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Homer
posté 23/02/2014 19:16
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Le PSG s'en sort contre Toulouse grâce à Ibrahimovic

Malmené par Toulouse ce dimanche, le PSG s'est finalement imposé (4-2) grâce à Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un triplé. Le club parisien conserve ses cinq points d'avance sur Monaco en tête de la Ligue 1.

Après deux démonstrations, contre Valenciennes en Ligue 1 (3-0) et le Bayer Leverkusen en Ligue des champions (4-0), le PSG a vécu un après-midi beaucoup moins tranquille ce dimanche contre Toulouse (4-2), lors de la 26e journée de Ligue 1. Un adversaire qui ne s’est pas laissé impressionner par l’armada parisienne et a même réussi une performance lors de la première demi-heure : la dominer au milieu du terrain. Une domination qui a permis à Etienne Didot et consorts de se procurer trois situations très intéressantes devant le but de Sirigu, par Chantôme (5e) et Braithwaite, à deux reprises (23e et 26e). Sur cette deuxième occasion, le Norvégien a raté un but tout fait. Alors que Serge Aurier venait de trouver le poteau et que le gardien italien du PSG était au sol, le ballon est revenu dans ses pieds. Il s’est emmêlé les pinceaux et a complètement raté sa frappe, qui est arrivée tout doucement dans les bras de Sirigu. Une occasion qui a réveillé les Parisiens, eux qui jouaient à 14h00 pour la première fois de la saison.

Zlatan frappe trois fois

Marco Verratti a d’abord coupé la trajectoire d’un corner de Thiago Motta, mais sa tête est passée au-dessus (28e). Ezequiel Lavezzi a obtenu un penalty, marqué par Zlatan Ibrahimovic, après un tacle par derrière de Spajic. Un but qui a lancé le match du géant suédois. Il a délivré trois caviars, mais ni Lucas (33e), ni Matuidi (38e), ni Thiago Silva (43e) n’en ont profité. Sur cette dernière occasion, le Brésilien a fait une «Braithwaite», puisqu’il a raté le cadre alors que le but était grand ouvert. Le meilleur buteur du Championnat a ajouté deux autres buts à sa collection, portant son total à 22 réalisations, coupant de la tête la trajectoire d’un coup franc de Cabaye (68e) et inscrivant, en deux temps, un nouveau penalty qu’il a obtenu (89e). Il a également été à l’origine du deuxième but parisien, celui de Lavezzi (55e). Et aurait pu inscrire un quatrième but, mais Zacharie Boucher a eu la main ferme sur un coup franc surpuissant (65e).

Ben Yedder a eu du répondant

Les Toulousains sont restés joueurs toute la partie. Après l’ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic, ils ont rapidement égalisé, Ben Yedder punissant Sirigu d’une superbe reprise de volée de l’intérieur du droit (44e). Sur le coup, les défenseurs parisiens sont à blâmer, puisque l’ancien joueur de futsal était libre de tout marquage dans la surface après le centre de Didot. Serge Aurier (49e et 64e) et Clement Chantôme (61e) ont également mis à contribution Salvatore Sirigu. Mais l’Italien a été solide, réalisant notamment un arrêt réflexe sur une tête d’Aurier pour éviter l'égalisation. L’Italien n’a en revanche rien pu faire devant Wissam Ben Yedder, auteur d’un doublé (72e), qui a profité d’une passe décisive de… Thiago Motta. Le milieu italien aurait d’ailleurs pu être expulsé en début de deuxième période pour un pied très haut dans le ventre de Chantôme lors d'un duel aérien (47e), mais il l’a joué à l’expérience pour éviter le carton. L’expérience, c’est ce qu’il a manqué aux Toulousains pour tenir le choc contre le PSG.


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Matuidi : «Difficile de venir nous chercher»

Après la belle victoire du PSG à Toulouse (4-2), le milieu de terrain parisien Blaise Matuidi a confié qu'il sera compliqué de rattraper le club de la capitale au classement.

Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG) : «Ça a été un bon match. C'était difficile de jouer sur cette pelouse, qui était en très mauvais état (...) mais nous avons gagné le match et nous avons pris les trois points qui nous permettent d'avancer dans le championnat. Je me sens bien, très bien physiquement. Je ne sais pas jusqu'où nous allons aller mais j'espère que l'équipe va continuer sur le même rythme et en fonction, on verra ce qu'on gagnera.»

Nasser Al-Khelaïfi (président du PSG) : «Ce n'était pas facile aujourd'hui, après un match de Ligue des champions, surtout à 14h00. Ce qui est très important pour nous ce sont les trois points pour la course au titre. Nous, on ne regarde pas Monaco. On regarde contre qui on doit jouer et on essaye de gagner tous les matches jusqu'à la fin. (Le match contre Marseille ?) C'est toujours un match très spécial pour nous. Ce mois de mars est très important pour nous, un mois pour faire la différence en Ligue des champions mais aussi en championnat.»

Blaise Matuidi (milieu de terrain du PSG) : «Pour vous, c'est censé être facile tout le temps. Il faut qu'on gagne 4-0 tout le temps. Il n'y a pas de match facile. Aujourd'hui, c'était un match compliqué, avec une pelouse difficile, une bonne équipe de Toulouse aussi. Mais l'essentiel est là, on a fait ce qu'il fallait pour gagner. On prend deux buts mais on en met quatre quand même. Ça fait beaucoup en une semaine. Ça montre qu'on a le talent offensif et que ça va être difficile de venir nous chercher. Il fallait bien finir ; ce n'était pas facile après ce match en semaine à Leverkusen. On va pouvoir bien récupérer avant le choc contre Marseille.»

Salvatore Sirigu (gardien de but du PSG) : « C'est une victoire importante après le résultat de Monaco. C'est aussi important car cela reste un match à l'extérieur. On a eu plus de difficulté que d'habitude, c'est vrai, mais gagner des matches comme celui-ci, ça compte. Il n'y a rien de surprenant avec ce genre d'adversaire. Il faut s'adapter à chaque match et on a réussi à le faire aujourd'hui. Notre efficacité a fait la différence. »

Maxwell (défenseur du PSG) : « L'avantage de 5 points au classement est très important pour nous. On n'a pas été parfaits à tous les niveaux, mais le principal c'est la victoire. C'est important de marquer les occasions qu'on a. Félicitation aux attaquants aujourd'hui. »


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Casanova :«Beaucoup de regrets»

Pour l'entraîneur du Toulouse FC, Alain Casanova, le résultat contre le PSG (2-4) ne reflète pas la physionomie de la rencontre. D'où sa frustration et ses regrets...

Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : «On a beaucoup de frustration et de regrets. Depuis que Paris a changé de dimension nous ne les avions jamais autant mis en difficulté. Malgré ça, on en prend quatre. Cela fait mal. Le scénario du match nous est défavorable car nous avons été en mesure d'ouvrir le score et de nous aménager un match différent. C'était logique de revenir au score avant la pause mais ils ont été très efficaces en seconde mi-temps. On avait la possibilité de faire un meilleur résultat. On pensait que cinq jours après avoir été encensé par toute l'Europe du football, le PSG serait peut-être moins mobilisé mais c'est l'apanage des grandes équipes de ne rien lâcher. C'est une équipe qui a le potentiel pour gagner la Ligue des champions. Ils n'ont aucune faille et possèdent deux ou trois joueurs de classe mondiale qui font la différence. C'est une équipe qui a toujours envie de gagner et il faut s'inspirer de cet esprit de compétition.»


L'Equipe.fr


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Homer
posté 24/02/2014 12:16
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Zlatan, toujours plus haut, toujours plus fort

Le succès parisien d'hier en a de nouveau apporté la preuve : le Suédois accomplit l'une des meilleures saisons de sa carrière.

C'est un chiffre, réducteur certes, mais qui permet de mesurer la saison hors norme que réalise Zlatan Ibrahimovic. Grâce au triplé inscrit hier au Stadium de Toulouse, le Suédois a déjà égalé le total de 72 buts inscrits par le mythique Raï sous le maillot parisien en cinq saisons (1993-1998). A ce rythme-là, le record de Pauleta (109 buts) est à portée de crampons de celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur du PSG de tous les temps.

Depuis plusieurs semaines maintenant, Zlatan marche sur l'eau ou plutôt sur les défenses adverses. Les chiffres s'empilent au rythme de ses exploits, c'est-à-dire de manière frénétique : déjà 22 buts en L 1, 37 réalisations toutes compétitions confondues dont un quadruplé (Anderlecht) et 3 triplés (Brest en Coupe de France, Nice et Toulouse en L 1).

« Au niveau des statistiques, ce sera sûrement sa meilleure, sinon l'une de ses meilleures saisons. En tout cas, ça devient important », s'enthousiasme Laurent Blanc, son entraîneur. Hier, Ibra est allé réclamer le ballon du match à l'arbitre, M. Rainville, dès le coup de sifflet final, comme à chaque fois qu'il réalise un coup du chapeau. Un signe qui dénote que lui-même est loin d'être blasé.

Difficile de dire si le patron de l'attaque parisienne est meilleur que ce qu'il était à la Juventus, à l'Inter ou à l'AC Milan, les clubs où il a excellé. Mais, pour ceux qui le connaissent bien comme son ami et partenaire Maxwell, Zlatan a su mettre tous les voyants au vert à 32 ans. « Il est dans un moment impressionnant, constate le latéral gauche du PSG. Physiquement, il est toujours prêt et il donne beaucoup à l'équipe techniquement. En plus, il a une énorme confiance en lui, c'est la chose la plus importante. Il marque même de la tête, je n'ai jamais vu ça (sourire). »

C'est un autre indice de l'incroyable palette que développe aujourd'hui le Suédois. Ce dernier a inscrit hier son quatrième but de la tête cette saison, un domaine où il n'est pas censé exceller. Mais peut-on encore parler de point faible ou de carence chez un tel génie ? « Ce sont des joueurs qui peuvent toujours faire quelque chose de différent, de magique sur le terrain, poursuit Maxwell. Quelquefois, il me surprend encore, même si je le connais. »

Le Brésilien avait sûrement en tête l'ouverture d'Ibra pour Lucas en première période, dans un mouvement de fouetté rarement réalisé sur un terrain de football. C'est ce qui rend ce joueur excitant. Avec lui, on se dit qu'on n'a encore rien vu, qu'il reste des territoires à découvrir.

A ce titre, on ne peut que déplorer son absence à la prochaine Coupe du monde au Brésil. Messi et Cristiano Ronaldo auront toutes les raisons de se sentir un peu orphelins.

Deux jours en Suède. Zlatan est parti fêter son triplé toulousain dans son pays hier soir. Accompagné de son ami Maxwell, le buteur va passer quarante-huit heures chez lui en Suède, puisque la reprise de l'entraînement n'est programmée que mercredi matin. Laurent Blanc est quant à lui resté dans le sud de la France après le match.


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Ibrahimovic : « Je me sens bien physiquement et mentalement »

Au terme d'une semaine où il a inscrit la bagatelle de cinq buts et avant de goûter un repos mérité, Zlatan Ibrahimovic a brièvement commenté ses derniers exploits. Dans un français encore approximatif, le Suédois refuse de se décrire comme le meilleur joueur du monde et attend que les résultats finaux viennent valider son excellente saison.

Vous avez encore réalisé un gros match au Stadium. En êtes-vous conscient ?

Zlatan Ibrahimovic. Oui, c'était un bon match même s'il était difficile de jouer sur ce terrain. La pelouse n'était pas bonne. Je ne sais pas ce que c'était mais ce n'était pas vert et ce n'était pas de l'herbe. Mais nous avons gagné, c'était très important.

Avez-vous le sentiment de vivre la meilleure période de votre carrière ?

Je me sens bien physiquement et mentalement. Mais il reste trois mois avant la fin du championnat. C'est à ce moment-là (mi-mai) qu'il faudra faire les bilans et, surtout, voir ce que l'on aura gagné.

Jusqu'où pouvez-vous aller ? Etes-vous le meilleur joueur du monde actuellement ?

Non. Mais ce n'est pas à moi de répondre à cette question.

Vous ne vous reposez que très rarement. Est-ce que votre corps vous laisse tranquille ?

Ça va. J'ai encore joué avec des douleurs au dos. Mais le fait de gagner et de marquer des buts, cela me fait oublier la douleur.


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Ibrahimovic a encore bluffé les Toulousains

A Toulouse, Zlatan est un homme heureux parce qu'il y marque régulièrement (un but déjà la saison dernière) mais aussi parce qu'il peut y parler serbe. « Il parle et il touche énormément, confirme Uros Spajic, l'un des deux défenseurs toulousains, avec Veskovac, originaire des Balkans. Au match aller, il m'avait parlé anglais et serbe.
Il veut marquer et il essaie de déconcentrer l'adversaire, c'est normal. Je me souviens qu'à un moment j'ai glissé, il m'a donné un coup et il est revenu me voir pour me dire : Allez, c'est rien... »

Le caractère de Zlatan, sifflé au moment de frapper ses deux penaltys mais largement applaudi à son arrivée au stade, n'a pas fait d'étincelles hier. « Son caractère fait sa force », relève Clément Chantôme, milieu toulousain prêté par le PSG. Ses talents de finisseur ont en revanche posé des difficultés aux Toulousains. « Je ne vais pas dire que je l'ai trouvé impressionnant, mais c'est la qualité des grands joueurs d'être là au moment où ça compte, concède Serge Aurier, latéral droit du TFC. Car les trois buts viennent surtout de nous, de nos erreurs. » « C'est un champion, de la classe des plus grands, de Cristiano Ronaldo, de Messi, assure Wissam Ben Yedder, l'attaquant toulousain, double buteur hier. On dit souvent que les grands joueurs sont là où il faut. C'est son cas. Il en est déjà à 22 buts, c'est fort. »

Zlatan a également déstabilisé les Toulousains par sa capacité à dérouter l'adversaire. « Il est imprévisible, analyse Abel Aguilar, le milieu international colombien du TFC. Il change constamment de zone, sait très bien se situer et surprendre l'adversaire. Cette faculté à décrocher fait de lui un attaquant très complet. »

Pour les Toulousains, la roublardise d'Ibra a été un des défis les plus difficiles à relever de l'après-midi. « C'est un grand joueur, mais il joue la carotte », confie Jean-Daniel Akpa Akpro, latéral gauche du TFC. Il est malin, il a de l'expérience. Il joue par exemple tout le temps le hors-jeu, puis se replace au dernier moment pour demander le ballon, décrocher ou appeler en profondeur. » « Il se déplace bien, ne court pas beaucoup mais, quand il faut la mettre au fond, il est là, conclut Clément Chantôme. Sur le plan des statistiques, il fait une de ses meilleures saisons. » Et compte déjà 5 buts en deux saisons face à Toulouse.


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Le PSG prêt à affronter l'OM

En quittant le Stadium sur les coups de 17 heures hier après-midi, les Parisiens, même s'ils s'en défendaient, avaient dans un coin de leur tête le clasico de dimanche contre Marseille. Le PSG l'a parfaitement préparé avec trois succès lors de ses trois derniers matchs, onze buts inscrits pour seulement deux encaissés. « Je suis très optimiste pour ce match, a confié le président Nasser al-Khelaifi, avant de filer à l'aéroport. C'est toujours spécial mais nous sommes prêts. »

Les statistiques le confirment, l'état de forme d'Ibrahimovic, de Thiago Silva, le retour au premier plan de Lavezzi et celui espéré de Cavani sont également des éléments positifs en vue de ce choc de la 27e journée de Ligue 1. « Tous les voyants sont au vert avant Marseille, appuie Blaise Matuidi. C'est un match différent, on le sait. On va bien récupérer, on a une semaine complète. » « Il n'y a que trois points en jeu, mais on va tout donner pour gagner, enchaîne Maxwell. On sait que c'est un moment très attendu par nos supporteurs et les médias, surtout quand il se joue au Parc des Princes. »

Le seul à ne pas sembler encore trop concerné par la réception de l'OM, c'est Salvatore Sirigu. « On ne songe pas à Marseille. On a pensé à battre Toulouse et à prendre les trois points, confie le gardien italien. On a préparé ce match sans avoir Marseille en tête. » Le PSG a bien fait et il a désormais le temps de se consacrer à ce choc, rendez-vous à part dans une saison de L 1.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 25/02/2014 12:19
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Cavani prêt à défier l'OM

Les supporteurs du PSG vont se réjouir. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus Edinson Cavani (27 ans) d'une titularisation contre Marseille dimanche. Pour les intimes de l'Uruguayen, il n'y a même pas de doute. « Edi va jouer le prochain match et il sera là dès le coup d'envoi », nous a assuré hier l'un de ses amis.

L'ancien Napolitain fait tout en effet pour disputer le clasico. Le buteur s'est astreint ces derniers jours, notamment avant-hier au camp des Loges, à un lourd travail foncier pour retrouver la plénitude de ses moyens physiques. Le Matador, blessé aux ischio-jambiers de la cuisse droite le 31 janvier lors de PSG - Bordeaux (2-0), devrait réintégrer le groupe demain matin pour s'entraîner normalement avec ses partenaires. Il lui restera quatre jours pour convaincre son entraîneur de le titulariser dans le couloir droit de l'attaque à la place de Lucas, dont l'intérim n'a globalement pas été très convaincant.

Impatient de retrouver le Parc

Samedi dernier, avant de s'envoler vers Toulouse, Laurent Blanc a laissé entendre que son buteur serait de la partie face à Marseille : « Cavani a passé une IRM (image à résonance magnétique) de contrôle, tout va bien. L'évolution de sa blessure est très bonne. » « Cavani, c'est comme Ibra ou Thiago Silva. Quand ces joueurs reviennent de blessure, ils sont titulaires tout de suite, surtout quand se profile un match comme le clasico », assure un intime du club.

Certes... Mais avec un joueur de cette trempe et compte tenu des défis à venir, l'enjeu est tel que le staff parisien pourrait préférer ne pas prendre de risques. Dimanche, il serait sans doute plus raisonnable de le faire entrer en cours de jeu. Mais la forte envie de l'attaquant de disputer cette partie et sa réhabilitation rapide plaident pour sa titularisation.

Sur son compte Twitter dimanche, il a d'ailleurs donné rendez-vous à ses supporteurs : « Prochain match dimanche contre Marseille au Parc. » Dans son esprit, il n'y a aucun doute, il sera sur la pelouse dès le coup d'envoi du clasico.


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Revalorisation salariale en vue pour Verratti

On ne pourra pas reprocher au PSG de jouer la montre avec Marco Verratti, auteur d'une saison remarquable. Consciente de l'intérêt répété du Real Madrid et de la Juventus Turin pour son jeune prodige italien, la direction parisienne, par l'intermédiaire de Jean-Claude Blanc, son directeur général délégué, a déjà entamé des discussions avec son agent afin de revaloriser son salaire.

Verratti, 21 ans, avait vu ses émoluments sensiblement augmenter l'été dernier après un premier exercice concluant sous l'ère Carlo Ancelotti.

Aujourd'hui, l'ancien milieu de Pescara, lié contractuellement jusqu'en 2018 avec le club de la capitale, perçoit près de 2 M€ net annuels hors primes. Ces nouvelles négociations devraient logiquement aboutir et offrir ainsi à l'international transalpin (4 sélections) une rémunération davantage en rapport avec son formidable talent.


Le Parisien.fr


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scourmy
posté 26/02/2014 10:34
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PSG-OM : les Olympiens se préparent en chantant

Paris, Paris, on t'enc... !" La rencontre de l'OM contre Lorient n'était pas encore terminée, samedi au stade Vélodrome, que les supporters olympiens placés en virages avaient déjà retrouvé leurs bons vieux réflexes. La victoire étriquée sur les Merlus (1-0), comme une réminiscence de l'ère Baup qu'ils n'arrivaient pourtant plus à... supporter, ne les a pas fait dévier.

Quelques minutes auparavant, ils venaient -injustement- de se payer Jérémy Morel, sorti sous une bronca. Et c'est donc à pleins poumons qu'ils ont entonné leur formule favorite, au coup de sifflet final, une façon comme une autre de donner ses lettres de noblesse à ce match capital.

À une semaine de l'affiche entre le PSG et l'OM, dimanche au Parc des Princes, le clasico occupait un peu moins l'esprit des joueurs de José Anigo. Était-ce une façon d'en diminuer l'importance ? Ou le moyen d'évacuer les questions sur ce déplacement capital ? Les protégés de l'homme à la double casquette préféraient en tout cas jouir du succès lorientais, même si la manière n'était pas au rendez-vous.

"C'est plus facile de préparer Paris en prenant des points, on est plus serein, explique le Martégal Rod Fanni. Vu l'échéance et la qualité de l'effectif du PSG, c'est mieux que d'avoir l'esprit embrumé et d'arriver là-bas en plein doute. C'est un match archi-important comptablement, mais aussi pour tout ce qu'il représente pour les supporters."

Fanni : "Tout est possible sur ce match !"

À 32 ans, Rod Fanni a l'expérience pour ne pas s'enflammer. À l'image des autres cadres de l'effectif, tels Mandanda, Valbuena ou encore André Ayew. Il a surtout la lucidité pour observer la montagne qui se dresse devant lui et ses équipiers, là où la classe biberon de l'OM marche encore à l'inscouciance.

Si Giannelli Imbula, Benjamin Mendy et Florian Thauvin ont été dépucelés à l'aller (défaite 1-2), Mario Lemina, lui, pourrait vivre (ou pas) son premier clasico. Alors, heureux ? "J'ai toute la semaine pour me poser la question, estime-t-il. On verra. La pression va monter. C'est mon premier clasico, il y a beaucoup d'attentes."

Va-t-il titiller Lucas Digne, son compère en équipe de France lors du Mondial U20 ? "Je vais le laisser un peu réfléchir car il croit qu'ils sont devant nous et qu'ils vont nous battre, sourit le milieu à la crinière péroxydée, mais on leur réserve une petite surprise..."

"On a des qualités à faire valoir. On ne doute pas de nous, on sait que tout est possible sur ce match-là. Une surprise ? On verra après, mais on met tous les ingrédients pour !", résume Fanni, paraphrasant André-Pierre Gignac sur la capacité de l'OM à "titiller" le PSG. José Anigo s'amuse quant à lui de ce "village gaulois qui va attaquer la capitale".

En attendant de basculer des paroles aux actes, la course au podium bat son plein. Cinquièmes du championnat avec 43 points au compteur, Steve Mandanda et sa clique ont vu Lille et Lyon se neutraliser (0-0). Le Losc reste donc troisième alors que l'OL est en embuscade à deux points derrière l'OM. Un peu plus tôt dans la journée, le club parisien avait mis une mi-temps pour prendre la mesure de Toulouse (2-4), avec un triplé de Zlatan Ibrahimovic (lire page précédente). La bande à Laurent Blanc a donc repris ses distances en tête de la Ligue 1, à cinq longueurs de Monaco.

Comme le chantait (à peu près) Taye Taiwo en son temps, les Marseillais montent à Paris dans l'espoir de faire un sale coup au PSG... Cet hymne traditionnel issu du folklore phocéen - que la décence nous interdit de reproduire - a d'ailleurs été repris samedi dans les travées du Vel'. Pour dimanche, les Parisiens sont prévenus...


La preauvence
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posté 26/02/2014 10:47
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Les Marseillais n'ont pas peur du PSG, mais...

A quatre jours du clasico au Parc, les joueurs de l'OM cherchent à démythifier leur adversaire tout en reconnaissant son fort potentiel.

Les Marseillais montent à Paris pour... Pour quoi, en fait ? Après la démonstration du PSG à Leverkusen (0-4, le 18 février), on a demandé à plusieurs joueurs de l'OM si cette dégelée valait avertissement. « Non, je n'ai pas peur de connaître le même sort, confie le latéral gauche Jérémy Morel, qui n'a pas regardé le 8e de finale aller de Ligue des champions. Mon approche de ce match ne diffère pas de celle des autres rencontres, je n'ai même pas appelé mon ami Christophe Jallet pour le taquiner ! Je ne fais pas de fixation sur Zlatan ou un autre joueur, si on prend l'effectif du PSG au complet, les dangers sont multiples, de toute façon. Ils peuvent mettre des buts extraordinaires, on fera donc en sorte de minimiser leur capacité à en marquer. »

Le milieu défensif Alaixys Romao, suspendu contre Lorient samedi, n'avoue pas plus de craintes : « J'ai vu les moments forts contre Leverkusen, ils ont fait un gros match. Après, on ne les a pas découverts sur cette raclée en Allemagne ! Et cela reste des êtres humains : sur un match, si on rend une copie propre sur 95 minutes, ça peut passer. » Observateur attentif de l'affront subi par les Allemands, le milieu Benoît Cheyrou livre son analyse, froidement : « On les disait un peu moins bien, mais les Parisiens ont montré qu'ils étaient bel et bien là, qu'ils élevaient leur niveau de jeu quand il le fallait. Il n'y a pas trop de surprises avec eux, on les connaît. Heureusement, on arrive avec un état d'esprit intéressant. »

Pour Rod Fanni, scotché également devant sa télé, « les Parisiens ont été sérieux à Leverkusen, à la hauteur de leur statut. Cela a reflété la confiance qu'ils ont en eux, même si j'avais déjà vu un Bayer bien meilleur que ça. Ils ont retrouvé de la fluidité, de l'allant dans leur jeu. » Le latéral droit aimant tancer Ibrahimovic, auteur de six buts en quatre matchs face à l'OM, avant chaque clasico, on l'a questionné sur sa recette du mois pour contrer le grand Suédois : « Je réfléchis à la préparation de mon duel avec Zlatan. Je vais aller acheter un sac de frappe, tiens ! »

Les cadres du groupe sont plus mesurés dans leurs discours. André Ayew a oublié le faste de la capitale et des soirées chez Jean Roch pour retrouver sa langue de bois : « Les Parisiens partent favoris, qu'ils soient bien ou pas, c'est leur problème. J'aime les clasicos, ces matchs sont importants pour le peuple marseillais. » Le capitaine Steve Mandanda n'a rien à lui envier dans le mode laconique : « Généralement, dans ces matchs-là, on répond présent. » Le hargneux André-Pierre Gignac, lui, laisse poindre sa frustration passée : « On n'a rien à perdre, et le match aller (défaite 2-1 le 6 octobre) nous reste un peu en travers de la gorge. On avait pris le bouillon en seconde période alors qu'ils jouaient à dix. »

Dimanche soir, l'OM voudra interrompre une série de cinq défaites d'affilée, toutes compétitions confondues, au Parc des Princes.

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Lavezzi revient en forme au bon moment

On n'osait plus y croire. Après une première partie de saison en demi-teinte, Ezequiel Lavezzi revient au premier plan. Maintenu comme titulaire sur le côté gauche de l'attaque parisienne malgré des apparitions décevantes, l'Argentin vient d'enchaîner trois prestations convaincantes en dix jours contre Valenciennes (2-0), à Leverkusen (4-0) et à Toulouse (4-2).

Des performances réalisées après le décès de son oncle Jorge, assassiné le 11 février près de Rosario (Argentine). Un drame qui marque une rupture dans la saison du joueur. Buteur contre Valenciennes et Toulouse, l'ancien Napolitain de 28 ans a également provoqué deux penaltys en Ligue des champions et face au TFC.

Si son implication n'avait jamais été remise en cause, ses prestations comme ses statistiques étaient, jusqu'à très récemment, très médiocres : trois buts seulement en L 1 avant la réception de Valenciennes et un autre en Coupe de France à Brest le 8 janvier. Il avait même touché le fond, en demi-finale de Coupe de la Ligue à Nantes (2-1) le 4 février. Non sans humour, il s'était photographié après la rencontre au côté d'Ibrahimovic, héros de la soirée, joignant ce commentaire : « Le meilleur et le pire joueur du match... »

Il doit briller pour arracher une place en sélection

Cinq jours après ce trou noir nantais, Lavezzi cirait logiquement le banc du stade Louis-II pour le choc à Monaco. Depuis, il s'est ressaisi, a haussé son niveau de jeu, bien qu'il reste en deçà de ses meilleures années en Italie, où il se montrait plus tranchant avec à son crédit une dizaine de buts par saison en moyenne. Un de ses amis confirme : « Pocho (NDLR : son surnom) a sûrement réalisé son meilleur match dimanche dernier, il a marqué, obtenu un penalty et joué juste. » Son activité lors de cette rencontre, où on l'a vu multiplier les appels offensifs et les courses défensives, a été indéniable. « Il est en forme, poursuit un proche. Comme toute l'équipe, après la trêve hivernale, il a eu du mal à repartir. D'autant que, contrairement à l'Italie, il ne bénéficie pas d'une préparation totalement individualisée. »

A un peu plus de trois mois du Mondial, Pocho a besoin de briller pour arracher une place en sélection que l'entraîneur Alejandro Sabella ne lui assure plus. Au coeur d'une concurrence impitoyable au PSG, son retour en forme peut donc lui permettre d'accompagner le plus souvent possible le duo Ibrahimovic-Cavani sur le front de l'attaque, une place tout autant convoitée par Lucas, Pastore et Ménez.


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giovanni pontano
posté 26/02/2014 12:18
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Mais pourquoi le PSG veut (encore) revaloriser le salaire de Verratti ?


Le PSG, par l'intermédiaire de Jean-Claude Blanc, son directeur général délégué, a entamé des discussions pour revaloriser le salaire de Marco Verratti, pourtant déjà augmenté à la fin de l'été dernier. Décryptage d'une démarche qui dit tout des méandres du foot-business.


Même dans le football moderne, même dans le richissime PSG version Qatar, il faut attendre grand minimum un an pour espérer une augmentation de salaire. C'est, par exemple, ce qu'avaient obtenu l'été dernier Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et... Marco Verratti. Lequel, selon Le Parisien de ce mardi, va pourtant très prochainement voir ses émoluments encore augmenter, cinq mois seulement après sa dernière revalorisation, qui avait alors fait passer son salaire annuel de 850 000 euros à 2,5 millions net. Mais pourquoi donc ?

En fait, à peu près pour les mêmes raisons que pour la dernière augmentation : dans le vestiaire d'une équipe de football professionnel, la grille salariale établit des statuts et le milieu italien de poche (1,65m) pouvait légitimement estimer que sa rémunération ne correspondait toujours pas aux tarifs en vigueur dans son club, ni à sa nouvelle valeur absolue sur le marché des transferts. La grande différence, c'est que Verratti avait lui-même réclamé une augmentation à la fin de l'été dernier, tandis que cette fois, le PSG a pris les devants lui-même.

Le Real Madrid et la Juventus à l'affût

C'est Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, qui a récemment initié ces nouvelles discussions avec son agent, dans le but de verrouiller pour de bon le contrat du petit prodige. Une démarche qui dit deux choses. Premièrement : le statut du joueur a encore beaucoup évolué ces derniers mois. On oublie en effet un peu vite que sous Carlo Ancelotti comme au début de l'ère Laurent Blanc, avant l'avènement de son 4-3-3 (le 13 septembre à Bordeaux, 0-2) ayant fait de l'Italien un rouage essentiel de son équipe, celui-ci restait un remplaçant de luxe.

Deuxièmement : la pépite est désormais très convoitée. Pour le PSG, augmenter le salaire du jeune homme est ainsi une manière de le rendre inaccessible, un transfert consistant à racheter les dernières années du contrat liant un joueur à son employeur. C'est mathématique : plus le salaire est élevé, plus l'indemnité devra l'être pour convaincre un club de vendre. Et il se murmure que le Real Madrid de Carlo Ancelotti a l'intention d'insister, l'été prochain, pour recruter l'ex-milieu de Pescara, lié avec Paris jusqu'en 2018. Dans le cas où elle ne pourrait empêcher Paul Pogba de rallier la capitale française, la Juventus aurait également dans l'idée d'inclure dans la transaction celui qu'elle n'avait pu acheter en 2012. Parce que, déjà, le PSG avait surenchéri.

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Homer
posté 26/02/2014 14:15
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Matuidi jusqu'en 2018

Comme attendu depuis des semaines, Blaise Matuidi a prolongé le contrat qui le lie avec le PSG. Le milieu récupérateur international français a paraphé un nouveau bail jusqu'en 2018. Le joueur de 26 ans, qui était courtisé par Manchester City, suit donc de peu Thiago Motta et devrait précéder Maxwell. Son salaire, parmi les moins importants du groupe parisien, est sensiblement revalorisé (entre 5 et 6ME brut par an).

Ibrahimovic, Thiago Silva et Verratti ont également tous prolongé cette saison.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 26/02/2014 19:29
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Ibra plébiscité par les Français

Une enquête Ipsos réalisée pour la Ligue de football professionnel et l’UCPF, du 1er au 5 novembre dernier auprès d’un échantillon représentatif de 2015 personnes, s’intéresse à l’intérêt des Français pour le football, la L1 et ses stars. Comme sur les terrains de l'Hexagone, Zlatan Ibrahimovic écrase la concurrence.

Le foot, sport n°1

Le football reste le sport le plus populaire en France. 14% des sondés sont «passionnés» par le football et suivent systématiquement ou presque les compétitions, contre 8% pour le rugby et 7% pour le tennis. Le pourcentage monte à 30% de Français «intéressés» par le football, qui trône toujours devant le tennis (22%) et le rugby (20%).

La L1 plus forte que la Ligue des champions

En se basant dans un deuxième temps sur un échantillon de 5000 « amateurs » de football, l’enquête révèle que 68% d’entre eux suivent systématiquement ou assez souvent la Ligue 1. Plus que la Ligue des champions (65%) ; la Coupe de France (63%), la Ligue Europa et la Coupe de la Ligue (50%). La Ligue 2 ne déclenche pas un grand enthousiasme (30%), mais elle reste devant l’ensemble des championnats étrangers, dont l’Angleterre (30%) et l’Espagne (27%).

68% des sondés jugent l'image de la Ligue 1 «assez bonne» (très bonne pour 10% et assez mauvaise pour 20%), un pourcentage qui grimpe à 74% pour la L2 (très bonne pour 7% et assez mauvaise pour 17%).

Ibra superstar

69% des sondés citent Zlatan Ibrahimovic comme joueur «le plus emblématique» de la L1 (trois choix possibles). L’attaquant suédois devance très nettement Radamel Falcao (27%), son partenaire d’attaque au PSG Edinson Cavani (20%) et Mathieu Valbuena (19%).


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Le PSG en quarts

Après le FC Barcelone, Arsenal, Schalke 04 et Chelsea mardi, c’est au tour du PSG de se qualifier pour les quarts de finale de Ligue des champions des moins de 19 ans. Quelques jours après son élimination en Coupe Gambardella contre Rennes (1-3), le club de la capitale a renoué avec le succès. En déplacement en Russie, Paris s’est imposé face au CSKA Moscou (2-1), non sans avoir tremblé. Les Parisiens croyaient pourtant s’orienter vers un succès facile en marquant par deux fois en première mi-temps, grâce à un superbe coup franc d’Hervin Ongenda (19e) et une frappe de Michael Hervé après un mauvais dégagement de la défense moscovite (45+1e).

Mais dès le retour des vestiaires, les Russes sont revenus avec d’autres intentions, réduisant le score par l’intermédiaire de Efremov (49e). Jusqu’au bout le PSG a tremblé mais a pu compter sur son gardien Maignan, impérial face aux offensives adverses.

Au prochain tour, le club de la capitale rencontrera le vainqueur du match Real Madrid-Naples.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 27/02/2014 10:23
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Yohan Cabaye : « On ne m'a jamais rien donné »

Un mois après son arrivée, le milieu de terrain international de 28 ans dresse un premier bilan. Malgré un manque de temps de jeu certain, il ne regrette nullement sa décision d'avoir quitté Newcastle cet hiver. Il a foi en ses qualités et envisage l'avenir avec sérénité.

Comment se passe votre immersion au PSG ?

Yohan Cabaye. Très bien. Je prends mes marques petit à petit. Je travaille pour vite trouver ma place dans un collectif déjà parfaitement rodé. L'équipe a eu une vie avant moi, et le plus délicat est de s'intégrer et de me faire accepter. J'ai réussi à marquer et à faire marquer. Je suis plutôt satisfait. Mais il faut continuer à en faire plus.

Est-ce simple, justement, d'intégrer un tel effectif ?

Bien sûr, même s'il n'est jamais facile de changer de club en janvier. Les joueurs ont été top. J'ai découvert un groupe content de se retrouver chaque jour. Cela chambre et ça rigole et sur le terrain. Tout le monde comprend et s'exprime en français, même si chacun a sa langue maternelle. Beaucoup sont passés par le Calcio, donc ça parle aussi italien. C'est normal. J'ai connu cela à Newcastle où on était dix Français.

Vous sembliez déçu de ne pas débuter dimanche à Toulouse. Cela vous gêne de ne compter qu'une titularisation depuis votre arrivée ?

Je n'étais pas déçu. C'était par rapport à ce que j'ai pu accomplir sur le terrain. On a toujours le sentiment qu'on aurait pu faire mieux. C'était personnel, rien de méchant envers quiconque. Je prends le temps de jeu qu'on me donne. J'essaie de montrer, à chaque fois que je rentre, que je peux jouer davantage.

Ce manque de temps de jeu ne vous inquiète-t-il pas dans la perspective du Mondial ?

Je n'y pense pas. L'entraîneur est là pour faire ses choix. Je travaille pour avoir le plus de temps de jeu possible. C'est pareil en équipe de France. Mais j'y suis depuis un petit bout de temps. On ne m'a jamais rien donné. Je reste confiant pour la suite.

Comment s'adapte-t-on au sein d'un milieu à trois considéré comme l'un des meilleurs en Europe ?

J'ai connu ce système à Lille lors de mes deux dernières saisons. C'est important d'être toujours en mouvement, de donner sans cesse une solution au porteur du ballon, d'essayer de ne pas être dans la même zone qu'un autre joueur. C'est à moi d'apprendre leurs habitudes et de m'adapter. Mais je dois également jouer mon jeu.

Etes-vous impatient de découvrir la saveur particulière du PSG - OM de dimanche ?

C'est différent des matchs que je pouvais jouer avec Lille. On connaît la rivalité entre les deux clubs. Mais on ne sent pas encore quelque chose de particulier à l'entraînement. La pression viendra certainement au fur et à mesure de la semaine. Mais on comprend que pour les supporteurs, c'est quelque chose d'important. Depuis deux jours, beaucoup de gens m'en parlent. J'ai hâte de découvrir l'ambiance, le match, les à-côtés. A Newcastle, on avait aussi une confrontation très chaude contre Sunderland. Un vrai derby. J'aime ce genre de rencontre et je suis pressé d'y être.

Qu'avez-vous appris de vos deux saisons et demie en Angleterre ?

La répétition des efforts, car le rythme est très élevé. Il y a peu de temps morts, les arbitres sifflent moins qu'en France, il faut toujours être concentré. Il n'y a aucun match facile. Chaque opposition est un combat où il va falloir faire des efforts. Cela me plaisait. Je me suis vraiment régalé. Je suis content d'avoir connu cette expérience.

Etes-vous étonné par le parcours de Monaco ?

Les dirigeants ont mis les moyens pour constituer une équipe capable de rivaliser avec Paris. Et les matchs ne sont jamais gagnés d'avance. J'ai déjà joué plusieurs fois contre Paris, et la motivation, tu n'as pas besoin d'aller la chercher loin. Elle vient toute seule. Pour nous, le plus dur est de jouer après la Ligue des champions avec la fatigue. Inconsciemment, peut-être que la motivation retombe aussi. Mais le parcours de Monaco est un mal pour un bien car cela nous permet de ne pas nous relâcher.

La démonstration à Leverkusen (4-0) vous rend-elle optimiste pour la suite du parcours en Ligue des champions ?

Déjà la veille, à l'entraînement, j'ai vu des joueurs très concentrés, très concernés. C'est la marque des grands. Ils savent ce qu'ils veulent. Il reste encore beaucoup de matchs. C'est une compétition très dure. Mes partenaires le savent mieux que moi, surtout ceux qui l'ont déjà gagnée. On doit prendre de l'expérience auprès d'eux.


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Matuidi prolonge enfin avec Paris

Un long suspense vient de connaître une fin heureuse. Blaise Matuidi a enfin prolongé son contrat au PSG de quatre ans, soit jusqu'en 2018. Au passage, il double son salaire actuel estimé à 103 000 € net mensuels. « Je souhaitais absolument continuer l'aventure. L'ambition sans limite du club n'a pas d'égal en Europe », s'est félicité l'international.

« Nous envoyons un signal très fort en France et en Europe en prolongeant l'un des meilleurs joueurs français », a confié pour sa part le président Nasser al-Khelaifi. Cette prolongation doit aussi mettre fin aux différends financiers et judiciaires qui opposaient l'ancien Stéphanois et son nouvel agent Mino Raiola à son ancien conseil Jean-Pierre Bernès. Paris a joué les médiateurs en permettant aux trois parties de trouver une solution à l'amiable.


Le Parisien.fr

Citation
MATUIDI PLUS ASSIGNÉ EN JUSTICE

Alors que Blaise Matuidi était toujours en conflit avec son ancien agent Jean-Pierre Bernès, qui avait assigné en justice le joueur et son nouvel agent Mino Raiola pour rupture abusive de contrat, un accord aurait été trouvé entre les trois parties. Selon nos informations, ils ont mis un terme aux procédures en cours et un accord financier serait sur le point d'être trouvé pour clore le différend. Une excellente nouvelle pour Matuidi, qui vient de prolonger son contrat avec le PSG, jusqu’en 2018.


RMC Sport.fr


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giovanni pontano
posté 27/02/2014 12:24
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Le PSG et Monaco nuiront à la Ligue 1, selon le patron du foot allemand


Le Paris Saint-Germain des Qataris et le Monaco des oligarques russes mettent-ils en « grand danger » le football français et « les injections artificielles d'argent » les mèneront-ils à l'échec ? C'est en tout cas l'avis du président de la Bundesliga (championnat d'Allemagne) Christian Seifert, qui s'est exprimé à ce sujet, mercredi 26 février, dans les colonnes du quotidien brésilien Lance!.

« Je pense que si nous défendons le principe de solidarité, le risque d'infection n'est pas élevé. Mais ce qui se passe en France, par exemple, est un grand danger pour le football local. Le PSG et Monaco ont déversé des centaines de millions d'euros dans le marché. Les injections artificielles d'argent mènent vers le déséquilibre, le manque de compétitivité et, au final, à l'échec. »

DES BANQUIERS ET DES CHEICKHS

« Manchester City n'est pas un exemple sur le plan commercial, a-t-il aussi avancé. Quand on a 200 millions de pertes par an, on est à l'opposé d'un modèle d'affaires. En Espagne, il y a de grands banquiers, ailleurs il y a des cheikhs. Dans le football, ceux que j'appelle des « radicaux libres » trouvent rarement le succès. Portsmouth a eu trois propriétaires en six semaines et pour la seconde fois le club est au bord de la faillite ».

Manchester City avait annoncé le 29 janvier qu'il n'avait plus de dettes et avait presque réduit de moitié l'an passé ses pertes nettes qui atteignent désormais 51,6 millions de livres (62,6 millions d'euros). Le club anglais estime qu'il pourra remplir prochainement les règles du fair-play financier imposé par l'UEFA, qui exige que les pertes annuelles des clubs ne dépassent pas 45 millions d'euros pour la saison 2013-2014 sous peine d'exclusion possible des Coupes d'Europe à partir de la saison 2014-2015.
Le PSG a plusieurs fois assuré être en phase avec les règles du fair-play financier, ayant multiplié ces derniers mois les contrats de partenariat, notamment avec QTA, l'office de tourisme du Qatar. Monaco n'est pas encore concerné car il ne disputait pas de compétition européenne cette saison.

Le Monde.fr
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Mike
posté 27/02/2014 14:08
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Griezmann est là, pas Thauvin

Ce jeudi, Didier Deschamps a fait appel pour la première fois à Antoine Griezmann pour le match amical contre les Pays-Bas le 5 mars. Thauvin et Kurzawa n'ont pas été retenus.


La liste des Bleus

GARDIENS : Lloris (Tottenham/ANG), Mandanda (Marseille), Ruffier (St-Etienne)

DEFENSEURS : Debuchy (Newcastle/ANG), Evra (Manchester United/ANG), Koscielny (Arsenal/ANG), Sagna (Arsenal/ANG), Sakho (Liverpool/ANG), Varane (Real/ESP), Mangala (FC Porto/POR), Digne (PSG)

MILIEUX : Matuidi (PSG), Pogba (Juventus/ITA), Sissoko (Newcastle/ANG), Grenier (Lyon), Cabaye (PSG), Mavuba (Lille), Kondogbia (Monaco), Valbuena (Marseille)

ATTAQUANTS : Benzema (Real Madrid/ESP), Giroud (Arsenal/ANG), Payet (Marseille), Ribéry (Bayern Munich/ALL), Rémy (Newcastle/ANG), Griezmann (Real Sociedad/ESP)

Comme nous vous l’annoncions ce jeudi matin, Didier Deschamps a pour la première fois fait appel à Antoine Griezmann pour le match amical prévu le 5 mars entre la France et les Pays-Bas à La Plaine Saint-Denis. Suspendu jusqu’au 31 décembre dernier pour avoir quitté un rassemblement des Espoirs en pleine nuit afin de se rendre en boîte de nuit, l’attaquant de la Real Sociedad est l’auteur d’une excellente saison en Liga (15 buts). Il fait son apparition dans la liste bleue au meilleur des moments, à moins de quatre mois du Mondial au Brésil.


L'EQUIPE.FR
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Homer
posté 28/02/2014 10:35
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Ibra vise un nouveau record

Achaque match, Zlatan Ibrahimovic écrit un peu plus l'histoire du PSG. Il a l'occasion dimanche de marquer également de son empreinte la saga des clasicos. Depuis son arrivée à Paris à l'été 2012, le Suédois a inscrit six buts en quatre matchs face à l'Olympique de Marseille. Zlatan a ainsi déjà rejoint le légendaire Pedro Miguel Pauleta qui en avait marqué autant mais en... onze rencontres, de 2003 à 2008 ! Le record du meilleur buteur de l'histoire du club est donc en danger alors que le n° 10 parisien reste sur six buts inscrits lors des trois dernières rencontres.

Marseille, de son côté, a également son spécialiste des PSG - OM en la personne d'André Ayew. Le Ghanéen a inscrit quatre buts en dix matchs depuis 2010 lors de ce rendez-vous.


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Moins de 300 supporteurs marseillais au Parc

Le Parc affiche quasi complet pour le choc de dimanche. Les rares places vides seront à chercher du côté de la tribune réservée aux visiteurs. L'accord de réciprocité signé entre les deux clubs réservait en effet 400 places aux supporteurs marseillais. Mais finalement, seulement 250 à 300 d'entre eux effectueront le trajet dans la capitale.
Si l'ensemble des groupes a répondu présent, une partie des ultras de l'OM a refusé de se rendre au Parc des Princes en raison du tarif des billets.

Spectacle son et lumière

Une réunion de sécurité a eu lieu hier à la préfecture de Paris pour valider l'organisation du déplacement. Les autorités ne se montrent pas inquiètes même si le match a été classé à risque. Le même dispositif de sécurité que l'année dernière sera mis en place, avec près de 600 policiers et 700 stadiers aux alentours du Parc des Princes. Au total, sept bus et quatre mini-vans effectueront dimanche le trajet depuis les Bouches-du-Rhône. Une douzaine de stadiers de l'Olympique de Marseille les accompagneront. L'ensemble des supporteurs se rassembleront sur une aire d'autoroute peu avant leur arrivée en Ile-de-France où ils seront pris en charge par les forces de l'ordre qui les escorteront jusqu'au stade de la porte de Saint-Cloud pour éviter tout débordement. A l'intérieur de l'enceinte, il leur a été interdit d'introduire des banderoles à messages, des mégaphones et des tambours. Les bâches des différents groupes et les drapeaux ont en revanche été autorisés.

Avant la rencontre, les 45 000 personnes présentes dans le Parc des Princes auront l'occasion d'assister à un spectacle son et lumière animé par un DJ. Le coup d'envoi du feu d'artifice des meilleurs ennemis de la L 1 est, lui, programmé à 21 heures.


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Mathieu Valbuena : «Ibra est un génie»

Avant le clasico, Mathieu Valbuena affiche sa détermination tout en se montrant élogieux à l'égard de l'équipe parisienne.

Il tombe beaucoup mais se relève de tout. Mathieu Valbuena, 29 ans, aime l'ambiance électrique des clasicos, se rappelle parfaitement de ce coup de Clément Chantôme qui lui cassa le nez un soir de novembre 2010. Dimanche, le meneur de jeu disputera peut-être son dernier match au Parc des Princes sous les couleurs de l'OM, et ce duel lui manquera.

Connaissez-vous l'écart qui vous sépare au classement du PSG ?

Mathieu Valbuena. Vingt points, non ?

18... Dans ce sens, à ce stade du championnat, c'est un record...

Paris est programmé pour remporter la Ligue des champions dès cette année. Mais j'ai un sentiment de regret. Dix-huit points, ça fait un sacré écart, même s'ils ne les ont pas volés. On les a bien aidés. On fait un championnat assez moyen vu nos objectifs, on a perdu trop de points bêtement. Avec beaucoup plus de régularité et de rigueur, on aurait pu notamment titiller Monaco.

Que peut espérer l'OM au Parc ?

Aujourd'hui, tout le monde nous condamne à une défaite, sauf peut-être quelques fans. On n'a rien à perdre, on doit jouer ce match avec une confiance totale, un état d'esprit irréprochable. Beaucoup se sont cassé les dents sur ce PSG, mais on peut rivaliser. On a un effectif de qualité qui, sur un match, peut se montrer à la hauteur des événements. On doit sortir sans amertume.

A l'inverse du match aller, le 6 octobre dernier ?

On fait un très bon début de match. Mais après le penalty, quand on mène 1-0, on recule, on est beaucoup plus attentistes, on manque d'ambition. L'an dernier, on perd 2-0 (le 24 février 2013) mais on fait un super match, on a plein d'occasions, à un moment donné, ils n'arrivent plus à ressortir les ballons. On s'est mis au niveau.

Vous restez quand même sur cinq défaites d'affilée à Paris. Vous sentez-vous parfois démunis ?

Il y a un peu d'impuissance, parce que tu sais en début de saison que ton championnat se résume à la 3e place. Mais sur une rencontre, tout est jouable. Lors de nos matchs aller contre Monaco et Paris, il y a eu des moments intéressants. On les a fait souffrir. Cela a été plus délicat lors des secondes périodes. Mais il faut être constant du début à la fin face à de telles équipes.

La défaite la plus lourde de l'OM au Parc remonte à 1978 (5-1). Vus les scores de certains matchs du PSG cette saison, craignez-vous un tel revers ?

Pas du tout. On se déplace avec de l'ambition, on veut tout donner, les embêter un peu. Tu ne penses pas à l'option valise ! Même si on s'attend à souffrir, on a la capacité de les perturber. Je n'y vais pas pour prendre une valise mais pour gagner !

Ce PSG est-il la meilleure équipe de l'histoire moderne de la L 1 ?

Oui, je pense. Ils sont costauds à tous les postes, ce sont des internationaux avec de l'expérience et surtout, ça joue au ballon. On voit une vraie équipe, ce n'est plus une compilation d'individualités comme la saison dernière. Ils ont un bloc-équipe, un état d'esprit, cette capacité à aller vers l'avant, à défendre ensemble. Paris peut battre tout le monde, même des grandes équipes en Ligue des champions.

Peut-on considérer Ibrahimovic comme un génie ?

Tout le monde s'attarde sur lui et j'ai l'impression que les gens sont surpris ! Mais attendez, on le connaissait avant, non ? Je n'ai pas attendu qu'il soit à Paris pour savoir qu'il était fort. Je ne comprends pas trop. Il était à Milan, l'Inter, la Juve, le Barça, il marquait ses buts. Et le public français ne savait pas qu'Ibra était un génie ?

Vous êtes plutôt Ibra ou Cavani ?

Alors Cavani, c'est vraiment un exemple. Il n'est pas avare d'efforts, il va bosser, il a un coffre de fou. Quand tu défends comme ça, il faut être frais devant le but ! Ibra défend un peu moins, mais quand il a le ballon, il va faire des trucs extraordinaires avec. Ce sont des gens nés pour marquer. Ils ont une grosse frappe, ils sont physiquement puissants et très inspirés. Il ne leur faut pas 36 occasions pour mettre un ballon au fond. Et ce sont des mecs qui n'ont pas besoin de motivation pour un clasico, celle-ci est innée. Ibra sait que c'est un rendez-vous, il est là pour être performant, il laisse le folklore à d'autres.

Qui recruteriez-vous à Paris pour le mettre dans votre équipe ?

Ibra. Ou Blaise Matuidi qui raffole du box-to-box (d'une surface à l'autre), il nous fait du bien en équipe de France, il casse les lignes, se projette vite vers l'avant.

Comment jugez-vous votre saison ?

Mitigée. J'ai fait une énorme saison l'an dernier. J'ai réalisé un bon début d'exercice avant deux mois compliqués puis une blessure à Lille qui m'a écarté des terrains pendant six semaines. Ce n'est pas la meilleure saison que j'ai pu faire, mais je compte sur le sprint final pour être plus performant.

Comment avez-vous vécu la convalescence ?

Ça m'a permis de me régénérer. Au fil des matchs, j'ai plus de peps. Les blessures ne sont jamais anodines. Ça m'a permis de me laver la tête, d'avoir plus de recul. Il y a une forme de solitude aussi, mais le docteur de l'OM, Christophe Baudot, est un ami et il a été aux petits soins. Ma compagne Fanny a aussi veillé sur moi.

Vous n'avez pas tourné en rond ?

Un peu ! Une semaine à la maison sans rien faire, c'est déjà très dur. J'en ai profité pour regarder des séries. J'aime bien « Dexter », « Homeland », « Braquo », « Mafiosa ».

Quelle différence y a-t-il entre le Valbuena d'aujourd'hui et le Valbuena de 2006 ?

Il a pris de l'âge ! Attention, il n'est pas vieux, il n'a pas encore d'arthrose ! J'ai pris de la maturité.

Le Brésil, vous y pensez le matin en vous rasant ?

Depuis pas mal de temps. J'imagine des images de foule, de fête autour du stade, dedans, des couleurs vives, notamment celles du Brésil. Je rêve d'une grande Coupe du monde.

Vous êtes apprécié par les fans de l'équipe de France mais souvent sifflé dans les stades en France...

Oui, c'est un peu paradoxal ! Quand l'OM se déplace, je suis souvent le plus sifflé. Peut-être que je suis aussi l'emblème de cette équipe. Parfois, les gens ne font pas l'assemblage entre le joueur de l'Olympique de Marseille et l'international. Ça ne me dérange pas sur le terrain. Je sais que je suis globalement apprécié, je suis quelqu'un qui ne triche pas. Et ça ne changera jamais.


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Deschamps: «Digne a un grand potentiel»

Le sélectionneur a divulgué 24 noms pour affronter les Pays-Bas mercredi 5 mars au Stade de France. Il a expliqué ses choix, s'arrêtant plus particulièrement sur deux des trois Parisiens convoqués (Digne, Cabaye et Matuidi).

Pourquoi avez-vous convoqué Lucas Digne alors qu'il joue rarement avec le PSG ?

DIDIER DESCHAMPS. Lucas Digne joue peu ces derniers temps, même si depuis le début de la saison, il a joué une vingtaine de matchs toutes compétitions confondues. Il en est à sa troisième saison en Ligue 1, a joué la Ligue des Champions avec Lille, il est champion du Monde avec les moins de 20 ans et jusqu’à maintenant, il est un titulaire en Espoirs. Le relatif peu de temps de jeu qu’il a ne l’empêche pas de répondre présent lorsque Laurent Blanc ou Willy Sagnol font appel à lui avec le PSG ou les Espoirs. C’est un jeune joueur avec un grand potentiel. C’était le moment pour moi de le faire venir dans ce groupe.

Même constat pour Yohan Cabaye, l'un de vos hommes de base ?

La première partie de saison, il a beaucoup joué. Il est arrivé en cours de route au PSG dans un effectif important en qualité et en nombre. Le nombre de compétitions que joue le PSG va lui donner des possibilités. J’espère qu’il aura un peu plus de temps de jeu.

Son retour en France est-il un bon signal pour la Ligue 1 ?

Je ne vois pas de signe positif ou négatif, les joueurs gèrent leur carrière. Moi ce qui m’importe c’est qu’ils soient performants. Le PSG est très performant sur la scène internationale. Il fait partie des grosses écuries sur le plan européen. Pour la Ligue 1 et le football français, c’est bénéfique d’avoir une telle locomotive.


Le Parisien.fr


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Varino
posté 28/02/2014 11:15
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Le PSG leur donne les moyens

Pour se rapprocher des plus grands clubs européens et optimiser a préparation de ses joueurs, le club parisien a profondément modifié son fonctionnement et son organisation depuis 2011.


LE PSG VERSION QATAR a opéré une vériitable révolution culturelle depuis l’été 2011. Pour mettre en place à Paris un «ADN de la victoire » calqué sur le modèle des plus grands clubs européens, Leonardo, l’ancien directeur sportif, a imposé de nouvelles methodes, avec l’aide de Carlo Ancelotti, le prédécesseur de Laurent Blanc sur le banc. Le staff parisien a ainsi été sensiblement étoffé : aujourd’hui, une quinzaine de personnes seconde l’entraîneur, contre une dizaine auparavant. En incluant le staff médical, les analystes, les gens en charge de la diététique, de l’intendance, de la sécurité et de la communication, près d’une trentaine de personnes travaille au quotidien avec les joueurs.

Au Camp des Loges, les entraînements sont plus intensifs. La règle de ponctualité s’est faite plus stricte. Les joueurs arrivent plus tôt et restent plus tard, après une séance, pour travailler physiquement, pratiquer des soins. Un suivi athlétique individualisé et scientifique a été mis en place. Chaque joueur dispose d’un GPS qui analyse en temps réel ses performances. Des déjeuners ont aussi été institués pour nourrir l’esprit de groupe mais, surtout, contrôler l’alimentation des joueurs. Avant chaque déplacement, le PSG transmet aux hôtels le menu qu’il souhaite.

Ce surcroît d’exigence dans la performance est aussi passé par les joueurs étrangers. Thiago Silva, pour ne citer que lui, est capable de venir au Camp des Loges un jour off, de sa propre initiative, pour faire des tours de terrain et se renforcer physiquement. Un professionnalisme et une rigueur que saluait déjà Ancelotti. Au départ, les Français n’ont pas forcément apprécié de bousculer leurs habitudes, ce qui a pu créer une fracture au sein du groupe. Mais la plupart ont rapidement intégré le nouveau logiciel parisien, comme Blaise Matuidi, Christophe Jallet, Adrien Rabiot, Lucas Digne ou Zoumana Camara, même si Jérémy Ménez a mis plus de temps.



Spoiler :
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Les joueurs français travaillent-ils assez ?

Ces derniers mois, le professionnalisme des joueurs français a été ouvertement critiqué.Pour certains étrangers passés par la Ligue 1, il y a un vrai problème de comportement.


AUTANT le dire tout de suite, essayer de montrer que les joueurs français sont intrinsèquement feignants et je-m’en-foutistes ou, à l’inverse, de bons petits soldats est un sujet casse-pipe. Les généralités servent rarement la vérité. Mais soulever le tapis pour y dissimuler les critiques formulées récemment par les étrangers qui découvrent notre Ligue 1 n’est pas non plus raisonnable. L’attaque est principalement venue du Paris-SG (voir par ailleurs), avec les commentaires de Carlo Ancelotti et de Gregory Van der Wiel. Et ce n’est pas un hasard de la part d’une équipe qui se construit pour gagner un jour la Ligue des champions, chose peu courante dans nos contrées depuis soixante ans. Ces mots ont mis la Ligue 1 en face de l’image qu’elle renvoie hors de nos frontières. « Sauf pour Barton, qui me fatigue, il y a une vérité dans tout ça, assure Jonathan Zebina, le défenseur de Toulouse, international passé par l’AS Rome et la Juventus Turin. Quand quelqu’un comme Ancelotti, l’un des entraîneurs qui a le plus gagné au monde, un mec plutôt “à la cool”, fait des déclarations comme celles-là, c’est qu’il est temps de se poser les bonnes questions.»

DES CRITIQUES JUSTIFIÉES ? ZEBINA : «SANS ÊTRE MÉCHANT, IL Y EN A PAS MAL QUI ARRIVENT EN PRO PAR DÉFAUT»

« Il n’y a pas de culture de la gagne, ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. » Avant tout le monde, Leonardo s’était mis le football français à dos, en mars 2012. Critiquer le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs de L 1 deux mois avant de se faire ravir le titre de champion de France par Montpellier était osé. Mais, sur la culture de la gagne, l’ancien directeur sportif du PSG n’avait pas totalement tort. L’indice UEFA des clubs français est là pour le confirmer, comme le zéro pointé de l’OM cette saison en phase de groupes de la Ligue des champions ou l’élimination en barrages de Lyon. Le palmarès des clubs français en Coupes d’Europe (une C1, une C2) rappelle néanmoins que le phénomène ne date pas d’hier.
Quand Joey Barton affirme qu’on se donne plus à l’entraînement en Angleterre, il trouve un écho favorable auprès de Julien Faubert (voir par ailleurs), qui n’a pourtant pas connu le top de la Premier League à West Ham. Quand Carlo Ancelotti souligne que les joueurs français du PSG n’ont pas une mentalité de gagnants, les faits lui donnent raison puisque seul Blaise Matuidi arrive à s’imposer dans l’équipe type parisienne pour l’instant. Gregory Van der Wiel, lui, a ciblé plus particulièrement les jeunes. L’investissement au quotidien des générations émergentes fait aussi débat dans d’autres clubs français. Notamment à Marseille, qui a dépensé grosso modo 26 M€ pour Florian Thauvin, Giannelli Imbula, Mario Lemina et Benjamin Mendy, l‘été dernier. « C’est vrai, peut-être que les jeunes de l'OM ne travaillaient pas beaucoup, a lâché le défenseur brésilien de l’OM Lucas Mendes, interrogé la semaine dernière en conférence de presse. Mais leur mentalité a changé. » Peut-être aussi parce que le club phocéen a pris la mesure du problème en se montrant plus strict, notamment sur les retards à l’entraînement, qui avaient valu à Mendy de passer Lille-Marseille (0-1, 4 décembre) en tribune. « La France est devenue un Championnat de formation et, sans être méchant, il y en a pas mal qui arrivent en pro par défaut, note Jonathan Zebina. Pour atteindre le top niveau, il faut repousser ses propres limites. C’est une discipline et la discipline n’est pas l’une des qualités de la jeunesse. » Le problème ne s’est toutefois pas manifesté partout : «Notre expérience avec les joueurs français a été bonne, témoigne Braulio Vazquez, ancien recruteur puis directeur sportif du Valence CF. Que ce soit Feghouli, Rami, Mathieu, ou même Tino français mais qui venait de France, nous n’avons eu aucun problème de ce genre, tous travaillaient et s’entraînaient bien. »

NOTRE FORMATION EST-ELLE SI BONNE ? RAMPILLON : «ON N’A PEUT-ÊTRE PAS PRIS LE BON CHEMIN»

La formation française s’exporte toujours aussi bien à l’étranger, comme le prouve la présence de Lyon et de Rennes dans le top 5 européen des clubs ayant formé le plus de joueurs évoluant dans les cinq grands Championnats. Dans le domaine technique, il n’y a pas grand-chose à redire. Pour le reste… «On n’a peut-être pas pris le bon chemin, assume Patrick Rampillon, le responsable du centre de formation de Rennes. Les formateurs doivent se poser la question : c’est quoi un joueur de haut niveau ? Il faut être plus exigeant. La valeur footballistique ne suffit pas. L’individu compte également. Il faut aussi une cohérence du club de A à Z sur un projet de jeu, un projet de vie. C’est la force d’un Barça ou d’un Bayern.»

Dans le même esprit, l’Allemand Peter Zeidler, ancien entraîneur à Tours (L2), adjoint à Hoffenheim (Bundesliga) et aujourd’hui coach de la réserve du Red Bull Salzbourg en Autriche, souligne : « Il y a de très bons éducateurs en France, mais il faut donner plus d’importance à l’école. Le côté physique, tactique a pris trop d’importance dans la formation. Vous avez peut-être négligé les aspects personnalité ou valeurs humaines qui font les joueurs d’équipe. » Sur ce thème-là, la fameuse génération 1987 (Hatem Ben Arfa, Karim Benzema, Jérémy Ménez ou Samir Nasri…), championne d’Europe des moins de 17 ans en 2004, a bousculé les codes. « Cette génération a tout eu sauf l’éducation, lance Frédéric Guerra, qui fut l’agent de Ben Arfa. C’est une vraie génération de compétiteurs, mais en tout : ego, argent, conneries. Quand Hatem a signé à Lyon son premier contrat pro pour 70 000 euros par mois et 600 000 euros à la signature, il est sorti du bureau en me disant : “Tu m’as fait signer un contrat de merde sont depuis perdus en route, comme Gaël Kakuta ou Yann Mvila, disparu des radars au Rubin Kazan, en Russie. « C’est du gâchis, admet Rampillon à propos de l’ancien Rennais. Son talent méritait mieux. »

DES CLUBS AUSSI COUPABLES ? UN RECRUTEUR : «LES CLUBS FRANÇAIS ONT DONNÉ PLEIN DE POGNON À DES GAMINS DE DIX-SEPT ANS»

Vrai séisme à l’époque, la signature de Jérémy Aliadière à Arsenal à l’âge de seize ans, en 2000, a lentement enclenché un mécanisme pervers et inflationniste. « Les clubs français ont pris peur et ont commencé à donner plein de pognon à des gamins de dixsept ans » , raconte un recruteur d’un grand club européen. Avec pas mal de dégâts collatéraux sur les attitudes. Dans une interview au JDD de dimanche dernier, Michel Platini, a soulevé, lui, le problème plus général du laxisme des clubs français. « Les joueurs français n'arrivent pas en retard à l'entraînement dans les clubs étrangers » , a glissé le président de l’UEFA. « Si un joueur arrive deux ou trois fois en retard et que tu te dis : “Je vais quand même le faire jouer car j’en ai besoin”, là, c’est le début des problèmes, assure Zebina. En Italie, l’importance d’un investissement financier sur un joueur ne passait pas avant la ligne de conduite du club. C’est la grande différence avec la France. » Dans le Championnat français, les discours de fermeté des dirigeants s’arrêtent souvent où commence l’intérêt sportif et financier du club. On a pu le constater à Lille l’été dernier avec le transfert de Florian Thauvin. Ou début février, quand Mbaye Niang, l’attaquant de Montpellier, a joué deux jours après une garde à vue pour un accident de la route avec délit de fuite, qui lui a valu depuis une condamnation à dix-huit mois de prison avec sursis. « À la Juve, j’ai vu de grands joueurs passer et pas un seul sortir du rang, conclut Zebina. Si c’est le cas, tu es vite rappelé à l’ordre. Et si tu ne veux pas comprendre, au mercato suivant, tu es sur la liste des trans-



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« À un moment, on leur a laissé faire beaucoup de choses »

LAURENT GUYOT, sélectionneur de l’équipe de France des moins de 17 ans et ancien directeur du centre de formation de Nantes, regrette la permissivité
excessive accordée ces dernières années aux jeunes joueurs français.


LAURENT GUYOT est un homme pondéré. Au moment de commenter les propos récents de Carlo Ancelotti, l’ancien défenseur, sélectionneur de l’équipe de France des moins de 17 ans depuis sept mois, s’entoure d’infinies précautions : « Je suis Laurent Guyot, je ne vais pas juger les propos d’un entraîneur comme Carlo Ancelotti. Compte tenu de son palmarès et de son expérience, on peut lui faire confiance sur la justesse de son analyse.»
Une fois cela établi, l’ex-directeur du centre de formation de Nantes (2005-2009) a livré sa vision sur l’évolution du comportement des jeunes formés en France : «Après 1998, il yaeuune augmentation des joueurs recrutés. Des jeunes qui représentaient un investissement financier important et sur lesquels il fallait avoir des résultats. Ces joueurs-là, on les a trop protégés. Ce qui a occasionné des errements éducatifs importants. Plus globalement, à un moment, en France, pour peu que le joueur fasse gagner son équipe l e week-end, on leur a laissé faire beaucoup de choses.»
Au moment d’établir les remèdes éventuels à ces « errements éducatifs» , Guyot, qui refuse toute « diabolisation d’une génération », se veut pragmatique : « Il y a une grosse réflexion à mener. Ces joueurs-là passent entre les mains d’éducateurs. Soit on se dit, c’est comme ça et on laisse tomber, soit on fait comprendre à ces jeunes, via des sanctions ponctuelles fermes, que ce n’est pas le comportement approprié et que cela aura des conséquences plus tard sur leur carrière. Et d’expérience, en général, la seconde option fonctionne.»
Willy Sagnol, le responsable des sélections nationales, rejoint Guyot sur l’intérêt d’un interventionnisme régulier en matière disciplinaire. « De par mon cursus en Allemagne, je déteste le manque de ponctualité, explique l’ancien latéral du Bayern Munich, sélectionneur des Bleuets depuis août dernier. En Espoirs, sur les deux ou trois premiers rassemblements, nous avons eu quelques soucis de retard et mis en place un système qui nous donne satisfaction. Il faut donc parfois recadrer, mais je regrette qu’on stigmatise trop cette génération. Les jeunes joueurs actuels ne sont pas moins ponctuels que leurs aînés.» Sagnol juge ainsi la position de Carlo Ancelotti et de Gregory Van der Wiel trop ferme : « Je ne suis pas forcément d’accord avec eux. Pour moi, c’est davantage un problème culturel, lié à notre côté latin, qu’un problème professionnel. Ça me dérange qu’Ancelotti, issu de l’école italienne, où les résultats de la formation sont catastrophiques, puisse évoquer seulement cela. Nous sommes réputés pour avoir l’une des meilleures formations au monde. Un Français par exemple, par rapport à un Italien, saura faire face à une situation d’imprévu sur un terrain. On est moins formatés. Quant à ceux passés par l’école de l’Ajax (comme Gregory Van der Wiel), qui ne sort pas un joueur depuis des années, ils devraient se regarder dans la glace avant de donner des leçons.»



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« En Angleterre, ça ne râle jamais »

JULIEN FAUBERT, le défenseur bordelais, passé par West Ham et le Real Madrid, constate lui aussi une différence de mentalité entre les joueurs français et les autres.


- Pas toujours. J’en ai eu quatre en cinq saisons (à West Ham). Rien à dire sauf sur Avram Grant (en 2010-2011). C’était une catastrophe. On ne le voyait jamais. Il ne e Bord e l a i s J u l i e n Faubert a joué cinq saisons en Angleterre (2007-2012), entrecoupées de quelques mois au Real Madrid (de février à mai 2009). En Espagne, il a connu, sur une période très courte, ce qui se fait de mieux dans l’un des plus grands clubs européens. À West Ham, en revanche, il a évolué dans une équipe moyenne de Premier League. Dans les deux cas, le défenseuroumilieudetrenteansapu se rendre compte d’une certaine exigence, qui fait parfois défaut aux joueurs de Ligue 1.
Photo Frédéric Mons/
MARSEILLE, STADE-VÉLODROME, 22 DÉCEMBRE 2013. – Julien Faubert (à gauche) à la lutte avec Souleymane Diawara, en L 1, lors de Marseille-Bordeaux (2-2).
« CARLO ANCELOTTI, Gregory Van der Wiel ou Joey Barton ont critiqué le comportement des joueurs français, mais estce qu’on bosse plus en Premier League ?
- En Angleterre, ce sont des travailleurs. Ils sont déconneurs à l’extérieur, dans le vestiaire. Mais sur le terrain, ça travaille et ça ne râle jamais, c’est surtout ça. Qu’ils soient sortis la veille, qu’ils aient bu la veille, ils sont opérationnels. Ça ne râle pas, ni pour les séances physiques ni pour le travail de musculation. Oui, c’est vraiment différent.
À l’étranger, le joueur français a donc la réputation de se plaindre ?
- C’est l’image que l’on dégage. Quand je suis arrivé à West Ham, on m’a bien fait comprendre que j’étais le petit Frenchy, celui qui passe son temps à se plaindre et râle dès qu’il prend un coup… On a cette réputation même en Espagne. Mais ça ne concerne pas que le foot. Àl’étranger, le Français est celui qui fait grève…
Est-ce vrai de dire qu’en France les joueurs sont moins professionnels ?
- Ça arrive ici que les joueurs aient certains états d’âme… Ce que tu ne vois pas en Angleterre. Quand le préparateur physique, et je ne parle même pas de l’entraîneur, te dit de faire un truc, tu n’entends personne râler. Du plus ancien au plus jeune. C’est une question de mentalité, aussi.
Les entraîneurs sont-ils plus exigeants ?
participait jamais aux entraînements. C’était son adjoint, un mec de qualité, qui bossait… Lui, il partait même en vacances pendant la semaine. Il était à la cool. C’est bien pour ça qu’on est descendus mêmes’il y a une part de responsabilité de l’équipe, bien sûr. Sinon, j’ai eu Gianfranco Zola, l’école italienne, associé avec un Anglais, Steve Clark, je me suis régalé. Avec Alan Curbishley aussi, c’était super.
Van der Wiel a pointé du doigt plus précisément le comportement des jeunes Français au PSG. Y a-t-il une différence avec l’Angleterre ?
- On a des jeunes respectueux à Bordeaux. Ce n’est pas le cas dans tous les clubs français. Mais, en Angleterre, c’est encore l’ancienne école avec les gamins de dix-sept ou dix-huit ans, encore amateurs ou tout jeunes pros. Quand tu entres dans le bus, les jeunes restent debout tant que les titulaires ne se sont pas assis. C’est extraordinaire. Ils attendent aussi que tous les anciens soient partis avant d’aller sur la table de kiné par exemple. Ils ont ce respect qu’on ne retrouve pas partout en France.
Quand un joueur arrive en retard en Angleterre, quelles sont les réactions ?
- Au niveau des sanctions, ça fait beaucoup plus mal qu’en France, sincèrement. Tu peux être envoyé chez les jeunes, et ce n’est même pas l’équivalent de la CFA en France, ce sont les 15-18 ans. En France, on parle d’amendes. En Angleterre, de retraits sur salaire. Et c’est calculé par semaine. Tu peux avoir une, deux ou trois semaines de retenue sur salaire. Donc, on évite d’arriver en retard en Angleterre. Il ne faut pas rigoler avec ça.
En France, il y a cette tradition de lever un peu le pied à l’entraînement en fin de semaine. Est-ce qu’en Angleterre les joueurs sont vraiment à fond même les veilles de match lors des oppositions ?
- Ce n’est pas une légende. C’est la réalité. Dulundi au vendredi, les joueurs sont au taquet. Une veille de match, je me suis fait exploser l’arcade sur un coup de coude. C’est commeça, c’est la mentalité. Et l’intensité des entraînements est tout le temps égale. J’adore cet engagement total. Parfois, je prenais des coups, je me plaignais. Les mecst’envoyaient chier. Et les entraîneurs… Si tu ne mettais pas le pied quand il le fallait, même les veilles de match, ils te demandaient pourquoi. Si tu répondais “mais, demain, il y a un match !”, ils te lançaient “I don’t care !” (Je m’en fous). En France, ce n’est pas forcément pareil, il faut faire attention aux joueurs titulaires. Bon, au Real, il fallait faire at-
tention à certains joueurs aussi...
Justement, au Real Madrid, on suppose que l’exigence était encore plus grande…
- Au niveau du professionnalisme, tout est hors norme là-bas. Il y a quatre ou cinq kinés, deux docteurs… C’est incomparable avec les autres clubs. Avant le match, il y avait toujours ce cri : “Un, deux, trois, Madrid !” Et là, tu voyais le visage des mecs changer. C’est le très haut niveau. Et puis j’ai vu des bêtes de travail comme Sergio Ramos ou Fabio Cannavaro. Ils faisaient de la muscu avant et après les entraînements. Même à leur niveau de stars, ils continuaient à travailler.
Finalement, est-ce qu’il y a cet amour du métier de footballeur en France, notamment chez les jeunes générations ?
- Ils n’ont pas forcément la même vision des choses qu’à l’époque où j’ai commencé. Mais on ne peut pas leur jeter la pierre. C’est aussi l’environnement autour du foot qui a pris plus de place : la célébrité, l’argent. Ça existait avant, mais ç’avait moins d’importance, surtout dans les jeunes années. Moi, je voulais bien gagner ma vie, c’est vrai, mais, honnêtement, quand je suis parti de Cannes (en 2004), je voulais surtout jouer en Ligue 1. Les motivations, aujourd’hui, sont peut-être différentes. On veut vite gagner de l’argent. Mais on ne peut pas en vouloir à des jeunes auxquels on donne directement des gros salaires de se croire arrivés tout de suite.»



L'Equipe


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Varino
posté 01/03/2014 07:22
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Serein comme Cabaye

Titularisé une seule fois depuis son arrivée, le milieu international français du PSG s’intègre en douceur dans son nouvel environnement.


À L’HEURE où le professionnalisme des joueurs français est vilipendé, Yohan Cabaye ressemblerait presque à un intrus dans ce paysage si décrié. Depuis sa signature à Paris, le 29 janvier, en provenance de Newcastle, le milieu international de vingt-huit ans figure toujours parmi les premiers arrivés aux entraînements, au Camp des Loges, quand sa discipline et sa rigueur dans le travail tranchent avec les critiques régulièrement formulées à l’endroit de certains de ses compatriotes.

Pourtant, Cabaye, titularisé à une seule reprise sous ses nouvelles couleurs, contre Valenciennes (3-0, le 14 février), ne dispose pas d’un temps de jeu monstrueux, loin de là, mais il refuse de se cacher derrière cet argument pour bouder, se lamenter ou regretter, pas plus en privé qu’en public d’ailleurs, son transfert hivernal.

Cabaye est avant tout pragmatique. Il savait qu’un changement de club à ce moment de la saison ne lui offrirait pas un confort évident.

L’ancien Lillois débarque dans un effectif où le milieu à trois est rodé, aguerri, sans cesse loué pour ses performances, et son arrivée dans la capitale relevait moins d’un problème de qualité à ce poste que d’une volonté de renforcer le groupe pour être en mesure d’évoluer sur tous les tableaux. « Visiblement, il ne s’offusque pas de cette situation, relève un habitué du Camp des Loges. Depuis que Yohan est là, il est hyper poli et va volontiers vers les autres. »

IBRAHIMOVIC APPRÉCIE SON CARACTÈRE ET SA QUALITÉ DE PASSE

Conscient, depuis son passage à Newcastle, des risques de clans liés à la présence massive de joueurs issus de mêmes pays ou parlant la même langue, Cabaye discute avec tous ses coéquipiers, sans distinction de nationalités, et cherche à s’intégrer dans un groupe qui vit ensemble depuis un an et demi. On l’a vu plaisanter, avant des entraînements, avec Lucas Digne, Blaise Matuidi ou Jérémy Ménez, bien sûr, mais aussi avec Marco Verratti et le Brésilien Lucas. Il s’est également rapproché de Dario Fort, le kiné venu de l’AC Milan, proche de Zlatan Ibrahimovic.

Zlatan, justement, découvre petit à petit son nouveau partenaire français et apprécie son caractère et sa qualité de passes. Lors de son entrée en jeu, à Toulouse (4-2, le 23 février), le milieu français (26 sélections, 2 buts) a eu la bonne idée de lui servir un coup franc sur le front, à l’origine du troisième but parisien, avant de lui livrer un caviar comparable, neuf minutes plus tard.

À l’exception de sa performance à Monaco (1-1, le 9 février), Cabaye n’a jamais déçu lorsque Laurent Blanc a fait appel à lui. L’entraîneur du PSG a insisté auprès de sa direction pour recruter celui qu’il avait lancé en équipe de France, en août 2010, et il était presque plus heureux que lui, à Leverkusen (4-0, le 18 février), quand le néo-Parisien a marqué son premier but avec le PSG. Avant de signer son contrat de trois ans et demi, il avait reçu l’assurance de son nouvel entraîneur qu’il ne serait pas réduit à un statut de doublure permanente.

Ce dernier lui avait également précisé qu’un peu de patience serait nécessaire mais que sa place en équipe de France ne serait jamais en danger. Jusqu’ici, il n’a pas menti.



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Pastore préservé ?

Edinson Cavani a effectue hier, une seance au cours de laquelle il s'est exerce de longues minutes devant le but. Si l'attaquant international uruguayen s'est tenu la cuisse droite a une ou deux reprises, c'etait davantage pour se rassurer qu'en raison d'une douleur quelconque.

Un mois apres sa blessure contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier), il devrait effectuer son retour dans le groupe mais il ne sera pas forcement sur la pelouse au coup d’envoi contre l’OM, demain. Jeudi, lors d’une opposition face à la réserve du club, Cavani ne figurait pas dans l’équipe des titulaires mais évoluait sur terrain réduit avec Javier Pastore, notamment. L’Argentin traverse une période de fatigue physique et pourrait être préservé ce weekend.

Ça ne devrait pas être le cas, en revanche, de Gregory Van der Wiel. La semaine dernière, le latéral droit néerlandais s’est rendu à Munich pour consulter dans la clinique du docteur Müller-Wohlfahrt, à cause d’une douleur persistante à un genou. Si Christophe Jallet a repris l’entraînement collectif et pourrait figurer dans le groupe, il ne semble pas encore prêt à assumer un rôle de titulaire dans un match de ce niveau après une absence de deux mois et une opération d’une hernie discale. Enfin, le PSG a annoncé hier une prolongation de contrat de Maxwell jusqu’en 2015, ce qui
peut paraître surprenant dans la mesure où le premier contrat du latéral gauche brésilien prenait fin en 2015 ! En fait, Maxwell (32 ans) a juste signé un nouveau bail avec une revalorisation salariale mais sans prolongation de durée, comme nous l’annonçions dans notre édition du 19 février.

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi.



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« Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Qu’ils jouent mal ? »

JOSÉ ANIGO, l’entraîneur marseillais, a reconnu la qualité du PSG actuel et évité toute polémique à la veille du choc entre les deux équipes.


APRÈS DES SÉANCES ouvertes au public toute la semaine, l’OM s’est refermé sur lui-même, hier, à l’approche du choc contre le Paris-SG, demain. Initialement ouvert à la presse, l’entraînement s’est transformé en huis clos au bout de vingt minutes.

En ce moment, José Anigo change régulièrement de système de jeu, de jour en jour. Hier, les Marseillais ont travaillé lors de l’opposition la défense à cinq, comme à Saint-Étienne il y a quinze jours (1-1, 16 février).

À l’issue de cette rencontre, l’entraîneur phocéen avait d’ailleurs admis la possibilité de reconduire ce schéma contre le PSG. Rien ne dit cependant que les Olympiens se présenteront comme ça au Parc des Princes. Après la victoire contre Lorient (1-0), le week-end dernier, Anigo était revenu à un discours moins frileux. « On va jouer » , avait-il notamment promis. Hier, en conférence de presse, même s’il a savamment entretenu le mystère sur ses réelles intentions, le ton était identique.

« Les équipes qui regardent les Parisiens jouer et défendent bas finissent toujours pas craquer, a expliqué le technicien marseillais. C’est difficile, contre eux, de tenir une heure et demie en ne faisant que défendre. On s’attend à avoir moins le ballon que d’habitude et à courir après, oui. On va essayer de ne pas être spectateurs mais acteurs de cette rencontre. »

Cela n’a pas toujours été le cas avec un PSG-OM, mais hier l’ambiance au centre Robert-Louis Dreyfus était au respect de l’adversaire. « Sur un match, on est capables de s’élever à leur niveau, a assuré Mathieu Valbuena. Mais les Parisiens n’ont pas beaucoup de faiblesses. Ils marquent beaucoup de buts, en prennent peu. Ils sont invaincus à la maison en Championnat… » Compliments sur Zlatan Ibrahimovic, sur le jeu et le collectif parisiens : ceux qui attendaient une vacherie hier, lors de la conférence de presse, ont été déçus même si, dans l’entretien qu’il nous a accordé jeudi, André Ayew s’est montré, lui, un peu plus incisif (voir page 8).

« Je préfère quand il y a du piment et je suis un bon client pour ça, a reconnu Anigo, qui a fait très attention pendant vingt-cinq minutes à ne pas sortir de petites phrases polémiques. Ça a dérapé souvent par le passé, et aujourd’hui il y a un devoir de réserve. Un clasico doit être un bon match et rien d’autre. Et puis, quand on aime le foot… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Qu’ils jouent mal ? Ce serait malhonnête. C’est une équipe qui joue très bien. Est-ce que je suis supporter du PSG pour autant ? Non. Bien sûr que non. » Ouf.

L’équipe probable : Mandanda (cap.) – Fanni, Nkoulou, Lucas Mendes, Morel – Be. Cheyrou, Romao, A. Ayew – Valbuena, Gignac, Payet.

L'Equipe


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giovanni pontano
posté 01/03/2014 14:00
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Madar : « Le Classico 1999, c’était un vrai match d’hommes »

L’homme au catogan a joué son premier PSG/OM un soir de mai 1999. À cette époque, l’OM file vers le titre et le PSG lutte pour sa survie. Dans un match bouillant, les Olympiens se font planter deux fois en cinq minutes.


Mickaël Madar utilise les mêmes ballons que dans Olive et Tom

Quels souvenirs gardez-vous des PSG-Marseille ?
C’était des matchs particuliers, surtout celui de 1999. C’est un miracle car on perd 1-0, on est dominés et je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de Rolland Courbis quand il sort Dugarry et Maurice, deux mecs qui leur permettaient de garder le ballon assez haut. Jusque-là, on ne voyait pas le jour. On était asphyxiés. Et là, on a commencé à jouer, car ils ne tenaient plus le ballon devant. Tant mieux, car on était morts au classement. Si on ne gagne pas ce match, on se fait lyncher. J’étais arrivé en janvier et on ne gagnait pas un match. Le titre, l’OM le perd contre nous. Après oui, le PSG/Bordeaux de la dernière journée était particulier.


En quoi celui de 1999 est important dans l’histoire de cette rivalité ?
C’est mon premier, j’en ai donc de drôles de souvenirs. J’avais déjà joué au Vélodrome. Rien qu’avec Sochaux, et j’étais jeune, on avait pris des gifles dans le tunnel. Même mon président avait pris un coup. Mais un PSG-OM, c’est assez spécial. T’as une ambiance électrique. Avec le temps, ce Classico a évolué en bien au niveau de cette violence. Aujourd’hui, les mecs se connaissent tous. Il y a plus d’étrangers dans les deux équipes, notamment au PSG. On parle beaucoup moins de la suprématie de Marseille ou Paris en équipe de France. Avant, les deux équipes formaient le noyau dur des Bleus. On a perdu cette petite guéguerre. C’est mieux pour le spectacle.


Vous vous souvenez de votre match ?
Ce match a compté, pas parce qu’on avait battu Marseille, mais parce que j’avais fait un bon match. Je suis passeur sur les deux buts et je me souviens de Laurent Blanc à la fin du match qui me félicite. Offensivement, on avait fait un bon match. Un match d’hommes. Quand tu sors vainqueur d’un match d’hommes, c’est valorisant. Après ce match, on m’a dit que Rolland Courbis s’était intéressé à mon cas pour un transfert. Si je l’avais su…


Vous faisiez équipe avec Marco Simone en attaque. Pourtant, vous vous étiez pris le bec en plein match peu de temps avant contre Lyon.
Marco, c’était le profil de joueur que je ne pouvais pas voir. J’aimais bien l’homme, mais le joueur pouvait parfois m’énerver. Après, je ne vais pas cracher sur un mec qui a joué à l’AC Milan, qui a gagné des titres, etc. J’ai gagné quoi, moi ? Rien. Par rapport à mon jeu, je n’aimais pas les joueurs égoïstes. Contre Lyon, on perd 1-0 à domicile, il est sur le côté droit de la surface et peut me la glisser au centre, je n’ai plus qu’à pousser la balle dans le but. Mais il préfère se servir de mon appel et frapper petit filet. Ça m’a énervé et j’ai été lui dire dans la foulée : « T’es un enculé. Ce que tu fais, c’est honteux. » Moi, je voyais le bien de l’équipe. C’était peut-être con de ma part, mais bon. Ces comportements égoïstes, ça me rendait malade. Surtout quand tu voyais les autres possibilités offertes par tes partenaires. J’ai joué à La Corogne avec Rivaldo. Il ne jouait que comme ça. Je n’en pouvais plus de ce type. Mais Rivaldo, derrière, il marquait. Tout le temps. Alors tu fermes ta gueule. Le nombre de fois où il se servait de mes appels pour s’ouvrir la porte… Il me faisait toujours croire qu’il allait me donner la balle, alors que non. Mais il plantait derrière. Rivaldo, c’était un génie.


C’est si particulier que ça, l’ambiance autour d’un PSG-OM ?
Au début quand tu entres pour l’échauffement, lors de la présentation des équipes, tu sens qu’il se passe quelque chose dans les tribunes. Mais j’avais fait un Liverpool-Everton six mois avant, j’étais quand même vacciné. En Angleterre, c’est un autre monde. La ferveur est folle. À chaque déplacement d’Everton, peu importe le stade, t’as 5000 mecs des Toffees qui ont fait le déplacement. C’est hallucinant. Après, un PSG-OM, c’est quelque chose quand même. Surtout celui de 1999. Les supporters nous avaient fait comprendre qu’il ne fallait pas perdre ce match. Déjà qu’on avait raté la saison… Courbis nous a remis dans le jeu avec ses changements bizarres. On a repris confiance en retrouvant la maîtrise du ballon. Ça nous a permis d’attaquer et de faire tourner le match en cinq minutes. C’est comme quand Laurent Blanc sort Marco Verratti aujourd’hui. Ce n’est plus le même PSG.


Vous regardez le PSG aujourd’hui ?
Je prends du plaisir à regarder ce club, car on voit des buts. Il y a des bons joueurs, techniques. C’est plaisant. Mais au bout d’une heure, quand ils mènent 3-0, je m’ennuie car il ne se passe plus rien. On se fait chier, ça devient du handball. J’ai envie qu’ils prennent l’habitude de tirer de loin, de centrer plus souvent. Le jour où ils seront mis en danger en faisant leur jeu, ça pourra peut-être leur servir de savoir faire autre chose. La possession de balle peut être stérile. C’est souvent le cas. J’ai besoin de voir cette équipe prendre des risques. C’est pour ça qu’un mec comme Lucas doit tirer son épingle du jeu. Il a cette capacité à prendre les espaces, à effacer des joueurs. Sauf qu’il est maladroit dans le dernier geste.


Propos recueillis par Mathieu Faure

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Varino
posté 02/03/2014 11:03
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« Si je partais à la Juventus maintenant, je ferais un pas en arrière »

MARCO VERRATTI, le jeune milieu italien du PSG, assure vouloir rester à Paris et évoque son style de jeu à risque, qui lui vaut parfois quelques piques de son entraîneur.


Accompagné de son grand frère, il est arrivé avec cinq minutes d’avance sur l’horaire, à l’Hôtel Durey de Sauroy, jeudi dernier, une jolie bâtisse du IIIe arrondissement de Paris, qui abrite le show-room de Puma, son équipementier personnel. Marco Verratti (21 ans) portait un tee-shirt laissant apparaître une impressionnante collection de tatouages sur ses mains, ses poignets et ses bras. Tranquille, volubile et souriant, le milieu international italien du PSG a évoqué de nombreux sujets, y compris les critiques sur son jeu et les questions autour de son avenir.

Ce match contre Marseille, est-il particulier ou est-ce un match comme un autre, pour vous?
– C'est evidemment un match different. On le sent parce que les supporters ne parlent que de ca. Il ne faudra pas qu'on se laisse emporter par l'ambiance autour, qu'on essaye d'en faire trop. Il reste peu de matches et chaque victoire nous rapproche du titre.

Vous souvenez-vous du match aller?
– Ce fut l'un de nos meilleurs matches. Une victoire difficile (2-1, 6 octobre) te reste longtemps en memoire. On n'avait pas bien debute, on se retrouve a dix (et menes apres l'expulsion de Thiago Motta, 31e) et on a eu une superbe reaction.

N’est-ce pas un peu trop facile, pour le PSG, en Championnat ?
– On ne doit surtout pas se dire ça ! Parfois, on a pu arriver trop tranquilles, on prenait certains matches à la légère pendant les dix premières minutes, et on se mettait en difficulté. Il faut toujours qu’on soit au maximum : si on l’est, c’est dur pour n’importe lequel de nos adversaires.

Votre jeu est spectaculaire, risqué, souvent, dans vos sorties de balle. Essayez-vous de changer ?
– Je joue comme ça depuis tout petit. Alors, c’est difficile de changer. Peut-être faut-il que je comprenne mieux quand il y a besoin de le faire ou pas. Je n’aime pas dégager un ballon sans savoir où il va finir. Je préfère le sortir proprement. Même quand je défends, j’essaye de relancer tout de suite l’action et donc je le transmets à un coéquipier, même si je suis pressé par deux ou trois adversaires.

Comprenez-vous les critiques des gens qui vous trouvent un peu fou ?
– Oui, évidemment que je comprends ! Et je sais aussi très bien que, si je perds le ballon et qu’on prend un but, je prendrai une belle engueulade de l’entraîneur ! Bon, j’espère que ça n’arrivera jamais. Mais c’est mon jeu et ça permet aussi de marquer, quand on lance un contre proprement...

C’est aussi votre manière de voir le foot : comme un jeu ?
– Le foot est un divertissement. Un beau geste, c’est mieux qu’une action physique. Après, chacun le voit comme il veut. Le sport devient plus physique, plus tactique, et donc moins spectaculaire, parce que les équipes ont peur de perdre. C’est dommage. Ceux qui vont au stade viennent voir un spectacle. Nous sommes des professionnels, nous faisons un métier. Mais le foot, ça doit être un spectacle.

En avez-vous parlé avec Laurent Blanc ?
– Je sais que je dois prendre le moins de risques possibles. Mais l’entraîneur connaît aussi mon profil. On en parle souvent. Lui aussi était un défenseur technique, peut-être aussi qu’il prenait des risques. Il me dit toujours : “Si tu te sens sûr de toi, fais-le, c’est à toi de comprendre quand c’est vraiment nécessaire.”

Vous souvenez-vous de votre arrivée dans ce vestiaire à l’été 2012, au milieu des stars, alors que vous veniez de Serie B (Pescara) ?
– Au début, c’était difficile. Il y avait tant de grands joueurs que je n’avais vus qu’à la télé. Je les admirais et, d’un coup, je me retrouvais à leur côté. J’étais un peu décontenancé. Mais ce sont des gars normaux, en fait. Et puis ce sont de belles personnes qui m’apprennent aussi en dehors du terrain.

Comment avez-vous reçu les paroles de Laurent Blanc, qui a justifié l’arrivée de Cabaye en disant : “On a un milieu qui prend des cartons, et c’est toujours le même” ?
– Cela fait trois matches (en comptant le match à Leverkusen, 4-0) que je n’en prends pas, c’est bien déjà ! Je ne fais pas de fautes méchantes et je n’en commets que trois ou quatre par match. Je suis un peu trop instinctif. C’est mon caractère, quand je vois un adversaire qui me passe, ça me monte un peu à la tête... Mais j’en ai parlé avec le coach. Au bout du compte, c’est moi qui suis suspendu, donc je me pénalise.

Au moins, vous ne protestez plus...
– J’ai travaillé là-dessus et, cette saison, je n’ai pas pris un seul carton pour cela. En Italie, quand l’arbitre sifflait une faute, tu pouvais discuter avec lui. L’an passé, je suis arrivé sans parler un mot de français. Donc, j’allais voir les arbitres en gesticulant pour obtenir des explications et ils pensaient sans doute que j’étais agressif. Je posais une question mais ils le prenaient mal et me punissaient. Du coup, aujourd’hui, je ne dis plus rien.

Sur le terrain, n’êtes vous pas trop dépendant de Zlatan Ibrahimovic ?
– Quand dans tu as un joueur d'un tel niveau dans ton un équipe, forcément tu es dependant de lui. Comme Messi à Barcelone. On a la chance d'avoir d'autres stars, mais lui, c’est la cerise sur le gâteau. Si je lui donne le ballon, je sais qu’il peut à tout moment réussir un geste qui change tout. Jouer avec lui, c’est fantastique.

Comment vivez-vous les rumeurs sur votre avenir ?
– Ma carrière est courte, mais j’ai compris que ces choses-là ne doivent pas être prises à la lettre. Quand j’étais petit, on m’envoyait partout, un jour ici, un jour là, j’y pensais beaucoup mais aujourd’hui, j’arrive à en faire abstraction. Je sais ce que je veux.

Et que voulez-vous ?
– Je suis très bien ici (il est sous contrat jusqu’en 2018) et je veux y rester longtemps.

Ce n’est pas seulement un discours ? Vous avez une affection pour la Juventus, qui vous suit encore...
– Quand j’étais enfant, j’aimais ce club. Mais aujourd’hui, je suis heureux ici. Le projet du PSG figure parmi les meilleurs au monde. Si je partais à la Juventus maintenant, je ferais un pas en arrière. À Paris, on a la possibilité de tout gagner dans les prochaines années.

Vous avez un rapport particulier avec Carlo Ancelotti. Avez-vous été tenté de le suivre au Real ?
– Si j’en suis là, c’est en grande partie grâce à lui. Mais l’été dernier, il n’y a eu aucun contact, donc je n’ai pas eu l’occasion de me poser la question.

L’été prochain, alors ?
– Non, non... On s’appelle, parfois. Il aime plaisanter, donc on rigole un peu. Mais il sait que je suis très bien ici.

Dans quels domaines souhaitez-vous progresser ?
– Plein de choses. Je suis jeune encore. Je veux surtout essayer de marquer davantage, de frapper plus au but. Le “Mister” me l’a dit, quatre ou cinq buts par an, ça aiderait l’équipe.

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posté 02/03/2014 11:13
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Dur d’être jeune

DANS LES DEUX CLUBS, la formation est considérée comme un axe prioritaire de développement. Mais au PSG, les espoirs ont du mal à trouver une place en équipe première. Et l’OM ne parvient pas encore à attirer les meilleurs jeunes de sa région.



Au PSG, une stratégie ambiguë

LE RECRUTEMENT de Yohan Cabaye pour 24 M€, en janvier, avait suscité un premier malaise dans son esprit. Le choix de Javier Pastore face à Valenciennes (3-0, le 4 février), à sa place de milieu intérieur, l’a confirmé. Adrien Rabiot (18 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2015, notre photo), dont le temps de jeu s’amenuise en 2014 (108 minutes en L 1, 2 titularisations en Coupe de France et Coupe de la Ligue) s’interroge à nouveau sur son avenir au PSG.

Mais le milieu n’est pas le seul talent formé au club dans ce cas. Hervin Ongenda (18 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2016), qui a disparu du groupe professionnel après un début de saison prometteur (190 minutes de jeu, toutes compétitions confondues) réfléchit aussi à un départ. Sous contrat aspirant jusqu’en juin, Kingsley Coman (17 ans, 9 minutes de jeu), un autre espoir parisien, convoité notamment par la Juventus Turin, envisagerait d’opter pour un club étranger. Mais le problème semble plus vaste à Paris. Le départ à Liverpool, l’été dernier, de Mamadou Sakho, symbole de la formation maison, hante encore les esprits. Au point que, aujourd’hui, nombre de jeunes du centre de formation ne se font plus d’illusions sur leur promotion au sein du groupe professionnel.

Dès son arrivée, en juillet 2011, le président parisien Nasser al-Khelaïfi affirmait que la formation ferait partie des axes prioritaires du projet. Mais la stratégie du PSG à l’égard de ses jeunes reste pour le moment assez floue. Le président citait en exemple le FC Barcelone, qui investit plus de 20 M€ par an dans sa formation. Le PSG n’a augmenté le budget de son centre que de 4 à 6 M€ environ.

Cette saison, une quinzaine de nouveaux recruteurs ont été mis en place pour détecter des talents. Mais les départs conjugués de Leonardo, qui n’a toujours pas été remplacé au poste de directeur sportif, et de Carlo Ancelotti, qui s’était investi sur ce volet sportif, semblent avoir laissé un grand vide. Le PSG n’est manifestement pas à l’aise sur le dossier. La communication du club semble même l’avoir classé secret défense. Les salariés ont interdiction d’évoquer le sujet sous peine de sanction. Et toutes nos demandes d’interview ont été refusées. Le centre de formation parisien , dirigée par Bertrand Reuzeau, obtient pourtant des résultats probants. Les moins de 19 ans vont disputer un quart de finale de la Youth League (Coupe d’Europe des jeunes) face au Real Madrid le 11 mars. Et le PSG se classe au septième rang des clubs des cinq grands Championnats européens (derrière le Barça, le Real Madrid, Arsenal, le Bayern Munich, Lyon et Rennes) au nombre de joueurs (33) formés au club et évoluant actuellement dans une équipe de Première Division européenne.


L’OM lance un « plan Marshall »

C’est compliqué à Paris. Ce n’est pas facile non plus d’être jeune à l’OM, où évoluent des joueurs confirmés et où la pression populaire et médiatique est forte. André Ayew, un des rares joueurs issus de la formation marseillaise à s’être imposé dans l’équipe ces dernières saisons, le rappelait dans ces colonnes, hier. L’été dernier, les dirigeants ont voulu rajeunir leur effectif et recruter « français », le fameux « projet Dortmund ». Ce sera encore le cas l’été prochain, malgré la patience que cette politique implique.

Les jeunes recrues (Benjamin Mendy, Mario Lemina, Giannelli Imbula, Florian Thauvin) ont tous eu leur chance cette saison. Mais tous sont passés sur le banc à un moment. Il y a quinze jours, à Saint-Étienne (1-1), ils étaient même tous remplaçants et il y a une chance que ce soit encore le cas ce soir au Parc.

Au-delà de cette politique de recrutement ciblée pour l’équipe première, la formation est le prochain gros chantier que veut mener Vincent Labrune, qui parle même de « plan Marshall » . « La réserve (en CFA 2), les - 19 et les - 17 ont été rattachés aux pros l’été dernier, explique le président de l’OM. Mais ce n’est pas suffisant. Je veux de l’élitisme, une vraie politique des 8 ans aux 19 ans. Si tu n’as pas les meilleurs au départ, tu ne les auras pas à l’arrivée.»

Une pierre dans le jardin de la section amateurs, proche historiquement de la mairie de Marseille et présidée par Jean-Pierre Foucault. C’est l’association OM, par le biais de formateurs bénévoles, qui s’occupe des plus jeunes. « On va mener ce projet ensemble, veut croire Labrune, qui cherche un formateur solide, capable de chapeauter l’ensemble et de faire le lien. On ne peut plus se permettre de laisser partir les meilleurs jeunes de la région à Montpellier, Nice ou Monaco. » Voire plus loin encore, comme Jérémie Boga, dix-sept ans aujourd’hui, et qui a rejoint Chelsea à l’âge de quatorze ans. Il évoluait alors à l’ASPTT Marseille, où les Blues l’ont repéré. « On n’est pas Bilbao (*), note Thomas Fernandez, nommé l’été dernier pour trois ans à la tête du centre de formation. Il y a l’identité de l’OM, un club traditionnellement composé de stars. Mais l’idéal serait de ‘’sortir’’ les meilleurs Marseillais tout en développant un projet de jeu attrayant dans toutes les catégories de jeunes. »

Le défi n’est pas que sportif. « Depuis dix ans, la formation, c’est 17 M€ seulement de recettes pour l’OM, conclut Labrune. Dont 15 M€ pour le seul Nasri (cédé à Arsenal en 2008). »

L'Equipe


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posté 02/03/2014 11:24
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Cela peut laisser des traces…

Au-delà d’un choc toujours très symbolique, le PSG creuserait une avance presque définitive sur son rival monégasque s’il battait l’OM. Un rival qui, lui, est sous haute pression dans la course au podium.


ON VA PRESQUE FINIR par leur en vouloir. À l’un d’être devenu subitement trop puissant ; à l’autre de ne pas avoir su le rester suffisamment, en dépit d’une histoire prestigieuse et d’un statut de club le plus populaire du pays. C’est malin : en 2014, on ne peut plus labelliser un PSG-OM comme un choc de titans puisque ce soir, au Parc des Princes, le seul titan sera titi.

À l’exception d’une période assez courte, lorsque l’antagonisme a pris corps – de 1991 à 1994 –, les deux rivaux se sont rarement écharpés en haute altitude. Il y a vingt ans, Paris-Marseille était un match qui vivait toute une semaine ; de nos jours, les frissons attendent le dimanche pour s’emparer de l’atmosphère. L’électricité a moins prise sur l’événement, la démesure a disparu du décor d’avant-match, mais la banalisation est loin de menacer l’affrontement. On parle moins de cette confrontation ? Oui, mais on ne la regarde pas moins. Voire de plus en plus. Et ce même quand l’état des forces en présence laisse moins de doute sur l’identité du vainqueur que sur l’épaisseur au score de sa supériorité.

Aux deux tiers de l’actuel Championnat, un écart de dix-huit points sépare ces deux clubs si spéciaux du football français. Il ne faut pas se mentir : à l’heure où Qatar Sports Investments cultive le rêve de recruter dès que possible Lionel Messi, le gouffre n’est pas parti pour se rétrécir dans les années à venir.

LE PSG N’A GAGNÉ QU’UNE FOIS CONTRE UN TOP 5 CETTE SAISON... L’OM

Même si l’OM semble s’être résolu à voir le PSG gouverner durablement la L 1, il ne peut se permettre de débarquer au Parc avec la résignation qui a accablé certains des visiteurs passés par Paris cette saison. La victoire de Saint Étienne contre Monaco (2-0), hier après-midi, aiguise la pression qui pèse sur les Marseillais dans le combat pour la troisième place qu’ils vont devoir livrer aux Verts, à Lille et à Lyon. En perdant au Parc, l’OM ne boucherait pas encore son horizon européen. Mais après son terrible échec à l’aller, cette soirée frileuse contre un PSG réduit à dix pendant une heure après l’expulsion de Thiago Motta (1-2, le 6 octobre), Marseille se situe plus dans un devoir de réaction que dans une exigence de résultat. En exhibant cette fois de la bravoure face au leader parisien, l’OM enverrait un signal à distance à ses concurrents. À son niveau, Toulouse, dimanche dernier, a ouvert une petite voie : il n’est pas interdit d’aller au duel avec les milieux parisiens pour gêner leurs relances comme il peut être recommandé, en phase offensive, de titiller les latéraux du PSG.

Techniquement, bien sûr, Paris va jouer sur une autre planète. Et il s’apprête à retrouver un magnifique combattant : pour la première fois depuis la venue de Bordeaux (2-0, le 31 janvier), Laurent Blanc va pouvoir coucher sur une feuille de match le nom d’Edinson Cavani, son deuxième meilleur scoreur (13 buts en L 1) derrière le vertigine ux Zlatan (22 buts) , l’homme qui a déjà marqué 72 fois en 82 matches avec le PSG.

Pour le champion, battre Marseille ne serait qu’une gourmandise. Car un moment clé de la saison peut se jouer ce soir : en cas de victoire, le PSG compterait huit points d’avance sur Monaco, une marge quatre fois supérieure à celle qu’il possédait sur Lyon, il y a un an jour pour jour, après une défaite à Reims (0-1). « Il est difficile de dire quelle sera la clé de ce match, estimait Thiago Motta hier. On cherchera à attaquer dès la première minute et à ne pas leur laisser d’espaces, car ils pourraient nous faire mal en contre à la perte du ballon. Il faudra presser haut pour récupérer le ballon le plus vite possible. » L’international italien ajoutera : « Dans ce genre de match, c’est souvent l’équipe qui a le plus faim qui fait la différence. » Pour essayer d’y croire, l’OM pourra toujours se dire que le PSG n’a gagné qu’un seul de ses cinq matches de L 1 – pour quatre nuls – contre les membres de l’actuel top 5. Il devra juste occulter le fait que cette unique victoire, c’était celle ramenée du Vélodrome, il y a cinq mois.



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SIRIGU- VAN DER WIEL ALEX THIAGO SILVA (CAP.) MAXWELL- VERRATTI THIAGO MOTTA MATUIDI- LUCAS IBRAHIMOVIC LAVEZZI
MANDANDA (CAP.)- FANNI NKOULOU LUCAS MENDES J. MOREL- CHEYROU ROMAO A. AYEW- VALBUENA GIGNAC PAYET



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Les mêmes qu’à Leverkusen et Toulouse ?

CE SOIR, Laurent Blanc devrait aligner une équipe identique à celle qui s’est imposée à Leverkusen (4-0, le 18 février), en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, puis à Toulouse (4-2), dimanche dernier. Si Edinson Cavani est de retour dans le groupe après quatre jours d’entraînement collectif, la tendance, hier, était toujours à ce que l’international uruguayen s’installe sur le banc au coup d’envoi. Lors de la dernière opposition au Camp des Loges, il figurait dans la même équipe qu’Ezequiel Lavezzi, celle opposée à Zlatan Ibrahimovic et Lucas. Si l’entraîneur parisien avait voulu brouiller les pistes, il ne s’y serait pas pris autrement. Au milieu, d’ailleurs, Blanc a aligné Thiago Motta, Marco Verratti et Yohan Cabaye dans la même formation (celle d’Ibra) mais, là encore, la probabilité que l’ancien joueur de Newcastle chasse Blaise Matuidi du onze de départ est assez faible. En revanche, cela peut être le signe de la volonté de l’ancien sélectionneur de faire entrer Cabaye en cours de jeu pour assurer la maîtrise du ballon, comme à Leverkusen.



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Les mystères d’Anigo

JOSÉ ANIGO n’a pas uniquement entretenu le mystère de sa composition d’équipe devant la presse. Hier, lors du dernier huis clos avant de décoller pour Paris, l’opposition, d’une vingtaine de minutes à peine, s’est déroulée avec des équipes remaniées. L’entraîneur marseillais n’a rien dit non plus de ses intentions à ses joueurs. Vendredi, les Olympiens avaient travaillé la défense à cinq. Il ne faut donc pas exclure que l’OM se présente dans ce système au Parc. L’affaire avait plutôt bien marché à Saint-Étienne (1-1, le 16 février), où il fallait fermer les couloirs. Face au PSG, il faudra gagner bien des batailles, mais surtout celle du milieu. L’OM pourrait donc se présenter dans un 4-3-3, modulable en 45-1 en position défensive. Dans ce cas de figure, Mathieu Valbuena pourrait s’exiler sur le côté droit et Dimitri Payet retrouver son côté gauche. Accompagné d’Alaixys Romao et André Ayew, Benoît Cheyrou viendrait renforcer l’entrejeu au détriment d’un joueur offensif, qui pourrait être Florian Thauvin, un peu moins à son aise ces derniers temps. Cette solution permettrait aussi de garder une munition offensive en réserve en cas de coup dur. Car Saber Khalifa, qui a participé à l’entraînement hier, a finalement dû déclarer forfait. Le Tunisien, convoqué avec son équipe nationale pour une rencontre amicale à Barcelone contre la Colombie mercredi, souffre d’une élongation au quadriceps droit. L’OM a tout intérêt à ne prendre aucun risque avec lui. S’il est remis, il sera le seul attaquant de pointe disponible contre Nice, vendredi prochain, puisqu’André-Pierre Gignac, lui, sera suspendu.



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Et la lumière sera...

LES SPECTATEURS du Parc des Princes auront droit à une première, ce soir, en termes d’animation visuelle : neuf phares posés sur le toit du stade, au-dessus du virage Auteuil, vont éclairer par moments le ciel de la ville. Par ailleurs, deux Parisiens seront distingués avant le coup d’envoi. Zlatan Ibrahimovic recevra son trophée UNFP-RTL- L’Équipe du meilleur joueur du mois de janvier et Thiago Silva sa troisième Samba d’or d’affilée. Créé en 2008, ce prix récompense le meilleur joueur brésilien évoluant à l’étranger. Le capitaine du PSG et de la Seleçao a devancé le défenseur central Dante (Bayern Munich) et le milieu offensif Oscar (Chelsea).



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Buquet, le sifflet qui monte

LORS DU MATCH ALLER, Clément Turpin était passé au travers de son Classique, ponctué par l’expulsion sévère de Thiago Motta (31e), plus sept cartons jaunes (3 pour l’OM, 4 pour le PSG). Pour le retour, la direction technique de l’arbitrage (DTA), dirigée par Pascal Garibian, a choisi Ruddy Buquet (37 ans), l’une des figures montantes avec Turpin et Antony Gautier. Cette saison, l’arbitre international, originaire de Picardie, a déjà officié sur 19 matches de Championnat (dont 3 en L2) et détient le record de cartons jaunes distribués (73). Il a déjà arbitré le PSG à Valenciennes (1-0, le 25 septembre) et à Saint-Étienne (2-2, le 27 octobre), mais aussi l’OM à trois reprises, à Monaco (0-2, le 26 janvier), Lyon (2-2, le 15 décembre) et contre Sochaux (2-1, le 10 novembre), où il avait commis plusieurs erreurs favorables aux Olympiens.

L'Equipe


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posté 02/03/2014 11:46
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TOUJOURS NUMÉRO 1 À L’AUDIENCE
2,6 millions de téléspectateurs : c’est l’audience enregistrée lors du match aller OM-PSG (1-2), diffusé le 6 octobre sur Canal +. Cela reste le record de la saison pour un match de L 1. Le match PSG-Monaco (1-1, le 22 septembre) avait attiré 1,9 million de téléspectateurs. Le match retour entre les deux premiers du Championnat (1-1, le 9 février) avait, lui, atteint 2,08 millions de téléspectateurs. Bien moins que le Classique, donc.

250 SUPPORTERS MARSEILLAIS ENVIRON
Encadrés par huit stadiers du club, environ 250 supporters de l’OM devraient faire le déplacement au Parc des Princes, aujourd’hui. C’est un peu plus de la moitié du quota de 400 places autorisé par arrêté ministériel. Toutes les associations de supporters marseillais ne seront pas représentées. Certaines ont décidé de boycotter ce Classique en raison du prix des places (50 €), jugé exorbitant. Comme d’habitude, les cinq bus des fans de l’OM seront pris en charge par la police aux abords de Paris.

CHUUUT...
DÉCIDÉMENT, il est difficile de revoir David Beckham à Paris. Après avoir dû annuler au dernier moment sa présence au dîner de gala de la Fondation PSG, le 28 janvier, l’Anglais a été un temps espéré pour donner le coup d’envoi de PSG-OM. Mais le nouveau propriétaire d’une franchise MLS à Miami n’a pu répondre favorablement à l’invitation du dernier club de sa carrière.



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Thauvin, tort ou raison ?

Le Marseillais a récemment fustigé une supposée perte de valeurs à Paris. Un point de vue qui induit une question : y en avait-il vraiment au PSG avant l’arrivée du Qatar ?


RELIRE, d’abord, l’extrait de l’interview publiée le mois dernier dans le mensuel Surface. « Paris, c’est vrai, a de bons joueurs et une grande équipe. Mais il n’y a plus de valeurs au PSG. Ils ne parlent plus que d’argent. » S’assurer qu’ils figurent bien dans un entretien accordé par Florian Thauvin. Lui reconnaître, alors, une expertise difficilement contestable des moeurs du football contemporain. Chercher la trace d’une autodérision. Inexistante. Accepter, enfin, l’idée d’un débat sur les valeurs du PSG de Qatar Sports Investments, devenu, en deux ans, la cinquième puissance économique du football européen.

On ne peut en vouloir à Thauvin de méconnaître l’histoire d’un club dont même la star suédoise s’aventurait à affirmer, il y a un an, qu’ « ici, avant, il n’y avait rien». Pendant deux décennies de violences récurrentes, en gros de 1993 à 2010, l’image du PSG était l’otage des excès observés à la périphérie du club. Un boulet auquel s’est superposé, pendant quinze ans, et jusqu’au titre conquis en mai dernier, le fardeau de résultats sportifs trop souvent négatifs.

Entre hooliganisme étouffant et compétitivité insuffisante, étranglé par l’impression de vivre dans un état d’urgence quasi permanent, le PSG a longtemps été un club à peine audible au chapitre des valeurs, malgré la création de sa Fondation, dès septembre 2000, en direction des enfants en souffrance.

Tout en pacifiant son environnement depuis trois ans, Paris a choisi de draguer un public plus familial et de remettre le football au coeur de ses ambitions et de sa vitrine. Au passage, le PSG est parvenu à ne pas être éclaboussé jusqu’à présent par l’image ambivalente qui colle au Qatar, ce qui aurait pu brouiller ses messages sur certaines des valeurs qu’il veut incarner.

UN PROCHE DU GROUPE : « IL N’Y A PAS LE CÔTÉ FAMILLE OU INSTITUTION DE CERTAINS GRANDS CLUBS ÉTRANGERS »

Dans un très chic « livre de marque » , notamment distribué aux partenaires du club ces derniers mois, le PSG définit les valeurs qu’il entend porter : « Sens du spectacle, du respect et de l’élégance, quête du plaisir, expression de la liberté et du jeu.» Émaillé de citations qui vont de Gustave Flaubert à Serge Gainsbourg, en passant par André Malraux et Albert Camus, l’opuscule résume l’idéal proclamé du nouveau PSG : « À Paris, le football est art, le football est respect.»

«Le PSG d’avant était à l’image du Parisien, ça grognait, il y avait souvent des problèmes ; le PSG d’aujourd’hui veut être à l’image de Paris, classe et mondialement prestigieux » , explique un familier des coulisses parisiennes. «Le club a des valeurs car il est respectueux de son passé, estime Francis Graille, l’un de ses anciens présidents (2003-2005). Il possède même désormais plus de valeurs positives, dont un professionnalisme poussé à un point jamais vu ici. Alors, oui, le club dépense beaucoup d’argent, mais quand on voit l’implication exemplaire des joueurs, on en oublierait presque combien ils sont payés. »

Impossible, cela dit, de décrypter le PSG actuel à la seule lumière de valeurs chevaleresques. C’est d’abord l’épaisseur de leur contrat qui incite les joueurs à clamer leur foi dans le fameux « projet » de QSI. «Au sein du PSG, les rapports sont uniquement régis par l’argent, affirme un proche du groupe. Quand un joueur sourit à ses dirigeants, cela ne signifie pas forcément qu’il les porte en haute estime, mais plutôt qu’il n’oublie pas le magnifique contrat qu’on lui a offert. Il n’y a pas le côté famille ou institution de certains grands clubs étrangers. Et les Qatariens ont parfois le tort de penser que l’argent achète absolument tout.»

Thauvin n’a pas tort d’évoquer la prédominance de l’argent à Paris. Mais sans doute s’égare-t-il en érigeant une frontière vaseuse entre l’argent et les valeurs dans un monde du football qui mesure, plus que jamais, où se situe le nerf de la guerre. Au fond, c’est justement parce que le PSG n’a plus de problème d’argent qu’il tente désormais d’exister sur le terrain des valeurs. Tout en pensant à augmenter… sa propre valeur.

TOUBOUL



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« On peut être jaloux à Marseille »

MANUEL AMOROS, comme d’autres anciennes figures de l’OM, est admiratif du Paris-SG d’aujourd’hui.


IL A OSÉ le dire. Pape Diouf, l’ancien président de l’OM (2004-2009), s’est – un peu – lâché, alors qu’il est en campagne pour la mairie de Marseille. C’était sur l’antenne d’iTélé, le lendemain de Leverkusen - Paris-SG (0-4, le 18 février), en 8es de finale aller de la Ligue des champions : « Je vais faire un petit aveu qui va peut-être m’enlever quelques petites voix. C’est la première fois cette saison, depuis tant d’années, qu’en regardant les matches du PSG je frémis un tout petit peu de plaisir.»

Un devoir de réserve accompagne naturellement les propos du dirigeant phocéen, reconverti en politique. L’un de ses plus illustres prédécesseurs, Bernard Tapie (1986-1994), a lui aussi, récemment, affirmé que le PSG serait « champion d’Europe » dans les « trois ou quatre ans » , précisant que c’était l’ «équipe n° 1 en France, incontestable et incontestée» (Europe 1, le 23 février).

Même si André Ayew affirmait dans nos colonnes, hier, « qu’aucun Marseillais ne rêve de jouer à Paris » , à Marseille aussi, donc, l’équipe de la capitale ne laisse pas insensible, et de nombreux anciens affichent même une certaine admiration. «Avec ce Paris, il se passe toujours quelque chose, assure Manuel Amoros (1989-1993, 1995-1996). On ne peut être qu’admiratif. » Jean-Pierre Papin (1986-1992) est-il d’accord ? « Oui, ça me plaît ! C’est une grande équipe, constituée de stars. Ce qu’un entraîneur rêve la nuit, il l’a le jour. Toutes proportions gardées, on peut la comparer à l’OM des années 1990, à la différence qu’à l’époque il y avait d’abord des stars françaises.»

Son ex-coéquipier Franck Sauzée (1988-1990, puis 1991-1993) approuve, rappelant les «effets de l’arrêt Bosman» et une adversité supérieure, il y a vingt ans, « avec Bordeaux, Monaco, voire Auxerre et Nantes» . «Paris a une équipe très forte, qui n’a pas besoin de forcer son talent en L 1 et parvient à se sublimer en C 1, poursuit-il. On prend du plaisir à la voir jouer, mais il faudrait la voir dans l’adversité.»

Alors qu’Amoros affirme que «l’on peut être jaloux à Marseille» , que Papin avance que «n’importe quel supporter de football doit aimer ce PSG, même ceux de l’OM » , ce n’est pas exactement le sentiment de Josip Skoblar. Cet autre grand buteur, devenu ambassadeur du club marseillais, préfère Monaco. « Il y a du talent partout et des joueurs exceptionnels, précise-t-il. Mais ça ne me fait pas du tout rêver. Je ne suis pas impressionné. C’est une belle équipe pour la L 1, mais il faudra attendre les quarts de finale de la Ligue des champions pour la juger. » Bien plus, donc, que ce deuxième Classique de la saison.



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Gignac, un bonheur presque parfait

L’attaquant marseillais vit avec son club une période de grâce (12 buts en 13 matches) juste assombrie par sa non-convocation avec les Bleus cette semaine.


DANS la magnifique période qu’est en train de vivre André-Pierre Gignac, la plus belle peut-être, et la plus prolifique, c’est sûr, depuis son arrivée à l’OM en 2010, une nouvelle est venue ternir la semaine de l’attaquant, avant le choc contre Paris, aujourd’hui. Et on ne parle pas de sa suspension contre Nice, vendredi prochain.

Avec 18 buts, toutes compétitions confondues, cette saison, dont 12 buts en 13 matches depuis le 15 décembre (1), Gignac postulait pour une place en équipe de France. Mais jeudi, Didier Deschamps ne l’a pas convoqué dans le groupe pour le match amical contre les Pays-Bas, mercredi, comme le Lyonnais Alexandre Lacazette, d’ailleurs.

La décision du sélectionneur n’est pas vraiment une surprise. Gignac (28 ans, 17 sélections, 4 buts) n’était pas du barrage à la Coupe du monde contre l’Ukraine (0-2 ; 3-0), en novembre et, avec Karim Benzema et Olivier Giroud, il possède déjà deux attaquants d’envergure internationale. Avec Loïc Rémy, Deschamps dispose aussi d’une solution plus polyvalente, puisque le joueur de Newcastle peut jouer sur un côté ou dans l’axe.

Fin août, quand il avait rappelé le Marseillais chez les Bleus pour les matches de septembre en Géorgie (0-0) et Biélorussie (4-2), le sélectionneur avait tenu à préciser : « Comme vous le savez, on a eu un petit souci relationnel (quand il entraînait l’OM, 2009-2012). Mais après ça, j’ai eu à le faire jouer avec Marseille. Plusieurs mois se sont écoulés. On en a reparlé par la suite. Je n’ai aucun problème avec André-Pierre. »

Ce n’est pas vraiment l’avis du conseiller du joueur. « Deschamps ne le prendra que s’il ne peut pas faire autrement, c’est-à-dire s’il y a un blessé en attaque et s’il marque but sur but jusqu’à la fin de saison, assure Jean-Christophe Cano. Il y a un peu de rancoeur vis-à-vis d’André-Pierre et de l’OM. Même si Mandanda, Payet ou Valbuena ont été appelés, André-Pierre, dans l’esprit du sélectionneur, incarne l’OM et peut-être même José Anigo (2). »

SES DERNIERS MOIS À L’OM ?

Même si le joueur a souvent du mal à cacher ses émotions, il a surmonté trop d’obstacles dans son histoire fascinante avec l’OM pour être vraiment affecté par une non-convocation avec les Bleus. Bougon, peu efficace et plusieurs fois remplaçant à l’automne, il s’est transformé depuis en machine à marquer. Aujourd’hui, il est heureux sur le terrain et son bonheur autant que sa rage de vaincre semblent communicatifs. Son leadership, notamment auprès des jeunes, est salué par tout le monde au club. « Durant la trêve internationale de novembre, j’ai voulu lever une ambiguïté, raconte Vincent Labrune, le président marseillais.. S’il ne jouait pas, ou moins, il y avait des raisons. Il a mal vécu son passage sur le banc, les critiques des médias, du public. Mais j’en avais marre de ses états d’âme et qu’il passe pour la victime. Je lui ai dis : “Tu joueras si tu es irréprochable.” Mon intérêt est qu’il marque des buts, autant pour le classement du club que pour sa valeur marchande. »

En juillet dernier, les dirigeants marseillais lui ont fait savoir qu’ils ne le prolongeraient pas. Gignac, en fin de contrat en 2015 et qui a refusé une offre de West Ham cet hiver, leur a dit, de son côté, que c’était sa dernière saison à l’OM. « C’est vrai, confirme Cano. Les choses n’ont pas évolué. On garde ce cap pour l’instant. C’était logique l’été dernier, ça l’est encore au regard de sa situation contractuelle. Mais il peut se passer encore beaucoup de choses d’ici à juin. »



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Skoblar, un défi zlatanesque

Auteur de 22 buts en 26 journées de L1, dont un triplé dimanche dernier, Zlatan Ibrahimovic doit en marquer plus du double pour battre le record
de buts (44) sur une saison de l’ancien Marseillais.


POUR ZLATAN IBRAHIMOVIC, le Classique se situe plutôt dans un match contre l’histoire de l’OM et de ses anciennes gloires. Avec vingt-deux buts après vingt-six journées, l’attaquant international suédois du PSG s’attaque au record de Josip Skoblar qui, sous les couleurs marseillaises, lors de la saison 1970-1971, avait marqué quarante-quatre buts en Championnat de France, juste devant le Stéphanois Salif Keita (42).

Si Ibra a déjà marqué sept penalties contre trois à l’international yougoslave (au total), le Suédois compte déjà un peu de retard. À ce moment précis de la saison, l’ex-Marseillais affichait vingt-six buts au compteur avant d’en planter dix-huit lors des douze dernières journées.

Toutes compétitions confondues, le Parisien est sur une dynamique légèrement supérieure à un but par match (1,03) en moyenne, mais ce rythme reste insuffisant pour déloger le Croate : même s’il marque encore douze buts, Ibrahimovic en totalisera trente-quatre, dix de moins que le record, quatre de plus que son bilan de la saison dernière en L 1. « Je ne sais pas s'il peut battre ce record, affirmait Laurent Blanc, très prudent sur le sujet, hier. L'avenir nous le dira mais c'est difficile, je pense. » Seulement, avec Ibra, le rationnel n’existe pas et l’impossible ne l’effraie pas. En Championnat, cette saison, il a signé quatre doublés et deux triplés mais encore aucun quadruplé (ce qu’il a réalisé en C 1 contre Anderlecht, 5-0, le 23 octobre). Et c’est le genre de défi qu’il adore, surtout face à des défenses françaises qui paraissent de plus en plus démunies lorsqu’elles se frottent à lui.



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Le jour où ils ont joué ensemble...

LE SAVIEZ-VOUS ? Un jour, Parisiens et Marseillais enfilèrent le même maillot.C’était le 18 février 1975. À Colombes, une équipe mêlant joueurs parisiens et marseillais recevait les Brésiliens de Botafogo pour un match de gala, au profit de la veuve de Georges Magendie, un pilier de l’équipe de rugby du Racing Club de France, décédé à la suite d’une fracture des cervicales survenue sur le terrain.

Pour l’occasion, un maillot aux couleurs ciel et blanc du RCF avait même été confectionné pour habiller cette sélection et le duo musical Stone et Charden était venu donner le coup d’envoi. « J’étais assez ami avec Fernand Méric » , se souvient Daniel Hechter, alors président du PSG, près de quarante ans plus tard. Son homologue marseillais était d’ailleurs à l’origine de l’initiative et du rapprochement entre les diverses parties.

« J’ai toujours bien aimé Marseille et son public formidable, reprend Hechter. Et puis, même si nous avions (Ilija) Pantelic ou (François) M’Pelé, cette entente devait rendre le match un peu plus spectaculaire. » Si les Marseillais Georges Bereta et Marius Trésor avaient renoncé au dernier moment, leurs coéquipiers René Charrier, Jean-François Bracci, Paulo Cesar ou encore Albert Emon, l’actuel adjoint de José Anigo, avaient fait le déplacement. Coentraîneur du PSG de l’époque (avec Robert Vicot), Just Fontaine n’a pas oublié la visite sud-américaine : «Nous avions perdu (2-3) mais nous avions donné une bonne réplique. Ce genre d’affiche faisait de l’argent. Et là, ça tombait bien puisque c’était pour une bonne oeuvre. » Seul réel mystère autour de cette affiche, l’affluence qui, selon les comptes rendus, varie entre 6 000 et 10 000 spectateurs.

L'Equipe


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Varino
posté 02/03/2014 12:07
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« À Paris, on est en train d’écrire l’Histoire »

Le handballeur et le footballeur portent le maillot et l’ambition du PSG. Pour le JDD, ils échangent sur leur vie dans la capitale, leurs origines, leurs salaires…


Vendredi en fin d’aprèsmidi, à l’avant- veille de deux chocs pour Paris – réception de l’OM pour les footballeurs, déplacement à Montpellier pour les handballeurs –, Blaise Matuidi, 26 ans, et Luc Abalo, 29 ans, se retrouvent dans une suite du Shangri- La, un palace du Trocadéro avec vue plongeante sur la tour Eiffel. Les deux hommes ont fait connaissance en 2012 lors de la présentation commune de leurs équipes à l’Hôtel de Ville. « Le feeling est passé tout de suite. On a échangé des textos » , raconte l’ailier du PSG Handball, multititré avec les Experts. Mais les deux entités du club omnisports ont rarement l’occasion de se croiser. « Nous, on vient au Parc et on part juste après vos matches. On ne veut pas déranger. Il faut nous inviter dans votre vestiaire ! » , sourit Abalo. Le message est passé, Matuidi lance l’invitation. Et la conversation.

Blaise l’ouvrier et Luc l’artiste, ça vous convient comme présentation ?
Blaise Matuidi
Oui… Luc, d’où te vient ce déhanché ? Tu es élastique. Je le suis aussi, mais ce n’est pas pareil. Toi, c’est fait avec classe.
Luc Abalo J’ai toujours été comme ça. Ma façon de me déplacer me différencie des autres joueurs. Mais il faut de tout dans une équipe : des costauds, des bourrins, des artistes. Un gars qui récupère un ballon et le remonte proprement, c’est beau. Toi aussi, tu…
B. M. Non, moi, je suis un bourrin ! Il peut m’arriver d’être spectaculaire mais c’est sur un malentendu… J’aimerais bien que tu me transmettes un peu de ta finesse.

Au PSG, avez-vous le sentiment d’appartenir à un grand d’Europe ?
L. A.
Avant d’être un grand, il faut prouver. À Paris, on est en train d’écrire l’histoire d’un club qui rêve d’être grand et qui remplit ses objectifs petit à petit.
B. M. C’est juste, mais il y a quand même un gros changement. On recrute des joueurs de classe mondiale qui ont, eux, gagné des titres : Luc en hand, Ibra chez nous… Ils font avancer le club. Ibra, c’est une star, mais ça ne l’empêche pas de rester simple et chambreur. On l’aime comme ça. On prend du plaisir tous les jours avec lui, c’est énorme. Il fait même partie des DJ dans le vestiaire : avec lui, je peux te dire qu’on est bien servis en house !
L. A. Il m’arrive aussi de faire DJ. J’aime bien des trucs comme Mogwai [groupe alternatif écossais, essentiellement instrumental], mais si je mets ça dans le vestiaire, tout le monde s’endort ! Ça dépend de mon humeur. De l’équipe aussi. Avec l’équipe de France, il y a de la musique. Au PSG, pas trop. En sélection, on se connaît depuis dix ans. Ici, on apprend à se connaître. Il y a des habitudes qui mettent du temps à se mettre en place.

Êtes-vous surpris d’avoir atteint un tel niveau ?
B. M.
J’espère que le sommet est encore loin. Quand j’aurai gagné deux titres mondiaux, comme Luc…
L. A. Je m’oblige aussi à penser qu’on peut toujours faire mieux. Pour en arriver là, ça s’est joué sur des détails : Blaise et moi, on a connu des gars plus doués mais qui ont déconné ou trop peu bossé. Jeune, j’ai d’ailleurs un peu joué au foot avec Jimmy Briand [ l’attaquant de Lyon] : franchement, ce n’était pas le meilleur, mais il a travaillé.

Vous êtes tous les deux d’origine africaine. En quoi est-ce important ?
L. A.
On aurait du mal à renier nos origines, c’est ce qu’on voit en premier ! On est deux jeunes hommes noirs, nés de parents immigrés. Nous n’avions donc pas au départ les mêmes chances de réussir que les autres. Ma famille était très pauvre : jusqu’à mes 15 ans, on a vécu à cinq dans un appartement de 30 m2 à Ivry.
B. M. Chez nous aussi, on était nombreux ! Mais on n’a pas manqué de grand-chose. Aujourd’hui, on fait la fierté d’un pays, la France. Mais je n’oublie pas que mes parents viennent d’Angola. Je suis fier de mes racines.

Aujourd’hui, Blaise habite à Saint-Nom-la-Bretèche, Luc dans le 16e arrondissement…
B. M.
J’ai choisi le calme de la campagne. Ça me rappelle mes clubs précédents, Troyes et Saint Étienne. Je me rapprocherai peut-être de Paris plus tard.
L. A. Je vis dans Paris, c’est plus pratique pour l’entraînement [à Coubertin], mais je ne profite pas du tout de la vie parisienne. Comme beaucoup de gens, finalement.

On vous reconnaît dans la rue ?
B. M.
Aujourd’hui, oui. Cela ne me dérange pas, même si parfois j’aimerais revenir à un peu plus d’anonymat quand je suis en famille. Mes filles sont petites, 18 mois et 4 ans, elles ne comprennent pas trop. On passe si peu de temps ensemble. J’ai l’impression de rater pas mal de choses avec elles.
L. A. Un jour, un mec m’a interpellé : « Hey ! Matuidi ! » Véridique ! À cause de toi, je ne peux plus me balader tranquillement dans la rue. Plus sérieusement, ça n’a rien à voir avec ce que vivent les footballeurs. Encore qu’on m’aborde davantage depuis l’Euro remporté en janvier.

L’équipe de France de hand collectionne les titres. Vous n’êtes pas envieux, au foot ?
B. M.
Atteindre le sommet et continuer de grimper, c’est fort. Nous avons aussi du talent, mais il nous reste du chemin pour remporter un titre.
L. A. Je n’imagine même pas la pression que subissent les footballeurs. Après la défaite en Ukraine, lors du barrage aller pour la Coupe du monde, c’est allé loin par exemple.
B. M. Luc et Daniel Narcisse [le capitaine du PSG Handball] ont été les seuls à me soutenir entre les deux matches contre l’Ukraine. Savoir qu’ils croyaient en moi, ça m’a donné de la force.

Malgré l’affaire des paris, l’image des handballeurs reste immaculée alors que celle des footballeurs est écornée au moindre écart…
L. A.
C’est normal. C’est la contrepartie de la célébrité.
B. M. Il faut l’accepter. Les handballeurs sont de très bons exemples : ils ont tout gagné mais restent irréprochables. Je suis bluffé par leur simplicité.
L. A. Attends, on est simples parce que personne ne parlait de notre sport il y a dix ans. Mais irréprochables, ce serait mentir…
B. M. En tout cas, ça ne se voit pas !
L. A. Parce que nous ne sommes pas aussi épiés que vous ! L’affaire des paris, on n’en aurait peut-être jamais entendu parler si Nikola Karabatic n’avait pas été impliqué.

Que ce serait-il passé si les Experts n’étaient pas descendus du bus ?
L. A.
Les politiques n’en auraient pas parlé. Des trucs farfelus, il s’en produit aussi dans notre groupe, vous savez. Mais personne ne s’y intéresse.

Blaise, selon le magazine GQ, vous êtes l’incarnation du « footballeur anti- bling- bling » …
B. M.
C’est agréable, mais je ne vais pas mentir : j’aime les belles choses, comme tout le monde. Si demain j’ai la possibilité de m’acheter une Ferrari, je le ferai… Ce que je veux dire, c’est que je ne m’interdis pas de me faire plaisir. J’essaie juste de ne pas faire n’importe quoi.



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L’OM, dernier rempart contre l'ennui

À moins que Marseille n’en limite les effets, la défaillance monégasque à Saint-Étienne (0-2, voir p. 42) risque d’accélérer le dénouement du championnat. L’OM peut-il maintenir le suspense en contrariant le PSG à domicile ? Les raisons d’y croire sont minces. La principale : le groupe de José Anigo affiche complet alors que le PSG déplore les absences de Zoumana Camara, Christophe Jallet, Hervin Ongenda et Kingsley Coman. On plaisante. D’autant que Laurent Blanc a annoncé le retour dans le groupe d’Edinson Cavani. Blessé aux ischio-jambiers depuis quatre semaines, l’Uruguayen devrait rentrer en cours de match. Avec son armada, sa maîtrise du jeu et des événements, et ses 18 points d’avance sur son ennemi préféré, Paris est archi-favori. Blanc : « À eux de nous mettre en difficulté »

Justement, Thiago Motta, qui a vécu des Barça-Real et autre Inter-Milan, souligne que « dans un derby, ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne » . Au fond, les Marseillais n’ont pas moins de chance de créer l’exploit au Parc qu’Ajaccio (1-1) ou Montpellier (1-2 en Coupe de France). Mais entre ce PSG qui laisse peu de place à l’irrationnel et cet OM fébrile qui ne sait pas gagner contre les gros, l’incertitude autour du Classique n’est plus ce qu’elle a été. Marseille a toujours perdu au Parc sous l’ère qatarienne. À l’aller, le PSG s’était même imposé au Vélodrome en jouant à dix pendant une heure. « Paris avait été très fort. Un de nos meilleurs matches » , apprécie Laurent Blanc.

Pour cette revanche, le PSG connaît sa leçon : « Attaquer dès le début, ne pas laisser d’espaces, presser, confisquer le ballon » , récite Thiago Motta. Défendre aussi ? Contrepartie de son appétit offensif avec un Zlatan Ibrahimovic insatiable (37 buts toutes compétitions confondues), le PSG semble moins souverain derrière. Mais ce n’est qu’une impression confuse si l’on en croit les faits : Salvatore Sirigu n’a encaissé qu’un but de plus que la saison passée (18 contre 17). André- Pierre Gignac et ses coéquipiers ont néanmoins le droit de s’y raccrocher. « Tout le monde sait comment on va jouer, souffle Laurent Blanc. À eux de nous mettre en difficulté. » Par-delà le folklore, les Marseillais ont une source de motivation : la dernière place pour la Ligue des champions. À ce titre, la victoire des Verts n’est pas une bonne nouvelle pour eux.



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Ces Marseillais fadas du PSG

Dans la cité phocéenne, de plus en plus de jeunes affichent leur attirance pour le club honni


Jean-Paul Calvi, coach des moins de 15 ans au FC Burel, un club amateur du côté de la Friche de la Belle-de Mai, n’a pas oublié ce gamin débarqué l’an dernier à l’entraînement avec un maillot du PSG. « Au début, ça m’a choqué » , admet-il. Quelques mois plus tard, Lucas, le jeune effronté, se sent beaucoup moins seul. « J’en vois de plus en plus en ville. Mais je ne suis pas fou, hein : je ne porte pas mon maillot au Vélodrome ou dans les quartiers nord, qui restent un nid de supporters marseillais. Au lycée, je fais gaffe aussi : je me contente de ma trousse et de mon porte-clés PSG ! »

Lucas, 16 ans, vit à 300 mètres du local des Yankees, l’une des plus grosses associations de supporters marseillais. Mais les rares brimades sont venues d’ailleurs : « Au club, au début, j’ai eu peur de dérouiller. À chaque défaite, je me faisais chambrer pendant quinze jours, mais c’est tout, ce n’est jamais allé plus loin. Aujourd’hui, ce sont les fans de l’OM qui en ont pour quinze ans ! » , se marre l’adolescent sans complexe, qui dit aussi être « le maillon faible » de sa famille. Avec son père et son frère, fadas de l’OM, « c’est souvent tendu » , comme après la victoire parisienne au Vélodrome (1-2) à l’aller. Il a donc le triomphe modeste ? « Sûrement pas ! Je me tiens prêt à hurler ma joie [ce soir] pour fêter une nouvelle victoire… »

À l’image de Lucas, habiter Marseille mais soutenir le Paris SG ne relève plus du tabou. Un habitué du complexe de football à 5 ouvert par Zinédine Zidane à Aix-en-Provence reconnaît aussi, la mort dans l’âme, qu’il croise un nombre croissant de tuniques parisiennes. Où qu’ils vivent, les jeunes tombent sous le charme du PSG et de ses stars. Lauriane, une éducatrice, raconte qu’au Stade marseillais université club (Smuc) « des gamins de 3 ou 4 ans viennent avec un maillot de Paris parce que les parents ont vu Ibrahimovic à la télé » . Élie, responsable de la boutique L’Univers du foot, au- dessus du Vieux-Port, dit avoir « multiplié par dix » ses ventes de maillots du PSG. « Il y a un an, je floquais surtout Beckham aux touristes. Cette année, ce sont des gamins du coin qui me réclament Ibra. C’est lui qui a tout changé. »

Un maillot du PSG provoque la colère du Vélodrome

Ici aussi, la star suédoise est vénérée. « Les Marseillais se foutent de l’OM, ce sont des girouettes, gronde Antoine, ancien membre des MTP, un groupe de supporters. Si Zlatan signe demain chez nous, les pro-PSG récents seront les premiers à hurler à nouveau “Allez l’OM ! ” Ils aiment un joueur, pas une équipe. » Ibrahimovic, Cavani et Thiago Silva ont eu raison du clivage créé dans les années 1980. Même Pape Diouf, ancien président de l’OM, a reconnu qu’il avait « frémi de plaisir » devant le show parisien à Leverkusen (4-0).

Pour autant, les témoins croisés à Marseille sont unanimes : la sympathie récente à l’égard de Paris est aussi une défiance envers l’OM, dont les prestations déçoivent ses irréductibles. En sillonnant la ville mercredi, on a plus croisé de maillots de Naples, Chelsea ou Manchester City que de Paris. Et, si séduisant et puissant qu’il soit, le club de la capitale ne s’est pas imposé dans certains lieux symboliques. L’OM Café, par exemple, sur le Vieux Port. « Oui, on a diffusé Leverkusen-Paris. Mais on a ensuite passé trois heures à nettoyer les écrans parce que les clients avaient craché dessus ! » , chambre un serveur.

Il y a trois mois, un homme vêtu d’un maillot du PSG a pénétré dans le virage nord du Vélodrome . Il n’a pas eu le temps d’expliquer qu’il avait perdu un pari que les coups ont commencé à pleuvoir. Les stadiers ont dû l’évacuer avant qu’il ne se fasse « massacrer » , selon un témoin. Il y a encore des choses avec lesquelles on ne plaisante pas.

le JDD


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