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Homer
posté 24/11/2013 10:52
Message #5801


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Matuidi : «Ce sera dur d’aller nous chercher»

Football, Ligue1/Reims-PSG0-3.Vainqueur sans bavure en Champagne, là même où il avait chuté au mois de mars, Paris continue son cavalier seul. Et ne veut pas s’arrêter là.

Remplaçant au coup d’envoi hier à Reims, Matuidi a participé au succès de son équipe en entrant à la 72e minute à la place du jeune Rabiot. L’international français se félicite de la concentration affichée par son équipe quel que soit le match et de la bonne attitude du groupe, invaincu depuis maintenant presque neuf mois.

Quelle est votre analyse de cette soirée rémoise?

BLAISE MATUIDI. On poursuit notre série d’invincibilité. Il faut continuer comme cela, on a produit du jeu et livré un bon match. On se savait attendus ici face à une équipe qui avait accroché ou battu tous les gros cette saison. On est en pleine confiance. En plus, ce n’est jamais évident de repartir après une trêve internationale. On a su le faire et, quand on marque, il est difficile pour nos adversaires de nous reprendre. On avait neuf matchs à disputer d’ici à fin décembre : on a gagné le premier, il nous en reste huit à bien négocier.

Quelles sont les différences entre cette saison et la précédente?

On a appris à être concentrés tout le temps. On est toujours à 110% sur tous nos matchs. Avec notre qualité technique, si on maintient ce niveau de concentration et cet état d’esprit, ce sera dur d’aller nous chercher. Techniquement, il n’y a pas grand-chose à dire sur notre jeu. Après, ça se joue dans la tête et dans nos attitudes. Avec notre maîtrise et l’expérience de chacun, on ne s’affole jamais.

Reims est la dernière équipe à vous avoir battus (le 2 mars). Laurent Blanc a-t-il insisté sur cet état de fait pour vous motiver?

On en a parlé bien sûr. On s’en rappelait et c’était un peu dans nos têtes. Après, il n’y avait pas spécialement d’esprit de revanche; mais quand on vit une série d’invincibilité, on veut la faire durer le plus longtemps possible.

Faisiez-vous preuve d’un peu de suffisance la saison dernière en fonction de vos adversaires?

Je ne veux pas parler de la saison passée. Cette année, on est bons contre Reims, Marseille ou Monaco. On est concentrés sur toutes les rencontres qu’on dispute. Cela veut donc dire qu’on a la même maîtrise et la même implication. On garde le même niveau de jeu.

Le PSG 2013-2014 est-il plus fort que son prédécesseur?

Les années passent et ne se ressemblent pas. C’est un autre PSG, une autre saison. On verra en fin d’exercice si on est plus forts que l’an passé. Ce qui est certain, c’est qu’on est solides et forts.

Vous voilà à 34 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Où vous arrêterez-vous?

Si on garde ce niveau, ça peut continuer encore un peu… On doit vraiment conserver cette concentration. La différence, c’est cela. Et on ne veut pas s’arrêter là. On fait tout pour que notre série se poursuive.

Aviez-vous encore un peu la tête à la qualification pour le Mondial brésilien acquise mardi soir?

Le public m’a applaudi, ça m’a fait plaisir. Cela veut dire que les Bleus sont appréciés.


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Reims 0 - 3 PSG

Mi-temps : 0-1.

Spectateurs : 20666. Arbitre : M. Bastien.

Buts : Lucas (24 e), Ménez (60e), Ibrahimovic (90e + 1).

Avertissements. Reims : Tacalfred (20e), Albaek (43e), Signorino (53e); PSG : Thiago Motta (47e), Alex (63e).

Reims : Agassa - Mandi, Tacalfred (cap.), Fofana, Signorino - Krychowiak - Ayité, Devaux, Albaek (Oniangué, 71e), Atar (Fortes, 61e) - Courtet (De Préville, 61e). Entr. : Fournier.

PSG : Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti, Thiago Motta (Pastore, 87e), Rabiot (Matuidi, 72e) - Lucas, Ibrahimovic, Ménez (Lavezzi, 72e). Entr. : Blanc.


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LES BUTS

24e : sur un long ballon, Lucas prend le dessus sur Signorino de la tête et dévie pour Ibra, qui lui remet dans la course. Seul face à Agassa, le Brésilien expédie le ballon dans la lucarne. 0-1.

60e : après avoir hérité d’un ballon au milieu de terrain, Jallet effectue 30 m balle au pied avant de transmettre à Verratti. Ce dernier finit par décaler Ménez qui bat Agassa de près. 0-2.

90e + 1 : en voulant relancer à la main, Agassa envoie le ballon sur le dos de Tacalfred. Ibrahimovic, qui hérite de l’offrande, n’a plus qu’à frapper dans le but vide. 0-3.

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LE FAIT DU MATCH

67e : faute de Verratti sur Ayité dans la surface. L’arbitre siffle penalty. Krychowiak expédie la balle de 2-1 au-dessus de la cage de Sirigu.


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267

Tombé à… Reims (1-0), le 2 mars dernier, le PSG n’a plus perdu depuis 34 rencontres toutes compétitions confondues, soit une période record de 267 jours.


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Sirigu a été impérial

Dans son 4-3-3 habituel mais avec un onze un peu remanié, le PSG a dominé son sujet sans trop de soucis. Le début de match a été assez équilibré avant que Lucas et Ibra ne fassent la différence. La suite a été maîtrisée pour un succès facile au final.

7 Sirigu Même si son match a été globalement tranquille, il a eu quelques arrêts délicats à effectuer.
A chaque fois, l’Italien a été impeccable (7e, 43e). Encore une claquette à propos (65e).

6 Jallet
Le latéral droit s’est montré disponible offensivement (23e, 59e) et plutôt solide derrière, sauf à la 27e minute où il ne peut empêcher un centre d’Ayité mais sans conséquence.

6 Alex
Le Brésilien n’a pas été mis en danger hier soir. Moins dominateur de la tête que d’habitude. Une petite incompréhension avec Sirigu (43e) sans gravité. Averti (63e).

6,5 Thiago Silva Le capitaine a été au rendez-vous comme à chaque fois qu’il joue. Battu de la tête (9e) par Courtet, il a ensuite fait un quasi-sans-faute. Coupe bien un centre dangereux (27e). Serein et rassurant.

6 Digne Latéral gauche à la place de Maxwell, l’international Espoirs a vécu une soirée paisible. Actif dans son couloir, surtout lors du premier acte.

6,5 Verratti Le jeune Italien, convaincant dans l’organisation du jeu et le pressing au milieu, a aussi pesé sur quelques situations offensives, notamment à la 60e minute quand il a servi idéalement Ménez pour le second but. A sauvé sur sa ligne (43e) alors que Paris ne menait que 1-0. Provoque le penalty (67e).

7 Thiago Motta Le métronome parisien a joué à son rythme hier. Il n’a pas eu à forcer son talent. Glisse sur le corner (7e) qui a offert à Reims son occasion la plus nette de la rencontre. A contré un tir de Lavezzi qui rentrait (81e). Averti (47e) et remplacé par Pastore (87e).

6 Rabiot L’international Espoirs a fait son match dans l’entrejeu parisien à la place de Matuidi. Il a récupéré pas mal de ballons et les a bien exploités le plus souvent. A apporté le soutien devant. Généreux. Suppléé par Matuidi (72e).

6,5 Lucas Attaquant droit, le Brésilien a livré une bonne première période couronné par son 3e but de la saison d’une jolie frappe. En jambes et auteur de dribbles tranchants, il a souvent pris le meilleur sur ses adversaires, dans les airs également. A baissé de pied physiquement après la pause mais a beaucoup donné.

6 Ibrahimovic Ce match ne restera pas comme l’un de ses meilleurs de la saison. Mais encore une fois, c’est lui qui a fait la différence en réussissant une superbe remise pour Lucas sur le but du Brésilien. Deux opportunités (45e+1, 79e) non concrétisées et un but opportuniste, son 9e de la saison, dans les arrêts de jeu.

5,5 Ménez Positionné couloir gauche dans le 4-3-3, il n’a globalement pas été à l’aise en première période. A sa décharge, il a reçu beaucoup de coups. Meilleur après le repos : rate un premier duel face à Agassa (50e), pas le second où il réussit à tromper (60e) le gardien rémois d’un tir du gauche sous la barre. Remplacé par Lavezzi (72e).

A Reims, après un bon début de match, le collectif a semblé sans ressort pour répondre à la mainmise parisienne.

L’arbitre, M. Bastien (4) a parfois trop laissé jouer ou a oublié des fautes qui auraient pu être dangereuses.


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Paris dégage une force impressionnante

L’hommage est de l’adversaire du soir. Quand il évoque le PSG, Hubert Fournier ne tarit pas d’éloges. « C’est notre Barça français, compare l’entraîneur de Reims. Par rapport à la saison dernière, il y a un vrai progrès dans la maîtrise collective et dans l’approche du match. Quel plaisir de voir des joueurs avec une telle maîtrise technique. Et, quand ils te font tourner en bourrique, tu as rapidement un sentiment d’impuissance. »

Cette impuissance se concrétise aujourd’hui par des adversaires souvent démunis et une série de 34 matchs (toutes compétitions confondues) sans défaite pour Paris. De là à se demander si le club de la capitale est imbattable, il n’y a qu’un pas. « On ne se sent pas invincibles, mais on sent une grande force, tempère Christophe Jallet. Même en jouant très simple, on arrive à déséquilibrer les équipes et, ensuite, le talent individuel fait souvent la différence. Si on reste à ce niveau d’intensité dans les duels et surtout dans la maîtrise du jeu, ça sera dur de nous battre. »

Une défense efficace

Laurent Blanc a expliqué les raisons de cette série qui dure depuis le 2 mars, et une défaite… à Reims (1-0). « Mes joueurs sont des compétiteurs qui ont intégré la façon dont on veut jouer. Notre philosophie est bien en place et on n’a pas besoin de répéter les choses à l’entraînement, souligne le coach. On nous regarde souvent en espérant qu’on chute, mais j’espère que ce sera le plus tard possible. »

Pour le jeune Adrien Rabiot, Paris possède même une marge d’erreur, ce qui ne devrait pas rassurer ses futurs adversaires. « On n’est peut-être pas encore imbattables mais on est sur la bonne voie, apprécie l’international espoir. Car, même quand on ne produit pas un super football comme cette fois, on arrive à gagner et on ne concède pas beaucoup d’occasions. »

Une équipe sûre de son jeu et assise sur une défense efficace — le PSG possède la 2e meilleure défense derrière Lille —, voilà donc la recette de l’insolent succès parisien. « Mais ça va vite dans le football et, si on s’égare un petit peu, on est vite sanctionnés. A nous de rester concentrés », prévient Jallet, qui semble dire que Paris serait donc son pire ennemi.


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Pour Ibra, tout va bien, merci

Une image d’abord. Celle d’un Ibrahimovic exultant comme s’il jetait à la face du monde toute la frustration accumulée au cours du match et de ces derniers jours. C’était hier soir dans le temps additionnel. Le Suédois vient d’inscrire un but gag après une piteuse relance d’Agassa le gardien de Reims.

Là où l’on attendait une réaction mesurée, l’avant-centre lâche tout ce qu’il a sur le cœur.
Il hurle et serre les poings dans un geste de défi. A ce moment précis, on se demande s’il s’adresse à lui-même ou s’il veut prouver à tous les observateurs que la déception liée à l’élimination de la Suède du Mondial brésilien, mardi dernier, n’a en rien entamé sa détermination.

« Vous avez supposé ça (NDLR : qu’il était affecté par cet échec) et ça doit certainement être vrai au fond de lui-même. Mais c’est un compétiteur né et, quand il retrouve la compétition, il est là, souligne Laurent Blanc, son coach. Il veut gagner, il râle, il veut marquer et il marque à la fin. On le sent mobilisé, on le sent motivé et c’est une bonne chose car c’est un élément important dans notre équipe. »

L’entraîneur parisien évoque l’attitude de son joueur cadre, on pourrait y ajouter les statistiques. Même au sortir d’un match quelconque pour un attaquant de son standing, Zlatan a quand même délivré une passe décisive pour Lucas et inscrit un but, donc, en toute fin de match.

Il n’a rien voulu dire

Cette réalisation lui permet au passage d’atteindre les 9 buts en Ligue 1 et de rejoindre son coéquipier Edinson Cavani et le Monégasque Radamel Falcao sur le podium du classement des buteurs du championnat (avant le match de Monaco). Il y a pire remède pour soigner les maux d’une élimination de la Coupe du monde.

Après le match, le Suédois n’a pas souhaité commenter cette victoire et sa prestation personnelle. Pas la peine, pas l’envie d’entendre reparler du Brésil. « Il faut faire en sorte qu’on atteigne nos objectifs en club et il en sera heureux et cela atténuera sa déception de ne pas disputer le Mondial », avait affirmé Laurent Blanc jeudi dernier.

C’est le message qu’a envoyé Ibra, hier, à tous ceux qui s’inquiétaient de le voir traîner sa peine sur les terrains de L1. A l’avenir, Paris pourra encore se reposer sur ses larges épaules.


Le Parisien.fr


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Alex177
posté 26/11/2013 15:38
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Maxwell : «Envie de mieux jouer»
Paris peut décrocher la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions ce mercredi face à l'Olympiakos (20h45). Maxwell a confirmé que le PSG devait montrer un autre visage que face à Anderlecht (1-1) en début de mois.

« Maxwell, quel est l’état d’esprit avant ce match face à l’Olympiakos ?
C’est une rencontre très importante pour la qualification en 8es de finale. Et après notre nul face à Anderlecht (1-1), on a envie de mieux jouer. On va tout donner pour gagner le match.

Pensez-vous que le PSG est capable de gagner C1, comme l’a déclaré Thiago Motta ?
On a effectif pour ça et l’envie d’aller plus loin que la saison dernière (quarts de finale). Envie d’être dans le dernier carré, mais cela dépend de beaucoup de choses. Mais on a la qualité. Et l’ambition du club est de gagner la Ligue des champions. C’est la compétition la plus difficile, mais on va tout faire pour aller au bout.

«Le plus important a été de trouver notre philosophie»

Peut-on comparer le Barça et PSG ?

Je ne sais pas… On contrôle davantage les matches. Je pense qu’on est plus forts cette saison, surtout dans la possession de balle. C’est sans doute la chose la plus similaire avec le Barça. Pour nous, le plus important a été de trouver notre philosophie. L’idée est de bien jouer et bien défendre. Il a fallu trouver un équilibre. Les résultats sont bons et on est satisfaits. Mais il faut essayer de progresser dans toutes les compétitions. C’est parfois difficile de jouer contre les équipes de Ligue 1 car, contre nous, elles sont à 200%.

Craignez-vous Mitroglou, l’avant-centre de l’Olympiakos ?
C’est un vrai attaquant avec beaucoup de qualité. Physiquement, il est fort, et il marque beaucoup de buts, aussi bien de la tête qu’avec les pieds. Face à lui, à nous de bien défendre tous ensemble et de ne pas laisser des espaces pour lui donner la possibilité de se créer des occasion et de marquer.

La concurrence avec Lucas Digne ?

Je ne vois pas ça vraiment comme de la concurrence. Pour moi, la concurrence vient des autres équipes. Plus le club compte de joueurs de qualité mieux c’est pour tout le monde, notamment pour progresser. IL a beaucoup de qualités. Le PSG a d’ailleurs beaucoup et à tous les postes. On est très content et on tente toujours de faire mieux pour le club.

Dans quel état de motivation est Ibrahimovic après sa non qualification à la Coupe du monde ?
Je le trouve très motivé, et pas seulement pour la Ligue des champions. Il l’est également pour le Championnat. Nous avons devant nous une série de huit matches (neuf en fait, ndlr) et nous avons besoin de lui. On connaît sa responsabilité. C’est un grand pro, et il essaye toujours de faire maximum pour l’équipe. On compte beaucoup sur lui. C’est un joueur différent qui peut donner beaucoup de choses. »

Recueilli par David MICHEL, au Parc des Princes pour l'Equipe.fr
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Homer
posté 26/11/2013 17:57
Message #5803


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Le PSG lié au Parc des Princes pendant 30 ans

La Ville de Paris et le PSG ont communiqué mardi avoir trouvé un accord permettant au club de rester durablement au Parc des Princes. Cet accord prend la forme d’une convention d’occupation du domaine public d’une durée de 30 ans. Elle sera soumise à l’approbation du Conseil de Paris en décembre prochain.
Ce partenariat permet au PSG de se lancer dans une rénovation ambitieuse du Parc des Princes pour l’Euro 2016.

Elle est estimée à 75 millions d’euros hors taxe. En échange, la ville de Paris a négocié une hausse de sa redevance avec une part fixe et une variable «liée à l'évolution du chiffre d'affaires du club».. Cet accord prend effet à partir de début 2014.

La redevance actuelle s'élève à 400.000 euros, selon la Ville. Fin 2014, elle devrait passer à «près de 1,5 million d'euros», a précisé mardi à l'AFP le directeur de cabinet de M. Delanoë, Mathias Vicherat.

Selon un communiqué de la Ville de Paris, «le Paris Saint-Germain pourra engager à court terme un important programme de travaux de 75 millions d'euros hors taxe pour la rénovation du Parc des Princes». Toujours d'après la municipalité dirigée par le socialiste Bertrand Delanoë, les travaux «permettront d'accueillir l'Euro 2016 dans de bonnes conditions».


Le Parisien.fr

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Accord trouvé pour rénover le Parc des Princes

Un accord a été trouvé avec la ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes.

Le PSG a annoncé mardi qu'un accord avait été trouvé avec la ville de Paris pour moderniser le Parc des Princes. «Cet accord, qui prend la forme d’une convention d’occupation du domaine public d’une durée de 30 ans, sera soumis pour approbation au Conseil d’Administration du Paris Saint-Germain et au Conseil de Paris dans les prochains jours», explique le club dans un communiqué. Le PSG a «engagé un processus de rénovation très ambitieux» de l'enceinte parisienne. «Cette modernisation touchera tous les espaces de vies et de travail du Parc des Princes et assurera un accueil de premier choix à ses supporters toujours plus nombreux et des conditions de travail exemplaires, notamment pour les medias», poursuit le communiqué.

«Cet accord avec la ville de Paris est en ligne avec notre ambition de construire l’un des plus grands clubs européens et une marque mondiale de sport en s’appuyant sur les valeurs et le rayonnement de Paris. Par notre programme de rénovation, nous sommes heureux d’apporter notre contribution significative à l’organisation de l’Euro 2016, permettant ainsi à la France et à la ville de Paris de tenir leurs engagements avec l’UEFA», a déclaré le directeur général délégué du PSG Jean-Claude Blanc.


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Blanc botte en touche

Laurent Blanc n’a pas voulu confirmer, ce mardi lors de la conférence de presse d’avant-match contre l’Olympiakos (mercredi 20h45), l’information selon laquelle ses dirigeants lui ont déjà proposé une prolongation de contrat. «J’ai lu ça ce matin mais je n’ai aucune réponse à apporter, a rétorqué l’entraîneur parisien, arrivé au club cet été. Mon avenir m’intéresse mais pour l’instant permettez-moi de ne pas le partager avec vous. »


L'Equipe.fr


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Varino
posté 27/11/2013 09:52
Message #5804


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Le Pirée, pour le meilleur

Un nul contre l‘Olympiakos permettrait au Paris-SG, armé de toutes ses forces vives, d’assurer la première place de son groupe. Et d’envisager avec plus de sérénité le tirage au sort des huitièmes de finale.


PUISQUE RIEN, jusqu’ici, ne semble suffisamment fort pour rappeler au PSG à quoi ressemble une défaite, il convient de rendre hommage aux rares opposants qui, avant d’être piétinés, ont au moins nourri l’idée qu’il était possible de contester le pouvoir parisien. Gloire, donc, à l’Olympiakos et à sa première période fougueuse contre le PSG, le 17 septembre dernier, avant que l’édifice athénien ne tombe en ruines (1-4). Gloire au milieu slovaque Vladimir Weiss (24 ans), qui avait marqué après un petit pont sur Marquinhos et un double contact devant Thiago Silva.

Le club du Pirée n’a plus perdu depuis cette première journée de C 1, enchaînant par onze victoires et deux nuls, toutes compétitions confondues. Mais il ne s’agit pas de survendre le danger qui pèse sur Paris ce matin. Un PSG bien luné a tous les arguments pour balayer la miette de suspense qui traîne encore sur la table du groupe C. Ni blessé ni suspendu : Laurent Blanc a tout le matériel possible pour échapper au scénario d’une défaite qui verrait les Grecs revenir à égalité de points avant une dernière journée qui mènera le champion de France à Lisbonne.

L’évocation de Benfica dessine d’ailleurs une marche à suivre, ce soir, pour l’équipe de la capitale. Son entrée de match face aux Portugais (3-0, le 2 octobre) avait révélé les progrès du PSG dans sa capacité à affirmer une autorité foudroyante. Le dernier match contre Anderlecht (1-1, le 5 novembre) prouve que Paris n’est pas immunisé contre le relâchement, mais l’idée qui filtre du vestiaire, cette semaine, est celle d’un groupe déterminé à en finir avec ce premier volet européen de sa saison.

MAXWELL « ON JOUE MIEUX MAINTENANT QU’À L’ÉPOQUE DU MATCH ALLER »

« L’importance de ce match est énorme, a souligné Maxwell, hier. Mais on joue mieux maintenant qu’à l’époque du match aller. On contrôle mieux l’ensemble d’un match.» «Il y a toujours du stress et de la pression mais on sait ce qu’on a à faire » , enchaînera Laurent Blanc, peu après.

L’entraîneur du PSG sait le rival grec capable d’imposer un certain impact au milieu, mais il n’ignore pas que son équipe, depuis deux mois, a développé une maîtrise technique qui complique sensiblement la tâche de l’adversaire dans les duels. De l’aller, Paris avait puisé une autre confirmation, celle de sa capacité à peser sur coups de pied arrêtés, avec le doublé aérien de Thiago Motta sur deux corners d’Ezequiel Lavezzi.

Des onze joueurs de l’équipe type qui s’est dégagée cette saison, l’international argentin est celui dont le statut apparaît parfois le plus menacé. À la fois parce qu’il ne marque pas assez (1 but en 15 matches, L 1 et C 1 confondues), mais aussi parce que Lucas diffuse l’impression d’un dribbleur qui lève désormais un peu plus la tête dans les vingt derniers mètres.

Souvent décisif par ses passes en C 1 depuis son arrivée la saison dernière, «Pocho» part avec une longueur d’avance mais, d’un point de vue individuel, il jouera plus gros que d’autres sur ce match, surtout à l’heure où flotte toujours l’hypothèse d’un recrutement hivernal comme celui de Juan Mata (Chelsea). Avant de penser à son mercato, Paris a déjà un match à gagner, ce soir, pour passer les deux prochains mois au chaud avant les grands vertiges européens.


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equipe type (Alex) sauf Lucas ou Lavezzi a gauche



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4-3-3, de l’ombre à la lumière

En 2012, le PSG s’enlisait dans sa crise de novembre avec un schéma tactique jugé poussif et déséquilibré. Un an plus tard, ce système offre à Paris une maîtrise parfois impressionnante.


À SA FAÇON, Carlo Ancelotti avait peut-être décelé une voie à suivre. Après avoir tâtonné lors de ses débuts sur le banc parisien, entre janvier et mai 2012, alternant alors entre 4-3-2-1, 4-2-3-1 et un 4-3-3 sans attaquant pur, l’entraîneur italien avait profité de la signature de Zlatan Ibrahimovic, en juillet 2012, pour décréter le passage au 4-3-3. Avec, cette fois, un spécialiste reconnu du poste axial le plus avancé.

Entre les décrochages parfois excessifs du Suédois, un milieu privé de l’expérience d’un Thiago Motta souvent blessé ou la gestion délicate du cas Nene, l’ancien manager de Chelsea verra pourtant son équipe sombrer au fil de l’automne dans un jeu désordonné, sans impact ni éclat. Et c’est en migrant vers un 4-4-2, après une défaite à Nice (0-1, le 2 décembre), que le PSG s’était remis en ordre de marche.

Ce 4-4-2, Laurent Blanc a d’abord envisagé de le perpétuer, surfant sur l’arrivée d’Edinson Cavani en juillet pour étirer un trait d’union avec l’épilogue triomphal de la saison précédente. À l’origine, l’ancien défenseur des Bleus n’entendait pas révolutionner l’organisation d’Ancelotti. Très rapidement, il a néanmoins été rattrapé par une contrariété, celle de ne pas posséder de vrais meneurs excentrés. Les replacements souvent insuffisants de Lucas et Lavezzi risquaient notamment de compromettre l’équilibre défensif de ce schéma.

HOULLIER : « L’ÉLÉMENT CAPITAL ? LE SOUFFLE LIBÉRATEUR DU TITRE »

Pour Blanc, intégrer un troisième milieu axial est apparu également nécessaire pour importer à Paris un principe essentiel à ses yeux : la possession du ballon. Une façon de rompre avec le système parfois minimaliste d’Ancelotti, mélange d’un jeu long sur Ibra et de replis pour mieux frapper en contre, même à domicile.

Depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 août), celui du retour au 4-3-3, cet ancien système maudit, le PSG s’est trouvé une formule qui gagne. Et qui plaît, en interne comme dans son environnement. Porté par le volume de Thiago Motta, ancré dans un rôle de sentinelle cher à Blanc, le coeur du jeu parisien connaît peu de défaillances. Les latéraux ont accru leur expression offensive. Et l’efficacité de Cavani, dès qu’il vient rôder dans l’axe (9 buts en L 1), a fini par mettre en veilleuse le débat sur son positionnement à droite.

« L’équilibre au milieu est bien plus sûr que la saison dernière, observe Gérard Houllier. L’apport de Cavani, lui, complique encore plus le travail des adversaires, qui avaient déjà souvent du mal à neutraliser le seul Ibra. » L’ancien DTN ajoute : « Au plus haut niveau européen, il n’y a de toute façon pratiquement aucune équipe avec deux attaquants, même si ce sont eux qui font encore la différence, avec 60% des buts marqués.»

« Le système de jeu est important, estimait Laurent Blanc, hier. Mais la complémentarité entre joueurs l’est tout autant. Cette saison, les joueurs se connaissent mieux qu’il y a un an. Ils s’apprécient plus. Semontrent plus solidaires que par le passé.» Mais c’est ce passé, aussi, qui explique le rayonnement d’aujourd’hui. « L’élément capital, qui acomplètementlibéré le jeu duPSG, c’est qu’il agagnéletitre, souligne Houllier. Remporter le premier titre de “l’ère Qatar” était fondamental. Cela a déclenché un souffle libérateur sur cette équipe, qui ressentait le poids d’une grosse pression jusqu’alors.» Oucomment le 4-4-2 d’Ancelotti, sans éblouir, a finalement diffusé un trait de lumière sur le 4-3-3 de Blanc.



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Matuidi, tout près de conclure

Incontournable, en club comme en sélection, le milieu de terrain parisien a encore une marge de progression dans le secteur offensif.


IL N’EST NI TRÈS GRAND ni très costaud (1,75 m, 70 kg). Et pourtant, il émane de Blaise Matuidi (26 ans) le calme des hommes sûrs de leur force. Cette assurance qui accompagne les grands joueurs, au moins en apparence. Une sérénité qui fait qu’il assume, victoire ou défaite. Il parle d’une voix douce et posée et, même face à la contradiction, garde des convictions bien ancrées.

On peut objecter qu’avec le PSG, cette saison, il n’a pas encore eu l’occasion de quitter son vestiaire contrarié. Il a pourtant connu, à l’image de son club, un démarrage « diesel » avant de littéralement redécoller, lors du Classique à Marseille (2-1, le 6 octobre). «Ce qui fait la qualité d’un grand joueur, c’est sa régularité au plus haut niveau. Or, depuis dix-huit mois, Blaise assure. C’est un leader par l’exemple, remarque Jean-Marc Furlan, son ancien entraîneur à Troyes (2004-2007). Son morphotype ne correspond pas à celui de l’athlète contemporain. En revanche, c’est un joueurentraîneur et vice versa. Il adapte son jeu aux besoins de l’équipe. Alors i l n’ est, certes, pas l e meilleur de la tête. Ce n’est pas celui qui a le plus d’impact physique, mais il va vous récupérer 25 à 30 ballons par match. Et puis, surtout, il lit le jeu plus vite et va donc tout faire plus vite que les autres. » De quoi se rendre indispensable dans l’entrejeu des champions de France en titre. Laurent Blanc, qui fut d’abord son sélectionneur – il est le premier à lui avoir donné sa chance en bleu, le 7 septembre 2010 face à la Bosnie-Herzégovine (2-0, qualifications Euro 2012) – alors qu’il vivotait dans le ventre mou de la L 1 avec Saint-Étienne, souligne son importance dans le système : «Défensivement, c’est un garçon qui tient le coup, qui arrache beaucoup de ballons. C’est un élément indispensable de notre milieu de terrain, notamment parce qu’il est très complémentaire de Marco (Verratti) et de Thiago (Motta).»

Selon Vincent Guérin, le nul de l’équipe de France en Espagne, en qualifications pour la Coupe du monde au Brésil (1-1, 16 octobre 2012), a eu un rôle déclencheur : «Dans ce match, on a vu un autre personnage. Au pied du mur, il s’est surpassé et a dépassé certaines de ses limites. Il a toujours eu ce sens du sacrifice dans les tâches obscures et de la justesse technique dans la récupération mais, cette saison, il a franchi une étape supplémentaire. Il a un volume de jeu beaucoup plus intéressant. »

FURLAN : « IL A PROUVÉ QU’IL ÉTAIT DÉNUÉ DE COMPLEXE »

Pourtant, selon plusieurs observateurs attentifs, l’enfant de Fontenay-sous-Bois est encore loin d’avoir atteint son apogée. « Il a connu une belle et grande progression ces deux dernières années. Mais elle n’est pas terminée, confirme Blanc. Jouer dans un grand club et être titulaire en équipe nationale va lui permettre d’évoluer encore, notamment offensivement.»

C’est dans les vingt derniers mètres que Matuidi est attendu au tournant. Dans sa faculté à se projeter plus vite vers l’avant et à être décisif à l’approche du but adverse. «Les gens disaient de lui qu’il ne basculait pas suffisamment vite “box to box” (de la défense à l’attaque) mais, depuis six mois, il a prouvé qu’il était dénué de complexe sans pour autant diluer son rendement dans les tâches ingrates» , analyse Furlan. La saison dernière, il a inscrit huit buts (cinq en L 1, deux en C 1, un en Coupe de France), dont l’égalisation dans le temps aditionnel face au FC Barcelone, en quarts de finale aller de la Ligue des champions (2-2, le 2 avril 2013). Il en est déjà à deux réalisations cette saison en Ligue 1 (contre SaintÉtienne le 27 octobre, 2-2, et à Bordeaux le 13 septembre, 2-0). Mieux que son partenaire Marco Verratti, qui n’a encore jamais marqué sous le maillot parisien. « Évidemment qu’il va vouloir mettre plus de buts et réussir plus de passes décisives, prédit le technicien troyen. Mais, avec la maturité, on devient plus lucide et opiniâtre. Pour Blaise, je suis convaincu que cela viendra avec le temps...»



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Le PSG au Parc jusqu’en 2044

LE PSG ET LA VILLE DE PARIS ont indiqué, hier, avoir trouvé un accord au sujet de l’occupation du Parc des Princes. Une convention d’occupation du domaine public d’une durée de trente ans a été conclue entre les deux parties et sera soumis pour approbation au conseil d’administration du PSG ainsi qu’au Conseil de Paris, qui doit adopter ce texte le 16 décembre. Tandis que Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien, a souvent répété que le Parc resterait « la maison du PSG» , la Ville, propriétaire du stade à 100 %, y voit la preuve que le club de Qatar Sports Investments (QSI) entend « s’y inscrire durablement» . Des clauses de la convention permettent d’ailleurs de minimiser l’hypothèse d’un déménagement du PSG. Sans motif sérieux, le club aurait à indemniser la Ville à hauteur de sept années de redevances. « Cette redevance annuelle sera sensiblement augmentée, passant de 400 000 € actuellement à 1 M€ dès l’année prochaine, a indiqué Mathias Vicherat, le directeur de cabinet de Bertrand Delanoë, le maire de Paris. En outre, il y aura une part variable assise sur le chiffre d’affaires du PSG, qui pourrait porter, d’ici à dix ans, le montant total de cette redevance à 4 M€ par an.» Par ailleurs, cette convention acte l’engagement du PSG à réaliser des travaux de modernisation d’un montant de 75 M€ hors taxes en vue de l’Euro 2016. «Pendant ces travaux, on discutera d’un éventuel agrandissement du Parc après l’Euro » , a précisé M. Vicherat. Jusqu’en 2016, la capacité du stade restera de 45 500 places. QSI espère ensuite la porter au minimum à 60 000 sièges.

L'Equipe

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Paris a un standing à assurer

Après un match raté face à Anderlecht (1-1), le PSG doit réaffirmer sa supériorité et assurer la première place.


Cette fois-ci, pas de blague. Après la mauvaise histoire belge du 5 novembre (1-1 face à Anderlecht), le PSG doit une revanche à ses spectateurs. « On a envie de mieux jouer pour le club, les supporteurs et pour nous-mêmes. On va tout donner pour gagner ce match, c’est très important pour nous », souligne Maxwell, le latéral gauche, avant la réception de l’Olympiakos, ce soir, en Ligue des champions. Non pas que Paris se trouve dans une situation inconfortable sur un plan comptable. Il possède trois points d’avance sur son rival du soir et sa qualification pour les 8es de finale est quasiment acquise. Mais une nouvelle contre-performance, sous forme de revers, dessinerait un mois de décembre sous pression et menacerait directement sa première place avec la garantie d’affronter un 2e de groupe et de recevoir son adversaire lors du match retour.

Laurent Blanc alignera son équipe type

Sans compter que la confiance emmagasinée depuis le début de cette compétition aurait tendance à s’effriter avant un dernier déplacement à Lisbonne le 10 décembre. « On va se mettre la pression qu’il faut et on sait ce qu’on a à faire, rassure Laurent Blanc. On doit valider notre parcours, qui est bon. Je l’avais dit contre Anderlecht, malheureusement le match m’a donné raison puisqu’on n’a pas réussi à valider notre qualification. J’espère que demain (aujourd’hui) on va y arriver et, si possible, terminer premiers de notre groupe. »

Pour éviter tout désagrément, le PSG devra se souvenir de sa première période compliquée lors du match aller. En pressant très haut, les Grecs avaient considérablement gêné les partenaires de Thiago Silva avant de s’effondrer physiquement en seconde période. Le coach parisien ne croit pourtant pas au même type de rencontre. Hier, lors du dernier entraînement au camp des Loges, Laurent Blanc a insisté pour que ses joueurs empruntent les côtés, comme s’il craignait une tactique résolument défensive de l’équipe grecque.

« Auront-ils la même intention de faire un gros pressing ici à Paris ? On peut en douter mais, si c’est le cas, il faudra être meilleur techniquement que lors des quarante-cinq premières minutes à l’Olympiakos », a-t-il souligné. Le Président, qui dispose de l’ensemble de son groupe, devrait aligner son équipe type. On n’est jamais trop prudent.


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equipte type C1 (alex, pocho)


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Un nul suffit pour finir premier

Le PSG sera assuré de finir en tête de son groupe s’il gagne ou même s’il fait match nul ce soir contre l’Olympiakos (le critère pour départager les équipes étant la différence de buts particulière). En cas de défaite, il peut être qualifié pour les 8es si Benfica ne bat pas Anderlecht. En revanche, pour décrocher la première place, il sera dans l’obligation, dans quinze jours à Lisbonne, de faire au moins aussi bien que les Grecs qui recevront les Belges d’Anderlecht.



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Auteuil, Neuilly, Cavani

Edinson Cavani quitte presque toujours en dernier les vestiaires du camp des Loges ou du Parc des Princes. L’attaquant uruguayen passe plusieurs minutes après chaque match et chaque entraînement à coiffer sa longue chevelure brune à grand renfort de produits de soins capillaires. « C’est un vrai rituel pour lui, il est très méticuleux et prend beaucoup de temps aussi bien pour faire son chignon de match qu’après la douche,pour se recoiffer », rigole un de ses coéquipiers.

Acheté l’été dernier à Naples pour 64 M€, le joueur le plus cher de l’histoire du Championnat de France fait l’unanimité au PSG. Et pas uniquement parce qu’il a déjà inscrit neuf buts en Ligue 1 et trois en Ligue des champions, confirmant sa réputation de « serial buteur ». Sa personnalité, sa discrétion et son grand professionnalisme ont fini de séduire l’ensemble du club.

Preuve de son implication, vendredi dernier, juste après avoir atterri à Roissy après un long vol en provenance de Montevideo, il a directement rejoint ses coéquipiers à Reims au coeur de la nuit. « Il n’était pas obligé de venir, confie-ton au sein du staff parisien. D’autant que, compte tenu de son retour tardif et de son voyage, il y avait très peu de chance qu’il joue. » Ce qui fut le cas, puisqu’il a suivi le succès aisé des siens du banc.

Aficionado des restos sud-américains de la capitale

Mais si l’ancien Napolitain tarde à quitter le camp des Loges les jours d’entraînement, ce n’est pas seulement pour des raisons esthétiques. C’est aussi et surtout parce qu’il accorde un grand soin à la récupération. Cavani a sympathisé avec Cyril Praud, l’un des kinésithérapeutes parisiens, qui officie aussi ponctuellement en équipe de France. Ce dernier, au fil des semaines, est devenu son masseur attitré.
Cavani, 26 ans, surveille aussi de près son alimentation et ne boit jamais d’alcool. L’Uruguayen fréquente les restaurants sud-américains de la capitale avec son demifrère Walter Guglielmone, un ancien joueur d’Ajaccio, qui multiplie les allers-retours entre la France et l’Uruguay, et son homme de confiance Bepe, rencontré en Italie.

On peut aussi le voir avec les Argentins Pastore et Lavezzi, qu’il a côtoyés respectivement à Palerme et Naples, ou le jeune Verratti. « Je préfère les endroits chaleureux plutôt que les endroits guindés », dit-il souvent. Les plats qu’il affectionne sont le chorizo argentin mais aussi la provoleta (fromage fondu).

L’Uruguayen, fervent évangélique, n’est pas un oiseau de nuit. Il a quitté il y a un gros mois l’hôtel Bristol où il logeait depuis son arrivée en France pour emménager à Neuilly-sur-Seine, comme plusieurs de ses partenaires.

« Il commençait à trouver le temps long car à chaque fois, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas, raconte l’un de ses proches. D’ailleurs, depuis il semble plus serein. Sa mère a pu lui rendre visite récemment et elle était au Parc des Princes lors du match contre Nice avant la trêve internationale. »

Célibataire à la vie monacale

Qualifié pour le Mondial brésilien avec sa sélection uruguayenne, Edinson Cavani va pouvoir se concentrer sur le PSG et continuer d’y briller. Toujours avec la même discrétion et sans chercher à capter la lumière, contrairement à Zlatan Ibrahimovic. « Edinson est très discret et ne se fait jamais remarquer, souligne l’un de ses partenaires. En mise au vert, il reste souvent dans sa chambre. Il ne parle pas beaucoup. »

Et son français est encore très limité. Il salue parfois ses interlocuteurs d’un « bonjour » à l’accent espagnol, sans manquer de leur adresser un large sourire qui fait craquer la gente féminine en Uruguay, en Italie et désormais en France. Après s’être séparé de la mère de ses deux enfants, Edinson Cavani est célibataire. En septembre, la presse transalpine lui a prêté une aventure avec Miss Uruguay. La belle et le Matador n’ont jamais été aperçus ensemble à Paris.



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ÉCHOS

Thiago Motta, prolongation en bonne voie. Thiago Motta, 31 ans, lié avec le PSG jusqu’en juin 2015, renégocie actuellement les termes de son contrat. Après des premières discussions infructueuses, l’optimisme est revenu dans l’entourage du milieu de terrain. Un accord portant sur une prolongation d’un an, jusqu’en 2016, et une revalorisation salariale pourrait même intervenir d’ici deux semaines.

Deux mille supporteurs grecs. Pour ce déplacement à Paris, l’Olympiakos pourra compter sur le soutien de ses supporteurs. Ils seront environ 2 000 à faire le voyage jusqu’à Paris.

Le PSG et Citroën partenaires. Le constructeur automobile, partenaire du PSG depuis la saison 2011-2012, va poursuivre son aventure avec le club de la capitale. Un contrat supérieur à 1 million d’euros annuel vient d’être conclu pour une durée d’au moins deux saisons à échéance du présent engagement, en juin 2014.

Le silence de Blanc. Laurent Blanc n’a pas voulu commenter l’information parue hier dans nos colonnes sur la proposition de prolongation de son contrat adressée par la direction du PSG. « Je n’ai aucune réponse à apporter, a précisé l’entraîneur parisien. Mon avenir m’intéresse, mais pour l’instant, permettez-moi de ne pas le partager avec vous. »

Christian Karembeu en tribune. Le champion du monde 1998 est arrivé hier à Paris avec la délégation grecque en tant que conseiller du président de l’Olympiakos-Le Pirée.

Le Parisien


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Homer
posté 28/11/2013 07:45
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Rien n’arrête Paris

Réduits à dix dès le début de la deuxième période, les Parisiens ont souffert mais ont arraché la victoire grâce à Cavani.

C’est une affaire (presque) rondement menée. Sur un plan comptable, cinq journées ont donc suffi au PSG pour expédier cette phase de groupe et se qualifier pour les 8es de finale en terminant à la première place.

Et l’on a envie de crier : « Vivement le mois de février ! » Il y a dans cet ardent désir le plaisir de retrouver Paris sur la scène continentale et l’envie de savoir ce que vaut vraiment cette équipe dès lors qu’elle devra se frotter au gotha européen.
Paris a le dessein d’intégrer le dernier carré de cette compétition, il va falloir maintenant mettre cette ambition en musique.

« On a de l’ambition mais on ne va pas le claironner, a affirmé hier Laurent Blanc. La Ligue des champions est une compétition difficile à gagner et certains clubs ont plus de légitimé que nous à dire qu’ils veulent la remporter. Là, il va falloir attendre, car le tirage te permet d’aller de l’avant et t’offre plus de possibilités si tu ne prends pas un gros. Mais on voulait terminer premiers, c’est chose faite. »

Et bien faite, si l’on s’en tient aux quatre victoires et au match nul obtenus lors de cette première phase. Pourtant, le maigre succès glané hier ne lève pas tous les doutes qui avaient escorté le score de parité hérité de l’avant-dernière journée face à Anderlecht (1-1). Pour Laurent Blanc, l’exclusion de Marco Verratti, auteur de deux fautes évitables (une main et un tirage de maillot), à la 46e minute, est la « seule explication » des difficultés rencontrées hier par le PSG.

Cette équipe déteste la défaite

« Cette expulsion nous a mis en difficulté, je ne vais pas chercher plus loin, analyse l’entraîneur parisien. En première mi-temps, on a 70 % de possession de balle et notre adversaire 30 %, même si on se précipite et on fait preuve d’un peu de nervosité. »

On savait que cette équipe détestait la défaite, le but victorieux de Cavani dans les dernières minutes l’a encore prouvé. Mais, une fois n’est pas coutume, Thiago Silva et ses partenaires ont souvent manqué de détermination autant que d’imagination.

En seconde période, l’individualisme a succédé à la facilité entrevue dans les 45 premières minutes au plus fort de la domination parisienne. Et le fait de jouer à 10 contre 11 n'explique pas tout. Il manque encore à ce groupe ce caractère implacable qui forge les grandes équipes et les amène à écraser l’adversaire lors de leurs temps forts. Pour Laurent Blanc et ses joueurs, c’est le chantier des mois à venir.


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PSG 2 -1 Olympiakos
Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 44 000.
Arbitre : M. Thomson (Eco).
Buts. PSG : Ibrahimovic (7e), Cavani (90e). Olympiakos : Manolas (80e).
Avertissements. PSG : Verratti (29e), Van der Wiel (66e), Matuidi (67e), Cavani (88e). Olympiakos : Manolas (49e), Dominguez (67e), Weiss (71e), Maniatis (82e).
Expulsion. Verratti (46e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Lucas, 86e) - Cavani, Ibrahimovic (Marquinhos, 79e), Lavezzi (Rabiot, 50e). Entr. : L. Blanc.
Olympiakos : Roberto - Salino (Dominguez, 57e), Manolas, Siovas, Bong (Weiss, 46e) - Maniatis (cap.), Samaris - Campbell (Saviola, 77e), Fuster, Holebas - Mitroglou. Entr. : Michel.


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LES BUTS
7e. Alerté par Cavani côté droit, Van der Wiel adresse un centre tendu (légèrement dévié par Bong) qui arrive à Ibrahimovic. A un mètre de but, le Suédois devance les défenseurs et ouvre le score d’une reprise du plat du pied gauche (photo ci-contre) (1-0).

80e. A la réception d’un corner, Manolas reprend de la tête. La balle rebondit sur Dominguez, hors jeu, et revient à Manolas qui égalise de près (1-1).

90e. Marquinhos lance Cavani en profondeur qui contrôle de l’extérieur du pied et bat Roberto d’un pointu (2-1).


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Ibra, une star bien entourée

Personne n’arrête la machine Ibrahimovic… Personne, sauf la défense stéphanoise. Depuis début octobre, date du décollage de sa saison en direction des hautes sphères du football mondial, Zlatan a ainsi marqué à chacune de ses huit sorties avec le PSG, à l’exception donc du match nul à Saint-Etienne le 27 octobre (2-2, buts de Cavani et Matuidi).

Hier, le Suédois a fait payer le tarif maison à l’Olympiakos dès la 7e minute de jeu. A l’origine du but, Edinson Cavani lance parfaitement dans la profondeur Gregory Van der Wiel. L’international néerlandais adresse alors un centre à ras de terre aux petits oignons à destination de Zlatan. Tout en puissance, le numéro 10 parisien fait le ménage devant le but grec et ouvre le score. Cela vous rappelle quelque chose? Normal, cette action est un copié-collé extrait du classique Anderlecht - PSG (0-5 le 23 octobre, quadruplé d’Ibra).

On retrouve ainsi les mêmes personnages dans des rôles en tout point comparables : Cavani, l’avant-dernier passeur, Van der Wiel passeur décisif et Ibra buteur. Et ce n’est pas tout à fait un hasard. Depuis le début de la campagne de Ligue des champions en septembre, ce trio de joueurs totalise 11 buts et 4 passes décisives. Cette statistique est là pour rappeler qu’Ibra tout-puissant n’est pas seul sur le terrain. Il bénéficie cette saison de la redoutable efficacité de toute une équipe. La saison passée, il se sentait parfois obligé de tout faire, la pluie, le beau temps, les passes et les buts.

Meilleur buteur de la Ligue des champions

Le PSG 2013-2014 a grandi et mûri. L’équipe dégage aujourd’hui une impression de stabilité qui permet à son artificier numéro 1 de se concentrer sur ce qu’il sait faire de mieux : jouer en déviation, à une touche, parfois deux, rarement plus, frapper les coups francs les plus dangereux et surtout marquer. La présence de Cavani en particulier, arrivé cet été en provenance de Naples et parfait dans son costume de second rôle, lui assure son quota d’occasions de but par match. C’est ainsi qu’Ibrahimovic, à l’occasion de son 100e match de Ligue des champions en carrière (encore loin du Mancunien Ryan Giggs, recordman avec 148 matchs au compteur), est devenu meilleur buteur de la compétition avec huit réalisations, à égalité avec Cristiano Ronaldo. Et quand Ibra est sorti, Cavani s’est drapé en sauveur de Paris. C’est une certitude, Ibra n’est plus seul.


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Gregory Van der Wiel : «Je sais ce que veut Zlatan»

Titulaire depuis fin août au poste d’arrière droit, Gregory Van der Wiel s’est imposé en douceur dans l’équipe-type au détriment de Christophe Jallet. Hier soir, le Néerlandais, qui sera suspendu à Benfica, a réalisé sa quatrième passe décisive à destination de Zlatan Ibrahimovic depuis le début de la saison en Ligue des champions.

Il est donc à l’origine de la moitié des huits réalisations d’Ibrahimovic dans cette compétition.

Vous êtes le meilleur passeur du PSG en Ligue des champions avec quatre passes décisives. Comment expliquez-vous votre réussite ?

Gregory Van der Wiel. Je profite des espaces que j’ai devant moi. Mes qualités de course et de centre me permettent ensuite de réaliser de bonnes performances. En ce moment, cela sourit et cela profite à toute l’équipe. Avec Zlatan, ça marche bien. Je sais exactement ce qu’il veut et où je dois lui mettre le ballon. Il faut le donner juste devant le but à ras de terre. Je sais qu’il fera alors le geste juste pour marquer.

Sommes-nous en train de découvrir le vrai Van der Wiel ?

Je ne sais pas... Disons que je me sens maintenant plus à l’aise dans l’équipe, je connais beaucoup mieux mon rôle. Laurent Blanc me donne bien sûr des consignes et cela me permet de bien me situer sur le terrain.

Après le match nul concédé à domicile contre Anderlecht, pourquoi le PSG a une nouvelle fois rencontré des difficultés ?

C’est vrai. Nous avons réalisé vingt premières minutes très bonnes et ensuite, cela a été moins bon. Nous aurions dû reproduire le même genre de match que contre Benfica et marquer au moins trois buts mais nous n’avons pas eu la même réussite. Je ne sais pas trop pourquoi. Ensuite, l’expulsion de Marco Verratti a changé un peu la situation. Mais nous n’avons pas paniqué. A la fin, nous gagnons ce match, c’est bien le principal. On est très satisfaits. On va attendre le tirage au sort des 8e de finale et tout dépendra de qui on héritera mais on est bien cette année et on peut encore faire mieux que la saison passée.

Quelle est l’importance de Cavani dans la réussite de l’équipe ?

Déjà, il marque le but décisif. Ensuite, il réalise un gros travail tout au long du match. Il court beaucoup, déstabilise la défense adverse et trouve des solutions. C’est vraiment un super joueur.


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Blanc prend la défense de Verratti

L'expulsion de Marco Verratti (46e) a failli coûter cher au PSG. Après avoir écopé d'un premier avertissement à la demi-heure de jeu (29e) pour une main volontaire dans le rond central, le milieu italien a de nouveau été averti, après la pause, pour un tirage de maillot sur Foster. Une deuxième sanction que le PSG, par la voie de son entraîneur, ne comprend pas.

« Le premier, il le mérite car il met la main. Parfois, on fait des choses pas très réfléchies mais qui aident l'équipe, précise Laurent Blanc. Ensuite, il prend un deuxième jaune alors que ce n'est que sa deuxième faute du match. »

« Il a fait deux fautes et il prend deux cartons. L'arbitre a été sévère sur ce coup-là, ajoute Salvatore Sirigu. Verratti ne l'a pas fait par malice. Ça fait partie du football. » « C'est assez dur, poursuit Adrien Rabiot. Il a fait très peu de fautes. On n'a pas eu un très bon arbitrage... » Réduits à dix en deuxième période, les Parisiens ont bien souffert face à des Grecs de plus en plus dangereux. « C'est toujours difficile quand on est expulsé car on se sent responsable si l'équipe fait un mauvais résultat. Il était donc soulagé qu'on ait gagné », indique le jeune Rabiot.

« Il nous met en difficulté, reconnaît le coach parisien. Mais je ne lui en veux pas. Si ça avait été des paroles, on aurait pu lui dire d'arrêter. Mais, là, il s'agit d'un fait de match. Ce n'était pas pour des réclamations. J'entends dire qu'il est incorrigible, mais c'est faux. »Souvent sanctionné la saison dernière (13 fois en Ligue 1), le milieu italien s'est semble-t-il assagi cette année. Notamment en multipliant les conversations avec ses proches ou encore le staff technique. « Il est un peu dans le collimateur des arbitres, confirme Sirigu. Mais il progresse sur ce point-là. Il mûrit à la fois en tant que footballeur et dans sa vie d'homme. »


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Al-Khelaifi : «Blanc mérite un long contrat»

Nasser Al-Khelaifi avait hier soir l'air satisfait du patron qui mène son entreprise sur la voie du succès. Le président en a profité pour revenir sur le cas de Laurent Blanc en confirmant à demi-mot l'information que nous révélions mardi selon laquelle le club a proposé à son entraîneur de renégocier son contrat. «Laurent Blanc est un grand coach et il mérite un long contrat, a confié Al-Khelaifi dans un sourire.

Mais on n'en parle pas devant les micros et les caméras. Le jeu proposé cette année est de meilleur qualité que celui de l'année passé. Blanc fait partie des meilleurs entraîneurs du monde.»


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Amara Simba : « L’expulsion a tout changé »
Ancien attaquant du PSG

« Je n’ai pas été trop surpris par l’expulsion de Verratti. Même s’il s’était un peu calmé cette année, c’est un joueur qui prenait beaucoup de cartons la saison dernière. Or, comme il a été averti très tôt, je craignais ce scénario. Surtout dans ce type de match à haute tension avec un joueur qui a la réputation d’être vif.
Toujours est-il que cette expulsion a tout changé pour le PSG. Ça a failli faire basculer la rencontre. Les Parisiens ont eu chaud. Réduits à dix, ils ont dû faire beaucoup plus d’efforts, ils se sont aussi un peu énervés. Mais encore heureux que Cavani était là. Ibra a ouvert le score. Et quand il est sorti, c’est l’autre grand attaquant du club qui sauve les siens. C’est ça la grande force du PSG. »


Le Parisien .fr


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Homer
posté 28/11/2013 08:21
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Paris s'adapte à tout

Rapidement réduit à dix puis rejoint sur la fin, le PSG s'est finalement imposé de justesse contre l'Olympiakos (2-1), mercredi. Assurés de terminer premiers de leur groupe, les Parisiens sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Cette fois, pas question de tergiverser ! Après avoir manqué une première occasion de se qualifier contre Anderlecht (1-1) il y a trois semaines, le Paris-SG a enfin assuré sa place en huitièmes de finale de la Ligue des champions suite à son court succès mercredi face à l’Olympiakos (2-1). Avec quatre victoires en cinq matches, il est désormais en plus certain de finir premier du groupe C. Inlassablement et presque mécaniquement, le club parisien continue sa marche en avant. D’une certaine façon tout du moins. Au vu de ses résultats surtout. Car sur le terrain, comme à l’aller face aux Grecs en première période (4-1), les Parisiens ont encore été mis en difficulté, poussés à défendre après l’expulsion de Verratti (46e) pour un deuxième carton jaune. Plus qu’ils ne l’envisageaient, c’est une certitude. Mais comme une évidence, ils ont fini par s’adapter et en sont encore sortis indemnes.

Ibrahimovic fête sa 100e par un but

Jusqu’à cette faute inutile du jeune milieu italien sur Fuster, un souffle après la reprise, tout allait pourtant bien. Sur une quatrième passe décisive de Van der Wiel cette saison en C1, Zlatan Ibrahimovic avait ouvert le score à l’issue d’une longue séquence collective (7e), un peu comme face à Benfica (3-0) au même endroit. Pour sa centième apparition en Ligue des champions, le Suédois s’était offert un beau cadeau en revenant à hauteur de Cristiano Ronaldo en tête du classement des buteurs avec huit réalisations. Toujours aussi maîtres du ballon (56% sur la totalité de la rencontre), les champions de France n’avaient pas laissé beaucoup d’espoir à leurs adversaires de ne pas repartir bredouille de la capitale. Unique danger helléniste mais permanent, Mitroglu a bien tenté sa chance (6e, 26e, 34e). En vain.

Fin de match cruelle pour l'Olympiakos

Au fil des minutes, malgré cette infériorité numérique, les joueurs de Laurent Blanc étaient même parvenus assez facilement à contenir les Rouge et Blanc. Mais après plusieurs tentatives échouées de faire le break, par Ibrahimovic (51e et 61e), Rabiot (72e) et Matuidi (74e), un deuxième coup de théâtre est alors venu troubler la quiétude du Parc des Princes. Sur corner, Manolas a égalisé en profitant d’une position de hors-jeu de son partenaire Dominguez (80e). Trop tard pour réagir, croyait-on à ce moment-là. Et finalement pas si grave, puisque Paris n’avait besoin que d’un point pour conforter son destin. Sauf que depuis deux ans, le PSG n’est plus cette équipe qui se contente du minimum. Les joueurs du Pirée auraient dû se méfier… Qualifiés eux aussi à quelques minutes du terme, ils ont vu leur situation changer du tout au tout en quelques instants avec le deuxième but de Cavani (89e), en bout de course, puis avec la victoire arrachée par le Benfica à Anderlecht (3-2). Invaincu à présent depuis treize matches consécutifs en C1, nouveau record du club, Paris figurera dans le Top 16 européen pour la deuxième année d’affilée. Et ce n’est peut-être que le début…


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Ibra : «Aider l'équipe, c'est mon métier»

Premier buteur du PSG mercredi soir contre l'Olympiakos (2-1), Zlatan Ibrahimovic est satisfait de la qualification du club pour les 8es. Il est également revenu, dans son style si particulier, sur le FIFA Ballon d'Or : «Je n'ai pas besoin de remporter ce trophée pour savoir que je suis le meilleur.»

«Zlatan Ibrahimovic, vous êtes qualifiés pour les 8es de finale. Etes-vous satisfait ?

Oui, c'était un bon match. Nous avons joué de manière fantastique en première période. C'était différent en seconde mais nous avons montré un bon état d'esprit et notre caractère de combattants. Nous avons encaissé un but mais le score final est de 2-1, donc cela rend les choses plus faciles.

Votre équipe a découvert un nouveau défenseur ce soir, nommé Zlatan Ibrahimovic...
Défenseur ?

«Tu dois penser à l'équipe avant tout»

Oui, parce que vous avez beaucoup défendu pour l'équipe.

(Sourire) C'est pour cette raison que le coach m'a remplacé. J'étais très fatigué. Mais aider l'équipe à défendre ou à attaquer, c'est mon métier. Tu dois penser à l'équipe avant tout.

«Je n'ai pas besoin de remporter le Ballon d'Or pour savoir que je suis le meilleur»

Quel est votre objectif dans cette Ligue des champions ?


Notre objectif était de passer la phase de groupes. C'est fait. Il nous reste un match qui sera forcément différent. Nous devons maintenant attendre le tirage au sort pour voir où on ira jouer. Plus la compétition avance, plus ça devient difficile. Mais nous nous entraînerons dur pour être prêts pour les prochains matches.

Vous êtes le meilleur buteur de la C1 et votre président a déclaré que vous méritiez le Ballon d'Or. C'est aussi votre avis ?

(Rires) Non, ce n'est pas la chose à laquelle je pense. Pour moi, ce n'est pas important. Je n'ai pas besoin de remporter ce trophée pour savoir que je suis le meilleur.»


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«Solides et solidaires»

Le PSG a beau avoir connu des difficultés mercredi face à l'Olympiakos (2-1), il a tout de même fini par s'imposer grâce à ses «valeurs», selon son entraîneur Laurent Blanc.

Même si les Parisiens ont souffert plus qu’ils ne l’imaginaient pour décrocher leur qualification en huitièmes de finale de la Ligue des champions, mercredi après leur succès étriqué contre l’Olympiakos (2-1), tous étaient «satisfaits» du résultat après la rencontre. Et presque autant de la manière avec laquelle ils ont su faire face aux coups du sort, à savoir l’expulsion de Verratti (46e) et l’égalisation tardive des Grecs (80e), qui les a pourtant pas empêchés de l’emporter. «Après le carton rouge, ça a été plus compliqué mais on a su être solides et solidaires, a témoigné Adrien Rabiot. Toute l’équipe travaille sur le terrain, c’est notre force. Même Ibra est venu défendre. On avait vraiment besoin de tout le monde, ça a été un effort collectif.»

«Cette envie d'aller de l'avant et de ne pas préserver le score nous a permis de gagner.» (Laurent Blanc)
Son entraîneur Laurent Blanc n’était d’ailleurs pas surpris de l’état d’esprit irréprochable affiché par son équipe. «C'est la deuxième fois, après le match à Marseille (2-1), qu'on démontre cette valeur. Cette envie d'aller de l'avant et de ne pas préserver le score nous a permis de gagner, s’est-il félicité. Cela demande une grosse débauche d'énergie mais on sait qu'on peut s'appuyer sur cette valeur. C'est bien. Mais je me serai bien passé de jouer à 10 sur cette deuxième période.» Même quand le scénario ne tourne pas en sa faveur, le PSG parvient à trouver une issue favorable. Elle est peut-être là sa principale force. «En ce moment, on est sur un nuage, a reconnu l’international Espoirs tricolore. Si on continue comme ça, je ne vois pas grand-monde qui pourra nous inquiéter.»

Van der Wiel : «On peut encore faire mieux»

Habitué des grands rendez-vous et notamment finaliste de la Coupe du monde 2010 avec les Pays-Bas, Grégory van der Wiel se montre un peu plus mesuré. «Nous jouons vraiment bien cette saison, c’est vrai, a-t-il concédé, mais on peut toujours faire mieux. Et je crois qu’on peut encore fait mieux que la saison passée.» «L’objectif est atteint, s’est contenté de souligner Blanc. On n'avait pas réussi à le faire contre Anderlecht. Ça encore été un peu compliqué, mais on y est arrivé et c'est une grande satisfaction. On a de l’ambition dans cette Ligue des champions, a-t-il ajouté, mais on ne va pas le claironner à tout-va. On veut aller le plus loin possible mais essayons d’abord de procéder par étape. La prochaine, c’est de savoir quelles seront les autres équipes qualifiées et espérer que le tirage nous soit clément.»


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Nasser al-Khelaïfi : «Ibrahimovic le mérite»

A l’approche de la remise du FIFA Ballon d’Or, qui interviendra le 14 janvier, chaque candidat voit ses proches mener une campagne intensive pour que leur favori soit récompensé. Si plus tôt dans la soirée, mercredi, Cristiano Ronaldo a vu les supporters du Real Madrid avoir une forte pensée pour lui malgré son absence contre Galatasaray en Ligue des champions (4-1), Zlatan Ibrahimovic n’a pas été en reste de son côté. Buteur avec le PSG face à l’Olympiakos (2-1), l’attaquant suédois a reçu le soutien de son président Nasser al-Khelaïfi. «Il mérite le Ballon d'Or pour moi. C'est vraiment un très grand joueur, a déclaré le patron du club parisien, même s'il ne faut pas oublier Cavani.» Dans les mêmes couloirs du Parc des Princes, le Suédois a lui considéré qu'il n'avait pas «besoin de remporter ce trophée pour savoir qu'il était le meilleur.»


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Nasser al-Khelaïfi : «Blanc mérite un long contrat»

Le président du Paris-SG, Nasser al-Khelaïfi, n’a pas voulu confirmer après la victoire de son équipe, mercredi en Ligue des champions face à l’Olympiakos (2-1), s’il avait bien proposé une prolongation de contrat à Laurent Blanc, actuellement sous contrat jusqu'en 2015. «Laurent Blanc est un grand entraîneur et mérite un long contrat, a néanmoins estimé le patron du club parisien. Je suis très content de son travail. C’est une discussion entre le PSG et son coach, pas avec les médias.»


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Matuidi «ne se sentait pas bien»

Remplacé en fin de match par Lucas (85e), mercredi lors de la victoire du PSG face à l’Olympiakos en Ligue des champions (2-1), Blaise Matuidi «ne se sentait pas bien», a précisé son entraîneur Laurent Blanc après la rencontre. «Sa sortie n’était pas prévue, c’est Thiago Motta qui devait quitter le terrain, mais c’est lui qui est venu nous voir. Il avait quelques frissons, il est peut-être en train de couver quelque chose. Il a fourni tellement d'efforts... En déployant tellement d'énergie, il a dû prendre un coup de froid.» Le coach parisien n’a toutefois pas semblé inquiet pour autant quant à la présence de son milieu international français, dimanche (21h00) face à Lyon en Championnat.


L'Equipe.fr


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Homer
posté 29/11/2013 07:36
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Le PSG a passé le grand oral de l’UEFA



Moins de vingt-quatre heures après le précieux succès contre l’Olympiakos (2-1), le PSG disputait, hier, au siège de l’UEFA en Suisse, un match encore plus important pour son avenir à long terme en Ligue des champions. L’aréopage du club était au grand complet pour défendre ce dossier face aux membres de l’instance de contrôle en charge du fair-play financier.

Au menu, l’examen des comptes des saisons 2011-2012 et 2012-2013 et l’argumentaire lié au fameux contrat en or signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), le poumon économique du club parisien. Pour l’occasion, le président Nasser al-Khelaifi était accompagné de Jean-Claude Blanc, directeur général délégué, et de son adjoint Philippe Boindrieux. Selon les premières impressions laissées par cette audition, Jean-Claude Blanc, principal orateur, se serait montré éloquent et aurait présenté un dossier solide sur beaucoup de points. A-t-il pour autant définitivement convaincu ses interlocuteurs ? Le doute est encore permis.

Le principe du fair-play financier repose sur une idée a priori simple : les clubs engagés dans les compétitions européennes doivent équilibrer leurs recettes et leurs dépenses. Un déficit maximal de 45 M€ étant autorisé lors des exercices 2011-2012 et 2012-2013. De ce côté-là, le PSG est un bon élève puisqu’il a réalisé ces deux dernières années des résultats net légèrement déficitaires de 5 M€ (voir infographie ci-contre). Sa masse salariale a pourtant explosé, passant, en un an, de 117 M€ à 220 M€. Or l’équilibre des comptes a été maintenu. La clé de ce miracle financier porte le nom de QTA, l’office du tourisme qatarien, avec lequel le PSG a signé un contrat de communication d’une durée de cinq ans. Dans le bilan 2011-2012, ce partenariat a été valorisé à hauteur de 105 M€, puis 200 M€ en 2012-2013. Il représente, à lui seul, plus de 50% des recettes et semble se moduler à volonté pour épouser la courbe exponentielle des dépenses du club. C’est justement ce qui intrigue les experts de l’UEFA. « Ce contrat relève de la créativité financière, tranche un ancien salarié du PSG. QTA, c’est un deal fantôme pour faire la soudure dans le budget parisien entre les rentrées réelles et le coût de fonctionnement total du club. »

Une éventuelle session de rattrapage au printemps

L’un des pères du fair-play financier, l’Italien Ernesto Paolillo, jette un regard critique, mais moins catégorique. « Le PSG et QTA sont des parties liées, elles ont le même actionnaire ultime, en l’occurrence l’Etat du Qatar, observe-t-il. Cela est autorisé, mais on peut se demander si ce contrat n’est pas surévalué et conçu spécifiquement pour rentrer dans les clous du fair-play financier. » Pour sa défense, le PSG met en avant le caractère innovant de son partenariat. Officialisé seulement fin octobre, il doit se matérialiser prochainement par une campagne d’affichage dans laquelle les joueurs seront associés aux symboles touristiques de l’émirat. Les experts vont maintenant étudier de près la copie rendue, hier, par le PSG. Si l’examen de passage s’avère négatif, un oral de rattrapage sera organisé au printemps prochain. Les dirigeants parisiens devraient alors revoir leurs business plans en appliquant vraisemblablement un montant inférieur au contrat QTA. Si un déficit supérieur à 45 M€ apparaît dans la nouvelle version des comptes, des sanctions interviendraient à l’aube de la prochaine saison. Une exclusion de la Ligue des champions est pour l’instant inenvisageable, mais des pénalités financières pourraient être infligées au PSG.


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Paris veut garder Ménez, mais...

Le PSG envisage de conserver Jérémy Ménez dans son effectif. C'est ce qu'a récemment confié Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club à l'agent de l'attaquant en fin de contrat en juin prochain. Mais le joueur n'a toujours pas reçu de proposition relative à une prolongation de son contrat assortie d'une revalorisation salariale.

Au point que le natif de Longjumeau, aujourd'hui âgé de 26 ans, doute de la volonté réelle de ses dirigeants qui semblent jouer la montre comme il y a un an, dans le dossier Nene. « Tous les joueurs restent au PSG. Jamais on ne vendra un joueur », a affirmé mercredi Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, à une question sur le mercato hivernal et les départs éventuels de Pastore, Lavezzi et Ménez. Ne voyant rien venir, Ménez envisage de plus en plus sérieusement de signer libre dans une autre équipe dès le mois de janvier comme l'y autorise le règlement. Il pourrait alors quitter Paris fin juin, ou dès cet hiver si les deux clubs tombent d'accord sur une indemnité de départ.


Le Parisien.fr


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Le Cyclone
posté 29/11/2013 10:46
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Thiago Motta va prolonger

Le milieu de terrain du PSG Thiago Motta, 31 ans, devrait, selon nos informations, prolonger son contrat d'un an, soit jusqu'en juin 2016. L'officialisation devrait avoir lieu avant lundi. Les choses sont plus compliquées pour son coéquipier Alex, libre en juin, du fait de son statut d'extra-communautaire.

Lequipe.fr
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Homer
posté 02/12/2013 17:31
Message #5809


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Le PSG surclasse Lyon (4-0)

Plus que jamais leaders du championnat, les Parisiens n’ont fait qu’une bouchée des Lyonnais ce dimanche soir. Si la machine PSG vous est encore étrangère, voilà une statistique qui va vous permettre de tout comprendre.

Uniquement à eux deux, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, les artificiers parisiens, totalisent plus de buts que quinze formations de Ligue 1, dont Lille, deuxième du Championnat de France. Ce n’est pas qu’ils pourraient jouer tout seuls contre tous les autres mais presque. Bien sûr, ils dépendent du formidable collectif de Laurent Blanc. Mais cette attaque n’a pas d’équivalent dans l’Hexagone et peut-être pas beaucoup plus en Europe. Que l’on aimerait la voir face au Real Madrid ou le Bayern Munich…

La prochaine fois, ce sera seulement Evian, dès mercredi. L’entraîneur parisien sera obligé de faire tourner à cause de la multiplication des rencontres et il n’est donc pas sûr que l’on revoie les deux compères ensemble à Annecy, où le club cherchera à égaler le record d’invincibilité du précédent âge d’or local. Car Paris poursuit son défi : rester invaincu une moitié de championnat et plus si affinités. Il n’y a aucune raison que ce PSG si fort résiste à cette envie. L’idée qu’il doit d’abord se méfier de lui-même semble avoir vécu depuis qu’il a abandonné la suffisance dans des rendez-vous comme Reims ou Bastia. C’est une semaine avec Evian et Sochaux et on en aura définitivement le cœur net. Vivement le PSG - Lille du 22 décembre !

Evidemment, avec un tel niveau collectif et individuel, la Ligue 1 ne peut échapper au PSG. Mais remarquons que Paris, Lille et Monaco possèdent une avance incroyable sur le premier de la 15e journée il y a un an, Lyon avec 31 points. Le niveau est donc plus élevé. Et le soir où il n’a pas réalisé son meilleur match dans le contenu, surtout en première période, le PSG s’en est remis à la spéciale du duo Blanc-Gasset, déjà en vogue à Bordeaux les années fastes : les coups de pied arrêtés, à l’origine de tous les buts hier.

On ne pouvait le prévoir mais on attend désormais avec une impatience invivable le PSG - Lille du 22 décembre, en clôture de la phase aller. C’est le prochain challenge un peu de taille que l’on peut proposer à ce PSG surpuissant. Si ce n’est pas le cas d’ici là, Zlatan and co essaieront de marquer un but à Vincent Enyeama, le Monsieur Propre des cages lilloises (13 derniers matchs de L 1 sans en encaisser). Ce PSG devrait pouvoir y arriver.


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Panenka et petits jongles pour Ibra

Facilité technique, petit plaisir ou provocation ? Zlatan Ibrahimovic s'est illustré, dimanche soir, en inscrivant deux buts contre Lyon, pour une large victoire parisienne 4-0. Il est désormais seul en tête du classement des buteurs de Ligue 1, avec 11 buts, devant son coéquipier Cavani (10 buts).

Preuve de son omniprésence, le Suédois a également réalisé 5 passes décisives cette saison (meilleur passeur du championnat à égalité avec le Monégasque Rodriguez).

Au-delà des chiffres, Ibrahimovic est aussi en train de marquer les esprits avec des gestes dont il semble avoir le secret. Des buts du talon, des retournés acrobatiques de 35 mètres et, dimanche soir, deux petits moments qui témoignent du caractère imprévisible, génial diront certains, de l'attaquant parisien.

En première mi-temps, Zlatan s'apprête à tirer un penalty, après une faute de Vercoutre sur Cavani. Le PSG mène déjà 1-0 et le Suédois décide de se lâcher : il inscrit le deuxième but parisien d'une superbe panenka, un petit ballon piqué, qui file sous la barre du gardien lyonnais.

Au coeur de la deuxième mi-temps, Zlatan décide cette fois d'amuser le public. Au milieu de terrain, sans vis-à-vis, il lève le ballon et commence à... jongler ! Comble du comble, le ballon finit par lui échapper assez rapidement, après le 4e jongle. Mais le geste ne passe pas inaperçu dans le stade ou sur les réseaux sociaux.

Paris, qui en est désormais à 36 matches de suite sans défaite, possède 4 points d'avance sur Lille, son premier poursuivant, et 5 sur Monaco. Le club de la capitale s'est qualifié sans difficulté pour les 8es de finale de Ligue des champions. Principal danger, désormais : tomber dans la facilité, un piège que les joueurs de Laurent Blanc ont pour l'instant réussi à éviter.


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Rémi Garde : « Une équipe hors-normes »

Il y a déjà un moment que l'Olympique lyonnais n’est plus vraiment le même club que celui qui a été sacré sept fois champion de France de 2002 à 2008. Mais il pense bien s’être trouvé un successeur avec ce PSG qui pourrait à son tour asseoir son règne. « On peut faire un parallèle avec le grand Lyon, reconnaît le gardien Rémy Vercoutre, dernier joueur du vestiaire à avoir été champion de France avec l’OL.

On n’est pas les premiers à prendre quatre buts ici (NDLR : Bastia et Lorient se sont inclinés sur le même score cette saison) et, à mon avis, on ne sera pas les derniers. On ne va pas en rajouter, mais c’est vraiment une grosse machine. »

Giflés, les Lyonnais ont beau n’avoir concédé que des buts sur coups de pieds arrêtés (deux corners, deux pénaltys), ils s’avouent impressionnés par les Parisiens. « C’est une équipe hors normes dans le championnat, constate l’entraîneur Rémi Garde. Elle a un effectif qui n’est comparable à aucun autre, sauf peut-être Monaco. Quand on concède l’ouverture du score, c’est très compliqué face à eux. On se livre. Et dès qu'il y a un petit espace, Paris est capable d'accélérer… Et on prend des buts. » Le défenseur Samuel Umtiti, qui a concédé le dernier penalty, partage l’analyse : « C’est l’équipe toute entière qui est impressionnante, pas seulement une individualité. On connaît les grands joueurs, ils ont été présents. »

C’est au final Maxime Gonalons, le capitaine de l’OL, qui fixe de la manière la plus claire la feuille de route des Parisiens : « Ils ont des joueurs de classe mondiale qui font la différence. Aujourd’hui, Paris est taillé pour gagner la Ligue des champions. C’est déjà passé pas loin l’an dernier contre le Barça. Le PSG a encore franchi un cap. Les joueurs se connaissent bien, le recrutement a été peaufiné. Ils seront champions, il n’y a aucun doute. »


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Ibra-Cavani, association de bienfaiteurs

Quand l’un brille, l’autre fait des étincelles. Buteurs hier soir, Cavani et Ibrahimovic ont une nouvelle fois démontré qu’ils savaient jouer ensemble. Et surtout marquer ensemble ! A ceux qui s’interrogeaient (encore) sur leur complémentarité, ils ont répondu en levant les derniers doutes. Hier soir, les deux attaquants ont inscrit trois des quatre buts du match : deux penaltys pour Ibra (l’un qu’il a provoqué, un autre pour une faute sur Cavani) et un pour l’Uruguayen (36e).

Mercredi soir, contre l’Olympiakos (2-1), les deux hommes avaient déjà marqué chacun un but. Tout comme à Anderlecht (5-0), en Ligue des Champions, le 23 octobre, et contre Lorient (4-0), début novembre. « C’est normal qu’il ait fallu un peu de temps pour qu’ils apprennent à jouer ensemble, raconte Maxwell. Ce sont deux joueurs qui marquent beaucoup de buts et qui aident beaucoup l’équipe. Ils sont très forts individuellement mais aussi collectivement. »

« C’est un atout de choix pour nous, poursuit Blaise Matuidi. Ils ont eu besoin d’un peu de temps pour se trouver mais aujourd’hui, quel que soit le système, ils s’adaptent. La preuve, Cavani a commencé à gauche et il a fini dans l’axe. Ils sont tous les deux très forts et, surtout, ils défendent beaucoup ce qui nous rend de grands services. »

A eux deux, ils ont ainsi inscrit 61,7 % des buts de leur équipe en L 1, soit 21 au total. Des chiffres qui en disent long sur leur efficacité et leur influence sur les bons résultats du PSG.

« On a un duo de feu, se réjouit le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. J’ai toujours dit qu’on avait les deux meilleurs attaquants du monde. Ce soir (NDLR : hier), ils l’ont encore prouvé. » « Pour moi, c’est la doublette d’attaquants la plus forte du monde depuis longtemps, ajoute Pastore. Et avoir deux joueurs de ce niveau devant soi, c’est extraordinaire. »

Avec 11 buts, Ibrahimovic devance son partenaire, Cavani (10 buts) au classement du meilleur buteur du championnat. Mais l’Uruguayen peut se targuer d’avoir marqué presque autant en moins de matchs, soit un but toutes les 96 minutes contre un but toutes les 106 minutes pour le Suédois. « Cavani est très utile pour l’équipe, confirme Ibra. Avec lui, c’est beaucoup plus facile pour moi. L’équipe est meilleure depuis qu’il est là. » « Je donne mon maximum, répond le numéro 9 parisien. J’apporte tout ce que je peux à l’équipe. C’est mon obsession. »


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Javier Pastore : « Je serai le dernier à partir »

Après un début de saison compliqué, contrarié par une blessure en octobre, Javier Pastore retrouve peu à peu son niveau. A la baguette du jeu parisien hier soir, l'Argentin a débuté timidement avant de délivrer une ouverture sublime pour Cavani qui provoquera la faute de Vercoutre et le penalty transformé par Ibrahimovic.

Quelle est votre analyse après ce succès éclatant 4 à 0 ?

Javier Pastore. On a fait un grand match. On a tenu le ballon et quand on voulu attaquer, on l'a fait. En plus on a marqué de nombreux buts. Ça renforce la confiance. Surtout, on a montré qu'on pouvait jouer un beau football, et ça c'est important pour le public qui s'habitue à voir un beau spetacle avec le PSG.

Où se situe la clé de cette réussite ?

Nous avons un bon groupe au sein duquel les joueurs s'entendent bien. On voit que le fait d'apporter des changements dans l'équipe ne nuit pas à la qualité du jeu. C'est quelque chose qu'on gère bien cette saison.

Après votre convalescence, comment vous êtes vous senti ?

Je me suis bien senti. Ma jambe ne me fait plus souffrir et physiquement je retrouve ma condition. J'ai pu jouer les 90 minutes à un bon rythme. C'est ce qui me rend heureux.

On parle beaucoup de votre départ lors du mercato hivernal. Qu'en est-il ?

Tout est faux et n'a rien à voir avec la réalité. Comme je l'ai déjà dit, je suis le premier à avoir signé pour ce club (NDLR : Pastore a été recruté à l'été 2011) et je serai le dernier à partir.

Vous n'allez pas retourner en Italie ?

Non, seulement pour aller au cinéma ou voir des amis. Rien de plus.

Comment envisagez-vous votre avenir ?

Je vais lutter. Il y a beaucoup de joueurs à chaque poste mais je vais m'accrocher pour être dans le onze titulaire sans me prendre la tête.

Thiago Silva a marqué son premier but en L1 cette saison. Quel est son rôle dans l’équipe ?

C'est un meneur d'hommes. Il le démontre dans son attitude. Il parle beaucoup, il nous replace, nous donne des conseils et il ne commet pas de fautes. C'est un joueur très important. Comme Ibra ou Thiago Motta.


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Les bus du PSG et de Lyon caillassés avant le match

Les bus du PSG et de Lyon ont été caillassés sur leurs trajets vers le Parc des Princes, dimanche avant le match de la 15e journée de L1 qui a débuté à 21 heures.

«Le bus a été caillassé et la vitre avant droite a été cassée», a fait savoir un membre du staff parisien, précisant que l'incident avait eu lieu près de Chaville (Hauts-de-Seine).

Des images du bus parisien avaient été diffusées dans l'émission Canal Football Club sur Canal +. L'image montrant l'arrivée du véhicule a dévoilé qu'une vitre avait sérieusement été abîmée, certaines lettres de son slogan «Rêvons plus grand» ayant disparu.

Le chef de presse de l'Olympique lyonnais a indiqué que «deux minutes avant l'arrivée au stade, le bus a reçu un pavé dans une vitre latérale». Selon RMC Sports, le bus de l'OL aurait aussi été pris pour cible entre leur hôtel, situé tout près de la Porte de Saint-Cloud, et le Parc des Princes.

Le Parisien.fr


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Homer
posté 03/12/2013 08:21
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Thiago Silva : « Les Bleus ont tout pour aller loin »

Son actualité est dense. Sa sélection, son club, les chances de l’équipe de France : le capitaine du Brésil et du PSG n’a esquivé aucun sujet.

A l’occasion d’une opération organisée hier par Nike, son équipementier, dans une galerie du centre de Paris, Thiago Silva, le capitaine du PSG et de la sélection brésilienne a évoqué son actualité. Au cours d’un tête-à-tête, le défenseur central a notamment parlé du Mondial 2014, dont les 4 chapeaux seront connus aujourd’hui, des objectifs de son pays, des Bleus mais aussi du PSG. Il a également posé un regard sur ses performances. Le tout avec beaucoup d’humilité.

Le Brésil n’a plus organisé de Coupe du monde depuis 1950. Est-ce l’événement le plus important de ces dernières décennies ?

Thiago Silva. Le football est la première passion du peuple brésilien. Nous sommes des amoureux du ballon rond. Un mondial, qui plus est au Brésil, crée évidemment beaucoup de ferveur. Lors de la Coupe des Confédérations, on a déjà eu le droit à une vraie démonstration de tendresse de la part de nos supporteurs. On s’attend à la même chose en juin. Notre responsabilité est donc doublée. Toutes les équipes vont venir chez nous pour essayer de nous éliminer. Nous devons donc travailler très dur pour atteindre notre objectif.

Quel est-il justement ?

Gagner la Coupe du monde, bien sûr! Si on ne remporte pas ce trophée, ce sera une grande tristesse pour nous les joueurs et pour tous les Brésiliens.

Vos coéquipiers au PSG, Lucas, Maxwell et Marquinhos seront-ils retenus dans la liste des 23 ?

Les trois sont déjà apparus avec la sélection. Dernièrement, Maxwell a été plus sollicité que Lucas qui a certes joué la Coupe des Confédérations mais n’a pas eu beaucoup de possibilités de jouer. Mais pour moi, c’est un joueur avec de grandes qualités. Il sait aider ses équipes dans les moments difficiles, notamment en marquant. Il a appris beaucoup ces temps-ci. Marquinhos vient tout juste d’arriver. Mais il a, je pense, aussi ses chances par rapport à ses qualités techniques et physiques.

A vos yeux, qui sont les favoris de ce Mondial ?

Le Brésil, bien sûr, car on joue à la maison. Je crois aussi beaucoup en l’Espagne, l’Allemagne, l’Argentine un concurrent direct toujours compliqué et à l’Uruguay de notre ami Cavani. D’autres sélections ne donnent, pour l’instant, pas encore beaucoup de certitudes mais elles peuvent, en cours de compétition, prendre confiance et aller loin. Je pense notamment aux pays africains.

Aimeriez-vous tomber sur les Bleus en phase de groupes ?

Ce serait un réel plaisir d’affronter mes compagnons de club, comme Matuidi, et d’autres qui sont partis. Ce serait aussi un peu spécial car je joue en France. Il s’agirait d’un match plein d’émotions. D’autant plus si on les affronte lors d’une confrontation à élimination directe.

La France a déjà battu trois fois le Brésil dans un Mondial (1986, 1998, 2006). Est-ce votre bête noire ?

Il ne s’agit pas vraiment de peur. Mais il y a beaucoup de respect. De part et d’autre, je pense. France - Brésil, c’est un classique du football mondial. Même si ces dernières années, ils ont pris le dessus sur nous, je crois que nous avons aujourd’hui les qualités pour inverser la tendance. Non seulement, on joue chez nous, mais on reste aussi sur une victoire, 3-0, en amical le 9 juin dernier.

A quoi peuvent prétendre les Bleus dans cette compétition ?

Ils ont tout pour aller loin, voire même en finale. Les Français ont un grand sélectionneur. Je le connais un peu, je l’ai affronté avec l’AC Milan quand il était entraîneur de l’OM. Il y a de grands joueurs, Benzema, Ribéry, Abidal et beaucoup de qualités au milieu de terrain. La France est aussi un favori.

En 2014, vous pourriez réaliser le triplé Championnat de France, Ligue des champions et Coupe du monde. Ça ferait de vous un candidat sérieux au Ballon d’or...

On y croit toujours à partir du moment où on représente bien le PSG et la sélection brésilienne. Et si en plus, je gagne des titres, les gens vont me regarder différemment. Mais ma priorité, c’est d’aider l’équipe. Le Ballon d’or, je n’y pense pas beaucoup. Notamment car je suis un défenseur et que je suis en concurrence avec de grands joueurs tels que Ribéry, Benzema, Messi, Cristiano Ronaldo ou encore Ibra. C’est presque impossible… Sauf s’il y a un miracle, que je remporte le championnat, la Ligue des champions et la Coupe du monde en marquant à chaque match (rires).

Beaucoup vous désignent comme le meilleur défenseur du monde. Vous considérez-vous comme tel ?

Je suis conscient que je suis en train de vivre l’un des meilleurs moments de ma carrière. Je me vois comme un défenseur de bonne qualité, avec une bonne condition physique. Je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau. En travaillant, je peux encore grandir.

Le PSG peut-il gagner la Ligue des champions dès cette année ?

Oui bien sûr. Notamment car nous avons plus de ressources que la saison dernière. Cette année, il y a plus de rotations dans l’équipe, sans pour autant que la tactique ou le système de jeu ne changent. Quels que soient les joueurs alignés, on joue aussi bien. C’est un facteur très important pour nous permettre d’avoir des succès en Ligue des champions.

L’équipe est-elle meilleure cette année que la saison passée ?


On se trouve plus facilement. L’année dernière, on a eu de grandes difficultés en début de saison. Mais dans la seconde moitié, quand on a appris à davantage se connaître, on a mieux joué. On est dans cette continuité-là puisque seulement un ou deux joueurs ont changé cet été.


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Aucun Français dans l’équipe : le PSG a-t-il le choix ?

Le PSG est donc une nouvelle fois entré dans l’histoire du football français en alignant uniquement un onze étranger* dimanche face à Lyon, comme le règlement l’y autorise. Le 19 octobre, contre Bastia, ils étaient six Français au coup d’envoi. La vraie moyenne, cette saison, c’est un avec Blaise Matuidi. La saison passée, c’était trois (Jallet, Matuidi, Ménez) puis deux quand Lucas est arrivé au mercato d’hiver, reléguant Ménez sur le banc.

Dimanche, le PSG est juste passé de un à zéro, ce qui limite l’ampleur réelle de ce débat, ouvert en 1999 quand Chelsea a joué un jour sans Anglais. La vraie question est ailleurs. A l’heure où le PSG piste Paul Pogba, combien de talents français pourraient éventuellement être titulaires indiscutables dans la capitale? Ribéry formerait avec Ibra et Cavani un trio exceptionnel, mais c’est tout. Varane intégrerait la rotation des défenseurs, Lloris, le n° 1 français, n’est pas sûr d’être meilleur que Sirigu, le n° 2 italien, Benzema n’a pas la dimension d’un Ibra ou d’un Cavani cette saison. Le PSG sans Français, c’est d’abord le problème du niveau du football français dans un club qui aspire à devenir l’un des tout meilleurs dans le monde.

Choquant

Jean-Michel Larqué (consultant Canal +, RMC). « C’est un vrai problème pour l’équipe nationale. Dans les rangs du PSG, qui va finir champion avec 10 ou 12 points d’avance, il y a très peu de sélectionnables dans la liste des 23 pour le Mondial au Brésil. Je n’en vois qu’un incontournable, c’est Matuidi. C’est le même problème qu’ont connu et que connaissent encore les Anglais. L’équipe nationale n’est pas au niveau de celles des clubs parce qu’ils ne peuvent pas sélectionner Van Persie, Torres ou, avant, Drogba. Le souci, c’est qu’on va avoir un champion de France dans lequel le sélectionneur Didier Deschamps ne pourra pas puiser l’ossature des Bleus. Dans le passé, l’Espagne en a aussi payé les conséquences. Aujourd’hui, ils jouissent de la génération dorée du Barça. »

Pas choquant

Guy Roux (consultant Canal +, Europe 1). « Ce n’est pas un événement considérable. 0 Français sur 11 ou 1 ou 2 sur 11, il n’y a pas vraiment de différence. Le PSG n’innove pas en Europe. C’est arrivé en Angleterre, à Chelsea ou Arsenal et seul le public était anglais. Au moins, dimanche au Parc, le public était français, l’entraîneur et le banc de touche (5 Français sur 7 remplaçants). Si on a pris conscience de la mondialisation qui existe dans tous les domaines de la vie courante, on le comprend mieux. Les étrangers en Ligue 1, c’est vieux comme le foot. Avant-guerre, il y avait des Tchèques au FC Sète. Pour l’équipe de France, ce n’est pas un problème car il y a plus d’internationalisables à l’étranger qu’en Ligue 1, donc, finalement, on s’y retrouve… »

* Lors d’un OM - Auxerre, le 8 août 2003, L’Olympique de Marseille avait aligné une équipe dans laquelle figuraient trois joueurs avec un double passeport et huit étrangers.


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« Le plus important, c’est que l’on soit premier »
Un supporteur du PSG rolleyes.gif

«Onze joueurs étrangers alignés contre Lyon ? Ah oui, vous avez raison. Je n’avais même pas remarqué. » Au lendemain de la large victoire du PSG contre Lyon (4-0), les supporteurs croisés hier devant la boutique du club, au Parc des Princes, retenaient davantage le festival de buts que cette première dans le Championnat de France. « C’est normal vu le nouveau standing du club, remarque Arnaud, conseiller dans l’immobilier.

Je pense que les gens et notamment les jeunes s’identifient plus aux stars qu’à la nationalité des joueurs. Le plus important, c’est que l’on soit premier du championnat. »

« Evidemment que ce sont les résultats qui comptent, embraye Cédric, 39 ans. Entre Cavani et Gameiro, il n’y a pas photo. Paris a désormais l’argent pour aller chercher les meilleurs joueurs partout et la formation va mettre du temps à porter ses fruits. Mais il y a déjà Matuidi. Rabiot aura sa place et Digne a de l’avenir. Pour Jallet et Ménez, s’ils veulent retrouver une place en équipe de France, j’ai peur qu’ils aillent trouver du temps de jeu ailleurs. Mais, franchement, à part Ribéry, il n’y a pas de Français qui pourrait être titulaire dans cette équipe. »

« Peut-être Pogba, dont on entend parler, rectifient Elsa et Ricardo, un couple d’étudiants fidèles du Parc des Princes. Mais s’il y a onze Français et que le niveau n’est pas au rendez-vous, on préfère voir onze étrangers. » Le problème de l’identification émerge néanmoins chez plusieurs supporteurs. « Sakho est parti et c’est dommage, poursuit Ricardo. C’était un patron, un vrai Parisien formé au club, cela m’a rendu triste quand il a signé à Liverpool. Rabiot pourrait prendre sa place s’il continue à travailler. » « Ce serait bien qu’il y ait un minimum de joueurs français, confirme Arnaud. Peut-être qu’il faudrait remettre en place un système de quotas. » « Mais contre Bastia, il y avait six Français au coup d’envoi, remarque Lamia. Paris est une grande équipe, très solidaire. Ce n’est pas une question de passeports. »


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Paris invincible jusqu’à quand ?

Invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, Paris semble impossible à battre en France.

L’invincibilité du PSG est un thème qui revient avec force à mesure que le championnat avance. Et le déplacement à Evian ce soir — à condition que le résultat soit une nouvelle fois positif pour Paris — ne devrait pas tarir le débat. A ce petit jeu des statistiques, les chiffres ne manquent pas.

Le PSG peut notamment se rapprocher un peu plus du record des 32 rencontres sans revers de Nantes en Ligue 1 (1994-1995), bien que Laurent Blanc s’en moque comme de sa première paire de crampons.
« Le record d’invincibilité? Je ne savais même pas qu’il existait quand je suis arrivé au PSG, évacue le technicien. Les joueurs ont d’autres sujets de conversation, et je ne m’en sers pas beaucoup lors de mes causeries, voire pratiquement jamais. Ça peut être éventuellement une source de motivation, mais on aurait la même concentration et la même motivation sans cette série en cours. Ce qui m’intéresse, ce sont les 3 points. » Il reste que, si le PSG peut joindre l’utile à l’agréable, il ne s’en privera pas. Au petit jeu des comparaisons, cette équipe peut s’imaginer le destin d’un Arsenal de 2003-2004 avec ses 38 matchs sans défaite en championnat. « Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux formations, note Pascal Cygan, défenseur des Gunners cette saison-là. Il y a l’état d’esprit, un collectif vraiment au-dessus, et je note que c’est un groupe bâti avec un nombre très important d’étrangers, comme nous à l’époque. »

Paris invincible dans les frontières de l’Hexagone, c’est la tendance forte que rien ne semble pouvoir endiguer. « Quand on est bien concentrés, on est difficile à battre mais, le jour où on ne le sera pas, on sera vulnérables, prévient pourtant Blanc. Regardez la Coupe de France, il y a toujours des surprises. Sur un match, une équipe peut créer l’exploit juste en défendant bien. C’est le seul sport comme ça. »

Pour Pascal Cygan, les problèmes pourraient survenir à l’hiver ou au printemps lors des phases finales de la Ligue des champions. « Il y aura une forme de relâchement en championnat, raconte le directeur sportif de Wasquehal (CFA2). Les gars voudront se conserver pour les matchs qui font la différence, et Laurent Blanc voudra préserver ses meilleurs joueurs. A ce moment-là le danger guettera leur invincibilité en L1. A l’époque, Arsène (NDLR : Wenger, entraîneur d’Arsenal) veillait au grain et surtout, à côté de moi sur le banc des remplaçants, il y avait des Wiltord, Bergkamp. En gros, que des internationaux que nos adversaires craignaient autant que les titulaires. Ce n’est pas tout à fait le cas sur le banc du PSG aujourd’hui. »


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Blanc fait tourner

C’est un Paris amoindri qui se déplace ce soir sur la pelouse d’Evian Thonon Gaillard. Laurent Blanc a laissé dans la capitale trois titulaires habituels : Thiago Motta, blessé à la cuisse gauche, Alex et Lavezzi, non « retenus en vue de la préparation du prochain match », selon un communiqué du club. « Pocho (NDLR : Lavezzi) a conscience que ses problèmes sont avant tout physiques. Il a un déficit à ce niveau sur lequel il est en train de travailler », a déclaré Blanc hier à propos de l’Argentin.

Ces absences conjuguées à la rotation vont conduire l’entraîneur parisien à procéder à des modifications dans son onze de départ. Marquinhos, Rabiot, Digne et Jallet devraient retrouver une place de titulaire et l’on peut penser que Cavani, Ibrahimovic et Thiago Silva seront, eux aussi, sur le terrain. Les deux derniers, qui avaient raté leur penalty lors de la séance de tirs au but en demi-finale de la Coupe de Fra nce la saison dernière, ont certainement envie d’en être


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Boccara retrouve les siens

Dans une carrière, la ligne droite n’est pas forcément le meilleur chemin. Ilan Boccara, 20 ans, ex-pensionnaire du centre de formation du PSG, veut en tout cas y croire. Prêté à Evian Thonon Gaillard cet été après une saison passée à l’Ajax Amsterdam, il pourrait réaliser ses grands débuts en Ligue 1 ce soir face au PSG.
Tout un symbole pour l’enfant de la porte d’Auteuil (XVIe). L’épilogue d’un parcours entamé un an plus tôt.

A l’été 2012, le milieu de terrain défensif de la réserve parisienne quitte ainsi la capitale. Direction le mythique Ajax Amsterdam où l’attend un premier contrat pro de trois ans. La mère de Boccara est néerlandaise et il a déjà été vu à cinq reprises avec les sélections jeunes Oranje. Au bout d’un an, le bilan est mitigé. « Je suis apparu une fois chez les pros et j’ai passé le reste de la saison en équipe réserve, explique Ilan, sans amertume. J’ai vécu des moments difficiles, pour des raisons extra-sportives, mais cette expérience m’a renforcé. »

L’étape suivante ? « Je souhaitais revenir en France et une possibilité de prêt s’est présentée juste avant la fermeture du mercato avec Evian Thonon Gaillard. » « L’opération s’est conclue le 2 septembre, dernier jour du mercato, à 23h59 », se souvient Guido Boccara, grand frère et agent d’Ilan.

Il n’a toujours pas joué en L 1

Un prêt avec option d’achat est ainsi signé avec l’équipe savoyarde. Mais là encore, la concurrence est rude. Au bout de trois mois de compétition, il ne compte toujours pas la moindre minute de temps de jeu en Ligue 1. « L’effectif de l’ETG est composé de cinq milieux de terrain défensifs pour deux places de titulaire, explique le Parisien. Je le savais en arrivant. Il faut juste rester patient et persévérer. » Son baptême du feu pourrait donc se produire ce soir face aux géants du PSG. Pour la troisième fois cette saison, l’entraîneur d’Evian, Pascal Dupraz, l’a retenu dans son groupe.


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Rabiot ciblé par Arsenal et Chelsea

Avec 16 matchs au compteur (dont cinq titularisations en L 1), Adrien Rabiot réalise un bon début de saison.

Il s’est affirmé depuis le début de la saison comme l’une des curiosités du PSG. En douze matchs de Ligue 1 (cinq titularisations, un but) et quatre de Ligue des champions, Adrien Rabiot, 18 ans, pur produit du centre de formation parisien, a réussi à s’attirer les louanges de ses partenaires, de son entraîneur et des observateurs européens.

L’été dernier déjà, Arsenal s’était adressé au PSG en vue d’un transfert, mais le club londonien s’était vu opposer une fin de non-recevoir. A la suite à cette première tentative, les Gunners ont gardé un œil attentif sur l’évolution du milieu de terrain parisien. Dimanche dernier, Gilles Grimandi, recruteur d’Arsenal pour la Ligue 1, a ainsi été aperçu au Parc des Princes à l’occasion de PSG - Lyon (Rabiot est entré en jeu pour le dernier quart d’heure).

L’international espoirs se retrouve aussi dans le viseur de Chelsea. Séduit par son profil, José Mourinho, le nouvel entraîneur des Blues, aurait même fait de Rabiot sa cible préférée en Ligue 1. Contactés, les proches du joueur n’ont pas souhaité commenter nos informations.

Pourquoi Rabiot attire-t-il l’attention des plus grands clubs anglais? Ses performances sur le terrain et le potentiel qu’il laisse deviner constituent bien sûr une partie de l’explication. Le reste est lié à sa situation contractuelle.

Fin de contrat en juin 2015

Formé au PSG, professionnel depuis l’été 2012, il est sous contrat avec le club de la capitale jusqu’au 30 juin 2015. Dans l’idéal, les dirigeants parisiens souhaiteraient lui faire signer dès que possible une prolongation accompagnée d’une revalorisation salariale. Pour l’instant, les négociations sont au point mort et le temps ne joue pas forcément en faveur du PSG.

Pour le clan Rabiot, l’objectif affiché est toujours le même : jouer le plus possible afin d’achever la phase de formation dans les meilleures conditions. De ce point de vue, le début de saison est plutôt une réussite. Mais le mercato hivernal et le recrutement d’un milieu de terrain supplémentaire – le souhait de Laurent Blanc – pourrait brouiller les cartes. Un départ en prêt, comme l’an passé à Toulouse, ne semble toutefois pas à l’ordre du jour.


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500 abonnements pour les matchs de la deuxième partie de la saison au Parc sont mis en vente à partir de 14 heures sur le site du PSG. A partir de 210 €.


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Fair-play financier : l’UEFA donnera sa réponse en janvier

Après l’audition du PSG, jeudi dernier au siège de l’UEFA, les experts du fair-play financier vont disséquer les documents remis par la direction parisienne et soupeser l’argumentaire développé par Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc. Au bout du compte, ils doivent déterminer si, oui ou non, le PSG est en conformité avec le règlement européen.

Une première réponse doit être fournie en janvier. Un feu vert pourrait alors être donné au club de la capitale. Les Parisiens seraient dans ce cas officiellement autorisés à disputer la prochaine Ligue des champions. Dans le cas contraire, si un problème est soulevé, une nouvelle audition sera organisée en avril ou en mai. Difficile de pronostiquer une tendance. Jeudi dernier, les membres de l’instance se sont contentés de poser trois ou quatre questions très techniques.


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Fair-play financier : l’argumentaire du PSG devant l’UEFA

Oui, le PSG respecte bien les règles du fair-play financier. C’est en tout cas le message que les dirigeants du PSG ont voulu faire passer jeudi dernier, au siège de l’UEFA, dans le cadre de leur audition auprès des membres de l’instance de contrôle financier des clubs. Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc (président et directeur général du club), ont d’abord voulu démontrer la validité et la légitimité du contrat d’image signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), l’office du tourisme qatarien, qui a versé l’an dernier 200 millions d’euros au PSG.

Etudes à l’appui, ils ont notamment fourni une estimation de la valorisation financière des retombées médiatiques du PSG en faveur du Qatar. Avant de comparer leur partenariat, innovant et intriguant dans le monde du football, aux modèles du Grand Prix de Formule 1 d’Abu Dhabi ou des Jeux olympiques de Sotchi en Russie. Deux évènements sportifs basés sur des stratégies de communication étatiques encore plus dispendieuses. Enfin, la direction parisienne a soutenu l’idée que le PSG et QTA n’étaient pas des parties liées et que, partant de là, le montant du contrat ne pouvait en aucun cas avoir fait l’objet d’une survalorisation. L’argument ? Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG, est rattaché au ministère des sports qatariens alors que QTA dépend du ministère du tourisme. Les membres de l’instance de contrôle des clubs (indépendante de l’UEFA) auraient pu faire alors remarquer que l’actionnaire ultime était donc le même, à savoir l’Etat du Qatar, mais il s’en sont bien gardés.

Cette instance présidée par le Belge Jean-Luc Dehaene a surtout écouté, ne posant pendant une heure et demie que trois ou quatre questions très techniques. Ses experts vont maintenant disséquer les documents remis par le PSG avant de rendre un avis en janvier. Un feu vert pourrait alors être donné au club parisien. Le PSG serait dans ce cas officiellement autorisé à disputer la prochaine Ligue des champions. Si un problème est mis en évidence, une nouvelle audition du club parisien serait alors fixée en avril ou en mai.


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Invincible jusqu’à quand ?

Invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, Paris sembleimpossible à battre en France.



L’invincibilité du PSG est un thème qui revient avec force à mesure que le championnat avance. Et le déplacement à Evian ce soir — à condition que le résultat soit une nouvelle fois positif pour Paris — ne devrait pas tarir le débat. A ce petit jeu des statistiques, les chiffres ne manquent pas ( voir ci- contre).

Le PSG peut notamment se rapprocher un peu plus du record des 32 rencontres sans revers de Nantes en Ligue 1 ( 19941995), bien que Laurent Blanc s’en moque comme de sa première paire de crampons. « Le record d’invincibilité ? Je ne savais même pas qu’il existait quand je suis arrivé au PSG, évacue le technicien. Les joueurs ont d’autres sujets de conversation, et je ne m’en sers pas beaucoup lors de mes causeries, voire pratiquement jamais. Ça peut être éventuellement une source de motivation, mais on aurait la même concentration et la même motivation sans cette série en cours. Ce qui m’intéresse, ce sont les 3 points. » Il reste que, si le PSG peut joindre l’utile à l’agréable, il ne s’en privera pas. Au petit jeu des comparaisons, cette équipe peut s’imaginer le destin d’un Arsenal de 2003- 2004 avec ses 38 matchs sans défaite en championnat. « Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux formations, note Pascal Cygan, défenseur des Gunners cette saison- là. Il y a l’état d’esprit, un collectif vraiment au- dessus, et je note que c’est un groupe bâti avec un nombre très important d’étrangers, comme nous à l’époque. »

Paris invincible dans les frontières de l’Hexagone, c’est la tendance forte que rien ne semble pouvoir endiguer. « Quand on est bien concentrés, on est difficile à battre mais, le jour où on ne le sera pas, on sera vulnérables, prévient pourtant Blanc. Regardez la Coupe de France, il y a toujours des surprises. Sur un match, une équipe peut créer l’exploit juste en défendant bien. C’est le seul sport comme ça. »

Pour Pascal Cygan, les problèmes pourraient survenir à l’hiver ou au printemps lors des phases finales de la Ligue des champions. « Il y aura une forme de relâchement en championnat, raconte le directeur sportif de Wasquehal ( CFA 2). Les gars voudront se conserver pour les matchs qui font la différence, et Laurent Blanc voudra préserver ses meilleurs joueurs. A ce moment- là le danger guettera leur invincibilité en L 1. A l’époque, Arsène ( NDLR : Wenger, entraîneur d’Arsenal) veillait au grain et surtout, à côté de moi sur le banc des remplaçants, il y avait des Wiltord, Bergkamp. En gros, que des internationaux que nos adversaires craignaient autant que les titulaires. Ce n’est pas tout à fait le cas sur le banc du PSG aujourd’hui. »



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37 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite, toutes compétitions confondues, réalisé par le PSG lors de la saison 1993-1994. Jamais un club français n’a fait aussi bien. L’équipe actuelle, invaincue depuis mars 2013, peut égaler ce record ce soir.

27 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite en Ligue 1 du PSG lors de la saison 1993- 1994. Les Parisiens, invaincus depuis 26 rencontres, peuvent égaler ce chiffre ce soir. Le record de L 1 ( 32) est détenu par Nantes lors de la saison 1994- 1995.

13 c’est le nombre de matchs consécutifs sans défaite à l’extérieur réalisé par Paris en 1985-1986 et 1993- 1994. Une série égalée lors de la victoire à Reims (3-0) il y a dix jours et débutée lors du match nul (2-2) à Saint- Etienne en mars 2013.



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Blanc fait tourner

C'est un Paris amoindri qui se déplace ce soir sur la pelouse d’Evian Thonon Gaillard. Laurent Blanc a laissé dans la capitale trois titulaires habituels : Thiago Motta, blessé à la cuisse gauche, Alex et Lavezzi, non « retenus en vue de la préparation du prochain match » , selon un communiqué du club. « Pocho ( NDLR : Lavezzi) a conscience que ses problèmes sont avant tout physiques. Il a un déficit à ce niveau sur lequel il est en train de travailler » , a déclaré Blanc hier à propos de l’Ar-
c’gentin. Ces absences conjuguées à la rotation vont conduire l’entraîneur parisien à procéder à des modifications dans son onze de départ. Marquinhos, Rabiot, Digne et Jallet devraient retrouver une place de titulaire et l’on peut penser que Cavani, Ibrahimovic et Thiago Silva seront, eux aussi, sur le terrain. Les deux derniers, qui avaient raté leur penalty lors de la séance de tirs au but en demi- finale de la Coupe de France la saison dernière, ont certainement envie d’en être.



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Boccara retrouve les siens

Dans une carrière, la ligne droite n’est pas forcément le meilleur chemin. Ilan Boccara, 20 ans, ex- pensionnaire du centre de formation du PSG, veut en tout cas y croire. Prêté à Evian Thonon Gaillard cet été après une saison passée à l’Ajax Amsterdam, il pourrait réaliser ses grands débuts en Ligue 1 ce soir face au PSG. Tout un symbole pour l’enfant de la porte d’Auteuil ( XVIe). L’épilogue d’un parcours entamé un an plus tôt.

A l’été 2012, le milieu de terrain défensif de la réserve parisienne quitte ainsi la capitale. Direction le mythique Ajax Amsterdam où l’attend un premier contrat pro de trois ans. La mère de Boccara est néerlandaise et il a déjà été vu à cinq reprises avec les sélections jeunes Oranje. Au bout d’un an, le bilan est mitigé. « Je suis apparu une fois chez les pros et j’ai passé le reste de la saison en équipe réserve, explique Ilan, sans amertume. J’ai vécu des moments difficiles, pour des raisons extra- sportives, mais cette expérience m’a renforcé. »

L’étape suivante ? « Je souhaitais revenir en France et une possibilité de prêt s’est présentée juste avant la fermeture du mercatoavec Evian Thonon Gaillard. » « L’opération s’est conclue le 2 septembre, dernier jour du mercato, à 23 h 59 » , se souvient Guido Boccara, grand frère et agent d’Ilan.

Il n’a toujours pas joué en L 1

Un prêt avec option d’achat est ainsi signé avec l’équipe savoyarde. Mais là encore, la concurrence est rude. Au bout de trois mois de compétition, il ne compte toujours pas la moindre minute de temps de jeu en Ligue 1. « L’effectif de l’ETG est composé de cinq milieux de terrain défensifs pour deux places de titulaire, explique le Parisien. Je le savais en arrivant. Il faut juste rester patient et persévérer. » Son baptême du feu pourrait donc se produire ce soir face aux géants du PSG. Pour la troisième fois cette saison, l’entraîneur d’Evian, Pascal Dupraz, l’a retenu dans son groupe.

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posté 04/12/2013 09:10
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«Pas une avance exceptionnelle»

S'il reconnaît que son équipe a très bien débuté la saison, Laurent Blanc réfute l'idée un Championnat déjà plié. Et alors que le PSG peut égaler son record d'invincibilité, ce soir face à Evian-TG (21h00), le coach parisien a confirmé que cela n'obsédé pas ses joueurs.

Paris motivé contre Evian-TG ?

La saison passée, le PSG a fait preuve de suffisance à plusieurs reprises. Cela ne semble plus être le cas désormais. Mais, avec l’enchaînement des matches et le turn over qui va avec, les Parisiens ne sont toutefois pas à l’abri d’un éventuel relâchement.

L’avis de Laurent Blanc : « On se doit d’être motivés à chaque match, car toutes les équipes veulent nous battre. Ce sera encore le cas face à Evian-TG mercredi. À nous, donc, de bien nous préparer individuellement et collectivement pour répondre présent contre Evian. Depuis le début de la saison on prépare tous les matches de la meilleure manière possible, c’est notre ligne directrice et pour l’instant ça nous réussit. »

Obsédés par la série d'invincibilité ?

Le PSG surfe sur une incroyable série de 36 matches sans défaites toutes compétitions confondues. S’ils atteignent 37, ils égaleront le record du club.

L’avis de Laurent Blanc : « Quand j’ai signé au Paris Saint-Germain, je ne savais pas qu’on était sur les bases d’un tel record. Vous (les journalistes) en parlez plus que nous. Les joueurs ont d’autres sujets de conversations que ça. Ce qui nous intéresse avant tout, c’est de prendre les trois points. »

Le Championnat déjà joué ?

Le rythme infernal du PSG ne laisse d’espoirs à ses concurrents de venir les titiller. D’aucuns s’inquiètent que le Championnat soit déjà plié.

L’avis de Laurent Blanc : « Le championnat n’est pas écrasé, on a fait un très bon début de saison, on a récolté un nombre important de points. Mais nous n’avons pas une avance exceptionnelle sur nos poursuivants. Des clubs comme Lille et Monaco font également un excellent début de saison. »

Thiago Motta et Verratti, les boss du milieu ?

Le premier n’est plus blessé et le second s’est imposé dans le milieu à trois avec Matuidi. Ces deux joueurs sont donc devenus les dépositaires du jeu parisien cette saison.

L’avis de Laurent Blanc : « Ce sont deux joueurs très importants de notre équipe, au même titre que Thiago Silva, Ibra ou Cavani. Donc quand ils ne sont pas là, le jeu de l’équipe n’est pas le même. Mais c’est la même chose dans toutes les équipes d’Europe. Ils font partie des joueurs majeurs qui composent notre effectif, mais ils ne sont pas irremplaçables. »

L'Equipe.fr


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Varino
posté 05/12/2013 09:17
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Pan ! Sur le museau ! (edhelas2.gif)

Le PSG a subi sa première défaite de la saison chez un candidat au maintien. Parce qu’il a manqué d’humilité.

C’ÉTAIT UNE CRAINTE de Laurent Blanc face aux éloges qui accompagnaient son PSG impérial depuis le début de la saison. Le technicien parisien répétait à qui voulait bien l’entendre qu’un accident était si vite arrivé. Il brandi ssa i t la Coupe de Fra nce comme le meilleur exemple de ces Petits Poucets qui font vaciller les colosses de la Ligue 1 chaque année.

Hier, en ce mercredi d’ordinaire dédié aux grandes soirées de Ligue des champions, le Parc des sports d’Annecy, glacial et cerné par la neige, avait les allures du parfait traquenard, justement. Pourtant, dans l’après-midi, certains joueurs parisiens avaient posté sur les réseaux sociaux des photos du cadre enchanteur dans lequel ils avaient passé la journée, en bordure de lac et sous un soleil lumineux. Mais c’est dans un tout autre piège que les Parisiens sont tombés. Celui de la suffisance et de la facilité. On vous l’accorde, il n’y a aucun lien avec la qualité de leur hôtellerie et nous n’avions pas encore lu chez eux une propension à y sombrer, contrairement à l’an dernier.

Ils étaient toujours parvenus à revenir en fin de partie pour égaliser, comme à Saint-Étienne (2-2, but de Matuidi, 90e + 3), ou carrément l’emporter, contre l’Olympiakos (2-1, but de Cavani, 90e). Mais voilà : des passes moins appuyées et moins précises. Des contrôles mal maîtrisés, des déplacements patauds quand la tête a de plus en plus de mal à porter les jambes. Face à des Haut-Savoyards recroquevillés en défense et à la détermination qui est allée crescendo au fil de la rencontre, les stars du PSG ont, au contraire, lentement glissé vers l’indigence d’une seconde période pas loin d’être honteuse par rapport à leur standing.

On ne pourra pas reprocher à Blanc d’avoir fait tourner son effectif une semaine à trois matches (Lyon, Évian, Sochaux) et au moment où arrivent les premiers grands froids. On ne lui en voudra pas, non plus, d’avoir mis à l’herbage ses gladiateurs Thiago Motta ou Alex, dont on connaît la fragilité dès lors qu’ils commencent à boitiller ou à tirer la langue. En revanche, on pourra toujours s’étonner de l’attitude d’un Ibra, peu enclin à mettre le coup de rein supplémentaire sur ce genre d’affiche. Ou d’un Jérémy Ménez, par exemple, qui avait là l’occasion de se mettre en valeur alors q u ’ o n l u i prête d es e nvi es d’ailleurs au mercato hivernal. L’attaquant français n’a jamais montré le quart du talent qu’on lui prête. Cette première défaite de la saison, qui est d’abord une faillite des leaders, aura au moins les vertus d’une piqûre d’humilité.



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NSIKULU
non noté Passé pro cet été, le jeune attaquant (21 ans) est souvent cantonné au banc (1 seule titularisation). Entré à la 71e minute pour apporter sa vitesse, il a trouvé l’ouverture dès sa première occasion. Sur un ballon renvoyé en catastrophe par Marquinhos, il a eu le mérite de bien placer son ballon pour tromper Sirigu (1-0, 75e). Son deuxième but en L 1.
WASS 7/10 Son repositionnement sur l’aile, depuis quelques mois, est décidément une réussite. Hier, le Danois a été dans tous les bons coups, notamment sur les deux buts où il a fait valoir son flair (75e, 87e). La coordination entre sa vitesse et sa justesse est épatante. En plus, il est venu jouer les seconds latéraux quand le PSG pressait…
MENSAH 6/10 Son premier accrochage sur Ibrahimovic, non sanctionné, était inquiétant (4e). Mais le Ghanéen a bien contenu les attaquants parisiens. Il a coupé pas mal de ballons et effectué deux gros sauvetages devant Ibra (19e) et Pastore (86e). Définitivement meilleur dans l’axe qu’à droite.

FLOP

MÉNEZ 3/10
Titularisé à gauche, l’international a beaucoup bougé sur le front de l’attaque, en pure perte. Il a peu accéléré, déséquilibré ses adversaires et a même perdu de nombreux ballons. Décevant aussi dans le dernier geste (35e, 40e). Sorti dès la 63e minute. Il a perdu des points pour un poste de titulaire.
JALLET 4/10 En première période, le latéral est souvent apparu en difficulté face à Sougou et a peiné dans sa relation technique avec ses coéquipiers. Il s’est bien repris après la pause mais a fini difficilement, comme sur les deux buts de l’ÉTG (75e, 87e) où il est trop passif. Le contraste est assez frappant avec Digne. Lui aussi a perdu des points s’il espère encore titiller Van der Wiel.
PASTORE non noté Dans un stade qui lui portait chance (buteur lors des deux dernières saisons), l’Argentin aurait pu sauver le PSG. Entré à l’heure de jeu (63e) côté gauche pour déséquilibrer le bloc adverse, il n’y est jamais parvenu, gâchant deux énormes occasions en se faisant reprendre par Mensah puis en déposant sa tête à bout portant dans les bras de Hansen (86e).



Citation
65
LE PREMIER TIR CADRÉ DU MATCH ETG-PSG a eu lieu à la 65e minute. C’est la première fois qu’une frappe cadrée intervient aussi tardivement dans une rencontre de Championnat, cette saison, en Ligue 1.

0
ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant du PSG,n’a pas marqué le moindre but en 300 minutes de jeu sur la pelouse du Parc des sports d’Annecy (L 1 et Coupe de France confondues).
Opta



Citation
Loin d’être illogique

L’Évian-TG a battu un PSG terriblement maladroit en faisant preuve de beaucoup de solidarité. Les Parisiens voient leur série de 36 matches sans défaite prendre fin.


SANS THIAGO MOTTA (cuisse), sans Alex ni Lavezzi, laissés au repos, et surtout sans panache, le PSG a vu sa série de 36 matches sans défaite s’arrêter à Annecy. Les statistiques du Paris-SG en première période furent éloquentes : aucun tir cadré, en dépit de cinq opportunités.

D’abord sur un centre de Digne pour Cavani, devancé de peu par Mongongu (8e), puis sur une frappe de Digne qui frôla le poteau de Hansen (13e), sur un centre d’Ibra pour Ménez, seul dans la surface devant Hansen mais incapable de cibler sa tête plongeante (35e). Ou sur une reprise de volée du même Ménez au-dessus, à la suite d’un centre de Cavani (40e). Et le scénario de la seconde période fut encore pire, à l’image d’une tentative de lob trop courte d’Ibra (65e), d’une frappe dévissée de Lucas (83e) et, pour finir, d’une tête beaucoup trop molle de Pastore, seul devant Hansen (86e). Au final, le PSG a dégagé trop peu de consistance et de détermination collective pour éviter sa première défaite, un résult atlogiq ue , finalement.

Car la formation de Pascal Dupraz, infiniment moins talentueuse que le PSG, a fait preuve de beaucoup de solidarité. Le club haut-savoyard a profité des largesses parisiennes pour ouvrir le score par Nsikulu, à la suite d’un bon travail de Sougou (1-0, 75e), avant que ce même Sougou, ne double la mise, après un relais avec Wass et un dribble sur Jallet et Thiago Silva (2-0, 87e). En première période, les joueurs de l’ETG s’étaient déjà offert quelques opportunités sur un tir de Dja Djédjé (9e), une reprise de Sougou (16e) non cadrée et un centre-tir de Mensah, qui obligea Sirigu à une détente sur sa ligne (69e).

Blanc a bien tenté un coup avec les entrées de Pastore et Lucas. Mais il est totalement resté vain. Le PSG n’avait manifestement pas l’esprit, ni l’envie, ni les jambes, hier soir, pour espérer un autre résultat. Et voilà Lille et Monaco revenus à un et deux points.



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6: Digne
5: Verratti, Ibra, Matuidi, Silva, Sirigu
4: Rabiot, Cavani, Jallet, Marquinhos
3: Menez

L'Equipe


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posté 05/12/2013 16:14
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Le PSG tombe contre Evian TG (0-2)

C'est donc un championnat à trois qui va animer le sommet de la Ligue 1 dans les prochaines semaines, et plus si affinités. C'est le principal enseignement de cette 16e journée et de la défaite du PSG mercredi soir sur la pelouse d'Evian-Thonon Gaillard à Annecy (Haute-Savoie). Comme la saison dernière, mais cette fois avec Lille et Monaco dans les rôles de Lyon et Marseille, Paris va devoir se frotter à deux adversaires qui le talonnent à un et deux points.

Paris, à qui les observateurs promettent un second titre consécutif, a perdu son avance et le choc de la 19e journée face au Losc (dimanche 22 décembre) n'en devient que plus passionnant. Il devient même carrément excitant depuis que l'on sait que ce PSG n'est plus imbattable et peut chuter contre un sans grade de la L 1 au budget 15 fois inférieur au sien (430 M€ pour Paris contre 28 pour Evian).

Au passage, Thiago Silva et ses partenaires ont achevé leur série de 36 matchs sans défaite - toutes compétitions confondues - contre la formation qui les avait fait chuter en demi-finale de la Coupe de France après la séance des tirs aux buts. Et ils n'ont pas égalé le record d'invincibilité des 37 matchs datant d'il y a vingt ans (saison 1993-94).

Thiago Motta n’était pas là...

Une soirée cauchemar qui ne doit pas faire oublier l'impeccable parcours parisien depuis le début de la saison. Laurent Blanc avait prévenu qu'un Paris un peu moins concentré pouvait chuter à n'importe quel moment. C'est ce qui s'est produit. Mais il aurait dû ajouter qu'un PSG orphelin de Thiago Motta devenait aussi beaucoup plus vulnérable. Là, encore, cette théorie s'est confirmée hier soir.

Et pourtant le club de la capitale aurait pu largement creuser l’écart en première période notamment. C'est à ce moment-là que le PSG a passé par pertes et profits cinq énormes occasions. Les Parisiens nous avaient habitués à beaucoup mieux dans la finition, mais cette fois ni Cavani, ni Ménez (chacun par deux fois), ni Digne pourtant bon, n'ont trouvé le cadre d'Hansen.

Ce PSG, maladroit, a aussi accumulé les erreurs techniques. Sans Thiago Motta, on n'a pas retrouvé la fluidité affichée face à Lyon ou Reims pour ses sorties les plus récentes en Ligue 1. Les joueurs parisiens ont trop hâté la recherche de leurs attaquants, exposant Cavani à de nombreux hors-jeu et s'exposant aussi aux contres adverses comme sur les deux buts encaissés.

Et comme, pour une fois cette saison, Ibra n'était pas dans un grand soir, Paris n'a pas pu compter sur un exploit de son géant suédois. Vraiment une sale soirée.


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Matuidi : « C’est juste une défaite »

« Ce n’est pas parce qu’on a perdu que cela remet tout en cause. » En bon capitaine, Thiago Silva a tenté de remobiliser ses troupes après la première défaite de la saison enregistrée contre Evian (2-0). Un revers que les Parisiens n’ont pas cherché à minimiser. Mais pas question pour eux de s’apesantir dessus. « Nous avons fait un très mauvais match, on ne méritait pas de gagner, reconnait Zlatan Ibrahimovic, très décevant sur la pelouse gelée d’Annecy. J’ai personnellement fait une mauvaise prestation. Nous n’avons pas joué comme ces dernières semaines. J’espère que cela va nous réveiller. Est-ce un accident ? Je ne sais pas. Tous les matchs sont difficiles, à chaque fois c’est un nouveau défi. Il faut rester concentré sur les objectifs. »

Le match contre Lille, le 22 décembre, promet...

Paris qui a su renverser des situations compliquées, comme à Saint-Etienne (2-2) ou à Marseille (2-1), a pour une fois manqué de réaction. « Cette fois, les éléments ont été contre nous, constate le gardien Salvatore Sirigu. On fait une bonne première période sans concrétiser nos occasions. On n’a pas eu notre niveau de jeu habituel après la pause. Même si cela ne fait jamais plaisir de perdre, ce sera peut-être une bonne piqure de rappel. Il faut voir les côtés positifs des choses. On avait fait de grandes choses jusqu’à maintenant. Tout ne s’arrête pas ce soir. »

L’engagement et la confiance ont semblé faire défaut aux Parisiens, dépassés dans l’efficacité offensive et défensive par des Haut-Savoyards coriaces. « On a manqué d’agressivité, le terrain ne nous a pas aidés même s’il ne faut pas se cacher derrière ça, explique Lucas Digne. On a eu un jour sans. Il faudra avoir le même moral qu’on a déjà montré lorqu’on avait été réduit à dix pour rebondir très vite. »

« Ce n’est pas un coup de tonnerre, c’est juste une défaite, positive Blaise Matuidi. On est déçus mais pas abattus. C’était un non match qui ne remet pas tout en cause. » Avant de se projeter : « On ne pensait pas à notre record d’invincibilité. On est juste déçus de concéder cette première défaite. Il faut vite rebondir. »

Toujours en tête du championnat, le PSG sent le souffle de Lille à un point et de Monaco à deux longueurs. Le match contre les Nordistes le 22 décembre s’annonce capital. « En gagnant samedi contre Sochaux, on peut repartir de plus belle, lance Jérémy Ménez. Avec Lille et Monaco, le championnat sera serré. Nous ne sommes pas fragilisés, on savait qu’on ne gagnerait pas tous les matchs. »


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Un rappel à l’ordre qui doit servir de leçon

Le constat de Laurent Blanc formulé mardi, veille du rendez-vous contre Evian, a pris tout son sens hier dans la froideur d'une défaite logique en Haute-Savoie. Si le PSG réalise un excellent début de saison et compte huit points de plus que la saison dernière après 16 journées de L 1, il reste néanmoins sous la menace de Lille et Monaco, respectivement à un et deux points de lui.
Ses poursuivants mènent aussi un train d'enfer.

Le revers concédé hier à Annecy ne constitue pas un coup d'arrêt et n'est pas de nature à remettre en cause la supériorité parisienne affichée depuis début août. Il s'agit plus vraisemblablement d'un rappel à l'ordre bienvenu pour prouver à Ibrahimovic et consorts que le titre ne leur tombera pas du ciel. Il leur faudra continuer à batailler et « à travailler » comme l'a confié hier soir Salvatore Sirigu, juste avant de monter dans le bus parisien direction l'aéroport.

Il leur faudra mettre plus de rythme et de conviction dans les duels qu'hier soir. Paris est supérieur à tous ses concurrents mais, pour valider cette évidence née de ses quatre premiers mois de compétition, il va devoir retrouver la victoire dès samedi à domicile avec la réception de Sochaux.

Car Paris sera en lice en 8e de finale de Ligue des champions en février. Et à l'heure des grands débats continentaux, il devra avoir repris sensiblement le large sur la scène nationale pour s'accorder quelques jokers de temps en temps et ainsi éviter les mauvaises surprises. Parce qu'il est fort probable que Lille et Monaco seront encore là, tout près, en embuscade.


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Le club va s’étendre dès 2016 autour du Parc

Le rêve d’un grand Parc des Princes tel qu’imaginé par le Paris Saint-Germain ne se limite pas à la modernisation et aux 75 M€ de travaux déjà programmés. Dans la nouvelle convention d’occupation que le club a signée la semaine dernière avec la Ville de Paris, les dirigeants du PSG ont pris soin d’inscrire dans le marbre leur volonté d’extension aux alentours du Parc.

Un « droit de priorité »

« Le club souhaite développer un projet encore à l’étude s’inscrivant dans un périmètre plus large, englobant certains espaces adjacents au Parc des Princes proprement dit », souligne l’exposé des motifs de la convention que nous nous sommes procurée et sur laquelle les élus de Paris doivent se prononcer par vote dans dix jours.

Le document explique que le PSG jouit désormais d’un « droit de priorité » pour récupérer les concessions de la parcelle Géo-André (où se trouve notamment le club du Stade Français), du parking de stationnement, de la station-service et du magasin Go Sport situés près de la porte de Saint-Cloud dès que les contrats arriveront à expiration.

« Une première extension est prévue par la convention à compter du 1er août 2016 (NDLR : juste après l’Euro)… pour englober dans un premier temps la parcelle Géo-André. Elle devra être agréée par la Ville au vu d’un accord avec le Stade Français préservant notamment la vocation sportive de proximité du site », stipule le document. Le PSG devra patienter un peu pour les autres conventions, à moins que le club ne trouve un terrain d’entente avec les actuels concessionnaires. Le contrat du magasin Go Sport (partenaire du PSG) s’achève en octobre 2017, celui de la station-service en juillet 2021 et celui du parking en avril 2028.


Le Parisien.fr


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posté 06/12/2013 07:37
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Ezequiel Lavezzi : «Quitter le PSG ? Je ne sais pas»

A l’occasion d’une opération publicitaire organisée par l’équipementier Adidas pour le lancement du ballon de la Coupe du monde 2014, l’Argentin Ezequiel Lavezzi a accepté de répondre à quelques questions sur le prochain Mondial brésilien et sur sa situation personnelle au PSG. L’attaquant parisien n’exclut pas un départ au prochain mercato.

La presse italienne annonce votre transfert en Serie A cet hiver. Allez-vous vraiment quitter Paris lors du mercato ?

Ezequiel Lavezzi. Je ne sais pas. Un joueur ne sait jamais exactement toutes ces choses-là. Mais ce que je peux vous dire c’est que je vais tout faire pour modifier ma situation à Paris car je ne donne pas ma meilleure image et je ne veux pas que ça continue.

Mais vous ne vous sentez plus bien à Paris ?

Je viens de dire que je veux inverser la tendance. C’est bien parce que j’aime Paris.

Que pensez-vous de l’intérêt de l’Inter Milan à votre égard ?

Ce sont des choses qui peuvent arriver dans le foot. Ce sont les possibilités du mercato, tout cela est normal.

Laurent Blanc a évoqué un problème physique pour justifier votre absence pour le déplacement à Evian Thonon Gaillard...

C’est vrai que je ne me sens pas très bien. Je n’ai pas fait une bonne préparation avant le championnat. Et le fait que mon niveau ne soit pas bon est certainement lié au fait que je suis un peu faible physiquement.

Qu’envisagez-vous pour améliorer cette situation ?

Il faut que je parle avec le docteur et l’ensemble du staff pour remédier à cette situation.

Aujourd’hui a lieu le tirage au sort du Mondial. Aimeriez-vous retrouver la France dans votre groupe ou l’éviter ?

Pour moi, c’est indifférent. Si on veut arriver à quelque chose d’important dans ce Mondial, il faut se confronter à de bonnes équipes, et si on doit jouer contre les Bleus, on le fera du mieux possible. Et la France fera la même chose contre nous.

La France fait-elle partie des équipes favorites pour ce Mondial ?

La France est une équipe importante. Je ne sais pas qui sera le favori. Il faudra démontrer ce statut sur le terrain. Par le passé, certains sont arrivés au Mondial avec le statut de favoris et sont rapidement rentrés chez eux.

Ça va être votre première Coupe du monde…

(Il coupe.) J’espère bien.

Comment vivez-vous ces mois qui précèdent cet événement ?

Je suis tranquille. Je suis détendu et serein. Bien sûr, on pense au Mondial, mais je suis surtout concentré sur le fait de bien jouer ici au PSG. C’est ce qui est important et c’est ce qui d’ailleurs peut me conduire au Mondial.

Est-ce que vous craignez de ne pas être dans la liste des 23 comme en 2010 ?

Ça ne me fait pas peur mais on ne sait jamais ce qui peut se passer dans le foot. Je suis réaliste. Mais c’est sûr que j’ai de grandes possibilités d’y participer et je l’espère fort.


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Les leçons d’un accident de parcours

La première défaite de la saison du PSG mercredi soir à Evian (0-2) renvoie à la fois à des problèmes structurels et conjoncturels. Dans cette dernière catégorie, la lente remise en forme de Thiago Silva après six semaines de blessure se voit. Déjà pris à défaut par le Lyonnais Lacazette dimanche, le capitaine du PSG ne dégage pas encore la même sécurité défensive que lorsqu’il est à 100% physiquement. Cependant, ce sont surtout des raisons de fond qui expliquent cette défaite.

Thiago Motta a laissé un vide

L’apprentissage de Marquinhos se poursuit avec souvent des hauts et parfois des bas. Mercredi, le défenseur brésilien, récemment appelé en sélection, est impliqué sur les deux buts. Quand il passe au travers, il ne fait pas semblant. A 19 ans, c’est complètement normal. Toutefois, Laurent Blanc aurait pu songer à Zoumana Camara (35 ans), qui peut aussi rendre des services sur le terrain.

Quand Paris gagne, on loue le jeu de Thiago Motta, l’indispensable Monsieur Propre du PSG. Sans lui, l’architecture du jeu paraît bancale. Comme tous les grands joueurs, il n’a pas vraiment de remplaçant. Laurent Blanc souhaite recruter dans l’entrejeu, mais existe-t-il sur le marché un joueur de son calibre ? A chaque blessure de l’Italo-Brésilien (il est sorti à la pause de PSG - Lyon), Paris tremble et s’inquiète pour la suite. Cette situation peut devenir embarrassante, surtout que, sans lui, les autres savent qu’ils ne sont pas aussi forts.

Quand le PSG gagne, on remarque aussi que, devant, il est difficile d’exister aux côtés d’Ibrahimovic et Cavani. Quand ces deux-là ont peu d’occasions et les ratent, le troisième homme de l’attaque ne les sauve pas, sauf à Reims (3-0) récemment où Lucas et Ménez ont marqué. Lavezzi, Ménez, Lucas et Pastore ont tous globalement échoué dans le nouveau PSG. A force de ne pas s’imposer, ils s’exposent au recrutement d’un joueur offensif de taille qui les reléguera sur le banc. Cela pourrait rendre leur rêve de Brésil très incertain. Pour éviter ce casse-tête et tenter de se relancer, un de ces quatre-là pourrait demander à partir au mercato d’hiver.

Le Parisien.fr

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Leonardo encense Ibrahimovic

«Je suis tous les matches du Paris-SG», a confié Leonardo à beIN Sport, dans l'émission "Le club du dimanche" du 8 décembre prochain. L'ancien directeur sportif du club de la capitale a déclaré qu'il penserait à son avenir «au mois de mars ou avril prochain [...] Et ce sera un avenir proche du terrain».

«Zlatan ? Un guerrier !»

Leonardo a également confirmé avoir contribué au recrutement de Laurent Blanc, dans lequel il a été «actif». «C'était important d'avoir un entraîneur français, qui connaît la culture, après avoir enregistré la venue de nombreux étrangers». Le Brésilien a enfin encensé Edinson Cavani, qui «fait passer un cap au club» et Zlatan Ibrahimovic, un «guerrier» qu'il «admire».


L'Equipe.fr

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Le PSG a-t-il perdu à cause de ses joueurs français ?

Dimanche, le PSG atomisait l'OL (4-0) sans Français dans son onze de départ. Et mercredi, avec cinq joueurs tricolores au coup d'envoi, les hommes de Blanc s'inclinaient sans gloire à Évian (2-0). Faut-il y voir un lien de cause à effet ?

On a les polémiques qu'on mérite... La dernière en date avait fait les choux gras de la presse durant deux bonnes journées en début de semaine : pour la première fois de l'histoire de la Ligue 1, un onze de départ sans le moindre Français avait été aligné. Ce fut l'oeuvre de Laurent Blanc dimanche et son PSG s'était imposé (4-0) face à Lyon. Il devient alors ironique de constater que mercredi soir, quand ses hommes se sont inclinés sans gloire (2-0) à Évian, mettant fin à une série de 36 matches sans défaite, l'entraîneur parisien avait titularisé cinq de nos compatriotes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tous n'ont pas été à la fête. Passage en revue.

Jérémy Ménez
On lui prête des envies de départ cet hiver tandis que son club ne lui a toujours pas proposé de prolonger son bail, se terminant en juin prochain. Mais l'ex-attaquant de la Roma, lent et emprunté, n'a rien fait pour se mettre en valeur mercredi, pas même dans le replacement défensif. Et son entraîneur devrait désormais y réfléchir à deux fois avant de lui offrir du temps de jeu. Dans son couloir gauche, il a tout raté, ou presque, se payant le luxe d'émailler sa prestation insipide de deux énormes occasion gâchées. Ou comment réhabiliter Lavezzi en deux temps, trois mouvements.

Adrien Rabiot
Il paraît qu'il a disputé 63 minutes à Annecy mais cela reste à vérifier. En effet, le prometteur milieu de terrain s'est fait particulièrement discret durant tout le match. Mangé par le pressing adverse, le jeune homme n'a récupéré que peu de ballons et a ainsi rarement trouvé ses partenaires d'attaque. Javier Pastore, qui l'a suppléé, a finalement au moins eu le mérite de se procurer des occasions, lui.

Blaise Matuidi
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Mardi dans L'Équipe, le capitaine Thiago Silva estimait que "sans Verratti et Motta, le cœur du jeu du PSG, l'équipe ne tourne plus pareil". Le premier a pourtant joué mercredi soir, sans que cela ne fasse oublier l'absence du second. Et dans ce contexte, Blaise Matuidi eut bien du mal à peser dans l'entre-jeu, que ce soit à la récupération, dans l'impact ou au soutien à ses attaquants. Un match qui fragilise un peu plus sa situation, alors qu'il est en fin de contrat et qu'un renfort au milieu est attendu à Paris en janvier.

Christophe Jallet
Signe qui ne trompe pas : les deux buts d'Évian sont venus de son côté. Surtout, l'arrière droit a affiché ses carences habituelles cette saison dès la première période, perdant de nombreux duels contre son vis-à-vis (Modou Sougou) et apparaissant isolé du reste de l'équipe dans chacun de ses mouvements, avec ou sans ballon. Trop passif et rarement décisif sur ses centres, c'est peu dire qu'il a encore perdu des points dans la course qu'il mène en interne face au Néerlandais Van der Wiel.

Lucas Digne
L'exception qui confirme la règle. Et encore... Il n'y a en fait qu'en première période qu'on l'a vu régulièrement déborder le latéral droit adverse (Brice Dja Djédjé) tout en tenant sérieusement son couloir. Car durant le second acte, on a noté quelques largesses défensives qui indiquent qu'il a, lui aussi, beaucoup souffert. Mais il serait injuste d'en déduire que son concurrent, le Brésilien Maxwell, aurait forcément fait mieux, le Français ayant sans doute été le meilleur Parisien sur le terrain mercredi. Une nouvelle preuve, en tout cas, que la nationalité des joueurs est un sujet de débat des plus futiles.


Metronews.fr


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posté 07/12/2013 19:06
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Paris veut passer sa colère

Vexés par leur première défaite de la saison, les Parisiens comptent remettre les choses au point face aux derniers du championnat.

Toutes proportions gardées, hier au camp des Loges, on se serait cru au surlendemain du match Ukraine - France, barrage de la Coupe du monde 2014, après que les Bleus eurent sombré à Kiev (2-0) en oubliant de jouer.

Hier, dans l’antre du PSG, qui a oublié de marquer mercredi à Annecy contre Evian (2-0), on a vu deux hommes en colère, Laurent Blanc et Marco Verratti.

L’entraîneur et le milieu de terrain n’ont pas digéré le premier revers de la saison après 21 matchs sans défaite. Ils savent qu’ils ont fait une bêtise, une petite, et ils veulent vite la réparer. Remontés qu’ils sont.

« J’ai hâte d’être à demain (NDLR : aujourd’hui), les joueurs et le staff ont été vexés par cette défaite, avance l’entraîneur parisien. On n’a pas fait ce qu’il fallait faire. On est passés à côté. Mais si on me dit que l’on refait une série de 21 matchs comme on avait fait jusque-là, je signe. »

L’ancien sélectionneur a même évoqué « la défaite de trop », ce qui renseigne sur son ambition au PSG. Comme ce groupe s’imaginait invaincu jusqu’à la trêve, cela pourrait ou cela devrait faire mal cet après-midi au Parc.

Cinq matchs à bien négocier avant la trêve

Désolé Sochaux, le dernier de la classe en Ligue 1, mais ça va tomber sur vous. « Les Sochaliens vont arriver avec beaucoup d’ambition, à nous de mettre cette colère intérieure à la disposition de l’équipe et de gagner, reprend le technicien. J’attends une réaction de la part des joueurs et je pense qu’ils vont l’avoir. On n’est jamais sûr de rien mais il y a des indices qui me le font penser. » Manifestement, l’entraînement de jeudi a déjà montré des garçons très revanchards.

Déjà bons quand il n’y a aucune justice à rendre, les Parisiens vont donc ajouter les nerfs au jeu et il est possible qu’il leur faille beaucoup de buts avant de les calmer et que la pression ne retombe. Mais une victoire suffira. Le PSG doit réenclencher un cycle, et il est court mais fourni. Il reste cinq rendez-vous avant les vacances de Noël et ce sont autant de devoirs impeccables à rendre dans trois compétitions différentes : Sochaux donc, puis Benfica en Ligue des champions, Rennes en championnat, les Verts en Coupe de la Ligue puis Lille avant les marrons et la dinde pour le choc au sommet du classement. De ces cinq résultats dépend le bilan du PSG à la fin de l’année. Il sera forcément positif sauf écroulement inimaginable. Mais il peut être parfait, excellent ou juste bon, la frontière basse des exigences parisiennes désormais. Et franchement, ce n’est pas tout à fait pareil.

PSG - Sochaux
Aujourd’hui, 17 heures, au Parc des Princes.
Arbitre : M. Ennjimi.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (ou Lucas). Entr. : Blanc.
Sochaux : Cros - Corchia, Peybernes (cap.), Carlão, Faussurier - Lopy, Doubai - Contout, Nogueira, Dias - Mayuka. Entr. : Renard.


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Blanc ressort ses cadres

B.M. | Publié le 07.12.2013, 05h26
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Pour rebondir après la défaite à Evian, Laurent Blanc a décidé de faire confiance à son équipe type pour la réception de la lanterne rouge. Van der Wiel, Alex, Maxwell et Thiago Motta effectuent leur retour comme titulaires, tandis que Digne (cheville) et Rabiot (genou) n’ont pas été retenus. L’entraîneur parisien s’est dit hier « déçu » par la prestation de certains de ses joueurs, et c’est Ménez et Pastore qui semblent faire les frais de l’accident de mercredi.

Ibrahimovic, le joueur de champ le plus utilisé de la saison, devrait être de la partie. « Il ne veut pas se reposer, sourit Blanc. Il veut jouer tous les matchs et marquer des buts. »


Citation
A la suite des débordements des supporteurs lors du déplacement de la réserve du PSG à Amiens, en novembre, l’équipe de CFA a été condamnée à 5000 € d’amende et à un retrait de 1 point avec sursis par la Fédération française de football.


Citation
Un fauteuil pour quatre

Ils sont quatre à se disputer la place. Toutefois, aucun n’a encore réussi à s’imposer. Aux côtés d’Ibrahimovic et de Cavani, dans le système de jeu à trois attaquants, ni Lucas, ni Lavezzi, ni Ménez, ni Pastore n’ont fait des étincelles. Du moins sur la durée. Si une équipe type s’est rapidement dégagée, ce poste de troisième attaquant est le seul à ne pas avoir de titulaire vraiment attitré.
Laurent Blanc a dressé hier le profil idéal du meilleur complément : « Plutôt dribbleur, qui crée de l’espace, centre, donne quelques passes décisives. Qu’il se mette au diapason des deux autres, ce serait super. »

« Par sa maturité, son expérience et son profil, Lavezzi est celui qui est le plus à même d’occuper ce rôle. Il offre plus de garanties », estime l’ancien Parisien Vincent Guérin. L’Argentin a d’ailleurs été titulaire lors de quatre des cinq matchs de Ligue des champions. Cependant, ses statistiques sont loin d’être flamboyantes : trois passes décisives sur la scène européenne (Olympiakos - PSG, 1-4) et un but en L1, pour huit cent quarante-cinq minutes de temps de jeu.

Ménez et Pastore ont moins eu l’occasion de briller

Le Brésilien Lucas est celui qui compte le plus de temps de jeu (mille douze minutes). Malgré cela, ses performances à ce poste restent aussi globalement moyennes (3 buts, 4 passes toutes compétitions confondues). « Il est très percutant, mais il est encore jeune. Il a une grosse marge de progression, tempère Guérin. Il doit encore progresser dans le dernier geste et en efficacité. »

Les deux autres, Ménez et Pastore, n’ont guère fait mieux. Blessés en début de saison, ils ont certes eu moins d’occasions pour briller (quatre cent vingt minutes de temps de jeu pour le premier, cinq cent quatre-vingt-quinze pour le second). Néanmoins, à quelques exceptions près, leurs apparitions n’ont guère convaincu. « Ménez, c’est l’inconstance liée au talent, précise Guérin. Quant à Pastore, il n’a pas le profil d’un attaquant, mais plutôt d’un numéro dix. Même s’il a progressé face au but, c’est beaucoup plus compliqué pour lui de s’imposer dans ce rôle. »

L’Argentin ne compte d’ailleurs aucun but ni aucune passe décisive cette saison (contre 2 buts pour le Français). « Il manque un gaucher en attaque au PSG depuis le départ de Nene, analyse Omar Da Fonseca, consultant sur BeIN Sport. J’aurais aimé qu’un Özil, un Robben, un Bale ou un Di Maria signe au PSG. Un gaucher qui viendrait dénaturer le jeu de l’adversaire. Le gaucher pense différemment, a une relation différente dans le jeu. Thiago Motta donne cette connotation, mais trop bas. »


Le Parisien.fr


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Homer
posté 07/12/2013 19:34
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Le PSG étrille Sochaux

Trois jours après sa défaite mercredi face à Evian-TG (0-2), le Paris-SG a repris sa marche en avant ce samedi à domicile en écrasant Sochaux (5-0), la lanterne rouge du Championnat.

Mis à terre mercredi à Annecy par Evian-TG (0-2), le Paris-SG s’est vite relevé de ce couac, le premier après une incroyable série de 36 matches sans défaites toutes compétitions confondues. Il faut dire aussi que l’adversaire du jour n’était pas le plus féroce. Malgré une première période très perfectible offensivement, le leader du Championnat n’a eu aucun mal à dompter les tendres lionceaux de Sochaux (5-0), ce samedi après-midi, au Parc des Princes, dans ce choc des extrêmes. D’ailleurs, si Paris est annoncé comme le futur champion de France, il paraît assez évident que Sochaux, s’il continue comme ça, file tout droit vers la Ligue 2, ce dont le public du Parc, volontiers chambreur, ne semble pas douter...

Ibrahimovic a régalé en fin de match. Laurent Blanc espérait une belle réaction. Le Cévenol, qui avait vu des indices positifs jeudi à l’entraînement, n’a pas été déçu, même si tout ne fut pas toujours parfait. Face à une opposition assez faible, Paris a sans surprise largement dominé les débats, avec une possession de balle très importante (environ 7O%) et des occasions à foison. Mais, comme mercredi, la finition a encore parfois fait un peu défaut. Avant la pause, Paris a tiré dix fois au but et n’a trouvé qu’à une seule reprise le chemin des filets de Cros, préféré au malheureux Pouplin. Si le portier doubiste a souvent été inspiré face à des attaquants parisiens, qui eux l’étaient moins, le Parc a bondi quand Thiago Silva a ouvert le score sur un service d’Ibrahimovic (14e, 1-0).

La confiance est toutefois vite revenue. Et celui qui en manquait cruellement ses derniers temps, ajouté à une baisse physique, était Lavezzi. L’Argentin, qui n’avait plus marqué en Ligue 1 depuis la 3e journée à Nantes (2-1), a mis le PSG à l’abri avec un second but dès la reprise sur une passe en or du très précieux Thiago Motta (47e, 2-0). Peu en réussite lors du premier acte (39e et 44e), Cavani s’est rattrapé en pliant la partie à l’heure de jeu sur une offrande d’Ibra, le serviteur du jour (61e, 3-0). Le Suédois a régalé en fin de match avec un coup franc d’une puissance inouïe, transformé comme un penalty en force (87e, 4-0). Avant un doublé de Mister Zlatan pour un cinquième but en forme d’apothéose sur un centre de Cavani (90e). De quoi effacer le revers face à Evian-TG.


L'Equipe.fr

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Grâce à un Ibrahimovic impérial, le PSG écrase Sochaux (5-0)

Mission rachat accomplie ! Après la défaite surprise du PSG à Evian mercredi, les hommes de Laurent Blanc n'ont fait qu'une bouchée de Sochaux au Parc des Princes, samedi après-midi (5-0). Face à la lanterne rouge du championnat, l'occasion était trop belle pour les hommes de Laurent Blanc de remettre les pendules à l'heure.

Ils l'ont fait avec la manière.

L'entraîneur parisien avait choisi de titulariser ses cadres pour mettre toutes les chances de son côté et surtout pour éviter que Lille (2e à un point) ne puisse devancer le PSG en cas de victoire à Bordeaux (21 heures). Grâce à son gardien Pierrick Cros - plutôt bon malgré le score -, Sochaux a réussi à repousser l'échéance le plus longtemps possible (seulement 1-0 à la pause). Mais les assauts parisiens, incessants, ont fini par avoir raison de la combativité sochalienne.

Ibrahimovic, omniprésent, a été dans tous les bons coups. Il a râlé, il a passé et surtout, il a marqué. A deux reprises. Et comme souvent, quand le Suédois est dans un grand soir, le PSG est inarrêtable...


Le Parisien.fr


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posté 07/12/2013 20:57
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Ibra n'ira pas à Lisbonne

Alors que l’enjeu sera nul pour le PSG mardi en Ligue des champions à Lisbonne contre le Benfica, Zlatan Ibrahimovic ne fera pas le déplacement. Laurent Blanc a réussi à convaincre le Suédois de faire «l’impasse» sur cette ultime partie de la phase de groupes et donc de se ménager un peu. Par ailleurs, du fait d’avoir été averti ce samedi contre Sochaux (5-0), l’attaquant parisien sera suspendu pour le 8es de finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne, le 18 décembre au Parc des Princes.

Source : lequipe.fr
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Homer
posté 07/12/2013 21:07
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«Une belle victoire collective»

Pour Laurent Blanc comme pour Blaise Matuidi, le succès du PSG ce samedi à domicile face à Sochaux (5-0) est une bonne réponse apportée après le revers subi il y a trois jours contre Evian-TG (0-2).

Le Palais des Sports d’Annecy n’est plus qu’un mauvais souvenir pour Laurent Blanc et toute sa troupe. Après s’être fourvoyé mercredi en Haute-Savoie face à Evian-TG (0-2), le PSG a remis les choses au point en atomisant la lanterne rouge Sochaux (5-0), qui a payé cher le réveil des Parisiens. «Après Evian-TG, on avait tous conscience de n’avoir pas mis tous les ingrédients pour gagner ce match, a répété Blanc après la partie. Il n’y avait pas eu de révolte. Dès le lendemain, on avait tous hâte de retrouver un "vrai" terrain de foot pour prouver que ce n’était qu’un accident et pas le début d’un parcours difficile. Je dis bravo aux joueurs, ils ont donné la réponse sur le terrain.»

Bonnet crème sur la tête et écharpe assortie, Blaise Matuidi était lui aussi ravi de la tournure des événements. «On a bien réagi, c’est l’essentiel, a estimé l’incontournable milieu de terrain parisien. Le contenu a été satisfaisant, et c’était important de gagner. Il nous reste deux matches de championnat, un en Ligue des champions et un autre en Coupe de la Ligue. On a envie de bien terminer l’année.» L’international a salué la performance des attaquants qui, malgré un faible taux de réussite en première période, se sont rattrapés après la pause avec quatre buts. «C’est une belle victoire collective, a ajouté Matuidi. Nos attaquant prouvent qu’ils sont bien présents.»

Lavezzi a gagné des points

Justement, celui qui a particulièrement gagné des points est Ezequiel Lavezzi. L’Argentin, qui n’avait plus marqué depuis fin août, a retrouvé la confiance en même temps que le chemin du but. Blanc a apprécié le retour en forme de l’ancien Napolitain, qu’il trouve «très complémentaire» de Cavani et Ibra. «Il a été bien, mieux, beaucoup mieux, a réagi le coach parisien. Je suis exigeant avec lui depuis le début de saison car il peut faire mieux. Et il est d’accord avec moi. Il a bossé physiquement pour se rassurer. Il a fait énormément de travail ces dix derniers jours.» Et ça a payé.


L'Equipe.fr


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