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Homer
posté 04/02/2014 13:35
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Municipales à Paris : Hidalgo et NKM prêtes à vendre le Parc des Princes

Interrogées par le journal L'Equipe, les deux candidates aux municipales à Paris, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), se disent prêtes à envisager sans complexe la vente du Parc des Princes à l'actionnaire du PSG, Qatar Sport Investments.

«Ce n'est pas du tout un sujet tabou, répond sans ambage Anne Hidalgo. C'est une question qui peut se discuter.» Même réponse ouverte chez sa rivale de droite. «Pour moi, justifie NKM, le Parc des Princes est intimement associé au PSG. Donc, pourquoi ne pas aller plus loin ?» Pour que la Ville «garde un œil sur le PSG», cette dernière prône simplement le maintien de la subvention municipale à la Fondation PSG.

Wallerand de Saint-Just, candidat du Front National, a vivement critiqué mardi, via un communiqué, cette option de vente du Parc des Princes: «Les sœurs jumelles se déclarent encore une fois d’accord. Aujourd’hui, c’est pour vendre le Parc des Princes au PSG. Cette perpétuelle accointance est significative.» Le candidat frontiste poursuit: «Il faut dire non à la volonté commune de Nathalie Kosciusko-Morizet et d’Anne Hidalgo de brader notre patrimoine au Qatar.»

Le scénario de la vente annonce un nouveau chapitre dans la privatisation progressive du Parc. En décembre, le Conseil de Paris a voté une nouvelle convention avec l'actionnaire prévoyant de faire passer la redevance fixe de 450.000 à 1 million d'euros annuels au profit de la municipalité. En échange, la Sese, société contrôlée par Qatar Sports Investments, occupera le site pour 30 ans.

Lors du vote, la droite avait demandé de nouvelles négociations, jugeant que la redevance restait trop faible. D'autant que la municipalité s'est déjà engagée à reverser, en tant que propriétaire, une contribution plafonnée à un million d'euros annuels pour les travaux de gros entretien. Côté travaux, l'actionnaire a prévu d'investir 75 millions d'euros pour la rénovation du stade avant l'Euro 2016.


Le Parisien.fr

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Cavani a-t-il le blues ?

Pour affronter Nantes en demi-finale de la Coupe de la ligue (21h) Laurent Blanc devra se passer d'Edison Cavani, victime d'une lésion aux ischio-jambiers. Si le coach parisien reste serein sur cette affaire, doit-on s'inquiéter pour le moral de l'Uruguayen ?

Muet en championnat depuis le début de l'année, moins bien physiquement, perturbé par des affaires familliales, l'Edinson Cavani 2014 ne ressemble plus à la version 2013. Si on ajoute à cela une blessure contractée face à Bordeaux, l'Uruguayen cumule les soucis depuis le début de l'année. Si pour Laurent Blanc cette blessure pourrait lui faire du bien sur le plan physique, la question de l'état moral de l'attaquant parisien commence à se poser !


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Kita : «Que le travail paie»

Alors que le FCN traverse actuellement une mauvaise passe, Waldemar Kita nous explique pourquoi il croit en un exploit de ses joueurs face au PSG, mardi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

«Waldemar Kita, Michel Der Zakarian est apparu très remonté après la défaite concédée samedi contre Sochaux. Est-ce également votre cas ?

Bien sûr, et c’est tout à fait normal quand on perd de cette manière-là. On n’a pas été capable de réaliser ce qu’on faisait ces dernières semaines. Et puis, il ne faut pas oublier que Sochaux n’avait gagné que deux fois jusque-là. C’est malheureux…

«On a démontré en août qu'on pouvait éventuellement faire quelque chose» De l’extérieur, on a ressenti un manque d’envie…

On peut dire la même chose face à Paris ou face à Reims. Il y a de la fatigue qui s’accumule, mais ce n’est pas que physique. C’est également mental. On a eu tellement de pression sur les six premiers mois…

A l’époque, vous aviez prédit des moments plus compliqués.


(Il coupe) Mais quand je donne une opinion, on ne m’écoute pas beaucoup parce que je ne suis pas un ancien professionnel… Ce n’est qu’après qu’on dit : «Ah tiens, il avait raison». J’avais dit que janvier et février seraient des mois très compliqués pour nous. Je ne me suis pas trompé.

Samedi, vos joueurs avaient-il déjà la tête à cette demi-finale ?


Avant notre match contre le PSG, j’avais dit que s’ils devaient gagner, c’était au Parc, mais qu’on allait tout faire pour gagner cette demi-finale. Si on doit sacrifier des matches comme ceux de Sochaux ou de Reims pour aller en finale, c’est parfait.

«Il ne faut pas que trop de cadavres arrivent au dernier moment»

La claque reçue en Championnat a-t-elle tendance à vous inquiéter ou au contraire, vous vous dites que vos joueurs ne passeront pas deux fois à côté ?


Paris a une équipe plus compétitive. Ce ne sont pas des footballeurs, ce sont des talents avec un professionnalisme exceptionnel. Avec leur banc, ils peuvent faire trois équipes, mais on a démontré en août (1-2 lors de la 3e journée) qu’on pouvait éventuellement faire quelque chose. Si on a un mental supérieur à eux…

Le Stade de France, vous en rêvez ?

Non. J’aimerais seulement qu’un certain travail paie. Mais si ce n’est pas le cas, ça voudra dire qu’on n’est pas encore prêt, qu’il faut aller plus loin. Des clubs comme Monaco et le PSG ont plus de moyens, mais c’est à nous de travailler sur des stratégies différentes. On peut vivre avec peu d’argent. Heureusement sinon on ne s’en sortirait pas.

La Coupe de la Ligue peut-elle être une formidable opportunité pour le FCN de renouer avec son glorieux passé ?

Il faut le temps. Je pense qu’on est en train de faire quelque chose de bien, mais il ne faut pas que trop de cadavres arrivent au dernier moment. Quand je vois que la FIFA nous donne l’autorisation de recruter un joueur (Bangoura) et qu’après elle nous condamne, c’est un truc de dingue. Moralement, intellectuellement, je ne peux pas le comprendre. En France, tu fais ça, tu es mort. Je me souviens qu’un jour Bernard Tapie a dit : "J’ai tout compris à ce qu’il faut faire". L’année d’après, il gagnait la Ligue des champions. A un moment, tu te poses des questions…»

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Kita : «Pas le droit de se ridiculiser comme ça»

Avant la demi-finale de Coupe de la Ligue face au PSG, Waldemar Kita, le président de Nantes, va s'exprimer devant ses joueurs pour leur dire tout le mal qu'il a pensé de leur comportement le 19 janvier dernier au Parc des Princes.

«Au moins à la Beaujoire, ils n’auront pas besoin de prendre des photos, ils en ont déjà plein...» Deux semaines sont passées depuis la claque reçue par Nantes au Parc des Princes (0-5, 21e journée de Ligue 1), mais la colère de Waldemar Kita ne s’est toujours pas atténuée. Plus que lourde défaite concédée par ses joueurs, le président du FCN n’a pas apprécié leur comportement avant le match. «On est venu faire des photos du Parc et de la Tour Eiffel, peste encore le dirigeant. C’est très très grave, c’est un manque de professionnalisme».

Silencieux jusqu’ici, Kita a prévu de faire une mise au point avec son groupe ce mardi avant les retrouvailles entre les deux formations en demi-finale de la Coupe de la Ligue. «Contre une telle équipe, mentalement, il faut être prêt, insiste-t-il. Il ne faut pas se mettre en situation d’infériorité, or c’est ce que tous les clubs font lorsqu’ils jouent Paris. Autant on avait eu un bon comportement au mois d’août (1-2, le 25 août lors de la 3e journée), autant on n’a pas le droit de se ridiculiser comme ça a été le cas au Parc. Comment voulez-vous que le joueur du PSG traite le petit footballeur nantais quand il pleure pour lui demander un maillot ? En plus, quand il lui donne, c’est "Allez tiens, va…" Est-ce qu’un joueur du PSG a demandé un maillot de Nantes qui est un club très prestigieux avec une histoire supérieure à celle du PSG ? Pas un. Eux, ils n’en ont rien à faire. M..., si mes joueurs veulent un maillot, ils peuvent se l’acheter. Ce n’est pas sérieux. Il faut se faire respecter dans la vie.» Et de conclure : «Ils n’ont pas intérêt à recommencer, sinon ils auront des problèmes».


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Alex veut rester

En fin de contrat au PSG en juin prochain, Alex (31 ans) ne cache pas son désir de poursuivre dans la capitale. «J'attends la fin de saison pour en discuter sérieusement avec la direction», a déclaré le défenseur brésilien, lundi, tout en admettant que son statut d'extracommunautaire peut être un obstacle. «Je m'investis à fond pour que le club prenne la meilleure décision.» Par ailleurs, l'ancien joueur de Chelsea (2007 - janvier 2012) n'a pas perdu tout espoir de décrocher une place en Seleçao pour le Mondial dans son pays (12 juin - 13 juillet) : «Je pense que si je maintiens le niveau de performance qui est le mien actuellement, il y a encore une chance pour que je sois appelé par le sélectionneur, a-t-il dit en conférence de presse avant la demi-finale de Coupe de la Ligue à Nantes, ce mardi (21h00). Tant qu’il me restera une chance d’être appelé, je continuerais à y croire.»


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Alex, l'autre roc du PSG

Depuis le début de la saison, Alex est un des piliers de la défense du PSG aux côtés de Thiago Silva. La doublette brésilienne devrait encore être alignée mardi (21h00) en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Nantes.

Mamadou Sakho ? Parti à Liverpool. Marquinhos ? Relégué sur le banc. Zoumana Camara ? Il n’y a jamais eu de match. Les défenseurs centraux se succèdent au PSG, mais Alex est toujours présent. Toujours titulaire, que ce soit sous les ordres de Carlo Ancelotti ou de Laurent Blanc. Si ce dernier a modifié le schéma de jeu du PSG depuis qu’il a pris la succession de l’Italien, il n’a pas touché à la charnière centrale Alex - Thiago Silva. «Je m'entends très bien avec Thiago, même en dehors du terrain. Nous sommes amis, a déclaré l’ancien de Chelsea pour expliquer cette relation privilégiée. C'est aussi une chance de pouvoir jouer avec le meilleur défenseur du monde. A ses côtés, je donne le meilleur de moi-même. On joue ensemble depuis un an et demi, ça nous permets d’avoir des automatismes et de nous entendre encore mieux sur le terrain.»

«Alex est efficace. N'oublions pas le joueur que c'est. Quand tu vois sa carte de visite, il a joué dans les plus grands clubs.» Depuis le début de la saison, le colosse brésilien (1,88m, 92 kg) a disputé 20 matches de Ligue 1 en 23 journées, soit presque autant que son total en 2012-2013 (24 rencontres). Est-il un titulaire indiscutable au PSG ? «La réponse est dans mes compositions d'équipe, a répondu l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Il est efficace. N'oublions pas le joueur que c'est. Quand tu vois sa carte de visite, il a joué dans les plus grands clubs.» Avant de rejoindre le PSG, l’international brésilien de 31 ans a passé quatre ans et demi à Chelsea et trois au PSV, deux clubs où il a collectionné les titres de champion. La sélection auriverde, Alex se verrait bien avec elle l’été prochain. «Si je maintiens mes performances à ce niveau, il y a encore des chances que je sois sélectionné pour jouer la Coupe du monde avec le Brésil», a-t-il assuré.

«J'espère rester»

Pour taper dans l’oeil de Luiz Felipe Scolari, il faudra aussi que le PSG gagne des titres. Et se qualifie pour la finale de la Coupe de la Ligue mardi contre Nantes (21h00). «Ce match est très important pour nous. On veut remporter tous les trophées possibles. On est bien préparés pour réussir. Tout le monde est impliqué pour gagner ce titre.» Même Marquinhos, qui passe sa saison sur le banc ? «Il n'y a pas de concurrence entre nous, a assuré Alex. Je comprends ses difficultés, la période d'adaptation peut être compliquée à son âge. Ma relation avec Marquinhos est une relation d'entraide.» Aider son compatriote pour lui céder sa place la saison prochaine ? Rien n’est moins sûr. Alex, en fin de contrat en juin 2014, se voit bien au PSG «au moins un an de plus». «Pour ma prolongation de contrat, j'attends la fin de la saison avant d'en discuter sérieusement avec le club. Mais je me suis très bien adapté, ma famille aussi, donc j'espère rester.»


L'Equipe.fr


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Homer
posté 05/02/2014 10:02
Message #5922


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Paris ira au Stade de France

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié dans la douleur pour la finale de la Coupe de la Ligue grâce à un doublé de sa star Zlatan Ibrahimovic sur la pelouse de Nantes (2-1), mardi soir. Dans la foulée d’une frappe de Lavezzi qui a effleuré le poteau (4e), le géant suédois a ouvert le score de 25 mètres, du gauche et sans contrôle, en reprenant un dégagement manqué de Rémy Riou, lobé (5e). Il a ensuite marqué de la tête sur un centre de Lucas après un coup franc joué vite (90e) pour envoyer le PSG, triple vainqueur de la Coupe de la Ligue (1995, 1998 et 2008), au Stade de France.

Issue cruelle pour Nantes

Le 19 avril prochain, face à Lyon ou Troyes (L 2) opposés aujourd’hui, le club de la capitale tentera de décrocher sa première coupe nationale depuis que Qatar Sports Investments (QSI) en a pris le contrôle à l’été 2011. Eliminés de la Coupe de France par Montpellier il y a deux semaines (1-2), les Parisiens n’ont plus que cette Coupe de la Ligue pour remporter une coupe nationale en plus du Championnat, objectif fixé par leur actionnaire qatarien cette saison.

Malgré le chef-d’œuvre d’Ibra en début de match et une domination territoriale outrageante pendant la première demi-heure, ils ont souffert pour venir à bout de Nantais qu’ils avaient giflés en L1 au Parc des Princes le 19 janvier (5-0). Faute d’avoir su faire le break par Thiago Silva, dont le centre-tir a flirté avec la ligne de but (13e), et Lavezzi, qui a perdu son duel face à Riou (30e), ils sont exposés au retour de Canaris qui ont quasiment dû attendre la fin du premier quart d’heure pour franchir la ligne médiane. Et Verratti a dû repousser sur sa ligne une tête de Djilobodji (32e) avant que les Nantais réclament un penalty après un duel entre Djordjevic et Thiago Silva (33e).

Nantes s'enhardit après la pause

Des Nantais qui se sont enhardis après la pause face à des Parisiens bousculés, moins fringants dans la lignée de leurs dernières prestations (une victoire en trois matchs) et qui ont fait preuve d’une certaine nervosité. Et après un coup franc de Djordjevic au-dessus (68e) et plusieurs situations chaudes devant le but de Douchez, le latéral gauche Veigneau a libéré les quelque 35 000 spectateurs de La Beaujoire en reprenant du droit un centre dévié de Nkoudou (81e), entré en jeu quelques minutes auparavant.

Mais Ibra a surgi, comme souvent cette saison, pour éviter une prolongation que le PSG voulait s’épargner avant de se rendre dimanche chez son dauphin en Ligue 1, Monaco. Une issue cruelle pour des Nantais, promus en L 1 cette saison, qui ont raté l’occasion de rejoindre le Stade de France pour la première fois depuis 2004, lorsqu’ils avaient été battus en finale de la Coupe de la Ligue aux tirs au but par Sochaux. Ils ont un nouveau gros rendez-vous à domicile, dimanche face à Lyon en Championnat, pour tenter d’oublier cette défaite concédée sur le fil.


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Les nouveaux coups de génie d’Ibra

Avec lui, l’émerveillement est quasi permanent. Le 30e but de la saison de Zlatan Ibrahimovic restera dans les annales. Comme tant d’autres avant celui-là. A la 5e minute, le géant suédois, profitant d’un dégagement raté et d’une glissade de Rémy Riou, a inscrit un but d’une volée du pied gauche d’une trentaine de mètres!

Sa réalisation vaut autant par sa spontanéité que par sa réactivité et la justesse de l’exécution de son geste, réalisé de son « mauvais pied ». Avec ce but rapide, l’ancien Milanais a parfaitement lancé son équipe dans cette demi-finale de Coupe de la Ligue. « Il réussit un geste de génie sur le premier but et, à la fin, il est encore là pour marquer. On est contents de l’avoir avec nous », dira Matuidi à la fin du match.

L’œil noir du Suédois pendant l’échauffement et sa grande concentration dans le tunnel, juste avant le coup d’envoi, trahissaient déjà son envie d’en découdre hier soir. Son chef-d’œuvre de la 5e minute l’a immédiatement confirmé.

L’homme sur qui l’on peut compter

Cette frappe lobée magistrale constitue assurément déjà l’un des plus beaux buts d’Ibra cette saison, alors qu’il reste encore quatre mois de compétition. Il est digne de trois autres réalisations exceptionnelles déjà réussies cette saison. Il y a, bien sûr, son aile de pigeon acrobatique contre Bastia (4-0) au Parc des Princes le 19 octobre dernier, ou encore sa reprise kung-fu à Brest (5-2), en 32e de finale de la Coupe de France.

Mais la plus impressionnante de ses exécutions de maestro demeure son coup de canon en Ligue des champions, à Anderlecht (5-0), le 23 octobre. Le public belge, admiratif, avait salué cette frappe surpuissante de plus de 30 m d’une ovation, rarement vue dans un stade de football pour un adversaire.

Ce soir-là, Zlatan Ibrahimovic avait rendu une copie parfaite avec un quadruplé, ce qui lui avait valu la note de 10/10 dans notre journal le lendemain. Hier, la star parisienne n’a pas réédité cette performance, mais c’est encore lui qui a guidé le PSG vers le succès et sa première finale de l’ère qatarienne au Stade de France.

Il a, en effet, marqué le but décisif, celui du 2-1, d’une reprise de la tête ajustée à quelques instants de la fin sur un service millimétré de Lucas. Le Suédois a encore démontré qu’il était l’homme des grandes occasions pour le PSG, celui sur qui l’on peut compter en toutes circonstances, ou presque, et ce, malgré l’absence sur blessure de son habituel compère de l’attaque Edinson Cavani.


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Ibrahimovic : « Tout était sous contrôle »

Détendu et souriant, Ibrahimovic s’est présenté quelques secondes devant la presse. En quelques mots, il a commenté son chef d’œuvre avant d’évoquer la victoire de siens et la prochaine finale au stade de France.

Pouvez-vous nous raconter votre premier but ?

Zlatan Ibrahimovic. C’est un beau but. Le ballon m’est arrivé parfaitement et moi, j’ai essayé de marquer et c’est rentré. Tout était sous contrôle (sourires).

Avez-vous été surpris par l’attitude de Nantes en première période, qui a joué de manière très défensive ?

D’un côté, il y avait une équipe qui voulait jouer au football, et de l’autre non... Dans ces cas-là, c’est difficile. Mais j’ai marqué deux buts et nous avons gagné le match. Et c’est ça le plus important.

Vous allez disputer votre première finale avec le PSG...

Oui, c’est ma première finale sous le maillot parisien. J’en suis très heureux. Cette finale était l’un de nos objectifs. Nous sommes sur le point de l’atteindre. Mais il y a encore un match à jouer avant de soulever le trophée. Un match qu’il faudra gagner. Ce n’est pas encore fini.


Le Parisien.fr

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Ibrahimovic envoie le PSG en finale

Grâce à deux buts de Zlatan Ibrahimovic dont un à la 90e, le PSG s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue ce mardi en venant à bout de Nantes (2-1).

Un coup de génie pour débuter, un but de renard pour terminer, Zlatan Ibrahimovic a usé de tous ses talents ce mardi pour qualifier le PSG en finale de la Coupe de la Ligue et écarter de sa route le FC Nantes (2-1). Face à des Canaris brouillons mais accrocheurs, les Parisiens s’étaient longtemps cru à l’abri. L’immense talent de l’attaquant suédois, auteur d’une incroyable reprise instantanée du gauche à 25m sur un dégagement raté de Rémy Riou dès la 5e, et le pourcentage de possession de balle (près de 75%) en leur faveur ne laissaient que peu de chances aux hommes de Michel Der Zakarian d’accrocher une qualification.

Egalisation nantaise à la 81e

Pourtant, comme à plusieurs reprises ces dernières semaines (Montpellier, Guingamp), les Parisiens se sont fait peur lorsque Nantes a égalisé à moins de dix minutes du terme de la partie sur une reprise de Veigneau (81e). Par manque d’efficacité, les Parisiens n’étaient pas parvenus à tuer le match plus tôt. En tout début de rencontre, Lavezzi avait trouvé le poteau droit de Riou. Puis Matuidi avait frôlé le cadre (24e) et Lavezzi, encore lui, avait buté sur le portier de Nantes (31e). Alors que les équipiers de Djordjevic n’étaient arrivés à mettre en danger Nicolas Douchez que sur du jeu direct ou des coups de pieds arrêtés, comme sur une tête de Djilobodji sauvée sur sa ligne par Verratti (32e), les locaux ont été plus agressifs en deuxième période pour équilibrer le match.
L’égalisation pouvait à ce titre leur paraitre comme une juste récompense. Mais si ce PSG a des trous d’air, il a aussi ce goût de la victoire qui font les grandes équipes. Neuf minutes après l’égalisation de Veigneau, Ibra s’est donc chargé, d’une tête décroisée sur un centre de Lucas, de remettre son équipe sur la voie de la qualification (1-2, 90e). Grâce à son Suédois, Paris affrontera donc Lyon ou Troyes le samedi 19 avril au Stade de France. Et peut plus que jamais envisager un doublé Championnat-Coupe de la Ligue que les dirigeant qatariens réclament tant.


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Blanc : «On l'a fait»

S'il reconnait que son équipe s'est parfois «endormie» à Nantes, l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, se félicite de la victoire de son équipe (2-1) et de la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue.

Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG): «C'était un vrai match de coupe, les scénarios sont souvent comme ça. J'ai vu une bonne 2e mi-temps car les deux équipes ont joué. En première, on mène 1-0 et une équipe refuse le jeu, malgré ça on a des possibilités de mener 2-0. On ne l'a pas fait, on s'est peut-être reposés sur notre conservation de balle. Mais en coupe il faut gagner, on l'a fait. On est en finale, c'est ce qu'on cherchait, on l'a fait. De la pression avant ce match ? Quand on est entraîneur du PSG il faut gagner tous les matches. Tout le monde a la pression au PSG, joueurs, entraîneur et dirigeants.

On savait que Nantes allait nous recevoir de fort belle manière après la défaite il y a 15 jours (5-0 pour Paris), c'est pour ça que j'ai été surpris par leurs 45 premières minutes. En 2e période, Nantes a mis plus de pression, d'engagement, s'est créé quelques occasions et a égalisé. Mais dans les 10 dernières minutes mon équipe a accéléré. Peut-être qu'on s'est endormi nous-mêmes mais le résultat est là, c'est le principal. La finale ? Je vais regarder le match demain (2e demi-finale entre Lyon et Troyes) mais je n'ai pas de préférence. Que le meilleur gagne.»


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Der Zakarian : «On est naïf»

Après la défaite de son équipe contre le PSG (1-2) en demi-finale de Coupe de la Ligue, Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Nantes, a regretté les erreurs individuelles de ses joueurs et pointé le comportement de certains Parisiens.

Michel Der Zakarian (entraîneur de Nantes): «On a fait un match conforme à ce qu'on voulait faire, il fallait les attendre et ne pas se livrer, rester compact, ce qu'on a mal fait à Paris (0-5 il y a 15 jours). En 2e période, on est monté d'un cran, on a su les bousculer, dommage qu'on prenne ce but à la fin où on est naïf. Malheureusement, on tombe sur un grand buteur qui a deux situations et met deux buts (Ibrahimovic). Sur le (premier) but, peu de joueurs auraient réussi ce qu'il a fait. Malgré tout, on est restés cohérents, pour revenir il ne fallait pas se faire aspirer par Paris.

On savait qu'ils étaient plus forts que nous mais on a su les bousculer. L'arbitrage ? Il a été cohérent dans l'ensemble... (...) Paris est une équipe vicieuse qui a de la malice, il y a des tricheurs. Quand je vois le nombre de fautes qu'a faites Motta sans prendre de carton, et que leurs adjoints peuvent sortir de leur zone sans prendre de cartons.. C'est Paris. On va se remettre dans le championnat et se battre, aller chercher le maintien.»


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Ibra: «Encore un match à gagner»

Zlatan Ibrahimovic, qui a marqué deux buts lors de la victoire du PSG contre Nantes (2-1) en demi-finale de la Coupe de la Ligue, est satisfait, mais veut aller au bout de la compétition.

Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG, auteur d'un doublé): «Il fallait gagner ce match pour aller en finale et se rapprocher de notre objectif, on l'a fait. Mais il reste encore un match à gagner, ce n'est pas fini. Ma prestation ? J'ai marqué deux buts, je suis content.»

Blaise Matuidi (milieu du PSG): «Enfin une finale ! On est très contents, cela n"a pas été facile mais on est allé la chercher. Le plus important était de gagner. Certains faits de jeu nous ont fait sortir du match, mais je pense qu'on était meilleurs ce soir (mardi). Nantes a été vaillant mais on n'a pas lâché, on est resté solidaires. Ibra ? Ce qu'il fait c'est du génie... Coup de chapeau à lui. il arrive à faire gagner à lui seule une équipe, il ne lâche jamais rien. On est vraiment content de l'avoir et j'espère qu'il va nous faire gagner en finale.»


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Riou : «C'est cruel»

Rémy Riou (gardien de Nantes): «On était à deux doigts de la prolongation, voire plus. On avait à coeur de se racheter après notre défaite au Parc (0-5 le 19 janvier, ndlr), malheureusement on encaisse ce but rapidement. Je glisse sur ma relance et Ibrahimovic fait le geste qu'il faut. Peu l'auraient tenté et réussi. C'est cruel, mais on les a fait douter en 2e période. C'est dommage mais on a montré de belles choses, c'est encourageant pour le Championnat.»

Olivier Veigneau (latéral gauche de Nantes, auteur de l'égalisation): «On a fait ce qu'il fallait pour les contrarier. On a beaucoup subi en première période même si on a peu été mis en difficulté. Cela a été mieux avec le réajustement tactique en seconde période, un milieu plus haut qui nous a permis de mieux nous projeter. C'est dommage car on avait fait le plus dur en égalisant, mais sur une erreur d'inattention on prend le 2e but. C'est une grosse frustration mais on a montré de belles valeurs. Ce qui augmente notre frustration.»


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giovanni pontano
posté 06/02/2014 09:35
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Le PSG est-il protégé par les arbitres ?
Après la victoire du PSG à Nantes et plusieurs actions litigieuses, le président des Canaris a dénoncé le "pouvoir sur l'arbitrage" du club de la capitale.


Alex, le défenseur du PSG, tacle l'attaquant nantais Filip Djordjevic, lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes, le 4 février 2014. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)

"Ces joueurs de Paris ont un pouvoir sur l’arbitrage. Ce n’est pas sérieux car ça a déséquilibré le match. Ces erreurs sont quand même un peu trop fréquentes. Après, si [les arbitres] veulent que Paris gagne tout, pas de problème". La déclaration de Waldemar Kita, le président du FC Nantes, après la défaite de son équipe en demi-finale de la Coupe de la Ligue face au club parisien, mardi 4 février, respire la frustration. Et la théorie du complot. Mais y a-t-il complot, comme le sous-entendent de nombreux internautes sur Twitter ? Éléments de réponse.


Le PSG favorisé, c'est "une idée reçue"
Difficile de nier que Nantes aurait pu bénéficier d'un penalty pour une faute du défenseur vedette Thiago Silva sur l'attaquant nantais Philip Djordjevic à la demi-heure de jeu. Plusieurs fautes parisiennes, dont le piétinement de l'attaquant nantais Schecher par le milieu parisien Thiago Motta n'ont pas été sanctionnées... Faut-il pour autant y voir une machination ? "Le PSG favorisé par les arbitres, c'est une idée reçue, balaye Joël Quiniou, ancien arbitre international contacté par francetv info. On parle plus des erreurs des arbitres face aux grosses cylindrées, au cours des matchs très médiatisés."

Effectivement, le but encaissé par Evian Thonon Gaillard à la dernière minute de son match de Ligue 1, samedi 1er février, alors qu'un joueur d'Ajaccio était en position de hors-jeu flagrante, n'a pas suscité autant de commentaires. "On oublie aussi un peu vite que le PSG a été éliminé de la Coupe de France par Montpellier, alors que l'arbitre n'a pas sifflé un penalty pour une faute sur Edinson Cavani dans la surface. Je n'ai pas entendu à l'époque de commentaires des dirigeants parisiens, remarque l'historien du PSG Michel Kollar, contacté par francetv info.

Le PSG pas spécialement favorisé par l'arbitrage
"Je vous assure qu'on arbitre Sochaux et le PSG de la même façon", insiste Joël Quiniou. Le site qui recense les erreurs d'arbitrage ayant une conséquence au classement, arbitrage-video.com, confirme. Cette année, le PSG a perdu 3 points à cause des erreurs d'arbitrage, ce qui le classe en 15e position de la Ligue 1. L'an passé, il avait bénéficié de deux points supplémentaires, et en 2011-12, sans les bévues des hommes en noir, il aurait remporté le titre devant Montpellier. "Les erreurs dont bénéficie le PSG cette année n'ont des conséquences qu'au goal-average, explique Stéphane, le créateur du site, contacté par francetv info. Le cas typique, c'est qu'ils gagnent 3-0 avec un but hors-jeu au lieu de gagner 2-0."

Un club comme Lorient est beaucoup plus impacté : "D'après mon classement, Lorient a bénéficié de 12 points de trop en 2011-12 et aurait dû descendre en L2. Mais l'année suivante, ils ont été privés de 12 points ce qui les a relégués à la 8e place quand ils pouvaient lutter pour une place européenne. A ce moment-là, le président de Lorient Loïc Féry a beaucoup relayé notre classement, ce qu'il n'avait pas fait la saison précédente. On comprend pourquoi..."

Le PSG comme la Juventus et Manchester United...
Ce genre de débat existe dans tous les championnats. A en croire la rumeur, la Juventus, le club le plus haï d'Italie, bénéficie de l'indulgence du corps arbitral depuis 40 ans, rapporte le site SerieAddicted. En Angleterre, c'est Manchester United qui est dans le collimateur. Patrick Vieira a déclaré en 2012 que, à domicile, "MU a des avantages que les autres équipes n'ont pas". L'arbitre Mike Riley, qui a officié pendant les années 1990-2000, était même considéré comme pro-United. Le Guardian a voulu tirer le vrai du faux : en 14 matchs arbitrés à Old Trafford, Riley a accordé 10 penalties à United. Mais est-ce la conséquence de sa partialité ou du fait que United a plus le ballon et est plus fort que ses adversaires ?

Le PSG est le club de Ligue 1 qui a bénéficié du plus grand nombre de penalties, huit cette saison, loin devant Montpellier, 2e de ce classement avec trois seulement. "Mais ce chiffre est inférieur à ce que pouvait obtenir comme penalties l'OM époque Bernard Tapie", nuance Michel Kollar.

Mais Paris sait y faire pour que les arbitres sifflent

Les supporters de Nantes réclament une faute, lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue Nantes-PSG, le 4 février 2014. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
A défaut d'être surprotégé, le PSG sait mettre toutes les chances de son côté. L'ancien milieu du PSG Pierre Ducrocq se souvient, interrogé par 20minutes.fr : "Je me rappelle que Marco Simone nous apprenait comment il mettait sa jambe en opposition pour prendre un coup et obtenir la faute." Une action typique que les joueurs parisiens ont répété à de nombreuses reprises quand ils étaient en difficulté face aux Nantais. Rappelons qu'à chaque match un arbitre prend "environ 250 décisions" expliquait l'arbitre international Stéphane Lannoy aux Cahiers du Football, pour une moyenne de 50 coups de sifflet, avec à chaque fois un temps de réaction proche de la seconde.

FranceInfo.fr
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giovanni pontano
posté 06/02/2014 10:05
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Classement officiel Ligue 1

Pts +/-
1 P.S.G 54 +39
2 Monaco 49 +22
3 Lille 41 +10
4 Saint-Etienne 40 +11
5 Marseille 36 +7
6 Lyon 34 +6
7 Bordeaux 34 +4
8 Nantes 33 +1
9 Reims 33 -1
10 Lorient 32 +1
11 Bastia 30 -4
12 Nice 30 -6
13 Toulouse 29 -5
14 Montpellier 27 0
15 Rennes 27 0
16 Guingamp 26 -3
17 Evian TG 22 -17
18 Valenciennes 18 -14
19 Sochaux 15 -27
20 Ajaccio 11 -24



Class. Arbitrage vidéo.fr


Pts +/-
1 P.S.G 57 +35
2 Monaco 45 +21
3 Saint-Etienne 42 +16
4 Lille 41 +13
5 Nantes 36 +5
6 Bordeaux 34 +7
7 Lyon 34 +4
8 Marseille 33 +7
9 Montpellier 33 +1
10 Rennes 30 +4
11 Lorient 30 -1
12 Reims 30 -5
13 Bastia 30 -5
14 Toulouse 27 -7
15 Nice 26 -7
16 Evian TG 26 -15
17 Guingamp 24 -7
18 Sochaux 21 -21
19 Valenciennes 17 -14
20 Ajaccio 10 -30

arbitrage video.com
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Homer
posté 06/02/2014 10:43
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Zlatan offre un t-shirt à Ronaldo

Zlatan Ibrahimovic s'est servi de son compte twitter pour envoyer un petit cadeau à Cristiano Ronaldo. Mercredi, le Ballon d'Or a fêté ses 29 ans et Ibra lui a adressé ce petit message :« Joyeux anniversaire Cristiano Ronaldo ! Je t’ai envoyé ta nouvelle tenue préférée par la poste » avec la référence à la ligne lancée par Nike, l'équipementier commun aux deux stars : «Ose Zlatan »

Ronaldo n'a pas tardé à répondre au géant suédois : « Merci pour le cadeau d’anniversaire Zlatan. Je pense qu'il m'ira mieux qu'à toi ». Un joli tacle glissé, qui dénote tout de même une belle complicité entre les deux stars planétaires.


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Yohan Cabaye :« Un succès à Monaco nous rapprocherait du titre »

La joie parisienne, mardi soir sur la pelouse de la Beaujoire, n'était pas seulement liée à la qualification pour la finale de la Coupe la Ligue. Ibra et ses partenaires étaient aussi satisfaits d'avoir évité une prolongation de trente minutes à cinq jours du choc à Monaco. Une fois la victoire acquise, les pensées étaient déjà tournées vers dimanche. Une victoire en principauté placerait en effet le PSG sur la route du titre.

« On veut gagner, dit Gregory Van der Wiel. On se sent forts. » Interrogé sur les répercussions d'un succès, le Néerlandais délivre une réponse de Normand. « Ce n'est jamais fait tant que mathématiquement des points restent en jeu, mais on n'en serait plus très loin. »

Yohan Cabaye abonde. « Ce ne sera pas plié, il restera encore quatorze journées. Mais un succès nous rapprocherait du titre. » Pareil cas de figure reléguerait l'ASM à huit longueurs. Un matelas suffisant, bien que Paris ait encore à gérer la fatigue née de ses joutes européennes, avec au moins deux matchs au programme contre Leverkusen (18 février et 12 mars). Au regard de la richesse de son effectif, Blanc peut mener de front le championnat et la campagne continentale d'ici au printemps.


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Aulas : «Le PSG est prenable en coupe»

Le 19 avril au Stade de France, Lyon et le PSG se retrouveront en finale de la Coupe de la Ligue. L'équipe de Laurent Blanc sera logiquement favorite mais le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, estime que son club a une chance de remporter un nouveau titre.

«L’important ce n’est pas de jouer une finale, c’est de la gagner. Si le PSG est difficilement atteignable en championnat, il est prenable en Coupe. C’est une finale de rêve. C’est magnifique pour la Ligue. Ce sont, je pense, deux des plus grandes équipes françaises. Lyon est l’équipe qui a gagné le plus de trophées ces dix dernières années, Paris est celle qui en aura le plus les dix prochaines. Ce sera un match fantastique, à guichets fermés. Ce sera une belle opposition.»

Avant le match, le président de l'OL qui a connu un début de saison éprouvant, a écrit sur le tableau du vestiaire un message à l'attention de ses joueurs : « Soyez grands. Seuls les grands vont au Stade de France. Dans la vie, il y a ceux qui gagnent et les …. autres. Faire plus, tout donner. 90 minutes ou plus pour y aller avec fierté. J’ai confiance en vous. JMA. » Il a été suivi par ses joueurs, vainqueurs 2-1 de Troyes mercredi. La finale sera un peu plus compliquée.


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Bravo et Rothen gardent un penchant pour Paris

Daniel Bravo (50 ans) et Jérôme Rothen (35 ans) ont tous deux porté les couleurs de Monaco puis du PSG. Avant le super choc de la Ligue 1 dimanche, les deux anciens internationaux français, désormais consultants pour le groupe Canal +, reviennent sur les différences entre ces deux clubs.

La vie dans les deux clubs

Dans quel club est-ce le plus agréable de jouer ?

Jérôme Rothen. Quand j'y étais, ces deux clubs ne faisaient pas trop attention aux installations pour les joueurs. De l'extérieur, les clubs donnaient l'impression de briller mais, à la Turbie, on se changeait dans des préfabriqués. Ça pouvait être un frein. Mais, depuis, cela a changé à Paris comme à Monaco.

Daniel Bravo. A Monaco. Quand je suis arrivé de Nice, je suis tombé des nues. La région est magnifique, tout est tranquille, il fait beau. Mais tu as tendance à te reposer sur tes lauriers. On n'avait pas les moyens de se payer une Porsche, mais on montait à la Turbie dans nos petites Golf cabriolet. Au fil du temps, tu réalises que tu ne progresses pas.

Y a-t-il moins de pression à Monaco qu'à Paris ?

D.B. Aller en finale de la Ligue des champions comme l'a fait Jérôme (en 2004), c'est un petit miracle pour Monaco parce qu'il n'y a pas l'environnement pour faire de grandes choses, c'est plus difficile. Il y a peu de supporteurs de Monaco. Les gens viennent par curiosité des environs mais ils ne sont pas supporteurs. Parfois, le stade est plein, mais les gens n'encouragent pas. C'est difficile de se transcender. J'ai le regret d'avoir joué jeune à Monaco. Un garçon plus mûr sait comment se motiver.

J.R. A Monaco, tu as presque l'impression de ne pas être footballeur. Dans le village, tout le monde s'en fiche d'un footeux, il y a tellement de gens connus. A Paris, il y a une vraie pression populaire. Les gens te rappellent toujours qu'il faut gagner, les dirigeants aussi. Chaque année, il faut être champion même quand il n'y a pas l'équipe pour.

Les tentations sont-elles les mêmes dans les deux clubs ?

J.R. Je suis né à Paris, donc je n'ai pas attendu de revenir pour en profiter. Il y a des restaurants fantastiques où tu peux manger quand tu veux. A Monaco, il faut faire attention car tout se sait, même si l'année où on est allés en finale de Coupe d'Europe, on a fait quelques grosses virées. Mais tu ne peux pas faire n'importe quoi au risque de te perdre.

D.B. Quand tu as de grandes ambitions, tu ne peux pas être fêtard. C'est fini l'époque où les gars étaient tout le temps dehors. Aujourd'hui, les joueurs ont les moyens de partir faire la fête à Ibiza ou ailleurs ; donc le mec qui veut sortir, il le fait.

Les ambitions, le projet, les coachs

Quel club choisiriez-vous aujourd'hui ?

J.R. Sans hésiter, je me verrais davantage à Paris. C'est un vrai rouleau compresseur qui atteint déjà des sommets en championnat mais aussi sur la scène européenne.

D.B. Attends, ils n'ont fait qu'un quart de finale ! Nous, nous sommes allés en demie (en 1995) !

J.R. Même si j'ai peut-être passé la meilleure saison de ma carrière à Monaco, je pense que c'est plus sympa pour un joueur de vivre avec une telle dynamique, une telle pression qu'à Paris. Il y a des joueurs de classe mondiale à toutes les lignes. Pour moi, il n'y a pas photo. Mais j'espère que Monaco va devenir encore plus compétitif et attrayant.

D.B. Monaco n'est pas fait pour un jeune ambitieux mais davantage pour un joueur d'expérience. Il y a les salaires mais aussi un cadre super. Au bord de la mer avec un climat exceptionnel, c'est parfait pour ceux qui ont des enfants. C'est un cadre que recherchent des joueurs plus matures. Peut-être que Sa famille vit dans un endroit fantastique. C'est un peu les vacances toute l'année. Mais Paris a une autre dimension.

Quel est le meilleur entraîneur, Ranieri ou Blanc ?

D.B. Je suis surpris par les deux. En Italie, je trouvais Ranieri défensif et, là, je découvre un entraîneur assez offensif. J'aime son comportement, il est souriant, malin. Il a l'attitude d'un grand entraîneur. Et il a su construire un collectif avec une équipe promue et plein de nouveaux joueurs. C'est fort. Le parcours de Laurent Blanc à Bordeaux et en équipe de France avait fini en queue de poisson. A Paris, je trouve qu'il montre qu'il est le patron. Il a trouvé un système en 4-3-3. Il a fait des choix, imposé Cavani à droite...

J.R. C'est difficile de juger le meilleur. Pour Ranieri, c'était plus compliqué. Il a tout repris de zéro. Il a su mettre une équipe en place, adapter sa tactique. Pour moi, la bataille est gagnée par Ranieri vu la difficulté de sa tâche. Après, on ne peut pas reprocher grand-chose à Laurent Blanc : il joue bien, il gagne. Mais pour avoir quelques échos de l'intérieur, je sais qu'il y a des joueurs importants qui ont pris les choses en main dans le vestiaire à Paris. A Monaco, c'est vraiment Ranieri le patron.

Le super choc de dimanche

Entre les blessures de Falcao et de Cavani, qui a perdu le plus ?

D.B. Monaco s'en est souvent bien sorti sans Falcao avec Rivière, Germain ou Martial (NDLR : Berbatov est aussi arrivé). Cavani était moins bien ces derniers temps et cela s'est ressenti dans le jeu parisien. Comme Lucas, Lavezzi ou Ménez sont irréguliers, on ne sait pas trop ce que cela peut donner sans l'Uruguayen.

J.R. Cavani est davantage un problème pour le PSG car les remplaçants n'apportent pas assez. Cavani avec Ibra, c'est ce qu'il y a de plus fort. Mais l'absence de Falcao va peser.

Quels joueurs auraient leur place dans l'équipe adverse ?

D.B. Monaco a des joueurs de couloirs très talentueux comme Ocampos ou Carrasco qui pourraient compenser les difficultés de Lavezzi, Lucas ou Ménez. Dans l'ensemble, tous les joueurs de Paris pourraient faire du bien à Monaco.

J.R. Ah oui, des Parisiens capables de jouer à Monaco, il y en a plein. A Monaco, je n'en vois qu'un qui apporterait un plus à Paris : James Rodriguez. Il manque un gaucher capable de centrer.


Le Parisien.fr

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Rummenigge tacle le PSG

Le train de vie du PSG ne plaît pas à Karl-Heinz Rummenigge. Le président du conseil d'administration du Bayern Munich doute que Paris remplisse les critères du fair-play financier. «Je ne peux pas l'imaginer», a-t-il déclaré dans les colonnes de Bild avant de demander à l'UEFA de se positionner sur la gestion financière des dirigeants parisiens, qui, selon lui, «ont propulsé leur club rapidement grâce à leurs moyens financiers démesurés. Mais sans tenir compte des statuts du fair-play financier (ne pas dépenser plus que ce qu'on gagne).»


L'Equipe.fr

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«Un très bon joueur doit être un peu vicieux», assure Pierre Ducrocq

FOOTBALL - A Nantes, mardi soir, les Parisiens ont été taxés de «tricheurs» et «malicieux» par Michel Der Zakarian…

«Paris est une équipe vicieuse, qui a de la malice». Pour Michel Der Zakarian, l’entraîneur du FC Nantes, affronter le PSG n’est pas nécessairement synonyme de match à la loyale. Eliminés par les Parisiens en demi-finale de la Coupe de la Ligue, les Canaris n’ont pas vraiment adoré le comportement de Thiago Motta et consorts. Mais pour Pierre Ducrocq, ancien milieu de terrain du PSG et consultant de France Bleu 107.1, râler, simuler et mettre des coups en douce fait aussi partie de la panoplie d’une grande équipe.

Comprenez-vous les propos de Michel Der Zakarian, qui a parlé de «tricheurs» au PSG après la défaite de Nantes mardi soir?

C’est son rôle de dire ça. Avant le match, c’est lui qui parle d’aller au combat. En 1ere mi-temps, ses joueurs sont inexistants, et en 2e mi-temps, ils reviennent avec l’intention de faire péter les plombs à Paris. Ça a été assez net. Tu remarques que souvent les coups ne sont pas donnés sur Silva, Alex ou Lucas, des joueurs de plutôt calme. C’est sur Ibrahimovic ou Motta, c’est ciblé, il y a des consignes.

Ce côté «vicieux», c’est une qualité ou un défaut?

Dans l’idéal sportif, Coubertin, etc... C’est vrai qu’on devrait être honnête sur un terrain. Maintenant, il ne faut pas être utopiste. C’est comme dans la vie: si tu veux monter dans l’échelle sociale, tu ne peux pas être le mec toujours tout blanc, toujours gentil avec tout le monde, sinon tu te fais bouffer. Sur le terrain, à un moment, parce que les autres se servent du vice, tu es obligé de t’en servir.

Le PSG n’est pas assez fort pour ne pas avoir recours à ça?

Mais ça n’existe pas. Et encore moins en France, où les premiers, les plus forts, les plus riches, tu les jalouses. La mentalité française est comme ça. Et donc tu luttes, et pas seulement avec les armes techniques, tactiques et physiques.

A force, Paris peut-il tomber dans le collimateur des arbitres?

Il faut qu’ils se méfient. Ils peuvent moins parler que certaines équipes moins suivies. Moi je trouve que Zlatan a fait beaucoup de progrès là-dessus. L’an passé, c’était beaucoup plus visible. Hier, Djillobodji le cherche tout le match, Zlatan doit avoir du répondant, mais avec beaucoup de malice, beaucoup de vice. A la fin du match, il va lui parler à Djilobodji, qui lui a cassé les bonbons tout le match. Il le chambre, mais c’est normal, on est des hommes aussi. Je ne pense pas que Djolobodji se serait privé s’il avait gagné.

Qui est le meilleur parisien dans ce domaine?

Pas Thiago Motta. L’air de rien, à chaque fois, il rentre dans les embrouilles, même celles qui ne le concernent pas. Il s’en sort, mais il est toujours borderline. Après, il y a des joueurs qu’on voit moins à ce niveau-là: Thiago Silva, il se laisse jamais marcher sur les pieds. Alex pareil.

Peut-on être une très bonne équipe européenne sans avoir ces qualités-là?

Je ne pense pas. Le Barça par exemple est très fort dans l’art de pleurer, de se victimiser. C’est du vice aussi. Aujourd’hui, tu es quasiment obligé. Malheureusement ça fait partie du foot moderne. Un très bon joueur doit être un peu vicieux, sinon ça devient un joueur juste bon.

Quel est le joueur le plus malicieux que vous ayez croisé durant votre carrière?

Marco Simone était très fort au niveau du vice. Je me rappelle de discussions à la fin de l’entraînement avec Edouard Cissé, il nous apprenait comment il mettait sa jambe en opposition pour prendre un coup et obtenir la faute, comment mettre des petits coups sur les corners. Il était super fort là-dessus.


20 Minutes.fr


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giovanni pontano
posté 06/02/2014 10:55
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Old Trafford, stade le plus rentable au monde. Le Parc (PSG) 8e


Manchester United est le club de football tirant le plus de bénéfices de l’exploitation de son stade. Telle est la conclusion du cabinet anglais Deloitte dans son rapport annuel – Football Money League – sur la base des chiffres de la saison 2012-2013. Le PSG, grâce à une affluence accrue depuis l’arrivée du Qatar et des prix, à la billetterie, élevés à la hausse se hisse en huitième position avec 53,2M€ de recettes.

53,2M€ de recettes du Parc des Princes pour le PSG
Au total des 20 clubs les plus riches de l’exercice 2012-2013, les bénéfices d’exploitation des stades s’élèvent à 1.180 millions d’euros soit une moyenne de 59 millions d’euros par équipe soit l’équivalent de ce qu’a gagné le Borussia Dortmund grâce à son stade, la Signal Iduna Park. Ces revenus d’exploitation des stades demeurent toutefois inférieurs aux revenus des droits TV (1.952M€ au total pour les 20 plus riches) ainsi qu’aux revenus de sponsoring (2.267M€).
Arsenal rentabilise l’Emirates Stadium, Manchester United aussi à Old Trafford
Il est pourtant des clubs pour qui l’exploitation du stade présente une manne financière considérable. Comme Arsenal, en Premier League anglaise, qui puisse l’essentiel de ses revenus de l’Emirates Stadium (108,3M€). Mais c’est Manchester United qui fait la meilleure recette de son stade avec 127,3 millions d’euros sur la saison 2012-2013. Quant aux clubs italiens, ils déclinent dans cette hiérarchie, le Milan AC, la Roma et l’Inter occupant respectivement les 18e, 19e et 20e position. La faute a des affluences de plus en plus faible en Italie ; la Serie A faisant trois fois moins d’affluence dans les stades que la Premier League ou la Bundesliga

Equipe Revenus d’exploitation
1. Manchester United 127,3M€
2. Real Madrid 119M€
3. FC Barcelone 117,6M€
4. Arsenal 108,3M€
5. Bayern Munich 87,1M€
6. Chelsea 82,5M€
7. Borussia Dortmund 59,6M€
8. Paris SG 53,2M€
9. Liverpool 52,1M€
10. Tottenham 49,6M€
11. Manchester City 46,2M€
12. Hambourg SV 43,2M€
13. Schalke 04 42,5M€
14. Juventus 38M€
15. Galatasaray 35,4M€
16. Fenerbahçe 27,7M€
17. Atletico Madrid 27,5M€
18. Milan AC 26,4M€
19. AS Rome 20,1M€
20. Inter Milan 19,4M€

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giovanni pontano
posté 06/02/2014 11:10
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giovanni pontano
posté 06/02/2014 19:48
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Le journal de Monaco-PSG, J-4 : Louis II de gala

Louis II va faire le plein. C'est assez rare pour le souligner. Cette affiche de la 24e journée sera jouée dans un stade Louis II plein. Les 18 521 places de l'enceinte monégasque ont trouvé preneur. Une première cette saison pour Monaco. Jusqu'à présent, le record avait été établi lors du premier match joué à domicile contre Montpellier (14 753). Même le duel face au voisin marseillais n'avait attiré que 11 284 personnes…

Les deux équipes sur le pont. Habitués à enchaîner les matches, les Parisiens ont repris l'entraînement ce mercredi à huis-clos. Les Monégasques ont, eux, eu droit à deux séances, une physique le matin et une autre plus tactique l'après-midi.

Berbatov sur le banc ? L'Equipe dans son édition du jour penche pour une titularisation de Valère Germain et d'Emmanuel Rivière face au PSG, dimanche. Présenté cette semaine, Dimitar Berbatov devrait débuter la rencontre sur le banc d'après le quotidien.



Lannoy au sifflet. C'est Stéphane Lannoy qui officiera pour ce match. L'arbitre de 44 ans, qui a distribué 34 cartons jaunes et un rouge en 10 matches de L1 cette saison, a déjà arbitré le PSG et Monaco cette saison. Une fois chacun. Paris à Rennes (1-3) et l’ASM à Nice (0-3).

Rummenigge s'attaque au PSG. Karl Heinz Rummenigge a le PSG dans le viseur. Ce n'est pas nouveau. Et le patron du Bayern Munich a signé une nouvelle saillie envers Paris ce mercredi : "Je ne peux pas imaginer que le Paris SG puisse répondre aux critères du fairplay financier, a-t-il lancé dans le quotidien allemand Bild. Nous avons tous entendu le buzz au sujet de son contrat avec le Qatar, d’environ 200 M€ par saison. J’espère que Michel Platini prendra sérieusement les choses en main au 1er juillet. C’est un véritable test pour l’UEFA Les clubs qui ne respectent pas les règles paieront le prix pour ça, un prix qu’elles n’imaginent pas aujourd’hui."

La décla

Passé par Monaco puis par le PSG, Nenê est forcément un observateur privilégié pour ce choc tant attendu. Et le Brésilien, interrogé par RMC, vote Paris : "Sans Falcao, ce sera différent par rapport à l’aller. Le PSG est plus expérimenté, ça va faire la différence, je pense. La base est la même, on voit que le groupe est bien, ils ont été champions ensemble. Tout ça est favorable à Paris. Mais les deux équipes ont leur chance. Ranieri est un entraîneur italien, il peut décider de jouer le contre avec des joueurs rapides. Mon pronostic ? Un but d’Ibrahimovic, un but de Lavezzi contre un but de Rodriguez."

La stat

Allez, on va vous mettre l'eau la bouche en attendant dimanche. Connaissez-vous les deux meilleures attaques du championnat cette saison ? Eh oui, il s'agit du PSG et de Monaco. Avec ses 54 réalisations, Paris est cependant nettement devant l'ASM (38). Ce sont également les équipes qui réalisent le plus de tirs (373 pour le PSG et 343 pour l'ASM). Voilà qui annonce du spectacle !

Le tweet

Ezequiel Lavezzi a de l'humour et sait manier l'autodérision. Mécontent de sa performance contre Nantes en demi-finale de la Coupe de la Ligue, à Nantes (1-2), l'Argentin a posté une photo de lui avec Ibra avec cette légende : "Le meilleur et le plus mauvais sur le terrain".instagram

L'anecdote

Au coup d'envoi, les supporters des deux équipes vont revoir une tête qui va leur rappeler de bons souvenirs. C'est en effet George Weah qui va donner le coup d'envoi de la rencontre. Lancé en première division par l'ASM, l'ancien buteur libérien a passé quatre saisons sous le maillot du club de la Principauté (1988 à 1992) avant de faire les beaux jours du PSG de 1992 à 1995.
Weah au coup d'envoi

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Homer
posté 07/02/2014 08:16
Message #5929


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Andrea Raggi : « Je n'ai pas peur de Paris »

Le Monégasque le clame haut et fort : le leader parisien doit s'attendre, dimanche, à en découdre avec un dauphin très ambitieux.

Détendu et affable, le défenseur italien de l'AS Monaco s'est longuement confié au « Parisien »- « Aujourd'hui en France » avant de recevoir le PSG ce dimanche. Malgré les cinq points d'écart entre les deux clubs, Andrea Raggi, 29 ans, n'a pas fait son deuil du titre, bien au contraire. Il véhicule un discours frappé du sceau de l'ambition.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous avant ce choc contre Paris ?

Andrea Raggi. Personnellement, je suis prêt. Et c'est le cas de toute l'équipe. Nous attendons avec impatience ce grand match. A nous de faire le nécessaire pour rester dans la course au titre. Un succès monégasque donnerait lieu à un formidable mano a mano entre les deux clubs jusqu'en mai prochain.

Ressentez-vous une pression particulière ?

Forcément, car c'est un match importantissime... Mais, pour moi, la pression est sur Paris qui est obligé de s'imposer. C'est différent pour Monaco qui était encore en Ligue 2 la saison passée.

Avez-vous les moyens de faire tomber le leader ?

Bien sûr. En plus, on ne nous voit pas comme des favoris ! Mais à la fin, c'est la vérité du terrain. Pour Paris, ce sera très dur. J'en suis persuadé.

Craignez-vous cet adversaire ?

Je n'ai pas peur de Paris. Il y a seulement du respect.

Vous pensez sérieusement au titre ?

Dire le contraire serait mentir... Mais l'objectif prioritaire demeure la Ligue des champions. Le club a bâti une équipe et un projet autour de cette compétition.

Quels souvenirs gardez-vous du match aller au Parc des Princes (1-1) ?

Tout le monde s'attendait à une victoire tranquille du PSG par deux ou trois buts d'écart. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. Et cela n'avait pas été facile pour les Parisiens.

Comment aviez-vous réussi à les perturber ?

On s'est battus ! Ce point, on l'a savouré comme une victoire. Quelque part, il a agi comme un déclic.

Quel jugement portez-vous sur les Italiens du club de la capitale ?

Sirigu est un grand gardien. Si Verratti continue comme ça, il deviendra l'un des meilleurs au monde à son poste. Concernant Motta, je ne suis pas surpris de son niveau d'excellence. Quand il jouait en Serie A, il faisait déjà la même chose...

Où se situe le principal danger pour Monaco ?

Il porte un nom. Ibra, Ibra et encore Ibra ! S'il le décide, Zlatan peut gagner seul. Son talent ne se discute pas. En plus, il peut s'appuyer sur un collectif de qualité.

Berbatov est arrivé mardi. Qu'attendez-vous de lui ?

Il va nous apporter son expérience. Surtout après la blessure de Radamel (Falcao). Cela nous a fait du mal de le perdre à ce moment-là. On va jouer pour lui dimanche car c'était un joueur important du vestiaire. Si ça rigole, on lui dédiera la victoire.

Vous avez joué dix-huit matchs dont quinze comme titulaire. C'est bien.

C'est une belle surprise, en effet, à titre personnel.

Comment qualifieriez-vous votre relation avec Ranieri ?

Que je sois italien ou français, ça ne change rien. Je suis d'abord un joueur de Monaco. Ma nationalité n'a aucune espèce d'importance. Il y a de la confiance, mais celle-ci est réciproque. Cette saison, avec le Mister, j'ai joué à tous les postes, à droite à gauche dans l'axe, sauf dans le but. Mais je suis prêt le faire !

Même contre Paris ?

Je suis prêt à tout.


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Lavezzi continue de faire débat

L'homme ne manque, à l'évidence, pas d'humour. Ezequiel Lavezzi s'est photographié avec Zlatan Ibrahimovic, double buteur mardi soir, peu après le succès du PSG à Nantes (2-1). Le facétieux Argentin y a ajouté en espagnol le commentaire suivant : « Le meilleur et le pire joueur du match. » La prestation de l'ancien Napolitain a été calamiteuse.
Il a presque tout raté. Et son match a plus qu'agacé Laurent Blanc. L'entraîneur parisien n'a pas manqué une occasion, sur le bord du terrain, de manifester son mécontentement. Sa colère était encore vive dans l'avion du retour.

Très apprécié des stars du vestiaire

Malgré des productions décevantes, Lavezzi continue pourtant de jouer régulièrement. Il est le troisième larron de l'attaque parisienne derrière Ibra et Cavani. Comment expliquer que le staff technique lui renouvelle sa confiance malgré ses piètres performances ? La raison est double. La première est évidente : il bénéficie de la faible concurrence à son poste et de l'incapacité des Ménez, Lucas et Pastore à saisir leur chance. Même si le jeune Brésilien délivre de plus en plus de passes décisives ces dernières semaines, ses carences tactiques et son faible repli défensif ne lui ont pas encore permis de supplanter Pocho.

L'autre explication pour justifier sa présence récurrente est beaucoup plus surprenante. S'il joue autant (28 matchs disputés sur 35 toutes compétitions confondues), c'est parce qu'il est très apprécié des stars du vestiaire, tels Ibra, Silva et Motta. « Il les fait beaucoup rire, c'est un peu le joyeux drille du groupe, raconte un intime du PSG. Il est toujours souriant, de bonne humeur et il est vraiment drôle. Il détend tout le monde. » De là à lui assurer une place de titulaire dimanche ? Blanc a la réponse.


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Des supporteurs parisiens privés de déplacement en principauté

Le PSG a annulé une quarantaine de billets délivrés à ses supporteurs pour le match Monaco - PSG de dimanche. Ces annulations ont été notifiées aux intéressés par un mail, dans lequel le club parisien justifie sa décision par « des raisons impératives de sécurité » et promet un remboursement « dans les meilleurs délais ».

Certains des fans visés par cette mesure seraient impliqués dans les incidents qui ont eu lieu en marge du match de CFA entre Amiens et le PSG, début novembre 2013. Des interdictions de stade administratives sont en cours contre certains des protagonistes de ces débordements.

Des avocats de supporteurs du PSG s'offusquent de cette décision et menacent de saisir les tribunaux. En attendant, l'un des conseils de deux fans parisiens, dont les places ont été annulées, a saisi la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Pour le déplacement à Monaco dimanche, le PSG dispose de 700 places dans le secteur visiteurs.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 07/02/2014 13:32
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Ibra absent de l'entraînement

Le PSG, qui affronte Monaco dimanche à Louis-II (21h00), a débuté son entraînement ce vendredi matin à 11h00 au Camp des Loges sans sa star Zlatan Ibrahimovic. « Il a des problèmes de dos, a informé Laurent Blanc après la séance. Cela ne devrait pas durer trop longtemps. Il sera là dimanche face à Monaco.»


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Matuidi :«Ce ne sera pas la fin»

A deux jours de Monaco - PSG, Blaise Matuidi assure que ce choc ne décidera pas de l'issue du Championnat. Et que Paris déploiera son jeu habituel.

« Blaise Matuidi, pensez-vous que le match à Monaco sera décisif pour le titre ?

Non, je ne pense pas. C’est un match qui vaut trois points, comme tous les autres en Championnat. Il en reste encore beaucoup à jouer. Si on ne gagne pas, ce ne sera pas la fin. Mais si, en revanche, on repart avec un succès, ce sera une bonne option pour la suite.

Allez-vous jouer différemment pour surprendre son adversaire ?

Nous allons dérouler notre jeu comme d’habitude. L’idée est de conserver notre philosophie. En face, il y aura une équipe avec des qualités et qui sait marquer beaucoup de buts aussi. A l’aller (1-1), ils nous avaient posé des problèmes. Notre jeu est basé sur la possession du ballon. Et des occasions, avec la qualité de nos attaquants, on va en avoir. Il faudra savoir les mettre au fond.

Monaco sans Falcao, ça change quelque chose pour vous ?

Ça change plutôt des choses pour eux. Ils ont perdu leur meilleur buteur. Des joueurs ont prouvé qu’ils pouvaient bien le remplacer, même si on ne peut pas vraiment remplacer Falcao... Certains (comme Germain, ndlr) ont quand même su tirer leur épingle du jeu. Il faudra être vigilant.

Ibrahimovic semble plus serein que la saison dernière. Vous confirmez ?

Toute l’équipe est plus forte que la saison dernière, car on se connait davantage c’est normal. Ibra on arrive mieux à le trouver, et après son génie fait la différence. Mais il est toujours resté le même, on voit qu’il est épanoui. L’an passé, c’était sa première année, et il finit meilleur buteur. Il est dans la continuité. L’équipe entière en profite. »


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Matuidi : «Toulalan a le niveau»

En conférence de presse ce vendredi, Blaise Matuidi a estimé que Jérémy Toulalan avait « le niveau pour l’équipe de France ». « Il le prouve tous les week-ends, c’est un très bon joueur », a ajouté le milieu de terrain du PSG. Traumatisé par la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, l’actuel milieu de Monaco ne souhaite depuis pas retourner chez les Bleus. « C’est dommage, pense Matuidi. S’il ne veut pas y revenir, c’est son choix. »


L'Equipe.fr

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Prolongation Matuidi : c'est pour bientôt

En fin de contrat en juin, Blaise Matuidi n’a toujours pas prolongé son contrat avec le Paris-SG, alors que Manchester City lui a fait parvenir une très belle offre. A deux jours du choc face à Monaco (dimanche 21h00 à Louis-II), le milieu de terrain du PSG a insisté ce vendredi en conférence de presse sur le fait que sa prolongation n’était pas une priorité, même si l’échéance semble proche. « A Paris, je suis épanoui, a-t-il confié. Je suis concentré sur le match de Monaco, et puis j’ai encore le temps de répondre (à la prolongation proposée par le club). A l’heure actuelle, ma situation n’est que secondaire. Cela ne dépend de toute façon pas que de moi. Mais vous saurez très bientôt. »


L'Equipe.fr


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Homer
posté 07/02/2014 14:13
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Ibra, joueur le mieux payé au monde?

Zlatan Ibrahimovic (PSG) serait le joueur le mieux payé du monde selon le mensuel World Soccer.

Récemment prolongé par le PSG, Zlatan Ibrahimovic serait le joueur le mieux payé au monde selon le mensuel World Soccer. Avec 14,67 millions nets annuel, le Suédois devance Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Falcao (Monaco) et son coéquipier Thiago Silva. Lionel Messi n'est que cinquième.


L'Equipe.fr


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giovanni pontano
posté 08/02/2014 10:36
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Homer
posté 09/02/2014 08:54
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Monaco-PSG : explication au sommet

Les deux meilleures équipes du championnat s'affrontent ce soir. Un choc peut-être décisif pour l'attribution du titre.

Alors, qui est le patron ? Cinq mois après le premier choc, PSG - Monaco (1-1), la question n'est pas tranchée. Les deux clubs les plus riches du Championnat de France continuent de faire la course en tête et de se défier à distance. Mais le contexte a sensiblement évolué depuis la fin de l'été et leur première confrontation.

A l'époque, pleine d'allant et de fraîcheur, l'ASM était leader de la L 1 avec deux points d'avance sur Paris.
Dix-huit journées plus tard, le club de la capitale a épousé une courbe ascendante et repris 7 points à son dauphin. Pour Claudio Ranieri, l'entraîneur monégasque, c'est de la pure logique si l'on s'en tient aux forces en présence. Pas faux. Côté monégasque, il n'y a guère que James Rodriguez ce soir qui pourrait prétendre à une place de titulaire dans le camp d'en face. « Qui fait la course au titre ? Nous ? Non. Le PSG, ce sont des extraterrestres, estime le coach italien. Seul le PSG peut perdre le titre, il faudrait qu'il leur arrive beaucoup de choses pour cela. »

Paris a l'occasion d'assommer le championnat

Comment lui donner tort ? Une défaite parisienne ce soir ajouterait un peu de piment salutaire pour la Ligue 1 lors des prochaines journées. Mais avec deux points d'avance, les Parisiens conserveraient toutes leurs chances de soulever une nouvelle fois l'Hexagol. En revanche, un succès des partenaires de Thiago Silva marquerait un vrai tournant.

Blanc et ses hommes ont beau nier l'évidence, ils ont l'occasion d'assommer le championnat. Avec un matelas de huit points d'avance sur l'ASM, on imagine mal Paris s'effondrer dans la foulée. Et on ne parle pas de Lille, difficile vainqueur de Sochaux hier (2-0), qui semble d'ores et déjà écarté de la course au titre. Il faut donc prendre ce sommet pour ce qu'il est. Une relance du championnat ou une confirmation du sacre annoncé du PSG qui pourrait même se contenter d'un résultat nul. Il faut aussi le prendre avec ses absents. L'ombre de Falcao côté monégasque et de Cavani côté parisien planera sur Louis-II. On se souvient qu'à l'aller, le Colombien avait répondu à Ibrahimovic au terme d'un match intense et captivant. Mais que les spectateurs se rassurent. Après une douleur au dos, le Suédois est rétabli et sera présent ce soir. C'est un gage de spectacle tant il domine son sujet. Rien que pour cela, il y a de quoi se réjouir.

De nombreuses personnalités du sport et du show-biz sont attendues ce soir au stade Louis-II. Gad Elmaleh et JoeyStarr sont annoncés, ainsi que le tennisman et ami d'Ibrahimovic, Novak Djokovic, le sélectionneur des Pays-Bas Louis Van Gaal et le champion du monde 1998 Christian Karembeu. Le coup d'envoi sera donné par George Weah, ancien attaquant de Monaco et du PSG.


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Pastore à la place de Lavezzi ?

Laurent Blanc ne devrait pas modifier grand-chose à son onze pour ce choc de la Ligue 1. « Il y a un équilibre d'équipe auquel je tiens », a-t-il plaidé vendredi. Zlatan Ibrahimovic, rétabli de son mal de dos, s'est entraîné normalement hier après-midi. La seule interrogation touche à la présence ou non d'Ezequiel Lavezzi sur la pelouse de Louis-II.

L'entraîneur parisien a eu des mots durs pour l'international argentin après sa piteuse prestation à Nantes. « C'est bien qu'il soit conscient que son niveau de performance n'est pas assez élevé, mais ce qui est important, c'est de rectifier le tir », a-t-il lancé. En réalité, la patience de Blanc apparaît sensiblement émoussée. Hier, lors de la dernière opposition, Pastore était aligné sur le front gauche de l'attaque alors que Lavezzi évoluait avec les remplaçants.


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La guerre du milieu

Ce Monaco - PSG, c'est avant tout une histoire de milieu. Ce soir, au stade Louis-II, les Parisiens Thiago Motta, Verratti et Matuidi se frotteront à l'autre référence en Ligue 1, le trio Toulalan, Moutinho et Obbadi (ou Kondogbia). Un duel qui déterminera probablement le résultat du match. Si le milieu du PSG s'illustre par une meilleure maîtrise défensive et offensive, celui de Monaco affiche une sérénité à toute épreuve.

Solidité défensive (Avantage PSG)

Des six milieux de terrain, Jérémy Toulalan, placé juste devant la défense monégasque, est le joueur qui récupère le plus de ballons (8,3 en moyenne par match contre 6,3 pour Verratti ou encore 5,9 pour Thiago Motta). En revanche, les Parisiens, Thiago Motta (1 958 depuis le début de la saison) et Verratti (1 796) notamment, touchent bien plus de ballons que le meilleur des Monégasques dans ce domaine, João Moutinho (1 572). L'Italo-Brésilien du PSG est également le joueur de L 1 qui réussit le plus de passes (1 672). « Il y a souvent très peu d'espace entre Verratti, Motta et Matuidi alors qu'il y en a plus à couvrir pour les trois milieux monégasques dans le 4-4-2 en losange de Ranieri, explique l'ancien international français Robert Pires. Et compte tenu du fait que le PSG a autant de possession de balle, ils ont moins à travailler pour récupérer le ballon et sont moins souvent mis sous pression. En termes de complémentarité défensive, mais aussi d'abattage, je pense donc que Paris a l'avantage. »

Animation offensive (Avantage PSG)

Si João Moutinho, qui évolue davantage dans un rôle de relayeur-créateur, a déjà adressé un total de 111 centres à ses partenaires en L 1, le trio parisien a une meilleure efficacité offensive. Il compte 5 buts et 6 passes décisives en championnat, soit presque deux fois plus que les Monégasques (3 buts et autant de passes). « A Monaco, les milieux cherchent James Rodriguez, leur meneur de jeu, en première intention, c'est à lui de créer le jeu, décrypte Robert Pires. A Paris, ce sont Motta, Matuidi et surtout Verratti qui créent le jeu. Ils sont plus impliqués. Motta est, par exemple, le 3 e meilleur buteur parisien derrière Ibra et Cavani (NDLR : toutes compétitions confondues avec 5 buts). »

Gestion de l'événement et discipline (Avantage MONACO)

En Ligue 1, le trio monégasque n'a commis que 80 fautes et écopé de 8 cartons jaunes contre 96 fautes et 11 avertissements (et une expulsion) pour les trois Parisiens. « C'est peut être le point le plus important pour ce match : qui va mieux gérer la pression ? s'interroge Robert Pires. L'expérience n'est pas un problème, chaque camp en a. En revanche, les tempéraments le seront. On a vu le PSG se perdre un peu à Nantes (NDLR : en Coupe de la Ligue, victoire 2-1) en seconde période au niveau du comportement. Verratti peut s'emporter rapidement. A ce niveau-là, les Monégasques me paraissent plus sereins. Toulalan et Moutinho savent garder la tête froide dans ce genre de rencontre au sommet. »


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Thiago Motta : « Une victoire nous donnerait un bel avantage »

Avec Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, il constitue la colonne vertébrale du PSG. L'Italo-Brésilien, véritable métronome du jeu parisien, se confie, avant le choc à Monaco. Toujours lucide et intéressant.

Ce match face à Monaco est-il une finale qui peut permettre à Paris de tuer le championnat ?

Thiago Motta. Je ne crois pas, mais une victoire nous donnerait un bel avantage. Pour autant, le championnat ne sera pas terminé. Il reste pas mal de journées et on a vu que nous pouvions souffrir même contre une équipe qui lutte pour ne pas descendre en deuxième division...

Michel Der Zakarian, l'entraîneur du FC Nantes, a parlé du PSG comme d'une équipe vicieuse. Il vous a même qualifié de tricheur. Qu'en pensez-vous ?

Ça ne me dérange pas. Après une défaite, on a un peu la tête qui chauffe et on dit des choses qu'on ne pense pas. Ce que je note, c'est que nous avons tenté de jouer pendant tout le match alors que Nantes a refusé le jeu pendant trente minutes. Leur arrière gauche a commis plusieurs fautes sur Lucas et n'a pas pris de carton. Si l'arbitre avait sévi tout de suite, ça ne se serait pas transformé en une sorte de guerre. Une guerre qui ne plaît ni à moi-même ni à personne de l'équipe.

Faut-il du vice pour évoluer à haut niveau ?

Il y a plusieurs façons de qualifier le vice. Si c'est causer une blessure à un autre joueur, ça ne me correspond pas. Notre corps est notre outil de travail et la limite que je me fixe est de ne pas faire mal à mon adversaire.

A ce propos, après une saison compliquée, vous êtes épargné par les blessures. Avez-vous changé vos habitudes ?

Non pas du tout (il tend le bras et touche du bois). J'ai effectué une bonne préparation cette année, et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. C'est peut-être une raison. Mais il y a aussi notre façon de jouer. La saison dernière, notre jeu était fondé sur la contre-attaque et le milieu de terrain souffre plus parce qu'il doit effectuer les 60 m entre la défense et l'attaque pour soutenir son équipe. Physiquement, peut-être que je n'avais pas la capacité de le faire. Aujourd'hui, on cherche plus à avoir le ballon et à jouer de manière compacte. Je cours plus ou moins le même nombre de kilomètres que mes partenaires. Mais je n'ai rien changé à mes habitudes.

Vous êtes-vous déjà senti aussi fort durant votre carrière ?

Lors de mon passage au Genoa (2008-2009) ou pendant ma première saison à l'Inter Milan (2009-2010), j'étais très bien physiquement. Au Genoa, on cherchait à jouer au football, et ça me correspondait bien car je me considère comme un joueur technique. Comme ici.

Actuellement, qui est le meilleur joueur à votre poste ?

Si l'on parle de milieu devant la défense, il n'y en a pas beaucoup selon moi à être à ce niveau. Busquets (FC Barcelone) est sûrement un de ceux-là. Il joue bien, défend, attaque, c'est un très bon joueur.

Que vous a apporté Laurent Blanc cette saison ?

Dès le début, le Mister (l'entraîneur) a essayé de nous enseigner à bien jouer au foot en commettant le moins possible d'erreurs techniques. Et il y a aussi sa manière d'être, très tranquille. Il essaie toujours de parler avec ses joueurs. Ça te procure de la sérénité. J'ai connu d'autres entraîneurs qui étaient plus dans l'épreuve de force pour faire passer leurs idées.

Vous avez raté deux finales de Ligue des champions en 2006 avec le Barça et en 2010 avec l'Inter Milan. Est-ce que vous pensez avoir une troisième chance avec Paris ?

Oui, et cette fois-ci j'espère la jouer ! Ce n'est pas facile, mais nous avons la possibilité d'y arriver dès cette année comme quatre ou cinq équipes. Cela dépendra de nous et de notre état de forme. Mais ce n'est pas une obsession. Les choses viennent naturellement.

Votre contrat se termine en 2015. Allez-vous prolonger ?

Je suis certain que ça va se faire. Quand ? Je ne sais pas (NDLR : son agent est attendu mardi à Paris). Il y a des discussions. Mon intention est de continuer à Paris. Je ne vois pas pourquoi je changerais.

Peut-on dire que vous voulez être reconnu à votre juste valeur ?

C'est exact. C'est quand on se sent important qu'on peut donner le meilleur de soi-même.


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Ils voient toujours Paris champion

Le championnat peut-il basculer ce soir ? Pour les experts que nous avons interrogés, la réponse est non. Dès le mois d'octobre, dans nos colonnes (voir nos éditions du 8 octobre), ils avaient déjà misé sur un PSG champion. Et ils n'ont guère changé d'avis. Même en cas de défaite ce soir. Je suis admiratif de ce que Monaco a accompli. Et ils sont d'ailleurs capables de gagner dimanche (ce soir). Mais quoi qu'il arrive, Paris sera champion. L'indisponibilité de Cavani est un petit handicap mais j'ai confiance en Lavezzi pour faire ce qu'il faut. Et il y a toujours Ibra. »

« Les Parisiens sont toujours au-dessus du lot, confirme Pierre Ducrocq, ancien milieu du PSG (1994-2001). On dit qu'ils traversent une mauvaise période. Mais de quoi parle-t-on ? D'un match nul à Guingamp (1-1) sur un terrain compliqué ! Ils ont certes perdu Cavani mais Monaco n'a plus Falcao. Je ne vois pas les Monégasques tenir ce rythme jusqu'à la fin de saison. Je m'attends à ce que le PSG frappe un grand coup pour montrer qui est le patron. »

« J'avais dit en octobre que personne ne pourrait venir les chercher et je le pense toujours, poursuit Eric Carrière, ex-joueur de Lyon (2001-2004). Le parcours comptable de Monaco est impressionnant, mais il y a plus de talent et de qualités du côté de Paris. Le retour de la Ligue des champions ne sera pas un obstacle. Ce sera au contraire une source de motivation supplémentaire, un tremplin pour qu'ils se subliment. »

Seul Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes, apporte un léger bémol. « Il y a quelques mois, je voyais les Parisiens champions avec certitude. Aujourd'hui, vu le mince écart, 5 points, voire 2 dimanche (ce soir), je dirais que Monaco a 5 % de chances de l'être, affirme-t-il. Il y a le retour de la Ligue des champions, l'absence de Cavani mais aussi l'approche de la Coupe du monde. Autant de données qui me font penser que le PSG peut se disperser un peu et perdre des forces. Il y a un espoir pour Monaco mais il est quand même très très mince. »


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Ibrahimovic s'est entraîné normalement

Zlatan Ibrahimovic ne ratera pas le grand rendez-vous, dimanche à Monaco. La star du PSG s'est entraînée normalement samedi après-midi au camp des Loges et s'envolera avec le reste du groupe vers la Principauté en début de soirée. Vendredi, après avoir ressenti une douleur au dos, l'attaquant suédois n'avait pas participé à l'entraînement collectif. Mais laurent Blanc s'était voulu très rassurant.

«Cela va se régler dans les 24-48 heures, avait précisé l'entraîneur parisien. Ne vous inquiétez pas, il sera présent dimanche sur le terrain».

Dimanche au stade Louis II, Ibrahimovic sera titulaire, sans doute aux côtés de Lucas et Lavezzi. Laurent Blanc devrait aligner son équipe type pour ce choc au sommet. Hormis Cavani, tous les cadres sont aptes.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 09/02/2014 09:11
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Le PSG à Monaco «pour gagner»

Alors que Monaco avait pris un point au match aller, le PSG se déplace dimanche (21h00) en Principauté avec de grandes ambitions. A condition de régler les problèmes offensifs.

Sur qui la pression ?

C’est devenu un jeu. Avant un grand choc, les entraîneurs s’amusent généralement à repousser la pression sur l’autre l’équipe. C’est de bonne guerre. Si Ranieri a fait comme si la venue de Paris n’était qu’un épiphénomène, Laurent Blanc a aussi tenu à dédramatiser l’enjeu en relativisant l’importance de ce choc haut en couleurs. Que de mauvaise foi en somme... « Monaco va dire que la pression est sur Paris, mais Paris ne va pas dire Monaco. C’est surtout un match qui vaut 3 points, comme celui prévu face à Valenciennes la semaine prochaine. » Ce qui est certain, c’est que le PSG aborde ce duel en position de force. « On attaque ce match avec 5 points d’avance, donc dans une meilleure position, assure quand même l’entraîneur parisien, qui se méfie d’une ASM qui avait été séduisante à l’aller au Parc (1-1). Ils sont venus prendre un point chez nous. Ils avaient fait un bon match. » Paris va à Monaco « pour gagner ». « Ça va être difficile et un match de très haut niveau», est convaincu Blanc.

La possession pour Paris ?

Le PSG de Blanc, contrairement à celui d’Ancelotti, a basé sa philosophie de jeu sur une forte possession du ballon. Sauf que Monaco déploie également le même argument. Il y en aura donc un des deux qui devra se résoudre à subir. « Monaco aura l’intention d’avoir le ballon, parce qu’ils n’aiment pas défendre, comme nous. Qui va avoir le ballon ? Je ne peux pas répondre », a confié Blanc, lequel est convaincu que possession égal généralement victoire. « Les matches sont gagnés huit ou neuf fois sur dix par les équipes qui possèdent le ballon. Après, bien sûr, il faut être efficace. » Blanc se souvient qu’à l’aller l’ASM avait changé de système, et avait été « très bon » notamment sur les côtés. « Monaco est une des rares équipes qui est venue au Parc avec l'envie de créer du jeu et de se montrer offensive », a-t-il rappelé.

La finition doit être améliorée

Autant le PSG du deuxième semestre 2013 était souvent flamboyant, autant celui de ce début d’année est très perfectible. Si la possession de balle est toujours aussi outrageuse, la finition, elle, laisse à désirer. « La possession c’est une chose, mais ce n’est pas tout, cela ne suffit pas», rappelle justement Blanc. Contre Nantes en Coupe de la Ligue (2-1), Paris a dominé les débats, mais a souffert pour faire la différence. « Nous n’avons pas été très efficaces. A 1-0, tu es à la merci de ton adversaire. On fait certes toujours bien courir le ballon mais on se crée moins d’occasions et donc on marque moins de buts. » Pour être tranquille, « Il faut alors tuer le match », préconise le coach parisien. Ibra ne peut pas tout faire. En l’absence de Cavani, Lavezzi et Lucas doivent prendre davantage leurs responsabilités devant le but.


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giovanni pontano
posté 09/02/2014 09:57
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Il y a du Berbatov en Zlatan et du Zlatan en Berbatov

Le duel entre Monaco et le PSG pourrait aussi être celui de deux redoutables buteurs. Mais Dimitar Berbatov et Zlatan Ibrahimovic cultivent autant les similitudes que les différences.





Dimitar Berbatov et Zlatan Ibrahimovic ont beaucoup en commun. Ce n'est pas un hasard si on les a souvent comparés. Avant un Manchester United-Inter Milan en Ligue des champions, en 2009, le Parisien avait lui-même manifesté l'envie de "prouver (qu'il était) meilleur que Berbatov et Rooney". Ils sont nés la même année (1981) et sont les meilleurs joueurs de leurs pays respectifs. Leurs caractéristiques sont aussi comparables : deux grands gabarits (1,95m pour Ibra, 1,89m pour Berbatov) qui possèdent néanmoins une technique au-dessus de la moyenne, un jeu de pieds d'une vivacité surprenante pour leur taille et un penchant pour les gestes imprévisibles. Lorsque le Suédois est arrivé à Paris, Leonardo le décrivait ainsi : "Ibra ? C’est un joueur énorme. Il a un niveau de caractère et un niveau technique impressionnants, et une grande puissance. Il mesure 1,95m, avec la vitesse et la rapidité d’un homme de 1,70m. Il a toutes les qualités physiques, techniques, et une personnalité énorme". Malgré sa pointure 47, il possède des qualités de finition, de passe et de vision de jeu qu'il partage aussi avec Berbatov.

Deux serial buteurs

Si les deux attaquants ont un autre point commun, c'est bien leur efficacité devant le but. Pour preuve, ils ont fait partie des meilleurs buteurs partout où ils sont passés. Ibrahimovic a été deux fois capocannoniere en Serie A (25 buts en 2009 avec l'Inter et 28 buts en 2012 avec l'AC Milan) et une fois meilleur buteur en Ligue 1 (30 buts en 2013). Berbatov, lui, a été co-meilleur buteur la Premier League en 2011 avec 21 réalisations sous les couleurs de Manchester United (à égalité avec Carlos Tevez). Avec 94 buts depuis la saison 2006/2007, le Bulgare était le quatrième buteur du championnat anglais derrière Rooney (123), Van Persie (121) et Lampard (95) au moment où il a quitté Fulham pour la Principauté. Mais s'il a davantage marqué en Coupe d'Europe, il faut rappeler qu'il a aussi disputé plus souvent la C3 que le Suédois (19 buts en 26 matches contre 2 buts en 4 matches). En Ligue des champions, où Berbatov a pourtant atteint la finale avec le Bayer Leverkusen en 2002, Ibra reprend nettement l'avantage avec 40 buts en 104 matches.

On leur a pourtant souvent reproché de ne pas être assez décisifs. Avec 57 buts en 149 apparitions avec les Red Devils, Berbatov affiche le même ratio but par match que George Best (0.38). Toutefois, lors de son passage à Old Trafford, on a souvent reproché au Bulgare de marquer la majorité de ses buts contre des équipes relativement faibles, mettant notamment en avant son manque de réussite en Ligue des champions (seulement 5 buts en 26 matches avec les Red Devils, 14 buts en 53 matches en carrière). Ibrahimovic a lui aussi eu pendant longtemps cette étiquette de joueur absent des grands rendez-vous. En arrivant au PSG, Carlo Ancelotti en était lui-même convaincu. Mais il a fini par changer d'avis : "Je m’attendais à un joueur moins décisif qu’il ne l’est en réalité. C’est l’un des rares joueurs qui font la différence".



A chacun son style

Buteurs et finisseurs redoutables, Ibrahimovic et Berbatov s'expriment pourtant dans des styles de jeu très différents. Quand le Suédois se sert de son physique plus robuste et de sa frappe de balle pour jouer en puissance, le Bulgare est souvent décrit comme un joueur élégant et calme. Et il ne s'en cache pas. "J'aime jouer avec beauté et grâce, se décrit-il. Ça a toujours été ma philosophie. C'est comme ça que je joue et comme ça que je conçois le football". Une caractéristique qui lui a valu autant de compliments que de reproches durant sa carrière, notamment en Angleterre. Le néo-Monégasque est une sorte d'énigme : technicien génial ou joueur paresseux ? Peut-être un peu les deux. "Il est brillant mais lentement", résume dans 20 minutes Jacques Crevoisier, consultant pour Canal + sur la Premier League.

On a souvent reproché à Berbatov de ralentir le jeu par souci du beau geste. Ce qui explique en partie l'échec de sa dernière saison à MU. "Les gens aiment voir les joueurs courir partout sur le terrain. Dimitar n'est pas ce genre de joueur, a ainsi eu l'occasion d'expliquer Sir Alex Ferguson. Il aime quand le jeu ralentit. Lorsque nous avons changé notre jeu (avec plus de vitesse), ça ne lui a plus convenu". En 2011/2012, le manager écossais l'a en effet utilisé de moins en moins (12 apparitions en Premier League) avant de laisser partir à Fulham. Cette image de joueur qui ne court pas et ne participe pas au jeu n'est toutefois pas toujours fondée. Selon son ancien entraîneur à Tottenham, Martin Jol, Berbatov serait "un formidable numéro 10 au milieu de terrain". A l'instar d'un Zlatan, qui prend parfois des allures de meneur de jeu, en particulier avec la Suède. C'est d'ailleurs ce qui avait séduit Ferguson au moment de le recruter : "Sans être exceptionnellement rapide, il pouvait lever la tête et faire une passe inventive". Et il serait également faux de le résumer à un simple renard des surface comme le montre par exemple son activité lors Chelsea-Fulham la saison dernière (en haut), comparée à celle de Fernando Torres (en bas).
comparaison Berbatov-Torres. Match Chelsea Fulham


La star et l'anti-star

Au-delà de son talent, Ibrahimovic a un véritable charisme, une personnalité hors-norme. Avec son port de tête altier, parfois arrogant, le Suédois est une star et il le sait. Egocentrique, il n'hésite pas à parler parfois de lui à la troisième personne et à multiplier les déclarations fracassantes, n'hésitant pas à se comparer à Dieu à l'occasion. Un caractère qu'il doit en grande partie à son enfance dans les HLM de Rosengrad. "Zlatan a la mentalité du ghetto", dépeint son biographe David Lagercrantz. "J’ai besoin d’avoir une rage en moi pour être bon sur le terrain", a lui-même expliqué le Parisien dont la liste des frasques est longue comme le bras, de ses clashes avec Guardiola ou Sacchi à ses incidents avec ses coéquipiers.

Tout le contraire de Dimitar Berbatov. Calme, voire effacé, l'attaquant de l'ASM aime la discrétion et préfère rester dans l'ombre. Le Telegraph relate ainsi cette scène où le Bulgare, qui venait pourtant d'inscrire un triplé face à Liverpool en septembre 2010, tentait par tous les moyens de se faufiler en toute discrétion dans le tunnel des joueurs pour échapper aux caméras de MUTV. Réservé, taciturne ou renfermé sont des qualificatifs qui colleraient plus facilement à Berbatov. "Il manquait étonnement de confiance en lui", révèle encore Ferguson dans son autobiographie.


Berbatov, plus passeur que buteur pour Monaco ?

A 32 ans, Ibrahimovic ne semble pas baisser de pied. Au contraire. "C’est comme un vin qui devient chaque année meilleur, dit de lui son agent Mino Raiola. Je ne sais pas où il peut s’arrêter". Depuis son arrivée à Paris, même si la Ligue 1 semble un peu petite pour lui, le Suédois affole les compteurs. Après une première saison à 35 buts toutes compétitions confondues, et où il avait également terminé meilleur passeur de la Ligue des champions (7 passes), Zlatan a déjà porté son total à 36 réalisations (et 11 passes décisives) en 35 matches cette saison. Il s'est ainsi offert son premier quadruplé en Ligue des champions face à Anderlecht (0-5) et s'est également distingué avec un doublé face au Portugal de Cristiano Ronaldo, même si celui-ci a été insuffisant pour lui ouvrir les portes du Mondial 2014 (2-3).

Avec seulement quelques mois de plus, Berbatov semble davantage sur le déclin. Son début de saison à Fulham, où il n'a inscrit que 4 buts en 18 matches, n'a rien d'encourageant. C'est d'ailleurs pour se préserver physiquement qu'il a pris sa retraite internationale en mai 2010 à seulement 29 ans. "Ce n’est pas le Berbatov d’il y a quatre ou cinq ans", tranche Jacques Crevoisier. Le Bulgare sait qu'on risque de lui faire ce procès : "Je n’ai plus les mêmes cheveux, je suis évidemment un peu plus vieux mais le foot se joue avec la tête". Pour Damien Comolli, qui l'a fait venir à Tottenham en 2006, Berbatov réussira en L1, mais pas forcément dans le rôle du buteur. "C’est un artiste mais il n’est pas égoïste, assure-t-il dans 20 minutes. Il a le style de jeu pour s’adapter à Monaco, une équipe technique. S’il est associé à Emmanuel Rivière, il va lui faire marquer beaucoup de buts. Il a une telle capacité de passe." Quand Ibrahimovic continue d'enchaîner les buts, c'est peut-être dans un autre registre qu'il faut attendre Berbatov en Ligue 1.

Eurosport

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Claudio Ranieri peut-il battre le PSG ?
« Paris a gagné le titre avant le début de la saison. (…) Je préfère penser à notre match contre Bastia. » Et si Claudio Ranieri avait finalement appris de ses conflits (et ses défaites) contre José Mourinho ? Avec une stratégie de communication intelligente depuis le début de la saison, l’Italien est parvenu à garder son navire à cinq points du PSG. Alors qu’il invite ce soir les hommes de Blanc sur son Rocher, on va enfin savoir si sa formation peut être à la hauteur de ses paroles. Mourinho, lui, finissait toujours par gagner.


Claudio Ranieri peut-il battre le PSG ?


Solide comme une équipe de Ligue 1, expérimentée comme une habituée de la C1

Une différence fondamentale sépare le Paris Saint-Germain de Laurent Blanc et l’AS Monaco de Claudio Ranieri. Le premier a été construit (par Leonardo) pour l’Europe et s’est adapté progressivement à la Ligue 1, tandis que le second a été bâti pour remonter en Ligue 1 avant de penser à s’exporter. Des victoires contre Marseille (deux fois), contre l’OL, contre St-Étienne et un nul au Parc, et des experts du championnat français : Toulalan, Abidal et Rivière dans une moindre mesure. Quand le PSG se doit de jouer dans la dentelle du 4-3-3, Monaco a choisi le kevlar du losange. Un milieu à trois solide, physique, dur à jouer. Un milieu de Ligue 1, donc. Enfin, alors que Paris a choisi un conquérant en la personne de Blanc, Monaco a préféré un constructeur patient, the Tinkerman Ranieri. Et ce soir, c’est bien en Ligue 1 que les deux équipes vont s’affronter.

En plus de ce profil d’équipe de Ligue 1, Monaco a su acheter beaucoup et bien sans compromettre son équilibre tactique, avec du talent et de l’expérience. James Rodríguez joue dans un registre bien précis de créateur absolu, Toulalan règne en maître sur toutes les pelouses de France, tandis que Moutinho tente tant bien que mal de développer des touches de toque avec un effectif qui ne s’y prête pas encore. Beaucoup de qualité là où il en faut, tout en donnant la priorité à l’équilibre. Et de l’expérience : Carvalho, Abidal, Toulalan, Moutinho et maintenant Berbatov en ont vu d’autres. Couplée à celle de leur coach, qui a gagné plus de confrontations directes que de titres, et au souvenir de sa prestation convaincante au Parc, Monaco a le profil pour mettre en difficulté le PSG à domicile. Sur le papier.

Comment jouer ce PSG ?

Le 22 septembre dernier, le PSG se fait les dents sur le milieu Moutinho-Obbadi et concède le nul à domicile. Du 25 août au 23 octobre, le PSG n’avait pourtant connu que des victoires. Et un nul, donc. Ce nul contre Monaco. Le PSG était déjà en forme, et s’il avait perdu Thiago Silva sur blessure, Toulalan n’était pas là non plus. Fort, mais pas aussi pointilleux qu’aujourd’hui sur la conservation du ballon. À l’époque, un petit 58% pour les Parisiens. C’est le premier enjeu de ce match. Si Laurent Blanc adore parler de philosophie de jeu, de mentionner son inspiration toute barcelonaise voire guardiolesque, son PSG aime surtout étouffer lentement son adversaire avec les mains sales de Motta et Verratti pour finalement lui porter le coup de grâce à quelques mètres de sa surface à l’aide du sabre d’Ibra ou de Cavani. Ce soir, Monaco devra s’appliquer à respirer lentement, à l’aide de la patience unique de Toulalan, la vision de Moutinho ou le talent de Rodriguez. Soigner la relance pour survivre, donc.

Le deuxième enjeu est la concentration. Le PSG use, fatigue, épuise. Ce n’est pas un hasard si ces buts sont souvent marqués dans les six mètres sur un centre en retrait. Les formations résistent jusqu’au bout, mais finissent toujours par craquer. L’expérience d’Abidal et Carvalho devrait aider, mais le manque de vécu des latéraux de Ranieri peut inquiéter. Enfin, qu’en est-il du projet de Ranieri ? Prendre le milieu parisien à la gorge ? Cela ne lui ressemblerait pas. Non seulement Ranieri n’a pas de dogme particulier à suivre, mais il connaît ses faiblesses, notamment la défense des contre-attaques. S’il se livre, il sera puni. S’il parvient à transmettre suffisamment de sérénité et de confiance à son groupe pour savoir déjouer la possession parisienne seulement à partir du moment où elle devient dangereuse, il stérilisera le milieu adverse et pourra profiter de certaines pertes de balle. Enfin, Berbatov « aura un rôle à jour dimanche » d’après le Mister. A-t-il la forme nécessaire pour tenir un duel à distance avec Ibra, comme l’avait fait Falcao en septembre ?


Un club à deux visages

Discours de bluff ou pas, à quinze journées de la fin du championnat, l’AS Monaco a l’occasion de revenir à deux points de la tête du championnat s’il bat son concurrent direct à la maison. Le PSG est encore en lice dans deux autres compétitions qui vont lui occuper le corps et l’esprit, et on peut prévoir une croissance de l’équipe monégasque en deuxième partie de saison, malgré l’absence de Falcao. Alors, Monaco peut-il le faire ? En fait, en a-t-il envie ?

Si l’on est contraint à s’interroger, c’est parce qu’à l’image de son Mister, l’AS Monaco a deux visages. D’une part, il y a Ranieri l’entraîneur de renommée mondiale, l’expert de Valence, Chelsea, l’Inter, ainsi que toutes ces stars internationales et ambitieuses : James Rodríguez, Moutinho, Falcao. De l’autre, il y a Ranieri le « Romain provençal » qui traîne une réputation de petit joueur d’un club à l’autre, ainsi qu'une armée de joueurs ayant disputé plus de matchs en Ligue 2 qu’en élite. Double face, donc, comme son maillot : le rouge du talent et de l’ambition, et le blanc de l’innocence du débutant. Quelle couleur ce soir ?

Par Markus Kaufmann

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Varino
posté 09/02/2014 13:11
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« On va se montrer de plus en plus puissant »



THIAGO SILVA, le capitaine du PSG, ne doute pas de la capacité de son équipe à retrouver son autorité dans le money time de la saison.


En le voyant s’installer dans un fauteuil du Camp des Loges, près de deux heures après la fin de l’entraînement, il est difficile de ne pas penser au débat ouvert par Carlo Ancelotti sur le professionnalisme inégal des joueurs du PSG (1). Thiago Silva (29ans), lui, est ce «Monstre» dont la réputation de meilleur défenseur du monde puise ses ressorts dans une préparation quotidienne hautement méticuleuse. Le capitaine de Paris et de la Seleçao décrit un leader «serein» avant le choc à Monaco, ce soir. Et il souffle : « Une victoire nous rapprocherait sensiblement du titre… »

« CLAUDIO RANIERI, l’entraîneur de Monaco, dit que le PSG avait déjà gagné le titre avant même le début de la saison.
- (Il sourit) Ranieri est un homme très intelligent, qui connaît en profondeur les rouages du football. Il cherche à ôter la pression qui pèse sur Monaco et à la reporter entièrement sur le PSG. C’est normal, ça fait partie du jeu. La vérité, c’est que Monaco a autant envie que Paris de gagner le titre cette saison. Ils savent que s’ils nous battaient, notre avance sur eux se réduirait à deux points, et la pression augmenterait sur nos épaules. Si nous gagnons, nous serons en ballottage très, très favorable pour le titre. Mais je ne crois qu’aux mathématiques : tant que l’écart ne sera pas définitif, rien ne sera acquis.

Dans quelle mesure l’absence de Falcao, buteur à l’aller peut-elle influer sur le rapport de forces ?
- C’est une grande perte pour Monaco – et pour le football - car on parle ici de l’un des meilleurs attaquants du monde. J’espère que Falcao trouvera la force de se remettre rapidement de sa blessure à un genou. Assurément, Monaco ne possède aucun autre attaquant de sa qualité. Mais je crois que lorsqu’un prétendant au titre reçoit le leader, il aligne des joueurs très motivés.

Le PSG semble un peu moins dominer son sujet depuis début janvier. Sentez-vous votre équipe moins efficace ?
– Oui et non. Il ne faut jamais oublier qu’on affronte des adversaires qui mettent beaucoup d’impact défensif face à nous, avec je ne sais combien de joueurs derrière le ballon et qui laissent très peu d’espaces. Il nous faut faire circuler la balle d’un côté à l’autre en attendant qu’une faille apparaisse. On continuera de respecter le plan de jeu de l’entraîneur (Laurent Blanc), basé sur la possession du ballon et une récupération rapide dès qu’on le perd. Désormais, le PSG va se montrer de plus en plus puissant. Parce qu’on va entrer dans la dernière ligne droite, celle où tout se joue. Ce groupe est composé de joueurs qui se sont toujours nourris de victoires. Quand vous gagnez un titre, vous en voulez un deuxième, puis un troisième…

Quand Michel Der Zakarian, l’entraîneur de Nantes, parle du “vice ” des joueurs du PSG après la demi-finale de Coupe de la Ligue vous lui donnez complètement tort ?
– Chacun a sa façon de voir les choses. Mais il y a des gens qui aiment fuir leurs responsabilités en chargeant les autres de tous les maux. Ce n’est pas très élégant. La vérité de ce match, c’est que Nantes a d’abord passé son temps derrière le ballon à fermer les espaces. Ils ont mieux poussé en seconde période, ils ont égalisé mais ce n’est pas de notre faute s’ils ont ensuite laissé des espaces et encaissé un second but… Tout cela n’a rien à voir avec une histoire d’influencer ou non l’arbitre. On ne peut pas me raconter ça à moi: encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu être expulsé la saison dernière (2) ! Notre jeu, ce n’est pas de mettre la pression sur les arbitres. En fait, vu notre qualité, on subit beaucoup de fautes des adversaires et cela peut créer parfois quelques situations tendues. Rien de plus.

Alex aimerait que le club prolonge son contrat, qui expire en juin. Vous suivez sa situation avec attention ?
– Oui. Ce serait très important qu’Alex puisse rester ici. Il peut facilement jouer encore un ou deux ans à un très haut niveau. Même s’il a eu des problèmes graves à un genou par le passé, je le vois en très bonne condition aujourd’hui, physiquement comme mentalement. Il m’aide beaucoup sur le plan défensif. Quand un ballon passe au-dessus de moi, je sais qu’Alex sera derrière moi pour le récupérer ! (Il sourit) J’éprouve beaucoup de plaisir à jouer avec lui. Le PSG a besoin de grands joueurs et Alex en est un.

On n’a pas très bien compris si Zlatan Ibrahimovic connaissait Yohan Cabaye avant son arrivée lors du dernier mercato. Vous le connaissiez ?
– Oui, à travers l’équipe de France. Vous savez, je suis un grand passionné de foot. À la maison, je me mets même parfois devant des matches de Serie B et de votre Ligue 2 ! Ceci dit, je ne vais pas vous mentir : je ne connaissais pas Cabaye extrêmement bien. Je savais que c’était un joueur de qualité, simplement en observant les Bleus. Cabaye a tout d’un grand professionnel. Il pourra nous aider sur cette fin de saison.

À quelle fréquence Nasser alKhelaïfi, le président du PSG, vous consulte-t-il, Ibra et vous, au sujet des recrues potentielles ?
– Il est normal qu’un président discute avec ses joueurs, avec le capitaine, avec l’entraîneur. Le coach, aussi, est quelqu’un de très ouvert qui parle avec nous tranquillement de certains sujets. Je ne me suis peut-être jamais senti aussi bien que dans ce club. Ici, les joueurs se sentent importants. Nasser est très présent. Quand la presse sort le nom d’une possible recrue, on dialogue avec lui, oui, bien sûr. J’en parle aussi avec Ibra directement. Il est normal qu’on se demande si tel ou tel joueur pourrait rendre notre équipe encore plus forte. Cela se passe ainsi dans beaucoup de clubs.

Quand on vous demande votre avis sur Eden Hazard, l’attaquant de Chelsea, vous donnez votre feu vert ?
– (Il sourit) C’est un joueur que j’adore. Techniquement, tactiquement, il est très fort. Tous les grands joueurs sont les bienvenus à Paris… À Paris, on a besoin de joueurs comme Hazard pour réaliser ce projet de tout gagner au cours des prochaines années. S’il décide de venir, le groupe l’accueillera les bras ouverts, comme il l’a fait pour toutes les recrues.

La Coupe du monde dans votre pays (12 juin-13 juillet), vous y pensez tous les jours ?
– Je l’ai dans un coin de ma tête à chaque seconde, jusqu’au soir, au moment de m’endormir. L’impatience va crescendo. Bien sûr, il y aura des échéances avant : L 1, Coupe de la Ligue, C 1. Mais c’est quand même un Mondial qui se profile… Nasser nous dit parfois : “Dans votre vie, vous avez trois priorités. 1. La famille. 2. Le PSG. 3. Votre sélection. ”On va essayer de garder en tête cet ordre des priorités… (Il sourit) »

L'Equipe


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Homer
posté 10/02/2014 15:41
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Paris rate le KO

Le choc au sommet a été intense mais n'a pas offert de vainqueur. Paris reste en tête du classement.

Il n'y avait pas tromperie. Ce Monaco - PSG était un sommet, un vrai, haletant, avec deux formations qui auraient pu l'emporter dans les dernières minutes. Un choc de haut de tableau qui n'avait rien à envier à un Juventus - Inter Milan ou à un Chelsea - Manchester par exemple. Une partie de haut niveau, bien arbitrée de surcroît, où le spectacle ne s'est jamais soustrait à l'enjeu, ce qui n'était pas toujours le cas du clasico PSG - OM ces 20 dernières années.

Cette rencontre, plus que le premier opus de septembre, a préfiguré le nouveau classique des prochaines saisons et la Ligue 1 y a sûrement gagné quelques téléspectateurs à travers le monde (ce match était retransmis dans pas moins de 200 pays). Comme à l'aller, les deux équipes se sont neutralisées sur un score identique (1-1) et pour Laurent Blanc, ce n'est pas illogique. « Le nul reflète la physionomie de la rencontre, résume le coach parisien. Nous avons été supérieurs en première mi-temps mais ensuite nous avons trop reculé à mon goût. »

Pour le PSG, c'est la confirmation qu'on peut dominer la Ligue 1 sans parvenir à vaincre ses concurrents directs pour le titre, qu'ils s'appellent Monaco, Lille ou Saint-Etienne. Surtout quand Ibrahimovic se révéle moins inspiré. Cela ne remet nullement en cause le sacre programmé des Parisiens, toujours nantis de cinq points d'avance sur leur dauphin.

C'est ce qu'avance avec une certaine filouterie Claudio Ranieri. « J'espère que le PSG va gagner la Ligue des Champions et nous laisser quelques points, déclare le technicien monégasque. On peut affirmer qu'on veut gagner le titre mais notre objectif est avant tout de nous qualifier pour la Ligue des Champions. »

Ce résultat met aussi en lumière les limites du club de la capitale, moins fringant et au jeu moins fluide que lors de la première partie de saison. Quant à Monaco, qui a vécu une croissance XXL ces derniers mois, c'est la démonstation que cette formation peut se hisser le temps d'une rencontre à la hauteur de ce qui se fait de mieux dans l'hexagone. Il va sans dire qu'en répétant ce genre de prestation, l'ASM deviendra un sérieux rival pour le PSG. Mais ça, c'est demain.


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Monaco 1 - 1 PSG
Mi-temps : 0-1.
Spectateurs : 18 000.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Monaco : Thiago Silva (74e c.s.c.) ; PSG : Pastore (8e).
Avertissements. Monaco : Carvalho (36e), Rodriguez (39e) ; PSG : Verratti (40e).
Monaco : Subasic - Fabinho, R. Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa - Rodriguez (Ferreira Carrasco, 86e), Toulalan, Moutinho, Ocampos (Kondogbia, 46e) - Rivière, Germain (Berbatov, 64e). Entr. : Ranieri.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti (Cabaye, 65e), Motta, Matuidi - Lucas (Lavezzi, 81e), Ibrahimovic, Pastore (Menez, 65e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
8e : le corner tiré de la droite par Motta est effleuré par Alex, puis dévié par Carvalho au 2e poteau pour Pastore qui, de près, marque de la tête. 0-1

74e : à la suite d’une combinaison monégasque, Fabinho est décalé côté droit et adresse un centre rasant à destination de Rivière, que Thiago Silva détourne dans son propre but. 1-1

LE FAIT DU MATCH
89e : Ibrahimovic contrôle un ballon aux 6 m, pivote et frappe instantanément, mais Subasic fait obstacle de son corps et sauve in extremis Monaco de la défaite.


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Blaise Matuidi : « On est meilleurs qu'eux sur la durée »

Blaise Matuidi a livré un rude combat dans l'entrejeu face à Moutinho, Toulalan puis Kondogbia. Mais l'infatigable milieu international se dit déçu de ne ramener qu'un point après avoir mené au score une bonne partie de la rencontre.

Le PSG a-t-il manqué l'occasion de tuer le championnat ?

Blaise Matuidi. Même en cas de succès, on n'aurait pas mis la main sur la Ligue 1. On a toujours nos cinq points d'avance sur Monaco et c'est l'essentiel. Nous avons rapidement mené au score, ce qui nous a permis de contrôler le match. Mais après, les choses ont été plus compliquées. On a peiné pour se créer des occasions dangereuses. On a souffert mais on a su garder le résultat après l'égalisation. C'est bien. On aurait même pu l'emporter en toute fin de match. Le nul est un resultat équilibré. Mais je le répète, le championnat ne se jouait pas sur ce match.

Qui fait la bonne opération, Paris ou Monaco ?

C'est à Paris que ce match nul profite puisque nous gardons notre avantage au classement. Ça a été un bon match. On est satisfaits de ramener un point de ce déplacement, même si on est un peu déçus aussi car on a mené au score. Il n'y avait pas de joie dans le vestiaire. On voulait vraiment gagner, c'est normal d'être déçus. On va travailler cette semaine pour repartir de l'avant contre Valenciennes vendredi prochain.

Le PSG n'a pas battu Monaco en deux confrontations, quelle est la meilleure équipe ?

Monaco a une belle équipe qui nous a offert une bonne opposition. Après, sur la durée, on est devant au classement. Donc on est meilleurs qu'eux sur la durée.


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Monaco, un concurrent solide

A qui profite ce match nul ? Certainement pas à l'AS Monaco qui reste à cinq longueurs du leader parisien. Il est d'ailleurs très probable que la parade de Salvatore Sirigu sur une frappe de Fabinho, dans l'ultime minute du temps réglementaire, reste comme l'un des tournants de cette saison.

Sans l'intervention providentielle de son gardien, le PSG sentirait ce matin le souffle chaud des joueurs de la Principauté. Le fait d'avoir évité ce scénario négatif de justesse n'était toutefois pas de nature à réconforter Sirigu.

C'est la déception qui dominait à la fin du match, a-t-il expliqué. Nous avons mené au score pendant une grande partie de la rencontre et nous avons globalement bien maîtrisé les opérations. L'égalisation de Monaco arrive justement à un moment où nous pensions avoir le contrôle du match. Cela dit, il ne faut oublier l'essentiel : nous conservons cinq points d'avance et c'est important».

Très déçu dans le vestiaire par ce nouveau résultat nul, Zlatan Ibrahimvic avait retrouvé quelques minutes plus tard, face aux médias, une attitude plus positive. « Une chose est sûre, l'AS Monaco est un concurrent solide et après ce match, rien n'est fait pour la course au titre de champion. Le titre ne s'est pas joué ce soir (hier) et il va désormais se disputer dans toutes ces rencontres dites petites. il nous faudra prendre des points car Monaco ne nous fera pas de cadeau».

Confirmation dans le camp de l'ASM signée Kurzawa, l'arrière gauche qui monte, très bon hier soir. « C'est toujours jouable pour le titre. Nous n'avons peut-être pas le même potentiel que le PSG mais nous avons le niveau pour gagner le titre. Maintenant, il nous faut continuer de rivaliser dans les journées à venir. »


Le Parisien.fr

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Paris et Monaco dos à dos

Le sommet du Championnat entre Monaco et le PSG a, comme à l'aller, accouché d'un match nul (1-1) ce dimanche à Louis-II. Paris conserve ses cinq points d'avance en tête du classement.

Les deux se tiennent depuis le début de la saison et il semble écrit qu’ils ne vont pas se lâcher avant la fin. Entre le Paris-SG et Monaco, ce n’est pas un amour fou, mais un partage équitable. Après le nul de l’aller au Parc des Princes (1-1), les deux meilleures équipes du Championnat ont remis ça ce dimanche à Louis-II (1-1) lors de ce choc aux allures de Ligue des champions. Paris, qui a rendez-vous avec le Bayer Leverkusen dans neuf jours, peut nourrir quelques regrets, du fait d’avoir mené pendant plus d’une heure. Il aurait pu compter huit longueurs d’avance sur les hommes de Ranieri, qui ont limité la casse en égalisant à l’approche de la dernière ligne droite. Le club de la capitale conserve donc sa marge de cinq points.

Pastore lance le match

Ce sommet du Championnat a tenu toutes ses promesses et n’a d’ailleurs pas mis longtemps à décoller. Ceux qui pensaient qu’on était parti pour une partie cadenassée et sans but, notamment en raison des absences de Cavani et Falcao, ont eu tout faux. Car il n’a fallu qu’une poignée de minutes au PSG pour emballer la partie et surtout prendre l’avantage. Et Blanc pouvait alors se féliciter d’avoir préféré Pastore à Lavezzi, dont la prestation indigente à Nantes (2-1) l’a condamné à faire banquette. El Flaco, dont l’irrégularité chronique exaspère souvent, s’est mis en lumière en brisant aussitôt la glace d’une tête sur un corner de Motta dévié par Alex (8e). Le premier but cette saison de l’Argentin en L1.

Premières minutes pour Berbatov

Monaco a bien tenté d’insuffler la révolte mais Rivière n’était pas dans un bon soir (13e et 14e). Voyant le PSG maîtriser les débats au milieu, Ranieri a changé son dispositif à la reprise avec le retour du 4-4-2 en losange et de Kondogbia à la place d’Ocampos, qui n’avait pourtant pas démérité. En rôle de meneur axial, James Rodrigues a mis un peu de folie mais le rempart parisien a tenu, même si Sirigu a montré quelques signes de fébrilité dans les airs. Le deuxième joker de Ranieri s’appelait Berbatov. L'entrée du Bulgare a eu son effet. Poussé dans ses retranchements, Paris a concédé l’égalisation sur une frappe excentrée de Fabinho dévié par Thiago Silva (74e). Sirigu (89e) et Subasic (90e) ont maintenu le nul. Une défaite aurait été cruelle pour les uns comme pour les autres.


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Enfin de l'ambiance à Louis-II

Souvent raillé pour sonner creux, Louis-II s'est hissé à la hauteur de l'événement, dimanche soir à l'occasion du choc Monaco-PSG (1-1). Choses vues et entendues.

Ce n’était pas la fièvre des grands soirs, mais une fois n’est pas coutume, le stade monégasque est sorti de sa torpeur ce dimanche soir. La venue du PSG n’ y est pas pour rien. Si elle n’a pas déchaîné les passions en Principauté ces derniers jours, elle a eu le mérite, pour une fois, d’habiller intégralement ce Louis-II trop souvent confondu avec un cimetière.

Des mouettes, et George Weah

Alors, sans âme Louis-II ? Celle de Michel Pastor, l’ancien président récemment décédé, a plané lors de la minute d’applaudissements qui lui a été dédiée. Quelques mouettes blanches ont également plané et rasé la pelouse, histoire de ne pas rater une miette de ce choc annoncé. La bonne idée a été de demander à Mister George Weah de donner le coup d’envoi, la légende du Liberia ayant défendu les couleurs des deux clubs. En toile de fond, un tifo rouge et blanc de circonstance. Pas dément, mais présent.

Le but précoce de Pastore a mis le feu aux poudres, enfin tout du moins dans la tribune de presse, puisqu’une altercation entre deux journalistes a failli éclater. On ne sait pourquoi. Pendant ce temps, les supporters Parisiens, environ 500, ont chanté des «On est chez nous!» Pourquoi pas, mais faut pas pousser... Dans l’autre virage, c'était moins poli avec des «Ménez Ménez on t’enc…» Pas classe. Mais fallait-il attendre autre chose ? Le but de Thiago Silva contre son camp un peu plus réchauffé l’atmosphère, un peu fraîche au niveau des températures. Mais on chipote.


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Ranieri : «On joue de malchance»

Claudio Ranieri a regretté l'ouverture du score rapide du PSG ce dimanche (1-1). En revanche, l'entraîneur de Monaco ne «regrette pas de ne pas avoir commencé avec le milieu en losange».

Claudio Ranieri (entraîneur de Monaco) : «Il y a des bons matches amicaux quand il y a deux grandes équipes ! C'était un bon match avec beaucoup d'occasions. Nous avons fait un bon match après le but. En début de match, il y avait de la tension, de la pression. J'ai demandé de presser le PSG, qui gardait bien le ballon. Après le but sur coup de pied arrêté, c'était délicat. Sur ce but, Germain, qui est le joueur le plus attentif, était trop loin de Pastore. Et Carvalho dévie le ballon. On joue de malchance. J'ai changé mon système à la mi-temps car c'était difficile dans l'axe. Ocampos a fait un grand match. Son changement est tactique. Je ne regrette pas de ne pas avoir commencé avec le milieu en losange. Le plus important est que les joueurs s'adaptent aux changements de système en cours de match. Berbatov ? Après deux entraînements, il a fait de bons débuts. Il va améliorer sa condition physique. Je suis ambitieux. Une chose est d'être ambitieux, une autre chose est de dire la vérité. Nous sommes en construction et Paris a monté son équipe. J'espère que le PSG va gagner la Ligue des champions pour le football français. Et qu'il laisse un peu de points à Monaco pendant ce temps-là.»


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Abidal : «Tout reste possible»

«Très content» du résultat du choc entre Monaco et le PSG dimanche (1-1), Eric Abidal veut «se servir de ce match nul pour avancer». Tout en rappelant que «l'objectif, c'est de jouer la Ligue des champions» l'an prochain.

«Eric Abidal, quelle analyse faites-vous de ce match face au PSG ?

Il y a eu un bon match de notre part, comme des Parisiens. On s’est créés des occasions et on a su les mettre en danger. Au final, cela s’est joué à pas grand-chose. A la fin, la partie aurait pu basculer dans le mauvais sens. Mais je suis très content de ce résultat, on n’était pas favori. Mais on a démontré que sur un match on pouvait rivaliser avec le PSG.

Avez-vous des regrets ?

On peut en avoir. On a eu des occasions. On aurait pu faire davantage la différence. Mais on n’est jamais à l’abri contre le PSG. C’est une équipe qui marque quasiment à tous les matches. Elle l’a encore prouvé sur coups de pied arrêtés.

A qui profite ce nul ?

Certainement aux équipes qui sont derrière nous. Elles grappillent des points. Mais, l’important pour nous ce soir était de ne pas se faire décrocher par Paris. On reste à cinq points et tout reste possible. Il faut se servir de ce match nul pour avancer.

«Redevenir grand comme l'AS Monaco à une certaine époque.»

Le titre est-il envisageable ?

L’objectif, c’est de jouer la Ligue des champions en fin de saison. On a fait deux bons résultats contre le PSG. Il faut retenir les bonnes choses et rectifier les moins bonnes.

Monaco est-elle déjà une grande équipe ?

Par rapport à la saison dernière, c’est une équipe de L2 qui monte en L1. On a prouvé pas mal de choses depuis le début de saison. De là à dire que l’on est très grand, je ne sais pas… L’objectif est de redevenir grand comme l’AS Monaco à une certaine époque.»


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Le PSG «espérait mieux»

Même s'il s'est dit satisfait du point pris à Monaco ce dimanche (1-1), l'entraîneur du PSG, Laurent Blanc, a soulevé une pointe de déception. Son équipe aurait dû être selon lui plus performante dans la finition avant la pause.

Dans les couloirs sinueux de Louis-II, les déçus étaient plus nombreux dans le camp des visiteurs. Paris, qui a mené pendant plus d’une heure, repart de la Principauté avec davantage de regrets. Alors que Matuidi et Sirigu, pour ne citer qu’eux, se sont félicités du spectacle offert («C’est bien pour le foot français», dixit le milieu de terrain), Blanc a tenté de relativiser le point du nul (1-1). «Si on analyse la partie dans sa globalité, on ne peux pas dire que le score ne reflète pas la physionomie du match. Faire un nul à Monaco n’est pas un mauvais résultat, même si on espérait mieux.»

Le PSG a été «supérieur» en première période alors que l’ASM s’est surtout métamorphosée après la pause. Le changement de système – retour du 4-4-2 en losange - insufflé par Ranieri a perturbé les Parisiens, moins fringants. «On s’est reposé sur cet avantage, et le bloc équipe a reculé, trop à mon goût, a regretté Blanc. Ils arrivaient à se rapprocher de notre but.» Son équipe n’est pas encore au top physiquement, elle qui s’est préparée durant la trêve au Qatar pour l’être véritablement à partir de mi-février, quand arrivera la Ligue des champions (Leverkusen - PSG le 18 février).

Blanc : «Javier était bien en jambe, avec un bon état esprit, confiant et entreprenant»

Le coach parisien aurait aimé voir son équipe tuer la partie avec un second but, histoire de se mettre à l’abri avant la pause. «On a raté le coche, car on maîtrisait», a-t-il expliqué. Ce PSG 2014 est assurément moins performant dans la finition. Celui qui, en revanche, a retrouvé des couleurs se nomme Javier Pastore. Le buteur parisien a enfin trouvé grâce aux yeux de son entraîneur. «Je l’ai trouvé bon. Javier était bien en jambe, avec un bon état esprit, confiant et entreprenant. Il a été récompensé par un but, c’est encourageant.»


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Pourquoi Monaco-PSG était un sommet

Il ne fallait pas manquer ce Monaco - PSG (1-1), grand choc du Championnat qui s'est déroulé dimanche soir à Louis-II. Il y a eu du spectacle, un but de Pastore, les débuts de Berbatov, des gardiens qui flamblent et des techniciens au point.

C'était un choc, un vrai

Ce Monaco - PSG (1-1) a été à la hauteur des attentes. Les deux équipes, qui ont fait de la possession du ballon leur philosophie de jeu cette saison, sont restées fidèles à leurs principes et elles n’ont jamais cherché à verrouiller ou jouer petit bras. Il n’y a pas eu de round d’observation et, jusqu’à l’ultime minute, où la partie aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre, tout fut ouvert. Techniquement, on a goûté à quelques gestes de classe signés Lucas, Verratti et Ocampos. Pour le PSG, ce choc fut également une bonne préparation en vue des huitièmes de finale de la Ligue des champions contre le Bayer Leverkusen.

Pour le premier but de Pastore

Javier Pastore était, côté PSG, la petite surprise du onze de départ. L’Argentin a profité du match totalement raté de Lavezzi contre Nantes (2-1) en coupe de la Ligue pour grappiller une place de titulaire, à gauche de l’attaque. Et c’est lui qui a été l’auteur du but parisien, enfin son premier en Championnat depuis le début de saison. Remplacé par Ménez au mitan de la seconde période, El Flaco a été félicité après la partie par Laurent Blanc, lequel l’a trouvé «entreprenant» et «en confiance».

Pour les débuts de Berbatov

L’histoire retiendra que Dimitar Berbatov a débuté son aventure en Ligue 1 lors du match le plus excitant de la saison. Le Bulgare, prêté par Fulham, a fait son apparition sur la pelouse de Louis-II à la 64e minute, en remplacement de Germain. S’il n’a pas marqué, sa prestation a plu à Ranieri. C’est déjà ça. «Il a fait de bons débuts, après seulement deux entraînements avec nous, a déclaré le technicien Italien. Il est très facile et possède une bonne vision du jeu. Et tout doucement, il va améliorer sa condition physique.»

Pour voir Subasic briller

Ce sommet du Championnat a davantage mis en valeur les gardiens que les attaquants. Si Rivière, côté Monaco, a vendangé deux grosses occasions en début de partie, Ibrahimovic s’est cassé les dents plus d’une fois face à Subasic, auteur de plusieurs parades décisives, dont une à la dernière minute. Ranieri était conquis : «Il a été magnifique. Devant Ibra, il a fait un grand match.» Pendant ce temps, sa doublure Sergio Romero ronge son frein…

Pour la tactique de Ranieri

Des entraîneurs, il y en a mille. Les très bons, en revanche, sont moins fréquents. Ranieri, qui a un CV long comme le bras, fait partie des techniciens respectés et admirés. Fin tacticien, il sait jouer des systèmes et s’adapter aux circonstances d’un match. Alors que son équipe était à la peine en première période, il a revu son schéma tactique à la pause, en passant d’un 4-4-2 traditionnel à un 4-4-2 en losange, avec Rodriguez en meneur axial. «Chaque match est différent, a-t-il expliqué. Il est juste important que les joueurs soient familiers de mes changements et de ma philosophie. Savoir changer de système est très important, comme c’est le cas au basket. Le foot doit faire pareil.» C’est à dire moins rigide.


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Deux millions devant ASM-PSG

La rencontre entre Monaco et le PSG (1-1) a bien marché dimanche soir sur Canal Plus. Deux millions de personnes (soit 34% des abonnés) étaient devant leur télévision. Pour rappel, le Classique d'octobre dernier entre l'OM et le PSG avait fait une audience de 2,8 millions.


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Van der Wiel tacle les jeunes Français

Grégory Van der Wiel a donné de l'écho aux propos de Carlo Ancelotti, qui avait raillé le professionnalisme des footballeurs français. « Aux Pays-Bas, les jeunes sont beaucoup plus consciencieux, la mentalité est très stricte, a expliqué le latéral droit néerlandais dans le Journal du Dimanche. Une minute de retard (à l'entraînement) et tu as une amende. A Paris, un jour, je suis arrivé deux minutes en retard, je stressais. Dix minutes après, je vois débarquer des mecs, tranquilles, en train de rigoler. Les jeunes sont toujours en train de se marrer. (...) C'est comme si, le foot, ils n'en avaient pas grand-chose à faire. » L'ancien de l'Ajax ne va pas se faire que des amis dans le vestiaire...


L'Equipe.fr


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Varino
posté 11/02/2014 07:39
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Quand Ibra n’est pas magique, Paris non plus

Lorsque le géant suédois faiblit, comme à Monaco, dimanche, peu de joueurs du PSG semblent en mesure de prendre le relais. Surtout en l’absence d’Edinson Cavani.


Aussi surprenant cela puisse-t-il paraître, il arrive que Zlatan Ibrahimovic traverse une rencontre sans but. Quand cette situation se produit, comme à Monaco (1-1), dimanche, il se peut que l’international suédois se crispe, s’agace et déplore qu’aucun attaquant parisien ne prenne vraiment le relais. Edinson Cavani blessé à la cuisse droite et absent encore au moins deux semaines, les joueurs à vocation offensive du PSG peinent à marquer. À eux deux, Ibra et Cavani ont inscrit 44 % des buts de leur équipe toutes compétitions confondues et 56 % en Championnat (31 sur 55, soit 18 plus 13). Lucas n’en a mis que trois, Lavezzi quatre, Pastore et Ménez deux seulement et, à part celui de Pastore, dimanche, en Principauté, et ceux de Lavezzi contre Nantes (2-1, le 25 août) et l’AC Ajaccio (2-1, le 11 janvier), aucun ne présentait un caractère décisif.

PIRES : « PASTORE EST MAL UTILISÉ »

« Je suis un peu inquiet concernant l’aspect offensif de Paris, convient Alain Roche, consultant pour Orange. Je ne vois pas qui peut se substituer aux deux stars lorsqu’elles sont absentes ou moins bien. Lucas est plus passeur que buteur. Lavezzi est un monstre de générosité mais d’une incroyable inefficacité devant le but. Pastore est très bon dans la dernière passe, très disponible mais ce n’est pas un buteur non plus. Il n’y a pas à Paris trois attaquants capables de pallier les absences de l’autre, comme c’est le cas, par exemple, avec Negredo, Dzeko et Agüero à Manchester City.» ÀMonaco, Lucas et Pastore ont diffusé des signes de montée en puissance mais demeure un doute sur leur capacité à rester performants dans la durée. «C'est dommage que, balle au pied, Lucas s'entête toujours à revenir vers l'intérieur, là où il y a beaucoup de monde, surtout qu'il part en général loin du but », regrette Pierre Dréossi. Même s’il apprécie la capacité du Brésilien à éliminer, qu’il trouve Lavezzi «intéressant par ses efforts » et sa façon «de provoquer et de déséquilibrer » , l’ancien manager général de Rennes estime que « le PSG n’a pas de Ribéry ou de Hazard pour jouer sur le côté. Un joueur comme (Adnan) Januzaj, de Manchester United, serait parfait à Paris» .

Les statistiques viennent d’ailleurs conforter la vision de Roche et Dréossi. Depuis le début de l’année 2014, Ibra et Cavani ont frappé 4,8 et 4,3 fois et cadré 3 et 1 fois par match en moyenne (*). Elles tombent à 1,4 tir pour Lucas, 1,5 pour Lavezzi et 1,2 pour Pastore, qui cadrent chacun moins d’une fois par rencontre.

Jusqu’à présent, Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, insiste avec le schéma en 4-3-3 parce qu’il offre à sa formation un meilleur équilibre. Mais face à l’inconstance des joueurs qui viennent compléter le duo suédo-uruguayen depuis le début de saison, repenser le système pourrait être une option. Robert Pires imagine Pastore derrière les deux attaquants : « Selon moi, il est mal utilisé. Pour jouer sur un côté, il faut aller vite. En revanche, l’Argentin joue à deux, trois touches de balle, avec une bonne qualité de passe, il n’en rajoute pas et fait jouer les autres.»

L’arrivée de Yohan Cabaye, capable d’évoluer en meneur, permet aussi au PSG d’avoir de l’allure avec un milieu en losange, Cavani et Ibra en pointe. Il présenterait l’avantage de faire jouer l’ancien attaquant de Naples à son poste et d’avoir, avec Cabaye, un autre joueur capable de frapper au but. Et de cadrer.


L'Equipe


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Homer
posté 11/02/2014 18:06
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Faut-il s'inquiéter pour Paris ?

Depuis quelques semaines, le PSG ne domine plus vraiment son sujet. Au moment de retrouver la Ligue des champions (mardi prochain à Leverkusen), de nombreuses questions se posent sur l'attaque parisienne, le niveau des remplaçants mais aussi la condition physique des joueurs parisiens. Etat des lieux.

Une attaque en berne

L'attaque parisienne connaît un gros passage à vide depuis le début de l'année.
A l'exception de Zlatan Ibrahimovic, qui maintient un niveau exceptionnel (8 buts), les cinq autres attaquants (Cavani, Lavezzi, Lucas, Ménez et Pastore qui a aussi été utilisé comme milieu de terrain) n'ont inscrit que 27 % des buts parisiens. Soit 6 réalisations sur 22 depuis début janvier (2 buts pour Cavani, 2 pour Lavezzi et 2 pour Pastore). L'inefficacité parisienne, souvent pointée du doigt par Laurent Blanc, est directement indexée sur l'indigence de ses attaquants. L'entraîneur parisien ne peut plus compter sur son duo Ibra-Cavani, puisque l'Uruguayen a traversé un mois de janvier compliqué avant de se blesser le 31 janvier face à Bordeaux. Dans ce contexte, on ne peut que redouter une absence prolongée du Suédois en délicatesse avec son dos ces derniers jours.

Un physique défaillant

Depuis quelques matchs, les partenaires de Thiago Silva n'affichent pas la grande forme. Certes, l'hiver et ses terrains gras ne jouent pas en faveur d'une formation parisienne qui cherche à produire du jeu. « On est un peu moins bien physiquement, mais ce n'est pas illogique après le travail que l'on a effectué et le nombre de matchs que l'on a joués, souligne Laurent Blanc. Ces matchs pèsent psychologiquement et dans les organismes. Maintenant, il faut se replonger dans la Ligue des champions, qui est très importante. Je pense que, d'ici là, on sera mieux physiquement que ce que l'on est actuellement. C'est programmé pour, après c'est difficile de dire exactement quel jour et à quelle heure. »

Un jeu moins fluide

C'est une conséquence des deux points abordés précédemment. Paris se repose trop sur sa possession de balle et peine à changer de rythme pour se montrer dangereux dans les 30 derniers mètres. Le match à Nantes en Coupe de la Ligue en est la parfaite illustration. Ce jeu moins abouti est aussi la conséquence d'une chute de régime de certains joueurs. Les latéraux, Maxwell et Van der Wiel, ont baissé de pied alors qu'ils occupaient une place primordiale dans le système de jeu. Sans démériter, le trio du milieu de terrain est aussi un peu moins souverain. C'est d'ailleurs quand Monaco a décidé de bloquer les Parisiens dans le coeur du jeu qu'il les a fait reculer.

Un banc sans ressources

Lors de la première partie de la saison, chacun a pu mesurer la qualité du banc et la capacité des remplaçants à répondre présent. C'est un peu moins vrai en ce début d'année. En défense, Marquinhos ne dégage pas une sérénité à toute épreuve. Mais, encore une fois, c'est devant que le bât blesse. Face à Monaco, Ménez et Lavezzi ont été incapables de faire la différence après leur entrée en jeu. Il est toujours compliqué de se montrer décisif dans ce genre de matchs, mais c'est aussi ce que l'on demande aux remplaçants à ce niveau de la compétition. Entre ceux qui se reposent sur leur talent et ceux qui affichent des lacunes, Blanc a du mal à mobiliser les coiffeurs ces dernières semaines. Il risque pourtant d'avoir besoin d'eux en Ligue des champions.


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Eric Carrière : « Les joueurs sont au petit trot »

Le consultant de Canal + jette un regard lucide sur les difficultés que connaît actuellement le PSG.

Le PSG est-il en perte de vitesse ?

Eric Carrière. On ne va pas faire la fine bouche. J'aime leur façon de jouer. Mais on sent, ces derniers temps, qu'ils sont davantage obnubilés par la conservation de la balle que par la volonté de faire mal à l'adversaire.
Face à Monaco dimanche, on a vu plusieurs fois Maxwell ou Van der Wiel avoir le ballon sans qu'aucun coéquipier vienne proposer de solutions. Il y a moins de sprints, d'appels en profondeur, de changements de rythme qui faisaient leur force en début de saison.

Est-ce un problème physique ?

C'est peut-être une explication, les joueurs sont au petit trot. Au mois d'août, ils étaient également poussifs avant d'être exceptionnels ensuite. Ils n'ont plus leur faculté d'accélération et ont moins d'occasions. C'est cela qui fait douter les adversaires. Mais s'ils retrouvent un peu d'allant physique, ça va aller.

En l'absence de Cavani, le rendement des remplaçants est-il en cause ?

C'est un problème de riche car il n'y a pas beaucoup d'équipes qui ont l'effectif de Paris. Mais c'est le domaine où le PSG a une marge de progression dans les prochaines années. C'est vrai que Cavani amène de l'accélération dans le jeu sans ballon en étirant l'adversaire par ses appels en profondeur. Lucas, Ménez ou Lavezzi préfèrent, de leur côté, avoir le ballon dans les pieds. Le défaut de Ménez est qu'il est très talentueux, mais pas toujours impliqué. Comme lui, Pastore se repose trop sur son talent. Lavezzi ou Lucas, tu peux leur reprocher leur prestation, mais pas leur attitude. Lucas a plein de défauts, mais il est toujours à fond. C'est une question d'état d'esprit.


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Ligue des champions : sanction levée pour Laurent Blanc

Selon des sources proches de l'UEFA, Laurent Blanc sera bien sur le banc de touche du PSG, mardi prochain en Ligue des champions, face au Bayer Leverkusen. Suspendu initialement pour une rencontre ferme par la commission de discipline de l’UEFA, l'entraîneur du PSG a vu sa sanction commuée en appel, ce mardi, en deux matches avec sursis.

La commission de discipline le tenait pour responsable des retards répétés de ses joueurs au retour des vestiaires, lors de trois rencontres de Ligue des champions cette saison. Une délégation du PSG, sans Laurent Blanc, s’est déplacée mardi matin à Nyon, au siège de l’instance continentale. Les arguments développés ont eu un écho favorable et permettront à l’entraîneur d’officier au plus près de ses joueurs lors du 8e de finale aller.


Le Parisien.fr

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Ibrahimovic soigne son dos

Au lendemain du match nul à Monaco (1-1) et après un retour dans la nuit de dimanche à lundi à Paris, Laurent Blanc avait donné une journée de repos à ses joueurs hier. Huit d'entre eux sont pourtant venus au camp des Loges dans la matinée pour se décrasser ou recevoir des soins. C'est le cas de Zlatan Ibrahimovic. Dimanche, en quittant la principauté, le Suédois a reconnu que son dos le faisait beaucoup souffrir.

Hier matin, il est passé entre les mains de « son » kiné, l'Italien Dario Fort. Même si le club n'a pas communiqué sur la durée de son indisponibilité ou sur la gravité et la nature de sa blessure, il est possible que, dans la perspective du rendez-vous de Ligue des champions mardi prochain à Leverkusen, le meilleur buteur de la Ligue 1 soit laissé au repos vendredi pour la réception de Valenciennes. Les autres blessés parisiens -- Jallet, Cavani et Camara -- étaient aussi là hier matin. L'Uruguayen a repris le footing le week-end dernier et l'évolution de sa blessure suit son cours normalement.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 12/02/2014 11:51
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Comment Blanc a évité sa suspension par l'UEFA

Laurent Blanc ne manquera donc pas le rendez-vous le plus important de sa carrière parisienne. Hier, la commission d'appel de l'UEFA a commué la suspension d'un match ferme qui touchait l'entraîneur en une peine de deux matchs avec sursis, assortie d'une période probatoire d'un an.

Blanc pourra donc s'asseoir sur le banc de touche du PSG mardi 18 février, lors du huitième de finale aller de Ligue des champions sur le terrain du Bayer Leverkusen. Le club, condamné en première instance à payer une amende de 10 000 EUR, n'avait pas fait appel.

L'entraîneur n'est pas responsable des retards

A l'origine, une série de retards de la part des joueurs parisiens, au retour de la mi-temps, lors de trois matchs de Ligue des champions. Deux ou trois minutes, rien de grave à chaque fois, mais juste assez pour s'attirer les foudres de l'UEFA qui ne plaisante pas avec le quart d'heure réglementaire accordé entre la fin de la première période et le début de la seconde. A la suite de l'audition hier, on y voit aujourd'hui un peu plus clair sur les conditions dans lesquelles ces défauts de ponctualité sont intervenus.

Début octobre, à la mi-temps de PSG - Benfica, il semblerait que Zlatan Ibrahimovic se soit un peu trop éternisé dans son vestiaire sans que personne n'ose le presser. Quelques semaines plus tard, à l'occasion du match PSG - Olympiakos, la faute aurait relevé cette fois d'un défaut d'organisation au moment de la remise des équipements utilisés en deuxième période. Enfin, lors de Benfica - PSG, troisième et dernier match incriminé par l'UEFA, le retard était lié à un rappel tardif de l'ensemble des joueurs.

Face à la commission d'appel, le défenseur de Blanc s'est employé hier à casser le lien de responsabilité entre l'entraîneur et ses joueurs. « L'avocat du PSG (ndlr : Me François Klein) a démontré que les règlements disciplinaires de l'UEFA ne précisaient pas que l'entraîneur était LE responsable de la ponctualité de ses joueurs », nous a confié un témoin de l'audition.


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Le PSG en Asie cet été

Trophée des champions à Pékin oblige le 2 août, le PSG travaille à l'organisation d'une tournée en Asie fin juillet. Dans un premier temps, le club parisien pensait n'y aller qu'en 2015, mais l'organisation en Chine du match entre le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France l'a poussé à revoir ses plans. Les dirigeants envisagent de disputer des matchs amicaux à Hongkong et/ou à Singapour.

Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint parisien, s'est récemment rendu dans la région. Enfin, pour son premier stage de préparation début juillet, le staff parisien hésite entre l'Autriche et la Bretagne.


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Argentine : l'oncle de Lavezzi (PSG) assassiné

L'oncle d’Ezequiel Lavezzi, l’attaquant argentin du PSG, a été assassiné, ce mardi, non loin de Rosario, en Argentine. Selon le media argentin La Capital, le corps de Jorge Lavezzi a été retrouvé peu avant 8 h du matin dans une camionnette à Villa Gobernador Galvez, près de la rivière, Rio Parana.
Il a été tué d’une balle dans la tête alors qu’il allait acheter du poisson pour son commerce. Une route qu'il prenait régulièrement selon le media local.

L'identité de Jorge Lavezzi a été confirmé par les autorités locales. Elles ont par ailleurs précisé que le corps avait été retrouvé avec une balle dans la tête.


Le Parisien.fr


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