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Varino
posté 16/08/2013 05:55
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Thiago Motta et Cavani sont opérationnels

Depuis lundi, Thiago Motta s’entraîne normalement avec le PSG sans ressentir de douleur après le coup au mollet reçu à l’entraînement début août. Edinson Cavani, lui, est resté à Paris toute la semaine, le PSG et l’Uruguay trouvant un terrain d’entente tout diplomatique afin d’éviter à l’attaquant le déplacement au Japon où son pays s’est imposé (4-2). Depuis la fin de son passage à Naples, Cavani traîne une pubalgie difficile à soigner. Mais elle ne l’empêche pas de jouer. Il faut simplement rester prudent, surtout en début de saison.

En toute logique, le patron du milieu de terrain et la nouvelle star offensive postulent à une place de titulaire et, selon toute vraisemblance, Laurent Blanc devrait les aligner. Thiago Motta prendra alors la place de Marco Verratti, décevant à Montpellier (1-1) en ouverture du championnat et Cavani celle de Lavezzi, maladroit devant le but. Le PSG a besoin d’un joueur pour orienter le jeu et Javier Pastore devrait occuper une nouvelle fois ce rôle malgré ses régulières disparitions en plein match. Sauf pépin de dernière minute, c’est donc l’équipe type du début de saison qui s’avance pour sa première sortie au Parc des Princes face à Ajaccio, défait par Saint-Etienne dimanche dernier (1-0).

Le Parisien


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Varino
posté 18/08/2013 06:33
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Un milieu, beaucoup d’incertitudes

Laurent Blanc compte sur le retour de Thiago Motta pour bonifier le jeu parisien. Mais la fragilité de l’international italien pose problème.


FACE À AJACCIO, Laurent Blanc attend plus de la part de ses joueurs, après des débuts poussifs à Montpellier (1-1), la semaine dernière. L’entraîneur du PSG, qui préfère évoquer un « problème de préparation physique » plutôt qu’un « problème de jeu » , devrait néanmoins s’appuyer sur le retour de Thiago Motta à la place de Marco Verratti pour voir le PSG dans « l’action plus que dans la réaction » .

Mais le champion de France qui, selon Blanc, ne va pas recruter au milieu et même alléger son effectif, ne prend-il pas un gros risque, en misant autant sur l’ancien Barcelonais, compte tenu de sa fragilité physique.

THIAGO MOTTA, ESSENTIEL INTERMITTENT

Il y a un PSG avec Thiago Motta et un PSG sans. À Montpellier, c’était le PSG sans, celui qui manque d’un milieu relayeur-distributeur expérimenté. Par sa capacité à ne jamais perdre le ballon, la précision de ses passes et sa vision du jeu, l’ancien milieu du Barça (2001-2007) et de l’Inter Milan (2009-2012) semble l’élément moteur pour développer le modèle de jeu plus équilibré, maîtrisé et dominateur que souhaite Blanc.

Quand il joue, le PSG ne perd presque jamais en Championnat (*). Le problème, c’est qu’il joue peu. La saison dernière, il n’a disputé que douze matches de L 1 et deux matches de C 1, contre le Valence CF (1-1, le 6 mars) en huitièmes de finale retour, et contre le FC Barcelone (1-1, le 11 avril) en quarts de finale retour. Plus un quart de Coupe de France contre l’ETG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), sa seule « défaite » de la saison. C’est trop peu et ce fut entrecoupé de six blessures ou rechutes (cuisse, dos, mollet). Et la semaine dernière, le milieu de bientôt trente et un ans (le 28 août) a connu une première alerte qui l’a privé du déplacement à Montpellier. « Ce n’était rien (un coup au mollet) mais on a fait jouer le principe de précaution. Il est prêt à 100 %. Il n’y a aucun problème » , assure un membre du staff.

LE CAS VERRATTI

Marco Verratti reste une belle affaire du PSG version Leonardo - Carlo Ancelotti. Le jeune italien (20 ans), transféré de Pescara pour 11 M€ l’été dernier (hors bonus), est un joueur d’avenir. Mais, face à Montpellier, il a parfois atteint ses limites du moment. Les prises de risque et la fougue du jeune milieu, aussi talentueux soit-il, lui jouent des tours.

Verratti n’a repris qu’à la mi-juillet. Il a disputé l’Euro Espoirs (5-18 juin) puis a pris des vacances festives à Mykonos, et accuserait un retard de préparation. La renégociation tendue de son contrat, fin juillet, qui a fini par se régler par une revalorisation salariale de 850 000 € à 2 M€ net par an hors primes, assortie d’une prolongation jusqu’en 2018, l’a peut-être aussi perturbé.

Mais Blanc, comme Ancelotti avant lui, souhaite qu’il simplifie son jeu et se calme pour éviter de s’exposer, comme à Montpellier (un jaune pour un tirage de maillot), aux expulsions. « Marco a un jeu qui n’est pas si simple et doit être physiquement prêt pour en tirer la quintessence, estime Blanc. Il a un fort potentiel mais sa progression est importante. C’est un numéo 10 qui joue devant la défense, mais il y a des numéros 10 qui touchent un peu trop le ballon. »

UNE RECRUE AU MILIEU ?

D’ici à la fin du marché des transferts, le 2 septembre, le PSG veut alléger sion effectif. Sur la liste, il y a trois milieux : Clément Chantôme (sous contrat jusqu’en juin 2015), tenté par un prêt (Lyon, Rennes, Fulham ou Wolfsburg) ; Mathieu Bodmer (juin 2014), et Mohamed Sissoko (juin 2014), qui négocient une rupture de contrat. Blanc ne disposerait alors plus que de quatre choix possibles : Thiago Motta, Verratti, Blaise Matuidi et Adrien Rabiot, qu’il souhaite conserver.

Pour un club qui prétend aller le plus loin possible, sur tous les tableaux, cela semble juste. Vendredi, Laurent Blanc a pourtant affirmé que le PSG ne recrutera pas. Le président Nasser al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc, le directeur général, étudieraient néanmoins plusieurs pistes : Daniele De Rossi (AS Rome, 2017), Yohan Cabaye (Newcastle, 2016) et Sami Khedira (Real Madrid, 2015). Selon des sources proches du dossier, un transfert du Madrilène à Paris est jugé « impossible» .

ALEXANDRE CHAMORET

(*) Seize victoires, 9 nuls et 1 défaite depuis son arrivée, en janvier 2012.


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Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Motta, Matuidi, Pastore- Cavani, Ibrahimovic

L'Equipe


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Varino
posté 18/08/2013 07:12
Message #5663


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L’étincelle

Ils ont répondu à l’appel des stars. 33 000 passionnés se sont abonnés cette année pour venir assister aux matchs du PSG. Un chiffre record pour les clubs français. Ce soir, c’est un Parc des Princes bondé qui accueillera les joueurs parisiens et notamment son duo explosif d’attaquants. Pour la première fois, Ibrahimovic et Cavani vont évoluer ensemble. Sur le papier, cet attelage est sans doute l’un des plus puissants du foot européen. Mais de la théorie à la pratique, le sport réserve parfois bien des surprises. Tous les ingrédients sont réunis pour un formidable feu d’artifice et de nombreux fans parisiens ne comprendraient pas que leur équipe n’allume pas l’étincelle.

STÉPHANE ALBOUY



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Paris attend du grand spectacle

Le Parc des Princes affiche complet, cesoir, au moment deretrouver le PSG. Tous les regards seronttournés vers le duo Ibrahimovic-Cavani.


C’est soir de fête ! Dans un Parc des Princes déjà plein, le PSG entame sa saison à domicile face à l’AC Ajaccio de Fabrizio Ravanelli — une vieille connaissance des années 1990 — avec des envies de fraîcheur et de panache. Champion en titre, Paris doit bien sûr renouveler l’expérience. C’est sa vie désormais : tout ce qui ne ressemblera pas à une victoire, un sacre, un titre sera toujours considéré comme un échec, même si dans le détail il faudra regarder comment et contre qui il a échoué. Mais avec un nouvel entraîneur aux idées claires, Laurent Blanc, et un nouveau joueur merveilleux jusqu’à maintenant dans sa carrière, Edinson Cavani, un souffle nouveau est promis dans la capitale.

Cette saison, les objectifs doivent tomber en séduisant, en marquant des buts, beaucoup, en frappant les esprits chaque semaine par un jeu digne des techniciens présents sur la pelouse. Le PSG possède l’une des meilleures équipes du monde sur le papier, c’est certain. Avec le meilleur défenseur de la planète et deux des dix meilleurs attaquants, il est en effet bien garni. Les huit autres autour ne sont pas mal non plus, malgré quelques faiblesses ici ou là, comme sur le côté droit de la défense.

Laurent Blanc avait déjà régalé à Bordeaux et il n’y a aucune raison, même si le PSG est un club à part, qu’avec de meilleurs joueurs qu’en Gironde il fasse moins bien. Il faudra juste se montrer un poil patient parce que, pour l’instant, la feuille de route énoncée ne correspond pas aux deux premières sorties officielles des coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic. Contre Bordeaux lors du Trophée des champions (succès 2-1) et à Montpellier (1-1), ils ont souvent offert le spectacle pénible d’une équipe pataude, accréditant l’idée d’une préparation athlétique difficile à digérer. Et pendant ce temps, l’OL et l’OM, pour ne citer que les prétendants au podium, ont attaqué le championnat tambour battant.

Blanc note les « mauvaises premières périodes » d’une formation « plus dans la réaction que l’action » . Il enchaîne : « Notre plus gros problème se situe dans la préparation. Certains ne sont pas au même niveau que les autres. Nos concurrents sont en avance sur nous. A domicile, il va falloir emballer le match. Ce n’est pas un problème de joueur. »

Ce serait en effet un comble, au moins en Ligue 1, que cet effectif- là manque de quelqu’un. Le PSG a tout pour plaire. Son vrai départ, après le faux rythme aperçu, est imminent. La saison dernière, il avait décollé à la 4e journée. « On va monter en puissance » , promet l’entraîneur parisien. Avant le Qatar, le PSG créait souvent de l’impatience. Depuis, il suscite beaucoup d’hystérie. En attendant, ce serait bien qu’il donne déjà du plaisir.

DOMINIQUE SÉVÉRAC



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Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Motta, Matuidi, Pastore ou Lavezzi- Cavani, Ibrahimovic



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A vous de jouer !

Pour la première fois de la saison, le Suédois Zlatan Ibrahimovic et l’Uruguayen Edinson Cavani seront associés au coup d’envoi sur le front de l’attaque parisienne. De ce duo de choc entre les meilleurs buteurs du Championnat de France (30 buts en L1) et d’Italie (29 buts en Serie A), on attend monts et merveilles . « Ibra - Cavani » , l’affiche est sensationnelle. Mais vont-ils collaborer efficacement pour le plus grand bonheur du PSG ?

Comment vont-ils se répartir les rôles ?

Lorsque deux grands buteurs sont amenés à cohabiter, l’entraîneur doit d’abord veiller à ce qu’ils ne se marchent pas sur les pieds. C’est le principal danger. « Mon boulot, c’est de les faire jouer ensemble et qu’ils gardent la même efficacité qu’ils avaient avant de se connaître » , glisse Laurent Blanc tout en réclamant un peu de temps : « Ils n’ont joué que dix-huit minutes ensemble, entraînement compris ! » plaide-t-il. Zlatan Ibrahimovic a déjà quelques idées sur le nouveau règlement intérieur de l’attaque parisienne. « Je pense que Cavani ne sera pas très impliqué dans la construction du jeu, indique le no 10 parisien. Il devra rester devant pour marquer le plus de buts possible. »

Un peu comme sous le maillot de la sélection suédoise, Ibra s’imagine dans un rôle de rampe de lancement, une position stratégique de « neuf et demi » moins usante pour un joueur de bientôt 32 ans. Blanc confirme le plan de jeu. « Ibra aime décrocher pour participer au jeu, analyse l’ancien sélectionneur des Bleus. Edinson adore dévorer les espaces offensivement comme défensivement. Il est très généreux dans l’effort. Ils ont des caractéristiques bien différentes même s’ils marquent à peu près le même nombre de buts par saison. Mais ils sont très complémentaires. »

Peuvent-ils cohabiter ?

Avec deux joueurs aussi talentueux, une seule possibilité : la thèse du sabotage. En clair, Zlatan et Edinson, même s’ils ne deviennent pas grands copains, ont tout pour s’entendre. S’ils n’y parviennent pas, c’est que l’un des deux l’aura décidé. Pour une question d’ego ou en réaction à une décision de l’entraîneur. « Si cela ne fonctionne pas, cela voudra dire que je ne serai pas arrivé à faire en sorte qu’ils fassent abstraction de leur manque d’affinités » , reconnaît Laurent Blanc.

La relation Ibrahimovic-Messi, formée par le FC Barcelone à l’été 2009, a rapidement tourné au vinaigre parce que l’Argentin avait obtenu de Guardiola un positionnement axial. Zlatan, lui, avait été relégué sur un côté avant de plier bagage quelques mois plus tard. A Paris, le contexte est très différent, question de personnalités. « Pour moi, le patron de l’équipe sera toujours Ibra, estime Fabrizio Ravanelli, l’entraîneur de l’AC Ajaccio. Sa personnalité est très forte. »

Cavani ne semble pas a priori porté sur le conflit. « Avec lui, il n’y aura pas de guerre des chefs, assure Pablo Correa, l’ancien entraîneur uruguayen de Nancy. Edinson n’a pas un ego surdimensionné. Il est un leader sur le terrain par ses performances, mais il est capable de se fondre dans un vestiaire. » Peu de chances de le voir sortir des déclarations fracassantes. S’il doit faire ombrage au roi Zlatan Ier, ce sera seulement en empilant les buts.

La clé de la saison

On a beaucoup reproché à Paris une forme « d’Ibra dépendance » . Les responsabilités vont être désormais partagées. La saison dernière, Barcelone a inscrit 100 buts en 38 journées de championnat quand le PSG en restait à 83. En Allemagne, le Bayern en a inscrit 98 avec 4 matchs de moins. Paris, qui rêve de se faire remarquer sur la scène européenne, n’écrase pas encore son championnat où il a inscrit quatre buts dans un même match à seulement cinq reprises, quand les cadors des championnats majeurs « cartonnent » régulièrement face aux plus faibles équipes.

La réussite du duo d’attaquants peut offrir une sécurité incroyable à sa défense, déjà menée par un Thiago Silva impérial. Mais par effet de ricochets, c’est également sur les milieux offensifs que la pression va retomber . Car pour faire tilt au classement des buteurs, Cavani comme Ibrahimovic vont avoir besoin du talent de leurs partenaires. Pastore devra donc cesser d’être un intermittent du jeu. Lucas aura à prouver qu’il vaut mieux que ses trois passes décisives délivrées en six mois de L1. Et Lavezzi aura à s’adapter à son repositionnement sur le côté gauche qu’implique l’arrivée de Cavani. Le rendement du duo passera bien par le collectif.

RONAN FOLGOAS ET BERTRAND MÉTAYER



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Questions sur un champion

Vous allez bientôt les découvrir… ou ne plus les voir. Tour d’horizon des nouveautés dans l’effectif du champion de France en titre, en dehors de Cavani.

Où est passé Marquinhos ? On parle peu de lui depuis le début de saison. Pourtant, il est déjà important puisque sa venue, contre 35 M€ versés à l’AS Rome, est à l’origine d’un petit séisme. Mamadou Sakho, devenu 4e choix en défense centrale, souhaite quitter le PSG. Très apprécié du président parisien, Nasser al-Khelaifi, qui suivra de près son intégration, Marquinhos « n’a pas encore 90 minutes dans les jambes » , selon Laurent Blanc. Il est arrivé il y a moins de trois semaines au club. A partir de la mi- septembre — ou avant si Thiago Silva ou Alex rencontre un pépin —, il évoluera régulièrement dans le onze type.

Lucas Digne, c’est pour bientôt ? Peu de chances de le voir au mois d’août, sauf blessure du Brésilien Maxwell. Avec un match par semaine jusqu’à la trève internationale début septembre, Blanc n’a aucune raison de se passer des services de ce dernier, si régulier depuis un an. En revanche, avec la Ligue des champions qui se profile, Lucas Digne intégrera la nécessaire rotation. Il aura disposé d’un mois et demi pour s’acclimater en douceur à son nouveau club.

Jéméry (cdtro.png) Ménez encore dans le jeu? Il se remet sans problème majeur d’une opération du dos, un endroit qui le gêne depuis plusieurs mois. La semaine dernière à Clairefontaine, on l’a retrouvé souriant. Son indisponibilité lui permet de purger ses trois derniers matchs de suspension. Théoriquement, il peut rejouer dès la réception de Guingamp le 31 août, mais son retour s’effectuera plutôt fin septembre. Il devra cravacher pour retrouver une place de titulaire, même si sa polyvalence (il peut occuper tous les postes de l’attaque) lui donnera un avantage.

Chantôme, Bodmer et Sissoko déjà ailleurs ? Le PSG ne les retiendra pas. Sissoko, activement, et Bodmer, sans se presser, négocient une rupture de contrat à un an du terme de leur engagement. Chantôme est le plus demandé sur le marché, mais il s’interroge sur le club qui lui offrira le plus de temps de jeu . A Lyon, la piste la plus chaude, ce ne serait pas forcément le cas.

D. S.



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33 000 abonnés et cen’est qu’un début

Le Parc des Princes fera le plein ce soir. Un cas de figure qui devrait se renouveler quasi systématiquement alors que le club affichait déjà la saison dernière le meilleur taux de remplissage de la Ligue 1 (91,2 %) et une moyenne de 43 239 spectateurs par rencontre. La campagne d’abonnement a été un énorme succès avec 33 000 sésames délivrés, un record pour le club, qui aurait pu en enregistrer davantage encore, et la première place au tableau d’honneur (voir infographie).

33 000, c’est aussi un nombre multiplié par trois en seulement trois ans et la mise en place du plan Leproux qui avait vidé les travées du stade de la porte d’Auteuil. C’est aussi une période pendant laquelle les tarifs ont grimpé de 11 à 30 %. « Certains anciens sont restés et des nouveaux sont arrivés, témoigne Gérald, un abonné de longue date. Ce sont des gens attirés par les stars et qui ne s’intéressent au foot que lorsqu’une équipe gagne. Avec des stars comme Ibra, Cavani ou Thiago Silva, le Parc est devenu une salle de spectacle. Le problème, c’est que ce ne sont pas des gens qui vont chanter tout un match. Heureusement, les réabonnements n’ont pas augmenté. Je paie toujours 1 350 € pour l’ensemble des matchs en tribune Borelli (NDLR : ex-présidentielle). »

Entre 360 et 8 500 € la place à l’année

Pour s’offrir un siège à l’année au Parc, il fallait débourser entre 360 € et 2700 €. Le nombre de places VIP, lui, a augmenté, tout comme leur tarif qui peut atteindre 8500 €. Une stratégie qui vise à poursuivre l’augmentation des revenus de billetterie et d’hospitalité au Parc, qui ont rapporté un peu plus de 52 M€ la saison dernière. Les dirigeants du PSG rêvent toujours de porter la capacité du Parc à 60 000 places et poursuivent donc leur volonté de s’approcher des standards des grands clubs européens. Certains ont quelques coups d’avance. L’Allianz Arena, propriété du Bayern Munich, affiche complet depuis son inauguration en 2005 tandis que des dizaines de milliers de personnes figurent sur des listes d’attente pour obtenir un abonnement à Arsenal ou Liverpool.

B. M.



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Le Parc bannit la cigarette

L’annonce a agacé nombre d’habitués. Comme plusieurs stades français, le Parc des Princes devient interdit aux fumeurs pour lesquels quelques espaces ont été réservés. Parmi les autres nouveautés, les joueurs apprécieront la réfection totale de la pelouse sous la houlette de l’Anglais Jonathan Calderwood, ancien jardinier d’Aston Villa. Les bancs de touche ont également été aménagés différemment. Côté spectateurs, la tribune réservée aux visiteurs déménage pour se retrouver du côté de la porte de Saint- Cloud tandis que 618 nouveaux sièges VIP ont été installés. Les accès se feront désormais par 16 portes identifiées par les lettres de A à P. Les travaux se poursuivront l’été prochain avec l’installation de deux rangs supplémentaires sur l’actuelle fosse autour du terrain, la création d’une tribune panoramique et l’agrandissement des vestiaires.

B. M.

Le Parisien


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crapule
posté 19/08/2013 06:49
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Tribune : Viré du stade



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Le champion ne répond pas. Alors que Lyon, Marseille et Monaco impressionnent la Ligue 1 par le jeu et/ou leurs résultats, le PSG effectue un début de saison au ralenti avec déjà quatre points de retard sur les cadors annoncés.

En sauvant les meubles à la 86e par Cavani et son pied gauche magique, le PSG s'est même évité une crise qui courait sur toutes les lèvres. Laurent Blanc va vivre des heures pénibles même s'il n'y a pas encore le feu. Mais dans le détail, on a plutôt vu le retour des divas au PSG, celles branchées sur courant alternatif, comme l'intermittent Pastore, décidément pénible quand il s'y met.

Trois matchs officiels, en comptant le Trophée des champions, trois fois la même entame : les coéquipiers de Thiago Silva commencent les rencontres avec un but à remonter. Saivet, Cabella, Pedretti, des noms qui fleurent bon la Ligue 1, ont tous profité de l'aubaine. Manque de concentration ? De niaque ? Le cru 2013-2014 reproduit les mêmes maux que la saison dernière, quand le PSG met un temps fou à se faire mal, à comprendre que ses adversaires jouent le match de leur vie.

Hier, le PSG s'est élancé avec une lenteur à frémir. Lent dans ses enchaînements, lent dans ses transmissions, lent à bouger Ajaccio, qui a montré ce qu'on pouvait prévoir : du coeur, des efforts défensifs, un Ochoa au top et la moindre occasion exploitée à fond comme sur le but de Pedretti (10e). Avec une attaque flirtant les 170 M€ (Ibra, Cavani, Lucas, Pastore), on ne peut pas vraiment imaginer qu'il manque du talent au PSG.

Et on ne voit pas non plus les solutions qui s'offrent à Blanc, à part Lavezzi à la place de Pastore d'emblée mais est-ce suffisant ? A priori, Cristiano Ronaldo ne viendra pas, même si ça se tente, à deux semaines de la fin du mercato. Non, sérieusement, les changements ne relèvent pas de l'évidence. Cela ira mieux forcément du point de vue athlétique bientôt mais le jeu rapide, débordant, qui submerge l'adversaire ne va pas sortir de terre en une semaine à Nantes, même si l'orgueil parisien jouera beaucoup à la Beaujoire. Comme à Lille la saison passée, après trois nuls pour commencer la saison du titre.

A part ça, Ibra et Cavani ont plutôt séduit pour une première ensemble et l'Uruguayen a mis un but déjà somptueux et donné à la fin de match des airs d'épopée qui auraient pu permettre à cette équipe de bien naître. Thiago Silva, devenu attaquant, trouvera la barre dans le temps additionnel où le PSG a enfin donné le frisson. C'est une voie à suivre, mais dès le début du match.


parisien

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Ajaccio a résisté au PSG
Tenu en échec au Parc des Princes par Ajaccio (1-1), le PSG n'a pas encore gagné dans cette L1. Seul Cavani, auteur d'un but magnifique, a pu battre un Guillermo Ochoa en état de grâce.

Le Paris-SG recrute des stars internationales mais ce dimanche soir, il est tombé contre un gardien qui aurait le niveau pour évoluer sous son maillot : Guillermo Ochoa. Ce n’est pas la première fois que le Mexicain sort ce genre de match, et on se demande comment il peut encore se trouver à Ajaccio… Au Parc des Princes, il a été monumental. Lister ses arrêts face aux Parisiens est une litanie. Ibrahimovic l’a testé sur un coup franc à ras de terre (7e) avant d’échouer au duel (70e). Lorsqu’Alex l’a battu suite à un corner ou que Lavezzi l’a lobé, ce sont ses défenseurs qui l’ont suppléé sur la ligne. Sa barre l’a aussi sauvé sur une tête de Thiago Silva (81e) et une frappe d’Ibrahimovic (91e).
Cavani a tout donné et a souvent décroché pour orienter le jeu Titularisé pour la première fois par sa nouvelle équipe du PSG, Cavani a vu Ochoa lui sortir deux têtes vicieuses (38e, 59e). Mais l’ancien Napolitain n’a pas baissé les bras. Il a été le seul à pouvoir battre "Memo" à la 86e : trouvé par Ongenda, il a contourné son défenseur avant d’expédier une frappe merveilleuse en pleine lucarne. Cela a récompensé un match durant lequel il a tout donné, décrochant très souvent pour venir orienter le jeu d’une petite déviation. Un rôle normalement dévolu à Ibra…
Seulement deux points en deux journées pour le PSG

Pataud contre Bordeaux au Trophée des champions (2-1) puis à Montpellier (1-1), Paris avait toujours été «dans la réaction», comme l’avait regretté Laurent Blanc. Ce dimanche soir, cela n’a pas changé devant un ACA posté très bas. Sur les ailes du 4-4-2 parisien, Pastore et Lucas n’ont jamais étiré le bloc adverse. Exaspérant, le Brésilien n’a pas bénéficié des montées trop rares de Jallet. Ce dernier a d’ailleurs souffert sur son côté. C’est de là que l’excellent Diarra est parti à la 9e. Relayée par Mutu, son action s’est terminée par une frappe enroulée magnifique de Pedretti dans la lucarne d’un Sirigu impuissant.

Alain Orsoni, le président d’Ajaccio, croyait à peine à un «exploit retentissant» possible au Parc. «Ce serait un miracle», expliquait-il au Parisien. Pourtant, c’est ce que l'ancien Marseillais Fabrizio Ravanelli lui a offert avec ce petit point. Sans Cavalli, André, Eduardo ni Faty, les Ajacciens ont tenu le choc, comme ils l’avaient fait par deux fois la saison dernière (0-0 à l'aller et au retour). Pour sa première avec les pros, le jeune Nadeau a tout donné jusqu’à sortir sur une civière, sonné par un choc avec Matuidi. Plein et plutôt bruyant, le Parc des Princes y a cru jusqu’au bout, avec la montée en puissance des siens. Mais pendant que Monaco, Lyon et Marseille, ses concurrents désignés, cartonnent, le PSG n’a pris que deux points après deux journées.
Cyril OLIVES-BERTHET, au Parc des Princes


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Cavani : «Nous méritions de gagner»
Buteur contre Ajaccio pour sa première titularisation avec le PSG (1-1), Edinson Cavani a évidemment regretté de ne pas avoir gagné la rencontre, dimanche, lors de la 2e journée de Ligue 1.
«Edinson Cavani, que ressentez-vous après ce match nul face à Ajaccio ?
C’est le football… Nous méritions de gagner. Nous avons eu tellement d’occasions… Mais nous allons nous améliorer petit à petit. Avec du travail, nous atteindrons nos objectifs.
«Mon but ? Si on ne gagne pas au bout...» L’entrée d’Ezequiel Lavezzi, votre ami connu à Naples, a tout changé ?
Il a vraiment fait une super entrée. Avec sa puissance, sa percussion, il nous a apporté beaucoup.

Racontez-nous votre but…
Tout est dans le mouvement. Ce sont des choses que l’on fait presque naturellement, sans réfléchir. C’est mon premier but et il est joli en plus. Mais ça ne sert pas à grand-chose si on ne gagne pas au bout. Au moins, il nous a permis d’y croire.
«Complémentaire avec Zlatan, c'est certain»

Quelle est votre relation avec Zlatan Ibrahimovic ?
Elle est normale, il n’y a pas de problème. Nous sommes complémentaires, c’est certain. Avec du temps, nous serons encore meilleurs sur le terrain.»


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FOOT LIGUE 1 Paris ne s'affole pas
Tenu en échec par Montpellier (1-1) puis par Ajaccio (1-1), dimanche lors de la 2e journée de Ligue 1, le PSG ne s'inquiète pas de son début de saison. «Nous avions commencé comme cela l'année dernière», a rappelé Ibrahimovic.
Monaco, Lyon ou encore Marseille ont beau avoir commencé sur les chapeaux de roues, Paris ne s’affole pas alors qu’il n’a que deux points au compteur après deux rencontres. C’est aussi ça l’expérience des joueurs de haut niveau. «Je vous rappelle que l’année dernière, nous avions mal commencé aussi, a souri Zlatan Ibrahimovic après le nul (1-1) concédé face à Ajaccio. Je pense que nous progressons match après match. Si nous avons eu autant d’occasions, c’est que nous avons produit du jeu, non ?» «La Ligue 1 est encore longue», a aussi lâché un Thiago Silva énervé par le fait qu’Ajaccio ait marqué sur «sa seule occasion».
«Ce n'est pas vraiment ce qu'on imaginait. Mais on a lutté jusqu'à la fin lors de ce match. C'est déjà ça.» Evidemment, ils auraient préféré un autre départ. «Ce n’est pas vraiment ce qu’on imaginait, a reconnu Maxwell. Mais on a lutté jusqu’à la fin lors de ce match. C’est déjà ça. Nous avons contrôlé la rencontre, nous avons dominé le jeu.» Auteur d’une bonne entrée en jeu, comme Lavezzi, Marco Verratti a regretté le «manque de chance» de son équipe. «Il faut continuer de travailler, prévient un Thiago Motta qui a encore touché plus de cent ballons dans cette rencontre. Et puis s’habituer à jouer contre une équipe qui défend à dix et joue le match de sa vie face à nous.»

Si l’ACA a pris un point, c’est surtout grâce à Guillermo Ochoa. «Il a fait une rencontre énorme», a lâché un Lucas admiratif. Le Mexicain a été la star de la soirée, même si la prestation d’Edinson Cavani était aussi sur toutes les lèvres. «C’est un super champion. Il l’a démontré en Serie A», rappelle Maxwell. «C’est lui qui nous a débloqués», souligne Thiago Silva. Ibrahimovic, que l’on dit peu partageur de son statut d’idole, n’a pas manqué de saluer la prestation de son nouveau partenaire offensif : «Il marque un super but. C’est vraiment bien pour lui !» Pas énervé alors que les siens n’ont pris qu’un point face à Ajaccio, Ibrahimovic est le symbole de ce PSG qui avance serein dans la défense de son titre de champion.


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Le PSG bute sur une héroïque équipe d'Ajaccio
Longtemps mené, le PSG a arraché le nul face à Ajaccio sur le premier but en L1 d'Edinson Cavani. Tombé sur des Ajacciens héroïque défensivement devant un Ochoa phénoménal, Paris abandonne deux nouveaux points.

La saison dernière, le PSG n’avait jamais trouvé la faille face à l’AC Ajaccio. Dimanche, les Parisiens ont mis fin à cette série mais ont dû attendre 86 minutes pour réussir à tromper un Guillermo Ochoa sensationnel dans son but. Avant de pratiquement réussir l’impossible tant le gardien mexicain d’Ajaccio était en état de grâce pour ce premier match de Paris à domicile, les joueurs de Laurent Blanc avaient continuellement buté sur une défense ajaccienne regroupée dans l’axe. Une configuration d’autant plus prévisible que sur leur seul tir du match, au bout de neuf minutes de jeu, les Corses avaient ouvert le score sur une merveille de frappe de Pedretti. La suite a alors pris des allures d’attaque-défense, ce match de football ressemblant même davantage la plupart du temps à une partie de handball sur une seule moitié de terrain (36 tirs pour le PSG contre un seul pour Ajaccio, 659 passes côté parisien contre 125 chez son adversaire !).

Mais longtemps une forte odeur de hold-up parfait a flotté au-dessus des tribunes du Parc des Princes où Thiago Silva et ses coéquipiers ont fait preuve d’une malchance incroyable (frappes sur les barres, tirs repoussés sur la ligne) mais ont également oublié régulièrement d’aérer le jeu. Y compris en seconde mi-temps sous une pluie battante. Finalement, pour que l’histoire soit belle, le soulagement est venu dans les ultimes minutes sur un but d’Edinson Cavani. « El Matador » ne devait pas forcément disputer toute la rencontre, mais Laurent Blanc a compris que lui seul peut-être pourrait trouver la solution dimanche dans ce match presque écrit à l’avance dès lors qu’Ajaccio avait marqué sur sa seule incursion dans la moitié de terrain adverse. Un enchaînement magnifique ponctué d’une frappe dans la lucarne d’Ochoa qui a permis au PSG de ne pas concéder une nouvelle défaite pour sa première sortie à domicile. Mais à l’arrivée, Paris ne sort de ce match qu’avec un seul point. Et deux après deux journées, pour le champion en titre, ce n’est évidemment pas suffisant.


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PSG : Blanc attendait mieux
Déçu de ne prendre qu'un point face à Ajaccio, dimanche au Parc des Princes, Laurent Blanc avoue qu'il espérait présenter un bilan plus consistant à l'issue des deux premières journées. Ce qui confirme son idée que son équipe n'est pas encore prête.
« Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu autant d’occasions, mais c’est vrai qu’on s’est procuré énormément d’occasions, analysait l’entraîneur parisien Laurent Blanc sur Canal Plus après le match nul arraché dimanche au Parc des Princes par le PSG face à l’AC Ajaccio (1-1). Notamment en deuxième mi-temps. En tout cas, pendant une partie de la deuxième mi-temps. Il nous a certainement manqué quelque chose. De la réussite mais aussi certainement un petit peu de technicité devant le but. On savait qu’on n’est pas tout à fait près. Je pense aussi que ça se voit devant le but aussi. Notre bilan ? C’est sûr que ce n’est pas ce qu’on attendait. On joue Montpellier, on joue Ajaccio, qui a défendu crânement sa chance. On s’attendait à avoir plus de points, il ne faut pas se le cacher. Bon voilà, c’est comme ça, il faut faire avec et se préparer surtout. D’autres recrues ? A l’heure d’aujourd’hui, je vous dis non, comme mon président. On s’attache éventuellement à se séparer de quelques joueurs, et nous verrons jusqu’à la fin du Mercato. De toute façon, vous serez toujours là pour dire que Paris veut recruter. Cabaye ? C’est vous qui avez dit que je le voulais. Donc assumez vos propos. Moi, ça n’a pas été les miens. En tout cas, c’est un joueur que j’adore. »


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Ajaccio n'en revient toujours pas
Ajaccio, qui n'a tiré qu'une fois au but contre le PSG, s'estimait très chanceux d'avoir pris un point (1-1) au champion de France qui a eu... 39 occasions.
Sans réussite face à Saint-Etienne lors de la première journée, Ajaccio en a eu une bonne ration ce dimanche soir à Paris (1-1). «C’est un point miraculeux, a souri le buteur Pedretti. Nous n’arrivions pas à faire quatre passes. Nous n’arrivions pas à sortir de nos 18 mètres. Je ne sais pas si nous avons déjà autant souffert. Nous n’avons pas pris de plaisir, mais nous avons pris un point grâce à notre solidarité.»
Paradoxalement, le fait d’avoir marqué rapidement, dès la 9e, a rendu le match compliqué aux Ajacciens. «Cela a été très difficile de tenir. On a pu le faire 86 minutes. C’était tendu, il y avait beaucoup de contacts. Nous devions bien défendre et le fait de marquer tôt a entraîné un match à sens unique. C’était dur tactiquement…», a reconnu Cédric Hengbart. «Après cette ouverture du score, cela a été très dur pour nous», a corroboré Adrian Mutu.

Tactiquement, le plan mis en place par Fabrizio Ravanelli a fonctionné. «Il deviendra un très grand entraîneur», promet l’attaquant roumain. «Nous devions avoir un bloc équipe très resserré, a expliqué Ronald Zubar. Nous ne pouvions défendre qu’en zone et puis prier pour avoir de la chance.» Il faudra aussi remercier Guillermo Ochoa, auteur d’un match fantastique sur sa ligne. «Il a fait des sauvetages incroyables. C’est un immense gardien», a lâché Pedretti. «C’est mon boulot, a doucement rappelé le Mexicain. Parfois, il y a des jours où on arrête tout. Si Cavani n’avait pas marqué, cela aurait été le meilleur match de ma carrière.» Mais "El Matador" a finalement trouvé la faille, à la 86e…


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Matuidi : rien de grave
Touché à la tête dans un choc aérien avec Nadeau à la 67e minute de PSG-Ajaccio (1-1), Blaise Matuidi a été contraint de se faire poser des points de suture, mais le milieu parisien va bien, a indiqué Zoumana Camara après le match nul concédé par son équipe. L’international français avait été contraint de se faire remplacer dans la foulée par Marco Verratti.

L'équipe

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Première mitigée pour le duo Cavani-Ibrahimovic
Associés pour la première fois d'entrée dimanche au Parc face à Ajaccio, Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic ont surtout démontré que leur entente n'était pas encore au point. Logique ?
Que se passe-t-il quand le meilleur buteur de L1 et son homologue de Serie A sont alignés ensemble à la pointe de l’attaque du PSG ? Pour l’instant, pas grand-chose. Depuis des semaines, l’association entre le géant suédois et le Matador uruguayen a fait naître les espoirs les plus fous du côté du champion de France, tout en suscitant un certain nombre d’interrogations. Ces deux-là peuvent-ils s’entendre ? Les associations peut-elle fonctionner ? Comment les faire jouer ensemble ?
A l’issue d’un match complètement dominé par un PSG qui s’est pourtant montré incapable de s’imposer (Ochoa, quel match dans le but ajaccien !), Cavani et Ibrahimovic n’ont pas réussi à faire la différence. Mais est-ce bien étonnant finalement ? Après les 18 petites minutes disputées en commun la semaine dernière à Montpellier suite à l’entrée de Cavani en fin de match puis une semaine internationale qui a vu « Ibra » quitter le Camp des Loges, il faut dire que les entraînements pour travailler les automatismes ont été peu nombreux. Un constat partagé par Laurent Blanc à l’approche de ce duel contre l’ACA : « Pour être complémentaires, ils doivent jouer ensemble. Jusqu'ici ils n'ont joué que 18 minutes côte à côte. Il faudra être patient et peaufiner cette complémentarité en match et à l'entrainement. Ils ont marqué beaucoup de buts seuls, à nous de faire en sorte qu'ils continuent à marquer en duo. Je ne m'inquiète pas, car ce sont deux grands joueurs. »
Al-Khelaifi : « Cavani pas encore à cent pour cent »
La dernière phrase de Blanc est encore plus indiscutable après cette grande première au Parc. Certes, les supporters du PSG n’ont pas eu droit à un but de Cavani sur passe d’Ibra, ou inversement. Mais l’intelligence et la volonté commune de jouer ensemble des deux stars a été patente face aux Corses. Avant une deuxième mi-temps débridée, les stats n’étaient pas folichonnes à la pause (5 passes de Cavani pour Ibra, 1 seule dans le sens inverse) mais les intentions étaient bel et bien là. Quand l’un faisait un mouvement, l’autre entrait immédiatement en action pour proposer une solution. Après une phase de rodage des plus normales, nul doute que la complicité s’installera entre deux joueurs complémentaires mais encore imprécis. Et ça pourrait faire mal.
En attendant, Cavani – plus à l’aise après l’entrée en jeu de son pote Lavezzi - peut tout de même se satisfaire d’avoir inscrit son premier but parisien (sur une passe d’Ongenda). « Cavani, tout le monde le connaît, a réagi le président parisien Nasser Al-Khelaifi au micro de nos confrères de Canal Plus après la rencontre. C’est un grand joueur. Il a marqué le but, même s’il n’est pas encore à cent pour cent. Mais j’espère retrouver le vrai Cavani dès la semaine prochaine. » Ibrahimovic, lui, n’a toujours pas débloqué son compteur cette saison en L1


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Oyé Sapapaya
posté 20/08/2013 09:58
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Dieu tout-puissant
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PSG-Nike : Bras de fer pour un maillot ?


Décidé à obtenir une grosse réévaluation, le PSG pourrait mettre fin à son sponsoring maillot avec la marque à la virgule au terme du contrat actuel, en juin 2014. Stratégie commerciale concurrentielle ou simple coup de pression ?


Un contrat à réévaluer. Pour un sésame à conserver, le maillot des stars Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. Le tout dans un possible tsunami commercial à grandes répercussions. Avec une question, désormais tangible : et si la virgule quittait la tunique parisienne ? Partenaire du PSG, Nike accompagne le club de la capitale depuis plus de vingt ans. Dans les bons comme dans les mauvais moments. Avec Branko Boskovic comme avec Thiago Silva. Mais aujourd’hui, les choses bougent. Paris rentre pas à pas dans la catégorie des plus grands clubs. Et souhaite voir le montant de sponsoring maillot coller à ce nouveau statut. En décembre 2012, comme nous vous le révélions à l’époque, le PSG avait lancé un appel d’offres pour écouter les propositions des différents équipementiers en perspective de la fin de contrat avec Nike, en juin 2014.

Quelques mois plus tard le premier chiffre est tombé. Selon une source proche de la marque à la virgule, cette dernière aurait formulé une offre de 16,5 millions d’euros annuels pour conserver le maillot parisien. Une augmentation sensible par rapport aux 6,5 millions versés actuellement. Suffisant pour empocher la mise ? Pas certain. Car Paris laisse planer le doute. De quoi agacer certains hauts dirigeants de la firme américaine. « Dans les 15 dernières années, Nike a toujours porté fièrement le PSG même lorsque Paris se battait contre la relégation, rappelle une source proche du dossier. Nike a connu les années de galère et aujourd’hui, Paris essaye de mettre la pression. C’est magnifiquement bien joué au niveau du business, moins sur le plan de la fibre sentimentale. » Stratégie parfaite, surtout, pour forcer le partenaire à augmenter le montant du chèque.
Le PSG aimerait 30 millions d'euros annuels contre 6,5 aujourd'hui

Sa première proposition lancée, la marque à la virgule attend de voir ses concurrents se positionner. Le PSG, lui, a demandé… 30 millions d’euros annuels à Nike, contrat à la hauteur de ceux signés par Arsenal avec Puma ou Liverpool avec Warrior et qui leur permettrait de se rapprocher des plus gros contrats Nike pour un club (Manchester United et Barcelone). Pour le moment, la firme US ne souhaite pas répondre aux exigences parisiennes, jugeant impensable le montant de 30 millions. Car passer de 6,5 à 30 millions, c’est aussi ouvrir la porte à une jurisprudence que d’autres clubs (Juventus, etc) n’hésiteront pas à rappeler à la marque pour réclamer une revalorisation de leur contrat sponsoring, à l’image du Brésil quand Nike avait offert un pont d’or pour mettre la main sur le maillot des Bleus. Mais « personne ne veut perdre un partenaire suivi depuis 1989 », concède-t-on chez Nike, où l'on aimerait tout de même éviter de revivre avec Paris la situation d'une équipe de France pour laquelle le montant que l'on a dû dépenser reste difficile à digérer.

Bref, tout semble en place pour un bras de fer commercial. Des concurrents aux dents longues, d’abord. Trois sponsors font face à Nike. Puma, en difficulté avec sa maison-mère, PPR, devrait venir aux renseignements mais ne semble pas prêt à répondre aux attentes parisiennes après avoir arraché Arsenal pour près de 35 millions d’euros annuels. L’ennemi classique de la marque à la virgule, adidas, pourrait aussi se positionner. Selon une source interne, « le dossier est directement géré par adidas International. Normalement, nous ne devrions pas faire de folie sur ce club. Nous avons déjà Lyon, Marseille et Saint-Etienne : le placement sur le marché français est quasi parfait. Après, adidas International peut tenter un coup de poker, on ne sait jamais. » D'autant que la marque aux trois bandes rêve toujours de prendre sa revanche sur son homologue à la virgule après avoir vu cette dernière lui subtiliser le contrat des Bleus. Pourrait-elle le faire via le PSG ? Pas impossible. Mais le rival le plus inquiétant pour Nike se nomme Burrda Sport. Signe particulier ? Un équipementier propriété de… Qatar Sports Investments, qui préside également à la destinée du PSG.

Burrda, qui va se positionner sur le dossier, inquiète en plus haut lieu chez Nike en raison de sa capacité financière (sans parler de l’éventuel conflit d’intérêts). Même si d’autres éléments jouent en faveur de la marque à la virgule. « Ils ont peut-être un carnet de chèque illimité mais sûrement pas le développement commercial et le réseau de distribution de Nike », se rassure-t-on ainsi chez l’équipementier américain. Disposant d’un droit de préemption qui en fait un candidat prioritaire, avec la possibilité de transmettre la dernière offre, Nike devrait encore réévaluer la proposition de 16,5 millions. Certaines indiscrétions révèlent que le partenaire historique du PSG devrait se résoudre à frôler les 25 millions d’euros. Avoir son logo sur les tuniques de Cavani et Zlatan est à ce prix. Voire plus cher. N’est-ce pas, Burrda ?




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k0brakai
posté 20/08/2013 11:24
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Marco Verratti, a prolongé d'un an son contrat avec le PSG, ce lundi matin au Parc des Princes en présence de son agent et de Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club. Le grand espoir italien est désormais lié avec le club de la capitale jusqu'en 2018. A noter que son salaire passe de 850 000 euros annuel à 2,5 millions d'euros (bonus compris).


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J'arrive seul devant le but adverse et je fais une longue passe en retrait à mon gardien !
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Homer
posté 20/08/2013 11:36
Message #5667


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Ce PSG du mois d’août fait débat

Alors que Lyon, Marseille et Monaco ont réussi un sans-faute, le champion a commencé son parcours par deux matchs nuls. Paris est-il mal en point ?

Cela devient un rituel. Comme l’an passé avec Ancelotti ou la saison précédente sous la coupe d’Antoine Kombouaré, le PSG version Laurent Blanc traverse le mois d’août au petit trot, sur un fil, sans afficher de certitudes. Avec deux points et deux matchs nuls à l’issue des deux premières journées (1-1 à Montpellier, 1-1 contre Ajaccio), le bilan est médiocre. Treizième du classement, le PSG compte déjà quatre points de retard sur Monaco, Marseille, Lyon et Saint-Etienne.

Les raisons de rester serein. Le nouvel entraîneur parisien peut se rassurer en se disant qu’il respecte le tableau de marche de ses prédécesseurs. L’an dernier, le début de saison laborieux avait accouché de trois résultats nuls consécutifs et il avait fallu attendre septembre pour que le PSG remporte son premier succès (2-1 à Lille). Avant cette victoire, Ibrahimovic et ses nouveaux copains avaient profondément ennuyé le Parc. Ce qui ne les a pas empêchés, au printemps dernier, de remporter le titre avec 12 points d’avance. Interrogé sur l’état de forme incertain de ses troupes, Laurent Blanc n’évoque pas l’expérience de la saison passée. Ce n’est pas son histoire.

Depuis quelques semaines, il préfère mettre en avant un autre argument. « La différence de préparation (physique) fait que, sur deux ou trois duels, on n’a pas la même énergie que l’adversaire et on concède des occasions », a-t-il encore plaidé dimanche soir.

Blanc sait que son discours ne sera plus audible d’ici à quelques jours mais, sur le fond, il a raison. Les retours de vacances échelonnés de ses internationaux entre le 1er juillet et le 29 (pour Cavani) ne sont pas encore complètement digérés.

Les raisons d’être inquiet. L’an dernier à pareille époque, les circonstances atténuantes ne manquaient pas. Certains ne connaissaient pas les prénoms de leurs coéquipiers et le chantier technique ne faisait que commencer. Cette année, cette excuse n’est plus recevable. Seul Edinson Cavani est venu enrichir le onze de départ et la rapidité de son intégration constitue déjà la plus grosse satisfaction de cette entame de championnat.

En réalité, les difficultés actuelles du PSG renvoient à un problème plus structurel. Le casting réuni par Leonardo à l’orée de la saison 2012-2013 dessinait en effet les contours d’une équipe bâtie pour jouer le contre face à des adversaires de Ligue des champions. D’où le recrutement de joueurs offensifs connus pour leurs qualités de percussion (type Lavezzi ou Lucas). Un an plus tard, le style n’a pas vraiment changé. Les Parisiens forment une équipe relativement mal à l’aise avec le jeu en attaque placée. Dans ce domaine, le PSG semble en retard par rapport à l’AS Monaco, son principal concurrent dans la lutte pour le titre, qui propose déjà un football beaucoup plus esthétique.

Au classement aussi, le retard de quatre points avec le club de la principauté interpelle. Le PSG ne doit pas compter à court terme sur un effondrement de ses rivaux monégasques. Au contraire, il devra lutter avec une équipe dont le calendrier automnal est totalement vierge de rendez-vous européens. Dans ces conditions, recoller au classement dès que possible, ou du moins ne pas laisser l’ASM s’envoler, devient l’urgence de ce mois d’août.


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Trois joueurs qui posent problème

Méforme, problème technique, souci d’adaptation tactique? Quelle que soit la raison, Javier Pastore, Lucas et Christophe Jallet déçoivent en ce début de saison. Qu’est-ce qui ne va pas? Quelle est la solution? Réponses.

Lucas, 21 ans, 12 matchs de L1.

Le constat. Le compte n’y est pas pour l’instant. Est-il bien intégré au PSG ? Oui. Il aime la ville, le club, ses partenaires, qu’il ne cesse d’amuser par ses loufoqueries. S’est-il bien adapté au jeu européen ? Non. Dimanche, il s’est obstiné à rentrer dans l’axe, s’est embrouillé dans ses dribbles et ses crochets. Son jeu paraît stéréotypé, donc prévisible. Il suscite le doute sur ses qualités intrinsèques d’homme de couloir, sur ses aptitudes à défendre puis déborder et centrer, ce qu’il fait rarement. Il avait été brillant à Valence en Ligue des champions. Son potentiel existe.

L’excuse. Il n’a finalement pas joué tant que ça, longtemps blessé la saison dernière. Il ne possède donc pas un vrai vécu à Paris, lui qui est arrivé au mercato d’hiver.

La solution. Remplacé par Pastore ou Ménez, quand celui-ci reviendra.

Pastore, 24 ans, 69 matchs de L 1.

Le constat. L’Argentin ne fait rien pour que les commentaires changent à son endroit. Après plus de deux saisons dans la capitale, il est à ranger au rayon des déceptions. Contre Ajaccio, il a une nouvelle fois étalé tout ce qui agace chez lui : sa lenteur, son déchet technique incroyable, son absence de combativité.

L’excuse. Il existe un autre Pastore aperçu flamboyant à Valence ou à Barcelone en Ligue des champions. Deux thèses circulent : 1. Il choisit ses matchs. 2. Il n’aime pas la Ligue 1. A sa décharge, Pastore ne possède pas les qualités d’un joueur de couloir. Laurent Blanc, qui loue son potentiel, y compris athlétique (comme Ancelotti naguère), songe à l’utiliser en position axiale face à des adversaires réputés faibles. Mais cela demande du temps. Pastore, lui, adorerait.

La solution. Remplacé par Lavezzi à gauche. Reste à savoir si Pastore change de côté ou s’assoit sur le banc.


Jallet, 29 ans, 132 matchs de L 1 au PSG.

Le constat. L’arrivée de Blanc, qui ne le sélectionnait pas en équipe de France, semble le tétaniser. D’ailleurs, à la veille de PSG - Ajaccio, il a fait cette drôle de confidence à des proches : « Il s’agit peut-être de mon dernier match comme titulaire. » Le latéral droit montre d’énormes lacunes défensives et, offensivement, n’apporte plus autant qu’avant. Ses partenaires dédaignent jouer avec lui de plus en plus.

L’excuse. Difficile de réellement lui en trouver. Il avait pourtant réussi à éteindre la concurrence jusque-là, mais son début de saison la réveille. Il serait perturbé par les bruits de transfert alors que le PSG pourrait recruter une pointure dans son secteur.

La solution. Remplacé par Van der Wiel, tant que le Néerlandais n’est pas (encore) parti, ou recruter un nouveau latéral droit.

Le Parisien.fr


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paseric
posté 20/08/2013 12:17
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Lucas, première victime ?
Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, n'a pas apprécié la prestation du milieu droit brésilien avant-hier contre l'AC Ajaccio et pourrait ne pas le titulariser à Nantes dimanche.

Pas de coup de gueule ni de reproches dans le vestiaire du Parc des Princes à l'issue du nul concédé à l'AC Ajaccio (1-1), dimanche. Laurent Blanc a juste salué la seconde période de ses joueurs, convenu qu'ils avaient "tout donné" puis il s'est entretenu avec Nasser El-Khelaïfi, le président parisien, qui , en dépit de sa contrariété non dissimulée (ou peut-être à cause de celle-ci), ne s'est pas exprimé devant le groupe.
Mais l'entraîneur du PSG n'a pas pour autant évacué de son esprit la première partie de la rencontre et cette observation de ses deux milieux excentrés à repiquer dans l'axe. S'il a remplacé Javier Pastore en premier (58e), c'est Lucas qui pourrait malgré tout souffrir, dimanche, à Nantes, des décisions de l'ancien sélectionneur des Bleus.
En privé, Blanc a confié ne pas avoir goûté la prestation du milieu international brésilien (21a ans, 28 sélections, 4 buts). Que Lucas conserve le ballon et oublie les appels de Christophe Jallet sur le côté droit, pourquoi pas ; mais à condition d'effectuer de réelles différences et d'être efficace dans le dernier geste, ce qui n'a été le cas ni contre les Corses ni à Montpellier (1-1) une semaine plus tôt. Le crédit dont jouit Pastore dans l'esprit du technicien parisien n'est pas beaucoup plus élevé après deux journées et le Trophée des champions (2-1, contre Bordeaux, le 3 août) mais Blanc, qui le trouve plus affûté physiquement, l'estime capable d'un ou deux coups de génie dans un même match et précieux à ce titre.

Un bilan plutôt maigre

L'intégration d'Edinson Cavani dans le onze de départ des champions de France avait provoqué un premier remaniement offensif, dont fut d'abord victime Ezequiel Lavezzi ce week-end. L'entrée en jeu de ce dernier, côté gauche, dimanche, en seconde période, a été saluée par plusieurs de ses coéquipiers et notamment par... Cavani : " Il a fait une super entrée et nous a apporté beaucoup." De fait, l'international argentin, à l'état d'esprit irréprochable, a offert un meilleur équilibre au PSG, un peu plus de discipline tactique aussi, mais il n'a pas non plus gommé tous les défauts de son équipe. Lavezzi est également capable d'évoluer à droite dans un schéma en 4-4-2, ce qui permettrait à Pastore de rester à gauche. Mais intervertir les positions des deux compatriotes est une solution également envisageable, utilisée la saison passée par Carlo Ancelotti. Dans ce cas, rien d'illogique à écarter Lucas, au début d'exercice pré-Coupe du onde décevant et qui ne s'était d'ailleurs pas montré plus convaincant après son arrivée en janvier : aucun but en quinze apparitions sous le maillot parisien.
Le retour tardif de vacances du Brésilien (retenu pour la Coupe des Confédérations remportée par la Seleçao jusqu'au 30 juin) peut justifier une remise en jambes difficile, moins ses mauvais choix. Cette nouvelle semaine de travail lui offre une chance de convaincre son entraîneur qu'il peut se révéler plus efficace et respectueux des consignes, mais Lucas n'a pas gagné beaucoup de points lors des deux premières journées. Et le retour prochain de Jérémy Ménez (à Bordeaux, le 14 septembre) pourrait constituer une épine de plus dans le jeu de la concurrence.
Damien Degorre
L'Equipe
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Homer
posté 20/08/2013 12:41
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Verratti a bien prolongé

Comme annoncé, Marco Verratti a prolongé mardi matin son contrat avec le PSG. Le milieu de terrain italien a paraphé un nouvel engagement d'un an supplémentaire qui le lie désormais jusqu'à l'été 2018 avec un club qu'il a seulement rejoint la saison dernière.

L'international de 20 ans va voir son salaire tripler dans l'opération passant de 85000€ annuels à près de 2,5M€.
Cet été, Verratti avait attiré l'attention de plusieurs clubs européens dont le Real Madrid désormais entraîné par l'ex-coach du PSG, Carlo Ancelotti. Le joueur et ses conseillers semblent avoir profité de l'aubaine pour négocier cette jolie revalorisation.

Le Parisien.fr


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Homer
posté 21/08/2013 06:37
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Le camp des Loges rouvre lundi

Après plusieurs semaines de travaux, le camp des Loges rouvre ses portes lundi. Durant sa réfection, les hommes de Laurent Blanc s’entraînaient à Clairefontaine, la retraite habituelle des Bleus. Le centre d’entraînement des Parisiens a subi un lifting total et magistral selon les premiers échos en interne. Trois nouvelles pelouses attendent Ibrahimovic et ses partenaires.

Elles sont l’œuvre de Jonathan Calderwood, le nouveau « head grounds manager » (que l’on peut traduire par responsable des pelouses) du PSG. Elles sont à l’image des terrains anglais (il vient d’Aston Villa), en parfait état. En revanche, la métamorphose du pré au Parc des Princes ne saute pas aux yeux et pour cause! Calderwood a besoin de dix semaines pour tout refaire alors que cet été il n’a disposé que de six semaines. C’est donc une herbe jeune et c’est pour cela qu’il a demandé à l’entraîneur de ne pas venir s’y entraîner la veille de PSG - Ajaccio. Il manque principalement la pause de sable sous la pelouse et une couche de pierres au-dessus pour l’améliorer. Ce sera pour l’été 2014.


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Jean-Michel Moutier : « Difficile de trouver l’oiseau rare »

L’ancien directeur sportif du PSG (1991-1998 puis 2005-2006) se montre plutôt réservé sur l’opportunité de recruter un joueur avant la fin du mercato. L’ancien gardien de but estime que le groupe en place est déjà conséquent.

Au regard du début de saison du PSG, le club doit-il encore recruter ?

Jean-Michel Moutier. Je ne pense pas. Il y a quand même déjà un effectif intéressant. Il faut surtout réussir à faire prendre la mayonnaise et intégrer l’ensemble de l’effectif. Y compris les joueurs sur lesquels vous ne comptez pas actuellement. Si vous prenez un joueur supplémentaire, il y a toujours un problème d’intégration et puis, il n’aura pas fait la préparation avec le reste du groupe. La Ligue des champions va arriver, les matchs vont s’enchaîner. C’est toujours compliqué.

A certains postes, les manques semblent pourtant évidents…

Mais c’est aussi dangereux d’empiler les joueurs. La difficulté pour Laurent Blanc, c’est que Leonardo et Ancelotti, qui ont choisi les recrues, ne sont plus là. Aujourd’hui, les très bons joueurs sont dans des grands clubs. Si Paris veut progresser, c’est quelqu’un du Real, du Barça ou d’un club de ce standing qu’il doit recruter. Mais au début d’une saison de Coupe du monde, ces gars-là ne viendront pas.

Même si on leur double leurs salaires ?

Mais ce n’est pas qu’une question d’argent. Ce n’est pas parce que vous augmentez Verratti qu’il est meilleur. C’est difficile de trouver l’oiseau rare disponible à cette période de l’année. Recruter fin août le bon joueur au bon poste, c’est une équation très compliquée.


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Varino
posté 22/08/2013 06:13
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PSG : UNE MONTRE POUR LES CHAMPIONS. – Hier après-midi, avant leur deuxième séance d’entraînement à Clairefontaine, les Parisiens ont reçu la visite de Nasser al-Khelaïfi. Le président du PSG a remis à chaque joueur une montre de l’horloger suisse Hublot en récompense à leur titre de champion de France, qui leur avait déjà rapporté une prime individuelle de 400 000 €. Par ailleurs, tandis que Jérémy Ménez, qui se remet de son opération au dos, a repris un travail à base de courses, Blaise Matuidi, victime d’un traumatisme crânien face à l’AC Ajaccio (1-1) dimanche dernier, était également présent à Clairefontaine, mais sans reprendre l’entraînement. « L’évolution est bonne » , a estimé le Dr Éric Rolland, médecin du PSG. La présence du milieu défensif, dimanche, à Nantes, reste néanmoins très incertaine.

L'Equipe


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posté 22/08/2013 13:09
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Thiago Silva prolonge d'un an

Le PSG a annoncé jeudi matin la prolongation d’une année supplémentaire du contrat de Thiago Silva. Le Brésilien, 28 ans, est désormais lié avec le PSG jusqu’en juin 2018. Il aura alors 33 ans.

« Nous sommes très fiers de prolonger Thiago, un joueur exemplaire sur et en dehors du terrain. Il symbolise la volonté du Paris Saint-Germain de bâtir dans la durée une des équipes les plus performantes d’Europe », a déclaré le président du PSG Nasser al-Khelaifi via un communiqué diffusé par le club.

Arrivé à Paris l’été dernier, le capitaine du PSG et de la Seleçao avait signé initialement un contrat de cinq ans. Cette prolongation s’accompagne d’une revalorisation salariale très substantielle. Thiago Silva a perçu la saison dernière un salaire annuel net d’impôts estimé à 7,5 millions d’euros (hors primes). Il doit toucher désormais un salaire fixe estimé à 10 millions d’euros net d’impôts. Cette augmentation salariale du défenseur brésilien pourrait être suivie, dans les prochains jours, par des revalorisations du même type pour Zlatan Ibrahimovic et Blaise Matuidi.

Le Parisien.fr


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Varino
posté 23/08/2013 06:17
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Matuidi un peu court

Blaise Matuidi a repris la course, hier à Clairefontaine, mais sa participation au match de dimanche, à Nantes, apparaît plus que compromise. Touché à la tête dans un choc contre Ajaccio (1-1), le milieu français, qui s’est fait poser huit points de suture, risque d’être un peu court pour reprendre la compétition et Laurent Blanc ne souhaite prendre aucun risque. Pendant que Matuidi courait, ses coéquipiers participaient à une opposition de trois fois vingt minutes. Jallet figurait dans la même défense que Thiago Silva et Alex, ce qui laisse supposer une nouvelle titularisation du latéral droit français. C’est en attaque qu’un changement pourrait s’opérer. Si Blanc a effectué plusieurs essais, Pastore a toujours été aux côtés de Cavani et d’Ibrahimovic et c’est Lavezzi qui a d’abord complété ce trio, avant d’alterner avec Lucas. – D. D.

L'Equipe


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Homer
posté 23/08/2013 16:20
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Motta : «Ne plus perdre de points»

Thiago Motta «ne connaît pas très bien» le FC Nantes que le Paris-SG affrontera dimanche (21h00) à la Beaujoire. Mais le milieu italien «s’attend à un match similaire» à celui livré face à Ajaccio (1-1), le week-end dernier. «Ça sera peut-être un peu moins fermé en défense car ils joueront à domicile, relève l’ancien Intériste. Mais je sais qu'ils seront à 200% en défense pour jouer la contre-attaque. Il faut être vigilant dès le début du match pour éviter de prendre le premier but. Nous avons toujours été menés depuis le début de la saison. Il faut changer cela.»

Après avoir été contraint au partage des points à Montpellier (1-1), puis face à l’ACA, le club de la capitale a un impératif de résultat dès dimanche, insiste encore Motta. «On a besoin d'enchaîner les victoires. Dans une équipe comme le PSG, la pression est constante. On ne peut plus se permettre de perdre des points. On a déjà concédé deux nuls, il faut changer les choses dès dimanche.»

L'Equipe.fr

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Motta : «On ne peut plus se permettre de perdre des points»

Thiago Motta a fait son retour la semaine dernière contre Ajaccio (match nul 1-1 au Parc) et entend bien impulser le mouvement contre Nantes dimanche. Le club de la capitale a déjà quatre points de retard sur Monaco ou Marseille et ne peut plus se permettre de perdre des points. Le milieu italien du PSG fait le point à l'avant-veille d'un match déjà très important.

Comment s'est passé votre premier match de la saison, contre Ajaccio ?


Contre Ajaccio, on a bien joué, surtout en 2e mi-temps. On a eu beaucoup d'occasions, malheureusement pas converties. Mais nous sommes sur le bon chemin. Nous devons faire le nécessaire pour changer la donne.

Comment vous sentez-vous physiquement ?


Ca va. J'ai suivi toute la préparation, je n'ai loupé qu'un seul match en raison d'une contusion. C'est une décision prise en commun avec le coach. Je suis en forme comme les autres, je suis bien.

L'arrivée de Cavani a provoqué des changements ?

La seule chose qui peut changer la façon de jouer, c'est le coach. Cavani n'a pas les mêmes qualités que les autres attaquants que l'on avait. L'intégration de Cavani se passe très bien. Il connait bien Javier (Pastore), Pocho (Lavezzi) et Salvatore (Sirigu). Il a très bien chanté pendant notre stage. C'est un garçon timide mais il est expérimenté .

Que pensez-vous des équipes concurrentes ?

On s'attendait à la concurrence depuis le début. On a déjà concédé deux nuls, il faut changer les choses dès dimanche. On a besoin d'enchaîner les victoires. Dans une équipe comme le PSG, la pression est constante. On ne peut plus se permettre de perdre des points. Je n'ai pas vu les matchs de Monaco, juste des extraits. Ils ont la même pression que nous. Ils ont construit une grosse et équipe et comme nous, ils n'auront pas d'excuse. Il doivent convaincre. Ils sont en avance sur nous mais on sait qu'ils subiront la même pression que nous et s'ils disent le contraire, c'est un vilain mensonge.

Laurent Blanc et Carlo Ancelotti sont-ils très différents ?

Blanc et Ancelotti ne sont pas fondamentalement différents. Mais nous avons commis les mêmes erreurs que la saisons précédente. Le coach doit nous aider à corriger le tir. On doit encore s'améliorer dans les phases de jeu où nous ne sommes pas en possession de la balle. On doit récupérer le ballon plus rapidement étant donné les caractéristiques de notre équipe. Blanc est très calme, capable d'expliquer de façon très posée ce qu'il souhaite voir sur le terrain. Il essaie de trouver l'équilibre qui nous manquait. Il est serein et posé. C'est aussi un ancien joueur avec une extraordinaire expérience qu'il souhaite transmettre à ses joueurs.

Que pensez-vous de Nantes, votre adversaire de dimanche ?


Je ne connais pas très bien cette équipe. Je m'attends à un match similaire à celui d'Ajaccio, peut-être un peu moins fermé en défense car ils joueront à domicile. Mais je sais qu'ils seront à 200% en défense pour jouer la contre-attaque. Il faut être vigilant dès le début du match pour éviter de prendre le premier but. nous avons toujours été menés depuis le début de la saison. Il faut changer cela.

Le PSG a-t-il encore besoin de renforts ?

Si un nouveau joueur peut venir rehausser le niveau, il sera le bienvenu. Mais cela ne vaut pas que pour le milieu de terrain mais pour toute l'équipe. Marco Verratti n'a que 20 ans et s'est tout de suite mis au niveau. Celui qui dit que Marco a un problème de personnalité ne connait rien au foot. Quant à mois, j'ai effectivement été souvent blessé la saison dernière. J'ai peut-être essayé de jouer quand je n'étais pas à 100% et on peut seulement me reprocher cela.

L'équipe discute beaucoup avec les arbitres...

Contre Ajaccio, il y a eu quelques phases de jeu comme l'incident avec Matuidi, je pense qu'il y a faute et penalty. Les joueurs ont le sang chaud pendant le match. Les choses sortent comme elles peuvent, on a parfois du mal à garder la tête froide. Je pense aussi qu'il y avait penalty sur Lavezzi. Si ma fille de cinq ans l'a vu, je ne comprends pas pourquoi l'arbitre ne la voit pas. Le PSG a la pression et je pense que les arbitres doivent apprendre à supporter la même pression lors des matchs du PSG. Par moments, j'ai trouvé qu'il n'était pas à la hauteur. Je ne souhaite pas que l'arbitre nous avantage mais siffle simplement ce qui doit l'être.

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Varino
posté 24/08/2013 08:22
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Blanc cherche la bonne formule

Après les deux nuls pour démarrer la saison, l’entraîneur parisien songe à modifier son équipe et réclame de la patience quant au changement dans le jeu.

Quel style ? Il manque « deux points » au PSG selon Laurent Blanc, ceux perdus contre Ajaccio (1-1). Le Cévenol, apparu offensif hier en conférence de presse à Clairefontaine, n’a plus envie de traîner en route. Arrivé avec l’étiquette du « beau jeu », il ne se cramponne pas à la manière. Demain, c’est l’urgence, le PSG doit gagner à Nantes. Se focaliser sur le « comment on joue ? » alors que le PSG aimerait se dire « ça fait combien ? » est donc une erreur. Le style Blanc viendra ainsi plus tard. « Oui, ça prendra certainement un peu de temps », confie-t-il. C’est encore l’heure du grand écart : il lui faut gagner et changer une formation un peu avare de son talent la saison passée en collectif bien huilé. Il choisit évidemment d’abord le résultat. « Soyons bien d’accord : l’héritage de la saison dernière ne me dérange pas, souffle Blanc. Si vous me reprochez de ne rien changer et qu’on obtient le titre de champion de France, ça me va. Après, on va essayer d’amener une petite touche personnelle. La patte de l’entraîneur n’est pas le plus important. Le plus important, c’est de gagner. »

Avec qui ? Si on ne change pas une équipe qui gagne, on modifie peut-être un onze qui fait deux nuls de suite. Le technicien parisien avoue chercher encore. « Je réfléchis beaucoup, je pense à beaucoup de choses afin d’améliorer l’efficacité de l’équipe. Je pense qu’on va marquer beaucoup de buts cette saison mais je dois trouver l’équilibre surtout collectif. C’est l’équipe qui compte, pas le fait de faire briller notre duo d’attaquants pour nous mettre en difficulté le reste du match. » En privé, le staff n’a pas aimé encaisser deux buts par Montpellier et Ajaccio sur… les deux seules frappes qui prenaient le chemin de la cage. Chez l’adversaire, 100 % des tirs cadrés donnent ainsi but ! C’est sans doute le signe d’un déséquilibre au milieu de terrain. Et, en attendant qu’Ibrahimovic et Cavani, individuellement et collectivement, montent le son, le 4-4-2 du PSG doit être mieux peuplé sur les côtés. La réflexion porte sur Pastore, Lucas et Lavezzi, trois hommes pour deux places, et un cran en dessous sur Jallet. Blanc estime que Lucas est encore un diamant brut, pas assez rompu aux exigences tactiques européennes. Il pourrait céder sa place demain à Lavezzi pour endosser ensuite le rôle du joker. En août, Paris reste en chantier.

DOMINIQUE SÉVÉRAC



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Thiago Motta tacle les arbitres

Près d’une semaine après les faits, Thiago Motta n’a pas digéré l’arbitrage de M. Rainville lors de PSG - Ajaccio (1-1). « Les joueurs ont le sang chaud, on a parfois du mal à garder la tête froide, reconnaît l’international italien. Mais il y avait une faute sur Matuidi et penalty sur Lavezzi. Si ma fille de 5 ans l’a vu, je ne comprends pas pourquoi l’arbitre ne le voit pas. Le PSG a la pression et les arbitres doivent également apprendre à la supporter. J’ai trouvé qu’il n’était pas à la hauteur. » Contactée, la direction technique de l’arbitrage n’a pas souhaité réagir à ces propos.

B.M.

Le Parisien


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Varino
posté 25/08/2013 07:46
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Paris doit enclencher la premiere

Pour rassurer ses supporteurs après deux résultats nuls en deux journées, Paris serait bien inspiré de l’emporter ce soir à la Beaujoire.


La victoire ou la crise ? Pas si vite ! Une défaite ce soir à la Beaujoire plongerait le PSG dans des tourments aux allures de crise, mais un match nul correspondrait à son ressort du moment. Il rappellerait également un (bon) souvenir aux supporteurs parisiens : le dernier champion de France avait débuté sa saison avec trois nuls, deux buts inscrits, deux buts encaissés. Il en est aujourd’hui à deux nuls, deux buts inscrits, deux encaissés. Blanc a déjà l’occasion d’égaler Ancelotti !

Mais, pour éteindre les premières interrogations ou les premiers doutes, selon le degré d’inquiétude, le PSG aurait raison de lancer sa saison ce soir par une victoire. Au moment où Monaco montre que rien ne sera simple pour personne dans une Ligue 1 où il suffit d’abord de défendre pour ramasser des points, un succès à Nantes validerait l’idée de montée en puissance défendue par l’entraîneur parisien.

D’abord gagner, ensuite séduire

Ce soir, il y a au moins une bonne nouvelle : Ochoa ne sera pas là. Quand bien même, les Canaris joueraient à 5 ou 11 derrière, les coéquipiers de Thiago Silva ne tomberont pas chaque semaine sur un adversaire héroïque qui se présente au coup d’envoi avec l’esprit Coupe de France. Sur la durée, la qualité du PSG, sa force de frappe offensive, son génie Ibrahimovic et son buteur Cavani doivent créer des différences essentielles sur leurs concurrents. Mais, comme chaque fois en août depuis l’arrivée du Qatar en 2011, la question n’est pas comment mais quand. On peut se tromper mais la Beaujoire a des allures de Grand Stade à Lille quand Paris, à la 4e journée la saison dernière, avait mis les points sur les i et 3 points au classement en s’imposant (2-1) avec un but d’Ibra dès la 27e seconde. Nantes n’a pas le même profil que Lille mais ressemble à un rendez-vous que Paris n’a pas envie de rater, un dimanche soir, sous une exposition médiatique maximale. C’est effectivement un bel endroit pour envoyer un coucou à la L 1 comme l’annonce d’un retour.

Si le PSG a le droit de gagner en développant un beau football, le jeu sera secondaire ce soir. La fusée parisienne ne peut fonctionner que dans cet ordre : d’abord gagner, ensuite séduire. On ne construit jamais dans l’urgence ou alors avec de mauvais matériaux. « Si vous devez aller à l’encontre de votre philosophie pour gagner, il faut le faire », note Blanc juste après avoir révélé une consigne donnée contre Montpellier (jouer long sur Ibra pendant les dix premières minutes)… non respectée par ses hommes. C’était le temps des ajustements. Il en reste sûrement mais la fin des réglages semble imminente.



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Pourquoi Ibra va marquer

Zlatan Ibrahimovic va inscrire (au moins) un but ce soir à la Beaujoire ! Ce n’est ni un cri de supporteur parisien ni un voeu pieux, mais une simple réalité statistique. En comptant le match du Trophée des champions face à Bordeaux (2-1), le Suédois a passé trois rencontres sous le maillot du PSG sans marquer. Cette mésaventure ne lui était arrivée qu’une seule fois la saison passée : lors des 34e, 35e et 36e journées face à Evian, Valenciennes et Lyon. Jamais donc Ibrahimovic n’est resté muet pendant quatre rencontres d’affilée.

En toute logique, les spectateurs nantais vont donc assister ce soir à la fin de cette mauvaise et inhabituelle série. « Comme tout grand buteur, il doit se languir de marquer, reconnaît Laurent Blanc, son coach. Il s’est procuré plusieurs situations dangereuses mais sans les concrétiser. D’après ce que je sais, ça l’a un peu irrité. Mais quand la machine sera lancée, il va marquer comme il en a l’habitude. »

L’irritation décrite par l’entraîneur parisien ne s’est pourtant pas transformée en doute. « C’est toujours désagréable d’empiler les matchs sans marquer, note Jean-Pierre Papin, quintuple meilleur buteur de Ligue 1. Mon record, c’était cinq matchs sans but. Je vous promets que ce n’est pas quelque chose qui obnubile, à condition que l’équipe gagne. J’imagine qu’Ibrahimovic doit faire comme moi et rajouter des séances de frappe lors des entraînements afin de conserver la sensation du but. Mais ce qui compte, c’est le collectif. Je l’imagine plus énervé par les deux nuls contre Montpellier et Ajaccio que par son manque de réussite. »

Selon le Ballon d’or 1991, Ibrahimovic n’est guetté que par un seul danger : « Son problème, aujourd’hui, est qu’il n’est plus le centre du monde, souligne-t-il. Avec Cavani, le PSG a deux superstars devant et, forcément, une des deux aura plus de réussite que l’autre. Ça a dû lui faire un petit pincement de voir Cavani marquer dimanche dernier et pas lui. Mais je suis certain que sa priorité est de voir le PSG gagner. Le collectif doit passer avant lui. »

Florian Maurice, l’ancien buteur de Lyon, du PSG et de l’OM, s’amuse à l’idée d’imaginer Ibrahimovic douter à cause de son actuel manque d’efficacité. « Le doute est réservé aux buteurs moyens comme moi, sourit-il. Ibra est tellement au-dessus des autres qu’il ne doit même pas s’inquiéter plus de trente secondes de ne pas marquer pendant trois matchs. Sa force, c’est sa certitude d’être l e meilleur. Il sait qu’il va encore inscrire au moins 25 buts cette saison ! »

CHRISTOPHE BÉRARD



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Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Pastore, Motta, Verratti (ou Matuidi), Lavezzi- Cavani, Ibrahimovic

Matuidi s’est entraîné normalement

Après Clairefontaine ou Versailles, le PSG s’est entraîné hier dans un troisième lieu depuis le début de saison : au camp des Loges, l’habituel centre d’entraînement des Parisiens qu’ils ne devaient retrouver que mardi après plusieurs semaines de travaux. Sur des nouvelles pelouses, paraît-il parfaites, et à huis clos, Blaise Matuidi a effectué une séance normale. Victime d’un traumatisme crânien après un choc dimanche dernier contre Ajaccio, le milieu défensif postule donc à une place de titulaire, mais le staff ne veut prendre aucun risque. La décision finale sera prise aujourd’hui. En attaque, Lavezzi devrait accompagner Pastore derrière le duo Ibra-Cavani.

CH.B.



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Cavani comme vous ne l’avez jamais vu

C’est un Edinson Cavani plusieurs fois au bord des larmes (photo ci-contre) que les téléspectateurs de « Téléfoot » vont pouvoir découvrir ce matin à 10 h 55 sur TF 1. Dans un document de huit minutes réalisé par le journaliste Romain Chemoul, l’attaquant parisien a eu du mal à cacher son émotion devant les déclarations d’amour de ses proches. « Téléfoot » s’est rendu à Salto en Uruguay, sa ville natale. Cavani sourit en écoutant sa première institutrice raconter à quel point le petit Edi l’inquiétait : « J’avais prévenu le père supérieur : Attention, ce petit a beaucoup de ballons dans sa tête mais il n’étudie pas assez ! » Son premier coach, Ramon Vela, montre le terrain herbeux sur lequel Cavani a inscrit ses premiers buts.

Mais c’est l’apparition de Luis Cavani, le père du joueur, qui constitue le point fort du documentaire. Luis Cavani explique d’abord à quel point le professionnalisme de son fils le bluffe. « Tous les footballeurs que je connais se reposent pendant les vacances. Lui, il passe beaucoup de temps à faire des exercices physiques. » Et d’un coup, au détour d’une phrase, Luis Cavani lâche : « C’est un exemple pour les jeunes de Salto. Je suis fier de mon fils. »

Presque bluffé de voir son père s’exprimer ainsi, Cavani se retient plusieurs fois de pleurer. « Longtemps, mon père ne m’a jamais dit qu’il était fier de ce que je faisais, explique-t-il ému. Je savais qu’il l’était, mais sa pudeur l’en a souvent empêché. Il ne voulait pas me le dire avant que je me sois réalisé pleinement comme personne. C’est une grande émotion de l’entendre. » « L’idée de ce documentaire était de présenter l’homme Cavani aux téléspectateurs, explique Jérôme Saporito, le directeur adjoint des sports de TF 1. On voulait raconter une belle histoire. » Cela semble réussi.

CH.B.

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posté 25/08/2013 07:50
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Paris doit enclencher la première


La victoire ou la crise ? Pas si vite! Une défaite ce soir à la Beaujoire plongerait le PSG dans des tourments aux allures de crise, mais un match nul correspondrait à son ressort du moment. Il rappellerait également un (bon) souvenir aux supporteurs parisiens : le dernier champion de France avait débuté sa saison avec trois nuls, deux buts inscrits, deux buts encaissés.
Il en est aujourd’hui à deux nuls, deux buts inscrits, deux encaissés. Blanc a déjà l’occasion d’égaler Ancelotti!

Mais, pour éteindre les premières interrogations ou les premiers doutes, selon le degré d’inquiétude, le PSG aurait raison de lancer sa saison ce soir par une victoire. Au moment où Monaco montre que rien ne sera simple pour personne dans une Ligue 1 où il suffit d’abord de défendre pour ramasser des points, un succès à Nantes validerait l’idée de montée en puissance défendue par l’entraîneur parisien.

D’abord gagner, ensuite séduire

Ce soir, il y a au moins une bonne nouvelle : Ochoa ne sera pas là. Quand bien même, les Canaris joueraient à 5 ou 11 derrière, les coéquipiers de Thiago Silva ne tomberont pas chaque semaine sur un adversaire héroïque qui se présente au coup d’envoi avec l’esprit Coupe de France. Sur la durée, la qualité du PSG, sa force de frappe offensive, son génie Ibrahimovic et son buteur Cavani doivent créer des différences essentielles sur leurs concurrents. Mais, comme chaque fois en août depuis l’arrivée du Qatar en 2011, la question n’est pas comment mais quand. On peut se tromper mais la Beaujoire a des allures de Grand Stade à Lille quand Paris, à la 4e journée la saison dernière, avait mis les points sur les i et 3 points au classement en s’imposant (2-1) avec un but d’Ibra dès la 27e seconde. Nantes n’a pas le même profil que Lille mais ressemble à un rendez-vous que Paris n’a pas envie de rater, un dimanche soir, sous une exposition médiatique maximale. C’est effectivement un bel endroit pour envoyer un coucou à la L1 comme l’annonce d’un retour.

Si le PSG a le droit de gagner en développant un beau football, le jeu sera secondaire ce soir. La fusée parisienne ne peut fonctionner que dans cet ordre : d’abord gagner, ensuite séduire. On ne construit jamais dans l’urgence ou alors avec de mauvais matériaux. « Si vous devez aller à l’encontre de votre philosophie pour gagner, il faut le faire », note Blanc juste après avoir révélé une consigne donnée contre Montpellier (jouer long sur Ibra pendant les dix premières minutes)… non respectée par ses hommes. C’était le temps des ajustements. Il en reste sûrement mais la fin des réglages semble imminente.



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Matuidi s’est entraîné normalement

Après Clairefontaine ou Versailles, le PSG s’est entraîné hier dans un troisième lieu depuis le début de saison : au camp des Loges, l’habituel centre d’entraînement des Parisiens qu’ils ne devaient retrouver que mardi après plusieurs semaines de travaux. Sur des nouvelles pelouses, paraît-il parfaites, et à huis clos, Blaise Matuidi a effectué une séance normale.
Victime d’un traumatisme crânien après un choc dimanche dernier contre Ajaccio, le milieu défensif postule donc à une place de titulaire, mais le staff ne veut prendre aucun risque. La décision finale sera prise aujourd’hui. En attaque, Lavezzi devrait accompagner Pastore derrière le duo Ibra-Cavani.



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Cavani comme vous ne l’avez jamais vu

C’est un Edinson Cavani plusieurs fois au bord des larmes (photo ci-contre) que les téléspectateurs de « Téléfoot » vont pouvoir découvrir ce matin à 10h55 sur TF1. Dans un document de huit minutes réalisé par le journaliste Romain Chemoul, l’attaquant parisien a eu du mal à cacher son émotion devant les déclarations d’amour de ses proches.
« Téléfoot » s’est rendu à Salto en Uruguay, sa ville natale. Cavani sourit en écoutant sa première institutrice raconter à quel point le petit Edi l’inquiétait : « J’avais prévenu le père supérieur : Attention, ce petit a beaucoup de ballons dans sa tête mais il n’étudie pas assez ! » Son premier coach, Ramon Vela, montre le terrain herbeux sur lequel Cavani a inscrit ses premiers buts.

Mais c’est l’apparition de Luis Cavani, le père du joueur, qui constitue le point fort du documentaire. Luis Cavani explique d’abord à quel point le professionnalisme de son fils le bluffe. « Tous les footballeurs que je connais se reposent pendant les vacances. Lui, il passe beaucoup de temps à faire des exercices physiques. » Et d’un coup, au détour d’une phrase, Luis Cavani lâche : « C’est un exemple pour les jeunes de Salto. Je suis fier de mon fils. »

Presque bluffé de voir son père s’exprimer ainsi, Cavani se retient plusieurs fois de pleurer. « Longtemps, mon père ne m’a jamais dit qu’il était fier de ce que je faisais, explique-t-il ému. Je savais qu’il l’était, mais sa pudeur l’en a souvent empêché. Il ne voulait pas me le dire avant que je me sois réalisé pleinement comme personne. C’est une grande émotion de l’entendre. » « L’idée de ce documentaire était de présenter l’homme Cavani aux téléspectateurs, explique Jérôme Saporito, le directeur adjoint des sports de TF1. On voulait raconter une belle histoire. » Cela semble réussi.



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Pourquoi Ibra va marquer

Zlatan Ibrahimovic va inscrire (au moins) un but ce soir à la Beaujoire! Ce n’est ni un cri de supporteur parisien ni un vœu pieux, mais une simple réalité statistique. En comptant le match du Trophée des champions face à Bordeaux (2-1), le Suédois a passé trois rencontres sous le maillot du PSG sans marquer. Cette mésaventure ne lui était arrivée qu’une seule fois la saison passée : lors des 34e, 35e et 36e journées face à Evian, Valenciennes et Lyon.
Jamais donc Ibrahimovic n’est resté muet pendant quatre rencontres d’affilée.

En toute logique, les spectateurs nantais vont donc assister ce soir à la fin de cette mauvaise et inhabituelle série. « Comme tout grand buteur, il doit se languir de marquer, reconnaît Laurent Blanc, son coach. Il s’est procuré plusieurs situations dangereuses mais sans les concrétiser. D’après ce que je sais, ça l’a un peu irrité. Mais quand la machine sera lancée, il va marquer comme il en a l’habitude. »

L’irritation décrite par l’entraîneur parisien ne s’est pourtant pas transformée en doute. « C’est toujours désagréable d’empiler les matchs sans marquer, note Jean-Pierre Papin, quintuple meilleur buteur de Ligue 1. Mon record, c’était cinq matchs sans but. Je vous promets que ce n’est pas quelque chose qui obnubile, à condition que l’équipe gagne. J’imagine qu’Ibrahimovic doit faire comme moi et rajouter des séances de frappe lors des entraînements afin de conserver la sensation du but. Mais ce qui compte, c’est le collectif. Je l’imagine plus énervé par les deux nuls contre Montpellier et Ajaccio que par son manque de réussite. »

Selon le Ballon d’or 1991, Ibrahimovic n’est guetté que par un seul danger : « Son problème, aujourd’hui, est qu’il n’est plus le centre du monde, souligne-t-il. Avec Cavani, le PSG a deux superstars devant et, forcément, une des deux aura plus de réussite que l’autre. Ça a dû lui faire un petit pincement de voir Cavani marquer dimanche dernier et pas lui. Mais je suis certain que sa priorité est de voir le PSG gagner. Le collectif doit passer avant lui. »

Florian Maurice, l’ancien buteur de Lyon, du PSG et de l’OM, s’amuse à l’idée d’imaginer Ibrahimovic douter à cause de son actuel manque d’efficacité. « Le doute est réservé aux buteurs moyens comme moi, sourit-il. Ibra est tellement au-dessus des autres qu’il ne doit même pas s’inquiéter plus de trente secondes de ne pas marquer pendant trois matchs. Sa force, c’est sa certitude d’être le meilleur. Il sait qu’il va encore inscrire au moins 25 buts cette saison! »


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Guérin : «Le PSG attaque trop dans l'entonnoir»

Consultant pour RTL, l'ancien milieu de terrain du PSG (1992-1998) et de l'équipe de France (19 sélections) Vincent Guérin juge sans concession le début de saison des champions de France avant leur déplacement à Nantes (21h00).

«Vincent Guérin, comment jugez-vous le début de Championnat (deux résultats nuls, à Montpellier et contre Ajaccio) du PSG ?
Les résultats ne sont pas ceux espérés mais, quand on les voit jouer, ce n’est pas étonnant car le PSG ne passe pas assez par les côtés. A droite, Lucas repique systématiquement vers l’axe du terrain et Jallet s’essouffle à faire des montées alors qu’il n’est presque jamais servi. De l’autre côté, Pastore n’a pas de pied gauche. Le PSG attaque trop dans l’entonnoir et se heurte à des défenses renforcées. J’avais déjà remarqué ce défaut lors des matches de préparation et je n’ai pas le sentiment que l’équipe ait progressé depuis.

Laurent Blanc dispose-t-il de l’effectif pour corriger ce défaut ?
Le problème de ‘’Lolo’’ est qu’il reprend une équipe qui est déjà en place et qui a gagné le Championnat. C’est très difficile à bouger, sur le terrain comme dans les têtes. Il faut qu’il trouve les mots justes pour remotiver des joueurs qui sont déjà champions. On sait qu’il est toujours plus compliqué de se maintenir au sommet que d’y arriver.

Le recrutement de l’été (Cavani, Marquinhos et Digne) vous paraît-il suffisant ?
Si on regarde l’équipe-type, il n’y a qu’une seule véritable nouveauté, c’est Cavani. C’est un très bon joueur mais, pour moi, il fallait d’abord recruter un attaquant de couloir et un milieu de terrain. Le PSG a trop de milieux défensifs mais pas de véritable numéro 8. Matuidi est capable de se projeter vers l’avant mais c’est d’abord un récupérateur.

On parle de Cabaye...
Pourquoi pas… Avec les moyens financiers des Qataris, tout est possible tant que le marché des transferts reste ouvert.»


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Varino
posté 25/08/2013 08:07
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Vahid Halilhodzic en arbitre

« La qualité individuelle du PSG est supérieure aux autres, avec notamment Lucas Moura, critiqué mais qui pour moi est une merveille. Ancelotti avait une équipe peu solidaire : les joueurs ne jouaient pas assez en bloc et attendaient l’exploit individuel de Ménez ou Ibrahimovic. Le défi de Blanc va consister à insuffler un esprit collectif et à créer une identité de jeu. Gérer l’humain est la clé. Ce n’est pas évident dans le foot aujourd’hui, où l’individualisme prime. »

Manager réputé autoritaire, Halilhodzic observe pour l’heure avec circonspection la méthode Blanc. « Il me semble crédible même si, aux entraînements, ce sont surtout ses adjoints qui travaillent et que, en match, il reste debout, un peu spectateur. » Et lui met la pression : « Le titre est une obligation. Mais bien figurer en Ligue des champions aussi. Une demi- finale est envisageable. Paris est équipé avec des porteurs d’eau, comme Matuidi, Verrati ou Thiago Motta, et ceux qui la boivent, comme Cavani et Ibrahimovic. Si tout le monde joue son rôle… »

Évidemment, ses attentes sont moindres avec le FC Nantes dont l’entraîneur, Michel Der Zakarian, fut cinq ans son partenaire : « Je suis heureux de la remontée de ce club populaire. Mais la tradition de beau jeu a disparu. Et l’erreur contre Bastia ( Nantes devrait perdre les 3 points de la victoire sur tapis vert pour avoir aligné un joueur suspendu) est une faute professionnelle inacceptable. »

« Kita m’a proposé le poste »

Il a suggéré aux Canaris deux éléments de l’équipe nationale : l’attaquant Islam Slimani et le défenseur Essaïd Belkalem. « Deux bons joueurs presque gratuits, qui auraient pu apporter beaucoup. » Le président Kita n’a pas donné suite. « Il m’a déjà proposé deux ou trois fois de me confier l’équipe mais j’étais en poste. Il y a quinze jours, je l’ai croisé. Je lui ai dit, les yeux dans les yeux : “Vous êtes propriétaire, vous avez beaucoup dépensé. Mais il faut avoir les compétences pour s’occuper d’un club ! ” » Et son souhait pour ce soir ? « Que Nantes ne perde pas parce qu’ils commencent déjà à trembler… »

ARNAUD RAMSAY



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PSG, le match Hidalgo- NKM

Stade, Qatar, place dans la ville... Les deux candidates à la mairie de Paris livrent leur vision d’avenir du club de la capitale


Après la rentrée en Ligue 1, voilà celle de la classe politique. En point de mire, les élections municipales de mars 2014. Comme sur le terrain, Paris en sera l’attraction majeure. Habituées du Parc des Princes, Anne Hidalgo (PS) et Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), les deux principales candidates à la succession de Bertrand Delanoë, s’échauffent pour le JDD.

L’ASPECT SPORTIF

Anne Hidalgo : Je suis déçue que Leonardo soit parti, je l’apprécie beaucoup. La saison dernière, j’étais souvent assise au Parc à côté de lui. Il vivait les matches avec son tempérament fougueux. Parfois, il s’en excusait : « Pardon, pardon, je suis brésilien ! » Je lui répondais : « Mais moi je suis andalouse, alors vous savez… » Il a fait énormément pour le club. Idem pour Ancelotti. Au Trocadéro, juste avant les incidents, je lui ai dit : « S’il vous plaît, ne partez pas ! » Il a rigolé. C’est vrai que ce n’est pas simple de les remplacer. Mais Laurent Blanc, que j’apprécie, est une grande personnalité. Il a de l’autorité. Je regrette en tout cas que Mamadou Sakho, qui porte une histoire parisienne, ait émis le souhait de partir. Mais bien sûr que Paris sera champion.

Nathalie Kosciusko-Morizet : L’an passé, on avait déjà commencé par deux matches nuls et on a fini avec le titre. La dynamique est bonne, Laurent Blanc dispose d’une grande équipe, le gros investissement sur Cavani et les dernières recrues semblent déjà être un bon choix. J’assiste à des matches de temps en temps. Mon fils de 8 ans, qui décharge souvent la batterie de mon iPad pour jouer à Fifa 2013, est très supporter. Au Parc, je me place avec lui dans la tribune au-dessus de la tribune officielle, plus discrète, qui accueille pas mal d’enfants. Un joueur préféré ? Peut-être Sirigu.

L’IMAGE DU CLUB ET DES JOUEURS

AH : Je discute souvent avec eux. Ils ont une perception de la ville qui m’intéresse, même s’ils ne peuvent pas la vivre comme les Parisiens. Avec Zlatan [Ibrahimovic], par exemple, on avait eu une discussion sur le modèle social scandinave, qu’il connaît bien, lors du déjeuner annuel à la mairie. Des joueurs comme Sakho ou Maxwell sont aussi conscients de leur rôle référent pour la jeunesse. Alors qu’à l’époque de Nicolas Anelka, c’était difficile d’avoir ce type d’échanges. Quand on voyait les joueurs arriver à la mairie, casque sur les oreilles, se dégageait l’impression d’un star- système, un monde parallèle un peu étrange.

NKM : Le fait qu’il y ait énormément d’argent, dans les transferts et les salaires, n’est pas lié au PSG ou au Qatar. C’est le foot d’aujourd’hui. Je pourrais comprendre des critiques sur les Qatariens s’ils ne s’engageaient pas pour le club. Mais ils sont au contraire très présents, montrent un vrai goût pour le sport. L’image dégagée par les joueurs me semble bonne. Je vois cela à travers les yeux de mon fils. Il vient d’acheter une BD sur Zlatan, il discute avec ses copains du club et des joueurs. Je trouve qu’il en émane des valeurs positives et de l’énergie. C’est important. Quand le PSG offre une image brouillée, cela peut affecter la ville. Entre Paris et le PSG, il n’y a pas qu’un lien de coeur, mais aussi un lien d’image. Faire partie d’un club d’où est issu un sportif de haut niveau est très motivant pour un jeune, très valorisant. Au Stade Français, on avait Pérec et Galfione. Je suis très attachée aux synergies entre le sport de haut niveau et la pratique amateur. Je pense, y compris en termes économiques, que le sport des meilleurs doit profiter au sport pour tous. Particulièrement dans le foot.

L’AVENIR DU PARC DES PRINCES

AH : De fait, la Mairie a un droit de regard en tant que propriétaire. Le Parc est un patrimoine parisien qu’on ne peut pas modifier ou supprimer comme ça. Il y a des règles à respecter, celles du plan local d’urbanisme, notamment par rapport aux alentours. La volonté des Qatariens, augmenter la capacité de 10.000 places, Zlatan me l’a aussi soufflée, non sans une certaine conviction. Ce serait super, mais c’est difficilement réalisable, d’autant que le stade est en partie construit sur le périphérique. L’idée, un moment évoquée, de décaisser la pelouse semble compliquée. Même si ça ne permettra pas de gagner 10.000 places, on peut aussi faire comme en Angleterre : descendre les tribunes au plus près du terrain. J’y suis d’autant plus favorable qu’on est venu à bout des problèmes de hooliganisme à l’intérieur du Parc. S’agissant de sa vente éventuelle, je n’ai pas de tabou. C’est une hypothèse parmi d’autres, mais elle n’est pas d’actualité. En tout cas, le PSG doit rester au Parc des Princes. Le Stade de France ? L’absence d’équipe résidente là-bas est certes un problème, mais il doit être résolu par la ministre des Sports. Je sais qu’elle y travaille. Mais le PSG, c’est le Parc.

NKM : La Mairie doit conserver son droit de regard sur le Parc. Et pas seulement s’y faire offrir des places pour les élus. On a pu proposer au PSG d’aller jouer au Stade de France, quand les supporters désireux d’assister à certains matches étaient deux à trois fois plus nombreux que le nombre de places. Mais l’avenir du PSG est au Parc. J’avoue une affection particulière pour cette enceinte. J’y vais toujours avec plaisir. Son ambiance, sa chaleur, la proximité avec la pelouse sont difficilement remplaçables. Je crois qu’une concession raisonnable permettra aux nouveaux propriétaires du club d’y réaliser avec la Ville les aménagements et l’agrandissement attendus.

UN PSG OMNISPORT

AH : Cela pourrait avoir de la gueule. Je n’ai pas perçu chez les dirigeants une volonté manifeste de construire ce grand club pluriel, mais les actes posés prennent de fait ce chemin. J’y attache une grande importance. Pour le basket, avec Levallois, c’est plus compliqué. Personnellement, je trouverais pertinent qu’un rapprochement des féminines de l’Issy Paris Hand se fasse avec le PSG Handball, aux résultats excellents. Mais c’est une alchimie forcément compliquée. Et, plus généralement, que le PSG continue à promouvoir le sport féminin, comme avec les footballeuses, qui joueront cette année la Ligue des champions.

NKM : J’y suis favorable, pas uniquement pour le PSG, d’ailleurs. L’omnisport est ma culture. On doit aller vers plus de multisport et de multiniveaux. Et renvoyer les moyens des professionnels vers les amateurs, en mettant par exemple les équipements à disposition.

DAMIEN BURNIER ET STÉPHANE COLINEAU

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HHA
posté 26/08/2013 07:46
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Paris se donne enfin de l’air

Le patron est de retour. Même à l’arraché, même imparfaite, voilà la première victoire du PSG en Ligue 1 qui lui permet de retrouver un rang au classement (8e) qui sied mieux à son teint et à ses ambitions. Ce succès valide aussi les choix radicaux de Laurent Blanc qui a presque tout changé, du système aux joueurs. Forcément, ces modifications vont asseoir son autorité.

Pour s’en convaincre, il faut imaginer ce qui aurait été écrit si Paris avait concédé le nul ou, pis, perdu. «J’espère que c’est la première d’une longue série, souffle l’entraîneur parisien. Elle a été acquise dans la douleur. Elle n’en est que plus précieuse. On aurait pu avoir un match un peu plus facile à vivre. En ce début de saison, tout est compliqué, même les victoires. »

C’est donc un championnat où, au bout de trois journées, seulement trois équipes n’ont pas perdu, ce qui est soit le signe d’une Ligue 1 extrêmement serrée, soit que personne n’est vraiment prêt. Mais en voyant les noms — Marseille, Monaco et le PSG —, on se dit qu’on tient peut-être un podium. Il manque juste l’ordre.

Pas de marge sur les adversaires

La saison est donc lancée pour Paris et il existe déjà des gagnants et des perdants. Même si sa faute a provoqué l’égalisation sur coup franc, Van der Wiel ne lâchera pas sa place à droite et Jallet aurait raison de se faire du souci. Ce dernier a été surpris avant le match en train de discuter devant le stade avec Claude Makelele, l’un des adjoints, et, visiblement, il demandait des explications. Le latéral est abattu, comme l’est Sakho, en partance (lire par ailleurs).

«On fait jouer la concurrence, avance le technicien de la capitale. On a un effectif important et on doit stimuler les joueurs. Il faut qu’ils sentent qu’ils doivent faire des prestations optimales pour jouer dans cette équipe-là. » Le message est clair. Ce sont les bienfaits du court contrat signé par Blanc : comme il sait qu’on ne lui épargnera rien, il tranche déjà dans le vif. En 4-3-3, Lavezzi, buteur décisif hier, a aussi confirmé une place qu’il avait déjà conquise lors de son entrée contre Ajaccio la semaine passée. «Le système m’a plu, analyse l’ancien sélectionneur. En 4-3-3, l’équipe est mieux équilibrée aumilieu.» Mais cette victoire n’efface pas tout. Le club parisien semble toujours en rodage. Il n’a pas beaucoup de marge sur ses adversaires mais en possède une, énorme, de progression. C’est la bonne nouvelle. «L’absence de forme optimale de mes joueurs ne nous permet pas rendre une copie parfaite», conclut Blanc.


Nantes 1
PSG 2

Mi-temps : 0-1.
Spectateurs : 35867.
Arbitre. M. Fautrel.
Buts. Nantes : Alex (52e csc);
PSG : Cavani (24e), Lavezzi (73e).
Avertissements. Nantes : Bedoya (33e); PSG : Van der Wiel (88e).
Nantes : Riou - Bedoya, Djilobodji, Vizcarrondo, Cichero, Veigneau (cap) - Veretout, Deaux, Bessat (Nkoudou, 74e) - Gakpé (Pancrate, 80e), Djordjevic (Aristeguieta, 80e). Entr. : Der Zakarian.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap), Alex, Maxwell - Pastore (Lucas, 63e), Thiago Motta (Verratti, 69e), Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi (Rabiot, 81e). Entr : Blanc.

LES BUTS.
(24e). Servi par Thiago Silva, Ibrahimovic, dans le rond central, lance Cavani au but. L’Uruguayen se présente devant Riou et le bat d’une frappe du droit à ras de terre (0-1).

(52e). A la réception d’un coup franc de Veretout, Alex, pressé par Djilobodji, envoie, de la poitrine, le ballon hors de portée de Sirigu (1-1).

(73e). Ibrahimovic lance Matuidi dont le centre est manqué par Cavani. Lucas frappe mais son tir est repoussé devant Lavezzi qui suit et marque du droit (1-2).

LE FAIT DU MATCH.
59e. A la réception d’un centre de la droite, Bedoya réussi une tête décroisée quasi parfaite. Mais Sirigu, au prix d’un énorme réflexe, claque la balle au-dessus du but et empêche Nantes de mener au score.



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Salvatore Sirigu : « Cette victoire est un message pour nous-mêmes »

Auteur d’au moins trois parades décisives, Salvatore Sirigu ne pensait sans doute pas s’employer autant sur le terrain d’un promu. Au delà de la première victoire des siens, il met surtout l’accent sur lemental parisien.

Comment accueillez-vous ce premier succès ?

Salvatore Sirigu. C’est bien.
Ce n’était pas urgent de gagner, mais c’était important. Nous étions venus ici pour cette victoire et elle a fini par arriver. Ça a été un peu plus compliqué que prévu. On va s’en contenter. Car à un moment, le match a pris une tournure que nous n’attendions pas. Au moment de l’égalisation nantaise, il y a eu un peu de flottement. Mais ce qui compte, c’est d’avoir su surmonter tout cela.

Que s’est-il passé au moment de cette égalisation ?

Je ne sais pas trop. Il y a eu un peu de réussite pour Nantes car c’est nous qui marquons contre notre camp. Et nous avons alors commis plein de petite fautes. Ce qui prouve qu’il y a encore du travail pour éviter ce genre de problèmes. Il y a encore des réglages à effectuer sur les coups de pied arrêtés. Ce soir (hier), c’était le point fort de Nantes.

Le PSG semble aussi souffrir encore un peu d’un manque de réalisme devant le but...

C’est vrai. Mais c’est encore un peu compliqué de se procurer beaucoup d’occasions à ce moment du championnat. Pour l’instant, les équipes défendent plutôt bien.

Ce premier succès signifie-t-il « Attention, le PSG est enfin là» ?

(Sourire). Ce n’était pas un message pour les autres. Cette victoire, c’est un message pour nous-mêmes. On voulait ressentir la volonté et l’euphorie de gagner. Nous attendions cela. Cela montre simplement que l’équipe a toujours faim de succès et, même si elle n’est pas encore prête, elle fait quand même ce qu’il faut pour gagner.

Sans vos arrêts, le PSG ne gagnait pas. Est-ce la victoire de Sirigu ?

Sûrement pas. Alex ou Thiago Silva ont aussi contribué à empêcher des buts nantais. Cela veut dire que Paris a souffert. Mais je retiens surtout que nous avons vaincu la souffrance et avons fini par marquer le deuxième but.

Quand Paris sera-t-il à 100 % de ses moyens ?

Personne ne le sait réellement. Tous les joueurs n’en sont pas au même stade de leur préparation. Je peux juste vous dire « On est là. » Il y a plein de moments importants qui nous attendent. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter.



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Ibrahimovic, décisif même sans marquer

Zlatan Ibrahimovic a disputé hier soir son cinquantième match officiel sous le maillot parisien. Dans un stade où il n’avait encore jamais posé les crampons. Le Suédois avant bien l’intention de ne pas marquer cet événement par un quatrième match sans but.

Au bout de six minutes, Ibra est déjà persuadé d’avoir accompli sa mission quand, parfaitement lancé par Thiago Motta, il se présente devant le but nantais. Mais Rémy Riou jaillit et détourne le ballon. Trois minutes plus tard, Ibra est à quelques cheveux de marquer mais, cette fois, contre son camp, en détournant de la tête une frappe nantaise.

Son association avec Cavani fonctionne déjà

Sans pester contre le sort, comme il a pu le faire la saison dernière, le Suédois étonne par son calme durant toute la première période. Loin de jalouser Cavani, il se sert des déplacements de l’Uruguayen pour créer des décalages dans la défense nantaise. Entre cadors, on se comprend vite. La démonstration de cette entente au sommet arrive à la 24e minute. Dans le rond central, Ibrahimovic, servi par Thiago Silva, attire deux milieux à lui et, d’un coup, lance Cavani au but qui ouvre le score. Le premier à le féliciter est évidemment Ibra. Sa joie simple et spontanée atteste de son bonheur à voir le PSG marquer. Quel que soit le nom du buteur.

Mais si Ibra veut bien ne pas être l’homme décisif de l’équipe, pas question pour autant de sacrifier son image et son sens de l’élégance. Alors que les Nantais tentent de revenir au score, il consacre presque une minute à se recoiffer. Avec soin et minutie, il réajuste son catogan à la dimension souhaitée. Ainsi recoiffé, le numéro dix parisien exécute un geste presque parfait. Une passe en forme de coup du foulard (passe exécutée derrière le pied d’appui) pour Cavani. L’offrande est ratée, mais la beauté du geste fait même taire de surprise et d’admiration le public de la Beaujoire.

Nettement plus besogneux, à l’image de toute l’équipe après l’égalisation nantaise, Ibra s’agace. Mais c’est lui qui est à l’origine du deuxième but de Lavezzi en lançant Matuidi au but (73e). Même sans marquer, Ibra reste irremplaçable.



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Matuidi a tenu le choc

Il était finalement titulaire. Victime d’une commotion cérébrale dans un choc dimanche dernier avec l’Ajaccien Nadeau, Blaise Matuidi a longtemps été incertain. Le Français a été suivi toute la semaine par un neurologue qui intervient régulièrement auprès des clubs du Top 14 de rugby. Il n’a pas pris part aux entraînements collectifs et sa titularisation s’est décidée la veille du match.
S’il devait jouer, toutefois, il lui fallait respecter une condition : le port d’un casque, du même modèle que ceux utilisés habituellement par les troisième ligne au rugby.

C’est donc avec cette protection que l’ancien joueur de Saint-Etienne est apparu sur la pelouse de la Beaujoire hier. Matuidi portait, en plus, un large pansement pour préserver sa cicatrice. Aligné à gauche du milieu de terrain à trois, lancé par Laurent Blanc, il n’a pas semblé gêné par son casque.

Comme à son habitude, le récupérateur s’est livré dans les duels sans appréhension. Il a cependant évité de prendre les ballons de la tête, se plaçant à l’entrée de sa surface à chaque coup de pied arrêté défensif.

L’international s’est souvent projeté vers l’avant pour apporter le danger, se retrouvant à plusieurs reprises dans les 16 m nantais. En seconde période, c’est lui qui centre pour Cavani avant que le ballon ne revienne sur Lavezzi pour le deuxième but parisien (74e).

Hier soir, Matuidi était le seul Français dans le onze de départ du PSG. Une première en Ligue 1 depuis l’arrivée de QSI à la tête du club, en 2011.



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Un nouveau système qui plaît aux Parisiens

«Le changement de système ? C’est bien. Que dire de plus ? Rien, c’est bien.» Même s’il affichait un grand sourire aux lèvres, Zlatan Ibrahimovic n’avait pas vraiment envie de parler tactique, hier soir, à l’issue de la rencontre.

Toujours inefficace devant le but (quatre matchs officiels sans marquer, série en cours), le Suédois se transforme en assistant de luxe pour la nouvelle recrue Edinson Cavani, goleador officiel du PSG en ce début de saison.

«Nos vingt-cinq premières minutes ont été fantastiques, résuma Ibra. Ensuite, nous avons perdu un peu le contrôle du jeu. Avec Cavani, tout se passe très bien. Ce n’est pas un problème pour moi si je ne marque pas. L’essentiel, c’est de se rendre utile pour l’équipe et d’aider mes partenaires à se créer des occasions. L’an passé, Cavani nous manquait. On se procurait des situations mais il n’y avait parfois personne pour marquer. »

Interrogé sur la situation parisienne, le principal intéressé dépersonnalise le débat. «Les grandes équipes passent par des moments comme ceux-là, relativise Edinson Cavani, auteur de son 2e but de la saison. Il faut accepter de souffrir. C’est une joie pour tout le groupe. Il était temps de remporter cette première victoire. Maintenant, on peut commencer à regarder vers la tête du championnat (NDLR : le PSG est 8e à quatre points de l’OM).»

Titularisé hier soir en dépit d’une commotion à la tête une semaine plus tôt, Blaise Matuidi livrait lui ses premières impressions sur ce nouveau PSG, réorganisé avec trois milieux de terrain. « Avec ce système, onmise beaucoup sur le jeu en profondeur de nos attaquants. Pour la possession de balle, c’est mieux. Après, il faut reconnaître qu’il s’agit d’un système risqué. On s’expose davantage.» Face à Nantes, grâce à un Salvatore Sirigu en plein forme, le test du 4-3-3 s’est donc révélé concluant.



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posté 28/08/2013 06:16
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« On joue mieux qu’avant »

NASSER AL-KHELAÏFI se dit séduit par le Paris de Laurent Blanc. Le président du PSG affirme également sa volonté de conserver Mamadou Sakho.


EN MARGE d’un dossier de neuf pages consacré à la puissance économique et à la dimension géopolitique du Qatar, le magazine américain Fortune s’est penché, ce mois-ci, sur Nasser al-Khelaïfi (39 ans), décrit comme une personnalité influente de l’émirat. Si sa notoriété franchit tout doucement l’Atlantique, le président du PSG compte rester très parisien d’ici à la fermeture du marché des transferts, le 2 septembre. Pour L’Équipe, il a balayé hier l’actualité de son club.

« ON FERA TOUT POUR GARDER SAKHO »

À l’instar de Sandro Rosell, son homologue barcelonais, Nasser al-Khelaïfi dément la rumeur espagnole qui, hier, rapprochait le PSG de Pedro (26 ans, sous contrat jusqu’en 2016), l’attaquant du Barça. Sur Yohan Cabaye (27 ans, 2016), considéré comme le dossier suivi avec le plus d’attention à Paris, le dirigeant qatarien observe : « C’est un grand joueur et je sais que Laurent Blanc l’aime beaucoup. Mais on n’a formulé aucune offre à son sujet à Newcastle. » En évoquant l’éventuelle signature d’un joueur, il souffle cependant : « Tout peut toujours se passer d’ici au 2 septembre.»

Dans le ton employé, il ressort une fermeté au moment d’évoquer le cas épineux de Mamadou Sakho (23 ans), désireux de rejoindre l’AC Milan. « C’est un enfant du club, comme Steven Gerrard à Liverpool, des joueurs qu’on imagine difficilement porter un autre maillot, insiste Al-Khelaïfi. Je suis un peu surpris de voir qu’il veut partir. J’ai eu une discussion avec lui. Ma position est très claire et il la connaît : on veut le garder et on fera tout pour cela. » À un an de la fin de son contrat, le défenseur n’a toujours pas accepté la prolongation de deux saisons que lui offre son club formateur.

« BLANC ? LE RECRUTER A ÉTÉ UNE EXCELLENTE DÉCISION »

Présent à Nantes (2-1) dimanche dernier, le patron de Qatar Sports Investments qualifie de « pas mal » le début de saison des Parisiens, vainqueurs du Trophée des champions contre Bordeaux (2-1, le 3 août) et huitièmes après trois journées de L 1. « En tout cas, c’est mieux que la saison dernière quand on ne comptait que trois points après trois journées. » S’il dit avoir conservé de bons rapports avec Carlo Ancelotti, il peut ainsi arriver à Nasser al-Khelaïfi de glisser une ou deux piques en référence à l’entraîneur italien du Real Madrid. « Bien sûr, Carlo a fait un super job ici. Mais, aujourd’hui, même s’il reste beaucoup de choses à améliorer, on joue mieux au foot que la saison dernière. Et c’est très important à mes yeux.»

Et de se dire « très content de Laurent Blanc » . « Le recruter a été une excellente décision. Son travail est encore meilleur que celui qu’on attendait de lui.»

« PAS PRESSÉ DE PRENDRE UN DIRECTEUR SPORTIF »

Le PSG n’a pas sensiblement avancé dans sa quête du successeur de Leonardo, qui a quitté son poste mi-juillet. Peu après, Jean-Claude Blanc, le directeur général du club, affirmait son «souhait» de voir débarquer un nouveau directeur sportif à l’issue du mercato (voir L’Équipe du 27 juillet). Hier, son président semblait temporiser. « Aujourd’hui, je suis très content du travail de Jean-Claude Blanc et Olivier Létang ( le directeur sportif adjoint) dans la gestion du mercato, assure le Qatarien. Nous ne savons toujours pas si nous allons recruter ou non un nouveau directeur sportif. En tout cas, nous ne sommes pas pressés. Je le répète, la façon dont les choses fonctionnent en ce moment me satisfait vraiment. » Tenté de chercher un directeur sportif en Italie, le PSG a pensé à Paolo Maldini (45 ans), l’ancien défenseur de l’AC Milan. Mais l’idée, à ce jour, n’a pas été approfondie.

JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe


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