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Varino
posté 17/09/2013 06:30
Message #5701


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Paris ressort ses habits de gala

Olympiakos - PSG. Quart-de-finaliste la saison passée, Paris rêve plus grand. L’aventure recommence, ce soir à Athènes.


C’est fou comme douze mois peuvent changer la perception qu’on se fait d’une équipe et d’un club. Voici un an, le PSG revenait en Ligue des champions sur la pointe des pieds. Les doutes escortaient son retour après sept ans d’absence et sa capacité à se propulser en 8es de finale de la prestigieuse compétition continentale. Un quart de finale plus tard et une campagne européenne globalement réussie (une seule défaite en dix matchs), et voici Paris rangé au rayon des outsiders. Il ne joue pas encore dans la cour des grands, mais tout l’invite à les rejoindre. Son budget en hausse (400 M€), son recrutement XXL (Cavani à 64 M€ entre autres) et sa capacité à conserver ses stars (Ibrahimovic, Thiago Silva) sont les moteurs d’une croissance européenne attendue par les dirigeants du club de la capitale. « On était très proches des demi-finales. On espère aller plus loin la saison prochaine », avait affirmé le président Nasser al-Khelaifi après l’élimination face à Barcelone au printemps. Une feuille de route en bonne et due forme pour l’entraîneur parisien. Cependant, hier, Blanc a tempéré les attentes présidentielles. « Faire mieux que l’an passé, ça me paraît déjà un objectif élevé. Cela veut dire entrer parmi les quatre meilleures équipes européennes, c’est un sacré challenge. Il faut d’abord passer les étapes », prévient l’entraîneur parisien. Celuici connaît les aléas d’une compétition exigeante et piégeuse.

Manchester City, pourtant dimensionné pour réussir, y a laissé des plumes par le passé. Et la rencontre retour face à Porto avait failli coûter son poste à Ancelotti la saison dernière si son équipe s’était inclinée (2-1). On pouvait d’ailleurs déceler une allusion de Blanc à cet épisode qui a fortement conditionné la suite de la dernière saison. « Vous me posez des questions sur la durée de la saison, mais je me concentre sur le match qui vient. Car il se peut aussi bien que le match d’après, l’entraîneur ne soitplus là », a-t-il déclaré.

L’entraîneur parisien ne jouera certainement pas sa tête sur la rencontre du soir face à l’Olympiakos. Toutefois, l’issue de cette partie va nourrir la dynamique de cette équipe en Ligue des champions. Elle devrait également nous éclairer sur l’étendue des progrès constatés face à Bordeaux (2-0). De toute façon, Blanc ne devrait pas changer grand-chose, ni à la tactique, ni aux hommes. Cavani et Maxwell vont faire leur retour, et Marquinhos va effectuer ses grands débuts. « On connaît bien cette équipe de l’Olympiakos, car on l’a supervisée deux fois (NDLR : Eric Pécout s’en est chargé), souligne Blanc. Mais, de notre côté, on va jouer le match dans l’esprit de ce qu’on a fait à Bordeaux, c’est-à-dire avec beaucoup de possession de balle. Quand on a le ballon, on est moins en danger. » Et l’entraîneur également.



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Marquinhos titulaire

« Il n’est pas prêt à jouer quatre-vingtdix minutes. » Voilà ce que Laurent Blanc déclarait hier au sujet de Marquinhos. Malgré ce commentaire, l’entraîneur parisien a décidé de titulariser le jeune Brésilien de 20 ans à la place d’Alex, forfait en raison d’une élongation à la cuisse droite. Lors de l’ultime entraînement hier, l’ex-Romain était associé à Thiago Silva en défense centrale avec Van der Wiel et Maxwell sur les côtés. Paris, comme Blanc l’a laissé entendre, va évoluer en 4-3-3. Si le milieu ne bouge pas, en attaque, Cavani devrait faire son retour sur le côté droit aux côtés d’Ibra et de Lucas à gauche.



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Sirigu- Van der Wiel, Thiago Silva, Marquinhos, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lucas



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30e pour l’Allemand Brych

L’Allemand Felix Brych est un vieux briscard de la Ligue des champions. A 38 ans, il va diriger ce soir son trentième match dans cette épreuve. Il a commencé sa carrière en Bundesliga en 2004 avant d’arbitrer ses premiers matchs en Coupe UEFA trois ans plus tard. Depuis 2008, il est régulièrement appelé à diriger la plus prestigieuse épreuve européenne. En 29 rencontres de Ligue des champions, Felix Brych a déjà distribué 98 cartons jaunes et expulsé 10 joueurs. A noter que l’Allemand a déjà vécu deux matchs de Ligue des champions avec des équipes françaises. Le quart de finale Lyon - Bordeaux (3-1) en 2010 et Marseille - Manchester United (0-0) en 2011. C’est aussi lui qui était au sifflet lors du match Espagne - France (1-1) des éliminatoires du Mondial 2014.



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Le PSG a le profil d’un champion d’Europe

Paris a toutes ses chances. Du moins à en croire les statistiques. Si l’on s’en réfère au profil des cinq derniers vainqueurs de la Ligue des champions (le Bayern Munich en 2013, Chelsea en 2012, Barcelone en 2011 et 2009, et l’Inter Milan en 2010), le PSG soutient la comparaison. Que ce soit en termes de budget, de valeur marchande ou de la moyenne d’âge de son équipe. En revanche, son palmarès et le nombre de sélections de ses joueurs ne sont pas à la hauteur.

Une puissance financière presque sans équivalent

En moyenne, sur ces cinq dernières saisons, le budget d’un vainqueur de la Ligue des champions est de 311 M€. Autant dire que le PSG, avec ses 400 M€, explose tous les compteurs. C’est en effet deux fois plus que l’Inter Milan de 2010 (196,5 M€), et presque autant que Barcelone en 2011 (420 M€). Si l’on s’attache à la valeur marchande des équipes, là non plus Paris n’a pas à rougir. Depuis 2009, le onze de départ des équipes qui ont remporté la finale pèse en moyenne 292,8 M€. L’équipe type parisienne (soit Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Lucas, Thiago Motta, Matuidi, Lavezzi - Ibrahimovic, Cavani) vaut aujourd’hui 220 M€ environ. C’est certes 70 M€ de moins, mais un très bon parcours sur la scène européenne ne manquera pas de faire gonfler ce chiffre. D’ores et déjà, le PSG peut se vanter d’avoir un onze titulaire plus cher que celui de Chelsea le jour de sa finale victorieuse (171 M€).

Une équipe expérimentée

Avec un onze type âgé de 27,7 ans, le PSG a l’âge parfait pour remporter la Ligue des champions. Le soir de leur sacre, les cinq dernières équipes victorieuses avaient en moyenne 27,4 ans. L’Inter Milan était la plus âgée (29,6), le Bayern Munich (26,4) la plus jeune. Parmi ses titulaires, Paris possède aussi deux joueurs qui ont déjà remporté cette compétition : Maxwell et Thiago Motta. Les précédents vainqueurs en possédaient en moyenne 3,6 mais ce chiffre est gonflé par Barcelone qui, lors de ses deux précédents sacres, en comptait 8.

Mais un palmarès trop faible

Tous les voyants ne sont pas au vert pour le PSG. Avec un total de 305 sélections (dont 85 pour Ibrahimovic, 56 pour Cavani et 42 pour Thiago Silva), le PSG a un onze type qui n’a pas beaucoup d’expérience internationale. On est loin des 509 sélections de moyenne sur les cinq derniers gagnants le soir de leur finale. Seul le onze barcelonais de 2009 (377 sélections) est proche de celui des Parisiens. Avec 3 titres de champion national et aucune Ligue des champions, le PSG a aussi un palmarès famélique comparé aux précédents lauréats : 16,4 titres de champion national et 2,2 Ligues des champions avant leur victoire. Si on s’intéresse au palmarès des entraîneurs, celui de Blanc semble bien léger (champion avec Bordeaux en 2009) comparé à Mourinho (5 titres nationaux quand il est sacré avec l’Inter). Mais Pep Guardiola (Barcelone) en 2009 et Roberto Di Matteo (Chelsea) en 2011 n’avaient jamais rien gagné avant d’entamer la saison qui allait les mener au titre suprême.



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« L’Olympiakos, c’est tout un peuple qui joue »

Aujourd’hui à Bastia, l’expérimenté défenseur central de 35 ans a joué de 2010 à 2013 à l’Olympiakos. Il connaît parfaitement l’ambiance parfois bouillante du stade Karaiskakis du Pirée.

L’enceinte de l’Olympiakos est-elle vraiment l’une des plus chaudes en Europe ?
FRANÇOIS MODESTO. J’ai pas mal voyagé et connu des stades brûlants. Mais ce qui se passe au Pirée est unique. Les supporteurs y sont fantastiques, voire magiques.

Ces adjectifs ne sont-ils pas un peu exagérés ?
Non, car les fans peuvent transformer le sort d’un match. L’Olympiakos, c’est tout un peuple qui joue, pas une équipe. Ils sont 30 000 mais font du bruit comme s’ils étaient 60 000. Je me souviens de certains matchs contre des formations plus fortes que nous. Eh bien, j’ai lu dans les yeux de nos adversaires au coup d’envoi que c’est nous qui allions gagner. C’est notamment arrivé l’an dernier en Ligue des champions contre Montpellier (3-1) et Arsenal (3-1). J’ai aussi joué ici avec Monaco. J’avais peur sur chaque ballon disputé. Les supporteurs savent transcender leurs joueurs.

Comment s’y prennent-ils ?
Ils te donnent une force incomparable. Une fois, face à Dortmund, j’ai couru plus de 14 km pendant le match. Je ne sentais pas la fatigue tellement le public me portait.

Cette ambiance peut-elle inhiber les Parisiens ?
Il faut être lucide. Ibra et Thiago Silva n’auront jamais peur car ils ont beaucoup d’expérience. Mais d’autres peuvent être surpris. Ils vont comprendre que Le Pirée, c’est à part. Cela n’empêche pas le PSG d’être largement favori.

Quels sont les autres atouts des Grecs pour gêner le PSG ?
Saviola, qui reste la valeur sûre. Il y a aussi Kostas Mitroglou, un attaquant très fort, une machine à marquer. Même si l’Olympiakos a changé 17 ou 18 joueurs à l’intersaison, il reste un club formidable. Si Paris s’amuse à le prendre de haut, il peut se brûler.



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Une équipe offensive

L’Olympiakos survole le championnat grec. Le club, aujourd’hui entraîné par l’Espagnol Michel — l’ancien milieu de terrain du Real Madrid —, a été sacré lors des trois dernières saisons, et ce n’est pas près de s’arrêter. Victorieuse lors des quatre premières journées, l’équipe du Pirée s’articule autour de sa nouvelle star, le milieu de terrain argentin Javier Saviola, et de son attaquant Kostas Mitroglou. Cette formation très cosmopolite — on y trouve des Hongrois, des Argentins, des Brésiliens, des Chiliens… — possède sa « French touch » avec pas moins de sept joueurs ayant évolué en Ligue 1. « C’est une équipe dynamique tournée vers l’offensive et qui joue très bien les coups de pied arrêtés », a prévenu Laurent Blanc, bien que l’Olympiakos ne semble pas vraiment taillé pour inquiéter le PSG.



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Mitroglou aime la France

Avec son physique de déménageur (1,88 m pour 82 kg) et son regard perçant, Konstantinos Mitroglou (photo ci-contre), l’avant-centre de l’Olympiakos, a de quoi impressionner les défenses. Mais Mitrogoal, comme l’ont surnommé les supporteurs, est aussi efficace. L’international grec reste sur deux triplés en championnat lors des deux dernières victoires de son club. Formé en Allemagne où ses parents ont émigré dans sa jeunesse, il a pris la mauvaise habitude de marquer face aux clubs français en Ligue des champions. Auteur d’un doublé contre Montpellier (3-1) la saison dernière, il avait déjà inscrit un but contre le Bordeaux de Laurent Blanc en 2009-2010 en huitième de finale retour (1-2).



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Ibra vers une prolongation de deux ans

A près Thiago Silva, Zlatan Ibrahimovic doit prolonger très prochainement son bail au PSG. Contrairement au Brésilien, le Suédois ne se verra pas proposer une mais deux années supplémentaires. Il sera ainsi lié au club jusqu’en 2017. Cette prolongation devrait aussi s’accompagner d’une revalorisation salariale. Même si ce dossier n’est pas comparable à celui de Thiago Silva, de cinq ans plus jeune, la direction parisienne excluait de se séparer de son buteur à l’aura internationale. Les premiers contacts avec Nasser alKhelaifi remontent à l’été. Mino Raiola, l’agent de Zlatan, présent hier à Athènes, a été vu en grande discussion avec Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, sur la pelouse du stade Karaiskakis.

A.H.



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ÉCHOS
Le PSG épinglé par la Cnil.
Dans une mise en demeure décidée fin août et publiée hier, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) estime que la « liste noire » de supporteurs interdits d’accès au Parc des Princes est illégale. Le club parisien a jusqu’à la fin septembre pour déposer les demandes d’autorisation nécessaires à l’existence d’un tel fichier. Dans un communiqué, le PSG précise que sa politique commerciale « a récemment été approuvée par la justice » et que « les impératifs de sécurité de son public ont toujours été prioritaires et fondamentaux ».


Le Parisien


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Homer
posté 17/09/2013 09:42
Message #5702


Coeff 7 UEFA
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Tribune : Viré du stade



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«Paris en 8es, c'est le minimum»

Le PSG va-t-il survoler son groupe ? Galatasaray a-t-il une chance face au Real et la Juve ? Man. City va-t-il enfin être à la hauteur ? Consultant pour beIN Sport, Jean-Alain Boumsong donne son avis d'expert avant les premiers matches de Ligue des champions.

GROUPE C - Le PSG est-il déjà en 8es ?

L’avis de Jean-Alain Boumsong : « Paris est le grand favori. Il se doit de finir premier et de se qualifier au moins pour les 8es, c’est le minimum. On ne va pas leur en vouloir s’ils finissent deuxièmes, mais au vu des investissements réalisés, ce serait quand même mieux de finir leader. Mais la Ligue des champions, ce n’est jamais facile. Les trois autres équipes peuvent prétendre à la deuxième place. L’Olympiakos est une bonne équipe, toutefois pas supérieure à Paris. Saviola est là, mais ce n’est plus le joueur qu’il a été. Le stade sera plein à craquer et hostile au PSG, qui devra aller chercher la victoire. L’Olympiakos a l’habitude de la Ligue des champions, Benfica a de l’expérience, comme Anderlecht, qui la joue de temps en temps. Mais je pense que les Grecs partent avec un avantage, même si ça risque d’être très ouvert. »


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Sirigu : «Nous sommes respectés»

Alors que le PSG va affronter l'Olympiakos mardi (20h45) pour le premier match de sa saison en Ligue des champions, Salvatore Sirigu affirme que l'équipe parisienne est déjà «respectée» dans la compétition.

«Salvatore Sirigu, ressentez-vous une tension particulière avant de retrouver la Ligue des champions ?


C'est très différent des matches de Championnat. L'ambiance, quand on joue contre une équipe étrangère, une équipe historique comme l'Olympiakos, c'est quelque chose d'excitant.

Est-ce le premier gros test de la saison pour le PSG ?

On a déjà fait des matches importants, comme au tout début de saison avec le Trophée des champions contre Bordeaux (2-1). Les matches qui ont suivi ont été compliqués et importants à la fois. On va prendre match par match. Là, c'est le début de la Ligue des champions, mais tous les matches sont importants et pas seulement ceux disputés dans cette compétition.

Etre le favori du groupe, ça vous embête ?


On sait qu'on est une équipe forte et respectée, mais on respecte aussi nos adversaires. On sait qu'on va affronter une équipe forte, championne de Grèce en 2013 et qui a bien figuré en Ligue des champions les saisons dernières. On jouera chez eux dans une ambiance chaude, ça sera compliqué.

Vous allez jouer derrière une nouvelle charnière après la blessure d'Alex, ça vous inquiète ?


Heureusement, on a des joueurs capables de facilement remplacer les titulaires. Ils apportent tous quelque choses de nouveau, de la fraîcheur. Comme vendredi contre Bordeaux (2-0), où on a fait beaucoup de changements et un bon match. J'espere que celui qui va substituer Alex va faire un gros match.»


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Prolonger le plaisir

Quatre jours après un succès abouti à Bordeaux (2-0), le Paris-SG espère rester dans le même tempo pour son entrée en lice en Ligue des champions face à l'Olympiakos, mardi soir (20h45).

Vendredi à Bordeaux (2-0), le Paris-SG a livré son match le plus maîtrisé de la saison sans avoir pu vraiment le préparer. Il ne pourra pas en dire autant de son déplacement sur la pelouse de l’Olympiakos, un adversaire qu’il a supervisé à de nombreuses reprises et que Laurent Blanc connaît bien pour l’avoir affronté avec Bordeaux en 2010. Mais cela ne l’empêche pas d’envisager une continuité dans la performance avant l’autre gros choc de la semaine, face à Monaco, dimanche. «Si on peut rester sur la lancée de vendredi, je serais le plus heureux, ne cache pas Laurent Blanc. Et les joueurs aussi. Ils ont pris beaucoup de plaisir».

«On est toujours plus tranquille quand on gagne et qu'on le fait avec la manière».


Après un début de saison timide, ce troisième succès en Championnat a permis à Sirigu et ses équipiers de se présenter au Pirée en pleine «confiance». Et si le portier italien assure que les Parisiens n’en ont jamais manquée - «on a toujours eu confiance», dit-il -, on ne peut pas en dire autant de la manière avec laquelle le PSG a construit ses résultats. «Il y a eu quelques moments d’imprécisions, concède l’ancien portier de Palerme. Il fallait être davantage prêt mentalement et physiquement. On est toujours plus tranquille quand on gagne et qu’on le fait avec la manière».

Quart de finaliste l’année passée, le PSG veut faire aussi bien cette saison, et même mieux. Pour l’instant, il ne regarde toutefois pas au-delà de la phase de poules. S’il ne sait pas encore quelle posture adopteront les joueurs de José Miguel Michel - «est-ce qu’ils vont venir nous chercher ou bien nous attendre ?», interroge Blanc -, l’ancien sélectionneur des Bleus sait qu’un bon parcours de son équipe passera aussi par un bon départ. «Ça peut conditionner la suite», admet-il. En espérant que le PSG tâtonne moins qu’en L1 où il avait enchaîné deux nuls pour débuter.


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Marquinhos : Blanc ne dit rien

Confronté au forfait d’Alex, victime d’une élongation à une cuisse, Laurent Blanc n’a pas voulu dire qui de Marquinhos ou de Zoumana Camara serait associé à Thiago Silva en charnière centrale face à l’Olympiakos, mardi soir. «Vous verrez demain, a évacué le technicien lundi après-midi. Deux joueurs peuvent le remplacer. J’ai un choix à faire.» Comme il l’avait déjà affirmé jeudi, avant le déplacement à Bordeaux, Blanc a par ailleurs indiqué que Marquinhos n’était pas encore prêt à jouer un match entier.


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Mis en demeure, Paris conteste

Mis en demeure par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) en raison de l'existence d'une liste d'exclusion de supporters, le PSG a indiqué lundi qu’il allait contester «les fondements» de cette décision. Le club de la capitale a ajouté qu’il se réservait la possibilité de saisir le Conseil d'Etat.

Dans un communiqué, le PSG dit «s'étonner que la publication de cette mise en demeure intervienne avant l'expiration du délai que la Cnil a donné au Paris Saint-Germain pour lui adresser ses observations, et ce d'autant que la mise en demeure comporte un certain nombre d'erreurs(…) Il s'étonne également des termes de ‘’liste noire’, qui ne figurent d'ailleurs pas dans sa mise en demeure, et est interpellé par l'emploi de ces termes subjectifs et non fondés qui lui porte préjudice compte tenu de leur écho dans l'opinion publique».

La Cnil avait décidé de mettre le PSG en demeure «suite à une procédure de contrôle qui a été déclenchée après de nombreuses plaintes dénonçant la mise en oeuvre d'une liste d'exclusion de supporters du PSG». L’instance rappelle que «tout fichier d'exclusion est soumis à son autorisation préalable compte tenu des conséquences qu'il emporte sur les droits et libertés des personnes».


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Ibrahimovic serait tout près de prolonger à Paris

Fin de carrière à Paris pour Zlatan ? La prolongation de l'attaquant suédois serait en très bonne voie. Son agent a rencontré les dirigeants parisiens lundi en Grèce.

Le Paris-SG pourrait annoncer prochainement le renouvellement du contrat de Zlatan Ibrahimovic (32 ans le 3 octobre, sous contrat jusqu'en 2015). «Rien n'est encore fait», nous a déclaré l'agent de l'attaquant suédois, Mino Raiola, présent lundi à l'entraînement des Parisiens au Pirée, avant leur match contre l'Olympiakos, ce mardi soir pour l'ouverture de la phase de groupe de la Ligue des champions. Selon nos informations, toutefois, les discussions semblent avancer très favorablement. Débutées en juillet, elles devraient déboucher sur une prolongation d'une voire deux saisons, forte revalorisation salariale à la clé (quelque 15 ME annuels contre 13,8 actuellement ?). Si un tel scénario se confirme, le PSG pourrait être le dernier club de la carrière du géant de Malmö.


L'Equipe.fr


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Hiso
posté 17/09/2013 11:06
Message #5703


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Thiago Silva :  «Les cartes en mains pour disputer la finale»

Entretien exclusif avec le défenseur et capitaine du Paris SG, qui affronte les Grecs de l'Olympiakos en ouverture de la Ligue des champions, ce mardi à Athènes. Considéré comme le meilleur défenseur du monde, le capitaine du Brésil s'est longuement confié au Figaro.


Comment abordez-vous cette Ligue des champions ?
Thiago Silva : De la meilleure des manières. Je crois qu'on a fait notre meilleur match de l'année contre Bordeaux (0-2). On a joué un match digne de la Ligue des champions. On a joué vers l'avant, et on a bien défendu. C'était notre meilleur match depuis Barcelone la saison dernière.

Le Paris SG peut-il remporter la Ligue des champions ?
Je le pensais déjà la saison dernière ! Sans vouloir faire offense au FC Barcelone, qui est à mon avis la meilleure équipe au monde, nous avons été éliminés injustement en quarts de finale vu le niveau que nous avons affiché au Camp Nou. Ce jour-là, nous avons été meilleurs qu'eux… Avec cette expérience et l'apport des nouvelles recrues, nous avons encore progressé. Je crois que l'on a toutes les cartes en mains pour faire mieux et disputer cette finale de rêve (à Lisbonne, le 24 mai 2014).

Vous n'avez pas été malheureux au tirage au sort…
C'est une question de point de vue. Pour les journalistes peut-être, mais nous devons respecter tous les adversaires. Il ne faut pas se sentir supérieurs.

Qu'est-ce qui peut empêcher le PSG d'être sacré champion de France ?
Perdre tous les matches (rire). Mais ça n'arrivera pas, même si cette saison, le championnat est encore plus relevé. L'an dernier, nous avions trois, quatre adversaires très forts, mais cette année, il y en a encore plus. Le regard des gens sur le PSG a changé, il faut s'efforcer encore plus pour gagner. On l'a vu à domicile face à Guingamp, avec une victoire arrachée en fin de rencontre. Il faut souffrir plus, courir plus. Les qualités tactiques et techniques sont importantes, mais ne suffisent pas.

Connaissiez-vous la Ligue 1 avant votre arrivée la saison dernière ?
Très peu. Et pour être tout à fait sincère, je pensais que le championnat de France était très faible. Mais mon avis a changé. Mes six premiers mois ici ont été les plus difficiles de ma carrière. J'ai découvert une compétition très compétitive qui me rappelle beaucoup le championnat brésilien. Là-bas, vous avez sept ou huit équipes qui luttent pour le titre. C'est presque la même chose en France, où c'est très équilibré.

Parvenez-vous à mieux communiquer avec vos coéquipiers français ?
Bien plus, oui. Au début, la barrière de la langue me bloquait. On fait semblant de rire aux blagues sans les comprendre vraiment, et on passe pour quelqu'un de faux ! Les choses se passent bien depuis que je comprends mieux le français. C'est important pour moi en tant que capitaine. C'est une langue difficile, surtout pour nous Brésiliens. Je commence les cours de français la semaine prochaine. Je pourrais peut-être bientôt donner une interview dans votre langue !

Vous avez déclaré ne pas avoir rejoint le Barça pour ne pas gagner moins d'argent…
Dans la vie, il faut faire des choix. J'ai choisi de quitter Milan pour Paris. Ce même jour, j'aurai pu signer à Barcelone. Mais j'ai choisi le PSG. Et ce n'est pas cette année que j'allais changer d'avis. J'ai donné ma parole et je tiens à la respecter. J'ai toujours eu une attitude correcte avec le club et les dirigeants, qui m'ont toujours bien traité. Le Barça a vécu sans Thiago Silva jusqu'à aujourd'hui, et Thiago Silva a vécu sans le Barça. C'est tout ce que j'ai à dire. Je suis très heureux à Paris. Et j'espère ne plus avoir à parler du FC Barcelone à l'avenir !

Est-ce uniquement l'aspect financier qui a pesé ?
L'argent est important, mais les gens devraient réfléchir avant de juger ou d'accuser untel ou untel. C'est vrai que, pour mon avenir, c'était important de rester à Paris pour des raisons financières (Ndlr : il touche 10 millions d'euros par saison). On sait que nos carrières sont très courtes. Dans ce laps de temps, il faut gagner un maximum pour pouvoir vivre 50-60 ans et donner la meilleure éducation possible à ses enfants et petits-enfants. C'était un des facteurs, mais pas le principal. Dans le football, il y en a trois importants à mes yeux : le premier, c'est l'ambition de jouer dans une équipe de très haut niveau ; le deuxième, c'est de trouver une ambiance de travail agréable. L'argent ne vient qu'après…

Êtes-vous surpris qu'en France on critique ceux qui ont de l'argent ?
Tout est relatif. Les gens aiment bien montrer du doigt. Mais il faut qu'ils se rendent compte que, quand ils montrent quelqu'un du doigt (il mime le geste), ils ont un doigt pointé vers la personne, mais les trois autres vers eux-mêmes. Il faut se regarder dans un miroir avant de critiquer.

L'an dernier, vous aviez déclaré ne pas vous sentir très bien à Paris…
Les choses ont complètement changé. Je me suis adapté à la ville. Il a fallu aussi prendre le temps de s'intégrer dans le groupe. C'est plus facile quand tu te sens important et respecté par tes coéquipiers. Ça joue forcément sur l'ambiance de travail et sur ta confiance. Mais ça a pris un peu de temps. Six, sept mois.

Qu'est-ce qu'ont changé le départ de Carlo Ancelotti et l'arrivée de Laurent Blanc ?
Tactiquement et dans la gestion du groupe, ce sont deux entraîneurs assez semblables. Ils sont très calmes, s'énervent très peu. Laurent Blanc est quelqu'un de tranquille. Et, en tant qu'ancien joueur, il sait comment nous parler.
Lucas a eu beaucoup de difficultés d'adaptation.

Pensez-vous que le récent match contre Bordeaux a pu constituer un déclic pour lui ?
Il a réalisé un de ses meilleurs matches avec le PSG. Pas seulement grâce au but marqué, mais au niveau de ses mouvements, son repli défensif, son sens du collectif. Et ce but lui a donné de la confiance pour aider l'équipe. Je pense que dès que l'entraîneur lui a annoncé sa titularisation contre Bordeaux, il a dû se sentir valorisé. Et moi, j'ai senti que c'était son jour. Je l'ai vu dans son comportement. Lucas, c'est un type très joyeux, même s'il ne joue pas d'ailleurs. Et cette joie de vivre, si vous l'emmenez sur le terrain, avec de la responsabilité, ça ne peut que bien se passer.

L'avez-vous aidé à s'adapter à Paris ?
Oui bien sûr, je lui ai proposé des endroits pour sortir, pour manger. Et même au sein du club, je l'ai aidé à comprendre ce que disait Carlo Ancelotti, Lucas ne parlant pas italien. Et c'est encore le cas avec Marquinhos cette année, qui ne comprend pas très bien le français. Mais on en rit. Par exemple lorsque le coach annonce l'entraînement du lendemain à 11h00, Lucas se tourne vers Marquinhos et lui dit : "T'as compris Marquinhos, demain entraînement à 09h00 (rire)". Et Marquinhos se tourne vers moi : "Thiago, c'est vrai ?". Ces blagues sont importantes pour nous. Ça nous permet d'entrer sur le terrain avec le sourire. Si vous êtes tristes, les choses se passent moins bien.

On présente Marquinhos comme le nouveau Thiago Silva. Vous confirmez ?
Marquinhos a le potentiel ! Surtout qu'il est très jeune, à peine 20 ans. L'an dernier, il a fait une excellente saison avec l'AS Roma. Surtout pour une première saison. Ce n'est jamais facile. Moi, j'ai connu une première année difficile à Milan. Et si on devrait comparer, sa première saison a été bien meilleure que la mienne. C'est un jeune qui a beaucoup à donner au PSG. Et c'est un très bon compagnon. On se voit souvent. Et j'essaie de l'aider autant que possible. Surtout avec la blessure qu'il a connue cet été.

Vous êtes considéré comme le meilleur défenseur du monde. Pensez-vous l'être  ?
C'est difficile de répondre… Je suis assez timide, surtout lorsqu'il s'agit de parler de moi. Mais je connais mes qualités, je sais que je suis au top de ma carrière. Et je connais aussi mes lacunes. Mais ça, je préfère le garder pour moi (rires).

Vous êtes arrivé en Europe très jeune et avez connu des débuts très difficiles. À cette époque, pensiez-vous parvenir là où vous en êtes aujourd'hui ?
J'ai eu de sérieux doutes… D'abord, je me suis demandé si je pourrais continuer à jouer au football après ma maladie, la tuberculose. Mais j'ai réussi à la vaincre. Quand vous arrivez à vaincre une maladie mortelle, vous devenez un homme, un vrai. J'ai gagné cette bataille sur la vie.

Êtes-vous ami avec Zlatan Ibrahimovic ?
Oui. Sur et en dehors du terrain. C‘était déjà le cas à Milan, mais notre amitié s'est renforcée ici. Nous avons connu des débuts difficiles ensemble à Paris. On s'est entraidé, et ça nous a rapprochés. Zlatan est un conquérant avec une seule chose en tête : la victoire. Il a une personnalité forte et ne cache pas ses sentiments, ni sur le terrain, ni en dehors d'ailleurs. Mais il ne suffit pas de vouloir gagner, il faut se préparer pour cela. Et ça, Ibra le fait mieux que personne. Nous avons une relation tellement forte que, si nous faisons un troisième enfant avec mon épouse, je l'appellerai Zlatan, enfin si c'est un garçon (sourire). Un petit Zlatan. Ce serait un honneur pour lui de savoir que le fils de Thiago Silva se prénomme Zlatan (rires).

Remporter le Mondial 2014 à domicile, est-ce votre plus grand rêve en tant que capitaine du Brésil ?
Oui, c'est un rêve ! Il ne faut pas oublier que nous avons perdu la finale en 1950 dans un Maracana plein. On est conscient de la pression qui pèse sur nos épaules.


Le Figaro
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posté 17/09/2013 17:13
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« LÀ, JE N’AI PAS COMPRIS »

CARLO ANCELOTTI, pour sa première interview à un média français depuis son départ du PSG, révèle le jour où il a décidé de quitter le club, après la défaite à Reims (0-1), le 2 mars. L’entraîneur du Real Madrid, qui affronte ce soir Galatasaray, revient aussi sur son sejour en France.


Carlo Ancelotti aurait pu effectuer son retour au Parc des Princes dimanche. Lorsqu’il a appris que le Paris-SG recevait Monaco, le nouvel entraîneur du Real Madrid s’est jeté sur le calendrier de son équipe, mais a dû renoncer : « Pas possible ! On joue Getafe à 22 heures. » Mais celui qui a découvert la Ligue 1 un an et demi plus tôt, et en garde un « très bon souvenir », reviendra voir son ancien club bientôt. À Marseille, le 6 octobre ? « Cela peut être compliqué, à Marseille, non ? » On lui répond que les Marseillais l’apprécient puisque l’OM l’a éliminé en quarts de finale de la C 1, en 1991, lorsqu’il portait les couleurs de l’AC Milan (1-1, 1-0 interrompu et remporté sur tapis vert, 3-0). Le technicien italien (54 ans) éclate de rire. En attendant, pour L’Équipe, Ancelotti a accepté de livrer la raison de son départ du PSG en juin dernier, alors qu’il avait assuré qu’il la garderait pour lui. Il révèle qu’il avait annoncé sa décision à Leonardo, alors directeur sportif, dès le mois de mars, après la défaite à Reims (0-1). La page tournée, il se projette désormais dans sa vie madrilène. Et évoque la Ligue des champions, objectif annoncé du Real, qui débute ce soir.

J’ai pris ma décision après la défaite à Reims

« QUELQUES JOURS avant l’officialisation de votre départ du PSG, Giovanni Mauri, votre fidèle adjoint, déclarait dans L’Équipe (le 29 mai) : “Le projet n’est pas achevé.” Êtes-vous d’accord ?
– (Il soupire.) Oui, peut-être… On avait commencé un travail et je pense qu’il était plutôt bon. Normalement, tu continues. C’est vrai que notre travail n’était pas fini.

Mais quand vous signez à Paris pour deux saisons et demie, en décembre 2011, vous dites-vous que vous êtes là pour le long terme ?
– Quand je signe un contrat, en général, c’est dans l’espoir de prolonger et de rester longtemps.

Pourquoi êtes-vous parti si tôt alors ?
– Quand je me suis engagé avec Paris, je croyais en un projet. De nouveaux joueurs arrivaient, une équipe allait se créer et tout cela prend du temps. Les six premiers mois étaient bons. Mais l’année d’après, j’ai compris que les décideurs du club avaient changé de point de vue. On n’était plus dans l’idée d’un projet mais dans l’idée de résultats immédiats.

Est-ce la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre 2012) qui a été le déclic ?
– Après cette défaite, c’est normal de mettre la pression sur l’entraîneur. C’était le troisième revers en cinq matches. Non, j’ai pris ma décision après la défaite à Reims (0-1, le 2 mars) . Là, je n’ai pas compris. On était leader du Championnat avec deux points d’avance, on avait gagné à Valence (2-1, le 12 février 2012, en huitièmes de finale aller de la C1) et pourtant… On n’a pas joué un football fantastique la saison dernière mais on était efficaces.

Qu’est-ce qui vous a vexé après Reims ? Les déclarations de Leonardo, l’ancien directeur sportif, ou l’attitude du président du PSG Nasser al-Khelaïfi (*) ?
– C’est vrai qu’on a très mal joué. Mais je pensais qu’après les trois bons mois qu’on venait de faire, j’aurais un petit peu de tranquillité. Là, je n’ai pas senti la confiance. Dès le lendemain, j’ai dit à Leonardo que je n’entraînerais plus le PSG à l’issue de la saison. Je pensais alors que les choses, en juin, seraient simples. La seule chose à laquelle j’ai pensé, après Reims, était de me montrer clair avec le club en lui disant que je partirais à la fin de l’année. Peut-être que je n’ai pas été suffisamment clair…

Ou peut-être que Leonardo ne voulait pas l’entendre…
– Ou peut-être que Leo ne voulait pas l’entendre. Peut-être, aussi, a-t-il pensé, enfin peut-être le club a-t-il pensé, que je pouvais changer d’avis. Leo a dit qu’il s’y emploierait.

A-t-il essayé ?
– (Il sourit.) Oui, plusieurs fois, comme lors de notre réunion avec Nasser, en mai… Mais je n’ai pas changé d’avis.

Avez-vous eu peur, en juin, lorsque le PSG n’arrivait pas à trouver d’entraîneur, qu’il vous bloque ?
– Non.

Vous seriez parti, de toute façon ?
– Oui.

Même si vous n’aviez pas eu le Real Madrid ?
– Tout le monde a pensé que j’étais parti parce que j’avais le Real Madrid. Ce n’est pas vrai. J’ai pris cette décision, je ne sais pas si elle était bonne, mais c’était devenu trop compliqué au PSG.

C’est donc après Reims que tout a basculé ?
– Absolument. »

(*) Après Reims, Leonardo avait déclaré : « On a peut-être une équipe faite pour l’Europe, pas pour ce genre de match. » De son côté, Al-Khelaïfi avait convoqué Ancelotti, Leonardo et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, dans une salle du stade Auguste-Delaune et avait piqué une colère énorme.


« J’ai échangé des SMS avec Sakho et je lui ai souhaité bonne chance »

« Que retiendrez-vous de votre passage au PSG ?
– Ce fut une bonne expérience car j’ai découvert un nouveau Championnat. La L 1 est particulière. Il ya beaucoup d’agressivité, de rythme, ce n’est pas facile. Après, je retiendrai aussi le respect de la vie privée à Paris et le souvenir d’une ville fantastique.

Est-ce que cela a été facile de travailler avec les Qatariens ?
– Ce n’était pas différent que de travailler avec Silvio Berlusconi (à
vitch l’AC Milan) (à Chelsea). ou Roman Vous Abramo- avez un président qui vous demande de respecter des objectifs.

Et avec Leonardo, est-ce facile de travailler ?
– Tout le monde a dit que notre relation n’était pas bonne mais, professionnellement, elle était très bonne. Et j’ai de l’amitié pour Leo.

Vous a-t-il invité à son mariage (le 7 septembre) ?
– Oui. Seulement je devais absolument être à Londres au même moment et je l’ai appelé pour le prévenir.

Avez-vous été surpris qu’il ne reste pas à Paris cet été (*) ?
– Oui, un petit peu.

Êtes-vous resté en contact avec certains joueurs du PSG ?
– Bien sûr. J’ai échangé des SMS avec Mamadou Sakho quand il a été transféré à Liverpool et je lui ai souhaité bonne chance. C’est un Championnat qui lui correspond. Sylvain Armand m’a appelé aussi pour me dire qu’il allait à Rennes. ibr.gif

Et Ibra ?
– Et Ibra, bien sûr, par texto.

Aurait-il pu vous suivre à Madrid ?

– C’est seulement un problème d’âge (Ibra a 31 ans). Mais, vous savez, il se sent très bien à Paris.

Cette saison, il est associé à Edinson Cavani. Peut-il accepter que l’Uruguayen marque plus de buts que lui ?
– Oui. Si Cavani marque plus, déjà, cela signifiera que le PSG sera champion (il se marre), parce qu’Ibra va en marquer, des buts. Mais Ibra n’a pas de problème pour donner de bons ballons. C’est un joueur collectif. Tout le monde ne l’a pas compris, mais c’est un joueur très collectif. En plus, je pense qu’Ibra aime jouer avec une pointe devant lui, il n’aime pas être seul.

Les techniciens étrangers qui arrivent en France estiment que les joueurs français n’ont pas la culture du travail. Partagez-vous ce point de vue ?
– Peut-être qu’en général on a besoin de pousser les Français à travailler. C’est une autre culture. Mais il y a des contre-exemples : je ne pense pas que Blaise Matuidi n’ait pas la culture du travail.

Un joueur comme Javier Pastore est sous les feux de la critique. Que se passe-t-il avec lui ?
– C’est lié à son caractère. La saison passée à la même époque, il avait eu beaucoup de problèmes aussi. Il faut accepter qu’il soit irrégulier au cours d’un même match. C’est un très bon garçon, humble. Mais il n’a pas un caractère fort pour réagir quand il traverse un mauvais moment. Il ne faut donc pas forcer sinon on risque de le perdre. Mais c’est un joueur résistant physiquement, très doué techniquement. Il a souvent été titulaire avec moi parce qu’il le méritait. D’une certaine manière, on peut le comparer à Ménez. C’est aussi une question de caractère pour Jérémy. Il est le premier à savoir qu’il n’utilise pas tout son talent. Mais tu ne peux pas lui faire la guerre pour ça, parce qu’à côté il marque des buts très importants.

Quels sont les joueurs de L 1 qui vous ont le plus surpris ?
– J’ai beaucoup aimé Josuha Guilavogui et Kurt Zouma qui jouaient à Saint-Étienne. Dimitri Payet aussi. Pour moi, il est le meilleur en France à son poste.»

la partie sur le Real osef



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Il ne veut pas affronter le PSG… avant la finale !

CE SOIR, le Real Madrid se déplace à Istanbul où il affronte Galatasaray en phase de groupes de la Ligue des champions. Dès son premier jour en Espagne, Carlo Ancelotti a compris que décrocher une dixième C 1 dans l’histoire du club avait été érigé en priorité. La fameuse « decima », on ne lui parlait que de ça. Le technicien réfute néanmoins l’idée d’une pression trop lourde : « Au contraire, c’est une énorme motivation, celle d’entrer dans l’histoire comme l’entraîneur du Real qui aura remporté la decima. Tout le monde en parle mais ce ne sera pas facile. Ce qui est bizarre, c’est que depuis son dernier succès en C 1, en 2002 (2-1 contre Leverkusen), le Real n’a plus participé à une finale. » Mais Ancelotti estime que triompher en Ligue des champions n’est pas plus important que de remporter la Liga : « C’est au mêmeniveau de priorité. Ici, gagner le Championnat n’est pas facile. » En attendant, il se prépare à des joutes continentales relevées même si le Real n’est pas tombé dans le groupe le plus ardu de la compétition (Galatasaray, Juventus, FC Copenhague). Pour lui, les favoris sont à chercher ailleurs : « Il y a le Bayern Munich et Barcelone, bien sûr. Mais aussi Chelsea qui, avec les arrivées d’Eto’o et Willian, sera une équipe dangereuse. » Et le ParisSG ? Il estime que son ancienne formation « fait partie des meilleurs clubs d’Europe, il lui manque juste l’histoire, l’expérience » . Malgré tout, il est plutôt satisfait de ne pas être tombé dessus lors du tirage au sort : « Je ne veux pas jouer contre le PSG. Pas avant la finale (le 24 mai à Lisbonne) ! »

L'Equipe


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posté 18/09/2013 07:41
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Paris, sourire en coin

Malmené en première période, le PSG a empoché ses trois premiers points en C1 grâce aux vertus qui faisaient sa force la saison dernière. Et à trois buts sur corner.


TRÈS FRANCHEMENT, s’il faut souligner que les Parisiens n’ont pas étalé, hier soir, une maîtrise collective à tomber par terre, loin de là, on ajoutera volontiers, à l’heure de l’analyse, que les circonstances de leur victoire sur l’Olympiakos (4-1) ont davantage ressuscité des vertus de la saison dernière que la cohérence affichée à Bordeaux (2-0), quatre jours plus tôt. Dans l’ordre : un brin de chance et de la solidarité pendant quarante-cinq premières minutes inquiétantes, de l’impact physique en début de seconde période et du jeu direct pendant la dernière demi-heure. Rendu à ses repères européens, le PSG n’a pas volé ce précieux succès, arraché dans une chaude ambiance, mais la satisfaction de ces trois premiers points n’atténue pas tout à fait une soirée contrastée dans son ensemble.

Comme la saison dernière face au Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre 2012), Paris entre dans la compétition par une victoire assez large qui lui offre la première place provisoire du groupe C mais il le doit, dans un premier temps, aux lacunes de champions de Grèce en titre incapables de capitaliser leurs temps forts en début de rencontre avant de s’effondrer ensuite. Même si l’Olympiakos n’avait plus perdu un match depuis le 21 février (contre Levante, 0-1, en 16es de finale retour de la Ligue Europa), il n’a pas grand-chose du baron de Ligue des champions. Et pourtant, la manière dont il a bougé le PSG jusqu’à la mi-temps interpelle sur les capacités de ce dernier à atteindre son objectif de dernier carré. Face au Benfica Lisbonne, son prochain adversaire, dans quinze jours, au Parc des Princes, la solidarité affichée ne suffira pas à combler les errances aperçues et la punition pourrait être plus sévère.

LAVEZZI A OFFERT UN NOUVEAU SOUFFLE

Parce qu’hier, pas un Parisien n’a su hausser son niveau technique jusqu’à la pause, pas même Thiago Silva, étrangement nerveux, et si, à l’arrivée, les statistiques présentaient une maîtrise supérieure (51 % contre 49%), celle-ci n’était vraiment que… statistique, et se concentrait dans la propre moitié de terrain du PSG. Dès qu’il s’agissait de franchir le premier rideau défensif adverse, soit les joueurs de Laurent Blanc manquaient d’imagination, soit ils manquaient de mouvement. Et le retour au vestiaire sur le score de un partout est autant lié à l’avantdernière passe magnifique d’Ibra, à l’origine de l’ouverture du score de Cavani (19e), qu’à la chance et au manque de réalisme des attaquants du Pirée : deux tirs de l’Olympiakos ont frappé les montants (1re, 15e).

Les intentions affichées en seconde période ont cependant dessiné un tout autre visage des champions de France, comme si les Parisiens avaient eu droit à un discours aussi remobilisateur que les Bleus, en Biélorussie (4-2), avec celui de Patrice Évra une semaine plus tôt. Restons sérieux : ce n’était pas génial mais c’était plus mordant et Ibra s’est même « permis » de rater un penalty (82e). À ce titre, l’entrée en jeu de Lavezzi à la place de Lucas (46e) a offert un nouveau souffle à Paris et ce n’est pas un hasard si l’international argentin est à l’origine des deuxième et troisième buts de son équipe, signés Thiago Motta, de la tête (68e, 73e). Encore une fois, la prestation de l’ancien Napolitain (2007-2012) conjuguée aux difficultés de Lucas, hier, redistribue les cartes en attaque à cinq jours de la réception de Monaco, en Championnat.

Mais pour Blanc, le problème du jour se situe plus dans le secteur défensif. Quand, l’espace d’une mi-temps, le meilleur joueur de son équipe se nomme Gregory Van der Wiel, c’est que le malaise est profond. Malgré son but, Marquinhos, pour sa première apparition sous le maillot parisien, n’a pas répondu aux interrogations que sa titularisation soulevait. Il a d’abord souffert face à Weiss, l’auteur de l’égalisation (25e), puis a plutôt bien réagi dans les duels face à Mitroglou. Mais dimanche, si Alex (cuisse) n’est pas rétabli, ce qui est probable, il aura Falcao sur le dos. Et là, les petits ponts pourraient coûter double.

DAMIEN DEGORRE



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Paradoxal Motta

Décevant dans le rôle du régulateur au milieu, l’italo-brésilien a débloqué le match par deux buts et une passe décisive, le tout sur corners.


THIAGO MOTTA (7) : Un doublé de la tête (68e, 73e) et une passe décisive sur corners (86e), ce n’est pas rien. Et c’est parfois la seule chose vraiment positive à sortir d’une prestation. Le très réaliste Motta a sorti le PSG de sa nuit athénienne, après avoir longtemps contribué à l’y maintenir par son manque d’influence dans l’organisation du jeu.

SIRIGU (6) : béni des dieux grecs avec deux tirs sur les poteaux de Weiss (1re) et Fuster (15e), il s’est montré rassurant sur des prises de balle plus accessibles et appliqué dans le jeu au pied. N’est pas à blâmer sur le but adverse.

VAN DER WIEL(6) : le fait est trop rare pour ne pas être souligné.Le Néerlandais a été le meilleur défenseur parisien en première période, même s’il dévie la frappe de Weiss qui amènera le 1-1. Généreux dans les duels, bien placé, auteur de centres de qualité et d’une bonne frappe croisée (65e), il a été un point de repère fiable, même s’il s’est montré plus brouillon après la pause.

THIAGO SILVA (7) : le capitaine a d’abord semblé pâtir de sa nervosité, palpable dans ses erreurs dans le jeu long et son agacement devant son manque de solutions dans les relances. Il a mis beaucoup plus d’ordre après la pause, continuant à contenir la menace Mitroglou, cantonné à un jeu dos au but, et remettant Marquinhos en confiance.

MARQUINHOS (5) : une seconde période solide et éclairée par un but de la tête (4-1, 86e). Malheureusement pour lui, on retiendra aussi de son premier match avec le PSG le petit pont que lui inflige Weiss sur l’égalisation grecque (1-1, 25e). Très prudent dans ses placements et ses relances, il a cherché à dissimuler son appréhension.

MAXWELL (6) : du Maxwell, à savoir un impact défensif assez discutable, notamment sur l’action du but adverse, mais une belle activité offen - sive , visible à la fois par sa qualité de centres et sa déviation décisive pour Cavani (1-0, 19e).

VERRATTI (5) : il a perdu le ballon qui accouchera d’un tir sur le poteau de Weiss après 54 secondes. Surtout, même s’il s’est montré actif devant la défense, il a eu souvent du mal à installer son jeu vers l’avant.

THIAGO MOTTA (7) : lire ci-dessus.

MATUIDI (4) : toujours cette volonté de se projeter vers la surface adverse, mais un jeu pas toujours facile à déchiffrer, hier. Une performance assombrie par une autorité moyenne dans les duels et quelques mauvais choix de passes.

LUCAS (4) : un bon passage au coeur de la première période, mais rien de très incisif au final, entre difficultés à accélérer et un certain déchet. Remplacé à la mi-temps par LAVEZZI (7), dont l’explosivité a sensiblement fait basculer le rapport de forces. Positionné à gauche, il a fini par fatiguer les milieux grecs avant d’offrir deux gourmandises sur corners à Motta, cultivant sa dimension décisive en C 1, plus palpable qu’en L 1.

IBRAHIMOVIC (4) : une merveille – sa passe en profondeur à l’origine du premier but – et pas beaucoup de lumière le reste du temps, y compris son penalty manqué en deux temps. Du mal à casser le rideau adverse.

CAVANI (5) : à gauche en première mi-temps, à droite ensuite, il a reniflé de bons espaces dans l’axe pour chercher Ibra (5e) et ouvrir le score (19e). Assez discret par la suite, hormis un tir croisé sur le gardien (60e), il n’a pas reçu beaucoup de bons ballons.

JÉRÔME TOUBOUL



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« Je n’ai pas eu peur »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du PSG, se disait satisfait de l’ampleur du score et de la copie rendue par ses joueurs en deuxième période.


« LA VEILLE de ce match, vous insistiez sur la nécessité de bien démarrer dans la compétition. Au-delà du résultat, est-ce chose faite ?
– En phase de groupe, tous les matches sont importants. Le début peut conditionner le reste de cette première phase. Ce n’est jamais facile de démarrer à l’extérieur et, quoi qu’on en dise, cela n’est pas plus simple contre l’Olympiakos. Donc le résultat est satisfaisant. On était venus pour imposer notre jeu et le score est une véritable satisfaction.

Avez-vous eu peur ?
– Je n’ai pas réellement eu peur. L’Olympiakos nous a posé beaucoup de problèmes. Mais beaucoup d’équipes auront des soucis, ici, s’il joue commeçaenpremière période. On pensait avoir fait le plus dur en marquant le premier but, mais fort logiquement ils sont revenus. Mais avec le jeu que l’on prône, on peut faire la différence plus facilement après, parce que l’adversaire se fatigue. Les Grecs ont d’ailleurs manqué d’énergie, parce qu’ils en ont brûlé beaucoup.

Que s’est-il passé lors de cette première heure ?
– On a joué trop bas. On a insisté en repartant de derrière parce que c’est notre philosophie, ce qui a favorisé le pressing de l’Olympiakos et trop isolé nos attaquants. Après, ça a été un peu mieux en seconde période.

Est-ce la performance d’Ezequiel Lavezzi en seconde période qui a fait basculer le match ?
– Il est entré parce que Lucas s’est blessé (46e). Il a fait une bonne entrée, mais tous les joueurs appelés à entrer en cours de jeu doivent avoir cet apport. C’est aussi l’avantage d’avoir un banc de qualité. Donc cela n’est pas quelque chose d’exceptionnel. D’autant que je pense qu’en deuxième mi-temps, il y avait beaucoup plus d’espaces qu’en première.

Marquinhos n’a-t-il pas joué trop bas et ne l’avez-vous pas trouvé fébrile ?
– Ce n’est pas un problème de joueur mais d’équipe. C’est le bloc qui était très bas. On était pressés et on aurait pu choisir de dégager sur Ibra ou Edinson ( Cavani). Mais ce n’est pas notre état d’esprit. N’oublions pas non plus que c’était le premier match de ce joueur en compétition depuis quatre mois ! Et je n’ai pas vu de fébrilité. Alors peut-être que l’on a pris un risque, mais je vous trouve très sévère avec lui. Il a marqué un but, fait une bonne deuxième mi-temps et il avait une circonstance atténuante, il n’était pas prêt pour jouer 90 minutes. »



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MATUIDI : « ON A MONTRÉ DEUX VISAGES »

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : C’est vrai que le PSG a montré deux visages ce soir (hier) mais on a quand même gagné 4-1. Après, c’est sûr qu’il a fallu une réaction à la mi-temps, eux étaient mieux entrés dans le match que nous, ils ont mis beaucoup de pression avec leur public. On a eu la chance d’ouvrir le score et ils ont égalisé logiquement. À la mi-temps le coach a remis les choses en place, il nous a demandé de ne pas les laisser jouer, de passer par les côtés. En seconde période, on a offert beaucoup plus de jeu, on a eu la possession » de balle, et eux ne se sont pas créé d’occasions contrairement à nous. D. D.

MAXWELL (Paris-SG) : En première mi-temps, on a manqué d’agressivité et on a encaissé un but. Après la pause, on a joué plus haut, on a mieux contrôlé et on s’est créé beaucoup d’occasions. Commencer la Ligue des champions par une victoire est très important mais il faut faire beaucoup plus pour la suite de la compétition. » Maintenant, on va penser au match contre Monaco (dimanche). -D. D.

Zlatan IBRAHIMOVIC (Paris-SG) : La première mi-temps a été difficile. Ensuite, on a pu faire la différence en profitant de l’état de fatigue de l’Olympiakos. Rater un penalty m’arrive rarement mais ça fait partie des choses du football. Avec (Edinson) Cavani, les choses se mettent en place progressivement. Marquinhos » ? Il a fait un bon match, même s’il a besoin d’acquérir de l’expérience. - J. T.

Thiago MOTTA (Paris-SG, au micro de beIN Sport) : C’est important de gagner le premier match, même si on fait des erreurs en première période. En seconde, on a mieux joué et marqué des buts importants. Les corners ? Ce n’est pas un hasard car on s’entraîne toutes les semaines. Normalement, je ne suis pas placé pour marquer car je les tire. Les dernières fois c’était Thiago Silva qui était à ma place » et ça n’’était pas rentré. Là on va dire que j’ai eu de la chance.



Citation
2
THIAGO MOTTA A INSCRIT DEUX BUTS, HIER SOIR.
lI en avait inscrit trois lors de ses trente-six matches précédents avec le PSG.

1
ZLATAN IBRAHIMOVIC A RATÉ SON PREMIER PENALTY
avec le PSG (en excluant les séances de tirs au but). Le Suédois restait sur six penalties réussis, L 1, C 1 et Coupe de France confondues.

Opta



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Marquinhos dans tous ses états

Pour son premier match avec le PSG, la jeune perle brésilienne (19 ans), ridiculisée en début de rencontre, s’est finalement révoltée en clôturant la marque.


EN QUATRE-VINGT-DIX minutes, il a expérimenté toutes les émotions qu’un footballeur peut connaître. Marquinhos, dix-neuf ans, premier match de Ligue des champions de sa carrière et premier match, aussi, sous les couleurs du PSG, est passé de la honte au bonheur le plus intense en inscrivant un but de la tête (86e) sur un service de Thiago Motta, auteur également de deux buts (68e, 73e). Un lot de consolation salutaire pour le protégé du capitaine, Thiago Silva, qui au moment de son recrutement cet été, ne tarissait pas d’éloges sur le jeune prodige recruté à l’AS Rome à grands frais (31,4 M€), après seulement une saison (à 36 matches) en Serie A. « C’est un futur grand » , déclarait donc le capitaine du Paris-SG et du Brésil à son sujet. Reste à savoir quelle image tournera en boucle dans l’imaginaire de la petite merveille, quand on se référera à cette première soirée de gala. Cette première réalisation ? Ou le petit pont que lui a infligé Vladimir Weiss, dont on imaginait qu’il n’était plus réalisable que dans les jeux vidéo. Àla mi-temps, le réalisateur grec s’est délecté de longues minutes du geste de l’attaquant slovaque, plus que du but en lui-même (1-1, 25e). Un baptême assez humiliant pour un défenseur central, si grand soit son potentiel, et que la victoire finale des champions de France viendra adoucir. Cette erreur, au moment où elle est survenue, est surtout venue rajouter un peu plus de fébrilité à une défense et à un Paris-SG brouillon et tétanisé en terrain hostile. Car avec un virage qui s’époumone sans jamais reprendre son souffle, le stade GeorgiosKaraïskakis est une fournaise où le public étrangle son adversaire – comme l’arbitre – d’une pression aiguë et lancinante. Un contexte extrême, forcément, pour Marquinhos, sur lequel il serait trop facile de faire peser tout le poids de la performance assez laborieuse des Parisiens, avant leur feu d’artifice final. Difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur la première frappe grecque venue s’écraser sur la barre transversale dès la 1re minute et dont il sentit le souffle lui caresser l’oreille. Aucontraire, le Brésilien fut sobre et resta concentré en permanence. Il n’offrit pas vraiment les garanties de son aîné, Alex (blessé à une cuisse), notamment au marquage de l’imposant Mitroglou, mais il eut le mérite de ne pas sombrer, notamment après sa bévue, pour finalement se révolter. Une soirée tout sauf anodine dont naissent parfois les mythologies.

L'Equipe


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Homer
posté 18/09/2013 10:28
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Olympiakos-PSG (1-4) : des Parisiens très efficaces

C'est peut-être Laurent Blanc qui avait raison. A l'avenir, le PSG devrait éviter de trop préparer ses matchs. On plaisante... Mais en faisant preuve d'auto-dérision après l'éclatante victoire vendredi à Bordeaux (2-0), l'entraîneur parisien ne pensait certainement pas que ses joueurs lui donneraient raison quelques jours plus tard à en Grèce.

Bien sûr, mardi soir contre l'Olympiakos à Athènes, la seconde période des Parisiens, faite d'une maîtrise retrouvée et ponctuée du doublé de Thiago Motta et du premier but de Marquinhos, a de quoi tempérer les critiques. On savait cette équipe extrêmement douée sur les coups de pied arrêtés. Elle l'a prouvé en Grèce puisque les trois réalisations de la seconde période l'ont été sur des corners, face à une défense grecque étrangement absente.

Sur le plan comptable Paris a donc parfaitement lancé sa campagne européenne. Son succès à l'extérieur, avec trois buts d'avance - Ibrahimovic a même raté un penalty - l'inscrit dans une dynamique qui doit le conduire vers les huitièmes de finale. Cette équipe a du caractère et c'est tant mieux.

Blanc a aussi marqué des points. En sortant à la pause Lucas, le héros de Chaban-Delmas méconnaissable à Athènes, pour lancer Lavezzi, il a remis son équipe à l'endroit, elle qui a eu la tête à l'envers tout au long de la première période.

Pendant ces quarante-cinq premières minutes extrêmement inquiétantes, les joueurs de la capitale n'ont jamais affiché le visage d'un postulant à la victoire finale ni même au dernier carré de la Ligue des Champions. La victoire face aux Girondins leur avait-elle conféré un trop plein de confiance ? C'est fort possible. Toujours est-il que Paris n'a pas existé.

Sueurs froides

On peut légitimement se dire que le match aurait pris une autre tournure si, en début de match, les deux frappes sur les poteaux des joueurs de l'Olympiakos avaient fait mouche. En bloquant la relance et en mettant beaucoup d'agressivité dans les duels, les Grecs ont fait déjouer un PSG incapable de poser son jeu.

A ce sujet, le pressing exercé sur Thiago Motta, véritable rampe de lancement de la fusée parisienne, devrait donner des idées aux futurs adversaires du PSG. Paris va devoir s'y préparer. Comme il va devoir se remémorer qu'un match comporte deux périodes. A l'avenir, cela lui évitera de se donner des sueurs froides. Contre des adversaires un peu plus chevronnés, il n'est pas certain que de tels égarements ne soient pas plus sévèrement punis.


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Thiago Motta : «Nous sommes sur la bonne route»

Presque surpris qu’on s’adresse à lui après le match, alors qu’il a seulement eu l’impression de faire son « travail », Thiago Motta est heureux du large succès de son équipe mais refuse d’en tirer trop de conclusions.

Vous considérez-vous comme le sauveur du PSG ?

Thiago Motta. (Petit sourire.) Sûrement pas. C’est mon premier doublé en Ligue des champions mais ce qui compte, c’est le résultat. Ce que nous avons fait en seconde période est très intéressant. Nous avons su récupérer les ballons beaucoup plus haut et, surtout, beaucoup plus vite. Cette seconde période, ajoutée au match que nous avons fait à Bordeaux, me laisse penser que nous sommes sur la bonne route. Nous avons raté pas mal de choses en première période mais, ce qui compte, c’est la manière avec laquelle nous avons su nous reprendre.

Comment expliquez-vous les difficultés parisiennes pendant la première demi-heure ?

Par la qualité de cette équipe de l’Olympiakos. Mais à partir du moment où nous avons commencé à jouer notre jeu, tout a changé.

L’ambiance bouillante du stade Karaïskakis n’y est donc pour rien ?

(Agacé.) Bien sûr que non ! C’était le premier match de Ligue des champions et l’Olympiakos était très motivé. C’est logique. Mais un match, ça dure 90 minutes, pas 30. On s’est juste rappelé la route prise à Bordeaux et cela a suffi pour corriger nos erreurs.

Cette victoire est-elle importante avant le choc contre Monaco ?

Non. Elle ne sert pas à nous rassurer car nous n’étions pas inquiets. Elle ne donne pas plus de confiance car nous ne doutions pas.

Qu’avez-vous pensé des débuts de Marquinhos ?

Il est jeune mais il a déjà une grande expérience. Son année à la Roma lui a donné beaucoup de forces. En Italie aussi, il y a des ambiances difficiles comme celles de la Grèce. Cela ne l’a pas gêné. C’est un garçon intelligent. Quand il était sur le banc, il a bien étudié notre jeu et il savait donc exactement comment se placer. Il peut nous apporter beaucoup. Avec Silva, Alex et « Papouss » (NDLR : Camara), nous sommes forts.

Ce succès est-il un message lancé à l’Europe ?

Un message pour personne. Seulement pour nous et il signifie que si on joue avec cette intelligence, on sera une très grande équipe.


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Marquinhos en sort grandi

Le bouillonnant stade Karaïskakis est un bien bel endroit pour un baptême du feu. A condition d’en sortir indemne. Titularisé hier soir en lieu et place d’Alex, blessé, Marquinhos a inauguré dans l’enceinte athénienne sa carrière parisienne. Chaleureusement encouragé par ses coéquipiers sud-américains (Thiago Silva et Cavani) juste avant le coup d’envoi, l’ancien Romain, 19 ans seulement, a d’abord joué sa partition en toute tranquillité.

Elegant, jouant toujours la tête levée, la dernière recrue parisienne a laissé entrevoir une aisance technique nettement au-dessus de la moyenne. Avant de voir sa responsabilité engagée sur l’égalisation de l’Olympiakos, Weiss, le buteur grec, réalisant un petit pont à ses dépens avant de marquer.

« Je ne l’ai pas trouvé fébrile, a commenté Laurent Blanc à l’issue de la rencontre. C’était son premier match depuis quatre mois. Certes il a eu des difficultés en première période mais comme tout le monde. Marquinhos n’était pas prêt à jouer 90 minutes mais on a pris le risque parce qu’on était obligé. »

De treize ans son aîné, Zlatan Ibrahimovic a apprécié à sa juste valeur la performance d’ensemble du Brésilien. « C’était le premier match de Ligue des champions de sa carrière, il était donc normal qu’il rencontre quelques difficultés en début de match, comme l’ensemble de l’équipe d’ailleurs, estime Ibra. Ensuite, il a été nettement plus à l’aise. »

Le principal intéressé, avec ses cheveux bouclés et un visage à peine sorti de l’adolescence, s’est dit plutôt satisfait de son baptême du feu. « On s’attendait à un début de rencontre difficile mais on a su rester solides et patients. A la fin, cela nous a donné raison. Le premier but de l’Olympiakos doit me donner envie de continuer à travailler. Avec Falcao, contre Monaco dimanche, je vais peut-être affronter un adversaire qui va me faire progresser. »


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Varino
posté 19/09/2013 06:17
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Contre Monaco, ça ne passera pas

La victoire contrastée du PSG face à l’Olympiakos (4-1), mardi au Pirée, laisse derrière elle quelques interrogations avant le choc, dimanche, contre l’ASM. Sur la constance du collectif, notamment.


DANS LES COULOIRS du stade Karaïskakis, les Parisiens ont laissé transparaître une certaine force tranquille à l’issue du premier acte de cette nouvelle aventure en C 1. Toujours invaincus cette saison – cinq victoires, deux nuls, toutes compétitions confondues – les joueurs de Laurent Blanc forment un collectif qui n’abdique jamais, mais qui ne convainc toujours pas pleinement. Alors que le PSG s’avance vers le choc royal de son début de saison en L 1, dimanche, contre Monaco au Parc des Princes, le temps est venu, pour le champion, d’affiner les réglages qui lui permettront d’accroître son autorité.

MARQUINHOS A-T-IL PERDU DES POINTS ?

Premier match de C 1, premier match avec le PSG et premier but en pro : à la fin du match, le défenseur brésilien de dix-neuf ans était tenté de retenir les meilleurs côtés de son baptême au Pirée. En zone mixte, ses partenaires ne tarissaient pas d’éloges sur le prodige annoncé, omettant diplomatiquement de mentionner l’énorme bourde de la 25e minute, quand le Slovaque Vladimir Weiss l’élimina d’un petit pont dans la surface sur une action qui débouchera sur l’égalisation. « C’est un futur grand », affirmait même Blaise Matuidi.

Présent à Athènes pour la radio francilienne France Bleu 107.1, Pierre Ducrocq, ancien milieu défensif du PSG, plaide pour l’indulgence. « Son positionnement trop bas a mis le PSG dans l’embarras en première période. Il tardait à sortir. Du coup, les milieux de terrain devaient défendre sur trente mètres au lieu de vingt. » L’exjoueur de l’AS Rome a finalement rectifié le tir après la pause, bien aiguillé par Thiago Silva. « Au final, il a même marqué des points, estime Ducrocq. Mais de là à dire qu’il est passé devant Alex dans la hiérarchie… »

Victime d’une élongation à la cuisse droite, Alex sera testé samedi pour savoir s’il peut postuler contre Monaco. Mardi soir, Marquinhos, lui, se projetait déjà vers le choc du Parc : « Le but inscrit par l’Olympiakos me donne envie de continuer à travailler. Avec Falcao, contre Monaco, je vais peut-être affronter un adversaire qui va me faire progresser. » Le Brésilien a marqué de la tête, mais celle-ci n’a pas enflé. C’est déjà ça.

OÙ EN EST L’ENTENTE CAVANI-IBRAHIMOVIC ?

La soirée grecque n’a pas fait considérablement progresser ce chantier, une force phénoménale du PSG sur le papier. L’action du premier but – passe en profondeur d’Ibra en position décrochée, décalage de Maxwell dans la surface et but d’un Cavani venu occuper l’axe – a esquissé une connexion intéressante. Le choix de Blanc de passer au 4-3-3 depuis le déplacement à Nantes (2-1, le 25 août) décale, pour l’heure, l’Uruguayen vers un couloir. Paris y a trouvé une forme d’équilibre. Mais le sentiment perdure que l’association s’avérera plus fructueuse quand l’ex-Napolitain retrouvera une position d’avantcentre, avec le Suédois en soutien.

Contre Monaco, ce sera peutêtre à l’Uruguayen d’en faire un peu plus pour peaufiner le duo. À Athènes, sur une occasion à l’heure de jeu, il a laissé parler son instinct de buteur sans forcément lever la tête pour vérifier le positionnement d’un Ibra qui aurait pu offrir une meilleure situation de tir. Sur le moment, le Suédois, au jeu plus collectif, n’a pas caché son exaspération, même s’il n’a pas osé fusiller verbalement son coéquipier. Entre eux, le fluide pourrait s’appeler Lavezzi, homme-clé de la seconde période, seul attaquant à connaître déjà par coeur le jeu des deux stars.

L’INCONSTANCE, JUSQU’À QUAND ?

« On n’est pas parfaits, on le sait. » Après le match de C 1, Blaise Matuidi n’a pas nié l’irrégularité du collectif parisien depuis le début de l a sa i son. « À l’arrivée, on gagne 4-1 » , insistera le milieu défensif. Oui mais, au départ, cela avait donné un but (25e) et deux frappes sur le poteau (1re et 15e) pour l’adversaire. Paris a pu en sortir debout parce que l’Olympiakos s’est effondré physiquement en seconde période. Pas sûr que Monaco fasse preuve d’une telle délicatesse.

En sept matches officiels cette saison, le PSG n’a fait preuve qu’une seule fois d’une maîtrise quasi permanente sur les événements : c’était vendredi dernier à Bordeaux (2-0). Ce match est aussi le seul, avec la victoire précédente contre Guingamp (2-0, le 31 août), à s’être achevé sans qu’il encaisse un but. Pas réfractaire à la prise de risques, Blanc semble s’accommoder de cette tendance à s’exposer aux piques adverses, une forme de trait d’union entre la saison dernière et l’actuelle.

« Cette inconstance du PSG est parfois inexplicable, observe Ducrocq. Mais, à Athènes, elle découlait clairement d’un problème tactique, avec un système défensif mal réglé en première période. » Pour Monaco, cette irrég ul a ri té pari si enne est un avantage théorique. Mais l’ASM ne doit pas sous-estimer d’autres dangers. « On est très bons sur coups de pied arrêtés, en ce moment » , soufflait Matuidi mardi en quittant Athènes et une soirée à trois buts sur corners.



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Ibra, ce sera un an de plus

ENTAMÉES EN JUILLET, les discussions entre le Paris-SG et Zlatan Ibrahimovic viennent d’être finalisées (voir L’Équipe de mardi). Sous contrat jusqu’au 30 juin 2015, l’attaquant international suédois va étendre son bail d’une saison avec le club de la capitale. Le PSG pourrait annoncer cette prolongation d’ici à la réception de Monaco, dimanche.

Pour le club parisien, secoué à l’intersaison par les départs successifs de Carlo Ancelotti, son entraîneur, et de Leonardo, son directeur sportif, ce nouveau contrat avec Ibra peut se lire comme un acte fort de l’été posttitre, après avoir prolongé jusqu’en 2018 celui de Thiago Silva, tout en recrutant Edinson Cavani pour 64 M€. Le PSG soigne ainsi sa colonne vertébrale, le club de Qatar Sports Investments ayant également prolongé le contrat de Marco Verratti (jusqu’en 2018) et probablement celui de Blaise Matuidi, au coeur d’un conflit entre agents.

Comme les autres « prolongés », Ibra devrait voir son salaire revalorisé pour passer de 13,8 à environ 15 M€ nets d’impôts par an. Pour l’ancien Milanais (32 ans le 3 octobre), ce contrat s’apparente au dernier d’une carrière qu’il semble destiné à achever en France… lors de l’Euro 2016. – J. T.

L'Equipe


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Homer
posté 19/09/2013 06:50
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Les Parisiens au repos aujourd’hui

Partis avec près d’une heure de retard d’Athènes, dans la nuit de mardi à mercredi, en raison de la longueur du contrôle antidopage de Sirigu et Rabiot, les Parisiens sont arrivés au Bourget peu avant 5 heures hier matin. Nasser al-Khelaifi, le président, comme la direction du club, ont voyagé avec l’équipe et le staff.

Ibrahimovic et ses partenaires se sont retrouvés hier après-midi au camp des Loges pour une séance légère. Les titulaires de la veille ont mis l’accent sur la récupération et les soins. Ceux non utilisés à Athènes, à l’instar de Pastore, resté à Paris, ont travaillé une petite heure à base d’exercices avec ballon.

Lucas, touché à la fesse et au bas du dos en première période mardi dans un choc avec Bong, se plaignait encore hier. Il a reçu des soins. Si son hématome ne se résorbe pas d’ici à la fin de la semaine, le Brésilien ne devrait pas pouvoir tenir sa place dimanche. Quant à Alex, victime d’une élongation à la cuisse droite, il suit son programme de réhabilitation. Un point sur l’évolution de sa blessure sera fait samedi. Une décision quant à sa participation face à Monaco sera alors prise.

Aujourd’hui, aucune séance d’entraînement n’est normalement programmée. Des soins pourraient malgré tout être dispensés aux joueurs le souhaitant. La reprise de l’entraînement est prévue demain matin. Les Parisiens auront encore une séance samedi avant de filer à la mise au vert. Du côté de Monaco, les deux séances d’hier ont été marquées par le retour des internationaux qui avaient bénéficié de deux jours de repos.


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Ligue des champions : le PSG gonflé à bloc

Trois succès de rang en Ligue 1 saupoudrés d’une entrée en matière tonitruante en Ligue des champions, avec, à la clé, le plus large succès de l’histoire du club à l’extérieur (4-1) : le PSG s’avance vers son choc contre Monaco dimanche escorté d’un faisceau de certitudes. Malgré l’ampleur du score, le contenu du match contre Olympiakos se révèle toutefois moins abouti que celui de Bordeaux quatre jours plus tôt (2-0).

Mais les chiffres sont là. Explicites. Zlatan Ibrahimovic et ses partenaires demeurent invaincus cette saison et surfent sur une spirale positive depuis la mi-août. A l’heure de défier son principal rival dans la course au titre, l’optimisme prévaut.

« Même si on a souffert en première période contre les Grecs, c’est toujours une bonne chose de l’emporter, souligne Ibra. Cette victoire nous donne de la confiance pour la suite et notamment ce duel face au leader monégasque. » « Même si tout n’a pas été parfait, on a livré une bien meilleure seconde période et ça c’est positif, appuie Van der Wiel. On a su rectifier le tir et reprendre le match en main. Avant Monaco, c’est de bon augure. »

Double buteur au Pirée, Thiago Motta se félicite de la prestation des siens mais s’emploie à différencier la soirée de mardi de celle de dimanche. « Les deux rencontres n’ont rien à voir, observe l’Italo-Brésilien. Le rendez-vous est excitant car les deux équipes ont de la qualité et sont en pleine confiance, mais le plus important pour nous est de nous reposer et de travailler pour être à 100%. Ce qui a eu lieu avant est passé. »

La prudence scande le discours de Laurent Blanc à l’issue du premier opus européen de la saison. « Il vaut mieux prendre Monaco après trois victoires (en L 1), mais j’aurais préféré disposer d’une semaine de préparation complète avant de les jouer, confie l’entraîneur parisien. On monte en puissance, on le savait et physiquement on franchit les paliers un à un. Mais Monaco arrive un peu tôt dans la saison, on n’a pas le choix. On va se préparer minutieusement. » Si l’on se fie au jugement d’Ibrahimovic, Paris a livré en Gironde son meilleur match depuis le début du championnat. La star suédoise ose même la comparaison avec le quart de finale retour de la Ligue des champions contre Barcelone au printemps dernier (1-1). Et Laurent Blanc et son staff n’avaient déjà, à les écouter, pas pu préparer le déplacement à Chaban-Delmas…


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il y a aussi trois articles inutiles concernant l'achat de billets au Parc, que je ne mets pas.


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posté 19/09/2013 17:18
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PSG - Monaco : Tony Chapron au sifflet

La LFP a désigné Tony Chapron pour arbitrer le choc de la 6e journée de Ligue 1 entre le PSG et Monaco dimanche soir (21h00). Il sera assisté de Cyril Gringore et Alexandre Viala. Fredy Fautrel fera office de quatrième arbitre.
lequipe.fr

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Homer
posté 20/09/2013 07:16
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Le PSG et l’ASM sous l’œil de l’UEFA

Les deux géants du football français partagent au moins un point commun. Le PSG comme l’AS Monaco se savent dans le collimateur de l’UEFA sur la question du fair-play financier. Entré en vigueur cette saison, ce système impose aux clubs européens de mettre leurs recettes au niveau de leurs dépenses. Un déficit maximal de 45 M€ est autorisé dans un premier temps.

Un objectif difficile à atteindre lorsque le modèle économique est celui d’un puits sans fond, qu’il soit qatarien ou russe. Pour résoudre l’équation, le PSG a noué depuis un an un partenariat avec Qatar Tourism Authority (QTA), l’office de tourisme qatarien. Le montant du partenariat s’élève cette saison à 200 M€, soit l’équivalent de 50% des ressources escomptées cette année (environ 400 millions). Selon des sources internes à l’UEFA, l’instance européenne ne serait toutefois pas très à l’aise avec ce contrat, totalement inédit dans l’histoire du sponsoring sportif. Son authenticité soulève beaucoup de questions. Quelle est par exemple sa contrepartie ?

Monaco n’a budgété que 65 M€ de recettes

Le club parisien doit apporter dans les semaines à venir des éclaircissements à ce sujet. A Monaco, la question du fair-play ne sera d’actualité que la saison prochaine, si le club se qualifie pour une compétition européenne. Mais les équipes de l’ASM planchent déjà sur ce dossier délicat. Objectif, booster les recettes sponsoring et développer le merchandising, notamment en Amérique du Sud. Pour l’instant, aucun nouveau partenaire n’est encore identifié, même si le sponsoring maillot avec Fedcom devrait être largement revu à la hausse l’an prochain. Cette saison, le club n’a budgété que 65 millions de recettes : au moins 30 M€ de droits télé, 30 M€ de sponsoring et 5 M€ de billetterie. Très loin donc des 400 millions du PSG. Dmitry Rybolovlev complète ces recettes par un apport de 55 M€, sans compter les montants investis sur le marché des transferts (166 millions cet été). Un modèle a mille lieux des canons du fair-play financier.


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Laurent Blanc a confirmé, hier sur RMC, que le PSG avait tenté, en toute fin de mercato, de faire venir l’Allemand Mesut Özil. Ce dernier a finalement rejoint Arsenal.

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Homer
posté 20/09/2013 13:55
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Toulalan forfait pour PSG-Monaco

Jérémy Toulalan ne sera pas du déplacement monégasque au Parc des Princes dimanche soir (21 heures). Touché aux adducteurs contre Marseille (2-1) le 1er septembre, le milieu de terrain défensif de l'ASM est insuffisamment remis pour effectuer son retour.

L’ancien joueur de Lyon et de Malaga devrait donc une nouvelle fois être remplacé dans l'entrejeu par le jeune international Geoffrey Kondogbia.

«Toulalan a encore des douleurs à l’adducteur, donc on ne va pas prendre de risque. Il ne jouera pas dimanche », a expliqué Claudio Ranieri, l’entraîneur du club de la Principauté, avant de préciser que ses joueurs « sont très motivés pour ce match. Pour nous, ce sera un bon test. J'ai beaucoup de respect pour le PSG, mais on veut la victoire. »


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Blanc a tout son groupe

Pour la réception de Monaco, dimanche (21h00), Laurent Blanc dispose d'un groupe au complet. Déjà de retour à l'entraînement jeudi, Javier Pastore ne souffre plus de la cuisse droite. Alex, lui, avait été victime d'une élongation mais il va beaucoup mieux et sera en concurrence avec Marquinhos pour une place de titulaire en défense centrale. Même Lucas, touché au dos face à l'Olympiakos (4-1), a participé normalement à l'opposition de ce vendredi matin. Rappelons que Jérémy Ménez est également de retour


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Verratti : «Je n'y étais pas»

Le milieu de terrain du PSG Marco Verratti, qui s'attend à un gros choc face à Monaco dimanche au Parc des Princes (21h00), a reconnu avoir eu quelques difficultés en début de saison. L'international italien assure avoir retrouvé son niveau.

« Marco Verratti, comment jugez-vous votre début de saison ?

Il n’a pas été facile. Je pense notamment à mon match à Montpellier (1-1). Mon niveau de préparation n’était pas au top. Physiquement, je n’y étais pas. Mais, plus on joue et mieux on réussit à apporter sa contribution à l’équipe. Je suis enfin arrivé au niveau souhaité, tout comme l’équipe.

On vous reproche souvent d’être trop averti. En voulez-vous aux arbitres ?

Non, c’est à moi de m’améliorer et pas aux arbitres de me comprendre. Cette saison a bien commencé, je fais davantage attention et j’espère que cela va continuer comme ça.

«Motta, j'apprends énormément à son contact, il m'a fait grandir dans mon jeu»

Jouer à côté de Thiago Motta, cela signifie quoi pour vous ?

Motta, déjà, on n’a pas besoin de le présenter. C’est quelqu’un qui a fait l’histoire, il a tout gagné. Jouer à ses côtés est un privilège, cela m’aide beaucoup. J’apprends énormément à son contact, il m’a fait grandir dans mon jeu. C’est aussi une source d’inspiration.

Vous avez prolongé votre contrat cet été et il a été revalorisé. Quelle importance attachez-vous à cela ?

Je suis très heureux de la prolongation et de l’augmentation salariale. Je le prends comme une reconnaissance de mon travail. Je sens la confiance, ça fait plaisir. Les responsabilités augmentent mais elles ne me font pas peur. Avec les autres joueurs prolongés, on va tout mettre en œuvre pour renvoyer cette confiance aux dirigeants.

«Monaco est vraiment une très bonne équipe, avec de grandes qualités et de très bons joueurs devant»

Que représente ce choc face à Monaco ?

Pour eux comme pour nous, cela représente un grand défi. La montée en puissance de Monaco rend le Championnat plus équilibré. Ils ont réussi à monter une grande équipe. Ils veulent gagner ce match et ils vont tout faire pour l’emporter. J’ai vu quelques rencontres de l’ASM et c’est vraiment une très bonne équipe, avec de grandes qualités et de très bons joueurs devant. Nous devrons rester concentrés sur nous-mêmes et notre jeu.

Le PSG est-il enfin prêt ?

Nos premiers matches n’ont pas été extraordinaires. Il a fallu deux ou trois parties pour se régler. Certains joueurs sont arrivés plus tard en raison de leurs matches en sélection. Désormais, ils sont prêts et l’équipe va pouvoir jouer en symphonie (sic). Pour nous, l’objectif est de remporter les trois points à chaque fois.»


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Blanc fan de Ranieri

Adversaire de Claudio Ranieri dimanche pour le choc entre le PSG et Monaco, Laurent Blanc a évoqué son passé avec le technicien italien dont il est fan.

En 1991, Laurent Blanc a été l'un des premiers joueurs français à rejoindre l'Italie. Recruté par Naples, il est arrivé en même temps que Claudio Ranieri. «C'était un jeune entraîneur de 40 ans, qui avait seulement entraîné le petit club de Cagliari», se rappelle Le Président qui évoque le projet tactique révolutionnaire du coach italien : «Il voulait déjà faire beaucoup de jeu. Ce n'était pas évident à l'époque, dans cette Italie où aucun défenseur ne dépassait la ligne médiane. Il voulait que ça parte de l'arrière, avec du mouvement. Et beaucoup d'esprit offensif. Ca me plaisait. Il a imposé cette vision et il a eu raison car la Serie A a ensuite évolué dans ce sens.»

Aujourd'hui, c'est Laurent Blanc qui est ce jeune entraîneur et qui se retrouve un peu comme un élève face à son maître, même s'il s'en défend. «En tout cas, j'aimerais bien faire sa carrière qui est énorme. Il a entraîné en Italie, en Espagne, en Angleterre et en France ! C'est un beau parcours avec des grands clubs comme Chelsea, l'Atlético, Valence. Si je pouvais faire pareil, avec autant d'expériences à l'étranger, ça serait bien», a souri l'ancien entraîneur de Bordeaux et de l'équipe de France.


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Al-Khelaïfi :«Raï ? Excellent nom»

Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, dit se réjouir de l'émergence de Monaco. Pour le «sel de la rivalité». Et parce que, pour vibrer, il a besoin d'une «compétition relevée». Il fait aussi le point sur le poste vacant de directeur sportif...

Dimanche, le choc entre le PSG et Monaco va être l'un des premiers temps forts du Championnat. L'émergence de la puissance asémiste a tout pour plaire à Nasser Al-Khelaïfi. «Sa présence contribue à rendre la L1 plus attractive. Sans le sel de la rivalité, les joueurs s'ennuieraient, confie le président du PSG dans nos colonnes. Certains d'entre eux ne voudraient même pas venir en France.»

Interrogé quant au futur remplaçant de Leonardo au poste de directeur sportif, il ne s'est pas montré pressé même s'il trouve que Raï est un «excellent nom» : «Il n'y a aucune urgence. On vient de bien gérer une partie du marché d'été avec Jean-Claude Blanc et Olivier Létang. Pourquoi ne pas continuer avec ce même fonctionnement lors du mercato d'hiver ?»

Par ailleurs, il confirme que Matuidi et Ménez, sous contrat jusqu'en 2014, devraient prolonger à la manière d'Ibrahimovic, «l'âme du club».

L'Equipe.fr


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posté 21/09/2013 06:12
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PORTRAIT EQUIPE MAG NASSER

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Qui est vraiment Nasser al-Khelaïfi
OLIVIER MARGOT ET JÉRÔME TOUBOUL
Personnage discret, le président du PSG est devenu en deux ans l’homme le plus puissant du football français. Issu d’une famille de pêcheurs de perles, ancien joueur de Coupe Davis et ami d’enfance du nouvel émir du Qatar, celui qui est également le patron exigeant de BeIN Sport sait aussi séduire. À la veille de PSG-Monaco, portrait d’un homme secret.

DERNIÈRE SEMAINE D’AOÛT À PARIS. Un soleil blanc rudoie la Croix-Catelan, dans le bois de Boulogne. Sur le court A du Lagardère Paris Racing, dissimulé aux regards, ceint d’antiques gradins de pierre peints en vert, dans ce cadre champêtre aux portes du XVIe arrondissement,Nasser al-Khelaïfi joue. Il porte un polo gris avec le logo du Paris-Saint-Germain, il est svelte, vif, mais il n’aurait pas dû jouer : il est blessé au pied. Le soir, il boitera, mais tiendra à honorer sa promesse : le tennis pour le photographe et, juste après, la fin du long entretien débuté en novembre, au bar du Park Hyatt, près de la place Vendôme, à Paris.

Face à lui, Hicham Karmoussi, un ami et un bon joueur. Debout, près du filet, AhmedBessedik, l’ombrede sonombre. Sur la terre battue, sur cet ocredu désert, la cadence s’accélère.Nasser al-Khelaïfi se prend au jeu, cogne, s’empare du filet, amortit, frappe encore. Les deux hommes ne s’épargnent pas. Président du PSG, directeur général d’Al-Jazeera Sport et de BeIN Sport, président de Qatar Sports Investments (QSI) et de laFédération qatarienne de tennis, viceprésident de laFédération asiatique de tennis et membre du comité olympique qatarien, Nasser al-Khelaïfi, 39 ans, a oublié la douleur.

Peu après, il prend place sur le banc blanc du court A. Il ne reste rien de l’effort effectué, sinon une euphorie intérieure, une joie de l’enfance retrouvée. Il rayonne :« J’aime la compétition. J’ai ça dans le sang.Quandje perds, çamerend malade, mais j’accepte la défaite. C’était le cas quand j’étais joueur de tennis et ça l’est encore aujourd’hui. Au fond de moi, je rêve que le PSG ne perde aucun match cette saison. C’est même un objectif. Et, dans la vie, quand j’ai un but, je fais tout pour l’atteindre. » Le Qatar est indépendant depuis deux ans et la fin du protectorat britannique quand naît Nasser, le 12 novembre 1973. « Dans mon pays, vous avez deux types de famille. Celles qui viennent du désert. Et celles qui vivent de la mer. Avec mes parents, mes quatre frères et ma soeur, nous vivions à 50 mètres des eaux du Golfe.Avant que le Qatar exploite ses hydrocarbures, le pays trouvait l’une de ses ressources principales dans la recherche des perles. Des pêcheurs partaient en mer à la recherche de ces petits trésors. Mon grand-père a développé ce négoce. Il était “atawash”, le grade le plus élevé parmi les exploitantsmaritimes. Il a formémon père aux métiers de la mer. » En ce temps-là, ni GPS, ni téléphone portable, ni satellite pour prévenir d’une tempête. « Quand votre père partait en mer pour six mois, vous ne saviez jamais si vous le reverriez un jour. Vous lui disiez au revoir quand il posait le pied sur son bateau. Après commençait l’incertitude.C’était difficile à vivre. »

Une enfance au Qatar dans les années 70, quand rien encore n’a commencé et surtout pas la richesse jusqu’à l’opulence dans cette péninsule de 160 kilomètres sur 80 de large, qui s’avancedans le golfe arabo-persique.Aujourd’hui encore, les Al-Khelaïfi habitent aumêmeendroit àDoha.« C’est une tradition : une famille, unquartier. »Une jeunesse dans une villa en bord de mer. « On allait à l’école de 7 heures à midi trente. On rentrait, on posait les livres à la maison et on filait à la plage en famille. » Nasser joue au foot comme tous les autres, puis, en 1984, il découvre le tennis. Il a 11 ans, il en tombeamoureux. « Dans le quartier où j’ai grandi, il y avait des courts de tennis à 10 mètres de la maison. Il y avait de grands clubs privés, dont le plus ancien du Qatar, le Doha Club. En passant devant, avec mes copains, on regardait jouer les Français et les Anglais installés à Doha. Un jour, ils ont commencé à nous dire : “Allez ! Venez jouer avec nous !” En fait, au Qatar, le tennis s’est vraiment développé avec ma génération. » L’émotion affleure et son idée de la fidélité. « On jouait jusqu’au coucher du soleil puis on dînait sur place. J’y ai vécu des moments d’enfance fantastiques... Je vais vous confier l’une des choses qui me tient le plus à coeur. Le club a été détruit en 2009. Et Qatar Sports Investments était devenu propriétaire du Doha Club avant que j’en devienne président. Alors, jemesuis mis en tête de le faire renaître. Le Doha Club va revoir le jour ! » Dans ces années d’apprentissage, le tennis est la grande affaire deNasser al-Khelaïfi, l’identification à son pays peutêtre, la clé de ce qu’il sera, lui qui n’est pas de sang royal.« Je fuyais l’école !Ma mère me courait après pour que j’y aille ! À un moment, mes parents m’ont dit : “Si tu ne vas pas à l’école, oublie les raquettes de tennis...” Lameilleure source de motivation pour aller en cours. » Nasser est un prénom qui signifie la victoire, la réussite. Au tennis, il se lie d’amitié avec le prince Tamim ben Hamad al-Thani, devenu émir du Qatar le 25 juin dernier, après l’abdication en sa faveur de son père, Cheikh Hamad ben Khalifa.

« J’ai connu le prince Tamim, il avait 6 ans. Je le considère comme un frère. Je donnerais tout pour lui. Mais quand on jouait au tennis l’un contre l’autre, c’était le match d’un tennisman contre un autre tennisman. Il ne s’est jamais comporté comme un prince qui, parce qu’il était le fils de l’émir, nous aurait obligés à jouer différemment. Peu de gens le savent mais il a gagné la Coupe du Golfe, une compétition par équipes, le premier trophée remporté par la Fédération du Qatar ».
Les plus riches du monde

Le Qatar est une péninsule longue de 160 km pour 60 à 80 km de large. D’une superficie de 11 437 km2, soit l’équivalent de l’Île-de-France, ce pays compte 1,8 million d’habitants, dont près de 85% de travailleurs étrangers.

En 1916, le Qatar signe un traité de protectorat avec les Britanniques. Puis proclame son indépendance en 1971.

En 1995, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani destitue son père et prend le pouvoir. S’appuyant sur ses gigantesques réserves de gaz (les troisièmes au monde et les premières pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié), qui vont transformer ce petit bout de terre aride en un acteur éminent de la mondialisation.

En 2011, le Qatar devient le pays le plus riche du monde par habitant (100 000 dollars/an, populations immigrées comprises). Cette année-là, le PIB atteint 173 milliards de dollars, soit un triplement en six ans. Le 25 juin 2013, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, à la fois chef de l’État et du gouvernement dans un pays dénué de système électoral, abdique en faveur du prince héritier, Tamim ben Hamad al-Thani. Jusquelà en charge de la stratégie sportive du Qatar, le nouvel émir avait piloté le rachat du PSG et obtenu l’organisation du Mondial de football 2022.

De1992à2002,Nasser al-Khelaïfi joue laCoupeDavis pour son pays (24 victoires, 47 défaites). « J’ai joué pour la première fois à Bahreïn, en 1992.Avant, je regardais à la télé et là, j’y étais, c’était vraiment étrange. J’étais le premier Qatarien. Mon coéquipier était un étranger qui résidait au Qatar depuis plus de trois ans. Franchement, jepréférais les rencontres à l’extérieur. Il y avait trop de pression quand c’était nous qui recevions. J’ai toujours été immensément fier de représentermonpays et notre famille royale. Car le Qatar est tout pour moi. » Son frère aîné, Khaled : « Le tennis lui a donné confiance en lui. »

Nasser est aussi le premier Qatarien à disputer l’Open du Qatar, en 1993. « J’étais associé en double au RusseAndreï Cherkasov, qui a été classé n° 13 à l’ATP. Mais mon plus grand bonheur, ce futquandStefanEdberg (exn° 1 mondial suédois, vainqueur de six majeurs entre 1985 et 1992 et, accessoirement, du tournoi de Doha en 1994 et 1995) a accepté de s’entraîner avec moi. Il était mon idole. »Une jeunesse à jouer au tennis et, quand même, à obtenir unMBAd’économie à l’université de Doha. Un professeur de tennis français, André Masse, lui offre un tee-shirt duParis-Saint-Germain.«Mon premier rapport, indirect, avec ce club...André était commeun deuxième père. Il est mort en mars 2012. Il m’a beaucoup aidé à améliorer montennis et à grandir en tant qu’homme. J’aurais aimé qu’il voie ce que je suis devenu aujourd’hui. » 1987. Grâce à André Masse, et à un stage de quinze jours sur laCôte d’Azur,Nasser découvre laFrance« avec des yeux émerveillés ». Ils sont cinq ou six, ils jouent et tournent en voiture, d’un tournoi à l’autre.Nasser est le meilleur, décide de défendre les couleurs d’un club niçois, le TC Combes-Giordan, en interclubs. Il gagne tous ses matches. Remarque de Jean-Claude Blanc, directeur général du Paris-Saint-Germain : « On sent que le compétiteur est toujours là. Il ne devait pas beaucoup lâcher dans ses matches de tennis... Son Qatar n’était pas celui d’aujourd’hui et il découvrait un pays, une langue. En plus, quand on va de tournoi en tournoi, on perd chaque semaine... Se confronter à un tel environnement forge le caractère. » Juillet 1988, la découverte de Paris. « J’arrivais du sud de la France, on avait une escale de six ou sept heures. J’ai dit à nos accompagnateurs que j’allais visiter la tour Eiffel et Roland-Garros. Je voulais absolument découvrir le court central et ses lignesmythiques. »Roland-Garros est-il l’une des explications à son amitié pour Rafael Nadal ? « Rafael est une légende mais j’aime la personne qu’il est, humble, sympathique.Et je n’ai jamais cherché à échanger des balles avec lui. Je pense qu’il me massacrerait ! »

PARC DES PRINCES, 4 DÉCEMBRE 2012, Paris-Saint-Germain - Porto en Ligue des champions. Une victoire (2-1) capitale dans cette aventure. Thiago Silva ouvre le score. Tandis que Leonardo explose, radieux, que Jean-Claude Blanc se dresse, tendu, le poing levé, Nasser al-Khelaïfi demeure impassible, sombre, si maîtrede ses sentiments qu’ilne laisse rien paraître.Égalisation quasi immédiate. Il plaque son front sur l’écran télé, reste ainsi plusieurs secondes, il veut tout comprendre.Au but de la victoire d’EzequielLavezzi, il sourit enfin, tandis que Leonardose permet de lui taper sur la cuisse. Puis Nasser appuie à nouveau le front sur l’écran, dissèque les images, ça dure.Quandil se redresse, tout sourire a disparu, il ne reste que l’intensité de son regard. Au coup de sifflet final, impénétrable, il serre lamain de ceux qui sont à ses côtés. Une passion bouillonnante et immobile.
«ON SENTQUE LE COMPÉTITEUR EST TOUJOURS LÀ. IL NE DEVAIT PAS BEAUCOUP LÂCHER DANS SESMATCHES DETENNIS... » Jean-Claude Blanc, directeur général duPSG

COMMENTEST-IL ARRIVÉ LÀ ? Son récit est simple : « Colony Capital (le fonds de pension américain auquel appartenait le PSG) avait des connexions au Qatar et a commencé à envisager la vente du club. J’ai discuté personnellement avec Sébastien Bazin au début de l’année 2010, explique Nasser al-Khelaïfi, qui était alors membre du board de QSI – il n’en prendra les rênes qu’en 2011, une fois le rachat du PSG finalisé – et déjà patron d’Al-Jazeera Sports. Des discussions difficiles mais qui finirent par aboutir.En fait, cela faisait très longtemps qu’on projetait de racheter le club... Je vais vous dire le fond de ma pensée : le Qatar a plus besoin du PSG que l’inverse.Parce que c’est une marque énorme.Parce que c’est un symbole de Paris. En contrepartie, je veux tout faire pour que les Parisiens, année après année, deviennent de plus en plus fiers de leur club. Rendre ces gens heureux, c’est mon job. » Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva,David Beckham, EdinsonCavani, parmi les plus célèbres : rien n’est trop beau, rien ne paraît trop cher. Depuis le rachat du PSG, les Qatariens ont dépensé pas moins de 370millions d’euros en transferts. Pourtant, financièrement, tout est contrôlé.Un proche des négociations, lors du rachat du PSG, témoigne ainsi : « Chaque centime pouvait faire l’objet de discussions sans fin. C’est assez paradoxal au regard des sommes que le Qatar a engagées par la suite dans les transferts et salaires de joueurs. Mais, au final, on peut dire que QSI a très bien négocié l’acquisition du club (pour un total proche de 75 M€). » « Nous sommes là pour porter le PSG au sommet de l’Europe et rendre la France fière de ce club, plaide Nasser al-Khelaïfi. Après, nous sommes des êtres humains, on peut aussi commettre des erreurs. Il ne faut pas nous regarder qu’à travers le prisme de l’argent. Le Qatar tente de faire quelque chose pour la France, il n’agit pas contre la France. On aurait pu investir ailleurs, dans d’autres pays. Non, c’est en France, à Paris, qu’on a souhaité le faire. Et il ne faut pas oublier qu’il est normal d’investir beaucoup d’argent si on veut réussir dans le football. » 64 millions d’euros pour transférer Cavani, cela paraît énorme, démesuré. Beaucoup moins quand on sait, par exemple, que le Qatar a fait construire« The Shard », architecte Renzo Piano, 310 m, la plus haute tour d’Europe, près du London Bridge, àLondres.Coût : 1,8 milliard d’euros.Ou que le Qatar est, depuis des années, le premier acquéreur sur le marché de l’art, y compris contemporain, achetant l’une des cinq versions des Joueurs de cartes dePaulCézanne pour unesommecomprise entre 190et230millions ou un tableau de Mark Rothko pour 55 millions d’euros.Dequoi relativiser. Dohaest devenue une« ville-monde », l’architectede la pyramide du Louvre, Ieoh Ming Pei, a conçu le musée d’Art islamique, une splendeur, et JeanNouvel termine le futur musée national.
Bien avant le foot, il y eut le tennis

C’est dans sa jeunesse, sur les courts de tennis, queNasser al-Khelaïfi a gagné la confiance du nouvel émir du Qatar. Ali Khan, son professeur, raconte...

Nous sommes le 5 janvier 2013, à Doha. Deux jours plus tôt, au terme d’un stage de reprise d’une semaine, le PSG de Carlo Ancelotti et de Leonardo a regagné la France, où l’attend un 32e de finale contre Arras (CFA). Le patron du club parisien, lui, est resté dans l’émirat. Vêtu de sa longue dishdasha blanche, c’est dans le costume de président de la Fédération de tennis du Qatar que Nasser al-Khelaïfi présente aux médias la finale de l’Open du Qatar qui verra, le lendemain, Richard Gasquet s’imposer face au Russe Nikolay Davydenko. En ce premier samedi de l’année, en préambule à sa conférence de presse, Al-Khelaïfi ne manque pas de remercier « Son Altesse le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, l’émir du Qatar, et son fils le cheikhTamim ben Hamad al-Thani », qui succédera à son père cinq mois et demi plus tard. Il salue les sponsors du tournoi avant de tourner un regard respectueux et attendri vers l’un des journalistes assis face à lui. « Et je voudrais remercier mon professeur, qui travaille aujourd’hui dans les médias. Je suis très heureux de vous voir ici.Merci d’être venu. » Ali Khan, 62 ans, n’a pas travaillé toute sa vie comme reporter au Pakistan Today, un quotidien pour lequel il couvre également le cricket, très populaire dans cet ancien territoire de l’empire britannique. Au début des années 90, Ali Khan était le capitaine de l’équipe du Qatar de Coupe Davis, celle qui fera de Nasser al-Khelaïfi, à 19 ans, l’un des ambassadeurs à raquette de son pays. Les deux hommes se sont rencontrés en 1989. Le début d’une complicité tennistique qu’ils cultiveront au fil de stages à l’étranger, des courts azuréens de Sophia-Antipolis à l’académie floridienne de Nick Bollettieri. Au sud deTampa, une amitié naissante rapproche le futur président du PSG d’un autre fan de la balle jaune, le cheikhTamim, de sept ans son cadet. Ali Khan en a été un témoin privilégié : c’est le tennis qui a charpenté depuis vingt ans cette relation directe entre un jeune souverain et le descendant d’une lignée de pêcheurs de perles. «Tamim aime énormément Nasser, souligne Ali Khan, reparti vivre à Islamabad. Son Altesse Hamad, le père de Tamim, venait souvent les voir jouer ensemble au Khalifa Center.

C’est sans doute à travers leurs longs échanges de balles que le cheikhTamim a décelé les qualités de Nasser : quelqu’un en qui vous pouvez avoir une entière confiance, qui se donne à 100%pour les objectifs que vous lui fixez. C’est un homme totalement investi dans ce qu’il entreprend. » Un homme « qui aime rire et plaisanter », se souvient son ancien mentor pakistanais. Et un passionné viscéral de tennis : « Je pense qu’au fond de lui ça reste son sport n° 1... » De l’ancien 995e mondial au classement ATP, Ali Khan dit qu’« il n’était pas un joueur hors du commun, mais assurément un bon tennisman, le meilleur du Qatar ». Ses qualités ? « Le coup droit et sa capacité de concentration. » Quand le journaliste a revu son ancien élève qatarien, en janvier dernier, il a « trouvé qu’il n’avait pas changé du tout, le même sourire, le même bon fond ». Il a saisi à quel point le foot avait placé l’ancien joueur de Coupe Davis sous une intense lumière internationale. « Franchement, j’ignorais que Nasser était devenu quelqu’un de si important en Europe. » Ali Khan n’est pas un mordu de ballon, mais glisse qu’il aimerait bien « venir voir un match un jour à Paris, surtout si ça tombe pendant Roland-Garros ». Et il questionne, tout en connaissant la réponse : « Président du PSG, c’est un bon job, non ? » J.T.

Bientôt naîtra Lusail, ville nouvelle près de Doha, prévue pour accueillir 200 000 habitants et la finale de la Coupedumonde2022de football.Coût estimé : 32 milliards de dollars. Nasser al-Khelaïfi insiste :«Cepays a tellement évolué en dix ans qu’il est parfois impossible de croire qu’il a pu changer à ce point en si peu de temps. »Le Qatar est le troisième producteur de gaz naturel au monde et le premier producteur et exportateur de gaz liquéfié. « Nous avons aujourd’hui certaines des meilleures universités, certains des meilleurs hôpitaux, certains des plus grands événements sportifs. Le Qatar se développe avec intelligence : si vous ne conservez pas l’identité d’un pays, vous perdez ce pays...Au Qatar, la culture des villages est toujours présente. On ne cherche pas à passer pour un pays occidental. On respecte énormément l’Europe et sa culture, mais pourquoi changer ce qu’on a de plus ancré en soi ? »

NASSERAL-KHELAÏFI SÉDUIT PAR SA COURTOISIE, son élégance, son allure et même son sourire. Joue-t-il un rôle ?« Je ne suis pas un acteur. Il est important d’être naturel, d’être vrai. Je ne sais pas être faux. Si je n’aime pas quelqu’un, vous le verrez sur mon visage dans la seconde. » Témoignage de Charles Biétry, qui fut vice-président de BeIN Sport pendant dix-huit mois avant de quitter la chaîne : « Mon premier voyage au Qatar date de 1973, l’année de naissance de Nasser, quand tout autour de la vieille ville il n’y avait que le désert. J’y suis retourné souvent et j’ai vu grandir la génération deNasser, à la double culture, arabe et occidentale, maîtrisant les relations extérieures et le business. Cette génération a appris qu’il fallait se faire aimer pour exister. C’est un trait que l’on retrouve chez Nasser : il veut que son pays soit aimé et il a très envie d’être aimé. »«Les médias sontmonmiroir », dit-il, regrettant bien sûr de ne pas y retrouver une image juste de luimême et de son action.

Le président du PSG peut apparaître comme l’incarnation d’une nouvelle élite, apparue dans la famille royale et en dehors de celle-ci, de cette bourgeoisie islamique urbanisée, très éduquée, ouverte sur l’Occident et sur l’économie mondialisée. Bien sûr, ainsi que le fait remarquer Denis Bauchard, conseiller Moyen-Orient à l’Institut français des relations internationales (Ifri),«commetous les émirats du Golfe, le Qatar est un régime féodal, familial, patriarcal.

Ce n’est pas une dictature : l’émir est accessible, il accueille régulièrement dans son palais ses “sujets” qui viennent lui exposer leurs doléances. Ce n’est pas non plus une démocratie : il n’y a pas vraiment d’opposition. Ce pays mène une politique spécifique et intelligente de ‘‘soft power’’, dans les domaines de l’éducation, la culture, les médias et le sport.»« J’ai constaté les effortsde cepays dans sa recherche d’une forme de démocratie, même si la route est longue, ajoute Biétry. J’ai vu des femmes entrer au gouvernement, des Israéliens avoir un bureau à Doha. Mais, bien entendu, je ne suis pas un travailleur immigré aux conditions précaires... » Produit parfait de ce«soft power»,Nasser al-Khelaïfi illustre aussi cette stratégie de visibilité voulue par le Qatar pour exister entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux puissances régionales qui sont aussi ses voisins. « Conscient de sa vulnérabilité, reprend Denis Bauchard, le Qatar s’est fabriqué une assurance-vie en créant un réseau d’amitiés, d’alliances, d’obligés, en développant des accords de coopération militaire avec les États-Unis et la France, en prenant des participations dans des entreprises clés en Europe et aux États-Unis. » Issu d’un pays où le PIB par habitant dépasse les 100 000 dollars, ce qui en fait le plus élevé aumonde,Nasser al-Khelaïfi ne réfute aucune question. Quand on lui demande, dans le grand calme de la Croix-Catelan, s’il comprend que l’Occident s’inquiète de la proximité du Qatar et des Frères musulmans, il répond :« Ontouche ici à des sujets très sensibles. Je ne suis pas un homme politique. Mon univers, c’est le sport. Je suis musulman mais on peut être musulman sans être lié aux Frères musulmans ou à un quelconque mouvement religieux. » Il s’interrompt, réfléchit, reprend : « Je crois en Dieu, je respecte toutes les religions qui, à mes yeux, rapprochent les hommes. Je suis fier de ma religion et j’ai foi en un principe de vie qui devrait être universel : “Peace and love.” Oui, dans ce monde divers et contradictoire, il nous faut la paix et l’amour.Comment vivre ensemble ? Voilà la question centrale. » Dans sa volonté de convaincre, son regard ne vous quitte plus. « Aucune religion n’invite à tuer les gens. Prétendre le contraire serait gravement mentir. Il y a peut-être des fous se revendiquant de l’islam ou d’une autre religion qui affirment qu’on peut retirer des vies au nom de Dieu. Mais ce sont des fous. La religion ne leur appartient pas. Et on ne peut considérer qu’ils incarnent une religion... » Et quand on lui demande son sentiment intime sur les événementsduTrocadéro, émeutes survenues en mai dernier à la fin de la célébration du premier titre de champion de France du PSG depuis dix-neuf ans et vécus comme une blessure personnelle, il répond : « Ça m’a attristé, déçu. Pourtant, pendant le défilé, David Beckham m’avait crié : “Même quand j’ai gagné la Ligue des champions avec Manchester United, nous n’avions pas vu une foule aussi enthousiaste dans les rues !” » On insiste, on évoque l’hypothèse d’une possible manipulation. Sa réponse se fait laconique :« Ces événementsm’ont surpris. Je les aimêmevécus commeun choc. La politique ne m’intéresse pas. Je n’ai rien d’autre à dire. »

IL EST BIEN DIFFICILE DE TROUVER QUELQU’UN QUI DISE DU MAL DE LUI. Pas même Antoine Kombouaré, l’entraîneur limogé six mois après le rachat du PSG, alors que Paris était en tête du Championnat.«Le premiermotquimevient à l’esprit, c’est discrétion. Je ne l’ai jamais vu en proie à des accès de colère. Il était à Doha quand je suis allé rencontrer le prince Tamim, en juin 2011. Je leur avais dit que je comprendrais qu’ils se séparent de moi. Mais ils m’avaient alors exprimé leur confiance. Jusqu’à mon renvoi (le 23 décembre 2011), mon interlocuteur au quotidien, c’était Leonardo.Nasser, lui, n’a jamais cherché à s’immiscer dans mes choix. Il lui arrivait simplement de me parler de ses rêves de recruter un jour des joueurs comme Cristiano Ronaldo. Quand Leonardo m’a annoncémondépart,Nasser m’a appelé : « Coach, je suis désolé...

– Il s’agit de votre club, de votre argent. Aucun problème. Je respecte votre décision. » Pourtant, il y a des colères de Nasser dont on se souvient, notamment celle après la défaite à Reims (0-1) la saison dernière, qui n’est pas pour rien dans le départ de CarloAncelotti au Real à la fin de la saison. « On n’était plus dans l’idée d’un projet mais dans l’idée de résultats immédiats », a expliqué l’entraîneur italien dansL’Équipe du 17 septembre. Architecte du premier projet avorté de rachat du PSG par le Qatar, en2006, LucDayanaime à se souvenir que«quand l’opération a échoué, Nasser est peut-être le seul Qatarien qui a eu des mots gentils à mon égard, alors que je suis resté sans parler à mes donneurs d’ordre du Qatar pendant deux ans. » Et rappelle : « Dans le milieu du football ou des médias, je n’ai jamais entendu un dirigeant dire du mal de lui, pasmêmeBertrand Méheut, lePDGde Canal+, grand rival de BeIN Sport... »

Charles Biétry, que l’on dit en froid avec Nasser Al-Khelaïfi :« J’ai été très content de travailler un an et demi àBeIN Sport, même si nous sommes issus de deux cultures différentes, ce qui n’est pas d’une simplicité extrême. Nasser exige beaucoup, il a un gros rythme de travail et j’aime ça.Sa fameuse phrase “Tu dois travailler, Charles” ne m’a jamais dérangé. On n’aurait pas réussi à fabriquer cette chaîne d’artisans et de sueur sans le rythme de travail qu’il incarnait. Si j’ai un regret, c’est que lePSGroulait sur l’or tandis que nous construisions BeINSport brique par brique, et pas des briques en or massif. » Arsène Wenger, qui fut son premier consultant quandNasser était le directeur de la chaîne Al-Jazeera Sports et qu’il n’avait pas encore d’activité dans le football : « J’apprécie beaucoup sa disponibilité, sa classe et surtout sa fiabilité. Au fil des années, la relation professionnelle a fait place à une véritable amitié. Nasser a démontré avec une rare intelligence sa capacité à assumer ses responsabilités, même sous une pression énorme. Surtout, Nasser a su échapper à la paranoïa qui sévit dans le milieu du football. » En deux ans, Al-Khelaïfi a changé de statut et sans doute de stature. « On est parti d’une idée pour relancer le PSG, une idée difficile à mettre en place mais qui nous a permis, en deux ans, de développer une complicité, une véritable amitié, raconte Leonardo, qui a quitté le club cet été. On a passé des nuits à réfléchir, à se demander comment faire grandir ce club.Nasser connaît beaucoup de métiers, beaucoup de cultures. Il est humble et ouvert. Autant de qualités qui lui permettent d’apprendre très vite les choses.Au début, il ne connaissait presque rien au foot.Aujourd’hui, il est prêt à jouer un rôle important dans ce monde. »
«IL NE CONNAISSAIT PRESQUE RIEN AU FOOT. AUJOURD’HUI, IL EST PRÊT À JOUER UN RÔLE IMPORTANT DANS CE MONDE » Leonardo

Serge Kotchounian, traditionnellement, parle peu.Conseiller image qui collabore notamment avec Wenger, Thuram, Desailly, Blanc, Zidane, il commence par mettre en avant Sophie Jordan, « qui illustre combien Nasser sait bien s’entourer ». Cette avocate discrète, siégeant au conseil d’administration du PSG et de BeIN Sport, depuis dix ans au côté de Nasser al-Khelaïfi, est la seule personnalité non qatarienne au board de QSI. Elle est aussi la seule femme d’une garde rapprochée composée de Yousef al-Obaidly, le jeune (33 ans) directeur général de BeIN Sports, un proche connu grâce au tennis à Doha, et Jean-Martial Ribes, qui gère sa communication française et internationale. Serge Kotchounian affirme : « Dans ce métier du football souvent dépourvu de vraies valeurs humaines, Nasser est une perle rare, une bouffée d’oxygène.C’est unhommedroit. Pour moi, il est abordable, disponible. Une chose est sûre : personne ne décide pour lui, pasmême Leonardo quand il était là. Une expression lui convient bien : une main de fer dans un gant de velours.Nasser ne rend des comptes qu’au prince Tamim, le nouvel émir, son ami d’enfance, avec lequel il travaille en collaboration totale. » Jean-Claude Blanc : « Nasser est très conscient de son rôle de représentant duQatar.Parce que c’est aussi son caractère, il est attentif à créer et à garder de bonnes relations avec les gens. Sa gentillesse n’est pas destinée qu’aux puissants. Il crée assez d’empathie pour que ceux qui travaillent avec lui aient tout simplement envie de lui faire plaisir. Nasser sait qu’il est une sorte d’ambassadeur d’un Qatar moderne. »

ON LE DIT RUDE NÉGOCIATEUR. Sa vie est celle d’un nomade, toujours entre Doha, où résident sa femmeet ses trois enfants,Paris, Londres, les États-Unis, Hongkong... Ses journées se terminent vers 2 heures du matin. Alors, il lit ses mails et envoie des SMS à ses principaux collaborateurs. À 6 heures, il est debout. « Je mets une énorme pression sur les gens qui travaillent avec moi. À mes yeux, on ne bosse pas à 95%mais à 100 %. Je veux que tout soit parfait, tout le temps. S’il y a une mini-tache noire sur une chemise blanche, mon regard va être obnubilé par cette tache... Je suis attentif aux détails, même trop attentif. Il y a quelque chose d’excessif dans tout ça, j’en suis conscient. Mais il est troptard, jene peux plus changer ! » Jean-Claude Blanc :« C’est vrai qu’on travaille beaucoup par SMS, même sur des sujets importants. Il ne peut pas être à plusieurs endroits enmêmetemps et c’est une vraie preuve de confiance envers ses collaborateurs. Il ne donne pas sa confiance facilement. Il demande à être convaincu. Par des faits. Et il sait décider vite. »

Nasser al-Khelaïfi précise :« Il m’arrive d’être en colère mais seulement avec les gens dont je suis proche. D’une façon générale, j’essaie d’être aussi calme que possible.En tant que président de QSI et du PSG, je peux imposer mes décisions. Je ne suis pas souvent à Paris, mais aucune décision ne peut être prise au club sans que j’en ai eu connaissance. Mais attention, je ne suis pas un malade du pouvoir, un type qui va se battre comme un fou pour dire : “C’est moi le boss !” J’aime partager les responsabilités, je sais déléguer. Être entouré d’une bonne équipe, c’est mon plaisir de manager. » Mais concrètement ?« L’urgence fixe mes priorités. Quand Léo a démissionné, à la mi-juillet, il a fallu se réorganiser rapidement, étendre les responsabilités de Jean-Claude Blanc au mercato, qu’il a très bien géré. En gros, on avait deux semaines pour se remettre en ordre de marche. Puis je suis passé à une autre priorité : l’acquisition pour Al-Jazeera Sports des droits de la Premier League, dont nous avons l’exclusivité pour le Moyen-Orient. En un mois, nous avons embauché cent personnes. » Dernière entrevue à Saint-Germain-des-Prés. Rendez-vous aux Deux-Magots. Trop de monde. Nasser al-Khelaïfi, timide, se cloître dans sa voiture. Puis se réfugie au restaurant La Société pour une rapide prise de vue. Il confie son amour de la France, sa découverte récente de Nantes, son goût pour les massifs alpins, pour Toulouse et Bordeaux. Interrogé sur l’accession au trône de son ami le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani et sur les possibles responsabilités gouvernementales qui pourraient lui échoir, il a d’abord ce cri du coeur :« J’espère que non ! »Il poursuit : « Quand on voit l’agitation qui secoue l’Égypte ou la Syrie, avec des mouvements très durs contre le pouvoir en place, voir l’émir confier en douceur le pouvoir à son fils a délivré un excellent message au reste du monde. Et évidemment, à titre personnel, et quoi que mon pays me demande un jour, j’accepterai cette mission. » Nasser al-Khelaïfi se lève et part flâner dansParis, qu’il aime tant. Il porte un blouson de prix, un jean, des baskets. Le calme et l’harmonie de la place de Furstenberg l’apaisent. Pas longtemps. Il est toujours connecté, toujours joignable. Trois téléphones et un iPad, sur lequel il scrute tous les écrans des chaînes dont il est responsable. Quelques-uns de ses mots résonnent encore : « J’aime le désert. Avant, j’y allais avec des amis. On se baignait, on pêchait dans les lacs intérieurs ou en bord de mer. Cela fait longtemps que je ne m’y suis pas perdu. Le désert me manque. » OLIVIER MARGOT ET JÉRÔME TOUBOUL

EN 1992, À 18 ANS, NASSER AL-KHELAÏFI INTÈGRE L’ÉQUIPE DE COUPE DAVIS DU QATAR.
NASSER AL-KHELAÏFI À LA CROIX-CATELAN, À PARIS, LE 28 AOÛT DERNIER.36 L’ÉQUIPE
NASSER (À G.) AVEC LE PRINCE TAMIM, EN 1993.
MALGRÉ UN EMPLOI DU TEMPS SURCHARGÉ, NASSER AL-KHELAÏFI AIME FLÂNER DANS LES RUES DE PARIS. INCOGNITO.

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Varino
posté 21/09/2013 08:59
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Cette fois, Blanc a le choix

LIMITÉ dans ses choix face à Bordeaux (2-0, le 13 septembre) et contre l’Olympiakos (4-1), mardi en Ligue des champions, Laurent Blanc devrait enfin disposer d’un effectif au complet, demain. Hier, Javier Pastore et Alex (cuisse) se sont entraînés normalement, tout comme Lucas (dos). Cette séance matinale s’est articulée autour d’un travail sur l’explosivité et le jeu de passes. En fin de séance, alors que ses partenaires s’adonnaient à une opposition, Ibra en a profité pour échanger longuement avec le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, accompagné par Jean-Claude Blanc, le directeur général.

La star suédoise a prolongé son contrat d’un an, jusqu’en 2016 (notre édition d’hier). En conférence de presse, Blanc a constaté « une montée en puissance physique de son équipe » , même si « techniquement il y a encore des choses à améliorer, une cohésion et un liant qui nous fait parfois défaut » . L’entraîneur du PSG devrait reconduire le 4-3-3 utilisé mardi. « Une formule qui nous va bien » , dit-il.

L’ÉQUIPE PROBABLE Sirigu – Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi.

(Subasic – Fabinho, Carvalho, Abidal (cap.), Kurzawa – Obbadi, Kondogbia – Ocampos, Moutinho, Ferreira Carrasco – Falcao)

L'Equipe


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Varino
posté 22/09/2013 11:54
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En classe mondiale

Paris et Monaco, grands rivaux annoncés de la décennie à venir, s’affrontent ce soir pour le leadership du Championnat. En France, rarement un match avait rassemblé autant de cracks.


C’EST UNE SOIRÉE à martyriser sa télécommande entre la finale européenne des Bleus de Tony Parker et le choc grand luxe entre deux clubs français devenus des terreurs du marché européen. Pendant trois mois, la chronique estivale des transferts aura déroulé la meilleure bande-annonce possible pour le premier volet de ce duel entre deux clubs historiques de la L 1 passés près du gouffre (le PSG en 2008) ou tombés dans le précipice et la L2 (Monaco en 2011).

Au pied de la tour Eiffel comme du Rocher, les vertiges, depuis, répandent des frissons moins glaciaux. Le Championnat n’est plus le même parce que ces deux clubs ne sont plus les mêmes, après l’arrivée presque concomitante de deux fonds étrangers – Qatar Sports Investments au PSG en juin 2011, Monaco Sport Invest à l’ASM en décembre 2011. Si l’on ajoute les 358,4 M€ (hors bonus) investis par QSI depuis deux ans aux 166,4 M€ lâchés par le club de Dimitri Rybolovlev l’été dernier, c’est une confrontation à près de 525 M€ qui va diffuser sur la L 1, ce soir, un peu du parfum des duels mythiques de nos voisins.

Ibrahimovic, Cavani, Lavezzi, Thiago Silva, Falcao, James Rodriguez, Moutinho, Abidal… Entre les cracks du champion et les recrues de ce promu pas comme les autres, le ballon va circuler entre de beaux pieds. Il ne manquera pas grand monde au sommet, à peine Alex (cuisse) d’un côté et Toulalan (adducteurs) de l’autre. Si les grands joueurs n’ont jamais été une condition suffisante à un grand match, le listing des acteurs du jour va bousculer comme jamais l’ordinaire d’une L 1 réputée étriquée. Avec Ibra (59 buts), Falcao (56) et Cavani (54), le Parc va contempler trois des six meilleurs buteurs des Championnats européens des deux dernières saisons : presque surréaliste.

L’ÉQUIPE QUI BAT LE PLUS SOUVENT PARIS ? MONACO

Le bilan global des cinq journées précédentes place Monaco dans une position favorable. Si aucune des deux équipes n’est encore devenue le bulldozer offensif attendu, il est à noter que la grande faiblesse supposée de l’ASM par rapport au PSG –son impact défensif – ne trouve pas encore sa traduction statistique (2 buts encaissés contre 3 pour le PSG).

Les deux buts concédés par l’équipe de Claudio Ranieri –contre Montpellier (4-1, le 18 août) et à Marseille (2-1, le 1er septembre)– l’ont été sur des têtes adverses. Ce détail n’est pas tout à fait neutre au regard des trois buts inscrits dans les airs par les Parisiens, mardi dernier, chez l’Olympiakos (4-1), en Ligue des champions. L’une des clés du choc est à chercher ici, autant que dans le souffle qu’apporteront (ou non) les latéraux de chaque camp. À surveiller également , sur un plan plus individuel, la capacité qu’aura Marquinhos à suivre d’entrée les aiguillages de Thiago Silva pour éviter le positionnement trop bas qui avait pollué la première période du PSG à Athènes.

Cette semaine, Laurent Blanc a encore souligné sa volonté de confisquer au maximum le ballon à l’adversaire. C’est une ligne directrice qui fut respectée, mardi, lors de la seconde période, notamment quand les Grecs déclinèrent physiquement. A priori, Paris ne pourra miser sur un tel scénario face à l’ASM, sauf à imposer à l’adversaire une pression harassante dans la première partie du match, ce qui n’est pas vraiment sa marque de fabrique depuis le début de la saison.

La pression pèse un peu plus sur Paris parce que le champion n’entend pas rendre de sitôt une couronne qu’il a mis dix-neuf ans à reconquérir quand Monaco, lui, ne visera ouvertement le titre qu’à partir de la saison prochaine. Pour que le président parisien Nasser al-Khelaïfi, jeudi, dans L’Équipe, glisse qu’ « il faut faire en sorte que les Monégasques ne possèdent pas cinq points d’avance à l’issue du match » , c’est le signe que le PSG mesure déjà le poids de ses confrontations directes avec son (autre) rival méditerranéen. Lyon battu deux fois en L 1, Marseille quatre fois, toutes compétitions confondues, de belles soirées contre le Porto (2-1) et Barcelone (2-2) en C 1 : depuis l’arrivée de QSI, Paris tend à répondre présent lors des gros matches au Parc. Mais s’il veut garder cette bonne habitude, le champion devra rompre uncycle oublié depuis la relégation de l’ASM en L2, en 2011. Ce chiffre infernal qui ra ppe lle que Monaco , en l’ayant déjà battu trenteneuf fois, est l’équipe qui a infligé au PSG le plus de défaites en L1.



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Marquinhos reconduit

AUTEUR de son premier match avec le PSG face à l’Olympiakos le Pirée (4-1), mardi en Ligue des champions, Marquinhos devrait à nouveau occuper l’axe de la défense parisienne au côté de Thiago Silva. Hier après-midi, à l’issue d’une ultime séance d’entraînement à huis clos, Laurent Blanc, qui avait annoncé qu’Alex serait très probablement opérationnel, a finalement pris la décision de ne pas convoquer le défenseur brésilien, jugé trop juste après sa blessure (cuisse) à Bordeaux (2-0), il y a neuf jours. En dehors de cette « surprise », l’entraîneur du PSG dispose de l’ensemble de son effectif mais ne devrait pas innover outre mesure. La formation parisienne devrait donc à nouveau se présenter en 4-3-3, « une formule qui nous va bien » , commentait Blanc, vendredi, en conférence de presse. Pastore, qui revient d’une blessure à une cuisse, est de retour dans le groupe mais le milieu argentin, dont le début de saison est ratée, ne devrait pas être aligné. Le trio Verratti - Thiago Motta - Matuidi devrait lui être préféré. La ligne d’attaque devrait se composer de Cavani, Ibra et Lavezzi, ce dernier privilégié à Lucas, légèrement touché au dos mardi en Grèce. En défense, Maxwell occupera son couloir gauche et Van der Wiel, qui semble avoir supplanté Jallet dans l’esprit de Blanc, devrait à nouveau occuper le côté droit.


Fini le bricolage

CLAUDIO RANIERI ne va pas bouleverser ses plans, son organisation ou ses hommes parce qu’il joue le Paris-SG au Parc des Princes. Au contraire, il ne va rien changer à son 4-2-3-1 de prédilection, avec Moutinho en soutien de Falcao, Ocampos et Ferreira Carrasco sur les côtés, et le duo Obbadi - Kondogbia dans l’entrejeu, en l’absence prolongée de Toulalan (adducteurs). Sa défense, elle, est immuable depuis la 1re journée. On retrouvera donc sur le banc le co-meilleur buteur de la L 1 (Rivière) et le deuxième joueur le plus cher du mercato monégasque après Falcao (James Rodriguez). Parfois surnommé « le Bricoleur » pour sa propension à effectuer de nombreux changements d’un match à l’autre, Ranieri avait fait beaucoup tourner au milieu de terrain en début de saison dernière (en L 2), avant de dégager une équipe type après la trêve. Cette saison, il a trouvé plus tôt son onze, sans doute parce que le premier match, à Bordeaux (2-0, le 10 août), a été un succès en termes d’équilibre et a donné de la force à son idée de départ. Mais contre Lorient (1-0), dimanche dernier, cette stratégie a montré ses limites, avec des joueurs usés par les rendez-vous internationaux. C’est contre Bastia, trois jours après Paris, qu’il retouchera peut-être son onze de départ, pour stimuler ceux qui jouent moins.



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Blanc-Ranieri, 22 ans après

« CELA REMONTE à très loin » , sourit Laurent Blanc. L’entraîneur du PSG a connu Claudio Ranieri comme entraîneur à Naples lors de la saison 1991-1992. À l’époque, le transfert de l’ancien défenseur central international, qui évoluait à Montpellier, avait coûté 18 millions de francs (2,8 M€) au club italien. Le « Président » n’évoluera qu’une saison à Naples, avant de rejoindre Nîmes, mais il conserve un souvenir enrichissant de sa relation avec
l’entraîneur italien (à gauche, au premier plan). « Oui, il m’a influencé, se souvient Blanc. Il était jeune (40 ans en 1991) mais il avait réussi à imposer un esprit offensif, ce qui n’était vraiment pas évident en Italie. À cette époque, en Italie, un défenseur ne devait pas dépasser la ligne médiane, mais lui avait une conception différente. » Ranieri a aussi retenu le positif : « Il avait marqué six buts, il était phénoménal pour moi. »



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Des rivaux si cordiaux

En coulisses, les deux superpuissances de la L 1, liées par des intérêts communs, ont noué un pacte tacite de non-agression.


« ON NE PEUT PARLER de coalition mais les deux clubs entretiennent des rapports très cordiaux. » Selon un bon connaisseur des coulisses de la L 1, le PSG de Qatar Sports Investments et le Monaco de Dimitri Rybolovlev – classé 117e fortune mondiale 56,9 milliards d’euros) par Forbes en 2012 – ne symbolisent pas seulement l’ouverture à la mondialisation de notre Championnat. Les deux superpuissances se sont rapidement trouvé des affinités, loin des rapports orageux qu’entretiennent parfois Paris et Marseille. « J’ai rencontré Dimitri Rybolovlev une fois, confie Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. Monaco ne m’inquiète pas. Nous devrions même travailler ensemble de façon étroite. Nous sommes rivaux mais nous partageons un intérêt commun dans la volonté de développer la L 1. Il faut donc entretenir le dialogue, même si on a toujours le droit, des deux côtés, d’être en désaccord sur certains points. » Al-Khelaïfi et Rybolovlev se sont rencontrés en juin à Monaco. Un rendez-vous qui s’inscrivait dans la volonté du propriétaire de l'ASM, qui a reçu d’autres dirigeants de L 1, de débloquer le conflit qui l’oppose à la LFP, tentée d’imposer à l’ASM de déclarer son siège en France avant le 1er juin 2014, sous peine d’exclusion du Championnat.

AL-KHELAÏFI : « CE QU’ILS FONT EST TRÈS POSITIF, TOUT LE MONDE DOIT EN ÊTRE CONSIENT »

Ce jour-là, Rybolovlev avait confié à Al-Khelaïfi comment il avait claqué la porte au nez de Noël Le Graët lorsque le président de la fédération était venu lui proposer, quelques semaines plus tôt et en marge de l’action de la LFP, de régler le problème à l’amiable si l’ASM s’engageait à dépenser 200 M€ pour le football français en échange du maintien de ses privilèges fiscaux (lire L’Équipe du 6 mai). Depuis cette rencontre, Vadim Vasilyev, le vice-président de l’ASM et homme de confiance de Rybolovlev, entretient des contacts réguliers avec le président du PSG. Ils se sont encore croisés jeudi à Paris. « Nous avons de très bons rapports avec les dirigeants parisiens, souligne Vasilyev. Le projet du PSG est très bon pour l’évolution du football français. » « Nous ne mènerons jamais un combat acharné contre un autre club, affirme Al-Khelaïfi. Je respecte Monaco. Ce qu’ils font est très positif. Il est très important pour la L 1 de pouvoir compter sur ce club. Tout le monde doit en être conscient. »

Le PSG n’a même pas pris ombrage que l’ASM, dans son argumentaire auprès des dirigeants de L 1 pour le maintien de son siège à Monaco, le pointe du doigt. « Les Russes ont développé l’idée qu’ils valorisent le football français en recrutant Toulalan, Abidal, Kondogbia alors que le PSG, lui, reste très tourné vers l’Italie et n’a que Matuidi comme Français dans son équipe type, explique un proche du dossier. En résumé, eux n’ont pas de réticences à recruter français alors que le PSG, avec dix-sept joueurs “impatriés” (*), sait aussi jouer de certains avantages fiscaux. »

Pour le PSG version Qatar, l’émergence de l’ASM, même avantagée fiscalement, sert ses propres intérêts. « Le PSG est plus réservé que les autres clubs sur ce dossier sensible, confirme un dirigeant du football français. Leur rapprochement tactique est logique. Pour l’image du Qatar, il est plus intéressant de gagner un grand Championnat que de le survoler chaque année. »

Pour l’économie de ses filiales aussi. Grâce à Monaco, be IN Sport a déjà pu valoriser les droits de diffusion TV de la L 1 qu’il détient en Russie. En juillet, la chaîne qatarienne a signé un nouveau contrat avec une chaîne locale (VGTRK) qui porte désormais le total des droits étrangers de la L 1 à environ 30 M€ par an (notre édition du 6 juillet). Autre signe d’une entente cordiale en coulisse : sur le dernier marché des transferts, un pacte de non-agression a prévalu. Monaco n’a pas fait le forcing pour recruter le champion du monde des 20 ans Lucas Digne et a préféré ne pas froisser Paris en s’abstenant de lancer une offensive sur Marco Verratti, ciblé en juin. Le PSG, lui, n’a pas cherché à surenchérir auprès d’Éric Abidal ni à perturber les négociations de l’ASM avec Falcao et Moutinho, que Monaco avait discrètement ficelées depuis le milieu de l’hiver.

(*) Un statut qui permet une exonération de charges sur 30 % des salaires versés à des joueurs n’ayant pas été fiscalement domiciliés en France depuis au moins cinq ans.



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Une autre planète par rapport à 2011

LA DERNIÈRE confrontation entre le Paris-SG et Monaco en Championnat a eu lieu le 7 mai 2011 (1-1) et à l’époque, les deux équipes n’étaient pas exactement des superpuissances : les deux joueurs parisiens avec la plus grande expérience internationale étaient Claude Makelele (71 sélections) et… Siaka Tiéné (Côte d’Ivoire, 48). À Monaco, qui allait descendre dans la foulée en L 2, seuls trois joueurs possédaient plus de 15 sélections, le plus capé étant le Suédois Petter Hansson.

Ce soir, dix-sept des vingtdeux titulaires sont internationaux et les cinq autres n’ont qu’entre dix-neuf et vingt-et-un ans. Quatre de ces jeunes évoluent à Monaco, ce qui explique le léger avantage du PSG en termes d’expérience internationale (296 sélections contre 259). Avantage qu’il possédait déjà il y a deux ans (167 contre 91).



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À part l’Allemagne…

PSG-MONACO, vu de France, c’est un grand match, mais vu de l’étranger, cela semble juste un match de plus, surtout le jour des derbys de Manchester ou de Rome. La présence de quelquesuns des meilleurs attaquants du monde au Parc des Princes permet au moins à la L 1 de passer devant la Serie A en Allemagne, où la chaîne du câble Sport1+ va diffuser le choc en direct, plutôt que AC Milan-Naples, programmé au même moment.

En Italie, justement, la rencontre sera diffusée par Fox Sports Italia, chaîne payante du satellite qui détient les droits de la L 1 depuis cette saison. Ce match entre « millionnaires» et « nouveaux riches » , commel’a défini la Gazzetta dello Sport sur son site Internet, hier, a suscité un intérêt médiatique qui s’est principalement centré sur les retrouvailles Ranieri-Blanc (voir par ailleurs).

En Angleterre, les investissements conséquents de Monaco et Paris, qui ont chipé Edinson Cavani et Radamel Falcao aux clubs anglais, ont aussi amélioré le traitement médiatique de la L1. La chaîne BT Sport a ainsi acquis les droits mais, dans la presse quotidienne, le suivi du football français se limite à quelques brèves.

Le pays européen où le choc de ce soir aurait pu déclencher le plus d’intérêt est peut-être l’Espagne, puisque Zlatan Ibrahimovic (FC Barcelone, 2009-2010) et Falcao (Atlético Madrid, 2011-2013) y ont tous les deux laissé une trace importante, chacun à sa manière. Mais, en Espagne, aucun diffuseur ne possède les droits de la L 1, pour la deuxième année de suite. « Le Championnat de France n’intéresse pas, explique Juan Castro, spécialiste du football international au journal Marca, le principal quotidien sportif espagnol. On ne peut pas le voir à la télé et il n’y a pas de joueurs espagnols… Mais les stars comme Ibrahimovic ou Falcao, elles, intéressent. »



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CASH-CASH

430 M€, le vrai budget du PSG
LE 27 JUILLET, dans une interview accordée à L’Équipe, Jean-Claude Blanc, le directeur général du Paris-SG, évoquait « un budget supérieur cette saison à 400 millions d’euros » . Au début du mois, lors d’une réunion de la Ligue de football professionnel (LFP), plusieurs dirigeants de Ligue 1 ont pu découvrir, noir sur blanc, le montant exact du budget prévisionnel du club parisien : 430 M€. La note faisait également apparaître le montant total des dépenses du PSG en 2012-2013 : 382 M€.

550 €
Le montant d’une place au Parc des Princes revendue hier sur des sites d’enchères en ligne. Pour ce choc, le Paris-SG a vendu toutes ses places disponibles. Ce match se jouera à guichets fermés (près de 45 000 places). Huit cents supporters monégasques seront présents.



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SOUVENIR, SOUVENIR

Quand Ricardo voulait Thiago Silva…

LORSQUE RICARDO entraînait Monaco (20072009), il avait désiré Thiago Silva, qu’il considérait comme un phénomène. Mais, à l’époque, lorsque le défenseur brésilien avait quitté Fluminense pour l’AC Milan, en décembre 2008, il était inaccessible pour l’ASM. « Vous allez voir, c’est très fort » , avait confié Ricardo, qui avait déjà eu des vues sur « le Monstre » lorsqu’il était sur le banc de Bordeaux (2005-2007) et que Thiago Silva traversait une passe difficile au Dynamo Moscou après avoir dû lutter contre la tuberculose.

… et Ranieri se formait au Camp des Loges

EN JANVIER 1993, un mois après l’élimination de Naples par le Paris-SG en 16es de finale de la Coupe UEFA, Claudio Ranieri, alors entraîneur des Napolitains, s’était rendu au Camp des Loges durant trois jours pour décrypter la méthode d’Artur Jorge, alors coach du PSG. Ranieri était sorti de ce stage d’observation fasciné par trois individualités – George Weah, Valdo et David Ginola – et impressionné par la force du jeu aérien parisien ainsi que par son raisonnement tactique sur le terrain.

L'Equipe


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Varino
posté 22/09/2013 12:10
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Spectacle

Bien sûr, on en trouvera toujours pour faire la fine bouche… On les entend déjà railler des matchs qui ne se jouent plus balle au pied mais le stylo vissé au carnet de chèques. Ou maugréer contre l’iniquité d’un championnat à deux, voire trois vitesses. La pluie d’argent frais qui s’est abattue sur le PSG et Monaco a changé la donne sur le plan sportif, c’est vrai. Mais elle a aussi redonné des couleurs à notre bonne vieille Ligue 1. Des stars sur le terrain, des ballons dans les filets, du monde dans les stades… Mieux encore : le plafond de verre qui séparait les clubs français de l’élite européenne a enfin été brisé. Alors, plutôt que de pleurer sur le football spectacle, réjouissons-nous que l’affiche soit belle. Et que le meilleur gagne !
MATTHIEU CROISSANDEAU



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PSG - Monaco, un duel taille patron

Les nouveaux mastodontes du foot français s’affrontent pour un choc qui en annonce d’autres entre deux formations amenées à régner sur la Ligue 1.


Alors, c’est qui le patron ? Les deux favoris du Championnat de France, les deux clubs les plus riches, les deux dernières équipes invaincues cette saison s’affrontent ce soir dans un choc titanesque. Même s’il arrive un peu tôt dans la saison, il va déjà dégager une tendance, affirmer un pouvoir ou donner un élan à l’une des deux formations. Pour l’instant, le plus fort, c’est…

Sportivement, avantage Monaco ?

La logique voudrait que ce soit le PSG, champion de France en titre et qui joue à domicile. Mais le début de saison consacre Monaco, qui possède deux points d’avance et qui visuellement semble en avance sur Paris. Sur les côtés, le onze de Ranieri trouve dans le jeu des solutions que Paris n’a pas ou pas encore. Mais son axe défensif n’offre absolument pas les mêmes garanties qu’au PSG.

Sur le papier, en revanche, c’est Paris le plus fort. L’effectif est mieux équilibré, plus fourni, avec davantage d’internationaux. Sur la durée d’une saison, cela devrait faire la différence. Les deux meilleurs joueurs de chaque équipe ne se comparent pas : Ibrahimovic est un génie et Falcao un no 9 extraordinaire. Si le Monégasque est colombien, le Parisien est plus que suédois : c’est un Brésilien qui réinvente le football à chaque match.

Mais ce jeu est aussi une affaire collective et Monaco propose actuellement une discipline d’équipe plus huilée que le PSG. Il joue sur sa fraîcheur, une certaine insouciance et a pu se préparer presque au complet alors qu’à Paris les joueurs majeurs ont joué les prolongations en sélection et ont dû, après leurs vacances, rattraper dans la compétition leurs écarts de forme.

Financièrement, pas dans le même monde ?

On est toujours le pauvre de quelqu’un et Dmitry Rybolovlev, le propriétaire de Monaco avec ses 9 Mds$ de fortune personnelle, ne soutient pas la comparaison. « Il n’y a aucune ambiguïté, note Bastien Drut, économiste du sport. C’est le PSG. Il est détenu par le fonds souverain du Qatar dont la puissance financière est de 110 Mds$. S’il y avait une course effrénée entre les deux clubs, c’est le PSG qui gagnerait. Il n’y a pas photo. » « La différence fondamentale, ajoute Pascal Boniface, géopolitologue, se situe dans les stratégies. D’un côté, une stratégie étatique, avec la volonté d’exister par le sport ; de l’autre, une stratégie individuelle. Il y a une grande pérennité dans un cas, plus de fragilité dans l’autre. »

Pour leur développement, les deux clubs ne boxent pas non plus dans la même catégorie. « Il existe beaucoup plus de sources de revenus à Paris, détaille Drut. En recettes billetterie, le PSG écrase Monaco et les leviers sont plus importants concernant les sponsors. Paris développe des contrats avec des entités plus ou moins liées à son actionnaire. Rybolovlev a fait fortune dans le manganèse. Il ne peut pas vraiment développer pour Monaco des contrats de sponsoring avec des entreprises de manganèse. »

Une bonne image pour Paris ?

« C’est encore largement Paris qui gagne », appuie l’économiste du sport. Boniface corrobore : « Regardez le nombre d’articles sur le Qatar avant et après le rachat du PSG en 2011. Depuis le début des années 2000, le Qatar a investi en France des milliards mais avant 2011, le Qatar est seulement connu des spécialistes géopolitiques. Maintenant, plus personne n’ignore ce pays, ce qui suscite parfois du Qatar bashing car la notoriété amène la critique. Mais si le but était la visibilité, c’est gagné. Il y a vraiment un avant et un après-PSG pour le Qatar. » « Malgré sa fortune, personne ne connaissait Rybolovlev. Maintenant, oui. A son échelle à lui, ça marche aussi », remarque Drut. Boniface reste sceptique : « Il ne faut pas confondre le respect et la sympathie, dit-il. Monaco fait rêver, peut séduire car il y a une image haut de gamme, de luxe, que le club peut aussi véhiculer, mais ce n’est pas de la sympathie. Le PSG, en tant que club de la capitale, suscite du rejet, de la jalousie mais également une adhésion. Il y a moins d’engouement à Monaco, qui garde une image élitiste et n’a pas de racines populaires. »



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Lequel des deux projets vous séduit le plus ?

GIULY
« Paris. Celui du PSG est plus construit et réfléchi. Les structures changent au fur et à mesure avec intelligence. A Monaco, le propriétaire russe a fait des choses à la va-vite. Plein d’anciens de la maison ont été mis à la porte sans réfléchir. Cela n’empêche pas que je soutiens Monaco, qui est le club où j’ai passé le plus de temps dans toute ma carrière. Mon coeur est plus rouge et blanc. »

EDAOURD
« Celui du PSG reste perfectible et celui de Monaco est trop récent pour porter un jugement. Dans le seul domaine sportif, le collectif de Monaco semble bien huilé. Mais le PSG a une telle armada qu’il reste la valeur la plus sûre du championnat. Je revendique ma neutralité : j’ai laissé un peu d’amour dans tous les clubs où j’ai joué. J’ai connu une saison fantastique à Monaco et des choses denses avec Paris. »

ROTHEN
« Paris. Monaco et le PSG ont les moyens, et ils l’ont prouvé, de construire de grosses équipes. Mais le PSG a déjà mis en place son projet depuis deux ou trois ans alors que Monaco, ça prend tout juste forme. J’ai vraiment vécu des années extraordinaires à Monaco, notamment avec la finale de la Ligue des champions contre Porto en 2004. Mais mon coeur battra toujours pour le PSG. »

BRAVO
« Egalité. Quand on voit ce que fait Monaco en ce moment, on comprend qu’il va faire exactement comme le PSG. Le club de la Principauté a des moyens, et de la cohérence. Cette saison, je pense que le PSG finira champion. Paris est supérieur même si cela ne se voit pas encore tant que ça. Sur la distance, l’effectif parisien est plus riche. Et évidemment, mon coeur bat plus pour le PSG ».

AMARA SIMBA
« Paris. Le PSG a deux ans d’avance sur Monaco et cela ne se rattrape pas comme cela. Les dirigeants qatariens du club ont fait les choses au fur et à mesure en respectant l’identité du club. Leur équipe a été construite en deux ans et non en quelques mois. C’est d’ailleurs pour cela que je pense que le PSG va conserver son titre de champion cette année. Il y a plus de bons joueurs et plus de vécu qu’à Monaco. »



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Cavani-Falcao : ils se ressemblent tant !

Ils sont sud-américains, marquent des buts à la pelle et ont coûté 64 et 60 M€ à l’achat, nouveaux records en L 1. L’Uruguayen Edinson Cavani et le Colombien Radamel Falcao, les attaquants de Paris et Monaco, qui s’affrontent ce soir, ont beaucoup de points communs, qui vont bien au-delà du terrain.

Fils de joueurs professionnels

Radamel Garcia, le père de Falcao, était un ancien défenseur à la carrière assez modeste. Il a notamment évolué chez les Millonarios de Bogota, à l’Independiente de Medellin et s’est exporté au Venezuela. C’est lui qui a mis le pied à l’étrier à son fils. Le père perfectionniste emmenait son fils sur les terrains du village natal ou sur la plage toute proche.

Luis Cavani a joué en D 1 uruguayenne et compte quelques sélections en équipe nationale. Il était appelé El Gringo, la façon dont on surnomme les étrangers, lui qui avait des parents italiens. Il est ensuite devenu entraîneur. Ses deux autres fils sont également footballeurs. Il s’agit de Christian, défenseur de Salto (Uruguay), et de Walter Guglielmone, dit Guly, passé notamment par Ajaccio en 2002-2003.

De fervents croyants

Falcao est un catholique pratiquant et il le revendique. Il suffit de l’écouter parler de Dieu. « Je lui dois ma carrière. Depuis ce moment-là (NDLR : il parle de sa grave blessure à ses débuts en Argentine), c’est la foi qui me guide. Je prie avant chaque match, je lis la Bible et je parle tous les jours avec Dieu. » Falcao a même rencontré sa femme dans une église et ne boit jamais d’alcool.

Edinson Cavani est pentecôtiste, une mouvance protestante évangélique. Comme Kaka, il est souvent rangé parmi les membres des Athlètes du Christ, ce groupe de sportifs professionnels qui partagent leur amour de Jésus. A tort. « Je ne me considère pas comme un Athlète du Christ, mais un athlète pour le Christ », confiait-il récemment. Son premier fils s’appelle Bautista, un hommage à saint Jean-Baptiste (Juan el Bautista), qui, dans la Bible, a annoncé la venue de Jésus et l’a baptisé sur les bords du Jourdain.

Des surnoms évocateurs

Falcao tient son surnom de Tigre de son passage à River Plate entre 2004 et 2009. « Après un match, Gonzalo Ludeño, un compagnon de River, m’a dit que j’avais été un tigre sur le terrain. Tous les autres ont commencé à m’appeler comme ça. Les journalistes argentins s’en sont rendu compte et ont continué », confiait récemment l’attaquant colombien.

Cavani a été surnommé El Matador par les supporteurs napolitains. On imagine aisément pourquoi. Ses partenaires le surnommaient aussi Jésus, en référence à sa foi, ou bien Edi, le diminutif d’Edinson, qu’emploie souvent Laurent Blanc. Enfant, il était appelé Botija, ce qui signifie « la cruche », pour évoquer sa fragilité.



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Les entraîneurs de L 1 votent Paris

Aucun entraîneur des 18 autres clubs de Ligue 1 ne voit Monaco l’emporter ce soir au Parc des Princes. Dix d’entre eux prédisent une victoire parisienne, trois un match nul et cinq refusent de donner un score. « Que le meilleur gagne », s’amuse le Rennais Montanier. « Qu’ils se débrouillent entre eux », lui répond, en écho, le Marseillais Baup. Chez les pro-PSG d’un jour, deux scores se détachent. 2-0 pour Ravanelli (Ajaccio), Dupraz (Evian) et Fernandez (Montpellier). Le 2-1 est annoncé par Girard (Lille), Casanova (Toulouse) et Galtier (SaintEtienne). Le Sochalien Hély et le Rémois Fournier optent, eux, pour le 1-0 pour Paris. Et le Nantais Der Zakarian est le seul à avancer un 3-1 pour les hommes de Blanc. Le Bordelais Gillot annonce aussi un succès parisien, mais sans livrer un score précis. « Paris est plus fort que Monaco sur les coups de pied arrêtés, synthétise ce dernier. Dans un match comme ça, c’est un atout important. Quant à la forme du moment, on a dit que le PSG a été en difficulté en Ligue des champions, mais ils ont marqué quatre fois à l’extérieur ! » Garde (Lyon) et Sanchez (Valenciennes) imaginent plutôt un score de parité 1-1, tout comme Puel (Nice), mais avec quatre buts, 2-2. Il donne, d’ailleurs, le nom des buteurs : Ibrahimovic et Cavani pour Paris, Rivière et Falcao pour Monaco !



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500 € la soirée en loges

Signe des temps, le Parc des Princes est désormais l’un des lieux les plus branchés de Paris. Des entreprises n’hésitent pas à débourser plusieurs dizaines de milliers d’euros par saison pour disposer de places avec prestation et soigner leurs relations publiques.

C’est le cas de Rodolphe Mellot, patron de la société éponyme, spécialisée dans les équipements électriques et la sécurité. « Je dispose de six places au club Concorde, anciennement loge First, pour chaque match de championnat, les trois de la phase de poules de Ligue des champions, et ceux de Coupe de la Ligue et de Coupe de France que le club pourrait disputer à domicile », explique le chef d’entreprise. Cela lui coûte 65 400 € hors taxes à l’année, soit 10 900 € la place. Au match, cela revient à 500 € le ticket. Ce prix comprend un cocktail avant et à la mi-temps du match, le dîner d’après-match et deux places de parking au stade Jean-Bouin.

« C’est cher, mais la prestation est de qualité. Le club a changé de traiteur et les salons ont été repensés et sont plus agréables. Cet investissement fait partie de ma politique commerciale. Ça ne me fait pas avoir de contrats, mais ça me permet de voir les clients dans un autre cadre et ça change des restaurants, confie-t-il. Depuis que le PSG tourne bien et que le calme existe aux abords du stade, mes clients sont très demandeurs, même ceux qui ne sont pas fans de foot. »

Pour Barcelone la saison dernière, il a eu entre 30 et 40 demandes. Pour ce soir aussi, Rodolphe Mellot a été beaucoup sollicité. Cinq heureux élus seulement verront PSG - Monaco dans sa loge.



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Marquinhos encore titulaire

Alex, insuffisamment remis de sa blessure à une cuisse, est forfait. Blanc alignera donc pour la deuxième fois de suite son nouveau duo défensif Thiago Silva-Marquinhos. Mais contrairement au match face à l’Olympiakos où le capitaine parisien s’était installé à droite, il occupera le côté gauche de l’axe. Un léger doute subsiste également sur la présence de Van der Wiel. En cas d’absence, il serait remplacé par Jallet. En attaque, Lucas, remis d’un coup dans le dos, devrait postuler à une place de titulaire. Lavezzi peut le remplacer en cas de défection. Hier, les Parisiens se sont entraînés sous les yeux du propriétaire du club, l’émir Tamim bin Hamad al-Thani, qui assistera également au match. A noter que le PSG et Monaco ont effectué leur mise au vert dans deux hôtels situés dans la même ville, Versailles.

Le Parisien


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Varino
posté 24/09/2013 06:18
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Ibra-Cavani, de l’or qui dort ?

L’association au PSG de deux des plus grands attaquants du monde ne provoque pour l’instant pas beaucoup d’étincelles. Le temps va-t-il fluidifier leur relation ? Ou le 4-3-3 nuit-il à leur entente ?


« JE PENSE qu’elle peut être meilleure. » Dimanche soir, alors que PSG-Monaco (1-1) venait de s’achever, Laurent Blanc n’a pas versé dans la langue de bois à l’heure de répondre à une interrogation sur la complémentarité entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Même si le Suédois a été le principal pourvoyeur de l’Uruguayen (voir chiffre), au-delà d’une talonnade dans la profondeur du premier pour le second au coeur de la première période, la lumière a rarement enrobé leurs échanges, pas plus que sur le terrain de l’Olympiakos (4-1), cinq jours plus tôt en Ligue des champions, voire sur l’ensemble du début de saison.

Deux buts chacun, dont un de Cavani sur une passe d’Ibra à Nantes (2-1, le 25 août) : le PSG possède, disent les stats, deux des six attaquants les plus efficaces d’Europe sur les deux dernières saisons – cas unique sur le continent –, mais leur bilan chiffré reste limité en volume, influant sur le rendement d’un champion dont l’impact offensif ne terrorise pas encore la L1(9 buts en 6 journées). Alors, le ticket Ibra-Cavani, merveille annoncée, se perd-il dans la recherche d’équilibre qui a justifié, depuis le déplacement à l a Beaujoire, le recours privilégié au 4-3-3 ?

« C’est un mauvais débat, tranche Luis Fernandez, l’ancien joueur et entraîneur du PSG. Je ne vois pas ce qu’on peut leur reprocher. Ces deux attaquants font des efforts pour se trouver. Le principe de jeu sur lequel Laurent Blanc construit son collectif, c’est la possession de balle. Dans cette optique, le passage du 4-4-2 au 4-3-3 est logique car un milieu renforcé favorise ce contrôle du ballon, ce qu’on a d’ailleurs observé contre Monaco.»
La question pourrait néanmoins se poser d’un glissement vers un 4-2-3-1, où Ibra évoluerait en soutien de son nouveau coéquipier. Problème de ce système : il obligerait à renvoyer sur le banc un joueur comme Marco Verratti, qui a montré, avanthier, le souffle qu’il pouvait donner aux mouvements parisiens dès lors qu’il ajoutait un peu de simplicité à sa fougue. Selon l’animateur de Luis Attaque sur RMC : « Cavani n’est pas sacrifié sur un côté dans le système actuel du PSG. » Et de préciser : « Il est bon quand il bouge sur tout le front de l’attaque, ce qu’Ibra n’a pas les capacités physiques d’accomplir. L’Uruguayen est un dévoreur d’espaces, discipliné, qui multiplie les appels et travaille pour l’équipe. »

Cavani, forcément, ne reste pas enfermé dans un couloir. Sa capacité à se projeter vers l’axe laisse flotter une menace constante sur l’adversaire. « Le goût d’Ibra pour les décrochages finira par se concilier plus souvent avec les bons appels de Cavani, glisse Olivier Rouyer, consultant sur Canal +. Tout cela prendra une autre envergure quand Cavani sera en pleine forme physique. »

En interne, l’ancien Napolitain a impressionné lors des tests effectués depuis son arrivée pour mesurer son aptitude à répéter les efforts. Sa capacité d’endurance se rapproche même plus de celle d’un milieu de terrain que de celle d’un attaquant. « Cela fait à peine un mois qu’Ibra et lui jouent ensemble » , souligne encore Fernandez. Qui observe que les deux stars « commencent juste à afficher une condition physique acceptable ». « Il n’est pas utile de revenir au 4-4-2 pour le moment, estime de son côté Rouyer. Le milieu à trois est performant, Ibra est incontournable, Lavezzi se dégage à gauche. Et, du coup, c’est presque naturellement qu’on retrouve Cavani sur le côté droit. »

Pour le PSG, le début de saison de ses deux buteurs hors normes a un côté frustrant. Mais rien d’alarmant. Parce que Paris est une équipe qui tend à se créer un bon matelas d’occasions à chaque match. Parce que ni Ibra ni Cavani ne laissent transparaître une volonté de ne pas jouer avec l’autre. Et parce que, au fond, il n’est pas nécessaire qu’ils se trouvent directement pour que l’adversaire rompe. Illustration avec le premier but du PSG au Pirée : passe en profondeur d’Ibra, décalage de Maxwell, but de Cavani. À la veille du déplacement à Valenciennes, le débat sur l’harmonie des deux cracks peut rester ouvert. Mais il pourrait ne pas tarder à se refermer.

JÉRÔME TOUBOUL



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Thiago Silva manquera au moins Benfica et l’OM

HIER, EN MILIEU d’après-midi, le Paris-SG a publié un communiqué indiquant que Thiago Silva souffre d’une « lésion musculaire aux ischio-jambiers côté gauche » . Remplacé au quart d’heure de jeu par Zoumana Camara dimanche contre Monaco (1-1), le défenseur central brésilien a passé une IRM hier. Aujourd’hui, une échographie permettra au staff d’évaluer plus précisément la durée de son indisponibilité. Celle-ci oscillera entre trois et six semaines, ce qui entraînera au minimum l’absence du « Monstre » contre Valenciennes (demain), Toulouse (samedi), Benfica (en Ligue des champions, le 2 octobre) et Marseille (le 6), sans oublier les deux matches amicaux du Brésil face à la Corée du Sud à Séoul (le 12) et contre la Zambie à Pékin (le 15). Au plus tôt, le capitaine du PSG ne devrait donc revenir à la compétition que lors de la venue de Bastia (le 19), quatre jours avant un déplacement à Anderlecht. L’ancien Milanais avait contracté une blessure similaire le 11 janvier face à l’AC Ajaccio (0-0). Il était revenu le 6 mars contre le Valence CF (1-1), en huitièmes de finale retour de Ligue des champions.

De son côté, lors du huis clos d’hier, Alex, forfait pour la réception de Monaco (cuisse droite), s’est entraîné normalement. Laurent Blanc devrait a priori le convoquer dans le groupe qui ne partira au vert que demain à Valenciennes.

L’entraîneur pourrait cependant reconduire la charnière Marquinhos-Camara, « inaugurée » face à l’ASM pendant 75 minutes. Lavezzi, qui a reçu un coup sur un genou dimanche, est resté aux soins hier. Mais sa participation ne semble pas remise en cause.

L'Equipe


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Varino
posté 25/09/2013 06:18
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La main tendue à Pastore

L’Argentin devrait débuter l’un des deux matches de la semaine, à Valenciennes aujourd’hui, ou contre Toulouse samedi. L’occasion de mesurer s’il a chassé les doutes qui ont noirci son été.


TROISIÈME SAISON au PSG, troisième entraîneur et troisième fois, au moins, que l’interrogation remonte à la surface : comment sauver Javier Pastore ? Comment l’extraire de l’infernal yo-yo qui cadence son parcours parisien depuis deux ans ? Comment redonner des couleurs, du volume à cet Argentin autant capable de couper le souffle du Camp Nou en quarts de finale retour de C 1 (1-1, le 10 avril) que de laisser Guingamp en paix (2-0, le 31 août) un après-midi d’été au Parc où la bronca aura sanctionné son absence de grinta.

Laurent Blanc, hier, a laissé entendre que son retour dans le onze de départ était imminent, un peu plus de deux semaines après une blessure à un pied lors d’un match amical contre Créteil (L 2, 1-3, le 6 septembre). Un retour avec un mental remis à l’endroit ? « Javier a perdu un peu confiance, confirme l’un de ses proches. Mais il est conscient à la fois de sa situation délicate et du soutien que lui témoigne l’entraîneur. »

Même en balayant ses doutes, peut-il durablement s’installer dans le 4-3-3 de Blanc, lui qui avait fini par trouver ses marques comme milieu gauche dans le 4-4-2 d’Ancelotti sur la seconde moitié de la saison dernière ? « Bien sûr qu’il le peut, a répondu l’ex-sélectionneur des Bleus, hier. Les joueurs de qualité peuvent s’inscrire dans tous les schémas. Il peut occuper l’un des trois postes axiaux, d’autant que notre milieu peut se déformer rapidement avec, par exemple, deux joueurs qui resteraient en milieux défensifs et lui qui monterait évoluer en numéro 10. »

« HEUREUX À PARIS », SELON SES PROCHES

De sa position de consultant sur Canal +, Olivier Rouyer porte un regard moins optimiste : « Pour le moment, vu l’importance de Verratti et sa façon d’aller porter le jeu un peu plus haut, les jours de Pastore semblent comptés. D’autant que Laurent Blanc a trouvé son équilibre avec le collectif des derniers matches. » « Le 4-3-3 est un système pour lui car il peut lui permettre de se rapprocher des attaquants, estime Luis Fernandez, l’ancien entraîneur du PSG. Sur un côté dans un 4-4-2, il a des difficultés quand le latéral adverse monte alors que, dans le coeur du jeu, il a deux joueurs à ses côtés pour les tâches défensives. Il peut alors remplir un rôle d’accélérateur et de passeur. Mais c’est à lui d’en prendre conscience… »

Il y a près d’un an, alors qu’Ancelotti tentait encore, lui aussi, d’installer son PSG en 4-3-3, le meneur de jeu avait évoqué cette sorte de reconversion en milieu relayeur. On avait compris, alors, que le rayon d’action d’Ibrahimovic, adepte des décrochages axiaux et d’un ton très directif envers ses coéquipiers, pouvait un peu l’inhiber ou l’éloigner d’un jeu simple et fluide. « Lors de ma première saison à Paris, le jeu passait beaucoup plus par moi. (…) Bouger différemment sur le terrain, c’est d’autant plus indispensable qu’Ibra aime bien reculer et évoluer dans mon secteur. Je dois donc bouger intelligemment, me servir de ses déplacements pour trouver des espaces car il a toujours tendance à attirer au moins unjoueur au marquage sur lui. » (L’Équipe du 6 novembre 2012).

Le temps passe, et Pastore (24 ans , sous contrat jusqu’en 2016) n’a pas encore trouvé toutes les clés de l’efficacité, encore moins celles de la régularité. Alors que le sourire n’a pas encore éclairé son visage cette saison, son entourage le décrit comme « heureux à Paris, ne traînant plus la nostalgie de l’Italie » et rappelle que « le foot est très cyclique ». Avec l’Argentin, payé 42 M€ à Palerme en 2011, le foot reste énigmatique, jusqu’à présent.

JÉRÔME TOUBOUL



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Ibra dans la rotation ?

C’EST DONC sans Thiago Silva, blessé « aux ischio-jambiers côté gauche » dimanche contre Monaco (1-1), que les Parisiens partent ce matin pour Valenciennes. Le Brésilien a passé une échographie, hier, qui a diagnostiqué « un problème musculo-tendineux » , a expliqué Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG.

Sur Instagram, le défenseur central a indiqué qu’il serait indisponible « six semaines » . Alex, lui, est de retour dans le groupe, mais la charnière Marquinhos-Camara pourrait être reconduite dans le Nord, où Blanc devrait faire tourner une partie de son effectif, alors que se profilent les réceptions de Toulouse (samedi) et de Benfica (mercredi prochain). Ces changements pourraient notamment toucher les latéraux. Lavezzi, qui avait pris un coup sur un genou contre l’ASM, pourrait aussi souffler. Reste à voir si Zlatan Ibrahimovic, très sollicité depuis le début de la saison, sera ménagé, sachant que le Suédois goûte peu d’être sorti de l’équipe. « Ce n’est pas impossible qu’il figure un jour dans une rotation, a répondu Blanc, hier. Mais, dans une équipe, il y a des joueurs majeurs qui tournent peut-être moins que les autres… »


Sirigu- Jallet, Marquinhos, Camara, Digne- Verratti, Motta, Matuidi- Cavani, Ibrahimovic, Lucas ou Lavezzi

L'Equipe


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Varino
posté 25/09/2013 06:35
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Le PSG dans tous ses états

Ibrahimovic qui prolonge, Thiago Silva absent au moins six semaines et des matchs qui s’enchaînent : l’actualité du club ne s’arrête jamais.


Moteur, ça tourne ! C’est la logique des semaines à deux matchs et des effectifs pléthoriques où les postes sont doublés. Ce soir, à Valenciennes, Laurent Blanc va procéder à une rotation aussi nécessaire qu’utile. Dès samedi, le PSG enchaîne avec la réception de Toulouse à 17 heures avant sa semaine décisive avec Benfica en Ligue des champions au Parc et le clasico au Vélodrome. Il sera alors l’heure d’un bilan.

Des rencontres que Thiago Silva verra depuis sa télévision après une journée de soins. Le verdict est tombé hier, sur l’un des réseaux sociaux du Brésilien, et c’est la version haute de la fourchette que nous annoncions dès lundi qui prévaut : le patron de la défense parisienne sera éloigné des terrains six semaines (au moins). « C’est un très gros coup dur », souffle Laurent Blanc, qui, en public comme en privé, ne tarit pas d’éloges sur O Monstro, impressionné par le footballeur et l’homme. Le PSG disputera deux mois de compétitions sans lui et ça change déjà le décor de la saison. Heureusement que la prolongation officielle de Zlatan Ibrahimovic (lire page suivante) est venue hier soir passer un peu de baume sur le long et problématique forfait du capitaine.

Sans lui, Marquinhos va poursuivre son apprentissage en direct. D’autres vont réapparaître cette semaine, soit dans le Nord, soit face à Toulouse. Digne, Jallet ou Ménez vont avoir l’occasion de bousculer une hiérarchie qui commence à émerger. « Des joueurs enchaînent, enchaînent et nous avons des joueurs frais sur le banc, annonce l’ex-sélectionneur des Bleus. Mais il faut aussi prendre des points, être compétitifs et efficaces. » Mais le turnover possède aussi ses limites. On voit ainsi mal Ibrahimovic, la clé de voûte du PSG, regarder tout ça depuis le banc. « Ibra fait partie des joueurs majeurs et les joueurs majeurs tournent un peu moins », tempère Blanc.

Mais c’est surtout Pastore qui joue gros. Il était annoncé parmi les titulaires cette saison et il a suffi de seulement quatre rencontres plus une blessure pour que plus personne ne s’étonne de son absence à Bordeaux, à l’Olympiakos ou face à Monaco, comme par hasard les trois meilleures sorties parisiennes jusqu’à maintenant. L’Argentin voit ce matin la lumière de très loin, mais il n’est pas exclu qu’à l’approche des grands rendez-vous, il retrouve une forme de motivation. Le meneur de jeu a toujours diffusé l’idée qu’il choisissait un peu ses matchs. L’urgence voudrait qu’il commence par choisir de relancer sa carrière. Verratti lui montre tous les jours qu’il n’y a pas d’âge pour régaler.



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Jallet, une chance à saisir

Il n’y a pas que Pastore. Au PSG, Christophe Jallet traverse lui aussi un début de saison compliqué, matérialisé par trois prestations décevantes (Bordeaux, Montpellier et Ajaccio) et une perte de son statut de titulaire au profit du Néerlandais Gregory Van der Wiel. Comme Pastore — quoique de manière moins médiatique —, l’ancien capitaine parisien est aujourd’hui une victime directe de la redistribution des cartes opérée par Laurent Blanc.

Début de saison poussif

Mais à bientôt 30 ans (le 31 octobre), le Français est le premier responsable de cette rétrogradation. Jallet est en nette régression depuis le mois de mars dernier. Son début de saison poussif n’a rien fait pour inverser la tendance. « Le meilleur latéral droit de France », dixit Ancelotti en 2012, ne rayonne plus vraiment. Le plus dur serait pourtant derrière lui. « Paradoxalement, il est dans un meilleur état d’esprit que quand il jouait, souligne un de ses proches. Peut-être qu’au mois d’août il sentait qu’il n’était pas bon et que c’était difficile à supporter. Mais il sait qu’il va avoir sa chance et qu’à ce moment-là, il ne devra pas se louper. Pour lui, Van der Wiel n’a pas encore écrasé la concurrence. » C’est aussi ce que laisse entendre Laurent Blanc. Interrogé avant la rencontre face à l’Olympiakos, l’entraîneur a laissé entendre que rien n’était figé : « La hiérarchie est établie après quelques matchs et, pour l’instant, on organise une rotation. C’est à eux (NDLR : Van der Wiel et Jallet) de saisir la chance qui leur est offerte, ensuite nous choisirons définitivement. Mais si je ne me trompe pas, les deux arrières droits ont déjà très largement tourné l’année dernière. »

Une vision à nuancer puisque Jallet a disputé 41 matchs en 2012-2013 (contre 29 pour Van der Wiel) et, surtout, Ancelotti l’a systématiquement titularisé pour les grosses affiches. Hier, le coach parisien n’a pas écarté l’idée de titulariser Jallet ce soir. « C’est un garçon qui s’accroche et on va le revoir », s’est-il borné à commenter sans préciser la date. Mais la fenêtre de tir semble idéale et pour le Charentais, le temps presse. Car Van der Wiel est en train de marquer des points et ses deux derniers matchs convaincants lui ont encore conféré quelques longueurs d’avance.



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Sirigu- Jallet ou VDW, Marquinhos, Alex ou Camara, Digne- Verratti, Matuidi, Rabiot- Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi ou Menez



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Ibrahimovic et Paris mariés jusqu’en 2016

Hier n’était pas un jour tout à fait comme les autres pour Zlatan Ibrahimovic. Après l’entraînement, le Suédois a rejoint en fin d’après-midi les bureaux du Parc des Princes pour signer un nouveau contrat avec le PSG. En compagnie de son agent Mino Raiola et de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, il s’est engagé officiellement pour une année supplémentaire, jusqu’en juin 2016, pour un salaire annuel estimé à 15 M€.

Comment les négociations se sont-elles déroulées ?

L’accord signé est l’aboutissement de négociations entamées au printemps dernier. Comme souvent, le duo Ibrahimovic-Raiola a d’abord agité la possibilité d’un départ avant de commencer à discuter. « Plusieurs clubs cherchaient à recruter Zlatan mais lui ne voulait pas partir, affirme aujourd’hui Mino Raiola. Sa famille est heureuse à Paris et le PSG est désormais une équipe de premier plan en Europe ». Les discussions se sont ensuite accélérées à Athènes la semaine dernière avant que les avocats ne finalisent l’accord ces deux derniers jours.

Quels sont les termes du nouveau contrat ?

« L’année supplémentaire n’est qu’une partie de l’accord », confie son agent Mino Raiola sans vouloir donner plus de détails. En réalité, le Suédois a bien signé hier un contrat revalorisé par rapport à celui conclu en juillet 2012, lors de son arrivée au PSG. Il devrait désormais toucher un salaire annuel d’environ 15 M€ brut. Soit une augmentation d’environ 10 %. Son précédent contrat prévoyait par ailleurs une prime de 1,2 M€ s’il était sacré meilleur buteur du Championnat de France. Cette année, le paysage sportif a évolué. Ibra doit composer avec la présence au PSG d’Edinson Cavani, un buteur de premier plan lui aussi, et la concurrence du Monégasque Radamel Falcao. Il est probable que ce nouveau contexte ait pesé au moment de la rédaction du contrat.

Pourquoi le PSG lui a offert une année supplémentaire ?

Au début de la saison 2015-2016, Zlatan Ibrahimovic fêtera son 34e anniversaire. C’est l’âge où le génie ne suffit pas toujours à repousser les premières manifestations du déclin physique. Mais le PSG ne se projette pas aussi loin. Il s’agit pour le club de la capitale de placer son joueur majeur dans les meilleures dispositions possibles à l’aube d’une saison prometteuse. « Le PSG et Zlatan sont heureux de travailler ensemble aujourd’hui et dans le futur, avance pour sa part Mino Raiola. Le PSG est aujourd’hui une équipe qui peut gagner la Ligue des champions. Zlatan a trois années devant lui pour atteindre cet objectif. » Le Suédois a même avancé l’idée que le PSG pourrait être son « dernier grand club ». « Son dernier club en Europe », précise Raiola. La porte est déjà ouverte pour un futur transfert vers des contrées plus exotiques.



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Ancelotti a t'il paye pour partir?

D’ après Florentino Pérez, président du Real Madrid, Ancelotti aurait lui-même déboursé 3,5 M€ pour indemniser le club parisien au moment de son départ en juin dernier. Il était lié en effet avec le PSG jusqu’en juin 2014. « Le club a payé 7 M€ pour le faire venir, a indiqué hier Pérez, sur les ondes de la radio espagnole Cadena Ser. Ancelotti a payé la moitié et nous l’autre. »

Au PSG, on confirme le montant de l’accord à 7 M€, mais pas les modalités de paiement. « La vérité est un peu plus compliquée », croit savoir un proche d’Ancelotti sans donner plus de détails. Selon un autre scénario, beaucoup plus plausible, le Real Madrid aurait en fait retenu une partie des salaires dus à son nouveau coach lors de cette saisonavant de les verser au PSG. Pour compléter ce montant, le Real s’est par ailleurs engagé à verser la recette de deux futurs matchs amicaux.

Le Parisien


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Homer
posté 26/09/2013 12:50
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Valenciennes-PSG (0-1) : Paris se contente du minimum

C'est aussi ça, une saison. Dans la DVDthèque 2013-2014, il est probable que Valenciennes - PSG ne sorte plus jamais de l'étagère et finisse sous la poussière. Il ne figurera non plus dans aucun bonus si Paris double la mise et décroche pour la première fois de son existence un deuxième titre de champion de France d'affilée. Après avoir disputé le meilleur match de sa saison face à Monaco, les hommes de Laurent Blanc ont livré leur plus mauvais.

Heureusement, il y a une explication : c'était le troisième en huit jours et les coéquipiers d'Ibrahimovic n'avaient pas les ressources de faire mieux. Ils ont eu le ressort mental de gagner cette rencontre et c'est bien là l'essentiel. « Victoire plus que dans la douleur, commente l'entraîneur parisien. Difficile sur le terrain comme en dehors, avec quelques problèmes de blessure ( NDLR : Alex sorti à la pause). »

Avec le recul d'un titre dans les jambes, on se souvient que le PSG a déjà joué ce type de partie plusieurs fois la saison dernière. Avec son petit retard de points sur Monaco, le PSG n'a pas le droit de lambiner en route et c'est son mérite ce matin. « Il y en aura d'autres, des comme ça, souffle le technicien. Il faudra aller lutter. Ce ne sont pas les matchs qu'on préfère mais ce sont souvent ceux qui permettent de rester devant au classement. » Face à son plus faible adversaire jusque-là proposé, les acteurs parisiens ont souvent paru comme étrangers à leur propre match. « C'est normal, rassure Sirigu. Après Monaco, c'était très dur sur le plan mental. Ce n'était pas la même motivation mais on est prêts à souffrir. »

Pastore n'a pas changé

Il faut prévenir les spectateurs de PSG - Toulouse de samedi : ce sera du même tonneau. Il n'y a aucune raison que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, même si l'avantage de jouer à domicile réduit un peu la saturation. Le Parc reverra peut-être Pastore samedi. Autant le dire tout de suite : l'Argentin n'a pas exactement changé en deux semaines d'absence. Dans un contexte « facile » -- match à l'extérieur, adversaire quelconque --, le meneur de jeu s'est embourbé dans des mauvais choix et des gestes ratés.
« A l'image de l'équipe, il a éprouvé des difficultés à se positionner et à jouer son propre jeu, analyse Blanc. Ce garçon doit plus nous reposer techniquement. Il a souffert dans ce domaine-là. Il doit faire beaucoup mieux avec le ballon. » C'est fou comme ce manieur de talent est devenu gêné par la chose.



Citation
Valenciennes 0 - PSG 1
Mi-temps : 0-1
Spectateurs : 19 180. Arbitre : M. Buquet.
But. Cavani (45 e + 2).
Avertissements. Valenciennes : Ducourtioux (65 e) ; PSG : Lavezzi (26 e), Verratti (36 e), Digne (41 e), Rabiot (75 e).
Valenciennes : Penneteau (cap.) - Mater (Ciss, 45 e), Rose, Kagelmacher, Lala - Doumbia, Enza-Yamissi, Ducourtioux (Chitu, 81 e)- Nguette, Melikson (Le Tallec, 65 e), Dossevi. Entr. : Sanchez.
PSG : Sirigu - Jallet, Alex (Camara, 45 e), Marquinhos, Digne - Verratti, Matuidi, Pastore - Cavani (Thiago Motta, 84 e), Ibrahimovic (cap.), Lavezzi (Rabiot, 64 e). Entr. : Blanc.

Citation
Le But
(45 e + 2). Ibrahimovic remonte le ballon jusqu'aux 20 mètres, fixe Ducourtioux et lance Cavani côté droit. Ce dernier bat Penneteau d'une frappe croisée instantanée (0-1).

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Le fait du match
(47 e). A la réception d'un corner, Rose place un coup de tête hors de portée de Sirigu. Mais Verratti, sur sa ligne, contre le ballon et évite l'égalisation.


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Verratti monte en puissance

Le PSG a livré hier son plus mauvais match depuis le début de saison. Et peut-être face à l'adversaire le plus faible qu'il ait eu à affronter. En 4-3-3, avec pas mal de changements, Paris a pris les commandes du match sans forcer. Au fil des minutes, il s'est assoupi pour livrer une prestation faible. S'il l'emporte, ce n'est pas grâce à la maîtrise affichée ces derniers temps.

5,5 Sirigu - Propre dans ses rares interventions en première période. A peine plus sollicité après la pause mais toujours attentif comme sur ce centre longeant sa ligne qu'il capte sans trembler (90 e + 1).
5 Jallet - Titulaire après cinq matchs passés sur le banc ou en tribune, le latéral droit a été volontaire et appliqué. A apporté le soutien devant, à l'image de son bon appel sur le but de Cavani.
5 Alex - Le Brésilien a traversé la première période sans problème apparent. Pourtant, il a été remplacé à la pause par Camara (6). Comme contre Monaco, l'ancien Stéphanois a réussi son entrée en jeu avec notamment un sauvetage précieux devant Melikson (62 e).
4,5 Marquinhos - Aligné axe gauche de la défense, le jeune Brésilien a été assez quelconque et n'a pas semblé aussi à l'aise que face à Monaco. Trop court sur un centre (22 e) qui aurait pu profiter à Dossevi.
6 Digne - Pour sa deuxième titularisation, le jeune latéral gauche s'est montré à son avantage. Pris une fois en défaut par Dossevi (89 e), il n'a pas hésité à monter dans son couloir pour déborder, comme sur un superbe rush (33 e). Averti (21 e).
4 Pastore - De retour après sa blessure, l'Argentin a évolué milieu droit. Tranchant dans les dix premières minutes avec deux frappes non cadrées (1 re, 3 e), il a été plus décevant ensuite avec toujours autant de passes mal ajustées et un déchet technique surprenant.
6,5 Verratti - Milieu défensif axial, l'Italien est resté sur la continuité de sa belle sortie face à Monaco. Maître à jouer de l'équipe en l'absence de Motta, il n'a pas rechigné dans son travail de harceleur. Et sauve une tête de Rose sur sa ligne alors que Sirigu était battu.
5,5 Matuidi - Milieu gauche, il a terminé ailier gauche. Toujours une activité impressionnante. Bon retour défensif (59 e). Moins heureux dans ses actions offensives.
5,5 Cavani - Il a eu le grand mérite de marquer le seul but de la rencontre sur l'une de ses rares occasions. C'est déjà beaucoup. Pour le reste, sa prestation a oscillé entre inactivité et incompréhension, notamment avec Ibrahimovic. Remplacé par Thiago Motta (84 e).
6 Ibrahimovic - Encore une fois, il débloque la rencontre grâce à une passe décisive parfaite pour Cavani (45 e + 2). Et même s'il a parfois joué trop facile, il reste l'élément indispensable au PSG.
4,5 Lavezzi - Aligné ailier gauche, il a été assez moyen avec pas mal d'approximations. Averti (26 e) et remplacé par Rabiot (64 e), averti onze minutes après.

A Valenciennes, malgré une belle résistance en première période, le collectif est apparu sans imagination.
L'arbitre, M. Buquet (6) a plutôt bien tenu les débats.


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18

Le PSG, avec dix-huit matchs consécutifs sans défaite en Ligue 1, réalise la troisième meilleure série d'invincibilité de son histoire. Paris n'a plus perdu depuis la 27 e journée de la saison passée. La meilleure série date de la saison 1993-1994 (27 matchs).


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MÉMO PSG

Hier. Victoire 1-0 à Valenciennes.
Aujourd'hui. Décrassage à 11 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Thiago Silva (ischio-jambiers), Alex (cuisse). Suspendu. Verratti (contre Bastia).
Rendez-vous. PSG - Toulouse, 8 e journée de L 1, samedi 28 septembre à 17 heures (Canal +).


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Grégory Van der Wiel a été retenu avec les Pays-Bas pour les prochains matchs internationaux. Il n'avait pas été rappelé en équipe nationale depuis son arrivée à Paris en août 2012.


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Zoumana Camara : « Serrer les dents jusqu'à Marseille »
Défenseur du PSG

Entré en jeu à la pause pour remplacer Alex qui a préféré s'arrêter pour ne pas risquer une grosse blessure musculaire, Zoumana Camara a enchaîné une deuxième apparition. Pour l'instant, le défenseur joue beaucoup plus qu'il ne l'imaginait.

Cette victoire à Valenciennes a été compliquée...

ZOUMANA CAMARA. On a senti une équipe un peu émoussée sur un terrain assez lourd. Ce n'était pas évident mais c'est exactement le type de match qu'il faut savoir gagner. Et en plus, au bout d'une minute, on s'était créé deux belles occasions. Il n'y avait pas spécialement de signe que ce serait compliqué. Valenciennes doutait un peu et a joué très regroupé en nous attendant. Mais on a marqué au pire moment pour eux. Ça leur a mis un coup au moral.

Les deux premières occasions ont été pour Pastore qui n'a pas réalisé un grand match...

Il s'est beaucoup battu. Cette rencontre pour lui, c'est un mélange entre un joueur qui n'a pas joué le dernier match et d'autres un peu fatigués. C'était donc difficile de trouver le bon amalgame. Pour le reste, on sait tous que son talent est là et que sa confiance va vite revenir.

Quand avez-vous compris que vous alliez entrer en jeu ?

J'étais dans le vestiaire à la mi-temps quand on m'a envoyé m'échauffer. C'est la deuxième fois en trois jours que ça m'arrive (NDLR : contre Monaco, il a remplacé Thiago Silva à la 16 e minute) . Donc maintenant, je vais préparer mon casque de pompier avant les matchs. (Rires.) Tout va vite pour moi. Au début de saison, j'étais le cinquième défenseur central. Ensuite, Sakho est parti puis il y a des blessures. Je rends service.

Comment jugez-vous les prestations de Marquinhos ?

Il est jeune et c'est l'avenir du club. On sent du calme et de l'assurance chez lui. C'est un joueur propre, même dans les duels. Il va s'aguerrir, devenir encore plus fort.

Contre Toulouse samedi, peut-on s'attendre au même match ?

C'est vrai qu'on rejoue dans trois jours. Mais c'est avec ce type d'enchaînements réussis qu'au bout il y a des titres. Même s'il n'y a pas de vérité. On va peut-être faire un très grand match. Il faut juste serrer les dents jusqu'à Marseille.

La prolongation d'Ibrahimovic vous réjouit-elle ?

Oui. Surtout qu'il a dit que Paris serait son dernier club en Europe.


Citation
La fatigue commence à se faire sentir

«La fatigue ». Comme une récitation apprise par coeur, les Parisiens qui se sont arrêtés parler après le match n'avaient que ce mot à la bouche pour justifier leur prestation. Cette fatigue expliquerait leur match bien moyen et leurs soucis pour prendre la mesure d'une faible équipe.

Rechute pour Alex ?

L'argument est recevable. « J'ai fini épuisé, confie le capitaine Zlatan Ibrahimovic. On a joué dimanche et on n'a pas eu beaucoup de temps pour se reposer. » « Ça a été compliqué mais on aura d'autres matchs de ce genre cette saison. Les rencontres s'enchaînent et la fatigue s'installe », explique l'inusable Blaise Matuidi.

« Il est vrai que plusieurs de nos joueurs manquaient de fraîcheur mais on le savait avant le début du match », ajoute Lucas Digne. « On est très fatigué, ça, c'est sûr, poursuit Salvatore Sirigu. On n'était pas au top. » Seul Edinson Cavani dénote dans ce concert.

« Ce n'est pas un problème physique général même si certains joueurs sont fatigués, estime le buteur uruguayen. On a juste besoin d'augmenter petit à petit la confiance. Ça a été une partie un peu dure mais on mérite le succès. » « On n'a pris aucun risque avec Alex en le sortant à la mi-temps. On ne voulait pas de grosse blessure et on l'a empêché de se claquer, a confié après match Laurent Blanc. Il n'y a rien de grave et il n'est pas forfait pour le match de samedi pour l'instant. »

La précaution s'impose. En effet le Brésilien a ressenti une gêne à la cuisse droite, celle pour laquelle il a été tenu éloigné des terrains une dizaine de jours en raison d'une élongation. Il devrait passer des examens aujourd'hui et sa participation samedi à la réception de Toulouse est très compromise. Sa rechute s'ajoute au forfait assez long de Silva, au moins six semaines mais plus vraisemblablement sept ou huit dans le meilleur des cas.


Le Parisien.fr

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Un PSG sans idées

Dans un match terne, Paris a tout de même réussi à s'imposer face à Valenciennes gr'ce à un but de Cavani (1-0). Mais à une semaine d'affronter Benfica en C1 et à dix jours de se déplacer à Marseille, son manque d'idées et de rythme peut inquiéter.

Intercalé entre deux semaines européennes et, surtout, deux chocs de Ligue 1, puisque Marseille se profile dans dix jours, ce match face à Valenciennes avait tout du piège. Paris n'a pas montré grand-chose, ce mercredi soir, et a même été bousculé par des Valenciennois désinhibés. Mais gr'ce à un contre parfaitement joué par son duo Ibrahimovic-Cavani, le PSG s'est imposé pour la sixième fois consécutive face à son adversaire du soir (1-0). Un peu comme il y a un an, Paris a ouvert le score quand les Nordistes commençaient à prendre confiance et à produire du jeu.

Mais à l'inverse de cette rencontre, Paris s'est, cette fois, contenté de cette courte avance. De la passivité au milieu, peu de rythme, les Parisiens ont semblé manquer d'idées face aux Valenciennois. Hormis le but, seules une tête de Marquinhos (21e) sur corner et une frappe trop croisée d'Ibrahimovic (68e) ont créé le danger dans la surface valenciennoise. Et à simplement contenir l'adversaire, Paris aurait même pu voir Valenciennes égaliser, si Verratti n'avait pas sauvé son équipe sur sa ligne après une tête de Kagelmacher (43e) ou si Anthony Le Tallec avait pu reprendre le centre-tir de Dossevi (89e).

Pastore, encore raté

Calendrier chargé oblige, Laurent Blanc avait fait tourner son équipe. Absent depuis deux semaines, Pastore était titulaire, tout comme Jallet ou encore Digne. Une nouvelle chance pour l'Argentin en délicatesse depuis le début de saison. Bien rentré dans son match avec deux frappes successives dès les premières minutes, il est peu à peu sorti de la rencontre. Comme souvent. Repositionné à droite après la sortie de Lavezzi, il a pu prendre part au jeu avec notamment une bonne passe pour Ibrahimovic (68e). Un bilan bien maigre, à l'image du reste de son équipe. De toute façon, il n'y a pas le temps de se poser des questions puisque dès samedi Toulouse se rendra au Parc des Princes. Avant deux chocs coup sur coup : Benfica en Ligue des Champions et le match face à Marseille dans dix jours. Paris n'est pas prêt de lever le pied.


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Blanc : «Plus que dans la douleur»

L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc s'est dit satisfait mercredi de la victoire (1-0) à Valenciennes au terme «d'un match difficile dans tous les sens du terme» car «l'essentiel est d'avoir pris les trois points».

«Laurent Blanc, cette victoire a été acquise dans la douleur...

Oui, même plus que dans la douleur. Dans la douleur sur le terrain, mais aussi en dehors car on a quelques problèmes de blessures. Ce fut un match difficile dans tous les sens du terme, mais l'essentiel est d'avoir pris les trois points car des matches comme ça on en aura beaucoup dans la saison. On savait que ça allait être un match difficile, à moins de faire vingt premières minutes parfaites. Mais sans cette entame, tu as un match compliqué. On a eu cinq bonnes premières minutes mais on n'a pas marqué et dans le football c'est capital. Ca fait partie de ces matches où rien ne va, mais on a quand même lutté pour ramener l'essentiel.

«Il y a quand même eu du mieux dans la relation Cavani-Ibra, rien que sur l'action du but par exemple

Comment expliquer cette prestation moyenne du PSG ?

Le match de Monaco avait brûlé beaucoup d'énergie et on n'a eu que trois jours pour récupérer. Et on avait perdu Thiago. Si tu marques un but rapidement, le match est plié, mais on a mal géré quelques situations et ça nous permet pas de prendre le match par le bon côté. Et ça a donné de l'énergie à l'adversaire. On a été rigoureux, volontaires mais parfois très maladroits. Il y a quand même eu du mieux dans la relation Cavani-Ibra, rien que sur l'action du but par exemple. Contre Toulouse (samedi) ça sera le même genre de match. En ce moment, on a des problèmes dans l'axe. Concernant Alex (sorti à la mi-temps, ndlr), on n'a pris aucun risque car on ne voulait pas avoir de grosse blessure. On l'a préservé pour ne pas qu'il se claque. Ce n'est rien de grave et pour l'instant il n'est pas forfait pour le prochain match.

«Ibra, ça me fait plaisir»

Que pensez-vous de la prolongation d'un an du contrat de Zlatan Ibrahimovic ?


Que des grands joueurs prolongent à Paris ça me fait plaisir. Ca prouve l'ambition du club de faire de grandes choses et qu'Ibra a envie de poursuivre dans le projet du club. C'est bien pour moi, le club, et pour vous les journalistes aussi, car c'est plaisant de voir un joueur comme cela. Ce soir il fait encore l'action de classe qui fait la différence.»


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Digne : «On s'est accroché»

«Ca a été un match compliqué, mais au final on repart avec la victoire, c'est ce qui compte», a déclaré Lucas Digne, le latéral du PSG, après le succès contre Valenciennes mercredi (1-0).

Lucas Digne (défenseur du PSG) : «Ca a été un match compliqué, mais au final on repart avec la victoire, c'est ce qui compte et on est très content. Il y avait des joueurs qui manquaient de fraîcheur. En jouant tous les trois jours, c'est plus compliqué, on le savait avant le début du match et on s'est accroché. Nous, on essaye de faire des séries en jouant aussi souvent, et il n'y a que le résultat qui compte. C'est sûr que lorsqu'on a des joueurs de grande qualité capable d'exploit, ça nous aide forcément.»

Blaise Matuidi (milieu du PSG) : «Ca a été compliqué mais on a pris les trois points. L'objectif, c'était de gagner, ce qu'on a fait ce soir. Les matches s'enchaînent et la fatigue s'installe, il y a aussi les changements dans l'équipe, mais on l'emporte, c'est ça l'essentiel. On continue à avancer.


L'Equipe.fr


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Varino
posté 27/09/2013 06:53
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PSG: ALEX AUX SOINS...
Alex ne s’est pas entraîné au Camp des Loges hier et se trouve incertain pour la réception de Toulouse, demain (17 heures). Sorti par précaution à la mitemps du match contre Valenciennes (1-0), mercredi, le défenseur central ressentirait toujours une gêne à la cuisse droite. Par ailleurs, Marco Verratti, qui a écopé d’un troisième carton jaune à Valenciennes (en moins de 10 matches), ne sera pas suspendu pour le Classique face à Marseille, le 6 octobre. En raison de la tenue de Montpellier - Rennes, hier soir, son cas ne sera étudié que jeudi prochain et l’Italien devrait purger sa suspension pour PSG - Bastia (le 16 octobre).

... MAXWELL À NOUVEAU EN SÉLECTION. – Luiz Felipe Scolari a convoqué Maxwell et Lucas pour les deux prochains matches amicaux du Brésil, contre la Corée du Sud à Séoul le 12 octobre, et face à la Zambie à Pékin, trois jours tard. Blessé (ischio-jambiers gauches), Thiago Silva n’a bien sûr pas été convoqué.

L'Equipe

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Avis favorables pour Marquinhos

Recruté 31,4 M€, trois rencontres et ses prestations sont Marquinhos vient d’enchaîner plutôt convaincantes.


Philippe Jeannol
« Il peut être tranquille »
«Avoir un peu d’émotion et de stress, c’est naturel pour des débuts dans un nouveau club. Mais, s’il a changé de club à son âge, c’est qu’il est mûr et qu’il a de l’ambition. Sa difficulté actuelle est qu’il a été associé à trois défenseurs en trois matchs. Heureusement que ce sont de bons joueurs, cela pose moins de problèmes. Même avec Camara qui est un joueur sérieux, il peut être tranquille. L’important est surtout de se comprendre, pas forcément de très bien se connaître. »

Pilorget
« Il est un peu hors norme »
« Même s’il a déjà évolué à l’étranger, c’est un jeune joueur et il lui faut du temps pour prendre ses marques. Mais il a un potentiel énorme. La présence de Thiago Silva lui a fait du bien pour débuter à Olympiakos, mais c’est plus compliqué depuis sa blessure. Il semble pourtant assez serein. On est tellement habitué à voir des défenseurs centraux très costauds athlétiquement qu’on est surpris quand on le voit. Mais il compense par une belle pointe de vitesse. Il est un peu hors norme par rapport à ce qu’on voit actuellement. Il est très complet et il a une énorme marge de progression. »

Roche
« Moins fort que Varane »
« Le prix de son transfert est vraiment affolant, mais il ne faut pas se fixer dessus. Pour l’instant, il faut attendre. Il a été plutôt bon contre Monaco dimanche, mais il était plus en difficulté contre l’Olympiakos ou à Valenciennes. Il n’y a rien d’impressionnant pour l’instant, alors qu’il est présenté comme un futur crack. Je le trouve moins fort que Raphaël Varane, qui a presque le même âge. Mais je suis plutôt indulgent, car il n’a que 19 ans, il doit encore s’adapter à un nouveau club, un nouveau pays, une nouvelle langue. Il faut être très patient. Pour l’instant, je le trouve intelligent dans ses interventions. Il n’est ni grand ni costaud mais possède un excellent timing. »

Pierre-Fanfan
« Excellent relanceur »
« Le contexte n’est pas vraiment facile pour lui. Il retrouve la compétition après plusieurs mois d’arrêt, dans un nouveau club, un nouveau championnat et au sein d’une défense centrale qui n’arrête pas de changer. Après trois matchs, je suis un peu déçu. Disons qu’il a seulement assuré le service minimum pour l’instant. Mais ses qualités sont grandes. Pour ceux qui ne le connaissaient pas sous le maillot de la Roma, son profil se dessine progressivement : c’est un excellent relanceur, certes un peu léger physiquement dans les duels, mais doté d’une très bonne lecture du jeu. »



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Alex apte contre Toulouse ?

La paire d’arrières centraux Camara-Marquinhos devrait être reconduite demain au Parc contre Toulouse. Alex, perturbé par une gêne à la cuisse droite mercredi soir à Valenciennes et remplacé à la pause, devrait être ménagé. Hier, le Brésilien a passé des examens. Ceux-ci n’ont pas révélé de lésions. Cependant, le compatriote de Maxwell, qui connaît parfaitement son corps, ne prendra pas le moindre risque alors que se profilent, la semaine prochaine, deux grands rendez-vous avec la réception de Benfica en Ligue des champions (mercredi) et un déplacement à Marseille (dimanche).

Mercredi soir au stade du Hainaut, l’ancien défenseur de Chelsea a éprouvé, pendant la première période, une drôle de sensation à la cuisse droite, déjà meurtrie par une élongation une dizaine de jours auparavant au lendemain du succès à Bordeaux.

Hier, au club, on laissait entendre qu’un point serait fait après l’ultime séance d’entraînement cet après-midi avant de décider ou non de la présence de l’ancien défenseur de Chelsea face au Téfécé. Toutefois, dans l’entourage du Brésilien, on avance qu’il ne jouera pas afin de se préparer au mieux pour les deux rencontres de la semaine prochaine.

Thiago Motta ultime recours

On se dit même surpris qu’il ait été titularisé à Valenciennes alors qu’il revenait après une dizaine de jours d’arrêt. La rechute d’Alex, conjuguée à l’absence pour deux mois environ de Thiago Silva, pourrait s’avérer préjudiciable au PSG. Si cette situation devait perdurer, il n’y aurait alors plus que deux défenseurs centraux valides. Un nouveau pépin obligerait Laurent Blanc à innover. Il faudrait alors faire descendre d’un cran Thiago Motta. Le milieu italien est le seul capable de dépanner à ce poste stratégique. Cependant, ce n’est pour l’heure qu’une hypothèse.

Le Parisien


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