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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Varino
posté 11/10/2013 06:41
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Delanoë donne son feu vert pour agrandir le Parc

La victoire face à l’Olympiakos (4-1) en Ligue des champions, le 17 septembre, s’est accompagnée d’une autre bonne nouvelle pour le PSG. Au lendemain de ce succès, le président Nasser al-Khelaifi a reçu une lettre signée de la main de Bertrand Delanoë. Dans ce courrier, le maire de Paris donne son accord pour l’augmentation de la capacité d’accueil du Parc des Princes après l’Euro 2016. Pour mémoire, la Ville, propriétaire de l’enceinte, avait déjà évoqué la possibilité d’une extension du nombre de places dans un communiqué commun avec le club en juin 2012. Mais les deux parties faisaient alors état de « réflexions communes ».

Rassurer les propriétaires qatariens du PSG

Cette fois-ci, l’édile parisien exprime formellement son soutien à un agrandissement. Certes, ce document n’a aucune valeur juridique et le successeur de Bertrand Delanoë, après les élections municipales de mars 2014, ne saurait être tenu de respecter cet engagement. Mais ce courrier donne une idée de la ligne commune que partagent aujourd’hui le PSG et l’exécutif parisien et qui pourrait perdurer même en cas de changement de majorité.

D’autant que, dans sa missive, le maire actuel ne mentionne pas de chiffres précis. On sait toutefois que le souhait des dirigeants du PSG est de faire passer la jauge du stade de 45 000 à 60 000 places, à l’image des enceintes modernes comme l’Emirates Stadium d’Arsenal (60 361 sièges). Ce courrier est aussi et surtout un signal envoyé à Doha et une façon de rassurer les propriétaires qatariens du club. Depuis leur arrivée, en juin 2011, ces derniers ont souvent soufflé le chaud et le froid à propos du stade de la porte de Saint-Cloud. En prenant toujours soin de préciser que le Parc restait « la maison du PSG », Nasser al-Khelaifi a d’abord rêvé d’édifier un stade flambant neuf en lieu et place de l’enceinte actuelle. Un chantier qui aurait coûté entre 350 et 400 M€ (hors frais de démolition).

« Notre volonté est de rester ici. La première option est de détruire, puis reconstruire le Parc sur le même site pour en faire une enceinte de 60 000 places. C’est un projet très ambitieux », nous avait expliqué le président du PSG le 23 mai 2012. Mais, devant l’opposition des élus de la Ville de Paris, les Qatariens ont dû se résoudre à privilégier une rénovation assortie d’une augmentation de la capacité d’accueil, dont les travaux devraient débuter après l’Euro 2016. Colony Capital, l’ancien propriétaire du club, avait ainsi mené plusieurs études, conseillé par le cabinet d’architectes Valode & Pistre, avant d’aboutir à un projet de rénovation de 55 000 places. « Mais c’était déjà très cher, des dizaines de millions d’euros, confie-t-on chez le fonds d’investissement. S’approcher des 60 000 sièges, c’est possible mais encore plus coûteux et ça nécessiterait un abaissement de la pelouse et une destruction des gradins actuels, au moins du premier anneau. » Pas de quoi refroidir les propriétaires qatariens du PSG.



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« 60 000 places ? C’est très compliqué »

ROGER TAILLIBERT. Architecte du Parc des Princes, construit entre 1969 et 1972, Roger Taillibert sait exactement les travaux d’extension que l’on peut mener dans son stade. Il discute actuellement avec Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, du futur de l’enceinte parisienne après l’Euro 2016.

Un Parc des Princes de 60 000 places après l’Euro 2016, est-ce possible ?
C’est très compliqué. Il y a beaucoup de contraintes : la proximité de Boulogne-Billancourt, les riverains qui ne manqueront pas de faire des recours comme ils l’ont fait pour le nouveau Jean-Bouin, avec le risque que cela traîne des années, voire même que ça arrête le projet. Il n’y a pas de parkings et pas moyen d’en faire plus. Enfin, le quartier est un lieu de vie, avec ses commerces et ses bistrots. Il ne faut pas les détruire.

Selon vous, jusqu’à quelle capacité le Parc des Princes peut-il être porté ?
55 000 places, ça me semble bien. Il y a de très beaux stades avec une telle capacité. Il doit y avoir des salons et tout le confort nécessaire pour les VIP mais aussi le caractère populaire du stade avec des lieux de vie pour les spectateurs. On n’est pas à l’Opéra.

Quelles pistes explorez-vous avec Jean-Claude Blanc ?
On regarde ce que l’on peut faire. Il y a pas mal de choses intéressantes à étudier dans le cadre de la rénovation du Parc après l’Euro 2016. Et il ne serait pas nécessaire de casser les tribunes actuelles pour agrandir.



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Un projet de longue haleine

L'ete dernier, le Parc des Princes était déjà en chantier. Il ne s’agissait pas d’augmenter la capacité du stade mais d’améliorer sa qualité d’accueil pour respecter le cahier des charges de l’Euro 2016. Les travaux d’agrandissement ne débuteront donc pas avant la fin de l’année 2016. La conception et la réalisation de ce projet s’annoncent longues et semées d’embûches.
Le PSG procède par étapes.
Au printemps 2013, il a racheté, à Colony Capital, la société qui gérait l’enceinte. Les dirigeants du club sont actuellement en négociations avec la Ville de Paris pour obtenir, à partir de juin 2014, une convention d’occupation et d’exploitation du stade pour plusieurs décennies. Une fois, cet accord trouvé, le club va, avec un cabinet d’architectes, affiner le projet d’agrandissement. Des discussions sont déjà engagées avec le père de l’enceinte de la porte de Saint-Cloud, Roger Taillibert, mais rien n’assure qu’il va être choisi.
Une fois la question des architectes réglée, le PSG devra finaliser les plans avant de déposer un permis de construire. Il faudra ensuite observer un délai légal de deux fois trois mois afin que d’éventuels recours juridiques puissent être déposés. Ces recours, probables dans ce genre de projet urbain, pourraient retarder de plusieurs mois le début des travaux.
En revanche, comme le plan local d’urbanisme ne devrait pas être modifié, ce dossier n’aura pas besoin de passer devant le Conseil de Paris. Une fois ces obstacles avalés, le PSG pourra lancer ce vaste chantier. Dans une perspective extrêmement optimiste, le nouveau Parc pourrait ouvrir ses portes en 2018.

Le Parisien


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Varino
posté 13/10/2013 11:54
Message #5742


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Jean-Claude Blanc, l’autre homme fort du PSG

Portrait du directeur général du club qui travaille en étroite relation avec le président Al-Khelaifi


De Killy à Cavani, il a passé sa vie à côtoyer des champions. Ce n’est donc pas un hasard si, à 50 ans, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, a fait du business sportif son pré carré au point de figurer parmi les meilleurs à son poste en France. « Dans le management sportif, c’est le top, résume son ami et ancien patron à la Fédération française de tennis (FFT), Christian Bîmes. C’est un garçon qui a une vision et qui tire sa force de ses différentes expériences. Il a connu les JO d’hiver, le Tour de France, le Dakar, la FFT et les grands clubs de foot. Il ne lui manque plus que les JO d’été. D’ailleurs Bertrand Delanoë le voulait comme directeur général si Paris avait obtenu les Jeux de 2012. » On le sait, la France a échoué en 2005 et, un an plus tard, Blanc quittait l’Hexagone pour la Juventus Turin en Italie. Là-bas, ce fils d’un dentiste et d’une mère au foyer avait gagné le surnom de Dottore car il était chargé de remettre sur pied une Vecchia Signora (« Vieille Dame ») malade de ses excès. Son ordonnance, qui associe éthique et bénéfices, a fonctionné et la Juve y a gagné un nouveau stade.

Depuis deux ans, c’est au chevet du PSG que s’est installé le diplômé de Harvard (une université américaine). Et si ce Blanc là n’a pas le titre de président, c’est tout comme. « Ce n’est pas un DG comme les autres, témoigne un salarié. Il occupe une fonction de président avec un représentant de l’actionnaire (NDLR: Nasser al-Khelaifi) qui joue le rôle de président. Mais c’est Blanc qui initie les projets. » Ces projets ? La rénovation du Parc des Princes, la construction du nouveau centre d’entraînement et surtout l’obligation de booster la partie commerciale du club (sponsoring, billetterie, hospitalités) pour accroître les recettes du club et souscrire au fair-play financier de l’UEFA.

Jean-Claude Blanc excelle dans cet exercice où il applique la méthode des deux K: Jean-Claude Killy et Alain Krzentowski, ses deux mentors. « A eux trois, ils formaient le noyau dur du comité d’organisation des Jeux d’Albertville en 1992. Depuis, ils l’accompagnent et ils se parlent souvent au téléphone, explique un ex-collaborateur. Killy lui a appris la fermeté et la séduction alors que Krzentowski l’a initié à l’art de la négociation. » Pour Christophe Bouchet, ancien président de l’OM, puis directeur général de Sportfive (société spécialisée dans la gestion des droits marketing et audiovisuels sportifs), ce mélange de courtoisie et de fermeté, c’est la patte Blanc : « Il ne faut pas se fier à son côté poli, il est ambitieux. Il trace sa route, il avance et il sait où sont ses priorités. C’est la marque des bons manageurs. »

Dans les couloirs du Parc, ce père de deux enfants (Eléa, 12 ans, et Hugo, 8 ans) diffuse cette image d’un patron qui a relevé le niveau d’exigence au sein du PSG. Un responsable soucieux du moindre détail « qui délègue, mais qui veut tout savoir » . Et surtout qui endosse ses responsabilités. « Le soir des débordements au Trocadéro à Paris pour la célébration du titre de champion de France, le président Nasser al-Khelaifi a piqué une grosse colère et a cherché des coupables, raconte un témoin de la scène. Jean-Claude a assumé: S’il y a un responsable, c’est moi, a-t-il lancé. »
Pas le genre à se défausser ou à ruer dans les brancards. Le Savoyard est décrit comme peu expansif, limite zen — « le Björn Borg du management » selon un collaborateur. Mais il peut aussi être extrêmement dur. « J’ai le souvenir de quelqu’un qui disait les choses, mais qui était totalement étranger aux enjeux de la presse, raconte Jérôme Bureau directeur des rédactions de « l’Equipe » à l’époque où Blanc oeuvrait au sein d’Amaury Sport Organisation (NDLR : détenu par le propriétaire du « Parisien » - « Aujourd’hui en France » et de « l’Equipe »). Les journalistes et les nécessités éditoriales ne sont pas dans sa culture. On s’engueulait souvent notamment par rapport au dopage sur le Tour de France, mais il n’a jamais réussi à me faire changer d’avis. Pourtant je l’ai vu dans des négociations, c’est un vendeur incroyable qui n’a qu’un thermomètre : l’argent. » Et dans ce domaine, Jean-Claude Blanc sait faire monter les enchères.

Le Parisien


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Homer
posté 14/10/2013 10:28
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Au PSG, on apprend aussi à parler le français

Six mois après son arrivée, Sirigu donnait déjà des interviews dans notre langue : « J’ai commencé à apprendre avec ma copine. Pour la séduire, j’ai dû parler français », raconte le gardien italien. Le capitaine Thiago Silva ne prend des cours de français que depuis cette saison : « C’est une langue difficile pour nous, Brésiliens », explique-t-il.

Ils se mettent enfin à parler le français. A l’image de Zlatan Ibrahimovic, qui a prononcé quelques phrases avant le clasico, tous les étrangers du PSG ou presque commencent à s’exprimer dans la langue de Molière. « C’est une question de respect pour le club, expliquait le Brésilien Maxwell… en VF avant OM - PSG. Il faut parler français. Ce n’est pas toujours facile parce que nous sommes nombreux à parler italien, portugais. Mais nous faisons ce qu’il faut pour apprendre. » Salvatore Sirigu a été l’un des tout premiers à se lancer. Six mois après son arrivée à l’été 2010, l’Italien donnait déjà des interviews dans notre langue. Sa raison? « J’ai commencé à apprendre avec ma copine. Pour la séduire, j’ai dû parler français », a récemment expliqué le gardien de but parisien dans l’émission « Paris, le club ».

Maxwell, Alex, Pastore, Van der Wiel ou encore Lucas ont aussi pris des cours dès la saison dernière. Avec plus ou moins de réussite. « Je comprends votre langue de mieux en mieux, précisait ainsi Pastore en juin dernier. Si je ne donne pas encore d’interview en français, c’est juste parce que j’ai un petit peu de honte à l’idée de mal m’exprimer. » Thiago Motta ou encore Verratti (qui n’a pas encore pris de cours) comprennent l’essentiel mais ont encore du mal à se lancer. Ezequiel Lavezzi aussi. La semaine dernière, il nous confiait que c’était encore « un peu difficile » de répondre à notre interview en français. Quant à Van der Wiel, comme sur le terrain, il poursuit sa progression au point d’envoyer ses premiers textos en français.

Ibrahimovic et Thiago Silva, eux, n’ont débuté les cours que cette saison. Le Suédois a déjà osé s’exprimer. Le Brésilien espère le faire très prochainement. « Au début, la barrière de la langue me bloquait, racontait-il au Figaro mi-septembre. On fait semblant de rire aux blagues sans les comprendre vraiment, et on passe pour quelqu’un de faux! Les choses se passent bien depuis que je comprends mieux le français. C’est important pour moi en tant que capitaine. C’est une langue difficile, surtout pour nous, Brésiliens. Je commence les cours de français. Je pourrais peut-être bientôt donner une interview dans votre langue! »

Les nouvelles règles imposées par Laurent Blanc à son arrivée devraient pousser les étrangers à maîtriser rapidement notre langue. La saison dernière, Carlo Ancelotti tentait certes de s’exprimer en VF, mais lorsqu’il était énervé, il laissait échapper quelques phrases en italien que Camara traduisait. Or, cette saison, Blanc ne s’adresse qu’en français à son vestiaire, composé pourtant de sept nationalités différentes (suédoise, brésilienne, italienne, néerlandaise, argentine, uruguayenne et française).

Un contexte qui devrait certainement pousser les nouvelles recrues, Marquinhos et Cavani, à manier rapidement le français. « Pour moi, c’est quelque chose de personnel, ça va me servir pour ma vie et mon épanouissement personnel, expliquait ainsi l’ancien joueur de Naples à son arrivée à Paris. Je vais beaucoup m’investir, mais il faudra me laisser au moins trois mois. »

Le Parisien.fr

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Marquinhos : «Waouh, c'est merveilleux»

Le défenseur brésilien du PSG Marquinhos s'est découvert des qualités de buteur en arrivant dans la capitale française. Il a déjà marqué trois fois en seulement six rencontres... «Je ne savais pas comment célébrer ça», nous a-t-il confié.

Profitant de la blessure (ischio-jambiers) de son modèle et coéquipier Thiago Silva, le Parisien Marquinhos a enchaîné six matches et marqué ses trois premiers buts chez les pros. «Je ne savais pas que je pouvais marquer des buts ! (Il rigole.) Chez les jeunes, j’ai inscrit quelques buts mais depuis que je suis pro, que ce soit au Corinthians (2011-2012) ou à Rome, je n’avais jamais marqué. Avec le PSG, c’est magique, ce qui s’est passé. Dès mon premier match, alors que je n’avais pas joué depuis quatre mois, j’ai marqué mon premier but (au Pirée). C’est un moment que je vais garder dans ma mémoire pour toujours, nous a-t-il confié. La sensation ? Waouh, c'est merveilleux. C’était tellement nouveau pour moi que je ne savais pas comment célébrer ça. J’étais un peu paumé.»

Se sentant déjà à l'aise au PSG, grâce à la colonie brésilienne et à la patience du staff suite au virus qu'il a contracté en début de saison, le joueur de 19 ans espère désormais disputer le Mondial 2014 au Brésil : «C’est mon rêve de jouer ce Mondial. Je vais lutter, me battre à chaque match, essayer d’attirer l’attention du chef (Luiz Felipe Scolari) et de lui mettre “la puce derrière l’oreille“ , comme on dit chez nous…»


L'Equipe.fr


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J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
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Varino
posté 15/10/2013 06:42
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Ibra incertain face à Bastia

Zlatan Ibrahimovic sera-t-il opérationnel pour la réception de Bastia samedi à 17 heures ? L’attaquant parisien a passé des examens dimanche en Suède pour établir un diagnostic précis après un problème au genou. Il s’agit « d’une hémorragie interne sur la partie inférieure de la cuisse. Celle-ci a conduit à un gonflement de l’articulation du genou, qui semble complètement saine, a communiqué la star du PSG sur les réseaux sociaux. Maintenant, il s’agit de réduire le gonflement avant de reprendre l’entraînement normalement ». Le natif de Malmö, suspendu pour la rencontre de la Suède ce soir, a maintenant quatre jours pour se remettre sur pied.



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Matuidi, l’affaire qui empoisonne le PSG

Blaise Matuidi se retrouve depuis des mois au coeur d’une guerre d’agents. D’un côté, Jean-Pierre Bernès, figure dominante de la profession en France, son agent depuis son transfert de Saint-Etienne au PSG en juillet 2011. De l’autre, Mino Raiola, l’agent d’Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel, un poids lourd de la planète football.

L’histoire commence l’hiver dernier quand le PSG pose les jalons pour prolonger le contrat de Matuidi, révélation de la saison. A la clé, une forte augmentation salariale et une coquette commission pour l’agent qui s’occupera de ce dossier. C’est dans ce contexte brûlant que Blaise Matuidi résilie mi-mars le contrat qui l’unit à Jean-Pierre Bernès jusqu’au 30 juin 2013. Techniquement, il en a le droit. Encore faut-il motiver précisément les fautes graves qu’il lui reproche. Un mois plus tard, furieux de constater que Leonardo, l’ex-directeur sportif du PSG, ne veut plus traiter avec lui, Bernès contre-attaque. Il assigne devant la justice Matuidi et Raiola. Le premier pour rupture abusive. Le second pour complicité de rupture abusive.

A titre de dédommagement, Bernès réclame 5 M€ à Matuidi et 3,5 M€ à Raiola qu’il suspecte d’avoir « retourné » son joueur au point de le pousser à écrire une lettre de résiliation. Une conviction qu’il doit maintenant étayer de preuves.

Le joueur a-t-il prolongé son contrat ?

Hier, une audience de procédure, préalable au traitement du fond de l’affaire d’ici quelques mois, devait avoir lieu au tribunal de grande instance de Paris. Elle a été renvoyée au 4 novembre à la demande des conseils de Bernès. Le noeud de l’affaire consistera à prouver que Raiola a non seulement mis la main sur la poule aux oeufs d’or de manière indue, mais qu’il en a aussi tiré un profit personnel en encaissant une commission. Ce qui revient à répondre à la question la plus importante de ce dossier : Blaise Matuidi a-t-il, oui ou non, prolongé son contrat avec le PSG ? Les rumeurs vont bon train (prolongation jusqu’en 2018 avec multiplication du salaire par trois), mais, à ce jour, aucun dirigeant n’a souhaité s’exprimer sur le sujet. Trop sensible.

« Comment peut-on imaginer que le PSG n’ait pas prolongé l’un de ses joueurs majeurs à un an de la fin de son contrat ? Impossible », tranche un connaisseur du dossier. Pour le PSG, l’affaire Matuidi est une bombe à retardement. Le risque d’un grand déballage sur la place publique pourrait pousser les parties concernées à trouver in extremis un terrain d’entente financier. Cette possibilité aurait été évoquée le mois dernier lors d’une rencontre entre Jean-Pierre Bernès et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG. Juste au cas où…

Le Parisien


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Varino
posté 16/10/2013 06:39
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Ces anciens abonnés qui sont revenus au Parc des Princes

Ils ont boycotté les tribunes du PSG, mais leur passion les a rattrapés


Avec 33 500 abonnés, le PSG est le club de Ligue 1 qui compte le plus de fidèles. Si ces trois dernières années, Paris a su attirer un nouveau public, il a aussi vu revenir au Parc des Princes de plus en plus « d’anciens » . Ces habitués des tribunes Auteuil et Boulogne étaient abonnés depuis plusieurs années, voire quelques décennies. Avec la mise en place du plan Leproux en mai 2010, ils avaient déserté l’enceinte de la porte de Saint- Cloud, de gré ou de force. Opposés aux nouvelles règles en vigueur (placement aléatoire dans les virages, création de tribunes familles, interdiction de s’abonner avec plus de quatre amis au même endroit…), beaucoup avaient décidé de boycotter le Parc.

Ces trois dernières saisons pourtant, certains ont fini par craquer. Nous en avons retrouvé six d’entre eux. S’ils pointent tous du doigt le manque d’ambiance et de « vie » dans les tribunes, ils expliquent pourquoi ils ont fini par retrouver le chemin du Parc. Et contre toute attente, la présence de stars au PSG n’est pas toujours la principale raison.



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« C’est ma maison »
Eric, 51 ans. « Avec le plan Leproux, c’est comme si on avait brisé ma famille, raconte cet ancien de Boulogne, abonné depuis 1977 et habitant à Carrières- sur- Seine ( Yvelines). J’ai essayé de boycotter en regardant les matchs à la télé. Mais j’ai craqué. Je suis revenu parce que le Parc, c’est ma maison. J’étais là avant, et je serai là après. La venue du Qatar ne m’a pas influencé. Même si le club était tombé en L 2, j’aurais continué à aller au Parc. Cette année, via le placement aléatoire, je me suis retrouvé à Auteuil. Ça ne m’a rien fait, car l’identification à une tribune n’existe plus. »

« Pour l’amour du beau jeu »
Miguel, 42 ans. « Avant, j’y allais autant pour la vie en tribune que pour voir du foot, raconte cet habitant de Boulogne ( Hauts- de- Seine), abonné au virage du même nom depuis 1988. Après le plan Leproux, j’ai boycotté, j’ai aussi un peu manifesté. Mais, de chez moi, j’entendais le Parc. C’était dur. Je suis revenu un an après. J’étais très attaché à ma tribune, c’était devenu une famille. Mais le PSG, c’est aussi mon équipe préférée. L’ambiance n’a plus rien à voir. Mais, au moins, on voit du foot. J’y vais pour l’amour du beau jeu. »

« C’était trop dur »
« Je suis revenu à l’été 2011, indique cet habitant de Juvisysur- Orge ( Essonne), abonné dans les années 2000 en tribune Auteuil. A partir du moment où le Qatar est arrivé pour construire une grosse équipe, j’ai compris : qu’on soit là ou pas, nous les anciens, ça ne changerait rien. Mais je ne me suis pas réabonné pour le côté sportif. Même si, aujourd’hui, il n’y a plus de vie dans les tribunes, les murs du Parc me manquaient trop. J’avais pris l’habitude de m’y rendre un week- end sur deux. C’est même devenu une addiction. Ne plus y aller, c’était trop dur. »

« Au moins, je peux y aller avec mon fils »
Christophe, 38 ans. « Dès 2006, j’y allais moins souvent, indique cet habitant de Jouy- le Moutier ( Val- d’Oise), ancien des Supras, abonné depuis 1994. Ça commençait à être tendu. Pour se rendre au stade, il fallait passer entre des rangs de CRS. Ça ne plaisait plus trop. Puis il y a eu le plan Leproux. Je ne pouvais plus me réabonner. Mais l’amour du PSG était toujours là. L’année dernière, je suis retourné en tribune famille avec mon enfant. Cette année, je suis abonné en tribune Borelli. Même si le Parc est triste, au moins, aujourd’hui, je peux y aller avec mon fils. Je ne l’aurais jamais emmené avant. »

« Se retrouver entre potes »
Jorge, 29 ans. « C’est le Parc qui m’a fait aimer le PSG, précise Jorge, d’Argenteuil ( Val- d’Oise), et ancien abonné en tribune G. On chantait, on discutait, on nouait des connaissances. Ce côté social me plaisait. Après le plan Leproux, je me suis un peu rapproché de Liberté pour les abonnés. Mais j’ai vite compris que le boycott ne mènerait à rien. Je continuais à regarder les matchs à la télé. Alors autant se rendre au stade. Même si l’ambiance n’est plus du tout la même, je suis revenu pour qu’on puisse continuer à se retrouver entre potes. »

Les stars m’ont fait revenir »
Cyrille, 35 ans. « Pendant des années, j’ai donné du temps et de l’argent pour assister à des matchs tout pourris, raconte Cyrille, du PlessisBouchard ( Val- d’Oise), abonné en tribune Auteuil à la fin des années 1990. Alors, quand le Qatar est arrivé avec cette envie de créer une grosse équipe, je n’ai pas voulu rater ça. Les stars m’ont fait revenir. Mais je ne vais plus au Parc dans le même état d’esprit. Je me considère comme un spectateur, un client qui paye pour voir un show, et non plus comme un supporteur qui vient pour chanter. »



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Certains affichent toujours leur mécontentement

Le long du périphérique, sur l’A 86 ou encore sur l’A 6 au niveau de la porte d’Orléans, vous avez peut- être aperçu ces affiches : « Le Parc, c’était mieux avant. » Leurs auteurs ? Une dizaine de « potes » , tous anciens du virage d’Auteuil, âgés d’une vingtaine d’années et originaires de l’Essonne. Ils se sont regroupés, de façon informelle, dans un mouvement qu’ils ont appelé le LPCMA ( Le Parc c’était mieux avant). « C’est juste un message qu’on veut continuer à faire passer pour dire qu’aujourd’hui, malgré les stars, il n’y a plus aucune ambiance au Parc des Princes, qu’il n’y a plus aucune idéologie dans les tribunes » , raconte l’un des meneurs de cette initiative. Cette bande d’amis a d’abord commencé par coller des stickers dans Paris « dès 2010, après le plan Leproux. « Depuis quelques semaines, on s’est mis aux affiches, poursuit- il. Il y en a une trentaine en tout. On les colle la nuit quand il y a moins de circulation. » Une activité qui les occupe pendant les weekends. « Depuis 2010, on n’a plus remis les pieds au parc, précise- t- il. Ce n’est pas du tout dur à vivre car on n’a rien perdu. On aurait préféré être 16e au classement mais avec des tribunes qui vivent.

Le Parisien


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fazupresse
posté 16/10/2013 21:26
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Coucou c chouchou
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Article sur notre directeur sportif adjoint Olivier Létang

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Olivier Létang, ex-DG du Stade de Reims, au milieu de l’agression d’un arbitre

TINQUEUX (51). Samedi, un arbitre a été agressé par un père de famille lors d’un tournoi pour enfants à Tinqueux. Bien qu’il s’en défende, Olivier Létang aurait contribué à jeter de l’huile sur le feu.


Khalid Rhattat est un homme humilié. Éducateur au Sporting Club de Tinqueux et fidèle supporter du Stade de Reims, il a d’abord été bafoué puis frappé samedi après-midi sur la pelouse du stade de Tinqueux où il venait d’arbitrer un tournoi opposant de jeunes footballeurs des équipes de Muizon, La Neuvillette, Reims et Tinqueux donc.
Le plateau U11, consacré à des enfants de seulement 10 ans, aurait pourtant dû être placé sous le signe de la joie et de la bonne humeur. Il a été au contraire le théâtre d’une stupéfiante scène de violence qui a contraint les parents présents à détourner le regard d’enfants sous le choc.
Les matches s’étiraient sur seulement seize minutes. Mais elles ont paru interminables à Khalid Rhattat, arbitre assistant. Tout commence par une petite remarque d’Olivier Létang, présent aux côtés de deux autres parents.
« Elle est nerveuse… »

La seule que le directeur sportif adjoint du Paris Saint-Germain et ancien directeur général du Stade de Reims veut bien concéder. « Hors jeu. » L’arbitre le reprend à trois reprises. « Je lui ai dit qu’il n’avait pas à s’adresser à moi. Et que, s’il n’était pas content, il n’avait qu’à prendre ma place. » Khalid Rhattat coupe avec d’autant plus de fermeté qu’il a déjà essuyé en boucle des remarques désobligeantes la semaine précédente à Muizon. Le leitmotiv ? « Tricheur… il y a hors jeu. »
Mais cette fois, pas de critiques franches et massives. Les propos se veulent sarcastiques à souhait, comme le reflète le témoignage de Khalid. « Ce père de famille me disait :’’Ah ! Elle est nerveuse en plus…’’Ou encore : ‘’Oh ! Elle est mignonne’’… » Tout au jeu, l’arbitre ne peut masquer son agacement. Mais le parent, dont il ignore encore l’identité, aurait insisté. Comme pour achever de le piquer au vif, il lui aurait lâché : « Elle ne veut pas venir avec nous ce soir,on
fait une partie… » L’homme « à l’air narquois », dont il grave le visage dans sa mémoire, lui adresse sans ciller « des clins d’œil… Comme il l’aurait fait pour draguer une fille ».

Père de famille policé, éducateur sportif dévoué et enseignant, Khalid Rhattat fulmine en silence. « J’avais le sentiment que toute cette ironie était destinée à me faire perdre mon sang-froid », commente-t-il. « À la fin du match, mon responsable m’a dit : ‘’laisse tomber’’. » Mais après le coup de sifflet final, il ne peut s’empêcher de dire sa façon de penser à celui qui s’est payé sa tête.« Je l’ai rejoint et j’ai dit en pointant mon doigt sur lui : ‘’ La grosse pute c’est toi’’! Et il a répondu : ‘’il s’agit d’un non-événement’. » Comme si son interlocuteur comprenait qu’il avait poussé le bouchon trop loin.
C’est alors que le père d’un joueur rémois – un certain Tony Steg – s’interpose.

« J’ai cru qu’il allait s’interposer en se mettant entre nous, mais il m’a directement mis un coup de tête dans le nez. Une veine a éclaté et il y avait du sang partout », confie Khalid Rhattat. « L’autre père de famille a alors filé à l’anglaise », précise l’éducateur. Des témoins s’interposent entre la victime et son agresseur. Dans la confusion, un proche de Tony Steg aurait menacé le propre fils de Khalid. « Baisse les yeux sinon je vais te mettre des coups comme à ton père », rapporte Khalid.
Le blessé a rejoint les urgences de Courlancy pour être soigné et il a tout rapporté sur procès-verbal en déposant plainte. « Quand j’ai appris le nom du père de famille qui avait tenu les propos, j’en ai pas cru mes oreilles. Et quand j’ai vu sa photo s’afficher sur internet sous le titre de directeur sportif adjoint du PSG, j’étais abasourdi :‘ ’Comment peut-on avoir ce comportement quand on est un dirigeant de cette envergure’’ ? Que peut-on dire aux enfants quand un dirigeant agit de la sorte ? Aujourd’hui, mon gamin de 10 ans a peur. Il n’a plus envie d’aller à Tinqueux. Et moi, j’ai été humilié devant lui. Je ne veux pas gagner d’argent avec cette histoire. Je ne cherche qu’une chose : retrouver mon honneur qui a été bafoué », conclut Khalid aux portes de l’hôtel de police.
«Je n’ai jamaisdit ça»

Le directeur adjoint du PSG assistait au tournoi de Tinqueux avec son fils venu supporter un copain. À l’entendre, Olivier Létang n’a pas tenu « de propos discourtois. J’ai simplement dit qu’il y avait hors-jeu mais que ce n’était pas grave. » Il réfute les sarcasmes dont il aurait été l’artisan pendant la rencontre. « Je n’ai jamais dit ça. Ça n’a aucun sens de prétendre que j’ai pu tenir des propos grossiers, injurieux ou tendancieux. Les gens qui me connaissent savent que je n’ai rien à voir avec ce type de comportement », insiste Olivier Létang. Pourquoi l’arbitre qui ne le connaissait pas les auraient-ils mis dans sa bouche ? Pourquoi le placerait-il aux premières loges de l’action ? Le dirigeant du club parisien n’a pas d’avis sur la question.

Il nie même que Khalid l’a pointé du doigt en l’invectivant à son tour. En vérité, Olivier Létang s’extrait purement et simplement de la scène de violence pour n’être plus qu’un lointain spectateur. « Je n’ai pas vu l’échange car ça a dégoupillé rapidement. J’ai été moi-même choqué par ce qui s’est passé. » L’ex-directeur général du Stade de Reims condamne sans détour l’agression. « Les plateaux des petits ne doivent être que plaisir. Je combats depuis toujours les attitudes violentes et a fortiori quand il y a des petits car on se doit d’être des modèles pour eux. »


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ribob
posté 17/10/2013 13:22
Message #5747


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PSG REAL EN JANVIER

Décidément, le Real Madrid et le Paris Saint-Germain ne se quittent plus. Alors que l’ancien entraîneur du PSG, Carlo Ancelotti, officie désormais à Madrid, les deux formations se retrouveront pour un amical en début d’année 2014, le 2 janvier prochain à Doha (Qatar), annonce aujourd’hui Sportyou.

Un match important pour les deux équipes et particulièrement le Paris Saint-Germain, annoncé comme un outsider crédible en Ligue des Champions. L’occasion pour Laurent Blanc de tester son groupe face à l’un des favoris de la compétition.


FM qui cite sportyou.


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C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...
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Mike
posté 17/10/2013 18:54
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Verratti joueur du mois de septembre


Le milieu de terrain du PSG, Marco Verratti, a été élu joueur du mois de septembre. L'Italien arrive très largement en tête des suffrages avec 54% des voix. Il devance le milieu de terrain de Monaco, Joao Moutinho (24%) et l'attaquant de l'ASM, Radamel Falcao (22%). La remise de ce trophée (UNFP-RTL-L'Équipe) s'effectuera ce samedi à l’occasion du match PSG-Bastia.


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Homer
posté 17/10/2013 19:47
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Ibrahimovic incertain contre Bastia

Blessé à une cuisse avec la Suède, Zlatan Ibrahimovic pourrait manquer la réception de Bastia samedi à l'occasion de la 10e journée de Ligue 1. L'attaquant du PSG s'est entraîné à part jeudi au Camp des Loges, se contentant de courses. Il a ensuite travaillé à part avec l'un des préparateurs du club parisien. Enfin, Ibrahimovic a longuement discuté avec le président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi.


L'Equipe.fr

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Marquinhos : «J'ai rêvé de tout ça»

Comme il l'expliquait déjà lundi dans notre journal, Marquinhos s'adapte «petit à petit» à sa nouvelle vie au PSG. Après ses débuts prometteurs, le jeune défenseur brésilien (19 ans) estime qu'il a encore «une grande marge de progression».

«Marquinhos, comment s'est déroulée votre adaptation à Paris ?

Ça a été très difficile pour moi. Je suis arrivé à cours de forme, je n'étais à 100%. Mais ça a été très important pour moi de sentir le soutien du staff et du club. On a bien planifié ma récupération, sans précipiter les choses. Du coup, j'ai bien commencé la saison. Ici au PSG, tout le monde m'a accueilli de façon très tranquille. Je m'adapte petit à petit à l'environnement du club et à la ville.

Quand pensez-vous pouvoir être à votre meilleur niveau ?

Physiquement, je suis à 100%. Mentalement, aussi. Mais je considère que j'ai encore une grande marge de progression. Je garde les pieds sur terre pour continuer à progresser au fil du temps. Donc je ne peux pas dire que je suis à 100% car aucun joueur ne l'est jamais vraiment. Je dois continuer à travailler pour maintenir le plus haut niveau de jeu possible.

«Laurent Blanc est un entraîneur qui nous motive à marquer des buts, notamment nous les défenseurs

Pensiez-vous marquant autant, aussi vite ?

Non, ce n'était pas du tout prévu, d'autant que j'avais cette anxiété de rejouer sur le terrain. J'espérais marquer mais je ne m'y mattendais pas. Marquer un premier but, c'était déjà bien. Mais trois, c'est hors du commun. J'espère que je vais continuer sur cette voie.

Quelle influence Laurent Blanc a-t-il dans cette réussite ?

Chaque entraîneur a son importance dans le succès d'un club mais ce sont nous les joueurs qui jouons. Dans la prépation, le coach a son importance. Blanc est un entraîneur qui nous motive à marquer des buts, notamment nous les défenseurs. On le voit bien avec Alex, Camara, Thiago Silva et moi.

«Je ne pensais pas que ça irait aussi vite»

C'est la grande différence avec le Championnat italien, beaucoup plus fermé.

Ce sont deux façons de jouer au football différentes. Chaque championnat a ses qualités. C'est difficile pour moi de dire vraiment quelles sont les différences mais pour le jeune joueur de 19 ans que je suis, c'est bien d'avoir connu deux tels championnats. Ça va me permettre de progresser pour le futur.

Est-ce facile pour vous de gérer tout ce qui vous arrive en ce moment ?

Tout a été très rapide pour moi. J'ai rêvé de tout ça. Je ne pensais pas que ça irait aussi vite. J'ai passé 10 ans au Corinthians de Sao Paulo, qui m'a donné toutes les conditions pour que je devienne professionnel et que je puisse m'épanouir. Puis j'ai eu la chance de rejoindre l'AS Roma. Dix mois plus tard, le PSG a fait offre, ce n'est pas facile à réaliser. Obtenir tout ce respect n'est pas arrivé par hasard, j'ai beaucoup travaillé, je me suis battu et j'ai surtout su profiter des occasions, j'ai saisi les chances qu'ont été données. Je suis content que cela se soit passé de cette manière.»


L'Equipe.fr

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Marquinhos : «Je peux y arriver»

Même s'il n'a encore jamais porté le maillot de la sélection auriverde, Marquinhos ne le cache pas, son objectif est bel et bien de participer à la Coupe du monde au Brésil avec la Seleçao en juin prochain. «Pourquoi pas ? Je dois rêver, je dois croire en moi et penser pour moi que je peux y arriver, a déclaré le jeune défenseur parisien (19 ans), jeudi en conférence de presse. Jouer le Mondial chez moi, ce serait magnifique. A chaque occasion que j'aurai de jouer, je dois faire de mon mieux pour retenir l'attention du staff de la Seleçao, a-t-il poursuivi. Ici à paris, on a une plus grande visibilité. Je ne m'empêche pas de rêver.»


L'Equipe.fr


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Homer
posté 18/10/2013 10:57
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Le PSG devrait rester à Saint-Germain-en-Laye

La direction du PSG aurait choisi un terrain de 60 ha au nord de l’actuel camp des Loges pour y installer son centre d’entraînement.

Et le vainqueur est… Saint-Germain. Rien n’est encore acté, mais après s’être penchée sur d’autres candidatures, la direction du PSG étudie de nouveau dans le détail le site proposé par la sous-préfecture des Yvelines pour remplacer l’actuel camp des Loges. Après des mois de silence, d’atermoiements et de revirements en coulisse, la donne a sensiblement évolué.

Au point qu’aujourd’hui, cette « candidature tient la corde » selon un connaisseur du dossier.

Si rien ne vient perturber les discussions en cours, le PSG devrait donc implanter son nouveau centre d’entraînement sur un terrain de 60 ha situé au nord de la forêt de Saint-Germain, en bordure de l’étang du Corra, de la nationale 184 et proche de la Seine. Il s’agit d’anciennes terres d’épandage appartenant à la Ville de Paris, en jachère depuis plusieurs décennies. Sur cet espace, le club veut loger ses joueurs professionnels, son centre de formation et ses équipes amateurs (les féminines resteraient au camp des Loges) avec treize terrains de foot, dont un couvert, un centre médical, deux stades avec tribunes et des hébergements.

Une enveloppe de 50 millions

Une réunion technique s’est tenue mardi sur la zone entre des représentants du club, de bureaux d’études et des communes de Saint-Germain et de Paris. Il s’agissait pour les différentes parties de connaître les caractéristiques du lieu en matière d’inondations et de pollution, et de savoir dans quelle mesure elles étaient gênantes pour le projet du PSG. Deux récentes études, menées par les services techniques de la Ville de Paris et le syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), ont conclu que les terres visées par le PSG n’étaient pas trop polluées : 15% de la superficie seulement, selon certaines sources, avec essentiellement des traces de métaux lourds et de PCB (polychlorobiphényles). Le risque principal consiste en des remontées d’odeurs lors de pluies importantes.

Aujourd’hui, le PSG souhaite savoir combien de temps durera la dépollution et quel en sera le coût. Des négociations entre les villes de Paris et de Saint-Germain sont en cours pour savoir à qui incombera cette dépense. « Nous aimerions aller plus vite sur ce dossier mais nous avons du mal, confirme Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du Paris Saint-Germain. Cela prend du temps car techniquement, c’est un dossier compliqué. Nous entrons aussi dans une période politique pas facile avec les élections municipales. Nous ne voulons mettre personne en difficulté ni que cela devienne un argument électoral. Donc, il n’y a plus de calendrier. » En privé, la direction parisienne aimerait néanmoins finaliser cette question d’ici la fin de l’année. « On a aussi perdu du temps parce qu’à un moment, on s’est concentrés uniquement sur Versailles en abandonnant les autres pistes et ça a capoté », avoue un salarié du club, au courant du dossier.

Le PSG a prévu une enveloppe de 50 M€ pour acquérir les terrains, une fois qu’ils seront dépollués. Si un accord est trouvé, la Ville de Paris vendra ses terrains à celle de Saint-Germain, qui les cédera ensuite au club parisien. A charge pour la commune yvelinoise de modifier le plan local d’urbanisme et de réaliser les aménagements d’urbanisme nécessaires (accès routiers, etc.).


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Emmanuel Lamy : « La meilleure solution »

Le maire de Saint-Germain-en-Laye attend la décision de la direction du PSG. Les dernières nouvelles doivent le rassurer, mais Emmanuel Lamy se veut prudent sur ce sujet.

Le futur centre d’entraînement du PSG devrait rester à Saint-Germain-en-Laye, vous devez être ravi…

Emmanuel Lamy. Je vais annoncer officiellement, d’ici quelques semaines, ma candidature à la mairie de Saint-Germain-en-Laye. Dans le contexte actuel tendu, je redoute que le dossier du PSG perde son aspect sportif pour prendre une autre tournure en raison de la nationalité de son actionnaire, le Qatar, et de la polémique sur le Mondial 2022.

Le maintien du PSG dans votre ville serait-il un succès personnel ?

J’ai toujours souhaité que le PSG reste et j’ai toujours pensé que c’était la meilleure solution. Si ce que vous dites est vrai, tant mieux et finalement, je ne serais pas trop surpris. Comme depuis le début, je reste prudent sur ce dossier.

Vous devez bien avoir des relations avec le PSG sur ce sujet, avec Jean-Claude Blanc notamment…

Oui, on se parle en effet mais le club a d’autres dossiers à régler avant celui-là. Le sujet du futur camp des Loges ne devra pas être parasité par des éléments extérieurs, notamment la campagne des municipales. Il doit être traité sous l’aspect sportif.


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Les autres candidats sans nouvelles

Elles étaient cinq au départ. Cinq villes des Yvelines, dont Saint-Germain-en-Laye, à s’être portées candidates pour accueillir le nouveau centre d’entraînement du PSG. Soucieux de se faire une idée de la solidité des dossiers, le président Nasser al-Khelaifi avait d’ailleurs inspecté ces cinq sites en décembre 2012.

« Mais, depuis, c’est un silence de mort, déplore le maire UMP de Montesson, Jean-François Bel, qui propose un terrain de 30 ha avec une extension de 15 ha. Le club n’a jamais répondu à notre candidature, donc, pour moi, le dossier est enterré. »

Même son de cloche du côté de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Je comprends que ce ne soit pas leur priorité, mais les dirigeants auraient pu envoyer un courrier pour nous avertir », indique un responsable du projet. Carrières-sur-Seine ne nourrit guère plus d’illusions, mais fait mine d’entretenir la flamme de l’espoir. « On n’a pas eu de contact récent et on sait que nous ne sommes pas dans la boucle. Mais on est toujours candidats si le PSG revenait à considérer notre dossier. Notre foncier est toujours disponible (30 ha) », avance-t-on au cabinet du maire.

Poissy hors jeu

La candidature de Poissy, un temps au coude-à-coude avec Saint-Germain-en-Laye, apparaît également mal en point. La région doit voter aujourd’hui son schéma directeur (Sdrif) qui doit maintenir la zone de 50 ha en terres agricoles. « Le président de la région (NDLR : Jean-Paul Huchon) s’est engagé à ne pas requalifier ces terrains en zone de loisirs constructible », se félicite Patrick Febvret, responsable juridique et foncier de la chambre interdépartementale d’agriculture d’Ile-de-France. Ce dernier avait promis un « Notre-Dame-des-Landes » aux dirigeants du PSG si ces derniers avaient élu domicile sur les terrains de Poissy. De quoi refroidir les prétentions parisiennes.

Mamy Andriamasomanana, le directeur de cabinet du maire de Poissy, en convient. « Si la région ôte la pastille orange (NDLR : qui requalifie les terres agricoles en terres constructibles), ce serait le début de la fin », avoue-t-il.

Enfin Versailles qui n’a pas officiellement déposé de dossier aurait préféré se retirer de la course. Le maire, François de Mazières (UMP), dément tout contact avec le PSG, mais, en réalité, il n’aurait pas voulu s’exposer à d’éventuelles critiques à quelques mois des élections municipales.


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Sirigu incertain, Ibra s’est entraîné

Et si Salvatore Sirigu ne gardait pas les buts parisiens demain? En effet, le gardien italien s’est fait mal au genou hier après-midi lors de la séance d’entraînement. Il a ressenti une douleur et a reçu des soins jusque vers 19 heures. Sirigu est donc incertain pour la réception de Bastia demain, à 17 heures, au Parc. Un point sera fait aujourd’hui sur sa capacité ou non à tenir sa place.

Quant à Zlatan Ibrahimovic, touché au genou lui aussi la semaine passée, il s’est entraîné à part avec un préparateur physique. Arrivé vers midi au centre d’entraînement, le Suédois a été longuement soigné avant et après la séance. Incertain mercredi, Ibra pourrait être déclaré apte pour la réception du club corse.

Zlatan Ibrahimovic a du cœur. L’attaquant parisien a profité de la trêve internationale pour répondre à l’enfant bosnien âgé de 8 ans atteint d’une leucémie qui avait manifesté le souhait de le rencontrer. Ibra a posté mardi une vidéo sur Internet où il s’adresse en serbo-croate au jeune garçon en fin de vie. « Salut, Hajrudin, c’est Zlatan. Depuis que j’ai entendu parler de toi, j’ai beaucoup pensé à toi, lui dit-il. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir, mais j’ai un cadeau pour toi. Je t’ai dédicacé un maillot. Je te donnerai aussi celui que j’ai porté contre Benfica, quand j’ai marqué deux buts. Et je veux que tu saches que je pense beaucoup à toi. »


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Zlatan offre son maillot au jeune Bosnien malade

Zlatan Ibrahimovic a du coeur. Le joueur a répondu à l'enfant bosnien atteint d'une leucémie qui avait manifesté le souhait de rencontrer la star du PSG. Ce dernier a posté mardi soir une vidéo sur internet où il s'adresse, face caméra, au jeune garçon en fin de vie.

«Salut Hajrudin, c'est Zlatan. Depuis que j'ai entendu parler de toi, j'ai beaucoup pensé à toi, lui dit-il en fixant la caméra. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir, mais j'ai un cadeau pour toi. Je t'ai dédicacé un maillot. Je te donnerai aussi celui que j'ai porté contre Benfica, quand j'ai marqué deux buts. Et je veux que tu saches que je pense beaucoup à toi.»

Atteint par la leucémie en 2007, l'enfant de 8 ans a été soigné durant trois ans en Allemagne, où il a subi trois greffes de moelle osseuse. Avant de rentrer chez lui, en Bosnie, à la fin du mois de septembre. C'est au début du mois suivant que sa mère a fait connaître la volonté de son fils de rencontrer son idole via une vidéo publiée par l'association Light for tomorrow. «Les médecins lui ont donné encore quatre semaines à vivre. Il rêve depuis longtemps de rencontrer Ibrahimovic et d'assister à l'un de ses matches. Ce que je veux le plus au monde, c'est qu'il puisse le réaliser», déclarait un peu plus tard sa mère, Amela Kamenjas, au quotidien local Dnevni Avaz.
Interrogé sur cette éventualité à l'issue de la victoire face à Benfica (3-0), Ibrahimovic né d'un père bosnien avait répondu. «Je vais voir ce que je peux faire pour lui».


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Marquinhos : «Jouer la Coupe du monde, ce serait extraordinaire»

Transféré cet été en provenance de l'AS Rome pour 31,4 millions d'euros, Marquinhos, le jeune défenseur central s'est exprimé jeudi après-midi en conférence de presse à propos de ses premiers pas au PSG (2 buts en championnat et un en ligue des champions).

«Les débuts étaient très difficiles pour moi, a-t-il expliqué. Je suis arrivé à court de forme, je n'étais pas à 100% mais j'ai pu compter sur le soutien du staff et du club pour planifier ma récupération. Maintenant, je me sens bien physiquement et mentalement mais j'ai encore une grande marge de progression. Il faut juste continuer à bien travailler».

Interrogé ensuite sur ses chances d'intégrer la sélection brésilienne pour la Coupe du monde en juin prochain, Marquinhos n'a pas botté en touche. Bien au contraire. «Je ne m'interdis pas de rêver à la Coupe du monde, a-t-il répondu. C'est possible, je dois croire en moi. Jouer la Coupe du monde au Brésil chez moi, ce serait extraordinaire. Pour y arriver, je dois faire de mon mieux pour retenir l'attention du staff de la Seleçao. J'ai la chance de jouer dans une équipe comme le PSG qui est composée de plusieurs joueurs de l'équipe nationale. Donc j'ai grâce à eux une bonne visibilité. A moi d'en profiter».


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Kaionedirection
posté 19/10/2013 08:32
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Rabiot : «Je ne veux pas vivre ce que Sakho a connu»

Adrien Rabiot, le grand espoir parisien, affirme son amour du club, mais redoute qu’un jour on le laisse de côté.

Capitaine de l’équipe de France des moins de 19 ans, Adrien Rabiot a vécu une trêve internationale très intense avec trois matchs en moins d’une semaine. De retour dans son cocon de Saint-Germain-en-Laye, le jeune milieu de terrain du PSG, 18 ans, a repris des forces en vue d’une probable titularisation contre Bastia cet après-midi. Sa méthode ? Les grasses matinées.
Nous l’avons donc rencontré à l’heure du déjeuner. Frais et disponible, il a répondu avec la même franchise à (presque) toutes nos questions.

Vous avez fait du chemin depuis vos débuts chez les pros l’an passé.

Adrien Rabiot. En termes de temps de jeu, un premier palier a été franchi. Je joue plus régulièrement, je rentre en jeu presque à chaque rencontre (NDLR : sauf contre Ajaccio et Monaco) et je suis parfois titulaire. Ensuite, je me sens plus à l’aise dans la vie du groupe et plus confiant sur le terrain. Je ne suis plus « le petit jeune qui débute ».

A quoi est lié ce supplément de confiance ?

Mon prêt à Toulouse m’a fait beaucoup de bien. J’ai disputé 13 matchs de Ligue 1 (1 but et 2 passes décisives, entre février et mai 2013). Cette expérience m’a donné des repères et j’ai montré aux autres de quoi j’étais capable. Y compris à mes coéquipiers du PSG.

Quels ont été, pour vous, les moments importants de ce début de saison ?

Il y en a eu plusieurs. Début août, d’abord, Laurent Blanc m’a pris à part pour me dire qu’il comptait sur moi et qu’il était opposé à l’idée que je reparte en prêt. Ensuite, mon but contre Guingamp, mon premier au Parc, a été une émotion incroyable. Le plus grand moment. Je retiens aussi mon entrée en jeu au Vélodrome et la victoire qui a suivi.

A cet instant, avez-vous eu le temps de stresser ?

Pas du tout. Au contraire, j’étais heureux. C’est le genre de match que tout le monde veut disputer. Surtout pour un jeune comme moi, formé au PSG. En plus, l’ambiance du Stade-Vélodrome est plus excitante que « flippante ». Le public pouvait me huer tant qu’il voulait, cela ne m’aurait pas déstabilisé. De toute façon, je n’entends rien dans ces moments-là. Je suis concentré à fond pour réussir mes premières passes, gagner mes premiers duels.

Quel est votre objectif personnel cette année ?

Je pense pouvoir accrocher une place de titulaire de manière plus régulière. Si nous sommes toujours quatre au milieu (avec Matuidi, Thiago Motta et Verratti), c’est un objectif envisageable à condition bien sûr que mes performances soient positives. Mais si un nouveau milieu de terrain est recruté au mercato d’hiver, cela changera la donne pour moi. Il faudrait alors que je pense à mon avenir.

Votre statut de joueur formé au club est-il un atout ou un problème ?

L’étiquette « joueur formé au PSG » existe. Je sais qu’elle est importante aux yeux des dirigeants ou des supporteurs. Mais cela ne me suffit pas. Si c’est pour être mis de côté le jour où d’autres joueurs seront recrutés à mon poste, ce n’est pas la peine. Je ne veux pas vivre ce que Mamadou Sakho a connu.

Que voulez-vous dire ?

Mamadou n’allait pas rester indéfiniment au PSG sous prétexte qu’il était un joueur formé au club. Au bout d’un moment, quand il a compris qu’il ne jouerait plus beaucoup, il a pris la décision de partir et il a bien fait.

Pourquoi n’avez-vous pas prolongé votre contrat avec le PSG alors que le club vous a fait une proposition en ce sens ?

Je préfère ne pas répondre à cette question.

Qui sont vos modèles au PSG ?

Thiago Motta, c’est la référence. L’un des meilleurs du monde à son poste. Il suffit de le regarder. Il dégage une grande sérénité. On a l’impression que c’est impossible de lui prendre le ballon. Quant à Thiago Silva, il est le pilier de l’équipe. En son absence, je trouve que nous sommes un peu moins sereins. Avec lui, rien ne peut nous arriver.

Et Ibra ? A-t-il changé en un an ?

Il est beaucoup plus détendu. L’an dernier, il avait peut-être beaucoup de pression sur ses épaules. Tout tournait autour de lui. Le titre de meilleur buteur du championnat lui a sans doute fait du bien.

Le PSG est-il plus fort cette saison ?

Oui. L’an passé, la pression était forte. Beaucoup de joueurs venaient d’arriver et il fallait des résultats immédiats. Cette saison, l’équipe est bien en place, on se connaît, l’état d’esprit est bon et les recrues se sont intégrées rapidement. Edinson Cavani en particulier. Il joue à un poste (sur un côté) qui n’est pas vraiment le sien et, en plus, il fournit souvent un gros travail défensif. Au PSG, un attaquant qui défend, ce n’est pas banal. (il sourit).

Que peut-on alors attendre du PSG cette saison ?

Nous pouvons faire de grandes choses. Sur le plan des résultats comme sur la qualité de jeu. Nous devons viser le titre de champion de France. Rien ne sera simple mais je pense que nous allons y arriver. Pour l’instant, Monaco fonctionne très bien mais, au fil de la saison, le manque de vécu commun va finir par se faire sentir et le PSG va creuser l’écart. Enfin, j’espère… Quant à la Ligue des champions, nous devons viser une place en demi-finale.

Comment appréhendez-vous le match contre Bastia ?

Comme souvent à domicile, nous allons affronter une équipe sûrement bien regroupée en défense. Il faudra être patient, bien faire tourner le ballon et, au bout d’un moment, nous trouverons la faille. Avec le temps, l’équipe apprend à résoudre ce genre de situations.

L’équipe de France A est-elle déjà un objectif pour vous ?

Je n’ai que 18 ans, donc j’ai encore un peu de temps avant d’y penser. Il me faudra d’abord gagner ma place chez les Espoirs. Mais quand je vois le parcours de Raphaël Varane ou de Paul Pogba, je me dis : pourquoi pas moi ?

Est-ce possible dans cinq ans ?

Oui, et peut-être même avant.


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posté 20/10/2013 07:13
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Laurent Blanc : « Je suis un entraîneur chanceux »

Quelques minutes après le large et facile succès du PSG contre Bastia (4-0), Laurent Blanc a confié avoir apprécié la performance de ses protégés. Interrogé en conférence de presse sur le doublé de Zlatan Ibrahimovic, et plus particulièrement sur le premier but acrobatique de l'attaquant suédois, Blanc se veut même admiratif : « Je suis un entraîneur chanceux. On est tous sûr que ce joueur est capable de marquer des buts comme ça.

Le seul problème c'est qu'il continue à en marquer, donc à chaque fois ça surprend. C'est une grande chance d'avoir ce type de joueur. Mais tous les buts sont sympas, et le but d'Edinson (Cavani) est très fort aussi, avec d'autres qualités, mais il n'est pas simple à marquer non plus. Ils sont tous les quatre jolis, qu'ils en marquent d'autres, ça nous ira très bien. »


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Vraiment trop facile !

Football, Ligue 1/PSG - Bastia 4-0. Zlatan Ibrahimovic a illuminé le Parc, inscrivant les deux premiers buts. Cavani a parachevé le travail en signant le doublé suivant. Dans un match à sens unique.

Le PSG sera l’égal du Bayern Munich ou de Barcelone le jour où il ne se privera pas de coller des trempes monumentales à ses adversaires. Des 6-0 ou 7-0 quand il y a la place comme hier face à Bastia. Cette pointe de regret s’entendait dans la voix de Laurent Blanc à l’heure de l’analyse : « On a 15 ou 16 occasions nettes. On met certes quatre buts mais on doit être plus efficaces. »

La saison dernière, Paris avait cogné cinq adversaires d’un 4-0 (Bastia déjà, Troyes, Evian, Valenciennes et Toulouse). Et Frédéric Hantz, l’entraîneur corse, est presque content : « La logique financière aurait voulu qu’on perde 20-0. On en a pris que quatre. » Les Bastiais d’ailleurs ? Ils arboraient hier un maillot camouflage. C’est une réussite totale : on ne les a pas vus du match.

Cela va si bien en ce moment pour Paris que Laurent Blanc peut se permettre de hausser l’exigence. « Au top ? On ne peut pas dire ça, confie-t-il. On peut toujours faire mieux, surtout collectivement. On fait un très bon début de saison, mais une équipe (Monaco) fait aussi bien. On ne fait rien d’exceptionnel. » Au quart du championnat se dressent devant lui les lignes de force de son équipe.

Hier, avec six joueurs français au coup d’envoi, cinq joueurs de moins de 21 ans (Marquinhos, Digne, Rabiot, Ongenda, Lucas) et beaucoup qui ne jouent jamais (les mêmes plus Jallet), on y a vu que du feu. Comme si les joueurs étaient quasi interchangeables, ayant tous assimilé la philosophie prônée par Blanc. Mercredi en Ligue des champions, Thiago Motta, Verratti, Lavezzi et Cavani réintégreront la formation au coup d’envoi, mais les doublures conservent une belle allure.

« Ils ont montré qu’on pouvait compter sur eux », se réjouit le technicien. Malgré une hiérarchie à chaque poste bien établie, les coiffeurs restent dans le coup. « C’est interdit de lâcher, ajoute Blanc. Et on va faire en sorte qu’ils n’aient jamais cette idée. » Ibrahimovic et Cavani sont aussi interchangeables, même si on ne doute pas que l’idée consiste plutôt à ce qu’ils soient complémentaires. L’un et l’autre ont disputé — c’était prévu avant le match — 45 minutes et l’un et l’autre ont inscrit un doublé et un but génial.

Trancher en faveur de l’un plutôt que l’autre, c’est un peu choisir entre la 5e et la 6 e merveille du monde. On va faire comme le PSG : on va les garder tous les deux. Cela ne peut pas faire de mal.


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Les Parisiens bluffés par leurs stars

« Que du bonheur. » En un mot, Blaise Matuidi résume la pensée de tous ses coéquipiers à l’instant de commenter les deux magnifiques buts inscrits par Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. L’un est un chef-d’œuvre de souplesse et d’audace technique. L’autre un bijou d’explosivité et de finesse. « Ce n’est pas par hasard si on a ces deux joueurs avec nous, poursuit l’international français. Ce soir (hier), on a vraiment vu deux attaquants de classe mondiale. Le but d’Ibra, c’est un but qui lui ressemble vraiment. » Adrien Rabiot dit exactement la même chose. « Il n’y a que lui pour marquer ainsi, note-t-il. Et ce que fait Edinson est aussi exceptionnel. » Salvatore Sirigu, le joueur placé le plus loin à chaque fois, n’a pas perdu une miette du récital. « Même quand ils font ça à l’entraînement, je suis bluffé, sourit-il. C’était magnifique. Franchement, c’était un match où il valait mieux être le gardien de Paris que celui de Bastia. »

Justement, Mickaël Landreau s’est montré beau joueur au moment de commenter l’ouverture du score par le géant suédois. « C’est un but venu d’ailleurs que lui seul peut inscrire. » Edinson Cavani s’est affiché aussi modeste après le match que talentueux pendant. « Marquer, c’est moins important que gagner, insiste l’Uruguayen. Ce qui compte, ce n’est pas la beauté des buts mais les trois points remportés. L’objectif, c’est de finir champion. » Chez les Bastiais, la beauté des gestes a presque fait oublier la déculottée. « Avec des joueurs d’un tel talent, c’était vraiment compliqué », souffle Wahbi Khazri. « Que voulez-vous que je vous dise, c’est du Ibra », répond en écho son coéquipier Ryad Boudebouz. Blaise Matuidi s’est en tout cas promis de ne pas tenter d’imiter son capitaine : « Ce n’est pas pour moi. Je ne suis ni assez souple ni assez technique! »


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Ibrahimovic : « Je crois qu’il est beau »

Zlatan Ibrahimovic a illuminé le Parc, inscrivant les deux premiers buts, dans un match à sens unique.

Ce PSG - Bastia, c’est d’abord l’histoire d’un chef-d’œuvre. Outre la victoire sans appel (4-0), le Parc des Princes retiendra surtout ce but sublime de Zlatan Ibrahimovic, probablement l’un des plus beaux de sa carrière. A la 10e minute de jeu, le Suédois a régalé le public d’un geste technique exceptionnel, à mi-chemin entre une talonnade aérienne et une aile de pigeon, qui a surpris Mickaël Landreau et laissé les observateurs bouche bée.

On en oublierait presque son deuxième but inscrit sur un « simple » coup de tête, trois minutes plus tard. Le petit bijou de Cavani (62e), qui s’est joué de la défense bastiaise en dribblant deux Corses, restera lui aussi dans les annales. A l’issue de la rencontre, devant les éloges, le numéro 10 parisien est resté, pour une fois, de marbre. Et a préféré se concentrer sur les performances de son équipe.

C’était presque le match parfait, non?

Zlatan Ibrahimovic.Oui, c’était un bon match. On n’a pas encaissé de but et on a marqué. C’était un rendez-vous très important, on devait le gagner. On a contrôlé la rencontre, on s’est appliqué. C’est une belle performance. Nous nous sentons bien, nous jouons bien. On doit continuer comme cela pour atteindre nos objectifs.

Vous avez aussi inscrit un magnifique but. Fait-il partie de vos plus beaux ?

(Sérieux.) Je ne sais pas. Il faut que je le regarde à la télévision pour savoir si je le place dans mes plus beaux buts. Mais il a l’air pas mal. Je crois qu’il est beau…

Pouvez-vous nous le décrire ?

Euh, non. Il faut vraiment que je le visionne (sourires).

Etait-ce important de gagner ce match avant votre déplacement à Anderlecht en Ligue des champions ?

Oui, cela nous a permis de nous mettre dans une bonne dynamique. On a retrouvé un bon rythme, celui que Paris avait juste avant la trêve. Le premier match qui suit une coupure internationale est toujours un peu compliqué. Mais nous avons su répondre présent et nous sommes dans une spirale positive pour ce rendez-vous européen. Beaucoup de matchs nous attendent dans les prochaines semaines. On espère garder la même forme et continuer sur cette voie.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

(Visage fermé.) J’ai encore mal à mon genou. C’est pour cela que je suis sorti à la mi-temps.

Serez-vous rétabli pour le déplacement à Anderlecht ?

Je ne sais pas encore. On verra.


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PSG 4 - 0 Bastia
Spectateurs : 44 000.
Arbitre : M.Varela
Buts. PSG : Ibrahimovic (10e, 13e), Cavani (62e, 89e s.p.)
PSG : Sirigu - Jallet (Van der Wiel, 67e), Alex, Marquinhos, Digne - Ongenda, Matuidi, Rabiot - Lucas, Ibrahimovic (cap.) (Cavani, 46e), Ménez (Maxwell, 71e). Entr. : L. Blanc.
Bastia : Landreau - Cioni, Modesto, Harek, Palmieri - Cahuzac (cap.), Romaric - Krasic (Ilan, 74e), Boudebouz, Khazri (Maoulida, 83e)- Bruno (Keseru, 56e). Entr. : F. Hantz.


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LES BUTS
10e : sur un centre de Lucas venu de la droite, Ongenda, au premier poteau dévie et trouve plein axe Ibrahimovic. Le Suédois bat Landreau d’une incroyable aile de pigeon. 1-0

13e : sur un coup franc côté gauche, Lucas trouve Ibrahimovic aux 6 mètres dont le coup de tête décroisé trompe Landreau. 2-0

62e : servi côté gauche, Cavani pénètre dans la surface. Il élimine Cioni d’un crochet puis réalise une magnifique roulette pour effacer Landreau, avant de marquer dans un trou de souris. 3-0

89e : L’arbitre siffle penalty que Cavani transforme en force côté droit. 4-0


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LE FAIT DU MATCH
61e : aux 20 mètres, Keseru arme une frappe enroulée interceptée par un Sirigu vigilant.


Le Parisien.fr

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Matuidi : «C'est un régal»

Comme le public du Parc des Princes, le milieu de terrain du PSG Blaise Matuidi a été ébloui par les buts magnifiques d'Ibrahimovic et Cavani ce samedi face à Bastia (4-0).

«Blaise Matuidi, quelle analyse faites-vous de ce succès facile ?

C’est avant tout une très belle victoire. On a vu que malgré les absents (Thiago Silva, Thiago Motta, Verratti et Pastore) le groupe a bien réagi. Il y a de la qualité chez les jeunes aussi. Sur le match, on a fait une bonne entame et vite mis deux buts. Ensuite, c’était évidemment plus facile. Ce soir il y a tout eu pour que ce match soit un beau spectacle. Les supporters doivent être contents.

Et vous êtes provisoirement leader…

Mais on n’y pense pas. Nous, on essaie de prendre des points à chaque journée. On est quand même invaincu depuis un bon moment, c’est bien, il faut continuer comme ça. Cela prouve que l’équipe est en pleine confiance. J’espère que l’on va poursuivre sur notre lancée mercredi en Ligue des champions (face à Anderlecht).

Que pensez-vous des buts d’Ibrahimovic et Cavani ?


Ce sont deux buts extraordinaires inscrits par deux grands joueurs. Et ce n’est pas par hasard si on les a avec nous. Ce n’est que du bonheur. Ce soir on a vraiment vu deux attaquants de classe mondiale.

«Zlatan ? C'est un but venu d'ailleurs, mais qui lui ressemble...»

Celui de Zlatan vous a-t-il surpris ?

C’est un but venu d’ailleurs. Mais c’est aussi un but qui lui ressemble. Il n’y a que des joueurs comme lui qui peuvent faire ça.

Et quel est votre avis sur le premier de Cavani ?

C’est un but dans un autre style. Edinson sait allier la finesse et la qualité technique. Lui aussi c’est un régal. Nous, ce soir, on s’est régalé.

Vous sentez-vous capable de marquer des buts comme eux ?


Non, ce n’est pas pour moi. (rires) Je ne suis pas assez souple et pas assez technique...»


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Le PSG fait le show

Grâce à des doublés d'Ibrahimovic et Cavani, le PSG a facilement dominé le SC Bastia (4-0), ce samedi au Parc des Princes. Les Parisiens sont provisoirement leaders.

Pour son millième match (toutes compétitions confondues et amicaux compris) au Parc des Princes, le Paris-SG a mis les petits plats dans les grands. Le club de la capitale a offert une prestation très solide et une victoire évidente face à une équipe de Bastia (4-0) le plus souvent réduite à faire de la figuration. Ce succès probant permet aux hommes de Laurent Blanc de s’emparer provisoirement de la tête du classement en attendant le déplacement de Monaco dimanche à Sochaux (14h00). Si on veut faire la fine bouche, on pourra toujours avancer l’argument qu’il a manqué un semblant de suspense, puisque la partie s’est quasiment achevée quand elle a commencé. On exagère à peine… Le boss Ibrahimovic avait décidé d’en finir (très) vite.

Le Suédois a une nouvelle fois été étincelant. En treize petites minutes, et seulement trois ballons touchés, il avait déjà planté un doublé. Et mis à terre une équipe bastiaise incapable de maîtriser le génie scandinave. Car il en faut du génie pour tenter et réussir des gestes comme son aile de pigeon du talon sur un centre de Lucas prolongé par Ongenda (9e). Ce but merveilleux n’est pas resté orphelin. Dans la foulée, totalement oublié par la défense corse, il a doublé la mise d’une tête franche sur un coup franc lointain de Lucas (13e).

L'incroyable exploit individuel de Cavani...

Les guerriers bastiais étaient alors assommés par ces deux éclairs du chevalier Zlatan, qui s’est du coup permis le luxe de céder sa place à Cavani pour la seconde période, en prévision du déplacement à Anderlecht en Ligue des champions dans quatre jours. Et l’Uruguayen a lui aussi enivré le public du Parc en signant un troisième but savoureux. "El Matador" a mystifié Cioni puis Landreau avec tellement de classe et de subtilité pour signer son cinquième but en Championnat (62e)... Son show était alors loin d’être fini puisqu’il a trouvé le poteau de Landreau (76e) avant de transformer un penalty en guise de cerise sur le gâteau (88e). La paire Ibra-Cavani fonctionne, et c’est paradoxalement encore mieux quand ils ne jouent pas ensemble.


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Ibra n'a pas bluffé Blanc

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc n'a pas été surpris par la prestation lumineuse de Zlatan Ibrahimovic ce samedi contre Bastia (4-0).

Laurent Blanc a avoué ce samedi après la nette victoire du PSG contre Bastia (4-0) qu'il n'avait pas été particulièrement bluffé par Ibrahimovic, auteur d'un doublé en début de match mais surtout d'un but "zlatanesque" après neuf minutes de jeu. «On est tous sûr que ce joueur est capable de marquer des buts comme ça. Le seul problème c'est qu'il continue à en marquer, donc à chaque fois ça surprend.»

L'entraîneur parisien se félicite de compter dans son effectif un joueur de la trempe d'Ibra : «C'est une grande chance d'avoir ce type de joueur qui est capable, par un exploit personnel, de débloquer une situation. C'est une grande chance pour l'entraîneur que je suis.» Pour le Cévenol, pas question toutefois d'avoir une préférence entre les bijoux d'Ibrahimovic et Cavani. Les deux sont différents, et hors normes. «Mais tous les buts sont sympas, et le but d'Edinson (Cavani) est très fort aussi, avec d'autres qualités, mais il n'est pas simple à marquer non plus. Ils sont tous les quatre jolis, qu'ils en marquent d'autres, ça nous ira très bien.»

Outre les doublés d'Ibrahimovic et Cavani, Blanc s'est dit satisfait et rassuré par «les intentions de jeu affichées». «On n'a pas tout fait bien, a-t-il quand même reconnu. En première période, on a parfois joué un peu faux, avec de si jeunes joueurs c'était aussi un peu prévisible. Mais après on a rectifié le tir. Ce qui est bien, c'est que quel que soit le système, les joueurs, notre philosophie, notre idée de jeu est toujours la même.»


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Ibra doit revoir son but

Auteur d'un but extraordinaire ce samedi contre Bastia (4-0), l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic n'a pas été en mesure de dire après la rencontre si cette réalisation était la plus belle de sa carrière. «Je ne sais pas, a répondu le Suédois. Je dois revoir le but à la télévision pour me faire une idée.»

Le Suédois était particulièrement heureux du bon parcours actuel de l'équipe parisienne. «Ce soir c'était un match important et une très belle victoire, a ajouté Ibra. Nous sommes sur un bon rythme et c'est bien d'avoir gagné de la sorte avant notre match de Ligue des champions (mercredi contre Anderlecht). Beaucoup de matches arrivent et c'est important d'être en forme.»

Resté sur le banc lors de la seconde période, Ibra est sorti par précaution. «J'ai encore mal à mon genou, a-t-il dit. C'est pour cela que je suis sorti à la mi-temps.»

L'Equipe.fr


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Homer
posté 20/10/2013 10:57
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Pastore, moral touché

Javier Pastore n'a pas participé à la belle après-midi du PSG samedi contre Bastia (4-0). L'Argentin était forfait pour cette rencontre, officiellement en raison d'une blessure à la cuisse droite. Si cette dernière est réelle, c'est surtout le moral en berne du milieu de terrain qui a provoqué son absence. En manque de confiance, Pastore a préféré esquiver des retrouvailles avec le Parc des Princes, qui l'avait sifflé lors de son dernier match à domicile (victoire 2-0 contre Guingamp, le 31 août).

«Le malaise Pastore», un article à retrouver ce dimanche 20 octobre dans L'Équipe

L'Equipe.fr


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Varino
posté 20/10/2013 11:19
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C’est qui le plus beau ?

Ibrahimovic et Cavani, impressionnants tour à tour, hier contre Bastia (4-0), ont tous les deux marqué un but exceptionnel. Et se repose la question de leur association dans l’axe.


L’UN, ZLATAN Ibrahimovic, a quitté le Parc un soupçon agacé, la faute, paraît-il, à un genou douloureux. Son premier but ? « Il faut que je revoie les images. J’ai l’impression, oui, qu’il est très bien classé dans la hiérarchie de mes buts. » L’autre, Edinson Cavani, pourtant remplaçant au départ, était moins crispé mais pas plus affable. Son but ? « Oui, il est magnifique mais celui d’Ibra aussi », sourit l’Uruguayen, dans une manière de reconnaître que l’ouverture du score du Suédois semblait appartenir à une autre dimension.

Alors d’Ibra et de Cavani, tous deux auteurs d’un doublé, qui est le plus fort ? Les votes des acteurs de la rencontre d’hier s’orientaient davantage vers le premier. Entre ceux qui restaient pantois, comme Lucas Digne – « Bah, c’est Ibra quoi !» , se marrait-il –, et ceux qui décryptaient l’oeuvre du Suédois avec un peu plus de précision, tel Blaise Matuidi – «Il n’y a que des joueurs comme lui pour réaliser ça. Il faut être technique, avoir de la vitesse et de la vista en même temps » –, tous louaient l’incroyable talent du géant suédois. Et l’impression de surnaturel qui flottait dans les couloirs du Parc gagnait jusqu’au vestiaire bastiais. C’est d’abord Gianni Bruno, l’avant-centre corse, qui préférait en sourire : « Il est dos au but et il plante en pleine lucarne du talon, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?» Puis ce fut au tour de Mickaël Landreau de comparer les deux buteurs : « Le premier, il n’y a qu’Ibra qui peut le mettre, raconte le gardien international français. Il y a son aile de pigeon, bien sûr, mais le plus impressionnant, c’est la vitesse et la précision de son geste. Le but de Cavani (il efface un défenseur puis le gardien corse d’une roulette avant de marquer en angle fermé) est également très beau mais d’autres attaquants en sont également capables, même s’il y a beaucoup de fluidité et de qualité dans ses dribbles.»

BLANC : « EDINSON PEUT JOUER PARTOUT AVEC LA MÊME EFFICACITÉ »

« Ce sont deux buts magnifiques et, pour moi, ce sont deux des meilleurs attaquants en Europe, martelait toutefois Alex, le défenseur brésilien. Face à eux, toutes les défenses sont effrayées. » Encore faut-il qu’ils soient alignés ensemble. Hier, Cavani a remplacé Ibra à la mi-temps pour évoluer seul en pointe. L’Uruguayen, meilleur buteur de Serie A la saison dernière avec Naples (29 buts en 34 rencontres), a alors montré un échantillon de son potentiel et relancé l’idée d’une association avec Ibra en pointe sur laquelle planche Laurent Blanc. Mais, pour le moment, l’entraîneur parisien, lorsqu’il titularise les deux, préfère décaler Cavani sur un côté et laisser le Suédois seul en pointe, sur l’autel de l’équilibre d’équipe, justifié par les précédents résultats du PSG.

« Je pense que Cavani peut marquer depuis n’importe quelle position, insiste Blanc. J’ai regardé Argentine-Uruguay (3-2, le 15 octobre, un but de Cavani positionné à gauche de l’attaque), et ça ne m’a pas fait changer d’avis. Edinson peut jouer partout avec la même efficacité. Regardez encore aujourd’hui, il est venu défendre sur l’arrière droit bastiais et ce n’était pas dans les consignes. » D’une certaine manière, l’Uruguayen paie son altruisme. Ibra-Cavani en pointe, ce n’est donc pas pour demain.



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Peu d’équivalents en Europe

IL RESTE peut-être encore quelques interrogations sur l’association Ibrahimovic-Cavani : le placement de l’Uruguayen sur un côté ou le fait qu’ils ne marquent jamais tous les deux dans un match quand ils sont alignés ensemble. Mais il faut reconnaître que cette doublette a peu d’équivalent en Europe.

Au niveau du prestige, le duo de Manchester United Wayne Rooney-Robin Van Persie a une certaine allure sur le papier. Pourtant, il est moins prolifique que la paire parisienne (10 buts en Championnat et Ligue des champions contre 14). Et les deux attaquants n’arrivent pas à sortir le champion d’Angleterre (8e de Premier League) du trou, même si on ne peut pas leur demander non plus de compenser les errements défensifs de leur équipe.

Au FC Barcelone, Lionel Messi et Neymar ont le profil du duo dynamiteur de défense, sauf pour Johan Cruyff, l’ancien entraîneur du club, qui avait mis en doute cette cohabitation en début de saison. Mais pour l’instant, l’Argentin (8 buts en Liga, un triplé en C1), blessé à une cuisse depuis fin septembre et qui a fait son retour, hier, s’occupe encore de tout au niveau des statistiques. Réduire le Brésilien, moins en vue de ce côté-là, à sa finition (2 buts), serait pourtant malhonnête. Avec ses dribbles, il apporte de l’imprévu là où le jeu du Barça s’était peut-être un peu sclérosé la saison dernière. Ses cinq passes décisives, dont trois pour Messi, comme ses efforts pour s’adapter au jeu européen, sont à souligner. Quand ils seront en forme au même moment, ce duo risque de faire très mal aussi.



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L’Italie et l’Espagne ont apprécié

RIEN OU PRESQUE dans la presse numérique allemande ou anglaise, c’est dans le sud de l’Europe que les deux inspirations exceptionnelles des attaquants du Paris-SG ont été les plus commentées, hier. « Un geste technique incroyable » , « un but qui va faire partie des vidéos les plus regardées sur Internet » , La Gazetta dello Sport est revenu largement, hier, sur la spectaculaire reprise du talon de Zlatan Ibrahimovic et la large victoire du PSG contre Bastia (4-0). « Il a humilié Modesto » , avançait même le site Internet du quotidien italien. Edinson Cavani, l’ancien attaquant de Naples (2010-2013), a aussi été mis à l’honneur avec son slalom « ahurissant » . « Il appartient maintenant aux internautes de choisir lequel des deux buts est le plus beau », termine la Gazetta.

Le quotidien espagnol Marca consacre, lui, plus de titres à la Premier League et, notamment, au doublé de l’ancien Madrilène Mesut Özil avec Arsenal ou à l’expulsion de José Mourinho, l’exentraîneur du Real, avec Chelsea. Mais les performances d’Ibra et de Cavani ont eu droit à quelques lignes. « Le dernier coup d’Ibracadabra » titrait le journal sur son site Internet, qui parle « d’un coup aussi mortel que la morsure d’un scorpion » pour l’ouverture du score du Suédois. Cavani n’a pas manqué d’éloges, aussi. « Le but de l’année en France, à ranger dans la collection des oeuvres d’art » , écrit Marca à propos du premier but de l’Uruguayen, rebaptisé le « Prince du Parc » .



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Le malaise Pastore

L’Argentin était officiellement forfait hier en raison d’une blessure. En fait, le problème est surtout moral.


TOUT VA BIEN AU PSG, en dehors d’un point noir, Javier Pastore. Le milieu offensif argentin aurait dû jouer contre Bastia. Mais, à l’issue du dernier entraînement à huis clos, vendredi après-midi, l’entraîneur du PSG a finalement décidé de ne pas le convoquer dans le groupe parisien. Pourquoi ? Officiellement, pour une blessure. Ou plutôt les séquelles d’une blessure à la cuisse droite subie lors d’un match amical contre Créteil (1-3, le 6 septembre).

«Il peut s’entraîner individuellement mais, à cause de sa blessure à la cuisse , il n’est pas à 100 %, a commenté Laurent Blanc, hier à l’issue du match. Si j’ai bien compris ce que m’a dit le staff médical, c’est un problème de cicatrisation. Quand il sera en pleine santé, tout ira bien.» Pourtant, jeudi à l’entraînement, tout semblait déjà aller bien pour l’ancien joueur de Palerme, qui n’est plus apparu en scène depuis Valenciennes (1-0, le 25 septembre). Blessure diplomatique ? Oui et non. L’Argentin a bien confié au staff médical ressentir une gêne. Mais il aurait pu jouer, comme Ibra a pu jouer en dépit, lui aussi, d’une gêne au genou gauche.

BLANC : « JAVIER N’EST SANS DOUTE PAS HEUREUX DANS SA VIE PROFESSIONNELLE »

En réalité, le problème est avant tout moral. Affronter le Parc des Princes, qui l’a sifflé lors de sa dernière apparition à domicile contre Guingamp (2-0, le 31 août), représentait une épreuve que l’Argentin a préféré esquiver. Après avoir enchaîné les contreperformances en début de Championnat (cinq titularisations), l’ancien joueur de Palerme, transféré pour cinq ans et 42 M€ à l’été 2011, vit un début de saison en forme de calvaire.

Il a perdu la confiance qui l’animait la saison dernière, même si c’était déjà par intermittences. « Il ne se sent pas bien. Il a du mal à s’imposer dans l’équipe face aux fortes personnalités, comme Ibra. Il a l’impression qu’on l’a pris en grippe. Il le vit mal aussi » , confie un proche du groupe. Laurent Blanc ne dissimule d’ailleurs pas complètement le problème. « Quand un joueur ne joue pas, il ne peut pas être heureux, a-t-il ajouté hier. Javier n’est sans doute pas heureux dans sa vie professionnelle. À nous de le mettre dans les meilleures conditions et c’est ce que je vais continuer à faire.»

Durant la trêve internationale, un bon de sortie a été accordé à Pastore, qui n’a plus disputé un match avec sa sélection depuis deux ans, pour qu’il aille se ressourcer en famille, en Argentine. Mais pour l’instant, le staff du PSG, qui cherche depuis le début de la saison des solutions pour le relancer, n’a pas trouvé.

L'Equipe


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Alex177
posté 22/10/2013 08:41
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PSG : les faits parlent pour Blanc
Pour commencer, il a enfilé les chaussons de Carlo Ancelotti. Mais après une victoire (Trophée des champions), deux nuls et trois contenus discutables, Laurent Blanc a façonné une autre équipe. Pour l’instant, les chiffres parlent pour lui : treize matchs, toutes compétitions confondues, dix victoires, trois nuls, 31 buts marqués, 7 encaissés, 24 points en championnat, deux de plus que la saison dernière à pareille époque.





Un nouveau système de jeu

Depuis le changement de système, lors du match à Nantes (victoire 2-1) le 25 août, le PSG a presque tout gagné : neuf victoires et un nul (1-1 contre Monaco). Blanc, qui prône un jeu de possession afin d’user l’adversaire, a mis en place, avec Thiago Motta, Matuidi et Verratti, le milieu idéal pour garder le ballon. Autre témoin de son style : les coups de pied arrêtés. « Son » PSG a déjà inscrit 10 buts sur ces phases de jeu.

Un coaching gagnant

Blanc a appris de ses erreurs, comme la titularisation de Debuchy devant Réveillère en quart de finale de l’Euro 2012 contre l’Espagne. Avec le PSG, son coaching est tout sauf frileux. Il montre souvent dans les changements ses intentions de gagner la partie. A Marseille, à 2-2 la saison dernière, Ancelotti avait verrouillé le nul en faisant entrer Van der Wiel et Armand en plus de Jallet et Maxwell déjà présents sur la pelouse. A dix contre onze lors du dernier clasico (victoire 2-1), Blanc reste en 4-3-2 et diffuse une menace qui obligera l’OM à rester prudent. Dès le Trophée des champions, le technicien parisien a été servi dans ses choix, l’entrée d’Ongenda se révélant décisive. Depuis, sa réactivité est souvent récompensée.

Une autorité affirmée

C’est un domaine dans lequel il était attendu, à la suite notamment de l’Euro 2012. Au PSG, son autorité n’est jamais contestée. L’incident avec Jérémy Ménez lors de PSG - Benfica a été réglé sans heurt (le joueur a été privé de clasico). En match, Blanc s’est permis quatre fois déjà de sortir Ibrahimovic. Parce que l’entraîneur et la star en ont parlé avant les rencontres. Le champion du monde, nourri par son passé de joueur, a tout compris des codes d’un grand club. Il s’appuie pour toutes les décisions importantes sur ses deux meilleurs joueurs, Thiago Silva et Ibra. « Le résultat, la façon de jouer sont importants, mais la gestion des hommes, c’est le plus difficile, explique-t-il. L’expérience que j’ai vécue en équipe de France, notamment à l’Euro 2012, m’a ouvert l’esprit en termes de management. Ça m’a permis d’avoir plus de recul sur certaines situations chaudes. »
Le Parisien



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Frank Lebœuf : « Il n’est pas parti d’une feuille blanche »
Interrogé sur la part de mérite de Laurent Blanc dans les bons résultats du PSG, Frank Lebœuf, champion du monde en 1998, demande un peu de temps pour répondre avec équilibre. « Il a autant sa part que les joueurs, estime-t-il. Laurent a su installer un système de jeu qui marche bien, même si sa tâche est rendue plus aisée avec la qualité de son effectif.

Mais il n’est pas parti d’une feuille blanche. Carlo Ancelotti lui a laissé une équipe déjà très bonne. Laurent a su respecter le travail de son prédécesseur en changeant les choses petit à petit. »

L’héritage d’Ancelotti

Pour Jacques Crevoisier, ex-entraîneur adjoint de Liverpool, Blanc a su apporter sa touche au style de jeu du PSG mais sans tout rebâtir. « Quand il est arrivé, Carlo Ancelotti avait une tâche plus compliquée que celle de Blanc, constate-t-il. Lui a dû composer avec une grosse erreur de casting, Javier Pastore ! Blanc, lui, se contente, avec raison, de faire fructifier l’héritage de son prédécesseur. Il a pour lui de réussir à faire cohabiter Ibrahimovic et Cavani. Même si je pense qu’exiler ce dernier sur un côté ne peut être une solution définitive. Blanc a fait aussi preuve de cohérence en recadrant Verratti et en lui faisant perdre ses défauts de jeunesse. »

Jean-Luc Arribart, consultant sur Canal +, est assez admiratif. « Son grand mérite, c’est d’avoir déniché la solution pour stabiliser l’équipe en la faisant évoluer en 4-3-3. Son trio Motta-Verratti-Matuidi, c’est une véritable trouvaille. Il faut lui reconnaître ça. » Pour juger du management de l’entraîneur parisien, Arribart préfère attendre. « On verra ses qualités quand arriveront les premiers coups de vent, juge-t-il. Si jamais cela doit arriver, bien sûr ! »

Christophe Jallet, victime d’un pépin musculaire à un mollet contre Bastia, est forfait pour demain.

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Homer
posté 23/10/2013 08:19
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Anderlecht-PSG : Paris veut prolonger le plaisir

En cas de victoire ce soir, les Parisiens feraient un grand pas vers les 8es de finale.

Bastia a peut-être ouvert un nouveau chapitre de la saison du PSG. Voire donné une autre dimension à cette équipe. On la savait — selon l’analyse juste mais proférée le mauvais jour par Leonardo — douée pour la chose européenne. Ce PSG aime les grands défis comme on dévore les grands espaces. Quand c’est ronflant, rutilant, comme la Ligue des champions, un Monaco ou un Marseille de temps en temps, les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic prennent leurs airs d’assassins et ne plaisantent pas.

Mais face au tout-venant, ce Paris-là, version Qatar, a toujours connu plus de difficultés. Ce n’est pas un hasard si ses deux dernières défaites remontent à Reims et encore avant à Sochaux, lors de la saison précédente. Dans celle en cours, on a déjà eu droit à de la gestion poussive face à Valenciennes ou Toulouse.

Bastia marque peut-être un tournant. Comme si le PSG avait aussi envie de tout casser quand c’est fragile. Les Corses ont explosé sous le double poids d’un PSG joueur et de ses individualités extraordinaires, avec au menu Zlatalonnade de génie, modèle déposé, et les caviars de Cavani, qui ne feront peut-être un jour plus qu’un dans l’appellation (Caviarni). C’est donc Anderlecht et si le PSG est dans une humeur bastiaise, les deux amis de l’attaque parisienne pourraient augmenter leur compteur personnel.

« Il y a toujours un risque de relâchement, prévient Laurent Blanc, surtout après un bon match. A nous de prendre la rencontre du bon côté. S’il y a ce relâchement, le staff doit faire en sorte qu’il ne dure pas trop longtemps. » C’est dans cet interstice qu’Anderlecht espère se glisser pour créer l’exploit. Car ce match, si déséquilibré, ressemble à une transposition de la Coupe de France au niveau européen. Il y a souvent des surprises mais on l’a vu, Paris ne blague plus depuis longtemps.

« Un résultat positif nous amènerait tout droit vers la qualification », ajoute l’entraîneur du PSG, conscient qu’avec neuf points en trois journées, avant de jouer à nouveau contre les Belges, il pourrait envoyer le banc par la suite. Sachant que l’on parle ici des Lucas, Ménez, Digne, Rabiot, ce qui ne correspond pas exactement au concept habituel de la doublure. Ce soir, si la machine ne connaît pas de raté, on retrouvera, entre autres, la maîtrise parisienne au milieu, les foucades de Lavezzi côté gauche, la grande facilité que dégage désormais Marquinhos. A ce stade de son évolution, le PSG donne un plaisir contagieux.


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Verratti a déjà tout d’un grand

Marco Verratti, le lutin du milieu de terrain parisien, grandit presque à vue d’œil. Il mesure toujours 1,65 m mais son influence, sur le terrain comme en dehors, ne cesse de s’étendre. Est-ce le début de la maturité à bientôt 21 ans? L’un des premiers effets de la paternité qui l’attend au printemps prochain lorsque sa copine Laura aura donné naissance à leur premier enfant? Cela y ressemble fortement.

Ce pur talent du football italien, repéré par Carlo Ancelotti et Leonardo alors qu’il évoluait encore en deuxième division à Pescara, est arrivé à Paris un beau matin de juillet 2012. Le même jour que Zlatan Ibrahimovic. Autant dire dans l’anonymat le plus complet. Quelques semaines plus tard, le Parc des Princes se frottait les yeux pour admirer sa facilité technique, son art de la conservation du ballon poussé parfois à l’extrême limite, ses dribbles insolents… et risqués.

Mascotte du vestiaire parisien

« Verratti a déjà tout d’un champion », résumait alors Arrigo Sacchi, l’ex-entraîneur de l’AC Milan et actuel directeur des sélections transalpines de jeunes, dans les colonnes du « Parisien ». La saison passée, l’élève surdoué s’est certes fait tirer les oreilles à intervalles réguliers par le Mister Ancelotti. Mais il a appris. La récompense a pris la forme cet été d’une prolongation de contrat jusqu’en 2017 et d’une forte revalorisation salariale. Aujourd’hui, Laurent Blanc le fait briller dans un rôle proche de celui d’un meneur de jeu. Situé un cran au-dessus de Thiago Motta, la pointe basse du milieu à trois du PSG, Marcolino sert désormais de rampe de lancement pour les snipers de l’attaque parisienne.

« Là où Marco est le plus fort, c’est juste après la récupération du ballon, au début de la construction du jeu, apprécie Laurent Blanc. Il dispose en particulier d’une très bonne passe longue. Il ne lui manque plus que de (se mettre à) marquer des buts. » Pour nourrir ses statistiques, le jeune international italien (quatre sélections) se contente pour l’instant de délivrer des passes décisives (deux en Ligue 1 depuis le début de la saison). Des chiffres qui ne disent rien du rôle qu’il joue sur le terrain comme en dehors.

Mascotte du vestiaire parisien, tout du moins de sa partie italophone, Verratti a gagné la sympathie des boss du PSG, Ibrahimovic et Thiago Motta en tête. « Marco ose dire ce qu’il pense tout en restant à sa place, apprécie Angelo Castelazzi, membre du staff sous l’ère Ancelotti. Il n’oublie pas qu’il reste un jeune joueur en début de carrière et sait être à l’écoute des plus anciens. C’est un signe d’intelligence et d’humilité. » Domicilié à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), il côtoie très régulièrement ses voisins Lavezzi, Sirigu, Camara et Pastore. Mais avec les Français, les liens sont plus ténus. Un effet persistant de la barrière de la langue sans doute. « Marco parle un français très basique pour l’instant, sourit un proche. Il mélange les mots, ce qui fait pas mal rire ses coéquipiers. » Avec les pieds, en revanche, il se mélange rarement les pinceaux.


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Marquinhos : « J’ai pris goût au rôle de buteur »

Buteur lors des deux premiers matchs de Ligue des champions de sa carrière, le jeune défenseur de 19 ans revient sur ses premiers pas dans cette compétition et évoque l’importance du déplacement à Bruxelles.

La belle victoire contre Bastia (4-0) vous permet-elle d’aborder le match face à Anderlecht en pleine confiance ?

Marquinhos. Nous avons montré que nous étions prêts et c’est important. Car nous savons les difficultés que nous allons rencontrer face à Anderlecht. Ce rendez-vous est primordial pour nous.

Une victoire serait-elle synonyme de qualification ?

On ferait un grand pas mais il ne s’agit que du troisième match. C’est trop tôt pour parler des 8es. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que chaque victoire nous permet d’asseoir notre suprématie.

Anderlecht est-il l’équipe la plus faible du groupe ?

Si Anderlecht est en Ligue des champions, c’est qu’il ne s’agit pas d’une mauvaise équipe et nous n’avons aucune raison de les prendre de haut. Ce serait le meilleur moyen de faire une contre-performance. Restons concentrés pour repartir avec la victoire.

Vous avez déjà marqué deux buts en Ligue des champions. C’est une compétition qui vous réussit bien…

Depuis tout petit, je rêvais de disputer un match de Ligue des champions. Et je ne suis pas déçu. La Ligue des champions, ça me donne des frissons. J’ai été titulaire lors des deux premiers matchs. Et en plus, j’ai marqué. C’est une compétition vraiment spéciale pour moi.

Allez-vous tout faire pour marquer votre troisième but consécutif ce soir ?

C’est vrai que j’ai pris goût au rôle de buteur (sourires). Mais ce n’est pas ma mission principale. L’important, c’est de faire mon travail en défense le plus sérieusement possible. Si après je peux marquer, tant mieux. Mais ce n’est pas une obsession.


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Lavezzi titulaire

A l’occasion de ce 3e match européen de la saison, Laurent Blanc devrait refaire confiance à l’équipe qui a dominé Benfica au début du mois (3-0). En l’absence de Thiago Silva, toujours blessé, la charnière centrale sera composée de la paire brésilienne Marquinhos-Alex avec Van der Wiel sur le flanc droit et Maxwell à gauche.
Au milieu, du grand classique : Thiago Motta dans l’axe, Verratti et Matuidi un cran plus haut. Enfin, en attaque, l’entraîneur parisien titularisera très probablement Lavezzi pour accompagner la paire Ibrahimovic-Cavani.


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Bruxelles : des hooligans arrêtés à la veille du match Anderlecht-PSG

Plusieurs hooligans présumés ont été interpellés, mardi, à Bruxelles à la veille du match de Ligue des champions entre Anderlecht et le Paris-Saint-Germain, comptant pour la Ligue des champions. Ce match est qualifié de duel «à hauts risques» par les autorités belges et françaises par crainte d'affrontements entre hooligans des deux camps.

Selon un officier de police chargé de la sécurité de ce match, trois personnes en provenance de Paris ont été interpellées à la gare du Midi à Bruxelles, peu après leur descente de train alors qu'elles étaient en possession de gants de boxe parés de métal.

Ces trois Français avaient été repérés dans le Thalys à destination de Bruxelles par des policiers français qui ont informé leurs collègues belges. Ces derniers ont procédé à des arrestations administratives. Trois autres hommes, des Polonais en provenance de Cracovie via un train venu d'Allemagne, ont également été arrêtés à Bruxelles, selon le site internet du journal «Het Laatste Nieuws» indiquant qu'ils étaient munis de couteaux de boucher. D'après la même source, d'autres interpellations ont eu lieu aux abords du stade.

«C'est en effet probablement le match le plus dangereux de l'année. Et nous allons assurer une protection maximale de la population et des biens», a déclaré Eric Thomas, le bourgmestre (maire) d'Anderlecht, l'une des communes de Bruxelles. Le contentieux entre hooligans des deux clubs remonte au 24 novembre 1992, à l'occasion d'un huitième de finale aller de Coupe UEFA au Parc des Princes. A l'époque, une grosse bagarre avait fait de nombreux blessés.


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Thiago Silva fait la loi au camp des Loges

Jeudi dernier, Thiago Silva avait invité des membres de sa famille à venir lui rendre visite au camp des Loges. Mais ce jour-là, l'entraînement était ouvert aux medias et comme le stipule le règlement intérieur du PSG, les proches des joueurs ne sont pas admis quand la presse est conviée. En début d'après-midi, quand la famille du Brésilien se présente, la sécurité la bloque sur le parking.

Le capitaine parisien, actuellement convalescent, n'hésite pas à interrompre sa séance de remise en forme pour aller chercher ses intimes et les faire asseoir dans le hall d'entrée du centre. Apprenant leur présence, Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, demande qu'ils quittent les locaux pour regarder l'entraînement à l'extérieur. S'apercevant de cela, Silva s'agace et rappelle ses parents pour les réinstaller là où il les avait mis la première fois. Le capitaine a eu le dernier mot, ils y sont restés jusqu'à leur départ de Saint-Germain-en-Laye.


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Asa
posté 23/10/2013 15:43
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Cette idylle qui fait frémir

La relation entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, auteurs de deux buts exceptionnels samedi dernier avec le PSG, en est aux balbutiements, mais le tempérament paisible du second devrait faciliter son entente avec le premier.


IL Y A D'ABORD une attitude remarquable par sa rareté. Edinson Cavani n'a pas encore totalement marqué de son empreinte la L1 sinon par le montant de son transfert (64 M€), mais il faut lui reconnaître un sens du sacrifice dont pourraient s'inspirer certains. Arrivé au PSG en provenance de Naples, l'été dernier, l'Uruguayen (26 ans), meilleur buteur de Serie A la saison passée (29 buts), a accepté un exil sur le côté droit de l'attaque afin de satisfaire au système (4-3-3) mis en place par Laurent Blanc, son entraîneur, et de ne pas trop contrarier Zlatan Ibrahimovic (32 ans). « Bravo! Belle mentalité! admire Robert Pires, ex-attaquant international aujourd'hui consultant sur belN Sport. ll faut du temps pour s'adapter à une nouvelle équipe, un nouveau Championnat et lui doit, en plus, changer de poste. Or, quand tu t'appelles Cavani, le temps, c'est ce qu'il manque. Beaucoup à sa place auraient déjà dit: "'Oh, c'est moi l'attaquant!" » Chaque fois qu'il doit justifier le replacement de son joueur, Blanc évoque la sélection uruguavenne où « El Matador » a abandonné la pointe à Luis Suarez. « Edi n'a pas un tempérament à faire des vagues, décrit Pablo Corea, l'entraîneur de Nancy [L 2), natif de Montevideo. Cest le coéquipier idéal. Il a cette capacite à donner sa vie pour le maillot. » Le technicien franco-uruguaven ne voit donc pas pourquoi son association avec Ibrahimovic ne pourrait pas fonctionner: « Je ne connais pas bien Zlatan, mais je pense qu'on a une image de lui assez fausse. Et comme ce sont deux compétiteurs hors norme, il n'y aura pas de problème. »

PIRES: « ÇA NE MARCHE QUE SI LES DEUX MECS S'ENTENDENT! »

Pires se souvient du couple formé par le Français Thierry Henry et le Néerlandais Dennis Bergkamp à Arsenal (entre 1999 et 2006): « C'est une question de feeling. Ça ne marche que si les deux mecs s`entendent! lls se parlaient énormément aux entrainements, sur le terrain et en dehors. » Les images d'lbrahimovic, hilare, à la suite du premier but de Cavani face à Bastia (4-0, samedi), après une série de dribbles épouslouflants, suggèrent l'idée d'un début d'idylle. « Ils seront complémentaires, assure Correa. Zlatan est un attaquant pivot capable de décrocher a tout moment, alors qu'Edinson est un électron libre qui se déplace sur tout le front de l'attaque, redescend très bas pour défendre et se sent bien dans cette énorme dépense énergetique. Blanc est trop intelligent pour ne pas savoir la chance qu'il a de posséder ces deux joueurs. ll ne les changera pas. Quand ils jouent ensemble, ils pèsent énormément sur la défense sans jamais se marcher sur les pieds. »

Hier, en conférence de presse, Blanc rejetait l'éventualité d'un problème à venir dans le vestiaire en raison du positionnement de Cavani: « Pour l'instant, ce n'est pas le cas et je n'imagine pas que cela puisse le devenir. Cela fonctíonne bien, il n'y a donc pas de débat. » « La seule chose qui peut les faire changer, c'est s'ils ne marquent plus, estime Pires. Un buteur reste un buteur. Un attaquant peut être nul, tant qu'il marque, même un penalty, ça va. »

En attendant. les Belges d'Anderlecht accueillent ce binôme avec une certaine appréhension. « J'aí rencontré Zlatan du temps où il jouait à l'Ajax (2001-2004), se souvient John Van den Brom, l'entraîneur néerlandais. J'ai vu son but contre Bastia (sa reprise aérienne du talon droit) et j'ai eu la chance de voir ce type de buts en live. Il n'y a que lui pour faire ce genre de choses. Et en seconde période. j'ai aussi vu Cavani essayer de l'imiter (en marquant un but de légende). » De quoi donner quelques sueurs froides aux coéquipiers de Fabrice N'Sakala.



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2 LE PARIS SG A REMPORTÉ ses deux premiers matches de la saison en Ligue des champions (4-1 face à l'Olympiakos, 3-0 contre Benfica). C'est la deuxième fois que cela lui arrive après ses six victoires d'entrée en 1994-1995 (élimination en demi-finales par le Milan AC: 0-1 ; 0-2).

5 LE NOMBRE DE BUTS marqués le PSG en C1 cette saison sur corner (sur sept au total), dont quatre de la tête.

52% LE POURCENTAGE DE MATCHES remportés par le Paris-SG en Ligue des champions (24 sur 46), le meilleur ratio des clubs français.



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Anderlecht, version disciplinée?

MÉCONTENT DES RÉSULTATS et du jeu pratiqué par sa formation, cinquième du Championnat (7 victoires, 4 défaites), John Van den Brom, l'entraîneur d'Anderlecht, prévoit du changement. Même si ses joueurs se sont repris à Mons (2 -0), vendredi dernier... Le plan du champion de Belgique en titre? « Retrouver une formule (4-3-3) plus équilibrée, a expliqué le technicien néerlandais, hier. Cela passe par plus de discipline. ll ne faudra pas concéder trop d'occasions parce que, face aux stars du PSG, on le paiera cash. Et il faudra aussi savoir concrétiser les rares opportunités que l'on aura. » Lors de sa séance d'entraînement à huis clos, hier soir, Anderlecht a donc travaillé les phases arrêtées et les enchaînements centre-reprise face au but. Formé à Troyes comme le milieu du PSG Blaise Matuidi, le latéral Fabrice N'Sakala occupera le couloir gauche face à Edinson Cavani. Et pour éviter une troisième défaite de suite en C1, il évoque, aussi, la nécessité d'une « mobilisation ä 100 % ».



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Forcer le trait

Impressionnant de maîtrise et spectaculaire en Ligue 1 , le PSG espère envoyer, ce soir à Anderlecht, un nouveau signal fort à l'Europe, après sa démonstration face à Benfica (3-0).


SPECTATRICE BÉATE, samedi(4-0 contre Bastia), de l'étendue des talents du PSG et son impitoyable manière de clouer ses adversaires de Ligue 1 au pilori, l'Europe pourrait sentir d'un peu plus près le souffle de cette force émerqente constituée par Zlatan lbrahimovic et son orchestre. ll s'agit ce soir, pour Paris, d'affirmer un peu plus son potentiel à l'échelle continentale et profiter de cette troisième journée de Ligue des champions pour balayer les doutes nés de sa première période au Pirée, contre l'0lymplakos (4-1, le 17 septembre), et confirmer les impressions
séduisantes de la réception de Benfica (5-0, le 2 octobre).

Ce n'est pas le début de saison d'Anderlecht - deux défaites en deux matches de C1, une cinquième place dans son Championnat à sept points, déjà, du Standard de Liège - qui va atténuer le statut de favori de Paris, ni la carte de visite de ses meilleurs joueurs du moment. Sa pépite, Aleksandar Mitrovic, international serbe de dix-neuf ans, fait rêver José Mourinho, paraît-il. Mais avant de hanter les nuits parisiennes, il faudrait que le gamin, champion d'Europe des moins de 19 ans l'été dernier, étale un bilan un peu plus distrayant que ses trois buts en six matches depuis son arrivée en Belgique.

POUR BLANC L'HEURE EST A NE PAS CONTRARIER IBRA

Cela n'empêche pas la prudence et il n'y a pas de raison que les Parisiens l'oublient en route. Jusqu'ici, difficile de leur intenter un procès en suffisance, mais la mémoire rappelle que les champions de France déroulent vraiment depuis trols matches. S'ils poursuivent leur montée en puissance en Belgique, comme John Van den Brom, l'entraîneur d'Anderlecht, s'y prépare, ils s'imposeront malgré tout comme un prétendant incontestable au demier carré. « J'ai vu deux fois le PSG en live et j'ai été impressionné par la façon dont les grandes stars se plient au service du collectif, explique le technicien néerlandais. Alors oui, ils ont tout pour gagner la Ligue des champions. » Le sentiment de superpuissance naissante est d'ailleurs partage par Fabrice N'Sakala, ancien Troyen, appelé à se coltiner Edinson Cavani ce soir: « Je trouve les Parisiens encore meilleurs cette année que la saison passée. Et pourtant, je peux vous assurer que c'étalt déjà une équipe difficile à jouer. »

Vlngt et un ans plus tôt, lors de l'unique confrontation entre les deux clubs, en huitièmes de finale de C3 (0-0, 1-1 au retour à Anderlecht), le PSG ne s'avançait pas avec autant de certitudes. C'est juste que, depuis, la marge du club de la capitale sur les Belges est devenue un fossé. C'est juste que, ce soir, il aligne une armée d'internationaux, guidée par un géant suédols qui n'a sans doute jamais été aussi vorace. Pour lbra l'heure est, encore plus que jamais, à gagner tout ce qui se présente pour mieux se projeter sur les barrages de la Coupe du monde 2014, contre le Portugal, ml-novembre. Pour Laurent Blanc, l'heure est à ne pas contrarier lbra. Le technicien ne cherche d'ailleurs plus de formule permettant de lui associer Cavani dans l'axe: l'idée consiste à maintenir l'Uruguayen à droite sur l'autel de l'équllibre d'équipe (voir par ailleurs). « Je trouve que ça ne marche pas si mal que ça », s'agaçalt Blanc, hier. ll ne faudrait pas, néanmoins, qu'à terme un équilibre (d'équlpe) en plombe un autre (celui de vestiaire). Mais tant que Paris gagne, l'entraîneur a toujours raison.



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Un PSG version luxe

LAURENT BLANC ne devrait pas bouleverser son 4-3-3. Laissé au repos samedi face à Bastia (4-0), Ezequiel Lavezzi tiendra probablement le flanc gauche de l'attaque aux côtés de Zlatan lbrahimovic et d'Edinson Cavani. Même si l'entraîneur du PSG a pointé le défaut de « finition » du milieu offensif argentin. « ll crée des occasions pour les autres mais il s'en crée aussi pour lui-même qu'il ne convertit pas. ll peut être meilleur dans ce domaine », a expliqué l'entraîneur du PSG en oonférence de presse, hier. Au milieu, Thiago Motta et Marco Verratti, suspendus en Championnat le week-end dernier, devraient aussi faire leur retour aux cotés de Blaise Matuidi. En l'absence de Thiaqo Silva et de Christophe Jallet blessés, la défense va s'articuler autour d'une charnière Marquinhos-Alex avec Maxwell à gauche et Van der Wiel à droite, si l'on se fie à l'opposition qui a conclu la séance d'entraînement à huis clos du PSG, hier soir sous des trombes d'eau, au stade Constant Vanden Stock. « On est dans une bonne phase, une bonne série, mais ce qui me plaît, c'est que quels que soient les joueurs qui jouent, on continue à bien jouer », a commenté Blanc.



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Bagarres autour de Bruxelles

EN MARGE de cette rencontre classée à « très hauts risques » par l'UEFA et les autorités belges et françaises, des bagarres ont éclaté hier soir dans la périphérie de Bruxelles. Une dizaine de supporters belges et une quinzaine de
supporters parisiens ont été interpellés durant la journée d'hier. La vigilance des services de police et de renseignement sur d'éventuels « fights » entre supporters du PSG et d'Anderlecht reste aujourd'hui maximale. D'importants moyens de sécurité ont été mis en œuvre pour circonscrire le risque d'affrontements entre les ultras des deux clubs, qui nourrissent un contentieux depuis un match de Coupe UEFA en 1992. Des forces de police ont donc été déployées dans les trains, à la frontière, sur les autoroutes; et une surveillance aérienne mise en place. Le vaste périmètre de sécurité (1.5 km) autour du stade Constant Vanden Stock, lui, ne sera levé que demain, à 6 heures du matin. Deux cents à trois cents supporters parisiens sont attendus et aucun des huit cents billets encore disponibles sur place ne sera vendu aujourd'hui à des fans français sans tickets. La loi belge est assez répressive pour les supporters fauteurs de troubles: elle prévoit des amendes qui peuvent aller de 250 à 5 000 € et des interdictions administratives de stade de trois mois à cinq ans, assorties, éventuellement, de condamnations pénales. Les ultras français, eux, risquent aussi des poursuites en Franœ en cas d'interpellation.


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posté 23/10/2013 16:39
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Matuidi prolongé jusqu'en 2018

Blaise Matuidi devrait bientôt prolonger son contrat avec le PSG. Mais d'autres clubs sont à l'affût, au cas où...

La prolongation de Blaise Matuidi, le milieu du PSG en fin de contrat en juin 2014, ne devrait plus tarder à être finalisée. L’international français, assigné en justice par son ancien agent Jean-Pierre Bernès pour rupture abusive de contrat, n’a encore rien signé avec les champions de France. Selon nos informations, le PSG souhaitait, par précaution, attendre l’audience du 4 novembre avant de formuler une offre de contrat s’étirant jusqu’en juin 2018 avec revalorisation salariale à la clé. Manchester City et Chelsea espèrent profiter de la situation pour attirer le joueur, qui sera libre de s’engager dans le club de son choix à partir du 1er janvier 2014.


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Paris doit éviter la suffisance

Face à Anderlecht ce mercredi soir en Ligue des champions (20h45), l'entraîneur du PSG Laurent Blanc redoute un excès de confiance de son équipe, actuellement irrésistible.

Le PSG surfe sur une incroyable dynamique. Le club de la capitale n’a plus perdu depuis le 2 mars dernier toutes compétitions confondues (0-1 à Reims), soit sept mois et demi sans défaite. Cette série, dont le dernier épisode est la démonstration samedi face à Bastia (4-0), pourrait faire croire aux joueurs de Laurent Blanc qu’ils sont imbattables. Et qu’Anderlecht est condamné à payer, comme les autres. «Il y a toujours le risque de sous-estimer l’adversaire, surtout quand tu sort d’un très bon match en Championnat, ce qui a été notre cas, a reconnu Blanc. Et d’avoir gagné tes deux premiers duels en Ligue des champions peut occasionner un relâchement sur le troisième. Il faut prendre le match du bon côté, et si ça doit mal tourner, à nous de faire en sorte que ce relâchement ne dure pas trop longtemps.»

Blanc : «Toutes les équipes veulent battre le PSG, donc on doit se méfier de ça.»


Pour éviter toute baisse de régime, l’entraîneur parisien a averti ses protégés. «J’ai dit aux joueurs que tous les matches seront difficiles, a avoué Blanc. Toutes les équipes veulent battre le PSG, donc on doit se méfier de ça.» Le Président se méfie également, à juste titre, des louanges qui entourent actuellement son équipe. Son PSG a désormais trouvé sa vitesse de croisière après des matches amicaux d’avant-saison souvent poussifs et deux nuls en ouverture du Championnat (contre Montpellier et Ajaccio). «On a fait un bon début de saison, estime le coach parisien. On a travaillé pour ça, même si la préparation s’est faite de manière un peu spéciale.» Les internationaux sont arrivés au «compte-gouttes», ce qui a perturbé le début de sa saison. «Mais on était confiant, il fallait être patient», a-t-il confié.

Lucas et Lavezzi doivent être plus efficaces

Désormais, le navire est lancé à vive allure. Laurent Blanc est particulièrement satisfait que son équipe applique à la lettre les (bons) principes de jeu quel que soit l’adversaire et les joueurs alignés. «On essaie de toujours jouer de la même manière, mais on peut encore progresser», a-t-il lâché. Pour lui, son équipe est perfectible «dans tous les domaines». Contre Bastia, Paris s’est procuré seize occasions franches. «Il n’y a eu que quatre buts, a fait remarquer Blanc. On peut marquer plus, et être plus efficace.» Un message qui s’adresse notamment à des joueurs comme Lucas et Lavezzi, dont le taux de réussite devant le but reste assez faible.


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Pourquoi Anderlecht peut le faire

Arrivé à Anderlecht cet été en provenance de Troyes, le Français Fabrice Nsakala assure que son équipe aura des arguments à faire valoir face au Paris-SG, mercredi soir (21h00).

Comment une équipe balayée par Benfica (0-2) et l’Olympiakos (0-3) lors des deux premières journées pourrait-elle faire trébucher le Paris-SG et ses treize matches sans défaite toutes compétitions confondues (dont dix succès) ? Telle est la problématique à laquelle va se retrouver confronté Anderlecht, mercredi soir. Du haut de leur cinquième place dans le Championnat belge, les Mauves ne font pas peur à grand monde. «Et même à personne, préfère en sourire Fabrice Nsakala qui a rejoint le club bruxellois cet été. Si je suis une personne extérieure, je parie 1000 fois que Paris va gagner. Mais ça sera à nous de faire en sorte qu’ils repartent de Belgique avec de la crainte avant le match retour». Son équipe en a-t-elle seulement les moyens ? L’ancien Troyen nous donne quatre raisons – et précisément quatre joueurs – qui pourraient permettre à Anderlecht de «créer la surprise».

Matias Suarez, le technicien

Fabrice Nsakala le décrit comme «un buteur-passeur», ce que confirment ses statistiques. Depuis le début de la saison, Matias Suarez a autant marqué (6) qu’il a fait marquer (6). Élu Soulier d’or belge en 2011 puis footballeur de l’année à l’issue de la saison 2011-2012, l’attaquant argentin est le joueur le «plus technique» de l’effectif bruxellois à en croire Nsakala. «Il sait très bien garder le ballon, souligne l’ancien Troyen. Il alterne jeu de passes, dribbles, c’est impressionnant et assez déroutant. Même à l’entraînement, c’est horrible de défendre sur lui».

Massimo Bruno, le finisseur

Lui aussi sait tout faire. S’il compte une réalisation (et trois passes décisives) de moins que Suarez, Massimo Bruno est perçu davantage comme «un finisseur»… malgré son positionnement sur une aile. «En début de saison, c’est lui qui marquait le plus, rappelle Nsakala. Il a une bonne technique, il percute bien. Lui, c’est : je dribble pour aller au but et je frappe. Il est très bon dans les seize derniers mètres».

Frank Achaempong, le plus rapide

Contrairement à Suarez et Bruno, Frank Acheampong n’est pas (encore) un titulaire indiscutable. Sur les onze matches qu’il a disputés dans la Jupiler League, le Ghanéen n’en a débuté que six pour trois buts marqués. Ses qualités de vitesse en font un bon joker en cours de match. «C’est le joueur le plus rapide de l’équipe, témoigne Nsakala. Il va tellement vite que c’est hyper difficile de dédoubler avec lui dans le couloir gauche (rires). Ça lui est arrivé de marquer après être parti tout seul du milieu de terrain».

Guillaume Gillet, le leader

Arrivé à Anderlecht en 2008, Guillaume Gillet en est devenu le capitaine cet été suite au départ de Lucas Biglia. Un statut qu’il assume pleinement en atteste son rôle de paratonnerre lors de la mauvaise passe traversée par les Mauves en début de saison. «Il allait parler à notre place devant la presse, souligne Nsakala. Il nous a tous représentés». Côté terrain, Gillet est «un latéral de débordement assez puissant». Un latéral qui marque également «pas mal de buts pour un latéral» : trois depuis le début de la saison.

L'Equipe.fr

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Van der Wiel, la métamorphose

Après une première saison dans l'ombre de Christophe Jallet, Grégory Van der Wiel est devenu avec Laurent Blanc un titulaire en puissance. Le Néerlandais, qui devrait être aligné d'entrée mercredi (20h45) face à Anderlecht, a bien changé.

Grégory Van der Wiel n’est pas un garçon très expansif. Du genre sobre sur le terrain, il limite également sa parole au maximum. Invité mardi à s’exprimer en conférence de presse sur la rencontre de Ligue des champions contre Anderlecht, le latéral droit du PSG a plié l’affaire en 3 minutes et 30 secondes (questions et réponses du traducteur compris). Un exploit ! Après les poncifs sur le match à venir - « Nous sommes venus pour gagner », « Cela ne va pas être facile », « Anderlecht est une bonne équipe », « Il faudra être concentré » - l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam a avoué que, d’un point de vue individuel, il « se sentait mieux » cette saison que la précédente.

«J'ai eu le temps de m'adapter à la vie en France et je me suis désormais intégré.»

Avec 22 matches de L1, il a vécu sa première année à Paris dans l’ombre de Christophe Jallet, lequel avait le plus souvent la préférence de Carlo Ancelotti. Avec l’arrivée de Laurent Blanc, les choses ont changé. Van der Wiel a vu son statut évoluer et son temps de jeu augmenter. « Je me sens beaucoup mieux cette année, a confié le défenseur. J’ai eu le temps de m’adapter à la vie en France et je me suis désormais intégré. » Sauf qu’il ne parle pas pour autant le français…

Remplaçant la saison passée, «plutôt titulaire» aujourd'hui

Depuis cet été, le Néerlandais de 25 ans apprécie « la confiance du coach » et se sent du coup « beaucoup mieux pour travailler ». S’il vivait plutôt dans la peau d’un remplaçant la saison passée, il affirme désormais se sentir un joueur « plutôt titulaire », lui qui a déjà été aligné 7 fois (dont 6 titularisations) en Ligue 1 et lors des deux premiers matches de C1. Mercredi soir, au Stade Constant-Vanden Stock, il devra toutefois faire attention : averti lors des deux premières journées de Ligue des champions contre l’Olympiakos (4-1) et Benfica (3-0), il sera suspendu pour le match retour contre la formation belge en cas de nouvel avertissement.

L'Equipe.fr


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posté 24/10/2013 00:11
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Ibrahimovic a humilié Anderlecht

Pour son troisième match de Ligue des champions, le Paris-SG a étrillé Anderlecht (5-0), mercredi soir au stade Constant Vanden Stock. Ibrahimovic a illuminé la rencontre avec un quadruplé...

Pour ses adversaires hexagonaux comme européens, la note est devenue très salée de la part d’un PSG qui régale désormais à chaque sortie. Quatre buts contre l’Olympiakos (4-1), trois face au Benfica (3-0) avant la fessée prise par Anderlecht ce mercredi devant son public (5-0). Après trois journées, le club de la capitale a donc quasiment assuré sa qualification pour les huitièmes de finale. On ne voit pas quel obstacle pourrait lui barrer la route après cette phase aller parfaitement bien maîtrisée. A la pause, la partie était même déjà pliée depuis longtemps, ce qui a permis aux Parisiens de se préserver un peu en seconde période en prévision du déplacement dimanche à Saint-Etienne en Championnat.

En ce moment, les matches se suivent et se ressemblent pour Ibrahimovic. Déjà double buteur contre Bastia (4-0) samedi lors du premier quart d’heure, le Suédois a remis ça à Anderlecht. Il a même fait mieux puisque cette fois il a régalé avec un quadruplé, le premier de sa carrière en Ligue des champions. Passé le calme premier quart d’heure, Ibra a ouvert les hostilités en reprenant, alors qu’il était étrangement seul au point de penalty, un centre de Van der Wiel (17e). Même cause et même effet cinq minutes plus tard avec le Néerlandais à la manœuvre pour une sublime talonnade du Suédois (22e).

Ibra a conquis les supporters d'Anderlecht, qui se sont mis à chanter « Zlatan ! Zlatan ! »

Le festival ne s’est pas arrêté là puisque l’ancien Milanais a définitivement tué tout suspense d’un missile de 20 mètres dans la lucarne (36e). Imparable. Tant de facilité a subjugué le public du Stade Constant Vanden Stock, qui a chaleureusement ovationné Ibra "Le Magnifique". Sur le terrain, les Anderlechtois auraient bien aimé s’arrêter là. On les comprend. Au retour des vestiaires, et après le but presque anecdotique de Cavani (52e), Ibra en a rajouté une louche d’un puissant tir croisé (62e). Et c’est alors que le kop d’Anderlecht s’est mis à chanter « Zlatan ! Zlatan ! » Et ce n’est pas une blague.


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Ibrahimovic dans le club des 10

Auteur d'un festival face à Anderlecht mercredi soir (5-0), Zlatan Ibrahimovic est devenu le dixième joueur de l'histoire à inscrire un quadruplé dans un match de Ligue des champions. Lionel Messi, qui a réalisé cet exploit face à Arsenal en 2010, a également marqué cinq fois contre le Bayer Leverkusen en 2012 (7-1).

Les 10 joueurs ayant signé un quadruplé en C1 :
Marco Van Basten (AC Milan - Göteborg, le 25 novembre 1992 4-0)
Simone Inzaghi (Lazio Rome - Marseille, le 14 mars 2000 5-1)
Dado Prso (Monaco - Le Corogne, le 4 novembre 2003 8-3)
Ruud van Nistelrooy (Manchester United - Sparta Prague, le 3 novembre 2004 4-1)
Andrei Shevchenko (Fenerbahçe - Milan, le 23 novembre 2005 0-4)
Lionel Messi (FC Barcelone - Arsenal, le 6 avril 2010 4-1)
Bafétimbi Gomis (Dinamo Zagreb - Lyon, le 7 décembre 2011 1-7)
Mario Gomez (Bayern Munich - Bâle, le 13 mars 2012 7-0)
Robert Lewandowski (Borussia Dortmund - Real Madrid, le 24 avril 2013 4-1)
Zlatan Ibrahimovic (Anderlecht - PSG, le 23 octobre 2013 5-0)


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Blanc : «Il y a tout eu»

Après la large victoire du PSG à Anderlecht (5-0) ce mercredi, Laurent Blanc s'est montré élogieux envers ses joueurs. Auteur d'un quadruplé, Zlatan Ibrahimovic a reçu les louanges de tous les acteurs de cette rencontre. «Il a retourné le match tout seul», a lancé Matuidi.

Laurent Blanc n’y est pas allé par quatre chemins. L’entraîneur du PSG a facilement avoué que son équipe avait fait «le match parfait», ce mercredi sur la pelouse d’Anderlecht (5-0). «Il y a eu beaucoup de choses positives dans tous les secteurs de jeu, a ajouté le technicien. On voulait confirmer nos deux premières victoires et notamment le match référence face à Benfica (3-0).» Le coach parisien a apprécié que ses joueurs aient été «appliqués» et techniquement «ils ont été au niveau». Comblé, il a même lâché : «Il y a tout eu ce soir».

Pour Blaise Matuidi, Paris n’a toutefois pas disputé son match «le plus abouti». «Nous sommes dans la continuité des autres prestations du moment, a-t-il voulu rappeler. On a produit du jeu, on a marqué des buts et en plus on n’en prend pas » Le milieu de terrain s’est quand même réjoui des «bonnes entames» du PSG, qui a juste eu huit minutes de flottement en tout début de partie. Ensuite, Paris a pris le contrôle du jeu. Et l’ouragan Ibra a déferlé. «Ce qui est bien, c’’est qu’on arrive à avoir la possession du ballon assez haut et à se créer les brèches.»

«Il prend beaucoup de plaisir dans ce groupe. Zlatan est une locomotive pour l'équipe. Il nous tire vers le haut.»

Blanc comme Matuidi étaient forcément très élogieux envers Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un incroyable quadruplé. «Ibra est dans une excellente forme et il marque beaucoup de buts, a souligné le coach parisien. Ses quatre buts de ce soir sont exceptionnels. Difficile de dire quel était le plus beau. Mais j'apprécie surtout sa disponibilité dans le jeu. Il fait des efforts de replacement qui me plaisent beaucoup. Il prend beaucoup de plaisir dans ce groupe. Zlatan est une locomotive pour l'équipe. Il nous tire vers le haut.»

Le défenseur français d’Anderlecht, Fabrice N’Sakala, a confié qu’il n’avait pas été spécialement été déstabilisé par l’ovation de ses supporters envers le Suédois. «Il a retourné le match tout seul, a expliqué l’ancien Troyen. Et quand on voit le troisième but, on ne peut qu’applaudir. Je pense que les supporters avaient conscience qu’on avait face à nous une équipe bien supérieure.» Pour Matuidi, Ibra restera à coup sûr dans les mémoires : «Ibra est un très grand joueur, il le montre match après match. C’est l’un des meilleurs au monde. Il restera un monument du football européen (il se reprend) Du football mondial même... »


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Ibrahimovic : «C'était fantastique»

L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic a de nouveau marqué les esprits en inscrivant quatre buts contre Anderlecht (5-0), ce mercredi en Ligue des champions. Le Suédois a apprécié que le public belge lui consacre une ovation.

«Zlatan Ibrahimovic, quel est votre analyse de ce match où vous réussissez un quadruplé ?

Marquer quatre buts, ça n'arrive pas tous les jours. Et nous avons gagné nos trois matches. C’est une très bonne chose. Encore une victoire et nous serons qualifiés.

Les supporters adverses vous ont applaudi… C’est fou non ?

Oui, c'était incroyable, fantastique. J'en ai eu des frissons. C'est un grand honneur et je veux remercier ces supporters de leur réaction. C’est quelque chose qui n'arrive pas souvent. Je suis donc très content.

«Mon but préféré ? Le troisième, J'étais loin et je l'ai bien cadré.»

Quel est votre but préféré ?

Je dirai le troisième, c’était un très joli but. J’étais loin et je l’ai bien cadré. Ce n’était pas évident. Je suis vraiment heureux pour moi et pour mon équipe.

Le PSG peut-il gagner la Ligue des champions ?

L’équipe rêve de la remporter. Je pense que les autres équipes savent déjà que nous sommes bons. Mais il nous faut déjà gagner encore un match pour être assuré d’aller en huitième de finale. Il faut rester sous pression en vue du retour contre Anderlecht. Et puis maintenant nous pouvons penser à la rencontre face à Saint-Etienne (dimanche). Nous sommes dans les bonnes dispositions pour aller faire un bon match là-bas.

L’équipe a davantage d’expérience que l’an dernier. Vous confirmez ?

Nous sommes meilleurs que la saison passée, oui. Nous travaillons dur, et cela nous permet de jouer avec beaucoup de confiance. En un an, nous nous sommes vraiment améliorés. On se connait aussi tous mieux. Cet été, il y a eu de nouveaux joueurs qui sont arrivés et cela fait également une petite différence.»

L'Equipe.fr

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Tout simplement Zlatanesque

Football, Ligue des champions/Anderlecht - PSG 0-5. Irrésistible, la star parisienne a réussi un festival hier soir en inscrivant quatre des cinq buts.

Il est le fruit de la passion d’un homme pour le football. C’est un être à part qui réinvente le football à chaque sortie. Cela lui donne le droit d’être un génie et infiniment supérieur à ses collègues de jeu, coéquipiers comme adversaires. L’Europe se pavane devant Messi, Cristiano Ronaldo, voire Franck Ribéry. Mais on dirait qu’en ce moment le meilleur footballeur de la planète évolue en France, au PSG.

Avec un doublé et un quadruplé lors de ses deux derniers matchs, Zlatan Ibrahimovic vient d’inscrire des buts inouïs, magiques et à jamais exceptionnels. Il y aurait de quoi se relever la nuit. En tout cas, avec lui, on vit en plein rêve. Zlataner, zlataneries, zlatalonnade, Ibracadabra, PSG et PZG : tout ce qu’on invente depuis un an pour célébrer Zlatan Ibrahimovic ne suffit plus. Le Suédois est dans la forme de sa vie et plus rien ne peut l’arrêter, si ce n’est une blessure. Mais ne parlons pas de malheur.

Hier, il a écœuré ses hôtes, les Belges d’Anderlecht, assommés dès la 36e minute par le triplé de l’homme au catogan, le premier de sa carrière en Ligue des champions. Mais, fait rarissime, au troisième but, son plus beau de la soirée, un tir de 25 m flashé à 100 km/h, le stade s’est levé et l’a applaudi, émerveillé par sa grâce.

Le public belge lui offre une standing ovation

En retour, il a élevé ses deux grands bras au-dessus de sa tête pour remercier le public à son tour. L’image restera dans le parcours hors norme de l’attaquant. L’arène belge remettra ça à son quatrième but. On comprend les supporteurs : il n’est pas sûr qu’ils le revoient prochainement, vu leur classement domestique.

A 32 ans depuis le début du mois, 16 M€ par an et un contrat jusqu’en 2016, la star accélère le temps. Depuis le commencement de la nouvelle saison, il a disputé 18 matchs, dont 4 avec la Suède, et marqué 15 buts (sous les couleurs du PSG, il totalise désormais 46 buts en 60 rencontres). Ibra est encore meilleur cette saison et c’est plutôt une surprise alors que les ans défilent, que Cavani est arrivé et aurait pu lui faire un peu d’ombre, que Carlo Ancelotti, le Mister qu’il aimait tant, est lui parti au Real Madrid.

La raison est sans doute toute simple : le propre d’un génie est de rester génial et, dans ce domaine-là, Zlatan ne déçoit pas non plus. Avec tout ça, plus un but de Cavani, le PSG semble d’ores et déjà qualifié pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Surtout que lors de la prochaine journée, le 5 novembre, Anderlecht revient se faire punir par le PSG, au Parc cette fois-ci. Il est possible qu’Ibrahimovic en ait encore quelques-uns à mettre.

Le Parisien.fr


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posté 24/10/2013 08:29
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Anderlecht 0 - 5 PSG
Mi-temps : 0-3.
Spectateurs : 19 000 environ.
Arbitre : M. Fernandez Borbalan (Esp).
Buts : Ibrahimovic (17e, 22e, 36e, 62e), Cavani (52e).
Avertissement. Anderlecht : N’Sakala (53e).
Anderlecht : Kaminski - Mbemba, Kouyaté, Nuytinck, N’Sakala - Tielemans, Kljestan - Gillet (cap.), Praet (Luka, 72e), Suarez (Aecheampong, 46e) - Mitrovic (Cyriac, 72e). Entr. : Van dem Brom.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex (Camara, 56e), Marquinhos, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi (Rabiot, 63e) - Lavezzi (Lucas, 71e), Ibrahimovic (cap.), Cavani. Entr. : Blanc.


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LES BUTS
17e. Ibrahimovic reprend victorieusement du gauche un centre de Van der Wiel.

22e. Sur un centre de Van der Wiel, Ibrahimovic marque au premier poteau d’une talonnade.

36e. Sur un centre dévié par Kouyaté, Ibrahimovic réalise une sublime reprise de volée à 25 m.

52e. Après une glissade de Mbemba, Matuidi adresse le ballon à Cavani qui crochète Kaminski et marque.

62e. Ouverture de Thiago Motta pour Ibrahimovic dont la frappe touche le poteau opposé avant de rentrer dans le but.


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Zlatan Ibrahimovic : « Cela n’arrive pas tous les soirs »

Ibrahimovic à la folie. Hier, le stade Constant Vanden Stock d’Anderlecht a assisté à l’une des plus grandes performances individuelles de l’histoire récente du football européen. Tranquille, presque froid, comme hermétique à l’agitation extérieure, la pop-star du soir s’est arrêtée trois minutes montre en main pour répondre à la meute de journalistes qui l’attendait.

Que retenez-vous de cette soirée ?

Zlatan Ibrahimovic. Cela ne m’arrive pas tous les soirs de marquer quatre buts. Le stade m’a applaudi sur le troisième but. Cela non plus n’arrive pas tous les soirs... Je tiens à remercier le public d’Anderlecht. C’était très sympa de leur part. Mais le principal, c’est que cette troisième victoire en Ligue des champions nous rapproche de la qualification pour les huitièmes de finale. Encore une victoire dans quinze jours à domicile contre Anderlecht et nous serons qualifiés.

Quel est votre but préféré ?

Le troisième je pense. C’est une belle frappe de 20 m. Je la frappe très fort et le ballon part exactement là où je voulais qu’il aille.

Allez-vous rapporter le ballon du match avec vous dans l’avion ?

Non, je ne pense pas. L’équipe va prendre un avion pour rentrer à la maison. Le ballon, lui, aura son propre avion (ironique).

Le PSG a-t-il encore envoyé un message au reste de l’Europe ?

L’Europe est déjà au courant. Elle sait que le PSG est une grande équipe. Il faudra compter sur nous. Mais prenons les matches un par un. C’est encore la meilleure méthode pour aller loin.

Pouvez-vous aller plus loin que les quarts de finale, comme la saison passée ?

Oui, c’est bien possible. Nous avons gagné en expérience. Nous sommes meilleurs cette année et l’équipe travaille très bien. L’état d’esprit est bon. Bref, nous avons beaucoup d’atouts. Mais quand nous rencontrerons de grandes équipes, c’est là qu’on verra ce que vaut vraiment le PSG.


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Ses partenaires le couvrent de louanges

Le roi n’a pas fait de discours dans le vestiaire. Zlatan Ibrahimovic est pourtant devenu le sixième joueur de l’histoire du PSG à inscrire quatre buts dans un match. Et le premier à réussir cet exploit en coupe d’Europe. Pour se souvenir de l’événement, le Suédois a récupéré le ballon du match, symbole de ce retentissant quadruplé, et l’a fait signer à tous ses coéquipiers.

Selon une tradition anglaise, lorsqu’un joueur marque au moins trois fois, il conserve le ballon de la rencontre. L’objet trouvera sans doute une place de choix sur l’armoire à trophées des Ibrahimovic ou dans un musée dans quelques années. Ses partenaires ne se sont pas contentés d’une signature. Avant de quitter Bruxelles, tous ont rivalisé de compliments.

« Il est exceptionnel, sourit Thiago Motta. Toute l’équipe est forte en ce moment mais là, j’ai l’impression qu’Ibra se sert de cette force collective pour augmenter encore plus son niveau de jeu. Il est vraiment très important pour nous. » Marco Verratti est tout aussi prolixe : « J’ai toujours dit que c’était un des trois meilleurs joueurs du monde. Il est fantastique. Nous avons vraiment besoin de lui. »

« Je l’ai félicité à la fin du match et, ensemble on a rigolé d’un truc, confie Salvatore Sirigu. Mais cela restera entre nous. Il a inscrit des buts de vrai champion. En fait, il prend littéralement l’équipe dans ses bras. Quand tu vois ça, c’est beau ! »

Blaise Matuidi ouvrait des yeux encore plus grands qu’à l’accoutumée. « Il marche sur l’eau en ce moment. Quand tout le stade l’a applaudi après le troisième but, c’était énorme. Mais franchement, je pense que dans beaucoup de stades, les gens se seraient levés pour applaudir un tel joueur ! »

Même les Belges ne pouvaient que saluer, chapeau bas, la performance exceptionnelle du numero 10 parisien. « C’est un très grand professionnel, siffle, admiratif, Guillaume Gillet, le capitaine d’Anderlecht. Ça se voit. C’est vraiment beau de voir un joueur comme lui continuer à faire les efforts défensifs après avoir marqué quatre buts. Bravo, franchement ! »


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Cavani a tenté d’exister


Le contraste était hier soir saisissant. Alors que Zlatan Ibrahimovic marchait sur l’eau, Edinson Cavani a longtemps traversé la rencontre comme une ombre. Comme si l’ancienne star du Napoli, meilleur buteur de Serie A la saison passée (29 réalisations) commençait à se laisser submerger par la vague Ibra. Evidemment, les choses ne sont pas aussi simples. Disons plutôt que l’attaquant uruguayen a « légèrement » souffert de la comparaison avec un coéquipier en état de grâce.

Son début de match notamment a été l’un des pires moments de sa carrière parisienne. Un festival de passes ratées, de mauvais choix et d’incompréhensions (4e, 9e et 11e). Lorsqu’il s’est enfin mis dans le sens du jeu, le PSG a ouvert le score. Hasard ou coïncidence? Au départ de l’action, un geste de classe signé Cavani. Lancé dans la profondeur, il a d’abord temporisé puis subtilement décalé Van der Wiel, juste dans le bon tempo pour l’arrière droit du PSG dont le centre était ensuite coupé avec succès par Ibrahimovic (17e).

Ainsi remis sur les rails, « Edi », 26 ans, a alors déployé son énergie habituelle, y compris dans le travail défensif. On l’a vu notamment se battre comme un chiffonnier pour sauver une sortie en touche. Comme si sa vie en dépendait. Positionné sur le côté droit du front de l’attaque, comme c’est désormais l’habitude depuis la fin août, Edinson Cavani a également proposé des solutions, quitte à décrocher en quête de ballons.

Plus victime que coupable

Hélas pour lui, le jeu du PSG était, hier soir plus que jamais, polarisé par Ibra. Ses coéquipiers ne le recherchaient ainsi que trop rarement pour qu’il soit vraiment en mesure de briller. Plus victime que coupable, il paye peut-être son statut de coéquipier modèle, altruiste et généreux. En seconde période, l’Uruguayen a tout de même pris soin d’apporter son écot au festival offensif du Paris Saint-Ibrahimovic. Profitant d’une erreur de la défense d’Anderlecht, Matuidi le sert sur un plateau. Seul face au gardien d’Anderlecht, Cavani ne manque pas l’occasion d’inscrire son 3e but en cinq jours, après son doublé contre Bastia le week-end dernier. La 8e réalisation de sa carrière parisienne. Pas si mal pour un figurant.


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87 personnes interpellées

Il n’y aura pas eu d’incidents mais la menace était bien réelle. En effet, selon les autorités belges, 87 personnes ont été interpellées hier et avant-hier, certaines connues pour des faits de violence dans le passé et déjà interdites de stade. La plupart d’entre elles étaient d’anciens suiveurs du club parisien issus de la tribune Boulogne, venus en Belgique pour en découdre avec leurs homologues belges dans la pure tradition hooligan (lire nos éditions de lundi).
Les autorités des deux pays avaient préparé avec soin cette rencontre classée à hauts risques par l’UEFA et elles ont ainsi pu éviter un « fight » (bagarre à mains nues) programmé mardi soir dans la banlieue bruxelloise.

Un couteau et des pansements

Mardi, vers 22 h 30, une dizaine d’ultras d’Anderlecht ont été arrêtés alors qu’ils arrivaient sur le lieu du rendez-vous. Quelques minutes plus tard, ce sont 60 Parisiens qui étaient interpellés place Flagey, dans le centre branché de Bruxelles.

Parmi les autres interpellés, on dénombre trois Polonais venus prêter main-forte aux Parisiens. L’un d’eux portait sur lui un couteau de chasse. Les policiers locaux ont saisi aussi des poings américains, et — plus cocasse — des centaines de pansements sur un individu qui devait être l’infirmier du groupe. Placés en détention pendant 24 heures à 48 heures, les fans parisiens ont été libérés au compte-gouttes hier après-midi et devraient faire l’objet de poursuites judiciaires en France. La journée d’hier a été plus calme que la veille, le dispositif de sécurité semble avoir découragé les fans du PSG sans billet.

Les quelque 150 supporteurs « officiels » parisiens sont arrivés au stade du RSC Anderlecht un peu avant 19 h30. Ils ont commencé à entonner quelques chants dont des « Merci Nasser » avant de saluer leur Dieu Ibra.


Le Parisien.fr


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