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Varino
posté 01/10/2013 06:37
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Camara, plus qu’un intérimaire

En l’absence de Thiago Silva et d’Alex, blessés, le défenseur parisien a l’occasion de prouver qu’il n’est pas qu’un fédérateur de vestiaire.


POUR CERTAINS, son salaire de 150 000 euros brut par mois ferait de lui l’interprète (il parle l’anglais et l’italien) le mieux payé du monde. Pour d’autres, sa durée de vie au PSG serait avant tout due à des talents de diplomate. Mais si, depuis 2007, Zoumana Camara a survécu à toutes les crises, toutes les ères, même l’actuelle, celle des « galactiques » qatariens, il n’a pas ursurpé sa place.

« Je suis vraiment étonné qu’on puisse dire ça, réagit Grégory Coupet, l’ancien gardien du PSG (2009-2011). C’est un super joueur, un super pro, il a de l’expérience. Il est conscient de ses qualités. Sa longévité à Paris est parfaitement logique. C’est un remplaçant de luxe, vraiment.»

Le défenseur central âgé de trente-quatre ans a su gagner la confiance de ses partenaires, de Carlo Ancelotti, de Leonardo et aujourd’hui de Laurent Blanc, ce qui est une référence. «“Papus” a un état d’esprit irréprochable, souligne l’entraîneur du PSG. Quand il joue, il fait son match. J’adore ce genre de joueur. Vous ne tremblez pas quand vous jouez avec lui. »

Ce retour au premier plan, Camara ne l’attendait pas. Il le doit à un concours de circonstances. Cinquième dans la hiérarchie avant le départ de Sakho (pour Liverpool) , il a profité des blessures (cuisse) de Thiago Silva contre Monaco (1-1) puis d’Alex, sorti au bout d’une mi-temps à Valenciennes (1-0).

Samedi, il a été titularisé face à Toulouse (2-0), pour la première fois depuis le match à Lorient (3-1, le 26 mai), à l’issue d’une saison en L 1 où il avait peu joué (6 matches, dont 5 comme titulaire). Mais ses trois prestations sont apparues propres, en dehors d’une entrée en jeu difficile contre les Monégasques (il fut notamment devancé par Falcao sur le but de l’égalisation).

SEULEMENT 6 % DE MASSE GRAISSEUSE

En termes statistiques, Camara se situe d’ailleurs au niveau d’Alex dans les duels gagnés, les tacles réussis. Lorsqu’il joue en L 1, le PSG gagne même plus de points en moyenne (2,6 contre 2, sans lui). « Pour un gardien, c’est un régal d’avoir un défenseur comme ça, estime Coupet. Il est très attentif. C’est un athlète, il est hyper tonique, il va très vite sur les premiers mètres.»

Samedi, les « Papus, Papus » qu’il a entendus au Parc des Princes l’ont touché. « Il m’a dit : ‘‘Moi aussi, je suis reconnu ” » , confie Franck Belhassen, son agent. En France, on catalogue vite les joueurs qui ont son âge. Mais il a 6 % de masse graisseuse, il est bien classé aux tests physiques, il ne fume pas, ne boit pas. On oublie aussi qu’il est parti très tôt à l’Inter Milan de Ronaldo. Il sait comment ça marche.»

« C’est énorme d’avoir un joueur comme ça dans un effectif, insiste Élie Baup, l’entraîneur de l’OM, qui l’a connu au centre de formation de Saint-Étienne en 1997 et l’a dirigé de 2004 à 2006 à l’ASSE. On se voit ou on se parle souvent. Ce n’est pas quelqu’un de clanique, c’est un fédérateur qui a été important dans l’intégration des étrangers. »

Leonardo, qui lui a signé sa dernière prolongation de contrat jusqu’en juin 2014, s’en est aperçu très vite. Le défenseur désamorce les malentendus, traduit les consignes, négocie les primes de match. Toujours souriant, ouvert, il joue un rôle social précieux.

Camara est même devenu proche d’Ibra. Ils se voient régulièrement à Paris. Fin juillet, la star l’a invité en Suède dans sa maison avec Maxwell, son meilleur ami, et ce n’est pas donné à tout le monde.

« Papus » est décrit comme « quelqu’un de vrai, simple, humble, qui n’est pas flambeur » (Coupet). Il circule en smart, conduit ses deux enfants à l’école le matin, s’occupe de leurs devoirs le soir. Ses analyses sur le foot retiennent l’attention, mais il parle volontiers de politique, d’économie ou de New York, ses passions. « Il aime le PSG, mais il faut pouvoir résister à la pression, ici. Lui le peut » , ajoute son agent. Demain, face à Benfica, en Ligue des champions, le défenseur central pourrait encore le prouver.

ALEXANDRE CHAMORET




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ALEX PROLONGE LE SUSPENSE VICTIME D’UNE ÉLONGATION de la cuisse droite lors du déplacement à Valenciennes (1-0, le 25 septembre), Alex a encore été ménagé, hier, et a poursuivi un travail athlétique individuel entre les mains d’un préparateur physique du PSG. Le défenseur central brésilien n’est pas encore partant certain pour la réception de Benfica, demain soir au Parc des Princes, pour le compte de la deuxième journée de Ligue des champions. En revanche, Javier Pastore, absent du groupe contre Toulouse (2-0), samedi, lui aussi en raison d’un problème à la cuisse la veille du match, devrait retrouver ses partenaires pour ce match. – R. B.

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Marquinhos, Alex ou Z. Camara, Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Lavezzi, Ibrahimovic (cap.), Cavani.

L'Equipe

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Un Parc à moitié portugais ?

C’est presque un match à domicile que s’apprête à disputer Benfica demain soir au Parc. Comme à chaque fois qu’un de ses clubs se déplace à Paris, la communauté portugaise se mobilise. Outre les 2 200 places réservées aux fans de la formation lisboète en tribune visiteurs, ils devraient être plusieurs milliers de Portugais à se rendre dans l’enceinte de la porte de Saint-Cloud. Beaucoup viennent de l’Ile-de-France. « Il y a environ 300 000 supporteurs de Benfica en France, assure Manuel Dos Santos, le président de la Casa do Benfica de Paris qui reçoit d’ailleurs à dîner ce soir le président du club lusitanien, Luis Filipe Vieira. Le PSG compte aussi beaucoup de fans franco-portugais. Certains vont forcément être partagés. Je pense qu’on sera environ 20 000. » Le PSG estime néanmoins que les supporteurs de Benfica devraient être moins nombreux que lors du dernier déplacement à Paris, le 17 mars 2011, pour les 8es de finale de la Ligue Europa. Ce jour-là, le Parc des Princes était à moitié portugais. Hier soir, quelques places restaient encore en vente.



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Alex devrait pouvoir tenir sa place

Laurent Blanc devrait pouvoir compter sur le retour d’Alex, touché à nouveau à la cuisse droite mercredi dernier à Valenciennes, pour la réception du Benfica demain, et ainsi disposer d’une solution supplémentaire pour constituer sa défense centrale. Si l’ultime essai s’avère concluant aujourd’hui, le Brésilien devrait même retrouver une place de titulaire aux côtés de Marquinhos pour cette rencontre européenne. Hier, lors de la séance à huis clos, l’ancien défenseur de Chelsea s’est entraîné en marge du groupe avec Denis Lefebvre, un des préparateurs physiques. Il a eu droit à une bonne demi-heure de travail individualisé à base d’exercices physiques et de jeux avec ballon.

Pastore forfait

En revanche, Javier Pastore est, lui, forfait. L’Argentin souffre toujours de la cuisse et n’a pas foulé les terrains hier. Il a suivi un programme en salle et reçu des soins. Pour Thiago Silva, sa réhabilitation suit son cours. Les autres joueurs ont participé à un entraînement léger d’une petite heure. Pendant que les gardiens s’échauffaient à part et se sont détendus avec un tennis-ballon, les joueurs de champ ont enchaîné échauffement et exercices de passes avant de terminer par un toro dans la bonne humeur. Le PSG s’entraîne une dernière fois aujourd’hui en fin d’après-midi au camp des Loges avant de rejoindre son hôtel versaillais pour la mise au vert.



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Sirigu- VDW, Alex (ou Camara), Marquinhos, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Cavani, Ibra, Lavezzi


Le Parisien


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Varino
posté 02/10/2013 06:25
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Matuidi incertain, Alex apte

Touché à un pied, le milieu de terrain pourrait déclarer forfait. Alex, lui, devrait débuter.


LA TUILE EST TOMBÉE, hier, en fin d’après-midi. Blaise Matuidi s’est blessé à un pied lors de l’ultime séance d’entraînement, dirigée au Camp des Loges. Même s’il figurait encore dans le groupe communiqué en début de soirée et que les examens pratiqués se voulaient rassurants, le milieu de terrain international du PSG restait incertain. Au cas où Blanc déciderait de ne prendre aucun risque, il pourrait titulariser le jeune Adrien Rabiot (18 ans), en l’absence de Javier Pastore (cuisse). Autre hypothèse, moins probable, l’entraîneur parisien pourrait s’inspirer de Carlo Ancelotti à qui il était arrivé de positionner Maxwell comme milieu de terrain. Dans ce cas, Blanc n’aurait d’autre choix que de placer Lucas Digne au poste de latéral gauche.

Pour les Parisiens, la bonne nouvelle vient d’Alex. Victime d’une élongation de la cuisse droite à Valenciennes (1-0, le 25 septembre), et forfait face à Toulouse (2-0), samedi, le défenseur central brésilien est de retour.

Il formera la charnière centrale avec Marquinhos, renvoyant Z. Camara sur le banc. En attaque, Ezequiel Lavezzi, préservé le week-end dernier, retrouvera l’aile gauche, et formera le trident offensif habituel en compagnie d’Edinson Cavani à droite et de Zlatan Ibrahimovic en pointe.



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Et au milieu plane Verratti

Remplaçant en début de saison, l’Italien rayonne depuis la fin de l’été. Inépuisable, incontournable, il est celui par qui s’éclaire le jeu du PSG, ces temps-ci.


QUELQUE PART, Marco Verratti est l’anti-Pastore. Dans le 4-3-3 mis en place depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 août), l’Italien et l’Argentin se disputaient un poste aux côtés de Thiago Motta et Blaise Matuidi. Alors qu’« El Flaco » s’est enlisé, « Marcolino » s’est extirpé sans s’affoler d’un mois d’août brumeux qui l’avait vu entamer trois matches sur quatre sur le banc, dont le Trophée des champions contre Bordeaux (2-1, le 3 août, à Libreville). « Même quand il ne joue pas, il reste tranquille dans sa tête, c’est sa grande force, glisse Donato Di Campli, son agent. Personnellement, j’étais plus inquiet que lui parce que je craignais qu’à ce rythme-là il perde ses chances de disputer la Coupe du monde en fin de saison.»

Verratti a été titulaire lors des cinq dernières rencontres du PSG, oscillant entre maîtrise et éclat, à l’image d’une soirée colossale contre Monaco (1-1, le 22 septembre). Et il ne viendrait pas une seconde à l’esprit de Laurent Blanc, ces temps-ci, de laisser souffler celui qui s’est imposé, tel Blaise Matuidi avant lui, comme un poumon du PSG.

À la droite de Thiago Motta, l’Italien de bientôt vingt et un ans (le 5 novembre) s’est imposé comme un acteur au volume majeur. Un hyperactif capable autant de sauver des ballons sur la ligne de Salvatore Sirigu – comme à Valenciennes (1-0) et contre Toulouse (2-0), la semaine dernière – que d’organiser les mouvements vers l’avant de son équipe, avec un goût affirmé pour le jeu long. En l’absence de Thiago Silva et face aux inconstances de la relation Ibra-Cavani, il est presque devenu le monstre du collectif parisien. Si son implication dans les duels peut être encore un peu mieux canalisée (*), cet admirateur de Xavi et Daniele De Rossi pèse désormais une centaine de ballons touchés par match, dont une contribution décisive au but inscrit par Marquinhos face au TFC. Et il tend à délester son jeu des dribbles devant la surface qui donnaient le vertige la saison dernière.

BLANC APPRÉCIE SON AISANCE TECHNIQUE

« Marco respire le football et il le met en pratique, disait, hier, l’entraîneur du PSG de l’international italien (4 sélections). Après, il faut l’inclure dans un équilibre d’équipe parce qu’il joue dans une zone où on voit souvent des joueurs au physique plus imposant (Verratti mesure 1,65m pour 60 kg). Mais quand il a le ballon, il ne le perd pas beaucoup et il peut distribuer le jeu. Il a même une technique balle au pied qui me fait penser qu’il a certainement dû jouer plus près de l’attaquant par le passé.»

Bien vu. La mutation remonte à 2010. Jusqu’alors, Verratti avait émergé au poste de numéro 10, à Pescara. Alors que le club de sa ville natale bataillait encore en D 3, l’entraîneur Eusebio Di Francesco l’avait fait reculer d’un cran avant que Zdenek Zeman, son successeur, l’enracine un peu plus comme récupérateur dans un 4-3-3.

Dans la Botte, l’ascension du vice-champion d’Europe Espoirs reste scrutée, même si l’intérêt pour le PSG a un peu désenflé depuis le départ de Carlo Ancelotti, dont Verratti était très proche. Signe de sa capacité à garder ses émotions à distance, il ne s’est pas montré déstabilisé par le départ de son compatriote au Real Madrid, où ce dernier aurait bien aimé l’attirer. Malgré l’intérêt pressant de la Fiorentina et de Naples, l’idée première du joueur a été de prolonger à Paris, ce qu’il a fait, fin juillet, jusqu’en 2018.

Un an après son transfert de Pescara pour 11 M€ (+ 1,5 M€ de bonus), Verratti reste beaucoup plus proche, dans le vestiaire, des étrangers que des Français. Mais ses progrès dans notre langue attestent de sa volonté d’intégration, ce qui lui servira également pour communiquer avec les arbitres de L 1, face auxquels il s’excitait en italien la saison dernière... Le 17 septembre, dans la Gazzetta dello Sport, il a parlé de « mon PSG » en réponse à une question sur les chances du club en C 1 . Et si, parmi tous les joueurs recrutés par le PSG en Serie A, c’était un Italien, au fond, le moins nostalgique de l’Italie?



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Le nouveau Leo se fait attendre

Alors que les médias italiens évoquaient, hier, des contacts avancés avec Marco Branca, en poste à l’Inter, le PSG vit depuis bientôt trois mois sans directeur sportif. Explications.


« CETTE PISTE est froide… » En une phrase, le PSG a évacué la rumeur italienne l’annonçant en contact avancé avec Marco Branca. Une piste plausible : le directeur sportif de l’Inter Milan (48 ans) correspond au profil défini en juillet par le PSG, celui d’un successeur de Leonardo qui serait, lui aussi, très imprégné de la culture de la Serie A.

Après dix ans à la direction technique de l’Inter, Branca est annoncé sur le départ d’un club en passe d’être racheté par l’Indonésien Erick Thorir et d’accueillir « Leo » comme manager sportif. Très contesté par les tifosi, Branca a déjà côtoyé sur le marché italien Jean-Claude Blanc, dirigeant de la Juventus de 2006 à 2012.

Dans un entretien à L’Équipe, le 27 juillet, deux semaines après la démission de Leonardo, le directeur général du PSG s ’ était d’ailleurs très clairement prononcé en faveur de la venue d’un nouveau directeur sportif, au moment où Nasser al-Khelaïfi venait de lui confier les rênes du mercato. À chaud, le président du PSG semblait également partager cette volonté et les noms de Paolo Maldini, Pedro Pauleta et Franco Baldini - ex-directeur général de l’AS Rome devenu directeur technique de Tottenham en juin - étaient apparus comme des pistes plus ou moi réalisables, de même, un peu plus tard, que celles menant à Rai ou Luis Figo.

Depuis plusieurs semaines, le patron de QSI, réputé plus prompt à réagir dans l’urgence qu’à anticiper, répète qu’il n’est « pas pressé» de nommer un directeur sportif, sans se montrer entièrement convaincu de l’utilité d’en recruter un. Pourquoi ces petites divergences de vue au sommet du club ? Une idée en cours suggère qu’Al-Khelaïfi chercherait à laisser le champ libre à l’arrivée, l’an prochain, d’un manager général et, plus particulièrement, d’Arsène Wenger. Un calcul risqué au regard des signaux très positifs récemment envoyés par l’Alsacien (63 ans, sous contrat jusqu’en 2014) en faveur d’une prolongation à Arsenal.

Adossé à la puissance financière de l’actionnaire, Nasser alKhelaïfi pense également pouvoir traiter en direct certains gros dossiers, comme il l’a fait pour Cristiano Ronaldo ou David Beckham. « Le président est proche des grands joueurs de l’effectif, souligne un familier du club. Il les sonde beaucoup et les voit même comme des ambassadeurs à même de convaincre des recrues potentielles de les rejoindre.»

BLANC : « LÉTANG ? IL EST DIRECTEUR SPORTIF... TOUT COURT »

Aux yeux d’Al-Khelaïfi, rien ne justifie encore de bouleverser un organigramme où Olivier Létang est devenu un peu plus qu’un directeur sportif adjoint, comme Laurent Blanc l’a observé la semaine dernière : « Il est directeur sportif… tout court. Et il le fait très bien. » En privé, l’entraîneur du PSG ne serait pas réticent à voir apparaître, outre Létang, d’autres interlocuteurs sportifs. À Paris, un courant milite toujours pour trouver un vrai successeur à Leonardo.

Un homme capable de définir une politique sportive pour l’ensemble du club, ce que le Brésilien ne faisait pas forcément. Un recruteur également capable de renifler une opportunité sur le marché, un exercice que « Leo » appréciait beaucoup plus.

L'Equipe


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Homer
posté 02/10/2013 06:46
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Opération séduction pour Paris

Paris affronte son principal concurrent à la première place du groupe. Avec l’envie de marquer les esprits.

Cette fois-ci, le DJ ne va pas se tromper de disque. C’est bien l’hymne de la Ligue des champions qui va retentir ce soir au Parc des Princes. Ces quelques notes composées par l’Anglais Tony Britten sonnent la fin d’une période de transition où Paris s’est tiré sans encombre de deux sorties sans éclat à Valenciennes (1-0) et contre Toulouse (2-0).

Mais, désormais, plus question de turnover ou de coup de pompe, Paris va aligner sa meilleure équipe possible face à son concurrent direct pour la première place du groupe. « Si on veut valoriser notre victoire à l’Olympiakos, il faut gagner à domicile, glisse Laurent Blanc. La fatigue ne doit pas être une excuse. En termes physiques, je pense qu’on sera pratiquement au top. Il faudra l’être pour mettre en danger cette équipe. »

Toujours privé de Thiago Silva, l’ancien sélectionneur des Bleus n’a pas caché qu’il comptait aligner son équipe type du moment dans un 4-4-3 où Cavani va retrouver sa place à droite de l’attaque. « Cela marche plutôt bien, constate Blanc. Edinson joue bien et marque des buts. Pour l’instant, je privilégie l’équilibre collectif. » Malicieux, il laisse néanmoins penser que son système peut suffisamment se déformer pour que l’Uruguayen trouve la place plus axiale qu’il commence timidement à réclamer. « L’animation prime à mes yeux, rappelle Blanc. Avec les mêmes joueurs, on peut évoluer avec trois milieux, deux attaquants et un no 10. On peut avoir une animation différente pour que chacun se sente bien dans cette équipe. On y songe et on y travaille… »

Ibra à la baguette ?

Zlatan Ibrahimovic, qui a succédé à son coach en conférence de presse, aura sans doute compris l’appel du pied. La star suédoise fait merveille depuis le début de la saison lorsqu’il décroche et distribue le jeu. L’homme aux 44 buts la saison dernière (35 avec le PSG) est désormais meilleur passeur de L1 avec quatre offrandes. Et semble ravi de son nouveau rôle. « Les buts, ce n’est pas un problème, sourit Zlatan. C’est positif qu’il n’y ait pas un seul buteur. On a Cavani et d’autres et ça rend l’équipe plus forte. Il n’y a pas d’égoïsme dans le groupe et je ne pense pas que ça arrivera. Si je marque moins et qu’on gagne, ça me va mieux que si je marque tous les buts mais qu’on gagne moins. »

Avec un duo Ibra-Cavani enfin rodé, la Ligue des champions, où le PSG ne s’est plus incliné depuis un an (six victoires, trois nuls), serait le cadre idéal pour lancer un signal au monde du foot. Cela passe par une victoire convaincante face au finaliste de la Ligue Europa, qui évoluera quasiment à domicile. « J’ai compris que ce n’était pas facile de gagner cette coupe, conclut Ibra. Mais j’ai signé un nouveau contrat (NDLR : il a prolongé à Paris jusqu’en 2016) et j’espère bien gagner ce trophée. »


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«Laurent Blanc fait un sans-faute»

Auteur du livre «Les cent jours des dirigeants» (éditions les Belles Lettres) publié en 2011, Laurent Acharian a enquêté dans le milieu de l'entreprise, de la politique et du sport sur ce thème ô combien symbolique. Il a identifié les pièges à éviter et les clés de la réussite pendant cette période décisive. Amateur de sport et de football en particulier, il analyse les cent premiers jours de Laurent Blanc au PSG. Interview réalisée la veille de PSG-Benfica.

Comment qualifier le contexte dans lequel arrive Laurent Blanc au PSG en juin dernier ?

Laurent Acharian. Très défavorable. Il devait succéder à un entraîneur qui voulait partir et que le club avait tenté de retenir. Carlo Ancelotti, personnalité très consensuelle auprès de ses joueurs, de la presse et de l'opinion publique en général, venait en plus de remporter un titre de champion de France. Et comme si cela ne suffisait pas, l'arrivée de Laurent Blanc a été accueillie très froidement par une partie des médias. Alors qu'il bénéficie pourtant d'une bonne image auprès du public français. Peut-être a-t-il été jugé comme «trop français» pour un club à l'image internationale comme le PSG ?

Comment évaluez-vous la réussite de Laurent Blanc lors de ces cent premiers jours ?

Pour l'instant, il fait un sans-faute. D'abord, il a joué profil bas en expliquant par exemple quand dans sa carrière de joueur, pourtant unanimement reconnue, il avait rarement été le premier choix. Ensuite, il n'a fait aucune «sur-promesse» du genre : «Je viens pour gagner la Ligue des champions». La constitution de son staff a aussi été très bien pensée : c'est un mélange entre des gens de confiance, très proches de lui, et des personnes déjà au club avant lui comme Claude Makelele ou d'autres. Ensuite, je trouve qu'il s'est très bien acclimaté à son groupe de joueurs. A ce titre, sa gestion du cas Pastore a été très bonne. Il n'a jamais pris le joueur de front. Il l'a au contraire défendu publiquement en disant par exemple qu'il était excellent à l'entraînement. C'est aussi de cette manière qu'on gagne le respect de son vestiaire. Enfin, j'ai l'impression qu'il a réussi à construire une relation de confiance avec sa direction.

La base du succès pour un entraîneur, c'est tout de même le résultat sportif, non ?

Bien sûr. Même dans le domaine de l'entreprise, un dirigeant qui vient d'être nommé a besoin de «quick wins». Autrement dit, des succès rapides, pas forcément importants sur le long terme mais qui vont lui permettre de rassurer son environnement, d'inspirer en confiance en interne et de bénéficier de bienveillance en externe. Ce phénomène est accentué dans l'univers du sport qui vit dans le temps court. Un entraîneur de football, à plus forte raison s'il travaille au PSG, qui ne réussit pas ses cent premiers jours, est déjà en grand danger. Invaincu jusqu'à maintenant, Laurent Blanc, lui, a gagné son premier pari.


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Les cent jours de Laurent Blanc

Voilà précisément cent jours que le Président a endossé le costume d’entraîneur du PSG. Arrivé sur la pointe des pieds fin juin, Laurent Blanc, 47 ans, a dû apprivoiser son nouvel environnement, en saisir les codes et les usages avant d’exercer son pouvoir et d’imprimer son style. Quel est son premier bilan à l’issue de ce laps de temps éminemment symbolique ? A-t-il vaincu le scepticisme qui entourait sa nomination ?

Son poids à l’intérieur du club

Il n’était pas le premier choix du PSG pour succéder à Carlo Ancelotti. Pas le dixième non plus. Aux yeux du président Nasser al-Khelaifi, Laurent Blanc figurait simplement en troisième ou quatrième position derrière Andre Villas-Boas, Fabio Capello, voire Guus Hiddink. Peu importe, le 25 juin, il signe un étrange contrat de deux ans (35 000 € mensuels et des compléments trimestriels de 1,1 M€ la première saison seulement, voir notre édition du 13 juillet). Une fois nommé, il appelle à ses côtés ses fidèles adjoints (Jean-Louis Gasset et Philippe Lambert) et adoube Claude Makelele, une figure rassurante pour les joueurs, le symbole de la continuité avec l’époque Ancelotti. Mi-juillet, l’espace se dégage avec le départ du directeur sportif Leonardo, qui s’était opposé à son recrutement. L’ex-Monsieur Transferts du PSG n’est pas remplacé, mais Blanc n’hérite pas pour autant d’un pouvoir élargi. Désireux de recruter un dernier joueur avant la fin du mercato, un milieu de terrain offensif, il peine ainsi à se faire entendre par sa direction.

Sa relation avec les joueurs

Entouré de sa garde rapprochée et libéré de l’emprise hiérarchique, le technicien entreprend pendant l’été d’amadouer les stars de son vestiaire, Ibrahimovic et Thiago Silva en tête. Quitte à forcer sa nature réservée. « Il est venu à notre rencontre pour discuter de l’organisation tactique et comprendre notre façon de fonctionner », raconte un patron de l’équipe. Avec les joueurs en instance de départ, les relations sont en revanche minimalistes. Voire glaciales. « Il me disait à peine bonjour », résume l’un d’entre eux, parti depuis sous d’autres cieux. « Je le trouve plus proche de son groupe qu’au début, estime pour sa part le milieu de terrain Adrien Rabiot. Il parle en français à tout le monde et multiplie les entretiens individuels. » Parfois, Laurent Blanc étonne son groupe avec des visions prémonitoires. « Ce soir, tu vas marquer », dit-il par exemple à Lucas à la mi-temps de Bordeaux - PSG. Quelques minutes plus tard, le Brésilien inscrit le premier but de sa carrière parisienne. De son vestiaire n’émanent finalement que de rares reproches portant surtout sur l’organisation du quotidien. Certaines séances d’entraînement sont parfois décalées au dernier moment, d’autres annulées. Des petits détails qui dénotent avec l’organisation millimétrée de l’ère Ancelotti.

Sa patte d’entraîneur

Comme tous les entraîneurs du monde, la cote interne et externe de Laurent Blanc est indexée sur les résultats sportifs de son équipe. Pour l’instant, tous les voyants sont au vert. Invaincu en matchs officiels, son PSG est coleader de la Ligue 1 et a commencé sa campagne européenne de la plus belle des façons (victoire 4-1 sur le terrain de l’Olympiakos). Accueilli très fraîchement par un Parc des Princes qui sifflait régulièrement son nom en début de saison, il lui reste toutefois du chemin pour se mettre le public dans la poche. « A domicile en particulier, nous devons produire du spectacle, et ce n’est pas si simple avec des adversaires qui ferment le jeu », avance-t-il. Sur le plan tactique, l’ex-sélectionneur des Bleus a d’abord marché dans les pas de Carlo Ancelotti avant d’exercer son droit d’inventaire. « Laurent Blanc a une autre méthode et un autre système, observe le gardien Salvatore Sirigu. Avant, nous cherchions à aller rapidement devant. Désormais, nous essayons d’avoir une possession de balle prolongée pour trouver des espaces avec trois attaquants. »

Sa vie hors des terrains

Du côté privé, Laurent Blanc a élu domicile dans les Yvelines, non loin de Saint-Germain-en-Laye. Au moment de la rentrée scolaire, il a été rejoint par sa compagne, Anne, et leurs trois fils (Davy, Alex et Clément, âgés de 12 à 21 ans). Toutefois, l’ex-entraîneur des Girondins a bien pris soin de conserver sa résidence bordelaise. D’abord pour garder des attaches dans la région. Et aussi parce qu’il connaît, mieux que quiconque, la fragilité de son poste au PSG.


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Matuidi incertain

Blaise Matuidi n’était pas assuré, hier soir, de pouvoir tenir sa place. Touché au pied dans un choc avec Adrien Rabiot lors du dernier entraînement, le milieu de terrain a dû passer des examens. Une décision sera prise ce matin quant à sa participation, mais Matuidi ne boitait plus quand il a rejoint ses partenaires à l’hôtel dans la soirée.

Ce qui peut être interprété comme une nouvelle rassurante. De son côté, Alex, remis de sa blessure à la cuisse droite, devrait tenir sa place aux côtés de Marquinhos en défense centrale


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Laurent Robert : «En coupe, Benfica peut se transcender»
Ancien joueur du PSG et de Benfica

« Bien sûr, le PSG, que je trouve plus fort que l’an dernier, semble plus puissant que Benfica. Mais il faudra se méfier de cette équipe. Je connais bien Luizao, que j’ai rencontré lors de mon passage là-bas. C’est un grand capitaine respecté de tous. Il saura trouver les mots pour motiver ses coéquipiers. En même temps, ils n’en auront pas vraiment besoin.

Dans les matchs de coupe, Benfica est capable de se transcender et refusera de se faire marcher dessus. Surtout que la moitié du Portugal sera présente dans les tribunes du Parc (rires). Il ne faut pas croire que ce sera un match gagné d’avance pour Paris. »

Le Parisien.fr


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J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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posté 03/10/2013 07:23
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Verratti, une autre dimension

Omniprésent, le milieu, impliqué lors des deux premiers buts, a livré une prestation exceptionnelle.[/b]

il a perdu un seul ballon et a négocié les autres de façon divine, à l’image de son décalage pour Van der Wiel (5e) ou de sa petite louche pour Matuidi (25e). Une prestation de très haut niveau jusqu’à son remplacement par RABIOT (70e).

SIRIGU (7) : pas sollicité en première période (0 tir cadré), il a ensuite boxé le coup franc vicieux de Garay (47e) et bloqué les autres tirs. Son jeu au pied aurait cependant pu être plus précis.

VAN DER WIEL (7) : un centre décisif (5e), un maximum de duels remportés, une disponibilité permanente, le Néerlandais se détache dans la concurrence qu’il livre à Jallet. Son match le plus accompli depuis son arrivée, à l’été 2012.

ALEX (6) : à part une faute provoquée à l’entrée de la surface qui lui valut un avertissement (47e), il n’a pas été pris en défaut et s’est montré sobre dans ses interventions. Remplacé par CAMARA (78e).

MARQUINHOS (7) : deuxième match de C 1 et deuxième but. Le jeune Brésilien (19 ans) s’adapte vite et si ses relances longues n’avaient pas été imprécises, il aurait signé une rencontre presque parfaite.

MAXWELL (7) : solide, précis, concentré, jamais pris dans son dos, bref Maxwell…

VERRATTI (8) : voir ci-dessus.

THIAGO MOTTA (8) : en vrai chef d’orchestre, il oriente le jeu de son équipe et oblige l’adversaire à évoluer selon ses envies. Paris n’est vraiment pas le même avec et sans lui.

MATUIDI (7) : entre le nombre de ballons grattés et sa propension retrouvée à se projeter vers l’avant, rien n’indiquait qu’il avait pris un coup la veille (pied). Légère baisse de régime en fin de match.

CAVANI (5) : quand ça ne veut pas… Son positionnement à droite sert l’équilibre de l’équipe mais pas le sien. Et sa seule occasion a été déviée par Luisao avant d’être repoussée par Artur (74e).

IBRAHIMOVIC (8) : deux buts (5e, 30e), une avant avant-dernière passe décisive (25e) et une présence précieuse sur les coups de pied défensifs. Un peu trop facile par instants, le Suédois a occupé toutes les zones à sa guise, ce qui a pu troubler, aussi, ses partenaires d’attaque.

LAVEZZI (6) : sa générosité n’a pas été récompensée par un but ou une passe décisive, mais elle lui a encore permis de marquer des points, hier. Même s’il a manqué de précision dans le dernier geste, il a étalé une belle activité offensive et n’a jamais lésiné sur le repli défensif. Remplacé par LUCAS (70e), également très actif.



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C’est qui le patron ?

ZLATAN IBRAHIMOVIC, tour à tour autoritaire, étincelant et double buteur, a rappelé qu’il était l’homme fort du PSG.


VU DE L’OEIL EXTÉRIEUR, Zlatan Ibrahimovic peut exaspérer autant qu’il enchante. Formidable accélérateur du jeu grâce sa qualité technique et son sens inné de la passe, il peut aussi bien se laisser aller ou vouloir trop en faire. Qu’à cela ne tienne, hier soir, face à Benfica, le géant suédois (1,95 m, 95 kg) fut une nouvelle fois ce joueur décisif et génial qui a porté le PSG toute la saison dernière jusqu’au titre de champion de France. Mais aujourd’hui, ses aspirations sont ailleurs. Il voit plus haut et plus grand. La veille du match, rappelant sa récente prolongation de contrat jusqu’en 2016, il évoquait les ambitions légitimes de ce Paris version QSI : « J’ai beaucoup de rêves et remporter la Ligue des champions serait plus que parfait. On a une équipe fantastique, un nouveau coach, Laurent Blanc, qui nous a donné de la confiance, tout est réuni pour gagner. Mais ce sont souvent les détails qui font la différence.»

AGACÉ PAR CAVANI

Justement, Ibra et ses coéquipiers n’en ont pas fait face à un adversaire qui devait être le plus gros obstacle du groupe Cet le numéro 10 parisien s’est occupé de plier le match à lui seul en à peine une demi-heure. Dès la 5e minute, il marquait dans le but vide, à la conclusion d’une merveille de combinaison impulsée par Verratti. Vingt minutes plus tard, sa talonnade éclair trouvait encore le milieu italien avant la conclusion du chef-d’oeuvre par Marquinhos. Enfin, à la 30e minute, il plaçait une tête sur un corner de Thiago Motta qui douchait net les derniers espoirs des Lisboètes. La veille encore, à la question de savoir s’il était inquiet de son ratio buts en berne par rapport à la saison dernière, la plus prolifique de sa carrière (30 buts en L 1 et 4 en C 1), la star avait répondu avec cette assurance qui le caractérise : « L’équipe a changé et j’ai aussi raté quelques occasions. Mais ce qui est positif, c’est que nous n’avons plus seulement moi, mais d’autres joueurs comme Edinson Cavani pour marquer. » L’Uruguayen est cependant resté muet au Parc des Princes. L’esprit chagrin, évidemment, difficile de ne pas évoquer la frustration qu’inspire encore son entente avec l’attaquant venu de Naples à l’intersaison. Tout au long de la soirée, Cavani a traîné sa peine, exilé sur un côté droit qui ne lui sourit pas. Plusieurs fois, Ibra a cherché le Sud-Américain sans jamais parvenir à le trouver. Sur une déviation à une touche de balle pour un appel dans la surface (23e), on a même vu le capitaine parisien s’agacer devant l’incompréhension de son partenaire, ou lui griller la politesse au milieu du terrain, sur un centre raté de Lavezzi (43e). « Quand tu as un groupe comme celui-ci, tu dois satisfaire tout le monde. C’est le plus difficile » , rappelait Zlatan à propos du délicat management de Laurent Blanc. Sauf que dans cet état-là, Ibra ne partage pas. Ou pas beaucoup. Zlatan fact.

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Homer
posté 03/10/2013 10:29
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Paris au presque parfait

Les Parisiens ont réussi une démonstration en première période pour s’imposer facilement et prendre la tête de leur groupe.

Un vrai coup de tonnerre. L’armada du PSG a lancé hier soir un signal fort, très fort. Il a suffi de quarante-cinq minutes à Ibrahimovic et ses coéquipiers pour atomiser Benfica (3-0), un supposé concurrent direct pour la première place du groupe, relégué le temps d’une soirée au rôle d’aimable faire-valoir. Mais qui aurait pu résister au rouleau compresseur parisien ? Pas le finaliste de la dernière Ligue Europa en tout cas.

« Nous avons joué contre une équipe plus forte. Les Parisiens ont montré les résultats de leurs investissements, constate Jorge Jesus, l’entraîneur portugais. L’année dernière, ils ont été éliminés sans perdre contre Barcelone. Depuis, ils se sont renforcés et peuvent clairement gagner la Ligue des champions. »

Le refrain rappelle le discours de cadres comme Ibrahimovic et Thiago Silva (blessé actuellement) qui osent régulièrement rêver à haute voix d’une victoire finale. Le chemin des huitièmes de finale de la Ligue des champions semble d’ailleurs déjà tellement dégagé qu’on a hâte d’être au printemps, alors que l’automne vient à peine de débuter.

Laurent Blanc, de son côté, préfère tempérer un peu l’enthousiasme général. « Vu les deux matchs (NDLR : contre Olympiakos et Benfica) et les scores, c’est légitime de penser qu’on va finir premiers de notre groupe, mais je suis un peu plus pragmatique, sourit-il. On a plus qu’entrouvert la porte, mais il va falloir finaliser tout cela. Il vaut mieux avoir nos résultats mais rien n’est fait. »

Et maintenant le clasico

Le coach parisien peut en revanche se réjouir de la prestation d’ensemble de son équipe, désormais invaincue depuis un an et dix matchs de Ligue des champions (sept victoires, trois nuls). La volonté de jeu voulue par l’ancien sélectionneur des Bleus a été respectée à la lettre avec une possession de balle de 65 %. Une démonstration incarnée par le rendement du milieu de terrain Thiago Motta-Matuidi-Verratti, véritable cheville ouvrière d’une formation qui a écœuré ses adversaires. « On progresse, reconnaît Blanc. Ce n’est pas la philosophie la plus facile à mettre en place mais, quand on réussit, cela donne des matchs comme ce soir avec aucune frayeur. Mais il faut avoir les joueurs pour cela, j’ai la chance d’en avoir de très talentueux avec ou sans ballon. Ils sont capables de traduire ce que je souhaite sur le terrain. »

Résultat : Paris a livré sa prestation la plus aboutie au meilleur moment de la saison. « On a été dans la maîtrise de la première à la dernière minute, confirme Blanc. Une soirée très satisfaisante à tous les points de vue. » Dans trois jours, Paris ira défier l’OM au Vélodrome pour poursuivre sa lutte à distance avec Monaco. Un retour aux affaires domestiques en forme de sommet. Mais, en ce moment, Paris a visiblement envie de renverser des montagnes.


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PSG 3 - 0 Benfica
Mi-temps : 3-0.
Spectateurs : 44 000 environ.
Arbitre : M. Rizzoli.
Buts. PSG : Ibrahimovic (5e, 30e), Marquinhos (25e).
Avertissements. PSG : Van der Wiel (36e), Alex (46e). Benfica : Gaitan (32e).
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex (Camara, 78e), Marquinhos, Maxwell - Verratti (Rabiot, 70e), Thiago Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic (cap.), Lavezzi (Lucas, 70e). Entr. : L. Blanc
Benfica : Artur - Almeida, Luisao (cap.), Garay, Siqueira - Fejsa (Gomes, 28e), Matic - Perez, Gaitan (Sulejmani, 66e), Djuricic (Markovic, 46e) - Cardozo. Entr. : J. Jesus.


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LES BUTS
5e : Matuidi, côté droit aux vingt mètres, alerte Verratti. L’Italien lance immédiatement Van der Wiel en profondeur qui centre pour Ibrahimovic. A cinq mètres du but vide, c’est un jeu d’enfant pour le Suédois d’ouvrir le score. 1-0

25e : côté gauche cette fois, Verratti lance Matuidi dont le centre, légèrement détourné par Artur, arrive devant Marquinhos, qui marque de près. 2-0

30e : à la réception d’un corner de Thiago Motta, Ibrahimovic décoche un coup de tête, dévié par le dos de Garay, qui finit dans les filets portugais. 3-0


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Blaise Matuidi : « Notre meilleur match de la saison »

Légèrement blessé à l’entraînement d’avant-match (fissure d’un orteil du pied droit), Blaise Matuidi a tenu son poste pendant 90 minutes. Incassable, il a même délivré une passe décisive à destination de Marquinhos. L’international français analyse cette belle victoire et se projette sur le prochain rendez-vous, dimanche contre l’OM.

Quel bilan faîtes-vous de cette large victoire ?

Blaise Matuidi. « Notre entame de match a été très bonne. Nous avons su poser le jeu, aller de l’avant et surtout marquer des buts. Tout cela sans en encaisser. On peut dire que l’ensemble du match était vraiment très bon. C’est sans doute notre meilleur match de la saison jusqu’à maintenant. Du coup, notre prochaine rencontre contre Anderlecht (NDLR : le 23 octobre) peut déjà nous rapprocher de la qualification. Cela donne envie de reproduire ce genre de performances.

Cette victoire permet-elle de lever les doutes sur le niveau du PSG ?

Les observateurs avaient peut-être des doutes. Pas nous. Nous sommes invaincus depuis le début de la saison, il ne faudrait pas l’oublier quand même. Le prochain match contre Marseille doit nous permettre de continuer sur cette lancée.

Que vous inspire la prestation de Marco Verratti ?

Il se sent vraiment très bien en ce moment. Tout lui réussit ou presque. Il prend du plaisir et hausse notre niveau de jeu.

Est-ce le meilleur moment pour affronter l’OM ?

Le « classique » est un match tellement particulier... Les souvenirs des matches de Ligue des champions seront déjà loin quand on rentrera sur la pelouse du Vélodrome. Nous n’avons pas l’intention de changer notre philosophie de jeu. Il faudra rester sur la lancée de notre prestation de ce soir. Avec un grand Paris, nous avons des chances de gagner à Marseille. Mais surtout ne croyons pas que l’OM va rester sur sa défaite face à Dortmund (NDLR : 3-0). Ils vont certainement vouloir montrer autre chose devant leur public.


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Bon anniversaire Ibra !

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Hier, en inscrivant deux buts en première période (5e et 30e), dont le second de la tête, Zlatan Ibrahimovic s’est souhaité avec quelques heures d’avance un excellent 32e anniversaire. Née le 3 octobre 1981, la star suédoise sera sûrement fêtée par ses partenaires aujourd’hui.
A double titre. Grâce à ses deux réalisations, le capitaine a placé son équipe dans une position idéale. Dans le match, mais aussi dans sa poule de Ligue des champions.

33 buts en Ligue des champions

Hier, Ibra a survolé la partie, inspiré dans presque tout ce qu’il a tenté : ses dribbles, ses remises, ses décalages. Il n’y a qu’avec Cavani que son entente est à parfaire. Dans les 45 premières minutes, Zlatan Ibrahimovic, qui a évolué hier sous les yeux de sa compagne et de son agent Mino Raiola, s’est souvent trouvé avec Blaise Matuidi. C’est d’ailleurs sur une ouverture en profondeur de l’international français à la 24e minute que l’ancien Milanais a obtenu le corner à l’origine du deuxième but, une œuvre de Marquinhos (25e).

Le Suédois disputait hier son 97e match de Ligue des champions et son compteur buts affiche désormais 33 réalisations. Il a comme souvent beaucoup décroché pour participer à l’élaboration du jeu. Surtout après la pause quand le PSG a géré son avance. Et dans cet exercice aussi, il s’est montré habile. A gauche, à droite, dans l’axe, il a rayonné sur l’ensemble de l’attaque parisienne, agrémentant le spectacle de talonnade ou de gestes dont il a le secret. Il a même apporté son concours défensivement sur les corners portugais.

Ironie de l’histoire et des statistiques, il faut remonter six ans en arrière, jour pour jour, pour voir Ibrahimovic inscrire un but de la tête dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. C’était le 2 octobre 2007 contre le PSV Eindhoven avec l’Inter Milan. Les Italiens s’étaient imposés 2-0 grâce à… deux buts du géant nordique. A l’époque déjà un beau cadeau d’anniversaire.


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Les fans portugais inconsolables

Ils ont quitté le Parc des Princes la tête basse. Les quelques milliers de supporteurs de Benfica digèrent bien mal cette lourde défaite de leur équipe. Et les critiques sont sévères. « Quelle claque ! Et le score aurait pu être plus lourd encore. Le PSG aurait pu nous mettre encore trois ou quatre buts de plus en seconde période », déplore Fernando Mendes, venu spécialement de Lisbonne pour assister au match.
« On n’a pas du tout existé, poursuit-il. Je suis dégoûté. J’aurais mieux fait de rester à la maison. »

« Je n’étais jamais allé au Parc des Princes. Je m’attendais à ce que les Portugais mettent le feu dans les tribunes, ajoute Tiago, installé à Stains (Seine-Saint-Denis) depuis dix-huit mois. Mais la mauvaise prestation de notre équipe a tout gâché. On n’a pas joué. Si, au moins, on avait mis un but pour l’honneur et pour redonner un peu d’espoir. J’ai quand même eu le plaisir de voir jouer une grande équipe, le PSG. » « On n’a même pas pu mettre un peu d’ambiance. Dès la 5e minute, c’était plié, signale Joao, à Paris depuis vingt ans. C’était lamentable. Paris est très fort mais, nous, on ne s’est même pas battus. Ça devait être une fête, et c’est devenu un cauchemar d’assister à ce match. »

« Je ne vais pas en dormir de la nuit, s’écrit Nuno de Champigny (Val-de-Marne). Je me faisais une joie de ce match, de l’ambiance. C’est toujours un événement, pour nous les Portugais, quand l’un de nos clubs vient jouer au Parc. Et, d’habitude, on fait plutôt bonne figure. Mais, là, il n’y avait pas photo. On a été ridicules. J’espère, au moins, qu'à la maison (NDLR : au match retour), on montrera plus de choses. »


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Ménez fait (encore) sa mauvaise tête

Quand Laurent Blanc a choisi de lancer Lucas à la 70e minute, Jérémy Ménez, vexé, a rejoint directement le vestiaire. Un vestiaire qu’il fut ensuite le premier à quitter à l’issue du match pour rejoindre sa famille dans un salon du Parc des Princes. Au téléphone avec un proche, il n’a pas pu contenir sa colère.
Face aux médias, Laurent Blanc a tenté de dédramatiser : « N’attachons pas plus d’importance que cela à ce genre de choses. » Ce n’est pas la première fois que l’international français se comporte ainsi. La saison dernière, il avait déjà exprimé sa frustration lors du 8e de finale aller contre Valence (2-1), ce qui lui avait valu une explication houleuse avec Ancelotti et Leonardo.


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Laurent Robert : « Une équipe sûre de sa force »
Ancien joueur du PSG et du Benfica

« Quelle soirée idéale pour Paris qui a tout bien fait. Une superbe première période et une seconde pour gérer en vue du clasico de dimanche. Cette équipe a respecté son adversaire et le jeu, car c’est en jouant au football qu’elle a étouffé Benfica. C’est Paris qui a été bon, pas Benfica qui a été mauvais. Tout a été parfait. Offensivement, il y a eu beaucoup de fluidité et les attaquants ont à chaque fois trouvé les bons espaces. On a vu une équipe sûre de sa force. C’est une formation en confiance et qui sait exactement qu’elle peut marquer quand elle en a envie. »

Le Parisien.fr


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Teichi
posté 03/10/2013 21:26
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Ibrahimovic convoqué

Pour son geste envers le banc toulousain samedi dernier, Zlatan Ibrahimovic a été convoqué par la Commission de discipline de la LFP. Maxime Poundjé a, lui, été suspendu trois matches.


Le geste de Zlatan Ibrahimovic lorsqu'il a quitté le terrain samedi dernier à la fin du match PSG-Toulouse (2-0) pourrait avoir des conséquences pour l'attaquant. Le Suédois, qui avait mimé un pistolet avec ses deux doigts et pointé le banc toulousain, a été convoqué par la Commission de discipline de la LFP, a annoncé l'instance ce jeudi soir. «Saisie par le rapport du délégué de la rencontre, la Commission convoque le joueur Zlatan Ibrahimovic et demande des explications au club du Toulouse FC, au quatrième arbitre et à l’arbitre assistant», est-il précisé. Ce jeudi, Alain Casanova, l'entraîneur du TFC, avait critiqué ce geste.

L'equipe.fr
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Homer
posté 04/10/2013 10:26
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Ibra toujours au top à 32 ans

Auteur d’un doublé contre Benfica, la star parisienne a encore prouvé qu’il reste un joueur d’exception à trente ans passés.

Il a fêté hier ses 32 ans autour d’un gâteau au chocolat offert par le club, accompagné d’un « Happy Birthday » chanté en cœur par ses coéquipiers. L’âge ne semble pas avoir de prise sur lui. Auteur d’un doublé en Ligue des champions contre Benfica (3-0), Zlatan Ibrahimovic est plus fort que jamais. Depuis son arrivée à Paris, à l’été 2012, il a inscrit 51 buts en 70 matchs disputés en club ou en sélection suédoise, soit un but toutes les 120 minutes.

Et même si ses statistiques de la saison en cours (4 buts contre 10 l’année dernière à la même époque sous le maillot parisien) sont moins bonnes, elles cachent en fait une autre réalité. Celle d’un Ibrahimovic plus collectif, et du coup plus complet.

Cette saison, il délivre une passe décisive toutes les 240 minutes contre une toutes les 350 minutes lors de sa dernière année à Milan. « Il s’est adapté à l’équipe, constate Jean-Pierre Papin, Ballon d’or 1991. Avec la présence de Cavani notamment, il évolue davantage comme un meneur de jeu. Et c’est une position qu’il lui va très bien. » Passée la trentaine, les grands buteurs du football mondial perdent pourtant de leur superbe. Entre 1994 en 1996, Papin, né en 1967, n’a marqué qu’à six reprises avec le Bayern Munich. L’année de ses 31 et 32 ans, Inzaghi n’a fait trembler les filets que 18 fois. Le Raul de la saison 2009-2010 n’inscrivait qu’un but toutes les 232 minutes.

Une seule fois forfait au PSG

« Ibra gère différemment ses efforts, explique JPP. En dehors des phases de coups pied arrêtés, il ne défend pas. D’autres plus jeunes, comme Cavani, peuvent multiplier les courses. Ibra, lui, garde toute son énergie pour les phases offensives. »

« C’est normal qu’avec le temps, on ait un meilleur rendement, ajoute son coéquipier, Ezequiel Lavezzi. A 32 ans, on a de l’expérience, on joue de manière beaucoup plus tranquille qu’un gars de 20 ans. » « Physiquement, il est le même qu’à 26 ans. Notamment parce qu’il a toujours eu une hygiène de vie irréprochable », raconte Benoît Cauet, aujourd’hui entraîneur des jeunes à l’Inter Milan.

De toute sa carrière, l’attaquant ne s’est d’ailleurs blessé qu’à quatre reprises, soit 88 jours d’absence au total. A Paris, il n’a été forfait qu’une seule fois, à Ajaccio en août 2012 pour un petit coup à la cheville. « Il est extrêmement professionnel, confirme Leonardo, l’ancien directeur sportif du PSG. Il s’applique aux entraînements et il prend très soin de lui. Ibra est comme un joueur de NBA. Il réunit toutes les caractéristiques physiques. Il mesure 1,96 m pour 95 kg, il est fort et puissant. Et dans le même temps, il a l’agilité et la rapidité d’un homme de 1,70 m. Sans parler de son exceptionnel talent technique. Il est unique! »


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Un enfant malade veut le rencontrer avant de mourir

Un garçon bosnien souffrant d’une leucémie en phase terminale souhaite rencontrer son idole. Un dernier vœu que ses parents tentent d’exaucer à tout prix. « Ce que je veux le plus en ce moment est de réaliser le dernier vœu de mon fils Hajrudin, a déclaré Amela Kamenjas, la mère de ce garçon de 8 ans. Il rêve depuis longtemps de rencontrer Ibrahimovic. »

Atteint par la leucémie en 2007, Hajrudin a été soigné pendant trois ans en Allemagne et il est rentré fin septembre en Bosnie, les médecins ne lui ayant laissé que quatre semaines à vivre. Mme Kamenjas explique que son fils souhaiterait être dans les tribunes durant un match et rencontrer ensuite son idole. Thea Rekic, une ressortissante bosnienne qui vit en Allemagne et qui a pris l’initiative d’organiser cette rencontre, a indiqué à l’AFP avoir pris contact avec l’entourage de la star. Sans réponse pour le moment. Interrogé à ce propos mercredi soir après le match, Zlatan Ibrahimovic n’a rien pu promettre : « Je vais voir ce que je peux faire pour lui », a-t-il confié à des journalistes suédois.


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Daniel Bravo et Franck Sauzée lancent le clasico

Les deux consultants de Canal +, rencontrés sur le plateau des « Spécialistes Ligue 1 », ont accepté de répondre avec sérieux et décontraction à quelques questions sur le duel tant attendu entre l’OM et le PSG dimanche. Franck Sauzée a joué quatre saisons à l’OM, alors que Daniel Bravo a porté les couleurs des deux clubs.

Les résultats européens de cette semaine auront-ils une influence dimanche ?

Daniel Bravo. Cela ne changera pas la motivation de chacun car l’événement est très fort. Cela peut même décupler l’envie de l’OM de se racheter, même si la défaite à Dortmund (3-0) l’aura forcément crispé. Quant aux Parisiens, ils s’avancent avec encore plus de confiance et de sérénité sur son niveau de jeu.

Quel est le meilleur entraîneur ?

Franck Sauzée. Impossible de répondre à cette question. Les contextes sont différents. Elie (Baup) était là l’an dernier alors que Laurent (Blanc) vient d’arriver. Elie a été extraordinaire la saison passée dans un rôle de quasi-formateur où il a réinculqué plein de choses, notamment dans l’état d’esprit. Laurent, lui, a besoin de temps.

D.B. Ce que j’aime chez Laurent, c’est sa manière de s’affirmer en faisant des choix clairs et pas faciles. Certains disaient qu’il serait trop tendre pour décider. Or, il est parfait. Pour le reste, il est trop tôt pour porter un vrai jugement.

Qui a le meilleur public ?

F.S. C’est un peu plus aseptisé à Paris. Pour moi, c’est Marseille.

D.B. Je mets un bémol. La ferveur du public est importante, mais sa pression aussi. J’ai connu les deux et c’est plus dur à Marseille où les supporteurs sont moins patients. A Paris, le public est plus derrière l’équipe quand ça va mal. Même si Pastore est pris en grippe comme moi je l’ai été. OK, l’ambiance est moins bonne qu’avant au Parc mais cela ne me dérange pas.

Qui a le plus beau stade ?

F.S. Quand le Stade Vélodrome sera fini, il va être somptueux. Le Parc reste mythique et magique. Il traverse les âges car il possède une histoire.

D.B. Le Stade Vélodrome avait été raté. Il aurait fallu noyer l’architecte dans le Vieux-Port avant (rires)! J’espère que le nouveau va conserver l’ambiance…

F.S. (Il coupe). Tu vas voir, je crois qu’il sera dur de s’entendre sur la pelouse tellement il y aura du bruit.

D.B. C’est vrai mais le Parc fait l’unanimité. C’est le plus beau de France.

Quel club dégage le plus de sympathie ?

F.S. L’OM est populaire de partout. Alors que quand un club représente l’argent, comme c’est le cas du PSG, il y a une forme d’antipathie qui s’installe. C’est un côté : en France, on n’aime pas les riches. Ce que fait Paris, c’est louable et difficile. Mais inévitablement, cela crée du mécontentement.

D.B. J’ai déjà connu ça quand je jouais au PSG. Même si on s’est rendu plus sympa en gagnant la Coupe d’Europe, on aurait été très mal classé si quelqu’un avait fait un sondage de sympathie. Là, la nouvelle puissance financière augmente les jalousies.


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Ménez, affaire à suivre

Jérémy Ménez était de retour hier matin au Parc des Princes, où l’attaquant parisien a participé au décrassage avant de poser avec ses partenaires pour la photo officielle. Une matinée normale en somme. Ni le club ni Laurent Blanc ne lui ont fait la moindre remontrance après son écart de la veille. Et lui-même ne s’est pas excusé auprès de ses partenaires.

Pour mémoire, Ménez a regagné les vestiaires à la 70e minute du match face à Benfica, vexé et frustré de ne pas être entré en jeu alors qu’il s’échauffait depuis de longues minutes. Après la rencontre, Blanc a tenu à minimiser les faits, mais l’international tricolore n’en a peut-être pas terminé avec cette affaire.

Si son départ précipité du stade après le coup de sifflet final n’est pas vraiment répréhensible, le fait d’avoir regagné le vestiaire à vingt minutes du terme du match alors que les trois remplacements n’avaient pas été effectués est plus problématique.

Privé de clasico ?

Il faudra donc scruter avec attention l’attitude du club ces prochains jours. Une sanction disciplinaire n’est pas à exclure, voire une sanction sportive si Blanc décidait de ne pas l’inclure dans la liste des joueurs qui effectueront le déplacement à Marseille dimanche soir. La saison dernière, Ménez s’était excusé auprès du vestiaire, après son mouvement d’humeur lors de la victoire à Valence (2-1) en Ligue des champions. Ancelotti avait ensuite classé l’affaire, mais l’ancien Romain n’avait pas participé au déplacement suivant à Sochaux (défaite 2-3). Il était officiellement blessé aux adducteurs.


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«Coup de revolver» contre Toulouse : Ibra convoqué par la commission de discipline

L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic a été convoqué pour le 24 octobre par la commission de discipline de la Ligue de Football (LFP) en raison de son geste mimant un revolver visant le banc de Toulouse samedi au Parc des Princes (2-0). « Saisie par le rapport du délégué de la rencontre, la commission convoque le joueur Zlatan Ibrahimovic et demande des explications au club du Toulouse FC, au quatrième arbitre et à l'arbitre assistant, pour la séance du jeudi 24 octobre», explique un communiqué de la LFP.

Le buteur suédois avait mimé un revolver lors de sa sortie du terrain (69e). Selon plusieurs sources proches du Téfécé, il visait notamment Jonathan Zebina, son ancien coéquipier à la Juventus avec lequel il s'était battu lors d'un entraînement. « Je suis persuadé que, même lui, en revoyant ces images, doit regretter ce geste », a estimé jeudi l'entraîneur de Toulouse Alain Casanova, qui a rappelé au devoir d'exemplarité des footballeurs.


Le Parisien.fr


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Hari
posté 04/10/2013 13:48
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Angelo Castellazzi, qui vient de quitter le staff du PSG, fait le bilan de son expérience parisienne. L’ancien « œil de Moscou », surnom donné par certains joueurs, regrette le manque de force mentale de Jérémy Ménez.

Son rôle au PSG
« Je suis entraîneur adjoint. L’an dernier, je m’occupais de l’analyse tactique de l’adversaire et de notre match. J’ai aussi aidé les autres membres du staff sur le terrain, à l’entraînement, pour améliorer le sens tactique des joueurs et l’organisation générale de l’équipe. »

Son départ du PSG

« Je ne suis pas très content de quitter le PSG. Le projet du PSG est très important. Je suis arrivé à Paris pour faire un bon travail dans le cadre de ce projet-là. Quitter ce projet, ce n’est pas bon du côté professionnel. Mais c’est le football. La vie continue. J’ai très bien travaillé avec les joueurs, les membres du staff qui sont encore là. Je suis un supporter du PSG. C’est toujours un club très important pour moi. »

Ses souvenirs du PSG
« Gagner, c’est toujours fantastique. A Paris, après beaucoup d’années sans victoire en championnat pour Paris, c’est encore plus fantastique. Je suis arrivé au début du projet. Ça a été le premier résultat. J’ai été très content de participer à ce projet. Je ne garde pas un bon souvenir de la Ligue des champions, parce que nous avons eu l’opportunité de gagner contre le Barça. Mais c’est le football… »

Sa version de la crise de l’automne 2012
« Nous avons eu la chance que Leonardo nous donne de la tranquillité. Il était important pour l’équilibre du staff technique. Nous avons aussi utilisé l’expérience d’Ancelotti pour rester tranquille et dire à l’équipe que nous travaillions très bien. Les deux choses les plus importantes ont été l’expérience d’Ancelotti et la personnalité de Leonardo. Mais c’est normal d’avoir la pression quand tu travailles dans un grand club. »

Son lien avec Leonardo
« Avec Leonardo, nous avons une très bonne relation personnelle. Il y a beaucoup de respect entre nous. Professionnellement, je le remercie beaucoup. J’ai travaillé pendant beaucoup d’années à l’AC Milan. Avec lui, après, j’ai travaillé à l’Inter. J’ai eu de grandes expériences dans des clubs de top niveau. Il a décidé de quitter Paris. Sa suspension en est la raison principale. C’est normal que je doive faire la même chose, avec le rapport que nous avons. Je remercie aussi le président Nasser Al-Khelaïfi, qui m’a donné beaucoup d’attention. »

Sa collaboration avortée avec Blanc
« Je ne connais pas Laurent Blanc. Je connais son histoire de joueur, d’entraîneur, mais c’est tout. Nous n’avons pas eu l’occasion de travailler ensemble. Quand Leonardo a démissionné, après, c’était difficile. »

« Son » Zlatan
« Il est fantastique. C’est le joueur que tous les entraîneurs veulent avoir. Il est toujours disponible, il est toujours professionnel, il se donne toujours à 100%. J’ai été surpris quand je l’ai connu. On parle souvent d’un joueur égoïste. Or il est toujours très disponible pour ses coéquipiers. Il veut surtout que l’équipe gagne. C’est son unique objectif. »

« Son » PSG
« Je pense que Thiago Silva est le meilleur défenseur du monde, peut-être le meilleur joueur du monde. Thiago Motta, je l’ai connu à l’Inter. Marco Verratti, il est arrivé ici ‘‘petit’’ mais il est extraordinaire. Il a d’énormes qualités. Matuidi a beaucoup grandi. Il a une grande force mentale. Il veut toujours gagner, montrer qu’il est fort. Ménez, je pense qu’il a les qualités pour être parmi les meilleurs joueurs du monde. Je lui disais tous les jours. Maxwell, Alex, Sirigu ont aussi beaucoup travaillé. Je suis très content pour Maxwell, qui a réussi à être sélectionné avec le Brésil. »

Son avis sur Ménez
« Ménez, son histoire et son caractère expliquent pourquoi il est comme ça (mauvaise réaction mercredi soir lors de PSG-Benfica, ndlr). Je pense qu’il n’a pas toujours la volonté d’être le numéro 1. C’est peut-être une limite. Il n’a pas le courage de démontrer qu’il est le numéro 1. Je lui ai dit. Il a des qualités incroyables. Il doit seulement se dire qu’il peut être le numéro 1 et qu’il peut faire beaucoup, beaucoup de choses. S’il passe ce cap dans sa tête, il peut devenir un joueur déterminant. Bien sûr, au PSG, c’est difficile d’être titulaire à chaque fois. Mais il y a beaucoup de matchs. »

Propos recueillis par Mohamed Bouhafsi


BFM
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Varino
posté 05/10/2013 08:22
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«Il faut savoir appuyer sur une gâchette…»

ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant du PSG, revient demain à Marseille, où il avait inscrit un magnifique doublé la saison dernière. Sûr comme jamais de son influence sur le terrain, et de son statut de boss intransigeant du vestiaire, il défend son caractère parfois controversé, mais assumé.

JEUDI MATIN, au Parc des Princes. La veille au soir, le Paris-SG a livré son match le plus éblouissant de la saison, contre Benfica, en Ligue des champions. 3-0, dont un doublé de Zlatan Ibrahimovic. Dans une petite salle située non loin du vestiaire des Parisiens, le capitaine du PSG, en l’absence de Thiago Silva (ischio-jambiers), s’apprête à enchaîner décrassage et photo officielle de la saison. Décontracté, presque taquin, il semble, même assis dans un fauteuil, au-dessus de tout. Après un début de saison contrasté, il est redevenu, mercredi soir, le phare du jeu parisien, ce club où il vient d’étendre son contrat d’un an, jusqu’au 30 juin 2016. L’an passé, on découvrait une star suédoise de la Serie A. Cette semaine, pour L'Equipe, c'est un Zlatan tres parisien, en passe de s'exprimer bientot en francais, qui a parlé de lui. Mais avec, souvent, des accents tres collectifs.



Sa prolongation de contrat
« Peut-être qu’au final, le PSG sera mon dernier club »

« POURQUOI avez-vous décidé de prolonger au PSG ?
- On a discuté pendant deux mois avec le club avant d’aboutir à cette prolongation, la semaine dernière. Je suis très content qu’on ait trouvé un accord. C’est un grand honneur pour moi et le signe que le club croit très fort en moi. Peut-être qu’au final, le PSG sera mon dernier club, du moins celui où j’aurai passé le plus d’années. Si ma condition physique me le permet encore au terme de mon contrat, je pourrais être tenté par une aventure ailleurs qu’en Europe. On verra.

Par le passé, vous aviez déjà dit, sous d’autres maillots, qu’il s’agirait de votre dernier club…
- (Il coupe.) Et ce ne fut pas le cas… On ne sait jamais, peut-être qu’un jour le PSG ne croira plus en moi et cherchera à changer quelque chose. Ma conviction est que je resterai jusqu’à la fin de ce contrat. Mais le patron, c’est le club. Et chaque saison, il peut avoir de nouveaux plans. Ici, le projet continuera, quels que soient les joueurs. Mais je ne suis pas très inquiet. Tant que je me sentirai capable de jouer comme je le fais aujourd’hui, ça se passera bien.

Vous sentez-vous vraiment bien, désormais, à Paris ?
- Oui. Très bien. Tout me semble beaucoup plus facile aujourd’hui. Après un an passé ici, j’ai le sentiment de tout mieux connaître : mes coéquipiers, le club, la ville, les supporters. C’est plus simple sur le terrain et en dehors. Ce n’était pas le cas la saison dernière, surtout sur le terrain. En arrivant de l’AC Milan et de la Serie A, avec tout le respect que je peux avoir pour le Championnat de France, ce n’était pas tout à fait pareil. En plus, je venais dans un projet tout neuf, personne ne savait ce qu’il pourrait se passer. Quand vous signez à Milan, vous arrivez dans un club déjà construit, déjà fini. Ici, il grandit. Quand j’ai signé, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je ne connaissais pas bien la L 1, l’âme des stades, les équipes… C’était un énorme bouleversement de mon environnement.



Sa sortie, samedi dernier, contre Toulouse
« Ça peut vouloir dire beaucoup de choses... »

Après le match contre Toulouse (2-0, samedi dernier), Aymen Abdennour, le défenseur central du TFC, a déclaré : “Zlatan peut être charmant en dehors mais, sur le terrain, c’est un méchant. ” Vous sentez-vous méchant, parfois ?
– Non. Il peut m’arriver de jouer de façon agressive, c’est normal. Au fait, vous savez combien de coups un attaquant se prend à chaque match ? Vous savez combien de coups ce type m’a donné pendant la rencontre ? Mais bon, je n’en ai pas parlé devant les médias. Parce que ce qui se passe sur le terrain doit rester sur le terrain. Moi, après le match, je ne vais pas débarquer devant les micros pour balancer : “Ah, ce défenseur de Toulouse…” (Il interrompt sa phrase.) Comment s’appelle-t-il déjà ?

Abdennour.

– Je n’ai pas dit d’Abdennour : “Eh, il est trop agressif !” Non, il a joué de façon agressive, il a fait son match, rien à dire. Il a fait tout ce qu’il pouvait pour me bloquer et j’ai fait tout ce que je pouvais pour marquer ou en donner l’opportunité à mes partenaires.

Quand vous avez quitté le terrain (69e, remplacé par Cavani), vous avez fait un geste de la main en direction du banc toulousain, qui semblait simuler une arme à feu (1)…
– O.K., vous l’interprétez comme ça, mais ça peut vouloir dire beaucoup de choses. Je peux vous pointer du doigt de la même manière.

Quelle en était la signification dans votre esprit ?
– C’était sur le terrain, cela ne vous regarde pas.

Vous pensez que les Toulousains ont saisi votre message ?
- Je pense qu’IL a compris.

Il, c’est Jonathan Zebina ?
- (Il sourit.) Peut-être (2).



Ses ambitions
« Il faut avoir pour cible tous les trophées »

Quels sont vos objectifs cette saison ?
– Nous sommes engagés dans quatre compétitions. Nous avons déjà gagné le Trophée des champions (2-1 contre Bordeaux, le 3 août). Se focaliser sur un seul objectif ne serait pas bon par rapport aux autres compétitions. Or, tout est très important. Il faut avoir pour cible tous les trophées.

Vous êtes-vous fixé un objectif de buts cette saison ?
– Non. Ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe.

Avez-vous vécu la victoire contre Benfica comme un match presque parfait ?
– Contre Benfica, on n’a jamais perdu l’équilibre ni notre état d’esprit. Je n’ai pas été surpris. Avec un groupe tel que le nôtre, si chacun fait son job, tout se passe bien. L’entraîneur n’a plus qu’à associer les ingrédients pour que ça roule tout seul. Sortir un match tel que celui de mercredi, je pensais vraiment que c’était possible. Parce que je crois en Paris. Nous avons beaucoup de grands champions avec un mental de vainqueur et une grosse expérience. Et ceux qui ont moins de vécu compensent par d’autres qualités. Cela crée un bon équilibre et, plus nous jouerons ensemble, meilleurs nous serons. Cela fait maintenant un an qu’on évolue ensemble. Je connais beaucoup mieux mes coéquipiers, et réciproquement. Je crois d’ailleurs qu’ils n’ont plus peur de moi.



Son entente avec Cavani
« Vraiment, peu importe qui “score” »

Pour un joueur offensif comme vous, est-ce plus intéressant de travailler désormais avec Blanc ?
– Je suis positionné en pointe mais il me laisse de la liberté pour me déplacer. Il me laisse reculer, prendre le ballon, repartir vers l’avant. Plus ou moins, c’était déjà la façon dont je jouais avec Ancelotti, Mourinho (à l’Inter) ou encore en équipe nationale. La seule différence avec la saison dernière, c’est qu’on joue désormais avec trois attaquants et trois milieux. Quel que soit le système, je cherche toujours la meilleure façon d’être dangereux pour l’adversaire et d’aider mon équipe.

Pensez-vous qu’il est difficile pour un autre attaquant de jouer avec vous ?
– C’est très facile. La saison dernière, j’ai donné près de quinze passes décisives (dont 8 en L 1), ce qui signifie que j’aide beaucoup mes coéquipiers à marquer. C’est ce qu’il va se passer avec Cavani. Sur ses quatre buts (en L 1), deux viennent de passes que je lui ai adressées. Ça ne fait que deux mois qu’il est là. Bien sûr, on peut faire mieux. Notre entente progressera au fil des matches, lentement mais sûrement.

Peut-il être frustré de jouer à droite ?
– Mais il ne joue pas vraiment à droite. La plupart du temps, il évolue dans l’axe et c’est là qu’il cherche à faire la différence. Le plus important, c’est que nous gagnions nos matches. Que je marque ou qu’“Edi” marque, c’est le moins important. Oui, vraiment, peu importe qui ”score”. On voit bien que, parfois, c’est même Marquinhos qui marque.

La saison dernière, le PSG a trouvé une meilleure assise quand il est passé du 4-3-3 au 4-4-2. Cette saison, c’est l’inverse. Comment l’expliquez-vous ?
– (Il sourit.) L’équipe a désormais un an de vécu commun sur lequel s’appuyer. La saison dernière, Ancelotti a dû bâtir un collectif avec beaucoup de nouveaux joueurs. Ce n’était pas facile de trouver rapidement une équipe type. On se connaît tous mieux désormais et c’est ce qui nous a aidés à sortir un match de très haut niveau contre Benfica. Et puis, il y a des individualités en train de passer un cap. Prenez (Marco) Verratti : la saison dernière, c’était un talent en devenir ; désormais, c’est un joueur complet.

Vous sentez le collectif vraiment plus à l’aise en 4-3-3 ?
– Jusqu’à présent, ça se passe bien. Mais, la saison dernière, on a été champions dans un autre système, alors… En fait, il ne faut pas s’enflammer. Nous ne sommes encore qu’au début de la saison.



Sa relation avec Laurent Blanc
« On se parle de ce qui nous semble important »

Cette saison, Laurent Blanc n’hésite pas à vous remplacer…
– (Il coupe.) Nous avons un bon dialogue, le coach et moi. Le calendrier l’oblige à une rotation pour qu’on garde de l’énergie pour le match suivant. C’est normal. Vous ne pouvez pas jouer quatre-vingt-dix minutes à fond tous les trois jours. La saison dernière, c’était différent. Tout était nouveau. Et nous n’avions pas autant d’alternatives. En tant que professionnel, je respecte toutes les décisions d’un entraîneur. Être remplacé fait partie du jeu. L’accepter, c’est respecter celui qui débute sur le banc.

Combien de temps avez-vous mis à digérer le départ de Carlo Ancelotti ?
– Quand vous avez une relation de confiance avec un coach, c’est toujours contrariant de le voir partir. Avec lui, on venait de gagner le titre, tout se passait bien. Mais je respecte le club. Et la vie continue. Ancelotti est parti à Madrid, Laurent Blanc est arrivé. Cet été, j’ai lu dans la presse suédoise que je m’étais disputé avec lui, que je ne lui parlais pas, qu’il y avait eu un problème autour d’un dîner… Ce ne sont que des conneries , comme souvent ! Il n’y a pas de problème, et j’espère qu’il n’y en aura jamais. Nous avons une relation normale. On se parle de ce qui nous semble important, tout en apprenant à se comprendre, comme il le fait avec tous les joueurs.



Son caractere
« Quand les choses se passent mal, il faut un peu “manipuler” les esprits »

Vous êtes parfois apparu contrarié la saison dernière.
– Je pouvais ressentir de la frustration parce que je veux toujours que l’on se donne à 100 % sur le terrain pour atteindre le très haut niveau. Sur certains matches, on n’y est pas parvenus, ce qui est normal. Mais j’avais du mal à comprendre pourquoi les supporters nous sifflaient après vingt minutes alors qu’il fallait montrer beaucoup plus de patience. Quelque part, je comprends l’impatience des fans. Ce sont des passionnés. Et plusieurs grands joueurs venaient d’arriver. Il fallait juste attendre que les pièces s’assemblent. Quand ce fut le cas, la machine s’est mise à marcher. Certains oublient parfois qu’un match dure quatre-vingt-dix minutes, qu’on peut très mal jouer pendant presque toute la rencontre mais finir par s’imposer 1-0 à la dernière minute. Au final, on a gagné le titre. C’est la preuve que c’est en restant patient qu’on atteint ses objectifs.

Dans un entretien accordé à “L’Équipe”, le 17 septembre, Carlo Ancelotti, parti cet été entraîner le Real Madrid, soulignait que vous aviez été très important dans le vestiaire à des moments clés de la saison. Il faisait notamment référence à la mi-temps du match contre Troyes (4-0, le
25 novembre), quand vous aviez lâché à vos coéquipiers : “Même mes fils jouent mieux que vous ! ” Quel était le ressort d’une telle colère ?

– Je me sens investi de beaucoup de responsabilités. Quand je joue, mes coéquipiers me cherchent parce qu’il savent ce qu’ils peuvent attendre de moi sur un terrain. Je me mets une énorme pression. Alors, quand je vois que les choses se passent mal, il faut un peu “manipuler” les esprits. Je cherche à réveiller les consciences. Quand quelqu’un dort, il faut faire sonner son alarme pour qu’il sorte du lit ! Mais ce ne sont jamais des attaques personnelles. Vous savez, on peut toujours se dire qu’on discutera tranquillement après le match de ce qui n’a pas marché. Mais après un match, il est trop tard. Il faut donc savoir bouger un vestiaire au bon moment. Savoir activer un levier, je dirais même appuyer sur une gâchette. Mes coéquipiers savent pourquoi : c’est parce que j’aime gagner. La façon dont on gagne, je m’en fous. Mais on doit gagner. (Il insiste.) J’ai besoin de la victoire.

Et que ressentez-vous quand vous ne gagnez pas ?
– Ce sentiment très désagréable d’avoir échoué. Gagner, cela passe par un collectif. La victoire collective est un vrai succès, pas le triomphe individuel. L’inverse signifierait que tu ne penses qu’à toi et, dans mon monde, ce n’est pas concevable. Ou alors, ça l’était quand j’avais dix-sept ans, quand je pensais peut-être pouvoir remporter des matches à moi tout seul. Mais cela fait longtemps que j’ai compris que cela passait par toute une équipe. J’ai appris ça auprès des grands champions que j’ai côtoyés à la Juventus, à Barcelone, à l’Inter, à l’AC Milan. Quand vous assimilez cette culture du résultat, vous comprenez que les victoires collectives vous aident aussi à progresser et à vous épanouir individuellement.

Vous rendez-vous compte que, parfois, vos colères peuvent intimider certains de vos coéquipiers ?
- Non, je ne pense pas qu’il faille le percevoir de cette façon. Quand je m’énerve, j’ai des réactions qui peuvent sembler négatives mais c’est ma façon d’être. Mais le plus important, quelle que soit la manière, c’est de communiquer et d’exprimer le fond de sa pensée pour le bien de son équipe. Un grand joueur a envie de tout gagner, c’est pourquoi il met la pression sur ses partenaires, mais il se la met aussi sur lui-même. Et c’est normal. C’est ça, le haut niveau. Plus jeune, j’ai connu ça à la Juventus. Là-bas, un (Patrick) Vieira ou un (Lilian) Thuram venait faire peser cette pression sur mes épaules. Cette mentalité, je l’ai vraiment développée à la Juve au contact, aussi, de (Fabio) Cannavaro, (Gianluigi) Buffon, (David) Trezeguet… Je ne changerai jamais ma personnalité, pour rien ni personne. S’il le faut, je crierai encore plus. Parce que j’ai le sentiment que, lorsque je le fais, ça m’aide à atteindre mes objectifs. Partout où je suis allé, j’ai gagné des titres. Alors, jusqu’à présent, je n’ai pas trop à me plaindre de mon caractère… (Il sourit.)

Cette volonté de tirer vos coéquipiers vers le haut, c’est un rôle qui vous tient à coeur, notamment auprès des plus jeunes ?
- J’espère qu’en jouant au niveau qui est le mien, j’en aide certains à devenir meilleurs. Cela me fait penser à (Zinedine) Zidane. Pour moi, il était le joueur le plus fort, le plus parfait du monde. Pourquoi ? Parce que les autres voulaient lui ressembler sur le terrain. Elle se situe là, la différence entre Zidane et d’autres grands joueurs.



L'accueil du Velodrome
« S’imprégner de la rivalité entre Paris et Marseille »

Après l’avoir récemment affronté (1-1, le 22 septembre), situez-vous Monaco comme votre rival majeur pour le titre ?
– La saison est longue, les tendances peuvent changer mais, aujourd’hui, Monaco est clairement un gros concurrent pour le titre, comme Marseille, que nous affrontons ce week-end. Lyon semble avoir déjà perdu quelques points et Lille est peut-être moins régulier qu’avant, d’après ce que j’ai compris. L’an dernier, je me souviens que tout le monde disait que le titre serait plié pour Paris dès le mois de février. On a vu qu’il en était allé autrement. La L 1 est une compétition difficile. Vous affrontez des équipes qui font tout pour vous rendre le match compliqué. On pense toujours, avant les matches, que ce sera facile pour Paris sous prétexte qu’on joue contre une petite équipe. Or, aucun match n’est simple à gagner.

Demain, vous allez retrouver le Vélodrome, le stade où Paris est le plus haï. Heureux ?
(Il sourit.) C’est sympa, c’est ce qui fait le charme du football. Pour être honnête, je ne suis en France que depuis un an et je ne ressens pas comme vous cette rivalité. Maintenant, je garde un souvenir fantastique du match de l’an dernier, de ce 2-2 ( le 7 octobre 2012), de mon doublé. J’avais remarqué que l’atmosphère était différente des autres stades où nous allions. Mais pour ressentir des émotions très intenses, il faut jouer ici plusieurs années et s’imprégner de la rivalité entre Paris et Marseille.

Où avez-vous senti le plus de haine à votre égard au cours de votre carrière ?
– Lors de mon premier derby avec Milan contre l’Inter, un jour où l’Inter recevait (le 14 novembre 2010). Là, j’ai senti le poids du public. À chaque fois qu’un ballon m’était adressé, il n’était pas encore arrivé dans mes pieds que les sifflets s’abattaient sur moi. (Petit sourire.) Le résultat final a été Inter, 0,Milan, 1. But d’Ibrahimovic (sur penalty)… Quand un stade me conspue, ça me donne de l’adrénaline. Et ça renforce ma détermination.



Sa vision du jeu
« Parfois, la passe est même plus belle que le but »

Avez-vous plus l’âme d’un meneur de jeu que d’un attaquant ?
– Je vais vous raconter une chose. Quand j’étais à l’Ajax, ils essayaient toujours d’apprendre aux joueurs offensifs un rôle assez conforme à leur numéro, le 7, le 9, le 10 ou le 11. Quand j’ai joué en position de numéro 9, je me suis aperçu que je créais souvent des situations qui permettaient au numéro 10 de marquer. Résultat : le 10 marquait beaucoup plus de buts que le 9. Alors, je leur ai dit : «Je veux jouer avec le 10 sur le dos.» Mais ça ne plaisait pas trop aux entraîneurs de l’Ajax. Eux, ils voulaient que je sois un avant-centre pivot. Mais je n’aime pas ce rôle, qui consiste seulement à recevoir le ballon et à le donner en retrait. Moi, j’aime recevoir le ballon, me retourner et le donner vers l’avant. Ensuite, je suis parti en Italie, à la Juventus Turin, où (Fabio) Capello m’a demandé de rester en pointe pour marquer un maximum de buts. Moi, j’aimais toujours avoir une liberté de mouvement, sans forcément rester à l’affût d’un ballon dans la surface. J’ai toujours expliqué que donner une passe décisive équivalait à inscrire un but. Parfois, la passe est même plus belle que le but.

Votre goût pour les beaux gestes vous poussent-ils parfois à en faire trop ?
– (Il sourit.) Il vaut peut-être mieux aimer le beau football que pas assez. La vérité, c’est que j’aime profondément le football. Mais je le vis désormais avec mon expérience. Quand j’avais dix-sept ans, en Suède, je jouais beaucoup pour le show, les petits ponts, les talonnades, les trucs comme ça. Par la suite, mon jeu a mûri, en allant dans les plus grands clubs du monde apprendre auprès des plus grands joueurs. Je les ai observés, j’ai pris un peu de chacun d’entre eux et cela a façonné le joueur que je suis aujourd’hui. La priorité reste le résultat. Mais y ajouter une dimension esthétique, c’est la perfection.

Vous aimez le foot au point de regarder beaucoup de matches, comme Thierry Henry ?
– Non. C’est too much. Jouer me suffit amplement. À côté de ça, j’ai deux enfants dont j’aime m’occuper. Je regarde simplement les finales et des derbys comme Milan-Inter, Barça-Real.



Les piques du Bayern
« Je ne prendrais pas Hoeness comme conseiller fiscal... »

Que pensez-vous des récentes critiques d’Uli Hoeness, le président du conseil de surveillance du Bayern Munich, à votre égard ?
– Là-bas, ils parlent d’une affaire vieille de trois ans. Il n’y a rien de nouveau. Ce qui est arrivé avec Guardiola (son entraîneur au Barça) est arrivé. Je ne regarde pas vers le passé. Je n’ai rien dit de plus ou de moins que ce qui est écrit dans mon livre, qui vient de sortir en Allemagne. Et subitement, parce qu’ils découvrent ce que je raconte au sujet de leur nouvel entraîneur, les gens du Bayern me traitent de “diva contrariée”… Mais pourquoi, si c’était si grave à leurs yeux, ne se sont ils pas offusqués il y a trois ans, quand le livre a été publié pour la première fois ? Ils viennent juste de faire une bonne publicité pour ce bouquin. Je leur conseille d’ailleurs de l’acheter, de le lire et ils verront bien. Vous savez, je respecte les dirigeants du Bayern et je ne veux pas polémiquer. La seule chose, c’est que je ne prendrais pas ce Whyness… Quel est son nom déjà?

Hoeness.

– Oui, voilà. Je ne le prendrais pas comme conseiller fiscal (*)…
(Il sourit.)

Votre favori pour le prochain Ballon d’Or ?
– (Franck) Ribéry.

Un joueur que vous risquez d’affronter avec la Suède en barrages pour aller à la Coupe du monde (voir par ailleurs)…
– Quel que soit l’adversaire, le barrage sera difficile. Les deux adversaires donneront tout ce qu’ils peuvent pour aller au Brésil. Pour certains joueurs, ce sera peut-être leur seule chance de disputer une Coupe du monde. J’y ai déjà goûté (en 2002 et 2006). C’est fabuleux. En plus, cette fois, tout va se passer au pays du football et de la samba. Le Brésil, tout le monde voudra y être…»

(*) Hoeness est poursuivi en Allemagne pour une affaire de fraude fiscale qui porterait sur plusieurs centaines de millions d’euros.

L'Equipe

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Ménez reçu par Létang

EN PHASE DE REPRISE après sa blessure à une cuisse, Javier Pastore devrait participer à sa première séance collective, ce matin, afin de mesurer son aptitude à figurer dans le groupe que Laurent Blanc convoquera pour le voyage à Marseille. L’international argentin, qui n’a joué qu’un seul match en septembre, à Valenciennes (1-0, le 25 septembre), a de bonnes chances, malgré tout, de remplacer Jérémy Ménez, reçu hier, au Parc des Princes, par Olivier Létang, le directeur sportif du club, à la suite de son coup de colère, mercredi soir. L’attaquant parisien, fâché de ne pas être entré en jeu contre Benfica (3-0) après s’être échauffé pendant vingt minutes, était rentré directement au vestiaire, avant le coup de sifflet final. Si le club n’a pas souhaité communiquer sur la décision prise à l’encontre de Ménez, l’hypothèse qu’il soit provisoirement privé d’équipe première n’est pas à exclure. Enfin, après une journée de repos, Laurent Blanc retrouve son groupe, ce matin, au Camp des Loges. Les Parisiens ont ensuite rendez-vous à l’aéroport du Bourget, en fin d’après-midi, direction la Provence. D. D.

L’équipe probable : Sirigu – Van der Wiel, Alex, Marquinhos, Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Cavani, Ibrahimovic (cap.), Lavezzi.



Citation
Attention, Gignac revient !

L’attaquant de l’OM, blessé depuis deux semaines, va retrouver son poste en pointe contre le Paris-SG, à qui il avait marqué deux buts au Vélodrome, la saison dernière.


UN PUBLIC clairsemé au bord du terrain, une atmosphère légère sur la pelouse et beaucoup de sourires en conférence de presse : on ne peut pas dire que la tension était palpable, hier, au centre Robert-Louis-Dreyfus, avant l’affiche de la saison entre l’OM et le Paris-SG. Posément, Vincent Labrune, le président marseillais, a quand même fait passer quelques messages. « C’est la rencontre le plus importante de l’année, a-t-il rappelé sans pour autant mettre une pression insoutenable sur ses joueurs, battus 0-3 à Dortmund, mardi, en Ligue des champions. Est-ce qu’on a peur ? Non, on va se battre, on est déterminés. Le PSG, avec ses 430 M€ de budget, est largement favori. On a dix-sept points et je suis très satisfait du début de saison. Il est même excellent. » Quand un confrère lui a demandé si le vrai « Classico » n’était pas devenu Paris-Monaco, il a répondu : « Non, ça c’est le hors-taxico » , en référence aux avantages fiscaux de l’ASM et aux moyens sans limites du PSG.

Satisfait de son effet, il a laissé sa place à un Élie Baup combatif. L’entraîneur marseillais, comme Mathieu Valbuena après lui, a fait appel aux valeurs de « coeur » et d’ « engagement» pour gêner les Parisiens, accrochés ici la saison dernière (2-2, le 7 octobre 2012) grâce à un doublé d’André-Pierre Gignac. L’avant-centre, touché à un orteil contre Bastia (0-0, le 21 septembre) et absent depuis, est prêt à évoluer en pointe, sauf souci de dernière minute aujourd’hui. Décrié il y a quinze jours, son retour est presque un soulagement, alors que ni Jordan Ayew ni Saber Khalifa n’ont donné entière satisfaction à ce poste.

Jérémy Morel, blessé à un genou contre les Corses, pourrait également retrouver sa place à gauche en défense. Son remplaçant, Benjamin Mendy, a connu beaucoup de difficultés cette semaine en Ligue des champions. « Il y a une évolution différente pour les deux (Gignac et Morel), a indiqué Baup. Ils sont revenus dans le groupe à l’entraînement, on verra demain (aujourd’hui) s’ils sont opérationnels.»

L’ÉQUIPE PROBABLE : Mandanda (cap.) – Fanni, Nkoulou, Lucas Mendes, Morel ou B. Mendy – Romao, Imbula – Payet, Valbuena, A. Ayew – Gignac.

L'Equipe


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Varino
posté 05/10/2013 08:44
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Sur les terres de Lavezzi

Nous sommes allés en Argentine, là où a grandi El Pocho, le combatif et inspiré attaquant parisien.


« Ne reste pas là. Tu veux te faire déplumer ou quoi ? » Au volant de sa berline de sport coréenne aux vitres teintées et fumées par les volutes de cigarette, blouson de cuir sur les épaules et lunettes d’aviateur sur le nez, Diego Lavezzi, 33 ans, débarque en trombe devant la porte close de la Fondation Niños del Sur (Ansur), qu’il a montée il y a quatre ans avec l’aide financière de son frère Ezequiel. « Quand on n’est pas d’ici, il ne faut guère traîner dans la rue. Tous les jours, il y a des morts par armes à feu » , poursuit-il avant d’embarquer le visiteur pour un Lavezzi Tour.

D’abord, les premiers vestiaires défraîchis du Parisien en face d’une casse automobile. Puis la fresque à la gloire du club de Coronel Aguirre, devant laquelle zonent ses amis d’enfance. Avec un petit détour par la maison natale ou la rôtisserie des après-matchs locaux avant un retour sur les chapeaux de roue calle Iriondo 2412, le coeur d’Ansur.

Ici, une cinquantaine d’enfants de familles défavorisées viennent en dehors des heures d’école pour manger, pratiquer des activités extrascolaires et, surtout, apprendre à rester dans le droit chemin. Une large banderole, un maillot bleu ciel dédicacé du Napoli encadré et un mur de photos rappellent l’implication de l’international argentin dans le projet, financé par des fonds privés.

Ce jour-là, Valeria, sa soeur aînée, prépare avec deux bénévoles le poulet pané purée du midi. Leonardo Sanchez, un cousin du buteur du PSG, est le coordinateur salarié de la structure. Bref, une affaire de famil-le… Seule la maman, Doris, est « exilée » dans le centre de Rosario, à une vingtaine de kilomètres, pour assurer sa « sécurité » .

« Il y a tellement de manques ici qu’on essaie d’apporter notre petite pierre, souffle Leonardo, qui fait dévier la dispute de deux enfants au dessert… sur une demi-heure de cours d’histoire sur la guerre des Malouines ! Nous n’avons pas encore assez de recul pour voir les résultats, mais notre plus belle satisfaction sera de voir quelles bonnes personnes ces enfants vont devenir. »

Un stade high-tech de 12 000 places en construction

Ceux-ci peuvent profiter de matériel éducatif, notamment une salle informatique aux PC un brin anachroniques. Qu’importe. Chaque seconde passée à Ansur est un instant volé à la rue… Après le déjeuner, le chétif Leonardo joue le garde du corps sur 300 m— « On n’est jamais trop prudent » , souffle Diego — jusqu’à la future fierté locale : le stade high-tech de 12 000 places promis depuis cinq ans, qui abritera les rencontres du Club Atletico Coronel Aguirre, exclub d’El Pocho présidé par Diego, à deux « cuadras » (pâtés de maisons) de leur villa natale.

La pancarte du complexe sportif est alléchante, mais très décalée par rapport aux alentours… Seul un petit tiers de tribune campe au bord d’un terrain en construction le long d’une voie ferrée. Le club, qui a d’abord fait payer les commerçants du coin en leur promettant un local dans les coursives, attendait les 400 000 € dus par le PSG au titre de l’indemnité de formation dans le cadre du transfert de Lavezzi depuis Naples pour activer les travaux. C’est chose faite.

« Tout devrait être prêt début 2014 » , s’avance Diego… « Il a intérêt à faire vite, se marre le joueur du PSG. Tout le monde va lui tomber dessus si la construction n’est pas finie ! Ce club, c’est le bébé de mon frère. Moi, je lui donne juste un coup de main quand il en a besoin. »

En fait, Ezequiel le tatoué finance le budget du club à hauteur de 7 %… Les Rouge et Vert, qui disputent la première saison de leur histoire en Torneo B ( 4e Division), viennent de remporter leurs deux premiers matchs de championnat. « L’objectif est de conduire un jour Aguirre à la B Nacional ( NDLR : 2e Division) » , rêve déjà Diego.



Citation
« Il était le bébé de la famille, celui qu’on protège »

Diego Lavezzi, frère aîné de l’attaquant parisien


A Villa Gobernador Gálvez, à environ 350 km au nord-ouest de Buenos-Aires, Diego Lavezzi, le frère aîné d’Ezequiel, est un personnage. Et sans doute l’inspirateur de la carrière de l’attaquant parisien. Jeune joueur prometteur, le président du club de Coronel Aguirre (qui évolue en Torneo B, la 4e division argentine) a vu son rêve de footballeur brisé par une blessure. Et s’est dédié à veiller sur Pocho.

Ezequiel a-t-il toujours été un buteur ?
DIEGO LAVEZZI. Quand il a débuté, il voulait être gardien de but ! Heureusement, il a commencé à « jouer » un peu… Il s’y est mis à 4 ans, et le foot est le seul sport qu’il ait vraiment pratiqué. De toute façon, dans notre barrio (NDLR : quartier), si tu ne joues pas au foot, il n’y a rien d’autre à faire. A part mal tourner. Un de nos oncles avait fondé le club de Sol Naciente (NDLR : où il a commencé le foot à 7), à côté de la maison, nos parents étaient dirigeants… Il a toujours été différent, je l’ai vu marquer des buts en dribblant toute une équipe de joueurs plus grands que lui. Je lui ai toujours dit qu’il avait tout pour réussir.

Quel genre d’enfant était-il ?
Très espiègle mais avec un bon fond. Il a toujours eu les codes du quartier pour être quelqu’un de respecté et n’être fâché avec personne. Il a fait très tôt des efforts dans le foot, et nous étions là avec ma mère et ma soeur (NDLR : ses parents se sont séparés quand il avait 2 ans) pour l’appuyer et l’aider surtout à devenir une bonne personne. Ici, si tu n’as pas un soutien fort des tiens, avec quelqu’un sans arrêt sur ton dos, c’est très facile de céder aux mauvaises tentations. Beaucoup de ses copains d’enfance ont choisi un autre chemin. La drogue est un désastre chez nous.

Sa réussite vient-elle de ses origines ?
Quand tu viens de la « zone » et que tu vis avec un ballon, le foot est le moyen de s’en sortir. En même temps, Ezequiel était le bébé de la famille, celui qu’on protège. Je faisais des ménages avec notre mère, ma soeur cuisinait en rentrant de l’école et on essayait de lui donner tout ce qu’il voulait. En ce sens, il était un peu capricieux… Quand il est parti à Naples, on a eu peur qu’il perde le lien avec ses racines. La création de la fondation ( lire ci- dessus) a été une énorme fierté. Elle a montré qu’il n’avait pas changé.

Vous aviez peur ?
Non, car il a toujours eu les pieds sur terre et l’argent ne lui a pas tourné la tête. Il n’a pas fait beaucoup d’études, mais il a l’intelligence de la vie. Il en connaît aussi beaucoup sur le foot. Après sa carrière, je le vois bien entraîneur.



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« Je suis un mec simple »

Ezequiel Lavezzi, attaquant du PSG


C’est un Ezequiel Lavezzi « fatigué » que notre journal a rencontré jeudi matin au lendemain du large succès face à Benfica (3-0). « J’ai toujours du mal à dormir après les matchs » , a expliqué l’attaquant parisien. Mais quand il s’est mis à évoquer son enfance à Villa Gobernador Gálvez, El Pocho a retrouvé son entrain et sa verve.

Retournez-vous souvent dans le « barrio » (quartier) de votre enfance ?
EZEQUIEL LAVEZZI. Quand je pars en sélection, je ne peux pas y aller car je n’ai pas assez de temps. Mais dès que j’ai plus de trois ou quatre jours, j’y vais tout le temps. J’y suis resté pas mal à la fin du championnat. J’y ai mes amis, mon affect. C’est important parce que je redeviens l’enfant que j’étais et mes amis me font aussi sentir que je suis leur pote et non pas un joueur de foot.

C’est comme un dédoublement de la personnalité ?
(Sourire.) Non, je suis comme ça. Ce sont des choses qu’on a à l’intérieur. Aujourd’hui, ma réalité est différente de celle du « barrio » , mais cela ne change rien pour moi. J’y retourne pour faire les mêmes choses que je faisais quand je vivais là-bas.

Quel regard porte-t-on sur vous à Villa Gobernador Gálvez ?
Les gens qui me connaissent depuis tout petit ou ceux avec qui j’ai grandi savent que je suis un mec simple. Ensuite, les générations changent et les plus jeunes ne me voient pas de la même manière. C’est normal. Chaque fois que j’y vais, je fréquente le groupe de mes amis. Donc, je n’ai pas de problèmes liés à mes revenus ou à ma célébrité. Je ne suis qu’un mec de plus dans le groupe. Le fossé est pourtant immense… Enorme. J’ai des amis qui travaillent et d’autres qui ne travaillent pas… Ceux qui travaillent ont une vie très différente de la mienne. Ils essaient difficilement de donner à manger à leur famille en fin de mois. Le football m’a offert autre chose, une vie qui n’a rien à voir avec ce que j’aurais vécu là-bas.

Auriez-vous pu mal tourner comme beaucoup de jeunes de votre quartier ?
C’est possible. On est souvent à la limite… Je ne vous dis pas oui directement, mais je vous dis que c’est possible. J’ai eu la chance de profiter d’autre chose (sourire). Alors, on ne peut pas savoir… et c’est beaucoup mieux ainsi.

Vous avez eu de la chance ?
C’est un tout. J’ai dû faire de gros efforts pour en être là aujourd’hui, mais la chance m’a accompagné. En Argentine, il y a des tas d’enfants qui font les mêmes efforts et n’ont aucune récompense. Ils se focalisent sur une carrière de footballeur et, du jour au lendemain, ils se retrouvent à gagner leur vie comme ils peuvent parce qu’ils ont arrêté leurs études et laissé un tas de choses de côté pour suivre leur rêve.

Alors, pourquoi avoir voulu arrêter deux fois le football, à 12 puis 16 ans ?
La première fois, quand on est petit, on prend des décisions à la va-vite, sans réfléchir. La deuxième fois, j’avais pensé un peu plus et c’est ce que je voulais vraiment. En vérité, ce sont mes représentants qui m’ont incité à continuer. Je ne voulais plus jouer, pour des choses qui me regardent. Par chance, ils m’ont convaincu et m’ont fait comprendre que je me trompais en prenant cette décision. Aujourd’hui, je peux dire que, grâce à ça, je vis comme je vis et je suis heureux.

Est-il vrai que vous vouliez devenir gardien de but ?
(Rire.) Oui. Ça me plaisait de plonger ! Quand je jouais avec mes amis, je plongeais tout le temps. Mais c’est mieux comme ça. Si j’étais resté gardien de but, je n’aurais jamais rien réussi…

D’où vous est venue l’idée de créer une fondation, Niños del Sur, pour les enfants de votre quartier ?
Je l’ai toujours eue, et le jour où ma position économique me l’a permis, je l’ai mise en route avec mon frère Diego. L’idée est de pouvoir inculquer aux enfants qu’il y a une autre réalité que celle qu’ils vivent là-bas. Ils grandissent en pensant qu’il y a des choses normales pour eux alors qu’elles ne le sont pas. Je ne sais pas s’ils deviendront tous de bons enfants. La décision leur appartiendra ensuite de choisir ce qu’ils veulent faire, mais ils doivent savoir qu’on n’est pas condamné à toujours reproduire le schéma du « barrio » .

Votre vie aujourd’hui est aussi et surtout à Paris. Comment vous y sentez- vous ?
Très bien. C’est une ville où je me sens de mieux en mieux. C’est un endroit magnifique, tout le monde le sait, et je peux en profiter grâce au football. Ici, le foot ne se vit pas comme en Italie et encore moins comme à Naples (NDLR : son précédent club) ! Quand je promène mon chien à Neuilly-sur-Seine (NDLR : dans les Hauts-de-Seine, où il habite), on me salue, on me sollicite de temps en temps pour une photo, mais je peux marcher dans la rue (sourire). A Naples, je ne pouvais pas le faire…

Le Parisien


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Homer
posté 05/10/2013 09:48
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Ménez écarté du groupe

Parti mercredi soir du banc parisien avant le reste de l'équipe, lors de PSG - Benfica (3-0), renvoyé chez lui ensuite par le président Nasser El-Khelaifi, l'attaquant parisien Jérémy Ménez a logiquement été sanctionné pour ce geste d'humeur : «Jéremy a rencontré les dirigeants parisiens, je l'ai rencontré ce (samedi) matin, je n'ai rien d'autre à dire. Il y aura une sanction sportive. Il ne sera pas avec nous au déplacement à Marseille», a expliqué l'entraîneur parisien Laurent Blanc.

L'Equipe.Fr


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Homer
posté 05/10/2013 10:55
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Maxwell : «Ce serait fantastique»

Alors que Zlatan Ibrahimovic, son meilleur ami, vient de prolonger son contrat d'un an et d'émettre l'éventualité de finir sa carrière au PSG, le défenseur parisien Maxwell a exprimé le même souhait, samedi, en conférence de presse : «Ce serait fantastique, c’est mon envie la plus chère de poursuivre ma carrière ici. M'arrêter à Paris serait spectaculaire, donc oui pourquoi pas, le moment arrivera d'ailleurs là bientôt de voir ce que veut le club.»


L'Equipe.fr


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Homer
posté 06/10/2013 07:35
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Ibra fait toujours trembler l’OM

Irrémédiablement, l’étoile noire du championnat de France se rapproche du Stade-Vélodrome. Ce soir, vers 21 heures, Zlatan Ibrahimovic sera dans l’orbite de la défense de l’OM; il l’avait transpercée cinq fois en quatre confrontations la saison dernière.

Comment meubler l’attente à Marseille, ne pas sombrer dans la fébrilité? Chacun sa méthode.
Jeudi après-midi, le gardien Steve Mandanda, ancien accro aux jeux vidéo, était à la foire de la ville pour tester Fifa 14. Le latéral gauche Benjamin Mendy était lui à la mosquée, pour prier. Autant mettre toutes les chances de son côté.

Il y en a bien un qui attend de pied ferme Zlatan, il s’appelle Souleymane Diawara, défenseur central de son état : « L’année dernière, je n’ai pas joué contre lui. Il a démontré qu’il était un joueur exceptionnel. Je le connaissais avant qu’il vienne dans le Championnat de France. J’aime bien jouer contre des mecs costauds, je préfère ça aux petits attaquants insaisissables. C’est un régal d’affronter des joueurs de classe mondiale. » Malheureusement, le vaillant Diawara, qui se faisait une joie de croquer du Suédois, ne devrait pas être titulaire ce soir.

La gestion du dossier Zlatan échoira donc à Lucas Mendes et Nicolas Nkoulou, mis au supplice lors du dernier exercice. En octobre 2012, au Vélodrome, Nkoulou avait vu surgir Ibra le karatéka dans son dos sur la première réalisation parisienne. On avait débriefé le match quelques semaines après avec lui, et il peinait à retracer son face-à-face avec le buteur : « Très honnêtement, lors du match face à Paris, je peux à peine compter sur les doigts d’une main les moments où je me suis frotté à lui. On a eu un ou deux duels. »

Zlatan décroche, Zlatan n’est jamais là où on l’attend, mais Zlatan ne serait finalement pas le plus ingérable des attaquants! A tel point que le latéral droit Rod Fanni, après le doublé du meilleur buteur de la L1 à Marseille, s’était fendu de ce commentaire somme toute surprenant : « Zlatan n’a pas été rayonnant, je trouve qu’on l’a bien tenu. » Sic.

Nkoulou précise quand même : « Ce qu’il montre en général est fabuleux. Il est au-dessus des autres attaquants. » Et Fanni, qui change souvent d’avis : « Paris, s’ils en sont là aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont un Zlatan. Ça fait toute la différence. Dans chaque championnat, il y a toujours deux ou trois attaquants qui cassent la baraque, mettent leur club dans de bonnes dispositions. Regardez leur classement des buteurs de la saison dernière : je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de Parisiens à plus de 10 buts, hormis Zlatan, et pourtant ils ont de sacrés bons joueurs. Ce n’est pas si évident que ça. »

Selon nos informations, aucun plan anti-Zlatan n’a été décrété par le général Elie Baup. Il aurait pu être déjoué, trop risqué.

Le Parisien.fr


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Varino
posté 06/10/2013 07:35
Message #5734


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Ça ne se MANQUE PAS!

Malgré un rapport de force de plus en plus déséquilibré entre les deux équipes, OM-PSG reste un match à part, sur le terrain et en tribunes. Et spectaculaire : depuis cinq ans, au Vélodrome, ces chocs de la L1 s’achèvent avec plus de trois buts marqués en moyenne.


ILS NE SONT PLUS du même monde et ne partagent plus les mêmes ambitions. Mais jamais, peut-être, une confrontation entre les deux plus grands rivaux du football français n’avait semblé si déséquilibrée. Le Paris-SG se rêve en rival du Bayern Munich, du FC Barcelone et des autres candidats à la victoire finale en Ligue des champions quand Marseille, battu à domicile par le nouvel ogre monégasque (1-2, le 1er septembre), devra sûrement contenir Lille, Saint-Étienne, Lyon voire Nice pour assurer une troisième place en Ligue 1 en fin de saison. Cette semaine de C 1 a accentué l’idée d’un gouffre entre un OM dépassé à Dortmund (0-3) et un PSG impressionnant face à Benfica (3-0).

Et nous voilà à fouiller dans les archives. La plus large des cinq défaites marseillaises au Stade Vélodrome face à « l’ennemi » préféré remonte au 9 mars 2003 (0-3). À l’époque, les Parisiens n’avaient dans leurs rangs qu’un seul joueur de classe mondiale, Ronaldinho ou « Le roi Ronnie », comme avait titré L’Équipe. Aujourd’hui, Zlatan Ibrahimovic partage, quand il veut, son royaume avec Edinson Cavani, même si la complémentarité entre les deux attaquants reste à parfaire. La troisième star planétaire, Thiago Silva, encore blessé (ischio-jambiers), ne sera pas du voyage à Marseille mais son absence n’est pour l’instant pas préjudiciable : le PSG n’a encaissé aucun but en trois matches. Son remplaçant, Marquinhos, est l’un des hommes en forme de l’équipe de Laurent Blanc, comme Marco Verratti ou Thiago Motta.

Réduire le PSG à ses individualités serait pourtant une erreur. Même si elle semble parfois encore choisir ses matches, cette équipe, invaincue (1) depuis le 2 mars dernier (0-1, contre Reims), est en train de changer assez profondément de nature dans le jeu. Contrairement à la saison dernière, Paris n’est plus une équipe de contres, comme le prouvent ses 62 % de possession de balle moyenne en L 1 (aucune équipe ne fait mieux) ou ses 812 passes réussies contre Benfica, mercredi. Le PSG change, pas Jérémy Ménez, dont le comportement frondeur contre les Portugais (2) aura été le seul point noir de la semaine. En d’autres temps, on en aurait fait des tonnes sur sa mise à l’écart. Aujourd’hui, ses performances ne pèsent plus assez pour que ses états d’âme viennent troubler la force tranquille parisienne.

MARSEILLE MISE SUR L’ORGUEIL

On aurait tort pourtant de tuer toute forme de suspense. OM-PSG reste un match à part, parfois irrationnel, le vrai classique du foot français de ces vingt dernières années. La rivalité sportive, créée artificiellement au début des années 1990, repose sur un vrai antagonisme géographique, historique et culturel entre Paris et la province. Ce soir, un spectateur marseillais aura le privilège de faire sa demande en mariage sur le maillot des joueurs de l’OM. Et il y a peu de chances que sa déclaration d’amour s’adresse à une supportrice ou à un supporter parisien. En tribunes, l’ambiance est souvent bouillante. Sur le terrain, il n’y a plus Joey Barton pour moquer le long nez d’Ibra ou Morgan Amalfitano pour mettre des gifles à Blaise Matuidi, comme la saison dernière (2-2, le 7 octobre 2012), mais Marseille a dans ses rangs assez de joueurs de caractère capables de se rebeller contre cette défaite annoncée.

La confiance transpire chez les joueurs parisiens avant ce rendez-vous ? « On va s’en servir dans la préparation du match » , a promis Élie Baup, l’entraîneur phocéen. Hormis leur orgueil, les Marseillais ont quelques arguments dans le jeu pour embêter leur adversaire, comme ils l’ont fait pendant une mi-temps contre Monaco, Arsenal (1-2, le 18 septembre) et Dortmund, malgré trois défaites. En cas de succès, ils doubleraient les Parisiens au classement pour s’installer sur les sommets de la Ligue1. Et pour le spectacle ? Il n’y a plus eu de 0-0 en L 1 entre Marseille et Paris depuis 1999 au Vélodrome, où l’on voit 3,4 buts par match en moyenne depuis cinq ans. OM-PSG, c’est indémodable et on s’ennuie rarement.



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De l’ombre sur le Classique ?

L’émergence de Monaco a diminué l’impact médiatique du choc entre l’OM et le PSG, même si leur rivalité reste aussi forte.


À LES ENTENDRE rien n'a changé. Un Classique ne se dénigre pas. Quand le milieu parisien Blaise Matuidi, après la victoire contre Benfica (3-0) mercredi, se félicitait de « l’importante confiance engrangée avant le déplacement à Marseille» , son coéquipier Thiago Motta insistait : « Évidemment que c’est un match important. C’est le Classico ici. Et puis nous avons besoin des points.» L’émergence de Monaco ne ferait donc pas d’ombre à la rivalité entre Paris et l’OM ? «Chaque année , OM-PSG, c’est notre plus grosse audience », affirme Hervé Mathoux, présentateur vedette du Canal Football Club. « Peut-être que cette saison, PSG-Monaco en a un peu dilué l’intérêt. Pourtant, contrairement à certaines années, c’est un vrai match au sommet du classement. Et puis d’un côté il y a Paris magique et de l’autre Marseille authentique. Les deux brillent par des projets différents.»

Cependant, selon Virgile Caillet, directeur de Kantar Sport, expert en sponsoring et marketing sportif, « la curiosité autour du projet monégasque et son bon début de saison ont immédiatement positionné le duel sportif, économique et médiatique entre Paris et l’ASM ». Le comparatif des retombées plurimédias générées par les matches OM-PSG de ce soir et de la saison dernière fait état d’une couverture médiatique relativement similaire. En revanche, entre lundi et vendredi, le terme de « Clasico » a été beaucoup moins utilisé que la saison passée (750 fois en 2012 ; 553 fois en 2013), lors de la semaine ouvrée précédant le choc. Un recensement qui tend à démontrer que l’affiche de la 9e journée de Championnat apparaît moins capitale. Peut-être même aussi pour l’un des deux protagonistes ? « L’objectif des nouveaux actionnaires du PSG est d’en faire l’un des trois ou quatre clubs les plus puissants au monde. Et pour cela, ils veulent remporter la Ligue des champions. Ils sont en train de réussir le début de leur pari , explique encore Caillet. Aujourd’hui, toutes les études que nous avons démontrent que Paris est devenu le club le plus populaire à l’étranger et il est passé devant Marseille. En revanche, ce qui est impressionnant avec l’OM, c’est que le club reste épargné par l’image de la ville. L’opinion publique arrive à faire la part des choses. »



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Avec les vainqueurs de Benfica

LAURENT BLANC a confirmé, hier, la mise à l’écart de Jérémy Ménez pour le match à Marseille à la suite de son comportement contre Benfica (3-0), mercredi, en C 1. Fâché de ne pas être entré en jeu après s’être échauffé pendant vingt minutes, l’attaquant était rentré directement au vestiaire, avant le coup de sifflet final. Le lendemain, il avait été reçu par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, avant d’être convoqué par son entraîneur, hier matin. « On s’est expliqués, il n’y a rien d’autre à dire, a lâché l’entraîneur du PSG, peu enclin à s’épancher sur le sujet. Sa sanction – sportive – sera de ne pas aller avec nous à Marseille. »

Même une présence de Ménez n’aurait pas changé les plans de Blanc. À Marseille, sauf surprise, il reconduira le onze titulaire face aux Portugais, après s’être montré rassuré, hier, sur l’état d’Alex et de Matuidi, récemment blessés. Pastore, remis de sa douleur à une cuisse, revient dans le groupe, mais sans pouvoir prétendre à un statut de titulaire. Par ailleurs, Blanc a adressé des éloges à Ibra : « Ses démarquages contre Benfica m’ont impressionné. L’adversaire ne savait plus comment le gêner. » Et il a écarté le débat persistant sur l’utilisation de Cavani sur le côté droit de son 4-3-3 : « Quand Zlatan décroche, on veut qu’ “Edi” récupère le poste axial, ce qui dépend aussi de l’intuition individuelle des joueurs. S’il pouvait être frustré mercredi, c’est seulement de ne pas avoir marqué. Pour le reste, il a été très généreux dans le travail défensif, comme l’attaquant moderne qu’il est. »



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J. Ayew préféré à Gignac ?

TOUCHÉ À UN ORTEIL face à Bastia (0-0, le 21 septembre), André-Pierre Gignac est opérationnel et figure dans le groupe marseillais. Double buteur la saison dernière au Vélodrome (2-2), l’attaquant, qui évoluera avec un bandage au pied, devrait avoir du temps de jeu ce soir, mais sans retrouver sa place de titulaire. C’était la tendance vendredi, beaucoup moins hier. Élie Baup hésite en effet à le lancer d’entrée : l’entraîneur de l’OM veut une équipe prête au défi physique et en pleine possession de ses moyens pour contrer les Parisiens. Et l’attaquant n’a repris l’entraînement collectif qu’en milieu de semaine. C’est Jordan Ayew, plutôt que Saber Khalifa, qui devrait donc évoluer à la pointe de l’attaque de l’OM. Hormis cette incertitude, l’équipe alignée ce soir devrait ressembler à celle qui a perdu à Dortmund (0-3, mardi) en Ligue des champions. De retour de blessure (genou), Jérémy Morel, qui n’a plus joué non plus depuis le déplacement en Corse, ne figure pas dans le groupe. Benjamin Mendy occupera donc à nouveau le flanc gauche de la défense.



Citation
« Je me sens beaucoup plus utile »

EZEQUIEL LAVEZZI, troisième homme de l’attaque parisienne, évoque son adaptation à Paris et l’amélioration de ses performances, due selon lui à son repositionnement à gauche.


Sans faire de bruit, Ezequiel Lavezzi, qui était invité au siège vendredi, dans le cadre de la promotion de la nouvelle chaussure de son équipementier Adidas, s’est imposé dans l’équipe type du PSG. Ses prestations sont parfois effacées par celles de Zlatan Ibrahimovic ou Edinson Cavani, mais l’international argentin de vingt-huit ans semble avoir maté la concurrence de Lucas, Javier Pastore et Jérémy Ménez.

« LA SAISON DERNIÈRE, vous affirmiez qu’on n’avait pas encore vu le meilleur Lavezzi. Cette saison, est-ce le cas ?
– Je me sens mieux, aujourd’hui, oui. J’évolue dans une position, côté gauche, où je me sens beaucoup plus utile à l’équipe que la saison passée quand j’étais plus dans l’axe. Après, il est évident que lorsque tu fournis beaucoup d’efforts défensifs, tu n’as pas forcément la même fluidité pour attaquer.

Vous occupez cette saison une position assez proche de celle que vous aviez à Naples, lors de vos deux dernières saisons (de 2010 à 2012).
– Elle est similaire, c’est vrai. Seulement, avec Naples, je n’avais pas autant de repères qu’aujourd’hui, j’avais un autre rôle. Mais j’aime cette place et, au fil des matches, je me sens de mieux en mieux. Je sais que je peux encore progresser. De toute façon, je n’ai pas le choix parce qu’il y a des joueurs de talents à Paris et, si je ne suis pas performant, j’irai sur le banc.

Avec le recrutement de Cavani cet été, avez-vous craint pour votre place ?
– Non, je n’ai pas eu peur. J’ai eu une discussion avec Laurent Blanc qui m’a demandé dans quel état d’esprit j’étais et à quelle place je préférais évoluer. Tout dépend, ensuite, du système. C’est certain que si on évolue en 4-4-2, avec un attaquant comme Ibra et un autre comme Edi (Cavani) que le club a payé 64 M€, ce sera plus compliqué pour moi. Mais je n’ai pas peur pour autant parce que l’entraîneur m’a donné sa confiance et m’a dit comment il voyait les choses.

« AVEC L’AMBIANCE QU’IL Y A AUTOUR, LA MOTIVATION VIENT TOUTE SEULE »

Vous connaissez bien Cavani, avec lequel vous avez joué à Naples. Est-il heureux à Paris ?

– Oui, il est très heureux. C’est normal, au regard de son passé et de l’argent investi, qu’il ait la pression. Mais c’est une personne normale qui a besoin d’un peu de temps pour s’adapter et mieux connaître ses nouveaux coéquipiers.

Vous êtes toujours souriant, vous avez tout de suite paru heureux à Paris, comme si l’adaptation n’avait pas été difficile pour vous.
– Cela n’a pas été forcément facile. D’ailleurs, je ne pense pas encore être complètement adapté, mais ça viendra. Le jour où je me sentirai parfaitement adapté sera celui où je parlerai vraiment bien le français. Après, le fait d’apparaître en permanence joyeux, c’est ma façon d’être. J’ai conscience de ma chance de pouvoir vivre du foot, alors je fais en sorte que ça se voit.

Vous avez un fils de huit ans qui vit en Argentine avec sa mère dont vous êtes séparé. Comment le vivez-vous ?
– Ce n’est pas facile, vous vous en doutez. Mais ce sont les circonstances de la vie. Personne ne peut s’habituer à vivre aussi loin de son enfant, à ne pas pouvoir partager plus de choses avec lui. Malgré tout, j’essaie d’être le plus proche possible de lui. Il vient assez régulièrement à Paris. Il était là, récemment, et est reparti il y a une semaine.

Vous avez décoiffé Frédéric Thiriez, au Parc des Princes, lors de la célébration du titre de champion en mai ; vous avez pris place dans le fauteuil du pape, au Vatican, alors que vous lui rendez visite avec votre sélection en août. Vous aimez faire le comique ?
– Mais c’est moi, ma façon d’être. Je ne fais pas ça pour me faire remarquer ou autre chose. C’est juste que je suis comme ça, je ne calcule pas. Avec le président de la Ligue, c’était un moment de joie. Avec le pape, il y avait des enfants, de la joie, de la bonne humeur, c’est venu tout seul.

Le PSG se déplace à Marseille. Vous aimez ce type de match, avec des ambiances chaudes ?
– Bien sûr. Avec l’ambiance qu’il y a autour, la motivation vient toute seule, n’importe quel joueur a envie d’en être. C’est comme les Boca Juniors-San Lorenzo (où il a joué entre 2004 et 2007) ou les Naples-Juventus, ce sont des matches que les supporters adorent et ils nous le font savoir.»



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À Paris, dur d’être un Bleu

Quelques semaines après les départs de Sakho, Gameiro et Chantôme, le cas Ménez entretient l’idée d’un rapport compliqué entre Paris et ses Bleus.


TROIS MARSEILLAIS (Mandanda, Payet, Valbuena) et un Parisien (Matuidi). Dans la liste communiquée par Didier Deschamps, pour le match amical contre l’Australie, vendredi prochain, et celui face à la Finlande, le 15 octobre, en qualifications au Mondial 2014, l’OM bat sensiblement le PSG : l’ancien Stéphanois est le seul Français régulièrement titulaire dans son club.

En n’emmenant ni Mamadou Sakho, ni Kevin Gameiro, ni Guillaume Hoarau à l’Euro 2012, Laurent Blanc, avant Deschamps, avait sanctionné leur perte de temps de jeu au PSG. La mise à l’écart de Jérémy Ménez pour le déplacement à Marseille rappelle que, des quais de Seine, un Bleu aperçoit rarement un long fleuve tranquille. À moins d’un an de la fin de son contrat, le cas Ménez risque désormais de rattraper la logique qui avait poussé Gameiro (Séville FC), Sakho (Liverpool) et Chantôme (Toulouse) à s’éloigner cet été, six mois après l’exil chinois d’Hoarau (Dalia Aerbin).

À terme, sa rétrogradation hiérarchique au poste de latéral droit pourrait également pousser Christophe Jallet à s’interroger. Quant à l’international Espoirs Lucas Digne, il doit aussi s’incliner, jusqu’à présent, devant le volume de Maxwell dans le couloir gauche.

Depuis un an, plusieurs Français du PSG, souvent regroupés entre eux, ont tendance à se considérer comme les mal-aimés du club. Ce n’est pas complètement faux. Très imprégné de son modèle italien, Leonardo reprochait aux Français un manque de culture tactique, entre autres. Quant au staff de Carlo Ancelotti, il pointait souvent, en privé, le manque de professionnalisme de la frange hexagonale de l’effectif. Une critique qui pouvait autant viser l’entraînement dit invisible qu’une mentalité considérée comme inadaptée à la loi de la concurrence.

SEULS TROIS BLEUS SERAIENT SUSCEPTIBLES DE FAIRE L’UNANIMITÉ

«Aujourd’hui, le PSG applique une concurrence entre joueurs qui est aussi impitoyable que celle des dix plus grands clubs européens, observe Jean-Pierre Bernès, l’agent de Blanc et de Ménez. Certes, le foot français n’est pas au sommet de son rayonnement aujourd’hui. Mais on peut aussi se demander si tous les étrangers seraient forcément titulaires dans un gros club étranger. Seuls Thiago Silva, Ibrahimovic et Cavani seraient assurés de l’être. Matuidi également, côté français.»

Autre acteur historique du marché français, Jeannot Werth estime qu’ «aujourd’hui, un joueur français ne peut arriver au PSG que par la grande porte, avec un certain statut lié à un vécu en Ligue des champions.» Et d’ajouter : « La majorité des internationaux français n’ont pas le niveau pour être des titulaires indiscutables au PSG.»

Si Leonardo s’était un temps intéressé à Samir Nasri, seuls trois Bleus seraient susceptibles, sur le papier, de susciter l’unanimité au PSG : Franck Ribéry (jamais contacté), Paul Pogba et Raphaël Varane qui, eux, ont déjà été un jour dans le viseur. «S’il y a des Français très forts, le PSG cherchera à les recruter à l’avenir, assure un familier du club. Il n’y a pas, à Paris, un sentiment anti-Français. Au contraire.» En attendant, Paris cherche un milieu offensif gaucher pour janvier. Et la tendance n’est pas de le voir surgir d’un chapeau bleu-blanc-rouge.

L'Equipe


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Homer
posté 06/10/2013 07:40
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La discrète vie parisienne de Zlatan

Objet de toutes les attentions ce soir lors du clasico, le Suédois mène une vie paisible en dehors des terrains.

Avec son physique d’acteur bodybuildé, on l’imaginerait bien dans un remake de « Terminator » ou de « Rambo ». Dans le quartier de la Madeleine (VIIIe arrondissement de Paris), où il réside depuis un an environ, Zlatan Ibrahimovic est davantage comparé à l’homme invisible. « On voit sa voiture et, de temps en temps, sa femme devant chez elle, c’est tout », raconte une commerçante du quartier.
« J’en parlais il y a quelques minutes avec un client, on ne l’aperçoit jamais, ajoute un serveur de café. On se demande même s’il habite bien là. » Là, c’est rue Tronchet, à l’hôtel de Pourtalès, aussi appelé « No address », car l’établissement se veut très discret, que la star suédoise, sa femme Helena Seger et leurs deux fils occupent un immense appartement à 27 000 € de loyer mensuel, services compris.

Les occupants de ce lieu d’exception, datant du XIXe siècle, jouissent de prestations dignes d’un palace avec notamment un cuisinier à disposition, même si, le plus souvent, c’est madame qui est aux fourneaux. « On le voit très peu, car il a un bip du parking et une fois sa voiture garée, il rejoint directement son logement, explique un employé de l’hôtel. Nos quelques contacts sont agréables. Il est poli, sympa et simple. » S’il a embauché un chauffeur parti- culier, c’est essentiellement pour véhiculer ses proches. Zlatan apprécie de conduire lui-même l’une de ses deux puissantes Audi, A6 et A8.

Contrairement à de nombreux footballeurs, Ibra fuit les mondanités et n’est pas un oiseau de nuit. Le Suédois est casanier. Il aime rester chez lui afin de profiter de ses enfants ou s’occuper de ses affaires. Ses sorties en ville sont rares. La saison dernière, il s’est rendu à Mantes-la-Jolie (Yvelines) au Salon de la chasse, l’une de ses passions. Il s’est accordé aussi, au printemps dernier dans l’Essonne, un après-midi paintball avec certains de ses coéquipiers.

Son plat préféré : pizza à la truffe noire

Les escapades extérieures de l’ancien Milanais se résument en fait à des allers-retours au camp des Loges et à des sorties au restaurant. Même s’il a été vu plusieurs fois à l’Avenue (avenue Montaigne, VIIIe), c’est au Market, près du rond-point des Champs-Elysées (VIIIe), qu’il apprécie déjeuner ou dîner en famille ou avec certains de ses partenaires. Là, le géant à un petit faible pour la « pizza à la truffe noire et fontina ». « C’est un client comme les autres, raconte un habitué. Il n’a pas de table à lui et se met là où il y a de la place. »

Si Zlatan Ibrahimovic se fait discret dans les rues de Paris, c’est aussi parce qu’il n’hésite jamais à repartir en Suède dès qu’il dispose de quelques jours ou même de quelques heures de repos. Ce fut le cas cette semaine. Jeudi en fin d’après-midi, il a pris un jet privé pour passer vingt-quatre heures dans son pays et fêter son 32e anniversaire avec sa petite famille et son ami Maxwell.

Le 24 septembre, Ibrahimovic a prolongé son contrat jusqu’en juin 2016. Depuis, il répète inlassablement que le PSG sera son dernier club (en Europe). Preuve de sa volonté de s’intégrer dans son nouveau pays, il s’est enfin décidé à prendre des cours de français chaque semaine au camp des Loges. On le dit « très professionnel » dans son apprentissage de notre langue. Zlatan est heureux à Paris. L’histoire d’amour s’écrit chaque jour. Avec sans doute un nouveau chapitre ce soir… à Marseille.


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Pourquoi la star refuse les pubs

La rareté suscite le désir. Zlatan Ibrahimovic l’a bien compris et se contente ainsi d’un unique contrat d’image avec Nike, également équipementier du PSG. Un cas rarissime pour un joueur d’une telle notoriété à l’échelle mondiale. Mais Ibra assume. « Soit tu es un mec d’image, tu fais de la pub et tu es tout le temps en représentation, soit tu ne l’es pas, expliquait-il en juin au quotidien suédois Aftonbladet.
J’ai joué avec David Beckham et, au niveau médiatique, je n’ai jamais rien vu de pareil. Tout le monde s’y intéresse et veut quelque chose de lui. C’est quelque chose qui se construit, et je n’ai pas envie de faire cela pour des petites pubs. Je n’en ai pas besoin. Je gagne suffisamment d’argent pour me débrouiller sans. »

Le potentiel publicitaire d’Ibra attire pourtant nombre de marques qui souhaitent accoler leurs produits au visage du capitaine de la sélection suédoise. Sa seule réponse : « Non. » Son agent d’image ne cache d’ailleurs pas que les refus sont désormais… quotidiens.


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Gilles Portelle : « Il a tout ce que les marques recherchent »

Si Zlatan Ibrahimovic excelle sur un terrain de football, il est invisible dans les spots de publicité. Selon Gilles Portelle, directeur général de Havas Sport & Entertainment, son potentiel marketing est pourtant énorme.

Quelle image véhicule Zlatan Ibrahimovic ?

Gilles Portelle. Il a un talent énorme, il a marqué des buts qui ont fait le tour du monde, effectué des gestes techniques extraordinaires. Il dégage donc une forte image de performance. Son look atypique, son physique, son amour des arts martiaux font aussi de lui un personnage hors norme.

Il a aussi un côté « bad boy »…

Il a un très fort caractère. Mais je ne dirais pas qu’il a un côté méchant. Il est plutôt combatif et engagé à l’extrême. Du coup, il fait parfois dans l’excès. C’est un vrai compétiteur qui va toujours jusqu’au bout. Il a une image de self-made-man, sûr de lui et de son talent.

A-t-il une forte notoriété en France et dans le monde ?

Parce qu’il a joué dans plusieurs pays et qu’il a été performant à chaque fois, il est reconnu partout. Mais sa notoriété dépasse le domaine du foot. Il a quand même 8 millions de fans sur Facebook! En Suède, évidemment, c’est une vraie légende. Une journaliste suédoise me disait récemment que, là-bas, « il y a Abba, Volvo et Ibra ». En France, il est aussi connu de tous ou presque. Et avec sa marionnette aux « Guignols », qu’on aime ou pas, il est devenu un personnage public.

Le joueur a-t-il un fort potentiel marketing ?

C’est déjà une réalité marketing pour son club. A lui seul, il incarne le PSG, en termes de billetterie, de merchandising. Il est aussi un vecteur d’image et de développement énorme pour la Ligue 1. Et oui, s’il le voulait, il pourrait devenir une icône publicitaire. Il a tout ce que les marques recherchent. Je le comparerais à Eric Cantona, qui avait lui aussi un talent immense allié à un fort caractère. Ou encore à Mohamed Ali, qui disait « I am the greatest ». Ibra véhicule aussi cette image de « Je suis le meilleur ». Cela peut paraître un peu prétentieux. Mais, lui, il le prouve sur le terrain.

Comment les marques pourraient-elles exploiter son image ?

Il a un côté très « testostérone ». Je le verrais donc bien dans des pubs liées à la performance ou au domaine masculin comme l’automobile, le rasage. Ou s’associer avec des marques de luxe, dans l’horlogerie ou la mode. Avec son côté Cantona, il aurait aussi toute sa place dans des secteurs plus grand public avec des pubs un peu décalées, second degré et humoristiques. Un peu comme l’a fait Cantona avec Sharp et Bic.


Le Parisien.fr

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Ménez suivra le clasico à la télé

Jérémy Ménez s’est entraîné hier matin, comme si de rien n’était. Mais il n’a pas pris l’avion pour Marseille. L’attaquant du PSG a été écarté du groupe à la suite d’un double entretien avec sa hiérarchie. Le premier a eu lieu au Parc des Princes vendredi avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint.

Le second hier avec Laurent Blanc. Le club lui reproche un mouvement d’humeur mercredi au cours du match de Ligue des champions PSG - Benfica (3-0). Déçu de voir son entraîneur choisir Lucas plutôt que lui pour effectuer un changement, l’international français, 26 ans, avait alors rejoint directement les vestiaires. Sauf qu’à cet instant, alors qu’il restait une vingtaine de minutes à jouer, Laurent Blanc n’avait effectué que deux des trois remplacements autorisés. Le club a donc jugé que l’attitude de son joueur était non professionnelle.

Sur le fond comme sur la forme, cette sanction n’a rien de scandaleux. Elle permet par ailleurs au PSG d’affirmer son autorité à peu de frais. Tous les attaquants de l’effectif parisien sont actuellement disponibles et l’absence de Jérémy Ménez (blessé jusqu’à mi-septembre puis titulaire une fois en Ligue 1 contre Toulouse cette saison) ne contrarie pas outre mesure les plans de Laurent Blanc qui devrait titulariser son équipe type habituelle ce soir.

Un départ dès cet hiver ?


L’ex-sélectionneur des Bleus peut même en profiter pour gommer l’image d’entraîneur laxiste qui lui colle à la peau depuis l’Euro 2012. Enfin, cet épisode intervient à un moment où l’histoire entre Jérémy Ménez et le PSG semble sans issue. Arrivé à Paris en juillet 2011, l’ancien Romain est en fin de contrat en juin prochain. A ce jour, aucune discussion pour une prolongation de son bail parisien n’a été amorcée. Même si rien n’est encore acté, les deux parties se dirigent ainsi vers une séparation. Des contacts seraient déjà établis avec la Juventus Turin pour un départ dès le mercato hivernal.


Le Parisien.fr


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Varino
posté 06/10/2013 11:33
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Ibra fait toujours trembler l’OM

Irrémédiablement, l’étoile noire du championnat de France se rapproche du Stade- Vélodrome. Ce soir, vers 21 heures, Zlatan Ibrahimovic sera dans l’orbite de la défense de l’OM ; il l’avait transpercée cinq fois en quatre confrontations la saison dernière.

Comment meubler l’attente à Marseille, ne pas sombrer dans la fébrilité ? Chacun sa méthode. Jeudi après- midi, le gardien Steve Mandanda, ancien accro aux jeux vidéo, était à la foire de la ville pour tester Fifa 14. Le latéral gauche Benjamin Mendy était lui à la mosquée, pour prier. Autant mettre toutes les chances de son côté.

Il y en a bien un qui attend de pied ferme Zlatan, il s’appelle Souleymane Diawara, défenseur central de son état : « L’année dernière, je n’ai pas joué contre lui. Il a démontré qu’il était un joueur exceptionnel. Je le connaissais avant qu’il vienne dans le Championnat de France. J’aime bien jouer contre des mecs costauds, je préfère ça aux petits attaquants insaisissables. C’est un régal d’affronter des joueurs de classe mondiale. » Malheureusement, le vaillant Diawara, qui se faisait une joie de croquer du Suédois, ne devrait pas être titulaire ce soir.

La gestion du dossier Zlatan échoira donc à Lucas Mendes et Nicolas Nkoulou, mis au supplice lors du dernier exercice. En octobre 2012, au Vélodrome, Nkoulou avait vu surgir Ibra le karatéka dans son dos sur la première réalisation parisienne. On avait débriefé le match quelques semaines après avec lui, et il peinait à retracer son face- à- face avec le buteur : « Très honnêtement, lors du match face à Paris, je peux à peine compter sur les doigts d’une main les moments où je me suis frotté à lui. On a eu un ou deux duels. »

Zlatan décroche, Zlatan n’est jamais là où on l’attend, mais Zlatan ne serait finalement pas le plus ingérable des attaquants ! A tel point que le latéral droit Rod Fanni, après le doublé du meilleur buteur de la L 1 à Marseille, s’était fendu de ce commentaire somme toute surprenant : « Zlatan n’a pas été rayonnant, je trouve qu’on l’a bien tenu. » Sic.

Nkoulou précise quand même : « Ce qu’il montre en général est fabuleux. Il est au- dessus des autres attaquants. » Et Fanni, qui change souvent d’avis : « Paris, s’ils en sont là aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont un Zlatan. Ça fait toute la différence. Dans chaque championnat, il y a toujours deux ou trois attaquants qui cassent la baraque, mettent leur club dans de bonnes dispositions. Regardez leur classement des buteurs de la saison dernière : je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de Parisiens à plus de 10 buts, hormis Zlatan, et pourtant ils ont de sacrés bons joueurs. Ce n’est pas si évident que ça. »

Selon nos informations, aucun plan anti- Zlatan n’a été décrété par le général Elie Baup. Il aurait pu être déjoué, trop risqué.

Le Parisien


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Mike
posté 07/10/2013 09:31
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Le PSG a fait front

Réduit à dix suite à l'expulsion de Motta et mené dès la demi-heure de jeu, le PSG est parvenu à relever la tête sur la pelouse de l'Olympique de Marseille (2-1), dimanche. Ce succès lui permet de revenir à hauteur de Monaco.

Les deux camps en avaient fait une histoire de «cœur». Et dans ce genre d’affaire, on le sait bien, il y en a toujours un qui morfle plus que l’autre. Contre toutes attentes, c’est Paris, pourtant bien mal engagé dans cette histoire, qui en est ressorti grandi (1-2), laissant Marseille le cœur brisé dans son nouvel écrin de fer. Mené au score et réduit à 10 dans la foulée (34e), le PSG a en effet proposé plus que ses beaux arguments techniques pour arracher ces trois points qui le ramènent à hauteur de Monaco, au sommet de la Ligue 1. Il y a mis du coffre et un bel esprit de résistance après une décision arbitrale sujette à discussion. Une «turpitude» dont il s’est vite relevé, et qui ne l’a pas empêché de repartir du Vélodrome avec son invincibilité de 20 matches de Ligue 1 en bandoulière.

Un Sirigu des grands soirs, Mandanda n'a failli qu'une fois

De la peine de cœur à la panne, il n’y a que deux lettres, et surtout qu’un pas. Quatre matches de Ligue 1 désormais sans une victoire olympienne face au grand rival. L’OM en reste là pour l’instant, lui qui n’a pas su faire fructifier une avance d’un but et une supériorité numérique offerte près d’une heure durant. A la 35e, coupable d’une faute dans la surface sur Mathieu Valbuena, Thiago Motta écopait en effet de la double peine et laissait ses coéquipiers à 10, tandis qu’André Ayew exécutait la sentence (son 4e but en 7 matches de L1 contre Paris). Le tournant du match, qu'on pensait … A tort. Parce qu’en face, dès le coup d’envoi, Paris avait su faire le dos rond grâce, notamment, à un Salvatore Sirigu des grands soirs : le bout du gant sur un coup franc direct de Valbuena (12e), la double parade face à J. Ayew puis Valbuena (21e), la main ferme face à Dimitri Payet (62e), le bon placement sur la tête de Thauvin (89e).

Son homologue marseillais, lui, n’a failli qu’une fois, mais la fois de trop : une sortie aérienne présomptueuse face à Maxwell, trop heureux de rétablir l’équilibre de la tête juste avant la pause (45e). Inattendu de la part de Steve Mandanda, impeccable depuis le début de saison. Le craquage d’André Ayew, vingt minutes plus tard, a surpris tout autant : le buteur marseillais est venu déséquilibrer Marquinhos dans la surface alors que l’action en cours ne présentait plus de danger apparent (65e). Deux chances que Paris n’a pas laissé passer, Ibrahimovic transformant le penalty avec autorité (65e). Au final, le PSG a donc su relever la tête au pire moment quand Marseille, qui avait toutes les cartes en main, n’a pas su réagir. A croire qu’à ce jeu, au final, le cœur n’était pas forcément son meilleur atout.





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Paris, cinq ans plus tard
En s'imposant au Vélodrome face à l'OM dimanche soir (1-2), le PSG a mis fin à cinq ans sans victoire dans la cité phocéenne en Ligue 1. Retour en stats sur le 83e Classique de l'histoire.

26 octobre 2008

C’était la date du dernier succès de Paris à Marseille en Ligue 1. Ce soir-là, le PSG s’était imposé 4-2 au Vélodrome grâce à des buts grâce à Luyindula, Rothen et un doublé de Hoarau.

22

Le PSG a converti les 22 derniers penalties qu’il a obtenus en Ligue 1. C’est la meilleure série en cours dans l’élite. Zlatan Ibrahimovic, qui l’a transformé dimanche soir, reste lui sur une série de 18 réussites dans cet exercice, avec Milan puis le PSG.

20

Le PSG est invaincu lors de ses 20 derniers matches de L1 (15 succès, 5 nuls), meilleure série en cours. Il a également systématiquement marqué lors de chacune de ces rencontres. C’est la plus longue invincibilité du club depuis la saison 1993/94 (27 matches sans défaite).

28

Le PSG a récolté 28 points sur 30 possibles lors de ses 10 derniers déplacements en Ligue 1 (9 victoires, 1 nul). Il n’a encaissé que 4 buts lors de ces 10 matches.

1

Le PSG a marqué son 1er but de la tête en L1 cette saison. Le dernier remontait au 5 mai contre Valenciennes (tête d’Alex).




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Blanc : «L'équipe y a toujours cru»
Mal embarqués à Marseille, dimanche soir, suite à l'expulsion de Motta et le penalty d'A. Ayew, le PSG est finalement parvenu à l'emporter (2-1). «On a fait preuve de solidarité et de courage», s'est réjoui Laurent Blanc.

Le PSG n’a jamais douté. Même lorsque les évènements lui ont été contraire. En perdant Thiago Motta, expulsé dès la 31e minute, puis en se retrouvant mené trois minutes plus tard suite au penalty transformé par André Ayew, le club de la capitale était pourtant bien mal embarqué sur la pelouse de Marseille (2-1), dimanche. «Mais l’équipe a toujours cru qu’elle pouvait revenir, a souligné Laurent Blanc après le match. Elle l’a montré et à la pause, elle pensait qu’elle pouvait gagner». Relancés juste avant la mi-temps par Maxwell (45e), Ibrahimovic et ses équipiers ont profité d’un penalty transformé par le Suédois pour prendre l’avantage. Et ne plus le lâcher.

«Une fois qu'on a marqué le 2e but, on a fait preuve de solidarité et de courage, s’est encore réjoui le technicien. C'est une très grosse satisfaction pour les joueurs, ils sont allés au bout d'eux-mêmes. Ce qu'on a démontré ce soir c'est que malgré le courant contraire, on a su remettre les choses en place et même à dix on a tenu tête. Il y a eu une débauche d'énergie incroyable pour essayer de défendre et d'attaquer aussi. On a eu un impact physique important à dix contre onze. Dans cet impact on a été meilleur que les Marseillais.» Laurent Blanc n’a pas voulu, par ailleurs, s’attarder sur l’arbitrage de M. Turpin. «Je ne discute jamais les décisions arbitrales, ça ne sert à rien, a-t-il expliqué. Une fois qu'il a pris sa décision, elle est irrévocable.»



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Matuidi : «Au mental»
Au soir de sa victoire à Marseille (2-1), le camp parisien estime avoir démontré qu'il pouvait lui aussi avoir du coeur et un état d'esprit collectif.

A les entendre, il fallait voir ce dimanche soir plus qu’une victoire au Vélodrome lors d’un «Classique». Il fallait lire dans ce succès parisien (2-1) la réponse aux critiques lues deci delà, un peu partout, quant au manque d’âme du PSG. Réduits à 10 après une décision arbitrale sujette à discussion, menés au score, les hommes de Laurent Blanc sont allés au bout d’eux mêmes : «On est allés chercher cette victoire avec le cœur, les tripes. On a montré à tous les gens qui aiment le PSG qu’au delà des qualités techniques de l’équipe, elle a aussi une âme, un état d’esprit. On nous a beaucoup reproché cela, et on vous a donné aujourd’hui la meilleure des réponses», assurait Blaise Matuidi au sortir des vestiaires.

Certains ont appelé cela du cœur, d’autres un «état d’esprit», les derniers une «âme». Bref, ce petit plus qui manquait au PSG cette saison : «On a marché tous ensemble, comme une vraie belle équipe », résumait Maxwell, tandis que Thiago Motta lui faisait écho sur cette notion de solidarité : «C’est une belle victoire, c’était déjà difficile à 11 et encore plus à 10. L’équipe a joué comme une équipe, justement.» Blaise Matuidi relevait en ce sens l’abnégation de chacun : «Le PSG a été irréprochable. Tout le monde a fait les efforts, attaquants, défenseurs, gardien…»
Finalement, l’expulsion, jugée injuste dans le camp parisien, de Thiago Motta, a sonné comme l’élément fondateur de cet esprit de corps : «Elle nous a donné plus de force, ça a resserré les rangs. On a vu qu’on avait des ressources mentales. On n’a pas pu développer notre jeu habituel à cause de cette décision arbitrale mais c’était un très gros match», assurait Adrien Rabiot, entré en jeu après l'expulsion de l'Italien pour colmater les brèches. Un très gros match avec très gros enjeu, puisqu'il permet à Paris de revenir à hauteur de Monaco au sommet de la Ligue 1 : «Monaco a gagné hier en faisant un beau match, estimait Alex, pour nous ça a été plus difficile certes, mais on continue notre confrontation directe.» Prière d'ailleurs, sur le Rocher, de s’inquiéter. Car Blaise Matuidi l’annonce : «On sait que tactiquement et techniquement, on est forts, mais on a montré ce soir quelque chose de plus. On a frappé un grand coup.» Et ce n'est que la 9e journée...



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Thiago Motta : «Exagéré»
Dans le camp parisien, on n'en démord pas : la décision de l'arbitre Clément Turpin d'expulser le milieu de terrain parisien Thiago Motta à la 35e du Classique OM - PSG (1-2) était bien trop sévère : «Peut-être penalty, mais le rouge, c’est trop, c’est exagéré. L’arbitre aujourd’hui … Ce n’était pas son jour», a déclaré le principal intéressé après coup, préférant d'ailleurs revenir à l'italien pour évoquer avec des mots choisis cette décision. Son coéquipier Alex est allé dans son sens : «Cette décision était très dure. J’étais derrière lui, pour moi il y a penalty peut-être mais pas une faute impliquant un carton rouge.»



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Audience : OM-PSG tout puissant

C'est devenu une habitude, chaque saison le Classico à la française, OM-PSG (1-2), truste le record d'audience de la saison. C'est donc le cas, pour cette saison qui débute, avec cette rencontre aller qui a réuni hier soir sur Canal+ 2,6 millions de téléspectateurs. Mais ce n'est pas le record absolu puisque la saison dernière le double affrontement avait fait grimper l'audimat à 2,7 puis 2,8 millions d'amateurs de foot sur Canal. Evidemment, avec unt elle affiche, le CFC en profite, battant lui, son record historique depuis 2008, date de sa création, avec 2,3 millions de téléspectateurs.



L'EQUIPE.FR


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LAURENT BLANC : « UNE SOLIDARITÉ IRRÉPROCHABLE »

Laurent Blanc (Entraîneur du Paris Saint-Germain)

« La volonté a été un élément très important ce soir car, vu les circonstances, on n’aurait rien pu faire sans. Nous avons fait preuve d’une solidarité irréprochable. On a tenu tête à Marseille au niveau du jeu, même réduit à dix. Nous avons toujours cru pouvoir gagner ce match, même après ce fait de jeu. A la pause, on pensait tous qu’on pouvait gagner. Pour le staff et les joueurs, c’est une grande satisfaction. »

Blaise Matuidi (Milieu de terrain du Paris Saint-Germain)

« Ce soir, cela s’est joué au mental. Il y a de la qualité dans notre équipe, mais aussi un état d’esprit. Bravo à tous ! Il faut féliciter tout le monde ce soir, on est allé au bout de nous-mêmes pour aller chercher ce résultat. En tant que Parisien d’origine, je suis fier de ce qu’on a fait, fier pour tous nos supporters. »

Adrien Rabiot (Milieu de terrain du Paris Saint-Germain)

« C’est énorme ! Nous avons fait preuve d’un énorme mental à l’occasion de ce match. S’imposer à dix contre onze au Stade Vélodrome, c'est extraordinaire. Etant petit, je regardais ces matches en rêvant. Maintenant, je les joue ! C’est fantastique. On sait que l’on a des ressources, et on l’a démontré une nouvelle fois ce soir. Un grand bravo à tout le groupe et à tout le staff. »



PSG.FR


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La victoire de la solidarité


« Qui ne saute pas est Marseillais ! » Le climat était euphorique et un poil chambreur dans le vestiaire parisien. La victoire acquise en infériorité numérique chez le rival historique avait visiblement un peu plus resserré les liens d'une équipe déjà très sûre de ses forces. « On a eu un sentiment d'injustice avec l'expulsion de Motta, reconnaît Zoumana Camara.
Mais, à dix, on a su garder la possession du ballon sans paniquer. On a beaucoup de joueurs de talent mais, là, on a montré qu'on avait du caractère. »

« C'est le mental qui a primé, poursuit Adrien Rabiot. On a montré de grandes valeurs de solidarité. Le fait d'être menés, de jouer à dix et de revenir, cela rapproche un groupe. On entendait l'ambiance du Vélodrome, les sifflets. On a pris le dessus et fait taire ce stade, c'est magnifique. »

« Je savais que les choses seraient très compliquées mais on a su garder notre concentration alors que cela aurait été facile de perdre la tête après l'expulsion contestable, savoure Salvatore Sirigu. Il fallait accepter de souffrir. A dix, c'était pire, mais on a su le faire. » « On est restés tranquilles, bien concentrés pour défendre et profiter de chaque contre-attaque, sourit Maxwell. C'est l'effort collectif qui a permis de l'emporter. »

« C'était un match spécial, on l'a joué avec le cœur, conclut Blaise Matuidi. La technique, on l'a évidemment mais, cette fois, c'est l'état d'esprit qui a fait la différence. On nous l'a souvent reproché et nous avons donné la meilleure des réponses : on a montré que le PSG avait une âme, car c’est avec nos tripes qu’on a gagné. Tout le monde a fait des efforts. Le gens ont vu que Paris était une grande équipe. »





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Alex : « On a bien géré, sans paniquer »

Casque de musique aux couleurs du PSG sur les oreilles, trousse de toilette à la main et casquette vissée sur son crâne chauve, Alex a regagné le bus de son équipe aussi sereinement qu'il a traversé le choc d'hier soir face à Marseille. En anglais, le défenseur brésilien a accepté de commenter la belle soirée de son équipe.


Comment résumeriez-vous cette rencontre ?

Alex. Ce fut un match fou, très difficile. A dix contre onze pendant une heure, on a bien joué et bien géré la rencontre sans paniquer et en continuant à faire ce que l'on sait faire.

Comment avez-vous réussi à inverser le cours de la partie ?

Notre philosophie est de garder le ballon le plus possible, d'en avoir la possession. On s'entraîne pour cela. Ce soir (NDLR : hier) on a réussi à le faire même en étant en infériorité numérique. Et on a eu la chance de marquer avant la mi-temps.

Pensez-vous que Thiago Motta méritait d'être expulsé ?

C'est un peu sévère car j'étais derrière Thiago. Il y a peut-être penalty. Il faut revoir l'action mais il n'y a pas carton rouge. Un avertissement aurait suffi.

Avec ce succès, vous rejoignez à nouveau Monaco en tête du championnat...

C'était important en effet de gagner pour recoller à Monaco qui s’était imposé hier. On a montré que l'on pouvait aussi triompher ici à Marseille à dix contre onze. C'est bien car l'on reste au contact de Monaco. On est ensemble en tête.

Paris semble imbattable en ce moment. Avez-vous également ce sentiment ?

On sent sur le terrain que l'on a beaucoup de confiance en nous. C'est important car je pense que nos adversaires aussi le ressentent. Après il ne faut pas s'imaginer que c'est acquis. La Ligue 1 est difficile et encore longue. Ça va être dur de la gagner une deuxième fois, il reste encore beaucoup de matchs et ce sera très compliqué de rester invaincus jusqu'à la fin. Mais on va essayer.



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Mike
posté 08/10/2013 08:48
Message #5738


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Paris et Monaco ont-ils tué la concurrence ?

Le football moderne se résume souvent à une affaire de chiffres. Le classement actuel épouse ceux des budgets et marque la rupture entre Monaco, le PSG et le reste de la L1 (Lille, troisième, compte 4 points de retard). Alors que le premier quart du championnat n’est pas encore passé, la compétition se résume-t-elle déjà à un duel entre les deux superpuissances du championnat?

Paris assume son statut

Le PSG de Laurent Blanc a pris sans fausse note la suite de celui de Carlo Ancelotti en étirant à 27 matchs une série d’invincibilité débutée en mars (18 victoires, 9 nuls).
Mais depuis le début de la saison, Paris semble avoir pris une dimension supplémentaire en associant une maîtrise technique et tactique à un état d’esprit conquérant, à l’image du succès à Marseille dimanche, acquis en infériorité numérique. « Les Parisiens ont démontré qu’ils étaient les plus forts, constate Olivier Rouyer, consultant sur Canal +. Ils dégagent une telle différence de maturité, de qualité technique, de force et de puissance… Le PSG est intouchable. » « Comme Monaco, Paris va forcément commettre des fautes à un moment ou à une autre, tempère Pierre Ducrocq, l’ancien milieu du PSG désormais consultant sur France Bleu 107.1. Mais ils restent largement au-dessus du lot. » « Personne ne pourra venir les chercher », pronostique même Eric Carrière.

Monaco, au top tout de suite

Le club de la principauté aligne régulièrement huit de ses treize recrues de l’été. Un mercato à 166,2 M€ qui porte déjà ses fruits. Mais Monaco, même privé de Coupe d’Europe, peut-il tenir la distance? « Même si je suis fan de la méthode Ranieri, il leur faut peut-être une année supplémentaire pour se connaître », estime Olivier Rouyer. « Il leur manque la même chose que Paris la saison dernière, abonde Pierre Ducrocq. C’est-à-dire le fond de jeu collectif aperçu à Marseille où, même réduit à dix, Paris est resté tactiquement bien en place. Monaco ne dégage pas encore autant de sérénité et de culture tactique. Son jeu n’est pas encore abouti. » « Monaco plafonne après avoir démarré tout de suite à son meilleur niveau, juge Carrière. Déjà à Reims, ils ont montré quelques limites. C’est un match qu’ils auraient dû perdre. »

Des outsiders résignés

« On est tout simplement pas une grande équipe. » La déclaration de Mathieu Valbuena à l’issue de la défaite contre Paris dimanche sonne comme un aveu. Un discours récurrent chez les principaux outsiders qui semblent souvent déjà résignés. « Très franchement, je ne vois pas Lille, Saint-Etienne ou Marseille faire le parcours parfait et profiter d’une éventuelle erreur des deux gros », glisse Ducrocq. « Je pense que Marseille a encore un coup à jouer, contredit Eric Carrière. Les Marseillais ont montré l’année dernière qu’ils avaient envie de s’en sortir. Ils ont également de jeunes joueurs de talent. Lille aussi a de bonnes bases au niveau du jeu, même s’il a perdu des joueurs cadres. »

« On a un championnat à deux vitesses, conclut Rouyer. Ce sera encore pire la saison prochaine si Monaco continue de recruter. Partout, les clubs qui ont le plus d’argent finissent toujours en haut. La seule solution pour les autres clubs serait qu’un mécène arrive et investisse autant qu’à Paris ou à Monaco. »



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Frédéric Antonetti : « Le championnat est déjà plié »

« La saison est encore longue. Il y a toujours des aléas qui peuvent intervenir, des blessures, un coup de moins bien. Le PSG a aussi la Ligue des champions à gérer et une fin de saison qui peut être difficile avec la perspective de la Coupe du monde. Mais sauf grosse surprise, on peut dire que le championnat est déjà plié. Le PSG est supérieur aux autres de 20%, y compris de Monaco qui est lui-même supérieur de 20% au reste de la Ligue 1.
Je pense que les hommes de Laurent Blanc seront champions avec 80 points environ, l’ASM finira deuxième avec un total de 70 à 80 points. Le 3e aura une soixantaine de points. Il n’y a personne pour vraiment les concurrencer. Toutes les autres équipes (Lyon, Saint-Etienne, Lille) ont perdu trop de joueurs. Elles sont en reconstruction. L’OM a certes recruté mais des jeunes éléments. Et qui dit politique d’avenir dit patience. Qui sera troisième ? C’est là tout le suspense. Ce sera certainement l’équipe qui se sera reconstruite le plus vite. Je mise plutôt sur Marseille. »


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Luis Fernandez : « Tout est encore ouvert »

« Les favoris, Monaco et Paris, sont là. Ils sont en ordre de marche et ils ont, pour l’instant, un parcours de champion. Mais le championnat est loin d’être joué. Il y a évidemment la répétition des matchs. La motivation des joueurs ne sera pas la même lorsqu’ils devront affronter des petites équipes. Le PSG a aussi la Ligue des champions à gérer.
Et il n’a pas encore traversé sa traditionnelle crise. J’espère que, cette saison, il y échappera. Mais par expérience, on sait tous qu’à un moment ou à un autre ce club enchaîne les mauvais résultats. J’ai également trouvé que les Monégasques, lors de leurs deux derniers matchs, étaient moins dominateurs. On peut donc s’interroger sur leur capacité à tenir le rythme toute une saison. Ces deux équipes sont au-dessus du lot mais je pense que Lille et Marseille peuvent venir les titiller. La saison dernière, l’OM a tenu tête presque jusqu’à la fin. A mes yeux, tout est donc encore ouvert. On n’est pas encore devenu le championnat espagnol où tout se joue entre le Barça et le Real. Et j’espère qu’on ne le sera jamais! »



Le Parisien
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Houdini
posté 09/10/2013 05:55
Message #5739


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Le PSG poursuit son histoire avec Nike

Après le coup de pression, la réconciliation. Selon nos informations, le PSG et Nike sont parvenus à un accord il y a quelques jours afin de prolonger, à partir de juin prochain, leur aventure commencée en 1989. Les avocats des deux parties rédigent actuellement les bases du nouveau contrat. Il devrait porter sur un bail de huit à dix ans qui rapportera 20 M€ par an au club, plus bonus.
Le pacte prévoit aussi un minimum garanti sur les royalties des ventes de produits Nike à l’effigie du club. En général, pour ce genre de deal, les clubs perçoivent entre 7 et 10% des sommes encaissées par leur équipementier. Au total, dans le meilleur des cas, avec des résultats sportifs au top et un merchandising performant, Paris pourrait empocher 30 M€ chaque saison contre 6,5 actuellement. Des retombées similaires à celle engendrées par le contrat avec Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, qui verse désormais 20 M€ (auxquels peuvent s’ajouter 5 M€ de bonus).

Un atout pour le développement international

Au cœur de l’été, comme nous l’avions évoqué dans nos éditions du 2 août, les relations s’étaient tendues entre les deux entités. En effet, à l’époque, le PSG et Nike avaient des positions financières sensiblement éloignées. La direction parisienne avait alors décidé de lancer une consultation auprès d’autres équipementiers. En procédant ainsi, elle avait aussi mis sous pression son partenaire historique. Si Nike et Burrda, propriété de Qatar Sports Investment (QSI), comme le club parisien, ont répondu à cette mise en concurrence, Adidas et Puma se sont, quant à eux, penchés sur le dossier avant de renoncer. En fait, ni le PSG ni Nike n’avaient intérêt à rompre leur collaboration. Ils ont besoin l’un de l’autre. La marque américaine se devait de conserver l’équipe de la capitale à l’heure où elle retrouve les sommets européens et attire des stars du foot. Preuve de l’importance de ce dossier, la direction américaine de la marque à la virgule a suivi de près les négociations.

Du côté du PSG, la volonté de développement international ne peut se concrétiser sans l’aide d’un puissant équipementier, implanté partout et à l’image forte auprès des jeunes générations. Un atout déterminant alors que le club vend de plus en plus de maillots dans le monde entier. Nike et Paris ne pouvaient donc que finir par s’entendre. Le PSG pourrait bientôt annoncer une autre bonne nouvelle. Des discussions ont en effet actuellement lieu avec GDF Suez, qui souhaite devenir l’un des sponsors du club.


Le Parisien.


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giovanni pontano
posté 10/10/2013 06:14
Message #5740


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Votez Verratti!

L’UNFP a dévoilé hier les noms des trois joueurs en lice pour obtenir le trophée de meilleur de L1 au mois de septembre. Deux Monégasques sont cités, Falcao et Moutinho, en plus d’un Parisien : Marco Verratti.

La saison dernière, Silva, Sirigu et Zlatan avaient remporté le prix à une reprise chacun. Ce serait une première pour l’Italien du PSG. Prenez cinq secondes pour aller voter sur le site de l’UNFP.
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