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Varino
posté 13/02/2014 07:48
Message #5941


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Paris part à la conquête du Brésil

Comme Paris, le PSG ne se fera pas en un jour. Néanmoins, les dirigeants, qui s’attachent autant aux fondations qu’à la vitrine, y travaillent d’arrache-pied. Et pas seulement à l’intérieur de nos frontières. En début d’année, le club champion de France a en effet ouvert sa première école de football en Amérique du Sud. Si l’internationalisation de la PSG Academy ne va pas bouleverser l’avenir du club de but en blanc, elle confirme en tout cas la farouche volonté de Qatar Sports Investments de développer la marque bien au-delà de l’Hexagone. L’ouverture d’une structure à Rio de Janeiro, après celles d’El Jadida (Maroc) et Doha (Qatar), et avant de s’attaquer à l’Asie et aux Etats-Unis, s’inscrit donc dans cette logique.

Des entraîneurs formés par le PSG

L’objectif est évident : conquérir un marché de quelque 200 millions de consommateurs potentiels, à la veille de la Coupe du monde 2014 au Brésil. « Nous ne sommes pas là uniquement pour ça, précise Fabien Allègre, responsable du merchandising du PSG, venu prendre la température à la fin du mois de janvier. Nous savons bien qu’au Brésil, peut-être plus qu’ailleurs, il faut aussi savoir donner. » Ainsi, il n’est pas impossible que des actions sociales voient le jour prochainement dans certains quartiers défavorisés de Rio de Janeiro.

En attendant, on s’entraîne dur toute la semaine sur les pelouses synthétiques du complexe Só 5, dans le quartier de Botafogo. La culture foot du cinq contre cinq a été implantée à Rio il y a six mois par trois trentenaires français : Olivier Bertuel, François Marot et Sidney Bovy. Le complexe offre vestiaires, douches, bar lounge, en plus des deux terrains synthétiques. « Le PSG a une bonne image, ici ! Paris et le Brésil, c’est une histoire qui dure depuis de nombreuses années, rappelle François Marot, responsable commercial du lieu. Aujourd’hui, elle va notamment se poursuivre à travers la PSG Academy. »

Agés de 5 à 15 ans, les jeunes sociétaires découvrent ainsi la rigueur des séances « à l’européenne », sous la houlette de coachs cariocas formés par la cellule technique du PSG. L’inscription, dont le prix est fixé à 50 € par mois et par joueur, donne droit à deux entraînements d’une heure par semaine. Vu le prix prohibitif, on ne croise pour le moment que des gamins issus des classes aisées. Mais, rapidement, le club parisien va faire des actions de sensibilisation dans certains quartiers pour « recruter » un peu partout dans la ville de Rio. Les plus défavorisés auront droit à des aides pour les mensualités, voire bénéficieront carrément de la gratuité.

Et si, par bonheur, le futur Neymar fréquente la PSG Academy, il traversera rapidement l’Atlantique pour faire admirer ses talents de plus près… « Ce n’est pas le but initial, mais il est clair que si un petit prodige venait à éclore il ne pourrait pas passer à travers les mailles de nos filets », assure Fabien Allègre.



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Alex ne manque pas d’arguments

Avec Blaise Matuidi, Alex est l’un des deux seuls titulaires indiscutables en fin de contrat au mois de juin prochain. Le Brésilien de 31 ans ne cache jamais son envie de poursuivre l’aventure au PSG. « J’espère prolonger à Paris et y terminer ma carrière », a-t-il confié lors d’une interview accordée à la chaîne BeIN Sports. Pourtant, il n’a toujours pas vu venir la moindre proposition de ses dirigeants. Son âge, un genou douloureux et, surtout, son statut de joueur extracommunautaire font hésiter les dirigeants parisiens. La plupart de ses partenaires estiment cependant qu’il mérite de rester après deux ans et demi convaincants. Il existe trois bonnes raisons de lui proposer une prolongation.

De grandes performances

Son palmarès et son expérience parlent pour lui. Champion du Brésil, des Pays-Bas, d’Angleterre et de France, l’ancien défenseur du PSV Eindhoven a aussi disputé plus de 80 matchs de Ligue des champions. « Il est très fort dans les duels et très dur à dribbler en un-contre-un, confie Péguy Luyindula, son ancien coéquipier, aujourd’hui aux New York Red Bulls. Et c’est un faux lent. On croit qu’il ne va pas vite alors que si. » Ses prestations cette saison confirment que le Tank (son surnom) demeure toujours un défenseur de haut niveau. En outre, il a récemment inscrit des buts importants à Guingamp (1-1) et contre Bordeaux (2-0).

Utile à Marquinhos

La présence en nombre de Brésiliens dans le vestiaire parisien est un atout pour le jeune Marquinhos, recruté l’été dernier à l’AS Rome contre 31,4 M€. Le néo-international peut surtout s’appuyer sur les conseils de Silva et Alex pour progresser. Si le PSG l’a recruté à l’âge de 19 ans, c’était pour lui offrir la chance de côtoyer deux des meilleurs défenseurs du monde en activité. Calme et posé, Alex n’hésite jamais à glisser un mot ou un compliment à son jeune partenaire.

Thiago Silva tient à lui

Thiago Silva et Alex forment une charnière centrale redoutable. Le capitaine de la Seleção apprécie autant le joueur que l’homme. Et il a d’ailleurs clairement pris position. « Ce serait très important qu’Alex puisse rester ici, a expliqué Thiago Silva dans une interview à l’Equipe le 9 février. Il m’aide beaucoup sur le plan défensif. J’éprouve beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Le PSG a besoin de grands joueurs et Alex en est un. » Difficile de rendre un plus bel hommage… Avec Carlo Ancelotti comme avec Laurent Blanc, l’ancien Milanais a fait savoir qu’il préférait évoluer avec Alex plutôt qu’avec Sakho. Et au PSG, quand le Monstre donne son avis, on l’écoute…



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size="5"]Ibrahimovic va mieux[/size]

Victime de douleurs au dos depuis plusieurs jours, Zlatan Ibrahimovic a participé normalement à l’entraînement hier matin au camp des Loges. Après s’être échauffé en salle, l’attaquant suédois a participé aux exercices physiques et aux toros programmés par Laurent Blanc. Le meilleur buteur parisien n’a pas paru gêné. Thiago Silva, qui souffrait légèrement d’un tendon d’Achille, était également avec ses coéquipiers sur la pelouse du centre d’entraînement, contrairement à Alex qui, lui, est resté aux soins.

Le Parisien


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Homer
posté 14/02/2014 11:57
Message #5942


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Dernier test avant le grand saut

A quatre jours du déplacement à Leverkusen pour le 8e de finale aller de la Ligue des champions, Paris doit se rassurer.

C'est l'heure du dernier virage. Celui que Paris ne peut se permettre de mal négocier avant d'aborder la ligne droite vers un printemps glorieux. Mardi, le PSG se déplace à Leverkusen pour le huitième de finale aller de Ligue des champions. L'objectif le plus excitant de la saison parisienne. Le match où le club de la capitale rêve de s'imposer comme un nouveau cador européen.

Mais avant, Paris doit confirmer son statut de patron hexagonal. Car le nouveau monstre n'est jamais rassasié. Ce soir, c'est Valenciennes qui se présente au Parc des Princes pour le mettre en appétit. D'après Laurent Blanc, pas question de sauter un repas ou de faire régime avant le festin européen. « On attend Leverkusen avec impatience mais la meilleure façon de préparer ce match, c'est de ne pas rater celui contre Valenciennes, insiste l'entraîneur parisien. Ce sont deux compétitions différentes et on se doit d'abord de prendre trois points pour valider notre match nul à Monaco (1-1). »

Paris a pris l'habitude, depuis le début de la saison, de ne pas galvauder ses rendez-vous avant les grandes agapes continentales. Avec des équipes remaniées quasiment à chaque fois, les hommes de Thiago Silva se sont toujours imposés lors de l'ultime sortie avant un duel de Ligue des champions, inscrivant vingt buts sans en encaisser un seul lors de ces six rencontres. Une habitude qu'il serait de bon ton de confirmer.

Mais la formation parisienne n'est plus, actuellement, le rouleau compresseur qui faisait régner la terreur sur les pelouses de Ligue 1 lors de la première partie de saison. A l'exception d'une élimination en 16 es de finale de la Coupe de France contre Montpellier (1-2), Paris n'a pas payé trop cher ce relâchement en 2014 -- trois victoires, deux nuls en championnat et deux succès en Coupe de la Ligue --, mais Laurent Blanc reconnaît que son groupe traverse une période délicate. « On a conscience qu'on peut s'améliorer, mais on ne doute pas », glisse-t-il. S'il assume le contrecoup physique d'une grosse préparation effectuée à Doha (Qatar) lors du stage hivernal, l'entraîneur avance une autre explication. « Il y a un peu de fatigue mentale et on doit retrouver de la fraîcheur, reconnaît l'ancien sélectionneur. C'est dû à la répétition des matchs, au fait de devoir tout le temps chercher la victoire. Mais c'est une situation qui ne touche pas que notre équipe et on ne se plaint pas. On est préparé pour cela. Cette période est importante car s'il n'y a rien à gagner, il y a beaucoup à perdre. » Ce soir au Parc des Princes, Ibrahimovic et ses coéquipiers peuvent déjà montrer la voie à suivre.


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LE CHIFFRE

10 Le PSG reste sur une série de dix matchs consécutifs sans défaite face à Valenciennes toutes compétitions confondues
: huit victoires et deux nuls. Le dernier revers face au club nordiste remonte au 23 mai 2009 à Valenciennes (2-1) en L 1. Au Parc, en championnat, les Parisiens ont perdu pour la dernière fois face à VA le 13 janvier 2007 (2-1).


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Lavezzi titulaire malgré le chagrin

Comme à son habitude, Laurent Blanc va faire tourner son effectif à l'approche du rendez-vous européen de mardi à Leverkusen. Sur le banc à Monaco dimanche (1-1), Ezequiel Lavezzi sera ainsi titulaire malgré le drame familial qui l'a frappé cette semaine. Mardi, l'oncle de l'attaquant parisien a été assassiné d'une balle dans la tête près de Rosario en Argentine.
« Il est affecté, mais il travaille normalement et il est disponible », assure Laurent Blanc, qui a profité de la mise au vert pour discuter avec le joueur. Lavezzi sera aligné en attaque au côté d'Ibrahimovic, remis de sa blessure au dos, tandis que Ménez et Lucas se disputent la place laissée libre par Cavani dont la blessure à une cuisse évolue bien. « Il devrait pouvoir courir la semaine prochaine », pronostique Blanc.

Au milieu de terrain, Matuidi et Verratti devraient être préservés avant la Ligue des champions, permettant à Yohan Cabaye de connaître sa première titularisation depuis son arrivée à Paris. Entré en jeu lors des trois derniers matchs, l'ancien joueur de Newcastle a cumulé seulement soixante-dix minutes de jeu sous ses nouvelles couleurs. Il sera accompagné au milieu par Thiago Motta et Javier Pastore, qui fêtera sa quatrième titularisation de rang en L 1. Préservé cette semaine à l'entraînement, Alex pourrait laisser sa place à Marquinhos au côté du capitaine Thiago Silva, tandis que Lucas Digne sera titulaire à gauche de la défense.


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Le PSG a annulé près d'une centaine de billets délivrés à ses supporteurs pour le match à Leverkusen mardi. Un cas de figure similaire à celui de Monaco où le club parisien avait également annulé une quarantaine de tickets. Le club n'a pas souhaité expliquer ce choix. Selon certaines sources, ces décisions concerneraient des personnes connues pour être des potentiels fauteurs de troubles.


Le Parisien.fr

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Blanc affirme que Zlatan Ibrahimovic «va très bien»

A la veille de PSG - Valenciennes, vendredi au Parc des Princes, Laurent Blanc a dressé un état de ses troupes, notamment de son attaquant vedette victime de douleurs au dos depuis plusieurs jours. «Ibrahimovic va très bien.
Il s’entraîne normalement. Je pense qu’il jouera une partie du match, a précisé Blanc en conférence de presse. Quant à Lavezzi (ndlr, dont l’oncle est décédé cette semaine), je vais en discuter avec lui. Il est très affecté mais il fait son travail normalement.» Les seuls forfaits devraient donc être Cavani (cuisse), Camara (mollet) et Jallet (dos).

L’entraîneur du PSG a également admis que son équipe connaissait un coup de moins bien en ce moment : «On a une petite fatigue mentale, a-t-il dit. C’est normal car on joue tous les trois jours depuis janvier. Il faut qu’on retrouve un peu de fraîcheur.» Il reconnaît également que le PSG a pêché physiquement ces dernières semaines notamment en raison d’une grosse préparation lors du stage à Doha au Qatar.

Enfin, Laurent Blanc a évoqué l’enjeu de cette rencontre de L1, quatre jours avant le 8eme de finale de la Ligue des Champions à Leverkusen : «Valenciennes n’est pas une répétition générale pour la Ligue des Champions. Ce n’est pas la même compétition, a-t-il affirmé. Il est important de prendre les trois points afin de valider notre nul à Monaco».


Le Parisien.fr


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Biz Markie
posté 15/02/2014 12:27
Message #5943


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Ligue 1 : le PSG bat Valenciennes sans forcer

Le Paris SG a battu Valenciennes, 3-0, notamment grâce à des buts de Lavezzi et Ibrahimovic, vendredi 14 février lors de la 25e journée du Championnat de France, confirmant sa montée en puissance avant son 8e de finale aller de Ligue des champions mardi à Leverkusen.


Avec cette probante victoire, le PSG compte désormais 8 points d'avance sur son dauphin Monaco (2e), seule équipe encore peut-être en mesure de contrarier sa quête d'un deuxième titre consécutif de champion de France, qui se déplace à Bastia samedi.
MANQUE DE RÉALISME

Laurent Blanc souhaitait ardemment voir ses joueurs retrouver de l'allant et plus d'efficacité dans le jeu à quatre jours de l'important rendez-vous européen au Bayer. L'entraîneur parisien n'a été qu'à moitié exaucé. Si son équipe, où Cabaye a connu une tranquille première titularisation, a énorménent combiné et tenté face à un adversaire au point de rupture à la moindre accélération, le réalisme a cruellement fait défaut, malgré trois buts où un brin de chance a à chaque fois joué un rôle.

C'est son attaquant le moins en verve cette saison, Lavezzi, qui a ouvert la voie au succès parisien, en trompant Penneteau de près après avoir hérité du ballon contré d'un coup franc d'Ibrahimovic (18e).

19e BUT D'« IBRA »

En début de seconde période, Paris a finalement plié la rencontre en deux minutes. Le temps pour Ibrahimovic de marquer son 19e but en Championnat d'une volée écrasée à la réception d'une passe involontaire de Cabaye (50e) et pour Lavezzi, parfaitement lancé par Pastore, de provoquer un but contre son camp de Kagelmacher (52e).

Toutefois, le PSG devra en Allemagne être armé de meilleures intentions dans la finition, car Leverkusen ne sera pas le sparring-partner que Valenciennes a vite concédé être.


lemonde.fr


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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Beuzech
posté 16/02/2014 09:21
Message #5944


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Leverkusen, un club à échelle humaine

Le Bayer Leverkusen n'est pas un club typique de Bundesliga. Créé en 1904 et localisé à une vingtaine de kilomètres de Cologne, il est loin de bénéficier d'une popularité comparable à celle du Bayern Munich ou du Borussia Dortmund.

L'éternel second

Depuis toujours, le Bayer rêve de décrocher le titre de champion d'Allemagne.
Deuxième en 1997, 1999, 2000, 2002 et 2011, il se caractérise par sa discrétion et son sérieux. Une seule fois, il a défrayé la chronique. C'était en octobre 2000. Christoph Daum, alors entraîneur du Bayer et promis au poste de sélectionneur de l'Allemagne quelques semaines plus tard, reconnaît consommer de la cocaïne. Il est immédiatement limogé. En 2001-2002, Leverkusen se hisse en finale de la Ligue des champions mais une reprise de volée, venue d'ailleurs de Zidane, ruine ses espoirs de conquête (2-1). Lauréat de la Coupe de l'UEFA en 1988, son dernier trophée remonte à 1993 avec la Coupe d'Allemagne...

Des dirigeants avisés

Leverkusen est un club davantage vendeur qu'acheteur. Comme à Porto, ses dirigeants n'ont pas leur pareil pour recruter de talentueux joueurs en devenir avant de les céder, quelques années plus tard, au double ou au triple du prix initial. Dimitar Berbatov, le néo-Monégasque, a ainsi été naguère transféré pour 40 M€ à Manchester United. Le défenseur brésilien Lucio est passé au Bayern Munich pour 15 M€. Plus récemment, l'international allemand André Schürrle a rejoint Chelsea pour 23 M€. Deux ans plus tôt, le Bayer l'avait arraché à Mayence pour seulement 10 M€. « Chaque saison, notre objectif est d'être européen et, si possible, de nous qualifier pour la Ligue des champions. Ces dernières années, nous avons presque toujours atteint notre but », se réjouit Rudi Völler, le directeur sportif. Cette saison, il est solidement installé à la deuxième place. Il est même le dernier club à avoir battu le Bayern (28 octobre 2012).

Des supporteurs discrets

A la BayArena, l'ambiance n'a rien de démentielle. Les rencontres à domicile s'y disputent rarement à guichets fermés, une exception outre-Rhin. Agrandie de 10 000 places voici quelques années, elle peut accueillir jusqu'à 31 000 spectateurs. Il s'agit d'un joli petit bijou avec une pelouse impeccable, un énorme restaurant gastronomique, un hôtel, une agence de voyages et une boutique de supporteurs. Chaque jour ont lieu des visites guidées. Cette saison, Leverkusen compte 18 000 abonnés. Mercredi dernier contre Kaiserslautern (0-1) en quart de finale de la Coupe d'Allemagne, les 2 500 fans adverses ont fait plus de bruit que le kop nord du Bayer...

Bayer, un sponsor généreux

L'entreprise chimique et pharmaceutique Bayer, qui a son siège à Leverkusen, et le club sont indissociables. Seule une station de RER les sépare. Chaque année, Bayer verse 25 M€ au club. Son sponsor maillot est le groupe électronique LG Electronics qui offre 5 M€ par an. Son budget, proche de 60 M€, le classe au 7 e rang national à l'instar de sa masse salariale estimée à 53 M€. « Nous avons des moyens intéressants et une bonne santé économique. Néanmoins, nous sommes à des années-lumière du Bayern et même de Dortmund et de Schalke 04, tient à préciser Völler. Notre joueur le mieux payé perçoit le salaire d'un remplaçant du Bayern. »


Le Parisien
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Varino
posté 16/02/2014 09:38
Message #5945


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À Paris, le banc se lève

Les récentes performances de Digne, Marquinhos, Lavezzi ou Cabaye offrent à Laurent Blanc un éventail de choix avant les rendez-vous importants.


MÊME SI LAURENT Blanc a dégagé une équipe type depuis plusieurs semaines, les rotations auxquelles il a récemment procédé lui ouvrent un horizon de concurrence nouveau. Jusqu’ici, le manque de profondeur du banc parisien a souvent été avancé pour justifier un turnover limité. Mais les états de forme individuels évoluent au fil de la saison et ce que les doublures supposées ont donné à voir contre Valenciennes (3-0), vendredi soir, mais aussi à l’occasion d’autres rencontres en 2014, épaississent les perspectives de l’entraîneur parisien en cas de pépin.

Bien sûr, tout demande confirmation et la faiblesse de l’opposition nordiste doit relativiser toute conclusion. Mais la performance de Lucas Digne, au poste de latéral gauche, corrobore l’idée, après son match à Bordeaux (3-1, le 14 janvier), qu’il constitue une alternative crédible. Même s’il joue peu cette saison (13 matches), l’ancien Lillois (arrivé durant l’été pour 15 M€) progresse dans sa participation au jeu offensif, à l’image de ses six centres, tous réussis, vendredi. Pour Digne, vingt ans, la situation sportive est forcément délicate : les rares fois où Blanc l’aligne, il joue avec un droit à l’erreur limité. C’est également le cas de Marquinhos, loin derrière Thiago Silva et Alex dans la hiérarchie des défenseurs centraux. Mais comme l’international Espoirs français, le jeune Brésilien (19 ans), acheté près de 35 M€ (bonus y compris) à l’AS Rome l’été dernier, se montre imperméable à la pression inhérente à son statut de doublure. «C’est au coach de décider quand viendra mon moment» , lâche-t-il, le plus calmement du monde.

Avec leurs prestations actuelles, Digne et Marquinhos poussent les titulaires de leur poste à ne pas se relâcher mais, en même temps, aiguisent leur propre appétit. Ce sera à Blanc d’entretenir leur illusion de temps de jeu pour que ces deux-là maintiennent leur niveau. De la même manière, le technicien parisien devra gérer la situation de Yohan Cabaye, recruté cet hiver (pour 24,3 M€ hors bonus), et qui ne figure pas, pour le moment, dans le milieu type du PSG. Malgré tout, depuis son arrivée, l’international français (26 sélections, 2 buts) semble avoir trouvé ses marques et, face à VA, il a été le Parisien qui a touché le plus de ballons (111), avec une influence plus forte en seconde période. Celle d’Ezequiel Lavezzi s’est fait ressentir encore plus vite dans la partie. L’Argentin n’a pas foncièrement changé sa façon de jouer mais il a su, cette fois, se montrer décisif. C’est au moment où Blanc a le plus besoin de lui (en raison de l’absence d’Edinson Cavani, touché àla cuisse) que l’ancien Napolitain se réveille. En 2014, il a marqué trois buts sur les quatre qu’il compte cette saison avec le PSG.

L'Equipe


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Varino
posté 17/02/2014 07:19
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Les Parisiens voyagent à 73

Pour le grand rendez-vous européen de demain soir à Leverkusen, la délégation du PSG sera particulièrement étoffée.


Si la puissance d’un club se juge à l’aune du nombre de personnes composant sa délégation en Ligue des champions, alors Paris a tout d’un grand d’Europe. A chacun de ses déplacements pour la plus prestigieuse des compétitions européennes, ils sont entre 60 et 70, joueurs compris, à voyager sous la bannière de l’équipe de la capitale. Pour le huitième de finale aller contre les Allemands de Leverkusen, demain, ils seront exactement 73.

Depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) à la tête du club en 2011 et plus encore avec le passage de Carlo Ancelotti de janvier 2012 à juin 2013, le PSG ne compte plus. Le personnel autour des joueurs a ainsi été sensiblement renforcé. En Allemagne, outre les 21 footballeurs retenus par Laurent Blanc, six membres du staff technique (en plus du coach) dont Julien Roger, chargé des montages vidéo, seront également présents. Concernant le staff médical, ils sont quatre à épauler le docteur Rolland. Trois intendants gèrent le matériel nécessaire aux joueurs pour l’entraînement de ce soir et le match de demain.

En marge du sportif, on dénombre aussi cinq personnes dévolues à la sécurité, dont quatre au contact des joueurs. Dorian Godard, le team manager parisien, chapeautant toute l’organisation de ce rendez-vous européen, et le cuisinier habituel, Stéphane Michon, figurent aussi sur le listing. Les salariés du club alimentant les médias internes se déplacent à quatre, sans oublier l’attaché de presse Yann Guérin et son responsable Guillaume Leroy.

Le bus est déjà en Allemagne

Lors de cette sortie dans la Ruhr, le président, Nasser al-Khelaifi, a également convié plusieurs personnes de son entourage. Pour l’occasion, l’état-major opérationnel du club se chiffre à cinq éléments. Sept représentants de sponsors sont aussi attendus. La plus grosse partie de la délégation parisienne (NDLR: joueurs, staffs technique et médical, direction du club) s’est donné rendez-vous aujourd’hui, en fin de matinée, à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) afin de rallier Leverkusen en avion. Nasser al-Khelaifi et ses proches voyageront de leur côté.

Le bus aux couleurs du PSG est déjà sur place. Les chauffeurs, Bernard Tregouet et Mohammed Hassani, sont partis hier pour rejoindre la ville allemande et être à l’aéroport en milieu de journée pour récupérer le groupe. Tout ce petit monde prendra ensuite ses quartiers dans un hôtel cinq étoiles de Cologne, méticuleusement choisi après plusieurs repérages.



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Les grands d’Europe se déplacent aussi en nombre

Dans les autres grands clubs continentaux, la démesure prévaut également lors des déplacements européens. Au Real Madrid, Ancelotti est accompagné de 17 membres du staff, dont le médecin et deux kinés, un nutritionniste et un analyste vidéo. La direction est aussi représentée par cinq ou six personnes. Chez le rival barcelonais, ils sont 24 à suivre l’équipe, en incluant les trois officiers de sécurité et les trois attachés de presse. Un responsable d’une penya — groupe de supporteurs — est parfois du voyage. Le dispositif est un peu plus léger à Arsenal, où Wenger est escorté d’une douzaine de salariés, dont les deux intendants Vic et Paul Akers, qui ont la particularité d’être père et fils. La palme revient au Bayern avec une délégation de 31 personnes en plus des joueurs, de l’entraîneur et des dirigeants. Trois analystes, trois préparateurs physiques et cinq physiothérapeutes sont ainsi en permanence auprès de l’équipe, qui mise aussi sur la communication avec trois membres de la chaîne du club, deux employés du site Internet et deux attachés de presse.



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« Le PSG est favori »

Antoine Griezmann, attaquant de la Real Sociedad


Antoine Griezmann a croisé deux fois la route du Bayer Leverkusen cette saison. Placée dans le même groupe que les Allemands au premier tour de la Ligue des champions, la Real Sociedad s’était inclinée à l’aller comme au retour (1-2, 0-1). A chaque fois titulaire, le gaucher français de 22 ans, auteur de 14 buts en Liga, porte un regard lucide sur le futur adversaire du PSG.

Comment définiriez-vous le profil du Bayer Leverkusen ?
Derrière, les Allemands sont très physiques. Après, offensivement, ils ont deux bons joueurs sur les ailes. Son et Sydney Sam se projettent très rapidement vers l’avant. C’est costaud comme équipe.

Et quels sont ses points faibles ?
Sur les coups de pied arrêtés, ils ont une manière étrange de défendre. Ils sont très regroupés dans leur surface. Le PSG peut leur faire très mal sur ces phases statiques. Le Bayer est solide défensivement, mais si Paris accomplit deux bons matchs, il passera sans problème.

Avez-vous été particulièrement impressionné par un joueur du Bayer ?
Impressionné, non, je ne peux dire ça. Les deux joueurs de couloir sont, je le répète, intéressants. Mais je n’arriverais pas à trouver un élément sortant réellement du lot.

A vous entendre le PSG part donc clairement favori de cette double confrontation…
Oui, je le pense sincèrement. Paris est vraiment très fort et, normalement, il devrait franchir ce cap sans rencontrer de gros soucis. La formation de Laurent Blanc possède les joueurs pour pratiquer un beau football, comme elle l’a montré depuis le début de son parcours en Ligue des champions. C’est une très grande équipe.

Paris peut-il être surpris par l’ambiance de la BayArena ?
Il s’agit d’une bonne ambiance de Ligue des champions. Il y a une belle ferveur avec un gros kop qui donne de la voix.

Les médias espagnols vous envoient régulièrement à Paris la saison prochaine. Ce projet pourrait vous intéresser ?
(Rire) Je ne sais pas. Comme je l’ai déjà dit, je vais déjà finir cette saison ici, à San Sebastian. Après, Paris, c’est franchement impressionnant.



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Les joueurs s’envolent ce matin pour l’Allemagne

Le PSG s’envole ce matin pour l’Allemagne à la veille d’affronter le Bayer Leverkusen en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Pour ce rendez-vous, le plus important de ce début d’année 2014, Laurent Blanc a décidé d’emmener l’ensemble de ses forces disponibles, soit 21 joueurs dont 3 gardiens. Seuls Edinson Cavani (cuisse), Zoumana Camara (mollet) et Christophe Jallet (dos) restent à Paris pour poursuivre leur rééducation. Yohan Cabaye, qui a remplacé le jeune Kalifa Traoré sur la liste déposée par le PSG à l’UEFA, pourrait disputer sa première rencontre de Ligue des champions sous ses nouvelles couleurs.
: Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi ou Pastore.

Le Parisien


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Varino
posté 17/02/2014 07:33
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Flaco vs Pocho

Comme à Monaco, Javier Pastore pourrait être le troisième attaquant parisien, demain, en Ligue des champions. Mais Ezequiel Lavezzi a aussi des arguments.


Au fil de la saison, l’interrogation de Laurent Blanc demeure : qui sera le troisième attaquant de son 4-3-3 ? Pendant six mois, en présence de Zlatan Ibrahimovic et d’Edinson Cavani, le dernier ticket se disputait entre Lucas et Lavezzi. En l’absence de l’international uruguayen, touché à une cuisse, c’est désormais entre Lavezzi et Pastore qu’il y a match. Le second, séduisant à Monaco (1-1, le 9 février) dans cette position plus avancée qu’à l’accoutumée, a démontré qu’il était un peu mieux qu’une solution par défaut lorsqu’il évoluait à ce niveau. Et comme si cette soirée avait réveillé son compatriote, assis sur le banc au coup d’envoi en Principauté, c’est Lavezzi qui a signé, cinq jours plus tard, contre Valenciennes (3-0, vendredi), l’une de ses prestations les plus abouties de la saison.

Si Blanc n’a pas encore trouvé un trio offensif qui s’impose à ses yeux, c’est en raison du manque d’efficacité, sur la durée, du troisième larron. « On sait très, très bien qu’un attaquant a été bon lorsqu’il a été décisif » , affirmait-il, le 3 février, dans une manière de rappel à l’ordre. Lucas a entendu le sermon et retourné son entraîneur parce qu’il a justement progressé dans ce domaine. Avec trois passes très décisives sur les quatre derniers matches et une discipline défensive nouvelle, le Brésilien s’est imposé comme un élément essentiel du système Blanc, ce qui n’était pas le cas jusqu’à la trêve de Noël, quand son manque de rigueur tactique l’emportait sur ses qualités techniques. Le Brésilien aurait pu condamner « Pocho » Lavezzi à un rôle permanent de doublure si Cavani ne s’était pas blessé contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier). À Nantes (2-1, le 4 février), en demi-finales de la Coupe de la Ligue, une nouvelle chance lui a été offerte, mais, de son propre aveu, l’Argentin a été «le pire joueur » sur le terrain.

BLANC : « IL Y A BEAUCOUP DE MIEUX DANS LE JEU DE JAVIER »

Cinq jours plus tard, à Monaco, « Flaco » (« maigre ») Pastore a saisi la perche lancée par son entraîneur. Deux fois seulement, auparavant, en Championnat, il avait été titularisé dans cette position, mais avec une liberté de mouvement qui lui permettait de dézoner. « Il y a beaucoup de mieux dans le jeu de Javier, dit Blanc. Au niveau de l’état d’esprit, il est meilleur aussi. » Plus faux meneur de jeu que véritable ailier gauche, l’ancien joueur de Palerme a déçu contre Guingamp (1-1, le 25 janvier), mais sur une pelouse difficile. Contre Nice (3-1, le 9 novembre) et à Monaco, sa lecture du jeu et son toucher de balle ont épousé les déplacements de ses coéquipiers. Surtout, sur ces deux matches notamment, Pastore a affiché une agressivité rarement vue depuis qu’il est à Paris. Son repli défensif est moins spectaculaire que celui de Lavezzi mais sans doute plus réfléchi. Par son sens du placement et un repositionnement rapide, il bloque les relances adverses, même s’il est moins enclin à aller au tampon que son compatriote.

Malgré tout, Lavezzi a des qualités qui, sur un match à l’extérieur, peuvent aussi séduire Blanc. L’ancien Napolitain a sans doute une plus grande faculté à répéter les efforts et à déborder sur le côté, à l’image du troisième but parisien, vendredi. Lors de ce match, son entraîneur a apprécié sa lucidité dans le dernier geste, que ce soit sur l’ouverture du score, mais aussi sur certains décalages. Plus percutant que Pastore, Lavezzi ne présente cependant pas encore toutes les garanties sur la durée. Même si son début d’année 2014 est prometteur, il n’a peut-être pas encore fait de lui l’Argentin de la situation.


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Une dernière séance légère
LES PARISIENS ont effectué une séance légère, hier matin, au Camp des Loges : échauffements, toros et soins. Ibrahimovic s’est entraîné normalement, visiblement sans douleur au dos. Cavani (cuisse), qui a repris la course depuis vendredi, Camara et Jallet, en phase de reprise, resteront à Paris cette semaine alors que le reste du groupe s’envolera vers Leverkusen, ce matin, aux alentours de 11 heures.



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« L’écart avec les plus riches est trop grand »

Rudi Voleur, le directeur sportif de Leverkusen, opposé au PSG en huitièmes de finale de la C1, ne se fait aucune illusion sur les chances du Bayer, dont les moyens financiers sont limités.


Le « renard des surfaces » ne rôde plus sur les terrains. À 53 ans, Rudi Völler s’active en coulisses, en costard-cravate. Depuis 2005 (il est sous contrat jusqu’en 2017), il occupe les fonctions de directeur sportif de Leverkusen. Vendredi, entre deux rendez-vous, il a accepté une entrevue d’une vingtaine de minutes. Après avoir évoqué le bon vieux temps marseillais, demandé des nouvelles de Jean Fernandez et de Bernard Casoni, avec lesquels il conversait en italien, le champion du monde 1990 et ancien joueur de l’OM (1992-1994) a évoqué la rencontre de demain entre son club et le Paris-SG.


« COMMENT APPRÉHENDEZ vous ce match face au Paris SG ?
– Ce sera d’abord une fête. On va disputer un match contre une équipe qui est l’une des cinq meilleures en Europe. Paris sera évidemment favori de ce huitième de finale. Le Bayer n’a rien à perdre.

En France, nombreux sont ceux qui pensent que le Paris-SG possède déjà son ticket pour les quarts...
– Je les comprends.

Une surprise est-elle possible ?
– Oui, naturellement. Mais notre objectif est de bien nous comporter. On n’a vraiment rien à perdre. Vous savez, on est plutôt contents de ce qu’on fait depuis le début de la saison. On est deuxièmes du Championnat derrière le Bayern Munich (à 16 points), qui est la meilleure équipe du monde. Et devant le Borussia Dortmund (1pt derrière).

Mais vous avez été éliminés en quarts de finale de la Coupe d’Allemagne, qui était l’un de vos objectifs.
– Il y a deux défaites qui ont été douloureuses pour nous, cette saison. Deux défaites contre deux extrêmes. Il y a eu celle contre Manchester United à domicile (0-5, le 27 novembre en C1) et l’autre, face à Kaiserslautern (D 2, 0-1 a.p., mercredi).

Quels étaient vos objectifs en début saison ?
– En Championnat, quand vous avez en face de vous le Bayern Munich, vous n’avez aucune chance. C’est comme chez vous, en France. Contre le Paris-SG, les autres formations n’ont aucune chance. Ces équipes ont des possibilités financières que le Bayer n’a pas. Avec l’argent, ils achètent les meilleurs joueurs du monde. Donc, tu n’as aucune chance de t’imposer. Malgré tout, on fait une bonne saison. On est derrière le Bayern en Championnat et on a réussi à sortir de la phase de groupes de la Ligue des champions. En Bundesliga, on possède les mêmes moyens que Wolfsburg, Stuttgart, Mönchengladbach, Schalke 04, Hambourg.

Mais comment exister à côté du Bayern Munich, du Borussia Dortmund, les deux grosses machines de la Bundesliga ?
– On essaye de mener à bien notre mission, de faire des bons coups sur le marché des transferts (1), de bien vendre nos joueurs, de créer la surprise comme la saison passée quand nous avons terminé troisièmes. On fait de notre mieux par rapport à notre potentiel financier (avec 48M€, le club possède le 5e budget de Bundesliga). Il faut aussi avoir également une bonne cellule de recrutement et travailler sur la formation des jeunes joueurs. Mais l’écart avec les plus riches, le Bayern notamment, est trop grand.

Le Bayern va donc continuer de se promener en Bundesliga…
– Oui, mais, de temps en temps, il peut être dans un mauvais jour. Nous sommes la dernière équipe à l’avoir battu chez lui. C’était en octobre 2012
(2-1).

Mais le Bayer n’est pas un club pauvre...
– On a de l’argent, mais bien peu par rapport aux gros clubs. Pourquoi Paris et le Bayern dominent-ils leur Championnat ?

Parce qu’ils ont de très bons joueurs…
– Et pourquoi parviennent-ils à attirer les meilleurs joueurs du monde ? Parce qu’ils sont les plus riches. C’est la réalité du football.

Le Bayern et le Borussia, qui ont dominé l’Europe la saison passée ont une philosophie de jeu portée sur l’attaque. Quelle est celle du Bayer ?
– Nous essayons, et c’est le plus important, de rester le plus compact possible. Ensuite, nous tentons de jouer vite pour déstabiliser l’adversaire.

Vous avez été joueur, entraîneur, vous êtes désormais directeur sportif. Quel est le plus dur ?
D’après vous ?

Joueur ?
– Naturellement. Joueur, c’est le plus beau métier dans ce monde.

Vous avez peut-être plus de pression aujourd’hui...
– En comparaison avec les joueurs, l’entraîneur et le directeur sportif ont beaucoup plus de pression.

Gardez-vous de bons souvenirs de vos confrontations avec le Paris-SG ?
– Oui, excellents. Je crois que je n’ai jamais perdu (trois victoires, un nul). La rivalité entre les deux clubs était incroyable. Je me souviens surtout du match que l’on a gagné au Vélodrome trois jours après la victoire en Ligue des champions (2).

Le fameux but de Basile Boli d’une tête en dehors de la surface...
Le

( 1) Ces dernières années, Dimitar Berbatov (2001-2006, aujourd’hui à Monaco), Lucio (2001-2004, Palmeiras), Zé Roberto (1998-2002, Gremio) ou Arturo Vidal (2007, Juventus) se sont révélés à Leverkusen. (2) 1-0 contre l’AC Milan, au stade Olympique de Munich.

L'Equipe


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Homer
posté 17/02/2014 20:35
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Lucas surestimé ?

Acheté 42 millions d'euros par le PSG lors de l'été 2012, Lucas n'a toujours pas convaincu. Mais le niveau un peu décevant de l'attaquant de 21 ans n'étonne pas vraiment les Brésiliens...

Le PSG a surpayé le Sao Paulo FC

Six mois après l’arrivée de son nouveau propriétaire qatari, le PSG voulait passer à la vitesse supérieure sur le marché des transferts lors de l’été 2012. Leonardo, qui se plaint des prix trop élevés en Angleterre ou en Espagne, va tout de même verser 42 millions d’euros pour arracher Lucas à Manchester United. «Le problème de Lucas a été l’attente énorme générée par le montant de son transfert. Au Brésil, personne n’a compris comment le SPFC avait réussi à le vendre aussi cher», nous explique Marcus Alves, d’ESPN Brasil.

Lucas a toujours été un joueur frustrant

Depuis son arrivée au PSG, Lucas a trop rarement enthousiasmé le public. Il a sorti quelques gros matches, notamment en 8es retour de la dernière C1 à Valence, contre Reims ou Lorient en L1 cette saison. Mais trop souvent, il agace par son jeu car il en fait trop. «Pourtant, il a toujours été comme ça, assure notre interlocuteur. Même à Sao Paulo, il ne faisait pas l’unanimité ! Il a souvent été critiqué par le coach Emerson Leao.» Une impression confirmée par Dassler Marques, de Terra : «Il a du mal à jouer juste. Il a toujours trop dribblé.»

Loin de Ronaldinho, de Neymar...

Auteur de 33 buts en 128 matches avec le Sao Paulo FC, le prodige de 20 ans est arrivé au PSG avec une réputation flatteuse. Nasser El Khelaïfi a souvent dit qu’il voulait attirer le nouveau Messi dans la capitale française. Lucas ne remplira sûrement jamais ce rôle. Pour Marcus Alves, «il ne sera pas l’héritier de Ronaldinho à Paris. Il n’aura jamais le niveau d’un Neymar par exemple. Il n’a pas le talent pour cela.» Son aura au Brésil est faible, ses performances avec la Seleçao n’ayant jamais été impressionnantes: «Il a gagné la Copa America des Espoirs en 2011, et c’est presque tout.»

« Avec le temps, il peut s'imposer au PSG »

Comme Pastore, Lucas paye donc le prix de son transfert et souffre de la comparaison avec Ibrahimovic, Cavani ou les autres stars parisiennes. Mais comme l’Argentin de 24 ans, la jeunesse du Brésilien est un atout. A seulement 21 ans, il a encore beaucoup à apprendre. Depuis quelques semaines, il a haussé son niveau de jeu et s'est amélioré dans le repli défensif. «C’est un gamin très intelligent, discipliné, à l’écoute, détaille Dassler Marques. Il a le temps de corriger ses défauts.»

«Il a traversé une période compliquée. Il a besoin du soutien de Laurent Blanc avant tout.» Marcus Alves pense la même chose : «Selon moi, il peut réussir au PSG. Mais il faut lui laisser du temps et ne pas trop le critiquer car il a traversé une période compliquée. Il a perdu sa place en Seleçao juste avant le Mondial, Leonardo et Ancelotti sont partis du PSG. Il a besoin du soutien de Laurent Blanc avant tout.» Auteur de trois buts et sept passes décisives toutes compétitions confondues avec le PSG depuis le début de saison, il aura l’occasion de prendre un peu plus d’envergure en C1 contre Leverkusen puisque Cavani est absent.


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Blanc : «Être dangereux et efficace»

A la veille d'affronter le Bayer Leverkusen en 8es de finale aller de la Ligue des champions, l'entraîneur parisien Laurent Blanc a prévenu ses joueurs de l'importance d'être efficace, lui qui redoute par ailleurs la taille des joueurs de la formation allemande.

«Laurent Blanc, que pensez-vous du buteur de Leverkusen Stefan Kiessling ?

Il n’y a qu’à voir le nombre de buts qu’il marque, c’est un excellent buteur. Comme Zlatan, outre le fait de marquer beaucoup de buts, il possède un gabarit assez important et aime bien les espaces. Il est également très présent sur le front de l’attaque. C’est un très bon joueur.

Quelle est votre principale crainte face au Bayer ?

C’est une équipe très athlétique, qui sait s’imposer dans les airs. Les joueurs sont grands et, sur ce point, on est en déficit. On sait d’avance que l’on ne pourra pas lutter. Mes joueurs ne vont pas gagner des centimètres d’ici à demain… Il faudra donc utiliser autre chose.

«Je ne serais pas étonné qu'on ait la possession du ballon et qu'ils l'acceptent afin de nous contrer»

Comment comptez-vous faire pour imposer votre jeu ?


Il s’agira encore une fois d’avoir le ballon. On va se retrouver face à une équipe adverse qui défend, joue bas et sait très vite partir en contre. Je ne serais pas étonné qu’on ait la possession du ballon et qu’ils l’acceptent afin de nous contrer.

Allez-vous modifier des choses ?

On ne va pas changer notre philosophie. Après, je répète qu’avoir le ballon c’est bien, mais qu’être dangereux et efficace c’est mieux. On va donc aller vers l’avant et, quand on n'aura pas le ballon, on essayera de le récupérer le plus vite possible.

Savez-vous qui jouera sur le flanc gauche de votre attaque ?

Vous verrez ça demain (mardi).»


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Lavezzi-Pastore, Blanc hésite

Laurent Blanc hésite toujours entre Lavezzi et Pastore pour évoluer sur le côté gauche de son 4-3-3 face au Bayer Leverkusen en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Ce lundi soir, lors de sa mise en place, il a d’abord aligné Lavezzi dans l’équipe des présumés titulaires aux côtés d’Ibrahimovic et Lucas, avant de le remplacer par Pastore. De la même manière, il a d’abord aligné Matuidi au milieu à côté de Thiago Motta et Verratti, avant de remplacer l’international français par Cabaye.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 17/02/2014 21:46
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Verratti vers plus de garanties

Après une prestation à Monaco qui a encore mis en lumière son goût trop prononcé du risque, l'Italien Marco Verratti va jouer gros mardi soir contre le Bayer Leverkusen (20h45). L'arrivée de Yohan Cabaye cet hiver ne lui laisse pas une grande marge de manoeuvre.

Dans le moderne et très carré auditorium de la BayArena, Marco Verratti et Laurent Blanc sont apparus souriants et complices. Il y a quatre jours, pourtant, le coach parisien avait, devant les médias, recadré l’Italien, auteur selon lui de quelques gestes trop risqués à Monaco (1-1). Le milieu de terrain a conscience du danger que représente son jeu parfois trop aventureux, et qu’il doit l’épurer. «Ma façon de jouer comporte des risques, a-t-il reconnu d’emblée. A moi de mieux anticiper les situations et d’être à chaque fois sûr de mon coup à 100%. Sinon, je m’expose et mets l’équipe en danger.»

«Quand ça se passe bien, on est tout de suite félicité. Quand ça se passe moins bien, on ramasse un peu...»

Pour son précieux labeur à la récupération et ses dribbles aussi magnifiques qu’insensés, Verratti est facilement porté aux nues. «Quand ça se passe bien, on est tout de suite félicité», apprécie-t-il. Mais quand, comme à Louis-II, les choses tournent mal, on ne lui fait pas de cadeaux. «Quand ça se passe moins bien, on ramasse un peu...» S’il doit encore grandir tactiquement, l’ex de Pescara se doit d’être également plus performant devant le but, lui qui est encore muet aussi bien en L1 qu’en C1 depuis son arrivée à Paris il y a dix-huit mois. «En tant que milieu, je tente ma chance régulièrement mais marquer n’est pas ma qualité première. Je ne suis pas un buteur-né.»

La menace Cabaye...

Sauf que la seule recrue hivernale du PSG est Yohan Cabaye. Non seulement l’ancien de Newcastle est la principale menace pour le temps de jeu de Verratti, mais il sait être décisif (17 buts en Premier League en deux ans et demi). «C’est un motif supplémentaire pour me donner à fond, assure l’Italien. Il me fait du bien, m’aide à grandir et va nous aider à glaner des victoires. C’est un grand joueur qui s’est tout de suite fondu dans le collectif.» Très probable titulaire mardi soir à la BayArena, Verratti sait désormais exactement ce qu’il lui reste à faire. Car la concurrence n’épargne rien ni personne.


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Varino
posté 18/02/2014 07:33
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Première étape vers le sommet

Le PSG est armé pour réussir dans cette Ligue des champions, mais il ne doit pas sous-estimer le Bayer Leverkusen.


ALORS QUE le tirage au sort de décembre, dans sa grande mansuétude, semblait déjà ouvrir en grand les portes du tour suivant au PSG, l’enjeu de ce huitième de finale aller de la Ligue des champions, ce soir, à Leverkusen, vient rappeler que Laurent Blanc a été embauché pour établir un bilan au moins aussi flatteur que celui de Carlo Ancelotti, stoppé en quarts de finale la saison passée (2-2, 1-1 contre le FC Barcelone). Toujours en tête du Championnat avec un matelas confortable sur ses poursuivants (cinq points d’avance sur Monaco, deuxième), qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, l’ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012) est bien parti, mais il s’attaque désormais au chantier européen, le plus sensible, le plus exposé, le moins indulgent. Même si son adversaire du jour, qui reste sur deux défaites de suite à domicile (*), ne surfe pas sur une vraie vague de confiance, le Bayer Leverkusen a révélé, cette saison, sa capacité à taquiner les plus grosses écuries allemandes, notamment dans son stade.

Ce n’est ni l’Allianz Arena de Munich, ni le Signal Iduna Park de Dortmund. C’est la BayArena, une enceinte cernée par les cheminées du groupe pharmaceutique et chimique Bayer, dont la capacité (30 000 places) est inférieure à l’affluence moyenne (45 000 spectateurs) en Bundesliga.

LES LIMITES DE CE PSG SONT ENCORE MÉCONNUES

En mettant les pieds dans l’un des stades imposants des Coupes européennes, le Paris-Saint-Germain aurait pris l’immédiate mesure du défi qui s’annonce, sans besoin du sous-titrage. Mais à la BayArena, rénovée et modernisée en 2009, les champions de France s’avancent dans l’incertitude d’un combat qu’il serait dangereux et illusoire de présenter au regard de la dernière semaine délicate du dauphin du Bayern Munich (16 points de retard en Bundesliga). Comme pour les Parisiens, la Ligue des champions diffuse forcément un parfum différent du quotidien domestique et, comme pour les Franciliens, les Allemands auront la force collective retrouvée d’un groupe qui n’aura pensé qu’à cela.

Sami Hyypiä, l’entraîneur de Leverkusen, espère que les coéquipiers d’Ibrahimovic y auront pensé un peu moins fort que ses joueurs. Il concède : «Ce ne serait pas plus mal s’ils pouvaient nous sous-estimer. » Depuis deux jours, le Finlandais rabâche son statut d’outsider comme pour mieux déplacer la pression sur Paris. «Pour espérer quelque chose, il faudra dépasser nos limites » , assure-t-il. Celles du PSG sont encore méconnues. À l’exception de ses succès sur l’Olympiakos (2-1, le 27 novembre) et Nantes (2-1, le 4 février, demi-finale de Coupe de la Ligue), il y a peu d’exemples de victoires importantes acquises sans la manière. Ses plus grandes références de la saison, contre Benfica (3-0, le 2 octobre) et Anderlecht (5-0, le 23 octobre) en C1, à Marseille (2-1, le 6 octobre) et face à Lyon (4-0, le 1er décembre) en Ligue 1, avaient réuni le talent et le combat, l’opportunisme et la solidarité.

Après un mois de janvier délicat sur le plan du jeu, les Parisiens devront pêcher dans ces souvenirs automnaux face aux Allemands, qui savent utiliser leurs grands gabarits pour les coups de pied arrêtés offensifs mais ne savent pas toujours défendre sur les coups francs adverses (voir par ailleurs). « Ce sera l’une des clés de la rencontre mais pas la seule, prévient Blanc. Effectivement, le Bayer est une équipe très athlétique. Dans les airs, on est en déficit par rapport à eux. Mais paradoxalement, elle prend beaucoup de buts sur coups de pied arrêtés. Maintenant, c’est sûr que si on n’arrive pas à imposer notre philosophie, on va souffrir. » Malgré tout, le technicien parisien ne versait pas dans un trop grand pessimisme. Parce qu’il sait que ses joueurs ont davantage d’appétit pour ces rencontres de gala : « Ce match-là, on l’attend depuis pas mal de temps. Les joueurs se sont penchés dessus aussitôt après la victoire sur Valenciennes (3-0, vendredi soir), on l’a senti dans les entraînements. » L’odeur est là, on n’attend plus que les images.



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Lavezzi, choix numéro 1 ?

Hier, c’est l’ancien Napolitain qui figurait avec les titulaires lors de la première mise en place. Avant d’être remplacé par Pastore.


SI LAURENT BLANC n’a pas voulu s’exprimer, hier, sur l’identité de l’attaquant qui accompagnera, ce soir, Zlatan Ibrahimovic et Lucas dans le secteur offensif, c’est peut-être parce que sa réflexion n’était pas achevée. Lors de la mise en place effectuée peu de temps après sa conférence de presse à la BayArena, l’entraîneur parisien a d’abord aligné Ezequiel Lavezzi dans l’équipe des titulaires supposés, ce qui peut être un signe. Souvent, avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, la première opposition de veille de match donne une orientation de ses choix du lendemain. L’attaquant international argentin reste d’ailleurs sur une prestation accomplie contre Valenciennes (3-0), vendredi, au cours de laquelle son efficacité n’a cette fois pas souffert de son immense activité.

MATUIDI OU CABAYE

Pas assez décisif ni lucide, maladroit dans le dernier geste, voilà autant de reproches que lui formulait son entraîneur depuis le début de la saison et auxquels Lavezzi a tenté de remédier en 2014. Mais, hier soir, ce dernier n’a pas effectué toute la séance avec la même chasuble qu’Ibra, Thiago Silva, Thiago Motta et les autres indispensables du PSG. À un quart d’heure de la fin, il l’a transmise à Javier Pastore, qui reste un candidat sérieux au poste. Même si Blanc l’a utilisé contre VA dans une position plus reculée, il sait que l’ancien joueur de Palerme peut aussi se révéler très utile dans ce rôle. Par rapport à son compatriote, il présente l’avantage de mieux contrôler le ballon mais l’inconvénient de se replier moins vite sur les contre-attaques, une arme du Bayer Leverkusen que l’entraîneur parisien redoute. Il ne s’agit pas du seul changement opéré lors du dernier entraînement à huis clos. Au milieu, Blaise Matuidi figurait avec les titulaires (Marco Verratti et Thiago Motta) en début de séance avant d’être remplacé par Yohan Cabaye. A priori, le premier partirait avec les faveurs des pronostics, mais si le PSG ne parvient pas à asseoir suffisamment sa maîtrise l’autre option serait vite considérée. Pour les autres postes, il ne devrait pas y avoir de surprise. Ménagés ou laissés complètement au repos vendredi, Lucas, Verratti, Alex et Maxwell retrouveront leur place de titulaire ce soir.




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Compact mais faillible

Le Bayer Leverkusen, qui dispose d’un bloc solide, reste fragile sur coups de pied arrêtés, où sa façon de défendre intrigue.


POUR COMPRENDRE le jeu du Bayer Leverkusen, le Paris-SG l’a supervisé à quatre reprises, en 2014. Éric Pécout et Luis Ferrer, qui font partie de la cellule de recrutement, ainsi que Jean-Louis Gasset, l’adjoint de Laurent Blanc, se sont partagé le travail. Ce dernier a également passé beaucoup de temps à regarder le match de Championnat entre le Bayer et le Bayern (1-1, le 5 octobre 2013), un jour où les Bavarois avaient eu 70 % de la possession du ballon. Le PSG, qui s’attend à dominer une équipe particulièrement compacte, se méfie beaucoup de la manière dont les hommes de Sami Hyypiä mènent leurs contre-attaques.

LE SYSTÈME : LE BAYER JOUE BAS

Hyypiä aligne constamment un 4-3-3 qui se regroupe assez bas à la perte du ballon. Le laisser à l’adversaire ne dérange absolument pas le Bayer. Très compact, le bloc permet à l’équipe allemande d’avoir la deuxième meilleure défense de Bundesliga (22 buts encaissés). Samedi, contre Schalke 04 (1-2), les deux milieux offensifs (Gonzalo Castro et Son Heung-min) n’ont quasiment jamais participé aux tâches défensives. Pour contrer les latéraux adverses, l’entraîneur finlandais sollicite surtout les deux milieux relayeurs, qui étaient Lars Bender et Emre Can, il y a trois jours. Ce parti pris permet aux milieux offensifs de conserver beaucoup de fraîcheur pour attaquer. Quand le Bayer construit une action à partir de son camp, les latéraux montent tous les deux à la hauteur des deux relayeurs, Simon Rolfes, la sentinelle, demeurant au côté des deux centraux. À noter par ailleurs que les deux milieux offensifs ne débordent quasiment jamais. Ils passent la plupart de leur temps à tourner autour de l’avant-centre, Stefan Kiessling.

LES INDIVIDUALITÉS : KIESSLING EST ESSEULÉ

Emir Spahic (33 ans), Rolfes (32 ans) et Kiessling (30) sont indispensables. Le premier rassure. Le deuxième construit et réfléchit. Le dernier finit le travail. Moins brillant que la saison dernière, le meilleur buteur de la Bundesliga 2012-2013 (25 buts) manque vraiment de soutien, surtout sur la scène européenne. Si le Sud-Coréen Son (21 ans) est efficace en Championnat (8 buts), il l’est beaucoup moins en Ligue des champions (0), tout comme Sidney Sam (26 ans, 7 buts en Bundesliga, 1 en C 1). Mais ces deux dribbleurs provoquent beaucoup. Enfin Bernd Leno, considéré comme l’un des meilleurs gardiens allemands (21 ans), n’est pas étranger au bon début de saison de son équipe.

LES COUPS DE PIED ARRÊTÉS : EMBOUTEILLAGE AUX SIX MÈTRES

La manière dont le Bayer défend sur les phases statiques a beaucoup intrigué, voire fait sourire, les observateurs du PSG. Les joueurs de Hyypiä se regroupent sur la ligne des six mètres, au marquage de leurs adversaires. Cet amas ne facilite pas la tâche du gardien, qui peut être aveuglé et « bloqué » dans ses sorties. Samedi, Huntelaar a offert du crâne la victoire à Schalke 04 après un coup franc de Farfan. Lors de sa défaite à domicile contre Manchester United (0-5, le 27 novembre), Leverkusen avait failli dans ce domaine. L’adresse de Thiago Motta dans ce secteur et la qualité du jeu de tête d’Alex et de Thiago Silva peuvent causer quelques dégâts, ce soir. Offensivement, le Bayer possède aussi des atouts avec plusieurs très grands joueurs comme Rolfes(1,91m), Kiessling (1,91m), Philipp Wollscheid (1,94 m) ou Ömer Toprak (1,86m).



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Spahic retenu

LA PREMIÈRE CHOSE que le Paris-SG a faite en arrivant en Allemagne a été de prendre des nouvelles d’Emir Spahic, le défenseur bosnien de Leverkusen, élément capital du système érigé par Sami Hyypiä. Touché à la cuisse droite samedi contre Schalke 04 (1-2), l’ancien Montpelliérain (2009-2011) et Sévillan s’est entraîné normalement, hier matin. En conférence de presse, le technicien finlandais a confirmé sa présence dans le groupe sans confirmer sa titularisation. S’il joue, il sera associé à Ömer Toprak, l’international turc qui était sur le banc contre Schalke 04. En tribune pour ce duel contre son futur club, Sidney Sam réintègre le groupe. Il pourrait débuter le match au poste de milieu offensif, à la place de Gonzalo Castro, qui glisserait sur le côté gauche. Pour remplacer Emre Can, suspendu, Hyypiä pourrait titulariser Stefan Reinartz (25 ans), formé au club.



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« Il adore ce style de match »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, sait que Zlatan Ibrahimovic sera particulièrement surveillé par les joueurs de Leverkusen.


LE GROUPE PARISIEN qui a décollé du Bourget en fin de matinée, hier, a rejoint son hôtel à Cologne, le Hyatt Regency, avant de découvrir la BayArena de Leverkusen vers 17 heures. Une merveille de stade, fonctionnel, moderne, achalandé, équipé de luxueux salons VIP et de remarquables espaces médias. Un monde d’écart avec le niveau des stades et des terrains de Ligue 1.

Laurent Blanc, lors de sa conférence de presse, n’a d’ailleurs pas manqué de s’extasier sur l’enceinte allemande. «Le stade est très beau, très accueillant, et il y a une très bonne pelouse. Et pour avoir un bon match, une bonne pelouse, c’est essentiel », a rappelé l’entraîneur du PSG, admiratif. Sur la carte à jouer du PSG et le rapport de forces avec le club allemand, «le Président » a donné le change mais sans en dire trop. La pression ? « Oui, mais pas plus que d’habitude. » Qui va-t-il choisir entre Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi pour remplacer Edinson Cavani (voir par ailleurs) ? « Vous le verrez demain (aujourd’hui). La question est plus longue que la réponse », s’est-il amusé.

Interrogé sur la relative inefficacité d’Ibra en Ligue des champions à partir des matches à élimination directe (cinq buts en trente rencontres), le technicien parisien ne s’est pas démonté. « Il a trente-deux ans, une maturité et de l’expérience à revendre. Il marque des buts et il en marquera encore longtemps. C’est évidemment notre atout majeur pour marquer. Le Bayer va sans doute se focaliser sur lui, mais il adore ce style de match et de grand rendez-vous, peut-être plus que ceux du Championnat encore », a-t-il rétorqué.

HYYPIÄ SE MÉFIE DE TOUT LE MONDE

À ses côtés, Marco Verratti, pour sa première conférence de presse en Ligue des champions, s’est montré tout aussi à l’aise. Blanc lui reproche de prendre parfois trop de risques en défense, mais le jeune milieu italien (21 ans) ne se démonte pas. «Cela fait partie de ma façon de jouer. À moi de mieux anticiper et d’être à 100 % sûr sur ce genre de coup et de jouer la carte de la sécurité, sinon cela ne sert à rien », a-t-il plaidé. La conférence de presse de Leverkusen avait eu lieu plus tôt dans la journée, dans une atmosphère un peu plus sérieuse. Son thème principal fut Ibra. Comment le neutraliser ? «On peut toujours travailler à la vidéo, a jugé Sami Hyypiä, l’entraîneur du Bayer. Mais dans le cas de Zlatan, qui est un grand joueur, pas sûr que cela fonctionne. Il est bon dans tous les secteurs. C’est le top niveau absolu. Il peut marquer à tout moment des buts venus d’ailleurs. Mais au PSG, le danger ne se limite pas à lui. Il est général. » «Le PSG, c’est le gros niveau, a renchéri Simon Rolfes, le milieu et capitaine du Bayer. Ce sont eux les favoris. Nous, nous sommes les challengers. Mais nous allons tenter de repousser nos limites. » Avec l’appui de 30 000 supporters.



Citation
14
EN C1, LE PSG A MARQUÉ
lors de ses quatorze derniers matches. Il faut remonter au 3 octobre 2012, à Porto, pour voir un PSG muet (0-1).

1
C’EST LA PREMIÈRE FOIS DE SON HISTOIRE
que le PSG atteint la phase à élimination directe de la C1 deux saisons d’affilée. Il a été éliminé en quarts par le FC Barcelone (2-2, 1-1) l’année dernière.

5
LE BAYER LEVERKUSEN A PERDU
ses cinq derniers matches en phase à élimination directe de C1 (5 buts marqués, 18 encaissés).



Citation
Et si l’on montait le volume ?

À l’heure de retrouver la C 1, plusieurs individualités du PSG, en demi-teinte depuis janvier, vont devoir élever leur niveau de jeu.


Si la courbe de resultats du PSG s’avère beaucoup moins inquiétante que celle du Bayer Leverkusen, le club parisien traverse un hiver moins maîtrisé qu’un précédent trimestre rayonnant, d’octobre à décembre. Malgré des matches sans frayeur contre Nantes (5-0, le 19 janvier) ou Valenciennes (3-0, vendredi dernier), le champion de France se cherche un second souffle, à l’image de plusieurs membres de son équipe-type. Pour Sirigu, Maxwell, Matuidi et Lavezzi, le temps est venu d’accroître une influence parfois irrégulière depuis la reprise, le mois dernier. Le soir est parfait : la Ligue des champions invite toujours à se montrer plus grand.

Sirigu
Avec 80 % de tirs arrêtés lors de la première phase, l’Italien se détache comme le deuxième gardien le plus performant derrière le Madrilène Iker Casillas (85,7%). Mais il a affiché, cet hiver, quelques flottements troublants, notamment dans sa gestion de certains ballons aériens, un domaine qui n’a jamais été sa force principale. «Il va falloir qu’il prenne plus de risques pour être le maître dans sa surface, observe Jean-Michel Moutier, l’ancien gardien et directeur sportif du PSG. Pour lui, l’important serait d’afficher le petit grain de folie qui fait la différence, comme Manuel Neuer avec le Bayern Munich.» Autre ancien gardien du PSG, Jérôme Alonzo estime que «Sirigu force un peu son jeu, ce qui peut entraîner une certaine maladresse, mais il essaie de le faire évoluer avec une volonté admirable.»

Maxwell
Sur ses cinq matches de Ligue 1 en 2014, il n’a jamais obtenu une note supérieure à 5 dans L’Équipe, tombant même à 4 à Ajaccio (2-1, le 11 janvier), où il fut passif sur le but corse. C’est surtout dans l’influence offensive que le Brésilien a décliné. Blessé aux côtes, mi-décembre, il peine depuis la reprise à redevenir la machine à (bons) centres qu’il pouvait incarner avant la trêve. «Si on le sent moins présent offensivement, son travail défensif est toujours aussi propre» , tempère Pierre Ducrocq, l’ancien milieu du PSG, consultant pour France Bleu 107,1. Gregory Van der Wiel, son pendant à droite, n’affiche pas forcément un volume supérieur ces temps-ci. Mais au contraire du Néerlandais, peu menacé par Jallet (blessé au dos), Maxwell doit se méfier de la montée en régime de Lucas Digne.

Matuidi
Après un bon début d’année à Ajaccio – où il marqua même un but – et contre Nantes (5-0, le 19 janvier, une passe décisive), le Français affiche un rayonnement un peu moins perceptible, surtout si on compare celui-ci à des prestations époustouflantes en 2012-2013. Cette saison, la présence plus régulière de Thiago Motta et un plan de jeu basé sur la possession du ballon ont réduit sa part de travail défensif. Mais, dans les trente derniers mètres adverses, il ne donne pas toujours l’impression d’avoir franchi un cap ces derniers mois. « Il a changé de catégorie depuis un an et peut-être qu’il joue désormais avec un peu moins d’entrain en L1, remarque Pierre Ducrocq. Mais la petite flamme de la C1 va l’amener à se surpasser.» Dans un secteur désormais renforcé par Yohan Cabaye, le statut de Matuidi pourrait se retrouver menacé.

Pocho
Buteur à Ajaccio, quelconque contre Nantes, il vient de redevenir titulaire contre Valenciennes, après avoir débuté deux matches de L1 sur le banc, contre Bordeaux (2-0, le 31 janvier) et à Monaco (1-1, le 9 février). Pour le choc en Principauté, Blanc lui a préféré Pastore et semblait toujours hésiter entre les deux Argentins, hier soir, pour le poste de troisième attaquant, côté gauche. Alors qu’il n’avait déjà pas atteint des sommets la saison dernière, son efficacité a encore chuté (4 buts et 2 passes en 25 matches de L1 et C1), même s’il sort d’un match réussi contre VA. Pas toujours assez rapide, parfois malchanceux, « Pocho » est irréprochable dans son volume d’efforts, mais son manque de lucidité a fragilisé son statut. La saison dernière, la C1 l’a plus inspiré que la L1. Bis repetita cette année ?



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Hyypiä, leader, pas aboyeur

En poste depuis avril 2012, l’ancien défenseur de Liverpool, qui s’appuie sur son aura naturelle, a fait du Bayer Leverkusen l’une des trois meilleures équipes de la Bundesliga.


POUR COMBATTRE le stress, ou se changer les idées, Sami Hyypiä aime chevaucher sa motocross, ou partager une bonne partie de hockey sur glace avec ses amis. En ce moment, l’entraîneur du Bayer Leverkusen n’a pas le temps de s’adonner à ses loisirs. Pourtant il en aurait bien besoin : son équipe enchaîne les matches et, surtout, perd beaucoup. Elle reste sur cinq défaites en sept rencontres, toutes compétitions confondues. Mais si Rudi Völler, le directeur sportif, a rappelé le groupe à ses obligations, samedi (*), à l’issue du revers contre Schalke 04 (1-2), il n’a aucunement l’intention de se séparer de son technicien finlandais : « Même s’il n’a pas beaucoup d’expérience, reconnaît l’ancien attaquant de l’OM (1992-1994), on est très contents de lui. Il connaît bien le jeu, ses relations avec les joueurs, dont certains ont évolué avec lui, sont excellentes. Il apporte quelque chose de différent. Il n’est pas simplement un animateur, comme beaucoup d’autres entraîneurs. Avec lui, on a terminé troisièmes la saison dernière et, actuellement, on est deuxièmes du Championnat (à 16 points du Bayern) et qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. »

IL SUSCITE LES CONVOITISES, NOTAMMENT EN ANGLETERRE

Les dirigeants du Bayer aimeraient d’ailleurs prolonger l’intérim du Finlandais (40 ans), qui dure depuis le 1er avril 2012. Ce jour-là, il remplaçait Robin Dutt, limogé après cinq défaites consécutives. D’abord flanqué de Sascha Lewandowski, le patron de la formation du Bayer, l’ancien défenseur de Liverpool (1999-2009) et de Leverkusen (2009-2011), sous contrat jusqu’en 2015, marche seul depuis l’été dernier. Ses résultats et sa personnalité suscitent les convoitises, notamment en Angleterre. Tottenham aurait fait part de son intérêt. Et Hyypiä a toujours dit qu’il rêvait un jour d’entraîner les Reds. «Ce qu’il réalise ne me surprend absolument pas, analyse Gérard Houllier, qui a dirigé le Finlandais à Liverpool (1999-2004). Il n’a jamais été un aboyeur mais possédait un leadership naturel. Il voulait tout savoir, tout comprendre. »

À l’initiative de Canal +, les deux hommes se sont revus, jeudi, à Leverkusen. Encore en phase d’apprentissage, Hyypiä ne cache pas qu’il s’inspire des méthodes de ses anciens techniciens (Houllier, Rafael Benitez, Jupp Heynckes). En octobre, dans le cadre de sa formation d’entraîneur, qu’il achèvera cette année, il a passé une dizaine de jours avec l’équipe nationale d’Angleterre, au côté de Roy Hodgson, le sélectionneur, qui avait voulu en faire son adjoint, à Liverpool, en 2010-2011. Dans une interview accordée en début de saison au quotidien Bild, Hyypiä confiait également qu’il discutait énormément avec Mixu Paatelainen, le sélectionneur finlandais : « Je veux apprendre quelque chose de neuf tous les jours. C’était déjà ma maxime quand j’étais joueur. » En ce moment, l’ancien défenseur apprend à gérer la pression et une mauvaise série de résultats. Samedi, celui que le gardien Bernd Leno décrit comme « très calme et très honnête », a passé beaucoup de temps à parler avec le quatrième arbitre. La réussite fuit son Bayer, et cela l’agace. « Sa grande expérience du haut niveau va obligatoirement lui servir dans sa carrière » , estime Houllier. Comme ses duels passés avec Zlatan Ibrahimovic aideront sa défense à mieux préparer le choc du soir.



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Kiessling l’incompris

IL N’EST NI SPECTACULAIRE, ni élégant, ni puissant… Malgré tout, Stefan Kiessling (30 ans) fait partie des meilleurs attaquants de la Bundesliga. Sa régularité impressionne. Meilleur réalisateur du Championnat l’année passée (25 buts), il a déjà inscrit 10 buts cette saison, dont un... fantôme. Le 18 octobre, à Hoffenheim, il offrait la victoire à son équipe (2-1), mais cette réalisation n’aurait jamais dû être accordée, car le ballon était entré, sur le côté, dans un trou du filet. Il a très mal vécu cette période, car au même moment Joachim Löw ne l’a pas retenu pour deux matches de l’Allemagne, contre l’Eire (3-0) et la Suède (5-3), malgré les absences sur blessure de Miroslav Klose et Mario Gomez. Le sélectionneur l’ignore et ne l’a plus fait jouer avec la Nationalmannschaft depuis la Coupe du monde 2010. Pourquoi ? Celui qui évolue à Leverkusen depuis huit saisons n’entrerait pas dans les canons techniques de Löw. Pourtant, Kiessling (6 sélections) est plus qu’un simple buteur. Il sait aussi jouer pour les autres. La saison passée, il a offert 10 passes décisives.

L'Equipe


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Homer
posté 18/02/2014 11:49
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Maxwell : « Une énorme responsabilité »

Vainqueur du trophée suprême avec Barcelone (2011), le Brésilien, passé également par l'Ajax Amsterdam et l'Inter Milan, est rompu aux joutes européennes. Cette saison, avec le PSG, il dispute sa onzième campagne de Ligue des champions. Rencontré il y a dix jours à l'occasion d'une opération chez son équipementier, Nike, le latéral gauche de 32 ans évoque les ambitions du club, son rôle et son avenir à Paris.

Comment abordez-vous ce 8e de finale contre une équipe plutôt méconnue ?

Maxwell. Leverkusen n'attire peut-être pas beaucoup les gens et est peu connue du grand public. Mais nous, lorsqu'on dispute un match d'une telle importance, on étudie l'adversaire dans ses moindres détails, que ce soit Leverkusen ou un club de plus grand renom. Nous devons nous qualifier.

L'obligation de résultat est-elle plus forte ?

Lorsqu'on évolue dans un grand club comme le PSG, notre responsabilité en tant que joueur est toujours énorme. La pression aussi. Paris a des projets ambitieux. A nous de savoir faire face à cette exigence, quel que ce soit l'adversaire.

Quel objectif s'est fixé le PSG en Ligue des champions ?

Le quart de finale de la saison dernière (NDLR : contre Barcelone) nous a laissé un goût d'inachevé. Ce serait une belle victoire que de faire aussi bien, voire mieux.

C'est la onzième saison que vous disputez la Ligue des champions. Ces matchs ont-ils toujours autant d'attrait à vos yeux ?

Déjà ? (Sourire.) J'ai toujours la même passion, la même ambition. Lorsque je rentre sur le terrain et que j'entends la petite musique, ça me remue toujours autant. Aujourd'hui, je suis heureux de faire partie d'un groupe compétitif dans cette épreuve. J'espère entendre cette musique plusieurs fois cette saison.

Vous êtes arrivés à Paris en janvier 2012, comme Thiago Motta et Alex. Le premier négocie pour prolonger son contrat, le second a fait savoir qu'il voulait rester. Et vous ?

Nous sommes arrivés au moment où le club vivait de grands changements. Etre présent au début d'un projet aussi ambitieux, voir évoluer ce club, cela nous donne envie de continuer l'aventure. J'ai un contrat jusqu'en 2015. J'espère aller au bout. Le club connaît mes intentions. Après ? J'aurai 34 ans. Je laisse ça entre les mains de Dieu.

Avez-vous l'impression d'être plus fort aujourd'hui à Paris que vous ne l'étiez à Barcelone ?

J'ai vécu de très bons moments à l'Inter et à Barcelone. Mais, à Paris, parce que j'ai gagné en expérience, que j'ai mûri et que je joue davantage, je suis plus régulier et j'ai plus confiance en moi.

En tant que meilleur ami d'Ibrahimovic, on vous questionne souvent à son sujet. Est-ce que cela vous pèse ?

(Rires.) Non, c'est normal. C'est un joueur qui suscite l'attention des gens et des médias. Etre cité comme son ami, c'est un plaisir pour moi. Notre amitié n'a pas à être cachée. Au contraire, je suis très heureux qu'on ait pu jouer ensemble toutes ces années (NDLR : à l'Ajax, à l'Inter, à Barcelone et à Paris). C'est rare dans le football.

Après plus de dix ans d'amitié, vous surprend-il encore ?

Oh que oui ! Je l'ai connu à ses 19 ans. Et, aujourd'hui, il a gardé intacte sa soif de victoires. C'est ce qui me surprend le plus. Bien qu'il ait déjà gagné beaucoup de titres, il en veut toujours plus. Zlatan est un exemple pour nous tous.

Lucas nous a récemment dit que vous étiez celui qui l'aidait le plus à Paris. Vous considérez-vous comme une sorte de grand frère au club ?

Au cours de ma carrière, j'ai eu la chance de côtoyer des joueurs qui m'ont donné des conseils. J'essaie de faire la même chose. Lucas est une personne fantastique. C'est compliqué de s'adapter lorsqu'on débarque en Europe aussi jeune. Je ne me permettrais pas de me considérer comme un père ou un frère mais j'essaie de lui transmettre un peu de mon expérience.

Et Digne ? Le voyez-vous comme un concurrent à votre poste ?

Non. Il n'y a pas de concurrence dans un groupe. Le club a fait un recrutement important pour le présent et pour l'avenir. Mon rôle est de l'aider au mieux. Je ne suis pas égoïste. Je veux qu'on grandisse ensemble, qu'on rende le PSG plus fort.

Avant Laurent Blanc, vous avez travaillé sous les ordres d'un entraîneur italien (Carlo Ancelotti), portugais (José Mourinho) ou encore espagnol (Pep Guardiola). Quelles sont les différences ?

Chacun a ses habitudes, sa manière de communiquer et de s'entraîner. Laurent Blanc a une sensibilité très grande dans ses rapports avec le groupe. Il est parvenu à nous transmettre sa philosophie de jeu, à nous faire comprendre ce qu'il aime, afin que notre rendement soit le meilleur possible.

Cette saison, vous avez fait vos premières apparitions sous le maillot du Brésil*. Croyez-vous en vos chances d'être au Mondial ?

J'ai été très surpris par ma convocation cet été, je n'y croyais plus. C'est arrivé à un moment très important de ma carrière, à un an de la Coupe du monde. Aujourd'hui, je peux me permettre de rêver. Disputer ce Mondial chez moi, ce serait la cerise sur le gâteau. J'ai une petite chance, mais je garde les pieds sur terre. La meilleure vitrine, ce sont mes performances en club.

* Appelé régulièrement en sélection depuis août dernier, Maxwell n'a pas été convoqué pour le match amical du Brésil contre l'Afrique du Sud, le 5 mars.


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Lavezzi tient la corde

Laurent Blanc devrait préférer Ezequiel Lavezzi à Javier Pastore pour évoluer sur le côté gauche de l'attaque parisienne. Même s'il n'a donné aucune indication, l'entraîneur parisien semble avoir été convaincu par la dernière prestation de l'Argentin, auteur d'un but et à l'origine d'un deuxième face à Valenciennes vendredi (3-0).

Blanc avait d'ailleurs remplacé Lavezzi à la 75e minute pour le reposer. Hier soir, ce dernier se trouvait dans l'équipe des titulaires lors de l'ultime entraînement.


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Gernot Rohr : « Attention aux contre-attaques des Allemands »
Ancien joueur du Bayern Munich et sélectionneur du Niger

«La supériorité technique du PSG sur le Bayer est incontestable. Sur l'ensemble des deux rencontres, elle devrait leur permettre de se qualifier. Pour ce match aller, le résultat est un peu plus aléatoire. Quelle sera la stratégie de Leverkusen ? A domicile, les Allemands ne peuvent pas se permettre de passer leur temps à défendre et, en même temps, ils doivent s'exposer au minimum.

Du coup, le PSG doit s'attendre à un jeu basé sur la contre-attaque. Dans ce domaine, l'ailier Sidney Sam est très bon et très complémentaire de l'avant-centre Stefan Kiessling. En défense, le Bayer me semble plus fragile et assez lent. Les attaquants parisiens pourraient en profiter. »


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Verratti : «Etre à 100% de nos possibilités»

Le milieu de terrain italien du PSG est venu répondre cet après-midi aux questions de la presse, à la veille du 8e de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen.

«Chaque rencontre a sa propre histoire. C'est une année différente mais on va aborder le match dans les mêmes dispositions, avec la même concentration qu'à Valence la saison dernière. Il faut être à 100% de nos possibilités. C'est bien de se connaître depuis un an. On peut mieux s'aider, s'entraider. Ma façon de jouer comporte des risques, comme à Monaco où cela a débouché sur deux situations de contres pour l'équipe adverse. A moi de jouer la carte de la sécurité à fond. Depuis son arrivée, Cabaye aide l'équipe à glaner des victoires. Quand on a les ambitions du PSG, il faut un effectif conséquent.»


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Pendant ce temps-là, Cavani...

Alors que le PSG est depuis ce lundi matin en Allemagne en vue du huitième de finale de la Ligue des Champions contre le Bayer Leverkusen, mardi soir, à 20 h 45, Edinson Cavani est lui resté à Paris. L’attaquant parisien, victime d’une blessure musculaire aux ischios-jambiers (cuisse) lors de PSG - Bordeaux, le 31 janvier, s’est ainsi entraîné seul au Camp des Loges.

Au menu : de la course et des exercices physiques. Le joueur a publié sur son compte twitter quelques photos le montrant à l’oeuvre. Son retour est espéré pour PSG-OM le 2 mars.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 19/02/2014 11:46
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Le PSG écrase Leverkusen (4-0) et impressionne l'Europe

Au troisième but — une sublime zlatanerie de 20 m, du gauche et dans la lucarne —, le public allemand s’est levé. Certains pour applaudir mais d’autres pour quitter le stade, un écrin dédié à l’amour du football. Ceux-ci sont écœurés et on ne leur fait pas : le Bayer Leverkusen est éliminé de la Ligue des champions, à moins d’un miracle ou d’un exploit totalement hors norme dans l’histoire du football.

La Ligue des champions transcende les Parisiens

S’il y a d’un côté du dégoût, c’est qu’il y a des couleurs de l’autre. Le PSG affiche celles éclatantes d’une équipe resplendissante, sûre de sa force et consciente de son énorme coup réalisé en Rhénanie. On entend d’ici les fines bouches nous raconter que le deuxième de la Bundesliga ne peut pas être considéré comme un étalon sérieux, que c’est trop faible pour juger Paris et qu’il en avait déjà pris cinq à domicile en phase de poules contre un Manchester United souffreteux cette saison. Oui, mais alors il aurait fallu le dire avant, puisque depuis le tirage au sort de ce 8e de finale, tout le monde s’accordait à dire que ce Bayer avait tout pour inquiéter le PSG.

Mais Paris n’a pas tremblé. Au contraire, il a donné tout ce qu’il avait en lui depuis des mois sans pouvoir l’exprimer les soirs où la motivation faiblit. D’ailleurs, on ne sait pas comment les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic se comporteront dimanche à Toulouse en Ligue 1. C’est humain. Mais la Ligue des champions les transcende, les réunit et témoigne de leurs avancées. Ce 4-0 marque une progression par rapport au 2-1 acquis à Valence la saison dernière au même stade de la compétition. Et il n’est pas dit que Valence soit plus fort que le Bayer, vraiment.

Un match presque parfait

Avec le fantastique Ibra, l’autre fait dominant de ce match restera l’emprise totale du milieu parisien. Matuidi a réalisé son meilleur match de la saison, Verratti a culminé à un niveau barcelonesque des meilleures années et Thiago Motta a fait du Thiago Motta, c’est-à-dire le geste ou la passe juste à chaque instant.

Cette mainmise absolue rappelle que le cœur du réacteur parisien se trouve là et indique à Yohan Cabaye, auteur lui aussi d’un but merveilleux, qu’il lui faudra attendre une blessure pour intégrer sur la durée ce milieu à trois. En l’espèce, c’est impossible tant ce trident possède tout ce que le football réclame de technique, de combat et de vision dans cette partie du terrain. On ne sait pas si la notion de match parfait existe mais, ce mardi soir, le PSG s’en est approché.


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Ibrahimovic : «La compétition est encore longue»

Comme souvent, Zlatan Ibrahimovic est sorti le dernier du vestiaire parisien. Tout sourire et tout en modestie, mais avec une répartie toujours percutante, le meilleur buteur du PSG a commenté cette victoire et son second but zlatanesque du pied gauche, son mauvais pied. Enfin, c'est ce qu'on croyait...

C'était un match facile pour le PSG ?

Zlatan Ibrahimovic. Nous avons fait une bonne entame en marquant rapidement au bout de deux minutes.
Des espaces se sont créés, et nous sommes parvenus à inscrire les deuxième et troisième but lors de la première période mais ce n'était pas un match facile. En seconde période, il y a eu le carton rouge (NDLR : contre Emir Spahic, le défenseur de Leverkusen), cela a augmenté notre confiance et nous avons continué à produire du jeu.

Le PSG est qualifié, non ?

Nous avons pris un gros avantage et le prochain match aura lieu à Paris. Mais nous devons surtout garder la concentration dont nous avons fait preuve. Et j'espère que nous ferons un bon résultat.

Auriez-vous pu marquer encore plus de buts ?

Quand vous faites un bon match et qu'en plus vous avez un peu de chance, vous rendez une bonne copie comme là. Tout peut se passer et, plus vous marquez de buts, plus vous augmentez vos chances de passer.

Peut-on estimer que Paris fait désormais partie des prétendants à la victoire finale ?

Non. La compétition est encore longue. Là, nous avons fait un bon match, voyons ce qui va se passer au match retour.

Personnellement, vous avez encore réalisé un gros match...

Je pense que le crédit est à porter à toute l'équipe qui a produit une prestation collective de haut niveau. Et quand l'équipe fait un bon match, les individualités peuvent exister.

Votre second but était encore spécial. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s'est passé ?

J'ai reçu un bon ballon de Matuidi et j'ai tenté une frappe. C'était une belle frappe et un beau but.

Mais c'était sur votre mauvais pied (le gauche) ?

(Sourire) Il n'y a pas de mauvais pied...

Certains observateurs considèrent que vous êtes le meilleur joueur que la Ligue 1 ait accueilli avec Zinedine Zidane. Qu'en pensez-vous ?

Ce n'est pas à moi de le dire. Mais si certaines personnes le pensent, je prends ça comme un compliment.


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Seul Cabaye se voit déjà en quart...

Grâce à cette large victoire, le PSG a tué le suspense. Le match retour, programmé le 12 mars entre un déplacement à Bastia et la réception de Saint- Etienne, ressemble déjà à une formalité. « C'est un très bon résultat qui donne beaucoup de tranquilité, confirme l'élégant Maxwell. Mais il faut toujours respecter le football. Si nous avons réussi à marquer quatre buts ici, le Bayer peut très bien en faire autant au match retour. » Sans remettre en cause la sincérité du Brésilien, personne n'imaginait hier soir la possibilité d'un tel renversement de situation.

« Nous ne sommes pas encore qualifiés, tempérait lui aussi Thiago Silva, dans la droite ligne de son compatriote. Disons que nous avons pris un grand avantage. Il faudra renouveler ce genre de match au retour. En jouant de cette manière et avec un Zlatan à ce niveau-là, nous pouvons aller plus loin encore. »

Dans cet exercice de réthorique très particulier où le premier qui dit que le PSG est déjà qualifié a perdu, la palme est revenue à Thiago Motta. « Vous savez, le football réserve parfois des surprises inimaginables, a insisté le milieu de terrain sur un air très convaincu. Or, à l'heure actuelle, personne ne peut dire que nous sommes qualifiés à 100 %. » Quant à Yohan Cabaye, auteur de son premier but sous ses nouvelles couleurs, il s'est tout de même avancé un peu plus que ses coéquipiers. « Nous avons pris une très grosse option pour les quarts de finale », s'est réjoui l'ex-joueur de Newcastle. Le mot de la fin pour Blaise Matuidi, homme de spectacle qui pense à son public : « Au retour, il faudra faire plaisir au Parc des Princes. »


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Gernot Rohr : « Un succès retentissant »
Ancien joueur du Bayern Munich et sélectionneur du Niger

« J'ai été impressionné par cette victoire. Et je pense que l'Allemagne a découvert le vrai niveau de cette équipe parisienne. Pour le football français, chez son voisin allemand, c'est un succès retentissant, historique. Certes, ce Leverkusen était faible, dépassé, lourd. Pourquoi ? Parce que ce n'est plus le vrai Leverkusen depuis quelques semaines.

Le Bayer est en manque de confiance. Mais dans ce match, si Leverkusen perd 4-0, c'est aussi parce que Paris a étouffé son adversaire comme seules peuvent le faire des équipes comme le Bayern ou Barcelone. Le PSG a fait preuve de beaucoup de maîtrise et de brio. Outre Ibrahimovic, égal à lui-même, il faut saluer la performance du milieu de terrain : Verratti et Matuidi ont été irréprochables. Cabaye a lui aussi réalisé une belle entrée. Soyons francs : Paris a déjà brillamment assuré sa qualification. Au retour, Laurent Blanc pourra faire souffler certains de ses joueurs, même s'il faudra satisfaire le Parc des Princes par une nouvelle victoire pour préparer le quart de finale. »


Le Parisien.fr

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Le PSG s'est amusé à Leverkusen

Le Paris-SG a parfaitement bien négocié son 8e de finale aller de la Ligue des champions sur le terrain du Bayer Leverkusen, qui n'a pas fait le poids (4-0). La qualification pour les quarts est déjà quasiment acquise.

Attendu avec délectation depuis deux mois par une équipe de Paris avide de conquête, ce 8e de finale aller de Ligue des champions a été une affaire très vite pliée ce mardi soir à la BayArena. Le PSG s’est baladé dans les grandes largeurs (4-0). L’ampleur du résultat ne laisse guère de doute sur sa prochaine qualification pour les quarts de finale. Car on ne voit franchement pas comment ce Bayer Leverkusen va pouvoir inverser la tendance après cette incroyable gifle. Ibrahimovic, Matuidi et Cabaye ont fait exploser le verrou d’une formation allemande très fébrile en défense, particulièrement maladroite dans ses relances et impuissante au milieu. Elle a d’ailleurs fini à dix après l’exclusion de l’ancien Montpelliérain Emir Spahic, qui n’a pas failli à sa réputation (58e).

Ce huitième aller rappelle le déplacement du PSG à Anderlecht lors de la phase de groupes (5-0). A la pause, tout était déjà entendu, et les supporters locaux n’ont jamais trouvé une seconde période aussi longue. La faute à Zlatan Ibrahimovic, double buteur avant la pause et désormais premier au classement des buteurs avec 10 réalisations. Lui dont les statistiques* faisaient douter de sa capacité à être décisif lors des matches à élimination directe, doit bien rigoler. Le Suédois a mis à terre le Bayer d’abord d’un penalty, offert pour une faute de Spahic sur Lavezzi (39e), puis d’une somptueuse reprise du gauche à l’entrée de la surface délicieusement expédiée juste sous la barre (43e). Du grand art.

Cabaye ouvre son compteur

Sur cette action, Ibra a profité d’une passe en retrait de Matuidi, lequel a vite brisé la glace dans ce match presque à sens unique. Dès la 3e minute, l’ancien Troyen a ouvert le score en étant à la fois à l’origine et à la conclusion d’une action qui allait en dire long sur les forces en présences, et notamment les limites criantes d’un Bayer qui vient de concéder sa troisième défaite en moins de huit jours. Premier but pour Matuidi cette saison en C1, ce qui est également le cas pour Yohan Cabaye, décisif à la 88e et pour la première fois depuis son arrivée il y a un mois. L’autre grand homme du match a été Marco Verratti. L’Italien, que son entraîneur aimerait voir prendre moins de risque dans son camp, a offert un récital au milieu. Il était partout. Et très facile. A l’image de son équipe.

*5 buts en 30 matches à élimination directe en Ligue des champions avant ce match


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Cabaye : «On a été extraordinaire»

Remplaçant au coup d'envoi, Yohan Cabaye a apprécié la partition jouée par le PSG ce mardi en Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen (4-0). Avant d'entrer en jeu et de marquer son premier but en C1 et avec son nouveau club...

«Yohan Cabaye, quel est votre sentiment après cette belle victoire ?

Je suis satisfait, car il y a eu la manière et les buts. On en a d’ailleurs pas pris, c’est de très bon augure avant le retour. La qualification est quasiment acquise, mais on n’y pense pas. Il faudra jouer très sérieusement les 90 minutes au Parc. Et il faudra conserver cette confiance.

Comment expliquez-vous ce résultat aussi large ?

Chaque joueur est conscient des efforts à faire. Et là, tout le monde a été au niveau. Cela s’est vu sur le terrain. En première période, on a été extraordinaire. Moi, sur le banc, j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder. C’est un match que je ne qualifierais pas de parfait mais de presque parfait.

Vous avez marqué votre premier but en C1 et avec Paris. Comment l’avez-vous vécu ?

C’est une jolie soirée, je suis content. Je m’adapte de mieux en mieux. Je suis beaucoup plus en confiance sur la pelouse et je pense que ce but va me libérer. Ce n’est jamais facile d’arriver au mois de janvier dans une équipe même si je reviens en France. Là, il faut s’adapter aux nouveaux coéquipiers, faire les efforts et trouver sa place sur le terrain.

«Rien à envier aux très gros clubs anglais»

Vous qui avez affronté de grandes équipes en Angleterre, où situez vous Paris ?

C’est difficile de comparer mais Paris n’a rien à envier aux très gros clubs anglais. Le PSG possède de très grands joueurs. On est dans une compétition qui va sacrer la meilleure équipe d’Europe, et nous sommes toujours en course. J’espère qu’on ira le plus loin possible.

Zlatan Ibrahimovic vous a-t-il impressionné ?

Oui, bien sûr. Apprendre à côté de ce type de joueurs, c’est important. Il faut être à l’écoute. Il s’agit aussi de bien observer comment ils se préparent et l’investissement qu’ils mettent lors de ces matches.»


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Hyypiä : «Paris a montré sa force»

Sami Hyypiä, l'entraîneur du Bayer Levekusen, a salué la performance du PSG ce mardi soir (4-0). Il regrette le but rapide de Matuidi, qui «a rendu l'affaire encore plus compliquée.»

Sami Hyypiä (entraîneur du Bayer Leverkusen) : «Nous avons joué contre une très bonne équipe. Se retrouver menés après 3 minutes de jeu a rendu l'affaire encore plus compliquée. Paris a montré sa force. Il nous a fallu 20 minutes en première période rien que pour arriver à notre niveau de jeu normal. En seconde période, on a même peut-être mieux joué après le carton rouge qu'à onze.»


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Blanc : «Que des louanges à faire»

Laurent Blanc n'a rien trouvé à redire après la belle prestation du PSG mardi soir en Ligue des champions chez le

Connu pour sa prudence et son perfectionnisme exacerbé, Laurent Blanc n’a pas fait la fine bouche après l’éclatant succès de son équipe sur la pelouse du Bayer Lerverkusen (4-0). «Un match parfait ? On serait tenté de le penser. Il n’y a que des louanges à faire», a-t-il confié après ce 8e de finale aller à sens unique. Le technicien a apprécié beaucoup de choses, et notamment le fait d’avoir «retrouvé» le Paris souvent flamboyant «de la première partie de saison». Son PSG a produit du jeu avec comme leitmotiv cette envie de «construire», d’être «dangereux» et de «faire mal à l’adversaire». «On n’a rien concédé au Bayer. Il faut savoir féliciter les joueurs quand il y a un match plein comme ce soir. La préparation a été très bonne et l’état d’esprit excellent.»

A la BayArena, le PSG a pu compter sur un grand Zlatan Ibrahimovic, lequel a touché 88 ballons, dont 93% de passes réussies. Blanc n’a pas semblé surpris de sa performance, alors que les stats ont jusqu’ici prouvé sa faible réussite lors des matches de Ligue des champions à élimination directe. «Ibra marque des buts, ce n’est pas étonnant, a répondu le technicien, assez incisif. Qu’on se demande s’il va être décisif, ça me dérange un peu. Le remettre en question, il fallait quand même oser.»

Blanc n'oublie pas le match retour

Si Paris a survolé les débats, c’est en partie grâce à son intraitable milieu de terrain. Verratti, Matuidi et Thiago Motta ont fait la loi. «Au milieu, on a pris le dessus car on avait le ballon et quand on le perdait on l’a vite récupéré. Les trois milieux ont été très forts alors qu’ils étaient moins performants ces derniers temps», a apprécié Blanc. Malgré les quatre buts d’avance et la qualification quasiment en poche, Paris ne veut pas se croire arrivé. Le coach parisien prévient quand même : «On a fait un très grand pas mais il faudra jouer et gagner au Parc».


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Matuidi, prolongation imminente

La prolongation de contrat de Blaise Matuidi, mais aussi celle de Thiago Motta, deux hommes clés du milieu parisien, devraient intervenir très vite, selon nos informations. L'international français de 26 ans, dont le bail expire à la fin de la saison et qui intéressait fortement Manchester City, devrait confirmer son attachement au PSG et s'engager jusqu'en 2018. Son salaire, parmi les moins importants du groupe parisien, serait sensiblement revalorisé (entre 5 et 6ME brut par an).

Son compère italien de l'entrejeu, Thiago Motta (31 ans, sous contrat jusqu'en 2015), devrait signer pour une saison supplémentaire. Une prolongation n'est pas à l'ordre du jour a priori pour Maxwell (32 ans, 2015), mais le latéral brésilien devrait bénéficier d'un beau coup pouce salarial.


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Avec Lavezzi et Romero en Roumanie

Lionel Messi en chef de file, le gardien de Monaco Sergio Romero, le Parisien Ezequiel Lavezzi mais pas son coéquipier Javier Pastore : Alejandro Sabella, le sélectionneur argentin, a dévoilé mardi la liste des joueurs retenus pour l'amical de préparation au Mondial qui conduira l'Albiceleste en Roumanie, le 5 mars. Le groupe comprend de nombreux titulaires annoncés pour le Brésil, mais aussi des joueurs moins expérimentés, comme les défenseurs Lisandro Lopez (Getafe, 24 ans), Gino Peruzzi (Catane, 21 ans) et Nicolas Otamendi, 26 ans, le joueur de Valence prêté à l'Atletico Mineiro.

Le groupe argentin

Gardiens : Andujar (Catane, ITA), Romero (AS Monaco)

Défenseurs : Lisandro Lopez (Getafe, ESP), Campagnaro (Inter Milan, ITA), Fernandez (Naples, ITA), Peruzzi (Catane, ITA), Zabaleta (Manchester City, ANG), Garay (Benfica, POR), Rojo (Sporting Lisbonne, POR), Basanta (Monterrey, MEX), Otamendi (Atletico Mineiro, BRA)

Milieux : Mascherano (FC Barcelone, ESP), Sosa (Atletico Madrid, ESP), Fernandez (Celta Vigo, ESP), Alvarez (Inter Milan, ITA), Biglia (Lazio Rome, ITA)

Attaquants : Messi (FC Barcelone, ESP), Di Maria (Real Madrid, ESP), Palacio (Inter Milan, ITA), Higuaín (Naples, ITA), Agüero (Manchester City, ANG), Lavezzi (PSG)


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Homer
posté 19/02/2014 14:31
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Pas de record pour Leverkusen - PSG

Pas toujours évident de recueillir les résultats d'audience lorsqu'il ne s'agit pas d'un record et, par conséquent, que la chaîne ne juge pas toujours utile de communiquer. La rencontre d'hier soir entre Leverkusen et le PSG n'a donc pas battu de record sur Canal+ (1,8 million pour PSG - Benfica, 32,9% part abonnés), mais a tout de même attiré 1,6 million de téléspectateurs (27,1% de part d'audience abonnés), ce qui reste dans la moyenne de la chaîne à ce stade de la compétition et un score plutôt acceptable si l'on estime que le suspense avait été tué dès la première mi-temps.
On attend de connaître le choix de Canal+ pour les matchs retour, mais on ne doute pas un instant que le PSG sera une nouvelle fois à l'affiche. Le contraire serait en tout cas surprenant.


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Varino
posté 20/02/2014 10:32
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Ibra, mécanique à répétition

Le Suédois, attaquant hors normes par la pureté de ses gestes et sa puissance, affiche un rendement exceptionnel qui s’explique aussi par la minutie de son travail quotidien.


ON POURRAIT PENSER qu’il effectue plus de musculation que les autres ou affiche des bilans athlétiques hallucinants, mais ce n’est pas le cas. Zlatan Ibrahimovic est juste un joueur à part, capable de gestes d’une pureté incroyable ou de transposer tout le poids de son corps dans ses frappes, donnant au ballon une vitesse et une trajectoire imparables. C’est un footballeur dont le physique massif se souvient des mouvements de taekwondo – un sport de combat que le meilleur buteur du PSG, trente-deux ans, a pratiqué dans sa jeunesse– qui lui permet de lever le pied plus haut, plus vite, dans toutes les positions. À l’arrivée, ce qui relève de l’extraordinaire pour le commun de ses contemporains pourrait tomber dans le domaine du banal chez Ibra.

Entre sa reprise foudroyante à Anderlecht (5-0, le 23 octobre) et sa frappe à Leverkusen (4-0, mardi), Ibrahimovic s’exposerait presque à un retrait de points sur son permis de conduire l’attaque parisienne. La première a été chronométrée à 115 km/h, la seconde était à peine plus lente (104 km/h). L’équilibre dans chacun de ses gestes fut parfait, la position du corps idéale. « Ce n’est pas qu’une question de force intrinsèque, explique un proche du Suédois. Zlatan n’effectue pas d’exercices physiques supplémentaires, juste du gainage et un entretien musculaire rigoureux. En revanche, il répète souvent ses gestes à l’entraînement depuis des années et, du coup, la chaîne musculaire sollicitée se renforce de cette façon.» À Bruxelles, lors de la séance à huis clos de veille de match, juste avant de regagner les vestiaires, il avait « planté » un but quasiment identique au bolide expédié dans la lucarne le lendemain, au même endroit du terrain. Comme si Ibra, pas seulement efficace, était aussi visionnaire.

UN CHEF CUISINIER À DOMICILE

Dans son travail quotidien, l’ancien Milanais a, ainsi, tendance à privilégier la qualité à la quantité. Il sait ménager son corps et, lorsqu’il se sent un peu plus fragile, s’offre une journée de repos ou de soins plutôt qu’une séance sur le terrain, sans que le staff s’en offusque… Au-delà de la souplesse et de la vitesse d’exécution que le taekwondo lui a apportées, Ibra possède une capacité à réagir rapidement en fonction de la situation dans laquelle il se trouve. Il ne fait pas seulement plus vite, il voit aussi plus vite. Une lucidité favorisée par un nombre de kilomètres parcourus limité, au cours d’un match (9 km environ), mais la part de l’inné ne peut être négligée non plus.

Difficile d’affirmer si les jeux vidéo sont d’un quelconque soutien dans ce domaine, mais le seul qui rivalise avec Zlatan dans l’enchaînement perception-réaction est Thiago Motta. Or, ce sont les deux meilleurs à la console ! Autre point commun entre ces deux indispensables du système Blanc : ils disposent, à domicile, d’un chef cuisinier (tout comme Maxwell, d’ailleurs), afin de surveiller leur alimentation. Récemment, le Suédois s’est plaint, au Camp des Loges, de la qualité des repas servis au restaurant des joueurs. Il réclamait, notamment, plus de produits frais. Il lui a été répondu qu’il y avait un budget limité par joueur, ce qui influait forcément sur la qualité des repas. Ibra a demandé à quel montant il s’élevait. La réponse, 15 € par joueur et par jour, l’a sidéré. Un épisode qui montre qu’il reste encore de la marge avant que le PSG soit d’un professionnalisme équivalent à celui des plus grands d’Europe.



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Paris a-t-il franchi un cap ?

Avec son 4-0 à Leverkusen, le PSG est entré avec fracas dans la phase à élimination directe de la C1. Reste à savoir si l’équipe parisienne, quart-finaliste l’an passé, a suffisamment progressé pour aller plus loin.


L’HIVER TORTURÉ du Bayer Leverkusen oblige à relativiser la portée de la victoire du champion de France, mardi soir, à la BayArena (4-0). Mais la dimension de ce résultat, et du jeu des Parisiens en première période, suggère l’idée d’un PSG de plus en plus massif sur la scène européenne. Alors que le club de Qatar Sports Investments espère découvrir cette année le dernier carré de la compétition, dix-neuf ans après l’unique demi-finale de C 1 perdue face à l’AC Milan (0-1, 0-2), les signaux d’une équipe en progrès dominent. Mais il reste forcément une part d’incertitude sur la capacité du Paris-SG à tenir tête au Bayern Munich, au FC Barcelone et au Real Madrid, trois rivaux qui semblent encore mieux armés que le prétendant français.

LE COLLECTIF A PLUS DE MOELLE

C’est parfois dans la faculté d’une équipe à tenir un score, et encore mieux à l’aggraver, qu’on peut mesurer le chemin parcouru. Un an en arrière, le PSG s’était un peu assombri son huitième de finale retour en laissant Adil Rami réduire la marque à la 90e minute du match aller à Valence (2-1, le 12 février 2013). Au tour suivant, le PSG aurait pu, avec un peu plus de tranchant et de caractère, dompter le Barça au Camp Nou au retour (1-1, le 10 avril).

Mardi, à Leverkusen, Paris n’a jamais laissé de faille au Bayer et confirmé son réalisme offensif européen, lui qui possède l’attaque la plus efficace à l’extérieur en C 1 cette saison, avec quatorze buts en quatre déplacements. Présent en Allemagne comme consultant pour beIN Sports, Omar Da Fonseca souligne : « C’est une équipe avec plus de cohésion, beaucoup plus de qualité pour ressortir le ballon que la saison dernière et des latéraux qui jouent mieux.» Entre Benfica (3-0, le 2 octobre), Anderlecht (5-0, le 23 octobre) et Leverkusen, le PSG vient d’étaler un talent à étouffer l’adversaire qui figurait moins dans son registre, la saison dernière.

IBRAHIMOVIC EST ENCORE PLUS FORT

Pour espérer aller plus loin, le PSG aura besoin d’un Ibra stratosphérique… et maître de ses nerfs. Il y a un an, dans le temps additionnel du huitième de finale aller à Valence, le Suédois avait été expulsé après une semelle sur le défenseur Andrés Guardado, alors que le PSG n’avait plus qu’à entériner sereinement sa victoire (2-1)… Secoué en début de match par les défenseurs allemands, il a su cette fois garder son self-control pour mieux rester décisif. Un signe supplémentaire d’un Ibra plus épanoui, cette saison, dans son quotidien parisien.

Toujours meilleur buteur de la L1 (19 buts), il semble avoir franchi un palier à l’échelle européenne. Avec dix buts en cinq matches, il est le meilleur réalisateur de la C 1 et son nouveau chef-d’oeuvre (du gauche), mardi, à Leverkusen, a marqué les esprits, trois mois après sa frappe phénoménale à Anderlecht. « Avec un Zlatan comme ça, on peut aller très loin ! » assurait Thiago Silva, mardi. Avant d’ajouter, taquin : « Je lui dis souvent qu’il ne met jamais des buts simples… » Ibra ne joue pas toujours simple, mais son efficacité en C 1 est plus constante que la saison dernière (3 buts en 9 matches). Comme si, à trente-deux ans, son rayonnement en club n’avait jamais paru aussi intense, lui qui n’avait pas encore inscrit plus de cinq buts lors d’une saison en Ligue des champions.

DES ZONES D’OMBRE SUBSISTENT

Même s’il peut leur arriver de sortir d’énormes prestations, un doute demeure sur la capacité de certains joueurs du PSG à se révéler capitaux face à des adversaires plus mordants que Leverkusen. «Il manque peut-être encore à cette équipe un joueur dans chaque ligne capable de lui faire passer un vrai cap en C 1 » , estime Da Fonseca. Un constat qui peut s’étendre d’un Sirigu pas toujours inspiré dans les airs à un Lavezzi plus à l’aise dans le jeu direct utilisé la saison dernière que dans la possession de balle privilégiée par Laurent Blanc. Au milieu, Blaise Matuidi, malgré son extraordinaire abattage mardi, peut encore progresser dans la justesse technique et la gestion de certaines situations offensives.

En L1 comme en Europe, le PSG n’est, cette saison, quasiment jamais soumis à un énorme pressing adverse. Beaucoup d’entraîneurs aimeraient compliquer le jeu parisien en harcelant Thiago Motta et Marco Verratti, mais peu ont les joueurs pour appliquer cette stratégie… sauf ceux que Paris pourrait croiser dès le tour suivant. Si la qualité technique des milieux du PSG s’avère parfois éblouissante, il leur restera à prouver leur impact physique et mental lors des batailles brûlantes du printemps.

L'Equipe


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Homer
posté 20/02/2014 10:43
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Le PSG a-t-il l'étoffe d'un champion d'Europe ?

Au PSG, le propriétaire qatarien s'est fixé un but : remporter la Ligue des champions la saison prochaine, en mai 2015. A ce moment-là, il détiendra le club depuis quatre ans alors qu'il avait fait de la C1 un objectif à atteindre dans les trois à cinq ans. Le grand match à Leverkusen (4-0) permet de rêver. Jusqu'où ?

Meilleur que la saison dernière

En 2013, le PSG a été éliminé en quart de finale sans perdre face à Barcelone (2-2 puis 1-1). Les Parisiens ne s'enflamment pas Les Parisiens ne s'enflamment pas Intégrer les huit meilleures équipes d'Europe marquait une étape. Sauf cataclysme au retour contre Leverkusen, le PSG intégrera à nouveau le top 8 en 2014. Cette permanence indique aussi une progression. Paris joue mieux et va sauter son 8e de finale avec plus d'aisance qu'il n'avait franchi l'obstacle de Valence (victoire 2-1, puis 1-1 au Parc), une équipe du même tonneau que le Bayer. Le PSG possède aujourd'hui l'étoffe d'un demi-finaliste. « Je pense que nous sommes capables de faire un match comme celui du Bayer face à Barcelone ou le Real Madrid, plaide Thiago Silva, le capitaine. Si on joue comme maintenant, si on garde les pieds sur terre, on peut y arriver. » Matuidi affirme aussi : « Si on regarde notre parcours en Ligue des champions, on réalise de très bons matchs. On a conscience qu'on est une grande équipe. » En termes de talent collectif et d'expérience, le PSG correspond aux standards en vigueur d'un dernier carré, qui avait réuni la saison passée le Bayern, Dortmund, le Barça et le Real.

Tout dépend du milieu

Paris avance avec une philosophie de jeu efficace : posséder le ballon et procéder en attaques placées. Pour mettre en place sa tactique, il dépend de son milieu de terrain, dans son utilisation du ballon et sa capacité à répéter les efforts quand il l'a perdu. Il a été fabuleux mardi avec un trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi dévastateur, sans doute auteur de son meilleur match de la saison. Avec ces trois joueurs à ce niveau-là, le PSG peut voir venir, même si son comportement serait différent avec un adversaire qui aime autant le ballon que lui.

Le PSG applique peu ou prou le style de Barcelone, l'un des prétendants à la victoire finale, le 24 mai à Lisbonne. Les statistiques parisiennes se rapprochent en Ligue des champions du modèle catalan : avec 702 passes réussies (soit 90 % de son total de passes), Motta prend la roue de Xavi et ses 727 passes réussies (92 %), le meilleur dans ce domaine. Verratti en compte 559 (91 %), devant les 540 (94 %) de Busquets, et Matuidi, même avec une différence notable sur Iniesta (384 passes réussies contre 482), demeure à un taux très acceptable : 85 % contre 87 % pour l'Espagnol. En termes de possession, Barcelone contrôle à 63 % le ballon en C1, 60 % pour le PSG. A son sommet, le milieu parisien n'a peut-être pas d'équivalent actuellement, hormis le Bayern Munich.

Ibrahimovic trop seul ?

Le Suédois est de la trempe d'un Messi ou d'un Cristiano Ronaldo, c'est-à-dire un joueur capable de faire basculer la partie à lui seul. « Avec un Zlatan à ce niveau-là, on peut aller très loin », sourit Thiago Silva qui sait son attaquant dans la forme de sa vie.

Mais même avec le retour de Cavani, sensationnel pour ses six premiers mois à Paris, il n'est pas sûr que le PSG aligne une attaque aussi forte que les trios suivants : Messi-Neymar-Alexis Sanchez (ou Pedro) à Barcelone, Bale-Benzema-Ronaldo au Real ou Ribéry-Robben-Mandzukic au Bayern. En revanche, le PSG n'a rien à envier à Chelsea (sauf Hazard évidemment), par exemple, mais parviendrait-il à se sortir du piège tactique que Mourinho ne manquerait pas de lui tendre ?

« On ne peut pas affirmer, après une partie, que nous sommes les meilleurs, tempère Thiago Motta. Nous devons encore nous améliorer même si nous avons réalisé un bon match face à une belle équipe. » En écho, Sirigu ajoute : « C'est encore un peu tôt. Nous sommes contents de ce que nous avons réalisé, mais c'est tout. Il faut continuer et ne pas penser à notre statut. » « Il faudra un peu de chance au tirage au sort », souligne Van der Wiel, conscient que la venue du Bayern Munich au Parc en quart réduirait l'étoffe de demi-finaliste qu'on prête au PSG.


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Homer
posté 21/02/2014 10:33
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Les remplaçants parisiens doivent rester mobilisés

En se qualifiant, sauf catastrophe, pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG s'est offert une fin de saison excitante avec deux matchs européens de grande envergure, une finale de Coupe de la Ligue, peut-être une demi-finale de Ligue des champions -- tout ça en avril ! -- et l'obtention d'un deuxième titre de champion de France d'affilée, ce que le club n'a jamais réalisé. A l'image de Lucas, les remplaçants doivent rester mobilisés pour dépanner au cas où. Mais chaque situation reste particulière.

Franchement, on ne pensait pas l'ailier brésilien capable de hausser son niveau de jeu à un point aussi intéressant dans les grands matchs, comme contre Monaco ou Leverkusen. D'ailleurs, quand Cavani reviendra, il n'est pas dit que Lucas cédera sa place. A l'avant-centre alors de jouer à nouveau les conciliateurs avec un exil cette fois sur le côté gauche, au détriment de Lavezzi. Mais en Allemagne, Laurent Blanc a longuement hésité entre ce dernier et Pastore. Le milieu polyvalent s'est accroché et redevient une option crédible. On pourrait le revoir après-demain à Toulouse.

Cabaye pourrait aussi obtenir une deuxième titularisation de suite en Haute-Garonne, mais, après la performance du trio habituel au milieu mardi à la BayArena, il va devoir cravacher pour s'imposer. A priori, son avenir proche ne dépendra que des blessures ou des suspensions. Auteur plus de hauts que de bas dans la première partie de saison, avant de se blesser début janvier, Rabiot risque de souffrir encore plus pour glaner du temps de jeu d'ici à la fin de saison. Avec Ménez, auteur d'une rentrée ratée à Monaco, il est le grand perdant des événements des dernières semaines. Si tous les autres ont encore une chance de passer titulaires pour suppléer une longue absence, Rabiot et Ménez paraissent en revanche confinés à un rôle de remplaçants quoi qu'il arrive.

Comme le méritant Camara, même si son âge et son passé au club rendent la situation complètement différente. En défense, Digne et Marquinhos n'ont pas ce problème. Doublures de deux trentenaires (Maxwell et Alex) importants dans le onze type, ils vont profiter d'une rotation nécessaire les concernant. Enfin, Jallet, dont le retour à la compétition est imminent, devrait rapidement retrouver du temps de jeu pour laisser Van der Wiel souffler. Le Néerlandais a déjà joué autant cette saison en Ligue 1 que toute l'année dernière !


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Homer
posté 21/02/2014 14:37
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Thiago Motta a prolongé

Le Paris-SG a annoncé ce vendredi, via son compte Twitter, la prolongation de contrat de Thiago Motta. Le milieu de terrain Italo-Brésilien, qui était au départ sous contrat jusqu'en 2015, a signé pour une saison de plus. Lui qui était courtisé par la Juventus Turin est désormais lié avec le club de la capitale jusqu'en juin 2016.

Cette prolongation est la première dévoilée avant celles imminentes de Blaise Matuidi et Maxwell.


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keyzer söze
posté 22/02/2014 11:14
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Thiago Motta rempile pour un salaire de 550 000 €

Commencées en novembre, les négociations se sont achevées début février. Mais c'est seulement hier que le PSG a officialisé la prolongation de contrat d'un an de Thiago Motta. Arrivé en janvier 2012, le milieu de terrain italo-brésilien (18 sélections avec la Squadra Azzurra) est désormais lié au PSG jusqu'au 30 juin 2016.
Comme Zlatan Ibrahimovic. Cette prolongation du patron du milieu parisien intervient quelques mois après celles d'Ibra, Thiago Silva et Marco Verratti, les autres têtes d'affiche du club.

« Je suis très heureux de poursuivre mon rêve avec le PSG. Je souhaite continuer à aider le club à atteindre ses objectifs très ambitieux en France et en Europe », s'est réjoui Thiago Motta par voie de communiqué. Quant au président du PSG, Nasser al-Khelaifi, il a parlé de Motta comme d'« un joueur exceptionnel sur le terrain et élégant en dehors ». Après plusieurs mois de tractations, Alessandro Canovi, l'agent du joueur, pouvait hier soir savourer le résultat. « Thiago dispose d'un beau contrat, nous a-t-il confié. Mais, au-delà de l'aspect économique, il s'agit d'abord d'une reconnaissance de la part du PSG pour son travail, sa valeur actuelle et ses capacités futures. »

Sa simple présence rassure ses coéquipiers

Avec une rémunération brute mensuelle de 330 000 €, Thiago Motta bénéficiait jusqu'à présent du sixième salaire du club derrière Ibrahimovic, Thiago Silva, Cavani, Lavezzi et Cabaye. Selon nos informations, son augmentation lui permet de réaliser un bond salarial considérable. Son salaire avoisine désormais les 550 000 € mensuels brut (soit un peu plus de 300 000 € net d'impôt), hors primes. Il se situe désormais en cinquième position de la pyramide, juste en dessous de Pocho Lavezzi.

Cette belle opération financière (une augmentation supérieure à 60 %) récompense d'abord son excellent début de saison. Elle consacre aussi son statut de joueur majeur du PSG. En quelques mois et en l'espace d'une trentaine de matchs de très haut niveau, l'international italien a réussi à effacer le souvenir d'une saison 2012-2013 plombée par des blessures musculaires à répétition. Alors qu'il fêtera ses 32 ans en août, Thiago Motta donne aujourd'hui le tempo à l'équipe de Laurent Blanc. Sa simple présence rassure ses coéquipiers et fluidifie toute la machine parisienne. Les prochaines prolongations, dont les officialisations sont attendues d'ici au début du printemps, concernent désormais Blaise Matuidi, Maxwell et Nicolas Douchez.


Le Parisien


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Homer
posté 22/02/2014 21:57
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Cavani OK pour l'OM ?

Blessés, Edinson Cavani, Christophe Jallet et Zoumana Camara ne seront pas du déplacement du PSG ce dimanche à Toulouse (14h00). Laurent Blanc, qui a retenu un groupe de 18 joueurs, a affirmé ce samedi que l'Uruguayen en avait «encore pour quelques temps». Mais l'objectif est, pour lui, de récupérer le joueur pour le prochain match de Championnat, c'est-à-dire pour la venue de l'OM au Parc des Princes le 2 mars (27e journée).

Camara, touché à un mollet, reprendra normalement lui aussi avec le groupe la semaine prochaine. Quant à Jallet, le latéral est en phase terminale de réathlétisation. « Il a retrouvé le groupe mais il lui manque la competition », a confié Blanc. L'ancien Lorientais participera à un match amical la semaine prochaine pour retrouver de vraies sensations.

Le groupe du PSG

Sirigu, Douchez, - Van der Wiel, Thiago Silva, Alex, Marquinhos, Maxwell, Digne - Matuidi, Rabiot, Verratti, Pastore, Motta, Cabaye - Lucas, Lavezzi, Ibrahimovic, Menez.


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Blanc espère garder Douchez

«J'espère que les discussions de prolongation de contrat pour (Nicolas) Douchez aboutiront», a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, samedi lors du point presse du club à la veille du déplacement à Toulouse, dimanche en Championnat (14h00). A Paris depuis l'été 2011, la doublure de Salvatore Sirigu, en fin de contrat à la fin de la saison, a expliqué cette semaine au Parisien qu'il était en discussion pour une prolongation portant sur une saison. Le PSG a annoncé vendredi la prolongation de Thiago Motta. Selon nos informations, celle de Blaise Matuidi est imminente.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 23/02/2014 13:17
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Toulouse-PSG : les Parisiens n'ont pas le droit de faiblir

Quelle que soit l'issue de ce championnat, il faudra remercier Monaco. Dans son rôle d'aiguillon du tout-puissant PSG, l'ASM, désormais à deux points de Paris, joue un rôle salutaire pour la Ligue 1. Le succès sur le fil de l'équipe du Rocher avant-hier face à Reims (3-2) parvient même à rehausser l'intérêt de ce TFC - PSG, coincé entre la Ligue des champions et le clasico contre l'OM, dimanche prochain.

Un exploit si l'on considère que l'excitation autour de ce match n'est pas à son comble. Pour la première fois de la saison, le PSG est programmé à 14 heures, un horaire peu académique et pas vraiment fédérateur. « Il faut voir le bon côté des choses, affirme Laurent Blanc. Mes joueurs ont certainement dû voir le résultat de Monaco et il est préférable qu'une équipe nous mette un peu de pression en termes de résultats. Pour le niveau du PSG, c'est une bonne chose. »

S'il leur manquait un brin de motivation pour épicer ce déplacement, Thiago Silva et ses partenaires doivent donc regarder derrière (Monaco) et penser à demain (Marseille). L'équation est simple : le club de la capitale doit l'emporter cet après-midi pour conserver son matelas de 5 points et accueillir l'OM dans les meilleures conditions.

Quelques retouches

Et si Paris ne baigne pas dans « l'euphorie », dixit Laurent Blanc, le contexte lui est largement favorable. Cette année, le PSG a plutôt bien géré ces rencontres d'avant et d'après Ligue des champions, contrairement à la saison dernière. Et sa démonstration mardi en Allemagne (4-0) a rappelé que le club de la capitale sait hisser son niveau de jeu quand les circonstances l'exigent.

Surtout l'attaque, parfois critiquée pour son manque d'efficacité, a retrouvé tout son punch avec 4 réalisations à la BayArena et 7 buts lors des deux derniers matchs. « On s'est procuré moins d'occasions face à Leverkusen, mais le fait d'en avoir concrétisé quatre est une bonne chose. Si on pouvait faire la même chose en championnat, ce serait bien », confirme le coach parisien.

Il est d'ailleurs fort probable que Laurent Blanc reconduise l'équipe victorieuse en Allemagne, ou qu'il procède a minima à de légères retouches (Marquinhos pour Van der Wiel et Pastore pour Lavezzi ?). Face à Toulouse, une des pires équipes à domicile (18e sur 20 avec seulement 3 victoires), la marche victorieuse du PSG a de bonnes chances de se poursuivre.


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Verratti, itinéraire d'un enfant surdoué

Avec Matuidi et Motta, Marco Verratti affirme toute sa classe au sein du milieu parisien. Voyage aux origines du génie des Abruzzes.

Depuis son arrivée au PSG en juillet 2012, Marco Verratti n'avait jamais brillé avec autant d'éclat que lors de ces dernières semaines. Sa prestation en Ligue des champions mardi, face au Bayer Leverkusen, a été une démonstration, et le match face à Toulouse cet après-midi promet encore un nouveau récital. Mais où donc a- t-il puisé ce concentré unique de culot et de talent ?

Pour comprendre la généalogie du génie, il faut regarder du côté de Manoppello, dans les Abruzzes, une région du centre de l'Italie. La famille Verratti habite depuis plusieurs générations dans ce village de 6 000 âmes situé entre mer et montagne. Après avoir fait carrière dans l'assurance, le grand-père de Marco, Don Ignazio, en est devenu le maire. Il a élu domicile au centre de la commune, dans une maison traditionnelle de deux étages, vieille de plusieurs siècles. Il habite seul au rez-de-chaussée.

Son fils Fabrizio, employé dans l'administration fiscale, occupe le reste de la grande maisonnée avec sa femme, Lidia, et leurs deux garçons. Stefano est l'aîné, Marco le cadet. Faute de jardin pour jouer, les deux frères se défoulent en improvisant des matchs de foot en un contre un dans le couloir qui mène à leur chambre.

« Au tout début, Marco ne montrait pas de dispositions particulières, se souvient Stefano, qui vit aujourd'hui à Paris à ses côtés. Mais à partir de 6 ans, il a commencé à m'énerver. J'étais obligé de le pousser pour lui reprendre le ballon. J'avais pourtant cinq ans de plus que lui... »

Un surdoué du foot grandit à Manoppello et la rumeur ne tarde pas à se répandre dans la région. Les dirigeants du club de Pescara se penchent très tôt sur le dossier Verratti. Ils contactent la famille à plusieurs reprises, mais Marco refuse obstinément de quitter ses copains. Contrairement à beaucoup d'Italiens, Fabrizio ne fait pas du football une deuxième religion. Pas question de brusquer les choses. Ce n'est qu'à l'âge de 13 ans que Marcolino finit par quitter son village.

Ensuite, tout s'accélère. Après deux saisons éblouissantes en équipe de jeunes, le grand AC Milan lui déroule le tapis rouge pour l'intégrer au centre de formation. Tout le monde semble d'accord. « Dans un bureau de Milan, juste avant de faire la visite médicale, Marco s'est mis à pleurer, se souvient encore Stefano, son aîné. Il ne voulait plus quitter Pescara. C'était sa ville, sa région. Je lui ai dit : Tu es fou, ce genre de train ne passe pas deux fois. Finalement, il a sans doute bien fait. »

La peur du changement, du déracinement et de l'isolement ? En fait rien de plus naturel pour un adolescent amoureux de Laura, une jolie fille originaire comme lui de Manoppello. Plusieurs années plus tard, les deux tourtereaux vivent toujours ensemble dans leur cocon de Neuilly-sur-Seine. Enceinte de huit mois, Laura accouchera d'un garçon d'ici à la fin mars.

Après cette spectaculaire volte-face, Verratti rejoint au mois d'août 2008, à 15 ans et demi, l'équipe première de Pescara, qui évolue alors en troisième division italienne. Son père doit signer une décharge pour que son fils joue avec les adultes. Les premiers mois sont un peu rudes. Marco n'a pas achevé sa croissance et il lui faut encaisser des charges de travail sans rapport avec sa résistance musculaire. Les genoux trinquent et il doit se faire opérer d'un ménisque.

Verratti réapparaît sur les radars du foot italien en août de l'année suivante. Remplaçant lors du premier match de la saison face à Rimini, il entre à quelques minutes de la fin. Au bout d'une course d'une trentaine de mètres, balle au pied, et d'une série de crochets, il déstabilise deux défenseurs et inscrit le premier but de sa carrière professionnelle.

La chance du débutant ? Depuis ce jour béni, il y a plus de quatre ans et demi, Marco n'a récidivé qu'une seule fois en club (avec Pescara) et à deux reprises en sélection italienne des moins de 21 ans. Au PSG, il n'a encore jamais marqué.

« C'est son seul défaut, estime Eusebio Di Francesco, son entraîneur lors de la saison 2010-2011. Sa frappe de balle manque de puissance. A part ça, il fait toujours preuve d'un culot incroyable. A Pescara ou à Paris, c'est comme s'il jouait à chaque fois devant sa maison. Il a toujours tenté des dribbles devant sa surface de réparation. Ce n'est pas nouveau. Et quand je le revois faire ces gestes au Parc des Princes, cela me donne le sourire. Je me dis qu'il n'a pas changé. »

Alors que sa carrière épouse une courbe ascensionnelle et que se profile le début de la paternité, Marco Verratti reste donc le même. Un drôle de lutin, génial et facétieux, qui rechigne à grandir trop vite.


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Zdenek Zeman : « Marco doit aller à la Coupe du monde »

Avant d'enfiler le maillot parisien, Marco Verratti a évolué quatre saisons dans l'équipe première de Pescara (à l'époque en Série B ). Lors de sa dernière année italienne, il y a joué sous les ordres de Zdenek Zeman (66 ans), un entraîneur tchèque de grande réputation.

Aujourd'hui encore, Verratti parle de lui avec infiniment de respect. « Monsieur Zeman a changé ma vie », confiait-il au « Parisien - Aujourd'hui en France » en décembre. Le mentor du prodige se confie.

Quel souvenir gardez-vous de Marco Verratti ?

Zdenek Zeman. Je le trouvais très fort, mais pas exceptionnel. Honnêtement, je n'imaginais pas qu'il allait être sélectionné en équipe nationale aussi vite ( NDLR : la première de ses quatre sélections a eu lieu en août 2012). Quand je le vois maintenant jouer au PSG, je me dis qu'il a quand même parcouru beaucoup de chemin en si peu de temps.

Comment s'était passée cette saison commune ?

Au début, il se la coulait douce. Lors du stage d'avant-saison, je trouvais qu'il faisait juste le minimum. Marco faisait partie des derniers lors des tests physiques. Mais il n'a pas lâché et a vite compris que j'attendais de lui plus d'efforts. Du poste de milieu offensif, je l'ai fait évoluer vers un rôle de meneur de jeu très reculé. Et cela a très bien fonctionné.

Après plusieurs mois d'absence, Verratti est pressenti pour revenir en équipe d'Italie début mars en amical. Le sélectionneur doit-il aussi le retenir pour la Coupe du monde ?

La concurrence est très sérieuse au milieu de terrain. Mais, à mon avis, il doit aller à la Coupe du monde. Pour lui, évidemment, mais aussi pour l'équipe d'Italie. Le sélectionneur Cesare Prandelli devrait le prendre pour être le remplaçant d'Andrea Pirlo ( NDLR : milieu de terrain de la Juventus Turin ). Ce serait la meilleure manière de préparer la relève.


Le Parisien.Fr

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Le PSG doit rester concentré

Cinq jours après sa démonstration en Ligue des champions face au Bayer Leverkusen (4-0), le Paris-SG est attendu au tournant ce dimanche à Toulouse (14h00). Attention à la déconcentration.

Le groupe parisien va se déplacer à Toulouse escorté par une confiance absolue, quelques jours à peine après avoir envoyé un signal fort sur la scène européenne. Le PSG est donc prêt à poursuivre sur sa lancée, après avoir disputé pas moins de 11 matches en l’espace d’un mois et demi. « Quand vous gagnez des matches, la fatigue se fait moins ressentir, assure Laurent Blanc. On a pu récupérer, et, globalement, les joueurs sont biens. » Après cette prestation de haute volée, Ibra et sa bande ont su garder les pieds sur terre. L’euphorie, ennemi de tous les entraîneurs, n’a heureusement pas gagné les rangs parisiens. « Il n’y en a pas eu, a confirmé le technicien samedi en conférence de presse. On est satisfait de ce qu’on a produit. On sait tout le travail qui a été fait et ce qu’il nous reste à faire pour aller le plus loin possible dans cette compétition (la C1, ndlr). »

Toulouse, c’est un nouveau chapitre, que Paris se doit d’aborder avec toute la concentration nécessaire. La victoire de mardi à la BayARena est déjà de l’histoire ancienne. Le Stadium doit être dans toutes les têtes, alors que, la saison passée, le PSG d’Ancelotti s’était baladé chez les Violets (4-0). « Être aussi concentré qu’en Ligue des champions, c’est certainement un peu plus difficile, ce qui n’est pas illogique en soi, a reconnu Blanc. Il faut prendre trois points et arrêter de penser à ce qu’on a fait à Leverkusen. Je pense que les joueurs sont conscients de ça. »

Blanc : «Monaco ? C'est une bonne chose »

Paris ira d’ailleurs au Stadium sans « pression particulière » car le club de la capitale prétend ne pas soucier de ses rivaux, sous-entendu de Monaco, revenu à deux points après son succès contre Reims (3-2), vendredi. « On ne regarde pas le résultat des autres équipes », assure Blanc, qui avoue néanmoins que le « résultat de Monaco » va quand même apporter un « surplus de motivation ». L’ASM pousse le PSG à se surpasser et ne pas s’endormir sur ses lauriers. Blanc s’en félicite. « C’est bien d’avoir un concurrent comme ça. Il est préférable qu’une équipe nous mette la pression, c'est bon pour le niveau du PSG, c’est une bonne chose. » Ce qui préoccupe davantage le coach parisien, c’est l’heure du match. Pour lui, 14h00 est loin d’être une heure idéale « pour jouer au foot ». « Mais on ne va pas se plaindre, on a juste pas l’habitude de se préparer aussi tôt ». Voici un petit défi pour Paris.


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