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29/08/2013 06:13
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#5681
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Matuidi a-t-il prolongé ? Le 6 septembre, le nom de Blaise Matuidi, suspendu, ne figurera pas dans le onze de départ de Didier Deschamps pour le déplacement des Bleus en Géorgie, en qualifications pour la Coupe du monde 2014. Mais il apparaîtra, trois jours plus tôt, au menu des audiences de la 5e chambre du tribunal de grande instance de Paris, juridiction désignée pour traiter de l’affaire qui oppose Jean-Pierre Bernès à son confrère, Mino Raiola. L’ancien dirigeant de l’OM reproche à l’agent de Zlatan Ibrahimovic de ne pas avoir respecté le contrat de représentation exclusif qui le liait à Matuidi jusqu’au 30 juin dernier, échéance à laquelle le milieu défensif n’a pas renouvelé cet engagement auprès de Bernès. L’agent français évalue le préjudice à 3 M€, le montant de la commission qui lui serait revenue s’il avait négocié le nouveau contrat du joueur au PSG, où il est lié jusqu’au 30 juin 2014. Ce conflit entre agents bloque-t-il la prolongation d’un joueur incontournable du collectif parisien ? Avant d’enclencher des négociations concrètes, le club dit attendre que cette procédure judiciaire clarifie la situation afin d’être certain de discuter avec le « bon » agent. « Il est impossible que le club soit réellement dans une position d’attente, affirment des proches du dossier. Parce que cette procédure peut durer au minimum deux ans et le joueur n’a plus qu’un an de contrat… » En coulisses, personne n’imagine le PSG prendre le risque de voir Matuidi libre de signer dans le club de son choix, le 1er janvier prochain. Les termes du nouveau contrat de l’ancien Stéphanois seraient même déjà négociés et prêts à être officialisés, une fois le contexte apaisé. Du côté du club parisien, on assure cependant qu’aucun accord n’a été conclu à ce jour. Tout en reconnaissant n’avoir aucune inquiétude particulière sur ce dossier, les deux parties partageant une volonté claire de prolonger leur lien contractuel. « Les choses se passeront très rapidement » , souffle un familier du club parisien. Plus rapidement, sans doute, que la procédure qui s’ouvrira mardi prochain devant le TGI. J. T. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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29/08/2013 08:39
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#5682
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![]() freelance ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 5,924 Inscrit : 28/12/2008 Membre no 21 Tribune : Non précisée |
Citation Franz Beckenbauer : « Les Parisiens ne peuvent pas encore prétendre rivaliser » BERLIN (ALLEMAGNE) Président d’honneur du Bayern Munich depuis quatre ans, Franz Beckenbauer ne met que rarement les pieds au siège du club. Résidant en Autriche du côté de Salzbourg, le Kaiser suit toujours d’un œil avisé l’évolution du football international. Le Bayern Munich a-t-il le potentiel pour devenir le premier club européen à conserver son titre depuis l’existence de la Ligue des champions en 1992-1993 ? Franz Beckenbauer. L’effectif n’a pas connu de profondes modifications, puisque tous les titulaires de la saison passée sont restés. Et puis, avec Pep Guardiola, nous avons un grand entraîneur qui va permettre à cette équipe de continuer à jouer les premiers rôles en Europe. La concurrence est rude et on sait que pour gagner ce genre de compétition, il faut bénéficier d’un peu de chance au tirage au sort, ne pas avoir trop de joueurs blessés et arriver en forme le jour J. Quels sont les principaux concurrents du Bayern ? Je suis curieux de voir ce que va donner le Barça avec son nouvel entraîneur (NDLR : Gerardo Martino). Je pense que le Real Madrid a opéré un recrutement intelligent et qu’il faudra compter sur lui, de même que Chelsea avec José Mourinho qui va lui faire du bien. Le Borussia Dormund a aussi les moyens d’effectuer un long parcours. Quel est votre avis sur ce Paris Saint-Germain 2013-2014 ? J’ai l’impression que le projet du PSG prend progressivement forme. Jusque-là, ses résultats sont à la hauteur de ses ambitions. Le PSG a un effectif de très haut niveau, avec Zlatan Ibrahimovic qui fait partie des trois meilleurs joueurs du monde, Thiago Silva et maintenant Edison Cavani qui a été l’un des attaquants les plus courtisés cet été. Sur le banc, Laurent Blanc est un bon technicien, comme il l’a prouvé aux Girondins de Bordeaux et en partie en équipe de France. Une ville de la dimension de Paris mérite une grande équipe. Même ici, en Allemagne, le PSG est désormais un sujet de débat, ce qui n’était pas trop le cas jusque-là. Voyez-vous le PSG remporter la C 1 dès cette saison ? Non, car les Parisiens ne peuvent pas encore prétendre rivaliser avec le Barça, le Real Madrid ou le Bayern Munich du jour au lendemain. Il faut savoir être patient, à l’image de Manchester City qui s’est fait éliminer deux fois de suite dès la phase de poules malgré des moyens illimités. La saison passée, en quarts de finale contre le FC Barcelone, les Parisiens ne sont pas passés loin de l’exploit. Peut-être qu’ils n’y ont pas assez cru. Mais cette formation a de l’avenir. Pensez-vous que les dirigeants parisiens vont respecter les critères du fair-play financier ? J’ai le sentiment que les dirigeants qatariens sont sérieux et qu’ils ne vont pas tricher. De toute façon, s’ils ne s’en tiennent pas aux règles, l’UEFA a promis d’être radicale et elle le sera. Alain Jouteau LeParisien |
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29/08/2013 08:57
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#5683
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,260 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Paris Membre no 295 Tribune : Canapé |
Citation LIGUE DES CHAMPIONS Le PSG et l'OM remercient l'OL L’élimination de l’Olympique Lyonnais dès les barrages de la Ligue des champions ne fait pas que des malheureux. Selon nos informations, le PSG et l’OM, les deux clubs qualifiés directement pour la phase de groupes, vont se partager la partie commerciale des recettes, celle apportée par les diffuseurs, qui s’élève à 46,5 millions d’euros pour la France. Si les Lyonnais s’étaient qualifiés, le partage aurait été le suivant : 45 % pour le PSG, 35% pour l’OM et 20% pour l’OL. Désormais, ce sera 55% pour le champion de France, soit 25,575 millions d’euros garantis, et 45% pour le club marseillais, soit 20,925 millions d’euros.
-------------------- Cédric Dufoix, le représentant de Marseille, a tenté de s’y opposer en arguant que les Marseillais n’étaient pour rien dans les débordements du 25 octobre. Il lui a été rappelé que c’était essentiellement des Marseillais qui avaient été interpellés…
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30/08/2013 10:02
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#5684
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG servi comme un roi Avec Benfica, l’Olympiakos et Anderlecht, le Parisien sont hérité d’adversaires à leur portée. Ce sera plus dur pour l’OM. Décidément, ce PSG a la main chaude. Comme l'an passé à la même époque, le club parisien a hérité d'un trio d'adversaires plutôt modestes pour la phase de poules : les Portugais de Benfica, les Grecs de l'Olympiakos et les Belges d'Anderlecht. Aucun monstre du football européen ne viendra donc fouler la pelouse du Parc des Princes cet automne. Certains s'en réjouiront, mais d'autres regretteront cet instant de la cérémonie, hier à Monaco, lorsque l'ancien Ballon d'or portugais Luis Figo, préposé au tirage au sort, caressait du bout des doigts d'autres adversaires infiniment plus prestigieux : Manchester United, le Real Madrid et le Bayern Munich. Même s'il n'y avait alors qu'une chance sur quatre, le hasard s'est arrêté sur le nom le moins terrifiant : Benfica, vice-champion du Portugal la saison passée. Premier rendez-vous le 17 septembre à Athènes Présent hier en principauté, Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, a tenu à relativiser l'importance de ce tirage. « Quand j'ai vu Benfica, je ne me suis rien dit de particulier, a expliqué le dirigeant qatarien. Le PSG est préparé pour jouer contre tout le monde, que ce soit le Real, le Bayern ou Manchester United. Mais nous aurons l'occasion, je l'espère, de rencontrer ces grandes équipes un peu plus tard dans la compétition. » En attendant, Nasser Al-Khelaifi fixe un objectif ambitieux aux troupes de Laurent Blanc. « C'est un bon tirage au sort, mais rien ne sera facile contrairement à ce que tout le monde a l'air de penser, confie-t-il. Il faudra vraiment essayer de gagner tous les matchs pour sortir en tête de notre groupe. » Le parcours européen du PSG débutera ainsi le mardi 17 septembre dans la chaleur d'Athènes face à l'Olympiakos Le Pirée de Christian Karembeu (voir ci-dessous), au cœur d'une semaine passionnante et peut-être épuisante. Quelques jours plus tôt, le vendredi ou le samedi probablement, les champions de France auront rendu visite aux Girondins de Bordeaux. Et le dimanche suivant, ils recevront au Parc l'AS Monaco pour un match aux allures de crash-test hyper violent. Tout cela après une trêve internationale d'une dizaine de jours qui verra le combo parisien s'éparpiller aux quatre coins de la planète. Dans ce contexte, ce premier déplacement en Grèce n'est pas franchement un cadeau. D'où la prudence affichée par Blaise Matuidi. « C'est un tirage au sort abordable, a commenté le milieu de terrain du PSG sur son compte Twitter. Mais la Ligue des champions est une compétition à part. Il faudra être vigilant quand même. » Après la réception de Benfica début octobre et la double confrontation contre Anderlecht, champion de Belgique, le PSG conclura la phase de poules début décembre à Lisbonne, à l’Estadio da Luz. Ibra, Cavani et leurs copains seront-ils alors en mission commando pour arracher la qualification en huitièmes de finale ? Laurent Blanc préférerait sans doute une simple opération de repérages. Quelques mois plus tard, le 24 mai, le stade du Benfica sera en effet le théâtre de la finale de la Ligue des champions. Le PSG y pense déjà, au moins un peu, ce matin. Citation Christian Karembeu : « Paris va finir premier de son groupe » Agé de 42 ans, Christian Karembeu partage sa vie entre deux pays. La Suisse, où l’ancien champion du monde 1998 a élu domicile. Et la Grèce, où il occupe la fonction de conseiller du président de l’Olympiakos Le Pirée, le premier adversaire du PSG en Ligue des champions le 17 septembre. Présent hier à Monaco, il a répondu aux questions du « Parisien » Que pensez-vous de la composition de votre groupe de Ligue des champions ? Christian Karembeu. Le PSG est la meilleure équipe, d’assez loin. Les Parisiens ont les meilleures fondations. En comparaison, Benfica et l’Olympiakos sont des équipes en reconstruction. A mon avis, Paris va finir premier de son groupe et les trois autres équipes se battront pour la deuxième place (NDLR : qualificative pour les huitièmes de finale). Finalement, la configuration de ce groupe est assez ouverte. Comment pourriez-vous décrire l’ambiance à laquelle les Parisiens doivent s’attendre à Athènes ? C’est un public de passionnés, sanguins, bouillants. La capacité du stade est de 33 000 places, donc il y aura plus de 33 000 spectateurs… (rires). Non, je plaisante, on va respecter les normes de sécurité quand même! Le public est-il violent ? Franchement, non. Il suffit de regarder l’historique des matchs européens de l’Olympiakos pour s’en convaincre. Aucun événement négatif n’a été à déplorer. Quelle est la position de votre club vis-à-vis de Mohamed Sissoko, milieu de terrain du PSG sur le départ ? Nous sommes toujours intéressés par son profil. C’est un joueur avec un impact physique important qui plaît à notre entraîneur. Des discussions ont eu lieu avec le PSG et pourraient reprendre après ce tirage au sort. Le fait que nous soyons dans le même groupe peut nous rapprocher. Ou au contraire faire capoter l’affaire. Citation Zlatan Ibrahimovic : « Nous voulons tout gagner » Halle Freyssinet (Paris XIIIe). « Si je devais ne pas marquer un seul but cette saison mais qu’en échange le PSG gagne la Ligue des champions, croyez-moi, je prends cette option », affirme Ibrahimovic, qui parrainait hier un tournoi de jeunes. La sono à fond, les portables qui crépitent et des dizaines d’ados qui soudain se taisent. Attention, Zlatan Ier arrive et s’assoit sur… un trône. Cette scène s’est déroulée hier après-midi dans la chaleur étouffante de la halle Freyssinet (Paris XIIIe), où le buteur suédois parrainait un tournoi de jeunes à l’invitation de son équipementier, Nike. Avant d’aller saluer, au côté d’Hervin Ongenda, les participants à cette compétition, Ibra a accepté de répondre aux questions des médias. Détendu, l’attaquant suédois a même lâché plusieurs phrases cultes appelées à renforcer — encore un peu plus — sa légende. Les « zlataneries ». Invité à se trouver un surnom susceptible de faire peur à ses adversaires, à l’instar d’Edinson Cavani (El Matador) ou de Radamel Falcao (El Tigre), Ibrahimovic a répondu : « Pourquoi un surnom ? Pour avoir peur de moi, il suffit de me regarder jouer ! » Quelques minutes plus tard, un journaliste évoque une déclaration de l’Italien Mario Balotelli expliquant, après la qualification de l’AC Milan face au PSV Eindhoven en Ligue des champions : « Me comparer à Ibrahimovic ? C’est un compliment… pour lui. » Le temps d’un petit sourire et la réplique du Suédois fuse : « C’est bien que Balotelli se compare à moi… parce que, moi, je ne me compare pas à lui ! » Les ambitions. Pour Ibra, le PSG peut et doit faire plus cette saison que l’an dernier. « Nous avons une meilleure équipe que la saison passée, explique-t-il. De grands joueurs nous ont rejoints. On va s’entraîner dur, mais il y a une très grande opportunité de réaliser le rêve que nous avons tous. » Quant à la Ligue des champions, il n’a pas annoncé que le PSG allait la soulever cette saison, mais on peut affirmer qu’un nouveau quart de finale n’étanchera pas sa soif d’ambition. « Nous pouvons faire plein de belles choses. Ce qui est sûr, c’est que nous voulons tout gagner et que Paris vise plus qu’un seul trophée! » Et Zlatan de lâcher cette petite confidence : « Si je devais ne pas marquer un seul but cette année mais qu’en échange le PSG gagne la Ligue des champions, croyez-moi, je prends cette option sans problème. » Les relations avec Blanc. « Elles sont très bonnes, commente-t-il. Il a beaucoup de pression au-dessus de lui. Le coach, comme les autres, a des rêves. Concernant notre niveau de jeu, je suis optimiste. Nous n’en sommes qu’au début, et les choses vont aller de mieux en mieux. » Le Parisien.fr Citation Nsakala : «Pas la même émotion» Fabrice Nsakala (défenseur d’Anderlecht) : «Au club, tout le monde était content. C’est la poule qu’ils espéraient parce qu’ils pensent qu’il y a moyen de se qualifier, que ce n’est pas mission impossible. Après, personnellement, je suis à la fois content et un peu déçu aussi. J’espérais découvrir quelque chose de nouveau comme Barcelone ou d’autres équipes comme ça. Aller à Paris, ce n’est pas la même émotion. Mais bon, je ne vais pas me plaindre non plus. C’est juste que je m’attendais pas à rejouer une L1 aussi tôt» Citation Medjani aurait aimé «un club plus prestigieux» Arrivés cet été à l'Olympiakos en provenance de Monaco et de Valenciennes, Carl Medjani et Gaëtan Bong ne cachent pas qu'ils auraient aimé affronter une autre équipe que Paris pour leur découverte de la C1. Carl Medjani (défenseur de l’Olympiakos) : «Avec Benfica, le PSG est LA grosse équipe de ce groupe. L’an dernier, toute la France a vibré avec eux et a cru à l’exploit contre Barcelone. Moi qui découvre la Ligue des champions, j’aurais peut-être préféré un club plus prestigieux. Mais d’un autre côté, avec ce système de match aller-retour, on peut aussi se dire qu’avec ce groupe, l’Olympiakos aura son mot à dire. Et puis, ça va me permettre rentrer en France (rires). Ça promet d’être intéressant». Gaétan Bong (défenseur de l’Olympiakos) : «J’ai suivi le tirage avec mon père. Au moment où on a tiré Paris, j’étais en train de lui que tirer une équipe comme Manchester United, ça aurait été pas mal. Bon, aujourd’hui, Paris veut autant que Manchester, mais pour moi qui viens de L1, ça aurait été intéressant de découvrir autre chose. Malgré tout, on va se satisfaire de ce qu’on a. Lorsque je vois certains groupes, c’est plutôt un bon tirage. Pour moi, Paris est au-dessus du lot, mais derrière, c’est jouable. Je suis arrivé il y a peu de temps, mais je vois l’équipe tous les jours aux entrainements. On a de quoi faire. » Citation Benfica pour le Paris-SG Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions, réalisé ce jeudi à Monaco, a été clément avec le Paris-SG. Dans le groupe C, le champion de France défiera Benfica, l'Olympiakos et Anderlecht. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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31/08/2013 07:47
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,558 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Retour aux affaires courantes Ce qu’il y a de bien avec le tirage au sort de la Ligue des champions, c’est que le PSG ne peut plus dire que la Ligue 1 ne l’intéresse pas, puisqu’il s’agit à peu près du même niveau. Il n’est en effet pas sûr que l’Olympiakos ou Anderlecht soient beaucoup plus forts que Guingamp, le nouvel hôte au Parc pour la deuxième sortie domestique des hommes de Laurent Blanc. En attendant ces drôles de joutes européennes, le PSG a un travail à finir juste avant la trêve internationale : confirmer sa montée en puissance après la victoire à Nantes (2-1). Dans son nouveau système à trois attaquants et trois milieux de terrain, où la recherche de l’efficacité et de l’équilibre — pour reprendre les mots de Laurent Blanc — nécessite encore beaucoup de réglages, le PSG montrera aujourd’hui si un élan est en train de naître, si l’assise défensive et offensive s’affermit. Avec cette équipe, on ne sait jamais si le talent individuel précède le collectif ou l’inverse. Chaque match apporte une nouvelle réponse. Sakho, un nouvel enfant du club s’en va Sakho en a trouvé une à ses maux estivaux, qui succédaient à une longue plainte étalée sur toute la saison dernière : il quitte le club parisien, qui l’a formé, pour rejoindre les mythiques Reds de Liverpool. Le dernier à avoir emprunté ce chemin s’appelait David N’Gog et, si vous l’avez oublié, c’est normal puisqu’il s’y est perdu. Pour le coup, l’ancien attaquant formé lui aussi au PSG n’a jamais cru à l’hymne-devise de Liverpool : « Tu ne marcheras jamais seul. » Pour Sakho, le spectre de la réussite est large, entre N’Gog donc et Anelka, auteur de six bons mois là-bas. Les grincheux noteront qu’un nouvel enfant du club s’en va après le prêt de Clément Chantôme à Toulouse. Au-delà du fait que le PSG réalise une excellente opération financière — quasiment 20 M€ à un an de la fin de son contrat, c’est une affaire sensationnelle —, les vraies questions sont ailleurs. Sakho, qui n’a disputé aucune minute officielle cette saison avec Paris et qui n’est plus convoqué en équipe de France, avait-il vraiment le niveau pour s’imposer comme titulaire? A-t-il refusé la concurrence, ou les dés étaient-ils pipés, Thiago Silva préférant jouer avec Alex et sûrement bientôt avec Marquinhos, forfait à cause d’un léger problème musculaire? La trace que le défenseur laissera dans la capitale est contrastée. Les supporteurs l’adoraient, les amateurs de football moins. Lui, il répétait à l’envi qu’il était devenu une sorte de caution parisienne dans le projet qatarien. C’est désormais sa carrière à Liverpool, selon son degré de réussite, qui nourrira ou non les regrets. Citation Bertrand Desplat : « L’amour, Paris ne l’achètera pas » Bertrand Desplat, 42 ans, est à la fois le gendre de Noël Le Graët (patron de la Fédération française) et le président de l’En Avant Guingamp depuis deux ans. Ravi de se rendre au Parc cet après-midi, il refuse d’envier les moyens financiers du PSG. Appréhendez-vous ce déplacement à Paris ? BERTRAND DESPLAT. Absolument pas. Je le prends comme la récompense de notre saison passée. Ce sera une rencontre de prestige, mais rien de plus. Je n’ai pas prévu d’augmenter la prime de victoire en cas de succès. (Sourire.) Guingamp compte 7300 habitants et… 8500 abonnés! En Ligue 1, y a-t-il encore de la place pour les petites villes ? Il n’y a pas que le PSG. En France, qui était le plus populaire entre Anquetil et Poulidor? Les gens sont cocardiers et ils aiment les belles histoires du petit qui mange le gros. Il faut des clubs comme le nôtre dont l’ADN consiste à se surpasser face au plus fort. Cela plaît aux Français. Et je vous rappelle que nous avons déjà vaincu le PSG de Ronaldinho. Guingamp a d’ailleurs battu tous les plus gros dans son histoire. Nous sommes le petit sans complexes. Vous ne préféreriez pas diriger un club comme le PSG ? Non. Je suis un président bénévole et je suis là pour défendre le lien identitaire que j’ai avec la Bretagne. Ce n’est pas une question d’argent. J’aime trop ma région. Le PSG est-il néanmoins un club qui peut être aimé des Français ? Il y a une différence entre attirer des grands joueurs et être aimé des gens. Le PSG, pour l’instant, c’est un beau diamant bien brillant et qui aimante les regards. Mais ça s’arrête là. L’amour, Paris ne l’achètera pas. Il l’aura s’il réalise des grands exploits européens. Et j’aimerais, comme d’autres présidents, que le PSG achète plus de joueurs français pour conserver une identité nationale. J’espère que ça viendra un jour. Même si son travail actuel fait du bien à la notoriété de notre football. Vous dites : « A Guingamp, on préfère le partage et le don de soi. » Ça fait un peu cliché, non ? L’argent n’est pas la valeur refuge chez nous. Oui, on préfère la solidarité, l’abnégation, le partage et le don de soi. Même si ça semble désuet, tant pis. Ça nous a déjà réussi et je souhaite réécrire encore de belles histoires. A Paris, comme ailleurs, on ne donnera de points à personne. Citation Sakho, histoire d’un départ inéluctable Mamadou Sakho n’est plus un joueur du PSG. Comme révélé dans nos colonnes hier, le dossier s’est accéléré ces dernières heures et l’ancien capitaine parisien s’engagera aujourd’hui avec Liverpool pour quatre saisons. Un contrat assorti d’une nette revalorisation, avec un salaire mensuel annoncé à plus de 400000 €. Alors qu’il ne lui restait qu’un an de contrat à Paris, et qu’il était libre de signer dans le club de son choix dès le début d’année 2014, ses agents ont réussi à convaincre Liverpool de verser au PSG… 19 M€ plus quatre de bonus, le tout payable en deux fois! Un exploit financier autant qu’une belle affaire. Le déclic de sa non-sélection pour Belgique - France Avec ce départ, c’est un symbole de l’ancienne époque parisienne qui s’en va. Celle où un joueur formé au club pouvait devenir, à seulement 17 ans, le plus jeune capitaine de l’histoire du PSG. C’était le 20 octobre 2007. Une éternité pour ce PSG où tout s’accélère depuis deux saisons. Thiago Silva, le meilleur défenseur du monde, et son compatriote Alex ont pris toute la place en défense, reléguant Sakho sur le banc. Si ce dernier a toujours reconnu la supériorité du Brésilien Thiago Silva, il n’a jamais pu s’empêcher de penser que la présence de son compatriote Alex sur le terrain était due, quant à elle, à des questions de copinage avec Thiago Silva et Leonardo… En parallèle, le jeune international a vu son statut chez les Bleus s’éroder au rythme de son temps de jeu à Paris. Après avoir manqué l’Euro 2012 (un choix de… Laurent Blanc), Didier Deschamps lui a, à son tour, donné sa chance et fait de lui un de ses cadres en défense. Mais la vérité du terrain ne l’a pas servi, même si sa dernière prestation en Bleu, en juin face au Brésil, avait été plutôt correcte malgré une lourde défaite (0-3). La reprise, cet été, n’a rien changé. Bien au contraire. Sakho n’a jamais eu l’occasion de disputer la moindre minute de match officiel sous le maillot du PSG. Dans la foulée, Deschamps a logiquement oublié de le convoquer pour la confrontation face à la Belgique mi-août. Cette non-sélection a agi comme un déclic. Sakho a alors pris rendez-vous avec ses dirigeants et demandé à quitter le PSG. Prix secret fixé au sommet du club pour un transfert : 20 M€! Parmi les pistes évoquées, celle menant à l’AC Milan n’était pas sérieuse, le club lombard n’ayant jamais contacté Paris. L’AS Rome, en revanche, s’était positionné mais ne pouvait proposer que 5 M€. Restait Liverpool, en contact avec l’entourage du joueur depuis l’hiver dernier, une destination qui a toujours eu la préférence de Sakho. Ces derniers jours, les Reds ont formulé plusieurs offres, chaque fois plus élevées, forçant l’allure après la blessure de leur défenseur ivoirien Kolo Touré. Et quand Liverpool s’est dit prêt à verser plus de 15 M€, le PSG a enfin accepté de discuter. On connaît la suite. Citation Au PSG, il a tout connu Une victoire pour ses débuts Athènes (Grèce), le 14 février 2007. Mamadou Sakho dispute son 1er match pro sous le maillot du PSG à Athènes. Au lendemain de son 17e anniversaire, Paul Le Guen le titularise à gauche de la défense face à l’AEK en 16e de finale aller de la Coupe de l’UEFA. Le PSG l’emporte 2-0. « J’ai eu du mal, il y avait beaucoup de pression, un environnement différent de ce que je connais, souligne-t-il à l’époque. Mais, à chaque fois que je ratais, mes partenaires m’encourageaient. » Capitaine à 17 ans et 8 mois Valenciennes (Nord), le 20 octobre 2007. Pour piquer ses habituels titulaires, auteurs d’un début de saison poussif, Le Guen bouleverse son équipe à Valenciennes et lance sa jeune garde. Pour sa 1er apparition en L 1, Sakho est propulsé capitaine d’une équipe où figurent Ngoyi, Sankharé, Arnaud, N’Gog, tous partis du PSG. Les minots tiennent le choc et ramènent un 0-0. Sakho disputera onze autres rencontres de championnat cette saison-là. Sa carrière parisienne est lancée. La consécration Paris, le 19 mai 2013. Onze ans après son arrivée au PSG, Mamadou Sakho décroche le titre de champion avec son équipe de cœur. Un bonheur fou pour ce titi pur jus. « Cela faisait dix-neuf ans qu’on attendait cela, j’ai eu les larmes aux yeux », glisse-t-il dans les couloirs du stade de Gerland à Lyon, où Paris a validé son titre. Le lendemain, Sakho se distingue de façon moins élégante lorsqu’il reprend un chant anti-Marseillais sur le bus où paradent les joueurs dans les rues de Paris, avant que des incidents gâchent la fête au Trocadéro. Gardien pour finir Lorient (Morbihan), le 26 mai 2013. Le dernier match de la saison à Lorient permet aux Parisiens de fêter une nouvelle fois le titre de champion de France. Sakho est sur le banc, sourire aux lèvres. Lorsque le gardien remplaçant Ronan Le Crom est expulsé, le défenseur trouve aussi drôle d’enfiler des gants pour tenter vainement de stopper un penalty. Sakho est hilare mais ne sait pas encore qu’il vient de disputer son dernier match officiel avec le PSG. Drôle de sortie. leparisien.fr |
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31/08/2013 12:08
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,835 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 137 Tribune : Canapé |
Citation L’ami d’Ibra, mais pas que À première vue, ces deux-là n’ont vraiment rien à voir. Maxwell est du genre à se fondre dans un collectif comme un détail dans un paysage. À l’opposé de Zlatan Ibrahimovic, l’icône provocatrice qui concentre tous les regards. L’amitié entre le défenseur latéral et l’attaquant n’est pourtant pas une légende. « Elle est même très forte, belle et loyale », confie Maxwell. Pour comprendre la surprenante alchimie, il faut remonter à l’origine de leur rencontre. C’était il y a douze ans à Amsterdam, durant l’été 2001. « Max » venait de Cruzeiro, après avoir été élu meilleur joueur du Championnat du Brésil dès sa première saison à ce niveau. « Ibra », lui, arrivait de Malmö et était déjà imprévisible. Le Suédois était encore un écorché vif, miné par les problèmes d’argent. « Il n’allait pas bien, se souvient le Brésilien. Il avait besoin d’aide. Il m’a appelé et je l’ai simplement accueilli dans ma maison. On a parlé. Cette période (qui a duré un mois) a été très importante pour notre relation. Mais son image n’est pas conforme à la réalité. Nos caractères sont différents, mais c’est quelqu’un de simple, qui a le sens de la famille et ne fait pas semblant, comme moi. Comme lui, je déteste les gens qui sont faux, superficiels. » Trop souvent présenté comme « l’ami de », Maxwell ne joue pas le rôle du simple suiveur ou faire-valoir de l’ombre. « Quand “Max” parle, Ibra écoute, et c’est l’un des rares à pouvoir le faire », témoigne Olivier Dacourt. « Si Ibra est devenu ce qu’il est aujourd’hui, il le lui doit un peu, ajoute l’ancien milieu de l’Inter, devenu l’un de leurs proches. “Max” a contribué à son épanouissement. » Le défenseur, qui a presque toujours précédé Ibra dans leurs clubs communs (voir par ailleurs), a joué un rôle précieux de soutien et de conseil dans la vie du Suédois. À l’Ajax, le Brésilien lui a présenté Mino Raiola, une autre personnalité a priori aux antipodes de Maxwell. L’agent, l’un des plus influents et des plus fantasques d’Europe, a lui aussi eu une influence déterminante dans l’équilibre de la star suédoise. Depuis Amsterdam, le trio noue d’ailleurs une relation étroite et constante qui va « bien au-delà du football », explique Maxwell. Mais le défenseur a aussi pu s’appuyer sur Ibra à des moments clés. L’un d’eux, que le Brésilien n’évoque presque jamais, est intervenu en 2002 et il a fait vaciller sa carrière. Cette année-là, son frère Gustavo, âgé de vingt-deux ans, se tue dans un accident de voiture au Brésil. « Max » a vingt ans, se réfugie dans la foi, qu’il a conservée. Mais il vit cette tragédie comme un scandale. « C’est le moment le plus terrible de ma vie, le pire qui pouvait arriver, confie-t-il, la voix grave et le regard plein d’émotion. Mais il fallait bien continuer. En parler me fait souffrir, j’essaie de garder les bons souvenirs. Je pense à lui tout le temps. » Trois ans plus tard, « Max » a une nouvelle fois pu compter sur son ami suédois, qui évoluait alors à la Juventus (2004- 2006). En avril 2005, le défenseur, élu meilleur joueur évoluant aux Pays-Bas en 2004, est coupé dans son élan avec l’Ajax par une grave blessure au genou droit (rupture des ligaments croisés). « C’était une période noire, se souvient l’intéressé. Je suis resté un an et demi sans jouer. Je ne savais pas si j’allais retrouver mes capacités. Je suis sorti du football, mais, curieusement, j’en suis sorti plus fort moralement. J’ai eu ma première fille et j’ai pu faire le tri dans mon entourage. Quand vous disparaissez des terrains, beaucoup de gens vous oublient. » «JE N’AURAIS JAMAIS ÉTÉ HEUREUX SI J’AVAIS ÉTÉ UNE STAR ET QUELQU’UN DE MÉCHANT. JE N’AI JAMAIS ENVIÉ D’AUTRES JOUEURS» À Paris aussi, les débuts du défenseur n’ont pas été si faciles. Le 12 janvier 2012, lorsque le Brésilien s’est engagé pour trois ans et demi, son arrivée pour moins de 5 millions d’euros ne cadrait pas franchement avec le projet galactique du club qatarien. Il débarquait certes du FC Barcelone. Mais, en Catalogne, Guardiola lui préférait Abidal ou Adriano, et il sortait d’une saison à temps partiel (12 matches, toutes compétitions confondues). Ses premières sorties en Ligue 1, sans relief, avaient laissé perplexe. Aujourd’hui, le gaucher, qui a fêté ses trente-deux ans mardi, fait l’unanimité et se classe sans doute parmi les meilleurs spécialistes en Europe. Incontournable pour Ancelotti la saison dernière (33 titularisations en Ligue 1), il s’est imposé comme l’un des fers de lance du PSG au même titre qu’Ibra, Thiago Silva ou Matuidi. Mais à sa manière, sans faire de vagues. Ses performances en Championnat comme en Ligue des champions ont même fini par taper dans l’œil de Luiz Felipe Scolari, qui vient de lui offrir sa première cape en Seleçao contre la Suisse (0-1, le 14 août). « J’étais chez moi, raconte l’intéressé, Thiago Silva m’a appelé pour me féliciter, je ne savais pas pourquoi. J’étais surpris, heureux. Cela représente tout pour moi. Je ne sais pas si je suis au sommet de ma carrière mais, tactiquement, j’ai beaucoup appris et je gère mieux mon corps. » Le défenseur du PSG peut désormais espérer disputer la Coupe du monde au Brésil, en juin 2014. Son rêve. « Ce qui lui arrive est mérité, poursuit Nene, qui l’avait côtoyé chez les Espoirs brésiliens, en 2004, avant de le retrouver au PSG. C’est un des meilleurs à son poste par sa régularité. Il est toujours bien placé, il pense avant l’adversaire. » « Le PSG a récupéré un joueur fantastique, affirme de son côté Gleison Santos, un proche, ancien défenseur du Genoa. Quand nous étions gamins, il jouait milieu gauche et cassait la baraque. » « Il dribblait, il était habile, malin, on ne voyait que lui », se souvient son cousin Victor. Avec 21 titres, Maxwell est le joueur au palmarès le plus fourni du Championnat de France. « C’est vrai ? Je ne savais pas. Mais je n’arrête pas de chambrer Ibra parce que j’ai un trophée de plus que lui », sourit-il. Pour Zoumana Camara, qui est devenu l’un de ses proches, « Maxwell est sous-estimé, on ne le met pas assez en valeur ». Fils d’un père ingénieur et d’une mère professeur de portugais, Maxwell a grandi dans l’État minier de l’Espirito Santo, dans le sud du Brésil. « J’ai une vie normale, résume-t-il. J’ai de la chance d’être ce que je suis, mais je suis un garçon simple. Je n’aurais jamais été heureux si j’avais été une star et quelqu’un de méchant. Je n’ai jamais envié d’autres joueurs. » Un esprit sain, à entendre tous ceux qui le côtoient, qui se préserve du jeu de la célébrité, des ego et des mises en scène médiatiques. Le Brésilien n’a pas de comptes Twitter, Facebook, ni même de site Internet à son nom. Le beau gosse pourrait jouer les mannequins pour une marque de mode, comme Lavezzi, mais il ne fait pas commerce de son image. « C’est le contraire du flambeur », assure Dacourt. Pour se rendre au Camp des Loges, il n’a pas choisi une Ferrari ou une Bentley, mais une berline allemande. Il vit avec sa femme, Julia, et ses trois filles, Maria (7 ans), Valentina (3 ans) et Manuella (3 ans), dans un quartier cossu de la capitale. Ce n’est pas pour écumer les boîtes de nuit des Champs-Élysées. « Le maximum pour Max, c’est le resto, rit Nene. Il est très maison-famille. » À l’entraînement, c’est un modèle de rigueur. Toujours ponctuel, il passe des heures sur la table de massage. Son péché mignon ? Le sauna, pour rester fit. D’où son surnom : « le Suédois ». Au Brésil, il passe la plupart de ses vacances en famille. Il pratique la pêche avec son frère, mais « il n’est pas mal aussi à la chasse » (Camara). Un point commun avec Ibra. Il nage, joue au football, au volley-ball, sur la plage. En dehors du sport, il va à l’église et soutient des œuvres qu’il choisit avec sa maman. Dans le vestiaire parisien, son calme et sa discrétion sont devenus un « running gag ». « Il prend position si rarement que, quand il le fait, on le chambre : “Mais Max, tu te fâches, là !” », plaisante Camara. « Je ne l’ai jamais vu s’énerver, assure Dacourt. Le mec qui arrive à se brouiller avec lui, c’est qu’il a un grave problème. » Difficile de lui trouver un ennemi. Même ceux qui ont été victimes de ses performances s’inclinent. « Je n’ai jamais eu aucun problème avec lui, au contraire, avoue Siaka Tiéné, relégué sur le banc et parti à Montpellier cet été. Il a fait une saison énorme. Il me parlait, il venait me voir. » « Il parle à tout le monde, il est attentif aux autres, il ne juge pas, ce qui est aussi rare dans ce milieu », apprécie Nene. « Pour Lucas Digne (qui vient d’arriver et avec lequel il est en concurrence), c’est le meilleur exemple qu’il peut avoir. Parce qu’il a la classe », reprend Camara. Maxwell est aussi un défenseur qui défend debout et propre. Depuis ses débuts à Paris, il n’a écopé que de trois cartons jaunes. En 52 matches officiels. Ce n’est « pas une bête de scène » ni « un mec qui a besoin de “partir en vrille” », c’est « le plus gentil du monde », note Ibra dans sa biographie. Pour certains, cette gentillesse serait même l’une des raisons du manque de reconnais- sance qui l’escorte. À l’Inter, lorsque José Mourinho l’avait écarté au profit du jeune Daniele Santon, lors de la saison 2008-2009, sans explication, Maxwell s’était tu. « Un jour, on lui a mal parlé, se rappelle Dacourt, mais il n’a pas réagi. Je lui disais : ‘‘Mais mets-toi en colère, c’est injuste.” » Mais le Brésilien n’apprécie ni la polémique ni les conflits. « Je ne sais pas s’il est trop gentil, mais il faut tout de suite lever une ambiguïté, estime Camara. Il a du caractère. » Le Brésilien dégage en effet une force tranquille qui irradie autour de lui. Un modèle de partenaire qui inspire le respect, à qui l’on demande des conseils tactiques, techniques ou financiers et dont on apprécie « la curiosité », « l’intelligence ». Avec Salvatore Sirigu, c’est l’un des rares étrangers de l’effectif à avoir fait l’effort d’apprendre le français, la cinquième langue qu’il maîtrise, après le portugais, l’espagnol, l’italien et l’anglais. Il semblerait vraiment que cet homme gagne à être connu. ALEXANDRE CHAMORET Citation Qui avec l'intouchable ? Aux côtés de l’incontournable Blaise Matuidi, trois joueurs parisiens vont se partager du temps de jeu, cette saison. La tendance est favorable à Thiago Motta. Mais le 4-3-3 peut ouvrir de nouvelles perspectives. PARMI LES TRAITS D’UNION qui relient le management de Laurent Blanc à celui de Carlo Ancelotti, l’un touche au statut de Blaise Matuidi. La titularisation du milieu international, dimanche dernier, à Nantes (2-1), alors qu’il avait subi une commotion cérébrale une semaine plus tôt contre l’AC Ajaccio (1-1), aura démontré, une fois de plus, la dimension d’intouchable qui escorte l’ancien Stéphanois depuis un an. Derrière Matuidi, une concurrence assez aiguisée oppose déjà Thiago Motta, Marco Verratti et Adrien Rabiot dans la conquête de temps de jeu, à l’heure où Mathieu Bodmer et Mohamed Sissoko, écartés depuis le début de la saison, pourraient dépeupler le contingent des milieux parisiens d’ici à lundi soir et la clôture du marché des transferts. THIAGO MOTTA TIENT LA CORDE Des quatre milieux axiaux du PSG, l’international italien affiche, de loin, à trente et un ans, la plus grosse expérience. Sa maîtrise technique, tactique et psychologique le placent devant Verratti, ses contestations excessives et ses dribbles à haut risque près de la surface de Sirigu. Dans une équipe qui se cherche encore une assise et un équilibre, la présence de l’ancien joueur de l’Inter Milan apparaît indispensable. Son plus grand concurrent reste son propre corps. Son forfait à Montpellier (1-1, le 9 août) pour une douleur à un mollet a réveillé l’ombre de sa dernière saison (12 matches de L 1), plombée par une collection de blessures (dos, adducteurs, cuisse, mollet). VERRATTI PATIENTE... POUR LE MOMENT Son deuxième été parisien aura surtout été celui de la renégociation de son contrat. Fin juillet, un mois après avoir atteint la finale de l’Euro Espoirs contre l’Espagne (2-4), l’Italien a prolongé son contrat d’un an, jusqu’en 2018, avec un salaire passé de 850 000 à 2 M€ nets d’impôts par an. Cette revalorisation, et la détermination du PSG à repousser les intérêts appuyés de clubs comme Naples et la Fiorentina, suggère que Paris ne compte pas le laisser trop souvent sur le banc. Le joueur entretient une bonne relation avec Laurent Blanc mais il sera, comme plusieurs de ses coéquipiers, très attentif à sa situation d’ici au mercato de janvier. Surtout en cette saison où il caresse l’espoir de partir disputer la Coupe du monde au Brésil. En trois journées de L 1, il n’a été titulaire qu’une fois, le jour du forfait de Motta à Montpellier, où sa nervosité lui a valu un nouveau carton jaune. RABIOT ATTEND SON HEURE Récent vice-champion d’Europe des moins de 19 ans, le nouvel international Espoirs fait l’objet d’une attention particulière de son club, à la fois conscient de son potentiel mais encore réticent à l’ancrer, à dix-huit ans, dans un collectif sous haute pression. Si le PSG a pris ses distances sur le dossier Cabaye, c’est notamment pour ne pas envoyer un signal négatif à ce joueur qui incarne, comme Alphonse Areola (prêté à Lens) ou Hervin Ongenda, la qualité de la formation parisienne. En dehors des Coupes nationales, ses perspectives semblent encore étroites. Comme Verratti, il fera sans doute un point en janvier, une fenêtre qui l’avait vu rejoindre Toulouse en prêt la saison dernière. Sa chance peut se situer dans un passage au 4-3-3, schéma utilisé par Blanc au coup d’envoi du dernier match à Nantes. Des chances accrues par le constat que Pastore, décevant à gauche dans un 4-4-2, n’a pas eu plus de relief au poste de milieu relayeur dont Rabiot, lui, est un vrai spécialiste. Jerôme TOUBOUL Citation « À l’entraînement, Pastore est exceptionnel » LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, devrait encore titulariser le milieu argentin, malgré des prestations décevantes. Parce qu’il parie sur « un déclic »... LAURENT BLANC se méfie de la réputation joueuse de Guingamp, qui supposerait plus d’espaces pour les attaquants parisiens. Au Parc des Princes, l’entraîneur du PSG s’attend au contraire à buter, encore une fois, sur une équipe regroupée en défense. Et prévoit donc une formule offensive, soit en 4-4-2 soit en 4-3-3, comme face à Nantes (2-1), dimanche dernier, qui a montré des avantages en termes d’équilibre. Décevant depuis le début de la saison, Javier Pastore devrait néanmoins figurer dans le onze de départ. Blanc est fan. Pour lui, le milieu offensif argentin incarne le futur grand passeur qui manque au PSG. « Il a trop de déchet mais il est très doué techniquement et j’espère qu’il va le démontrer, explique le technicien parisien. À l’entraînement, il est exceptionnel. Si c’est un problème dans la tête, il a peut-être besoin d’un déclic dans un match officiel. » Buteur à la Beaujoire, comme Edinson Cavani, Ezequiel Lavezzi devrait aussi être reconduit, en compagnie de Zlatan Ibrahimovic et de son ancien partenaire à Naples. « Lavezzi, c’est un gros déconneur, un gros chambreur, a confié le milieu Blaise Matuidi, hier. Mais, sur le terrain, il donne tout. C’est un très bon coéquipier. » En défense, Alex et Thiago Silva devraient à nouveau débuter. En l’absence de Marquinhos (élongation) et de Mamadou Sakho, qui négocie son transfert avec Liverpool (voir par ailleurs), Zoumana Camara figurera sur la feuille de match, comme remplaçant, pour la première fois de la saison. À droite, Blanc attend plus de ses latéraux, le secteur faible du PSG. Gregory Van der Wiel pourrait de nouveau avoir sa chance, aux dépens de Christophe Jallet. « À Nantes, j’ai choisi Van der Wiel, c’est la concurrence. À eux de faire en sorte que cette concurrence les tire vers le haut plutôt que le bas », a commenté Blanc. Le message est clair. ALEXANDRE CHAMORET L'Équipe |
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01/09/2013 05:21
Message
#5687
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,558 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation PSG-Guingamp (2-0) : Paris sauve les apparences C’est drôle comme une victoire peut laisser un goût contrasté. Si l’on regarde cette affaire froidement, il n’y a au départ que des satisfactions et plutôt importantes : trois points donc, une équipe qui ne renonce pas et se bat jusqu’aux ultimes secondes, le premier but de Rabiot avec le PSG, le premier aussi d’Ibrahimovic avec son club dans cet exercice (il reste à trois longueurs de son total à pareille époque la saison dernière), un scénario emballant avec deux buts dans le temps additionnel, deux points et deux buts de plus à ce stade que l’année passée, Sirigu qui n’en encaisse pas pour la première fois. Non, franchement, il n’y a que du bon. En août, quand la lourdeur de la préparation s’impose encore à la technique, il faut gagner. Ce n’est pas Lyon qui dirait le contraire. Alors d’où vient ce léger malaise ? Si l’on analyse le résultat, il est formidable. Si on analyse le match, il est inquiétant. « On passe par tous les sentiments. On aimerait être plus tranquilles, plus sereins, plus sûrs de nous. Ce n’est pas le cas, acquiesce Laurent Blanc. On avait prévu de souffrir en ce début de saison. Cela se vérifie. » La petite amertume vient notamment de la nouvelle prestation assez scandaleuse de Javier Pastore qui n’a terminé qu’un seul match sous l’ère Blanc (celui à Montpellier). La prochaine fois, il pourrait ne pas le commencer du tout. Soit Rabiot soit le mercato peuvent avoir raison de lui. « C’est un garçon qui fait se poser beaucoup de questions, reprend l’ancien sélectionneur. Lui-même s’en pose peut-être beaucoup, peut-être trop. A nous de l’aider pour qu’il retrouve son meilleur niveau parce qu’on aura besoin de lui. » Si le PSG veut recruter d’ici à demain soir, qu’il ne se prive pas. En ce moment, rien ne peut être pire que Pastore. La déception finale émane aussi d’une première période ratée. « On était endormis », note l’entraîneur parisien. C’est trop souvent le cas depuis le début de saison (la première à Montpellier, la seconde à Nantes). Manque d’intensité, pas de changement de rythme, aucune vitesse : Guingamp aurait pu jouer au Scrabble pendant que le PSG s’ébrouait pendant les quarante-cinq premières minutes, il n’aurait pas été inquiété. « Techniquement, on doit être meilleurs pour se mettre dans le sens du jeu. » C’est le moment : après la trêve, le PSG change de braquet avec deux déplacements (Bordeaux, Olympiakos) puis la réception de Monaco. On dirait qu’on va en savoir un peu plus très bientôt. leparisien.fr Citation «On monte en puissance» Plus qu'une réelle satisfaction, les mines des joueurs du PSG affichaient un soulagement, samedi dans les travées du Parc des Princes, au sortir de la victoire face à Guingamp (2-0). Parce que le scénario du match prête davantage à parler de «délivrance» (Matuidi). Parce que l'affiche n'avait aucun reflet étoilé, deux jours après le tirage au sort de la Ligue des champions. Zlatan Ibrahimovic a quand même fait le parallèle entre le groupe "offert" à Paris en C1 et cette 4e journée de Championnat : «On voit qu'aucun match n'est facile». Le champion en titre a dû attendre le money-time pour s'adjuger son premier succès de la saison à domicile. Il n'a pas trop envie que cela se reproduise. Malgré l'occasion de Zlatan (2e), le PSG a eu «du mal à démarrer». En choeur, Blaise Matuidi et Adrien Rabiot ont estimé que le PSG devait «marquer plus tôt» pour s'éviter de nouvelles frayeurs. Comme à Nantes six jours plus tôt (2-1), Paris a empoché la victoire, mais ce ne fut pas le cas à Montpellier (1-1, 1re j.) puis contre Ajaccio (1-1, 2e j.). «On a du mal à démarrer les matches, admet Rabiot, auteur du tibia de l'ouverture du score. Là, ça devenait compliqué, c'est une joie immense d'avoir marqué». Décisif quelques minutes auparavant, dans la surface parisienne cette fois, Salvatore Sirigu est content «qu'un joueur entrant en cours de match fasse du bien à l'équipe.» Et scelle «une victoire méritée, dixit Matuidi. On engrange des points, c'est le principal.» «On s'améliore de jour en jour» Selon l'ancien Stéphanois, ce succès en appelle d'autres, après la trêve internationale : «Même si tout n'est pas parfait, on sent qu'on monte en puissance». Gregory van der Wiel abonde : «Je pense qu'on s'améliore de jour en jour». «C'était un match compliqué, contre une équipe qui défend bien», a ajouté le latéral néerlandais, titulaire pour la deuxième fois - et la deuxième victoire - de rang. «On s'est procuré des occasions de but, c'est une bonne chose», reprend de son côté Ibrahimovic, qui n'a, évidemment, jamais perdu «confiance.» A l'avenir, il voit «beaucoup de buts» pour lui et Cavani. «On peut dire que ça y est, on est lancé», se réjouit Matuidi. lequipe.fr |
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04/09/2013 06:37
Message
#5688
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Lucas Digne : «Je vais avoir ma chance» Comme un grand nombre de ses coéquipiers du PSG mobilisés pendant la trêve internationale, Lucas Digne (20 ans) a quitté Paris après le succès contre Guingamp (2-0). Pour retrouver sa trace, il faut se rendre à Deauville, où l’équipe de France Espoirs dirigée par Willy Sagnol est rassemblée en vue d’un match contre le Kazakhstan, demain à Caen. Transféré cet été de Lille pour 15 M€, Digne compte un titre de champion du monde remporté avec la sélection des moins de 20 ans et 62 matchs de Ligue 1 sous le maillot du Losc. Pas un en revanche, du moins pas pour l’instant, avec le PSG. Il s’en explique et revient sur sa boucle personnelle : la Seine-et-Marne, l’Oise, Lille puis Saint-Germain-en-Laye, où il vient de s’installer avec sa petite amie, à quelques minutes du camp des Loges. Comment s’est déroulé votre transfert de Lille au PSG… Lucas Digne. Tout s’est bien passé entre les deux clubs. L’accord a été trouvé rapidement. Ensuite, les choses étaient claires dans ma tête à partir de début juillet, quand j’ai reçu les coups de téléphone de Leonardo puis de Laurent Blanc. L’AS Monaco m’a sollicité mais je n’ai jamais vraiment pensé aller jouer là-bas. Pourtant, votre temps de jeu aurait sans doute été supérieur à Monaco, non ? Je n’ai pas réfléchi de cette manière. Je savais où je voulais aller. Intégrer une équipe championne de France en titre, côtoyer de grands joueurs, disputer la Ligue des champions. Le reste n’était pas très important. Quel projet sportif vous a proposé le PSG ? On m’a dit que je serais cette saison en concurrence avec Maxwell et qu’il n’y aurait pas de numéro 1 au poste d’arrière gauche. N’êtes-vous pas déçu par la différence entre ce discours et la réalité du mois d’août? Aucune titularisation, zéro minute de temps de jeu… Non, pas du tout. Ce serait un peu triste si j’étais déçu du PSG au bout de trois semaines! Ma préparation n’a commencé qu’au début du mois d’août et je n’ai participé à aucun match amical. Dans ces conditions, il est assez normal de ne pas avoir joué ces dernières semaines. En dehors des matchs, comment se passent vos premières semaines au PSG ? Très bien. Comme les autres recrues, j’ai dû chanter devant tout le monde pour mon bizutage. Le titre? « Faut que j’me tire », de Maître Gims, un membre du groupe de rap Sexion d’assaut. Ensuite, je dois m’adapter à mon nouvel environnement. Ce n’est pas si simple mais je sens que je progresse aux entraînements. Quand vous verra-t-on disputer votre premier match au PSG ? Demandez à Laurent Blanc! Il m’a dit qu’il comptait sur moi dans un avenir assez proche. Avec trois matchs par semaine de mi-septembre jusqu’à décembre, je vais avoir ma chance. Ce sera à moi de la saisir. Quelles relations avez-vous avec Maxwell, votre concurrent direct ? C’est quelqu’un d’extraordinaire. Il est très ouvert, toujours prêt à donner des conseils. En plus, il parle parfaitement français, ce qui arrange un peu les choses… Le fait qu’il soit aussi le meilleur ami d’Ibrahimovic, le patron du vestiaire, peut-il vous poser problème ? C’est vrai que la situation est toujours plus difficile quand votre concurrent est un joueur très important du vestiaire. Mais Maxwell n’est pas non plus le capitaine… En plus, je ne pense pas que le coach tienne compte des affinités entre les uns et les autres. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance en Ile-de-France ? C’était le paradis. J’ai grandi dans une famille très soudée. Je suis né à Meaux, en Seine-et-Marne, mais la maison était petite. Donc, nous avons déménagé dans l’Oise, à Mareuil-sur-Ourcq, où j’ai commencé à jouer au football. A 9 ans, je suis parti à l’US Crépy-en-Valois, un club un peu plus coté dans la région. C’est là que je me suis fait repérer par les responsables du centre de formation du Losc. Vous quittez donc votre famille à l’âge de 12 ans… Non. Mes parents ont déménagé à Lille pour m’accompagner. Ils ont fait ce sacrifice. Notre famille était alors de nouveau au complet puisque mon frère aîné, Mathieu, était déjà au centre de formation du Losc. Il est quelqu’un d’important dans mon parcours. J’ai une relation assez fusionnelle avec lui. Quel a été son parcours ? Malheureusement, il s’est blessé au mauvais moment et n’a pas réussi à passer pro. Il est aujourd’hui infirmier urgentiste dans un hôpital de Lille. Comment décririez-vous votre personnalité ? Joyeux, positif et réservé, voilà les adjectifs qui me viennent en tête. Je ne vais pas trop au-devant des gens mais je suis ouvert au dialogue. Sur un terrain, je me transforme. Je ne suis plus du tout réservé et je me permets d’interpeller mes coéquipiers, même ceux que je connais peu, si cela est nécessaire. Citation Un bon mercato au goût d’inachevé C’est l’un des paradoxes de ce nouveau PSG. Quand le club de la capitale recrute à tour de bras, on le taxe de boulimie. Quand, à l’inverse, il achète avec parcimonie et se contente de trois arrivées (Cavani, Digne, Marquinhos) comme cet été, les observateurs et le public restent sur leur faim. Il ne faut pas s’y méprendre. Le PSG n’a pas raté son dernier mercato. Non seulement les dirigeants parisiens ont su conserver leurs meilleurs joueurs (Ibrahimovic et Thiago Silva en tête) mais dans le même temps, ils ont fait main basse sur l’un des meilleurs attaquants de la planète (Cavani) et sur deux jeunes défenseurs très prometteurs (le Français Digne et le Brésilien Marquinhos). Le tout pour la coquette somme de 114 M€. Pour mémoire, l’été dernier, Paris avait dépensé 145 M€ pour six joueurs (bonus compris). Plus qu’un mercato raté donc, c’est la sensation d’un recrutement inachevé qui persiste aujourd’hui. Leonardo aimait à répéter que le mercato est aussi une histoire « d’opportunités » à saisir, encore plus quand la fenêtre va bientôt se fermer. Lors des récents marchés, Paris s’était illustré dans cet exercice en faisant signer dans les derniers jours Diego Lugano (été 2011), Thiago Motta (hiver 2012), Gregory Van der Wiel (été 2012) et David Beckham (hiver 2013). Pas cette fois-ci. Aucune arrivée depuis le départ de Leonardo Et pourtant les responsables parisiens ont essayé. La tentative d’attirer l’international allemand Mesut Özil vient éclairer les propos de Laurent Blanc qui affirmait vendredi dernier : « Notre effectif est bien équilibré, mais si on regarde avec beaucoup d’attention, peut-être qu’il manque un petit joueur. Devant ou derrière ? Regardez bien notre effectif, vous trouverez », avait déclaré l’entraîneur parisien. On sait désormais. Le staff du PSG s’était bien mis en quête d’un joueur dépositaire du jeu, capable d’alimenter ses deux attaquants comme nous l’écrivions samedi. En ce sens, il s’agit d’un désaveu pour Javier Pastore censé incarner ce profil. Mais cette fois-ci, le PSG n’a pas su tirer son épingle du jeu dans ce money time du mercato et cela coïncide avec la démission de Leonardo devenue effective le 16 juillet dernier. Difficile de ne pas relier ces deux événements. Citation MÉMO PSG Aujourd’hui. Entraînement à huis clos au camp des Loges. Infirmerie. Marquinhos (mollet). Absents. Matuidi, Ibrahimovic, Cavani, Thiago Silva, Maxwell, Lucas, Lavezzi, Sirigu, Verratti, Thiago Motta, Digne (sélections). Rendez-vous. Bordeaux - PSG, 5e j de L 1, le 13 septembre à 20 h 30. Mohamed Sissoko n’est plus un joueur du PSG. L’international malien a résilié hier le contrat qui le liait au club de la capitale. Le litige qui oppose Jean-Pierre Bernès à Blaise Matuidi et son nouvel agent, Mino Raiola, a été étudié hier par le tribunal de grande instance de Paris. Bernès a assigné Matuidi et Raiola devant la justice pour rupture abusive de contrat. Il réclame 3,5 M€ au joueur et 5 M€ à son nouvel agent. Une prochaine audience est prévue le 14 octobre. Le Parisien .fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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05/09/2013 06:10
Message
#5689
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ménez voit le bout du tunnel Jérémy Ménez est de retour. Pour l’instant, on ne parle que d’entraînement, qu’il a repris, il y a un peu plus d’une semaine, au lendemain de la victoire face à Nantes (2-1). Opéré d’une hernie discale par le professeur Massini le 9 juillet, l’attaquant parisien a rongé son frein pendant une bonne partie de l’été. Il s’est même imposé une phase de récupération chez son frère, à Monaco, pendant deux semaines après l’intervention chirurgicale. « J’ai dû rester à la maison, le plus souvent allongé. Après quinze jours, j’ai entamé la phase de rééducation avec du travail en piscine, un peu de coordination, tout en progressant chaque semaine avec du travail sur tapis roulant, puis sur le terrain au niveau des appuis. Cela se fait petit à petit », confiait-il jeudi dernier sur Psg.fr. Une semaine plus tard, son dos semble enfin décidé à ne plus le torturer. « Aujourd’hui, il n’a plus de douleurs. Mais, comme pendant toute sa convalescence où il s’est montré très sérieux, Jérémy fait beaucoup d’étirements et des soins préventifs », indique-t-on au sein du club. Fin de contrat en juin 2014 Ce n’est pas la première fois que le natif de Longjumeau connaît ce type de complications. En juin 2008, alors qu’il évoluait sous les couleurs de Monaco, Ménez avait été opéré d’une pubalgie. Au final, deux mois d’indisponibilité et une reprise tardive quand la plupart de ses partenaires ont déjà plusieurs semaines d’entraînement dans les jambes. « Ne pas pouvoir être sur le terrain était dur, mais c’était pour mon bien. Cela m’a renforcé et m’a poussé à travailler au quotidien », assure-t-il. Ce travail, justement, le conduit aujourd’hui à postuler pour le déplacement à Bordeaux, dans huit jours. A quel poste ? C’est une bonne question. S’il n’a pas eu de discussion avec Laurent Blanc sur la façon dont l’entraîneur souhaite l’utiliser, l’ancien Romain sait aussi que la donne au sein de l’effectif a sensiblement évolué pendant son absence. La saison dernière, il avait souhaité se fixer en attaque où il avait joué comme titulaire jusqu’en décembre avant qu’Ancelotti ne lui préfère Lavezzi lors des grands rendez-vous. « Jérémy aime bien évoluer en pointe mais, quand il y a Ibrahimovic et Cavani devant, ça devient compliqué. De toute façon, ça ne le dérange pas de jouer sur un côté, que ce soit à droite ou à gauche. Et Laurent Blanc le connaît », indique un partenaire. Mais, pour l’international tricolore, le champ des interrogations ne s’arrête pas aux contours du terrain. A cette heure, il n’a toujours pas entamé la moindre discussion avec ses dirigeants pour prolonger son contrat avec le PSG, qui se termine en juin 2014. L’automne de Ménez s’annonce chargé. FRÉDÉRIC GOUAILLARD Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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06/09/2013 06:26
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#5690
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Citation Thiago Motta, le plus Brésilien des Italiens Tomber sept fois, se relever huit. Le fil de son histoire avec la Squadra Azzurra s’est interrompu brutalement lors de la finale de l’Euro 2012, perdue face à l’Espagne (0-4). Cinq minutes après son entrée en jeu, Thiago Motta se donnait une élongation à la cuisse. Une blessure au plus mauvais moment, la première d’une longue série, dans les mois suivants, sous les couleurs du PSG. Aujourd’hui, cet épisode douloureux n’est plus qu’un mauvais souvenir. En pleine possession de ses moyens physiques, Thiago Motta, 31 ans depuis la fin août, s’affirme à nouveau comme le patron du milieu de terrain du PSG version Laurent Blanc. Cerise sur le gâteau, le sélectionneur italien l’a rappelé pour les matchs éliminatoires au Mondial 2014. Brésilien de naissance, Italien d’adoption, l’ancien joueur de l’Inter Milan et du Genoa pourrait ainsi honorer ce soir, face à la Bulgarie, sa 14e sélection. « L’annonce de sa convocation n’a pas vraiment été une surprise, explique Alessandro Canovi, l’agent du joueur. Thiago savait qu’il faisait partie des plans de Cesare Prandelli pour la saison à venir. Ceci dit, il ne s’attendait pas forcément à faire son retour en sélection dès les matchs de septembre. » A l’inverse de ses coéquipiers du PSG, Salvatore Sirigu et Marco Verratti, cantonnés a priori au statut de remplaçant, Thiago Motta peut espérer une titularisation ce soir, à Palerme, ou alors mardi, à Turin, contre la République tchèque. Il serait alors associé à Pirlo (Juventus Turin), Daniele de Rossi (AS Rome) et Montolivo (AC Milan). « Avec la Squadra, Thiago occupe un rôle qui ressemble à celui de Matuidi à Paris, un poste de milieu gauche », éclaire Canovi. Disputer la Coupe du monde au Brésil, la chance de sa vie Première de son groupe avec quatre points d’avance sur la Bulgarie, la sélection italienne mène un parcours qualificatif aux allures de promenade de santé. Une victoire ce soir lui donnerait déjà envie de réserver les billets d’avion pour la Coupe du monde au Brésil en juin prochain. Une compétition que Thiago Motta, natif de Sao Bernardo do Campo dans l’Etat de São Paulo, envisage comme la chance de sa vie. Pour ne pas rater ce rendez-vous majuscule, le no 8 du PSG compte bien poser son empreinte sur la saison parisienne. « Je suis bien au PSG, je suis bien à Paris, et je ne vois pas pourquoi je devrais changer de club… » expliquait-il en début de semaine. Arrivé en janvier 2012 dans les toutes dernières heures du mercato hivernal, il est lié pour l’instant jusqu’en juin 2015 avec le club de la capitale. Avec sa femme Angela et ses trois filles, dont deux jumelles, Thiago Motta envisage même un avenir à plus long terme à Paris. « Thiago a encore quatre bonnes saisons dans les jambes, estime son conseiller. Et comme il a envie de faire partie de l’histoire du PSG… » RONAN FOLGOAS Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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07/09/2013 09:31
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#5691
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Citation Jérémy Ménez a rejoué Le secret avait été bien gardé. Même un match d’entraînement fait l’objet de mystères au PSG. C’est donc à huis clos au camp des Loges que l’équipe de Laurent Blanc a meublé la trêve internationale en affrontant hier Créteil, le voisin promu en L 2 et coaché par son ancien joueur et entraîneur de jeunes, Jean-Luc Vasseur. Privés de quatorze internationaux et de Marquinhos, blessé à un mollet et qui a poursuivi son travail spécifique à part, les Parisiens n’ont pas forcé, s’inclinant même 1-3 après avoir été menés 0-3 à la pause. La réduction du score est intervenue par Sainrimat, un des nombreux jeunes entrés en jeu et un peu plus concernés par cette opposition que leurs aînés. Le PSG a aligné, entre autres, Douchez, Bodmer, Van der Wiel, Jallet, Pastore et… Ménez. Opéré d’une hernie discale début juillet et revenu à l’entraînement il y a une dizaine de jours, l’attaquant a joué une heure. Une reprise en douceur pour son premier « match » depuis le 12 mai à Lyon, où son but avait offert le titre à Paris. Il est resté plutôt discret, malgré un petit pont sur un défenseur de Créteil. Pastore ne s’est pas mis beaucoup plus en évidence. Dans une passe difficile, l’Argentin a seulement disputé la 1er période et s’est créé deux petites occasions. FRANCK GINESTE Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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07/09/2013 13:57
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#5692
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 2,018 Inscrit : 29/08/2009 Membre no 1,229 Tribune : Auteuil |
Citation Thiago Silva : «Ça a été dure de dire 2 fois non au Barça» Pisté cet été par le Barça, Thiago Silva a finalement prolongé son contrat au Paris-SG jusqu'en 2018. Une décision sur laquelle il est revenu vendredi dans le quotidien britannique The Guardian. «Ça a été difficile de dire non deux fois au Barça. Ce n'est un secret pour personne, j'adore ce club depuis que je suis enfant et j'ai toujours souhaité y jouer, admet le Brésilien. Mais la vie est faite de décisions qui vont parfois à l'encontre de ses rêves. J'ai entendu des personnes qui disaient que je ne pensais qu'à l'argent, mais ils oublient qu'on a des familles à nourrir. Pourquoi j'accepterais de gagner moins en jouant pour le Barça ? Pourquoi les joueurs sont censés se sacrifier ? De plus, le PSG m'a permis de relever un challenge, et le club est sur la bonne voie.» Le capitaine du Paris-SG explique également se sentir bien en dehors du terrain dans la capitale française. «Je suis heureux à Paris, ce n'était pas le cas quand je suis arrivé l'an passé, c'était très différent de Milan. Ma famille est désormais installée, ce qui m'aide. Je suis aussi dans une position où je suis important pour le club, pas seulement sur le terrain.» L'Equipe.fr |
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11/09/2013 06:45
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Citation Marquinhos se fait attendre Recruté 31,4 M€, le jeune Brésilien est enfin débarrassé de ses pépins physiques et pourrait jouer en Ligue 1 vendredi à Bordeaux. Cette fois-ci, ce sera peut-être la bonne. Recruté mi-juillet pour plus de 31,4 M€, le jeune défenseur de 19 ans, Marquinhos, devrait enfin être à la disposition de Laurent Blanc vendredi à Bordeaux. Blessé à la cuisse depuis quinze jours, il a obtenu le feu vert médical pour pouvoir jouer. Ce matin, il doit participer à l’entraînement collectif et disputer une opposition pour être certain de sa guérison. C’est déjà la deuxième fois en deux mois que l’ex-joueur de l’AS Roma fait un tour à l’infirmerie. Victime d’une infection lors de son arrivée à Paris, l’ancien joueur de l’AS Rome s’est assis deux fois sur le banc face à Ajaccio (1-1) puis Nantes (2-1). Mais il se blesse à nouveau, fin août, avant la réception de Guingamp (2-0). Victime d’une élongation à la cuisse, il doit suivre un programme d’entraînement spécifique qui le tient éloigné des terrains quinze jours. Désormais apte, rien n’assure néanmoins que Laurent Blanc le lance dès vendredi. Certes, il faudra faire souffler Thiago Silva, qui a disputé cette nuit un match amical face au Portugal aux Etats-Unis. Mais Blanc peut aussi préférer attendre que son jeune joueur, qui n’aura participé qu’à deux séances d’entraînement collectif, retrouve un peu plus de rythme. Dans ce cas, Zoumana Camara, qui offre davantage de garanties compte tenu de son expérience, pourrait être associé à Alex. Avec sept matchs dans les trois prochaines semaines, les occasions de titulariser le Brésilien ne manqueront certainement pas. « Je suis très heureux d’être au PSG, je me sens très bien, que ce soit avec l’équipe ou l’entraîneur. Mon moment arrivera en travaillant dur », confiait-il à Sky Italia le 31 août. Il découvre Paris avec les autres Brésiliens L’aventure au PSG commence donc pour la nouvelle recrue présentée comme le futur Thiago Silva. Jusqu’à présent, il avait dû ronger son frein et se consoler en profitant des joies de la vie parisienne. Avec les autres Brésiliens du club, on l’a ainsi vu arpenter les allées du parc d’attractions Euro Disney, visiter la tour Eiffel (avec Lucas), déguster des gaufres et des glaces (avec Alex) dans les cafés parisiens. Entre deux séances de soins, et lassé d’être logé au Bristol, celui que l’on présente comme un prodige s’est également mis en quête d’un appartement qui lui convienne. Ce weekend, et jusqu’à lundi soir, il s’est aussi offert une petite escapade à Rome pour passer (et obtenir) son permis de conduire. Il ne rate jamais une occasion de partager ces tranches de vie sur les réseaux sociaux. Epaulé par son père et son frère, Marquinhos semble s’être très bien adapté à sa nouvelle vie parisienne. Il ne lui reste plus qu’à prouver sa valeur sur un terrain. SYLVIE DE MACEDO (AVEC A.H. ET CH.B.) Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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12/09/2013 06:42
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#5694
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Citation PSG : Ménez encore forfait Son retour était prévu mais il n’aura pas lieu. Après deux mois d’absence en raison d’une opération au dos à Monaco début juillet, Jérémy Ménez est à nouveau forfait. Le week-end dernier, le milieu offensif du Paris-SG (26 ans), qui souffrait d’un calcul rénal, a dû subir une intervention. La durée de son indisponibilité restait encore indéterminée hier soir. Jean-Louis Gasset, l’adjoint de Laurent Blanc, l’a confirmé sur France Bleu. Alors que Javier Pastore (pied) est incertain et que Marquinhos, qui se remet d’une élongation (cuisse), semble encore trop juste physiquement, c’est un autre coup dur pour Blanc, qui envisageait de faire tourner son effectif face à Bordeaux, demain, puisque ses dix internationaux sont revenus tardivement, et en prévision du match de Ligue des champions face à l’Olympiakos mardi. Les Européens (Matuidi, Thiago Motta, Verratti, Sirigu, Ibrahimovic) n’ont regagné le Camp des Loges qu’hier et les Sud-Américains (Cavani, Maxwell, Lucas, Thiago Silva, Lavezzi) seulement aujourd’hui. A. C. L'Equipe Citation Ménez hospitalisé Il ne jouera pas demain à Bordeaux Les aléas ne jouent pas en faveur de Laurent Blanc à quelques heures du déplacement à Bordeaux demain. Alors qu’il a travaillé dix jours sans sa dizaine d’internationaux, rentrés seulement hier pour la plupart (sauf Cavani et Lavezzi attendus aujourd’hui), l’entraîneur parisien doit aussi faire face à la défection demain de Jérémy Ménez. Pastore forfait, Marquinhos apte Alors que l’attaquant avait repris l’entraînement collectif depuis quelques jours et même participé vendredi dernier au match amical contre Créteil (1-3) après deux mois d’absence, il a été hospitalisé quarantehuit heures lundi et mardi pour des soucis rénaux sans rapport avec sa hernie discale opérée en juillet. nBlanc devra aussi composer sans Javier Pastore. L’Argentin souffre d’une élongation de la cuisse contractée face à Créteil (1-3). Son indisponibilité est estimée à quinze jours. En plus de Bordeaux, Pastore manquera le déplacement de Ligue des champions à Athènes mardi et aussi vraisemblablement le choc contre Monaco dimanche 22 septembre. Une bonne nouvelle vient compenser ces pépins. Marquinhos, remis de sa contracture à la cuisse, est apte selon le PSG. Le jeune Brésilien a participé à une opposition avec la réserve parisienne mardi après-midi. Hier, il s’est entraîné avec ses coéquipiers de l’équipe première. S’il devrait logiquement figurer dans le groupe retenu par le coach, il n’est pas certain d’être titulaire. Avec lui, le club ne veut prendre aucun risque. Sa présence sur le terrain pourrait être bien utile pour ce rendez-vous compte tenu des retours tardifs et de l’état de fatigue de Thiago Silva et Maxwell. ARNAUD HERMANT ET CHRISTOPHE BÉRARD Citation Un avion affrété pour les Brésiiens. Le PSG a affrété hier un vol privé depuis Lisbonne pour ramener au plus vite à Paris ses Brésiliens qui affrontaient en amical le Portugal (3-1) à Boston (Etats-Unis) dans la nuit de mardi à mercredi. Contrairement à ce qui était prévu, Thiago Silva, Lucas et Maxwell ne sont pas passés au camp des Loges hier soir pour suivre des soins. Cavani et Lavezzi sont attendus aujourd’hui à Paris pour partir dans la foulée en Gironde. Ibra, buteur pressé. Zlatan Ibrahimovic a inscrit le but le plus rapide de l’histoire de la sélection suédoise mardi en marquant après 27 secondes de jeu face au Kazakhstan (1-0). La saison dernière, il avait trouvé les filets à la 26e seconde lors de Lille - PSG. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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12/09/2013 10:02
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#5695
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 26,527 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 165 Tribune : Canapé |
Citation Le Camp des Loges devient Ooredoo ! Ce jeudi, le PSG a annoncé un nouveau contrat de sponsoring avec Ooredoo, opérateur de télécommunications qatari. Ainsi, le Camp des Loges s'appelle désormais Centre d'entraînement Ooredoo. Ce nom sera aussi présent sur le dos des maillots, les manches des tuniques d'entraînement et les panneaux publicitaires du Parc des Princes. Des ateliers d'entraînement seront créés pour les jeunes. L'equipe.fr |
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13/09/2013 23:23
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#5696
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![]() Journey Into Space ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 42,746 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Saint-Etienne Membre no 45 Tribune : Canapé |
Citation Blanc : «Notre match le plus abouti»
Visiblement décontracté, l'entraîneur parisien a apprécié la maîtrise affichée par son équipe contre Bordeaux, s'autorisant même quelques plaisanteries. «Laurent Blanc, n'était-ce pas votre meilleur match de la saison ? Peut-être, le plus abouti à coup sûr. Mais quand même, le foot est bizarre. Notre métier, c'est de préparer un match toute la semaine, d'élaborer des schémas de jeu, des stratégies pour battre un adversaire. Et celui-là, on ne l'a pas préparé du tout, absolument pas, on a récupéré des joueurs de leurs sélections jusqu'à hier soir et regardez le résultat! Ce que je suis en train de vous dire, c'est que l'entraîneur ne sert à rien (rires). On a senti un Paris dominateur, qui menait le match à sa main... L'équipe commence à comprendre ce qu'on veut produire et adhère à ce qu'on propose, le match de ce soir, sans préparation donc, en est la preuve. Bordeaux a eu du mal offensivement mais nous avons été très bons dans la maîtrise technique du ballon. On travaille ça depuis le premier juillet, on insiste énormément et c'est dans ce match que ça s'est vu le mieux. Même si on montait en puissance physiquement, après une préparation très dure pour la Ligue des Champions et par conséquent des premiers matches difficiles, j'avais bon espoir de trouver la maîtrise technique dont on a fait preuve ce soir. On n'a pas concédé grand-chose à l'adversaire. C'est pour moi la grosse satisfaction de la soirée. Sans oublier le fait que quand il a fallu faire mal, on a fait mal. Je suis assez satisfait de notre bilan comptable, même si je pense qu'on en mérite deux de plus, avec Ajaccio. Mais c'est quand même pas mal. C'est un bon début de saison. Pensez-vous que cette maitrise technique est le fruit de ce système en 4-3-3 ? Oh là, pas du tout. Vous savez, les systèmes... Je vous ai prévenus qu'avec moi, ça peut évoluer très vite. L'important est de trouver l'équilibre entre le défensif et l'offensif. Grâce à Lucas, qui marque son premier but sous les couleurs parisiennes ? Ah bon ? Ce n'est pas son deuxième? Vraiment? Il est en retard! Il a été très bon, à l'image de l'équipe. Il s'est créé des occasions, a travaillé pour l'équipe et a été récompensé. Vous estimez votre équipe prête pour la Ligue des Champions mardi ? Pas encore au niveau collectif. Certains joueurs sont arrivés tard et montent encore en puissance sur le plan physique. D'autres, comme Cavani et Lavezzi, n'étaient absolument pas prêts à jouer. Les trois Brésiliens étaient limite, après avoir fait un voyage retour Brasilia -Boston-Lisbonne-Paris ! Ça va leur faire beaucoup de miles sur leur carte... Mais les matches internationaux leur ont fait du bien. Il va falloir car on rentre dans le vif du sujet. Paris présentait une équipe très jeune, c'est une surprise ? Non. Je l'ai fait à Bordeaux. Coman, Ongenda, je ne les connaissais pas du tout au départ. Ils m'ont agréablement surpris et surtout, ils ont maintenu leur niveau de jeu durant ces trois mois. Moi, j'ai essayé de leur faire un peu la place. Maintenant, à eux de gratter du temps de jeu, ce qui est très difficile avec cet effectif.» -------------------- http://www.last.fm/user/stoner_man
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14/09/2013 07:26
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Citation Ils se sentent bien à trois Avec un milieu à trois, le PSG a dominé son sujet comme jamais cette saison. C’est dans ce système (le 4-3-3) que Paris peut grandir. LA TROISIÈME VICTOIRE de la saison du PSG en L 1, glanée hier soir à Bordeaux (2-0) grâce à des buts de Blaise Matuidi (1-0, 30e) – sur une nouvelle passe décisive de Zlatan Ibrahimovic – et de Lucas (2-0, 64e), a délivré plusieurs messages. Outre la place de leader prise provisoirement, à une semaine du choc face à Monaco, Paris a confirmé une aisance apparue par séquences à Nantes, lors de la 4e journée (2-1, le 25 août) : le 4-3-3 lui va bien au teint. Il apporte un véritable équilibre au jeu parisien. Contraint au turnover, en raison du retour tardif de ses stars après la trêve internationale et des blessures de Pastore (pied) et Ménez (rein), Laurent Blanc a aligné hier un onze de départ new-look, délesté de quelques noms ronflants (Lavezzi laissé au repos, Cavani et Maxwell remplaçants) et rajeuni (Digne, Ongenda). Il a surtout opté pour un vrai milieu à trois, avec Thiago Motta, Matuidi et Verratti. Et le PSG a montré un supplément de fluidité et d’aisance. Si tout n’a pas été parfait, les Parisiens ont totalement dominé Bordeaux. Et si cette formule avec trois milieux au profil de récupérateurs-relayeurs permettait à Blanc d’atteindre son objectif, un jeu léché qui plaise au spectateur et déplaise aux adversaires ? Dans ce schéma-là, Thiago Motta a plus de latitude. Matuidi, toujours aussi présent à la récupération, dispose de plus de liberté pour se projeter vers l’avant. Et si ces deux cadres peuvent à chaque fois profiter de ce Verratti-là… Hier, le petit Mozart italien n’a pas exposé son tempérament de feu, a joué simple et a fait apprécier sa qualité de passe en offrant à Lucas son premier but depuis son arrivée à Paris. Jusqu’alors, Blanc avait composé ce 4-3-3 avec Pastore au milieu. Mais l’Argentin a montré toutes ses limites, dans ce rôle pour lequel il n’a ni la grinta ni le coffre, pour l’instant. Verratti, lui, l’a. Et si ce n’est pas Verratti, ce pourra être Rabiot, qui a remplacé Ongenda (72e). C’est aussi l’avantage du 4-3-3 : il fait de la place à quelques jeunes talents dont l’horizon semblait bouché dans le 4-4-2 en vogue depuis la saison passée. Bien sûr, le milieu est justement le secteur le moins fourni dans la capitale : avec Motta, Matuidi, Verratti, Rabiot voire Pastore, ils sont cinq pour trois postes, ce qui reste léger vu la fragilité de l’un (Motta), le tempérament d’un autre (Verratti) ou l’inconstance du plus offensif des candidats (Pastore). Mais Paris, en 4-3-3, a laissé passer l’idée, hier en Gironde, que la page Ancelotti était tournée et que Laurent Blanc commence à imposer une patte chez les champions de France. Citation Notes: 8: Matuidi 7: Ibra, Lucas, Thiago Motta, Alex 6: Ongenda, Verratti, Thiago Silva, Sirigu 5: Digne 4: Van der Wiel L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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14/09/2013 08:00
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#5698
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Citation Paris envoie un signal fort Après deux succès arrachés à Nantes et face àGuingamp, Paris a enfin réussi une belledémonstration. La concurrence est avertie. Paris a lancé sa saison. C'est le résumé succinct de ce succès à Bordeaux - le meilleur match de Paris cette saison - où il y a beaucoup à dire, et pas que du négatif. D'abord le PSG a enregistré son troisième succès de rang et a parfaitement entamé un mois de septembre dantesque avec 7 matchs en 23 jours. Pour ne rien gâcher, Thiago Silva et ses partenaires s’installent provisoirement en tête du classement - première cette saison - et exercent une légère pression sur Monaco, Marseille et Saint-Etienne. « J'avais des craintes car on n'a pas du tout préparé ce match. Des joueurs sont arrivés seulement hier (jeudi) à 18 heures et regardez le résultat : c'est certainement notre match le plus abouti de la saison. Ça veut dire que l'équipe commence à comprendre ce qu'on veut produire et, surtout, adhère à ce que l'on propose », se réjouit le coach Laurent Blanc. Pour la première fois, le PSG a montré le visage d'une équipe équilibrée et capable de prendre le jeu à son compte dans la continuité, et non pas en réaction. Le but de l'indispensable Matuidi, après 90 mètres de course et une action qu'il a lui-même initiée, est le parfait exemple de cette maîtrise collective que Paris a souvent affichée. Idéal avant le défi face à l’Olympiakos « Là, Paris m'a impressionné », a reconnu Cédric Carrasso, le portier des Girondins. Même dans les moments difficiles, notamment au retour des vestiaires quand la fatigue a étreint les internationaux, les joueurs parisiens ont fait preuve d'une solidarité sans faille. Cette maîtrise technique louée par Blanc et la supériorité parisienne ne relèvent pas du hasard. Avec le 4-3-3 qu'il reconduisait hier pour la troisième fois consécutive, le « Président » semble avoir trouvé la bonne formule. Le trio de milieux récupérateurs (Verratti, Thiago Motta, Matuidi) a parfaitement fonctionné et il y a sûrement là une explication au fait que Paris n'encaisse plus de but depuis deux rencontres. Offensivement, l'entraîneur parisien a pu préserver Cavani, ne lançant l'Uruguayen qu'à dix minutes de la fin du match et pas pour sceller le sort de la rencontre. Lucas Moura, déjà auteur d'une passe décisive la saison dernière à Chaban Delmas, a eu le bon goût de marquer son premier but sous le maillot parisien à l'heure de jeu, éteignant les derniers espoirs d'un Bordeaux faiblard et sans imagination. Il n'est pas certain que cette bouillie bordelaise soit de nature à calmer la colère des supporteurs. « On a essayé de presser, on a pris le risque et on a perdu », déplore Francis Gillot l'entraîneur des Girondins. Paris, en revanche, s'est délesté d'une série de doutes avant de lancer sa campagne européenne mardi face à l’Olympiakos. Cela ne pouvait pas mieux tomber. FRÉDÉRIC GOUAILLARD Citation Matuidi à nouveau décisif Après vingt premières minutes hésitantes, le PSG, positionné en 4-3-3, a pris la mesure de la rencontre. Solides derrière et avec une grande maîtrise du ballon, les Parisiens ont étouffé des Bordelais peu fringants et signé leur meilleure prestation depuis le début de saison. 6 Sirigu. Il n’a presque pas eu à s’employer. Un seul tir à bloquer (44e) suivi d’une sortie aérienne impeccable. Rien ensuite. 5,5 Van der Wiel. Peu sollicité, le latéral droit n’a pas survolé les débats, mais il n’a pas non plus commis de boulette malgré quelques approximations. 6 Alex. Le Brésilien a vécu une soirée tranquille. Il a parfaitement géré les rares offensives locales et le grand Diabaté. 6 Thiago Silva. Il demeure incontournable même après un long voyage : toujours placé où il faut, il a coupé les ballons qui auraient pu être dangereux (20e). 6 Digne. Une intervention nécessaire et autoritaire (1re) puis un choc où il s’est plaint du coude (4e), le latéral gauche a rendu une copie convenable pour sa première sortie avec le PSG. Un peu timide parfois. Une bonne frappe dégagée par Carrasso (72e). 6,5 Verratti. Milieu droit, il a fait du Verratti : de bonnes choses comme sa passe pour Lucas sur le second but ou sa capacité à conserver le ballon. Mais il en fait encore trop parfois. Averti (80e). 6,5 Thiago Motta. Positionné devant la défense, c’est le régulateur du jeu parisien. Propre et précis dans ses transmissions, il évolue au petit trot mais ça lui suffit pour régner sur l’entrejeu. 7 Matuidi. Milieu gauche dans le 4-3-3 de Blanc, l’international a été précieux au pressing et à la récupération. Il a aussi fait la différence en attaque en ouvrant le score et en apportant le soutien offensif dès qu’il a pu. 7,5 Lucas. Attaquant droit, le Brésilien a pris soin de bien rester dans son couloir afin d’étirer la défense adverse. Plusieurs bonnes inspirations (20e, 39e, 72e, 76e, 79e) vers Ibrahimovic en particulier. Il marque son premier but avec le PSG (63e). Suppléé par Coman (82e). 7 Ibrahimovic. Le Suédois est rentré fatigué de ses matchs de sélection mais ça ne l’a pas empêché d’être encore décisif. Il délivre un caviar dans le dos de la défense bordelaise pour le but de Matuidi. Moins en réussite sur ses tentatives individuelles comme sur ses tirs repoussés (59e, 72e, 76e) par Carrasso. Remplacé par Cavani (82e). 6 Ongenda. Pour sa première titularisation de la saison, le jeune Parisien de 18 ans a livré une prestation correcte. Des choses intéressantes dans la construction du jeu, plusieurs passes bien senties pour Lucas. Un peu léger dans le travail défensif. Averti (69e) puis remplacé par Rabiot (72e). A Bordeaux, le collectif girondin, peu inspiré, s’est montré stérile offensivement et n’a inquiété Sirigu qu’une seule fois. L’arbitre, M. Gautier (6), a plutôt bien géré cette rencontre. Citation 1 C'est la toute premiere fois depuis le début de sa carrière parisienne que Zlatan Ibrahimovic est remplacé au cours d’un match. Citation Lucas, enfin! A la mi-temps, dans l'intimité du vestiaire, Laurent Blanc l'avait prévenu. « Lucas, ce soir, tu vas marquer ! » , a-t-il déclaré haut et fort devant l'ensemble de ses partenaires. Etait-ce une vision prémonitoire ou une incantation à l'adresse d'un attaquant en manque de réussite ? En tout cas, les choses se sont passées exactement comme l'entraîneur parisien l'avait annoncé. Après vingt et un matchs officiels disputés sous le maillot du PSG depuis janvier dernier et 1 420 minutes de jeu, Lucas a donc marqué le premier but de sa carrière française. L'événement, puisque c'en est un, s'est produit à la 63e minute. Magnifiquement servi par Verratti, l'international brésilien se présente dans la surface girondine en position excentrée. Un coup d'oeil pour Ibrahimovic, seul au second poteau, et une feinte de centre plus tard, Cédric Carrasso, le gardien des Girondins, est à terre, pris au piège. La voie du but est dégagée. Lucas pousse alors le ballon au fond des filets et laisse exploser sa joie. Evangélique fervent, il pose les genoux au sol et lève les bras au ciel. Un geste caractéristique qu'il a exécuté des dizaines de fois sous les couleurs de Sao Paulo, son club d'origine. « J'avais besoin de marquer ce premier but pour prouver ce dont je suis capable, a déclaré le héros de la soirée bordelaise. Il fallait que je réussisse une sorte de match-référence. En fin de match, j'ai quand même ressenti un peu de fatigue suite à mon déplacement aux Etats-Unis avec la sélection brésilienne cette semaine. » Libéré du poids de son inefficacité, Lucas peut désormais embrasser les prochaines échéances du PSG avec appétit. Ce premier but ouvre-t-il pour lui le début d'une longue série ? « Lucas a réalisé un grand match, à l'image de l'équipe, estime Blaise Matuidi. Quand il joue de cette façon, il nous fait énormément de bien. En un contre un, il est juste exceptionnel. » Le problème, justement, c'est qu'il ne joue pas toujours de cette façon. Arrivé à Paris auréolé d'un statut de crack et escorté par le prix de son transfert (40 M€), Lucas avait donné, jusqu'alors, l'image d'un soliste brillant mais inefficace. Depuis le début de saison, ses prestations ne s'étaient guère améliorées. « Il était un peu en difficulté » , glisse l'un de ses partenaires. « Le jeu de Lucas est beaucoup trop systématique, notait Gérard Houllier en fin de saison dernière. Son pouvoir d'accélération est exceptionnel mais, en fait, il évolue toujours sur le même rythme. » Comme une samba désenchantée. A Bordeaux, le Brésilien s'est remis dans la danse. RONAN FOLGOAS Citation « Notre meilleur match de la saison » Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG Sac à dos sur les épaules, les cheveux parfaitement tirés en arrière, le buteur suédois a quitté dans les derniers le vestiaire parisien. D'un pas lent, il a regagné le bus parisien. Comme si Zlatan Ibrahimovic était usé après son match d'hier soir sur la pelouse de Bordeaux. Malgré la fatigue liée à sa semaine internationale avec la Suède, le buteur a encore été décisif hier en offrant une magnifique passe à Matuidi sur le premier but. Avant de rentrer à Paris, Ibra s'est confié sur cette soirée réussie qu'il juge du même niveau que celle à Barcelone en Ligue des champions il y a quelques mois. Quelle est votre analyse de cette victoire? ZLATAN IBRAHIMOVIC. On a livré un bon match, vraiment. Je pense même que c'est notre meilleur de la saison. Il est du même niveau que notre prestation retour contre Barcelone en Ligue des champions la saison dernière (1-1). L'équipe a-t-elle peiné physiquement hier soir? Je n'ai pas trouvé. On était peut-être fatigué mais on a bien joué. On s'est bien adapté au programme qui nous attend avec sept rencontres en vingt-quatre jours (six après le succès à Bordeaux). Je pense que les entraînements vont être différents dans les prochaines semaines. Comment vous êtes vous senti? Bien même si j'étais fatigué car j'ai presque fait le tour du monde ces derniers jours avec notamment un voyage au Kazakhstan avec l’équipe de Suède (Ndlr : dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2014). J'avais de très bonnes sensations. Pour la première fois depuis que vous êtes au PSG, vous avez été remplacé en cours de match. Comment l'avez-vous vécu? C'est normal de faire des rotations vu le programme chargé qui nous attend dans les semaines à venir. Sinon on peut se blesser ou être moins performant. Je m'y attendais. Il faut s'économiser. Avant la rencontre, avez-vous pensé que Laurent Blanc pouvait vous laisser sur le banc ? Non jamais, je n'ai eu aucun doute. Je suis là pour jouer, je suis payé pour cà. Lucas a marqué son premier but avec le PSG... Oui et je suis très heureux pour lui. Il a d'énormes qualités, ce but va lui donner confiance pour la suite et il va continuer à être décisif. Citation Ménez et Pastore aptes Le PSG n'a pas ramené que trois points de son déplacement à Bordeaux. Une autre bonne nouvelle, venue de Saint-Germainen-Laye, a accompagné cette escapade girondine. Jérémy Ménez (calcul rénal) et Javier Pastore (élongation cuisse) sont aptes et désormais à disposition de Laurent Blanc. Lavezzi ménagé L’international français s'est entraîné deux fois hier. Quant à l’Argentin, il est rétabli après dix jours d’indisponibilité. Malgré leur retour aux entraînements, il n’est toutefois pas certain que les deux joueurs soient retenus dans le groupe qui part lundi à Athènes pour le premier rendez-vous en Ligue des champions. Le staff médical souhaite jauger leur état de forme respectif après les séances de travail d’aujourd'hui et de demain. Concernant Ezequiel Lavezzi, l’optimisme est plus mesuré. L'ancien Napolitain est rentré très fatigué de ses dix jours en sélection et pourrait encore être ménagé. A.H. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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15/09/2013 09:49
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Les Parisiens en liberté surveillée Par contrat, les joueurs du PSG sont tenus à respecter un véritable code de conduite sur et hors des pelouses Qui a dit que les joueurs de foot pouvaient n’en faire qu’à leur tête ? Selon le contrat de travail standard d’un joueur du PSG, que nous avons pu consulter, leur quotidien professionnel est au contraire balisé par de nombreuses interdictions. Leurs apparitions publiques et certains aspects de la vie personnelle sont ainsi encadrés de manière très précise. Voici les grandes lignes de ce code de bonne conduite, version Paris. Avec les médias Ce que dit le contrat : 1. « Le joueur s’engage à répondre sans condition à toute demande d’interview, de reportage […] émanant des médias officiels du club (Psg.fr, PSG TV, 100 % PSG) ainsi que les chaînes du groupe Al-Jazira. » 2. « Le joueur s’engage à s’abstenir devant les tiers, et plus particulièrement devant la presse, de tout commentaire négatif […] sur la direction du club, le management sportif, l’entraîneur, la composition d’équipe et le public. » Notre commentaire : on comprend mieux pourquoi les joueurs se contentent, bien souvent, du service minimum dans leurs déclarations médiatiques. La moindre critique, sur un choix tactique de leur entraîneur, par exemple, ou sur le fonctionnement interne du club, pourrait en effet les mettre à la faute. Détail intéressant : les chaînes du groupe qatarien Al-Jazira, dont fait partie BeIN Sport, sont considérées, par le PSG, comme des « médias du club ». Avec les supporteurs Ce que dit le contrat : « Le joueur s’engage à faire preuve de courtoisie, d’amabilité, de respect et de disponibilité avec les supporteurs du club en toutes circonstances. » Notre commentaire : le PSG ne sanctionnera jamais l’un de ses joueurs parce qu’il a refusé plus ou moins poliment une demande d’autographe. Ce point de règlement offre toutefois une possibilité de sanction au club, notamment en cas d’altercation entre un joueur et un supporteur. Comment s’habiller Ce que dit le contrat : « Le contrat conclu entre le PSG et l’équipementier officiel (NDLR : Nike, jusqu’en juin 2014) contraint tous les joueurs de l’équipe professionnelle à porter exclusivement tous les équipements sportifs (à l’exception des chaussures de jeu et des gants de gardien) ainsi que les produits textiles […] lors de tous les matchs officiels, des matchs amicaux, des matchs d’exhibition et de toutes les séances d’entraînement. » Notre commentaire : pour éviter toute confusion, les joueurs du PSG reçoivent avant chaque match une feuille de route qui précise les textiles à porter à chaque moment. Tout accessoire vestimentaire d’une autre marque que Nike est explicitement proscrit. Les paris sportifs Ce que dit le contrat : les joueurs ont l’interdiction de parier à titre personnel ou par l’intermédiaire d’un tiers sur des matchs des compétitions auxquelles participe le PSG. Même chose pour les matchs internationaux dans lesquels sont engagés des joueurs parisiens. Notre commentaire : ce point de règlement reprend de manière très classique les termes de la Charte du football professionnel. Les activités dangereuses Ce que dit le contrat : « En dehors des matchs ou de l’entraînement, le joueur s’interdit de jouer au football, de monter à cheval, de faire du ski, de prendre place dans un avion de tourisme et de pratiquer tout autre sport (tel que la pêche sous-marine) sans l’autorisation du président après avis de l’entraîneur. » Notre commentaire : le contrat n’encadre pas la conduite d’un deux-roues, une pratique pas forcément moins dangereuse qu’un vol dans un avion de tourisme. Du coup, certains joueurs ne se privaient pas, la saison dernière, de venir au camp des Loges en scooter ou en side-car. Rien n’interdit non plus la pratique de la chasse. Ibrahimovic en profite et rentre parfois en Suède, pour un week-end, pour se livrer à son passe-temps favori. RONAN FOLGOAS (AVEC A.H.) Citation Des sanctions si nécessaire… Si un joueur ne respecte pas l’une ou l’autre de ses obligations contractuelles, le PSG a pris les dispositions nécessaires pour le sanctionner au portefeuille. Les retenues sur salaire étant inégales dans ce cas de figure, le club parisien a opté pour un système baptisé « prime d’éthique ». En cas de faute, le versement de cette prime mensuelle est suspendu. Son montant varie d’un joueur à l’autre. Pour certains, il s’agit d’une somme fixe (41 000 € pour Thiago Silva par exemple). D’autres joueurs, dont les contrats sont rédigés différemment, s’exposent, eux, au non-versement de leurs primes de matchs collectives pendant la période considérée. Depuis la mise en place de ce système, à l’été 2012, aucun joueur du PSG n’aurait fait l’objet d’une telle sanction financière. R.F. Citation Sur le terrain, les voyants sont au vert Privé de Lavezzi, Ménez et Pastore, restés à Paris, le PSG s’avançait en Gironde escorté par son lot d’incertitudes mâtinées d’inquiétudes. Un succès aisé plus tard, Ibrahimovic et ses coéquipiers se sont clairement rassurés. A quarante-huit heures de leur entrée en lice en Ligue des champions, mardi à Athènes, les différents voyants passent donc au vert les uns après les autres. Une cohérence collective s’installe. « Les dirigeants du PSG attendent de Laurent Blanc qu’il confère une dimension collective à cette équipe. Après le match de Bordeaux, il est en train d’y parvenir, confie Eric Roy, consultant pour BeIN Sport. J’ai été impressionné par la maîtrise affichée. C’est clairement le match référence. » Une rencontre lors de laquelle le rajeunissement de circonstance opéré par l’ancien patron des Bleus s’est également révélé efficient. « Ce petit jeune est pas mal », avait lancé Zlatan Ibrahimovic, un soir de juillet, après le succès de son club à Stockholm contre Hammarby (2-0). Le compliment concernait Ongenda, auteur du second but parisien. Hier, pour sa première titularisation, l’attaquant de 18 ans a rendu une copie propre. Il s’affirme ainsi comme une solution de rechange crédible. La remarque vaut également pour Lucas Digne, tout juste 20 ans, au poste de latéral gauche. L’ancien Lillois apparaissait aussi pour la première fois vendredi dans le onze de départ. Le 4-3-3 s’impose. La montée en puissance du club de la capitale, depuis trois rencontres victorieuses, coïncide avec le passage en 4-3-3. Articulée dans ce schéma face à Bordeaux, l’équipe championne de France, avec au coeur du jeu le trio Verratti, Thiago Motta et Matuidi, a manifesté une assurance et une maîtrise inédites. Si l’on fait abstraction du match à Barcelone (1-1) la saison passée, il s’agit bien d’une première depuis l’arrivée de QSI (Qatar Sports Investments) en 2011. « Paris a été très convaincant dans ce système, note Daniel Bravo, consultant de Canal +. Il s’appuie sur un milieu de haut niveau avec un mélange de qualités physiques et techniques. Laurent Blanc a trouvé son entrejeu. J’ai un seul bémol à apporter : dans cette configuration, Cavani risque de se retrouver souvent couloir droit. Ce n’est pas son meilleur poste. » Au complet à Athènes. Sauf pépins ou changements de dernière minute aujourd’hui, Laurent Blanc a décidé de convoquer un groupe de 21 joueurs pour le déplacement à Athènes, mardi, pour la Ligue des champions : Ménez et Pastore, les blessés de ces derniers jours, y figurent, tout comme Lavezzi. Rentré très fatigué de son périple en sélection, l’Argentin n’avait pas été retenu vendredi. Hier au camp des Loges, il a couru avec un préparateur physique. Dans le même temps, Ménez s’entraînait avec les remplaçants de Bordeaux. Pastore a participé à la première partie de la séance avant de finir en salle. Quant à Digne, sa blessure au coude est sans gravité et lui aussi est apte. ARNAUD HERMANT Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
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17/09/2013 06:18
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#5700
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Citation Qu’ils rêvent plus grand Les Parisiens s’avancent vers leur 51e match en C 1 avec la confiance nourrie par leur victoire à Bordeaux (2-0), vendredi. Et par un parcours européen qui leur avait fait entrevoir, la saison dernière, de hautes altitudes. NE PAS PARLER aux plus jeunes du dernier passage du PSG à Athènes, ceux-ci pourraient y voir une pointe de mythomanie grecque. L’histoire suivante est pourtant vraie : dans l’Antiquité, quand le club de la capitale traînait un budget de crève-la-faim à 75 M€, il était venu ici battre l’AEK Athènes (2-0), le 14 février 2007, un jour où Bernard Mendy avait marqué du pied gauche et où Sammy Traoré, buteur de la tête pour ouvrir le score, avait été élu MVP d’un seizième de finale aller de Ligue Europa. Un « siècle » plus tard, le PSG est de retour au pied de l’Acropole, avec des gladiateurs un peu plus galactiques. Entre-temps, la Grèce a basculé dans une crise sans fin quand Paris s’est trouvé un puits sans fond. Cinq mois après son élimination en quarts de finale contre le FC Barcelone (2-2, 1-1), le vaisseau de Qatar Sports Investments s’avance vers sa deuxième participation d’affilée à la Ligue des champions – une première depuis la création du club, en 1970 – avec l’ambition officielle, proclamée en août par Nasser al-Khelaïfi, d’ « aller au moins aussi loin que la saison dernière» . Le 10 avril, face au Barça d’un Messi sur une jambe, il avait manqué aux Parisiens un supplément de foi en eux, et un tueur de surfaces de première classe pour atteindre le dernier carré, véritable territoire des géants. Ce supplément peut-il venir d’un nouveau nommé Edinson Cavani ? Les raisons de le penser submergent celles qui inviteraient à douter, même si l’Uruguayen, à vingt-six ans, ne compte qu’un parcours en C 1 dans sa trajectoire napolitaine (5 buts en 8 matches en 20112012). AVEC IBRA, CAVANI DOIT ENCORE FLUIDIFIER SES CONNEXIONS Dans le nouveau 4-3-3 de Blanc, le buteur chevelu est parti pour incarner une solution de couloir, qui n’était pas la région d’influence qu’on avait dû lui vendre, en juillet, au moment de le soustraire (contre 64 M€) à la convoitise de Chelsea. Hier, Blanc a ressorti l’argument d’un Cavani « utilisé sur le côté en sélection » pour repousser le débat sur son repositionnement dans l’axe, plus proche d’un Ibra avec lequel il doit encore fluidifier ses connexions. À plus court terme, l’ancien sélectionneur veut surtout cultiver la dynamique née à Bordeaux (2-0), vendredi dernier, nourrie par « une possession de balle » qui lui a beaucoup plu. Blanc s’apprête aussi à lancer Marquinhos, comme Paul Le Guen avait misé sur Sakho, qui avait fêté son premier match pro, à tout juste dix-sept ans, lors du fameux match face à l’AEK. Pour son (probable) baptême parisien, le défenseur brésilien de dix-neuf ans aura à gérer la menace que fait peser, sur le papier, le massif Konstantinos Mitroglou (1,88 m, 86 kg), auteur de deux buts contre Montpellier (3-1, 2-1), la saison dernière en C 1, et de deux triplés tout frais contre Levadiakos (5-0) et le Skoda Xanthi (4-0). Avec Javier Saviola, l’attaquant grec est le pilier d’un système très percutant dans le Championnat local, entamé par quatre victoires en autant de journées. « Mais vont-ils venir nous chercher ou plutôt nous attendre ? » , s’interrogeait Blanc, hier. À l’heure de retrouver la C 1, Salvatore Sirigu n’a pas oublié le Camp Nou. « En C 1, la concentration doit être absolue, insistait le gardien italien, hier. Tu peux être puni sur une seule occasion, quand tu ne t’y attends pas. » L’Olympiakos, cela dit, n’est pas le Barça. Plutôt un collectif à michemin entre ceux du Dinamo Zagreb (2-0, 4-0) et du Dynamo Kiev (4-1, 2-0), pliés par le PSG, l’an dernier, en phase de groupes. Paris l’avait alors mesuré : faire le plein contre les plus faibles est un impératif pour aller conquérir la première place et s’offrir un huitième de finale plutôt conciliant. Pour s’éviter une finale sur un fil, le 10 décembre, à Lisbonne, face à Benfica, il faudra donc déjà dompter, ce soir, cet Olympiakos qui reste sur trois victoires d’affilée contre des clubs français. JÉRÔME TOUBOUL Citation Sirigu- Van der Wiel, Thiago Silva, Marquinhos, Maxwell- Verratti, Thiago Motta, Matuidi- Lucas, Ibrahimovic, Cavani ou Lavezzi Citation « J’espère qu’on va résister » CHRISTIAN KAREMBEU, aujourd’hui conseiller du président de l’Olympiakos, s’attend à voir son équipe malmenée par le PSG. Ce soir, au Pirée, Christian Karembeu (42 ans) ne pourra pas embrasser son ami Laurent Blanc. Conseiller depuis juin du président de l’Olympiakos, Evangelos Marinakis, l’ancien international français (53 sélections, 1 but), qui travaille également pour la FIFA, est actuellement à Tahiti qui accueille à partir de demain la Coupe du monde de beach-soccer. En complet décalage horaire, l’ancien milieu de terrain, qui a évolué trois saisons à l’Olympiakos (2001-2004), a pris une vingtaine de minutes, hier, pour nous parler du club grec. « Depuis quand êtes-vous le conseiller du président ? – Officiellement, depuis le mois de juin. Cela faisait très longtemps qu’il essayait de me convaincre et ce poste m’intéressait. J’ai accepté car je conserve ma liberté, pour poursuivre mes autres activités. Quel est votre rôle ? Êtes-vous une sorte de Bernard Lacombe, qui conseille Jean-Michel Aulas à Lyon ? – (Il rigole.) C’est une fonction globale. Il y a tout l'aspect sportif, le recrutement, avec l’apport cette année de Pierre Issa, le directeur sportif, mais aussi l’aspect administratif. On travaille sur la politique générale avec cette volonté de soigner notre centre de formation, de sortir des jeunes pour continuer à exister. Une conséquence de la crise ? – Oui, même si la crise ne touche pas vraiment notre club. Notre président a protégé ses arrières mais c’est vrai que notre Championnat est particulièrement concerné. L’AEK Athènes a été rétrogradé en Troisième Division et le Panathinaïkos a été contraint de baisser ses salaires. « NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ DÉÇUS PAR LES JOUEURS DE L 1 » Quel est l’objectif de l’Olympiakos en Ligue des champions ? – On sait que le Paris-SG est le grand favori de ce groupe. Nous, on va essayer de prendre des points, de grandir, tout en continuant à être compétitif en Championnat. Il faut qu’on gagne à nouveau le titre pour assurer une qualification directe en Ligue des champions. Notre équipe est encore méconnue. J’espère qu’on va résister. Pourquoi recruter essentiellement en L 1 ? Est-ce une solution de facilité ? – Non, même si Pierre Issa et moi connaissons très bien ce Championnat. On recrute en France car nous n’avons jamais été déçus par les joueurs de L 1. Je pense à Mirallas ou à Abdoun. Avec nous ils ont grandi, ils sont devenus meilleurs et on a pu les vendre correctement. Michel, notre entraîneur espagnol, est aussi sollicité pour le recrutement. Pensez-vous pouvoir un jour concurrencer les grands clubs d’Europe ? – C’est notre envie. Je crois beaucoup en la formation. Cette saison, on a prêté des joueurs prometteurs à d’autres clubs grecs. Ils vont s’aguerrir, revenir plus forts. On veut devenir un grand club formateur. En tant qu’ancien international, êtes-vous inquiet du niveau de l’équipe de France ? – Après la Biélorussie (4-2), un peu moins. Les Bleus ont retrouvé le chemin du but. Après, je me pose plein de questions. Pourquoi ces joueurs si heureux, si performants en club, sont aussi décevants en équipe de France ? L’aiment-ils encore? Ont-ils envie de jouer ensemble ? Sont-ils suffisamment forts pour supporter cette pression? Moi, je vois ça d’un oeil extérieur, je suis loin. Est-ce un problème de formation ? Il faudrait demander à la DTN (direction technique nationale). Un barrage contre la Grèce est possible… – (Il soupire.) La Grèce a une très bonne équipe, très disciplinée, très cohérente, très méthodique. Parfois, il faut revenir à des choses simples… GUILLAUME DUFY Citation L’Olympiakos a l’accent français CET ÉTÉ, LES ÉCHANGES entre la L 1 et le Championnat grec ont été nombreux, grâce notamment à l’Olympiakos, qui s’est beaucoup intéressé aux joueurs évoluant en France. Carl Medjani et Delvin Ndinga (Monaco), Sambou Yatabaré (Bastia) et Gaëtan Bong (Valenciennes) sont arrivés au Pirée et ont croisé François Modesto et Drissa Diakité, recrutés par Bastia, et Djamel Abdoun, l’ancien Nantais, vendu plus de 2,5 M€ à Nottingham Forest (D2 anglaise). Et il ne faut pas oublier Paulo Machado, l’ancien milieu portugais de Toulouse, à l’Olympiakos depuis une saison. Parlé dans les vestiaires, le français l’est également dans les couloirs du club grec. Christian Karembeu conseille le président (voir par ailleurs), et Pierre Issa, qui était agent de joueurs, occupe le poste de directeur sportif. Il ne manquerait plus qu’un entraîneur français, le technicien en place, Michel, étant espagnol : « J’en ai contacté plusieurs, il y a quelques mois, explique Karembeu, mais ils ont tous décliné. » G. D. Citation Zlatan, avec un Z, comme Zidane Le début de saison de l’attaquant parisien marque une évolution dans son rôle. Moins buteur, plus passeur, toujours aussi influent. ZLATAN IBRAHIMOVIC marque moins de but cette saison, et alors ? Bien sûr, ses statistiques après cinq journées de Ligue 1 (1 but, 3 passes décisives) tranchent avec celles d’il y a un an sur la même période (5 buts), mais leur comparaison dessine surtout une évolution de son rôle au sein du PSG. L’attaquant suédois (31 ans) est impliqué dans autant de buts de son équipe – en incluant l’avant-dernière passe –, mais se trouve moins à leur conclusion qu’à leur origine, plus à l’impulsion du mouvement qu’à sa finition, ce qui n’atténue en rien son influence sur la formation championne de France en titre. Que ce soit dans le 4-4-2 du milieu d’été ou dans le nouveau système en 4-3-3 de Laurent Blanc adopté contre Nantes (2-1, le 25 août), la zone d’activité d’Ibra semble un peu plus éloignée du but adverse. Sa tendance à reculer d’un cran, aperçue déjà sous l’ère Carlo Ancelotti, s’est accentuée cette année avec l’arrivée d’Edinson Cavani, capable de prendre davantage la profondeur. « C’est vrai que, contre nous, il a souvent décroché et délivré de bons ballons, relève Michel Der Zakarian, l’entraîneur des Nantais. Il a une vision du jeu et une qualité de passes qui ne datent pas d’hier non plus. » Sans doute, mais jusqu’à récemment, elles étaient reléguées derrière son efficacité face au but. Voilà donc le meilleur buteur du Championnat la saison dernière (30 buts) transformé en passeur, en meneur du jeu, plus proche de Zinédine Zidane que de Radamel Falcao. « Tout le monde dit qu’il est individualiste, déplore Der Zakarian. Aucontraire, collectivement, il est très fort. Il voit le jeu avant les autres, analyse plus vite que les autres, a les deux pieds. Et comme devant, il a des joueurs comme Cavani ou (Ezequiel) Lavezzi qui prennent la profondeur, qui ne sont pas figés et rentrent beaucoup vers l’intérieur, il peut les servir. » Ce point de vue est partagé par Ancelotti qui a remarqué que « Zlatan aime avoir une pointe devant lui, c’est pour ça que je lui avais associé, à partir de décembre, Lavezzi ou (Jérémy) Ménez. » DER ZAKARIAN : « PAR MOMENTS, IL MARCHE (…) ET PUIS ÇA EXPLOSE » Avec Blanc, l’international suédois dispose désormais de deux attaquants. Mais ni deux vraies pointes, ni deux ailiers. « Lorsqu’il s’agit de Cavani et de Lavezzi, ce sont deux joueurs qui aiment utiliser la largeur, tout le front de l’attaque, estime l’Uruguayen Pablo Correa, ancien entraîneur de Nancy ( 2002-2011 ) e t de l’Évian-TG (janv.-sept. 2012). Laurent (Blanc) a compris que Cavani ne peut être cantonné dans un rôle de ‘‘9’’ classique, dos au but. Avec l’Uruguay, il évolue aussi sur un côté et laisse la pointe à Luis Suarez. Il attaque de face, a besoin d’espace. » Der Zakarian enchaîne : « Comme Ibra monopolise au moins deu x joueurs, en décrochant, il libère ces espaces. » Et Correa de conclure : « On sent qu’Ibra ne recule pas à contrecoeur. Il est à l’aise et si son rôle change, cela ne l’empêchera pas de marquer non plus. » Cette évolution est aussi imposée par la philosophie de Laurent Blanc : un jeu moins direct, basé plus sur la possession. Comme Ibrahimovic aime toucher le ballon, il est contraint de venir le chercher plus bas, avec les risques que cela comporte. À Montpellier (1-1, le 9 août), c’est à la suite de l’une de ses pertes de balle dans sa moitié de terrain que Rémy Cabella a ouvert le score. « Il reste pourtant le joueur majeur du PSG, est convaincu le milieu Jérôme Rothen. C’est dans les périodes où Zlatan touche moins le ballon qu’on sent Paris plus friable. » Mais quelle que soit la zone où il se trouve, le Suédois conserve la même attitude, parfois désinvolte, et la même aversion pour la course prolongée. « C’est son style, intervient Der Zakarian. Par moments, on ne le voit pas, il marche, comme ( Lionel) Messi, et, d’un coup, ça explose. » L’explosion restera-t-elle toujours éloignée du but adverse ? Rothen ne le pense pas : « S’il recule autant, c’est parce qu’il a, en face, un bloc défensif renforcé en L 1. Mais en Ligue des champions, Paris aura moins de possession et besoin d’un Ibra plus buteur. » DAMIEN DEGORRE Citation Ibra, Parisien jusqu’à la retraite ? PETITE SURPRISE, hier, sur le terrain du stade Karaïskakis, pendant l’entraînement des Parisiens : la présence de Mino Raiola, l’agent italo-néerlandais de Zlatan Ibrahimovic, Maxwell et Gregory Van der Wiel. Celui qui représente aussi désormais les intérêts de Blaise Matuidi est apparu aux côtés de Nasser AlKhelaïfi, le président du PSG, et son directeur général, JeanClaude Blanc. Depuis juillet, ce dernier négocie avec Raiola les termes d’un nouveau contrat pour Ibra. Si l’agent, hier, a assuré que « rien n’est encore fait » , les discussions semblent avancer très favorablement. Au point que le PSG pourrait annoncer prochainement le renouvellement du contrat de l’attaquant pour une, voire deux saisons supplémentaires, soit jusqu’au 30 juin 2017. Dans l’esprit du buteur (32 ans le 3 octobre), le PSG représenterait alors le dernier club de sa longue carrière. Son salaire actuel – 13,8 M€ net d’impôts annuels – pourrait franchir à cette occasion la barre des 15 M€ et le rapprocher des contrats de Ronaldo au Real (estimé à 17 M€ par an) et de Messi à Barcelone (16 M €). J. T. Citation Marquinhos va se montrer Transféré de l’AS Rome pour plus de 30 M€ cet été, le jeune défenseur brésilien devrait enfin débuter ce soir sous le maillot parisien. QUELQUES HEUREUX ÉLUS l’avaient aperçu. Qui ça ? Marquinhos, bien sûr ! L’homme aux 31,4 millions d’euros déboursés par le Paris-SG pour l’arracher à l’AS Rome cet été. C’était vendredi dernier, dans la zone mixte du stade Chaban-Delmas. De loin, il était passé comme une ombre, un gros casque blanc sur les oreilles, marquant à la culotte son partenaire et capitaine Thiago Silva après le succès à Bordeaux (2-0). Il s’agissait là de sa première apparition dans le groupe parisien depuis son arrivée dans la capitale. Ce soir, au Pirée, il devrait être titularisé et découvrir le bouillant stade Karaïskakis de l’Olympiakos, après la blessure, dimanche, de son compatriote Alex (cuisse). En conférence de presse, hier, Laurent Blanc, d’abord agacé, a évidemment contourné la question. LE SYSTÈME EN 4-3-3 RECONDUIT « Deux joueurs peuvent remplacer Alex. Vous savez lesquels. À moi de faire le bon choix » , a répondu l’entraîneur du PSG, avant d’admettre que Marquinhos n’avait pas encore quatre-vingtdix minutes dans les jambes, mais qu’une tendance se dégageait. A priori, elle est favorable à l’ex-défenseur des Corinthians (2011-2012) dans la concurrence qui l’oppose à Zoumana Camana. Un peu plus tard, lors de l’opposition à neuf contre neuf qui tenait lieu de mise en place, le jeune Brésilien (19 ans) était aligné au côté de Thiago Silva en charnière centrale. Maxwell, de retour à gauche après l’intérim de Lucas Digne à Bordeaux, et Gregory Van der Wiel, qui supplante pour l’heure Christophe Jallet à droite, complétaient la défense. En Grèce, Blanc ne devrait pas toucher au 4-3-3 aligné avec succès en Gironde. Une victoire convaincante de laquelle est née une certaine confiance. « C’est légitime quand on a gagné et pas trop mal joué, estime le technicien parisien. Donc le système ne bougera pas trop, même si certaines positions individuelles changeront. » Javier Pastore (reprise) absent, le milieu composé par Marco Verratti, Thiago Motta et Blaise Matuidi est partant certain. Reste l’inconnu du trio d’attaquants. Toujours sur la pelouse de l’Olympiakos, hier soir, Zlatan Ibrahimovic était placé en pointe, Lucas à sa droite et Ezequiel Lavezzi à gauche. Il apparaît cependant probable que Blanc fasse évoluer son onze de départ un peu différemment : « Les garçons qui ont joué le match de Bordeaux ont marqué des points » . Ce qui confirme implicitement Lucas sur son côté. Un choix qui décalerait donc Edinson Cavani, entré en fin match contre Bordeaux, sur le côté gauche et pousserait Lavezzi, pourtant meilleur buteur du club en C1 la saison dernière (5 buts) sur le banc. Un embouteillage prestigieux auquel est venu se mêler Jérémy Ménez, qui a participé à l’ensemble de la séance hier, mais sans pour autant venir bouleverser la hiérarchie. RENAUD BOUREL (avec D. D. et J. T.) L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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