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Varino
posté 02/03/2014 12:23
Message #5981


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Paris gagne du terrain

Selon notre sondage exclusif, l’OM voit sa cote de popularité s’affaisser alors que celle du club de la capitale s’accroît.


C’est une courbe qui, elle, pourrait s’inverser. Peut-être pas en 2014 mais très vite. Historiquement club le plus populaire de France, l’OM voit sa cote de sympathie fondre au profit du PSG alors que le Parc des Princes accueille ce soir le clasico. Le club de la capitale a même, d’ores et déjà, gagné le match auprès des amateurs. C’est le résultat majeur de notre sondage exclusif BVA - «le Parisien» réalisé jeudi et vendredi derniers.

Marseille demeure donc l’équipe préférée des Français, à 54 %. Mais le PSG n’est pas loin, apprécié par 46 % des gens. Parmi les connaisseurs de la chose footballistique, c’est plus tranché, mais en faveur de Paris cette fois : 58 % du public choisit le PSG contre 42 % la formation phocéenne.

Les connaisseurs et les jeunes grandissent avec Paris

L’avantage de Marseille reflète le poids de l’histoire, la montée de Paris, le sens de l’histoire. Racheté en 2011 par le Qatar, le PSG s’impose comme le club de la décennie, déjà champion de France en 2013, appelé à se succéder à lui-même cette année et les suivantes. Son hégémonie risque juste d’être menacée par le Monaco du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev dont le projet sportif reste encore flou. La domination parisienne est financière mais aussi artistique. L’équipe de Laurent Blanc joue particulièrement bien cette saison et donne du plaisir au public. Le tout avec des premiers rôles charismatiques, comme Zlatan Ibrahimovic. Le PSG vit au fond le même phénomène que Lyon, le club de la décennie précédente (sept titres consécutifs de champions de France entre 2002 et 2008). Les connaisseurs et les jeunes grandissent avec Paris et s’identifient. Les réseaux sociaux raffolent de la bande à Verratti et Matuidi. On trouve 1,1 million d’abonnés au compte Twitter du PSG contre 890 000 pour l’OM. Le Facebook parisien est suivi par 7 943 187 fans contre 3 012 270 pro-Marseillais. Il n’y a plus de match.

Et le phénomène va continuer à s’accentuer, même si le PSG conservera toujours l’image d’un club riche (une donnée mal vue en France). Il va même s’amplifier : après la France, Paris espère conquérir l’Europe en remportant la Ligue des champions, gagnée par l’OM en 1993. Les Parisiens toucheront alors les coeurs de tous, amateurs de foot ou non.



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«Nous allons dans la bonne direction»

Nasser al-Khelaifi, president du PSG

Du côté parisien, l’inversion de la cote de popularité des deux clubs chez les amateurs de foot est accueillie avec le sourire. « Le PSG écrit un nouveau chapitre de son histoire, mais il faut du temps et beaucoup de victoires, analyse Nasser al-Khelaifi. Je crois que nous allons dans la bonne direction. Nous faisons tout pour nous installer dans le top 5 européen et remporter des titres. » Pour conquérir les coeurs, le président du PSG a fixé un autre objectif : « Proposer un grand spectacle sur le terrain, je pense que nous y parvenons cette saison, c’est important pour nos supporteurs. Et je suis fier de l’ambiance qu’il y a désormais au Parc des Princes. » Laurent Blanc, lui, reconnaît que les bons résultats accentuent l’image positive de son équipe. « Paris est déjà très populaire, mais un grand club, on le juge d’abord sur ses succès, estime l’entraîneur. Il y a encore du chemin à faire. Marseille a toujours été populaire et il l’est devenu encore plus avec sa victoire en Ligue des champions. » « Il est logique que la popularité du PSG progresse, estime pour sa part Vincent Labrune, le président de l’OM. Son ambition, ses investissements, la présence de stars y participent.

Mais Marseille restera numéro un dans le coeur des Français, au moins jusqu’à ce que le PSG gagne la Ligue des champions. Et encore… » Selon Alain Cayzac, président du PSG de 2006 à 2008, Zlatan Ibrahimovic joue un rôle considérable dans le changement d’image du PSG. « C’est un phénomène important, glisse-t-il. Tout le monde admire Zlatan. Même José Anigo reconnaît qu’il est extraordinaire. Il fait du bien à l’image de Paris. »



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A Marseille, les fans parisiens ne se cachent plus...

Carl se balade tranquillement sur l’avenue du Prado, l’une des artères principales de la ville, un maillot du PSG sur le dos, avec son surnom Lito floqué dessus. Il est près de 14 heures en ce samedi ensoleillé, et ce chargé d’appels d’offres rentre d’un foot avec les copains. « Je me fais parfois klaxonner par des voitures, mais rien de méchant, sourit ce numéro 10 âgé de 30 ans. Mes potes de Marseille ne bronchent pas trop. On est en démocratie, ils aiment le foot, alors ils sont obligés de reconnaître que Paris a une grosse équipe ! En banlieue parisienne avant, c’était l’inverse, tu voyais beaucoup de mecs en survêtement de l’OM. »

Ce soir, Carl monte à Paris pour le clasico, et se rendra dans un Parc des Princes qu’il répugnait à fréquenter quand il était ado : « Trop dangereux. » Dans le centre de Marseille, il peut porter son maillot parisien en toute sécurité.

Des maillots du PSG dans les écoles de foot

Pape Diouf, ancien président de l’OM (2005-2009) et candidat certifié « au-dessus de la mêlée » pour les municipales, nous confiait en janvier : « Je l’avoue, pour la première fois de mon existence, j’ai regardé Paris jouer cette saison sans forcément souhaiter sa défaite. Leurs joueurs ne laissent pas insensible l’amoureux de ballon que je suis. » Le talent semble dépasser la rivalité PSG - OM.

« Mes collègues marseillais sont un minimum objectifs mais, parallèlement à l’arrivée des stars à Paris, ils se rendent compte que leur club dégringole sportivement et ça provoque de la frustration », explique Rémi Marlard, supporteur du PSG originaire de Rambouillet. Ce régisseur de 31 ans, qui oeuvre sur les plateaux de la série « Plus belle la vie », va voir les matchs du PSG au bar le Petit Pernod, près de la Plaine : « C’est plutôt sympa, les habitués disent tiens, v’là le Parisien. Mais je ressens une certaine jalousie depuis l’arrivée du Qatar. Beaucoup aimeraient que l’OM soit racheté. »

Dans les écoles de foot locales, les tuniques du PSG ont aussi la cote. A Air-Bel, pépinière réputée du XIe arrondissement, près d’un tiers des minots des moins de 11 ans disent préférer le club de Nasser Al-Khelaifi. « On constate cette tendance, en effet, confirme le président Chaib Draoui. On laisse chacun choisir le tricot qu’il veut ! » Et lui, a-t-il basculé ? Il sourit : « L’OM reste mon club de coeur, mais Paris a une équipe qui fait rêver toute la France. »



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« Une équipe devient populaire avec les succès »

Patrick Mignon, Sociologue


Responsable du laboratoire de sociologie du sport à l’Insep, Patrick Mignon analyse l’évolution de la popularité des deux places fortes du football français.

Pourquoi Marseille reste-t-il le club le plus populaire de France ?
Les grandes mythologies du football comme Lens ou Saint-Etienne sont fondées sur l’appartenance au milieu ouvrier, aux bassins miniers. Dans la réalité, cela n’existe plus, mais les stéréotypes continuent de fonctionner. Cela constitue une géographie de la France et du football. Le PSG a longtemps eu une mauvaise image, car il souffrait de la présence de supporteurs sulfureux qui ont disparu. Avec l’éviction des Ultras, Paris a gagné des spectateurs. Ils s’opposent aujourd’hui aux groupes traditionnels que l’on trouve à Marseille. Donc Marseille garde un plus.

Mais comment expliquer une popularité croissante de Paris chez les personnes qui s’intéressent au football ?
L’inversion de la tendance est d’abord liée aux résultats. Une équipe devient populaire avec les succès. Et Marseille a vu ses prestations s’affaiblir ces dernières saisons. Mais Paris a commencé à progresser avant même l’arrivée des Qatariens. Il a gagné en popularité déjà en Ile-de-France mais aussi en province. Marseille était le club préféré dans le nord et l’est de la région parisienne. Ce n’est plus le cas. Le PSG marque son territoire, d’abord par le local, en s’affirmant sportivement. Il y a aussi un changement de génération. Les gens oublient. Si les Marseillais se souviennent des grandes heures de l’OM, le reste de la France a tendance à davantage observer les résultats et l’image que renvoie le PSG.

L’image des deux villes a-t-elle une influence sur celle de leur club ?
L’opposition nord-sud existe, c’est celle de Paris contre le reste de la France. L’image de crise de Marseille, c’est celle du Sud par rapport à celle de Paris qui est perçu comme plus rationnel, mieux organisé, moins travaillé par des problèmes de criminalité. Cela se traduit dans le foot. Marseille, comme Saint-Etienne avant elle, a grandi avant la mondialisation du foot. Aujourd’hui, Paris émerge et Marseille est largué. La capitale offre le plus d’espoirs. Quand la Ville fait le pari de miser sur le club, elle espère que cela va rejaillir sur elle. A l’inverse, le club s’appuie sur la Ville pour fédérer un public fidèle, ancré dans une base locale et qui permettra de se projeter au niveau national puis international. C’est la dynamique recherchée par le Qatar.



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Balle de break pour Paris

La défaite de Monaco (2-0) à Saint-Etienne, hier après-midi, a peut-être apporté un peu plus de piment au clasico de ce soir : Ibrahimovic et ses coéquipiers ont la possibilité de faire un beau break. En battant Marseille, ils compteraient 8 points d’avance sur l’ASM à un mois et demi du terme de la saison, autant dire neuf doigts sur dix sur l’Hexagoal, le trophée de champion de France.

Cavani veut débuter

En général, les Parisiens ne se loupent pas dans les grands rendez-vous, aussi bien sur la scène nationale qu’européenne. Avant de quitter le camp des Loges pour Versailles, lieu de leur mise au vert, les Parisiens ont regardé quelques minutes de la fin de partie de Monaco. Aucune joie ni satisfaction excessive n’a transpiré de la délégation parisienne, même si quelques joueurs ont évoqué le sujet. Leur état d’esprit est à l’image de ce que Thiago Motta a déclaré hier en conférence de presse : « On a gagné à l’aller, on va essayer d’en faire autant et de prendre les trois points. »

Pour ce choc de la 27e journée, Laurent Blanc a décidé de retenir 19 joueurs. Comme prévu, Edinson Cavani figure dans le groupe. Après quatre semaines d’absence en raison de sa blessure à la cuisse contractée contre Bordeaux (2-0) le 31 janvier, l’Uruguayen est de retour. Et il souhaite ardemment disputer ce clasico. Il a certifié à son entraîneur qu’il était en mesure de commencer la partie. « Edi a fait une excellente semaine de travail », s’est félicité Blanc, qui n’a en revanche pas voulu dire s’il le titulariserait.

Au fil des jours cette semaine, cette éventualité a gagné en crédibilité. Le dernier entraînement, hier après-midi, n’a cependant apporté aucune certitude. Le staff parisien a brouillé les pistes lors d’un match à huit contre huit sur terrain réduit. Cavani ne jouait pas dans la même équipe qu’Ibrahimovic… mais Verratti, Matuidi ou encore Thiago Silva non plus. Peu importe, hormis l’incertitude Cavani, Blanc pourra aligner son équipe type et aura tous les atouts pour mettre un coup fatal au suspense en Ligue 1.



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Le PSG de retour en Suède cet été ?
S’ il est acté que le PSG fera une tournée en Asie fin juillet-début août dans le cadre de sa préparation à la saison 2014-2015, la destination du premier stage, début juillet, n’est pas encore totalement arrêtée. Après avoir pris des informations sur l’Autriche et la Bretagne, les dirigeants envisagent de retourner en Suède, où le PSG avait passé cinq jours l’an dernier. Si le PSG prépare un éventuel stage en Scandinavie, c’est essentiellement pour « faire plaisir à Ibra », dit-on en interne. Le Suédois sera la seule star présente à la reprise début juillet. Tous les autres seront encore à la Coupe du monde ou en vacances.

Plein phare sur le Parc. Neuf phares installés sur le toit du Parc des Princes, au-dessus de la tribune Auteuil, ont commencé à illuminer la capitale vendredi soir dans la perspective de PSG - OM, ce soir. L’intensité du faisceau lumineux sera poussée à son maximum lors de l’entrée des joueurs sur le terrain et à chaque but marqué par le club de la capitale. Cette opération est menée de concert par le club parisien et son équipementier Nike.

Mondial : Digne a « un coup à jouer », selon Blanc. Laurent Blanc s’est exprimé, hier après-midi, sur la première convocation de Lucas Digne en équipe de France pour le match amical contre les Pays-Bas, mercredi prochain. « Lucas a un coup à jouer pour le Mondial, a commenté l’ancien sélectionneur. J’espère qu’il jouera plus au PSG et qu’il ira à la Coupe du monde. A son poste, le sélectionneur veut faire des essais. Lucas est un gros bosseur. »

Le Parisien


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Culture Bowl II champion
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Varino
posté 03/03/2014 07:32
Message #5982


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En route pour le titre

L’OM n’a jamais été en mesure d’inquiéter le PSG, qui, avec huit points d’avance sur Monaco, à onze journées de la fin, s’est ouvert la voie pour rester champion de France en mai.


LE PEU DE SUSPENSE qui escortait l’issue de ce Championnat avant la vingt-septième journée a été un peu plus balayé encore hier soir par la victoire aisée du Paris-SG (2-0). Ce n’était pourtant pas un Paris stratosphérique mais sa supériorité et sa maîtrise technique individuelles ont suffi pour planter deux buts à une formation marseillaise dont les rêves de podium fin mai n’ont pas été entretenus par les autres résultats du week-end. Finalement, les vingt et un points qui séparent le Paris-SG et Marseille, ce matin, ne relèvent plus que de l’anecdotique et, s’il y a surtout deux réalités mathématiques à retenir ce matin, ce sont les huit unités d’avance des Parisiens sur Monaco, second vaincu à Saint-Étienne (0-2) la veille, et les six points que doivent désormais combler les Marseillais sur Lille, l’actuel troisième.

José Anigo avait pourtant couché, sur le papier, un onze offensif et séduisant, équilibré et ambitieux. Difficile de composer un meilleur OM que celui aligné au coup d’envoi mais difficile aussi de malmener le PSG en ce moment.

Même si les champions en titre ont effectué cinq premières minutes timides, le reste de la rencontre fut quasiment à sens unique. En un quart d’heure, le club dela capitale aurait d’ailleurs pu tuer le match et toutes les bonnes intentions adverses. Mais la maladresse d’Ezequiel Lavezzi dans sa frappe (7e) alors qu’il avait fait le plus dur avec un appel magnifique, puis le manque de force et de lucidité de Lucas (14e) dans le tir qui concluait sa percée de soixante-seize mètres, n’ont pas trouvé le bonheur souhaité (voir page 4).

SPORTIVEMENT, DÉSORMAIS, DEUX MONDES D’ÉCART

Cette action du Brésilien aurait pu être celle de l’année 2014 mais, faute de réalisme, elle restera comme le symbole du fossé qui sépare le PSG et l’OM. Parce que la rivalité entre les deux clubs ennemis de la Ligue 1 ne trouve plus de justifications que d’un point de vue historique. Sportivement ? Il y a deux mondes d’écart. André Ayew avait beau déclarer dans ces colonnes samedi que la plupart des Marseillais auraient le niveau pour évoluer à Paris aujourd’hui, on veut bien chercher, on risque de ne pas en trouver un seul capable de compléter le banc de touche de la capitale.

Sur ce banc, justement, il y avait Edinson Cavani hier. L’international uruguayen, entré en jeu à la 70e minute à la place de Lavezzi, a prouvé que sa cuisse droite ne le faisait plus souffrir et que sa tête était toujours aussi dangereuse. Dans un mouvement impeccable, où la grâce le disputait à la puissance, il a marqué le second but parisien d’un coup de tête imparable (2-0, 79e), à la réception d’un centre parfait, en une touche de balle, de Gregory Van der Wiel, qui s’est rappelé au bon souvenir de son sélectionneur à trois jours de France - Pays-Bas.

Quelques minutes plus tôt, c’est l’autre latéral parisien, le Brésilien Maxwell, qui avait ouvert le score d’une frappe du gauche, à la suite d’un délicieux service de Zlatan Ibrahimovic (1-0, 50e).

Comme souvent avec le meilleur buteur du Paris-SG (22 buts en Ligue 1) depuis quelque temps, ses débuts de match agacent parce qu’il ne court pas, ou pas assez, ou encore parce qu’il ne s’applique pas toujours dans ses passes, ou bien parce qu’il râle car il n’a pas été servi comme il le désirait. Ce fut le cas hier. Puis survient l’instant suédois, celui où il s’énerve et déclenche les hostilités. À Leverkusen, en Ligue des champions (40, le 18 février), et à Toulouse, en Championnat (4-2, le le 23), c’était en marquant sur penalty. Hier, c’est par une passe laser à destination de son meilleur ami dans le vestiaire, ce qui le conforte un peu plus dans sa position de meilleur passeur, aussi, de la Ligue 1 (11 passes décisives).

Et Marseille dans tout ça ? Les Provençaux eurent beau manifester l’envie de jouer, les conditions de jeu se sont imposées à leurs desseins. Avec un adversaire qui confisque le ballon de cette façon (le PSG a eu 64 % de possession), les intentions de l’OM se sont heurtées à ses limites techniques.

À l’exception d’une frappe de Mathieu Valbuena détournée par Salvatore Sirigu (25e), les Marseillais n’ont pas souvent approché la surface de réparation adverse. Et, même lorsqu’ils étaient menés 0-1, ils n’avaient pas les moyens pour presser plus haut la relance parisienne et bouger davantage le milieu parisien. Mais l’OM sait, depuis longtemps, qu’il n’appartient plus à la même cour. La sienne n’a pour horizon que la troisième place qualificative aux deux derniers tours préliminaires de la Ligue des champions et si les six points qu’il doit combler ne constituent pas une tâche facile, il sait, aussi, que son calendrier ne lui est pas forcément défavorable.


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64
LE PARIS-SG A RÉCOLTÉ POINTS APRÈS 27 JOURNÉES
un total jamais atteint auparavant en L1 à ce stade de la saison sous la victoire à 3 points. Le club parisien en est également à... 64 buts, ce qui n’était plus arrivé depuis en L 1 après 27 journées depuis 1969-1970 (69 buts pour Saint-Étienne).

0
L’OM N’A GAGNÉ AUCUN DE SES CINQ DÉPLACEMENTS
chez les autres membres actuels du top 6 en L 1 cette saison (2 nuls, 3 défaites).


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Huit points, normalement, ça ne se rattrape pas
CE MATIN, le leader de la Ligue 1, le Paris-SG, compte huit points d’avance sur le deuxième, Monaco, à onze journées de la fin. Depuis l’instauration de la victoire à trois points, en 1994, une équipe a déjà disposé de ce matelas à ce stade du Championnat et deux autres ont possédé un écart supérieur. Toutes ont terminé championnes de France (*).


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Maxwell a retrouvé du peps

Moins fringant depuis le début de l’année, le défenseur latéral brésilien a réalisé un match plein, ponctué du but de l’ouverture du score.


MAXWELL (7) : débordé par Fanni en début de rencontre (6e), le défenseur latéral s’est vite repris. Impeccable en défense, il a aussi marqué son troisième but de la saison en Ligue 1 en ouvrant le score du pied gauche sur une jolie passe d’Ibra (1-0, 50e). Le Brésilien semble donc particulièrement apprécier l’OM : à l’aller, c’est déjà lui qui avait égalisé, de la tête avant qu’Ibra ne marque le but de la victoire (2-1).
SIRIGU (6) : le gardien parisien n’a pas eu grand-chose à faire, en dehors d’une claquette pour sortir un tir dangereux de Valbuena (25e). Mais il l’a bien fait.
VAN DER WIEL (7) : le latéral a plutôt bien contrôlé Payet ou Thauvin mais a surtout apporté offensivement. Son centre spectaculaire, de volée, a permis à Cavani de faire le break (2-0, 79e).
ALEX (7) : le Brésilien n’a jamais été mis en difficulté. Concentré, bien placé, il a su jouer de son expérience en anticipant. Une force tranquille.
THIAGO SILVA (7) : le capitaine du PSG n’a pas lâché André-Pierre Gignac et Dimitri Payet. Il a gagné presque tous ses duels avec une aisance impressionnante. Ses relances ont permis de poser le jeu parisien.
MAXWELL (7) : lire par ailleurs.
VERRATTI (7) : le jeune milieu italien a alterné efficacité et gestes de classe. Il a ratissé beaucoup de ballons et orienté le jeu avec justesse et finesse. Il a aussi joué très propre, sans commettre de fautes inutiles.
THIAGO MOTTA (7) : le patron du milieu parisien a perdu quelques ballons et parfois trop joué des coudes, ce qui lui a valu un avertissement (41e). Mais ses facilités techniques dans la transmission ont une nouvelle fois été précieuses.
MATUIDI (7) : il a pressé haut, gagné nombre de duels. Son travail peut paraître ingrat, mais il est essentiel. Remplacé par PASTORE (86e), qui n’a pris aucun risque.
LUCAS (7) : sans l’intervention de Fanni, le milieu offensif brésilien aurait pu marquer l’un des buts de l’année (voir page 4). Percutant, dangereux, même s’il fut moins précis en fin de match.
IBRAHIMOVIC (6) : l’attaquant suédois fut discret en première période. Le plus souvent «décroché », il n’a pas toujours fait les bons choix, à l’image de son lob un peu facile ou bâclé (85e). Il a aussi manqué sa cible d’une tête décroisée (44e). Il sauve néanmoins son match en permettant à Maxwell d’ouvrir le score, grâce à une nouvelle passe décisive (1-0, 50e).
LAVEZZI (5) : le milieu offensif argentin a encore péché par maladresse dans le dernier geste. Il rate l’immanquable alors que le but était ouvert (7e) et loupe sa reprise d’un centre parfait de Van der Wiel (39e). Remplacé par CAVANI (70e). L’attaquant uruguayen a retrouvé son efficacité, a doublé la mise d’une tête imparable (2-0, 79e). Hyper efficace.


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Paris doit dorloter Cavani

À peine rentré, après un mois d’absence, l’Uruguayen s’est montré décisif. Paris doit tout entreprendre pour conserver un joueur qui n’apprécie pas son exil sur les côtés.


QUAND IL A TOMBÉ la chasuble, après un échauffement rythmé qui ne laissait planer aucun doute quant à son entrée imminente, le public ne s’y est pas trompé. Comme un seul homme, le Parc des Princes a scandé le nom d’Edinson Cavani, dont il réclamait la rentrée depuis déjà un bon quart d’heure.

Hier, face à des Marseillais en déficit de talent mais pas d’agressivité, l’absence de l’Uruguayen en début de match s’est fait ressentir comme cela n’avait jamais été le cas depuis sa blessure, contractée le 31 janvier face à Bordeaux (2-0). Et puis, à la 79e minute, d’un magistral coup de tête, « El Matador » a donné un avantage définitif à ses partenaires (2-0) sur un centre de Van der Wiel, neuf minutes seulement après avoir remplacé son ami Ezequiel Lavezzi (70e).

Jusque-là, les Parisiens avaient éprouvé peu de difficultés à maîtriser leur sujet et à porter le danger sur le but de Steve Mandanda. Les accélérations de Lavezzi, les dribbles de Lucas ou l’ombre inquiétante et massive d’Ibrahimovic dans la surface produisent toujours les mêmes effets sur les défenses adverses. Mais, par cette fraîche soirée qui venait conclure la 27e journée de Ligue 1, il manquait, hier, dans les rangs du champion de France, un véritable buteur de sang-froid. Toujours en proie à ces mêmes soucis de réalisme, Lavezzi a manqué le K.-O. par deux fois (7e, 39e).

Même Ibrahimovic a fait preuve d’une étonnante inertie tout au long de la partie, en dépit de cette passe décisive adressée à Maxwell pour l’ouverture du score (50e).

En un éclair et seulement vingt minutes passées sur la pelouse, Cavani a rappelé pourquoi les Qatariens avaient déboursé 64 millions d’euros, l’été dernier, pour le chiper à Naples et le verrouiller jusqu’en 2018. Désormais, sur cette fin de saison, une partie du travail de Laurent Blanc consistera à suffisamment dorloter sa star pour lui donner l’envie de rester, alors que les conseils du joueur sondent l’Angleterre pour savoir si des géants comme Manchester United ou Chelsea seraient prêts à l’arracher au puissant PSG.

Quoi qu’en dise l’entraîneur parisien, et malgré l’impressionnant rendement de l’Uruguayen (14 buts en 17 titularisations en Championnat), ce dernier traîne son spleen quand il évolue sur les côtés de l’attaque, lui qui aspire à l’axe, là où il flambait dans le Championnat italien.

Maintenant que le titre de champion de France tend les bras à Paris et que la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions semble déjà acquise, il faut vraiment lui faire sentir qu’il est indispensable.


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Nkoulou, pas dans le coup

L’international camerounais n’a pas réussi à tenir son rôle de leader d’une défense qui a fini par craquer.


NKOULOU (4) : il est censé être le patron de la défense marseillaise. Si l’international camerounais est venu à plusieurs reprises couper des ballons sur le côté droit, trop facilement abandonné par Fanni, il fut aussi coupable de pertes de balles faciles et d’approximations, comme ce mauvais placement sur le but de Cavani (0-2, 79e).
MANDANDA (5) : battu par un fabuleux Lucas (14e , voir par ailleurs), il fut sauvé sur sa ligne par Fanni. Pour le reste, le gardien international n’eut (presque) rien à faire, impuissant sur le tir victorieux de Maxwell (0-1, 50e) et la tête imparable de Cavani (79e). Un match frustrant, donc.
FANNI (4) : s’il fut décisif en sauvant un ballon sur sa ligne de but (14e) et en revenant devant Lavezzi (30e), il a rarement bien fermé son couloir droit, à l’image de l’action du but de Maxwell sur lequel il est passif (52e). Son débordement précoce (6e) fut donc une illusion…
NKOULOU (4) : voir ci-dessus.
LUCAS MENDES (4) : son positionnement et son alignement parfois incertains l’ont vu être régulièrement pris dans la profondeur. Le Brésilien fut heureusement plus efficace dans les airs mais cette qualité fut loin d’être suffisante sur ce match-là.
J. MOREL (4) : il serait trop facile de lui imputer la réussite de tous les débordements parisiens sur son côté. Il a certes laissé des espaces mais c’est aussi parce qu’il a suivi un Lucas rentrant, qu’il a parfois repris dans le coeur du jeu. Seulement, c’est lui qui a couvert Maxwell sur l’ouverture du score (50e).
ROMAO (5) : prudent et attentif devant sa défense, il s’est appliqué à suivre les déplacements de Matuidi quand celui-ci est venu dans sa zone. Plutôt avec réussite. Le Togolais a aussi sauvé les siens dans la surface devant Lucas (56e) mais a aussi beaucoup couru dans le vide. Tout proche de réduire le score sur corner, mais sa tête a heurté le poteau (85e).
A. AYEW (4) : au poste de milieu récupérateur, qu’il avoue préférer à un positionnement trop avancé, le Ghanéen a néanmoins souffert de la comparaison devant Verratti, notamment. Il a tenté de se projeter, mais a perdu trop de ballons. A fini à gauche après la sortie de Thauvin (58e), sans aucun impact.
PAYET (5) : il a énormément travaillé, s’efforçant de bloquer son couloir, droit comme gauche, au rythme de ses permutations avec Thauvin. Son rendement offensif en a évidemment pâti, même s’il a tenté quelques frappes. Irréprochable, au moins, dans l’investissement.
VALBUENA (4) : en soutien de Gignac, sa position très haute a parfois transformé le 4-2-3-1 phocéen en un 4-4-2 plus ambitieux. Il fut, au départ, le Marseillais le plus dangereux, avec plusieurs frappes, l’une poussant Sirigu à s’envoler (25e). Mais il a peiné à exister dans les un contre un et a fini par disparaître.
THAUVIN (3) : il devait certes avoir la mission de bien défendre sur les côtés mais cela ne peut expliquer une sortie aussi mièvre. Il ne fit aucune différence et fut logiquement remplacé (58e) par IMBULA, qui prit place à la récupération. A tenté de franchir les lignes, sans parvenir à aller au bout de ses actions.
GIGNAC (3) : il dut livrer un duel de costauds avec Alex et Thiago Silva dans son dos. En a-t-il seulement gagné un? C’est d’ailleurs lui qui commit les fautes, symboles de son impuissance à prendre le dessus et à se retourner. On l’avait vu nettement meilleur depuis le début de l’année.


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PJANIC ÉTAIT AU PARC
Convoité par le PSG lors du dernier mercato de janvier, Miralem Pjanic, le milieu offensif bosnien de l’AS Rome, était présent au Parc des Princes, hier, pour assister au match contre l’OM. Parmi les autres personnalités présentes dans la Corbeille du Parc des Princes, Nicolas Sarkozy, un habitué des lieux, a pu croiser plusieurs patrons du CAC 40, mais aussi des artistes comme Julien Doré, Pascal Obispo ou encore Gérard Darmon. Alors que la rumeur annonçait également la présence du biathlète Martin Fourcade, l’inoubliable triple médaillé olympique des récents JO de Sotchi n’a finalement pas été vu du côté du Parc.

MÉNEZ EN TRIBUNES.– Présent dans le groupe des dix-neuf Parisiens retenus la veille par Laurent Blanc, Jérémy Ménez n’a pas passé le cut de la feuille de match hier soir. Il a dû s’installer en tribunes pour assister au Classique.


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NOUS AVONS RÉALISÉ UN GROS COUP
BLAISE MATUIDI (Paris-SG) : « Nous avons réalisé un très bon match, avec une belle entame au cours de laquelle nous aurions pu ouvrir le score. Logiquement, nous avons marqué les premiers. Ce soir nous étions supérieurs à l’OM, même si cette équipe n’était pas venue pour simplement défendre et refuser le jeu. Nous sommes tous contents. »


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Lucas a tutoyé l’histoire

Son rush magnifique en première période a failli entrer dans la légende des PSG-OM. Combatif, parfois lumineux, le Brésilien a prouvé qu’il entendait défendre sa place dans le onze type.


SUR LES QUARANTE mois de contrat qu’il lui reste, il aurait pu verser ensuite dans le n’importe quoi, ne plus ajuster la moindre passe, manger les buts les plus immanquables, le Parc des Princes l’aurait absout d’avance. Oui, si Lucas, alors que s’éteignait le premier quart d’heure, avait envoyé au fond des filets de Steve Mandanda le ballon dont il s’était emparé à soixante-seize mètres du but marseillais, il serait devenu un héros parisien pour toujours.

En détournant le ballon in extremis du cou-de-pied droit, Rod Fanni a modifié le destin de ce mouvement à retenir les souffles. Peut-être impactera-t-il aussi le destin – l’histoire le dira – de ce joueur de vingt et un ans dont on ignore encore s’il basculera un jour dans le camp des cracks ou dans celui des talents à qui il aura manqué un petit quelque chose.

Une magie particulière s’attachera toujours à ces éblouissantes envolées balle au pied qui rappellent à quel point ce sport collectif, parfois, peut vraiment dépendre d’un seul homme. Un jour de match à Guingamp, en février 2003 (2-3), Ronaldinho avait emporté sur son passage toutes les lignes bretonnes pour inscrire un but inoubliable. Onze ans plus tard, Lucas est passé à deux doigts d’une réplique qui, choc contre l’OM oblige, aurait laissé un souvenir encore plus fracassant.

Au-delà de son esthétique, cette action est intéressante par ce qu’elle révèle du caractère de Lucas, et du niveau de confiance qu’il pourrait atteindre après avoir diffusé plus de doutes que de certitudes depuis son arrivée du Sao Paulo FC le 1er janvier 2013. Éloigné de la sélection brésilienne depuis une dernière convocation, en octobre, le Brésilien n’a pas perdu la foi en son jeu.

IL SE SENT BIEN À DROITE

Cela fut perceptible, hier soir, dès sa première passe, impeccablement dosée, pour Lavezzi (7e). Puis, plus tard, dans une nouvelle séquence avec l’Argentin (24e), ce beau redoublement avec Ibrahimovic (26e) ou ce jeu à une touche pour décaler Van der Wiel (39e). Beaucoup d’appels, de courses pour venir gratter quelques ballons, un tir croisé capté par Mandanda (35e), un autre, du gauche, dévié par Romao sans que l’arbitre ne signale le corner qui s’imposait (56e), une bonne passe pour Ibra (85e) : très souvent, Lucas a senti le jeu, l’a accéléré, varié, coloré. Son seul geste moche ? Cette semelle sur Romao qui lui vaudra un jaune mérité (49e).

Jusqu’à son remplacement par Pastore (86e), le Brésilien a joué comme un joueur incontournable et c’était son intérêt tant le printemps esquisse ses points d’interrogation. Depuis la 70e minute, hier soir, Edinson Cavani est réapparu sur un terrain. Et le retour de l’Uruguayen rebat les cartes de la concurrence offensive.

Hier, l’ancien Napolitain est entré à gauche et Lucas est resté à droite jusqu’à sa sortie. Le staff du PSG envisage parfois de remettre Cavani à droite et d’installer Lucas à gauche. Pour l’heure, le joueur ne serait pas très convaincu que c’est à partir de ce couloir qu’il peut se montrer le plus efficace. Hier, il a surtout montré qu’avec une certaine liberté de déplacement, il pourrait avoir un impact de plus en plus fort sur le jeu parisien. Il va devoir cultiver cet élan : il a désormais moins de trois mois pour arracher une place pour la Coupe du monde de tous ses rêves.


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C’était (presque) parfait

14e minute : après avoir passé quatre Marseillais, Lucas file seul au but. L’attaquant parisien, qui a récupéré le ballon à soixante-seize mètres du but de Steve Mandanda à la suite d’un tacle de Blaise Matuidi devant Dimitri Payet, a crocheté une première fois André Ayew (1). Sur une accélération, il a ensuite évité le tacle glissé du Ghanéen et a pris de vitesse Romao (2) dans le rond central. À 33 km/h, le Brésilien s’est ensuite joué des défenseurs centraux Lucas Mendes (3) et Nicolas Nkoulou (4). Sur le un contre un, Mandanda est battu. Mais la frappe piquée de Lucas, en bout de course, est finalement sauvée devant sa ligne par Rod Fanni qui se jette pour repousser, du cou-de-pied droit, le ballon en corner. Tout ça en l’espace de neuf secondes !


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Thauvin bien discret, cette fois

Ses sorties médiatiques avant le Classique avaient fait le buzz. Hier, l’attaquant marseillais est passé complètement à côté de son match.


FLORIAN THAUVIN avait beaucoup parlé avant ce PSG-OM. Mais, hier sur la pelouse, il a été nettement moins en verve que dans la presse. Sa petite phrase polémique, lâchée le mois dernier dans le mensuel Surface, avait fait beaucoup parler ces jours-ci.

« Il n’y a plus de valeurs au PSG. Ils ne parlent plus que d’argent », avait notamment lancé l’attaquant marseillais. Des propos cocasses pour un joueur qui a été jusqu’à la grève de l’entraînement l’été dernier pour quitter le LOSC, sans jamais y avoir joué.

Le garçon de vingt et un ans a les nerfs solides. Il l’avait prouvé lors de son retour à Lille le 3 décembre 2013 (0-1), où il n’avait pas été perturbé plus que ça par l’accueil hostile du public. Hier, en revanche, il n’a pas vraiment assumé. Positionné à droite ou à gauche du 4-2-3-1 concocté par José Anigo, l’international Espoirs n’a pas fait une seule différence balle au pied. Et il a souvent perdu les rares ballons qu’il a touchés. Beaucoup de déchet, donc, pas vraiment compensé par son travail défensif. Il a certes fait les efforts pour redescendre assez bas, mais sans chercher à se battre pour récupérer le ballon dans les pieds sur le porteur parisien. Ce qui n’a donc pas servi à grandchose.

ET POURTANT, IL SE DIT PRÊT POUR LES BLEUS

Son entraîneur n’est pas très satisfait de ses performances ces derniers temps. Mais contrairement au match à Saint-Étienne (1-1), il y a quinze jours, où il était sur le banc, Anigo avait choisi cette fois de l’aligner d’entrée. Un choix audacieux mais pas vraiment payant.

Thauvin, dont le dernier coup d’éclat remonte au 29 janvier et son but contre Valenciennes (2-1), n’a pas justifié la confiance accordée par son entraîneur. Il est sorti peu avant l’heure de jeu (58e), remplacé par Giannelli Imbula.

Cette semaine, Thauvin avait milité de manière un peu maladroite, une nouvelle fois dans les médias, pour une place en équipe de France. « Je me sens prêt pour les Bleus », avait-il lancé dans un appel du pied à Didier Deschamps avant l’annonce de sa liste.

Mais le sélectionneur ne l’a pas convoqué pour la rencontre amicale face aux Pays-Bas, mercredi. Thauvin, pas retenu en Espoirs non plus en raison d’un accord entre l’OM et Willy Sagnol pour préserver les Marseillais avant le match contre Nice, vendredi prochain, croit en ses chances de disputer la Coupe du monde au Brésil. Son entourage aussi, comme le clamait déjà l’été dernier son conseiller, le fameux « Tonton » Adil, au moment de sa signature dans le club phocéen pour une somme comprise entre 12 M€ et 15 M€.

Sa prestation d’hier face au PSG montre qu’il est encore assez loin de Rio de Janeiro.


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Ibra récompensé

AVANT LA RENCONTRE face à Marseille, Zlatan Ibrahimovic a reçu des mains de Christian Ollivier, chef des sports à RTL, le trophée UNFP - RTL- L’Équipe du meilleur joueur de janvier. L’attaquant suédois, déjà plébiscité en septembre 2012, est le deuxième Parisien récompensé cette saison, après Marco Verratti, en septembre 2013. L’actuel meilleur buteur de Ligue 1 a recueilli 64 % des suffrages et devancé le Lyonnais Alexandre Lacazette (26 %) et le Montpelliérain Rémy Cabella (10 %). Lors du premier mois de l’année, Ibra a marqué trois buts et délivré trois passes décisives en quatre matches de Championnat. Ses performances se décomposent ainsi : deux passes à Ajaccio (2-1), deux buts et une passe contre Nantes (5-0), un but face à Bordeaux (2-0). Il n’y a qu’à Guingamp (1-1) qu’il ne s’est pas montré décisif.


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VERRATTI APPELÉ AVEC L’ITALIE
Le Parisien Marco Verratti, dont la dernière sélection remonte au 8 août (1-2 contre l’Argentine), a été appelé par Cesare Prandelli, le sélectionneur de l’Italie, pour le match amical face à l’Espagne, mercredi à Madrid. En revanche, Daniele De Rossi ne figure pas dans la liste. Coupable d’avoir assené un coup de poing à Mauro Icardi lors de la rencontre face à l’Inter samedi (0-0), le milieu de l’AS Rome a été écarté au titre du « code éthique » instauré par Prandelli.


L'Equipe


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posté 03/03/2014 11:31
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On ne reverra plus le PSG

Avec 8 points d'avance sur Monaco à onze journées de la fin du championnat, les Parisiens sont quasiment assurés d'un nouveau titre de champion.

Florian Thauvin a pu le mesurer de visu : le PSG conserve toujours les mêmes valeurs. Celles du travail collectif, de l'amour de la passe utile, du beau jeu et de la gagne. Le tout mixé donne un PSG archi en tête de la Ligue 1, avec huit points d'avance ce matin sur Monaco. L'équipe de la Principauté n'aura donc pas attendu que Paris lui laisse le titre, comme l'avait prophétisé Claudio Ranieri, il l'a perdu tout seul. Mais que faire face à ce PSG-là ? Oui, c'était peine perdue, la formation de la capitale disposant de trop de marge pour donner un peu d'espoir à qui que ce soit.

Ces huit points ne seront jamais de trop en avril quand les hommes de Laurent Blanc disputeront forcément un gros quart de finale de Ligue des champions et peut-être une demi-finale si leur destin bascule du bon côté. «Il n'y a jamais de situation idéale, confie Laurent Blanc. Si on a trop d'avance en championnat, certains vont dire qu'il y a un risque de se déconcentrer. Mais il vaut mieux être dans notre situation que dans celle de nos poursuivants. »

Cavani s'est offert son 14e but de la saison

« Paris sera certainement à l'arrivée, avoue, un peu contrit, José Anigo. Je ne vois pas Monaco revenir... » C'est la 27e journée, on connaît déjà le champion, comme en Allemagne ou en Italie. Mais pour revenir en France, ne le savait-on pas dès la première journée ? Ce clasico que Paris a enlevé sans forcer marque peut-être un tournant dans la saison parisienne pour une formation qui a longtemps cherché son 11e homme, qui était aussi son 3e attaquant.

Lucas, qui a failli inscrire un but sublime après une chevauchée solitaire et un slalom de 70 m, est resté sur la pelouse quand Cavani a effectué son retour dans le onze à la 70e minute (exit Lavezzi). Et si le Brésilien s'imposait enfin aux côtés d'Ibra et Cava ? « C'est un joueur merveilleux, très professionnel, réagit l'entraîneur parisien. Il faut qu'il progresse vite s'il veut s'imposer au PSG. S'il marque ce but, on aurait parlé que de lui. » Blanc vient d'inventer un concept linguistique : le compliment qui est aussi un reproche et ça colle parfaitement à ce Lucas qui dans la même action frôle le génie et parfois un peu le ridicule.

Pour Lucas, les modèles sont sous ses yeux. Neuf minutes seulement après son entrée en jeu, Cavani, s'est offert son 14e but de la saison. Le Matador avance dans cette dernière partie de saison avec la fraîcheur de celui qui a pu souffler, même si c'était contraint. Vu les échéances qui arrivent, c'est comme si Paris bénéficiait d'un nouveau renfort. « J'entends parfois qu'il y a un malaise Cavani. Il a répondu sur le terrain », conclut Blanc.


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PSG 2 - 0 Marseille
Mi-temps : 0-0.
Arbitre : M. Buquet.
Spectateur : 44 000 environ.
Buts. Maxwell (50e), Cavani (79e).
Avertissements. OM : Payet (30e), Mendes (66e), Fanni (75e). PSG : Thiago Motta (41e), Matuidi (43e), Lucas (49e)
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Cabaye, 85e) - Lucas (Pastore, 86e), Ibrahimovic, Lavezzi (Cavani, 70e). Entr. : L. Blanc.
OM : Mandanda (cap.) - Fanni, Nkoulou, Mendes, Morel - Ayew, Romao - Thauvin (Imbula, 57e), Valbuena, Payet - Gignac. Entr. : J. Anigo.

LES BUTS
50e : Alerté côté gauche, Ibrahimovic manque son centre, mais il récupère le ballon et réalise une passe parfaite vers Maxwell qui trompe Mandanda d’un plat du pied gauche. 1-0

79e : Van der Wiel, lancé dans le dos d’Ayew, remet en une touche de balle au point de penalty où Cavani, absolument seul, catapulte le ballon au fond des filets de la tête. 2-0

LE FAIT DU MATCH
25e : Après une perte de balle de Thiago Silva, Valbuena, servi dans la surface, près de l’angle gauche, repique légèrement dans l’axe et enroule sa frappe. Mais Sirigu détourne d’une main ferme, empêchant l’OM d’ouvrir le score.


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Lucas : « J'ai de plus en plus confiance en moi »

Il a failli marquer le plus beau but de la saison. A la 14e minute de jeu, Lucas entame une course pleine axe sur plus de 70 mètres, éliminant au passage cinq joueurs marseillais avant de piquer son ballon par dessus Mandanda. Fanni se jette pour dégager juste devant sa ligne ! Le jeune Brésilien de 21 ans revient sur cette spectaculaire action et sur la victoire de son équipe.

Avec huit points d'avance sur Monaco, le PSG est-il déjà champion ?

Lucas. Pas encore. On a évidemment pris un gros avantage. Mais, nous les joueurs, nous gardons les pieds sur terre. Le championnat n'est pas fini. Il y a encore des dizaines de points en jeu. Monaco est aussi une grande équipe. Mais si on continue comme ça, on sera champion.

Quel regard portez-vous sur cette victoire?

Au début, on était un peu perdu. Marseille avait pris possession du ballon. On a fini par retrouver nos automatismes et imposer notre jeu. Remporter un clasico nous donne encore plus de sérénité pour poursuivre nos objectifs et notamment pour la Ligue des Champions. On vit une belle période que ce soit sur la scène européenne ou en Ligue1.

Vous avez failli inscrire un but d'anthologie...

Je suis parti, ballon au pied, à toute vitesse. Arrivé dans la surface, j'ai piqué le ballon au dessus du gardien mais le latéral a réussi à le sortir. Je n'avais plus de jambes après cette course. Cela aurait été un très beau but, surtout dans un clasico. J'étais dégoûté. J'aurais voulu marquer, surtout un but comme ça . Mais le plus important, c'est la victoire.

Pendant l'absence de Cavani, vous avez été très souvent titulaire. Cela explique-t-il votre montée en puissance ?

Lorsqu'on joue plus souvent, on sent plus de confiance, que ce soit de la part du public, des autres joueurs et j'ai aussi de plus en plus confiance en moi. Je me sens plus libre pour imposer mon jeu. Mais est-ce que je vais continuer à être titulaire ? Je ne sais pas. J'espère que oui.

L'ovation du public à votre sortie du terrain vous a-t-elle touché ?

C'était impressionnant. L'ovation des supporteurs m'a beaucoup ému. Tout le monde scandait mon nom, était debout, applaudissait. Ça me motive encore plus. Je suis très heureux ici. Je vais continuer à donner toujours plus.


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Blaise Matuidi : « Pas de raison que le titre nous échappe »

Les Parisiens ont quitté le Parc des Princes avec le sentiment du devoir accompli. Les huit points d'avance sur Monaco leur offrent une marge énorme pour décrocher leur deuxième titre de rang, le quatrième de l'histoire du PSG. Les hommes de Laurent Blanc se montrent confiants mais préfèrent rester... prudents à onze journées de la fin du championnat «Nous ne sommes pas encore champions, insiste Salvatore Sirigu. On a un bon avantage mais, dans les prochaines semaines, on peut connaitre des difficultés. »

La victoire de Saint-Etienne contre leur grand rival monégasque n'a pourtant échappé à personne dans le groupe. « Cela reste un très bon week-end avec la défaite de Monaco, reconnait Thiago Motta. Nous sommes en bonne position mais il y a encore des points à prendre. Si on fait le même genre de match que face à Marseille, cela devrait aller. » «Chaque équipe donne le maximum face à nous, donc il faut faire attention à chaque rencontre, avance Maxwell, buteur lors de ce clasico. Avoir cette avance à ce moment du championnat c'est très bien. Mais l'écart n'est pas encore définitif. » «C'est vrai que c'est un grand pas, abonde le président Nasser al-Khelaifi. On est sur la bonne voie mais il reste onze matchs. J'espère qu'on les gagnera tous ! » « Il ne faut pas s'enflammer, plaide, lui, Blaise Matuidi. Tant que cela n'est pas fait mathématiquement... Mais si on continue avec notre philosophie de jeu, il n'y a pas de raison que le titre nous échappe.»

Ibrahimovic embraye : « Si on commet des erreurs, on le paiera, prévient le grand Zlatan. Si on continue comme ça, on sera champions en fin de saison. Huit points d'avance, presque neuf avec le goal-average favorable, c'est une grande étape de franchi. Il faudrait que l'on perde trois matchs et que Monaco gagne à chaque fois. Il faut donc rester concentrés pour garder notre rythme.»


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Valls et Sarkozy, deux supporteurs pas comme les autres

Pour rien au monde, ils n'auraient raté ça. Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, et Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République, se sont croisés hier soir au Parc. Fans du PSG, ils ont échangé quelques mots avant de se régaler du spectacle offert par les Parisiens. Avant le coup d'envoi, Valls a visité le PC sécurité en compagnie de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, et de Jean-Claude Blanc, le directeur général du club.
Pour l'anecdote, aucun incident n'a été signalé avant la rencontre.


Le Parisien.fr


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posté 03/03/2014 19:55
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Deschamps: «Je ne suis pas inquiet pour Cabaye»

La situation de Yohan Cabaye au PSG n'inquiète pas Didier Deschamps le sélectionneur national. Transfuge cet hiver de Newcastle, l'ancien lillois n’a pour l’instant été titularisé qu’à une seule reprise en Ligue 1 face à Valenciennes pour quatre apparitions au total, la dernière dimanche soir où il a remplacé Blaise Matuidi à cinq minutes de la fin du Clasico.

«Je préfèrerais qu'il ait plus de temps de jeu et lui aussi bien sûr, mais je ne suis pas inquiet, a assuré cet après-midi le patron des Bleus. Ce qui est valable pour lui est valable pour beaucoup de joueurs qui arrivent dans un grand club, surtout en cours de saison. L’équipe tourne bien, Yohan est suffisamment intelligent pour accepter et comprendre ça. Ce qui est important, c’est qu’il conserve un minimum de rythme et qu’il débute un peu plus de matchs. Quand on entre en cours de rencontre, ce n’est pas la même chose.»


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Lucas Digne: «Je ne me pose pas la question de quitter Paris»

Nouveau venu chez les Bleus, Lucas Digne, le latéral gauche parisien, n'a pas l'intention de partir du PSG malgré un temps de jeu réduit au sein du club de la capitale. «Je ne me pose pas la question de quitter Paris, a expliqué Digne au lendemain d'une brillante victoire 2-0 contre Marseille.

C'est un des plus grands clubs du monde aujourd'hui. Je m’y sens bien. A force de côtoyer des grands joueurs, vous progressez et vous progressez vite. Quand j'ai été aligné, j'ai pu montrer ainsi que je m'étais amélioré tant défensivement que dans la qualité de mes centres. Mon objectif ne change pas. Il s'agit de donner le maximum chaque week-end afin de figurer dans la liste des 23 pour le Mondial au Brésil.»

L'ancien lillois n'a par ailleurs pas caché sa satisfaction de rejoindre le groupe France pour cette rencontre face aux Pays-Bas mercredi soir au Stade de France. «Je suis très heureux que le coach ait fait appel à moi, note-t-il. J'espérais que cette chance se présenterait. La sélection était un objectif. Aujourd'hui, j'ai cette chance. Raphaël Varane et Paul Pogba sont des exemples pour notre génération. Ils ont su s'imposer, il faut s'inspirer d'eux».
Interrogé sur ses modèles à son poste, il a enfin reconnu apprécier, tout particulièrement, l'ancien champion du monde brésilien Roberto Carlos ou Philipp Lamm, le capitaine du Bayern Munich.


Le Parisien.fr


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Varino
posté 04/03/2014 07:57
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« Ce serait une mauvaise idée pour lui »

PABLOCORREA, l’entraîneur franco-uruguayen de Nancy, estime qu’Edinson Cavani, auteur d’un retour fracassant contre l’OM (2-0), dimanche, ne doit pas quitter Paris malgré l’intérêt de Manchester United et de Chelsea.


DIMANCHE SOIR, dans les sous-sols du Parc des Princes, Edinson Cavani (27 ans) arborait un sourire qui en disait plus long que tous les grands discours. On pouvait y lire son bonheur simple d’avoir marqué pour son retour sur les terrains, après un long mois passé à l’infirmerie en raison d’une cuisse récalcitrante. Son but contre l’OM (2-0), survenu moins de dix minutes après son entrée en jeu, a d’ailleurs recueilli l’hommage de Zlatan Ibrahimovic, pour une fois simple passeur décisif (sur l’ouverture du score de Maxwell) : « Je suis très heureux pour lui, il a marqué un but splendide et il se remet immédiatement en confiance. Ça tombe bien, nous allons avoir besoin de tout le monde dans les deux prochains mois. »

Et après ? L’avenir de l’attaquant uruguayen (sous contrat jusqu’en 2018), l’homme le plus cher de l’histoire de notre Championnat (64M€) annoncé intransférable par le Paris-SG, pose question. En privé, l’ex-Napolitain (2010-2013) aurait confié ne pas avoir envie de vivre une seconde saison de suite exilé sur un côté. Et même si Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, n’y voyait, dimanche soir après le match contre l’OM, que « des fausses informations auxquelles il a donné la meilleure des réponses en marquant », l’Angleterre bruisse de contacts noués entre les agents d’El Matador avec Manchester United et Chelsea. John Henry, propriétaire américain de Liverpool, où évolue Luis Suarez, coéquipier de Cavani au sein de la Celeste, déclarait récemment dans les médias britanniques : « Nous avons appris au fil des années que peu importe la durée du contrat, le joueur partira s’il le décide. On a vendu Torres pour 58M€ (en janvier 2011) alors qu’on ne voulait pas s’en séparer. »

MOURINHO APPRÉCIE BEAUCOUP SON PROFIL

Mais serait-il vraiment dans l’intérêt de Cavani de partir à l’issue de la saison après un an seulement au PSG ? Si les propriétaires mancuniens sont prêts à investir massivement cet été (une enveloppe de 150 M€ est évoquée), MU, septième de Premier League, n’est pas sûr d’être européen la saison prochaine. Paris devrait plutôt plus redouter le pouvoir de séduction du manager des Blues José Mourinho, qui apprécie beaucoup le profil de Cavani. « Ce serait une mauvaise idée pour lui de s’en aller , tranche cependant Pablo Correa, l’entraîneur uruguayen de Nancy, observateur attentif de son compatriote. J’entends dire qu’il serait malheureux au PSG, mais Cavani n’a pas une personnalité arrogante ou égocentrique comme certaines grandes stars. La preuve, il s’est très vite adapté au système de Laurent Blanc. »

Le technicien rappelle au passage les statistiques de l’attaquant, lors des vingt minutes qu’il a passées sur la pelouse, dimanche : «Il a couru 3,2kilomètres, réalisé sept sprints, tiré une fois et marqué. C’est ça, Cavani ! Il a une dépense énergétique extraordinaire. Il se balade sur tout le front offensif, décroche et redescend. Le cantonner à un rôle de simple buteur irait à l’encontre de sa philosophie. » Reste l’aura de la Ligue 1, considérée comme faiblarde par rapport à ses rivales anglaise ou espagnole, et l’intérêt, pour sa sélection, de le voir évoluer dans un Championnat plus huppé. « Le débat n’existe pas en Uruguay, explique Correa. pour la simple et bonne raison que la L 1 n’est pas diffusée, contrairement à la Premier League ou à la Liga. En revanche, les gens s’intéressent au PSG et savent que ce club a le profil pour devenir un grand d’Europe. » Un club au sein duquel Cavani a déjà trouvé sa place.



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Gignac préfère ne pas répondre à Ibra

INTERROGÉ après la victoire du Paris-SG face à Marseille (2-0), dimanche soir, Zlatan Ibrahimovic a été l’auteur d’une pique à l’endroit d’André-Pierre Gignac : « Je ne crois pas qu’il y ait eu une ambiance particulière sur le terrain. Pour tout vous dire, j’ai été surpris par la façon de jouer de l’OM. On a l’habitude d’évoluer avec quatre défenseurs, mais, cette fois, on a joué à cinq. Les nôtres plus Gignac, qui a joué défenseur central tout le match, avec tout le respect que j’ai pour lui. »

Le Marseillais, qui a d’autres problèmes à gérer (le garage de sa villa de Cassis a été cambriolé dans la soirée de dimanche et plusieurs véhicules lui ont été dérobés), est tombé des nues en apprenant la teneur des propos du Suédois, avec qui il n’avait jamais eu le moindre souci. Avant la rencontre, dans le Canal Football Club, l’ancien Toulousain avait d’ailleurs qualifié la star du PSG de « meilleur attaquant du monde» . Hier, il n’a pas souhaité alimenter la polémique et répondre à Ibra. Il ne pourra pas non plus répliquer à distance sur le terrain, vendredi, puisqu’il est suspendu pour la réception de Nice.

L'Equipe


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posté 04/03/2014 10:34
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Paris affole les compteurs



Après sa victoire (2-0) contre l'OM dimanche, le PSG compte 8 points d'avance sur son dauphin, Monaco. A 11 journées de la fin, cet écart n'a jamais été comblé depuis l'instauration de la victoire à 3 points en 1994. Le titre tend les bras à Paris et à ce rythme, l'équipe de Blanc peut exploser bien des records.

Vers une fin de saison à 90 points

S'il poursuit sur ce rythme, soit 2,37 points en moyenne par match, le PSG pourrait frôler la barre des 90 points en fin de saison.
Du jamais-vu dans l'histoire du foot français. Le record (86) est codétenu par Reims en 1960 et Nantes en 1966 (en appliquant la règle de la victoire à 3 points). Après 27 journées, Paris compte déjà 64 points, soit le meilleur total réalisé par le club depuis sa création en 1970. La saison dernière, au même stade de la compétition, il en totalisait 54. Au niveau européen, il fait mieux que le leader du championnat anglais, Chelsea (2,25 points en moyenne) et presque aussi bien que le Real Madrid (2,46). Il est en revanche loin de la Juventus Turin (2,6) et du Bayern Munich (2,8).

Bientôt 100 buts inscrits


La saison dernière, le PSG a inscrit, toutes compétitions confondues, 101 buts. Cette saison, il en compte déjà 99 dont 64 en championnat. En Ligue 1, le record du Racing CP (118 buts en 1960) sera difficile à atteindre. Mais Paris peut rentrer dans l'histoire. Après 27 journées, la différence entre les buts inscrits et ceux encaissés est de + 46, soit autant qu'à la fin de la saison passée ! A ce rythme (2,37 buts inscrits pour 0,66 encaissé en moyenne), il pourrait être sacré avec un goal average de + 65. Reims détient le record depuis 1960 (+ 63).

Ibrahimovic dans l'histoire

Pour devenir le meilleur buteur de l'histoire du PSG sur une saison, toutes compétitions confondues, et égaler le record de Carlos Bianchi (39 buts en 1977/1978), Ibra n'a plus qu'à marquer deux fois d'ici fin mai. Il compte déjà 37 buts, soit deux de plus que sur l'ensemble de la saison dernière. Il est ainsi l'attaquant le plus prolifique d'Europe, à égalité avec Cristiano Ronaldo. Sauf pépin physique, il a de grandes chances d'être encore sacré meilleur buteur de la L 1 (il en est à 22 réalisations). Voire même meilleur passeur. Avec 10 passes décisives, il occupe la première place du podium. Ce serait la première fois depuis l'instauration du classement des meilleurs passeurs en 2007/2008 qu'un joueur remporte ces deux distinctions.


Le Parisien.fr


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posté 05/03/2014 07:17
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Le PSG face à la grogne de ses abonnés

La saison prochaine, les prix des abonnements dans les virages du Parc des Princes vont augmenter de plus de 19 %. Certains fans râlent, mais le club justifie cette hausse.


DANS L’HISTOIRE parfois tumultueuse du PSG avec ses supporters des virages, le prix des abonnements annuels a toujours constitué un terrain sensible. Récemment informés de la grille tarifaire pour la saison 2014-2015, plusieurs fans n’ont pas tardé à exprimer leur colère sur les réseaux sociaux. En résumé, dans les virages et quarts de virage du Parc des Princes, l’abonnement intégral (L 1, C 1, Coupes) va passer de 360 € à 430 €, soit une hausse de 19,5 %. Sur une moyenne de vingt-six matches à domicile par saison, le prix du billet s’élèvera bientôt à 16,50 € par rencontre, contre 13,80 € aujourd’hui, dans ces zones du stade peuplées par 12 000 abonnés.

Le PSG dit comprendre cette grogne de sa «base». « J’entends leurs arguments, on n’aime jamais payer plus cher » , affirme Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du club parisien.

Mais le club de Qatar Sports Investments – qui compte 33 500 abonnés – a aussi ses arguments. « Nous offrons à notre public plus de services au Parc les soirs de match, sans compter la qualité du spectacle, poursuit Frédéric Longuépée. Par ailleurs, on dénombre quarante-deux clubs européens dont les prix des abonnements en virages sont supérieurs aux nôtres. Un club comme le Real Madrid est derrière nous (55e) mais avec un stade deux fois plus grand ! »

Autre comparaison avancée par le PSG, celle entre le futur prix moyen du match en virages pour un abonné (16,50 €) et le prix moyen minimum (35,91 €) des spectacles offerts dans quatre grandes enceintes parisiennes (Stade de France, Bercy, Olympia, Zénith). « Il peut vraiment être légitime de chercher à harmoniser un peu nos tarifs, d’autant que le Qatar, contrairement aux idées reçues, fait attention à ses dépenses » , souligne le directeur général adjoint du PSG.

À l’heure où les comptes du club parisien sont disséqués par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier (qui oblige à équilibrer dépenses et recettes), la billetterie fait partie des sources de revenus qui ont déjà augmenté de 60 % entre 2011 et 2013, pour atteindre 52,6 M€ la saison dernière. Cette saison, l’ensemble “billetterie et hospitalités (loges) ” représente un chiffre d’affaires de 60 M€, soit 15 % des ressources du club. Sur cette somme, pas moins de 45 M€ proviennent des abonnements. Un chiffre amené à enfler encore la saison prochaine.

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Homer
posté 05/03/2014 12:57
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Quels Parisiens pour le Brésil ?

Privé de Coupe du monde (la Suède n'est pas qualifiée), Zlatan Ibrahimovic passera son mois de juin à la plage. Pour certains de ses coéquipiers parisiens, à commencer par Thiago Silva, capitaine de la Seleçao, la Coupe du monde au Brésil représente en revanche une échéance très concrète. Pour d'autres, il s'agit d'un objectif très incertain, voire d'un rêve quasi inaccessible. Quelles sont les chances des uns et des autres ? Le baromètre à moins de cent jours de l'ouverture de la compétition.

Les partants certains

Pour eux, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Sauf blessure, six Parisiens sont absolument certains de disputer la Coupe du monde avec des statuts de titulaires ou de remplaçants : le Brésilien Thiago Silva, l'Uruguayen Cavani, les Italiens Sirigu et Thiago Motta et les Français Matuidi et Cabaye.

Les presque certains

Ezequiel Lavezzi n'a peut-être aucune garantie sur son temps de jeu au PSG d'ici à la fin de saison. En revanche, il peut compter sur la confiance du sélectionneur argentin Alejandro Sabella. « Dans la hiérarchie des attaquants, Pocho Lavezzi est le premier des remplaçants, estime l'Argentin Omar da Fonseca, ex-attaquant du PSG. Il est juste derrière le trio Messi-Agüero-Higuain. » Seul un effondrement de son statut à Paris pourrait remettre en cause sa participation au Mondial. A un degré moindre, le Néerlandais Gregory Van der Wiel dispose lui aussi de très grandes chances de faire partie du voyage. En quelques mois, il s'est imposé comme le numéro deux au poste d'arrière droit chez les Oranje.

Les incertains

Retenu pour le match amical ce soir face à l'Espagne, Marco Verratti joue très gros. Sa place au sein de la Squadra Azzurra ne tient en effet qu'à un fil. « Le sélectionneur, Cesare Prandelli, va retenir six milieux de terrain, prévoit Simone Rovera, journaliste pour Tuttosport. Les cinq premiers noms sont connus. Reste une sixième place qui se jouera entre Verratti et Marco Parolo, le milieu de Parme. Entre eux, c'est vraiment du 50-50. » Un bon parcours du PSG en Ligue des champions pourrait faire pencher la balance en faveur de Verratti. Le cas de figure est similaire pour Lucas Dignechez les Bleus et Maxwell dans la Seleçao. Tous deux sont à la lutte pour des postes d'arrières gauche remplaçants.

Les improbables

Pourtant sélectionné à cinq reprises cette saison, Lucas risque de voir son rêve de Mondial s'évanouir dans la dernière ligne droite. Dans le meilleur des cas, il peut prétendre à un poste de doublure sur le côté droit de l'attaque brésilienne. Tout n'est pas perdu mais il est actuellement barré par le jeune Bernard, 21 ans, joueur du Shaktar Donetsk. Quant aux autres internationaux, Marquinhos, Alex, Pastore, Ménez et Jallet, les chances de les voir à la Coupe du monde sont quasi nulles. Seul un invraisemblable concours de circonstances pourrait les empêcher de passer le mois de juin à la plage.


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Le programme des internationaux

Dix joueurs du PSG ont rejoint leur sélection cette semaine : les Français Matuidi, Cabaye, Digne, les Italiens Verratti, Sirigu, Thiago Motta, le Brésilien Thiago Silva, l'Argentin Lavezzi, le Néerlandais Van der Wiel et bien sûr le Suédois Ibrahimovic.

Si ce dernier ne disputera pas la Coupe du monde (la Suède a été éliminée en barrage par le Portugal), tous les autres ont déjà en point de mire le Brésil. La plupart des stars parisiennes sont assurées de participer à cet événement planétaire. D'autres (comme Verratti, Van der Wiel ou Digne) sont en ballotage plus ou moins favorable. Les performances des joueurs parisiens ne manqueront pas d'intérêt. Outre France - Pays-Bas, l'opposition entre l'Espagne et l'Italie, mercredi à Madrid sera la plus belle affiche de cette série de matchs amicaux.

Le programme des rencontres concernant des Parisiens mercredi :
Afrique du Sud - Brésil 19 heures (en différé à 0h45, Bein Sports 1)
Turquie - Suède, 19h30
France - Pays-Bas, 21 heures (TF1)
Espagne - Italie, 21 heures (en différé à 22h25 sur Canal+Sport)
Roumanie - Argentine, 21 heures


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Van der Wiel : « La France ? un bon test »

Grégory Van der Wiel pourrait fêter sa 37e sélection demain au Stade de France face aux Bleus. De retour en équipe des Pays-Bas, le finaliste de la dernière Coupe du monde savoure. « Je suis très heureux d'être de nouveau en équipe nationale, explique le latéral droit du PSG. Je dois encore beaucoup travailler pour rendre la confiance que m'a faite le coach et prétendre à une place de titulaire. Je réalise une bonne saison à Paris et cela m'aide à marquer des points auprès du sélectionneur. »

A cent jours du début de la Coupe du monde, le joueur de 26 ans voit la rencontre face aux Bleus comme une forme d'étalonnage parfait pour une formation Oranje en pleine reconstruction. « On a quelques joueurs d'expérience mais aussi beaucoup d'éléments très talentueux mais jeunes, poursuit Van der Wiel. Il nous reste encore quelques mois pour construire une bonne équipe. L'équipe de France est très performante, et ce sera un très bon test pour voir où l'on se situe. »


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giovanni pontano
posté 05/03/2014 13:16
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Les records que le PSG peut battre

Le PSG est bien parti pour conserver son titre de champion de France. Avec huit points d'avance sur Monaco après 27 journées, la meilleure attaque, la meilleure défense, le meilleur buteur et le meilleur passeur, le club de la capitale pourrait même battre plusieurs records en Ligue 1.

Les records possibles

64 points après 27 journées, c'est le meilleur total de l'histoire du PSG à ce stade de la saison. Soit une moyenne de 2,37 points par match. A ce rythme, le club de la capitale pourrait quasiment atteindre la barre des 90 points et se rapprocher du record codétenu par Reims (1960) et Nantes (1966), avec 86 unités (en appliquant la victoire à 3 points), et faire mieux que le Lyon de 2006, qui comptait 84 points. Le PSG a déjà atteint par deux fois 83 points, son record, en 1994 et... 2013, années de ses deux derniers titres de champion de France.

Invaincu au Parc des Princes cette saison, le PSG a remporté 11 de ses 14 matches disputés au Parc des Princes, raflant 36 points sur 42 possibles. Il lui faudrait remporter ses cinq dernières rencontres devant son public (ASSE, Reims, ETG, Rennes, Montpellier) pour faire mieux que les 50 points pris par le MHSC à la Mosson en 2011-2012.

Il lui faudra également réaliser un parcours sans faute ou presque à l'extérieur pour battre les 42 points pris par l'OM en 2008-2009 loin de ses bases. Battu par l'ETG, sa seule défaite de la saison, le PSG a pris 28 points sur 39 possibles loin du Parc. Il lui reste six matches à jouer à l'extérieur (Bastia, Lorient, Nice, Lyon, Sochaux, Lille). S'il en gagne quatre, il égalera le record du nombre de victoires à l'extérieur sur une saison (12), qu'il a égalé lors du dernier exercice.

Le PSG ne doit plus perdre de la saison pour faire au moins aussi bien que Nantes, qui n'avait concédé qu'une seule défaite sur tout l'exercice 1994-1995. Avec déjà 19 victoires alors qu'il reste 11 journées à disputer, il est aussi bien parti pour faire aussi bien que Reims (1959-1960), Monaco (1960-1961) et Nantes (1965-1966, 1979-1980), qui avaient remporté 26 de leurs matches au total (championnat à 20 clubs).

Zlatan Ibrahimovic pourrait également entrer dans l'histoire. Meilleur passeur de Ligue 1 avec dix offrandes, il pourrait effacer des tablettes le record établi par Marvin Martin dans ce secteur en 2010-2011, avec 17 passes décisives sous les couleurs de Sochaux.

Les records hors d'atteinte

64 buts inscrits en Championnat, le PSG n'avait jamais fait mieux à ce stade de la saison. Il lui sera toutefois difficile de faire mieux que le Racing CP, qui avait collé la bagatelle de 118 buts en 1959-1960. Même chose en ce qui concerne les buts encaissés. Meilleure défense de Ligue 1, le PSG n'a concédé que 18 buts. Il ne devrait en prendre que 3 lors des onze dernières journées pour faire aussi bien que l'OM en 1991-1992 (21 au total). Compliqué.

Ses moyennes de buts inscrits (2,37) et encaissés (0,66) lui feraient atteindre un goal-average de +65 s'il poursuit sur ce rythme. Soit mieux que les +63 de Reims en 1959-1960. Mais là aussi, il faudrait que le PSG ne faiblisse pas. Avec la Ligue des champions en ligne de mire, ce sera délicat.

Le PSG ne pourra pas battre le record du plus petit nombre de buts pris à domicile (5 déjà, contre 4 pour l'AS Saint-Etienne en 2007-2008) ou à l'extérieur (13, contre 11 pour le PSG de 1988-1989). Même chose pour le nombre de victoires à domicile sur une saison (16 maximum, 19 pour l'ASSE en 1974-1975). Il apparaît également compliqué de voir Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur de L1 avec 22 réalisations, battre les 44 buts de Josip Skoblar, record réalisé 1970-1971.

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posté 05/03/2014 19:07
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Ronaldo persiste et signe (presque). Quelques jours après avoir révélé son intérêt pour un poste de directeur sportif au Paris Saint-Germain, la star brésilienne a une nouvelle fois rappelé son admiration pour le projet du club français et son président:
« Je me vois plutôt occuper une fonction de type directeur sportif, en effet. Au PSG ? Peut-être. J’ai un lien très fort avec Paris, et une amitié très forte avec le président du club. Mais pour l’instant, je ne me préoccupe pas tout cela. On verra après le Mondial. J’aurais adoré jouer avec ce PSG. Vraiment adoré. C’est un projet merveilleux que celui du club. Le PSG fait à nouveau partie de l’élite du football européen. C’est un projet que d’autres clubs devraient copier. laugh.gif » a expliqué "O Fenomêno" pour Le Parisien.

http://www.sambafoot.com/fr/informations/5..._au_psg___.html
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Homer
posté 06/03/2014 12:20
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Paris s'est simplifié la vie

Pour le PSG, la route vers le titre de champion de France n'a jamais semblé aussi dégagée. L'AS Monaco, son premier poursuivant, pointe depuis ce week-end à huit longueurs. A onze journées de la fin du championnat, cette échappée belle va permettre une gestion plus confortable de l'effectif parisien. Laurent Blanc était d'ailleurs le premier à le reconnaître, en privé, juste après la victoire face à l'OM.


« Le fait d'avoir huit points d'avance, neuf en tenant compte du goal-average, ne va pas changer grand-chose, tempère néanmoins Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes. En mars, il devra en effet laisser jouer ses éléments majeurs parce qu'ils ont toujours besoin d'exister. Et, d'un autre côté, il voudra économiser les forces en vue des grandes batailles du mois d'avril. »

Comme pour tous les grands clubs européens, la saison basculera à ce moment-là, lors des quarts de finale de la Ligue des champions. « Laurent a face à lui trois objectifs : le Championnat de France, la Coupe de la Ligue et la Ligue des champions, souligne Gérard Houllier. Pour le premier d'entre eux, c'est bien parti. Pour les deux autres, c'est plus incertain. On ne gagne pas des trophées avec onze joueurs mais avec tout un groupe. Or, quand je vois la réaction du banc de touche parisien au moment des buts, je me dis que tout le monde se sent concerné. »

Pas de décompression

Pour maintenir toutes ses troupes en état d'alerte, quoi de mieux justement qu'une petite dose de rotation ? « Blanc ne va pas faire la révolution, anticipe Antonetti. Sur la quinzaine de matchs qui restent à jouer, Marquinhos et Digne en joueront peut- être trois ou quatre comme titulaires. Cabaye en disputera six au maximum, comme Pastore. Enfin, Lucas et Lavezzi se partageront le poste de troisième attaquant. » Finalement, le PSG n'aurait-il à craindre en ce mois de mars qu'une légère décompression ? L'idée est battue en brèche par Gérard Houllier : « Compte tenu du degré de professionnalisme des leaders, Thiago Silva, Thiago Motta et Ibra, je n'y crois pas. » « Le PSG n'est pas à l'abri d'une défaite, soutient Antonetti. Mais cela n'ira pas plus loin. Et puis le jour J, quand il faudra jouer contre une très grande équipe en Ligue des champions, tout le monde hissera son niveau de jeu. Mais jusqu'où ? C'est toute la question. »


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Cavani est reparti en Uruguay

Edinson Cavani a été autorisé à rentrer en Uruguay pour trois jours. Buteur contre Marseille dimanche, l'attaquant parisien a quitté la France mardi et doit revenir demain selon un communiqué du PSG qui précise que le joueur est « à Montevideo afin de régler des affaires personnelles ». Convoqué dans un premier temps pour le match de son équipe nationale hier en Autriche, Cavani avait finalement trouvé un accord avec sa Fédération pour en être exempté.

Sans doute dans l'optique de ce voyage. En décembre, l'ancien Napolitain était déjà reparti dans son pays pour un rendez-vous judiciaire afin de solder son divorce. Il avait manqué PSG - Lille. En raison de ce long périple, il n'est pas certain qu'il soit titulaire samedi à Bastia.


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Digne : «Beaucoup d'émotions»

Contrairement à Antoine Griezmann, aligné d’entrée par Didier Deschamps, Lucas Digne a dû attendre la 46e minute pour honorer sa première sélection face aux Pays-Bas (2-0), mercredi soir. «Ça représente une étape dans une carrière, a souligné le latéral gauche. J’avais toute ma famille qui était là pour vivre avec moi. C’était vraiment particulier, beaucoup d’émotions… C’est super de débuter par une victoire».


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Digne va chambrer van der Wiel

Grégory van der Wiel n’y échappera pas. Battu 0-2 avec les Pays-Bas par la France, mercredi soir, le Néerlandais va devoir composer avec les taquineries de ses équipiers du PSG à son retour au centre d’entraînement, jeudi matin. «Je ne l’ai pas chambré (après le match), mais je pense qu’on va lui dire demain», a indiqué Lucas Digne après le match.


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Matuidi : «En plus, du droit !»

Mercredi soir, Blaise Matuidi a inscrit face aux Pays-Bas (2-0) son premier but en sélection : une reprise de volée incroyable après un centre de Valbuena. Un but "zlatanesque" ? «On peut dire ça, a plaisanté le milieu de terrain du PSG. Mais c’est toute l’action qui est belle. Il y a eu beaucoup de mouvements, ça m’a permis de me retrouver dans la surface. Je suis bien servi, je tente le geste et ça se passe, en plus du droit, je n’ai pas l’habitude ! Je suis content car ça a permis à l’équipe de faire le break».


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Varino
posté 07/03/2014 07:38
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Lavezzi garde une longueur d’avance sur Lucas

Lucas ou Lavezzi ? Le passeur ou le buteur ? La question du 11e homme s’est souvent posée cette saison à Paris sans jamais trouver de réponse définitive. Elle revient avec force alors que se profilent des échéances capitales pour le PSG. Entre les deux hommes, Laurent Blanc va devoir trancher. Il apparaît cependant qu’Ezequiel Lavezzi possède une longueur d’avance sur son jeune partenaire. Explications.

Privilégier l’efficacité. Même s’il n’excelle pas dans ce domaine, Ezequiel Lavezzi a retrouvé le chemin du but depuis le début de l’année. On est loin des statistiques stratosphériques d’Ibra, mais avec 4 réalisations toutes compétitions confondues en 2014 (6 au total cette saison), l’Argentin est le deuxième meilleur marqueur de l’équipe derrière le Suédois (14 buts depuis le 1er janvier). « Son gros point fort, c’est qu’il revient bien physiquement. Son jeu en a besoin car il est très porté là-dessus et ce n’est pas un hasard s’il redevient décisif », notait récemment Blanc à propos de l’ancien Napolitain. L’entraîneur insiste souvent sur le caractère décisif qui doit faire partie de la panoplie du buteur. Il y inclut bien sûr les passes décisives, un secteur de jeu dans lequel Lucas se montre brillant avec 6 réalisations en 2014 et 13 au total. Mais la vraie décision se fait devant le but. Or, le Brésilien n’a plus marqué depuis le 23 novembre (3-0 à Reims). « Lavezzi est plus complet, plus abouti même s’il est plus brouillon que lorsqu’il était à Naples, note Daniel Bravo, consultant sur Canal +. Il fatigue l’adversaire et crée des brèches. Il offre plus de garanties. »

Asseoir la philosophie de jeu. Le choix du 11e homme se fera aussi à l’aune de son incidence sur l’équilibre général de l’équipe et la philosophie du jeu parisien. « Par son engagement et son pressing sur l’adversaire, Lavezzi est un élément essentiel, analyse l’ancien international Jérôme Rothen. L’entraîneur parisien veut récupérer le ballon le plus vite possible et en priver l’adversaire. De ce point de vue-là, Lavezzi est un bon complément à Ibra. » Pour Luis Fernandez, le regain de forme de Lucas pourrait lui offrir un petit avantage. « Il a progressé tactiquement et dans le repositionnement, constate l’animateur de RMC. Il faut aussi juger par rapport à l’adversaire. Si Paris rencontre des équipes avec des latéraux qui manquent de vitesse, Lucas est une option intéressante. »

Ménager la susceptibilité de Cavani. Et Cavani dans tout ça ? Si Lucas devait compléter le trio offensif, cela impliquerait un déménagement de l’Uruguayen sur le côté gauche. On sait que le Matador n’a aucun problème pour occuper les trois postes avancés. « Mais Cavani ne va peut-être pas accepter d’être trimballé à droite puis à gauche, avance Daniel Bravo. Et le plus habitué à jouer sur ce côté gauche, c’est Lavezzi. Lucas démontre de plus en plus de choses, et, s’il réédite sa prestation face à l’OM, il pourra passer devant Lavezzi. Mais pour l’instant, ce dernier tient la corde. » « En gardant Cavani à droite, tu ne perturbes pas ton équipe », abonde Rothen. Reste à connaître l’avis des cadres du vestiaire qui auront l’oreille du staff parisien. Et ces derniers mois, ils ont très souvent milité pour Lavezzi.

Le Parisien


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Homer
posté 07/03/2014 10:22
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Le Mondial s'éloigne pour Verratti

Marco Verratti n'est pas entré en jeu lors du match entre l'Espagne et l'Italie mercredi soir à Madrid (1-0 pour l'Espagne). C'est sans doute de mauvaise augure pour le milieu du PSG dont les chances de participer au Mondial s'amenuisent.

Verratti devra réaliser une très grande fin de saison avec le PSG pour convaincre son sélectionneur Cesare Prandelli. Thiago Motta, qui a joué une heure, n'a quant à lui aucun souci à se faire. Crédité d'une note de 5,5 par la Gazzetta dello Sport, il est l'un des cadres de la squadra azzurra.

Hormis Blaise Matuidi avec les Bleus, les internationaux du PSG n'ont pas vraiment brillé. Ibrahimovic, qui n'a disputé que la première mi-temps, n'a pas marqué avec la Suède (défaite 2-1 en Turquie), Lavezzi a disputé le dernier quart d'heure de Roumanie-Argentine alors que Thiago Silva, toujours égal à lui-même, a disputé l'intégralité de la balade brésilienne en Afrique-du-Sud (5-0).


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Lucas Digne, 50e joueur du PSG en équipe de France

Avec la titularisation de Yohan Cabaye et l’entrée en jeu de Lucas Digne, mercredi soir lors du match amical de la France contre les Pays-Bas (2-0), ils sont désormais 50 joueurs (et non pas 49 comme écrit par erreur ce jeudi matin dans nos colonnes) à avoir connu au moins une sélection en étant sous contrat avec le PSG (source : Pages de foot).

A noter également que Digne est le 19e joueur à avoir connu sa toute première sélection sous le maillot du PSG. Les deux derniers avant lui étaient Clément Chantôme et Christophe Jallet. Chistophe Jallet était d’ailleurs le dernier joueur parisien auteur d’un but en équipe de France. C’était le 11 septembre 2012 face à la Biélorussie


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Le but «zlatanesque» de Matuidi contre les Pays-Bas

Un but venu d'ailleurs, spécialement pour lui, peu habitué aux gestes d'anthologie. Blaise Matuidi a illuminé le match France - Pays-Bas (2-0) mercredi soir, délivrant une passe décisive pour Benzema et marquant une somptueuse reprise acrobatique, à la réception d'un centre de Valbuena.


Après le match, le joueur du PSG s'est amusé à reconnaître le caractère improbable de son geste. «Je suis très heureux d'avoir marqué. La balle arrive un peu derrière, je ne me pose pas de questions. C'est passé, c'est tant mieux», a-t-il commenté. «Je n'ai pas l'habitude de marquer du pied droit, c'est rare, a-t-il reconnu par ailleurs. J'apprends à l'entraînement avec Zlatan».

Le Parisien, l'un des hommes de base de Didier Deschamps, a également récupéré un nombre incalculable de ballons et été omniprésent au milieu de terrain.


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Zlatan félicite Matuidi à sa façon

Via twitter, Zlatan Ibrahimovic a félicité son coéquipier Blaise Matuidi pour son spectaculaire but inscrit mercredi face aux Pays-Bas.

"Hey Blaise, j'ai vu ton but hier soir. Magnifique. Tu as dû regarder Zlatan à l'entraînement."

La réaction de la star suédoise était attendue par Matuidi qui avait déclaré, avant de quitter le Stade de France.
"Zlatan va me chambrer. J'ai pris son exemple. Il va dire que je ne l'ai pas fait exprès." Jeudi, Matuidi, toujours via twitter, a répondu à la star suédoise : "Hey Zlatan, tu m'a appris ce mouvement LOL"

Pour sa 20e sélection avec les Bleus, Blaise Matuidi a enflammé le Stade de France en réussissant un but somptueux, le premier de sa carrière internationale. Juste avant la pause, le gaucher a trompé le portier batave Cillessen d’une reprise acrobatique du droit à la suite d’un centre de Valbuena. Un geste instinctif qui n’est pas sans rappeler ceux de Zlatan. L’infatigable joueur parisien disputait mercredi le 45e
match de sa saison. Avec le PSG, le milieu relayeur a déjà inscrit cinq buts, mais il n’a jamais réussi un geste aussi spectaculaire.


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Homer
posté 07/03/2014 15:08
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Blanc est intransigeant

Le PSG a beau être au top en L1 et en C1, Laurent Blanc sait qu'il ne doit pas relâcher la pression sur ses joueurs. En conférence de presse, il a notamment évoqué les axes de progrès de Lucas, la maladresse de Lavezzi et l'inefficacité de Verratti.

«Laurent Blanc, Lucas a-t-il marqué des points contre Marseille (2-0) ?

Des points, oui ! Des buts, non ! Il est en meilleure forme et il élève son niveau physique car il a plus de temps de jeu. Avant, il avait un problème de rythme car il rentrait en cours de rencontre. Quant à son action face à l’OM, elle était très belle. Mais elle aurait été extraordinaire s’il y avait eu but. Sur cette occasion, ce n’est que de l’individuel. Or, il doit apprendre à jouer avec les autres. Et que les autres apprennent à jouer avec ses qualités. Il a des progrès à faire dans ses déplacements.

Lavezzi a toujours des problèmes de finition…

A l’entraînement, tu peux faire des exercices devant le but pour progresser. C’est un boulot quotidien. Après, les matches sont différents. Contre l’OM, il dribble le gardien et il a le but ouvert mais il ne marque pas. Il a encore fait preuve de maladresse. C’est dommage car il avait fait le plus dur. A Naples, ce n’était pas un buteur très prolifique, mais il marquait plus qu’au PSG…

Comment expliquez-vous que l’Italie puisse se passer de Marco Verratti ?

Attendez, au milieu, il y a des joueurs comme Pirlo ou Motta. Être titulaire en équipe nationale dans les grands pays de foot comme l’Italie alors qu’on a 22 ans, ce n’est pas facile. Il y a de la concurrence ! Il faut lui laisser du temps. Alors, certes, il peut jouer plus haut mais ça serait dénaturer son jeu selon moi. En plus, il n’a jamais marqué un but depuis qu’il est arrivé au PSG, par exemple. Ce n’est pas normal !»


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Blanc : «Digne progresse !»

Débutant avec l'équipe de France contre les Pays-Bas (2-0), Lucas Digne a reçu les éloges de Laurent Blanc : «Il n'oubliera jamais sa première sélection, surtout en France, à Saint-Denis. Croyez-moi, il progresse malgré son faible temps de jeu. Il progresse individuellement, défensivement. Ça ne lui suffit peut-être pas, mais c'est un garçon qui avance. Désormais, il a le statut d'international en plus !»


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Blanc, fan d'Alex

En fin de contrat dans quelques semaines, Alex négocie actuellement avec le PSG pour prolonger son contrat. Son entraîneur Laurent Blanc a expliqué ce vendredi tout le bien qu'il pensait de lui : «Il est très efficace cette année. Il s’entraîne réguliérement. Il a beaucoup d’expérience, il a l'habitude des grands matches. Il se connait très bien. Il ne fait pas de bruit, mais défensivement parlant, il est efficace. Surtout, il est complémentaire de Thiago Silva. Et il est efficace offensivement, il marque des buts importants. Ce n'est pas rien ! Du coup, il est quasiment titulaire chez nous...»


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Cavani n'est pas rentré

Parti en Uruguay pour régler des affaires personnelles, Edinson Cavani ne sera pas disponible samedi pour le déplacement du PSG à Bastia. «Ce sont les aléas d'une saison, a regretté Laurent Blanc. Je préférerais qu'il soit là.»

Légèrement touché à un genou avec l'Italie, Thiago Motta devrait être opérationnel selon l'entraîneur du PSG : «Si tout se passe bien cet après-midi...» Thiago Silva, lui, est fatigué après son très long déplacement en Afrique du sud.


L'Equipe.fr

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Cavani absent contre Bastia

L’attaquant du PSG Edinson Cavani, resté en Uruguay pour régler des «problèmes personnels», ne sera pas disponible pour le déplacement du club champion de France samedi à Bastia.

«Cavani ne jouera pas, il n’arrivera sans doute que samedi, qu’est-ce que je peux dire ? Il est en Uruguay pour des problèmes personnels», a expliqué ce vendredi Laurent Blanc.

«Il devait rentrer, ça a tardé un peu plus, a ajouté le coach parisien. Ce sont les aléas d’une saison. Bien sûr on aimerait qu’il soit là, mais ce n’est pas le cas». Cavani avait fait un retour tonitruant à la compétition dimanche dernier avec un superbe but de la tête contre Marseille (2-0).


Le Parisien.fr


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Varino
posté 08/03/2014 08:19
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Alex, l’autre Monstre

Le Brésilien, qui forme la charnière centrale parisienne avec Thiago Silva, est le défenseur le plus utilisé au PSG cette saison. Pourtant, son contrat n’a toujours pas été prolongé. Mais des négociations viennent de s’ouvrir.


Matuidi, prolongé jusqu'en 2018, Thiago Motta jusqu'en 2016, Maxwell jusqu'en 2015. Alex, en fin de contrat le 30 juin prochain? Toujours rien. Etonnant. Le défenseur brésilien (31 ans), qui s'est fixé encore deux saisons au plus haut niveau européen avant de rejoindre le Brésil - qu'il a déserté en 2004 pour rejoindre le PSV Eindhoven (2004-2007) puis Chelsea (2007-janvier 2012) - se plait a Paris.

Coéquipier modele, il fait l'unanimité dans le vestiaire et, sur la pelouse, le « Tank » s'est imposé comme un cadre essentiel du jeu parisien. « Il a de l'expérience, il se connait bien, apprécie Laurent Blanc. Ce qui me plait chez lui, c'est qu'il ne fait pas de bruit mais qu'il est tres complémentaire avec Thiago Silva. Il est aussi tres efficace sur les coups de pied offensifs. Il peut marquer des buts importants. C'est un titulaire de la défense. » Alex est meme le défenseur le plus utilisé par l'entraineur du PSG (31 matches, toutes compétitions confondues) et, avec lui sur le terrain, le PSG n'a encore jamais perdu cette saison.

Son agent: « les dirigents du PSG ont de quoi etre satisfaits de lui, non? »

Ses qualités de jaillissement, d'anticipation, ajoutées a son jeu de tete défensif et offensif rassurent Thiago Silva, avec lequel il forme sans doute l'une des meilleures charnieres centrales d'Europe. En interne, d'ailleurs, le « Monstre », qui ne tarit pas d'éloges sur son compere, joue de toute son influence sur les dirigeants parisiens pour les convaincre de prolonger son contrat.

Alors, pourquoi trainent-ils donc autant sur ce dossier? S'ils jouent la montre, depuis l'été dernier, c'est qu'ils ont tenté de monter une autre opération: l’arrivée de David Luiz, notamment. L’idée était donc de libérer la quatrième et dernière place du quota de joueurs extracommunautaires qu’occupe Alex (avec Thiago Silva, Maxwell et Lucas) pour faire de la place au défenseur international brésilien de Chelsea (26 ans, sous contrat jusqu’en 2017).

Ces derniers jours, les dirigeants parisiens semblent pourtant avoir revu leur position. Des négociations ont même été entamées avec Alex, qui pourrait signer une prolongation d’un an, plus une saison en option, selon ses voeux. Le Brésilien évoquait, avant-hier encore, au Camp des Loges, l’imminence d’un accord. Son agent, qui est aussi celui de… David Luiz, nuance mais se dit « confiant » . « Nous venons d’entamer des négociations, explique Giuliano Bertolucci. Il n’y a encore rien de concret, mais notre proposition est sur la table, on discute. Les dirigeants du PSG ont de quoi être satisfaits de lui, non ? En cas de départ, il sera difficile pour eux de trouver un joueur de ce calibre. Alex se plaît au PSG. Il veut continuer l’aventure. » Selon lui, la piste AC Milan, qui serait prêt à offrir deux années de contrat ferme à Alex, ne serait, en tout cas, pas d’actualité.



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RABIOT REPOUSSE L’OFFRE DE PARIS
Le PSG a formulé une offre de prolongation de contrat de trois ans a Adrien Rabiot, repoussée par ce dernier dont la représentante estimait l'augmentation salariale insuffisante. Sous contrat avec son club formateur jusqu'en juin 2015, le milieu parisien émarge a un peu plus de 20 000€ brut par mois. La direction parisienne lui a proposé une réévaluation salariale substantielle (environ 120 000€ brut) mais le joueur l'a déclinée. Son entourage estime qu'il devrait etre aligné a hauteur de Lucas Digne (20 ans), qui percoit un salaire brut mensuel de 250 000€, estimant que lorsqu'il a signé au PSG, l'été dernier, l'ancien Lillois était international Espoirs, tout comme Rabiot aujourd'hui. S'il ne prolonge pas d'ici au 31 décembre, le Parisien, dix-neuf ans le 3 avril, sera libre de s'engager ou il le souhaite a partir du 1er janvier 2015.



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Sans Cavani ni Thiago Silva mais avec Cabaye ?

LAURENT BLANC s’est retenu d’en faire trop, mais sa contrariété était palpable, hier. « (Edinson) Cavani ne jouera pas. J’aurais préféré qu’il soit là, il devait rentrer, mais voilà, cela fait partie des aléas » , a soufflé l’entraîneur du PSG. Parti en Uruguay mardi «en accord avec le club » afin de régler des « problèmes personnels » , l’attaquant devait réintégrer le groupe hier et participer au déplacement en Corse. Finalement, le « Matador » a été retenu à Montevideo par son divorce d’avec la mère de ses deux fils, une affaire qui lui complique la vie depuis avril dernier et qui l’avait déjà contraint à manquer le match contre Lille (2-2, le 22 décembre). Son ex-femme lui réclamerait une pension alimentaire estimée aux environs de 25 000 € par mois, en plus d’un partage de leurs biens communs, selon les médias uruguayens. «J’essaie de faire face pour que cela affecte le moins possible ma carrière », a confié Cavani, hier, à l’agence de presse espagnole EFE.

En attendant, l’ancien Napolitain (2010-2013) s’est mêlé de façon anonyme aux nombreux joueurs de foot locaux sur un terrain de la capitale uruguayenne, jeudi. Son retour à Paris ne serait pas prévu avant lundi matin.

Ménez, touché à la jambe droite, ne fera pas partie du groupe non plus. Avant les réceptions de Leverkusen, mercredi, en huitièmes de finale retour de la C1, puis de Saint-Étienne en L 1, dimanche prochain, Blanc prévoit de faire tourner. En défense, Thiago Silva, qui a effectué vingt-six heures de vol pour disputer l’amical du Brésil contre l’Afrique du Sud (5-0, mercredi), pourrait être ménagé et remplacé par Marquinhos. Au milieu, Cabaye pourrait aussi être titularisé à la place de Thiago Motta. L’international italien a été légèrement touché à un genou face à l’Espagne (0-1), mercredi. Verratti et Matuidi devraient évoluer à ses côtés. À noter, le retour de Jallet dans le groupe après six semaines d’absence (hernie discale).
A. C., G. R.


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Homer
posté 08/03/2014 18:41
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Paris sur une voie royale

En déplacement en Corse, les Parisiens chercheront à écraser encore plus un championnat qui leur paraît déjà promis.

Le PSG de mars ressemblera-t-il à celui de février ? Pour l'instant, ça en prend le chemin. Le champion de France est redevenu ce rouleau compresseur difficile à jouer pour ses adversaires. Sa victoire pleine de maîtrise face à l'OM en atteste. On était bien loin des errements du mois de janvier, où les partenaires de Thiago Silva ont parfois balbutié leur football, notamment devant Montpellier en Coupe de France (défaite 1-2) et à Guingamp en Ligue 1 (1-1).

Une des raisons tient certainement aux effets de la préparation physique musclée entamée à Doha début janvier. Mais pas seulement. « Il y a un aspect psychologique lié à cette seconde partie de saison, constate Laurent Blanc. Inconsciemment, tous les joueurs attendent les matchs de Ligue des champions et se préparent pour ces rencontres. Et, comme vous le savez, elles n'arrivent qu'en février. »

Blanc conseille Lucas

Sur un plan purement tactique, Paris a aussi soigné son plan de jeu pour mieux étouffer ses rivaux. « Face à Marseille et Leverkusen, on a été très efficaces à la récupération, poursuit l'entraîneur. On n'a pas permis à l'équipe d'en face de développer ses contres. C'est important. Depuis quelque temps, on ne concède pas de coups de pied arrêtés. Il faut conserver cet aspect et l'améliorer. »

Bref, le PSG revient en grande forme au meilleur des moments. Même porté par un stade Armand-Cesari plein à craquer, Bastia devra en conséquence multiplier les arguments pour enrayer la belle machine visiteuse. Ce monstre à sang-froid, soucieux de conserver voire d'accentuer ses huit points d'avance sur Monaco, a appris à gagner et à bien jouer sans Edinson Cavani, de nouveau absent aujourd'hui. Pour le suppléer, Lucas est, une fois encore, appelé à occuper le côté droit de l'attaque. Cependant, hier, Blanc a tenu à freiner l'emballement né du dernier match du Brésilien face à l'OM. « A défaut de marquer des buts, il a marqué des points », a réagi l'entraîneur avant de revenir sur l'incroyable chevauchée de son attaquant. « Cette action de classe aurait été extraordinaire s'il y avait eu but, a-t-il commenté. Mais c'est une action individuelle. Le petit Lucas a des progrès à faire dans ses déplacements. Il peut, je pense, encore s'améliorer, même s'il a des qualités exceptionnelles. S'il apprend à jouer avec les autres, il va se créer beaucoup d'occasions. » Dès cet après-midi en terre insulaire, ce serait parfait.


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Cavani encore absent

Edinson Cavani, attendu ce matin à Paris, ne jouera pas à Bastia. « Comme vous le savez, il est allé régler des affaires personnelles en Uruguay. Il devait rentrer et ça a tardé. Ce sont les aléas d'une saison », a réagi Laurent Blanc, visiblement gêné quand on lui a demandé si ce contretemps l'embêtait.

Le Matador, déjà absent pour une blessure aux ischio-jambiers en février, est, il est vrai, un récidiviste. En décembre, il avait dû déclarer forfait face à Lille pour un séjour à Montevideo où il était supposé régler son divorce. La loi uruguayenne est très restrictive dans ce domaine. En cas de divorce par consentement mutuel, les deux époux doivent comparaître personnellement et ensemble une première fois devant le juge, avant une nouvelle audience dans un délai de trois mois où ils doivent à nouveau se présenter.


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Pour les anciens, le PSG a tué le suspense

Il y a l'évidence. Celle des chiffres : 8 points de plus que Monaco et une différence de buts très largement favorable (+ 46 contre + 23). Il y a aussi celle du terrain et l'incroyable facilité dégagée par Ibrahimovic et ses partenaires pour dompter la majeure partie de leurs adversaires nationaux. A onze matchs de la fin de saison, il n'y a plus aucun suspense. Le PSG est champion de France 2013-2014 et va pouvoir lever, dans quelques semaines, un nouvel Hexagoal, le deuxième de rang.

Mercredi, en marge de la première étape de la Footgolf Cup organisée au golf de Feucherolles dans les Yvelines, les personnalités du football présentes à l'événement étaient unanimes. « Ils sont champions depuis la première journée, assure Robert Pires, champion du monde 1998 et qui va rejoindre le championnat indien dans les prochaines semaines. Le PSG était mon favori. L'équipe était déjà forte la saison dernière et elle a été renforcée par l'arrivée de Cavani. C'est un plus dans un plus. »

« Cette avance est irrattrapable, il y a une telle confiance et sérénité dans le groupe. Et les joueurs sont très forts dans la gestion de la saison et des moments un peu plus compliqués », note Alain Roche, ex-responsable de la cellule recrutement du PSG. Pour Sylvain Wiltord, champion d'Europe 2000 et triple champion de France avec Lyon, « le PSG confirme son statut d'ultra-favori ».

« Même avec 5 points d'avance, ça aurait suffi, poursuit-il. Alors avec 8... L'équipe est très bien rodée. A l'OL aussi, on avait souvent plusieurs points d'avance sur nos poursuivants et on était dominateurs. Là, le PSG est parti pour remporter plusieurs championnats consécutifs. »

Pour Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du club parisien, il n'y a pas de doute non plus. « Ça n'a rien à voir avec les 8 points d'avance. Les raisons sont davantage à chercher dans la sérénité dégagée par l'équipe, surtout en championnat. Elle n'a été que très rarement mise en danger et on sent qu'elle en a encore sous le pied. »

Dans ce concert, seule la voix de Vincent Guérin dénote un peu. Le milieu de terrain des années fastes de l'ère Canal + se veut un poil plus prudent. « C'est très bien parti, mais il y a encore du chemin, déclare-t-il. Comme Ranieri le répète depuis des semaines, il n'y a que le PSG qui peut perdre le titre. Et tant que ce n'est pas joué mathématiquement, il faut faire preuve d'humilité. »


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Sébastien Squillaci : « Avec Ibra, on est à l'abri de rien »

Après avoir fréquenté l'équipe de France, remporté trois titres de champion de France et connu l'ivresse des Championnats d'Espagne et d'Angleterre, Sébastien Squillaci, 33 ans, a retrouvé en toute modestie la Ligue 1 l'été dernier. Avec un certain succès. En quelques mois, il s'est imposé comme le patron naturel de la défense bastiaise.

Avez-vous peur de vous retrouver au marquage d'Ibrahimovic ?

Sébastien Squillaci. Depuis le début de ma carrière, j'ai quand même croisé quelques grands attaquants et je n'ai jamais eu peur sur un terrain. Ce n'est pas avec Zlatan que ça va commencer. Cela dit, j'ai conscience de sa valeur et je m'attends à un match difficile.

Comment allez-vous faire pour le maîtriser ?

Avec Ibra, on est à l'abri de rien. Parfois, il n'y a vraiment rien à faire. Regardez le but en aile de pigeon qu'il a inscrit contre nous au match aller. Il faut essayer, autant que possible, de ne pas se retrouver en un contre un en coulissant et en organisant une couverture mutuelle entre défenseurs.

Le PSG est-il injouable en ce moment ?

Non, je ne dirai jamais ça. Il y a toujours quelque chose à faire. La preuve, le PSG a déjà été embêté par certaines équipes cette saison. Mais il n'y a pas de recette miracle. En fait, on ne peut pas se contenter de jouer à dix derrière en attendant que la sanction arrive. Cela peut être une solution par moments mais, sur la durée d'un match, il faut faire plus. Nous allons devoir attaquer et nous avons des joueurs de qualité pour le faire.

Neuvième au classement, Bastia n'a plus grand-chose à espérer ni à craindre. Votre saison est-elle déjà terminée ?

Pas du tout. Le maintien est presque acquis, mais il nous manque encore une ou deux victoires. Ensuite, les joueurs du Sporting sont ambitieux. Nous voulons vraiment terminer la saison le plus haut possible. Mais, compte tenu de notre budget, l'avant-dernier de la Ligue 1, notre position actuelle dépasse déjà nos espérances.

Vous avez passé cinq années à l'étranger, deux au FC Séville et trois à Arsenal. Trouvez-vous que la Ligue 1 ait changé entre-temps ?

Disons plutôt que c'est moi qui ai changé de point de vue. A Lyon ( entre 2006 et 2008), je jouais dans une équipe qui dominait son championnat comme le fait le PSG actuellement. Ma vision de la Ligue 1 à cette époque était donc particulière. Avec Bastia, j'évolue dans la catégorie en dessous, celle des dix ou quinze équipes qui se tiennent en peu de points et qui peuvent gagner ou perdre contre n'importe qui.

Dans quelles conditions êtes-vous arrivé à Bastia l'été dernier ?

J'étais en fin de contrat avec Arsenal et je venais de passer deux saisons quasiment sans jouer. Après une blessure lors de la première saison, je n'ai jamais réussi à retrouver mon niveau. Mais, à 32 ans, je n'avais pas envie de terminer ma carrière de cette façon. J'avais encore faim de football.

Vous avez connu votre 21e sélection en équipe de France, la dernière à ce jour, lors de la Coupe du monde 2010. Que pensez-vous de la défense centrale des Bleus ?

Je suis très impressionné par Raphaël Varane. Il n'a que 20 ans et donne l'impression d'évoluer à ce niveau depuis des années. Il est rapide, serein, bon techniquement. Quant à Eliaquim Mangala, je ne le connaissais pas jusqu'à mercredi et je dois dire qu'il a été très bon contre les Pays-Bas. Mais il ne faut pas oublier Laurent Koscielny, mon ancien coéquipier à Arsenal, et Mamadou Sakho. Et puis, Eric Abidal est toujours là.


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Billet d'un supporteur du PSG annulé : Evian-Thonon condamné

Le club d'Evian-Thonon (L1) a été condamné à payer des réparations à un supporteur parisien, dont le billet pour le match ETG-PSG du 28 avril 2013 avait été annulé de façon «illicite» par le club haut-savoyard, a appris l'AFP vendredi auprès de son avocat.

Dans un jugement daté du 5 mars, la juge de proximité du tribunal d'instance du 5e arrondissement de Paris reconnait «le caractère illicite de l'annulation du billet d'entrée au match» de ce supporteur. Celui-ci avait acquis un «pass» pour trois matches d'Evian-Thonon à domicile, contre Reims, Rennes et le PSG.

Cinq jours avant la rencontre face au club parisien, il avait reçu un mail du club haut-savoyard l'informant de l'annulation de son billet «à la demande de la Préfecture de Haute-Savoie et des autorités de police», selon le jugement. La juge a estimé que le club avait «abusivement résilié unilatéralement le contrat de vente du billet d'entrée».

Le club devra verser près de 570 euros au supporteur

En effet, l'arrêté préfectoral du 25 avril interdisant l'accès aux abords du stade aux supporteurs du PSG ne concernait que les personnes «démunies de billet», ce qui n'était pas le cas du demandeur.

D'autre part, la juge a considéré que le courrier adressé au club par la préfecture de Haute-Savoie le 22 avril et que le club invoque pour justifier l'annulation du billet «ne revêt pas les caractéristiques d'un acte administratif pouvant faire l'objet d'un recours administratif et n'avait pas pour vocation d'ordonner l'annulation de ces billets d'entrée».

Le club, qui avait déjà remboursé au plaignant le prix de son billet, a donc été condamné à lui verser 135,55 euros supplémentaires à titre de réparation pour les frais de transport et de logement engagés. Le club doit également lui verser 435 euros de frais et dépens divers.


Le Parisien .fr

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Bastia-PSG (0-3) : Ibra et Lavezzi assomment les Corses

Paris poursuit sa route vers un deuxième titre consécutif de champion de France. Faciles vainqueurs de Bastia, après s'être rapidement mis à l'abri par des buts d'Ibrahimovic et de Lavezzi dans les vingt premières minutes, les Parisiens n'ont pas eu à forcer leur talent. Les hommes de Laurent Blanc ont provisoirement onze points d'avance sur son dauphin Monaco, qui n'aura pas le droit au moindre faux pas ce soir à domicile contre le relégable Sochaux (20 heures).

Les Bastiais vont regretter leur entame de match catastrophique, qui a hypothéqué toutes leurs chances de succès devant leur public. « Le coach était très déçu, on n'a pas appliqué ses consignes et on l'a payé cash», a réagi Wahbi Khazri à la fin du match. En seconde période, les Corses ont présenté un visage plus séduisants, se procurant plusieurs situations dangereuses, mais jamais d'occasions franches de but. Paris s'est contenté de gérer, même si Laurent Blanc aurait sûrement préféré que le troisième but, le second de Lavezzi (88e), intervienne plus tôt pour tuer définitivement le match.


Le Parisien.fr

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Le PSG carbure au super

Emmené par Ibrahimovic, buteur et passeur, mais aussi par Lavezzi, auteur d'un doublé, le PSG s'est facilement imposé à Bastia (3-0), samedi après-midi. Il compte provisoirement onze points d'avance sur Monaco qui affronte Sochaux en soirée (20h00).

Avec Zlatan Ibrahimovic, ce qui est hors-norme passerait presque pour de l’ordinaire. Le 19 octobre dernier, le géant suédois avait inscrit face à Bastia (4-0) un but sensationnel : une aile de pigeon qui avait laissé les joueurs de Frédéric Hantz pantois. Pour les retrouvailles entre le PSG et le Sporting (3-0), samedi après-midi à Armand-Cesari, Ibra a remis ça : d’une talonnade acrobatique, il a lancé Lavezzi dans la profondeur pour le but du 2-0 (19e). Douze minutes auparavant, l’ancien Rossonero s’était déjà chargé de mettre son équipe sur de bons rails. A la réception d’un centre de Lucas, il avait pris le dessus sur Cahuzac pour tromper Leca d’une tête croisée (7e). C’est la quatrième fois cette saison, qu’il parvient à être buteur et passeur au cours d’un même match.

Lavezzi reste sur quatre buts en autant de journées.

En l’absence Cavani et malgré le turn-over opéré par Laurent Blanc (Thiago Silva, Matuidi ou encore Cabaye ont débuté sur le banc), le PSG n’a pas traîné. Il a tué toute forme de suspense en moins de vingt minutes, avant de gérer tranquillement son affaire. A l’exception d’une tentative de Modesto stoppée sur sa ligne par Rabiot (22e) ou d’une frappe trop enlevée d’Ilan (84e), il n’a jamais été vraiment inquiété. Et s’il ne s’est pas montré beaucoup plus menaçant après avoir fait le break, il est tout de même parvenu à inscrire un troisième but en fin de match : souvent raillé pour son manque d’efficacité, Lavezzi a profité d’une nouvelle offrande d’Ibra pour s’offrir son premier doublé de la saison en L1. L’attaquant argentin reste sur quatre buts en autant de journées.

Mieux après le repos, Bastia pourra regretter d’avoir trop regardé le PSG jouer. Son manque d’agressivité s’est avéré rédhibitoire en première période. Et son réveil a été bien trop tardif pour contrecarrer les plans du PSG. Avec 67 points au compteur et ce quatrième succès d’affilée en Championnat, les joueurs de Laurent Blanc vont désormais s’atteler à préparer leur 8e de finale retour de Ligue des champions, a priori une formalité après le 4-0 infligé au Bayer Leverkusen, le 18 février dernier. D’ici là, son avance en tête du Championnat pourrait, elle, encore avoir grandi. En attendant la prestation de Monaco face à Sochaux (20h00), elle est provisoirement montée à onze unités.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 08/03/2014 22:02
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Blanc: «Quelle que soit l'équipe...»

Malgré le turn-over opéré par Laurent Blanc, le PSG s'est facilement imposé sur la pelouse de Bastia (3-0), samedi. «Quels que soient les joueurs alignés, il y a cette envie de gagner», s'est félicité le technicien.

«Laurent Blanc, gagner reste une bonne manière de préparer la Ligue des champions ?

Gagner des matches est toujours la meilleure préparation. Cette semaine a été un peu compliquée pour préparer le déplacement, avec des internationaux à droite et à gauche. Mais on peut s'apercevoir que quelle que soit l'équipe alignée, mentalement elle est présente. On a gagné le match surtout en 1ère période, 2 à 0 à la pause ça nous a simplifié les choses. En 2e période, c'était un peu plus dur. Dans l'ensemble c'est une très bonne chose.

Lucas n'a pas marqué, ça vous ennuie ?

Lucas et Lavezzi, les deux ont fait un bon match. Je serais curieux de voir leur note. Qu'est-ce qui va faire la différence ? Le fait que Lavezzi ait marqué ? Lucas aurait pu le faire au bout de 25 secondes. Dans le jeu, je le trouve beaucoup mieux mais pour un attaquant, les stats sont importantes et un attaquant qui ne marque pas on ne peut pas dire qu'il fait une grande saison. Lavezzi il est mieux que ce qu'il a été, il se procure des occasions, il en concrétise, ça lui fait 8 buts, ça doit lui permettre de retrouver de la confiance. C’est une bonne soirée pour lui.

«Il faut faire attention, tout le monde peut avoir une période délicate...»

Dans l'optique de mercredi, le groupe est irréprochable ?


Il faut toujours être exigeant vis-à-vis de son équipe. En C1 c'est le 2e match qui nous donne la qualification. Pour l'instant, on ne l'a pas, il faut valider cette qualification. Nous aurons un 3e match dimanche contre Saint-Etienne qui sera important. Quels que soient les joueurs alignés, il y a cette envie de gagner. C'est important car les plus grandes équipes même quand elles traversent des périodes difficiles, elles ont besoin de cette concentration.

Creuser l'écart avec les autres équipes, c'est l'objectif ?

Notre objectif c'est de gagner les matches, si cela nous permet de creuser l'écart on sera heureux. Il y a une équipe qui s'accroche, Monaco, si elle gagne elle reviendra à 8 points. C'est beaucoup, mais eux aussi font un très bon parcours. Il faut faire attention, tout le monde peut avoir une période délicate».


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Hantz : «Difficile à expliquer»

Frédéric Hantz a regretté la fébrilité défensive, et plus généralement, la mauvaise entame de match de ses joueurs face au PSG (0-3), samedi. «On prend un but rapidement et après ça devient très compliqué», a pesté le technicien.

Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia) : «On perd le match sur notre engagement où habituellement on joue vers l'avant, et là on leur donne une grosse occasion, on démarre craintif à cause de ça. Après, comme sur tous nos matches contre Paris, on prend un but rapidement et après ça devient très compliqué. J'ai bien aimé la 2e période, on a gêné leur relance. Le regret est sur le début de match. On est en milieu de tableau, on n'avait pas de pression particulière en termes de résultats. Je n'avais pas senti les joueurs dans la semaine inquiets ou stressés. La fébrilité défensive est difficile à expliquer. L'objectif pour nous était de mettre des ballons chez eux et de pouvoir s'installer un peu même si au départ le but est de bien défendre. L'enjeu était de ne pas prendre le premier but, c'est une équipe très compliquée à jouer. Paris est une des meilleures équipes d'Europe aujourd'hui car elle est complète et elle est capable de beaucoup varier son jeu. On se doit de réagir très rapidement»


L'Equipe.fr


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giovanni pontano
posté 09/03/2014 07:05
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« Pour moi, un entraîneur, c’est quelqu’un qui travaille dans le domaine technique. Or, il y a des entraîneurs qui n’entraînent pas. Comme Laurent Blanc à Paris, où c’est Jean-Louis Gasset qui s’en charge. C’est un modèle qui ne me plaît pas. C’est sur le terrain qu’on construit. Sinon, on ne fait que de la com’. Un entraîneur qui ne maîtrise pas le terrain n’est, selon moi, pas un entraîneur. »

" je préfère la capacité exceptionnelle à jouer sous pression" de Marco Verratti à Ibrahimovic, "qui n’est pas ma tasse de thé".

Christian Gourcuff

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Homer
posté 09/03/2014 08:44
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Paris et Lavezzi à cent à l'heure

En franchissant, hier, la barre des cent buts en championnat, Paris a fait un pas de plus vers le titre. Même si Monaco s'accroche.

Il a traversé la zone mixte réservée aux journalistes comme une fusée. Ezequiel Lavezzi est comme ça. L'Argentin se départit rarement de son sourire, mais il ne commente jamais ses matchs, bons (comme hier soir) ou mauvais. Pocho avait pourtant beaucoup à dire sur son premier doublé de la saison, mais aussi sur l'impressionnante réussite de son club.
Imaginez : le PSG a dépassé hier la barre symbolique des 100 buts et culmine désormais à 102 réalisations en 41 matchs, toutes compétitions confondues (2,5 buts par rencontre).

Grâce à ce 20e succès en L 1, l'équipe de la capitale maintient son avance sur Monaco et entrevoit plus que jamais son 2e titre consécutif à dix journées de la fin. Lavezzi aurait pu commenter ces chiffres et s'épancher comme Laurent Blanc sur la récidive de Zlatan Ibrahimovic, auteur d'une nouvelle aile de pigeon face à Bastia qui s'est transformée en ouverture millimétrée pour l'Argentin. « Il (NDLR : Ibrahimovic) a tout vu avant tout le monde. Il a fait le geste le plus simple pour être le plus efficace. Beaucoup de joueurs l'auraient tenté mais ne l'auraient pas réussi », résume le coach parisien.

Lucas, lui, n'a pas marqué...

Si Ibra a été, une nouvelle fois, l'inspirateur du jeu parisien avec un but et deux passes décisives, Lavezzi en a été le dynamiteur. Ces derniers temps, les performances de l'ancien Napolitain épousent la courbe ascendante du PSG. Auteur de 4 buts sur les quatre dernières journées de L 1, l'Italo-Argentin affiche un regain de forme qui coïncide avec la condition physique parfaite de l'effectif parisien. « Il est mieux que ce qu'il a été », tranche Laurent Blanc sans s'étaler sur la première partie de saison médiocre de son joueur. Troisième meilleur buteur du club (désormais 8 buts inscrits cette saison, toutes compétitions confondues, dont 6 en 2014), Pocho a même réussi à faire partiellement oublier la longue absence de Cavani blessé (vingt et une minutes de jeu depuis le 31 janvier). « Ça fait un moment qu'il est bien, souligne le gardien Salvatore Sirigu à propos de son compère. C'est un joueur qu'on apprécie, car il se sacrifie beaucoup. Et, aujourd'hui, il marque plus souvent. » Dans son duel à distance avec Lucas, Lavezzi a encore pris quelques longueurs d'avance grâce à son doublé bastiais. Blanc, tout en allusions, n'a pas fait mystère de l'appréciation qu'il porte sur les prestations de ses deux attaquants. « Lucas et Lavezzi ont fait un bon match, mais je serais curieux de voir la note que vous allez leur donner. Je le répète souvent : pour un attaquant, les stats sont importantes et un attaquant qui ne marque pas de but ne peut pas dire qu'il a fait une grande saison », appuie le coach. Et cette fois encore, Lucas n'a pas marqué. Lavezzi oui, deux fois.

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Bastia 0-3 PSG
Mi-temps : 0-2.
Spectateurs : 14 992.
Arbitre : M. Bastien.
Buts : Ibrahimovic (6e), Lavezzi (19e, 88e).
Avertissements. Bastia : Cahuzac (15 e), Harek (70 e) ; PSG : Alex (26 e), Ibrahimovic (47e), Lucas (63e).
Bastia : Leca - Diakité, Modesto, Squillaci, Romaric, Harek - Cahuzac (cap.), Sablé (Ilan, 80e), Boudebouz - Cissé (Bruno, 70e), Khazri. Entr. : Hantz.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Marquinhos, Maxwell - Verratti (Cabaye, 65 e), Thiago Motta, Rabiot (Matuidi, 65e) - Lucas (Pastore, 80 e), Ibrahimovic (cap.), Lavezzi. Entr. : Blanc.

BUTS
6e. Double une-deux entre Ibrahimovic et Lucas qui permet au Brésilien de s'infiltrer dans la surface. Le centre de ce dernier pour Lavezzi est contré mais le ballon revient à Lucas qui trouve Ibrahimovic. Le Suédois s'élève au-dessus de Cahuzac et bat Leca de la tête. 0-1

19e. Dégagement de Thiago Motta près de sa ligne de but. Le ballon arrive au centre du terrain. Ibra récupère et ouvre pour Lavezzi d'une superbe aile de pigeon. L'Argentin bat Leca en face à face. 0-2

88e. Long ballon pour Ibrahimovic. A 40 m du but adverse, le Suédois dévie de la tête pour Lavezzi. Squillaci se troue, l'Argentin élimine Leca et marque du gauche. 0-3

LE FAIT DU MATCH

1 re. On joue depuis vingt secondes quand Modesto rate complètement sa passe en retrait. Lavezzi récupère le ballon et centre en retrait pour Lucas seul face au but. Le Brésilien frappe mais Modesto sauve devant sa ligne.

LA STAT
71%. C'est la possession de balle du PSG lors de cette rencontre. Elle est même montée à 72% en première période.

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Salvatore Sirigu : « De la sérénité pour la suite »

Pour la quatrième fois lors des cinq derniers matchs du PSG toutes compétitions confondues, Salvatore Sirigu a gardé ses buts inviolés hier à Bastia. C'est donc un gardien serein, sûr de ses forces et de son équipe, qui est venu commenter le vingtième succès de la saison en championnat. Dire que son après-midi en Corse a été un long fleuve tranquille serait exagéré.

Un supporteur du Sporting l'a en effet copieusement insulté pendant toute la rencontre, changeant de tribune à la mi-temps pour poursuivre son oeuvre. Excédé par ce traitement local, Sirigu a quitté la pelouse sous bonne escorte.

Que retenez-vous de cette victoire en Corse ?

Salvatore Sirigu Les matchs de championnat qui se jouent juste après les rencontres internationales ne sont jamais simples. Une fois de plus, nous nous en sommes bien sortis. Ce n'est jamais facile de préparer ce genre de rendez-vous. Nous avons réussi à rester bien concentrés avant et pendant le match. C'est la clé de nos succès.

Vous soignez particulièrement vos débuts de matchs...

C'est vrai. Il est très important de faire la différence rapidement, surtout à l'extérieur. Cela facilite beaucoup de choses pour la suite de la rencontre. L'adversaire est obligé de se découvrir.

Est-il important actuellement de creuser l'écart sur vos poursuivants au classement ?

Il est appréciable de gagner ces matchs pour pouvoir ensuite bien préparer les rencontres de Ligue des champions qui nous attendent en avril. Tous les points que l'on peut prendre en mars nous apporteront de la sérénité pour la suite.

A la fin du match, vous avez adressé un bisou en direction de la tribune située derrière votre but. Que s'est-il passé ?

Il y a toujours la même personne à Bastia qui m'insulte, depuis l'échauffement jusqu'à la fin du match ( NDLR : comme en septembre 2012 quand Sirigu était déjà venu jouer à Bastia). C'est incroyable. A un moment, je me suis retourné vers lui pour lui dire : « Eh, arrête de m'insulter et pense un peu à ta vie ! » (Ironique.) En même temps, cette personne aurait sa place au PSG. Elle reste bien concentrée de la première à la 90e minute sur ce qu'elle a à faire (sourires...).


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Cavani est rentré

Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, hier matin. Edinson Cavani est de nouveau « parisien ». L'attaquant uruguayen du PSG est rentré hier matin à 11 heures de Montevideo (Uruguay) par Buenos Aires (Argentine). Le buteur de la Céleste a dû effectuer un aller-retour express en Amérique du Sud pour assister à une longue audience relative à un divorce délicat.

Un accord aurait été trouvé avec son ex-épouse, Soledad Cabris. « J'ai été contraint de revenir en Uruguay pour des raisons personnelles. J'essaie d'y faire face et de faire en sorte que cela empiète le moins possible sur le domaine sportif, a expliqué El Matador. Le groupe et le staff technique ont été très compréhensifs avec moi. Ils me soutiennent beaucoup dans ces moments difficiles. »

D'ailleurs, Laurent Blanc compte sur lui le plus vite possible : « Il sera apte, je l'espère pour mercredi (NDLR : contre Leverkusen, en 8 e de finale retour de la Ligue des champions) », a expliqué le coach parisien. Cavani devra retourner prochainement à Montevideo pour finaliser la procédure.


Le Parisien.fr


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Varino
posté 09/03/2014 08:47
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INTOUCHABLE, désormais

Paris n’a pas seulement huit points d’avance sur Monaco à dix journées de la fin : il affiche surtout une maîtrise dans le jeu et une discipline globale impressionnantes. Qui lui permettent d’envisager sereinement son quatrième titre.


LE RISQUE que le PSG tombe dans une forme de facilité avant d’être officiellement sacré champion de France paraît bien mince. Il suffisait d’observer Laurent Blanc devant son banc, hier, à Bastia, pour comprendre que le technicien parisien ne laisserait rien passer à ses joueurs, pas davantage une occasion manquée qu’une perte de balle au milieu de terrain. Les rares fois où ce type de situation s’est produit, il a levé les bras au ciel, pesté, pris son adjoint Jean-Louis Gasset à témoin, alors que Paris menait de deux buts et semblait à l’abri de tout incident. «Il faut toujours être exigeant vis-à-vis de son équipe», déclarait-il, après le vingtième succès du PSG en Championnat. Et ce souci du détail qui escorte les champions de France à chaque fois qu’ils affrontent une formation du calibre de Bastia ne doit pas être une source de réconfort pour ses poursuivants.

À dix journées de la fin, l’écart arithmétique entre Paris et Monaco paraît rédhibitoire même si l’exemple de Manchester United, qui disposait de huit points d’avance sur Manchester City en 2012, à la trente-deuxième journée, avant de s’écrouler et de voir le sacre lui échapper, doit convoquer une forme d’humilité et de prudence. Mais tout de même ! Monaco n’est pas City et la différence des talents qui composent les effectifs des deux premiers de la Ligue 1 suggère qu’un retour comparable des promus n’est pas vraiment à l’ordre du jour.

MÊME LES SUPPORTERS CORSES ONT APPLAUDI

Avec Zlatan Ibrahimovic dans son équipe, de toute façon, le PSG s’appuie sur un gardien des ambitions à la détermination intacte. Que ce soit face aux écuries européennes en Ligue des champions, face aux outsiders comme Monaco, Lille ou Marseille en Ligue 1 ou aux petits budgets comme Nantes, Valenciennes ou Bastia, le Suédois éclaire de sa superbe avec la même régularité. En Corse, hier, alors que son équipe avait déjà tué tout suspense, Ibra a défendu avec la même vigueur, sur les rares actions bastiaises en première période, que si le PSG jouait sa survie. Et son comportement déteint sur ses partenaires, tous ses partenaires, ce qui faisait dire à Blanc : «On peut s’apercevoir que quelle que soit l’équipe alignée, elle affiche la même concentration et ne lâche rien. » Le quatrième titre de l’histoire du club de la capitale n’a jamais été aussi proche et il sera celui d’une saison parfaitement maîtrisée. Même si Monaco s’accroche, même si Paris n’a pas encore gagné une confrontation directe avec les équipes classées de la deuxième à la quatrième place, les Parisiens s’appuient sur une force collective qui confine à la démonstration dès qu’ils affrontent les poids moyens de la Ligue 1. Le piège que pouvait représenter un déplacement à Furiani dans le passé s’est transformé en un bain de soleil. À l’arrivée, même les supporters corses ont applaudi.



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Une trop grande différence de niveau

BASTIA PEUT DÉPLORER, ce matin, d’avoir patienté jusqu’à la seconde période avant de commencer à se plonger dans un vrai match de foot, hier après-midi. Pendant les quarante-cinq premières minutes, les Corses, comme paralysés par le CV de leur adversaire, osaient à peine franchir la ligne médiane et, après vingt secondes de jeu seulement, la rencontre aurait pu déjà être pliée : Modesto manquait son premier ballon, Lavezzi en profitait, débordait et centrait pour Lucas dont la reprise était déviée en corner par… Modesto. Finalement, Paris a attendu cinq minutes avant de tuer tout suspense. À la suite d’un enchaînement collectif qui laissait la défense bastiaise pantoise, Lucas trouvait la tête d’Ibrahimovic (0-1, 6e). Et, à peine un quart d’heure plus tard, le Suédois, d’une aile de pigeon à l’aveugle qu’il maîtrise si bien lorsqu’il affronte les Corses (il avait marqué ainsi lors du match aller le 19 octobre, 4-0), lançait Lavezzi qui remportait son duel face à Leca (0-2, 19e).

La suite ? Paris a déroulé, confisqué le ballon jusqu’à la pause et ridiculisé, par séquences, son hôte. Bien sûr, au retour des vestiaires, Bastia s’est montré un peu plus agressif et offensif. Deux frappes, de Romaric (59e) et Boudebouz (63e), ont fait flotter un parfum de résistance mais les Corses n’avaient ni le réalisme, ni le talent des Parisiens. Qui ont ponctué la soirée par un troisième but, le second de Lavezzi, une nouvelle fois décalé par Ibra (0-3, 88e). Une trop grande différence de niveau séparait les deux formations.



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Lavezzi a marqué des points

Son doublé, hier, doit confirmer l’international argentin comme le troisième homme de l’attaque parisienne une fois Edinson Cavani revenu.


LA DIFFÉRENCE entre l’Ezequiel Lavezzi de la première partie de saison et celui qui a attaqué l’année 2014 est purement statistique. L’argentin se bat toujours autant, affiche la même activité mais, d’un point de vue comptable, cela n’a plus rien à voir : deux buts avec le PSG sur les cinq premiers mois de la saison et déjà six depuis début janvier, toutes compétitions confondues, ce qui l’installe confortablement comme le troisième meilleur buteur de l’effectif derrière Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, et loin devant Lucas, trois buts au total, aucun depuis le retour des vacances de Noël. Longtemps en concurrence avec le Brésilien pour la place de troisième homme de l’attaque parisienne avec Ibra et Cavani, Lavezzi a confirmé, hier à Bastia, qu’il méritait la confiance de Laurent Blanc, un peu plus que Lucas à ce jour. Le jeune international brésilien (21 ans) possède sans doute des qualités techniques supérieures, un coefficient de « spectacularité » sans comparaison possible, mais face au but, dans le dernier geste, le problème si souvent évoqué par son entraîneur demeure : il ne marque pas. Il ne l’a pas fait face à L’OM (2-0, le 2 mars) après son raid de plus de soixante mètres et n’a pas réussi non plus, hier, seul à dix mètres, idéalement servi par… Lavezzi, après vingt secondes de jeu. L’Argentin, dans le même registre, a eu un taux de réussite de cent pour cent sur ses deux occasions. Encore une fois, en 2014, il a répondu aux attentes de son staff et tout mis en oeuvre pour être reconduit lorsque les affiches seront plus glorieuses et les absents moins nombreux. «Pour un attaquant, les statistiques sont importantes» , convenait Blanc hier, après avoir cependant loué la qualité des prestations de ses deux attaquants. Mais l’un des deux sera remplaçant, mercredi, contre Leverkusen. Et Lavezzi aurait des raisons d’être déçu s’il devait s’installer sur le banc.



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TOP
IBRAHIMOVIC 8/10 L’artiste suédois, même avec un dos douloureux, a encore une fois fait l’étalage de toute sa classe. Il a adressé deux passes décisives à Lavezzi. La première sur une aile de pigeon sublime (2-0, 19e) et la seconde de la tête sur un dégagement de Marquinhos (3-0, 88e). Il a aussi ouvert le score de la tête (1-0, 6e), marquant ainsi son 23e but en Ligue 1 cette saison.
LAVEZZI 8/10 Le milieu offensif argentin a confirmé sa bonne dynamique.Il a percuté et avalé les espaces. Il en a profité pour faire preuve d’une efficacité dans le dernier geste qui lui fait souvent défaut en réalisant un doublé (2-0, 19e, 3-0, 88e), son premier en L 1 (il en avait réussi un en C 1 contre le Dynamo Kiev, 2-0, en novembre 2012, et un contre Arras [CFA 2, 4-3] en Coupe de France en janvier 2013).
RABIOT 7/10 Son différend avec le PSG, concernant sa prolongation de contrat et sa revalorisation salariale ( lire notre édition d’hier), n’a pas semblé le gêner. Le jeune milieu de terrain, qui n’avait plus été titularisé par Blanc en L 1 depuis la victoire à Ajaccio (2-1, le 11 janvier), a répondu présent à la récupération et à l’orientation du jeu. Efficace, sobre et technique.

FLOP
BOUDEBOUZ 3/10 Souvent au pas, peu concerné par le repli défensif, le milieu offensif a traversé la première période comme une ombre. En seconde période, il s’est légèrement repris, en se signalant notamment par un tir des 20 mètres, capté par Sirigu (63e). Mais son bilan est bien trop léger.
ROMARIC 4/10 Une première mi-temps difficile comme défenseur central, où il fut souvent pris par la vivacité et la supériorité technique des attaquants parisiens. Replacé devant la défense, après la pause, le milieu de terrain ivoirien fut plus utile.
CISSÉ 3/10 Isolé, sans ballon, l’attaquant n’a pas été aidé par ses coéquipiers. Mais il a manqué d’impact et d’allant. Il n’a pas pesé et la plupart du temps a mal senti les coups. Hantz a fini par le remplacer par BRUNO (70e), qui a apporté un peu plus de peps.

Autres notes: 7: Verratti; 6: Lucas, Motta, Alex, Marquinhos, Sirigu; 5: Maxwell, VDW.


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8
LES ÉQUIPES COMPTANT HUIT POINTS D’AVANCE OU PLUS SUR LE DEUXIÈME À DIX JOURNÉES DE LA FIN ONT TOUJOURS REMPORTÉ LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
, avec la victoire à trois points : Nantes en 19941995 (9 points d’avance), Monaco en 1999-2000 (10), Lyon en 2004-2005 (8), 2005-2006 (9) et 2006-2007 (13). Opta



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CAVANI EST RENTRÉ
Parti en Uruguay mardi dernier pour régler son divorce avec la mère de ses deux fils, Edinson Cavani est rentré à Paris hier, dans la journée, et devrait retrouver ses coéquipiers au Camps des Loges aujourd’hui. L’attaquant uruguayen devait rentrer vendredi en France et se rendre à Bastia. Mais il a été retenu à Montevideo, ce qui n’a pas forcément plu à Laurent Blanc.



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Meilleur buteur et meilleur passeur du Championnat : une exception
Ibrahimovic semble bien parti pour terminer en tête du classement des buteurs mais aussi de celui des passeurs en fin de saison. Sur les dix dernières saisons, Lionel Messi est le seul joueur, dans les cinq grands championnats européeens, à avoir approcher ce doublé à trois reprises, mais il ne l’a pas réussi. En L 1, c’est Eden Hazard qui en est passé le plus près.



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IBRAHIMOVIC SUSPENDU CONTRE LORIENT ?
Buteur et double passeur décisif à Bastia (3-0), hier, Zlatan Ibrahimovic (32 ans) a reçu son troisième avertissement en dix matches de Ligue 1 (47e). La commission de discipline de la LFP, qui se réunit jeudi, devrait donc suspendre l’attaquant suédois du PSG pour le déplacement à Lorient, le 21 mars.

LE QATAR CHOISIT VINCI POUR LA RÉNOVATION DU PARC DES PRINCES.
– Vinci vient de remporter l’appel d’offres lancé par Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire du PSG, pour la rénovation du Parc des Princes avant l’Euro 2016. Le premier groupe mondial de concessions et de construction devrait débuter les travaux dès la fin du Championnat, fin mai. La livraison de ce chantier d’envergure, totalement financé par les fonds de QSI, à hauteur de 75 M€, est prévu pour le mois d’août 2015.

L'Equipe


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