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Varino
posté 05/11/2013 08:47
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BLANC à l'unanimité

Au fil des matches, l’entraîneur parisien a balayé les doutes qui ont escorté sa nomination à la tête du PSG, en juin dernier.


L’ACCOLADE CHALEUREUSE que lui a donnée Nasser al-Khelaïfi, vendredi dernier, dans les couloirs du Parc des Princes, à l’issue du large succès contre Lorient (4-0), est peut-être le révélateur le plus éloquent du degré d’estime du président du PSG pour Laurent Blanc. Quatre mois plus tôt, ce n’était pourtant pas gagné. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, resté un an sans emploi après l’élimination des Bleus par l’Espagne (0-2) en quarts de finale de l’Euro 2012, ne figurait pas parmi les pistes prioritaires pour succéder à Carlo Ancelotti et sa nomination, le 25 juin, surgissait comme une solution par défaut.

Aujourd’hui, des défauts, Blanc en traîne peu. Après un mois d’août de mise en route (2 nuls puis 2 succès en L 1), son PSG avance comme un chasse-neige dans unedescente de col : enmaîtrise et en balayant chaque obstacle.

Sur le terrain, le technicien parisien réussit là où son prédécesseur a buté, avec la mise en place d’un 4-3-3 spectaculaire et efficace, mêmesi l’Italien ne disposait pas non plus des mêmes arguments (notamment de Thiago Motta, souvent blessé). En dehors, Blanc parvient à conserver la cohésion du vestiaire, grâce à un mode de management qui maintient l’effectif intéressé. Enfin, en coulisses, la question de son remplacement à l’issue de la saison semble devenue obsolète. Mais, à Paris, la mode est aussi faite de cycles qui changent très vite.



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Désormais, le PSG envisage de le prolonger

C’EST UNETENDANCEdésormais bien ancrée dans les coulisses du club : « Tous les voyants sont au vert. L’entraîneur est actuellement solidement installé à son poste. Et il n’y a aucune raison pour que les choses évoluent dans une autre direction. » Dans l’absolu, une courbe de résultats négatifs resterait une bonne raison de voir la situation de Laurent Blanc fragilisée aux yeux de Qatar Sports Investments (QSI). Un propriétaire qui lui a fixé des objectifs élevés dès cette saison : le titre de champion, un quart, voire une demi-finale en C1 et une victoire dans une Coupe nationale.

Nomméfin juin pour deux ans, après plusieurs tentatives infructueuses de l’état-major du PSG (Wenger, Mourinho, Benitez, Mancini, Pelligrini, Villas-Boas, Hiddink, Capello, Laudrup, Rijkaard), Blanc (47 ans) apparaît aujourd’hui en position de force pour rester la saison prochaine, alors que la nature même de son contrat suggère fortement que QSI ne s’était pas projeté sur du long terme avec l’ancien sélectionneur(*).

Dès le 27 août, dans L’Équipe, Nasser al-Khelaïfi livrait ce commentaire sur les débuts de Blanc : «Le recruter a été une excellente décision. Son travail est encore meilleur que celui qu’on attendait de lui.» Le président du PSG et de QSI avait aussi adressé cette pique à Ancelotti : « (Avec Blanc), on joue mieux au foot que la saison dernière. Et c’est très important à mes yeux.»

À l’époque, le représentant de l’actionnaire gardait un oeil très attentif sur la situation d’Arsène Wenger. Un nom qui, depuis quelques semaines, agite moins les réflexions qataro-parisiennes. Sous contrat à Arsenal jusqu’en juin prochain, l’Alsacien (64 ans) n’a jamais envoyé un signal clairement positif à QSI, malgré des sollicitations régulières pour venir à Paris. Dans le même temps, il conserve un immense crédit auprès du board d’Arsenal, qui semble prêt à tout pour le prolonger de trois saisons.

Selon nos informations, Blanc pourrait bientôt se retrouver avec une proposition de prolongation de contrat entre les mains. Dans les hautes sphères du club, les retours sur le « Président » sont si positifs, notamment auprès des joueurs majeurs, que l’idée de le prolonger – dans le sillage de Thiago Silva, Ibra, Verratti et sans doute Matuidi – est une façon de consolider un nouveau cycle.

Pour le PSG, envoyer cette marque de confiance à Blanc, sans même attendre l’épilogue de la saison en cours, serait aussi une façon de retenir les leçons du passé, quand Ancelotti s’était lassé des fuites sur l’intérêt du club pour Mourinho et Wenger. Et le doute n’existe pas : si Blanc devait rester la saison prochaine, voire au-delà, son salaire se rapprocherait beaucoup plus de celui que percevait l’Italien (600000 € net d’impôts par mois).



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Le dialogue, toujours le dialogue

C’EST SUR CE SUJET que Laurent Blanc était le plus attendu : comment cet entraîneur, qui n’avait jamais eu à gérer des ego comme ceux de Zlatan Ibrahimovic ou Thiago Silva, allait-il s’ypren d reavecle Suédois et leBrési-lien?Endiscutant avec eux, d’abord, mais aussi en les écoutant, beaucoup. Le palmarès de Blanc, comme joueur, lui a offert sa crédibilité ; il lui fallait, ensuite, les séduire comme technicien. Avec Thiago Silva, le fait d’avoir évolué au poste de défenseur central a opéré un rapprochement, quand Ibra a apprécié la philosophie de jeu offensive du champion du monde 1998. « Nous avons un bon dialogue. (...) On discute de ce qui nous semble important » , confiait le Suédois dans ces colonnes, le 5 octobre.

S’assurer l’appui de deux joueurs qui ont l’oreille de Nasser al-Khelaïfi était indispensable pour Blanc, mais ce ne sont pas ses uniques relais. L’entraîneur parisien en compte un troisième, qu’il place au même plan : Thiago Motta. Pendant ou juste après les entraînements, l’entraîneur du PSG s’entretient souvent avec ces trois-là, mais aussi avec les kinés qui les suivent au quotidien. « Ce n’est pas le genre de coach qui s’enferme dans son bureau en fin de séance, raconte un proche du groupe. Lui reste souvent au milieu des joueurs.»

La maîtrise de l’italien permet à Blanc de nourrir des conversations et de prendre le pouls du vestiaire. Mais lorsqu’il s’agit de s’adresser au groupe, il le fait en français. Les messages collectifs restent rares cependant, l’ancien sélectionneur préférant multiplier les discussions individuelles. Cela ne dure pas aussi longtemps avec Van der Wiel ou Alex qu'avec Thiago Silva, et Lucas ou Lavezzi ne donnent pas leur avis comme Ibra. Mais tous se sentent concernés. Et si ce n’est pas Blanc qui s’exprime, ce sont Jean-Louis Gasset ou Claude Makelele, ses adjoints, qui offrent leur oeil technique.
Gêné par la barrière de la langue avec les étrangers en début de saison, Gasset a peu à peu repris l’influence qui était la sienne lors de ses épisodes communs avec Blanc, à Bordeaux ou avec les Bleus. C’est lui qui effectue les causeries tactiques des matins de match, alors que Makelele participe plus aux jeux pendant les séances et distille ses petits conseils en direct. La saison passée, l’ex-capitaine du PSG avait aussi assuré un rôle de tampon social entre francophones et étrangers. Avec le départ massif des premiers l’été dernier, les tensions se sont adoucies mais «Maké» veille toujours.

Blanc reprend le pouvoir lors des causeries de l’après-midi, juste avant de dévoiler sa composition, le plus tardivement possible, pour maintenir l’intégralité de son groupe sous pression. Bien sûr, depuis plusieurs journées, un onze type s’est dessiné lors des affiches ou quand les rendezvous sont espacés, mais l’entraîneur parisien n’hésite pas à offrir du temps de jeu à certains afin qu’ils ne cèdent pas au renoncement. Et, à part des plannings que plusieurs joueurs trouvent un peu trop changeants, jusqu’ici personne ne se plaint du management global de Blanc.



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Il a mis de la couleur

Meilleure attaque (24 buts) et deuxième meilleure défense de L 1 (7 buts encaissés, trois de plus que Lille), meilleure attaque de C 1 à égalité avec le Real Madrid (12 buts) et meilleure défense à égalité avec le Bayern Munich et le FC Barcelone (1 but concédé) : à eux seuls, les chiffres disent beaucoup de l’efficacité tout-terrain du PSG de Laurent Blanc. La saison dernière, après douze journées, le PSG de Carlo Ancelotti avait encaissé presque autant de buts (8) mais se montrait moins tranchant face au but adverse (18 buts inscrits).

En prenant la suite du « Mister », « le Président » a imposé une nouvelle politique. Là où l’Italien se réfugiait dans un jeu de contre-attaques, y compris à domicile contre des équipes plus faibles, le Français prône un style basé sur la possession de la balle et une utilisation des couloirs, proche de l’idéal barcelonais dont il s’est parfois revendiqué. Depuis le déplacement à Bordeaux (2-0, le 13 septembre), le système apparaît huilé. Tellement assimilé par le groupe qu’il a permis d’intégrer une jeune recrue comme Marquinhos (19 ans), de pratiquer une rotation sereine de l’effectif contre Bastia (4-0, le 19 octobre) et Lorient (4-0, le 1er novembre), de gérer une infériorité numérique à Marseille (2-1, le 6 octobre) ou de revenir sans s’affoler d’un 0-2 à Saint-Étienne, certes à onze contre dix (2-2, le 27 octobre).

Avec Thiago Motta, Marco Verratti et Blaise Matuidi, Blanc a même installé au coeur de son système l’un des meilleurs milieux d’Europe. La présence régulière de Motta, souvent blessé la saison dernière, profite au successeur d’Ancelotti. «On récupère le ballon de plus en plus vite et de plus en plus haut, soulignait l’entraîneur du PSG hier. Le gardien, les défenseurs centraux et les latéraux participent beaucoup au jeu. Il n’y a pas que les trois milieux, même s’ils nous rendent beaucoup service.»

De l’extérieur, Guy Lacombe, aujourd’hui à la DTN, apprécie : «Dans les attaques placées, Laurent a une véritable vision. Et il a su mobiliser tout l’effectif. » Alain Roche, l’ancien dirigeant du PSG, abonde : « Une forte possession, jamais d’esprit de suffisance ni d’excès d’individualisme des joueurs : cet état d’esprit, c’est le grand apport de Laurent Blanc et de son staff.»

Jusqu’à présent, l’une des réussites majeures de Blanc est d’avoir cultivé le rayonnement de Zlatan Ibrahimovic tout en affranchissant l’équipe de sa dépendance au Suédois dans l’impact offensif. Surtout, l’ancien entraîneur des Girondins s’est montré plus réactif que son prédécesseur face aux difficultés. Ancelotti avait attendu un naufrage à Nice (1-2, le 1er décembre 2012) pour abandonner son 43-3 poussif au profit d’un 4-4-2 plus délié. Blanc, lui, n’a pas hésité à adopter… la démarche inverse, dès le déplacement à Nantes (2-1), le 25 août. En renonçant à son idée de départ – associer Ibra et Cavani dans un 4-4-2 –, l’entraîneur a trouvé un meilleur équilibre collectif sans nuire au rendement de Cavani, meilleur buteur de la L 1 (9 buts) malgré un positionnement souvent à droite.



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Le PSG souhaite en finir vite

Paris tient à se qualifier pour les huitièmes de finale, dès ce soir, voire assurer la première place. Si Ibra sera bien là, Cavani est préservé. Et Thiago Silva pourrait entrer en cours de jeu.


L’ÉCART DE NIVEAU et de classe avec Anderlecht est tel que si le PSG ne cède pas au complexe de supériorité ou à la suffisance, ce match retour au Parc des Princes (aller : 5-0, le 23 octobre) pourrait à nouveau tourner à la démonstration. Mais Laurent Blanc se méfie quand même, ce qu’il n’a pas manqué de rappeler hier, avant une dernière séance d’entraînement à huis clos. « Il faut faire attention au relâchement individuel et collectif, a commenté l’entraîneur du PSG. C’est là qu’est le danger. Mais si, demain, nous ne sommes pas motivés, je n’y comprends plus rien. On a la possibilité de valider la qualification pour les huitièmes de finale (une victoire suffit) et, peut-être, de finir premier du groupe (s’il gagne et que l’Olympiakos et Benfica font match nul), ce qui était notre objectif de départ. » Pour assurer ce résultat, avant de recevoir l’Olympiakos le Pirée et de se déplacer à Benfica, Blanc compte donc aligner « la meilleure équipe possible » . Cavani, qui souffre d’une douleur aux ischiojambiers, a été préservé mais Ibrahimovic devrait faire son retour. « Sa blessure n’est pas très grave, mais elle pourrait le devenir si on ne prend pas de précaution. Il a un protocole de soins. On fait attention » , a expliqué l’entraîneur. Laissé au repos face à Lorient (4-0) en raison d’une douleur au genou gauche, vendredi, la star suédoise, auteur d’un quadruplé à l’aller, s’est entraîné normalement hier lors de la mise en place. À ses côtés, on devrait retrouver Lavezzi avec Lucas ou Ménez, en balance et tous deux buteurs face à Lorient. Autre retour probable et d’importance, celui du « Monstre », Thiago Silva. Absent depuis plus d’un mois en raison d’une blessure à la cuisse gauche qui l’avait contraint à sortir au bout d’un quart d’heure de jeu contre Monaco (1-1, le 22 septembre), le défenseur brésilien ne devrait pas être titulaire mais pourrait entrer en cours de jeu à la place d’Alex ou de Marquinhos, qui seront épaulés par Van der Wiel et Maxwell aux postes de latéraux. « Il a fait un bon travail physique, il a une grosse envie de jouer. Il a tout le temps envie de jouer, a expliqué Blanc. Ibra, c’est pareil. C’est nous qui mettons des freins. Ce sont des joueurs majeurs, on fait tout pour les préserver. » Il ne devrait pas y avoir de surprise au milieu non plus avec Thiago Motta, Verratti et Matuidi.



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Sirigu- VDW, Alex, Marquinhos, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic ©, Lavezzi



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Anderlecht, objectif moins nul

Ecrasée à l’aller (0-5) à domicile, l’équipe belge espère surtout ne pas être à nouveau corrigée.Même si son entraîneur John Van den Brom parle de revanche...


LA CINGLANTE défaite infligée par le PSG à Anderlecht lors du match aller (5-0, le 23 octobre) a relancé un débat national sur le niveau du Championnat belge en Europe. John Van den Brom, l’entraîneur d’Anderlecht, cinquième au classement à cinq points du Standard de Liège (9 victoires, 1 nul, 4 défaites en Championnat) fait l’objet de rudes critiques et certains médias belges le disent même très fragilisé. Le technicien néerlandais s’est, néanmoins, offert un sursis depuis la défaite face au PSG. Sa jeune formation a réagi par une série positive en Championnat : un match nul contre le Standard de Liège (1-1, le 27 octobre) et deux victoires sur Ostende (3-0, le 30 octobre) et Louvain (3-1), samedi dernier. «Nous ferons du mieux que nous pourrons, même si nous venons d’encaisser dix buts et que nous n’en avons marqué aucun ( en C1), a expliqué l’entraîneur belge, hier. Il faudra avoir une certaine mentalité. Nous voulons jouer au foot, nous allons essayer de réagir ensemble, de prendre notre revanche et retrouver un beau football. Il sera important que nous soyons bien organisés demain (ce soir).» En réalité, Anderlecht a surtout l’objectif de ne pas être aussi dominé que lors du premier rendez-vous. Obtenir un match nul passerait pour un exploit. Par rapport au match aller, l’entraîneur devrait revoir sa copie, notamment en raison des blessés. Gillet, le capitaine, sera absent (genou), de même que Suarez, l’un des attaquants vedettes, qui s’est blessé le week-end dernier et a été opéré, hier, des ligaments croisés. Le secteur défensif sera revu et corrigé, avec Vanden Borre et Deschacht aux postes de latéraux et N’Sakala, l’ancien Troyen, devrait venir renforcer le milieu gauche. Le club belge compte notamment sur son buteur Mitrovic (trois buts en trois matches) et son milieu Kljestan (trois buts en trois matches également), en forme, pour porter le danger.



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A priori, plus calme qu’à l’aller

EN MARGE du match aller, les 22 et 23 octobre, 110 hooligans avaient été interpellés par la police belge, dont environ 80 venus de Paris pour en découdre avec la frange dure des fans d’Anderlecht. Depuis le 24 octobre, le leader présumé des hooligans bruxellois est poursuivi par la justice belge pour association de malfaiteurs, et cette situation contribue à faire planer une menace d’affrontements moins lourde autour du match retour. « Cela s’annonce plutôt calme, les hooligans belges n’auraient pas prévu de venir, même s’il faut toujours rester prudent » , annonçait-on, hier soir, à Paris.
En raison du faible nombre de places allouées par le PSG –600 au lieu des 2 200 espérées –, trente-trois sections de supporters d’Anderlecht (sur 41) ont décidé de boycotter le déplacement en France, où les suiveurs de l’équipe belge feront l’objet de mesures d’encadrement très strictes, comparables à celles qui visent les supporters du PSG lors de la plupart de leurs déplacements en France. À peine 140 fans des Mauves sont attendus au Parc des Princes.

Leur convoi vers Paris sera étroitement surveillé, avec interdiction, entre autres, d’effectuer une halte sur l’autoroute ou d’arborer des signes distinctifs. Autour du Parc des Princes, environ 800 membres des forces de l’ordre seront mobilisés et dix spécialistes de la police antihooligans belge seront présents à Paris. Comme à chaque match depuis le début de la saison, le Parc devrait afficher complet.


L'Equipe


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Varino
posté 05/11/2013 09:03
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Ce match ne manque pas d’intérêt

PSG- Anderlecht. Impressionnant vainqueur à l’ aller ( 5- 0), Paris n’a pas de raison de trembler et va pouvoir assurer le spectacle.


Sur le papier, ce PSG - Anderlecht est loin d’être le match le plus excitant de l’année. Le résultat aller ( 5- 0 pour Paris) et la chute de niveau du meilleur club belge des années 1970 et 1980 ont tué dans l’oeuf l’incertitude sportive de cette rencontre. Mais il reste quelques bonnes raisons de ne pas rater cette confrontation franco- belge.

Un ticket pour les 8es de finale

Après un parcours sans fautes dans cette phase de poules ( 3 succès), le PSG a l’occasion dès ce soir d’assurer sa place en 8es de finale en février. « On peut valider notre qualification et peut- être décrocher la première place, a rappelé hier Laurent Blanc. Nous allons mettre la meilleure équipe possible car c’est l’un des matchs de poules les plus importants. » Le gain de la première place assurerait au PSG un adversaire a priori « accessible » en 8e de finale. Ibrahimovic et ses partenaires pourraient en outre se concentrer sur le championnat où les attendent, d’ici à Noël, trois matchs compliqués à Reims, face à Lyon et à Lille.

Le feu d’artifice permanent

Le PSG est une entreprise de divertissement qui vise à offrir un spectacle de qualité à ses spectateurs. Force est de constater que, cette saison, la promesse est largement tenue. En Ligue des champions, le PSG a déjà inscrit 12 buts en 3 matchs. Et il n’y a pas de raisons objectives pour que ce chiffre cesse de gonfler ce soir. Pour l’instant, seul le Real Madrid a fait aussi bien avec 12 buts inscrits en 3 rencontres. Le Bayern Munich est à 11. Cela permet de mesurer la performance des Parisiens.

Voir Ibra et sourire

Après son forfait face à Lorient, Zlatan Ibrahimovic a soigné son genou gauche et doit faire son retour ce soir face à Anderlecht. Pour le public, c’est une bénédiction. Ces dernières semaines, le buteur suédois a prouvé qu’il est un des meilleurs joueurs du monde— sinon le meilleur — actuellement. Surtout, c’est la certitude pour le public d’assister à des gestes techniques qu’il ne verra nulle part ailleurs, comme l’aile de pigeon face à Bastia ou la reprise surpuissante à Anderlecht. Le public belge, qui l’a applaudi, ne s’y est pas trompé.

Le grand retour de Thiago Silva

Sur le strict plan des résultats, l’absence du capitaine brésilien ne s’est pas fait trop ressentir ( 4 buts encaissés en 9 rencontres). Mais le retour du « meilleur défenseur du monde » , après six semaines d’absence, est le gage de voir un PSG encore plus performant. La saison dernière, Thiago Silva avait signé avec un but sa première titularisation face à Kiev ( 4- 1), déjà après une longue blessure. Face à un adversaire loin d’être redoutable, le Brésilien aura tout loisir de reprendre ses marques, tranquillement.



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Paris qualifié en cas de victoire

Le PSG sera qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions s’il s’impose ce soir contre Anderlecht. Si dans le même temps l’Olympiakos et Benfica font match nul, le PSG sera sûr de terminer premier de son groupe.



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Sirigu- VDW, Alex ou Marquinhos, Thiago Silva ©, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic, Lavezzi



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Kaminski s’attend au pire

Il a déjà encaissé cinq buts au match aller, le jour de ses 21 ans… « Imaginez si nous perdons 0-5 face au PSG. Cela gâcherait sérieusement mon anniversaire, lâchait le jeune gardien d’origine polonaise, Thomas Kaminski, la veille du match. C’est pourquoi je lance un appel : Ibrahimovic, s’il te plaît, épargne-moi un but de classe mondiale ! » Autant dire que ses prières n’ont pas été entendues. Le portier peut s’attendre à une nouvelle soirée de cauchemar.


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25 En Coupe d’Europe (Ligue des champions et Ligue Europa), le PSG reste sur 25 matchs sans défaite d’affilée au Parc des Princes, soit 16 victoires et 9 nuls depuis son dernier revers, le 23 novembre 2006 face à l’Hapoël Tel-Aviv (4-2). L’OM avait déjà réalisé pareille série entre 1989 et 2000. S’il ne perd pas ce soir, Paris détiendra seul le record d’invincibilité en France sur la scène continentale.


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Marijo Strahonja

Agé de 38 ans, Marijo Strahonja officie en Ligue des champions pour la première fois de la saison. Le Croate avait déjà arbitré le PSG le 30 septembre 2010 lors d’un match de Ligue Europa au Parc des Princes contre le club ukrainien Karpaty Lviv (2-0). Il avait sanctionné d’un carton jaune quatre joueurs parisiens (Sessegnon, Hoarau, Chantôme, Kezman). Camara et Jallet avaient disputé cette rencontre, le latéral ayant même inscrit un but dès la 2e minute de jeu.



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Thiago Silva, la rentrée du patron

Après six semaines d’absence, Thiago Silva devrait retrouver sa place en défense ce soir. Laurent Blanc l’a retenu hier dans le groupe de dix-neuf joueurs. Et on imagine mal le capitaine s’asseoir sur le banc des remplaçants. Sauf rechute de dernière minute, il devrait donc disputer une partie de la rencontre, voire l’intégralité.

Un retour anticipé donc. Et surtout ardemment désiré par le joueur, qui entend honorer au mieux sa convocation avec le Brésil les 16 et 19 novembre contre le Honduras et le Chili. « Il a bien travaillé, il a fait un bon travail physique. Il a une grosse envie, précise Laurent Blanc. On ne va pas brûler les étapes non plus. Mais on va essayer de faire en sorte qu’avant de rejoindre sa sélection il puisse participer à un ou deux matchs avec le PSG. »

Blessé aux ischio-jambiers lors de PSG - Monaco (1-1) le 22 septembre, l’ex-Milanais n’a repris l’entraînement collectif que la semaine dernière. Selon le calendrier du staff, il n’aurait dû retrouver la compétition que le week-end du 23 novembre, à l’occasion du déplacement à Reims.

Cependant, l’intervention de Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur auriverde, a tout bousculé. Pas question pour Thiago Silva de manquer à l’appel. « Il aurait aussi pu nous dire : La sélection, je n’y vais pas et, sincèrement, cela nous aurait un peu arrangés, avoue Blanc. On aurait eu quinze jours de plus (NDLR : durant la trêve internationale) pour bien le préparer.Mais je le comprends. L’entraînement, c’est bien. Mais la compétition, c’est mieux. »

Difficile en effet de dire non au Brésilien. « Thiago Silva, il veut jouer tout le temps. C’est un compétiteur. Ibrahimovic aussi est comme ça, poursuit l’entraîneur. C’est souvent à nous de mettre des freins. Il ne faut pas brûler les étapes, car une rechute de ces joueurs-là, ce serait très néfaste pour nous. » En relançant son capitaine ce soir, Laurent Blanc ne prend pas beaucoup de risques. Au regard de la physionomie du match aller, Thiago Silva devrait vivre une soirée des plus tranquilles. Sans trop forcer.



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Alex-Marquinhos, le duel est lancé

Le retour du patron va faire une victime. Depuis le 2 octobre, le duo Alex-Marquinhos compose la défense centrale parisienne. Cette association s’est avérée solide, puisque, en six matchs, elle n’a encaissé que trois buts et n’a jamais connu la défaite (cinq victoires et un nul).

Le retour très probable de Thiago Silva ce soir va pousser l’un de ses compatriotes sur le banc de touche. En début de saison, avant la blessure de Thiago Silva, Alex (31 ans) était souvent préféré à Marquinhos (19 ans), dont la période d’adaptation s’est éternisée. La saison dernière, le capitaine du PSG et de la Seleçao avait clairement dit, dans ces colonnes, préférer évoluer avec Alex plutôt qu’avec Mamadou Sakho. Depuis, l’international français est parti à Liverpool et Marquinhos est arrivé.

L’un représente le présent, l’autre l’avenir

L’ancien Romain représente l’avenir du club de la capitale et ses dernières prestations, hormis sa première période à l’Olympiakos pour son baptême du feu avec le PSG et ses ratés contre Saint-Etienne, ont été pleines de promesses. Alex arrive en fin de contrat en juin. Professionnel exemplaire, l’ex-défenseur du PSV Eindhoven et de Chelsea ne s’est pas encore vu proposer de prolongation. Pas sûr qu’il en voit venir une d’ici à la fin de son bail.

Toutefois, d’ici là, Laurent Blanc devrait encore s’appuyer sur lui régulièrement. Alex a toujours répondu présent, surtout lors des grands matchs où son expérience s’avère précieuse. Si l’entraîneur parisien peut vouloir faire tourner sa défense centrale avec l’enchaînement des rencontres, la paire Thiago Silva-Alex s’annonce pour l’heure comme la numéro un. La donne pourrait changer dans le courant de la saison. Cependant, la concurrence entre les deux Brésiliens ne fragilisera pas la défense parisienne, ni l’amitié qui les unit.



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L'oeil de Bernard Mendy

« Faire plaisir au public »


«Pour le PSG, la qualification est déjà presque acquise, mais je n’imagine pas les joueurs passer au travers. Ils doivent rester concentrés, professionnels, pour se faire plaisir et faire plaisir au public. C’est la rencontre idéale pour y parvenir. Il n’y a jamais de formalité, les joueurs parisiens le savent et ils vont faire le métier. D’ailleurs, l’entraîneur les met toujours en garde contre un éventuel relâchement, c’est une piqûre de rappel au cas où… L’équipe ne devrait pas beaucoup tourner, et ceux qui jouent peu habituellement vont vouloir être irréprochables. »



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ÉCHOS

Deux cents supporteurs belges au Parc.
Ils devaient être 600, ils ne seront finalement que 200 supporteurs d’Anderlecht ce soir au Parc des Princes. Le dispositif de sécurité très important et la centaine d’interpellations lors du match aller semblent avoir refroidi bon nombre des prétendants à ce déplacement classé à très hauts risques.

L’anniversaire de Marco. Marco Verratti fête aujourd’hui ses 21 ans. Après trois matchs de Ligue de champions, le milieu de terrain du PSG est le 2e meilleur passeur de la compétition (293 passes réussies) derrière Thiago Motta (350 passes réussies).

Momo Sissoko dans le camp d’en face. Après une semaine d’essai, Mohamed Sissoko, 28 ans, a semble-t-il convaincu le staff technique du club belge. Il devrait se voir proposer un contrat jusqu’en juin. Arrivé à Paris en juillet 2011, Sissoko avait résilié son contrat avec le PSG à l’amiable en septembre.

Bientôt un menu PSG au McDo ? McDonald’s devient fournisseur officiel du PSG pour deux ans. Cet accord a été conclu entre le club parisien et les restaurants de la marque américaine implantés en Ile-de-France.


Le Parisien


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Et Matuidi s’est réveillé

Après une première période poussive, à l’image de ses partenaires, le milieu est reparti de l’avant.


SIRIGU (4) : le gardien italien a passé une première période tranquille mais n’a pas dégagé sa sûreté habituelle, notamment sur ses relances, approximatives. Mais il ne pouvait pas grand-chose sur le but de De Zeeuw (0-1, 68e)

VAN DER WIEL (4) : il avait mis le feu lors du match aller. Ce ne fut pas le cas hier. Ses débordements ou ses centres sont restés vains. Mais il a surtout péché défensivement. Le but des Belges est venu de son côté.

MATUIDI (6) : le milieu international français a effectué une première période laborieuse, sans allant,ponctuée par des pertes de balle. Mais il s’est repris en seconde période, à tous les niveaux : duels gagnés, récupération et jeu vers l’avant. Et a fini par servir Ibra sur l’égalisation parisienne (1-1, 70e).

ALEX (6) : le défenseur central a réalisé un match sans fautes. Vigilant, toujours bien placé, intraitable dans les duels, il a réalisé de bonnes interventions. Auteur d’un coup franc en forme de boulet de canon mais non cadré (67e).

MARQUINHOS (5) : un match sans taches mais sans prises de risque ni relief non plus. Remplacé par THIAGO SILVA (62e), entré peu avant que les Belges ne marquent mais sa responsabilité n’est pas engagée.

MAXWELL (5) : un début de première période très poussif, avec un déchet technique inhabituel. Le Brésilien s’est repris par la suite par la qualité de ses centres.

VERRATTI (5) : à l’actif du jeune Italien (21 ans), une belle ouverture pour Ibra sur une passe courte dont il a le secret (17e). Le milieu a gagné des ballons mais en a aussi perdu. Il lui a manqué son peps et sa maestria habituels.

THIAGO MOTTA (6) : il a été l’un des rares Parisiens à son niveau en première période. Il a offert des solutions par la qualité de son jeu court et long.

MATUIDI (6) : voir par ailleurs.

LUCAS (5) : il a réalisé de bonnes choses sur un geste, un démarrage. Mais soit il a manqué de finition, soit il a fait le geste de trop. Il a ainsi raté deux vraies occasions sur un tir contré, côté gauche (53e), puis sur une reprise de volée non cadrée, dans la surface aussi (64e).

IBRAHIMOVIC (6) : pas forcément au sommet de son art. Mais il a encore une fois marqué, en deux temps, après un renvoi du poteau (1-1, 70e). À son crédit aussi, deux belles passes pour Lucas (53e, 64e).

LAVEZZI (5) : l’attaquant argentin s’est créé une occasion franche de la tête sur une belle ouverture de Thiago Motta (6e). Il est aussi impliqué sur le but d’Ibra en créant le décalage avec Matuidi (1-1, 70e). Mais son jeu a manqué de clairvoyance et de percussion.



Citation
Encore lui !

Même s’il fut loin de son éclat habituel, ZLATAN IBRAHIMOVIC a épargné au Paris-SG sa première défaite de la saison.


À UN MOMENT, on s’est demandé si Zlatan Ibrahimovic se souvenait qu’il était un candidat sérieux au Ballon d’Or. Pendant un peu plus de cinquante minutes, il a raté à peu près tout ce qu’il a voulu, entre contrôles manqués, passes imprécises, frappe audessus du but (17e), coup franc dans le mur (49e) et mauvais choix, le capitaine du Paris-SG était en train de traverser sa soirée la plus terne de la saison. Puis l’ouverture du score d’Anderlecht, à la 68eminute, a semblé réveiller le Suédois. Une poignée de secondes plus tard, à la réception d’un service de Blaise Matuidi, il égalisait, en deux temps, et permettait à son équipe de sauver les apparences d’une soirée bien maussade (70e).

Son but, le septième en Ligue des champions cette saison, ne lui laissera sans doute pas les mêmes souvenirs que les quatre marqués quinze jours plus tôt à Bruxelles (5-0, le 23 octobre), mais il compte et entretient la série d’invincibilité du PSG, à domicile, dans les épreuves européennes. C’est pourtant bien tête baissée que le joueur a quitté la pelouse du Parc des Princes. Ibra sait, sans doute, qu’il aurait pu hisser encore plus son niveau de jeu, ne pas attendre la seconde période avant de vraiment mettre en difficulté la défense adverse par ses appels et sa finesse technique.

Sa force, cependant, est de ne jamais douter. Même lorsqu’il est moins performant, plus brouillon, moins dans le ton, à l’image de cette tête non cadrée sur corner (55e), il reste l’auteur de gestes de classe, comme ces deux passes (53e, 64e) dont Lucas n’a pas su profiter. Cette saison, voir Ibra passer complètement à côté d’une rencontre n’est jamais arrivé. En revanche, le voir porter le Paris-SG sur ses épaules, même lorsqu’elles sont un peu moins solides, n’est pas une nouveauté depuis qu’il a rejoint la capitale, en juillet 2012.



Citation
« Trop moyens pour gagner »

Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, ne cachait pas que ses joueurs ont évolué très loin de leur meilleur niveau, hier.


« Avez-vous vu un manque d’envie de la part de votre équipe ?
– Non, je ne parlerai pas de manque d’envie. Je pense qu’on a été trop moyens dans tous les domaines. On a eu beaucoup de déchet technique, ce qui ne nous était pas arrivé depuis un certain temps. On a aussi eu de la maladresse devant le but. En foot, avant de parler de victoire et de combien de buts on va marquer, il faut gagner sur le terrain. Et ce soir, on a été trop moyens pour gagner. C’est une bonne piqûre de rappel.

L’aviez-vous vu venir, cette contre-performance ?
– Nous, le staff technique, on dit que le match, il faut le gagner, le préparer. Et l’environnement, lui, se demande combien de buts le PSG va marquer à Anderlecht. Et inconsciemment, on se dit peutêtre qu’il suffit d’entrer sur le terrain pour marquer. En foot, tout peut se passer, voilà la leçon.

L’équipe a rapidement égalisé, quand même. C’est le signe que, mentalement, les joueurs n’y étaient pas, avant ?
– Non. C’est aussi Anderlecht qui s’est relâché. Mon équipe n’a pas fait preuve de carences au niveau mental, je ne pense pas que ce soit dans ce domaine où on a été mauvais. On a été mauvais dans d’autres domaines.

Quand Edinson Cavani n’est pas là, l’équipe marque moins…
– C’est une analyse qui ne tient compte que d’un seul match ! Mais c’est vrai que c’est un joueur qui marque des buts. Il ne pouvait pas jouer ce soir (touché à une cuisse), voilà. On ne s’est pas posé la question, il ne pouvait pas jouer.

Thiago Silva sera-t-il titulaire contre Nice, samedi, en L 1 ?
– Je voulais le faire participer, j’espérais qu’il entre dans d’autres circonstances. Mais si on voulait lui donner du temps de jeu contre Nice, il fallait qu’il entre ce soir.

Le PSG n’est pas encore qualifié pour les huitièmes de finale. Cela change-t-il votre approche ?
– Bien sûr, si on était déjà qualifiés, on aurait pu avoir une gestion différente de l’effectif. Le prochain match va être décisif. Mais on est quand même bien placés.»

L'Equipe


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Varino
posté 07/11/2013 07:11
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Match nul, avantage Lavezzi

En concurrence pour le troisième poste d’attaquant au PSG, ni Ezequiel Lavezzi ni Lucas n’ont été à leur avantage mardi contre Anderlecht (1-1). Mais l’Argentin conserve une longueur d’avance aux yeux de Laurent Blanc et des observateurs.


EZEQUIEL LAVEZZI dispose encore d’une petite longueur d’avance sur Lucas dans la hiérarchie des attaquants parisiens, mais l’Argentin n’a pas profité de la soirée européenne, mardi, pour l’accentuer. L’un et l’autre ont réussi de bons gestes ou des dribbles spectaculaires, mais l’un et l’autre ont, une nouvelle fois, péché dans les domaines où ils sont critiqués : la finition pour Lavezzi, le sens tactique pour Lucas. Et si le premier a été remplacé en cours de jeu (75e), il faut y voir davantage un souci de le préserver qu’une volonté de sanctionner sa prestation, l’ancien Napolitain déployant plus d’efforts défensifs que Lucas.

Laurent Blanc apprécie les deux joueurs, loue le travail de Lavezzi (28 ans) et vante le potentiel du Brésilien (21 ans), mais il n’est encore convaincu par aucun des deux. La prestation de Lucas contre Lorient (4-0, vendredi) augurait une possible prise de pouvoir, mais elle n’a pas été suivie d’effet contre Anderlecht (1-1). Trop souvent, lorsqu’il recevait le ballon, le jeune Parisien se trouvait dos au but adverse, les épaules mal positionnées, incapable de prendre la profondeur. «Lucas avait un vrai coup à jouer, estime Jérôme Rothen. À l’arrivée, j’ai surtout le sentiment qu’il a perdu des points.»

DA FONSECA : « LUCAS N’EST PAS ASSEZ PATIENT »

Sur la simple lecture du match contre les Belges, l’ancien milieu international français place les deux coéquipiers «dans le même sac» : «Trop d’excitation balle au pied, trop de mauvais choix, trop de touches de balle. » Mais son point de vue global penche pour Lavezzi. En dépit de son inconstance, l’Argentin demeure plus précieux. «Il apporte une énergie, est capable de mettre le bazar dans les défenses, même s’il est plus dans la quantité que dans la qualité » , relève Omar Da Fonseca, consultant pour beIN Sport. «Lucas n’est pas buteur et on attend de lui qu’il soit passeur, reprend Rothen. Or il n’est pas vraiment passeur non plus (2 passes en L 1). Il ne simplifie pas son jeu et ça finit par agacer Ibra. Ce qui fait la différence, aussi, entre les deux, ce sont les efforts défensifs fournis. À la perte du ballon, Lavezzi est un taureau, comme Cavani d’ailleurs, Lucas est plus dilettante. Quand vous jouez à trois devant, que vous avez déjà un joueur qui ne défend pas trop parce qu’il a le talent qui le lui permet comme Zlatan, il faut que les deux autres ne soient pas avares d’efforts.»

Pour l’heure, l’international argentin offre davantage de garanties d’équilibre et il semble bien parti pour conserver sa place de titulaire, samedi, contre Nice. Mais la situation n’est pas figée. « Lavezzi apparaît peut-être le plus complémentaire et complice de Cavani, analyse Da Fonseca. Lucas, lui, est beaucoup dans le côté ‘‘je prends la balle et j’attaque’’. Il n’est pas assez patient. Lorsqu’il corrigera ça, il pourra s’imposer. Après, si le PSG veut un joueur collé à la ligne, Lucas a plus le profil. Si c’est pour permuter entre les trois de devant, responsabiliser les attaquants, c’est Lavezzi. Et j’ai l’impression que Laurent (Blanc) est plus dans cette optique.»



Citation
1
HERVIN ONGENDA A MANQUÉ UN PENALTY
(26e) avant d’être averti pour simulation (48e), hier à Versailles avec les 19 ans parisiens face à Anderlecht (1-1), lors du troisième match de Ligue des champions de la catégorie. Désormais deuxièmes de leur groupe C derrière Benfica, les jeunes du PSG évoluaient sous les yeux de Laurent Blanc et du milieu Adrien Rabiot.



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Cavani devrait être titulaire contre Nice

PENDANT QUE CEUX qui avaient joué la veille ont effectué un décrassage ou sont restés aux soins, Edinson Cavani a suivi un programme de travail en partie individualisé, hier matin, qui présage d’un retour dans l’équipe de départ, samedi, contre Nice. Légèrement touché à l’aponévrose, l’Uruguayen ne semble plus ressentir aucune douleur et paraît prêt à jouer. C’est également le cas de la plupart de ses coéquipiers accrochés contre Anderlecht (1-1). Ce match nul n’a pas laissé de trace dans l’esprit des joueurs et du staff. Dans le vestiaire, à l’issue de la rencontre, Laurent Blanc a déclaré à son groupe, en substance : «C’est un mal pour un bien. Il faut maintenant resserrer les boulons. » S’imposer en Championnat, ce week-end, avec la manière, apparaît comme un rebond indispensable. « Mais il ne faut pas croire qu’on va gagner tous nos matches 4-0» , a prévenu le milieu Blaise Matuidi, mardi soir.

L'Equipe


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giovanni pontano
posté 07/11/2013 09:04
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Gattuso se paient les Français du PSG.

Dans une interview à paraître dans le magazine So Foot de novembre, l'international italien et ancien entraîneur de Palerme Gennaro Gattuso, réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche, livre une confidence que lui aurait fait l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic : «Ibra m’a dit que dans le vestiaire, les Français du PSG parlent beaucoup de salaires et qu’ils râlent quand ils se rendent compte que l’un ou l’autre touche plus qu’eux. Quand je vois évoluer l’équipe de France, je ne peux m’empêcher de ressentir que la mentalité n’est pas bonne et qu’elle doit changer.» En bonus, une petite douceur pour Zinedine Zidane : «Il pleurnichait toujours quand il jouait contre moi mais c’était dur de l’arrêter, hein ! Un des tout meilleurs».

Lequipe.fr
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Homer
posté 07/11/2013 12:11
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Les petits soucis d’une grande équipe

Est-ce un couac, un raté, un simple match manqué? Ou bien le révélateur de faiblesses plus profondes? Aussi surprenant soit-il, le nul concédé à domicile face à Anderlecht mardi soir (1-1) ne raconte probablement rien d’autre que l’histoire d’un accroc sans lendemain. C’est en tout cas l’hypothèse la plus crédible.

« Toutes les conditions étaient réunies pour que ce match soit un piège pour le PSG, estime ainsi Guy Roux, l’ex-entraîneur d’Auxerre. Après avoir gagné 5-0 à l’aller, n’importe quelle équipe, le PSG comme une autre, se relâche au moins de manière subconsciente. En plus, quand l’environnement berce l’équipe d’une douce musique, cela devient très difficile pour un entraîneur de mobiliser ses joueurs. »

Les limites de Lavezzi et Lucas

Depuis quelques semaines, Paris a pris l’allure d’une fête dont les joueurs du PSG sont désormais les rois. Zlatan Ibrahimovic et ses amis se seraient-ils laissé griser par ces flonflons? Laurent Blanc n’est pas loin de le penser. « Il faut se méfier des éloges, glisse l’entraîneur parisien. C’est sur le terrain qu’on gagne un match, pas avant. » Au-delà de l’aspect mental, la thèse de l’usure physique mérite d’être soupesée. « Les organismes commencent à être éprouvés et une érosion physique peut s’installer, notamment chez les internationaux », estime l’ancien Parisien Vincent Guérin. Le turnover pratiqué par Laurent Blanc et la richesse du banc de touche limitent pourtant les effets de la fatigue.

Dans le camp parisien justement, personne ne songe à invoquer cette excuse. « Nous n’avons pas fait notre boulot, tranche Maxwell. Et nous avons été punis. » Plus concrètement, Blaise Matuidi pointe du doigt l’usage défectueux des couloirs, l’un des points forts, habituellement, du jeu parisien. « Nous n’avons pas écarté suffisamment le jeu pour étirer la défense d’Anderlecht », regrettait-il. A qui la faute? En l’absence de Cavani, ménagé après une gêne à la cuisse, Lavezzi (à gauche) et Lucas (à droite) ont affiché une nouvelle fois de sérieuses limites dans leur couloir. « On dirait que Lucas conçoit chaque match comme un concours du jeune footballeur, persifle Guy Roux. Il joue la tête dans ses chaussures et tente presque systématiquement de dribbler ses adversaires comme s’ils étaient des plots. En comparaison, Ménez a un Lucas dans chaque jambe. Quant à Lavezzi, il me semble hors de forme. »

Lors du dernier mercato, le PSG s’était d’ailleurs mis en quête d’un ailier gauche. Les dossiers Di Maria (Real Madrid) et Nani (Manchester United) avaient été étudiés. Seront-ils réactivés lors du prochain marché des transferts? Armé jusqu’aux dents pour lutter en L1 et invaincu depuis 32 matchs toutes compétitions confondues, le PSG présente encore à ce jour des points faibles. D’une certaine manière, cela rend la suite de l’histoire plus intéressante.


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Hoarau et Ayo étaient de la fête

Pour célebrer son 21e anniversaire mardi soir (voir notre édition d’hier), Marco Verratti avait convié l’ensemble de ses partenaires et même un ancien du PSG en la personne de Guillaume Hoarau. Transféré début janvier dans le club chinois de Daelin, le Réunionnais est arrivé au VIP Room, célèbre boîte de nuit de la capitale située rue de Rivoli, en compagnie de la chanteuse Ayo et de ses musiciens.

De passage à Paris pour une série de concerts, l’artiste a chanté quelques-uns de ses tubes au cours de la soirée.


Le Parisien.fr


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giovanni pontano
posté 07/11/2013 13:02
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PSG-Saint-Etienne en Coupe de la Ligue

Le tirage au sort des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue a été effectué ce jeudi et a réservé un choc entre le Paris Saint-Germain et l’AS Saint-Etienne. Les Stéphanois auront donc l’opportunité de remettre le club de la capitale en difficulté après le match nul (2-2) en Ligue 1.

Le tirage au sort complet :

OL - Reims
FC Nantes - AJ Auxerre
PSG - ASSE
Troyes - Tours
OM - Toulouse
Evian TG - Bastia
OGC Nice - FC Sochaux
Rennes - Bordeaux

L.F.P.
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Varino
posté 08/11/2013 07:41
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En 2016, le PSG vise le titre de club le plus riche du monde

Exclusif. Le PSG mise sur une stratégie de développement qui doit lui permettre de devenir le club le plus puissant du monde à l’horizon 2016.


« Rêvons plus grand » ! Voilà le slogan du PSG made in Qatar depuis un peu plus d’un an. Le club parisien se donne tous les moyens de réaliser ses rêves les plus fous : gagner la Ligue des champions et devenir l’une des dix plus grandes franchises de sport au monde toutes disciplines confondues. « Le Parisien » - « Aujourd’hui en France » révèle, en exclusivité, la stratégie de développement ainsi que les objectifs financiers à l’horizon de la saison 2016-2017, fixés par la direction parisienne et communiqués à la Ligue de football professionnel (LFP). Paris vise à cette date des recettes de 540 M€. Soit un peu plus d’un demi-milliard d’euros, qui doit faire de lui le club de football le plus riche du monde. Devant, sans doute, les ténors actuels que sont le Real Madrid, Manchester United ou Barcelone.

Pour accéder à ce statut, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, a décidé de construire étape par étape ce futur mastodonte en dotant le club de moyens croissants.

L’apport déterminant du contrat avec QTA

Si la manne financière de Qatar Sports Investments (QSI), le fonds d’investissements propriétaire du club, a permis l’amorce du renouveau sportif et une montée en puissance générale, Paris doit être capable à l’avenir de générer des revenus colossaux dans les différents secteurs de l’économie du football : droits télé, sponsoring, marchandisage, billetterie et places VIP.

Cela ne se fera pas non plus sans l’apport déterminant du contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA). Celui-ci devra répondre aux exigences du fair-play de l’UEFA (voir ci-dessous). Le PSG aura besoin de ces ressources énormes afin d’équilibrer ses comptes, où la masse salariale reste un poste de dépenses conséquent. Cette saison, elle est bien supérieure à 200 M€, soit la moitié du budget actuel (430 M€). Pour la direction parisienne, ce challenge s’annonce tout aussi délicat à relever que celui visant à faire de son équipe la reine du football européen.



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Bientôt un budget d’un demi-milliard

Le doute n’est plus permis. D’un point de vue financier, le PSG sera d’ici trois ans l’un des trois clubs les plus puissants du monde. Entre 2011 et 2016, ses recettes doivent être multipliées par 5,8 afin de passer de 93,9 M€ à 540 M€ en 2016-2017. Dans un document confidentiel en date du 6 juin 2012 rédigé pour le président Al-Khelaifi, que notre journal s’est procuré, la direction dressait un état des lieux des revenus 2011-2012 puis se projetait sur ceux de 2012-2013.

A l’époque, pour la première saison sous pavillon qatarien, elle tablait sur 117 M€ de rentrées puis sur 167 M€ pour la deuxième année. Mais l’accélération du développement du club et la signature du contrat avec le Qatar Tourism Authority, inclus dans les comptes 2012-2013, ont propulsé le PSG dans un autre monde.

La saison dernière, les dirigeants ont présenté à la Direction nationale du contrôle de gestion un budget de fonctionnement de 388 M€ (il inclut les recettes et les dépenses). Cette saison, il devrait atteindre les 430 M€.

En Ligue 1, Paris écrase déjà la concurrence, puisque Lyon n’est qu’à 133 M€, Monaco 130 M€ et l’OM 125 M€. Malgré ses avantages fiscaux, l’ASM est largement distancée avec ses 65 M€ de recettes et devra compter sur les largesses de son actionnaire.

Le Bayern Munich loin derrière

Pour l’exercice 2014-2015, la barre des 500 M€ devrait même être atteinte selon les prévisions de la direction. Avec de tels moyens, le PSG sera bientôt l’égal des clubs les plus riches. En 2013-2014, le Real Madrid, selon le site Sportune.fr, a prévu un budget de 515 M€, juste au-dessus de Manchester United (510 M€) et de son grand rival Barcelone (508 M€).

Les ténors du championnat italien, la Juventus Turin et l’AC Milan, font presque office de « petits » avec respectivement 274 M€ et 276 M€. Même le puissant Bayern Munich, champion d’Europe en titre, affiche un budget inférieur, avec 360 M€ en 2012-2013. D’ici à 2016-2017, les mastodontes européens devraient encore voir leurs ressources croître. Mais de manière bien plus modeste que le PSG.



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Le fair-play financier, une réelle menace ?

Au printemps, l’UEFA validera ou non le contrat du PSG avec Qatar Tourism Authority (QTA). Ce partenariat inédit sur quatre ans, visant à la promotion d’un pays plutôt qu’à celle d’une marque, rapporte au moins 150 M€ chaque saison. Le montant pourrait être bien supérieur, puisque le PSG n’a jamais communiqué le moindre chiffre sur ce partenariat. L’instance du football européen analysera les comptes des saisons 2011-2012 et 2012-2013 des clubs qualifiés pour les compétitions européennes.

Selon la politique instaurée par Michel Platini, un club ne pourra pas dépenser plus que ce qu’il gagne. Sur cette période, un déficit de 45 M€ sera toléré à condition qu’il soit couvert par l’actionnaire. Les conclusions de la commission d’étude du fair-play financier seront rendues en mai 2014 et les premières sanctions (de la simple amende à l’exclusion d’une compétition européenne), applicables lors de l’exercice 2014-2015. En attendant cet examen de passage, les clubs ont des réunions de travail au siège de l’UEFA avec des experts du fair-play et son application.

Nouvelle réunion le 29 novembre

Ces entretiens peuvent être collectifs ou individuels et ont lieu environ une fois par trimestre. Le prochain passage des dirigeants parisiens doit avoir lieu le vendredi 29 novembre. C’est entre autres Philippe Boindrieux, le directeur général adjoint chargé des finances, qui mène ce dossier ultrasensible. Il va devoir bien préparer ses arguments afin de convaincre la dite commission de la légitimité de cet accord.

Les dirigeants du Bayern Munich ont par exemple dénoncé ce partenariat en pointant l’existence de « parties liées », QTA dépendant de l’Etat du Qatar, lui-même actionnaire de QSI, le propriétaire du PSG. Le club, qui défend l’idée de deux entités bien distinctes, ne peut se permettre de voir ce dossier retoqué, son équilibre financier en dépend.



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Vers une explosion des recettes

Juin 2011, le PSG tombe sous pavillon qatarien. Avec des recettes de 93,9 M€, le club de la capitale fait alors figure de nain sur la scène européenne. Cinq ans plus tard, pour la saison 2016-2017, la direction parisienne prévoit près de 540 M€ de revenus. Voici les objectifs fixés par les dirigeants parisiens pour les quatre postes clés que constituent les droits télé, le sponsoring, le merchandising et la billetterie.

Des droits télé presque doublés

Lors de la saison 2011-2012, le PSG a perçu 46,7 M€ de droits télé. Le club vise le double en 2016-2017 avec près de 90 M€. Comment y parvenir? Le contrat actuel liant les diffuseurs de la Ligue 1 (Canal + et BeIN Sport) et la Ligue de football professionnel (LFP) se chiffre à 657 M€ avec les droits à l’international. En 2012-2013, les 20 clubs de première division se sont partagé 490 M€. Même si l’on peut imaginer que le PSG va continuer à truster la première place, voire la deuxième de L1, lors des prochaines saisons, et qu’il sera aussi en tête des autres critères de répartition des droits, il ne pourra pas espérer encaisser plus de 50 M€ de recettes télé en France, même si un nouveau contrat sera appliqué à partir de juillet 2016. Pour atteindre 90 M€, le PSG mise sur la Ligue des champions, ce qui implique d’atteindre au moins les quarts de finale de la compétition chaque saison. Pour son succès en 2013, le Bayern Munich a empoché environ 50 M€ de l’UEFA, droits télé inclus.

Un sponsoring en forte croissance

Dans ce domaine, le PSG affiche une ligne directrice claire : moins de petits partenaires mais des enseignes plus prestigieuses qui rémunèrent davantage. De 14,6 M€ en 2011-2012, le club espère parvenir à un peu plus de 70 M€ en 2016. Le différentiel est important, mais le club devrait y parvenir puisque, à partir de juillet prochain, ses deux sponsors majeurs, Emirates et Nike, lui verseront près de 25 M€ par an chacun. A cela s’ajoutent près de 13 M€ payés par Ooredoo, la société de téléphonie mobile qatarienne qui a donné son nom au centre d’entraînement au mois de septembre. Depuis quelques semaines, le club multiplie les partenariats : MoneyGram, Nivea, Panasonic sont devenus fournisseurs officiels moyennant des sommes de 500 000 € environ (moins pour McDonald’s, le dernier signataire). Prochainement, GDF Suez devrait s’engager comme partenaire officiel contre près de 1,5 M€ annuel et les dirigeants parisiens vont d’ici peu mener des négociations pour prolonger les accords avec le PMU (900 000 € par an) et Citroën (700 000 €), dont les contrats expirent en juin.

Un merchandising dynamisé

C’est souvent le point faible des clubs français, d’autant que, contrairement aux autres activités, la marge nette pour un club est assez faible (10% environ). Et les chiffres communiqués sont, en général, majorés par rapport à la réalité des ventes.

En 2011-2012, le PSG avait gagné 13,9 M€ dans ce secteur puis près de 20 M€ en 2012-2013. Les revenus doivent atteindre les 40 M€ environ à l’horizon 2016-2017. Pour cela le PSG souhaite développer ses propres réseaux de distribution, multiplier les franchises, ouvrir de plus en plus de petits points de vente et renforcer la marque PSG avec plus de partenaires licenciés. Ainsi, une troisième boutique va voir le jour à Paris après celle des Champs-Elysées et du Parc des Princes, a priori dans le quartier Haussmann-Opéra.

Le plan de développement prévoit aussi de couvrir toute l’Ile-de-France en installant des enseignes PSG dans les grands centres commerciaux de la région (Vélizy, Belle-Epine, les Quatre-Temps…) mais aussi dans les gares et les aéroports parisiens.

En outre, pour renforcer son image et diversifier ses cibles, le PSG va multiplier les licences avec des marques prestigieuses comme il l’a déjà fait avec S.T. Dupont (briquets et stylos de luxe) ou Beats (casques audio). Le renouvellement de son partenariat équipementier avec Nike va lui permettre de toucher un public plus large à travers le monde et d’empocher plus de royalties sur les produits siglés PSG. Preuve que le club est sur la bonne voie, il a vendu 400 000 kits (shorts, maillots, chaussettes) la saison dernière.

Les VIP vont gonfler les recettes billetterie

En 2011-2012, le chiffre d’affaires billetterie-hospitalité (places VIP) atteignait 32,8 M€. En 2016-2017, il doit grimper à 78 M€ dont 51 M€ provenant de la billetterie (contre 24,7 M€ cinq ans avant), et le reste des sièges avec prestations selon les calculs de la direction. Quand Nasser al-Khelaifi a pris la présidence du club, il visait à terme 30 000 abonnés sur une affluence totale de 45 000. Ils sont déjà 33 500 cette saison.

La direction ne compte pas augmenter ce chiffre afin de se garder des places à commercialiser à des tarifs plus élevés que ceux des abonnements. De 2 000 sièges VIP, le Parc des Princes, rénové pour l’Euro 2016, passera à 4500. La première tranche de rénovation cet été a permis d’ouvrir 5 salons. Depuis France - Australie, le 11 octobre, le siège du club a été transféré à Boulogne-Billancourt. Les locaux qui lui étaient jusqu’alors dévolus vont être transformés en espace de réception. Les travaux ont déjà commencé.

Avec Qatar Tourism Authority, un contrat en or

Le PSG le présente comme « un nouveau et innovant partenariat avec une nation ». Le club s’est engagé quatre ans, jusqu’en 2016, avec Qatar Tourism Authority (QTA) qui lui assure une manne d’au moins 150 M€ chaque saison. QTA pourra, à volonté, utiliser l’image du club et de ses stars dans des campagnes de communication à travers le monde. Ce type de contrat étant une première mondiale, il est difficile de juger de la valeur de marché des montants versés. Ce sera tout l’objet des discussions avec l’UEFA dans le cadre du fair-play financier (voir page précédente). A noter, enfin : dans son budget 2016-2017, le PSG prévoit 10 M€ de revenus divers (tournées, argent généré par son site Internet et ses réseaux sociaux).

Le Parisien


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giovanni pontano
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Ancelotti envoie une pique à Al-Khelaïfi

Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi n'a pas apprécie l'attitude de Carlo Ancelotti au moment de son départ et n'a pas hésité dernièrment a dégainer le premier en affirmant dans la presse que son équipe jouait mieux sous Laurent Blanc.

Un petit jeu auquel le coach italien a pris part en envoyant une petite pique au dirigeant parisien lors d'une comparaison avec le président du Real Madrid Florentino Pérez :

"Florentino ressemble au président de Milan parce que les deux sont des supporters de leurs équipes. Ils la poussent depuis qu’ils sont jeunes et ensuite, ils en sont devenus présidents. Ils sont différents d’Abramovich, qui a acheté Chelsea, ou d’Al-Khelaïfi, qui a aussi acheté le PSG. Il y a une grande différence, parce que, quand tu as été supporter, tu mets du cœur à l’ouvrage"

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Homer
posté 08/11/2013 18:57
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Verratti absent contre Nice

Marco Verratti s'est blessé et ne fait pas partie du groupe de 19 joueurs retenus par Laurent Blanc pour le match du PSG contre Nice, samedi au Parc des Princes (17h). On ne connaît pas encore la nature de la blessure du milieu italien (21 ans), qui aurait été touché à la cuisse lors de l'entraînement de vendredi.

Le groupe du Paris-SG : Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Silva, Van der Wiel - Matuidi, Motta, Pastore, Rabiot - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Ménez.


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Ibra finira au PSG, pour al-Khelaïfi

Zlatan Ibrahimovic terminera sa carrière au PSG. C'est en tout cas ce qu'a affirmé le président du club parisien, Nasser al-Khelaïfi, vendredi à la BBC : « Il a dit qu'il souhaitait terminer sa carrière ici, et le PSG sera son dernier club. Je ne suis pas inquiet du tout quant à un éventuel départ. » Le président du PSG a par ailleurs réaffirmé son admiration pour l'attaquant suédois (32 ans), meilleur buteur de Ligue 1 l'an passé dès sa première saison et auteur de 12 buts en 16 matches cette saison : « Je pense qu'il fait partie des trois meilleurs joueurs du monde, a-t-il ajouté. Il mérite d'être le meilleur joueur du monde cette année, avec tout ce qu'il accomplit. »


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Sirigu : «Mon métier a changé»

Salvatore Sirigu décrit, dans un entretien publié dans L'Équipe Magazine ce samedi, le métier de gardien de but, si particulier. Surtout quand on défend les cages du PSG.

Vingt-et-un arrêts en onze matches de Ligue 1. On pourrait croire que Salvatore Sirigu, gardien de but du PSG depuis 2011, a un boulot à temps partiel cette saison, son équipe monopolisant le ballon. Erreur. «C’est parfois très difficile de rester concentré, explique l’international italien. Tu sais qu’il suffit à l’adversaire de tirer une seule fois, que ton match se joue sur une seule possibilité.»

«Quand je fais un arrêt, mentalement j'ai déjà pensé bien avant à ce que j'allais faire.» Résultat : le gardien doit maintenir sa vigilance en permanence, et savoir adapter sa vision du jeu selon l’emplacement du ballon sur le terrain. Une différence avec les joueurs de champ : «Quand je fais un arrêt, mentalement j’ai déjà pensé bien avant à ce que j’allais faire. (…) Les joueurs de champ, eux, (…) sont dans le vif du jeu et il n’y a pas beaucoup de place pour la réflexion.»

Tu sais combien ça fait 5,50 m sur la vingtaine de mètres de longueur ?

Et la fameuse boulette, celle qui poursuit un gardien, quelles que soient ses qualités, il y pense ? «Si tu penses à l’erreur, tu es mort», assure Sirigu. «Mais être gardien de but, c’est (…) accepter les critiques.» Exemple : «Parfois, j’entends des commentaires du style : “Il aurait dû sortir de ses 5,50 m.” Mais tu sais combien ça fait 5,50 m sur la vingtaine de mètres de longueur ? C’est un appartement de 100 m2 ! Tu fais comment pour te déplacer dans 100 m2 en quelques secondes ?» D’autant plus que, selon lui, «les ballons sont fabriqués pour aller au fond. Ils vont tellement vite aujourd’hui qu’ils ont totalement changé le métier de gardien de but».


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Blanc pas effrayé par novembre

Alors que le Paris-SG a pris l’habitude de piquer sa crise en novembre, Laurent Banc n’est pas effrayé par les prochaines échéances, alors que son équipe vient d’être tenue en échec par Anderlecht en Ligue des champions (1-1), au terme d’une prestation décevante. « Le mois de novembre est difficile pour tout le monde, a réagi le technicien ce vendredi en conférence de presse. C’est souvent l’environnement du club (sous-entendu les médias, ndlr) qui attend la crise de novembre. J’espère passer ce mois le mieux possible. Physiquement, c’est un mois compliqué, avec quelques blessures, mais notre ambition est de gagner. » Après Nice samedi (17h00), le PSG a Reims (23/11) et l'Olympiakos (27/11) au programme de ce mois généralement délicat...


L'Equipe.fr


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Varino
posté 09/11/2013 09:29
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Le Monstre a de la compagnie

Qui, de Marquinhos ou d’Alex, accompagnera Thiago Silva, de retour cet après-midi, dans la défense centrale du PSG ? L’ancien Romain tiendrait la corde, en raison du profil de l’attaquant adverse.


Absent pendant 6 semaines et demies en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, Thiago Silva a effectue son retour, mardi face a Anderlecht, en Ligue des champions (1-1). Entre a la place de Marquinhos (62e), le Monstre, selectionne par Luis Felipe Scolari pour les matches amicaux contre le Honduras (16 novembre) et le Chili (le 19), sera probablement titulaire face a Nice, cet apres-midi.

En son absence, le PSG n'a pas perdu un match. Sa qualite de jeu et de spectacle n'a pas ete affectee non plus. Mais la question du retour dans l'equipe du Bresilien ne se discute pas. Avec Zlatan Ibrahimovic et Thiago Motta, il forme la colonne vertébrale du PSG, dont il porte le brassard de capitaine depuis près d’un an. Il s’agit donc plutôt de savoir qui sera aligné à ses côtés. Alex ou Marquinhos ? « Marquinhos a fait du bon travail, il progresse, estime le latéral Gregory Van der Wiel, qui ne veut pas choisir. Alex est un joueur fantastique. Il est si puissant dans les duels. Mais que ce soit avec l’un ou l’autre, un latéral s’adapte à eux de la même manière. »

IL APPRÉCIE MARQUINHOS

Marquinhos (19 ans) a connu un démarrage compliqué face à l’Olympiakos (4-1, le 17 septembre). Mais il a peu à peu pris ses repères. En dehors du match à Saint-Étienne (2-2, le 27 octobre), où il fut coupable sur les deux buts stéphanois, le jeune Brésilien, auteur de trois buts, a donné l’impression de monter en puissance. De son côté, Alex (31 ans) a l’avantage d’être une valeur sûre. Du point de vue des statistiques, les deux joueurs se valent. L’ancien Romain (2012-2013) touche un peu plus le ballon (77 contre 62 en moyenne par match). Mais son aîné gagne un peu plus de duels (voir par ailleurs). La saison dernière, Thiago Silva avait confié à Carlo Ancelotti sa préférence pour l’ancien joueur de Chelsea (20072012), au détriment de Mamadou Sakho. Ce schéma ne devrait toutefois pas se reproduire avec Laurent Blanc. Thiago Silva apprécie Marquinhos. Il a même beaucoup insisté pour que le PSG le recrute.

Hier, Blanc n’a pas souhaité divulguer le moindre détail sur la composition de sa défense. Mais le staff parisien n’aurait établi aucune hiérarchie. La politique serait celle d’un turnover intelligent entre les deux défenseurs, en fonction des matches, du profil des attaquants adverses (vifs ou athlétiques) et des besoins de repos d’Alex, parfois victime d’un genou douloureux. Face à Nice, le côté vif de Cvitanich devrait donc davantage convenir à Marquinhos. Ce que la mise en place du technicien du PSG, hier, lors de l’entraînement à huis clos, laissait aussi apparaître.



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Pastore de retour ?

LAURENT BLANC préparerait une surprise face à Nice : la titularisation de Javier Pastore, timidement réapparu en cours de jeu face à Lorient (4-0, le 1er novembre) et face à Anderlecht (1-1) mardi en Ligue des champions. Lors de l’entraînement à huis clos, hier en fin d’après-midi, le milieu offensif argentin a, en effet, été aligné dans l’équipe des titulaires supposés lors de la mise en place. Cela pourrait aussi permettre à Cavani, de retour également après avoir été préservé en C 1, d’évoluer en pointe aux côtés d’Ibrahimovic dans l’hypothèse où Pastore occuperait un rôle de meneur de jeu sur les phases offensives. « El Flaco » pourrait donc effectuer son retour comme titulaire dans le onze de départ, au détriment de Lavezzi et de Lucas, qui n’ont toujours pas donné satisfaction à Blanc. Entre blessure à une cuisse et doute, l’international argentin n’avait plus été aligné comme titulaire depuis le match à Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Autre changement, Rabiot à la place de Verratti. Le jeune Italien n’a pas été retenu dans le groupe en raison d’un coup reçu au genou gauche lors de la réception d’Anderlecht. administrative a pris acte des « formalités appropriées » effectuées par le PSG. Et d’annoncer : « Compte tenu de cette mise en conformité, aucune suite ne sera donnée à cette procédure, désormais clôturée. »


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Sirigu- VDW, Marquinhos, Silva ©, Maxwell- Rabiot, Motta, Matuidi- Pastore- Cavani, Ibrahimovic

L'Equipe


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Nikos B.
posté 09/11/2013 12:56
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Journée du respect au Parc

En liaison avec Sportitude, le Paris Foot Gay et SOS Racisme, le PSG organise ce samedi sa 3e journée du respect à l'occasion de la réception de Nice (17h00). Dix photos de joueurs avec de jeunes footballeurs de toutes origines seront exposées sur les grilles du Parc des Princes. Avant le coup d'envoi, une nuée d'enfants portant des t-shirts "respect" convergera vers le rond central.


Lequipe.fr


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Homer
posté 09/11/2013 13:51
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Le PSG appelle à la mobilisation

Les Parisiens, qui n’ont remporté qu’un de leurs trois derniers matchs, ont besoin de se quitter sur une bonne note avant la trêve internationale.

Attention à l’endormissement. Après un match nul miraculeux à Saint-Etienne (2-2), le PSG a écrasé Lorient (4-0) avant de se prendre les pieds dans le tapis en Ligue des champions face à Anderlecht (1-1). Difficile de discerner l’esquisse d’un fil rouge dans ces résultats en dents de scie.

Reste un constat : le PSG n’a remporté qu’un de ses trois derniers matchs.
Ce n’est ni l’amorce d’une crise ni le signe d’une forme étincelante. Juste un entre-deux dont se contenteraient 99% des équipes du Vieux Continent. Le problème, justement, c’est que le PSG fait partie de cette frange restreinte d’écuries européennes dont on attend monts et merveilles à chaque sortie.

Lucas et Lavezzi sur le banc

Laurent Blanc, l’entraîneur parisien, connaît mieux que quiconque cette équation difficile. Il doit composer avec l’enthousiasme qui guette l’environnement parisien dès la sortie du vestiaire. Dans le même temps, il tente de maîtriser au jour le jour les ressorts intimes d’une équipe qui, aussi impressionnante soit-elle, garde encore un visage humain avec ses faiblesses et ses fragilités. « Avant le match contre Anderlecht, j’avais prévenu tout le monde, a-t-il rappelé. J’avais dit que ce match serait difficile, mais j’ai eu du mal à me faire entendre. Maintenant, le match contre Nice, c’est une autre compétition. Il faut passer à autre chose. » Comme un symbole de cette rupture avec la Ligue des champions, Laurent Blanc a, semble-t-il, tranché dans le vif. Lucas et Lavezzi, décevants mardi, devraient être écartés du onze de départ. Lors de l’ultime entraînement hier, Blanc a testé une équipe dans laquelle figurait Javier Pastore. Un vrai pari? Blessé de longues semaines puis rentré en cours de jeu lors des deux derniers matchs, l’Argentin devrait ainsi être titularisé cet après-midi non pas dans un rôle de numéro 10 mais sur le flanc gauche de l’attaque. Il accompagnerait Ibrahimovic et Cavani. Blessé à un genou selon le club, Marco Verratti laissera, lui, sa place à Adrien Rabiot.

Face à eux, les Parisiens rencontreront une équipe de Nice mal en point mais joueuse. « J’espère que Claude Puel et ses joueurs viendront avec leurs ambitions offensives habituelles, observe Laurent Blanc. Cela donnerait lieu à un match ouvert. »

Comme la promesse d’une orgie de buts pour le PSG? Avant de se disperser pendant la trêve internationale, le combo parisien rêve au moins de faire le ménage en tête du classement de la Ligue 1. Un peu comme on range la maison avant de partir en vacances.


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Les affaires ne s’arrêtent jamais

Après les augmentations salariales accordées cet été à Thiago Silva (un dossier géré par le président Nasser Al-Khelaifi), à Verratti puis à Ibrahimovic, quatre autres joueurs, sous contrat jusqu’en juin 2015, discutent de leur avenir au PSG : Sirigu, Maxwell, Thiago Motta et Alex. Invité à commenter cette actualité, Laurent Blanc, lui-même lié jusqu’en 2015, n’a pas éludé le sujet.

« Les dirigeants me demandent mon avis sur certains dossiers, a-t-il d’abord reconnu. Le club ne peut pas se permettre d’attendre la dernière année de contrat pour renégocier […]. Pour Jérémy Ménez (NDLR : en fin de contrat en juin et libre de s’engager avec le club de son choix à partir de janvier), c’est trop tard! Le joueur est en position de force. Après, rien ne l’empêche de prolonger à Paris. »


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Lucas Veronese, quel baptême !

Pour l’heure, l’histoire est belle. A 22 ans, Lucas Veronese se prépare à disputer le premier match de sa carrière en Ligue 1 au Parc des Princes, face au PSG et à ses stars. Il y a pis comme baptême. Il y a, peut-être, mieux aussi.

L’armada parisienne, guidée par Ibrahimovic, s’est en effet spécialisée dans la destruction des défenses ces derniers temps.
Pour le jeune gardien niçois, troisième dans la hiérarchie derrière Ospina et Hassen, tous deux blessés, ce déplacement dans la capitale s’annonce corsé. Le natif de Cagnes-sur-Mer, prêté la saison dernière à Istres où il était la doublure de Petric, a toutefois affiché une grande sérénité cette semaine.

« On a un challenge tous les deux, glisse Eric Bauthéac. Quand je lui ai demandé combien de buts il comptait prendre, il m’a répondu zéro. Du coup, s’il y parvient, je lui ai promis un très gros restaurant. » (Rires.)

Les conseils de Lionel Letizi

Ça tombe bien, Veronese, non autorisé à s’exprimer avant le match, a de l’appétit. Sérieux, travailleur, tonique et bien élevé, il a laissé un excellent souvenir à tous ceux qui l’ont côtoyé depuis ses premiers plongeons du côté de Juan-les-Pins. « On a rapidement senti chez lui des qualités supérieures à la moyenne », avance Jean Dudillieu, présent pour ses débuts à l’âge de 7 ans. « Tout gamin, il avait une personnalité déjà affirmée, une réelle force mentale et une grande capacité de travail », lâche Stéphane Martino, son coach en benjamins. A Nice, tous ses formateurs s’accordent à dire qu’ils ne possèdent pas les qualités naturelles d’un Hugo Lloris ou d’un Mouez Hassen, promis à la succession d’Ospina. Mais ils louent aussi un état d’esprit exemplaire et une envie féroce de réussir.

« C’était déjà un gros travailleur, un gamin réfractaire à l’échec, lâche Pierre Rolly, son entraîneur spécifique à Mougins. A l’époque, Veronese, âgé de 14 ans, tape dans l’œil des recruteurs de l’AS Monaco mais choisit finalement l’OGC Nice, le club de son cœur. Tête bien faite (il a obtenu un bac STG avec mention), il a pris de l’étoffe depuis, étant notamment convoqué pour la Coupe du monde des moins de 20 ans en 2011. « S’il était là, c’est en raison de ses qualités, confie Francis Smerecki, sélectionneur à l’époque. Pierrick Cros était titulaire, mais il n’était pas loin de lui. Depuis, il a dû encore faire des progrès. » « Il a le niveau pour être aligné », affirme Lionel Letizi.

Passé par le PSG, Letizi, en charge des gardiens à Nice, lui a beaucoup parlé ces derniers jours. « A Paris, face à une telle équipe, il n’a pas grand-chose à perdre. Il doit prendre ce match comme une opportunité de se montrer. Il n’aura pas peur. »


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Thiago Motta, Monsieur Propre



Et si le principal renfort du PSG cette saison était Thiago Motta? Client régulier de l’infirmerie l’année passée, l’Italo-Brésilien de 31 ans est aujourd’hui la pierre angulaire de l’équipe parisienne. Aboyeur en chef à la récupération aux côtés de Blaise Matuidi et de Marco Verratti, il est l’un des artisans du beau jeu retrouvé du PSG.

Ses coéquipiers lui attribuent d’ailleurs une grosse part de responsabilité dans l’harmonie actuelle. « Ce qui a changé par rapport à l’an dernier? Le retour de Thiago Motta », estime ainsi tout simplement le gardien Salvatore Sirigu. « Même lorsque le PSG subit, il ne s’affole jamais, apprécie l’ancien milieu de terrain parisien Edouard Cissé. Sa présence permet à Matuidi de se projeter vers l’avant et à Verratti de faire le show. »

Son agent a rencontré Jean-Claude Blanc

Depuis août, le milieu de terrain semble en avoir fini avec les pépins physiques. Il a déjà disputé 15 matchs, toutes compétitions confondues, presque autant que sur l’ensemble de la saison dernière, plombée par des blessures à répétition (mollet, dos, adducteur…) et de multiples rechutes.

« Sa présence fait du bien, confirme Pierre Ducrocq, ancien milieu de terrain parisien (1994-2001), aujourd’hui consultant sur France Bleu 107.1. La saison dernière, dès qu’il le pouvait, Carlo Ancelotti n’hésitait pas à le lancer. Il simplifie la vie de son équipe. Thiago Motta, c’est la machine à laver du jeu parisien. »

Blaise Matuidi le surnomme d’ailleurs Monsieur Propre. Et pour cause : en Ligue des champions, ce pur produit du centre de formation du FC Barcelone, auteur de 2 buts et de 4 passes décisives en 4 matchs, a un taux de passes réussies de 90%. Un ratio souvent similaire lors de ses rencontres en L 1. « Savoir jouer simple et limiter les déchets, c’est souvent compliqué, analyse l’ex-milieu du PSG (1992-1998), Vincent Guérin. C’est le propre des joueurs haut de gamme. Et lui, c’en est un. Il fait partie de l’épine dorsale du PSG, avec Sirigu, Thiago Silva et Ibrahimovic. »

Problème, l’international italien (15 sélections avec la Squadra Azzurra) ne s’estime pas reconnu à sa juste valeur au PSG. D’un point de vue financier s’entend. Crédité d’un salaire fixe mensuel brut de 330 000 €, très confortable mais très loin des ténors du vestiaire comme Ibrahimovic (1 350 000 €), Cavani et Thiago Silva (environ 800 000), et même Lavezzi (550 000), Thiago Motta a entamé avec le PSG une phase de négociations en vue d’une prolongation de contrat. Son agent Alessandro Canovi a ainsi rencontré Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, mardi dernier. Les parties seraient à ce jour loin d’un accord. « Pour l’instant, le PSG ne propose pas d’augmentation salariale à Thiago Motta, révèle un connaisseur du dossier. Seulement des bonus supplémentaires liés aux résultats du club en Ligue des champions ou en Ligue 1. »

Lié jusqu’en juin 2015 avec Paris, l’ancien Intériste souhaite intimement rester. Mais pas à n’importe quel prix. D’autres géants du football européen (Real Madrid, Chelsea et Juventus Turin) seraient à l’affût.


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Journée du respect. En collaboration avec Sportitude, le Paris Foot Gay et SOS Racisme, le PSG organise cet après-midi une Journée du respect. 180 enfants porteurs du message «Respect» seront présents sur le terrain avant le coup d'envoi.


Le Parisien.fr


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Homer
posté 09/11/2013 20:41
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Le PSG reprend ses habitudes

Quatre jours après son nul face à Anderlecht (1-1), le PSG a réagi face à Nice (3-1), samedi après-midi, sous l'impulsion de Zlatan Ibrahimovic auteur d'un triplé.

Le nul concédé mardi soir face à Anderlecht (1-1) n’aura été qu’une parenthèse que le PSG s’est appliqué à refermer samedi après-midi face à Nice (3-1). Quatre jours après avoir étalé une passivité et une maladresse inhabituelles en Ligue des champions, le club de la capitale a repris son rythme, celui d’une équipe qui enfile les succès comme des perles (six lors des sept dernières journées de L1) et qui assoit match après match son autorité sur le Championnat. Certes, sa prestation a été atténuée par la réduction du score de Pejcinovic (69e). Mais en attendant la prestation de Lille à Guingamp (20h00), et au lendemain de la nouvelle contre-performance de Monaco face à l’Evian-TG (1-1), les joueurs de Laurent Blanc ont porté à cinq points leur avance sur leurs deux principaux concurrents.

Le PSG n’a tremblé qu’une fois : à la 4e minute sur un centre de Brüls que Thiago Silva a dégagé en corner sous la menace de Cvitanich. Sinon ? A l’exception d’une faute de marquage sur le but de Pejcinovic à un moment du match où il procédait essentiellement en contre, le club de la capitale a fait preuve de la maîtrise et de la solidité qu’on lui connaît en Championnat. Seul le positionnement de Zlatan Ibrahimovic, trop souvent signalé hors-jeu, l’a longtemps empêché de concrétiser sa domination. A deux reprises, le PSG s’est vu privé d’un but pour une position illicite du géant suédois. Sur la première, l’ancien Milanais faisait action de jeu lorsque Cavani a trompé Veronese (24e). Sur la deuxième, il était parti un poil trop tôt sur l’ouverture de Pastore (28e). Ibra a été tellement énorme, par ailleurs, qu’il sera toutefois difficile de lui en tenir rigueur.

Ibrahimovic talonne Cavani

A la 38e minute, c’est lui qui s’est arraché sur un centre de Van der Wiel pour devancer la sortie de Veronese et ouvrir le score. Tout proche du 2-0 juste avant la pause (45e+3), il a poursuivi son festival à la reprise. En transformant d’abord un penalty provoqué par Cavani suite à un de ses ballons piqués dont il a le secret (57e). En évitant ensuite au PSG de gamberger d’une tête rageuse (76e), six minutes seulement après la réduction du score de Pejcinovic. Auteur d’un triplé, Ibrahimovic talonne désormais Cavani - avec qui il a essayé de peaufiner son entente une fois le score acquis - au classement des buteurs (huit buts contre neuf). Si Nice, handicapé par la sortie sur blessure de Bodmer (28e), a refait surface en fin de match (82e, 84e), il aurait pu aussi sombrer sans la vigilance de Veronese devant Lucas (86e). Quelle que soit l’issue de Guingamp-Lille, le PSG passera la trêve internationale au chaud.


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Maxwell : «On a bien travaillé»

Maxwell a fait part de sa satisfaction à l'issue de la victoire du PSG face à Nice (3-1), samedi. Après le nul concédé mercredi face à Anderlecht (1-1), «il fallait montrer quelque chose en plus», a souligné le latéral brésilien.

«Maxwell, quel est votre sentiment après cette victoire face à Nice ?

On a fait un bon match. Au début, on n’était pas très concentrés, mais après, on a contrôlé, on s’est créé des occasions,… On sort d’ici très contents.

Etait-ce important de vous remettre à l’endroit après votre nul concédé face à Anderlecht ?

Oui, on avait besoin de gagner. Il fallait montrer quelque chose en plus que ce soit pour le public, le club ou pour nous-mêmes. On a bien travaillé. Ce sont trois points importants.

Trois points qui vous permettent de mettre Monaco à distance…

On se concentre d’abord sur nous-mêmes, mais c’est vrai que c’est un bon avantage. Ça nous donne encore un peu plus de satisfaction.

«Ici, il y a toujours la pression du résultat»

Un tiers du Championnat est passé. Quel bilan faites-vous ?


Jusqu’ici, il est très positif. On a gagné beaucoup de matches, on a montré beaucoup de qualités,… Maintenant, il faut continuer à travailler et ne surtout pas se relâcher. Ici, il y a toujours la pression du résultat. Il faudra être costaud pour la suite.

Un mot sur Ibrahimovic, auteur d’un triplé.

C’est très fort ! C’est un joueur fantastique, très important pour nous. On compte beaucoup sur son sens du but, sa force physique. C’est un joueur spécial. On est content de l’avoir avec nous».


L'Equipe.fr

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Un triplé d'Ibrahimovic permet à Paris de s'envoler

C'est avec le sentiment du devoir accompli que les Parisiens s'envoleront ce week-end pour leurs sélections respectives. Face à Nice (3-1) cet après-midi, le PSG a profité de l'occasion offerte par Monaco – tenu en échec à domicile hier face à Evian (1-1) – pour prendre cinq points d'avance sur le club de la Principauté.

Et une nouvelle fois, Zlatan Ibrahimovic a brillé de mille feux pour offrir à Paris sa neuvième victoire en 13 journées.

Quelques semaines après son quadruplé en Ligue des champions face à Anderlecht (5-0), le géant suédois a signé son premier triplé au Parc des Princes. « C'est un joueur de classe mondiale, avoue le défenseur niçois Kévin Gomis, au marquage sur Ibra durant plus d'une heure suite à la sortie de Bodmer sur blessure. C'est toujours intéressant de se confronter à des joueurs comme ça. Ça permet de se jauger personnellement... »

Mais Gomis aura surtout pu jauger l'état de forme de son adversaire direct, bien placé à la réception d'un centre de Van Der Wiel côté droit (39e) pour reprendre victorieusement le ballon à bout portant et ouvrir le score. Resté au sol sur le coup après un contact avec le jeune gardien niçois, Luca Véronese – qui disputait son premier match en Ligue 1 – Ibra se relève finalement pour continuer son festival. Sur pénalty d'abord (57e), suite à une faute de Véronèse sur Cavani, idéalement lancé par ses propres soins d'un magnifique ballon piqué. De la tête, ensuite cinq minutes après la réduction du score de Pejcinovic suite à un corner mal dégagé par la défense parisienne (70e) : Ibrahimovic s'élève plus haut que tout le monde pour pousser au fond des filets un ballon déposé par Lucas sur sa première action (75e).

«C’est le match que j’attendais, se félicite Laurent Blanc. Même si le début était dans la continuité de ce qu’on avait fait mardi (en Ligue des champions contre Anderlecht 1-1, ndlr), on a ensuite fait preuve de maîtrise technique. La première occasion niçoise nous a réveillés et après il y a eu un beau match avec deux équipes qui se sont livrées malgré des conditions difficiles. Cela a donné un match plaisant avec des buts. Une bonne soirée. Je suis heureux car j’ai la chance d’avoir Ibra et Cavani dans mon équipe». Avec 27 buts en 13 matches, le PSG est en effet de loin la meilleure attaque du championnat, devant Monaco (21) et Saint-Étienne (17), qui reçoit Lyon demain. Avec 33 matchs toutes compétitions confondues sans la moindre défaite et une place de leader assurée durant la trêve, Paris peut donc sereinement laisser partir ses stars avec une attention particulière sur le duel qui opposera Ibrahimovic à Cristiano Ronaldo pour une place au Mondial au Brésil. Pour la petite histoire, le Portugais jouait cet après-midi avec le Real Madrid face à la Real Sociedad (5-1). Et il a inscrit... un triplé. Rendez-vous est pris.


Le Parisien.fr


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giovanni pontano
posté 11/11/2013 14:19
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L'équipe type de la 13e journée de Ligue 1 :

Gorgelin (Lyon, 7) - Aurier (Toulouse, 7), Kjaer (Lille, 8), Vizcarrondo (Nantes, 7), Palmieri (Bastia, 7) - Hamouma (Saint-Etienne, 7), Rabiot (Paris Saint-Germain, 7), Stambouli (Montpellier, 6), Bessat (Nantes, 8) - Djordjevic (Nantes, 7), Ibrahimovic (Paris Saint-Germain, 8).

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Homer
posté 11/11/2013 18:08
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Paris prend ses distances

Football, Ligue1/PSG-Nice,3-1. Grâce à un triplé d’Ibrahimovic, le leader du championnat compte désormais 4 points d’avance sur Lille et 5 points sur Monaco.

La crise de novembre? « Non merci, pas cette année », semblent répondre en chœur les Parisiens. Après un léger fléchissement des résultats ces dernières semaines (deux nuls et une victoire lors des trois derniers matchs), le PSG a repris, hier, sa marche impériale en tête de la Ligue 1. Il a même chassé les fantômes qui escortent traditionnellement son parcours en cette période de l’année.

Observé à intervalles réguliers dans la capitale depuis deux décennies, ce phénomène caractérisé par un enchaînement soudain de défaites s’était manifesté ces deux dernières saisons sous la baguette d’Antoine Kombouaré et de Carlo Ancelotti. Mais ce PSG version 2013-2014 est tellement plus fort que ses devancières que le poison du doute, cette fois, n’a pas eu le temps de s’instiller.

Ce matin, alors que se profile une trêve internationale de deux semaines, le PSG peut savourer l’écart de cinq points creusé sur Monaco, annoncé, peut-être un peu vite, comme son principal rival cette saison dans la lutte pour le titre.

Laurent Blanc ravi

« Nous n’avons pas tué la Ligue 1, défend toutefois Salvatore Sirigu. Le classement peut changer très rapidement et Lille est juste derrière nous. » Hier, le PSG s’est donc défait sans trembler de l’OGC Nice. Une victoire en forme de mise au point après le piteux match nul (1-1) concédé à domicile en début de semaine contre Anderlecht en Ligue des champions.

« C’est le genre de match que j’attendais, résume Laurent Blanc, l’entraîneur parisien. L’équipe a retrouvé une maîtrise technique qui lui a permis de bien gérer la rencontre. La première occasion de but de l’OGC Nice dès l’entame du match a eu le mérite de nous réveiller. » Ensuite, la machinerie parisienne articulée autour de son pivot Thiago Motta (119 ballons disputés, record de la rencontre) s’est doucement mise en action. Et Zlatan Ibrahimovic a fait le reste.

Au rayon des records, le PSG de Laurent Blanc peut désormais viser celui établi par ses aînés de vingt ans : 37 matchs consécutifs sans défaite, toutes compétitions confondues, lors de la saison 1993-1994. Ce matin, les Parisiens s’appuient, eux, sur une série d’invincibilité de 33 rencontres. Jusqu’où iront-ils?

« Je ne leur donne pas de challenges à ce niveau-là, précise Blanc. Plus ça va, plus nos adversaires veulent nous battre. Au bout d’un moment, l’un d’eux y arrivera. » Le prochain sur la liste, justement, n’est autre que le Stade de Reims, la dernière équipe au monde à les avoir fait chuter (1-0), le 2 mars.

PSG 3 - 1 NICE

Mi-temps : 1-0.
Spectateurs : 44000 environ.
Arbitre : M. Delerue.
Buts. PSG : Ibrahimovic (39e, 57e s.p., 75e); Nice : Pejcinovic (70e).
Avertissements. Nice : Veronese (56e).

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Rabiot, Thiago Motta, Matuidi - Cavani (Ménez, 79e), Ibrahimovic, Pastore (Lucas, 75e). Entr. : L. Blanc.
Nice : Veronese - Puel, Bodmer (Gomis, 28e), Pejcinovic, Kolodziejczak - Mendy (Amavi, 59e), Digard (cap.) - Eysseric, Traoré, Brüls (Honorat, 76e) - Cvitanich. Entr. : C. Puel.

LES BUTS

39e : après un une-deux avec Cavani, côté droit, Van der Wiel centre au deuxième poteau pour Ibrahimovic, qui devance Veronese et marque du droit. Un but qui intervient après 25 passes parisiennes. 1-0.

57e : Cavani est fauché dans la surface par Veronese. L’arbitre siffle un penalty qu’Ibrahimovic transforme d’une frappe à ras de terre côté gauche. 2-0.

70e : après un corner mal dégagé, Digard décale Brüls côté droit, dont le centre à ras de terre est repris victorieusement au deuxième poteau par Pejcinovic. 2-1.

75e : Lucas élimine Amavi et centre pour Ibrahimovic qui, aux 6 m, envoie le ballon de la tête dans les cages niçoises. 3-1.

LE FAIT DU MATCH

28e : la sortie de l’ancien Parisien Mathieu Bodmer, touché au genou droit, est un coup dur pour les Niçois qui, jusque-là, avaient réussi à tenir tête au PSG.


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Rabiot ne manque pas d’aisance

Mission accomplie pour Paris. Dans un système alternant entre le 4-3-3 et le 4-4-2 avec Pastore alors en soutien du duo Cavani-Ibrahimovic, les Parisiens ont largement dominé Nice, vite dépassé à tous les niveaux.

6 Sirigu Il a répondu présent les rares fois où il a été sollicité. Trois bons dégagements aux poings et des sorties au sol autoritaires.
Ne peut rien sur le but.

5 Van der Wiel Le latéral droit a su déstabiliser la défense niçoise sur un centre converti par Ibrahimovic (39e). Moins en réussite défensivement où il s’est illustré par quelques ratés inhabituels.

6,5 Alex Il a régné dans les airs. Sobre et efficace. Très mécontent envers ses partenaires après la réduction du score niçoise.

6,5 Thiago Silva Pour sa première titularisation depuis sa blessure contre Monaco le 22 septembre, le capitaine a retrouvé toutes ses sensations.

6 Maxwell Le latéral gauche a été mis en difficulté par le Belge Brüls lors du premier quart d’heure. Ensuite, il a pris sa mesure.

7 Rabiot Milieu droit, il a été convaincant. Des récupérations et de belles séquences où il a pu démontrer son aisance technique.

6,5 Thiago Motta Monsieur Propre a encore une fois bien mis en musique le jeu. Il est élégant et facile. Une ou deux pertes de balle évitables.

5,5 Matuidi Victime d’une longue hémorragie au nez, il a souffert en première période et s’est révélé moins tranchant que d’habitude. Meilleur après la pause.

6 Cavani L’Uruguayen a livré une prestation solide. Très en vue en début de match : une passe pour Ibra (12e) et des dribbles saignants. Suppléé par Ménez (79e).

8,5 Ibrahimovic Un coup de chapeau pour la star du PSG : un but de renard plein de dextérité (39e), un sur penalty (57e) et un autre de la tête (75e). Le Suédois a également délivré des passes millimétrées pour Cavani (57e, 60e). Enorme.

6 Pastore L’Argentin avait des jambes hier et il a pesé sur le jeu. Plusieurs transmissions bien senties et coups de pied arrêtés précis. Remplacé par Lucas (75e).

A Nice, la sortie de Bodmer a coïncidé avec le début des soucis défensifs de l’équipe.

L’arbitre, M. Delerue (5), n’a pas toujours été bien épaulé par ses adjoints pour juger les hors-jeu.


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50

Zlatan Ibrahimovic a marqué hier soir son 50e but sous les couleurs parisiennes. Depuis seize mois et après 63 matchs avec le PSG, le Suédois a inscrit 38 buts en Ligue 1, 10 en Ligue des champions et 2 en Coupe de France.


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Ibrahimovic, tout-puissant

Il est déjà entré dans l’histoire du PSG. Avec son triplé d’hier, Zlatan Ibrahimovic a inscrit son 50e but sous le maillot parisien en 63 apparitions, soit une moyenne de 0,8 but par match. Il intègre ainsi le top10 des meilleurs buteurs du club. « C’est une bonne soirée. On gagne le match et je marque trois buts. Je suis très heureux, résume-t-il. Mais je ne savais pas que c’était mon 50e but. »

Après avoir sauvé les siens d’une défaite mardi soir contre Anderlecht (1-1), l’attaquant suédois s’est mis une nouvelle fois en lumière. Avec 10 frappes à son actif (dont 5 cadrées) sur un total de 15, il a été le principal artisan de la victoire. Avec Paris, c’est aussi la troisième fois qu’il inscrit au moins trois buts dans un match (après ceux marqués à Valenciennes l’an passé, et les 4 à Anderlecht en Ligue des champions).

Et maintenant, le Portugal de Ronaldo !

« Ses 50 buts, ça montre à quel point il est très fort et très costaud, indique Maxwell. Il est toujours présent dans les moments difficiles. On s’appuie beaucoup sur lui. » « C’est un joueur phare de l’équipe, ajoute Thiago Motta. Il a une grande importance à la fois sur le terrain parce qu’il marque beaucoup et qu’il est décisif mais aussi en dehors où il nous sert de guide. Il nous transmet toute sa volonté de gagner. »

Le géant suédois, lui, préfère pointer du doigt la performance collective. « L’équipe est meilleure que l’année dernière, juge-t-il. Notamment parce que nous jouons ensemble. Après ce titre de champion conquis la saison dernière, nous sommes aussi plus en confiance. Le principal changement? C’est surtout ce milieu à trois qui nous permet de mieux jouer. Contre Nice, c’était un match difficile. C’est bien d’avoir tout fait pour le gagner. Cette victoire est d’autant plus importante qu’elle nous permet de rejoindre nos sélections dans de bonnes conditions. »

Avec ce triplé, l’international suédois a préparé de la meilleure des manières le déplacement à Lisbonne vendredi prochain pour son match de barrage pour le Mondial brésilien contre le Portugal. « Je suis dans une bonne période en ce moment, poursuit Ibra. Je me sens bien. » Et ce duel annoncé avec un autre géant du football, Cristiano Ronaldo, s’annonce des plus palpitants. Alors qu’il n’avait trouvé le chemin des filets qu’à deux reprises entre août et septembre, Ibra a marqué treize fois lors des cinq dernières semaines de compétition (série entamée le 2 octobre contre le Benfica Lisbonne).

Dans cet intervalle, personne n’a fait aussi bien en Europe. Sauf... son futur adversaire (15 buts), auteur lui aussi d’un triplé hier soir avec le Real Madrid. « Ce sont deux grandes stars du football. Ça va être un super duel », se réjouit d’ores et déjà Thiago Silva.


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Matuidi, milieu de terrain du PSG: « On est en pleine confiance »

Le sentiment du devoir accompli, Blaise Matuidi va rejoindre les Bleus demain à Clairefontaine. Le milieu de terrain n’est pas mécontent de voir le PSG compter cinq points d’avance sur Monaco.

A-t-on retrouvé le vrai PSG ?

BLAISE MATUIDI. C’est vraiment une belle victoire, on a su mettre plusieurs buts et se créer des occasions.
On continue sur notre bonne dynamique en championnat, on peut dire qu’on est en pleine confiance. On part sereinement dans nos sélections respectives.

L’accident d’Anderlecht (match nul 1-1, mardi, à domicile, en Ligue des champions) est oublié ?

(Il marque un long silence.) Sur Anderlecht, j’ai entendu tout et n’importe quoi. On ne gagnera pas tous nos matchs cette saison. Mais quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre. Même si les gens attendent beaucoup de nous, il ne faut pas être négatif quand on obtient un résultat nul. On est toujours en course pour se qualifier et on est toujours invincibles. C’est positif.

Monaco est désormais à cinq points du PSG…

C’est intéressant d’avoir relégué Monaco à cinq points. C’est un concurrent direct. C’est de bon augure. Mais la saison est longue. C’est bien de montrer que l’on est à notre place au classement. On est en pleine confiance.

Pensez-vous qu’Ibrahimovic a encore marqué des points pour le Ballon d’or ?

Oui, mais il y a aussi Franck Ribéry. Ce sont deux grands joueurs. Franck a gagné beaucoup de titres la saison dernière, c’est ça la différence. Il a fait une grande saison, même si Ibra en a fait une aussi. Mais Franck est allé plus loin en Ligue des champions. Avantage Franck.

Et maintenant, place au barrage avec la France…

Oui, le club on le met entre parenthèses. L’équipe nationale prend le dessus. Une Coupe du monde, c’est un rêve d’enfant. En tous les cas, moi j’en ai rêvé. On va tout faire pour y aller. On va tout donner.


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Echos

Les supporteurs niçois boycottent le Parc. S’il y avait bien quelques fans niçois, il s’agissait de ceux résidant en région parisienne. En effet, les supporteurs de Nice ont boycotté le déplacement à Paris en raison du prix de la place : 35 €. Avant eux cette saison, les Toulousains avaient pris la même décision.


Le PSG cherche un team manageur. Après avoir prospecté à l’étranger dans sa quête d’un team manageur, qui s’occuperait de tout l’aspect logistique de l’équipe, la direction parisienne a récemment proposé le poste à un salarié du siège. Pierre-Octave Arrighi, responsable production et événement du club, a préféré décliner. Les dirigeants poursuivent donc leurs recherches.

Paris porte plainte. A la suite d’une dizaine d’interpellations de supporteurs se revendiquant du PSG en marge de Saint-Etienne - PSG (2-2) le 27 octobre, le PSG a déposé plainte. Les interpellés avaient sur eux des autocollants sur lesquels apparaissaient les têtes décapitées de plusieurs personnalités du football français, dont Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, et Sébastien Bazin, l’ancien propriétaire du PSG.

Verratti trop juste pour l’Allemagne ? Marco Verratti est incertain pour le premier match de l'Italie contre l'Allemagne vendredi prochain. L'international italien a reçu une grosse béquille en haut du genou gauche mardi contre Anderlecht.


Le Parisien 10/11

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Paris en route vers une saison record

Après sa belle victoire contre Nice samedi (3-1), le PSG a pris le large. Ses premiers concurrents, Lille et Monaco, sont désormais relégués à 4 et 5 points. Et le leader du championnat, seule équipe toujours invaincue, ne devrait pas s’arrêter là. S’il continue à ce rythme, le PSG version 2013-2014 pourrait bien entrer dans l’histoire, à la fois de son club mais aussi de la Ligue 1.
Passage en revue des records qui sont à portée de main des Parisiens.

45 131 spectateurs en moyenne : du jamais-vu au Parc. La saison dernière, le Parc des Princes avait déjà enregistré une affluence moyenne record de 43 239 spectateurs. Mais, cette année, le PSG pourrait exploser ce chiffre. Lors de ses 7 matchs à domicile, il a attiré 45131 personnes en moyenne. Mieux qu’à pareil stade lors de la saison référence 2000-2001 (43398 spectateurs).

La barre des 90 points. L’an dernier, le PSG avait été sacré champion avec un total de 83 points, soit à une longueur du record de la Ligue 1 détenu par Lyon en 2005-2006. Or, cette saison, après 13 journées, l’équipe de Laurent Blanc possède 8 points de plus (31) que celle de Carlo Ancelotti (23)! S’il continue sur le même rythme (2,38 points par match), le PSG pourrait même atteindre la barre des 90 points.

L’objectif des 75 buts. Il lui sera difficile de devenir le club français recordman du nombre de buts inscrits sur une saison. Le RC Paris en avait comptabilisé 118 lors de la saison 1959-1960. Mais si le PSG conserve sa moyenne de 2 buts marqués par match en championnat, il finira la saison avec 76 réalisations. Or son meilleur total date de la saison 2011-2012, avec 75 buts. A noter qu’Ibrahimovic, qui vient d’intégrer le top10 des meilleurs buteurs du club, est sur le podium (2e) au ratio matchs joués/buts. Depuis son arrivée, il a inscrit 0,8 but par match, soit presque autant que Carlos Bianchi (0,88).

Devenir la meilleure défense de l’histoire. Pour l’instant, c’est l’OM de la saison 1991-1992 qui détient le record du plus petit nombre de buts encaissés (21). Mais ce chiffre est à la portée du PSG. Cette saison, lors des 13 premières journées de L1, Sirigu a vu trembler ses filets à huit reprises, soit deux de moins que l’année dernière à la même époque. Or, en 2012-2013, le PSG n’a concédé que 23 buts au total !


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Adrien Rabiot : «Je me sens plus fort»

Auteur d'une prestation de très haut niveau samedi contre Nice (3-1) pour sa troisième titularisation de la saison en L1, Adrien Rabiot a débarqué hier à Clairefontaine avec son calme habituel pour honnorer une nouvelle convocation en équipe de France espoirs. « Il progresse en club au côté de grands joueurs mais quand on joue au PSG, on est pas souvent en difficulté, note Willy Sagnol, le sélectionneur des Bleuets.
Là il va se retrouver tout seul et on est tous curieux de voir sa réaction. Mais on est optimiste car son talent est indéniable.» L'intéressé sourit du compliment et affiche sa confiance comme à son habitude. Avec retenue.

Vous attendiez vous à tant jouer et à tant briller lors de ce début de saison avec Paris ?

Adrien Rabiot. Lors de notre entretien avant le début de la saison, Laurent Blanc m'a dit qu'il avait besoin de tout le monde et qu'il comptait sur moi. Je ne savais pas trop si j'allais beaucoup jouer mais il m'a fait confiance et je pense que je le lui rends bien. Honnêtement, je ne m'attendais pas à cela. Je savais de quoi j'étais capable mais encore fallait-il avoir le temps de jeu pour le montrer. Je joue de plus en plus, c'est bien. Et au fur et à mesure des matchs, je me sens plus fort. Cette sélection en espoirs est une belle récompense. Porter le maillot bleu est toujours quelque chose d'exceptionel.

Vous êtes tellement précoce qu'on imagine que vous avez aussi les Bleus en tête. Profitez-vous de votre passage à Clairefontaine pour les observer ?

Non (rires). Ils sont dans leur bulle et nous dans notre monde. Les A et les Espoirs sont deux choses très séparées. Mais c'est vrai que j'en parle avec Blaise (Matuidi) quand je suis en club... On a vu que tout peut aller très vite dans le football. Mais il ne faut pas brûler les étapes. Je suis en Espoirs, c'est déjà très bien.

Comment expliquez-vous votre progression depuis moins d'un an ?

Mon prêt de six mois à Toulouse m'a fait progresser. Plus rapidement que la normale peut-être. J'ai joué 11 ou 12 matchs en tant que titulaire, cela apporte beaucoup. C'est extraordinaire à 18 ans d'évoluer à Paris au milieu de ces grands joueurs. C'est aussi pour cela que j'apprends aussi vite. Et puis, j'ai confiance en mes qualités.

Avez-vous conscience que votre profil de garçon gentil et poli est également un avantage à un moment où le foot français est confronté à des difficulté d'image ?

Je sais que c'est important. On voit que dès qu'il y a une erreur ou un écart de conduite on est propulsé en première page des journaux. C'est important d'avoir une très bonne mage et cela le sera de plus en plus que ce soit en club ou en sélection. C'est plutôt naturel pour moi, je suis comme cela. Mes frères aussi. On a été élevés comme cela.

Que vous apporte la présence d'un joueur comme Thiago Motta ?

Je discute un peu avec lui mais je le regarde surtout. C'est un grand joueur, gaucher comme moi, j'aime beaucoup ce qu'il fait. Il est toujours très calme et posé sur le terrain, j'essaie de m'en inspirer. Quand je suis sur le banc, je regarde toujours les milieux que ce soit Thiago, Marco (Verratti) ou Blaise. J'observe leur pressing, leur façon de récupérer le ballon. Je m'inspire surtout en regardant.

Est-ce que vous pensiez le PSG capable de faire des différences aussi rapidement ?

Aussi vite, peut-être pas. On a déjà 4 points d'avance sur Lille et 5 sur Monaco et on se dit qu'on peut déjà creuser un gros écart à la trêve. En Ligue des Champions, nous sommes déjà qualifiés et on va dire que cela a été plutôt simple.

Quel est le plus gros danger qui plane sur le PSG ?

C'est nous mêmes si on a un peu de relâchement. On l'a vu contre Anderlecht après avoir gagné largement le premier match. Si on ne se relâche pas, on peut aller très loin. Laurent Blanc nous répète avant chaque match que la suffisance est le plus gros danger.


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Ibrahimovic aura même un timbre postal à son effigie

Il est considéré comme un membre officieux de la famille royale suédoise. Comme la Poste suédoise l'avait déjà fait pour le roi Charles XVI Gustave, le quasi-roi Zlatan Ibrahimovic aura désormais son visage imprimé sur des millions de timbres... Les premiers exemplaires seront diffusés au printemps prochain, le 27 mars 2014.

L'attaquant du PSG a réagi dans un communiqué du service postal suédois avec une remarque clairement «zlatanesque» : « C'est un honneur d'avoir été choisi. Je reçois principalement des factures et elles n'ont généralement pas de jolis timbres mais peut-être que ça va changer à présent.»

Ibrahimovic n'est pas le premier sportif à figurer sur les timbres suédois. La Poste suédoise en vend à l'effigie de quatre grands hockeyeurs et du pongiste Jan-Ove Waldner.


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Ibrahimovic en lice pour le plus beau but de l'année

La Fédération internationale de football (Fifa) a dévoilé lundi une présélection pour le prix Puskas (du nom du mythique joueur hongrois des années 1950) du plus beau but de l'année. Il sera décerné le 13 janvier, lors de la cérémonie de remise du Ballon d'Or. Dix réalisations ont été choisies.

Parmi les auteurs figurent l'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic et la Française Louisa Nécib qui porte le maillot de l'Olympique lyonnais.

Les internautes ont jusqu'au 9 décembre pour voter pour l'un de ces dix buts sur les sites de la Fifa et de l'hebdomadaire «France Football». Les trois arrivés en tête seront dévoilés à cette date. Il y aura ensuite un vote final pour les départager. Le vainqueur succédera au Slovaque Miroslav Stoch, primé en 2012.


Le Parisien 11/11

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Matuidi et «l'union sacrée»

A quatre jours du barrage aller face à l’Ukraine, Blaise Matuidi en a appelé à «l’union sacrée» autour de l’équipe de France. «On en a tous besoin, a souligné le milieu de terrain du PSG. Une Coupe du monde, ça n’arrive pas tous les jours, qui plus est au Brésil. C’est un rêve pour tous les gens qui aiment le foot, ça n’arrive qu’une fois dans une carrière. Aujourd’hui, cette opportunité, on là. J’espère qu’on va bien la négocier que tout le peuple français sera derrière nous au retour pour nous aider à nous qualifier.»


L'Equipe.fr


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Kaionedirection
posté 13/11/2013 13:28
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Pas de directeur sportif avant l’été prochain ?

Depuis le départ du directeur sportif parisien le 16 juillet dernier, personne n’a été nommé à sa place. Dans un premier temps, les dirigeants du PSG ont lancé des recherches afin de dénicher l’oiseau rare pour ce poste stratégique. Le portrait-robot alors dressé ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui… de Leonardo! Quelques noms ont été inscrits sur une liste.
Parmi eux, les Portugais Luis Figo et Pedro Pauleta (voir nos éditions du 3 septembre), l’Italien Paolo Maldini ou l’Argentin Jorge Valdano.

Mais, après réflexion, le président Nasser al-Khelaifi a décidé de prendre son temps et de laisser l’équipe dirigeante en l’état jusqu’à la fin de la saison, à moins qu’une bonne opportunité se présente d’ici là. Pour l’heure, les dirigeants répètent à leurs interlocuteurs que l’arrivée d’un directeur sportif n’est pas d’actualité. C’est ce qui a été dit à un intermédiaire, qui leur a proposé, dernièrement, les services d’Enzo Francescoli, l’ancien meneur de jeu de l’Uruguay et de l’OM. Ils ont aussi repoussé la candidature de Pierre Dréossi, l’ancien manageur de Rennes.

Jean-Claude Blanc et Olivier Létang pour l’intérim

La raison invoquée pour ne pas précipiter ce recrutement se veut simple, presque évidente : tout se passe au mieux actuellement pour le PSG et il n’y a donc aucun intérêt à venir perturber un fonctionnement qui permet au club de grandir et à l’équipe d’être invaincue. Ni la perspective du mercato hivernal ni la renégociation de quelques contrats (Thiago Motta, Maxwell) ne changeront la donne. Deux dirigeants remplissent cet intérim depuis la mi-juillet : Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué. Ce dernier, déjà très occupé avec le dossier du futur centre d’entraînement et le nouveau Parc des Princes, milite pour remplacer, à terme, Leonardo. Mais il laisse son président dicter le tempo. Pour les dossiers sensibles et les questions de gros sous, Nasser al-Khelaifi se charge en personne du choix final et d’une partie des discussions.


Le Parisien

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Alain Roche : « Pas d’urgence pour l’instant »

Même s’il n’en a jamais eu le titre officiel, Alain Roche a occupé la fonction de directeur sportif du PSG de février 2004 à juillet 2011 avec une parenthèse de quelques mois lors de la saison 2005-2006. Selon lui, même s’il n’y a pas d’urgence aujourd’hui, le PSG ne pourra pas faire l’économie de ce poste.

Le PSG a-t-il actuellement besoin d’un directeur sportif ?

Oui. Il faut un tampon entre le président ou le directeur général et l’entraîneur. Il y a besoin d’une caution sportive autre que le coach, qui dépend des résultats. Il faut quelqu’un incarnant la politique sportive du club et qui est en adéquation avec les demandes de l’actionnaire ou du président.

Mais tout se passe bien depuis le départ de Leonardo…

C’est vrai qu’aujourd’hui beaucoup de gens pensent que Paris peut faire sans directeur sportif. Je ne vois pas d’urgence pour l’instant, en effet. L’été prochain pour le mercato, ce sera différent. Il faudra prendre des joueurs de renommée internationale et il faudra donc un directeur sportif capable de mener ce recrutement. Si certains joueurs sont au PSG aujourd’hui, c’est grâce à Leonardo. Sans lui, l’argent n’aurait pas suffi. D’autant que Nasser al-Khelaifi n’est pas souvent là et que Jean-Claude Blanc a déjà suffisamment de choses à faire.

Des grands clubs étrangers fonctionnent sans, non ?

Oui certains clubs anglais, comme Manchester United avec Ferguson ou Arsenal avec Wenger, qui sont des manageurs. Mais un directeur sportif c’est important vis-à-vis de l’extérieur, des médias. Il doit avoir un réseau et les bonnes infos sur les rémunérations ou les clauses particulières des contrats des joueurs qu’ils visent.


Le Parisien
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Varino
posté 15/11/2013 07:22
Message #5798


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Le PSG va se pencher sur le cas Ménez

Mercredi, Jérémy Ménez a repris l’entraînement avec ses partenaires du PSG. Tel est désormais le quotidien de l’attaquant non retenu en équipe de France depuis le mois de juin et la tournée des Bleus en Amérique du Sud (il avait dû déclarer forfait en raison de problèmes au dos). Son opération pour une hernie discale en juillet et son statut de remplaçant à Paris l’ont ensuite éloigné un peu plus de la sélection. Provisoirement ? L’ancien Romain l’espère.

Après la victoire face à Lorient (4-0), il confiait avoir « envie d’apporter (son) savoir-faire à l’équipe de France ». Mais pour lui, le temps presse dans l’optique de la Coupe du monde au Brésil. Avec seulement huit matchs dont trois titularisations en L 1 cette saison, il n’est pas vraiment la priorité de Laurent Blanc. Son retour tardif à la compétition, le 17 septembre à l’Olympiakos, l’a certes handicapé face à la concurrence en vigueur à Paris. Et le choix de son entraîneur de lui préférer Pastore, samedi dernier face à Nice, n’a certainement pas contribué à le réconforter. Ces derniers mois, le joueur recruté à l’été 2011 pour 8 M€ ne reçoit pas beaucoup de signaux positifs de son club. Quand une majorité de ses partenaires arrivés à Paris en même temps, voire en 2012, ont signé ou sont en passe de parapher des prolongations de contrat, il n’a toujours reçu aucune proposition.

L’hypothèse d'un depart cet hiver

Selon nos informations, un rendez-vous doit toutefois se tenir prochainement entre Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club, et Jean-Pierre Bernès, l’agent du joueur. Mais la petite phrase de Laurent Blanc, la veille du match contre Nice, n’a pas fait souffler un vent d’espoir sur l’avenir de Ménez au PSG. Interrogé sur la possibilité de prolonger le contrat de l’international français, qui s’achève en juin 2014, le coach s’est laissé aller à cette remarque. « C’est trop tard pour lui. Maintenant le joueur est en position de force. Rien ne l’empêche de continuer avec Paris. Mais ça me semble difficile. »

Sa connaissance du dossier ne peut être remise en cause. Les deux hommes possèdent en effet le même agent. En privé, Ménez répète d’ailleurs à l’envi à ses interlocuteurs que l’attentisme de son club lui offre la possibilité de s’engager où il le souhaite en janvier. Avec une prime à la clé, se doit-on d’ajouter. « A partir du moment où Jérémy n’a pas de temps de jeu, il faudra envisager une autre solution. Il a envie de rester. On va écouter la proposition du PSG, mais on ne s’interdit rien », ajoute-t-on dans l’entourage du joueur. Et si Ménez ne veut pas faire une croix sur le Mondial, un transfert au mercato d’hiver semble le plus approprié. Dans ce cas, il devra obtenir le feu vert du PSG qui demandera certainement une indemnisation pour les six derniers mois de contrat. La Juventus est fortement intéressée, d’ailleurs son entraîneur, Antonio Conte, avait contacté directement le Français en 2011 puis en 2012. Un point de chute plus envisageable que Monaco. On voit mal le leader de la Ligue 1 renforcer un concurrent en cours de saison. A moins que Ménez ne soit prêt à patienter jusqu’à juillet 2014.

Le Parisien


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Varino
posté 22/11/2013 07:42
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Première audition du PSG dans une semaine

HIER, À L’AMBASSADE d’Indonésie à Paris, le PSG a officialisé le lancement d’une version indonésienne de son site Internet, déjà traduit en anglais, arabe, japonais, chinois et portugais. Le leader de la L 1 prévoit aussi une tournée estivale en Asie d’ici trois ans. Jean-Claude Banc est revenu sur la stratégie économique du club qatarien, dont le budget a été porté à 430 M€ cette saison. « L’Indonésie était un des pays cibles importants pour nous, a expliqué le directeur général délégué. Comme Manchester, Barcelone…, le PSG a la capacité à être une marque globale de football. Nos partenaires, comme Citröen, qui souhaite se développer sur ce marché, nous ont choisi pour cette capacité.»

Mais l’objectif pour le PSG est aussi de conclure de nouveaux contrats locaux pour augmenter ses ressources sur des marchés porteurs. «Depuis deux ans, nous avons réduit nos partenaires visibles sur le terrain d’une quarantaine à quinze. Nous avons aujourd’hui des prix comparables à ce que peut demander le Real, Manchester… Mais nous avons d’autres partenaires, qui ne sont pas visibles et vont utiliser la marque PSG et les droits collectifs des joueurs localement, comme Microsoft, par exemple, en Europe et aux États-Unis. Ces nouveaux partenaires locaux à l’étranger vont aussi faire progresser nos revenus pour répondre à nos dépenses et au fair-play financier.»

Vendredi prochain, le PSG passera son premier examen de contrôle devant l’UEFA. Selon certains, son contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA), qui lui rapporterait au moins 150 M€ par an, pourrait contourner les nouvelles règles du fair-play financier édictées par l’instance européenne, qui imposent désormais aux clubs de ne pas dépenser plus que les revenus qu’ils génèrent.

L'Equipe


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Homer
posté 23/11/2013 22:37
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Tribune : Viré du stade



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A Reims, Paris a retenu la leçon

Alors que sa dernière défaite remonte de son déplacement à Reims en mars dernier, le PSG est cette fois revenu ce samedi avec une victoire facile (3-0) qui lui permet de conforter sa place de leader.

Dernière équipe à avoir fait plier le Paris-SG (avant la fin du temps réglementaire), Reims ne sera toutefois pas la première à briser la série d’invincibilité du club de la capitale, qui court depuis à 34 rencontres toutes compétitions confondues. Alors qu’il s’était incliné le 2 mars dernier au Stade Auguste Delaune (0-1) et avait montré ce jour-là très peu d’entrain, le PSG n’a cette fois pas fait le déplacement en Champagne pour rien (3-0). A quatre jours de la réception de l’Olympiakos en Ligue des champions, l’équipe de Laurent Blanc, même remaniée, a conforté son rang de leader de la L1. Elle est assurée de conserver sa place sur le trône puisqu’avant les matches de Lille et Monaco dimanche, elle compte un matelas confortable de sept points d’avance sur le LOSC et huit sur l’ASM.

Paris n'a pas besoin d'en faire des caisses pour s'emparer du magot.

Au coeur d’une première période plutôt bien maîtrisée techniquement, Lucas a trouvé la lumière en convertissant un joli mouvement collectif initié par Sirigu. Et c’est sur un bijou de passe du classieux Ibra que le Brésilien a signé son troisième but de la saison en Championnat d’un tir imparable à l’entrée de la surface (25e). Malgré une domination évidente, ce but fut toutefois l’un des rares éclairs parisiens, c’est là tout le paradoxe. Ce Paris n’a pas besoin d’en faire des caisses pour s’emparer du magot. Car même en laissant Matuidi, Cavani et Lavezzi sur le banc, le PSG sait être efficace. Et avec très peu d’occasions. Juste avant l’heure de jeu, le discret Jérémy Ménez a enfoncé le clou et inscrit son deuxième but de la saison suite à un bon service de Verratti (59e). Et il fallait bien que cette belle histoire se termine par un but de Zlatan, après sa vexation de mardi contre le Portugal (2-3). Le Suédois s’est quelque peu vengé en inscrivant le troisième but, suite à une mauvaise relance d'Agassa (90e).

Krychowiak a manqué un penalty

Tactiquement bien dans le coup en mars dernier, l’équipe rémoise s’est cette fois cassée les dents sur un bloc parisien parfaitement bien organisé, à l’image de sa défense, pilotée par Thiago Silva et Sirigu. Le portier italien n’a pas eu souvent l’occasion de se réchauffer dans la cathédrale glacée d'Auguste-Delaune, mais quand il a eu besoin d’intervenir, il l’a fait avec brio. L’ancien portier de Palerme a sorti deux belles claquettes sur des tentatives de Tacalfred (42e) et Albaek (64e) et montré une belle détente devant Mandi (7e) et Fofana (74e). Et il a même eu un peu de chance sur le penalty accordé aux Rémois pour une faute de Verratti sur Ayité, Krychowiak envoyant le ballon dans les tribunes (67e). Il n’y avait rien à faire face à cette machine qu’est devenu Paris.


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Blanc : «Les joueurs ont su se remobiliser»

Alors que son équipe a dominé Reims (3-0), ce samedi, Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG a souligné l'importance de la motivation de ses joueurs, qu'il a senti très concernés.

« Laurent Blanc, comment votre équipe a abordé cette rencontre ?

Déjà, il faut savoir qu’il n’y a quasiment pas eu de préparation. Car on a même récupéré des joueurs vendredi… Heureusement, les joueurs ont su se remobiliser pour répondre présent car on savait à quoi s’attendre. Ils ont plutôt maîtrisé leur sujet. Et, contrairement à ce que vous croyez, il n’y avait pas d’esprit de revanche.

«Mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur.»


Quelle analyse faites-vous cette nouvelle victoire ?

Les joueurs devaient avoir la tête au Championnat de France après avoir, pour beaucoup, joué des matches aux quatre coins du monde. Le premier quart d’heure a été compliqué. L’entame a été favorable aux Rémois mais ils n’ont pas pour autant été très dangereux. Après, on a su se créer des occasions et prendre l’avantage, ce qui était important. On a pu faire courir cette équipe de Reims, qui est très généreuse.

Comment expliquez-vous cette domination ?

Il y a des équipes qui essaient d’étudier le jeu du PSG et de vous contrecarrer. Reims avait prévu certaines choses, mais nous avons su garder et imposer notre philosophie de jeu. Contrairement à ce que je pensais, le terrain était bon et cela nous a permis de bien jouer au foot, c’est important. Et puis mes joueurs sont des compétiteurs nés. Derrière un grand joueur il y a un grand compétiteur. Ils arrivent même à s’améliorer, c’est une très bonne chose.

Pensez-vous avoir envoyé un message fort à vos concurrents, qui se sont, eux, cassés les dents contre Reims ?


Nous sommes venus ici avec de l’ambition dans le jeu et on a obtenu une victoire logique. On n’a toutefois pas de signes à envoyer, mais on est là. Certains nous regardent en espérant qu’on chute, ce qui va finir par arriver un jour. Mais nous faisons en sorte que cette série (34 matches sans défaite) continue le plus longtemps possible. C’est une période qu’il faut apprécier en tant qu’entraîneur.

«Zlatan râle, il est mobilisé et motivé.»

Qu’avez-vous pensé de la prestation d’Ibra ?


Vous avez supposé qu’il ne serait pas bien suite à sa non-qualification pour la Coupe du monde. Il doit l’être vraiment au fond de lui-même, mais comme c’est un compétiteur né, quand il retrouve la compétition, il est là. Il râle, il est mobilisé et motivé. C’est un élément important dans notre effectif.

Comment avez-vous trouvé les joueurs comme Jallet, Digne, Ménez et Rabiot, titulaires alors qu’ils ont habituellement peu de temps de jeu ?

Je n’aime pas parler des cas individuels. Ce que je peux dire, c’est que la concurrence est là. Je leur ai dit qu’on avait neuf matches d’ici le 23 décembre, soit un tous les trois jours. Il y aura de la place pour tout le monde. Après, ceux qui jouent moins savent qu’ils doivent être bons dès qu’ils sont sur le terrain. L’émulation est une bonne chose, la concurrence saine. Faut que ça reste comme ça.»


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Fournier : «Pas à la hauteur»

Impressionné par Paris, l'entraîneur de Reims Hubert Fournier a regretté que son équipe n'ait pas su faire déjouer son adversaire (0-3), samedi à Auguste-Delaune, comme il avait su si bien le faire contre Lille et Monaco.

Hubert Fournier n’a pas eu besoin qu’on lui pose la première question. A peine assis sur son confortable siège baquet rouge et blanc, le coach de Reims a dégainé aussi sec. Il n’a eu aucun mal à improviser suite à cette défaite (0-3) contre un PSG sûr de lui. «Nous sommes tombés sur plus fort que nous, c’est une lapalissade... Nous n’avons pas fait un mauvais match mais un petit. Il nous a manqué des ressources pour nous sublimer, on n’a jamais été capable d’élever notre niveau de jeu.» Le coach rémois trouve quand même le score «lourd» et «dur à encaisser». Les regrets sont bien présents : «Je suis déçu de notre prestation, a-t-il ajouté. On savait que ça allait être compliqué, mais on a mal abordé ce match-là. On avait a coeur de montrer autre chose.» L’entraîneur du Stade de Reims n’a pas fuit ses responsabilités. «Je m’associe à la défaite, c’est moi qui fais l’équipe. Je suis le premier responsable.»

«Paris, notre Barça à nous»

Tombeur de Lille en L1 (2-1) et de Monaco (1-0) en Coupe de la Ligue, Reims pensait encore croquer du gros. Sauf que Paris est encore supérieur. «On n'a pas été à la hauteur des matches qu’on a pu faire contre Lille et Monaco, a reconnu Fournier. Et cette équipe est au-dessus dans cette Ligue 1, il n’ y a qu’à regarder le banc de touche...» Le PSG de Blanc est surtout moins friable que celui d’Ancelotti. La suffisance a disparu des radars. «Ils ont fait des progrès dans la maîtrise collective et l’approche du match, a noté le technicien. On a senti des joueurs impliqués. Ce n’était pas le cas des Parisiens venus le 2 mars.»

Impressionné, Fournier n’arrête pas là ses louanges. «Ils sont en grande confiance et sur une série incroyable. Cela les place dans un confort qui leur permet de développer un jeu d’une grande qualité. Quel plaisir de voir ces joueurs avec une si grande technique dans leur prise de balle. Ça contraste avec nous, qui avons eu énormément de déchet. On est admiratif de la qualité de ses joueurs-là, c’est un peu notre Barça à nous. Ils nous ont tourné en bourrique.»


L'Equipe.fr


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