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17/12/2013 10:50
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#5841
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris évite un crack Le PSG a évité Manchester City et Arsenal pour hériter du Bayer Leverkusen. Un tirage facile ? C’est avec satisfaction et sérieux que le PSG a accueilli le tirage au sort de son 8e de finale. Ce sera donc le Bayer Leverkusen, aller en Allemagne le 18 février, retour au Parc le 12 mars. La satisfaction vient surtout d’avoir évité Manchester City et Arsenal, les deux plus gros clients dans le chapeau des 2es de groupes, le PSG ayant terminé 1er devant l’Olympiakos. Le sérieux, c’est la conscience d’avoir hérité d’une équipe dotée d’un gros collectif, sublimée par quelques individualités (Kiessling, meilleur buteur allemand la saison passée, Sam, Son). Théoriquement, Paris est plus fort. Une élimination serait un échec colossal, vu les ambitions déclarées des Parisiens et le nom de l’adversaire, qui n’est pas un ténor européen. « On va regarder un peu plus que d’habitude le championnat allemand, note Laurent Blanc. Je les ai vus contre Manchester United, ils avaient perdu 0-5, mais ce n’était pas leur meilleur match. C’est une équipe de qualité, même si elle est loin du Bayern. » Avec sa fraîcheur et sa franchise habituelles, Adrien Rabiot résume tout : « Il faudra faire attention. Ce ne sont pas des rigolos, ils sont 2es de leur championnat, avec beaucoup de qualités. » Du côté allemand, une forme d’euphorie baigne le discours. « C’est un énorme défi que nous acceptons volontiers. On attend ces matchs avec impatience », commente Simon Rolfes, le capitaine du Bayer, international allemand. Paris devra faire la différence à l’aller parce que le Bayer s’exporte bien et dispose à l’extérieur d’une bonne défense. A domicile, il avance un profil qui peut faire peur à Paris mais aussi le servir. On s’explique : le jeu tout en vitesse peut faire voler en éclats ponctuellement le PSG, qui n’aime pas être bousculé, mais peut aussi libérer des espaces pour les coéquipiers d’Ibra et de Cavani. « C’est une équipe très athlétique, au même niveau que Dortmund. Ils sont doués avec le ballon et très, très rapides en contre-attaque », souffle Claude Makelele, l’un des adjoints de Blanc. Neutre, l’ancien Marseillais Klaus Allofs, directeur sportif de Wolfsburg (5e de Bundesliga), se montre plutôt rassurant… pour Paris : « Le PSG est favori. En championnat, Leverkusen ne se battra pas jusqu’à la fin avec le Bayern, mais il sera à la lutte pour le podium avec le Borussia Dortmund. C’est vraiment costaud. » Citation Ce qu’il faut savoir sur le Bayer Jamais champion d’Allemagne depuis la création du championnat en 1904, le TSV Bayer 04 Leverkusen fait toutefois partie des meilleurs clubs de Bundesliga. Décryptage d’un adversaire que Paris devra prendre au sérieux. Des résultats meilleurs que jamais A une journée de la trêve hivernale, Leverkusen est le dauphin du Bayern Munich en tête de la Bundesliga. Le futur adversaire du PSG fait preuve d’une régularité impressionnante et sa victoire à Dortmund (1-0) voilà dix jours a marqué les esprits en Allemagne. Jamais encore après seize journées, il n’avait compté autant de points (37). Il est même avec Fribourg le seul club à avoir tenu en échec le Bayern (1-1) depuis le début de la saison. Mais cette équipe est capable du meilleur comme du pire. En Ligue des champions, si elle a battu à deux reprises la Real Sociedad (2-1, 1-0) et qu’elle a atomisé le Shakhtar Donetsk (4-0), elle a aussi encaissé neuf buts face à Manchester United (2-4, 0-5) qui est pourtant loin de son meilleur niveau. Le Bayer est également toujours en course en Coupe d’Allemagne où il défiera Kaiserslautern (D2) en quarts de finale. Un entraîneur finlandais fin tacticien Après avoir été entraîneur en binôme avec Sascha Lewandowski la saison passée pour emmener Leverkusen sur le podium (3e), Sami Hyypiä est devenu le seul responsable de l’équipe première depuis l’été dernier, lui qui avait terminé sa carrière de joueur au Bayer en mai 2011. Il s’agit donc de sa première année comme technicien après avoir opéré comme entraîneur adjoint en sélection de Finlande. L’ancien défenseur central de Liverpool (1999-2009) apporte surtout sa rigueur, sa discipline et sa sérénité à ses hommes. S’il manque encore d’expérience à son poste, il fait l’unanimité et les résultats plaident pour lui. Toujours debout pendant les matchs, il parle peu, mais à bon escient. Excellent tacticien, il exige avant tout de ses joueurs d’être sans arrêt concentrés et de ne jamais rien lâcher, à l’image du joueur qu’il a été pendant une décennie chez les Reds. Une équipe portée vers l’offensive Le Bayer évolue dans un schéma en 4-3-3. Résolument porté vers l’offensive, il joue vite vers l’avant en insistant sur les ailes. Son gardien de but Bernd Leno est le plus régulier d’Allemagne derrière Manuel Neuer (Bayern) et sa charnière centrale formée par l’ancien Montpelliérain Emir Spahic et l’international turc Ömer Toprak est solide. Derrière le Bayern, Leverkusen possède la défense la plus imperméable du championnat allemand avec seulement 15 buts encaissés en seize rencontres. Ses milieux défensifs Rolfes, Bender et Castro sont polyvalents et imprévisibles, alors que son attaquant de pointe, Stefan Kiessling, ignoré par le sélectionneur allemand Joachim Löw depuis le Mondial 2010, reste le buteur allemand le plus prolifique de ces trois dernières années. Seul le poste d’arrière gauche constitue son principal point faible. Il est d’ailleurs possible que les dirigeants recrutent un latéral cet hiver. Citation Rudi Völler : « Nos chances ne sont pas grandes » Directeur sportif du Bayer Leverkusen depuis 2005, Rudi Völler est heureux de voir son club défier le PSG. L’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille (1992-1994), club avec lequel il a remporté la plus prestigieuse des compétitions européennes en 1993, ne cache pas son admiration pour les Parisiens. Avant le tirage au sort, votre président Michael Schade souhaitait tomber sur le PSG. Etait-ce aussi votre cas ? Rudi Völler. Nous voulions Paris car c’est un tirage excitant et c’est une équipe que nous n’avons encore jamais rencontrée dans toute notre histoire. Mais nous avons conscience que notre mission s’annonce délicate. Le PSG possède une équipe extraordinaire. La saison passée, elle avait déjà été solide, mais cette saison elle a encore franchi un cap. Il n’y a qu’à voir ses individualités. Ibrahimovic représente-t-il le danger numéro un ? Le PSG, ce n’est pas que Zlatan Ibrahimovic. Il y a aussi Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi ou Thiago Silva qui sont des joueurs redoutables. Mais Ibra inscrit des buts sensationnels et il est actuellement dans une forme étincelante. Quel sera votre objectif au match aller ? Déjà, nous aimerions montrer un visage beaucoup plus séduisant que face à Manchester United (0-5, 27 novembre) en phase de poules. Mais je suis confiant, nous allons faire meilleure figure et mieux tenir le coup. Nous avons une petite chance et nous allons tout faire pour tenter de la saisir. Justement, à combien estimez-vous les chances de qualification pour les quarts de finale ? Elles ne sont pas grandes mais avec de la confiance et beaucoup d’humilité, nous pouvons créer la surprise. Notre match référence, c’est à Dortmund (1-0) il y a dix jours en championnat. Si nous jouons avec autant de discipline et de solidarité, nous aurons un coup à jouer. Ce PSG a-t-il le potentiel pour gagner la Ligue des champions dès cette saison ? Il fait assurément partie des principaux prétendants, à l’instar du FC Barcelone et du Real Madrid. Mais, à l’heure actuelle, le Bayern Munich reste mon favori numéro un. C’est la meilleure équipe d’Europe. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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18/12/2013 12:41
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Le Parisien que tout le monde adore Arrivé l’été dernier au PSG, l’attaquant uruguayen Edinson Cavani fait l’unanimité chez les acteurs et observateurs de la L 1: une sorte de joueur idéal d’un point de vue technique et collectif. « IBRA, C’EST LE GESTE impossible, Cavani, c’est le geste juste.» La meilleure formule pour qualifier le duo magique du PSG, l’un des plus prolifiques sur la scène européenne (*), est de Sonny Anderson, l’ancien attaquant de Lyon et du FC Barcelone. Ibra reste la grande star du PSG. Mais, en l’espace de cinq mois, l’attaquant uruguayen (26 ans), plus discret, a séduit tout le monde par son style de jeu, sa grinta. L’ancien Napolitain (2010-2013), recruté en juillet dernier pour 64 M€, ce qui fait de lui le joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1, passe même pour l’attaquant moderne parfait et le modèle à suivre. AVEC LUI, LE PSG MARQUE PLUS... Avec douze buts en dix-huit matches de L 1, Cavani poursuit sur les bases de sa dernière saison à Naples qu’il a quitté avec le titre de meilleur buteur de Serie A (29). Sa technique est plus classique que celle d’Ibra. L’Uruguayen n’invente pas de geste. Mais, comme lui, c’est un redoutable chasseur de buts, capable de marquer à tout moment: dans l’axe, sur un côté, des deux pieds, de la tête, de près, de loin, en renard des surfaces ou en solo, à l’image de son sublime enchaînement dans la surface contre Bastia (4-0, le 19 octobre), où il effaça d’abord, d’un crochet, Cioni puis, d’une roulette, Landreau, avant de marquer dans l’angle fermé. Le PSG de Laurent Blanc marque plus que le PSG de Carlo Ancelotti : 42 buts au lieu de 33 après 18 journées. ... LE PSG EST PLUS COLLECTIF Mais l’influence de l’Uruguayen ne se limite pas à un total de buts plus flatteur. Si le jeu parisien paraît plus abouti cette saison, Blanc le doit aussi à Cavani. «Quand ses coéquipiers voient le travail immense et les courses incessantes qu’il accomplit, comment voulez-vous qu’ils n’aient pas encore plus envie de courir et de se défoncer ? » ,remarque l’entraîneur messin Albert Cartier, leader de L 2. Pour Loïc Perrin, Cavani exerce même une influence positive sur Ibra. « Je préfère Ibrahimovic cette année, juge le capitaine de Saint-Étienne. Il joue beaucoup plus pour l’équipe et il est encore plus efficace. L’arrivée de Cavani y est sans doute pour quelque chose. Elle explique aussi que le PSG est un ensemble cette saison.» «Cavani est un des facteurs prépondérants de l’attitude plus impliquée des Parisiens », assure Hubert Fournier, l’entraîneur de Reims. «Lors de la présentation vidéo aux joueurs, on avait insisté sur le travail défensif qu’il faisait sur le côté droit, confie Rémi Garde, le coach de Lyon. C’est un exemple, notamment pour les plus jeunes.» Cartier souscrit : «C’est le type même du joueur qui met ses qualités individuelles, qui sont énormes, au service du collectif. » « Il a un énorme volume de jeu, témoigne Philippe Montanier, l’entraîneur de Rennes. Mais, en plus d'être talentueux, il a une mentalité irréprochable. Il est capable d'aller tacler, défendre, de jouer arrière gauche. Vous le mettez où vous voulez, il est toujours à cent pour cent. » Jocelyn Gourvennec, le technicien de Guingamp, résume : « C’est la recrue la plus collective du PSG depuis très longtemps.» ... LE PSG COURT PLUS Cavani impressionne par son jeu sans ballon. donc «C’est aussi un attaquant moderne, avec une grosse activité, mais il est aussi très intéressant dans le jeu sans ballon et les appels profonds » , estime Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France. Un attaquant obsédé par le but, racé, mais aussi un premier défenseur, qui « couvre plusieurs postes (Deschamps). » «Il fait de grands appels, il est rapide, vif et saute haut. Il bouge très bien. Il demande surtout des appels en profondeur et ce n’est pas bon pour les défenseurs », observe Philippe Mexès, le défenseur de l’AC Milan. Cavani parcourt plus de dix kilomètres par match et sa vitesse de pointe peut flirter avec les 35 km/h. C’est un marathonien et un sprinteur à la fois, qui aime répéter les efforts pour évoluer en rythme et en mouvements. «Il se déplace super bien, il a des capacités physiologiques très importantes et une volonté de fer, apprécie Gourvennec. C’est l’avant-centre le plus complet de la L 1.» «C'est le très haut niveau, poursuit Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas à Lyon et meilleur buteur français de l’histoire du Championnat (255). D'autres attaquants se cachent, mais lui va toujours faire l'effort. Pour ces joueurs, on ne parle pas assez de leurs qualités athlétiques. Comme Ronaldo, Cavani est capable d'aller vite longtemps. Quand il marque à Rennes (3-1, samedi dernier), il a la lucidité pour bien enrouler alors qu'il vient de faire deux gros efforts à la 91e minute. » L’entraîneur de Chelsea, José Mourinho, le compare carrément à son attaquant «modèle», Didier Drogba. ... LE PSG A DEUX AVANTS-CENTRES Sans Ibra, suspendu ce soir face à Saint-Étienne, Cavani occupera seul l’axe de l’attaque. Son poste préféré, celui qu’il occcupait à Naples. Pour Lacombe, « c'est d'abord un joueur d'axe même s'il a la puissance et la capacité de répéter des courses pour jouer sur le côté. Mais il est très complémentaire d’Ibrahimovic ». Pour Willy Sagnol, le positionnement à droite plutôt que dans l’axe de Cavani est «un faux débat ». Parce qu’il évolue à ce poste en sélection uruguayenne avec Luis Suarez, mais pas seulement. « C’est un attaquant qui se déplace beaucoup et qui marque la plupart de ses buts dans l'axe, si on regarde bien », relève le sélectionneur des Espoirs et manager des sélections nationales. Kévin Constant, le défenseur de l’AC Milan, précise: «Il aime beaucoup partir du côté pour rentrer vers l’intérieur. Ce qui gêne le défenseur latéral, parce que cela l’empêche de monter un peu plus. » Cavani n’évolue donc pas totalement contre nature. Certains prédisaient une guerre des ego avec Ibra, mais elle n’a pas eu lieu, pour l’instant. «Un joueur de son niveau, avec forcément un gros ego, j’en connais plus d’un qui n’aurait pas accepté ou l’aurait fait à reculons, apprécie Claude Puel, le technicien de Nice. Cavani, c’est un bonheur pour unentraîneur. Pour la paix du vestiaire, il est parfait. » Mais, attention, avoir le sens du collectif ne signifie pas nécessairement manquer de caractère. Hassan Yebda, qui fut son coéquipier à Naples en 2010-2011, rappelle cette anecdote : « Un jour, contre Lecce, il avait poussé une gueulante. Mais, à cinq minutes du coup de sifflet final, il n’avait toujours pas reçu de bon ballon. Alors, il a récupéré le ballon dans notre moitié de terrain, dribblé trois joueurs et logé une frappe en pleine lucarne. C’était vraiment grand!» Citation Il roule en Ferrari et aime la pêche L’Uruguayen s’autorise quelques plaisirs mais mène une vie plutôt discrète et ne badine pas avec l’hygiène de vie. C’EST UN « MATADOR » à 64 M€ mais qui, en dehors du terrain et de la route – il roule en Ferrari 458, rouge, évidemment – n’aime pas la lumière. Sûr de lui mais réservé, voire introverti, Edinson Cavani cultive la discrétion. L’Uruguayen, qui ne parle pas encore le français, s’est rapidement fondu dans la vie du groupe parisien, comme s’il était un joueur lambda. À l’extérieur, ses obligations médiatiques, que ce travailleur perfectionniste n’apprécie pas mais qu’il remplit avec professionnalisme, se bornent à une communication rodée et lisse. Depuis quelques semaines, l’attaquant a quitté le luxueux hôtel Bristol du VIIIe arrondissement où il logeait depuis son arrivée dans la capitale, pour s’installer à Neuilly-sur-Seine. Avec pour voisins Zoumana Camara, Ezequiel Lavezzi ou Javier Pastore. En compagnie des deux Argentins, côtoyés à Naples pour le premier et à Palerme pour le second, mais aussi de Marco Verrati, il lui arrive de dîner dans certains restaurants chics et feutrés. Mais l’Uruguayen, qui ne badine pas avec l’hygiène de vie et la préparation, s’interdit l’alcool et évite tous les excès. Religieux, de confession catholique évangélique, il fait partie de l’association les Athlètes du Christ, comme le Milanais Kaka et de nombreux footballeurs sud-américains. Ces derniers mois, certains médias lui ont prêté une relation avec Miss Uruguay, Micaela Orsi. Mais Cavani protège minutieusement sa vie privée. Divorcé depuis mai dernier et père de deux enfants, Bautista et Lucas, l’attaquant du PSG vit donc officiellement seul à Paris, même si un homme aux cheveux longs argentés et lunettes de soleil le suit partout : Bepe, son factotum et confident. Son demi-frère, Walter, et sa mère lui rendent aussi visite. Son autre passion, c’est la pêche à la ligne qu’il pratique avec son père, au pays. Un point commun avec Ibra et Maxwell. Il en a un autre, avec Emmanuel Petit. Comme le champion du monde 1998, « Edi » a une petite coquetterie : la coiffure. Avant et après chaque match, chaque entraînement, l’attaquant se coiffe longuement. Une manie devenue rituelle qui participe aussi à sa concentration. Citation Une nouvelle chance pour eux Jérémy Ménez et plusieurs remplaçants vont avoir une occasion supplémentaire de montrer qu’ils peuvent être utiles au PSG. LAURENT BLANC alignera un onze de départ remanié, ce soir, contre Saint-Étienne. Aux absences d’Ibrahimovic et d’Alex, suspendus, s’ajoutent les forfaits de Maxwell (côtes) et Jallet (mollet). Dimanche, pour le dernier match de Championnat avant la trêve, contre Lille, l’entraîneur du PSG pourrait aussi faire tourner son effectif dans une certaine mesure et donner une nouvelle fois une chance aux remplaçants. Ce devrait être l’occasion pour Ménez – préféré à Lavezzi, alors que Lucas sera aligné sur le côté droit – de montrer davantage que lors de ses prestations, insuffisantes, contre l’Évian-TG (0-2, le 4 décembre), en L 1, et Benfica (1-2, le 10 décembre), en C 1. Au milieu, Verratti devrait être laissé aussi au repos, au profit de Rabiot ou Pastore. Si l’Argentin n’est pas titularisé, il devrait entrer en jeu en fonction du scénario du match. Douchez sera, lui, titularisé pour la première fois de la saison à la place de Sirigu. Le gardien n° 2 du PSG devrait également disputer la Coupe de France, dès janvier. Citation B*****z consultant parisien ? FABIEN B. pourrait rejoindre le PSG comme « consultant gardien » en janvier. Le champion du monde 1998 aurait pour fonction de conseiller ponctuellement tous les gardiens du PSG, du centre de formation jusqu’à l’effectif professionnel. Son arrivée pourrait être officialisée lors du stage de reprise du PSG à Doha, du 28 décembre au 3 janvier prochain, comme l’a révélé France Football, hier. B. avait déjà occupé cette fonction lorsque Laurent Blanc était sélectionneur de l’équipe de France (2010-2012). Cette piste avait déjà été évoquée par l’entraîneur parisien lorsqu’il avait réfléchi à la composition de son staff, fin juin dernier (voir L’Équipe du 22 juin). Mais après le départ de Gilles Bourges, c’est finalement Nicolas Dehon qui s’était engagé pour entraîner Sirigu et Douchez. Sacré champion de France de course GT FFSA, le 27 octobre, B. s’est reconverti dans une carrière de pilote automobile, difficilement conciliable avec un poste de préparateur des gardiens à temps complet. En échange de sa mission de consulting, le Qatar pourrait offrir à B. un nouveau contrat de sponsoring pour notamment disputer les prochains 24 Heures du Mans que l’ancien gardien de l’OM rêve de disputer. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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19/12/2013 00:53
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Citation Blanc : «Il y a tout eu dans son match» Laurent Blanc a rendu hommage à Edinson Cavani, auteur d'un doublé, après la qualification du PSG face à Saint-Etienne en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. «Il a fait un grand match», a insisté le technicien qui se serait, en revanche, bien passé de la prolongation. Laurent Blanc (entraîneur du Paris SG) : «On peut penser que le fait d'avoir gagné fera récupérer un peu plus vite, même s'il y a eu une débauche d'énergie importante. Saint-Etienne a été coriace, comme d'habitude, mais on a fini par battre cette équipe qui nous donne du fil à retordre. Cavani a fait un grand match. Il y a tout eu dans son match. Il a combattu comme toujours. Techniquement, je crois qu'il a fait un très, très bon match. Et comme pour tout buteur, il faut que ça se finalise par des buts, et là il en met deux. C'est un grand match de sa part mais globalement on a fait un bon match. On aurait aimé finir dans le temps réglementaire mais Saint-Etienne y a cru et a été récompensé par son but. De Cavani je retiens ses deux buts. Je veux bien qu'il défende, ça fait plaisir à l'équipe et au public, mais c'est les deux buts que je retiens. On ne peut pas lui dire d'en faire moins, c'est dans sa nature. Si ça peut amener toute l'équipe à être aussi disciplinée, motivée et concernée par le replacement défensif, je suis preneur. «Il y avait des crampes, un qui avait mal à la cuisse, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Au moins on a gagné.» Bien sûr, on aurait aimé ne pas faire la prolongation, mais voilà. Il y avait des crampes, un qui avait mal à la cuisse, mais qu'est-ce qu'on peut faire ? Au moins on a gagné. On essaie de faire tourner, surtout au milieu. On a quelques petits problèmes comme tous les clubs. Mais on est le PSG et on veut gagner tous les matches. Ce match n'était pas évident. Je pense que les joueurs étaient vraiment concernés. Il y avait beaucoup de joie dans les vestiaires. Ils voulaient vraiment battre cette équipe. La Coupe de la Ligue est un objectif, peut-être pas le premier mais c'est un objectif. Moi je n'avais pas de sentiment de revanche. Il n'y a pas que le PSG qui a du mal contre eux. C'est une des bonnes équipes du Championnat, dure à jouer et qui peut marquer à n'importe quel moment. Ils sont durs à battre mais on les a battus. Christophe Galtier fait du bon travail, très bon.» L'Equipe.fr -------------------- http://www.last.fm/user/stoner_man
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19/12/2013 13:16
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Citation Paris a joué avec le feu Coupe de la Ligue (8es de finale)/PSG - Saint-Etienne 2-1 a.p. Grâce à Cavani, le PSG s’est qualifié, dans la douleur, pour les quarts de finale. Paris s’est fait une belle frayeur. Un dernier coup de collier face à Lille et les Parisiens auront mérité leurs vacances au soleil ou à la neige, c'est selon. Pour l'instant, et en attendant le sommet de dimanche, le PSG a rempli tous ses objectifs en 2013 : Trophée des Champions, qualification pour les phases finales de la Ligue des Champions et les quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Il reste à conquérir un ultime succès - un nul peut même suffir - pour virer en tête à mi-championnat et décrocher le titre honorifique de champion d'automne. Pas mal pour un club qui a perdu son entraîneur et son directeur sportif cet été. Malgré un recrutement ambitieux, rien de ce qui arrive aujourd'hui à Paris n'était acquis. Et certainement pas la victoire difficile, hier, aux dépens de Saint-Etienne. Les Verts, poil à gratter des Parisiens depuis 18 mois (1 victoire et 3 nuls pour Saint-Etienne), avaient affiché avant la partie leurs ambitions d'étirer la série des contrariétés parisiennes. Ils ont été à deux doigts d'y parvenir. En première période, ils ont rapidement saisi que Thiago Silva et ses partenaires avaient décidé d'écrire un tout autre scénario que celui joué lors des quatre dernières confrontations. Grâce à un Cavani omniprésent et un Verratti tout en maîtrise, le PSG a posé sa griffe sur le premier acte. Ibrahimovic a certainement apprécié El Matador a piqué pour la 17e fois cette saison (toutes compétitions confondues) après un délicieux service de Verratti. Et sans un grand Ruffier, auteur de deux parades devant Lucas et Lavezzi (et un peu plus de précision aussi), le club de la capitale aurait pu rentrer au vestiaire avec un ou deux buts supplémentaires. Ce manque d'efficacité a permis à des Stéphanois groggy mais pas KO de se relancer après la pause. Moins inspiré, moins déterminé aussi, le PSG a progressivement perdu le fil du match avant de craquer sur une des rares attaques stéphanoises conclue par Erding, un ancien de la maison parisienne entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place de Brandao. Le coaching de Galtier a payé. Cette deuxième mi-temps et des prolongations brouillonnes n'ont pourtant pas eu raison de la fougue de Cavani. L'Uruguayen est allé inscrire son 18e but, au bout de la nuit et du temps additionnel, après un dernier centre de Ménez. De retour de sa partie de chasse en Suède, Zlatan Ibrahimovic a certainement dû apprécier. Citation Cavani au presque parfait On le connaissait buteur en L1 et en Ligue des champions, mais Edinson Cavani n’est pas du genre à choisir ses compétitions. Pour l’attaquant, un match est un match et ce huitième de finale de la Coupe de la Ligue lui a encore permis de démontrer son talent hors norme, l’Uruguayen étant à la fois auteur de l’ouverture du score et du but de la victoire en prolongation. Une aubaine pour les téléspectateurs de France Télévisons lors de ce premier match du PSG diffusé sur une chaîne gratuite cette saison. Les prestations de l’ancien Napolitain méritent en effet d’être admirées par le plus grand nombre. Malgré la suspension d’Ibrahimovic, son partenaire privilégié en L1 (41 passes données et 59 reçues), Cavani a aimanté le jeu parisien. Placé d’entrée à son poste de prédilection à la pointe de l’attaque, il a été présent dans tous les coins du terrain. Souvent décroché, parfois capable de venir épauler jusqu’à sa défense centrale, il a surtout balayé l’ensemble du front de l’attaque, laissant le plus souvent Lavezzi s’infiltrer dans l’axe. C’est d’ailleurs sur deux de ses incursions à droite qu’il s’offre ses deux premières occasions. Sur un premier centre de Verratti, il se joue de Ghoulam mais frappe à côté (23e). Une minute plus tard, il est à la réception d’une nouvelle offrande de l’Italien. D’un crochet, il évite la sortie de Ruffier et ouvre le score sans opposition (24e). Son 17e but en 18 apparitions sous le maillot parisien. Une erreur qui coûte cher Le public ne s’y trompe pas et scande son nom. Alors, pour marcher sur les traces d’Ibra, Cavani assure le spectacle en tentant une bicyclette sur un centre de Lucas (29e). Raté. Pas de quoi le décourager. Son implication défensive a de nouveau été irréprochable, à l’image de ce contre stéphanois qu’il avorte d’un tacle aux abords de la surface après une course de 80 m. Mais son match est entaché d’un raté qui coûte cher au PSG. Sur une passe de Pastore, il se retrouve seul face à Ruffier. Sa frappe croisée ne trouve pas le cadre (75e). Trois minutes plus tard, Erding égalise sur la seule occasion nette des Stéphanois et pousse le PSG à disputer la prolongation… C’est là, au bout du suspense, que Cavani, bien servi par Ménez, inscrit le but de la qualification (119e). Citation Blanc : « On aurait aimé un autre scénario » Soulagé et relativement détendu, l’entraîneur du PSG analyse le match crispant livré par ses joueurs et espère qu’il ne pèsera pas dimanche face à Lille. Etes-vous un entraîneur heureux ? Laurent Blanc. Je suis un entraîneur satisfait car on a réussi à l’emporter face à Saint-Etienne qui nous donne à chaque fois du fil à retordre. Mes joueurs en avaient vraiment envie, il n’y avait qu'à voir la joie qu’il y avait dans le vestiaire. Vous allez jouer Bordeaux au prochain tour. Est-ce un tirage compliqué ? Au vu des équipes qui restent, rien n’est facile. Mais cela ne change rien à notre objectif, qui est de gagner cette Coupe de la Ligue. Vous avez joué des prolongations. Etes-vous inquiet dans l’optique du match face à Lille, dimanche ? Mais que vouliez-vous qu’on fasse ? Qu’on demande d’arrêter le match au bout de 90 minutes ? Bien sûr, on aurait aimé un autre scénario, mais j’espère que le fait de l’emporter va nous permettre de récupérer plus vite. De toute façon, je ne sens pas spécialement de fatigue chez mes joueurs ces derniers temps. Le manque d’efficacité en première période vous a-t-il été préjudiciable ? C’est vrai qu’on doit être plus efficaces. A 2 ou 3-0, le match est plié. Il y a des joueurs qui doivent s’améliorer dans la finition, comme Lucas par exemple. J’aurais aimé qu’il marque. C’est un joueur fabuleux mais qui, de temps en temps, peut te procurer quelques énervements. Avez-vous été satisfait par l’entrée en jeu de Pastore ? Javier a été très intéressant. Il a apporté une touche de technicité. Maintenant, il faut qu’il se mette dans la tête qu’il peut devenir un joueur majeur de cette équipe. Et s’il travaille bien à l’entraînement, il aura d’autres opportunités de le montrer. Est-ce que Fabien Barthez va rejoindre le staff du PSG ? On en a parlé mais vous (les médias) affirmez des choses qui ne sont pas en place. On y songe pour le même rôle qu’il tenait en équipe de France, c’est-à-dire apporter son expérience du haut niveau aux gardiens du PSG. Mais est-ce que ça se fera ? Je n-en sais rien. Il en a envie, mais est-ce que le PSG en a envie ? Il n-y a rien de définitif. Le Parisien.fr Citation Coupe de la Ligue : Bordeaux-PSG en quarts de finale Bordeaux - PSG et Lyon - Marseille seront deux des affiches des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Le tirage au sort a été effectué mercredi soir, dans la foulée de la victoire après prolongation de Paris contre l'AS Saint-Etienne (2-1). Les deux autres rencontres opposeront Nantes à Nice et Troyes, le petit poucet pensionnaire de Ligue 2, à Evian-Thonon-Gaillard, la seule équipe à avoir battu le PSG cette saison. Les quarts de finale de la Coupe de la Ligue auront lieu les mardi 14 et mercredi 15 janvier 2014. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Cavani forfait contre Lille ? EDINSON CAVANI est très incertain pour la réception de Lille, dimanche (21 heures), au Parc des Princes. L’attaquant international uruguayen a dû rentrer précipitamment dans son pays, hier, pour régler des affaires personnelles et il n’est pas acquis qu’il soit en mesure de jouer ce weekend, même s’il rentre à temps. L’autre incertitude concerne Maxwell. Le latéral gauche brésilien, touché aux côtes jeudi dernier, lors d’un entraînement, est de nouveau resté aux soins, hier matin. Même si l’évolution de sa blessure semblait favorable, l’ancien Barcelonais n’offrait pas encore toutes les garanties. Un point sera fait dans les prochaines heures. Enfin, Thiago Silva, qui a ressenti une douleur à la cuisse gauche à la suite d’un coup subi lors du huitième de finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne (2-1, a.p.), mercredi, était également aux soins hier, mais les informations concernant le capitaine du PSG se voulaient beaucoup plus rassurantes. Ibrahimovic, comme Alex, également suspendu contre l’ASSE, fera son retour. Après quelques jours de repos en Suède, où il s’est offert une partie de chasse, la star du PSG a repris l’entraînement hier. L'Equipe Citation L’étrange voyage de Cavani en Uruguay Mercredi soir, après le succès contre Saint-Etienne (2-1), Edinson Cavani est sorti parmi les derniers du vestiaire du Parc des Princes. Pourtant, celui qui a offert au PSG sa qualification en quart de finale de la Coupe de la Ligue était pressé et ne s’est d’ailleurs pas arrêté en zone mixte. A l’aéroport du Bourget, un avion privé l’attendait. Au coeur de la nuit, il s’est envolé vers l’Uruguay. Hier matin, le buteur parisien était absent du décrassage. Evidemment, Laurent Blanc et la direction du club ont donné leur accord pour ce déplacement qui intervient à trois jours du choc face à Lille. « Edi avait des choses à régler liées à sa vie privée », confiait on hier du côté du camp des Loges. A Montevideo, certaines rumeurs annoncent un mariage imminent avec une reine de beauté. Il a quitté le Parc en boitant Un si long périple, entre deux matchs importants, interpelle. Et inévitablement, un doute subsiste sur la présence de l’ancien Napolitain dimanche face au Losc. Sera-t-il de retour ? Et si oui, dans quel état de forme ? A priori, le joueur a prévu de rentrer à Paris pour participer au match et s’est organisé en conséquence. Mais dans l’entourage du club, on est moins affirmatif. Tout d’abord parce que cette absence arrive juste avant cinq jours de vacances et il est difficilement compréhensible qu’il soit obligé de partir en catastrophe dans son pays alors qu’il avait la possibilité de fixer ses rendez-vous la semaine prochaine. En outre, mercredi, El Matador a quitté le Parc en boitant bas. Touché en début de deuxième période, il a demandé à sortir avant de se raviser. L’interminable aller-retour ne favorise pas la récupération. Aujourd’hui au cours de sa conférence de presse d’avantmatch, Laurent Blanc devrait dissiper les interrogations autour de son attaquant vedette. Citation Le farceur Lavezzi a encore frappé Ezequiel Lavezzi est incorrigible ! Samedi à Rennes, l’Argentin s’en était pris à Blaise Matuidi en lui appuyant violemment le visage sur la pelouse alors que le milieu de terrain souffrait le martyre après un choc reçu sur une cheville. La petite blague n’avait pas tellement amusé l’international tricolore. Mercredi face à Saint-Etienne, il a de nouveau joué un tour à Matuidi. Alors que tous les Parisiens fêtaient le second but de Cavani, El Pocho a glissé son doigt entre les fesses de son partenaire. L’histoire ne dit pas comment ce dernier a accueilli cette blague d’un goût douteux. Par le passé, l’incorrigible farceur avait déjà pincé le nez d’Ibra en plein match, fait chuter un cameraman de Canal + ou décoiffé Frédéric Thiriez, le président de la LFP, lors de la remise du trophée de champion de France. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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21/12/2013 10:55
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#5846
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Pourquoi les Parisiens s’affichent partout On n’a jamais autant vu les joueurs du PSG… hors des terrains! Depuis quelques semaines, dans les rues de Paris ou en région parisienne, leurs silhouettes s’affichent partout. Thiago Silva, Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi ou Camara apparaissent sur d’immenses panneaux publicitaires (via Qatar Tourism Authority, partenaire du club), sur les vitrines des boutiques MoneyGram ou encore dans les McDonald’s (tous deux fournisseurs du PSG). En janvier, Nivea Men va utiliser à son tour l’image des stars parisiennes pour promouvoir ses produits. Le club de la capitale n’a jamais autant fait parler de lui sur le terrain marketing. « Les joueurs du FC Barcelone ou encore de Manchester United s’affichent aussi partout. C’est le propre des grands clubs. Or, aujourd’hui, le PSG est l’équipe en France qui fait le plus parler, qui fait le plus rêver. C’est un sujet qui est au cœur de la vie des gens », explique Gilles Portelle, directeur général de Havas Sport & Entertainment. En 2013, le club de la capitale est ainsi le thème le plus discuté par les utilisateurs de Facebook. Sur Twitter, sur les dix événements les plus commentés cette année, il apparaît aussi trois fois! « Depuis deux ans, de par ses résultats et de par ses joueurs qui sont parmi les meilleurs du monde, ce club est monté en notoriété, en visibilité et donc en attractivité pour les marques. Son image a évolué sur le terrain et hors du terrain, précise Jérôme Neveu, président-fondateur de l’agence marketing Advent. Selon notre dernier baromètre ScanClub, réalisé cet été et qui mesure la valeur marketing des clubs, il est au coude-à-coude avec Marseille. C’est une grosse performance car l’OM a toujours été leader en France avec une belle longueur d’avance. Le PSG est aussi le club français n° 1 dans la plupart des pays en Europe et concurrence même parfois les grandes écuries européennes. » Autant dire que les marques ont tout à gagner à s’associer avec le PSG. « Cela permet d’augmenter leur notoriété, leur légitimité ou encore le lien de confiance avec le public, indique Gilles Portelle. Et le message est encore plus percutant quand on utilise l’image de joueurs reconnus et performants. Ça crée de la connivence avec les clients, de l’émotion. » D’autant plus que le PSG compte dans son effectif des joueurs de renommée mondiale, en premier lieu Ibrahimovic. « Il est l’emblème du PSG. Faire une publicité sans lui, cela n’a pas le même impact », assure le directeur général d’Havas Sport. Le Suédois, qui refusait jusqu’à présent toutes les sollicitations marketing, s’apprête d’ailleurs à promouvoir la Xbox One de Microsoft. « C’est un vrai passionné de jeux vidéo. Il y joue très souvent. Il n’ira pas prêter son image à une marque ou un produit qui ne l’intéresse pas », explique Mika Lepistö, son agent d’image. « Sa notoriété est énorme, il est connu par 8 Français sur 10, poursuit Jérôme Neveu. Selon notre outil Scan Celebrity (qui mesure la valeur marketing de personnalités de tous horizons), il a un potentiel équivalent, en termes d’égérie de marque, à celui de Kate Moss ou encore de Jude Law. » Avec Ibra, le PSG a donc un bel avenir marketing devant lui. Citation Guillaume Dewaël : « Nous espérons gagner dix points de notoriété » MoneyGram, entreprise de transfert d’argent, est fournisseur officiel du PSG depuis août pour trois saisons. Son vice-président nous explique pourquoi. Quelles retombées espérez-vous de votre association avec le PSG ? Guillaume Dewaël. Nous avons choisi le PSG parce que c’est un grand club et que la majorité de nos clients se trouve en région parisienne. Ce partenariat va nous permettre de renforcer notre notoriété et notre visibilité. Aujourd’hui, nous sommes connus de 69% des clients du transfert d’argent. Nous espérons, en une saison, gagner dix points de notoriété. Comment fonctionne ce partenariat ? Nous voulions nouer un vrai partenariat et pas juste mettre le logo du club à côté du nôtre. Or, nous avons été impressionnés par le professionnalisme du PSG, qui a une réelle logique de marque. Nous avons obtenu une très bonne visibilité sur les panneaux publicitaires en bord du terrain. Outre des places pour les matchs et des maillots qu’on fait gagner à nos clients, on a aussi un droit d’utilisation de l’image des joueurs. Du coup, nous avons collé sur nos vitrines des affiches sur lesquelles apparaissent cinq Parisiens, dont Ibrahimovic et Cavani. En quoi ces affiches servent la renommée de votre marque ? Ce sont des visages connus. Les gens s’arrêtent donc, en parlent, nous posent des questions. Ces affiches nous permettent de créer une émotion, un lien avec nos clients. Elles plaisent beaucoup. Mais on n’en a pas mis dans nos boutiques à Marseille (rires). Citation Edinson Cavani en Uruguay pour son divorce Même si, grâce à la défaite de Monaco hier soir contre Valenciennes (2-1) en ouverture de cette 19e journée de Ligue 1, Paris est officiellement champion d’automne, le départ d’Edinson Cavani en Uruguay reste une épine dans le pied de Laurent Blanc. L’entraîneur parisien a reconnu hier son ignorance quant au retour de son deuxième meilleur buteur (18 buts en 18 matchs) pour le choc contre Lille, dimanche. « Je ne sais pas s’il sera rentré, glisse-t-il. On l’espère, mais, pour l’instant, on ne le sait pas. Il a dû s’absenter pour des raisons personnelles. » La raison du départ précipité de l’attaquant, dans la nuit de mercredi à jeudi après le succès sur Saint- Etienne (2-1 a.p) en Coupe de la Ligue, est d’ordre judiciaire. L’ancien Napolitain était hier matin devant le juge de la 10e chambre du tribunal des affaires familiales de Montevideo pour régler les détails de son divorce. Marié depuis 2007 à Maria Soledad avec laquelle il a deux enfants, El Matador n’a pu se soustraire cette convocation. Celui-ci avait programmé un retour en avion privé hier dans la soirée, mais des doutes subsistaient sur son départ de la capitale uruguayenne. Sa présence sur le terrain dimanche est donc compromise, même si son état d’esprit à Paris a toujours été irréprochable. Maxwell tout aussi incertain contre Lille Fin novembre, il avait rallié Reims dans la nuit à la veille du match de la 14e journée de L1 dès sa descente d’avion à Roissy après avoir disputé le barrage retour de qualification pour le Mondial contre la Jordanie. Si Cavani n’est pas disponible pour débuter le choc face au Losc, Blanc pourrait faire appel au duo Lavezzi-Lucas pour épauler Ibrahimovic, de retour à Paris lui aussi cette semaine après une escapade en Suède en raison de sa suspension face à Saint- Etienne. L’entraîneur parisien pourrait également devoir se passer des services de Maxwell, dont les côtes sont toujours douloureuses. « J’ai encore de l’espoir pour dimanche, mais, à chaque jour qui passe, il y a en a moins », glisse Blanc. Citation Blanc : «On mérite d'être champion d'automne» Après la séance d'entraînement de ce vendredi matin, Laurent Blanc a fait un état des lieux des troupes du PSG à deux jours du choc contre Lille. Il a également évoqué l'enjeu de ce match et admis que le titre de «champion d'automne» était important. Quel est l'état physique de vos joueurs ? LAURENT BLANC. Quand tu joues en semaine, avec en plus des prolongations, forcément ça laisse des traces. Certains étaient donc aux soins hier ou aujourd'hui (NDLR:, Thiago Silva, Rabiot et Verratti ne se sont pas entraînés vendredi matin). La grande question sera de savoir si on aura assez récupéré pour dimanche. Je pense que oui. Maxwell en revanche a du mal à récupérer d'une douleur aux côtes. J'ai encore de l'espoir pour dimanche mais à chaque jour qui passe, il y a en a moins. Qu'en est-il de Cavani ? L.B.- Cavani est parti en Uruguay après le match contre Saint-Etienne. Sincèrement, je ne sais pas s'il sera rentré pour dimanche. On l'espère mais pour l'instant on ne le sait pas. Il a dû s'absenter pour des raisons personnelles. Il ne pouvait pas faire autrement. Etes-vous surpris par le classement de Lille ? L.B.- Non, je ne suis pas surpris. Ça fait partie des bonnes équipes de notre championnat. Ils ont gagné beaucoup de matchs 1-0. Ils vont jouer avec leurs qualités, ne rien lâcher. Ils ont un bon gardien. Et surtout toute l'équipe défend. On sait ce qui nous attend. Ce titre de champion d'automne est-il important à vos yeux ? L.B.- C'est symbolique mais il résume la première moitié de saison. Donc oui, c'est important. Je pense qu'on mérite le titre de Champion d'automne parce qu'on est premier depuis longtemps. Mais le plus important, c'est surtout de finir premier à la fin du championnat. Où en sont les discussions avec Fabien Barthez ? L.B.- C'est juste une réflexion pour l'instant. On a émis cette possibilité mais rien n'est fait. S'il devait occuper un rôle, ce serait un rôle ponctuel pour qu'il apporte son expérience, de manière personnelle et ponctuelle, à nos trois gardiens. Il ne serait pas là tous les jours Avez-vous discuté avec Ibrahimovic de sa partie de chasse ? L.B.- J'adore la nature, les espaces, et me retrouver seul. Mais je ne suis pas chasseur du tout (rires). C'est bien, il a dû s'aérer l'esprit (NDLR: il était suspendu pour le match de Coupe de la Ligue mercredi et il est parti chasser). J'espère maintenant qu'il va chasser Lille et qu'il ne va pas se tromper de cible (rires). Le Parisien.fr Citation Le PSG champion d'automne La défaite de l'AS Monaco contre Valenciennes (2-1), ce vendredi soir au Stade Louis-II, permet au PSG d'être sacré champion d'automne avant même de recevoir Lille, dimanche soir lors du choc de la 19e journée. En cas de victoire, les Parisiens peuvent même distancer les Monégasques de cinq longueurs, et les Nordistes de sept points. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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22/12/2013 11:04
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Citation Le PSG peut prendre ses distances FOOTBALL, Ligue1/PSG- Lille. Déjà sacrés champion d’automne, les Parisiens pourraient compter cinq points d’avance sur Monaco en cas de succès face à Lille. Le mieux, c’est encore de le valider par une victoire. Champion d’automne sans jouer, par la grâce de la défaite de Monaco devant Valenciennes (2-1) vendredi soir, le PSG possède une occasion en or de donner de l’éclat à ce titre symbolique et honorifique en battant Lille, un concurrent pour le titre de champion tout court. Il mettrait alors les Dogues à sept points, comme un premier tournant dans la lutte incertaine pour le sacre au printemps prochain. Et Monaco, sans aucun doute le vrai concurrent dans cette marche de 38 étapes, malgré son revers surprise, resterait calé à cinq longueurs. Champion d’automne en hiver, le PSG peut se confectionner un petit manteau de protection pas inutile. Le championnat est long mais les coupes aussi. De la Ligue, de France, d’Europe. Après la trêve, le PSG pourra difficilement accélérer comme la saison dernière, larguant Marseille et Lyon avec qui il avait viré en tête ex aequo. Car il est déjà à fond. En maintenant son infernale cadence (seulement une défaite et quatre nuls), il conservera sans souci sa couronne. Mais cela commence ce soir, face à Lille, l’incroyable bunker de la Ligue 1, six buts encaissés en 18 matchs. Devant le château fort, Vincent Enyeama se dresse en brave chevalier. Ibrahimovic est une épée et totalise à lui seul 14 buts quand tout Lille en a mis 20! Comme toujours, la star planétaire a les clés, du coffre-fort en l’occurrence. Un combat de style C’est donc l’histoire de la meilleure attaque de la Ligue 1 contre la meilleure défense. Mais ce n’est pas n’importe quelle meilleure attaque contre n’importe quelle meilleure défense. Avec 42 buts marqués par le Suédois et ses copains, dont Cavani qui ne sera pas là, c’est d’ores et déjà la meilleure de l’histoire du PSG après 18 journées, pulvérisant l’ancienne marque (37 réalisations). Et ces six petits buts constituent aussi un record, dans le championnat de France cette fois-ci, ce qui rend la statistique lilloise encore plus forte. Il n’y a pas un football plus beau : celui qui attaque contre celui qui défend. Chacun fait avec ses moyens, et René Girard réalise un boulot inouï avec Lille. Mais il y a un football plus difficile, plus recherché et c’est celui qui consiste à marquer. Alors, pour que la volonté de jouer soit récompensée, pour qu’une certaine idée du football triomphe, il n’est pas exclu que l’on préfère que le PSG gagne ce soir en clôture de six beaux mois de ballon. C’est un combat de style et, même si le PSG restera en tête quoi qu’il arrive, le championnat de France a trouvé en Paris une belle vitrine. Citation 1,2 million Le PSG dépassera ce soir la barre de 1,2 million de spectateurs accueillis au Parc des Princes sur l’ensemble de l’année 2013. Un record dans l’histoire du club. Lors des 26 rencontres déjà disputées par le PSG cette année à domicile, le stade de la porte de Saint-Cloud a reçu 1159000 spectateurs. Soit une moyenne de 44576 spectateurs par match. Citation Le champion doit-il vraiment craindre la concurrence? Champion d’automne avant de recevoir Lille, Paris va terminer une impressionnante première partie de saison. Pourtant ses deux poursuivants, Lille et Monaco, ne sont toujours pas décrochés. L’équipe de Laurent Blanc, dont on loue le style et l’efficacité, doit-elle vraiment se méfier de ces deux rivaux? « Paris reste le grand favori » Luis Fernandez, ancien entraîneur du PSG. « J’apprécie beaucoup ce que fait Lille et il faut vraiment souligner la valeur de leurs performances. Les Lillois font une saison fantastique. Mais je n’arrive toujours pas à penser que cette équipe tiendra son rythme jusqu’au bout. Je ne les vois pas inquiéter le PSG jusqu’à la fin. Quant à Monaco, j’étais là-bas vendredi pour voir leur match contre Valenciennes. Et ne pas réussir à battre une telle équipe signifie pour moi qu’il y a trop de faiblesses encore pour espérer lutter longtemps avec le PSG, qui reste le grand favori pour le titre. » « Le peloton est encore tout proche » Guy Roux, ancien entraîneur d’Auxerre. « Si on nous avait posé cette question après Evian - PSG (2-0), tout le monde aurait dit que le PSG pouvait être inquiété pour le titre. Là, comme vous m’interrogez après la défaite de Monaco contre Valenciennes, j’imagine qu’on va tous répondre que Paris est tranquille! Et, si Lille gagne ce soir au Parc, n’hésitez pas à me rappeler! Disons simplement que le PSG s’est échappé. Mais c’est comme une étape du Tour de France : on est encore trop loin de la ligne d’arrivée pour en tirer de vraies conclusions. Le peloton est encore tout proche. » « Les Parisiens ont une énorme marge » Eric Di Meco, ancien joueur de l’OM. « Les trois clubs tiennent un rythme qu’on a rarement vu en L1. On savait que Monaco était le concurrent naturel de Paris avec tous ses nouveaux joueurs mais voir Lille aussi près, c’est assez bizarre après tous les départs de cet été. Leur jeu est en place, ils ont beaucoup de certitudes, de la solidité et de la cohésion. Mais les Parisiens n’ont rien à craindre pour la première place. Ils ont une énorme marge sur leurs adversaires. Ils vont réussir à garder le rythme, je ne crois pas que Monaco et Lille le puissent. » « Ça se jouera sur les confrontations directes » Jean-Michel Larqué, ancien capitaine de l’équipe de France. « Le fait que Paris ne se soit pas encore vraiment détaché pas n’est pas dû à une contre-performance, comme les deux dernières saisons, mais au train d’enfer de Monaco et Lille. Le total de points du Losc lui aurait permis d’être leader les saisons précédentes. A moins d’un tsunami, on les retrouvera sur le podium à la fin de la saison. Si ce rythme se maintient, le championnat se jouera donc sur les confrontations directes. On en saura donc plus ce soir. Et, si les stars de Monaco reviennent à leur niveau, on peut imaginer que l’ASM sera encore plus dangereux que lors de la première partie de saison. » « Le mercato peut changer la donne » Jacques Crevoisier, ancien entraîneur adjoint de Liverpool. L’absence de Ligue des champions va être un atout considérable pour Monaco. Paris aura une pression colossale et paiera le prix de ses ambitions européennes dans le championnat. L’inconnue de la deuxième partie de saison est le mercato de Paris et Monaco. Ils vont forcément bouger et cela peut changer la donne. Le Lille de René Girard me fait penser au Marseille d’Elie Baup la saison dernière avec des victoires 1-0, un jeu pas très enthousiasmant et une réussite exceptionnelle. Mais je ne les vois pas tenir sur une saison. Rester à ce niveau-là sans un jeu plus complet, c’est compliqué. » Citation Girard sait comment contrarier le PSG René Girard est le dernier entraîneur à avoir empêché le PSG d’être sacré champion. C’était en mai 2012, avec Montpellier. A quelques heures du choc au Parc des Princes, le technicien lillois avait le regard malicieux. Et, sans doute, une idée derrière la tête. Va-t-il refaire le coup de 2012 ? On ne peut pas toujours se fier aux statistiques mais certaines méritent que l’on s’y intéresse un peu. René Girard a san s doute déjà été tenté de faire le parallèle avec la saison du titre montpelliérain : en décembre 2011, le PSG d’Antoine Kombouaré avait déjà été sacré champion d’automne, avec trois points d’avance sur Montpellier et quatre sur Lille. Ces trois équipes avaient terminé sur le podium en fin de saison mais les hommes de René Girard étaient repassés devant Paris, repris en cours de route par Carlo Ancelotti. « L’année du titre avec Montpellier, même si cela a été un frein dans la progression du club (ironique), on avait bataillé jusqu’à la dernière minute à Auxerre pour être sacrés, se souvient René Girard. Il avait fallu un gros mental et on l’avait. » Grâce à son expérience, l’entraîneur lillois sait mieux que les autres qu’il peut répéter l’exploit une seconde fois, « même si Paris a beaucoup changé depuis, il n’y a pas photo ». Cela lui permet surtout de prendre les choses avec beaucoup de recul et de philosophie. « Tout le monde a le droit d’exister. Le pouvoir de l’argent existe mais il ne donne pas tous les droits. On verra bien ce qui nous attend. » Comment a-t-il préparé ses joueurs ? Dimanche dernier, le match contre Bastia à peine terminé, Girard a imposé à ses joueurs de ne pas donner d’interview durant la semaine (en dehors des deux points presse) et d’éviter les sorties, surtout du côté de Paris. Quelques minutes plus tôt, il avait manié l’ironie face aux médias : « De toute façon, on est sûrs de perdre, donc on ira au Parc sans pression ». Une manière de détourner l’attention, mais l’entraîneur avait déjà briefé ses troupes. « Dès mardi après-midi lors du footing de reprise, j’ai senti beaucoup d’envie et de concentration », a confié Ronny Rodelin. La semaine d’entraînement a été des plus classiques et les Lillois rejoindront la capitale cet après-midi, sans mise au vert particulière. « Le tort serait de faire une trop grosse fixation, il ne faut pas en faire trop non plus, explique l’entraîneur nordiste. Il faut garder nos valeurs et nos qualités. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’y va pas pour faire les boutiques. On sera à la hauteur de l’événement. » Citation Cavani est resté en Uruguay C’est le principe de la garde alternée. Depuis deux semaines, Ibra et Cavani ne font que se croiser et tâchent de conduire leurs coéquipiers vers la victoire, chacun leur tour. Pour la troisième fois lors des quatre dernières sorties du PSG (Benfica en Ligue des champions, Saint-Etienne en Coupe de la Ligue et Lille ce soir en championnat), les deux géants de l’attaque ne vont pas évoluer ensemble. Ce soir, c’est Cavani qui manquera à l’appel. La star uruguayenne est rentrée jeudi à Montevideo pour acter son divorce avec la mère de ses deux enfants. Comme on pouvait s’y attendre, il n’a pas participé hier après-midi à l’ultime entraînement de l’année au camp des Loges et ne fait pas partie du groupe parisien retenu par Blanc pour affronter Lille. Le bon sens l’a donc emporté. Après un aller-retour transatlantique et une trentaine d’heures passées dans l’avion à trois jours d’intervalle, El Matador n’aurait de toute façon pas pu évoluer à son meilleur niveau. Sans parler des risques de blessure associés aux longs déplacements. Il passera donc les fêtes de fin d’année au pays avant de s’envoler directement pour le stage hivernal au Qatar. Pour le remplacer, l’entraîneur parisien devrait titulariser sur le flanc droit de l’attaque Lucas, très intéressant en milieu de semaine contre Saint-Etienne, et à gauche Lavezzi. Lors de la mise en place organisée hier après-midi, les deux Sud-Américains entouraient Ibrahimovic. Le Suédois tentera, lui, d’inscrire son 26e but au Parc en 2013 et de creuser au passage l’écart au classement des buteurs… sur Cavani. Au milieu, le trio de titulaires habituel devrait être reconduit. Touché aux adducteurs mercredi en Coupe de la Ligue, Verratti est resté aux soins vendredi mais s’est entraîné normalement hier. Dépeuplée à cause des blessures de Jallet et de Maxwell, la ligne défensive sera composée de la charnière Thiago Silva-Alex et des latéraux Van der Wiel et Digne. L’ancien Lillois disputera son quatrième match consécutif dans la peau d’un titulaire. Citation Echos Zlatan pense à l’après-PSG. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ESPN, Ibrahimovic a évoqué la possibilité de rejoindre le championnat des Etats-Unis, à l’issue de son contrat avec le PSG, en 2016. «La MLS pourrait être intéressante, a-t-il déclaré. Aux Etats-Unis, peut-être que tout le monde ne me connaît pas encore, alors peut-être que je peux y aller et jouer quelques saisons pour qu’ils apprennent à me connaître. » Thiago Motta n’a toujours pas prolongé. Lié au PSG jusqu’au 30 juin 2015, l’Italo-brésilien devrait bénéficier d’une revalorisation salariale assortie d’une année supplémentaire. Mais les discussions achoppent pour l’instant sur quelques détails. L’accord pourrait intervenir début janvier. Pas de record pour Leverkusen. Futur adversaire du PSG en 8e de finale de la Ligue des champions, Le Bayer a été battu hier sur le terrain de Brême (1-0) lors de la 17ejournée de Bundesliga. Leverkusen, qui aurait pu battre son record de points à la trêve (39 en 2001-02) devra se contenter de 37 unités. Citation Lucas Digne et les vertus de la patience Lucas Digne, qui a accepté la perspective d'être doublure au PSG plutôt que la promesse d'un statut de titulaire à Monaco, ne cesse d'assumer ce choix sans jamais se plaindre et démontre à chacune de ses convaincantes sorties que les vertus de la patience peuvent payer. Dimanche contre Lille, le latéral gauche devrait disputer son 10e match comme titulaire sur les 27 joués par le PSG cette saison, la récurrence s'étant accélérée en décembre en raison d'une blessure aux côtes qui a mis Maxwell au repos. Cet été, le natif de Meaux avait en quelque sorte eu le choix du roi. Et en ne faisant pas celui du "prince", il n'a pas le moins du monde cédé à la facilité en optant pour le club champion de France en titre où le Brésilien était considéré comme le N.1 à son poste par Laurent Blanc. "Je savais qu'en signant ici, j'aurais moins de temps de jeu que l'année dernière (avec Lille) ou qu'à Monaco, mais je côtoie aussi des joueurs que je n'aurais pas côtoyé ailleurs. Je ne regrette rien. Tout était clair dès le début. Je suis jeune, j'ai le temps", déclarait Digne récemment. Le temps. Une notion tellement relative que son concurrent brésilien effectue à 32 ans une de ses meilleures saisons, avec qui plus est l'urgence d'une Coupe du monde à disputer chez lui en juin. Un challenge d'autant plus unique à relever qu'il était inespéré jusqu'à sa première sélection en août dernier. Voir Maxwell sur un nuage durant quatre mois n'a pas découragé Digne, dont les premiers pas dans un effectif constellé de stars et de fortes personnalités ressemblent à ceux d'un bon élève qui se sait "obligé de hausser (son) niveau pour répondre aux attentes" et justifier l'investissement de quelque 15 millions d'euros pour son acquisition. Rafraîchissant Des coéquipiers qui l'impressionnent, le jeune Lucas avoue du haut de ses 20 ans: "Je ne pensais pas que Thiago Silva était comme ça, simple au quotidien et incroyable sur le terrain. Il ne se relâche jamais, même à l?entraînement. Il est impressionnant, comme Zlatan (Ibrahimovic). A l?entraînement, il ne faut pas rater ses centres, ses passes?" Quant à Maxwell, il se félicite que le Brésilien lui "donne beaucoup de conseils. On s?entend très bien, cela facilite les choses. Il m?aide avec son expérience sur le terrain et en dehors". Son attitude obséquieuse, à une époque où de nombreux jeunes de sa génération n'hésitent pas à partir au conflit avec entraîneurs ou dirigeants à la moindre déception éprouvée, a quelque chose de rafraichissant, mais rien d'incompatible avec ses ambitions et les efforts consentis pour les atteindre. Début novembre, Laurent Blanc disait à ce propos: "Je découvre le joueur, l'homme. Il faut arrêter de dire que ce sont des gamins... Il est très plaisant à manager et à gérer, il faut même le tempérer un peu, car c'est un guerrier et il n'arrête pas". Hormis à Evian/Thonon, où toute l'équipe a sombré (défaite 2-0), Digne a été performant à chacune de ses titularisation, s'estimant de son propre aveu "plus décisif maintenant qu?auparavant. Je centre mieux et défensivement je progresse chaque jour". A tel point que le champion du monde des moins de 20 ans, passé cadre chez les Bleuets de Willy Sagnol, frappe à la porte des A, même si Patrice Evra et Gaël Clichy demeurent favoris pour aller au Mondial brésilien. Blanc, loin de l'emballement, préfère cibler le travail à accomplir. "Ses performances sont dans une certaine continuité, déclarait-il. Il a une énorme marge de progression. Défensivement, il peut s'améliorer dans son placement et dans l'agressivité. Offensivement, il n'est pas encore aussi décisif qu'il pourrait l'être. Mais il est travailleur et il progresse." Et comme le temps joue pour lui... Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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22/12/2013 12:39
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Citation Paris veut bien finir l'année Déjà champion d'automne, le PSG veut finir l'année en beauté. Pour cela, il doit battre Lille, un de ses rivaux pour le titre, ce dimanche au Parc des Princes (21h00). Paris aborde le sommet face à Lille pas forcément dans les meilleures conditions. Déjà parce que, contrairement au LOSC (éliminé au tour précédent en Coupe de la Ligue), le PSG a joué un match en milieu de semaine, qui plus est de 120 minutes. «La préparation de ce match a été un peu tronquée, a confirmé Laurent Blanc. C’est toujours le cas lorsque nous disputons un match en semaine, surtout quand on va jusqu’aux prolongations. On essaye donc d’adapter les séances en divisant l’effectif en plusieurs groupes en fonction du temps de jeu de chacun.» Et secondo, l’entraîneur parisien pourrait se passer de deux titulaires, à savoir Maxwell (côtes) et Edinson Cavani. Ce dernier, double buteur face aux Verts, est parti en urgence dans son pays régler un problème familial et le coach parisien n’a aucune assurance sur sa présence dimanche. «"Edi" (Cavani) est rentré en Uruguay après le match de mercredi face à Saint-Etienne (2-1 a.p.). Je ne peux pas dire s’il sera de retour pour le match», a expliqué le technicien. Blanc pas surpris par Lille Avec Monaco, Lille est la seule équipe à suivre la cadence infernale imposée par le club de la capitale. Mais le parcours des Dogues n’étonne pas Laurent Blanc, lequel ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur le portier du LOSC Vincent Enyeama. «Je ne suis pas surpris par Lille, qui fait partie des bonnes équipes de ce Championnat. Ils ont gagné beaucoup de matches sur le score de 1-0, car ils peuvent notamment s’appuyer sur un gardien qui a été énorme jusqu’ici.» Blanc se méfie du «gros volume de jeu» de ces Lillois qui ont pris l’habitude de ne «rien lâcher». «Ils sont agressifs à la récupération du ballon et ils ne laissent pas de répit à leurs adversaires. C’est une formation difficile à jouer, car toute l’équipe est concernée à la perte du ballon. C’est la raison pour laquelle ils encaissent si peu de buts (6 cette saison en Championnat). Il faudra donc être fort pour leur en marquer un.» La solution ? «On sait à quoi s’attendre dimanche. À nous donc d’avoir la possession du ballon et de les mettre en difficulté.» Champion d'automne, une première étape Quoi qu’il arrive, et même si Paris essuie une défaite, le PSG aura fini l’année avec le titre honorifique de champion d’automne... Pour Blanc, si ce titre est avant tout «symbolique», le technicien ne peut s’empêcher d’y voir comme «une bonne manière de récompenser (notre) première moitié de Championnat.» Lucide, le Cévenol estime à juste titre que «le plus important c’est d’être à cette place au soir de la 38e journée.» La moitié du chemin est déjà faite, et bien faite. Blanc est donc logiquement «satisfait» de ses troupes, et pour cause. «Mon équipe est capable de marquer beaucoup de buts. On a les joueurs pour ça et c’est notre philosophie. On essaye toujours de créer du jeu pour se procurer des occasions et on y arrive souvent. Quelques équipes ont réussi à nous poser des problèmes, mais dans l’ensemble les joueurs ont appliqué cette philosophie de belle manière pendant cette première partie de saison.» Donc jusqu’ici tout va bien. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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22/12/2013 14:37
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#5849
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Citation Le PSG prolonge avec Nike jusqu'en 2022 Le PSG a indiqué ce dimanche avoir trouvé un accord pour prolonger son partenariat avec Nike. Le nouveau contrat débutera en 2014 et durera jusqu'en 2022. «C'est la preuve de leur confiance en nos ambitions», a souligné Nasser Al-Khelaïfi, le président parisien. La marque et le club collaborent depuis 23 ans. Le montant du nouveau contrat n'a pas été dévoilé. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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22/12/2013 14:37
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 78,953 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Paris Membre no 24 Tribune : Viré du stade |
Citation Nike prolonge jusqu'en 2022
Nike et le Paris Saint-Germain annoncent le renouvellement du partenariat qui les unit depuis 1989. Ce contrat prendra effet au début de la saison 2014 et se prolongera jusqu’en 2022. Nike continuera de dessiner les maillots des matchs à domicile et à l’extérieur ainsi que les tenues d’entrainement, pour accompagner le développement stratégique et commercial du Paris Saint-Germain dans le monde. Depuis 23 ans, Nike et le Paris Saint-Germain profitent d’une relation exceptionnelle construite sur le partage des valeurs communes telles que l’ambition, l’innovation et l’excellence. Une collaboration pérenne qui a également permis d’accroître l’influence du club à l’international. Trevor Edwards, Président de Nike confiait: « Nous sommes ravis de prolonger ce contrat avec le Paris Saint-Germain. Commencé il y a plus de 23 ans le potentiel de notre partenariat avec le club n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. Le Paris Saint-Germain est une des équipes les plus ambitieuses et innovantes et ensemble nous regardons déjà vers le futur. » Nasser Al-Khelafi, Président du Paris Saint-Germain a déclaré: “Nous sommes très fiers que Nike, leader exigeant et sélectif du marché du sport, ait choisi de poursuivre l’aventure avec nous. C’est la preuve de leur confiance en nos ambitions. Nike a souhaité accompagner Le Paris Saint-Germain qui fait aujourd’hui partie du cercle fermé des clubs et des équipes les plus importants de la scène mondiale”. Pour célébrer ce renouvellement, de nombreuses animations seront proposées au public du Parc des Princes lors du match de ligue 1, Paris Saint-Germain - Lille. La façade principale du Parc des Princes sera habillée d’un visuel “Rêvons Plus Grand Ensemble”,et un tifo géant sera déroulé dans la tribune Paris juste avant le coup d’envoi. ( -------------------- Le camp du bien.
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24/12/2013 10:13
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 16 Inscrit : 23/12/2013 Membre no 9,571 Tribune : Viré du stade |
Citation Marco Verratti : "Le jour où..." Le jeune Italien illumine le jeu du champion d’automne. À l’occasion du dernier choc de l’année, dimanche soir contre Lille, il ouvre son album de souvenirs. Révélation de la saison passée, chouchou du Parc et mascotte du PSG : Marco Verratti fait mieux que confirmer. L’Italien régale au coeur du jeu parisien : cent ballons touchés par match, 90% de passes réussies, dont quatre décisives. À 21 ans, ce râleur né qui collectionne les cartons (41 jaunes, 4 rouges) avance dans la trace des grands. "…J’ai découvert que j’étais doué" "Dans mon village (Manoppello, dans les Abruzzes), les gens me disaient que j’avais du talent. Mais je ne pensais jamais arriver à ce niveau. Cette faculté à garder la balle, c’était déjà une de mes caractéristiques. Mon frère aîné était vraiment très fort, mais il n’avait pas la vocation. Pour lui, c’était un jeu. Moi, à 5 ans, je voulais déjà en faire mon métier. Je ne veux pas me plaindre, mais c’est très compliqué pour un jeune de laisser tomber la vie normale, les amis, les fêtes… À l’époque, j’enchaînais les essais. On me recalait à cause de ma taille (1,65 m). En Italie, c’était un paramètre qui comptait beaucoup. Aujourd’hui, ce mythe de la taille a disparu. " "…J’ai touché mon premier salaire" "Une prime de 5.000 euros offerte par le président de Pescara (son premier club pro, de 2008 à 2012). J’avais provoqué le penalty victorieux. Il avait mis ça dans une enveloppe : je n’avais jamais vu autant d’argent de ma vie. Je me suis acheté des vêtements, j’ai offert des cadeaux à mes amis et on a fait un grand repas le soir. Je ne suis pas du genre à faire des folies. Déjà, je ne suis pas fan de voitures (il n’a pas le permis). Cet été, je suis parti avec ma copine et dix copains. J’avais loué une villa en Espagne. C’était merveilleux. Avec la crise en Italie, tout le monde ne peut pas se permettre de se payer deux semaines de vacances. On ne se voit jamais, j’ai voulu leur offrir ça. C’est le plus gros cadeau que je puisse faire. " "…J’ai dit non au club de mon coeur" "Ça n’a pas été si difficile de refuser la Juventus Turin. Je n’aurais pas joué, on m’aurait prêté! Je voulais franchir un palier. Le PSG me permettait de le faire. Je n’avais pas de doute. En une semaine, tout était conclu. Je sais qu’on raconte qu’à 13 ans, j’ai refusé le Milan AC parce que j’étais fan de la Juve. Mais c’est une légende. La vérité est plus simple : je jouais avec Pescara à Milan. À la fin, les dirigeants rossoneri sont venus dans le vestiaire. Ils voulaient que je reste avec eux, à Milan. C’était totalement imprévu. J’ai préféré rentrer à la maison. Mon rêve à ce moment-là, c’était de jouer pour l’équipe de ma ville, pas dans une autre galaxie. Quand tu es jeune, tu as des objectifs plus modestes." "…J’ai rencontré mon modèle" "En plus d’être un grand champion, Andrea Pirlo est très simple et très humble. On a tout de suite accroché. C’était pour ma première convocation en Nazionale (mai 2012). Un jour que je n’oublierai jamais. J’étais au milieu de grands joueurs que je n’avais vu qu’à la télé. Gamin, je me gavais de vidéos. Maintenant, je me contente de regarder les matches de Barcelone avec Xavi ou de la Juve avec Pirlo. J’observe tous leurs mouvements. À Paris, j’ai beaucoup appris aux côtés de Thiago Motta et Claude Makelele. Je dois encore m’améliorer dans certains compartiments. Mon rôle, c’est de faire marquer les autres. Si j’estime qu’un coéquipier est mieux placé que moi, je lui passe la balle. Mais, parfois, j’aimerais moins la toucher et marquer plus ! Peut-être pas dix buts, mais quatre ou cinq." "…Carlo Ancelotti m’a incendié" (On lui montre la vidéo du match contre Evian, le 28 avril : Ancelotti lui hurle dessus après son expulsion.) "Il m’insulte en italien. À la fin de la première mi-temps, le Mister m’avait dit : "Marco, tu restes tranquille sinon je te fous dehors!" Je l’avais supplié : "Non, ne me sortez pas! Je promets de ne pas dire un mot." Mais après la pause, trois fois de suite, je suis allé me plaindre auprès de l’arbitre. J’étais fautif, c’était justifié. C’est le plus gros savon qu’on m’ait passé. Une fois avec Pescara, je suis rentré à la 60e minute. Dix minutes plus tard, j’étais sous la douche. On a perdu. Le foot, c’est tout pour moi. Je suis un garçon entier. Quand je ressens une injustice, je m’énerve. Mais ce n’est pas dirigé contre l’arbitre. La saison dernière, j’ai reçu beaucoup de cartons (11 en L1) parce que je parlais à voix haute en italien. Les arbitres devaient s’imaginer que je leur parlais mal. Aujourd’hui, je me tais…" "…J’ai fait l’acteur" (On lui montre la vidéo du match contre l’Olympiakos, le 27 novembre, où il simule une douleur au visage après une main volontaire, qui lui vaut un premier carton jaune.) "Ah, ça? C’était très instinctif. Après, on en a ri. Le coach beaucoup moins. Si on veut redevenir sérieux, c’est un geste que je n’aurais jamais dû faire. Cette faute a coûté cher car j’ai été expulsé derrière après un second avertissement. D’habitude, je ne simule jamais. Ça nuit au spectacle. Mais j’ai eu ce réflexe et je vais faire en sorte que ça n’arrive plus. De là en faire une polémique… Certains ont analysé ça très sérieusement. En Italie, on en rigole. En France, ce n’est pas comme ça. C’est deux cultures différentes." "…Ezequiel Lavezzi m’a fait marrer" (On évoque " les gestes d’affection" brutaux de son ami Lavezzi envers Blaise Matuidi à Rennes et contre Saint-Etienne.) "Pocho peut faire n’importe quoi au moment où tu t’y attends le moins! Tirer le nez d’Ibra : on a dit que c’était mon idée, mais c’est lui. C’est un fou, dans le bon sens du terme. Il plaisante tout le temps et, en même temps, il apporte de la sérénité. Pour lui, tout peut être un divertissement. Le sport, ça doit aussi être ça : il faut le faire en souriant. Ces gestes entre nous, c’est juste que, de temps en temps, on a besoin de se laisser aller…" "…J’ai appris que j’allais être papa" "On était en stage en Suède cet été. Ma copine Laura m’a appelé à 7 h 30, presque en pleurs. J’étais à moitié endormi, je ne comprenais pas. Je lui ai dit : "Je te rappelle dans une heure". J’avais l’impression d’être encore dans un rêve. À 21 ans, ça n’arrive pas souvent. Mais avec Laura, on se connaît depuis toujours : elle habitait à cent mètres de chez moi. On s’est mis ensemble à seize ans. C’est elle qui a trouvé mon surnom : Gufetto (petit hibou). J’en ai fait un tatouage. (Il l’exhibe.) On vit ensemble depuis deux ans. On s’est installé à Neuilly-sur-Seine. Mon garçon va naître ici, on l’a voulu. C’est très important : je veux en profiter un maximum, le voir grandir jour après jour. Quand je suis arrivé à Paris, je multipliais les allers retours à Pescara. J’en fais beaucoup moins, aucun depuis cet été. J’y retourne à Noël. Je me suis habitué à la vie parisienne. Je ressens moins le manque." Le Journal du Dimanche - dimanche 22 décembre 2013 Solen Cherrier (avec Benjamin Elles) |
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24/12/2013 12:12
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#5852
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Avec Paris, le spectacle est toujours garanti Même si son avance sur Monaco et Lille est mince, le champion d’automne impressionne. Retour sur les faits marquants de la première moitié du championnat. Vingt-sept matchs toutes compétitions confondues, déjà un titre (le Trophée des champions), un autre honorifique (champion d’automne), seulement deux défaites dont une seule en Ligue1 : Paris nous a régalés lors de cette première partie de saison. Dans la hotte du jeu du PSG, on trouve de tout. Des confirmations stratosphériques avec un Ibrahimovic au sommet de son art, un Cavani délicieux de combat et d’esthétisme, un duo moteur Thiago Motta-Verratti essentiel et indispensable. Il y a aussi des révélations — Rabiot, Marquinhos, Digne —, des orgies de buts (2,31 en moyenne par rencontre), des matchs aboutis et spectaculaires, une manière séduisante. Indéniablement, Laurent Blanc a mis en place un style nouveau, plus flamboyant, au sein d’un effectif qui se connaît mieux, même si ce n’est pas une garantie. Mais quelques déceptions pointent quand même : le poste de troisième attaquant, un Thiago Silva un peu moins fort que la saison passée, des remplaçants vraiment au-dessous des titulaires. De quoi encore progresser et s’améliorer en 2014. Citation Rabiot réalise son rêve de gosse Le Parc est encore en vacances en ce dernier jour du mois d’août. En phase de rodage, l’équipe de Laurent Blanc se doit de remporter un premier succès à domicile face à Guingamp, promu en Ligue 1. Mais rien ne se passe comme prévu. Le PSG s’englue dans la médiocrité, et le score reste vierge jusqu’à l’entame des arrêts de jeu. C’est le moment que choisit Adrien Rabiot (ci-contre, félicité par Blaise Matuidi), 18 ans, pour sortir de sa boîte et inscrire son premier but en pros sous les couleurs du PSG. Sa joie est extatique. « J’ai marqué avec Paris, et c’est comme un rêve de gosse, confie-t-il. Il m’est arrivé quelque chose d’extraordinaire. En plus, je délivre l’équipe. » Laurent Blanc peut respirer. Citation Coup de maître au Vélodrome En dehors de la défaite surprise à Evian, le PSG version 2013-2014 n’a jamais été en aussi mauvaise posture qu’à cet instant du clasico. A la demi-heure de jeu, pour une faute de main dans la surface, Thiago Motta est expulsé et offre un penalty à l’OM. On se demande comment le PSG, réduit à 10 et mené 1-0, peut espérer inverser la tendance. En pleine tempête, Laurent Blanc garde la tête froide. Il sort Lavezzi et fait rentrer Rabiot pour stabiliser son milieu de terrain. Peu avant le retour aux vestiaires, Maxwell égalise de la tête. En seconde période, malgré son infériorité numérique, le PSG ne renonce pas à ses ambitions offensives et fait plier l’OM grâce à un penalty signé Ibrahimovic (1-2). Il s’agit de la première victoire au Vélodrome pour les propriétaires qatariens. Citation Fin de série à Evian Toutes les séries s’achèvent un jour. Et cela se produit toujours lorsqu’on s’y attend le moins. L’invincibilité du PSG s’est ainsi étirée du 2 mars (défaite à Reims, 1-0) jusqu’au 4 décembre, sur le terrain d’Evian Thonon Gaillard (2-0). Entre ces deux bornes, 36 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues. A une marche du record établi par leurs aînés de la génération 1993-1994, les Parisiens se prennent les pieds dans le tapis contre une équipe savoyarde transcendée par l’événement. Ibra, Cavani et Thiago Silva étaient pourtant là. Pas Thiago Motta. Citation Le coup du sombrero de Thiago Silva Défenseur exquis, Thiago Silva ne renonce jamais au geste juste. Là où l’immense majorité de ses homologues de la Ligue 1 préfèrent « assurer le coup », quitte à dégager un ballon en touche, voire en tribunes, le capitaine du PSG et de la Seleção s’attache le plus souvent à remettre le jeu sur les bons rails. Sa zone de confort technique est tellement vaste qu’il s’autorise même des gestes qui passeraient chez d’autres pour de la prise de risques insensée. A Rennes, mi-décembre, il a ainsi réalisé l’un de ses plus beaux gestes de la saison. Alors que l’attaquant rennais Nelson Oliveira le presse dans son dos, il semble accompagner le ballon vers sa ligne de but. Mais de façon très inattendue, Thiago Silva opte pour un coup du sombrero. Son adversaire et le public breton n’en reviennent pas. Citation La zlatalonnade d’Ibra Son quatrième but de la saison en championnat est d’ores et déjà le plus beau de sa carrière au PSG et le plus merveilleux inscrit jusqu’à maintenant en Ligue 1 depuis la reprise. Le 19 octobre, le soleil baigne encore le Parc des Princes en ce milieu d’après-midi quand Ongenda dévie d’une aile de pigeon un centre de Lucas. Dos au but, au duel avec Modesto et entouré de deux autres Corses, Ibra invente alors un nouveau geste : la reprise de volée en aile de pigeon arrière, une sorte de coup du scorpion, qu’on résumera ainsi parce qu’il n’y a que lui pour le tenter et le réussir : la zlatalonnade ! Citation L’effectif est-il trop limité? Les quatre premiers mois de compétition ont été traversés par une évidence et une interrogation. D’un côté, l’équipe type de Laurent Blanc s’est dessinée très rapidement. Alex s’est par exemple imposé dans l’axe au détriment de Marquinhos, Van der Wiel a été préféré à Jallet et le trio Thiago Motta-Verratti-Matuidi a tué dans l’œuf toute idée de concurrence. Pour autant, le doute plane sur le poste de troisième attaquant. Qui a vraiment la carrure pour épauler les deux géants Ibrahimovic et Cavani? Laurent Blanc a opté le plus souvent pour « Pocho » Lavezzi (dix titularisations en L1) au détriment de Lucas, Ménez ou Pastore. Mais l’ancien Napolitain n’a jamais livré de prestations complètement abouties. Quant à ses concurrents directs, Lucas ou Ménez, ils n’ont jamais offert en cette première partie de saison de garanties suffisantes. Dans ce contexte, le problème du onzième joueur pose ainsi une limite aux ambitions dévorantes du PSG. La conservation du titre de champion de France est dans les cordes de l’effectif actuel. On ne dirait pas la même chose des conquêtes des sommets européens. Le PSG doit s’étoffer sur le plan qualitatif en attaque. Et sur le plan quantitatif au milieu. Sans préjuger de la faisabilité d’un transfert, plusieurs profils correspondent aux besoins parisiens : Hazard (Chelsea), Pedro (FC Barcelone), Nani (Manchester United), Di Maria (Real Madrid), Hamsik (Naples), De Rossi (AS Rome) et Pogba (Juventus Turin). Pour ne citer qu’eux. Citation Laurent Blanc : jeu, jeu et match ! Il n’était pas le premier choix et Leonardo ne voulait pas de lui. Et alors? Les monstres du vestiaire parisien l’ont très vite adoubé parce que l’ancien sélectionneur des Bleus connaît par cœur les codes et les modes des joueurs de très haut niveau. Il vient du même monde. Le champion de France 2009 avec Bordeaux a réussi à tirer le meilleur de l’effectif en lui proposant ce qu’il attendait : le jeu de possession. Blanc a beaucoup appris de ses erreurs passées et de la gestion humaine après son passage en équipe de France. Il se régale à entraîner le PSG et voir jouer son équipe. La greffe a si bien pris que le club discute d’ores et déjà de sa prolongation de contrat. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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28/12/2013 22:12
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#5853
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Blanc emmène ses jeunes au Qatar Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, a décidé d’emmener un groupe élargi au Qatar pour le stage de préparation qui débutera dimanche et se terminera par un match amical face au Real Madrid le 2 janvier. Il a convoqué vingt-six joueurs dont de nombreux jeunes : les gardiens Mory Diaw et Mike Maignan, les défenseurs Alvin Arrondel et Sébastien Atlan, ainsi que le milieu Kingsley Coman. Le reste du groupe est classique, avec Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Thiago Silva et consorts. Après une semaine de vacances, les joueurs du Paris Saint-Germain s'envolent dimanche pour leur Qatar Winter Tour. Le groupe parisien : M. Diaw, Douchez, Maignan, Sirigu - Alex, Arrondel, Atlan, Z. Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Coman, Lucas, Matuidi, Ménez, Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Ongenda. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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29/12/2013 00:07
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#5854
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Il a fallu briser la glace Par Zoumana Camara, Champion de France 2013 avec le Paris Saint-Germain "Ce titre, il s'est joué un soir de Ligue des Champions, quand on a reçu Porto, le 4 décembre 2012. Il est à chercher là, le tournant majeur de notre saison. Avant de recevoir les Portugais, on sort d'un mois tortueux en Championnat et d'un défaite à Nice (1-2, le 1er décembre). Même si on est alors déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, une énorme tension règne dans le club. Avant la rencontre, chose rare, le président Nasser al-Khelaïfi, vient nous parler pendant la mise au vert à l'hôtel, à Versailles. Une de ses phrases marque les esprits : "Ce soir, je veux voir des guerriers. Celui qui n'est pas prêt à partir au combat ce soir, qu'il le dise maintenant et qu'il lève la main. Je le prendrai comme du respect, car il sera honnête vis-à-vis du club. Je ne lui en tiendrai pas rigueur". Évidemment, personne n'a levé la main ! (il rit). Après notre victoire (2-1), le soulagement était vraiment palpable. Gagner était capital, dans ce contexte. L'Europe nous a rassurés. Un peu de notre titre en Championnat venait de se jouer ce soir-là. On comprendra plus tard, aussi, à quel point l'avenir de Carlo (Ancelotti) était suspendu à ce match. Dans cette période-là, il nous apportera sa capacité extraordinaire à dédramatiser les situations. Régulièrement, il prendra toute la pression sur lui pour que ses joueurs abordent les matches sereinement. Rien ne nous a détournés de notre chemin. Des périodes qui ont pu inquiéter les médias ou les supporters n'ont jamais affecté la confiance de l'équipe, comme cette défaite à Reims (0-1), le 2 mars, qui précédera une série d'invincibilité de trente-six matches. O.K., Lyon revenait alors à deux points, mais, à nos yeux, ce résultat n'était rien d'autre qu'un faux pas sans conséquence. A chaud, on a eu l'impression que tout le monde nous tombait dessus. Comme si on ne pardonnait plus rien à ce PSG-là. Nous, on ne s'était jamais dit : "Attention, Lyon peut nous passer devant..." Et c'était une évolution majeure car, un an plus tôt, on se disait que chaque erreur pouvait renforcer Montpellier dans la course au titre. En 2013, on avait la certitude que rien n'entraverait notre conquête du titre. Oui, on pouvait perdre un match. Mais oui, on serait champion. Cette conviction, on la puisait dans la force qu'on dégageait dans les matchs importants. Au fil de la saison, Carlo (Ancelotti) n'a cessé de nous répéter : "On va réussir, on va gagner ce Championnat." Quand ces mots viennent d'un entraîneur qui a presque tout gagné, tu te dis qu'il doit avoir une bonne intuition. (il sourit) Carlo a propagé cette sérénité autour de lui. Il nous a aidés à bien finir la saison par son calme impressionnant. L'attitude d'Ibra et de Thiago Silva, arrivés du Milan pendant l'été 2012, aura également tiré le groupe vers le haut. Eux, ils n'ont pas besoin de s'affirmer par la parole. Ce sont des leaders de jeu, exemplaires par leur faculté à relever la tête rapidement quand les choses ne tournent pas dans le sens L'Equipe Magazine -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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29/12/2013 12:06
Message
#5855
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 19,255 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée |
Citation A 100% qatarien désormais Une petite révolution s’est produite au PSG le 20 décembre dernier, lors de l’assemblée générale de l’Association du club. Qatar Sports Investments (QSI) a alors acquis, pour 1 €, la dernière action détenue par la section amateur du PSG. Le propriétaire qatarien possède donc désormais 100% du club parisien. Dans le football français, la règle, en général, veut que les sections amateurs aient une action du capital des clubs professionnels. En juin 2011, quand il avait racheté le club à Colony Capital, QSI avait déjà cherché à acheter l’action de l’Association PSG. Le président de l’époque, Simon Tahar, s’y était opposé. Le Parisien |
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29/12/2013 14:33
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#5856
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 381 Inscrit : 30/12/2011 Lieu : V Membre no 8,257 Tribune : Canapé |
Citation Maintenant, ils sont heureux. Les cracks du PSG, attendus aujourd'hui à Doha pour un stage qui durera jusqu'au 2 janvier, affichent, cette saison, leur plaisir d'évoluer dans la capitale. La preuve en quelques instantanés de la vie du club. Les vacances s'achévent aujourd'hui pour les Parisiens, leaders du Championnat, attendus en fin de journée au Qatar, ou ils effectueront un stage de quelques jours, semblable à celui de la saison passée à pareille époque. Mais il suffisait d'entendre les rires nourris de Zlatan Ibrahimovic, Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi, Lucas et Zoumana Camara pendant qu'lls enchaînaient les tours de terrain, au Camp des Loges, peu de temps avant la tréve, pour comprendre que l'ambiance au sein du groupe est plus douce et plus légère que la saison dernière. Il suffisait aussi de voir Jérémy Menez (26 ans, sous contrat jusqu'en Juin), seul en tête du peloton, le bonnet bien enfoncé sur le crane, pour constater qu'll n'était pas d'humeur à plaisanter, en dépit de sa passe décisive, deux jours plus tôt contre Saint-Étienne (2-1 a.p le 18 décembre), en Coupe de la Ligue. « Il est au bout du rouleau et ne pense plus qu'à partir pour avoir du temps de jeu ›› assure un proche du groupe. Mais il est le seul a laisser transpirer son spleen. Les autres, d'lbra à Pastore en passant par Thiago Silva semblent avoir digéré leur adaptation, parfois délicate, et n'hésitent plus à afficher leur bonheur de jouer à Paris. IBRAHIMOVIC, COURS DE FRANÇAIS, RÉCONCILIATION ET COTES FÊLÉES L'été dernier, un an après son transfert en provenance de l'AC Milan, Ibrahimovic a pensé à partir. Puis il a finalement prolongé son contrat jusqu'en 2016 et changé d'appartement, tout en restant dans le VIII arrondissement de Paris. Désormais, il apparait épanoui au PSG et s'est même mis aux leçons de français. Fin novembre, comme s'il tenait a récompenser ses coéquipiers pour leur début de saison, il leur a offert une console de jeux Xbox One, ornée de sa signature, avec le nom et le numéro de chacun gravés dessus. Dans sa quête de félicité Ibra en a profité pour s'excuser aupres du steward auquel il ne parlait plus depuis la saison passée, après que celui-ci l'eut empêché de garer sa voiture au centre d'entrainement sur une place de parking réservée au staff. Plus précisément, il a demandé au Français Zoumana Camara, l'un de ses coéquipiers dont il est le plus proche, de sonder le steward pour savoir s'il souhaitait tourner la page... Sur le terrain en revanche, lbra ne change pas. Toujours impitoyable et soucieux du moindre détail. ll fait partie de ces joueurs qui s'entrainent comme ils jouent. " Il lui arrive, parfois comme Thiago Silva ou Thiago Motta, de sauter une séance et de rester aux soins parce qu'il se sent moins bien,remarque Sylvain Armand, ancien Parisien, aujourd'hui à Rennes. Mais lorsque qu'il joue, c'est toujours a fond, en match comme a l'entraînement." Maxwell l'un des meilleurs amis d'Ibra en a fait les frais. Deux jours avant le déplacement à Rennes (3-1. le 14 décembre), l'attaquant suédois percute le Brésilien dans un duel. Bilan pour le latéral gauche: des côtes félées et une indisponibilité de trois matches. Pour Ibra, l'entraînement est également l'occasion de répéter ses gammes. Exemple, à Bruxelles, la veille de son quadruplé contre Anderlecht (5-0, le 23 octobre). Juste avant de quitter la séance à huis clos, le Suédois voit un ballon arriver exactement à l'endroit où il réalisera le lendemain, une frappe supersonique envoyant le ballon en pleine lucarne. Que fait lbra ? Il tire aussi fort et trouve la lucarne. Déjà... CAVANI, DES BUTS, MAIS PAS DE PHYSIOTHÉRAPEUTE L'incroyable début de saison du Suédois n'occulte pas celui d'Edinson Cavani. Depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 Août), Laurent Blanc, l'entraineur parisien, a décidé de décaler l'Uruguayen, meilleur buteur de Serie A la saison dernière avec Naples, sur le coté droit. Cela ne lui plaît pas, mais Cavani fait le boulot, marque, passe et défend. Son sens du dévouement ne lui offre pourtant pas encore de passe droits au club. Le Sud-Américain fait partie de ces joueurs qui restent près de deux heures sur la table de massage, chaque jour, après l' entraînement. Il a d'ailleurs demandé que le physiothérapeute qui le suivait en ltalie puisse le rejoindre à Paris, de la même manière que Thiago Silva avait obtenu l'arrivée de son kiné de Milan, l'été dernier. La direction du PSG s'y est opposée. Cavani, personnage discret qui tarde à se fondre dans le groupe, est chagriné de ce refus, mais il continue d'enchainer les prestations de haut niveau sans se plaindre, à l'image de son doublé contre l'ASSE en Coupe de la Ligue. Le lendemain, le club lui affrète un avion pour qu'll rentre en Uruguay afin de régler, en urgence, son divorce. ll y est resté, entamant avec un peu d'avance ses vacances, alors que Blanc souhaitait le récupérer pour la réception de Lille (2-2, dimanche dernier). THIAGO MOTTA, MUSCULATION ZÈLE ET CHEF CUISINIER Interrogé deux jours avant le match face au LOSC, sur ce qui l'a le plus surpris depuis son arrivée à Paris, Blanc se laissera aller à deux aveux. 1 "Les jeunes ! Adrien Rabiot (18ans) a montré qu'il avait les qualités pour jouer au PSG. Hervin Ongenda (18ans) et Kingsley Coman (17ans), ce n'est pas mal non plus"; 2 "le professionnalisme du groupe. Les jeunes doivent prendre exemple sur des joueurs comme Thiago Motta ou Zlatan". D'une certaine manière, Thiago Motta apparaît comme le symbole de ce professionnalisme extrême. Comme Thiago Silva, Cavani, Sirigu ou Ibra, le milieu arrive à l'entraînement une heure avant les autres, effectue des exercices de musculation avant la séance et quitte les lieux deux heures après tout le monde. L'international Italien est également soucieux de son hygiène alimentaire. Comme Maxwell, il a un chef cuisinier à domicile, qui lui prépare ses déjeuners et ses dîners. Et il se sent aujourd'ui à Paris comme chez lui : " c'est difficile de ne pas être heureux ici. C'est l'une des cinq plus belles villes au monde. J'arrive à jouer sur le terrain comme je le souhaite, et les résultats suivent. Vraiment, je me sens comme un privilégié". 2014 UNE RECRUE NOMMÉE BARTHEZ ? Bichonner ses stars est l'une des préoccupations du PSG. Parfois cela donne lieu à quelques excès. Ce fut le cas, notamment, lors du déplacement à Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Pour la première fois, le club a décidé de parcourir les 250 kilomètres en avion. Coût du voyage: 36000 euros. Avantages ? Négligeables, surtout que l'avion s'est posé à l'aéroport de Lille-Lescin et que le groupe a effectué les cinquante derniers kilomètres ... en car. Mais il paraît que cela correspond au nouveau slogan du club: "Rêvons plus grand". Pour rêver plus grand, justement, certains au club, estiment que la présence d'un autre champion du monde de 1998, aux cotes de Blanc. peut être précieuse. Lors de la réception de l'Olympiakos (2-1, le 27 novembre), Fabien Barthez a fait une incursion dans le vestiaire, au Parc. Puis l'ancien gardien des Bleus est revenu, quatre jours plus tard, après la victoire contre Lyon. (4-0). Ces visites n'étaient pas anodines. Blanc aimerait que son ancien coéquipier devienne consultant pour les gardiens parisiens, une mission qu'il a déjà accomplie auprès de l'équipe de France. L'affaire devrait se concrétiser en début d'année. L'équipe |
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30/12/2013 11:45
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Au PSG, les vacances sont finies Après six jours de congés, les Parisiens s’envolent demain pour le Qatar, où se déroulera le stage de reprise. Les Sud-Américains rejoindront la troupe lundi. C’était bien, c’était chouette. Les vacances des joueurs du PSG s’achèvent en partie ce soir. Demain, tout le monde ou presque s’envole de Paris pour rejoindre Doha au Qatar, où le club de la capitale effectuera son stage de reprise jusqu’au 2 janvier, après un amical et alléchant PSG - Real Madrid. Quelques Parisiens, dont plusieurs Sud-Américains, ne rejoindront la troupe que lundi par leurs propres moyens. Le staff parisien n’entend pas perdre une seconde avec un entraînement programmé dès demain soir à 18 heures. La plupart des joueurs ne devraient pas rencontrer de difficultés à se remettre dans le bain. Entre le coup de sifflet du dernier match, PSG - Lille (2-2), et l’avion demain, six jours de vacances se sont écoulés. Edinson Cavani reste le mieux loti avec dix ou onze jours de coupure, puisqu’il est rentré plus tôt en Uruguay pour régler son divorce. Un mal pour un bien. Surtout qu’El Matador l’avait bien mérité après une demisaison pour le moins bluffante. Cinq entraînements en quatre jours à Doha Zlatan Ibrahimovic a passé Noël en famille en Suède. La majorité a choisi ses attaches locales et familiales, comme Lucas, de retour au Brésil. Son compatriote Marquinhos lui a emboîté le pas. Tout en restant dans le giron des Pays-Bas, Grégory Van der Wiel s’est exilé avec sa compagne à Curaçao, dans les Antilles néerlandaises. Apparemment, il faisait chaud et l’eau était agréable… Cependant, quelques joueurs se sont distingués par un choix décalé. Papus Camara s’est ressourcé à Dubaï, certes un classique pour lui, puisqu’il y passe tous ses hivers. L’Italo-Brésilien Thiago Motta s’est rappelé ses années catalanes à Barcelone, une ville qu’il connaît par cœur. Le capitaine du PSG et de la sélection brésilienne, Thiago Silva, était à Abu Dhabi en famille, où il a visité le parc d’attractions Ferrari. Le soleil va continuer d’escorter leurs pas. A Doha, il fait une vingtaine de degrés. Idéal pour une reprise en douceur, bien que cinq entraînements en quatre jours soient au menu avec, le cinquième jour, le fameux match face au Real de Carlo Ancelotti, l’ancien entraîneur parisien. Retour aux affaires le 5 janvier avec un déplacement à Brest en 32e de finale de la Coupe de France, un nouvel objectif dans la saison du PSG. Citation Le PSG accueilli en grande pompe au Qatar Le Qatar joue à fond la carte du PSG. Les membres de l'effectif parisien sont devenus les têtes d'affiches de ce petit état gazier dès l'aéroport de Doha où les touristes sont accueillis par les visages souriants de Zlatan Ibrahimovic ou Edison Cavani. Du 29 décembre au 2 janvier, les joueurs du PSG sont en stage au Qatar avec en apothéose un match amical face au Real de Madrid de Carlo Ancelotti. Une partie des joueurs de Laurent Blanc doit arriver dimanche en fin d'après-midi dans leur hôtel Torch aux couleurs du PSG. En attendant leur arrivée, l'office du tourisme de cet état du Golfe a décidé d'exploiter le filon parisien à fond à grands renforts de clichés sur la ville-Lumière. La Tour Eiffel, la Seine et la butte Montmartre sont ainsi importées dans le désert qatari devenu un eldorado. «Paris comes to Doha» (Paris vient à Doha), proclame la vidéo promotionnelle. Le Parisien 28/12 Citation A 100% qatarien désormais Une petite révolution s’est produite au PSG le 20 décembre dernier, lors de l’assemblée générale de l’Association du club. Qatar Sports Investments (QSI) a alors acquis, pour 1 €, la dernière action détenue par la section amateur du PSG. Le propriétaire qatarien possède donc désormais 100% du club parisien. Dans le football français, la règle, en général, veut que les sections amateurs aient une action du capital des clubs professionnels. En juin 2011, quand il avait racheté le club à Colony Capital, QSI avait déjà cherché à acheter l’action de l’Association PSG. Le président de l’époque, Simon Tahar, s’y était opposé. Citation Ce qui attend le PSG à Doha C’est désormais une habitude. Pour la troisième année consécutive, le PSG reprend après la trêve hivernale par un stage de quelques jours au Qatar. Laurent Blanc emmène avec lui à Doha un groupe de 26 joueurs, avec plusieurs éléments de la réserve. Le gros de la troupe arrive ce dimanche. Ibrahimovic doit rejoindre ses partenaires dans la soirée, directement depuis Stockholm. Quant à Cavani, Lucas, Maxwell, Marquinhos et Lavezzi, ils sont attendus demain, en provenance d’Amérique du Sud. Tout comme Van der Wiel qui arrive des Pays-Bas. Ce déplacement à Doha est contractuel. Avec ce voyage sur la terre de son propriétaire, le PSG, désormais lié avec la Qatar Tourism Authority (QTA), contribue à valoriser à l’international l’image de l’émirat. C’est dans ce cadre que des manifestations vont avoir lieu : les joueurs doivent ainsi effectuer une sortie dans le désert et assister à une chasse au faucon, activité très prisée des Qatariens. Une rencontre contre le Real Madrid jeudi Par ailleurs, QTA va profiter de la présence d’Ibrahimovic et de ses partenaires pour réaliser des clips et photos qui serviront aux futures campagnes de communication de l’organisme qatarien. Mais cette virée (sans épouse ou compagne, contrairement à l’an passé) ne se limite bien évidemment pas à la promotion du pays. Sur place, la délégation parisienne va bénéficier de conditions de préparation optimales. Il fera bon et pas trop chaud. L’hôtel des Parisiens est l’un des plus renommés de la région et les entraînements se déroulent à deux pas, au sein du complexe Aspire qui dispose d’installations de grande qualité. En dehors des entraînements et des obligations avec QTA, les Parisiens vont aussi inaugurer une boutique du club dans un centre commercial et normalement faire un saut au tournoi de tennis ATP de Doha. Le PSG quittera Doha jeudi dans les heures suivant son match contre le Real Madrid d’Ancelotti. Il laissera derrière lui un climat agréable pour retrouver dès vendredi l’hiver français. Attention au possible choc thermique à deux jours seulement du premier rendez-vous officiel de l’année, dimanche en 32es de finale de Coupe de France, à Brest (L2). Citation Le PSG s’offre une boutique à Doha En stage au Qatar à partir d’aujourd’hui, le PSG inaugurera mardi après-midi, dans le centre commercial Villagio situé au sein du complexe Aspire, une boutique officielle à Doha. Trois joueurs parisiens seront mobilisés pour l’occasion : l’Italien Marco Verratti, le Néerlandais Gregory Van der Wiel et le Brésilien Marquinhos. En attendant l’ouverture officielle, c’est une belle photo de la Tour Eiffel et d’Ibrahimovic, Matuidi, Silva, Cavani et Lavezzi qui fait patienter les futurs acheteurs. Ce dimanche 29 décembre, des travaux étaient toujours en cours dans la boutique. Citation Une partie des joueurs est arrivée au Qatar Premier arrivé parmi la quinzaine de joueurs sur place, Thiago Silva, a pris ses quartiers ce dimanche en fin de journée au QG de l'équipe, l'hôtel Torch à deux pas d'installations d'entraînement ultra modernes. Les autres Parisiens ont atterri vers 18h30 à l'aéroport de Doha et ont ensuite rejoint leur hôtel, le Torch, vers 19h30. En tout, une quinzaine de joueurs est déjà là. Cet hôtel de luxe, une immense tour installée au coeur de l'Aspire Zone, est illuminé depuis plusieurs jours aux couleurs rouge et bleu du PSG, propriété du fonds d'investissement qatari QSI. Les Sud-Américains Lucas, Cavani ou encore Maxwell doivent arriver demain depuis Sao Paolo au Brésil. Zlatan Ibrahimovic, venu directement de Suède, est annoncé pour le début de soirée. Contrairement à l'année dernière, compagnes et épouses ne sont pas du voyage. Les joueurs ont ensuite participé à un entraînement. La séance, suivie par une trentaine de journalistes et une poignée de curieux, dont l'ancien joueur parisien et marseillais Djamel Belmadi, a été extrêmement légère. Après un footing, les joueurs ont simplement effectué quelques courses et se sont étirés. Ce stage hivernal se conclura jeudi par un affrontement face au Real Madrid de Carlo Ancelotti, l'ancien entraîneur du club parisien, au stade Khalifa, également situé dans l'Aspire Zone. D'ici là, les Parisiens s'entraîneront encore quatre fois et participeront à différentes opérations promotionnelles liées au lucratif partenariat entre le club et QTA, l'office de tourisme du Qatar. Le Parisien 29/11 Citation Ibra-Cavani, le duo gagnant de 2013 Deux Parisiens, Ibrahimovic et Cavani, figurent dans le top10 (et même le top5 !) des meilleurs buteurs de l’année civile 2013 qui s’achève. Avec 47 réalisations en club et en sélection toutes compétitions confondues, le Suédois s’intercale entre deux Ballons d’Or, Cristiano Ronaldo (69 buts) et Messi, blessé à six reprises depuis avril, avec 45 unités. Après son départ de la capitale, Leonardo avait fait de la paire de buteurs parisiens « la meilleure attaque d’Europe ». L’ancien directeur sportif du PSG ne croyait pas si bien dire. Jamais dans l’histoire un club hexagonal n’a pu se vanter de disposer dans ses rangs d’un duo d’attaquants ayant inscrit la bagatelle de 88 buts sur l’année écoulée. Avec 24 buts chacun, Benzema (Real Madrid) et Ribéry (Bayern Munich) sont les meilleurs artilleurs français de l’année. Citation Al-Khelaïfi assiste à l'entraînement du PSG ce lundi matin Retenu dimanche soir par le dîner des joueurs participant au tournoi de tennis ATP de Doha (Nadal, Gasquet, Monfils, Ferrer, Murray sont notamment en lice), Nasser al-Khelaïfi n'avait pas pu venir saluer le PSG à son arrivée à Doha dans la soirée. Le président parisien, également patron de la fédération qatarienne de tennis, l'a fait ce lundi matin en assistant à la séance d'entraînement matinal. Ibrahimovic, arrivé dimanche dans la nuit directement en provenance de Suède, était bien là. Le président al-Khelaïfi devrait convier la délégation du PSG à assister à quelques matchs de tennis d'ici la fin du stage jeudi soir. Une autre séance est programmée ce lundi après-midi à 16 heures locales (14 heures en France), toujours sur les installations du complexe Aspire. Citation Le PSG a pris ses quartiers à Doha La nuit enveloppait déjà la capitale qatarienne quand le bus du PSG, escorté par deux gros 4 x 4 américains aux gyrophares bleu et rouge, est apparu devant l’hôtel The Torch. Il était 19h40 locales. Laurent Blanc et son staff ont été les premiers à descendre suivis par les seize joueurs présents. Thiago Silva, déjà dans l’émirat, est arrivé une bonne demi-heure avant. Camara et Sirigu, moins de cinq minutes après leurs camarades, en provenance de Dubaï pour le premier et de Rome pour le second. Il n’y avait pas foule pour accueillir le PSG, qui a démarré hier soir son stage de reprise, ou Qatar Winter Tour, comme l’appellent le club et son sponsor, Qatar Tourism Authority. Quelques badauds égarés sur le gigantesque complexe Aspire et des clients de l’hôtel se sont arrêtés prendre des photos. La délégation parisienne est arrivée à l’aéroport de Doha à 18h30 au terminal réservé habituellement au gouvernement. L’arrêt ravitaillement de l’avion, initialement prévu à Ankara, en Turquie, a été annulé. L’affréteur du jet de l’équipe parisienne ayant finalement trouvé un appareil, un Boeing 757, plus gros pouvant rallier le Qatar sans halte. Il en sera de même pour le retour en France, dans la nuit de jeudi à vendredi. La visite de Belmadi Le temps de se changer et les Parisiens ont rallié les terrains pour trente minutes de travail. Quelques supporteurs étaient là pour assister à cette mise en route légère. Un jeune garçon australien, vivant au Qatar et vêtu de la tête au pied des couleurs parisiennes, avait les yeux grand ouverts devant ses héros. Emilien était aussi aux anges. Cet adolescent français, fils d’Aziz Bennij, ancien joueur de Nancy désormais directeur technique du club d’Al-Arabi, va souvent au Parc des Princes encourager son équipe. « C’est grâce à ce PSG qu’Emilien est fier de soutenir Paris en France maintenant, dit son père. Ici, Barcelone, le Real Madrid et le Bayern Munich sont encore plus populaires, mais le PSG refait son retard car son jeu est plaisant et l’on suit de plus en plus ses performances. » En toute fin de séance, les Parisiens ont reçu la visite de Djamel Belmadi, ex-joueur du club aujourd’hui entraîneur de l’équipe olympique du Qatar. Le milieu de terrain a conversé un moment avec Zoumana Camara, croisé à Marseille entre 2000 et 2002. Retenu au dîner des joueurs participant au tournoi de tennis ATP de Doha qui débute aujourd’hui, le président Nasser al-Khelaifi, également patron de la Fédération qatarienne de tennis, n’a pas pu saluer son équipe hier. Il doit passer pendant l’entraînement de ce matin. L’effectif parisien, rejoint après la séance par Ibrahimovic venu directement de Suède, sera au complet en fin de journée avec les arrivées de Cavani, Marquinhos, Maxwell, Lavezzi, Lucas et Van der Wiel. Citation Laurent Blanc : «PSG-Real sera une grosse séance d'entraînement» Après la séance matinale de ce lundi matin sous le soleil, Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic sont venus s'exprimer dans l'auditorium du complexe Aspire. Le teint hâlé par ses quelques jours de vacances au Maroc, sa casquette rouge sur la tête, l'entraîneur parisien est apparu décontracté et souriant. Idem pour son attaquant star, le visage ceint d'un léger bouc et ses cheveux longs attachés en chignon. «On est ici, dans des conditions optimales, pour faire une mini-préparation pour la seconde partie de saison, a expliqué Laurent Blanc. On a dix jours d'ici le déplacement à Ajaccio pour faire notre préparation physique pour toute la seconde partie de la saison. C'est peu. Le match contre le Real jeudi, qui est un rendez-vous de prestige, en fait partie. Pour moi, c'est une grosse séance d'entraînement.» Ibra, en formidable compétiteur, livre un avis quelque peu divergent. «Malheureusement, ce match est amical mais on le jouera comme si c'était une compétition, on veut le gagner. Moi, je veux tout gagner et je ne suis jamais satisfait. Un succès contre le Real serait très bon pour la confiance», a lâché le géant suédois. Les objectifs, à l'aune du second acte de la saison 2013-2014 demeurent élevés, comme Laurent Blanc le confirme : «On a les mêmes résolutions en 2014 qu'en 2013, gagner tous les matchs et bien s'y préparer. On a des échéances importantes qui nous attendent en L1, en Ligue des champions et en coupes, a confié l'entraîneur parisien. J'espère que les résultats seront aussi bon. Si c'est le cas, ça voudra dire que l'on gagnera des titres. Et ce n'est qu'ainsi qu'on pourra dire que l'on a réussi une grande saison. Pour l'instant on n'a rien gagné même si on a fait une très bonne première partie de saison. On doit maintenir notre niveau tout en étant encore plus performant sur les grands matchs.» Le PSG s'entraîne une nouvelle fois ce lundi à 16 heures locales. Le Parisien. fr 30/12 -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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30/12/2013 12:36
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 381 Inscrit : 30/12/2011 Lieu : V Membre no 8,257 Tribune : Canapé |
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Citation Sous les projecteurs de Doha C'est par une session en nocturne que le Paris-SG a renoué avec l'entraînement au Qatar. Attendu hier, Zlatan Ibrahimovic ne reprendra finalement qu'aujourd'hui. Sur les parois élancées, ce scintillement rouge et bleu, désormais, appartient au décorum hivernal du Paris-SG. En arrivant au Torch Hotel hier, vers 19h40 (17h40 en France), les parisiens ont retrouvé l'immense silhouette lumineuse de la tour high-tech qui les héberge depuis deux ans et le début de leurs stages de reprise à Doha, au coeur de ce complexe sportif d'Aspire qui abritera le mois prochain la remise en route du Bayern Munich et de Schalke 04. Sorti le premier du bus parti chercher la délégation parisienne à l'aéroport, il n'est pas impossible qu'en découvrant les lieux Jean-Louis Gasset, l'adjoint de Laurent Blanc, ait été saisi par un étrange sentiment: ici, un plan tactique pour neutraliser Cristiano Ronaldo exigera peut-être une gymnastique cérébrale moins poussée que celle requise pour dompter la luminosité de sa chambre à l'aide d'une "tablette" tactile. Le match imminent du PSG face au Real Madrid du crack portugais suscite une attente colossale au Qatar. Depuis hier, le long de la corniche qui enlace la baie de Doha, les visages de Matuidi, Lavezzi, Thiago Silva, Cavani et Ibra incarnent l'événement programmé ce jeudi à l'Al-Khalifa Stadium. Près de 1200 demandes d'accréditation ont été envoyées par des médias du monde entier, soit 200 de plus que pour le quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Barcelone (2-2, le 2 avril)! Quant aux 40 000 places disponibles, elles se sont arrachées dans toute la région, notamment en Arabie Saoudite, et la course pour gratter un ticket de dernière minute s'apparente à une quête désespérée, y compris pour des VIP proches des cercles influents à Doha. Les sans-billet qui espéraient apercevoir Zlatan Ibrahimovic hier soir ont dû essuyer une autre déception: le suédois, dont la présence semblait envisagée par le club, n'a pas foulé l'impeccable pelouse d'Aspire, contrairement à Pastore, qui, lui, était plutôt annoncé pour aujourd'hui. Le meilleur buteur de Ligue 1 (15 buts) devait finalement débarquer de Stockholm en milieu de soirée, tandis que les dernières arrivées - Cavani, Lavezzi, Lucas, Maxwell, Marquinhos, Van der Wiel - s'écouleront au fil de la journée d'aujourd'hui. Une apparition face au Real Madrid pour Atlan Arrivé dès dimanche à Doha, Thiago Silva avait profité de sa première soirée qatarienne pour se replonger dans les saveurs ... du Brésil dans une churrascaria (restaurant de viandes) de l'émirat. Hier soir, finies les grillades du pays: le "monstre" a participé à la tranquille remise en jambes des champions de France sous l'oeil de Djamel Belmadi, un ancien de la maison parisienne (1992-1996), fraîchement nommé à la tête de la sélection A' du Qatar. De retour d'une visite officielle au Maroc, l'émir Tamim al-Thani, proche de Belmadi, ne figurait pas, lui, dans l'assistance, pas plus que Nasser al-Khelaïfi. Hier, le président du PSG, de Qatar Sport Investments et de la Fédération locale de tennis avait endossé une autre casquette. Celle du patron d'Al-Jazeera Sports appelé à célébrer le prochain changement d'identité du réseau de chaînes, qui se dénommera BeIn Sports sur l'ensemble des continents à partir de mercredi. La haute hiérarchie du PSG n'a donc observer les foulées d'un invité surprise de ce séjour à Doha, le défenseur Sébastien Atlan. Âgé de vingt-neuf ans, ce latéral gauche de la réserve parisienne ( Championnat de France amateur) devrait connaître l'immense vertige, jeudi, d'une apparition face au Real Madrid. À l'heure où Maxwell pourrait ne pas en avoir entièrement fini avec ses douleurs costales, le staff parisien n'entend ni prendre le moindre risque avec l'international brésilien ni donner à Lucas Digne un temps de jeu supérieur à celui prévu pour chaque joueur face aux Espagnols, soit une mi-temps. À croire qu'avec le PSG version Qatar, il n'y a donc pas d'âge pour "rêver plus grand". L'équipe |
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30/12/2013 13:33
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Citation Ibra : «Rendre les rêves possibles» Présent au Qatar pour le stage de fin d'année du PSG, Zlatan Ibrahimovic voit très loin pour l'équipe de la capitale. Champion de France en 2013 et sorti de la C1 en quarts par le Barça, Zlatan Ibrahimovic déborde d'ambitions pour la saison 2013-2014 qui est très bien partie pour le PSG. «On essaie d'avoir les meilleurs résultats, de ramener des trophées. Les propriétaires qataris ont maintenant quelque chose en main qui peut atteindre de grands résultats. On est là pour rendre les rêves possibles. On veut écrire l'histoire et construire de grandes choses, a expliqué l'attaquant suédois en conférence de presse. Je ne suis jamais satisfait, je veux gagner. On a bien progressé, et vite. L'équipe s'est développée dans le bon sens. On joue un très bon football, on a la balle, on se crée des occasions. Le collectif est de très bonne qualité, la mentalité progresse. Ça va dans le bon sens, je suis très heureux.» Il pourrait l'être encore plus si Lionel Messi arrive un jour au PSG, comme les rumeurs le laissent entendre depuis des mois... «S'il est sur le marché, il y aura le monde entier dessus, pas seulement le PSG. Le projet du club, c'est de "rêver plus grand". Mais si vous prenez Messi, vous ne rêvez pas plus grand, vous êtes plus grand», a-t-il souri. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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30/12/2013 14:46
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 78,953 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Paris Membre no 24 Tribune : Viré du stade |
Citation 30/12/2013 | Charles Kamdem | Droit | Lu 346 fois | aucun commentaire PSG, UEFA, fair-play financier et abus de droit LE CERCLE. Les différents contrats de sponsoring signés par le PSG sont dans le collimateur de l’UEFA. Si l’instance faitière du football européen a la possibilité de requalifier les conventions qui lui sont soumises à la valeur du marché. La question du fondement juridique de cette requalification est posée. La théorie de l’abus de droit peut-elle servir de fondement juridique à celle-ci ? PSG, UEFA, fair-play financier, y aura-t-il abus de droit ? La compétitivité du football européen omet une vérité qui plombe le jeu : le fossé se creusant entre clubs riches et pauvres est, en effet, rarement mis en exergue. Pourtant, cette donnée essentielle pèse – et pèsera – sur ce sport universel, mais qui subit les dérives élitistes engendrées par l'argent et le marché. Longtemps, les clubs de football européens ont profité du cadre juridique généré par l’arrêt Bosman et d’un environnement économique propice à l’emprunt pour se financer. L’endettement des clubs a désormais atteint un niveau critique. Face aux dérives du football business, il est devenu plus qu’impératif de dégonfler cette bulle et de mettre fin à cette dérive par le biais d’instruments de contrôle. PSG/QTA : l'abus de droit en question ? Désormais, le fair-play financier, instauré par l'UEFA (Union Européenne de Football Association), oblige les présidents des clubs de football à changer leur mode de gestion pour pouvoir se dégager des marges de manœuvre. Des objectifs sont suggérés aux clubs : investir dans la formation, devenir propriétaire de leur infrastructure et surtout innover pour trouver des nouvelles sources de financement. Toutefois, il ne faut guère confondre innovation et montage habile conçu dans le seul but de remplir les critères de contrôle financier posé par l’UEFA. L’abus de droit qui est une notion juridique existant aussi bien en droit suisse qu’en droit français, donne la possibilité à l’UEFA de remettre en cause ces montages. Comme le disait l’imminent jurisconsulte et professeur de droit Planiol : "Où l’abus commence, cesse le droit". L’abus de droit est une notion juridique associée à la morale et l’éthique qui donne la possibilité de sanctionner toute exécution du droit qui dépasse les exigences de bonne foi et d’équité. Elle permet de sanctionner les atteintes non à la lettre de la loi, mais à l’esprit de celle-ci. Et surtout lorsqu'il s’agit d’une manipulation des mécanismes juridiques permettant d’atteindre un but contraire aux objectifs d’une loi ou d’une convention. À cet égard, la récente convention de partenariat nouée par le Paris Saint Germain avec l’office de tourisme qatarien permettant au club d’entrer dans les clous du fair-play financier, soulève des interrogations sur la capacité de l’UEFA à lutter contre des montages conçus dans le but de rentrer dans les clous du FPF. Selon Le Parisien, le contrat, passé pour quatre saisons par Qatar Tourism Authority (QTA), l'institution en charge du développement touristique de l’Émirat, rapporterait près de 150 millions d'euros la première année, soit la saison 2012-2013, puis jusqu'à 200 millions, à terme, pour la saison 2015-2016. Il est disproportionné comparé aux autres contrats ayant cour sur le marché. On peut donc légitimement se poser la question de la légalité de convention signée entre le PSG et QTA : sera-t-elle validée par les instances de contrôle ? Étant donné la proximité des cocontractants, la convention n’a-t-elle pas été signée dans le but exclusif de rentrer dans les clous du fair-play financier ? Dans cette hypothèse, l’UEFA peut-elle invoquer l’abus de droit et éviter ainsi que lui soit opposée une telle convention ? Même si la doctrine française rattache souvent la notion d’abus de droit à la formule latine "Summun jus, summa injuria". Il s’agit d’une construction principalement jurisprudentielle en droit français. L’une des premières manifestations de cette construction est un arrêt de la cour d’appel de Colmar (1855) qui avait condamné le propriétaire d’une cheminée qui l’avait construite dans le seul but de nuire à son voisin. En droit fiscal français, l’abus de droit est une procédure qui permet de lutter contre les montages poursuivant un but exclusivement fiscal ou fictif. Aux termes de l'article L64 du livre de procédures fiscales : "Afin d'en restituer le véritable caractère, l'administration est en droit d'écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d'un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d'une application littérale des textes ou de décisions à l'encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n'ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d'éluder ou d'atténuer les charges fiscales que l'intéressé, si ces actes n'avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelle". Contrairement au droit français où la notion d’abus de droit fait l’objet d’une construction prétorienne. En Suisse, l’abus de droit fait l’objet d’une prohibition légale. L’article 2 du Code civil suisse dispose ainsi à alinéa 1 et 2 : 1) Chacun est tenu d’exercer ses droits et d’exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi. 2) L’abus manifeste d’un droit n’est pas protégé par la loi. Pour la doctrine suisse, l’alinéa 2 de l’article 2 du Code civil ne vise qu’à sanctionner une violation des buts de toutes dispositions contractuelles ou légales, à la lumière des exigences de sincérité et de loyauté. Selon le professeur Gérard Blanc : "Le juge doit constater la nullité de la prétention juridique invoquée, même si le comportement juridique se trouve en parfaite adéquation avec la norme… l’abus de droit n’est pas protégé par la loi. Ainsi, en cas d’abus de droit, le droit allégué n’existe pas parce que la prétention se trouve dépourvue de tout fondement juridique. La sanction principale est donc l’inexistence de ce droit". Même si la convention signée par le PSG et parfaitement légale sous la forme, on peut soutenir que l’UEFA peut refuser de se la voir opposée sur le fondement de l’alinéa 2 de l’article 2 du Code civil suisse. Car, selon l’article 64 des statuts de l’instance faitière du football européen, le droit applicable en matière de litige à dimension européen est le droit suisse, le droit du for est celui du siège de l’UEFA qui se trouve à Lausanne. On peut donc conclure que le droit suisse est applicable à tous les contentieux liés à l’application des règles de l’UEFA En cas de contentieux relatif à l’interprétation des dispositions relatives au fair-play financier, celui-ci sera résolu à la lumière du droit suisse qui donne un large éventail de possibilité à l’UEFA pour faire respecter le fair-play financier. http://lecercle.lesechos.fr/economie-socie...r-et-abus-droit -------------------- Le camp du bien.
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