a expliqué Blanc. Il a retrouvé un bon physique. Ce n’a pas toujours été le cas. Il fait partie de ces joueurs qui apportent de la profondeur et de la vitesse. En plus, il marque des buts.»

«Je suis content pour Pastore»

Auteur d’un troisième but magnifique, Javier Pastore était aussi enthousiaste sur la partie de son compatriote. «Il a fait un grand match. C’est pour nous un joueur très important, il apporte de la profondeur et c’est le seul qui arrive à faire ce travail.» El Flaco, qui a remplacé Ibra à la 67e minute, a lui aussi recueilli les louanges de son coach. «Je suis content pour lui, a lâché Blanc. Il a eu des difficultés cette saison. Il n’a pas beaucoup de temps de jeu. Il a aussi été blessé. Il a du talent mais c’est un joueur qu’il faut mettre en confiance. Sur l’action de son but, c’est la confiance qui fait la différence.» L’Argentin avait déjà été décisif l’an dernier en quart de finale contre le FC Barcelone au Camp Nou (1-1).


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Mourinho : «On a payé le prix»

Même s'il a trouvé son équipe, malgré la défaite, bien en place contre le PSG (1-3), José Mourinho a regretté les erreurs individuelles en défense et de ne pas pouvoir compter sur une attaque performante.

José Mourinho a commencé sa conférence de presse en devant justifier le fait d’avoir été serrer la main de Laurent Blanc et de tout le banc parisien une minute avant la fin du match. «C’était juste parce que pour moi le match était fini. Si le but était venu à la 81e, je n’aurais pas été leur serrer la main», a assuré l’entraîneur de Chelsea, qui ne fait décidément rien comme les autres.

«Ibra, Cavani, Verratti, Motta et les latéraux étaient sous contrôle»

Sobre dans ses déclarations, le Portugais n’a toutefois pas versé dans le catastrophisme. Il a même défendu son équipe. «Nous avons été d’une grande discipline. Ibra, Cavani, Verratti, Motta et les latéraux étaient sous contrôle.» Appliqués, les Blues ont sombré à cause «d’erreurs individuelles mystérieuses», selon Mourinho. «Et nous en avons payé le prix, a-t-il ajouté. Sur le premier but, Lavezzi contrôle et marque. Une chance, un but. C’est un top joueur, un top attaquant.»

«Nous n'avons rien à perdre»

Evidemment, le Special One aurait aimé pouvoir compter sur une ligne d’attaque comparable à celle du PSG. «C’est sûr qu’avec des joueurs comme ça, c’est plus facile», a-t-il reconnu. En raison de l’absence de Eto’o et la méforme persistante de Torres, « Mou » a misé sur Schürrle, qui n’est pas un attaquant de formation. Un choix par défaut qu’il ne regrette pas. «Je ne suis pas mécontent de sa prestation. André a été bon, il nous a permis de conserver le ballon. Mais, en foot, il faut savoir marquer pour gagner.» Quid du match retour mardi à Stamford Bridge ? «Nous ne sommes pas encore éliminés, a prévenu le technicien. Nous n’avons rien à perdre. Nous devrons jouer en pensant que c’est possible. Paris est en bonne position mais ils savent que ce n’est pas encore acquis.»


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posté 03/04/2014 08:45
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Les bijoux de Lavezzi et Pastore

Le PSG a battu Chelsea mercredi soir au Parc des princes, en quart de finale aller de la Ligue des champions. Mais non contents de l'emporter, les Parisiens l'ont fait avec la manière. L'ouverture du score d'Ezequiel Lavezzi, dès la 4e minute, a surpris tout le monde.

Quant au but de Javier Pastore, dans le temps additionnel, c'est lui aussi un petit bijou qu'on regarde sans se lasser.

Le but de Lavezzi, «zlatanesque», a prouvé que l'Argentin était aussi capable de peser sur une rencontre. A la réception d'un centre de Blaise Matuidi, John Terry tente d'éloigner le ballon de la tête, mais c'est finalement Lavezzi qui récupère le cuir, contrôle de la poitrine et enchaîne d'un tir somptueux qui se loge dans la lucarne de Petr Cech. Magnifique !

Quant au but de Javier Pastore, qui permet au PSG de faire un grand pas vers une qualification pour les demi-finales, lui aussi est sublime. Excentré entre le point de corner et la surface de réparation, l'Argentin se joue de Franck Lampard grâce à un double contact et ajuste Petr Cech pour marquer le but du 3-1.

En première période, Eden Hazard avait égalisé sur penalty avant que le joueur de Chelsea David Luiz ne marque un but contre son camp, redonnant ainsi l'avantage au PSG en seconde mi-temps.


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Blessé, Ibrahimovic pourrait être absent «plusieurs semaines»

C'est la mauvaise nouvelle de la soirée pour les Parisiens. L'attaquant star du PSG, Zlatan Ibrahimovic, est sorti sur blessure peu après l'heure de jeu en quart de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea (3-1), mercredi au Parc des Princes.

Sur les images télé, «Ibra» se blesse tout seul derrière la cuisse droite en courant, et, une fois à terre, fait signe à son banc qu'il souffre d'un claquage. Si cette blessure se confirmait, le Suédois ne pourrait sans doute pas tenir sa place pour le match retour mardi prochain à Londres. Son absence serait un handicap pour Paris.

La blessure de Zlatan

«C'est une blessure musculaire, c'est sûr et cela va nécessiter quelques temps (pour se remettre)», a seulement commenté à chaud l'entraîneur du PSG Laurent Blanc au micro de Canal+ à la fin du match remporté 3 à 1 par les Parisiens.

De son côté, Nasser Al Khelaïfi, le président du PSG, a évoqué «quelques semaines» d'indisponibilité, ce qui laisse craindre une blessure plutôt sérieuse...


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Le but qui change tout

Grâce à un exploit de Pastore en toute fin de match, Paris peut vraiment rêver de qualification malgré la sérieuse blessure d'Ibra.

Statistiquement, le PSG possède désormais trois chances sur quatre de se qualifier pour une demi-finale de Ligue des champions grâce au troisième but de folie de Javier Pastore ressuscité d'on ne sait où. Un but génial, providentiel, absolument divin, inscrit dans les dernières secondes (3-1).

Une histoire incroyable qui a vu Mourinho venir saluer un à un tous les Parisiens sur le banc de touche du PSG après ce but. Du jamais-vu, des émotions infernales, un renversement majeur, un match qui va marquer l'histoire du PSG. Tout ça grâce à Pastore, une phrase qu'on ne pensait plus pouvoir écrire depuis longtemps, depuis son but en quart de finale retour de Ligue des champions la saison passée à Barcelone (un 1-1 finalement insuffisant).

Mais les bonnes nouvelles ne sont pas totales... Car l'affaire, la grande explication de Stamford Bridge à Londres mardi prochain, se déroulera sans Ibrahimovic, probablement victime d’une contracture et absent au moins deux semaines. Jamais le PSG n'a abordé depuis deux ans un grand rendez-vous sans son guide (au moins spirituel), à part un 8e de finale retour contre Valence la saison passée, mais le score de l'aller constituait une belle marge de sécurité (succès 2-1 en Espagne et expulsion en fin de partie d'Ibra).

Oui, Paris possède un effectif pour trouver des solutions, avec le passage de Cavani au centre de l'attaque, poste qu'il réclame désormais haut et fort. Mais ce n'est pas le vrai Cavani que l'on observe actuellement au PSG et, même si Zlatan n'a pas sorti une grande performance hier, ce n'est plus la même histoire sans lui. A l'Uruguayen de revenir aussi fort qu'en première partie de saison, ce dont il semble encore loin. On dit que les grandes équipes ne perdent jamais deux fois de suite et Chelsea en est à deux revers après son match raté chez le 16e du championnat anglais, Crystal Palace. C'est donc l'immense mérite et exploit de ce PSG aux multiples visages hier d'avoir su battre une formation atteinte dans son orgueil, prête au combat et rompue aux joutes de la Ligue des champions, ce monde plutôt nouveau qu'explore encore le club de la capitale en tant qu'équipe.

Ce jeudi matin, Paris a comme un pied en demi-finale de Ligue des champions avec des handicaps majeurs mais aussi un sourire, une large banane parce que ce projet s'est considérablement crédibilisé sportivement par cette victoire. Il faut absolument se qualifier désormais. Ne serait-ce que pour espérer récupérer très vite Ibra. Sans lui, la suite aurait moins de sens.


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Javier Pastore : « Verratti m'avait dit que j'allais marquer »

C'est comme sur un petit nuage que Javier Pastore s'est présenté face à la presse après le match. Encore bercé par l'euphorie de son but fantastique, le joueur argentin semblait savourer un moment rare depuis le début d'une saison compliquée.

Pouvez-vous nous raconter votre but ?

Javier Pastore. (Sourire gêné). J'ai dribblé un ou deux joueurs et ensuite j'ai frappé du gauche et c''st rentré. Marco Verratti m'avait dit : « Tu vas rentrer et marquer. » Je l'ai fait et je suis content. Si Paris se qualifie pour les demi-finales, ce sera peut-être le but le plus important de ma carrière. En tout cas j'espère.

Les quarts de finale de la Ligue des Champions vous inspirent, vous aviez déjà marqué contre le Barça la saison dernière ?

Bon là, j'ai eu un peu de chance mais c'est un grand but et l'équipe a gagné. J'espère simplement qu'il sera décisif contrairement à celui de Barcelone qui n'avait pas suffi.

Avez-vous l'impression que Paris a fait un grand pas vers les demi-finales ?

C'est un bon résultat. Bien sûr Chelsea a réussi à marquer mais on a quand même deux buts d'avance. On a pris un bon avantage mais on sait que sur le terrain de Chelsea ce sera difficile. Il faudra aller là-bas pour marquer un but et on en est capables.

D'autant plus que vous pouvez compter sur un grand Lavezzi...

Ça fait deux ou trois matchs que Pocho fait des grandes prestations. Et en plus il marque des buts. Il est très important pour notre système car c'est l'unique joueur qui prend la profondeur.

Comment vivez-vous cette saison ?

Ce n'est pas toujours facile pour moi car je ne joue pas beaucoup. J'enchaîne des périodes où je ne joue pas du tout et ensuite on fait appel à moi.

Vous dîtes toujours, comme la saison dernière, que le Bayern est le favori de cette Ligue des champions ?

Le Bayern, mais aussi Barcelone ou le Real Madrid sont des équipes très fortes. Même Chelsea... Bon d'accord, aujourd'hui ils n'ont pas gagné, mais il y a beaucoup de talent dans cette équipe.

Savez-vous quel est le pourcentage de chances de voir Paris atteindre les demi-finales ?

Je ne sais pas, je suis footballeur avant tout, mais j'espère bien sûr qu'il est élevé.


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Les Parisiens savourent et restent prudents

Ils ne fanfaronnent pas. Après cette belle victoire contre Chelsea (3-1), les Parisiens restent prudents. Pas question de se croire déjà en demie, scandent-ils en choeur. « Nous avons réalisé une belle performance en vue du prochain match. On a tout donné pour y croire. J'espère que cet avantage sera suffisant car, à Londres, ce sera dur », précise Maxwell.

« Heureusement, on a marqué ce but à la fin. On partira en meilleure position à Stamford Bridge », poursuit Thiago Motta. « Ne soyons pas malhonnêtes, indique Matuidi. Cette victoire est un bon résultat. Le 3e but a été un soulagement. Mais nous ne sommes qu'à la mi-temps. » Une expression reprise par le président du club, Nasser al-Khelaifi : « C'est une excellente soirée. Je suis fier de mon équipe et de la qualité de jeu produit. Mais nous ne sommes qu'à la mi-temps. » « C'est du 50-50 », affirme même Alex. Les statistiques parlent de trois chances sur quatre... Les Parisiens énumèrent ainsi les nombreux pièges qui les attendent mardi prochain à Stamford Bridge. « Chelsea a une très grande expérience en Ligue des champions », rappelle Maxwell. « Il faudra tout faire pour marquer un but. Car Chelsea va commencer le match en attaquant à fond, assure Alex. On devra essayer de leur résister, se battre avec force et rester très concentrés. »

« Il nous faudra faire un grand match car nous avons une responsabilité envers la ville de Paris et notre public », explique à son tour Cavani. « Les équipes qui jouent là-bas subissent souvent, beaucoup perdent, poursuit Matuidi. Là, on a montré beaucoup de coeur et de courage. Il faudra aller à Chelsea avec les mêmes qualités. » D'autant plus que les Parisiens seront privés d'Ibrahimovic. « Je ne sais pas si sa blessure est sévère, indique Cavani, mais son absence est grave car tout le monde sait ce qu'il nous apporte. » Et Matuidi d'ajouter : « On va essayer de lui rendre tout ce qu'il nous a donné cette saison. On va tout faire pour se qualifier et lui permettre d'aller là où il rêve d'aller. »


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Fin de saison pour Ibra ?

« Tout est possible ! » C'est sur cette phrase ambiguë sur la blessure de Zlatan Ibrahimovic que le Docteur Eric Rolland, qui a parlé de possible élongation, a quitté le Parc des Princes hier, un peu avant minuit. A la 67e minute, après un duel avec David Luiz, le géant suédois a grimacé, fauché en pleine accélération.

Le meilleur buteur parisien, touché à la cuisse droite, s'est ensuite allongé sur le sol. En attendant les examens, pas prévus avant demain dixit le docteur parisien, les premières déclarations de ses dirigeants et partenaires peuvent laisser craindre une longue absence. Au PSG, on évoquait hier soir une indisponibilité de quatre semaines.

Si c'est un claquage...

« C'est un problème musculaire, il faudra voir avec le docteur, a annoncé Laurent Blanc en conférence de presse. Ibra voulait continuer mais ce n'était pas raisonnable. Il en a pour quelque temps. »

Un certain pessimisme transpirait du club parisien hier soir. Même si Ibra n'a été que très rarement blessé tout au long de sa longue carrière grâce à une constitution physique exceptionnelle, sa fin de saison pourrait peut-être être compromise. Si Ibra souffre bien d'une élongation, il en a pour deux à trois semaines au moins. Si c'est plus grave, un claquage par exemple, ce sera bien plus long, alors que le championnat s'achève le 17 mai et que la finale de la Ligue des champions, dernier acte de la saison, est programmée le 24 mai. Sa blessure n'est pas sans rappeler celle de Cavani, le 31 janvier dernier. Touché également à une cuisse contre Bordeaux, l'Uruguayen, qui souffrait d'une lésion musculaire, a été absent un gros mois.

Ibrahimovic a quitté le Parc en boitant et en grimaçant. Il a retrouvé sa femme et son agent Mino Raiola. Ce dernier avait la mine sombre. L'ex-Milanais et son conseil n'ont retrouvé le sourire que brièvement, lorsqu'ils se sont entretenus à l'entrée du parking avec Luis Fernandez. L'ancien entraîneur parisien a su trouver des mots réconfortants. Ibra est d'ores et déjà forfait pour le match retour à Chelsea mardi prochain. Il reste à croiser les doigts pour la suite...


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Vahid Halilhodzic : « A ce niveau, il faut un peu de réussite »

L'ancien entraîneur du PSG entre 2003 et 2005, et aujourd'hui sélectionneur de l'Algérie, a été un observateur attentif de ce match aller.

CE QU'IL A AIMÉ

« C'est une victoire exceptionnelle, même si ce quart de finale n'a pas été un grand match. La réussite a été pour Paris mais, à ce niveau, il en faut un peu. Quand les Parisiens ont ouvert le score très tôt, j'ai pensé à une grande soirée. Mais, ensuite, le PSG a trop laissé l'initiative. Si Verratti a, selon moi, pris trop de risques pendant longtemps, Thiago Motta et Matuidi ont réalisé une prestation fantastique. En seconde période, ces deux joueurs ont haussé le rythme. D'un coup, Chelsea a un peu reculé et s'est mis à beaucoup courir. Ensuite, il fallait un peu de chance et c'est ce qui est arrivé avec le but contre son camp de David Luiz. Mais le but du 3-1 ne doit rien à personne. Il est magnifique et prouve la qualité du banc de touche parisien. »

CE QU'IL N'A PAS AIMÉ

« Les deux stars de l'équipe, Zlatan et Cavani, m'ont beaucoup déçu. Tout le monde attendait tellement plus d'eux. Et ils n'ont jamais été en situation de faire la différence. Et les deux ont complètement raté leur match. Et, au vu des images, il est à peu près sûr que Zlatan ne jouera pas le match retour. C'est un problème aux ischio-jambiers et il ne faut pas raconter de bêtises : il va manquer pendant plusieurs semaines. »

COMMENT IL VOIT LE MATCH RETOUR

« Les équipes de José Mourinho savent très bien défendre et jouer en contre. Mais le but de Pastore va changer le scénario. Avant, à seulement 2-1, le retour s'annonçait compliqué. Mais avec un 3-1, le PSG a désormais de très grandes chances de se qualifier. Ce n'est, bien sûr, pas encore fait, mais avec des Anglais obligés de marquer au moins deux buts chez eux, il va y avoir des espaces. Et les joueurs de Blanc vont pouvoir en profiter. Je crois que la qualification s'est jouée sur le but de Pastore. »


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Personne n'a voulu rater ça

On attendait Manuel Valls, c'est sa nouvelle ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem, qui représentait le gouvernement hier soir. Elle a pris place à côté d'Anne Hidalgo, maire de Paris, qui a croisé son ex-rivale, Nathalie Kosciusko-Morizet. Nicolas Sarkozy était bien là avec ses deux fils et son petit-fils. L'homme d'affaires Arnaud Lagardère avait une place de choix.

Parmi les personnalités du foot, Didier Deschamps a pu s'entretenir avec Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur du Brésil. Outre Noël Le Graët, président de la fédération, des présidents de club de L 1 s'étaient déplacés : Michel Seydoux (Lille), Waldemar Kita (Nantes), Loïc Féry (Lorient), Bernard Caiazzo (Saint-Etienne). Côté show-business, les habituels Pascal Obispo, Jean-Luc Reichmann, Michaël Youn ont côtoyé François Cluzet et Gérard Depardieu, en pleine forme.


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« Je trinque à la santé de Jallet »
Victor, supporteur du club parisien, qui a suivi hier le match dans un bar de la capitale

Décidément, la Ligue des champions fait les affaires du Playoff. Une fois de plus cette saison, ce restaurant spécialisé dans les retransmissions sportives, situé avenue Wagram à Paris (XVIIe arrondissement), affiche complet. Mais cette fois, le carnet de réservations s'est rempli en quelques jours après l'annonce du tirage au sort. Les écrans télé, disséminés dans les moindres recoins de cette salle de 130 couverts, doivent permettre de ne pas rater une miette de la rencontre.
Mais certains malchanceux se retrouvent dans un angle mort. Le temps de prendre ses repères, Lavezzi a déjà frappé. Sous le coup de la surprise et de la joie, Nathalie, contorsionnée sur les genoux de son petit ami, manque de glisser. « C'est déjà perdu pour moi, j'avais parié sur un 0-0 », soupire Yvan, un cadre très dynamique qui a gardé la cravate.

Le début de match, nettement à l'avantage des Parisiens, nourrit la confiance générale. « Gardez le ballon, rendez les dingues », lance un jeune du quartier, mèche sur le côté. Les frites et les burgers refroidissent dans les assiettes. Les bières descendent toutes seules. « Il est énorme encore Matuidi, il a pris quoi comme produits ? », plaisante un client coincé entre le comptoir et Mary, la serveuse qui tente de se frayer un passage.

Le rythme retombe un peu. Les commentaires plus ou moins techniques fusent dans tous les sens. « Il ne touche pas une bille Zlatan ce soir. » « Verratti, c'est le point fort qui devient le point faible de l'équipe », lâche un autre, pas mécontent de son effet. A la suite du but d'Hazard, Jean-Michel, le chef d'une bande de quadras en goguette, prend l'accent belge avec succès.

En seconde période, le Playoff retrouve son souffle et son énergie après le but contre son camp de David Luiz et s'embrase pour Javier Pastore lors de la troisième réalisation du PSG. A la clé : standing ovation et chant à la gloire du joueur argentin. « Je trinque à la santé de Christophe Jallet, conclut Victor. C'est lui le meilleur. Demain il faut lui prolonger son contrat. » Le défenseur parisien, un habitué des lieux, aura au moins table ouverte.


Le Parisien.fr

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Thiago Silva : «Un bon résultat, un bon match»

«Bon résultat», «bon match», «belle victoire», les joueurs du PSG ont fait part de leur satisfaction mercredi après la victoire (3-1) contre Chelsea en quarts de finale aller de Ligue des Champions.

Thiago Silva (défenseur et capitaine du PSG) : «C'est un bon résultat, un bon match. En première période, on a souffert de leur pressing, en seconde, on a mieux contrôlé les situations. Le 3e but de Pastore est très important. Il faudra finir le travail dans six jours. Sur le penalty, je ne pense pas qu'il (Oscar) va aller sur la droite, bon, c'est un fait de jeu. Ca arrive. Ibra ? Je ne suis pas docteur, mais on verra demain (jeudi) ce que donnent les résultats.»

«On n'a encore rien fini, il reste 90 autres minutes»

Thiago Motta (milieu du PSG) : «C'est un bon résultat, mais on n'a encore rien fini, il reste 90 autres minutes. Ils restent favoris, ils ont un tel vécu en coupes d'Europe, de tels joueurs. On devra être encore meilleurs sur un terrain hostile la semaine prochaine. Les 30 dernières minutes de la première période, ils ont été énormes. Il y a eu ensuite tellement de faits de jeu, le penalty non sifflé sur Cavani, la blessure d'Ibrahimovic, mais on a montré qu'on savait réagir et se reprendre. Ibra ? C'est compliqué, on va attendre et espérer que ce ne soit pas trop grave.»

«En foot, tout est possible»


Edinson Cavani (attaquant du PSG) : «C'est une belle victoire. La qualification en vue ? En foot, tout est possible, même si nos possibilités sont évidemment grandes, avec ce but à un moment clé de Pastore, c'est vrai. (Ibra blessé), je n'aurai pas plus la responsabilité de marquer, je l'ai déjà à chaque match.»


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Près de 3 millions devant PSG - Chelsea

Carton plein hier pour Canal+ avec le quart de finale aller de Ligue des Champions PSG - Chelsea (3-1). La rencontre a attiré 2,8 millions d'abonnés soit 45,6% de part abonnés avec un pic à 3,1 millions de téléspectateurs en fin de rencontre. Un score formidable donc puisque c'est, de loin, le record foot de la saison. Mais qui ne dépasse pas ceux enregistrés la saison dernière contre Barcelone 3,7 et 3,5 millions. Le match retour devrait faire aussi bien.

On devine aisément pourquoi les droits tv de la Ligue des Champions remis en jeu pour 2015-2018 (remise des offres le 7 avril) seront très disputés.


L'Equipe.Fr


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Varino
posté 04/04/2014 06:19
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Il faudra bien faire sans lui

Blessé à la cuisse droite, Zlatan Ibrahimovic sera absent au moins un mois. Il manquera le retour contre Chelsea, mardi, et la finale de la Coupe de la Ligue, contre Lyon. Une absence pesante mais le PSG a des armes pour la surmonter.


C’EST EN MILIEU d’après-midi, hier, que Zlatan Ibrahimovic a passé l’IRM initialement envisagée ce vendredi. Le Suédois souffre d’une déchirure musculaire à la cuisse droite, contractée à la 66e minute du quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea (3-1), mercredi soir. L’indisponibilité du buteur devrait se situer entre quatre et six semaines.

En Suède, on évoquait, hier, la possibilité de voir l’idole rentrer au pays pour effectuer une partie de sa réhabilitation. Du temps de ses passages à l’Inter Milan (2006-2009) et à l’AC Milan (2010-2012), Ibra avait souffert de problèmes à l’aine. Il lui était alors arrivé de partir se soigner dans une clinique de Malmö, sa ville natale, où exerce l’un de ses intimes, le physiothérapeute Ricky Dahan, également membre du staff médical de l’équipe de Suède.

Le PSG s’apprête ainsi à vivre un gros mois sans sa figure de proue. Cette absence ne devrait pas avoir d’impact en Championnat, où Paris fonce vers un deuxième titre d’affilée. Plus ennuyeux pour l’équipe de la capitale, le forfait d’Ibra face à Lyon, le 19 avril, au Stade de France, en finale de la Coupe de la Ligue.

À plus court terme, il reste difficile de mesurer l’impact de l’indisponibilité du Suédois pour le déplacement à Stamford Bridge, mardi prochain. « Son absence à Londres ne va pas changer grand-chose, estime Vincent Guérin, l’ancien milieu du PSG (1992-98). La présence probable d’un trio offensif Lucas-Cavani-Lavezzi ne va pas affaiblir Paris. Dans le contexte d’un match à l’extérieur, Lucas peut s’avérer très intéressant par son pouvoir d’accélération. Lavezzi joue très bien en ce moment. Et Cavani, lui, va retrouver ce rôle dans l’axe qu’il affectionne. »

LUCAS FAVORI POUR DÉBUTER MARDI ?

Luis Fernandez, l’ancien entraîneur du PSG (1994-1996, décembre 2000-2003), abonde : « Lucas, Cavani et Lavezzi, redoutables dans la profondeur, ont le profil pour jouer les contres face à un adversaire qui va devoir prendre des risques pour combler son retard. L’absence d’Ibra, habitué à beaucoup décrocher pour distribuer le jeu, va amener le PSG à jouer différemment, de façon plus directe. » Et l’animateur de RMC de souligner un ressort plus psychologique : « Je préfère largement le PSG avec Ibra que sans lui. Mais son absence pourrait donner à certains joueurs l’envie de montrer qu’ils peuvent gagner sans lui… »

Explosif lors de son entrée en jeu face aux Blues, Lucas apparaît favori pour débuter mardi, même si l’apport défensif du Brésilien, côté droit, pourrait s’avérer inférieur à celui de Cavani lorsqu’il est excentré. Pastore, lui, devrait à nouveau entamer le match retour sur le banc, malgré son but capital et magnifique, avant-hier. Mais l’Argentin peut espérer une titularisation contre Reims, demain. Un rendez-vous de L 1 au cours duquel Laurent Blanc devrait faire tourner l’équipe dans des proportions assez larges pour arriver à Londres avec une fraîcheur maximale.

Alors que Van der Wiel (genou) n’aura sans doute pas retrouvé d’ici à quatre jours une condition suffisante pour reprendre le poste de latéral droit à Jallet, très compétitif mercredi soir, la question de la composition du milieu pourrait trotter dans l’esprit du staff. « En première période, le milieu du PSG a souffert d’un déchet technique et du pressing adverse, rappelle Vincent Guérin. Peut-être un joueur comme Cabaye peut-il apporter son expérience et une sérénité supérieure à celle de Verratti. En plus, son passé à Newcastle l’a habitué à l’intensité des matches en Angleterre. » Cabaye ou Verratti : et si c’était, plus que le remplacement d’Ibra, le débat dominant avant le combat brûlant de Stamford Bridge ?



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Blanc, prolongation imminente

Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, a confirmé, hier, l’extension attendue du contrat de l’entraîneur parisien.


ENVISAGÉ dès octobre, lancé en janvier avant d’être mis en veilleuse plusieurs semaines, le processus devrait donc s’achever ce mois-ci. Hier, invité de l’émission Luis attaque sur RMC, Nasser al-Khelaïfi a été amené à s’exprimer sur la prolongation attendue du contrat de Laurent Blanc, son entraîneur. « Oui, elle aura lieu certainement cette semaine, a déclaré le président du PSG et de Qatar Sports Investments. Il restera au PSG. On veut qu’il reste et il veut rester. »

À QUAND L’OFFICIALISATION ?

Al-Khelaïfi et Blanc se sont rencontrés, hier après-midi, pour discuter de ce sujet. Alors que le contrat parisien de l’ancien sélectionneur des Bleus court jusqu’en 2015, l’extension porterait sur une durée d’un an, avec option pour une saison supplémentaire. Surtout, le nouveau contrat prévoit une sensible revalorisation salariale alors que Blanc n’était supposé percevoir « que » 35 000 € brut mensuels la saison prochaine, soit environ dix fois moins que cette saison. Un signe de l’attentisme qui prévalait à son arrivée, l’été dernier, pour succéder à Carlo Ancelotti, parti au Real Madrid.

Si les discussions se déroulent désormais dans un climat apaisé entre les deux parties, il n’est pas certain que le PSG officialise cette prolongation d’ici à la fin de la semaine. Il est même probable qu’aucune signature n’intervienne avant le quart de finale retour de Ligue des champions, mardi prochain, à Stamford Bridge. Ce grand rendez-vous passé, la prolongation du contrat de Blanc devrait être finalisée. Quelle que soit l’issue du choc face à Chelsea.



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1-0, balle au centre

Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG a remporté mercredi la première manche tactique contre José Mourinho, son homologue de Chelsea.


SUR LE PAPIER, le duel à distance entre Laurent Blanc et José Mourinho paraissait inégal. Mais l’entraîneur du PSG a fait mieux que rivaliser avec son homologue portugais, en remportant, au Parc des Princes, la première manche de ce quart de finale (3-1). Le Français est encore loin de rejoindre Mourinho sur le plan de la communication.

Là-dessus, l’entraîneur de Chelsea reste un maître. Mais, tactiquement, Blanc a pris le dessus. Alors que Paris avait été bousculé en première mi-temps (1-1), l’ancien sélectionneur de l’équipe de France (2010-2012) a su trouver les mots pour relancer ses joueurs. Ils l’ont écouté, ont joué plus simplement, ce qui leur a permis de retrouver une certaine maîtrise dans le jeu. Une qualité de meneur d’hommes que l’on reconnaît à l’entraîneur de Chelsea mais que Blanc, dans un autre genre, avec un style différent, semble partager. Et son discours passe, même auprès des stars parisiennes.
« Blanc a une philosophie de jeu plus ouverte que Carlo Ancelotti, constate Vincent Guérin, l’ancien milieu international du PSG. À travers ses changements, il montre sa vision du jeu et la communique à tout le groupe. Du coup, le PSG est toujours spectaculaire, on ne s’ennuie jamais et c’est aussi beaucoup plus intéressant pour les joueurs. » Mais Blanc s’est aussi distingué par son coaching, en Ligue des champions comme en Ligue 1. Il utilise régulièrement les trois changements, pour apporter du sang neuf mais, quand il le fait, c’est poste pour poste, pas pour fermer le jeu ou reculer. C’est ce qu’il a fait et qui a porté ses fruits contre Chelsea, en remplaçant notamment Lavezzi par Pastore (85e). Un choix qui a permis à l’Argentin de marquer un troisième but (3-1, 90e + 3) qui sera peut-être déterminant pour la qualification en demi-finales du PSG.



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Attention, les Blues l’ont déjà fait

Battu 1-3 , Chelsea sait remonter un tel score. En 2012, l’année de son sacre, il avait éliminé en huitièmes le Naples de Cavani et Lavezzi.


L’ANCIEN SÉLECTIONNEUR de l’équipe de France, Laurent Blanc (2010-2012), peut toujours demander conseil à son successeur. Didier Deschamps est le dernier entraîneur à avoir su préserver un score de 3-1 sur Chelsea, en Ligue des champions. C’était avec Monaco, lors de la demi-finale en 2004 contre les Blues alors dirigés par Claudio Ranieri, et son équipe se qualifia au retour à Stamford Bridge (2-2)… alors qu’elle était éliminée à 0-2 après quarante-trois minutes.

John Terry et Frank Lampard tirent le trait d’union entre les deux époques, mais c’est un autre souvenir, plus récent, que convoque le capitaine de Chelsea pour trouver motif à espoir après la gifle reçue au Parc des Princes, mercredi. « Ce qu’on doit faire contre Paris mardi, on l’a fait contre Naples. Il y avait une atmosphère phénoménale. Dos au mur, on avait trouvé les ressources pour forcer le passage. Dans des soirs comme ceux-là, Stamford Bridge est un endroit très spécial », assure Terry.

ETO’O REMIS MARDI ?

Le titre européen de Chelsea en 2012 (1-1, 4-3 aux t.a.b. face au Bayern Munich) passa en effet par ce huitième de finale contre le Naples d’Edinson Cavani et d’Ezequiel Lavezzi, entamé par une nuit noire (1-3) au San Paolo, effacée au retour (4-1 a.p.) avec un autre entraîneur. Entre les deux matches, Roberto Di Matteo avait pris la place d’André Villas-Boas.

José Mourinho, l’entraîneur des Blues, n’aura, lui, que quelques jours pour remettre Chelsea à l’endroit. Mercredi, il a dressé un constat sans concession : « Mon équipe a réussi le plus difficile. Stopper Ibrahimovic. Cavani a aussi été mis sous contrôle. Comme Thiago Motta et Verratti. Comme les latéraux du PSG. Mais on a perdu sur des erreurs individuelles émanant de joueurs qui n’en ont pas commis cette saison. On fait la passe décisive sur le premier but (Terry), on marque nous mêmes le deuxième (David Luiz), et le troisième n’est pas un but, mais une plaisanterie ridicule. »

Ridicule, c’est l’adjectif utilisé par The Sun hier matin pour évoquer la performance de Chelsea. En une de son cahier sports, le quotidien britannique titrait : « Kicked in the Gauls » (voir photo), jouant sur l’expression « un coup de pied dans les c… » et les « Gaulois » . Si Chelsea a mal défendu, les premiers responsables sont les attaquants, selon Mourinho: « On a récupéré six ou sept ballons dans des zones favorables, pour des deux contre deux, des trois contre trois, sans les transformer en occasions. Le football, c’est savoir marquer des buts. Avec des attaquants. De vrais attaquants. » Un journaliste lui demanda si Chelsea aurait gagné avec ceux du PSG. « Bien sûr », répondit le technicien portugais, qui va renouveler ce secteur de jeu l’été prochain avec les départs annoncés de Samuel Eto’o (vers la MLS ?), Fernando Torres (vers l’Atlético Madrid dans un chassé-croisé avec Diego Costa ?) et Demba Ba. En attendant, Mourinho veut croire que rien n’est joué : « Quand tu as perdu 1-3, tu n’as qu’une chose à faire, attaquer, attaquer, attaquer. » Mardi, il a des chances de récupérer Samuel Eto’o (cuisse), mais il devra se passer de Ramires (suspendu). Un handicap supplémentaire au milieu, où il doit déjà faire jouer David Luiz, un défenseur central.



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La menace se précise

Les premières décisions de l’UEFA liées au fair-play financier sont attendues pour la fin du mois. Elles pourraient obliger le Paris-SG à réduire son train de vie la saison prochaine.


EN BALLOTTAGE favorable face à Chelsea (3-1, mercredi), le PSG a intérêt à profiter de l’élan qui le porte cette saison, car ses prochaines campagnes risquent d’être plus difficiles. Le club parisien figure, en effet, parmi les participants aux Coupes européennes particulièrement surveillés par l’Instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fair-play financier et qui rendra ses premières décisions à la fin du mois. Au cours de la saison, il a été entendu au moins deux fois par les experts de l’UEFA pour détailler ses comptes. Notamment ses recettes, largement alimentées par le fameux contrat passé avec QTA, l’office de tourisme qatarien, qui apporte une manne providentielle de 200 millions d’euros annuels dans les comptes du club. Un contrat en or qui doit permettre au PSG de ne pas dépasser les 45 M€ de déficit autorisés par l’UEFA en 2013-2014 et 2014-2015.

DES RECRUES INTERDITES DE LIGUE DES CHAMPIONS ?

Mais, selon nos informations, ce contrat a du mal à passer. Son montant est, en effet, jugé très élevé par rapport à ce qui se pratique dans le football européen, même avec des clubs plus prestigieux que le PSG… Par comparaison, celui conclu entre Manchester City, propriété de la famille royale d’Abu Dhabi, et Abu Dhabi Tourism serait de seulement 15 M€ par an. Le « deal » entre le PSG et QTA a d’autant plus de mal à convaincre qu’il tiendrait sur deux pages. Bien peu pour ce type de document, surtout pour un tel montant.

Dès lors, il semble de plus en plus probable que ce contrat sera réestimé pour être ramené à de plus justes proportions. Les textes prévoient en effet que « si le propriétaire d’un club injecte de l’argent par le biais d’un contrat de sponsoring avec une société avec laquelle il a des liens, les instances compétentes de l’UEFA étudieront ce cas et, si nécessaire, adapteront le calcul du résultat relatif à l’équilibre financier en prenant en compte les recettes de sponsoring dans la mesure appropriée en fonction du prix du marché ».

S’il est bien décoté, comme cela en prend le chemin, ce contrat ne permettra plus au PSG de présenter les comptes équilibrés produits devant l’ICFC. Et le club parisien s’exposera alors à des sanctions. Lesquelles ? En fait, comme prévu dans les règlements, un moratoire pourrait être signé entre l’UEFA et le PSG au niveau de la chambre d’instruction. Le club de la capitale s’engagerait alors à réduire son train de vie et obtiendrait un délai avant d’éventuelles sanctions plus lourdes (*). Mais il serait obligé d’accepter des mesures contraignantes comme, par exemple, une baisse sensible de sa masse salariale ou l’interdiction d’inscrire ses recrues de l’été sur la liste des joueurs participant à la Ligue des champions. Quoi qu’il en soit, ce moratoire ne pourrait en aucun cas être juste un arrangement destiné à sauver les apparences. Il serait forcément pénalisant pour Paris, car il pourrait être dénoncé par les autres clubs : les rivaux du PSG en Ligue des champions, mais aussi les clubs français devancés par l’équipe de Laurent Blanc en Ligue 1.

Si un moratoire assorti de contraintes lui est proposé d’ici à la fin du mois, le PSG peut le refuser. Son dossier serait alors transmis à la chambre de jugement de l’ICFC, totalement indépendante de la chambre d’instruction. « Et là, comme l’explique un expert, tout peut arriver. » Même le pire.




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« Nos arguments sont solides »

JEAN-CLAUDE BLANC, le directeur général du PSG, défend le montant inédit du contrat passé avec Qatar Tourism Authority, actuellement disséqué par l’UEFA.

« COMMENT réagissez-vous au scepticisme que semble susciter à l’UEFA le contrat passé entre le PSG et Qatar Tourism Authority pour 200 M€ par an ?

– Il est d’abord étonnant que des informations – que je n’infirme ni ne confirme – sortent à l’extérieur alors que le processus en cours est supposé se dérouler dans un cadre très confidentiel. Nous avons été reçus deux fois par l’UEFA, fin novembre et en février. À chaque fois, nous avons fait valoir un concept nouveau, le nation branding, autrement dit la promotion d’un pays par le sport. C’est un concept que l’UEFA utilise d’ailleurs quand elle signe avec l’Azerbaïdjan, par exemple, un contrat qui permet à ce pays de devenir l’un des sponsors de l’Euro 2016. La nouveauté, aujourd’hui, c’est qu’un club de football en fasse autant. C’est en cela que ce contrat avec QTA est novateur. Et justifié.

En quoi son montant, jamais vu dans l’histoire des clubs sportifs, est-il justifié ?
– Par les retombées qu’il génère concrètement pour le Qatar. Celles-ci sont mesurées par un organisme indépendant, Kantar Médias, qui travaille d’ailleurs également avec l’UEFA. Et ces retombées, mesurées à plus de 200 M€ par an, se révèlent donc au niveau de ce que verse QTA au PSG. Il y a une justification économique, que nous défendons devant l’UEFA, non pas avec arrogance, mais avec fermeté. Parce que nous y croyons fortement.

Que feriez-vous si l’UEFA décidait, fin avril, que ce contrat devait être sensiblement revu à la baisse ?
– Il faudra nous expliquer pourquoi, alors que nous avons justifié, avec des arguments solides, le montant de ce contrat. Les gens ont le droit de s’interroger parce que ce contrat est le premier de ce genre et parce que son montant est important. Mais ce n’est pas pour autant qu’il doit être remis en cause. D’ici à dix ans, le Qatar a une véritable volonté de faire du tourisme un nouveau pan majeur de son économie. Pour atteindre cet objectif, ce pays investit dans les infrastructures, mais aussi dans le sport, et le PSG s’inscrit dans cette stratégie.

Quel est votre état d’esprit avant la décision de l’UEFA ?
– Celui d’expliquer. Nous sommes pragmatiques. Nous ne vendons pas du sponsoring sur un maillot ou des panneaux en bord de terrain. Ce que nous vendons à un État comme le Qatar depuis trois ans, ce sont les retombées liées à l’organisation de plus de cinquante événements par an et l’exposition permanente qui est celle du PSG. Quand on pense que la Russie a payé 37 milliards d’euros pour avoir les projecteurs braqués sur Sotchi pendant quinze jours… »

L'Equipe


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Homer
posté 04/04/2014 07:29
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La vie sans Ibra

L'indisponibilité de la star suédoise, estimée au minimum à un mois, tombe mal pour son club confronté à des échéances majeures dans les semaines à venir.

Pour la première fois depuis son arrivée au PSG à l'été 2013, Zlatan Ibrahimovic va manquer au moins un mois de compétition (entre six et huit matchs). Réponses aux questions qui se posent à propos de ce coup dur.

Quelle sera la durée de son absence ?

Nasser al-Khelaifi a déjà donné un début d'information hier sur RMC lors de « Luis attaque » en annonçant une indisponibilité d'au moins quatre semaines, comme nous l'écrivions dès hier matin. Néanmoins, rien n'est à exclure, pas même que l'absence d'Ibra soit plus longue encore. « Il y a de quoi être inquiet, confie le docteur Fabrice Bryand, ancien médecin du FC Nantes et de l'équipe de France aujourd'hui chargé du suivi médical des Bleues. La blessure est aiguë en raison de son caractère brutal. Ça rappelle un peu celle des sprinteurs de 100 m stoppés d'un seul coup, comme s'ils recevaient un coup de couteau dans la cuisse. Et c'est ce caractère brutal qui fait la gravité de la lésion. » « Si c'est un claquage, comme les images peuvent le laisser penser, c'est plutôt six ou huit semaines », enchaîne son homologue Hakim Chalabi, ex-médecin du PSG aujourd'hui patron de la clinique Aspetar au Qatar. Le PSG possédant un partenariat avec celle-ci, il n'est pas impossible que le Suédois parte se soigner au Qatar quelques jours.

Est-ce un coup dur pour Paris ?

On ne l'écrira pas tous les jours mais, dans l'immédiat, l'absence de la star n'est pas un problème. Face à Reims demain, il n'aurait pas joué. Quant au profil du match retour mardi à Stamford Bridge, il ne semblait pas lui convenir. Quand Paris aura la possession, Cavani fera l'affaire en pointe. Quand il procédera en contre, son forfait n'est pas un handicap. En revanche, dès le 9 avril, sa longue indisponibilité va peser sur la fin de saison, même si Blanc devrait rester fidèle à son 4-3-3 avec Lucas à droite, Cavani dans l'axe et Lavezzi à gauche.

Zlatan devrait rater deux événements majeurs du sprint final : la finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon et une éventuelle demi-finale de Ligue des champions. C'est un coup dur pour le club de la capitale, une énorme tuile pour le joueur, alors qu'il traverse la saison sur des standards hors norme. La grande attraction du nouveau PSG -- cette association Ibra-Cavani -- n'aura finalement été vue qu'à moitié cette saison. Lors des douze dernières sorties des champions de France, ils n'ont été alignés que cinq fois ensemble au coup d'envoi.

Cavani sera-t-il à la hauteur ?

Ce n'est pas un scoop : Cavani préfère évoluer dans l'axe. L'Uruguayen va donc jouer à son poste de prédilection les matchs les plus importants de la saison. Il se doit d'être décisif, de peser et d'incarner plus qu'une solution alternative à Ibrahimovic. Il cherchera à s'affirmer comme le successeur du Suédois, montrer qu'une nouvelle ère est possible avec lui à 27 ans, alors qu'il entre dans ses meilleures années d'attaquant. En réclamant haut et fort désormais la place au centre de l'attaque, l'ancien Napolitain s'est mis une énorme pression sur les épaules à un moment où il n'a pas recouvré l'ensemble de ses sensations après sa blessure. Cependant, même avant sa lésion musculaire survenue lors de la 25e journée face à Bordeaux le 31 janvier, il ne montrait pas la même précision qu'en début de saison. Perturbé par son divorce, Cavani tarde à reproduire sa première partie de saison exquise et divine. C'est le moment de changer.


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Houllier : « Son expérience va manquer cruellement »

Présent au Parc des Princes mercredi soir, Gérard Houllier, l'ex-entraîneur du PSG aujourd'hui directeur du football chez Red Bull, livre son analyse du succès parisien et relativise aussi l'importance de l'absence de Zlatan Ibrahimovic.

Quelle a été la clé de la victoire parisienne contre Chelsea ?

Gérard Houllier. Cela s'est joué sur le physique. Le match était d'une intensité incroyable, avec à la fois des duels et des gestes techniques de grande classe. Le PSG a pris l'ascendant sur le plan athlétique dans les vingt dernières minutes. Et lors des cinq dernières, Chelsea était au bout du rouleau.

Est-ce lié au rythme éprouvant de la Premier League ?

Je ne pense pas. Le PSG avait bénéficié d'un temps de récupération supérieur. Cela a peut-être joué en faveur des Parisiens. Mais l'essentiel est ailleurs : Chelsea, qui a perdu trois de ses cinq derniers matchs, traverse tout simplement une période compliquée.

Mis à part la dimension physique, comment le PSG a-t-il construit sa victoire ?

La grande différence entre les deux équipes se situe au niveau offensif. On s'en doutait et cela s'est confirmé. Le PSG est beaucoup plus dangereux et menaçant que Chelsea. Quand Ibra et Cavani ne sont pas au mieux, c'est Lavezzi qui brille. Avant ce match, certains se posaient encore des questions sur le niveau du PSG. Maintenant, tout le monde le sait, Paris est une grande équipe.

Avez-vous été déçu par la prestation d'Ibrahimovic ?

Le problème, c'est qu'il a habitué les gens au caviar. Mercredi, il a seulement servi du saumon fumé. Mais Mourinho avait mis au point un plan anti-Ibra. Zlatan avait toujours un ou deux joueurs sur le dos. Du coup, il a joué décroché par rapport aux deux autres attaquants. Cela explique aussi qu'on l'ait moins vu.

Sa longue absence sur blessure est-elle vraiment problématique ?

Aucun entraîneur au monde ne dira que c'est un avantage de jouer sans son joueur fétiche. Mais lors du match retour, le PSG a les ressources pour compenser son absence. Les qualités de percussion de Lucas, notamment, peuvent être très utiles. Cela dit, dans les prochaines semaines, l'expérience d'Ibra au très haut niveau va manquer cruellement. D'autant que Cavani n'est pas en grande réussite en ce moment.

Laurent Blanc a-t-il gagné le match du coaching face à Mourinho ?

C'est ce que le score laisse à penser. A la mi-temps, Laurent (Blanc) a par exemple corrigé l'organisation de son milieu qui était éteint en première période. Ses changements se sont aussi révélés judicieux. Quant à Mourinho, il a replacé Hazard dans l'axe après la sortie d'Oscar. Il était pourtant beaucoup plus dangereux sur son côté gauche.

Le PSG est-il déjà qualifié ?

Le match aller donne toujours le ton. Disons que le PSG s'est mis en très bonne position. Au retour, le scénario sera complètement différent. Chelsea sera obligé d'attaquer dès le début du match. Ce sont des conditions très différentes. Mais attention, rien n'est fait : Chelsea a déjà rattrapé un tel retard face à Naples il y a deux ans (NDLR : après une défaite 3-1 en Italie, les Bleus avaient gagné 4-1 à domicile).


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Pastore, un but pour se relancer

Ce but est une renaissance. Une façon de dire au reste de l'Europe : « Coucou, j'existe encore. Vous ne m'avez pas beaucoup vu cette saison, mais mon talent est intact. » Javier Pastore ne commentera pas de la sorte son but fantastique face à Chelsea, qui pourrait bien envoyer le PSG en demi-finales de Ligue des champions. Le milieu offensif argentin est un garçon aimable mais peu expansif.
Tout juste a-t-il admis mercredi soir que ce serait « peut- être le but le plus important de sa carrière » avant de rappeler qu'il vivait une saison compliquée.

C'est un euphémisme pour celui qui n'a joué que 32 matchs en 2013-2014 et totalise seulement 17 titularisations. Une terrible désillusion pour un joueur qui sortait de deux saisons comme titulaire et qui a dû se résoudre à prendre place sur le banc des remplaçants après un mois d'août 2013 raté.

C'est d'autant plus paradoxal qu'à 24 ans, El Flaco a trouvé ses marques à Paris. Il s'exprime désormais dans un français correct et, depuis qu'il a déménagé dans une maison à Neuilly-sur-Seine, il semble parfaitement intégré. Comme samedi, il n'est pas rare de le voir organiser des barbecues où il invite ses coéquipiers. Et, hier, pour fêter son but, il est allé déjeuner en famille au Volver, un restaurant argentin de la capitale.

C'est aussi un garçon que couve le président Nasser al-Khelaifi. Celui-ci prend souvent des nouvelles de sa première grosse acquisition à 42 M€ pendant l'été 2011. « Je suis derrière lui, car c'est un grand joueur et un grand talent. Il a toute ma confiance », soulignait d'ailleurs Al-Khelaifi mercredi soir.

Tout baigne donc pour Pastore, sauf sur le terrain. Malgré quelques bons matchs (PSG - Nice, Monaco - PSG), son niveau global reste insuffisant. A tel point que certains observateurs lui imaginent un avenir ailleurs, malgré les deux années de contrat qui lui restent.

« Je ne m'arrête pas au prix de son transfert mais, aujourd'hui à son âge, s'il veut jouer davantage, il doit partir, estime Alain Roche, ancien responsable du recrutement pour le PSG. Et ce serait normal qu'il le souhaite d'un point de vue sportif. » Les médias transalpins lui imaginent régulièrement un avenir en Serie A, où il a évolué deux saisons (de 2009 à 2011 à Palerme). Cependant, le PSG a-t-il vraiment envie de le prêter ou de le vendre ? La sollicitude du président Al-Khelaifi à son égard ne plaide pas dans ce sens, et le joueur veut rester à Paris si l'on en croit son entourage.

Contacté hier, son agent Marcelo Simonian nous a assuré que Pastore était disposé à poursuivre l'aventure. « Javier est heureux en France et au PSG, certifie son conseil. Il se sent bien avec ses coéquipiers et avec le staff, et il travaille tous les jours pour continuer à jouer pour Paris. Il ne pense qu'au PSG, et je peux vous assurer que c'est la vérité. »

Cette vérité passera-t-elle l'épreuve de l'été et de la concurrence effrénée qui règne au PSG ? Alain Roche en doute. « Pastore a un talent fou, mais son inconstance le pénalise. Je ne suis pas certain qu'il puisse évoluer dans un club du gotha européen. Il lui faudrait une équipe qui joue pour lui. »


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Alain Cayzac : « Il finira par y arriver »

« Il ne faut surtout pas qu'il parte. Un des critères de bonne connaissance du football, c'est d'apprécier Pastore. Quand on s'acharne sur lui, c'est qu'on préfère les mouilleurs de maillot. Je ne dis pas qu'il est toujours indiscutable, mais c'est un très bon joueur qui réalise des différences importantes. Il existe des joueurs plus réguliers que lui, mais moins brillants.

Il a le niveau pour le PSG et il va finir par y arriver. Il faut aussi se souvenir qu'il a fait des débuts éblouissants dans ce club. A cette époque, tout le monde était d'accord et disait : On a trouvé la perle. Son but mercredi soir, il est le seul à pouvoir faire ça. »


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Pierre Ducrocq : « Javier doit partir »
Ancien joueur du PSG

« Javier doit partir. Son fabuleux but mercredi soir est l'arbre qui cache la forêt. Ce n'est pas parce que l'on peut crier au génie sur ce but qu'il faut le garder. C'est terriblement frustrant d'avoir un garçon comme lui qui ne parvient plus à s'exprimer depuis un an et demi. J'ai envie pour lui qu'il puisse s'aérer ailleurs. J'ai du mal à comprendre une telle inconstance mentalement.

Mais il ne pourra pas partir où il veut. Il ne retrouvera pas un club du standing du PSG. Qui, parmi les gros, voudrait d'un joueur comme lui ? Il va devoir se rabattre sur des équipes de second plan. Il a besoin de confiance et d'un club où il est assuré d'être titulaire. »


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La prolongation de Blanc finalisée

Le rendez-vous avait été pris avant la superbe performance de mercredi soir contre Chelsea (3-1). Comme un nouveau signal que ce mariage devait s'inscrire dans le temps. Nasser al-Khelaifi a rencontré hier dans un grand hôtel de la capitale Jean-Pierre Bernès, l'agent de Laurent Blanc, pour finaliser la prolongation de contrat de l'entraîneur parisien. Les deux parties sont parvenues à un accord définitif sur les bases de celui validé courant janvier (voir nos éditions du 25 janvier), lequel prévoit un salaire mensuel de 500 000 € brut mensuels et un bail courant normalement jusqu'en 2016. La dernière année de contrat du technicien (2015-2016) ne serait plus conditionnée à l'obtention du titre de champion de France.

L'officialisation de cette prolongation pourrait intervenir cette semaine, comme l'a confié le président Al-Khelaifi hier sur RMC. Cependant, la direction du PSG pourrait aussi vouloir patienter quelques jours et laisser passer le quart de finale retour de Ligue des champions, mardi.


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Quatre semaines d'absence pour Zlatan Ibrahimovic

C'est un vrai coup dur pour le PSG. Le club de la capitale est tout proche d'une qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions après sa victoire 3-1 contre Chelsea mercredi, mais la blessure d'Ibrahimovic inquiète avant une fin de saison chargée d'enjeux.

Jeudi sur RMC, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi a parlé d'une absence probable d'au moins «quatre semaines» pour le Suédois et a jugé «impossible» que le Suédois participe mardi à Londres au match retour.

«Il fait une IRM en ce moment, on attend les résultats. Mais je pense qu'il sera absent au minimum quatre semaines», a-t-il déclaré. La façon dont «Zlatan» a interrompu sa course mercredi puis son geste de la main, semblant mimer un coup de poignard, font en effet penser à un claquage. Si c'est le cas, il sera effectivement absent au minimum quatre semaines et manquera plusieurs grands rendez-vous : le match retour à Chelsea donc, une éventuelle demi-finale de C1 (aller les 22 et 23 avril, retour les 29 et 30 avril) et la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon le 19 avril au Stade de France. La dernière journée de L1 est programmée le 17 mai, la finale de la C1 le 24 mai.

Il y a comme un paradoxe à voir le club de la capitale se préoccuper de la sortie de celui qui a été le plus mauvais des Parisiens mercredi au Parc des Princes, mais «Zlatan» n'est pas un joueur comme les autres dans le projet PSG.

Car même si le match aller face à Chelsea a confirmé que son influence baissait à la très haute altitude des rencontres de Ligue des Champions, le Suédois, avec ses 40 buts en 43 matches cette saison, reste l'atout offensif numéro 1 du PSG et son poids psychologique sur son équipe est considérable.

«C'est compliqué. On va attendre et espérer que ce ne soit pas trop grave», avait déclaré Thiago Motta en zone mixte après la partie. «Ca ne sent pas bon, on est triste pour lui. Il a tellement donné à l'équipe, c'est maintenant à nous de lui donner la possibilité de continuer la route avec nous en C1», a de son côté promis Maxwell, son plus proche ami dans le vestiaire parisien.

Cavani va occuper l'axe de l'attaque

Si elle est problématique à moyen et long terme, l'absence d'Ibrahimovic ne semble en revanche pas insurmontable au moment de finir le travail mardi contre Chelsea. Sa victoire de l'aller a confirmé l'idée d'une montée en puissance du club parisien et les joueurs de Laurent Blanc ont désormais d'excellentes cartes en main pour se hisser dans le dernier carré européen.

«Ce qui est important, c'est que je pense que Chelsea va être obligé d'attaquer. Ca va nous permettre à notre tour d'avoir des contres, même si notre philosophie c'est avoir le ballon», a ainsi déclaré l'entraîneur parisien après le match. Paris va en effet pouvoir laisser les Blues se découvrir un peu plus que ce qu'ils ont l'habitude de faire et miser sur la vitesse de Lavezzi, renversant mercredi, et de Lucas, auteur d'une très bonne entrée avec notamment un rush impressionnant à la 74e minute.

Et en pointe, Cavani, qui a confié cette semaine à L'Equipe quelques états d'âme à force de jouer sur l'aile droite, va retrouver l'axe et les responsabilités qui vont avec. «Je n'aurai pas plus la responsabilité de marquer, je l'ai déjà à chaque match», a pourtant affirmé l'Uruguayen mercredi. L'ancien Napolitain, qui joue à l'envers depuis plusieurs semaines, est en tous cas attendu dès mardi à Londres.


Le Parisien.fr


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giovanni pontano
posté 04/04/2014 10:11
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giovanni pontano
posté 04/04/2014 11:39
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Ligue des champions: Le but de Javier Pastore vu de l’intérieur


Javier Pastore entouré de ses coéquipiers, le 2 avril 2014 au Parc des Princes.



FOOTBALL - La troisième but parisien de l’Argentin décrypté par les acteurs du jeu…

Même si vous n’êtes pas supporter du PSG, vous l’avez forcément déjà vu sous toutes les coutures. Depuis le bord de touche, depuis les tribunes, depuis la cage de Petr Cech… mais pas encore depuis l’intérieur. 20 Minutes a demandé à trois anciens joueurs de décrypter le but de l’Argentin, de son débordement sur le bord de touche jusqu’à la frappe dans le petit filet du gardien des Blues.

Vu de la tête de Franck Lampard, par Philippe Violeau, ancien milieu défensif de l’OL
«A ce niveau de compétition et à ce moment du match, on s’attend à un minimum d’opposiiton de la part de Lampard. Ça vient sûrement du fait qu’il n’est pas un milieu défensif pur, mais de là à défendre comme un attaquant… Le double contact de Pastore est bien fait, mais le dribble est assez lent. Sur le coup, on a presque l’impression que l’arbitre a sifflé quelque chose et que le joueur continue son action tout seul. Après, Lampard n’est pas le seul responsable. Pastore ne doit jamais arriver face à lui. Au pire, il doit réussir à conserver le ballon dans le coin, mais pas plus. Dans ce but, il y a un peu de talent, mais surtout beaucoup de réussite liée au manque d’agressivité de la défense de Chelsea dès le début de l’action.»

Vu de la tête de Petr Cech, par Vincent Fernandez, ancien gardien du PSG
«Au premier abord, on croit que Cech ne bouche pas son premier poteau, mais le placement est bon. La preuve, sur le plongeon, sa main gauche dépasse le cadre, c’est donc qu’il couvrait son poteau. Mais c’est un gardien très grand, et il a eu du mal à se baisser. Je pense qu’il a senti qu’il allait se passer quelque chose au fur et à mesure du débordement de Pastore, mais la frappe arrive à ras de terre, près du corps, et pour lui se coucher près de ses pieds c’est dur. Il aurait dû choisir de tenter un chassé avec le pied gauche, mais ses appuis ont dû le conduire à plonger. C’est pour ça qu’en France, on forme rarement des gardiens de plus d’1m90. Sirigu, par exemple, l’aurait arrêté. Pour moi, 50 % du but est pour Cech, même si la défense s’est loupée et si la frappe est belle.»

Vu de la tête de Javier Pastore, par Amara Simba, ancien attaquant du PSG
«Quand il se retrouve dans cette zone, à ce moment du match, on pense que c’est pour temporiser et attendre la fin. Et puis il y a cet enchaînement de dribbles, comme il le sait le faire en fait. Il faut se souvenir que ses premiers matchs avec Paris, il ne savait faire que ça. C’est quelqu’un qui peut enchaîner 3 ou 4 dribbles comme ça. Doit-il faire la passe en retrait à Cabaye après son double contact? Le résultat prouve que non. Bien sûr qu’en frappant, il peut manger une grosse occasion. Mais c’est ce qu’on lui reproche d’habitude de manger des occasions, alors je vais le défendre là-dessus, il doit tenter. Ce qu’il faut souligner, c’est l’ensemble de l’action, pas que le double contact. Car s’il n’y a pas but, les dribbles, on les oublie.»

20minutes
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Homer
posté 04/04/2014 17:15
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Un nouveau partenaire chinois

Alors qu'une menace de sanctions par l'UEFA plane au-dessus de sa tête avec le fair-play financier, le PSG a officialisé jeudi la signature d'un partenariat avec un nouveau sponsor, la marque chinoise Huawei, numéro trois mondial de smartphones. L'accord porte sur trois saisons et rapporterait 1,3 million d'euros par an au club parisien.


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Verratti et «le plaisir du risque»

Suspendu samedi contre Reims, Marco Verratti ne pourra pas gratifier le public du Parc des princes de ses dribbles parfois hasardeux tentés en position dangereuse pour son équipe. Souvent pointé du doigt pour sa propension à trop garder le ballon, le jeune milieu italien du PSG (21 ans) a néanmoins prévenu qu'il ne changerait pas son style de jeu.

«Si vous m’enlevez le plaisir du risque, mieux vaut que je rentre à la maison, explique-t-il ce vendredi dans La Repubblica. Parfois Laurent Blanc me rappelle à l’ordre. Contre Chelsea (ndlr, victoire 3-1 mercredi en quart de finale aller de la Ligue des champions), j’ai perdu quelque ballons évitables, c'est vrai. Mais c'était un adversaire coriace, qui a un grand entraîneur comme Mourinho. Toutes les leçons sont utiles.»


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Zlatan absent ? «Qu'importe...»

Avant même d'être fixé définitivement sur l'absence qui apparaît néanmoins plus que probable de Zlatan Ibrahimovic lors du quart de finale retour de Ligue des champions, mardi, José Mourinho a d'ores et déjà considéré que le forfait quasi acté de l'attaquant suédois du PSG importait peu dans son approche du match. «Cela ne changera rien car Paris est une équipe qui possède beaucoup d'autres bons joueurs», a estimé le coach des Blues, vendredi en conférence de presse. Battus 3-1 à l'aller au Parc des Princes, les Londoniens devront marquer au moins deux fois à Stamford Bridge pour espérer se qualifier aux dépens des champions de France, qui devraient bientôt connaître la nature exacte de la blessure de leur meilleur buteur.


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Lésion pour Ibrahimovic

Blessé mercredi contre Chelsea en Ligue des champions, Zlatan Ibrahimovic souffre d'une lésion musculaire au niveau du biceps fémoral droit, a annoncé ce vendredi le PSG. Sa durée d'indisponibilité n'est pas encore connue.

Au lendemain des déclarations de Nasser al-Khelaïfi, qui prédisait une absence d'«au moins quatre semaines» de Zlatan Ibrahimovic, suite à sa blessure survenue contre Chelsea (3-1), mercredi en Ligue des champions, le PSG a publié un communiqué officiel concernant l'état de santé de son attaquant suédois. «Les examens effectués ont confirmé l’existence d’une lésion musculaire au niveau du biceps fémoral droit, est-il expliqué dans ledit document. La durée de son indisponibilité sera précisée en fonction de l'évolution constatée lors des prochains jours.»

Blanc : «Il va reprendre avec nous dans peu de temps»

Interrogé quelques minutes plus tard en conférence de presse, Laurent Blanc n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet. «Je ne peux pas être très précis, il est indisponible pour les semaines à venir, a ajouté le coach parisien. Il faut attendre que le médecin ait une interprétation des examens. C’est une lésion musculaire, délicate mais pas irréversible. Il va reprendre avec nous dans peu de temps, je n’ai pas de précisions supplémentaires.» Face aux pronostics les plus alarmistes, qui annonçaient déjà un claquage et une fin de saison compromise pour Ibrahimovic, le technicien s'est tout de même voulu rassurant : «Il sera de retour et rejouera avant la fin de saison.»


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Blanc défend Verratti

Quelque peu critiqué sur sa prestation contre Chelsea (1-3), où il a perdu quelques ballons en première période avant de se reprendre superbement en seconde, Marco Verratti a reçu le soutien de Laurent Blanc ce vendredi en conférence de presse. « Marco a fait un bon match, a expliqué le technicien. Il a été en difficulté lors des 30 dernières minutes de la première période. Il a trop dézoné et mis le doute dans le milieu en perdant quelques ballons. Mais après la pause, il a été rayonnant. Marco fait une très bonne saison.»

Au milieu de ces louanges, le coach du PSG en a quand même profiter pour faire passer un message au milieu italien, qui suspendu samedi contre Reims (17h00). « Quand Verratti prend un avertissement, ça me contrarie moi et l’équipe. Il doit prendre moins de cartons. » Un problème récurrent chez lui.


L'Equipe.fr


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