[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
![]() ![]() |
[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
04/08/2013 09:37
Message
#5641
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Un trophée sans triompher Mené jusqu’à la 82e minute, le Paris-SG a su revenir et l’emporter dans le temps additionnel. Mais il n’a pas convaincu, face à des Bordelais privés de nombreux titulaires mais courageux. LE PARIS-SG a remporté le troisième Trophée des champions de son histoire (après 1995 et 1998), hier, à Libreville, et il le doit moins à sa maîtrise technique qu’à ses ressources mentales et celles dont il dispose sur le banc. Pendant plus de quatre-vingts minutes, Bordeaux pensait pourtant réussir le premier gros coup de l’été et, au regard des deux grosses occasions procurées peu de temps avant l’égalisation, cela n’aurait pas été illogique. Mais le tenant de la Coupe de France s’est effondré dans les dix dernières minutes. Les satisfactions parisiennes ne sont pourtant pas là où on les attendait. Encore une fois, Pastore a été décevant, Lavezzi remuant avant de plonger et le milieu de terrain n’a pas affiché une souveraineté à toute épreuve. Pendant plus d’une heure, le spectacle offert par le champion en titre n’était pas brillant, et il faudra sans doute quelques semaines encore avant de le voir plus serein. À l’exception de deux coups de pied arrêtés délicieux de Thiago Motta (11e, 20e) et d’une perte de balle d’Obraniak dont Lavezzi n’a pas profité (13e), il n’a jamais diffusé une véritable menace sur le but de Carrasso. Bordeaux n’a pas été beaucoup plus dangereux, mais il a eu le mérite de se montrer efficace sur son unique occasion et cette tête piquée croisée de Saivet (38e, 0-1). Pour la promotion du foot français en Afrique, ce n’était pas la panacée et ce n’était pas aux Girondins qu’il fallait en vouloir. Diminués au coup d’envoi – huit joueurs étaient restés en France, une défense centrale expérimentale (Sané-Sertic) –, ils ont plutôt bien fait avec les moyens du bord. C’est le PSG qui était attendu au tournant de sa première sortie officielle et il a fallu patienter plus de vingt minutes après le retour des vestiaires pour déceler une esquisse de ce dont cette équipe bâtie à coups de millions est capable. Il n’y avait pourtant aucun changement, au coup d’envoi, par rapport au onze type du champion de France, et le PSG aurait dû étaler une autre maîtrise et une autre ambition collectives. À l’arrivée, ce sont deux jeunes de son centre de formation, Hervin Ongenda (18 ans) , auteur du but de l’égalisation, et Kingsley Coman (17 ans), qui ont dynamisé le jeu parisien, quand le club a investi encore plus de 100 M€ sur le marché des transferts cet été. IBRAHIMOVIC, SEUL INTOUCHABLE DEVANT Mais ces deux entrées décisives (73e) ont un sens : elles prouvent que Laurent Blanc n’entend pas être otage des chiffres et qu’il offrira du temps de jeu à ceux qui le mériteront. Au regard de ce qu’ils ont montré pendant la préparation, Ongenda – buteur à deux reprises pendant les matches amicaux contre Graz (1-3) et Hammarby (2-0) – et, à un degré moindre, Coman peuvent se révéler comme les bonnes surprises de l’année s’ils ne se brûlent pas les ailes à l’image de certains de leurs prédécesseurs qui s’étaient vus trop beaux, trop vite. Ce matin, ils ont malgré tout des raisons d’être heureux. Certains de leurs coéquipiers peuvent se montrer plus circonspects. C’est le cas de Sakho, sur le banc, et de Marquinhos, recruté pour 35 M€ à l’AS Rome, qui vont devoir pousser très fort pour déloger Alex de la charnière centrale. Le Brésilien a, une nouvelle fois, signé une prestation de haut niveau couronnée d’un but de la tête libérateur, sur un coup franc de Lucas (2-1, 90e + 5). Pour Digne, une autre recrue de l’été, la mission ne s’annonce pas simple non plus tant Maxwell demeure régulier et précieux sur son côté gauche. La seule recrue parisienne qui n’aura aucun problème à trouver sa place est bien Cavani. Si Ibrahimovic, passeur décisif (1-1, 82e) et auteur d’un but valable refusé pour un hors-jeu inexistant (78e), est intouchable, aucun des autres joueurs à vocation offensive ne peut revendiquer ce statut. Malgré tout, il semble que Pastore soit, des trois, dans la situation la plus bancale. À part une passe de qualité pour Lavezzi (27e), il n’a rien fait hier pour prouver à son nouvel entraîneur qu’il est supérieur aux autres. Pas même aux plus jeunes. DAMIEN DEGORRE Citation 3 LE PSG A REMPORTÉ SON 3e TROPHÉE DES CHAMPIONS, APRÈS 1995 ET 1998. Le club de la capitale est le deuxième club le plus titré du tournoi derrière l’Olympique Lyonnais (7). 3 C’EST LA TROISIÈME VICTOIRE DE LAURENT BLANC DANS CETTE ÉPREUVE (2008 et 2009 avec Bordeaux, 2013 avec le PSG). Seul Paul Le Guen fait aussi bien au palmarès (2002, 2003 et 2004 avec l’OL). Citation Ongenda, on ne l’attendait pas ! LES JOUEURS PARISIENS. C’est un jeune joueur, encore inconnu et formé au club, qui a permis au PSG de revenir dans le match. ONGENDA (non noté) Dans un monde de stars, il est encore possible d’exister, même quand on vient d’avoir dix-huit ans. C’est ce qu’est en train de prouver Hervin Ongenda, le milieu offensif du Paris-SG, né à Paris et d’origine congolaise, qui mit moins de dix minutes pour égaliser (82e), hier, après avoir remplacé Pastore, décevant. Le milieu offensif, international en moins de 18 ans, qui participait à son deuxième match officiel avec les pros, après une apparition en Coupe de France en début d’année, a confirmé sa belle préparation estivale puisqu’il avait marqué deux fois lors des matches amicaux. Fin juin, il avait également signé son premier contrat pro en s’engageant pour trois saisons. SIRIGU (6) : peu sollicité dans l’ensemble, il fut parfait devant Poko (59e). Impuissant sur la tête de Saivet (0-1, 38e). JALLET (3) : son début de match laissa craindre le pire et il arriva. Le plus souvent pris dans les duels, il fut aussi approximatif dans son placement, à l’image terrible du but de Saivet (38e). ALEX (7) : le « Tank » n’eut pas de réelle opposition puisque Saivet a fui le marquage. Solide dans ses interventions, il ne monta qu’à bon escient, comme sur son but vainqueur de la tête (2-1, 90e + 5). THIAGO SILVA (6) : le capitaine brésilien n’avait repris l’entraînement que depuis dix jours mais il fut serein et efficace dans les duels et le placement, même s’il fut pris de vitesse une fois par Poko. MAXWELL (5) : face à un Obraniak axial, son travail défensif a été limité. Il put donc tenter de monter, mais ne trouva que peu de relais avec Pastore. LUCAS (5) : si le jeu n’a penché que rarement de son côté, ce ne fut pas seulement de la faute de Jallet, trop imprécis. Il a rarement débordé, ses recentrages n’ont pas apporté grand-chose mais il a tiré le coup franc de la victoire (90e + 5). THIAGO MOTTA (5) : l’international italien était positionné plus bas que Matuidi et s’est contenté d’organiser le plus simplement possible. Ses quelques tentatives de montée furent vaines. Remplacé par VERRATTI (73e). MATUIDI (5) : d’entrée, son positionnement l’a amené à jouer entre les lignes. S’il a touché beaucoup de ballons, ceux-ci n’ont que rarement trouvé un destinataire. PASTORE (4) : d’abord côté gauche, il a passé son temps , comme souvent, à dézoner. Avec très peu de succès, hormis sur une passe pour Lavezzi (27e). Décevant dans l’axe et suppléé par ONGENDA (73e, voir ci-dessus). IBRAHIMOVIC (5) : dans son style habituel qui le voit décrocher pour remonter les ballons, il a manqué de précision. Mais, dans la foulée d’un but de la tête refusé pour un hors-jeu inexistant (78e), il offrait l’égalisation (82e). LAVEZZI (5) : il a été le plus dangereux des attaquants parisiens, multipliant les appels et les occasions (13e, 27e, 54e). Sans réussite, il a fini par baisser de pied et être relevé par COMAN (73e). F. L. D Citation IBRA L’AVAIT REPÉRÉ S’il y en a un que le but de Hervin Ongenda n’a pas surpris, c’est bien Zlatan Ibrahimovic. Le 23 juillet dernier, à Stockholm, le Suédois lui avait rendu hommage après une victoire en amical face à Hammarby (2-0). Ongenda avait marqué le deuxième but (55e) et la star avait eu ces mots : « Le jeune qui a marqué en seconde période n’est pas mal du tout. » Hier, ce dernier lui a rendu la politesse : « Il m’a fait une passe magnifique. » Citation 17 LE NOMBRE DE MINUTES EN COMPÉTITION OFFICIELLE QU’IL AURA FALLU À HERVIN ONGENDA POUR MARQUER SON PREMIER BUT EN PROFESSIONNEL. Le 6 janvier dernier, il avait fait son apparition dans l’équipe pro à la 82e minute du 32e de finale de la Coupe de France contre Arras (CFA 2, 4-3). Opta Citation « J’espère remporter d’autres titres » LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, était satisfait de remporter son 3e Trophée des champions avec une équipe qui sera attendue toute la saison. « Comment analysez-vous cette victoire difficile ? – Je pense que l’on peut analyser ce match en deux temps. En première mi-temps, on est parfois bousculés, mais on a les occasions pour marquer. Cédric Carrasso sort plusieurs arrêts. Puis Bordeaux a pris confiance et a marqué un joli but, même s’il y a beaucoup de passivité de notre part. J’ai eu un petit discours à la mi-temps et effectué quelques changements tactiques. Mais il faut rendre hommage à cette jeune équipe de Bordeaux, qui a joué crânement sa chance. Au moins avez-vous eu les ressources pour aller chercher la victoire… – Au moment de tirer le coup franc qui amène le dernier but, beaucoup de joueurs de Paris pensaient que l’on pouvait gagner, et c’est ce que l’on a fait. L’objectif était de gagner et le contrat est rempli. Les jeunes qui sont rentrés nous ont beaucoup apportés. Je pense que peu de gens connaissaient Hervin Ongenda. C’est un joueur très, très fort techniquement. On a fait de bonnes choses, mais aussi de moins bonnes. On sait ce qui nous attendra, cette saison. On va tomber contre des équipes hyper motivées. Il faudra désormais être meilleurs techniquement et ouvrir le score. Un premier match officiel avec Paris, un premier trophée, vous devez être heureux ? – J’ai dit aux joueurs que l’on pouvait remporter un trophée sur un match, ce qui est rare. Pour moi, c’est mon troisième Trophée des champions, après les deux premiers avec Bordeaux. J’espère remporter d’autres titres, mais ce sera très compliqué sur le terrain. » F. L. D. Citation Libreville a fait la fête Dans un stade comble, les Gabonais ont réservé un accueil enthousiaste aux deux équipes, et en particulier à leur compatriote Poko, le milieu girondin. HIER, LES ROUTES menant à Libreville ressemblaient aux autoroutes françaises, très chargées en ce week-end de chassé-croisé entre les juillettistes et les aoûtiens. Les organisateurs avaient pourtant ouvert les portes du stade de l’Amitié – transformé pour l’occasion en discothèque assourdissante à ciel ouvert – trois heures avant le coup d’envoi. Mais les locaux ont tardé à rallier le quartier d’Angondjé, situé au nord de Libreville, où fut construite cette magnifique enceinte pour la CAN 2012. Toutes les places (38 000), dont les tarifs s’échelonnaient de 1 500 à 10 000 francs CFA (de 2,30 à 15,25 €), avaient été vendues depuis plusieurs jours. Et, quand elles furent enfin occupées, c’est une myriade de drapeaux, aux couleurs françaises et gabonaises, qui s’agitèrent et colorèrent les gradins. L’une des questions d’avant-match était de savoir en faveur de qui pencheraient le coeur et les choeurs du public. La présence de nombreux maillots du Paris-SG, qui possède un fan club à Libreville, dessina une tendance. Cependant, à l’annonce des équipes, Zlatan Ibrahimovic fut le plus ovationné… derrière le Bordelais et international gabonais André Biyogo Poko, porté ensuite par tout un stade. Au final, les encouragements furent partagés, les Girondins bénéficiant du soutien des nombreux supporters de Marseille, que l’on dit majoritaires dans la région. Parmi les spectateurs attentifs aussi, certains durent se tenir à la neutralité. Ce fut le cas d’Issa Hayatou. C’est la première fois que le président de la Confédération africaine, réélu en mars, assistait au Trophée des champions. Il avait pris place au côté d’Ali Bongo, le président de la République du Gabon et l’un des artisans de l’organisation de cette épreuve. Dans la tribune officielle également, le président de la LFP, Frédéric Thiriez, qui aurait aimé accueillir Didier Drogba, l’un de ses joueurs préférés, voulait « rendre au football africain tout ce qu’il a apporté au football français » . Celui-ci aura apprécié le geste. Et le spectacle ? FRANCK LE DORZEDE Citation UN AUTRE PARTENAIRE POUR LE PSG. – Le PSG a officialisé hier son partenariat avec Moneygram, le leader mondial du transfert d’argent. L’accord porte sur une durée de trois ans et se matérialisera par de la panneautique et des opérations promotionnelles et événementielles. – D. D. AL-KHELAÏFI N’ÉTAIT PAS LÀ, TRIAUD SI. – En l’absence de Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, retenu à Doha, de Jean-Claude Blanc, directeur général du club, et d’Olivier Létang, directeur sportif adjoint, tous deux en vacances, c’est Frédéric Longuépée, directeur général adjoint en charge des opérations commerciales, qui a représenté hier les Parisiens. Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, était, lui, en tribunes. – D. D. L'Equipe Citation BRÉSIL, INDONÉSIE, ALGÉRIE… LE PSG veut privilégier son exposition internationale et cela se comprend. Son audience sur Facebook ( 4,8 millions de personnes), qui est un outil utilisé par les entreprises pour cibler leur clientèle, est à 77,5 % étrangère. Un ratio en augmentation constante. Grâce à Lucas et Thiago Silva, Paris a d’abord la cote au Brésil (620.000). Plus surprenant, l’Indonésie (440.000) et l’Algérie (300.000) suivent derrière. Au Gabon, où Zlatan et ses coéquipiers ont pu constater leur popularité grandissante, l’audience reste anecdotique (4.000) mais a dépassé celle de l’OM (3.600). le JDD -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
05/08/2013 06:12
Message
#5642
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ongenda, opération protection Le PSG entend préserver son jeune buteur, qui découvre la notoriété et ses dangers après son entrée en jeu décisive samedi, à Libreville contre Bordeaux (2-1). AUSSITÔT APRÈS l’avoir félicité, samedi, dans le vestiaire de Libreville, Laurent Blanc a invité Hervin Ongenda, auteur de l’égalisation contre Bordeaux (2-1 au final), « à rester calme » . Parce que l’histoire du PSG comprend son lot de jeunes formés au club, aux premières apparitions remarquées chez les pros, et portés disparus ensuite avant même d’avoir existé. « Techniquement, Hervin est au-dessus de la moyenne, remarquait l’entraîneur parisien, à l’issue du Trophée des champions. Il sent bien le jeu, se déplace bien et, devant le but, il est adroit. » Autant de raisons, donc, de couver le gamin de dix-huit ans et de le protéger des excès qui le guettent. Blanc n’est pas le premier à avoir décelé les qualités de ce petit format (1,70 m) très puissant, passé par le Paris FC et Les Lilas avant d’intégrer le centre de formation du PSG en 2009. Chelsea, par l’intermédiaire de Guy Hillion, avait tenté de l’enrôler avant que Paris ne lui fasse signer son premier contrat, en juin (jusqu’en 2016). Philippe Bergeroo, sélectionneur des moins de 18 ans (*), vante aussi « un talent énorme » . « Il a une créativité, est capable de percuter balle au pied, d’éliminer et il a cette dernière passe, poursuit-il. Sur le match qu’il a fait en moins de 18 ans contre la Suisse (2-0, le 15 mai), il avait été un monstre sur le côté. » BERGEROO : « IL NE FAUT PAS LE CRAMER » Lors de la préparation du PSG, cet été, Blanc l’a souvent fait jouer sur le côté droit de son 4-4-2, où il s’est illustré en marquant trois buts (contre Sturm Graz [AUT, 1-3, le 9 juillet] et Hammarby [SUE, 2-0, le 23 juillet], puis samedi, contre Bordeaux). En sélection, Bergeroo l’utilise à gauche « pour qu’il rentre sur son pied droit » . Ce n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Javier Pastore, souvent décevant lors des amicaux, et qui voit poindre un concurrent inattendu, même si certains observateurs, à l’image de Patrice Ferri, consultant pour beIN Sport, séduit par ce milieu d’origine congolaise, pense que « Blanc va lui donner du temps de jeu progressivement pour ne pas brûler les étapes » . Bergeroo partage cette analyse : « Il ne faut pas le cramer. Il faut aussi savoir s’il est capable de répéter les efforts à ce niveau-là. Mais Hervin a encore une grosse marge de progression. » Il a aussi certains écueils à contourner que le technicien a pointés : « C’est un gamin qui peut se montrer un peu laxiste, pas par irrespect mais parce qu’il est un peu tête en l’air. Il doit par exemple faire davantage d’efforts sur la récupération, les soins d’après match ou la diététique. Il faut être derrière lui, ne jamais le lâcher. » Dans le groupe pro du PSG, découvert la saison passée à quelques reprises, Ongenda est bien entouré, jamais très loin de Kingsley Coman, un an plus jeune mais toujours aspirant stagiaire, ou de Lucas Digne (20 ans). « Ibra l’aime beaucoup aussi et lui parle souvent » , raconte un proche du groupe. Le Suédois, réputé aussi pour l’attention qu’il porte à son hygiène de vie, pourrait lui inculquer quelques règles précieuses. Et il y a Mamadou Sakho, considéré comme son « grand frère », qui le surveille de près et avec qui il partage les mêmes agents. Ces derniers, pour le protéger de sa notoriété grandissante et des pièges d’une communication non maîtrisée, lui ont demandé d’éviter de s’exprimer dans les médias pour le moment. Parce que, dans ce domaine aussi, Ongenda a une marge de progression qu’il devrait commencer à combler à travers des cours de communication. DAMIEN DEGORRE Citation 3 ILS SONT TROIS JOUEURS ISSUS DU CENTRE DE FORMATION DU PSG À AVOIR SIGNÉ PRO CET ÉTÉ. Avec Hervin Ongenda, Mike Maignan – désormais troisième gardien du club – et Youssouf Sabaly – prêté à l’Évian-TG – ont également signé un contrat de trois ans. Kingsley Coman est toujours aspirant stagiaire. Citation Trois places à prendre VAINQUEUR DU TROPHÉE des champions samedi (1-0 contre Bordeaux), le PSG a tout de même laissé entrevoir des faiblesses à certains postes. À droite de la défense, ni Jallet, ni Van der Wiel ne s’est imposé. Au côté de Blaise Matuidi, Thiago Motta semble avoir une longueur d’avance sur Marco Verratti mais a sombré après la pause à Libreville. Et au poste de milieu gauche, Ezequiel Lavezzi, bientôt délogé de l’axe par Edinson Cavani, devrait concurrencer Javier Pastore. LATÉRAL DROIT JALLET vs VAN DER WIEL Si l’émulation fait progresser, elle atteint parfois ses limites. Dans le duel que se livrent depuis un an Christophe Jallet et Gregory van der Wiel pour le poste de latéral droit, aucun des deux n’a élevé son niveau au point d’être en mesure de se détacher. Le Français offrait jusqu’ici davantage de garanties défensives mais sa prestation à Libreville a rappelé qu’elles n’étaient pas toujours au rendez-vous. Déjà, la saison passée, Jallet (29 ans) avait connu certaines difficultés dans ce domaine, notamment face à Barcelone, en quarts de finale en Ligue des champions (2-2, 1-1). Mais l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam a rarement fait mieux. Certains de ses proches avançaient l’excuse de l’adaptation à un nouveau pays et un autre football. Elle n’a plus cours désormais. Van der Wiel (25 ans) pourrait avoir sa chance dans les prochains jours si Jallet rééditait ce type de prestation. Et si aucun progrès n’était observé, la priorité du mercato d’hiver serait toute désignée pour le PSG. MILIEU DÉFENSIF THIAGO MOTTA vs VERRATTI Pour l’instant, Laurent Blanc semble accorder sa préférence à Thiago Motta (30 ans) plutôt qu’à Verratti. Contre le Real Madrid (0-1 , le 27 juillet en amical) comme face à Bordeaux (1-0), le premier a réussi une bonne première période, délivrant des premières relances de qualité. Puis il a sombré après la pause. Sa manière d’arrêter sa course au moment où André Poko effectue sa percée, en seconde période, n’a pas dû être du goût de son entraîneur. Est-ce lié à une préparation physique qui ne serait pas digérée ? C’est une possibilité. Il a pourtant un positionnement beaucoup plus bas que celui de Blaise Matuidi et couvre moins de terrain que ce dernier. Si Motta ne parvenait pas à gagner en régularité au cours d’un même match, Verratti (20 ans) pourrait saisir sa chance. À chaque fois qu’il est entré, l’espoir italien a apporté un souffle nouveau à son équipe, avec un jeu plus percutant, plus en mouvement. MILIEU GAUCHE PASTORE vs LAVEZZI Difficile de dire que Pastore (24 ans) a brillamment relevé le test du Trophée des champions. Transparent sur le côté gauche, l’Argentin a de nouveau déçu. À l’origine d’une seule occasion de but, délaissant parfois le repli défensif, il fait trop peu pour devenir incontournable. Et lorsque Cavani sera prêt à occuper l’axe de l’attaque aux côtés d’Ibrahimovic, Blanc devra sacrifier un joueur. Au regard de son dynamisme et de son investissement, il serait cruel que ce soit Lavezzi (28 ans) qui pourrait, du coup, basculer côté gauche et déloger Pastore. L’autre Argentin sait y faire dans ce couloir qu’il a déjà occupé avec Naples. À moins que les prestations estivales du jeune Hervin Ongenda (18 ans) n’aient convaincu son entraîneur de lui offrir un peu plus de temps de jeu. Enfin, quand Jérémy Ménez ne souffrira plus du dos, il postulera aussi à une place à gauche.- D.D. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
05/08/2013 06:26
Message
#5643
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ongenda, le tube de l’été Si le PSG a montré contre Bordeaux (2-1) samedi soir lors du Trophée des champions qu’il n’avait pas encore trouvé son meilleur tempo, Hervin Ongenda a prouvé de son côté qu’il était déjà dans le rythme. Le gamin de 18 ans, néopro (sous contrat jusqu’en 2016) depuis cet été, a inscrit le but égalisateur huit minutes après son entrée en jeu en reprenant une offrande d’Ibrahimovic d’une impeccable reprise du pied droit. Le début de la révolte parisienne concrétisée par le but victorieux d’Alex dans le temps additionnel. Installé devant sa télévision dans son appartement proche de la porte de Bagnolet (Paris XXe), Félix Ongenda reconnaît avoir « vibré comme rarement », mais il ne se montre pas étonné par l’efficacité de son fils, déjà auteur de deux buts en matchs de préparation face à Sturm Graz (1-3) et à Hammarby (2-0). « Devant le but, il ne craint personne. Même s’il a Buffon face à lui, il reste serein, explique le papa, ancien milieu international congolais. Son début de saison confirme qu’on a fait le bon choix en signant à Paris. » Formé au Paris FC, Ongenda a rejoint le PSG en 2005, mais il a dû faire un choix cet été alors que Manchester City, Liverpool et Chelsea avaient transmis des offres pour le recruter. Il a finalement choisi de rester à Paris et espérait un prêt pour obtenir du temps de jeu. Une requête refusée par le club. « Il aura sa chance, c’est à lui de réussir à se faire une place dans l’équipe, poursuit son père. Il prend cette année comme un apprentissage. Il y aura toujours des moments où le coach aura besoin de lui. Et puis, en travaillant au côté de joueurs comme Ibrahimovic ou Cavani, on ne peut qu’apprendre très vite. Il est là pour progresser, il n’a pas besoin de brûler les étapes. » Timide et discret dans un vestiaire parisien rompu aux habitudes des clubs de haut niveau, l’international tricolore (23 sélections, 9 buts en équipes de France jeunes), régulièrement surclassé, reçoit de nombreux conseils de Mamadou Sakho, un autre pur produit de la formation parisienne qui l’a rapidement pris sous son aile. Ibrahimovic comme Laurent Blanc ont déjà souligné les qualités du petit attaquant (1,70 m). L’intéressé préfère seulement évoquer un « scénario exceptionnel ». Finalement, il n’y a qu’un terrain sur lequel Hervin Ongenda n’a pas brillé cet été : en juin, il a été recalé à l’épreuve du baccalauréat… BERTRAND MÉTAYER Citation Leonardo:« le PSG possède la meilleure attaque au monde » Muet depuis son départ du PSG il y a un peu plus de trois semaines, Leonardo, actuellement au Brésil, a répondu à nos questions en anglais hier sur le plateau de la chaîne anglaise BT Sport. Sa suspension, Cavani, Laurent Blanc, l’AS Monaco : l’ancien directeur sportif livre un avis éclairé sur les sujets de l’été. Pouvez-vous clarifier les raisons de votre départ du PSG ? LEONARDO. La suspension que j’ai reçue (NDLR : il a été suspendu jusqu’au 30 juin 2014 pour avoir bousculé l’arbitre M. Castro) a été très difficile à accepter pour moi. Je trouve cela injuste. C’était impossible de continuer à faire mon travail à Paris parce que cette suspension ne me permettait pas de le faire à 100 %. Ce qu’ils (les membres de la commission de discipline) m’ont fait est très injuste. J’étais le principal responsable du projet du PSG, j’étais très impliqué avec les joueurs, les entraîneurs. Mais tout était devenu trop compliqué avec cette suspension. Et puis, il y avait d’autres soucis également au club… Etes-vous vraiment parti en bons termes ? Sincèrement, le PSG fait partie de moi. C’est mon club. J’y ai joué, j’y suis revenu parce que j’avais gardé de très bons rapports avec ce club. C’est le projet le plus excitant aujourd’hui en Europe. Mon histoire est liée à celle du PSG. Et j’ai de très bonnes relations avec le propriétaire, ainsi qu’avec le président Nasser al-Khelaifi. Vous êtes à l’origine de l’arrivée de Cavani au PSG. Sera-t-il complémentaire avec Ibrahimovic? Avoir dans la même équipe le meilleur buteur de la Serie A, Cavani, et le meilleur buteur de la Ligue 1, Ibrahimovic, est incroyable, surtout quand vous comptez autour d’eux des joueurs comme Lucas, Pastore, Ménez ou Lavezzi. Le PSG possède la meilleure attaque au monde avec ces six éléments-là. Je pense que Cavani et Ibrahimovic sont très complémentaires. C’était mon idée de les réunir à Paris, et j’ai dû insister pour que ça se réalise. Ibra est grand et fort, mais il est capable de jouer milieu de terrain et de créer du jeu. Il va décrocher et tourner autour de Cavani qui, lui, sera en pointe. Si on repense à la saison dernière, Ibra décrochait souvent pour apporter de la créativité, et il nous manquait un buteur pour être dans la surface à la réception de centres par exemple. Laurent Blanc saura-t-il gérer les problèmes d’ego qui ne manqueront pas d’apparaître ? Le PSG est comme les autres grands clubs, c’est normal qu’il y ait parfois des problèmes dans le vestiaire. Les grands joueurs veulent tous gagner, bien jouer et évoluer dans une bonne ambiance. Je ne pense pas que les ego et le relationnel poseront un problème à Laurent Blanc. L’équipe a enlevé le titre de champion l’an dernier après dix-neuf ans d’attente, Blanc doit continuer à gagner. L’objectif reste de remporter la Ligue des champions dans trois ou quatre ans. Croyez-vous Monaco capable de lutter pour le titre de champion ? Ce ne sera pas facile pour Monaco, qui effectue quand même son retour en Ligue 1. Mais, avec les joueurs qu’ils ont recrutés, tout est possible ! Quand on voit leurs matchs amicaux, ils sont déjà à un très bon niveau. Monaco sera un sérieux concurrent avec Lyon et Marseille qui, eux, ont l’avantage d’évoluer plus ou moins avec le même groupe depuis longtemps, ce qui n’est pas le cas de Monaco. Citation Laurent Blanc a tout à prouver Il sera l’entraîneur de Ligue 1 le plus observé de France. Parce qu’il dispose du meilleur effectif du championnat. Parce qu’il succède à une pointure mondiale des bancs de touche, Carlo Ancelotti, qui a permis au PSG de retrouver les hauteurs hexagonales dix-neuf ans après le dernier sacre national. Parce que, dans l’esprit de beaucoup, Laurent Blanc sort d’une expérience ratée avec l’équipe de France, même si on en est loin : qualification pour l’Euro 2012 après Knysna, 23 rencontres sans défaite et quart de finale de la compétition. Parce qu’il n’était pas le premier choix des Qatariens mais bien un recours imaginé dès l’annonce du départ du technicien Italien. Il doit gagner et séduire par le jeu Comme l’establishment n’a pas vu venir sa candidature, ses premiers pas dans le club de la capitale sont accueillis avec prudence et une forme de froideur. Bref, on n’épargnera rien à Laurent Blanc et surtout pas ce que l’on a admis sous Ancelotti : colère d’Ibrahimovic à la mi-temps d’un match, saute d’humeur de Ménez ou Gameiro après ou pendant une rencontre… Si de tels faits se reproduisent, ils seront imputés à Blanc. Il ne connaîtra aucun état de grâce, aucun répit malgré une bonne image dans l’opinion. Pour quelques passionnés du ballon rond, il sera même le premier entraîneur viré de la saison. Encourageant. Il est vrai que la durée de son engagement (deux ans officiellement), sa rémunération (quasiment intégralement versée la première saison), l’ombre d’Arsène Wenger et d’autres manageurs-entraîneurs ne renforcent pas son autorité au PSG. Laurent Blanc, dans le fond, est soumis à deux principaux défis : confirmer, le plus dur en sport. Le PSG doit être champion de France et atteindre au moins les quarts de finale de la Ligue des champions, sinon il aura échoué. Il doit surtout donner une nouvelle dimension dans le jeu. Connu pour ses principes élégants, l’ex-entraîneur bordelais veut transformer une formation souvent économe de son talent la saison dernière et qui n’a pas laissé une trace collective majeure. C’est sa marge de manoeuvre : Blanc entend séduire par le jeu. DOMINIQUE SÉVÉRAC Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
06/08/2013 04:23
Message
#5644
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ce que le PSG doit encore régler Malgré la victoire face à Bordeaux lors du trophée des champions, Blanc et ses joueurs ont encore du travail avant le début du championnat, vendredi, à Montpellier. A trois jours de l’ouverture du championnat, le Paris SaintGermain a déjà remporté un nouveau titre en décrochant, samedi au Gabon, le troisième Trophée des champions de son histoire. Si ce résultat assoit provisoirement la légitimité de Laurent Blanc, il ne doit pas agir en trompe-l’oeil. Le PSG a longtemps peiné et a évité la séance des tirs au but à la faveur d’un incroyable final. Avant d’attaquer le championnat face à Montpellier, vendredi, à La Mosson, Paris a quelques ajustements à réaliser. Ne pas oublier les côtés Lors des quatre matchs de préparation, l’équipe de la capitale avait systématiquement utilisé les côtés pour déstabiliser les défenses . C’était particulièrement criant face au Real Madrid où les meilleures occasions parisiennes ont été l’oeuvre des latéraux. « C’était un schéma de jeu intéressant que l’on n’a pas retrouvé face à Bordeaux, analyse Patrice Ferri, consultant sur BeIN Sport. Samedi, on a vu que beaucoup de joueurs préféraient se retrouver dans l’axe. Mais comme beaucoup d’équipes vont choisir de défendre face à eux, il va falloir remettre en place cette option de jeu. » Convertir les occasions L’été parisien n’a pas été des plus meurtriers face au but adverse. En cinq matchs, l’attaque parisienne a inscrit 7 buts, dont 5 face à des équipes d’un calibre inférieur (Sturm Graz, Rapid Vienne et Hammarby). « Il va falloir développer de l’agressivité offensive, note Patrice Ferri. Ça permettra à Paris de marquer vite, et, en menant au score, de s’ouvrir des espaces. » C’est également l’analyse que faisait Blanc samedi . « Plus on tarde à ouvrir le score, plus ça devient difficile. » La prochaine intégration d’Edinson Cavani devrait permettre de régler tout ou partie de ce problème. Rétablir l’équilibre Samedi soir face à Bordeaux, Paris s’est créé de nombreuses occasions, mais il en a concédé tout autant. Comme face au Real, le repli défensif a été souvent aléatoire, notamment en seconde période. « Il y avait beaucoup de déséquilibres à un moment donné sur le terrain et ça faisait attaque défense. C’est ce que veulent voir les gens, mais ça ne m’a pas trop plu », a pesté Blanc. « Il y a effectivement un manque de cohésion et de lien entre les lignes. Mais c’est normal, constate Ferri. C’est un faux débat car les joueurs n’évoluent pas ensemble depuis plusieurs saisons, comme c’est le cas à Barcelone ou au Bayern. Pour moi, ils se procurent des occasions, et c’est ça le plus important. » FRÉDÉRIC GOUAILLARD le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
07/08/2013 06:01
Message
#5645
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Cavani prêt pour vendredi ? ET SI Edinson Cavani était titulaire, vendredi, à Montpellier, avec le PSG? L’hypothèse prend chaque jour un peu plus d’épaisseur. Hier, lors de la séance à huis clos à Clairefontaine, l’attaquant international uruguayen (26 ans), qui avait commencé par un travail individualisé, a participé à l’opposition dans un rôle de joker. Habile et en jambes, l’ancien Napolitain, même s’il n’est pas encore à cent pour cent de sa forme, semble en mesure de tenir un peu moins d’une heure. L’aligner d’entrée recouvrirait alors une forme de cohérence de la part de Laurent Blanc qui soulignait, samedi soir, à l’issue du Trophée des champions, l’importance de marquer rapidement : « Plus on tarde à ouvrir le score, plus ça devient difficile. » Une éventuelle titularisation de Cavani provoquerait alors une redistribution des cartes en attaque. Si Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore sont les plus en danger, le premier, qui a manqué quelques occasions contre Bordeaux (2-1), l’est tout de même un peu plus. Cela éviterait à Blanc d’effectuer trop de changements par rapport à son équipe type. D. D. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
07/08/2013 06:13
Message
#5646
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ces jeunes aux dents longues Marquinhos, le pari de l’avenir En signant au PSG pour 35 M€ (dont 5 M€ de bonus), Marquinhos est devenu le 5e défenseur le plus cher de l’histoire. Une somme colossale pour un Brésilien de 19 ans qui a débarqué à l’AS Rome dans l’anonymat le plus total à l’été 2012, après seulement 6 matchs avec les Corinthians. Pendant un an, Marcos Aoás Corrêa, de son vrai nom, a progressé sous la coupe de Zdenek Zeman, l’entraîneur tchèque qui a révélé Alessandro Nesta et Marco Verratti. Au sein de la 17e défense de Serie A, Marquinhos a surnagé. « Techniquement et dans les relances, c’est du très haut niveau, précise Mourad Zeghidi, journaliste chargé du football italien sur Canal +. Il est encore jeune et n’a pas encore la classe de Thiago Silva. Mais il est déjà très fort. » Pour évoluer au côté de son aîné en défense centrale, Marquinhos devra passer devant son compatriote Alex et Mamadou Sakho. « Son physique est son point faible, il est très maigre. Paradoxalement, c’est un défenseur rude au contact, relève Zeghidi. Il mise beaucoup sur sa bonne anticipation. Du coup, les attaquants puissants ne le gênent pas. Et comme il est vif, il est aussi bon contre les petits gabarits. » Les buteurs de L 1 sont prévenus. Digne, le culotté Une année de Coupe du monde et le latéral gauche a fait tout ce qui est interdit : changer de club et en choisir un où la concurrence sera féroce. C’est dire la dose de courage ou de confiance qui habite Lucas Digne, passé de Lille au PSG, où il devra déloger Maxwell, l’un des Parisiens les plus réguliers. Champion du monde des moins de 20 ans, le natif de Meaux semble sans crainte. Pour l’instant, tout est rose dans son conte de fées, les éloges ayant escorté sa première saison dans le Nord. Mais Digne change désormais de monde. Jusqu’aux Bleus, les vrais, les grands ? Son ambition se situe là, au milieu d’un Evra vieillissant, d’un Clichy alternatif et d’un Mathieu un peu dans le groupe France, souvent dehors. Il possède une chance réelle pour peu qu’il gomme certains errements défensifs. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
07/08/2013 14:54
Message
#5647
|
|
|
Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation LAURENT BLANC : «IMPATIENTS DE DÉBUTER» A deux jours de l’ouverture du championnat à Montpellier, Laurent Blanc était en conférence de presse ce mercredi midi, depuis Clairefontaine. L’occasion pour le coach de réaffirmer les ambitions parisiennes avant ce premier test à la Mosson. Extraits. Coach, pour commencer, pouvez-vous faire un point sur l’état des troupes, et notamment les blessés ? « Il y a des petits problèmes, comme dans tous les groupes. Ongenda a un problème passager, avec de la fièvre et est donc rentré chez lui ce mercredi matin. Thiago Motta a un souci un peu plus sérieux au mollet, et il est resté au repos. » Et concernant Cavani, est-il prêt pour la compétition ? « Après un travail personnalisé, Edinson a intégré le groupe dans les exercices collectifs, ce mardi. Sa préparation suit son cours, on va se donner 24 heures pour voir s’il sera dans le groupe pour Montpellier. Il a pris un peu de retard par rapport aux autres dans sa préparation mais il travaille bien pour être vite apte à la compétition. » A deux jours du coup d’envoi du championnat, ressentez-vous de l’impatience ? « La préparation c’est bien, c’est indispensable, mais avec la reprise du championnat, on ressent de l’envie. On a eu la réussite et la compétence de ne pas avoir de graves blessures à déplorer, tout le monde a bien travaillé, certains reprennent comme Edinson ou Marquinhos. Pour d’autres, on n’est pas encore au top, mais on s’en rapproche. La compétition arrive dans 48 heures, donc oui, nous sommes impatients de débuter. » Paris est tenant du titre, cela rajoute-t-il une pression particulière ? « C’est une nouvelle saison qui commence, avec quelques nouveaux joueurs, un nouveau staff aussi. C’est logique qu’il y ait une pression supplémentaire, on veut aller chercher ce titre, et tout le monde voudra nous battre cette saison. On va attaquer une compétition longue, avec 38 matches. On sait ce que l’on a à faire pour répondre aux objectifs. » Dans combien de temps, selon vous, le groupe atteindra-t-il un niveau optimal ? « Il faut attendre 3-4 matches pour être au niveau physique et bien entrer dans la compétition. Peut-être que pour être à 100% on aura besoin de plus de temps, mais on n’aura pas le droit à l’erreur. Il ne faudra pas faire d’impasse et ne pas perdre de points en route, en tout cas le moins possible. » Après Bordeaux, vous allez retrouver Montpellier, un autre de vos anciens clubs. A quoi vous attendez-vous ? « A une belle réception, très chaude. Je pense que l’on va être accueilli chaleureusement, le stade sera plein et cela va être le quotidien du Paris Saint-Germain toute l’année. Toutes les équipes voudront exprimer leurs qualités face à nous pour nous battre. » Quels seront les principaux candidats du Paris Saint-Germain dans la course au titre ? « Il y en aura plusieurs à mon avis. Monaco sera le candidat le plus sérieux, au regard du recrutement de qualité qui a été fait. Je pense que Marseille ou Lyon seront également là, et il y aura sans doute, comme chaque année, une équipe surprise qui se mêlera à la lutte finale. » psg.fr |
|
|
|
08/08/2013 06:33
Message
#5648
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Blanc: « Je sais ce qui m’attend » A la veille de la reprise du championnat, Laurent Blanc, nouvel entraîneur du PSG, s’est longuement confié à notre journal. Ambitieux et lucide sur la saison qui s’ouvre. Il vit encore à l’hôtel, près de Clairefontaine où il nous a reçus hier, avant que sa famille ne le rejoigne à la fin du mois. Plus d’un an après son court mandat de sélectionneur national (2010-2012), on le retrouve donc à peu près au même endroit qu’on l’avait quitté. En tenue d’entraînement après une séance ludique, le nouvel entraîneur du PSG a conservé cette sympathie immédiate et son amour viscéral à évoquer le jeu. Il étonne par sa lucidité, passe quelques messages à sa manière (sans tapage) et se montre conscient de la chance mais aussi des obstacles qui l’attendent. Ibra-cavani, le jeu, le mercato Comme Leonardo l’a dit dans nos colonnes lundi, Paris a-t-il la meilleure attaque du monde ? LAURENT BLANC. Vous pouvez le penser, un autre pensera le contraire, un 3e dira que la meilleure attaque, c’est une autre. Avec Ibra et Cavani, on possède deux des meilleurs buteurs européens. On les a tous les deux sous le même maillot. C’est une attaque qui fait rêver. Mais ils n’ont encore jamais joué ensemble. Mon boulot, c’est de les faire jouer ensemble et qu’ensemble ils gardent la même efficacité qu’ils avaient avant de se connaître. Leur entente, c’est la clé de la saison ? Si on arrive à les faire cohabiter sans altérer leur efficacité, ça peut faire mal ! Votre étiquette, c’est le beau jeu. Les supporteurs vont se régaler cette saison ? J’ai un bémol. J’adore le beau jeu, oui, je le revendique. Mais j’adore surtout gagner ! J’ai l’impression que l’on me cantonne au beau jeu, qu’à la limite je préfère bien jouer et perdre. Non ! J’adore gagner ! C’est mieux si on gagne avec la manière. Parce que j’adore quand on joue bien. Je prends des joueurs ou j’en élimine en fonction de ça, c’est vrai. On possède des joueurs offensifs de très grande qualité. J’ai envie que l’on conserve l’équilibre de l’équipe mais que l’on profite de nos atouts offensifs énormes. Pour bien jouer, on a besoin d’artistes et de joueurs un peu plus besogneux. C’est une alchimie. A Paris, on a tout. Si on pouvait produire du jeu en étant efficace, ce serait le pied. Sakho va-t-il quitter le club pour obtenir plus de temps de jeu ? C’est une réflexion qu’il a. Je lui ai dit qu’il devait accepter la concurrence. S’il l’accepte, il doit rester au PSG. Dans les grands clubs, il y a toujours la concurrence, tous les postes sont doublés. Dans l’axe, on a cinq joueurs pour l’instant, je préférerais en avoir seulement quatre. Ils ont tous le potentiel pour être titulaires. Pour l’instant, il est là. S’il est meilleur que les autres, il jouera. Si je l’estime moins bon que les autres, il attendra. Mais ce discours vaut pour Sakho comme pour les autres. Des joueurs comme Ibrahimovic ou Thiago Silva ne sont quand même pas soumis à la même concurrence ? Très peu de joueurs peuvent être considérés comme intouchables. Il y en a, c’est vrai. Mais ce n’est pas propre au PSG ou à mon management : c’est le cas dans tous les autres clubs. Tous les entraîneurs ont des joueurs, des hommes, qu’ils apprécient. On sait que la saison va être longue, qu’il y aura des turbulences. Je dois savoir sur qui je peux compter. Et à un ou deux joueurs près, je sais qui je veux faire monter dans l’avion. Sur certains postes, j’ai déjà une hiérarchie très claire, sur d’autres non. Ce seront les matchs et les performances qui vont décider. Allez-vous encore recruter ? A l’heure actuelle, je dis non. Après, selon le dégraissage qu’il y aura, il est possible qu’on prenne un joueur supplémentaire. Comme Yohan Cabaye, que vous vouliez déjà à Bordeaux quand il était à Lille ? C’est un très bon joueur, je n’ai pas changé d’avis (sourires). Pour l’instant, il est à Newcastle. J’ai aussi lu qu’il était sur les tablettes de Tottenham. Newcastle, Tottenham ou Paris, j’espère qu’il sera toujours dans un grand club en septembre (rires). Le championnat, Monaco, la Ligue des champions Avec son effectif et l’expérience de la saison dernière, le nouveau titre de champion de France est dans la poche pour le PSG, non ? Au contraire, ce sera une saison difficile, comme souvent l’année suivant le titre national. Il faut confirmer et les gens ne comprendraient pas que l’on ne confirme pas, ce qui rajoute donc une pression supplémentaire. Il y a surtout les adversaires qui jouent contre le champion en titre. Ils veulent te battre à tout prix et on va s’en apercevoir dès vendredi (demain) à Montpellier. En attendant Monaco, Paris a pourtant déjà éteint la concurrence... En football - c’est son charme -, même si on est nettement supérieurs à l’adversaire, on n’est pas sûrs de gagner. On peut gagner uniquement en défendant. Dans les autres sports, ce n’est pas possible. Il faut attaquer pour gagner. En foot, sur une action, un coup de pied arrêté, tu peux gagner un match. Exemple : Rennes à Paris la saison dernière (1-2). Mais être le champion en titre donne aussi quelques certitudes, d’autant plus que les joueurs majeurs sont restés... Oui, on a cette chance et Dieu sait que ça n’a pas été si simple de les garder. On a aussi la chance d’avoir de nouveaux joueurs qui apportent une valeur ajoutée à une équipe déjà très, très compétitive. A nous, le staff et moi, de poursuivre le travail effectué la saison dernière dans l’état d’esprit et les résultats. Finir deuxième serait un échec ? Oui. L’objectif ne sera pas atteint si on termine deuxième. Les objectifs sont clairs : faire le mieux possible dans toutes les compétitions disputées par le PSG. La Ligue des champions ? On veut faire aussi bien voire mieux que la saison dernière. Faire mieux comme la gagner par exemple ? Et à ce moment-là, si on finit 2e du championnat et qu’on gagne la Ligue des champions, vous trouverez la saison comment ? Il faudra faire une analyse sur tous les objectifs fixés. Sérieusement, vous vous imaginez champions d’Europe en mai ? Paris peut la gagner comme Chelsea l’a fait au moment où l’on s’y attendait le moins. Tout dépend du tirage, du chapeau, des joueurs en forme à ce moment-là... Je préfère dire que Paris a le potentiel pour remporter la Ligue des champions. Que pensez-vous du nouveau visage de la Ligue 1, avec des locomotives comme le PSG ou Monaco ? C’est fou ! Quand nous, on jouait à l’étranger, le Championnat de France avait très peu d’écho, notamment en Italie. Les gens connaissaient un peu Marseille ou Monaco. Mais voir deux équipes qui animent le marché des transferts, capables d’aller chercher des joueurs en Italie, en Angleterre, c’est très surprenant. C’est bien pour le Championnat de France. L’argent fou du foot, les transferts mirobolants Le football, en ce moment, c’est aussi un Gareth Bale (Tottenham) annoncé à 100 M€ au Real Madrid ou la clause de Cristiano Ronaldo à 1 Md€… Et pourquoi pas 2 Mds€ ? Le foot marche un peu sur la tête. Ces prix correspondent à quelle réalité ? Aucune. Les plus grands économistes vous le diront, ce n’est basé sur rien du tout. C’est juste l’offre et la demande, c’est très dangereux. Ces chiffres ne veulent plus rien dire. Je me mets à la place des gens qui vivent cette période très délicate que nous traversons. Le mec qui n’est pas intéressé par le football doit se dire qu’on marche sur la tête. Le PSG participe à cette folie du système, non ? Je dis ce que je pense mais je suis le premier à en profiter. Les joueurs en profitent aussi. Mais on a conscience de la crise économique. Le danger, ce n’est pas pour le PSG, c’est pour les clubs qui n’ont pas les moyens. S’ils font des folies, ils sont en danger. Le PSG, lui, peut se le permettre. Mais un jour, ce sera plus qu’un football à deux vitesses que l’on aura… Vous soutenez donc la volonté de moraliser le football qu’incarne Michel Platini avec le fair-play financier ? Je soutiens la moralisation de toutes les personnes. Après il faut pouvoir l’appliquer. Cela me paraît compliqué. Si tu les écoutes, les gens sont tous plus moraux les uns que les autres. Mais dès qu’il y a une règle, ils essaient de la contourner pour battre l’adversaire. C’est la réalité de la vie. Elle s’applique aussi dans le football. Son image, son contrat, l’attachement parisien Votre arrivée a surpris certains, sur le mode : Blanc ne sait pas gérer les stars. Blessé ? Il y a de grands joueurs au PSG, mais je pense sincèrement que ce ne sont pas ceux-là qui sont le plus difficile à gérer. Je m’en aperçois ici tous les jours. Ils sont d’un professionnalisme exemplaire. Après, leurs mentalités évoluent, selon qu’ils jouent ou pas. Ça, c’est le rôle de l’entraîneur et je prendrai mes responsabilités. Ce qui fera que je réussis ou pas, ce sont les résultats. Si je n’en ai pas, je sais comment cela se terminera. Certains vous ont aussi collé une réputation de fainéant… (Offusqué) Si mon père entendait ce mot, il se retournerait là où il est ! Je ne suis pas un fainéant, je suis un travailleur et je le revendique. S’il faut bosser jour et nuit, ce n’est pas un problème. Après, c’est vrai, je délègue beaucoup. Mais vous croyez que les grands entraîneurs font tout ? Qu’ils dirigent les séances d’entraînement ? Sans même parler des très grands, je parle juste des entraîneurs d’équipes professionnelles. Mais je m’en fous de mon image. Moi, je sais ce que je fais. Les gens se font une opinion de moi. Elle est vraie, elle est fausse, peu m’importe. Tout laisse à penser que vous n’êtes là que pour un an, avec une rémunération principalement versée la première année. Etes-vous un entraîneur Kleenex ? Les résultats parleront. Je ne suis pas au-dessus des règles. Je travaille pour faire la meilleure saison, ça, je peux vous le garantir. Je ne me projette pas au-delà. Certains entraîneurs avaient des contrats de six ou sept ans, et, six mois plus tard, ils n’étaient plus là. Dans notre métier, on travaille saison par saison. Mais je ne me sens pas en sursis. J’espère avoir le temps de bosser. Au PSG, les objectifs sont très élevés. Si j’y arrive, on aura peut-être la chance de se revoir, sinon je pense qu’on se verra dans un autre contexte. C’est une pression extrêmement forte ? Il faut arrêter avec ça ! J’ai choisi de venir au PSG, je n’étais pas obligé. On sait ce qu’on attend de vous et ce qui vous attend. Il ne faut pas être surpris de cela. Quel entraîneur débute la saison sans pression ? Si on est surpris d’avoir la pression à Paris, il ne faut pas venir. J’ai accepté de venir avec grand plaisir et je sais ce qui m’attend. Dans tous les cas. Etre sur le banc du PSG à cette période de son histoire est un sacré défi ? C’est excitant, exigeant, usant. A quelques jours près, mon avenir aurait pu être différent. J’ai de la chance d’être là. Je veux en profiter et faire en sorte que cela dure le plus longtemps possible. Citation Il n’a laissé que de bons souvenirs à Montpellier Laurent Blanc a gardé une maison juste à côté de Montpellier, à Carnon-Plage, à quelques mètres à pied de la mer. Il a pour habitude de venir s’y ressourcer. Sa discrétion et sa simplicité sont très appréciées par ses voisins. En revanche, il n’en profite pas particulièrement pour revoir ceux qui lui ont donné sa première chance, le président Louis Nicollin ou son conseiller Michel Mézy. « Comme je le vois maintenant, je le vois à 17 ans, raconte celui qui a été son entraîneur. Bien droit dans ses bottes, un garçon qui ne faisait pas beaucoup de bruit, mais qui était quand même leader, qui était à l’écoute de tout. » Montpellier, pour Laurent Blanc, ce sont huit années riches chez les pros : la Coupe de France remportée en 1990 (avec Cantona), mais aussi un titre de champion de D 2 en 1987 — saison durant laquelle il inscrit tout de même 18 buts —, une montée en 1re Division et une première sélection en équipe de France en 1989. « Avec le président Nicollin, on a insisté auprès de Platini pour qu’il le prenne, témoigne Mézy. Cela m’a fait très chaud au coeur. Un Montpelliérain formé au club en équipe de France, c’était le premier, c’était un honneur pour nous. » Et puis, c’est à Montpellier que Blanc a été replacé en défense centrale où il allait briller plus tard. « Il y a longtemps que cela me trottait dans la tête, se souvient Michel Mézy. Cela ne s’était pas fait sans heurts. Il avait 23 ans, je comprenais que cela ne lui fasse pas plaisir. Je lui ai dit de jouer là, sinon, il ne jouerait pas. Ce n’était pas vrai, mais c’était pour son bien. » Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
09/08/2013 06:18
Message
#5649
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Montpellier verra Cavani L’attaquant uruguayen, joueur le plus cher de la L 1, figure dans le groupe du PSG et devrait avoir du temps de jeu ce soir pour l’ouverture du Championnat. IL SUFFIT D’AVOIR vu Edinson Cavani enchaîner les frappes pures, fortes et placées, du cou-de-pied, de l’intérieur ou de l’extérieur, mercredi, à Clairefontaine, pour comprendre que l’attaquant parisien n’était pas dans l’état d’esprit de se reposer à l’occasion de l’ouverture du Championnat face à Montpellier. Peut-être souffre-t-il encore d’un déficit physique, après avoir repris l’entraînement le 29 juillet, peut-être manque-t-il d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers alors qu’il a effectué ses premières séances collectives mardi, mais l’ancien joueur de Naples, transféré cet été pour 64 M€, ne semble pas enclin à patienter trop longtemps avant de signer ses débuts dans le foot français. Sera-t-il titulaire, ce soir, sur la pelouse de la Mosson ? Il plane une incertitude à ce sujet, Laurent Blanc ne souhaitant prendre aucun risque avec un joueur qui n’a pas deux semaines de travail dans les jambes. « Ce serait bête de tout gâcher pour vouloir faire à tout prix un bout de match » , déclarait l’entraîneur du PSG, cette semaine. Mais une fois sa décision de convoquer Cavani dans le groupe actée, Blanc devrait l’accompagner d’une offre de temps de jeu minimum. Sinon, il aurait laissé son buteur à Paris pour peaufiner sa préparation. LAVEZZI LE PLUS MENACÉ ? Hier, lors de la dernière mise en place à huis clos, à Clairefontaine, Zlatan Ibrahimovic était associé à Ezequiel Lavezzi, ce qui laisse supposer que ce duo devrait être reconduit, ce soir, au coup d’envoi. Mais Blanc a lancé quelques fléchettes à l’endroit de l’attaquant argentin, peu en réussite samedi dernier, lors du Trophée des champions (2-1 face à Bordeaux). « Il doit travailler l’adresse devant le but, a insisté le technicien parisien. Peut-être est-ce un problème de fraîcheur, c’est possible. Mais il doit aussi travailler. » Le message est à peine déguisé, la menace à peine voilée. Si Lavezzi manque autant d’occasions à Montpellier que contre les Girondins six jours plus tôt, il pourrait céder sa place à son ancien coéquipier napolitain plus tôt que prévu. Mais Lavezzi n’est pas le seul que l’ombre de l’Uruguayen peut faire trembler. Sur le côté gauche du milieu de terrain, Javier Pastore va devoir faire plus que ce qu’il a démontré pendant la période de préparation. À l’exception de la rencontre contre le Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), « El Flaco » n’a jamais brillé. Interrogé sur son cas, Blanc a pourtant loué les qualités physiques de Pastore : « Sa préparation a été excellente. Je le découvre et je ne le savais pas à ce niveau physique. C’est l’un des rares joueurs à n’avoir manqué quasiment aucun entraînement depuis le 1er juillet. » Mais sur son rendement ? « Il y a quelques réglages à faire » , a-t-il convenu. De l’animation offensive actuelle, le seul indiscutable, finalement, demeure Zlatan Ibrahimovic, même s’il semble éprouver quelques difficultés à digérer sa préparation. Mais sur un contrôle, une frappe, une passe, le meilleur buteur du dernier Championnat (30 buts) a prouvé, une nouvelle fois, à Libreville, qu’il était capable de remettre le PSG dans le sens de la marche. Il s’agira désormais de voir dans quelle mesure son association avec Cavani peut devenir la plus complémentaire possible. Ces deux-là n’ont encore jamais évolué ensemble lors des mises en place de la semaine. Ils devraient avoir l’opportunité de se découvrir une première fois à Montpellier. DAMIEN DEGORRE Citation Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore- Lavezzi ou Cavani, Ibrahimovic Citation 40 LE PSG ENTAME SA 40e SAISON d’affilée au sein de l’élite, la plus longue série en cours parmi les clubs de Ligue 1. 2 LAURENT BLANC N’A GAGNÉ QUE 2 DE SES 10 DERNIERS MATCHES en tant qu’entraîneur de L 1 (pour 2 nuls et 6 défaites), c’était lorsqu’il dirigeait Bordeaux. En revanche, il n’a jamais perdu contre Montpellier (1 victoire, 1 nul). 586 COMME LE NOMBRE DE MATCHES DIRIGÉS PAR JEAN FERNANDEZ, l’entraîneur de Montpellier. Ce qui fait de lui le technicien actuel le plus expérimenté en L 1. Opta Citation 0 CES TROIS DERNIÈRES SAISONS, le champion de France en titre n’a jamais gagné lors de la première journée de L 1. En août 2010, l’OM avait perdu contre Caen (1-2), en 2011 Lille avait fait match nul face à Nancy (1-1), tout comme Montpellier contre Toulouse (1-1) en 2012. 24 % C’est le pourcentage de victoires du champion de France en titre face à son prédécesseur depuis la saison 1982-1983 : 9 succès en 38 matches (pour 15 nuls et 14 défaites). 12 Il faut remonter à la saison 2001-2002, soit douze ans, pour voir le champion en titre (Nantes) s’imposer deux fois face à son prédécesseur ( Monaco) a u co u rs d ’ un même exercice (2-1 ; 2-1). 2,58 Comme le nombre de buts par match dans les rencontres opposant le champion en titre au champion précédent depuis la saison 1982-1983. 98buts ont été marqués en 38 rencontres. Citation Comment Blanc s’y prend L’ancien sélectionneur des Bleus a succédé à Carlo Ancelotti il y a un mois et demi sur le banc du PSG. Où il imprime son style par petites touches. SON STATUT de second choix (le dixième dans les faits), son déficit d’expérience ou d’image par rapport à Carlo Ancelotti, sur fond de pression de résultats et de propriétaires qatariens impatients, ne constituent pas les meilleures conditions pour débuter et durer dans le costume d’entraîneur du PSG. Laurent Blanc le sait, il n’aura pas le droit à l’erreur et les deux années du contrat que lui a proposées le club de la capitale dans l’urgence le 25 juin ne le protègent pas. Mais « le Président » ne nourrit aucun complexe. Depuis le 1er juillet, au fil d’une préparation en Autriche puis en Suède, ponctuée par une première victoire face à Bordeaux lors du Trophée des champions (2-1, le 3 août), Blanc (47 ans) tente d’imposer sa personnalité, ses méthodes et ses principes de jeu, résolument offensifs. Il s’est astreint aussi à gommer son image de dilettante. En Autriche, alors que certains membres de son staff ont effectué quelques parties de golf sur leur temps libre, Blanc s’est abstenu. À l’entraînement et lors des matches de préparation, l’entraîneur du PSG a montré son autorité. Lors du premier match de préparation contre Sturm Graz (1-3, le 9 juillet), il n’avait pas hésité à pointer face aux médias les insuffisances de ses joueurs. Lors du deuxième face au Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), debout devant son banc, il n’avait pas cherché non plus à dissimuler son agacement face aux approximations techniques de Van der Wiel ou certains mauvais choix de Pastore. À la mi-temps contre Bordeaux, il n’a pas hésité à recadrer son groupe. Exigeant, déterminé, il donne l’impression d’assumer et affiche sa confiance. « Comme Ancelotti, il est animé par l’esprit de la gagne », témoigne le milieu Blaise Matuidi. « Avec Ancelotti, il partage un peu la même philosophie de jeu et leurs méthodes de travail se ressemblent beaucoup, ajoute le défenseur Christophe Jallet. Bon, c’est vrai que Laurent parle un peu mieux le français que Carlo (il se marre), mais les deux, quand ils ont un message à faire passer, n’ont aucun problème. Professionnellement, c’est très proche. C’est du sérieux tous les deux. » Blanc a fixé des règles de vie. Parmi ces dernières, l’obligation pour tous les joueurs de s’exprimer en français. Luimême s’adresse à Lavezzi, Pastore ou Lucas en français. Mais comme ils ne le parlent (toujours) pas très bien, Blanc est obligé de faire des entorses et s’exprime aussi en italien ou en anglais avec Ibra. Depuis son arrivée, le nouvel entraîneur du PSG a aussi pris le temps de s’entretenir individuellement avec la plupart de ses joueurs pour leur dire s’ils comptaient ou pas sur eux. Il s’est toujours montré direct. Il a par exemple déclaré à Kevin Gameiro qu’il souhaitait qu’il reste mais lui a aussi signifié qu’il ne serait que numéro 3 dans la hiérarchie des attaquants, derrière Ibra et Lavezzi, alors que Cavani n’avait pas encore signé. Avec Sakho et Chantôme, il n’a rien promis, leur assurant seulement qu’ils seraient soumis à une concurrence juste. Pour l’instant, Blanc se sent à l’aise au PSG. Au point d’avoir déjà surpris certaines personnes au sein du club, étonnées ou désorientées par ses changements de planning à la dernière minute. Entre les horaires décalés, les entraînements annulés, d’autres rajoutés, les lieux déplacés, ses collaborateurs ont plutôt intérêt à consulter leurs boîtes mails ou leurs téléphones pour ne pas être largués. Avant le départ pour la tournée suédoise, les intendants parisiens ont dû rapatrier en urgence une grosse partie du matériel de Clairefontaine, où le PSG a pris ses quartiers pendant les travaux du Camp des Loges. Blanc avait décidé exceptionnellement de s’entraîner à Saint-Germain-en-Laye sur les installations de la CFA. Quatre jours plus tard, c’est la personne en charge des transports qui a eu la surprise de devoir annuler le vol Stockholm-Göteborg, prévu juste après le match contre Hammarby (2-0, le 23 juillet), pour en trouver un autre le lendemain matin. A. C., D. D. Citation ARRÊTÉ PRÉFECTORAL AUTOUR DE LA MOSSON La préfecture de l’Hérault a publié un arrêté hier concernant le match Montpellier-PSG, ce soir à guichets fermés, qui interdit « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du PSG ou se comportant comme tel alors qu’elle est démunie de billet, ainsi qu’à toute personne ayant appartenu à une association de supporters du PSG dissoute d’accéder au stade de la Mosson et de circuler ou de stationner » dans un périmètre défini autour du stade. MATUIDI : « IBRA M’A FAIT AVANCER. » – Le milieu parisien Blaise Matuidi entretient une relation privilégiée avec son coéquipier Zlatan Ibrahimovic et n’hésite pas à le taquiner de temps en temps. « Mais lui aussi me taquine, sourit l’international français. Il me taquine beaucoup même, mais c’est toujours dans le bon sens. De l’extérieur, les gens ont l’image d’un mec un peu distant, alors que ce n’est pas du tout le cas. Lorsqu’il engueule, lorsqu’il crie, c’est pour faire avancer l’équipe. Il m’a fait avancer. On peut dire que de jouer à côté d’un joueur comme lui, ça aide. » – D. D. PAS DE RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL POUR LES FRANÇAIS DU PSG… – Aucun joueur de l’effectif parisien n’a été convoqué en équipe de France pour le déplacement en Belgique mercredi prochain. Jérémy Ménez est blessé (dos), Blaise Matuidi suspendu contre la Géorgie (le 6 septembre), Mamadou Sakho et Clément Chantôme ne jouent pas assez. Quant à Christophe Jallet, il pâtit de prestations insuffisantes. C’est la première fois depuis la Coupe du monde 2010 qu’aucun représentant du club de la capitale ne figure dans le groupe des Bleus. – D. D. Citation Paris, qui d’autre ? Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé au point d’être le grandissime favori de la L 1. Monaco risquant d’avoir besoin de temps, l’OM, Lyon et quelques autres peuvent lui disputer la place de dauphin. POUR LA PREMIÈRE fois dans l’histoire du football français, puisque le grand Red Star des années 1920 jouait en banlieue et que le Racing a seulement été sacré en 1936, Paris est enfin devenu une capitale. Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé avec Cavani, Digne et Marquinhos. Il semble intouchable, comme le pensent aussi les acteurs de la L 1 (voir notre consultation page 4). L’impact du changement d’entraîneur ? Après Ancelotti, Blanc sait sûrement qu’on l’attend sur le management des stars et de leurs ego. Il en a connu? Oui, beaucoup, mais il n’était pas celui qui ne les faisait pas jouer. Mais s’agissant du jeu, la succession n’est pas si lourde. Avec le plus bel effectif de la L 1, le PSG s’est contenté d’être une équipe de contres. Blanc peut changer cela, il aime la possession et un certain style. Il a l’obligation de garder ce titre, ce que seul Lyon, depuis 1992, est parvenu à faire. Cela fait dix ans que l’on écrit cette phrase et il serait temps de passer à autre chose. Le PSG, cette équipe en tournée qui va remplir les stades, et que la province va à la fois applaudir, sauf dans le Sud, et aimer voir perdre, devrait avoir Monaco, son cousin de fortune exotique, pour principal adversaire. Champion de France en 1978, l’année de sa remontée en D 1, l’ASM aura du mal à faire aussi bien, même s’il reste un promu atypique. Il y a dans l’effectif de Ranieri, l’un des entraîneurs favoris pour avoir des ennuis très tôt dans la saison, des trous ou des doutes que le PSG n’a pas. Mais il yale magnifique Moutinho, c’est vrai, et Falcao, que nous sommes nombreux à évaluer plus haut qu’Ibrahimovic. Leur duel à distance peut être fantastique. Face à cette rivalité, cette saison Zlatan va peut-être courir, si cela se trouve. Derrière, les prétendants sont connus. Il y a l’OM, bien sûr, renforcé par Payet et Imbula, déjà. Comme il gagnera moins souvent par un but d’écart, il devra augmenter sa marge pour gagner aussi souvent, mais c’est une équipe complète. NICE, MONTPELLIER, LILLE, RENNES ET BORDEAUX SUSCITENT LA CURIOSITÉ Il y a Lyon, qui n’est pas un favori unanime pour le podium alors qu’il en est tombé une seule fois depuis quinze ans, et qu’il vient de se qualifier pour la dix-septième saison d’affilée pour une Coupe d’Europe. Pour se sorti r de sa cure d’amaigrissement, il faut des jeunes exceptionnels. C’est l’austérité obligée qui a révélé les Nantais de 1995. À Lyon, certains jeunes sont exceptionnels. Mais ils devront l’être tout de suite. Il y a aussi Saint-Étienne sans Aubameyang et avec Brandao qui lui chante Ramona, mais avec Tabanou et un Corgnet recentré qui peuvent valoir vingt buts à deux dans un contexte libéré. Le Nice de Puel, dans son nouveau stade, émarge au rang des sujets de curiosité et de nombreuses impatiences. Comme le Lille de Girard sans Payet, Chedjou ni Digne, le virage Montanier à Rennes, la greffe Jean Fernandez à Montpellier, l’évolution de Bordeaux vers un jeu plus aéré. Mais, pour le titre, c’est une autre affaire. Le nom du champion risque d’être de moins en moins surprenant. Vincent DULUC Citation Pour eux, c’est déjà joué Les acteurs de la L 1 que nous avons consultés – joueurs, entraîneurs, présidents – voient le PSG surclasser le Championnat. Et Zlatan Ibrahimovic en rester le meilleur buteur. BRUYAMMENT lancés par ses diffuseurs (Canal + et beIN Sport) ou par son organisateur, la Ligue de football professionnel, les messages de promotion de l’édition 2013-2014 de la Ligue 1 nous annoncent une compétition plus spectaculaire que jamais, une nouvelle version de « la Guerre des étoiles». Les arrivées – entre autres – d’Edinson Cavani au PSG et de Radamel Falcao à Monaco, pour respectivement 64 M€ et 60 M€, font clairement passer notre Championnat dans une autre dimension. La compétition sera-t-elle pour autant plus ouverte et indécise que les précédentes? Pas vraiment, à regarder de près les pronostics de ses acteurs – joueurs, entraîneurs, présidents – pour lesquels le PSG s’engage aujourd’hui sur une voie royale où il regardera ses rares concurrents dans le rétroviseur. Il serait donc encore trop tôt pour que la France puisse déjà au moins prétendre à un duel comme ceux qui rythment l’actualité de la Liga (FC Barcelone-Real Madrid) ou de la Bundesliga (Bayern Munich-Borussia Dortmund)… Au total, le champion de France en titre recueille près de douze fois plus de votes (!) que le nouveau riche monégasque, a priori désigné comme son principal challenger. Les treize entraîneurs qui ont daigné répondre à notre demande sont même unanimes : le PSG serait donc sans rival ! Probablement parce que les techniciens sont les plus à même de s’interroger sur les déséquilibres découlant du mercato monégasque, entre un potentiel offensif de feu et les interrogations qui subsistent quant à l’assise défensive d’une équipe qui n’a toujours pas son Thiago Silva. Plus étonnant peut-être : Zlatan Ibrahimovic part très largement favori à sa propre success ion de meilleur buteur (30 réalisations la saison dernière) en dépit de la flamboyante concurrence interne – Cavani – et externe – Falcao –, ce dernier arrivant très en retrait dans les suffrages exprimés par les différents collèges de notre L 1… On aurait alors pu penser qu’un Parisien serait forcément plébiscité p o ur devenir l e meilleur passeur d’une équipe armée pour marquer autant. Sur cette question, les Pastore, Lucas, Lavezzi ou Ménez arrivent pourtant assez loin dans la hiérarchie de nos consultés, qui regardent plutôt vers l’OM, et notamment Dimitri Payet ou Mathieu Valbuena, sans que l’on sache à qui seront dédiées leurs offrandes car il n’y a pas beaucoup de monde pour miser sur André-Pierre Gignac comme rival du grand Zlatan… Le débat reste en revanche en suspens sur l’identité des trois futurs relégués. Les joueurs penchent pour un trio Guingamp, ETG et Reims, mais les entraîneurs ajoutent l’AC Ajaccio, Nantes et Sochaux à la liste de la peur. Bastia et Valenciennes ont aussi leurs partisans, car ce sont bien huit clubs qui disputeront cet autre Championnat, loin du PSG, même si un joueur de SaintÉtienne a cru marrant d’inclure les Parisiens dans la liste des candidats à la descente… Citation Meilleur buteur: 1. Ibra 48.8%, 2. Falcao 25.5%, 3. Cavani 18.5% Je trouve pas les pourcentages pour champion, passeur, relegation. L'Equipe s'est foire? L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
09/08/2013 06:39
Message
#5650
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris emmène finalement Cavani La Ligue 1 va sans doute devoir patienter pour voir évoluer ensemble les deux joyaux offensifs du PSG. Si Zlatan Ibrahimovic est bien présent d’entrée sur la pelouse de la Mosson ce soir, les chances qu’il soit associé à Edinson Cavani sont infimes. Selon nos informations, l’Uruguayen n’a pas pu participer à l’intégralité de la mise en place effectuée hier à Clairefontaine. Il est resté très longtemps aux soins au point de quitter bon dernier l’habituelle résidence des Bleus. Thiago Motta forfait L’ancien Napolitain souffre des séquelles d’une pubalgie contractée en Italie. Mercredi, Laurent Blanc assurait vouloir rester très prudent avec un joueur recruté pour 64 M€ et qui n’a repris l’entraînement que le 29 juillet. « Ce serait bête de gâcher toute sa préparation » , avançait- il. Cavani devrait néanmoins prendre place sur le banc. Si le score était favorable au PSG, l’attaquant pourrait effectuer ses débuts sous ses nouvelles couleurs en fin de match. La décision sera prise au dernier moment. L’autre mauvaise nouvelle pour l’entraîneur parisien est le forfait de Thiago Motta. L’international italien souffre d’un mollet depuis le Trophée des champions, remporté samedi contre Bordeaux ( 2- 1). Un mal récurrent qui l’avait accompagné toute la saison dernière. Marco Verratti composera donc le duo de récupérateurs avec Blaise Matuidi. Ce sera le seul changement par rapport à l’équipe qui a débuté à Libreville. Comme au Gabon, Bodmer, Chantôme et Sissoko ont été écartés du groupe, tandis que Ménez et Marquinhos poursuivent leur préparation dans la capitale. Les Parisiens se retrouvent ce matin pour s’envoler vers Montpellier. Si Carlo Ancelotti avait banni les mises au vert pour les matchs à domicile en fin de saison dernière, son successeur a décidé de faire de même pour les rencontres de L 1 à l’extérieur. Les joueurs ne s’en plaindront pas. BERTRAND MÉTAYER Citation 2 Le PSG ne s’est imposé que deux fois lors de ses dix derniers matchs d’ouverture en championnat. Paris l’avait emporté au Parc des Princes contre Saint-Etienne (3-1) en 2010 et contre Metz (4-1) en 2005. Citation Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore- Ibrahimovic, Lavezzi Citation « Tout cet argent, c’est de la folie » ![]() Louis Nicollin, président du club de Montpellier Le champion de France 2012, Montpellier, va jouer ses deux premières journées de Ligue 1 face aux deux favoris du championnat : Paris, ce soir au stade de la Mosson, puis Monaco en déplacement la semaine prochaine. L’occasion parfaite pour demander à l’emblématique président Louis Nicollin son avis sur la saison qui démarre, sur tout l’argent brassé aujourd’hui par le football et sur les chances du PSG et de Monaco. Vous commencez votre saison par la réception du PSG et un déplacement à Monaco. Ça sent la déculottée ? LOUIS NICOLLIN. Au bout de la deuxième journée, on s era peut- être derniers, avec une différence de buts de moins six… On verra bien ! Si on compare le budget de Montpellier à celui du PSG et de Monaco, ce serait grave s’ils ne nous battaient pas. Il y a deux cylindrées impossibles à attraper, ce sont celles- là. Ces deux clubs vont clairement survoler le championnat ? Ça va être ça toute l’année : Paris, Monaco, Paris, Monaco… et tac, il va y avoir Bordeaux ou les Stéphanois que j’aime qui vont être là au milieu, et aïe, aïe, aïe, quelle panique ! Surtout avec tout l’argent investi… Il y a un puits, il y a de l’eau, de l’eau et encore de l’eau. Un jour, il ne faudrait pas que le puits s’assèche. Nous, on a un petit puits, on a de l’eau et on veut qu’elle coule toujours. Quand tu vois des 400 000 ou 500 000 € par mois alors qu’il y en a qui triment pour gagner 1 500 €… Nous, on accepte d’en donner quand même 80 000 ou 90 000, mais pas plus ! Montpellier n’a plus aucune chance de finir premier, comme en 2012 ? Il faut vivre avec nos moyens qui ne sont pas toujours faciles. Quand on voit les écuries et les sommes dépensées dans le football, je préfère être en retrait. J’ai envie que ce club dure et perdure. Vous oubliez donc toute ambition d’être européen ? Je pense qu’on sera européens quand le fair- play financier (NDLR : les clubs devront équilibrer leurs comptes et n’auront pas le droit de dépenser plus que ce qu’ils gagnent) de mon ami Michel Platini sera en place. Tout cet argent, c’est de la folie. A mon avis, tout va s’effondrer. C’est vrai que, chaque fois, on dit que cela va dégringoler et cela ne dégringole pas. Mais ce n’est pas possible. Le PSG s’appuie sur deux entraîneurs, Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset, que vous connaissez bien… J’espère faire la fête avec eux à Paris en fin de saison, enfin, s’ils y sont toujours… Ce serait terrible, fabuleux, une fête extraordinaire ! Laurent Blanc à la tête des Bleus, je ne l’ai pas du tout aimé. Entraîneur de club, il a quand même été champion de France avec Bordeaux. Je pense qu’il réussira au PSG, mais il a une drôle de pression. Deux mauvais résultats et ça voltige… Quelles relations entretenez vous avec Nasser al- Khelaifi, le président du PSG ? Mon ami Nasser sera reçu dans ma loge, en grande pompe, parce que c’est un gars bien. J’aime les gens qui sont simples malgré le fait qu’ils aient beaucoup, beaucoup, beaucoup de sous. Et cet homme est quelqu’un de très simple. C’est un type que j’admire. Et Monaco ? Cela ne m’intéresse pas. Je ne dirai ni du bien ni du mal. Monaco, il n’y a aucune attache, à part la princesse qui est belle. Là, qui c’est le patron ? Je ne le connais pas, c’est un Russe ? Un Ukrainien ? Je ne sais même pas. Et tu as des directeurs, des re-directeurs, des sous-directeurs… Ils ne me font pas envie. Citation Faites entrer les artistes Bien sûr, il y aura des grincheux pour dire que le championnat est joué d’avance, écrasé par les rouleaux compresseurs que sont le PSG et Monaco. Evidemment, les dizaines de millions d’euros du Qatar et de la Russie qui s’abattent sur la Ligue 1 feront débat en cette période de crise. Mais tout de même… Depuis vingt ans, les fans de foot français lorgnent sur nos voisins allemands, anglais, italiens ou espagnols en se lamentant de ne pas parvenir à attirer les stars du ballon sur nos terrains. Et puis qui sait ? Les challengeurs désignés que sont les Marseillais ou les Lyonnais peuvent bien venir chambouler cette hiérarchie financière. Alors, ne boudons pas notre plaisir. Ce soir, c’est sans doute l’une des plus belles saisons de l’histoire du ballon rond hexagonal qui s’ouvre devant nous. Place au spectacle, et faites entrer les artistes ! STÉPHANE ALBOUY Citation Que la fête commence! Avec ses nouvelles stars, la Ligue 1 s’ouvre ce soir sur des rêves de grandeur. Le PSG, tenant du titre, et Monaco font figure de richissimes favoris. A 80 ans révolus, certains atteignent enfin la maturité. C’est le cas de notre Championnat de France de football professionnel qui, à son âge avancé, découvre enfin la majorité et entre dans une nouvelle ère avec la saison qui s’ouvre ce soir par un alléchant Montpellier - PSG. On espère un âge d’or, traversé par des matchs à couper le souffle, des buts extraordinaires, des stars que l’on n’osait imaginer avant sur notre sol et des titres européens capables de hisser la France au niveau de ses quatre principaux concurrents en matière de ballon rond, l’Angleterre, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie, où le football est adulte depuis longtemps. Mais la France apprend vite. Ces rêves de grandeur sont rendus possibles par la bataille annoncée entre Paris et Monaco. On connaissait le PSG version Qatar, avec la construction supersonique d’une équipe magnifique en à peine deux ans et championne de France la saison passée. On découvre le club de la principauté, désormais sous pavillon russe, avec à sa tête un milliardaire inconnu du grand public. On se bat à coups de millions d’euros et, dans un championnat marqué depuis vingt ans par la rivalité PSG - OM traduite dans l’appellation « clasico » , on attend désormais le « cashico » entre la capitale et le Rocher. Certains trouveront que le jeu n’en vaut pas la chandelle, avec une débauche de millions d’euros indécente à l’heure où beaucoup ne peuvent même pas se payer une semaine de vacances. La course n’a jamais été aussi excitante C’est un débat assez franco- français. Dans une Espagne encore plus en crise, le public reste émerveillé par la lutte ancestrale entre Madrid et Barcelone, elle aussi à coups de gros zéros sur les chèques. Ici, pour les amoureux du football, le combat des chefs Paris - Monaco, avec un avantage pour le premier, promet chaque semaine un spectacle inédit et intense, avec des équipes historiques de la Ligue 1 comme Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux ou Saint- Etienne bien décidées à se mêler à la lutte. C’est bien simple : de mémoire, on n’a jamais connu un Championnat de France aussi passionnant à son ouverture, quand bien même le suspense se réduit. Sur la ligne de départ, la course n’a jamais été aussi excitante même si le transfert du Lyonnais Lisandro hier, un nouveau joueur majeur qui s’exile ( il évoluera au Qatar), rappelle froidement que, derrière Paris et Monaco, l’ordinaire de la Ligue 1 ne se porte pas si bien que cela. DOMINIQUE SÉVÉRAC Citation LES CLÉS 261 M€. Le montant dépensé cet été par le PSG et Monaco sur le marché des transferts. Les Monégasques ont recruté la bagatelle de 10 joueurs pour un total de 147 M€. Pour seulement 3 recrues, Paris a déboursé 114 M€. 73. Le nombre de chaînes qui diffusent le Championnat de France à travers le monde. C’est presque cinq fois plus qu’il y a dix ans. La vente des droits télévisés à l’international rapporte 30 M€ au football français. 33 000. C’est le nombre record d’abonnés au Parc des Princes cette saison. A titre de comparaison, Monaco a également battu son record avec… 3 524 abonnés répertoriés. Citation « Cela va profiter à tout le monde » Patrick Trotignon, président d’Evian Thonon Gaillard « L’arrivée de grands talents du football international apporte un éclairage que la Ligue 1 n’a jamais connu. J’espère que c’est le début d’une grande histoire. Après, bien sûr que ce sera un championnat à deux vitesses. Mais on a vu la saison dernière que la lutte pour le maintien a été acharnée jusqu’au bout. La remontée fantastique de Nancy a offert une fin hitchcockienne qui a passionné les amateurs de foot autant que la course pour le titre. Les raisons de s’intéresser au championnat seront multiples. Cette nouvelle attractivité va profiter à tout le monde grâce notamment aux droits télévisés. Quand Evian jouera contre le PSG ou Monaco, on verra notre équipe sur tous les écrans du monde, c’est positif. Et ces équipes vont remplir tous les stades de France. » Citation « J’ai envie d’affronter Falcao » Eric Bauthéac, milieu offensif de l’OGC Nice « J’ai hâte d’y être. La L 1 va ressembler un peu au championnat espagnol avec le Real et le Barça. Nous, on va avoir le PSG et Monaco qui vont dominer, quelques équipes comme Lyon ou Marseille qui voudront jouer les trouble- fête et les autres. C’est un championnat hyper alléchant. Après la préparation longue et difficile, on a tous très envie de commencer, surtout avec un gros match à Lyon. A Nice, on me parle tout le temps de la rencontre contre Monaco. C’est LE derby. Toute la ville l’attend avec impatience. J’ai envie d’affronter Falcao. J’ai découvert qu’il n’était pas si grand que cela mais il est trapu, très fort sur ses appuis. Lui, c’est vraiment un costaud. A titre personnel, je me suis fixé l’objectif de confirmer ma bonne saison ( NDLR : 9 buts, 7 passes en L 1). » Citation « On attend depuis le mois de mai » Yoan Deslandes, abonné au PSG « Je suis pressé que la saison reprenne enfin. On attend cela depuis le mois de mai ! L’arrivée d’une grosse équipe comme Monaco va donner plus d’intérêt et de suspense au championnat. En revanche, Marseille, Lyon ou les autres équipes ne me font pas peur. Paris doit confirmer sa suprématie sur le Championnat de France alors que l’année dernière, ils ont quand même mis du temps à décrocher le titre. Je suis impatient d’assister au premier match au Parc la semaine prochaine contre Ajaccio. On attend tous de voir enfin Edinson Cavani. Son association avec Ibrahimovic fait rêver. J’espère qu’on va retrouver l’ambiance qu’on a connue par le passé. De toute façon, la saison va être passionnante. » Citation « Un avantage pour un diffuseur » Cyril Linette, directeur des sports de Canal+ « Cette lutte entre deux grosses équipes et d’autres comme Marseille ou Lyon qui ne désarment pas est un avantage pour un diffuseur comme Canal + car notre politique est axée sur les grosses affiches. On salive à l’avance de pouvoir diffuser ces rencontres que tout le monde a envie de voir. L’année dernière, on a mis à l’antenne l’ensemble des équipes. Mais on va bien sûr se focaliser sur les cadors du championnat. Et comme Monaco ne dispute pas la Ligue des champions, on devrait les retrouver régulièrement le dimanche soir. En termes d’audience, nous avons réalisé notre meilleure saison et je suis extrêmement optimiste pour la prochaine. Le classique PSG - OM ne sera pas remplacé mais désormais il y a aura un autre très grand match avec Monaco. C’est la promesse que l’on fait à nos abonnés. » Citation Le PSG grand favori de nos internautes Les internautes du Parisien. fr sont formels. A une écrasante majorité, ils estiment que le PSG remportera un quatrième titre et donc le championnat au soir du 17 mai. Sur les 5 060 personnes ayant voté hier à 20 heures, plus de 65 % donnent les hommes de Laurent Blanc vainqueurs. Derrière, les autres candidats au sacre se partagent les miettes. Monaco se détache d’une courte tête : 9,2 % des votants voient le club de la Principauté s’imposer alors que 6,9 % parient sur Marseille. L’Olympique lyonnais est légèrement en retrait, avec 5,2 % des internautes misant sur une victoire finale. Citation « Un des championnats les plus excitants » Vadim Vasilyev, vice- président de l’AS Monaco Star de l’été sur le marché des transferts, avec dix recrues pour un montant de 147 M€, l’AS Monaco est l’attraction de ce début de saison. Pour son retour en Ligue 1, le club de la Principauté et son vice- président, Vadim Vasilyev, espèrent se mêler à la course au titre. Monaco peut- il rivaliser avec le PSG dès cette saison ? VADIM VASILYEV. Paris compte vraiment de grands joueurs, mais je ne veux pas parler d’un duel entre le PSG et Monaco. D’autres équipes comme Lyon, Marseille, Saint- Etienne ou encore Lille ont aussi leur mot à dire. La Ligue 1, c’est un championnat dur. Rien ne sera offert sur un plateau à Monaco. Le PSG est- il le modèle à suivre pour Monaco ? Non. Paris, c’est Paris ; on respecte ! Mais, à Monaco, on a notre propre projet. Et également notre propre histoire. Comment percevez- vous les critiques qui ciblent l’investissement russe à Monaco comme celui des Qatariens dans la capitale ? Je ne sais pas s’il y a des jalousies… Moi, je préfère parler de ce que l’AS Monaco peut apporter à la Ligue 1. Franchement, notre présence apporte un vrai plus. Il faut qu’on se concerte avec les autres clubs pour faire encore grandir ce championnat de France. C’est notre intérêt commun, car nous ne sommes adversaires que sur le terrain. Avec l’arrivée de Monaco en Ligue 1 et les investissements du PSG, le Championnat de France devient- il l’un des plus attractifs d’Europe ? Sans aucun doute. La L 1 est désormais l’un des championnats les plus excitants d’Europe. Cela apporte de l’argent au foot français. Que ce soit directement ou indirectement avec les droits TV. Monaco ne sera pas le seul à en profiter. A votre avis, les sponsors vont où ? Là où il y a de l’intérêt, de l’excitation… Voilà ce qui est important : beaucoup de gens vont suivre la Ligue 1 en France, mais aussi à l’étranger. Sur le conflit qui vous oppose à la Ligue de football professionnel ( NDLR : la Ligue exige que l’AS Monaco installe son siège en France pour être soumis au même régime fiscal), on a l’impression que la bonne solution n’existe pas… ( Agacé.) Pourquoi dites- vous qu’on ne peut pas trouver de solution ? On va finir par s’entendre, mais ce n’est pas quelque chose qu’on va réaliser tout de suite ou même demain. Il faut qu’on apprenne à mieux se connaître, et ça passe par des entretiens, des discussions. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
10/08/2013 10:06
Message
#5651
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris a besoin d'un milieu L’absence de patron au milieu de terrain risque d’être un frein aux ambitions du PSG. Qui doit recruter dans ce secteur. CE FUT FLAGRANT pendant les vingt-cinq premières minutes, hier, à Montpellier : sans véritable patron au milieu, le PSG éprouvera de grosses difficultés à assouvir toutes ses ambitions. Le club de la capitale en possède un en défense, Thiago Silva, un autre en attaque, Zlatan Ibrahimovic – même s’il n’est pas encore au sommet de sa forme –, mais il en cherche toujours un dans le « coeur du jeu », selon la formule chère à Laurent Blanc. Parce que comme contre Bordeaux, samedi, lors du Trophée des champions (2-1), son équipe a connu des moments de flottement, au cours desquels elle fut coupée en deux, et personne n’était là pour calmer le jeu, temporiser, ordonner à Pastore et Lucas de se replacer, ou à Ibra de ne pas couper son élan à la perte du ballon. Leonardo avait recruté Thiago Motta, en janvier 2012, pour devenir ce leader du milieu, mais l’international italien, quinze matches au total la saison dernière, est trop souvent blessé pour aspirer à un tel statut. D’ailleurs, il l’était encore hier, touché à un mollet, et n’a pas effectué le déplacement. Blaise Matuidi ? Il a le tempérament et le potentiel pour le devenir mais il n’a pas encore l’expérience ni le palmarès qui en imposent suffisamment aux autres. Il doit d’abord confirmer sa très bonne saison passée avant de penser à changer de statut et, pour l’heure, ses premiers pas marquent une remise en route en douceur. DE ROSSI, LASSANA DIARRA OU CABAYE AURAIENT LE PROFIL Quant à Marco Verratti, si son efficacité dans le jeu était à la hauteur de son talent, il serait sans doute le meilleur milieu de terrain d’Europe. Mais son obstination à faire la touche de trop et, surtout, son manque de sang-froid peuvent parfois le transformer en maillon faible. S’il récolte un avertissement à chaque match, cela risque d’être compliqué pour son entraîneur. Paris ne veut pas recruter au milieu tant qu’il n’a pas taillé dans son effectif mais c’est une erreur de patienter trop longtemps. D’abord parce que les opportunités se réduisent et que, à l’arrivée, un seul renfort ne suffira peut-être pas dans ce secteur. L’Italien de l’AS Rome Daniele De Rossi (30 ans) aurait le profil de l’emploi. Un joueur comme Lassana Diarra (28 ans), qui pourrait quitter l’Anji Makhatchkala en difficultés financières, n’a pas peur, non plus, de rappeler tout le monde à l’ordre en cas de besoin. En tout cas, le PSG ne pourra pas remporter toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé avec cet effectif. Un, voire deux milieux supplémentaires seront nécessaires. Yohan Cabaye, suivi depuis le début du mercato, apporterait également une plus-value dans la relation défense-attaque. En plus, le joueur de Newcastle frappe bien les coups de pied arrêtés, un exercice dans lequel Paris n’a pas excellé hier. Et la saison dernière non plus : seul Ibrahimovic en a marqué (trois au total), ce qui, au regard du nombre de tentatives, offre un rendement assez faible. Citation Après la pause, Montpellier a souffert Solides et dangereux en contres en première période, les Héraultais ont eu plus de mal quand le PSG est passé en 4-2-3-1. LE CHAMPION de France a mis quarante-cinq minutes avant de trouver la solution. Bloqué dans l’axe par la densité montpelliéraine, Paris s’est d’abord exposé aux contres d’une équipe solide et explosive. C’est sur l’un de ces ballons récupérés que Cabella ouvrait le score d’un tir du droit devant Sirigu (0-1, 10e). À l’origine de l’action, l’international Espoirs avait subtilisé le ballon à Ibrahimovic dans le rond central. Un but chanceux puisque Herrera l’avait oublié avant que le ballon, dévié par Alex, ne revienne dans sa course. Les situations parisiennes (7e, 14e, 28e) étaient trop rares et timides pour gommer les difficultés d’une équipe battue dans l’agressivité et empruntée dans son 44-2. Pastore s’extirpait régulièrement du côté gauche pour apporter un peu de poids dans l’axe mais ne faisait que rendre moins lisible encore le schéma de jeu de son équipe. Sur un nouveau ballon perdu, cette fois-ci par Verratti, Cabella parvenait à s’ouvrir le but mais son pointu ne faisait que frôler le poteau (39e). Bien mieux équilibré après la pause avec le passage en 4-2-3-1 où Pastore occupait le poste de meneur de jeu sous Ibrahimovic, le Paris-SG prenait cette fois nettement le dessus, à l’exception d’une demi-volée montpelliéraine non cadrée d’Herrera sur une déviation de l’indispensable Cabella (50e). La domination se concrétisait d’abord sur des coups francs d’Ibrahimovic (47e), puis de Lucas (55e), avant l’égalisation, logique. Pastore délivrait une passe en rupture pour le Suédois dont la remise de la tête était propulsée par Maxwell, du gauche et à bout portant, dans les buts de Jourdren (1-1, 60e). Après les premiers pas de Cavani en Championnat (72e), les affaires se compliquaient pour Montpellier et l’expulsion d’ElKaoutari (72e). Maxwell, Alex et surtout Cavani (74e) – contré au dernier moment par Tiéné – mettaient une pression incessante sur les buts de Montpelliérains désormais recroquevillés. Et sauvés une dernière fois par Jourdren devant Rabiot (90e + 2). JÉRÔME DIESNIS Citation Notes: 4 Lavezzi Ibra Verratti 5 Pastore Lucas Matuidi Alex Sirigu 6 Jallet Silva 8 Maxwell Citation BLANC : « C’EST LE MINIMUM QUE L’ON POUVAIT FAIRE » Laurent BLANC (entraîneur de Paris) : « Paris a trop peu fourni de jeu en première mi-temps pour ouvrir le score et mettre la pression. Cette première période était très négative. Heureusement, la deuxième a été de meilleure facture. On a enfin utilisé les côtés. C’est une chose importante devant une équipe très regroupée dans l’axe, ce qui nous arrivera encore dans le Championnat. Le nul est équitable. Les garçons ne sont pas dans le même état physique : certains ont repris le 1er juillet et sont en phase ascendante, d’autres n’ont débuté leur préparation que depuis une dizaine de jours. Mais on ne va pas se retrancher derrière ça pour expliquer les erreurs techniques de la première mi-temps. On n’a pas su gagner ce match mais on a su ne pas le perdre. C’est le minimum que l’on pouvait faire. On a manqué de simplicité dans le jeu avec trop de choses compliquées. Montpellier a montré de la fraîcheur physique. Mais ils ont perdu de l’intensité physique en seconde. » – J. Di. Jean FERNANDEZ (entraîneur de Montpellier) : « En première mi-temps, on a récupéré le ballon assez haut, mais on a mal négocié nos contres. Nous avons ensuite beaucoup souffert, beaucoup couru derrière le ballon. La fin de match a été compliquée à dix contre onze. Mais sur la physionomie et notamment cette première période, je pense que le nul est mérité, même si nous sommes capables de faire beaucoup mieux avec le ballon et de nous créer des occasions de but. Ce soir, on a vu l’esprit pailladin. Nous étions bien en place avec beaucoup d’agressivité. C’était une belle soirée de foot avec un super public qui nous a encouragés jusqu’à la fin. C’est positif et encourageant. Mon seul regret, c’est l’expulsion d’Abdé (El Kaoutari). Il aurait pu davantage se maitriser en sachant qu’il avait déjà un jaune. » – J. Di. Adrien RABIOT (Paris-SG) : « Montpellier a maîtrisé la première mi-temps, a été fort dans les duels. On a repris le match en main en seconde période, en pressant davantage. Laurent Blanc a fait trois changements pour, notamment, apporter plus de hauteur sur les coups de pied arrêtés. On était venus ici pour gagner, il y a donc eu forcément de la déception à la fin du match. » – A. C. Citation « Laurent a de bonnes idées » ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant du PSG, juge ses premières semaines avec son nouvel entraîneur. « QUELLE EST votre réaction après ce match nul ? – Notre première période n’a pas été bonne du tout. On a beaucoup raté. La seconde a été meilleure mais cela n’était pas suffisant. On a quand même pris un point même si l’objectif était de gagner. Mais c’est le début de la saison. L’équipe n’est pas à 100 % encore physiquement. Notre objectif est de continuer sur notre lancée de la saison dernière et de gagner le plus de matches possibles. Mais c’est toujours plus difficile d’enchaîner quand on est le champion en titre. Que pensez-vous de votre duo avec Edinson Cavani ? – Il est trop tôt pour juger. Nous n’avons joué ensemble que trente minutes (18 minutes en réalité). Mais il a fait une bonne entrée. Il a failli marquer. Mais, au fur et à mesure, cela devrait bien fonctionner. Moi, je vais continuer à faire ce que je sais faire et lui apporter. Lui, il a plus le profil du buteur pur. Quels sont vos rapports avec votre nouvel entraîneur, Laurent Blanc ? – Notre relation se passe très bien. Il n’y a aucun problème. Laurent a de bonnes idées, il est très clair, tout se passe très bien. A. C. Citation La première pique du matador Pour ses débuts, Edinson Cavani a failli marquer deux minutes après son entrée sur son premier ballon. HIER SOIR, la Ligue 1 a donc vu pour la première fois, celui que tout le monde attendait, la nouvelle star du PSG : Edinson Cavani. L’attaquant uruguayen, meilleur buteur de Serie Ala saison dernière (29 buts), que le club de la capitale a recruté à Naples en juillet pour un montant record de 64 M€, n’est pas encore prêt. Après avoir disputé la Coupe des Confédérations avec sa sélection en juin, il a bénéficié de vacances supplémentaires en famille, seulement interrompues par la signature de son contrat de cinq ans avec Paris, le 17 juillet. Il n’a rejoint le groupe parisien qu’à la fin du mois et ne devrait être totalement prêt qu’à la fin août. Face à Montpellier, Laurent Blanc n’a donc pas pris le risque de l’aligner d’entrée au côté de l’autre star parisienne, Zlatan Ibrahimovic, avec lequel il devrait former le duo choc du Championnat et peut-être de la Ligue des champions. Mais « El Matador » n’avait évidemment pas fait le voyage dans l’Hérault pour rien. À la reprise, Blanc, comme il l’avait prévu, lui a donc demandé de partir s’échauffer sur le bord du terrain avec les jeunes Rabiot et Ongenda, alors que le PSG était encore mené au score. Son échauffement, accompagné par les « Cavani, Cavani » de supporters parisiens impatients, a duré une vingtaine de minutes. L’attaquant, âgé de vingt-six ans, après avoir assisté à l’égalisation parisienne (60e, 1-1), a fini par entrer à la place de Lavezzi (72e), un bandeau sur ses cheveux longs. Puis il s’est tout de suite placé à la pointe de l’attaque, au côté d’Ibra. Leur temps de jeu commun est trop court mais Cavani a montré d’emblée tout son potentiel, sur un geste, une course, un placement, son envie. Et sa première tentative n’a pas tardé. Trois minutes après son entrée en jeu, sur un service de Javier Pastore, l’attaquant, bien placé dans la surface, a décoché une première tête puissante et placée qui aurait pu être une balle de match, si Tiéné ne l’avait pas détournée in extremis (74e). A. C. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
10/08/2013 10:19
Message
#5652
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris lent au démarrage Laborieux et menés au score, les Parisiens ont au moins eu le mérite de se révolter dans une rencontre marquée par les débuts de Cavani. Le Qatar aime déjà son histoire au PSG. Depuis son arrivée dans le club de la capitale, il commence chaque saison mollement (une défaite en 2011, un nul en 2012) et la nouvelle ne déroge pas à la règle. Il doit bien y avoir une raison à observer une équipe aussi performante sur le papier s’ébrouer si laborieusement dans la Ligue 1. C’est qu’on n’a pas changé le mois d’août pour les gros clubs qui se veulent premiers rôles au printemps : c’est le mois des réglages, de l’amélioration de la condition physique, de la découverte de son nouveau monde. Après Bordeaux au Trophée des champions, Montpellier a emprunté le même chemin, celui de l’équipe sans complexe. Cela durera jusqu’à ce que Paris trouve son rythme de croisière. La difficulté est là : pendant les travaux, le PSG habite quand même la maison, c’est- à- dire doit jouer le même championnat que les autres alors qu’il n’est pas prêt. Et il ne le sera guère plus la semaine prochaine, même si ce sera forcément mieux ou moins haché. Ce nul place Laurent Blanc dans les standards de Carlo Ancelotti, Mister aux trois nuls pour entamer la saison du titre. Mais il aurait aimé plus, forcément : « Paris a peu produit de jeu en première période pour ouvrir le score et mettre la pression sur Montpellier. C’est même le contraire qui s’est produit. C’était très négatif » , analyse le Président. Jean Fernandez, de son côté, a remarqué un milieu de terrain pataud où « Verratti portait beaucoup le ballon » . « Manque de simplicité dans le jeu, relève pour sa part l’entraîneur parisien. Trop de désir de toucher le ballon. » Le DVD du match ne servira ainsi pas la promotion des intérêts du jeune Italien, que ses aficionados voudraient déjà voir titulaire incontestable. A priori, Matuidi et un Thiago Motta en forme gardent leur avance. La petite histoire retiendra que le joueur le plus cher de l’histoire de la Ligue 1, Edinson Cavani, a foulé les pelouses françaises hier pour la première fois à la 72e minute, au moment où Paris s’est trouvé en supériorité numérique. La grande affaire aurait été que son premier ballon, une tête à la 74e, se transforme en but. On aurait crié au génie. Ce matin, on retiendra simplement que l’entrée de l’Uruguayen a considérablement augmenté la menace offensive parisienne. C’était attendu, mais on l’a déjà vu et on aimerait vieillir de quelques mois pour connaître la suite. C’est d’ailleurs toujours pareil en août quand une équipe se forme : on a hâte de vivre le match suivant. C’est Ajaccio et c’est dimanche prochain. DOMINIQUE SÉVÉRAC Citation Heureusement, Maxwell était là Comme on pouvait s’y attendre, Laurent Blanc n’avait pas titularisé Cavani, préférant miser sur le quatuor offensif Lucas Ibrahimovic Lavezzi Pastore. Derrière, du grand classique avec une paire de récupérateurs composée, en l’absence de Thiago Motta, de Matuidi et Verratti. 5 Sirigu Un jeu au pied approximatif, quelques interventions manquées, il n’a pas affiché la sérénité qui le caractérise. 5 Jallet Jamais pris à défaut dans ses tâches défensives, son influence offensive a été trop faible. La faute à une qualité de centres incertaine et, aussi, à une entente déficiente avec Lucas. 5 Alex Parfois pris de vitesse par Herrera, son adversaire direct, le Tank a contenu le danger à l’expérience. 6,5 Thiago Silva Propre sans être rayonnant, le capitaine a tenu la maison. 7 Maxwell Premier buteur de la saison parisienne, il voit ses efforts offensifs récompensés. Rarement mis en difficulté. 3,5 Verratti Beaucoup trop de déchets techniques et une propension jamais démentie à discuter les décisions arbitrales. Averti (32e), il n’a pas joué son rôle de rampe de lancement. Remplacé par Ongenda (76e). 6 Matuidi A essayé d’apporter de la percussion. Sa présence physique dans l’entrejeu est toujours aussi utile. 5 Lucas Son jeu, beaucoup trop systématique, fait de dribbles et de courses vers l’avant, n’a pas déstabilisé l’arrière-garde de Montpellier. Il a réalisé une fin de rencontre plus efficace. Remplacé par Rabiot (86e), dont la tête est repoussée en fin de match. 5 Ibrahimovic Une perte de balle dans sa moitié de terrain conduit à l’ouverture du score. Un peu court physiquement, il a ensuite essayé de se rattraper. Une frappe de 25 m déviée par Jourdren, puis une passe décisive pour Maxwell. 4 Lavezzi L’Argentin a eu toutes les peines à trouver sa place au sein du quatuor offensif. Remplacé par Cavani (72e), qui a vu sa première tête à bout portant déviée par Tiéné. Prometteur. 4 Pastore Trente et un ballons perdus, des passes ratées, El Flaco est passé à côté de sa première mi- temps. Averti (78e). A Montpellier, Cabella a constamment semé le danger, et le gardien, Jourdren, a fait le reste. El-Kaoutari a régulièrement remporté ses duels contre Ibrahimovic avant d’être justement expulsé. L’arbitre (6). M. Jaffredo a calmé les esprits en distribuant les avertissements à bon escient. RONAN FOLGOAS Citation « Avec Cavani, on a joué à l’instinct » Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG Auteur d’une performance assez moyenne, Ibra n’est pas encore revenu à son meilleur niveau. Loin s’en faut. Il sauve tout de même la soirée du PSG grâce à une passe décisive à destination de Maxwell. En fin de rencontre, le Suédois a même débuté sa cohabitation avec l’Uruguayen Edinson Cavani sur le front de l’attaque parisienne. Quelle analyse faites- vous de ce match nul ? Zlatan Ibrahimovic. La première mi-temps n’a pas été bonne. Nous étions mal organisés. Sur les phases offensives, nous avions parfois du mal à nous trouver. Heureusement, les changements décidés à la mi-temps nous ont permis de développer un meilleur football par la suite. Même si tout n’a pas été bon, loin de là même. C’est clair, l’équipe n’est encore à 100%. Sur un plan personnel, êtes- vous satisfait de votre rendement ? Pas vraiment. Je sens que je me remets petit à petit dans le rythme. D’ici quelques semaines, cela ira mieux. En première période, j’étais situé trop bas. Ensuite, les choses se sont améliorées, j’ai remonté d’un cran et les ballons me sont arrivés dans de bonnes conditions. Quelles sont vos premières impressions sur Cavani ? C’est un bon joueur évidemment. Il bouge beaucoup devant le but et propose énormément de solutions. Mais on ne peut pas le juger après seulement dix ou vingt minutes de jeu. Une chose est sûre, nous devons réussir à bien le servir pour qu’il puisse conclure et marquer des buts. Quelles étaient les consignes de jeu pour vous deux ? Nous n’avons pas encore d’instructions très précises. Il vient d’arriver, c’est normal. Ce soir (hier), pendant vingt minutes, on a simplement joué à l’instinct. A l’avenir, comment le travail sera- t- il réparti entre vous et Cavani ? Je dois continuer à jouer comme je sais le faire en marquant le plus de buts possible et en donnant aussi des bons ballons. Je pense que Cavani ne sera pas très impliqué dans la construction du jeu. Il devra rester devant pour essayer de convertir le maximum d’occasions. Comment se passent les premières semaines de travail avec Laurent Blanc ? Il a des idées très concrètes sur le jeu et sur l’organisation tactique. C’est toujours agréable d’échanger avec lui à ce sujet. Ensuite, il sait que l’équipe derrière lui est très compétitive. RONAN FOLGOAS Citation Pas d’affolement dans les rangs parisiens « C'est ma troisième saison à Paris et je n'ai toujours pas réussi à remporter le premier match de la saison » . Salvatore Sirigu préférait sourire du match nul décroché à Montpellier. Comme l'ensemble des Parisiens, le gardien relativisait la contre-performance. « Ce n'est pas évident d'être à à 100% tout de suite, explique l'Italien. La prestation de la première mi- temps ne reflète pas notre niveau actuel. Le fait qu'on ait été meilleurs en deuxième période est un facteur positif. » « Il y a eu beaucoup de déchets techniques, regrette Christophe Jallet. On encaisse le but très vite et c'était difficile de revenir. Après la pause, nous avons joué plus haut et surtout nous avons fait moins d'erreurs. Il nous a manqué la petite touche finale pour l'emporter. Si on avait réalisé une première période à l'image de la deuxième, on aurait dû gagner. Cela n'a rien à voir avec notre condition physique. On est juste mal entré dans le match et on leur a donné confiance. » Toujours discret, Maxwell ne voulait pas endosser le costume du sauveur après son but égalisateur. « C'est surtout un but très important pour l'équipe, glisse le Brésilien convoqué cette semaine pour la première fois en sélection nationale. C'est une grosse satisfaction d'être revenu dans ce match, cela va nous donner de la confiance supplémentaire. » « J'espère surtout que contre Ajaccio ( dimanche 18 août), on agira plutôt que de réagir, renchérit Blaise Matuidi. Il faut essayer de gommer tout cela. Montpellier nous a attendus pour jouer en contre, je pense qu'ils nous avait étudiés en vidéo. Ils ont joué avec beaucoup de courage. C'est un bilan mitigé dont on va devoir se contenter. Il faut qu'on soit vigilant et qu'on sache vite entrer dans les matchs car ce scénario va se répéter tous les week- end. » Lors des prochaines rencontres, Paris pourra compter sur un Edinson Cavani qui a effectué hier ses premiers pas sous le maillot du PSG. « On a vu que c'est un vrai renard des surfaces, il aurait même pu marquer, note Matuidi. On a deux attaquants de très haut niveau, peut- être les deux meilleurs au monde. J'espère qu'il vont nous aider à gagner des titres. » Sirigu réclame néanmoins de la patience à l'endroit de l'avantcentre uruguayen. « Il faut qu'il trouve les automatismes avec le reste de l'équipe et surtout qu'il revienne au niveau physiquement car il est arrivé très en retard. Ce n'est pas facile pour lui. » BERTRAND MÉTAYER Citation EN DIRECT DE LA MOSSON Les Parisiens en force chez les Espoirs. Si Deschamps n’a retenu aucun Parisien en vue de l’amical Belgique - France le 14 août, son homologue des Espoirs a convoqué deux joueurs du PSG à l’occasion de la rencontre amicale face à l’Allemagne le mardi 13 à Fribourg. Il s’agit de Lucas Digne et Adrien Rabiot. Si on élargit la liste aux joueurs prêtés mais encore sous contrat avec Paris, on note également la présence d’Areola (Lens), Landre (Lens) et Bahebeck (Valenciennes). A vos agendas. Chouchou des diffuseurs du championnat (Canal + et BeIN Sport), le PSG verra ses matchs contre Nantes et Guingamp décalés : le premier se disputera le dimanche 25 août à 21 h, le second le samedi 31 à 17 h, juste avant la coupure internationale de deux semaines. Citation Du beau monde en tribune Pour le grand lancement de la saison 2013-2014, la Mosson a abrité dans sa tribune présidentielle quelques grands patrons du ballon rond. Installé dans la loge de Louis Nicollin, Michel Platini a honoré de sa présence le premier match de la Ligue 1. L'ancien n° 10 des Bleus et actuel président de l'UEFA était bien entouré. A sa droite siégeait Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). A sa gauche, le président du PSG, Nasser al- Khelaifi, assistait avec anxiété aux premiers pas de ses protégés. Citation Geoffrey Jourdren (gardien de Montpellier) : « On s’était dit qu’il faudrait prendre un point contre Paris, avant d’aller à Monaco. La mission est accomplie. Notre seconde mi-temps a été moins bonne que la première. On a payé physiquement le pressing des quarante-cinq premières minutes. Mais en infériorité numérique et face à un grand d’Europe, on est pleinement satisfaits. » Rémy Cabella (milieu de Montpellier) : « Le but égalisateur nous a faits du mal. Mais on a essayé de tenir et de ne pas lâcher, même à dix. Un point, ça nous suffit. » Souleymane Camara (attaquant de Montpellier) : « Je félicite mes coéquipiers. L’équipe a fait un gros match. On savait qu’en étant solides on pouvait faire quelque chose. C’est dommage de prendre ce but mais vu ce qu’il y avait en face, c’est bien. » Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
10/08/2013 17:15
Message
#5653
|
|
![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 5,549 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 198 Tribune : Viré du stade |
Citation Le néo-Parisien Cavani forfait pour Japon-Uruguay L'attaquant international uruguayen Edinson Cavani, recrue phare du Paris SG, est forfait pour le match amical Japon-Uruguay mercredi, en raison d'une fatigue musculaire au niveau du pubis, a annoncé samedi la Fédération uruguayenne (AUF). Après réception samedi d'un «rapport officiel» du «service médical du Paris Saint-Germain» et un échange entre le docteur Eric Rolland, directeur médical du PSG et le docteur Alberto Pan, médecin de la sélection uruguayenne, «Edinson Cavani est retiré de la sélection uruguayenne pour le match de mercredi prochain contre le Japon», déclare l'AUF dans un communiqué. «Edinson Cavani souffre d'une fatigue musculaire et suit un plan de reprise progressif pour une douleur pubalgique», précise la Fédération, sans donner de détail sur la durée de sa convalescence. Il n'a joué que 20 minutes vendredi à Montpellier Cavani, qui n'a repris l'entraînement avec son nouveau club que le 29 juillet et en solo, n'a effectué ses premières séances avec le groupe que mercredi. Vendredi soir, il a disputé ses premières minutes sous le maillot parisien en entrant à la 72e minute du match de la première journée de Ligue 1 des champions de France sur la pelouse de Montpellier (1-1). Son entraîneur Laurent Blanc avait cependant hésité à l'emmener dans l'Hérault. «Il faut encore du temps dans la préparation, parce qu'il a pris du retard par rapport aux autres, et il y a aussi quelques soucis de vieilles blessure. Ce serait bête de vouloir lui faire faire à tout prix un bout de match et gâcher la préparation qui a été très minutieuse avec lui» avertissait le nouveau coach parisien mercredi. Le PSG disputera son prochain match le dimanche 18 août à domicile contre Ajaccio (2e journée de Ligue 1). LeParisien.fr -------------------- Fan de Camelia Jordana la nouvelle star!!!
|
|
|
|
11/08/2013 00:18
Message
#5654
|
|
![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,331 Inscrit : 02/01/2009 Membre no 72 Tribune : Non précisée |
Citation Zlatan Ibrahimovic, grands pieds, grande gueule LES ICONOCLASTES - Ils ont marqué notre époque par leur liberté d'esprit et leur comportement décalé ou provocateur. À tel point que leurs contemporains ne savent plus s'il faut les détester ou les aduler. Ce sont les iconoclastes. Cette semaine, place au génial footballeur suédois du PSG aux allures de phénomène sportif… et médiatique. «Je suis le nord, je suis le sud, je suis l'est, je suis l'ouest, je suis Zlatan Ibrahimovic.» «En Suède, le roi est assis sur un trône à ma place.» «Tu crois en Dieu? Alors, tu dois croire en moi!» «La Ligue 1, ça va devenir un bon championnat puisque j'y joue, maintenant.» Si le terminus des prétentieux cher à Michel Audiard existait, nul doute que Zlatan Ibrahimovic y ferait office de chef de gare. Arrivé dans le championnat de France il y a un an, l'international suédois d'origine bosniaque n'a pas éclaboussé celui-ci de son seul talent sportif. Jamais, depuis que les footballeurs ont un droit de parole médiatique supérieur à celui des députés, on n'avait entendu dans la bouche d'un joueur une telle assurance, une telle arrogance, une telle prétention. Surtout dans un pays habitué jusqu'à une date récente à l'humilité lénifiante d'un Guy Roux ou à la bonne vieille langue de chêne, de mise sous nos hypocrites latitudes («Il n'y a plus de petite équipe», «L'erreur serait de prendre de haut notre adversaire, bien qu'il évolue en huitième division» et autres consternantes formules de com'). Joueur de football le mieux payé de France (plus de 15 millions d'euros par an, salaire renégocié ces derniers jours), Zlatan Ibrahimovic, qui parle parfois de lui à la troisième personne, est immodeste et l'assume. Il en a les moyens. À 31 ans et demi, son palmarès sportif est impressionnant: champion des Pays-Bas avec l'Ajax Amsterdam, champion d'Italie avec la Juventus, l'Inter puis le Milan AC, champion d'Espagne avec Barcelone, champion de France l'an dernier avec le PSG et, à la clé, le titre de meilleur buteur. Décisif dans bien des rencontres, y compris en sélection nationale, «Ibra», depuis plus de dix ans, a réussi des buts extraordinaires - de la tête, du talon, du genou, de volée, couché, dos au but, le pied en extension à plus d'un mètre du sol, à la manière d'un combattant de taekwondo (dont il est ceinture noire), du bout du pied (il chausse du 47,5), à quarante mètres des cages, blessé, malade… Le plus beau de sa carrière? Sans doute celui contre l'Angleterre, il y a quelques mois, pour l'inauguration du nouveau stade de Stockholm: un ciseau retourné en dehors de la surface de réparation. Précision: il s'agissait de son quatrième but personnel dans le match… À l'évidence, hormis Cristiano Ronaldo et Leo Messi, personne, sur la planète foot, ne peut aujourd'hui rivaliser avec lui. À quoi bon être un sportif si c'est pour se comporter en hooligan? À quoi bon, dès lors, se rendre si souvent insupportable par une attitude volontiers provocatrice, parfois violente, souvent puérile? À quoi bon hurler sur les arbitres, envoyer des coups de coude lors de chaque duel, engueuler ses coéquipiers, tirer une tête de six pieds de long pendant 89 des 90 minutes d'un match, piétiner le visage d'un défenseur à terre, narguer les supporters adverses - voire parfois ceux de sa propre équipe, jugés trop frileux -, fracasser les panneaux publicitaires entourant la pelouse? À quoi bon surenchérir, physiquement ou verbalement, à chaque critique ou chaque geste considéré comme agressif à son endroit? À quoi bon être un sportif si c'est pour se comporter en hooligan? Peut-être, tout simplement, parce que les deux peuvent coexister en la même personne. Tel est Janus-Zlatan, fruit d'une histoire inédite: celle d'un gosse mal parti dans la vie mais qui, sans jamais se plaindre ou dénoncer l'injustice sociale, le racisme, l'État ou le froid, a choisi de prendre sa revanche et son destin en main. Brutalement. En solitaire. Pieds et poings en avant. Avec une promesse: ne jamais renier ce qu'il a été. S'il porte un prénom qui signifie «or» en serbo-croate, Zlatan Ibrahimovic est né dans la boue d'un ghetto de la banlieue de Malmö, en octobre 1981, de parents immigrés arrivés depuis peu au pays des rennes. Sefik, son père, est bosniaque, alcoolique, désœuvré, «yougostalgique» ; sa mère, Jurka, est croate et obtient le droit de garde des enfants après avoir divorcé de son mari instable. Dans son petit appartement du mal nommé «quartier de la Rose» (Rosengard), où vivent 90% d'étrangers en provenance des Balkans, du Proche-Orient, d'Afrique de l'Est ou d'Asie centrale, Zlatan se retrouve à cohabiter avec son frère Keki, sa sœur Sanela et les trois enfants du nouveau compagnon de sa mère. Jurka fait des ménages quartorze heures par jour, le réfrigérateur est vide, les coups de cuillère en bois pleuvent plus souvent qu'à leur tour sur la tête (coriace) des gamins. Entre deux plats de nouilles au ketchup et des vidéos de combats de boxe ou de films de Bruce Lee, Zlatan descend jouer au foot dans «la cage aux chiens» du quartier: un terrain de foot en graviers entouré de grillages où il s'écorche quotidiennement les genoux et tacle tout ce qui passe à moins de trois mètres des compas qui lui font office de jambes. Le sport comme affirmation de soi. Et pour oublier un père ivrogne, une mère débordée, un nez trop grand, un teint trop basané, un zézaiement trop prononcé. À 6 ans, il s'inscrit au FBK Balkan, créé en 1962 par «des barjots de yougoslaves qui fumaient comme des pompiers et balançaient leurs crampons n'importe où». Le club idéal pour un agité comme lui. Quoique. Déçu par le niveau de ses partenaires (déjà!), il décide un jour de tout plaquer et de se mettre au hockey. Le prix de l'équipement l'en dissuade. Retour ronchonnant au ballon rond. Il ne le regrettera pas. Lors d'une rencontre, alors qu'il est remplaçant et que son équipe est menée 4 à 0 à la mi-temps, son entraîneur se décide enfin à le faire entrer sur la pelouse: en 45 minutes, il inscrit 8 buts. La légende est en marche. Entre-temps, sa vie familiale a une nouvelle fois été bousculée. Les services sociaux ont décidé de l'envoyer vivre chez son père, désormais gardien d'immeuble. Sefik boit toujours autant et s'intéresse toujours aussi peu aux exploits sportifs de son fils, qu'il verrait bien… avocat. Incapable de se rendre compte des rapports compliqués de celui-ci avec la loi: quand il ne joue pas au ballon, Zlatan vole des vélos et des vêtements, se bat presque tous les jours, patauge en classe… Sur le terrain, c'est parfois à peine mieux. Des parents lancent une pétition pour le virer du Malmö FF qu'il a rejoint adolescent: trop agressif, trop tricheur, trop grande gueule. Une psychiatre est chargée de le suivre. Il la confond volontairement avec les buts et elle reçoit le cuir en plein visage: elle suggère l'asile. Son entraîneur le défend. Pour lui, Zlatan, c'est bel et bien de l'or. Il lui fait signer un contrat professionnel puis négocie - pour huit millions d'euros - son transfert dans le plus grand club néerlandais de l'histoire: l'Ajax Amsterdam. Il a 20 ans, de l'argent, et enfin la reconnaissance paternelle. Mais Ibra n'a pas changé. Même au contact des plus grands, il reste le même caractère indomptable, ombrageux et imprévisible. Pour faire son trou, estime-t-il, il faut jouer des coudes. Au sens figuré et au sens propre. Après avoir mis K.-O. un de ses adversaires lors d'une rencontre, il est suspendu cinq matchs. Sur les bords de l'Amstel, on commence à grincer: ce vantard vaut-il vraiment 8 millions d'euros? Réponse balle au pied et verbe en bouche. Lors d'un match contre Liverpool, il mystifie son défenseur direct et inscrit un but d'anthologie. Commentaire: «D'abord, je suis allé à gauche, et lui aussi. Puis, je suis allé à droite, et lui aussi. Puis je suis retourné à gauche et là, il est allé s'acheter un hot-dog.» Audiard n'aurait pas fait mieux. Zlatan a enfin trouvé son style, sur le terrain et en dehors. Même si les journalistes ne l'épargnent guère, il s'amuse à les prendre à leur propre piège. Vous êtes les promoteurs de la société du spectacle? Soit: jouons. À l'un d'eux qui lui demande en conférence de presse les raisons de griffures sur son visage, il lance: «Je ne sais pas, demande à ta femme.» À un autre qui lui reproche d'avoir volontairement essuyé ses crampons sur un joueur néerlandais de l'Ajax avec lequel il ne s'entend pas, il rétorque: «Si le l'avais fait exprès, il ne jouerait plus au football.» Et dire qu'on croit que sa marionnette des Guignols de Canal+ force un peu le trait… La Hollande paraît désormais bien petite au grand Zlatan. Il s'attache les services d'un agent aussi atypique que lui pour monnayer son talent en Italie: Mario Raiola. Physique d'un acteur des Soprano, démarche de pizzaiolo (qu'il a été), hâbleur hors pair, autodidacte, l'homme est aussi roublard que rondouillard. Et efficace. Son poulain rejoint les plus grands clubs italiens puis le Barça, en réussissant chaque fois à négocier un salaire de plus en plus élevé. Choquant? «Pour avoir la qualité, il faut mettre le prix, non?» rétorque, faussement benoît, l'avant-centre suédois qui, au fond, dit simplement tout haut ce que tout le monde pense sans oser l'exprimer. Ou sans la même franchise décomplexée. D'autant, rappelle-t-il souvent, que les bénéfices engrangés par les clubs n'ont rien à voir avec les salaires versés à ceux qui permettent de réaliser lesdits bénéfices… Contrairement à d'autres joueurs fantasques, Zlatan ne boit pas, ne se drogue pas, ne fume pas Depuis un an, le génial Zlatan régale donc les (télé) spectateurs français. Sa prestation au Trophée des Champions, samedi dernier à Libreville (un but injustement refusé, une passe décisive et, à la clé, une nouvelle coupe sur sa cheminée), laisse à penser que la saison 2013-2014 qui débute ce week-end sera sportivement du même acabit. Et hors du terrain? Sa femme Helena, ses deux fils de 5 et bientôt 7 ans, son pote brésilien Maxwell, qui partage son vestiaire au PSG, œuvrent à l'apaiser, à le rassurer. Contrairement à d'autres joueurs fantasques des décennies passées, comme Gascoigne, Maradona ou Barthez, Zlatan ne boit pas, ne se drogue pas, ne fume pas. Pas de risque de dérapage de ce côté-là. Pour le reste, le risque demeure. Car jamais l'enfant de Rosengard ne quittera ce grand squelette de 1,95 mètre recouvert de tatouages dont certains disent assez son caractère: une carpe koï (espèce qui nage toujours à contre-courant…), un dragon, un «Only God can judge me» d'une rare humilité, etc. Jamais il ne cessera de se considérer comme un miraculé social. Jamais il n'adhérera au discours politique exigeant des footballeurs d'être des exemples pour la jeunesse. Jamais, enfin, il n'admettra que la violence dont il fait parfois preuve est illégitime. En douterait-il qu'il n'aurait qu'à se remémorer cet entraînement à Turin, alors qu'il n'avait que 23 ans. Agressé par un de ses partenaires de la Juve (le Français Jonathan Zebina), il répond par un coup de boule. Surgit Lilian Thuram, toujours prêt à jouer les bonnes consciences moralisatrices: «Ibra, l'engueule-t-il du haut de ses 32 ans et de son grand palmarès, tu es jeune et stupide, on ne fait pas des choses comme ça!» Rugit alors la voix de Fabio Capello, meilleur entraîneur du monde à l'époque, resté jusque-là silencieux. «Thuuuuram! Ferme ta gueule et dégage de là!» Il paraît que Thuram n'en est toujours pas revenu. Le Figaro |
|
|
|
11/08/2013 08:27
Message
#5655
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Cavani, un joyau sous protection Edinson Cavani découvre son nouveau monde avec l’appétit d’un jeune premier. Hier, à l’heure du déjeuner, il a ainsi été aperçu aux Deux Magots, une brasserie en vue de Saint-Germain-des-Prés. La veille au soir, à Montpellier, après deux petites semaines d’entraînement, l’attaquant uruguayen avait étrenné ses nouvelles couleurs pendant vingt minutes. Le temps de toucher trois ballons, de se procurer une occasion de but très franche (une tête déviée in extremis par l’ancien Parisien Siaka Tiéné) et de laisser entrevoir un style qui manquait encore à la panoplie offensive du PSG. « Cavani m’a plu par son dynamisme et ses déplacements, observe Sabri Lamouchi, sélectionneur de la Côte d’Ivoire, présent au stade de la Mosson. Il a proposé à plusieurs reprises des appels vers le porteur du ballon, suivis de contre-appels dans le dos des défenseurs. » Le principal intéressé, lui, se projette déjà vers les prochains rendez-vous. « C’est une nouvelle aventure qui débute pour moi, une nouvelle étape de ma vie, a expliqué Cavani sur le site du PSG. Je veux donner mon maximum comme je l’ai fait dans mes clubs précédents. Evidemment, je veux gagner du temps de jeu. (...) J’attends beaucoup de ce projet et je veux m’imposer dans cette équipe. » Dans les prochaines semaines, et probablement dès dimanche prochain au Parc des Princes face à Ajaccio, l’ancien Napolitain sera titularisé aux côtés de Zlatan Ibrahimovic. Les deux derniers meilleurs buteurs du Championnat d’Italie côte à côte : le casting est sensationnel. Reste à découvrir le mode d’emploi du binôme Ibra-Cavani. « Compte tenu du standing de ces deux joueurs, Laurent Blanc sera obligé de les aligner ensemble, estime Lamouchi. Y compris lors des rencontres de Ligue des champions, alors que ce genre de matchs ne se prête pas forcément à l’association de deux attaquants de pointe. Mais il n’y a aucun souci à se faire. Les grands joueurs trouvent très vite leurs repères. » Pour faciliter la remise à niveau de sa recrue, la plus chère de l’histoire du football français (64 M€), le staff parisien a préféré s’entourer de certaines précautions. La première d’entre elles ? Lui éviter absolument un déplacement éreintant au Japon avec la sélection uruguayenne. Visiblement, le PSG a obtenu gain de cause. Convoqué pour ce match amical au pays du Soleil levant, mercredi prochain, El Matador est finalement forfait. L’information a été officialisée hier par l’AUF, la fédération uruguayenne. Il s’agit à la fois d’une décision diplomatique, au nom des bonnes relations que la Celeste et le PSG ont besoin d’entretenir, et d’une mesure de prudence. Comme indiqué vendredi (voir notre édition du 9 août), Cavani se remet en effet d’une pubalgie contractée en fin de saison dernière. L’information a d’ailleurs été confirmée dans le communiqué de l’AUF. « Edinson Cavani suit un programme de reprise progressif à la suite d’une pubalgie. » Prochaine étape demain, avec la reprise de l’entraînement dans le cadre rassérénant de Clairefontaine. RONAN FOLGOAS ( AVEC B. M.) Citation Un problème de préparation ou de jeu? Le PSG, de l’avis unanime est le plus beau jouet du Championnat de France mais voilà, en août, c’est un peu comme si on ne pouvait pas l’utiliser. Ses deux matchs officiels (Bordeaux, Montpellier) ont rappelé une évidence : Paris n’est pas prêt. Affirmer par exemple que trois de ses joueurs majeurs de la saison passée — Thiago Silva, Matuidi et Ibrahimovic — donnent déjà leur pleine mesure serait mentir. Le capitaine parisien s’est même couché pour tacler vendredi à Montpellier, ce qui chez lui relève du recours ultime. Mais le Brésilien ne peut pas vraiment faire autrement. Même s’il a couru pendant ses vacances, il a été aligné contre Bordeaux seulement neuf jours après avoir retrouvé les entraînements collectifs. En début de saison, après une coupure de trois semaines minimum, il faut au moins un mois (plus ou moins selon l’âge et la corpulence) pour avoir du jus en championnat. D’autant plus que le PSG évolue désormais dans la catégorie des équipes qui espèrent jouer un rôle au printemps quand une saison bascule et que le verdict des objectifs commence à tomber. Plus vous voulez aller loin dans les compétitions, plus vous êtes lents au démarrage, c’est une histoire aussi vieille que le mois d’août. Edinson Cavani, la dernière attraction en date du PSG, ne s’entraîne que depuis le 29 juillet. L’imaginer titulaire à Montpellier était impossible et face à Ajaccio, peut- être encore un peu prématuré même si ce sera sans doute le cas. L’héritage d’Ancelotti Mais pour beaucoup, les états de forme disparates ne peuvent servir d’explication à l’heure où le PSG aligne les mêmes joueurs que la saison dernière. D’ailleurs, Laurent Blanc ne l’a pas caché : « Les erreurs techniques ne sont pas dues à la lourde préparation. » C’est le moment d’évoquer l’héritage. Le Paris 2012- 2013 ne laisse pas un souvenir impérissable dans le jeu, principalement fondé sur le contre. Le PSG tel qu’on peut le rêver n’aura vraiment existé qu’un mois, en décembre 2012, juste après sa crise et une défaite à Nice. Il s’est également transformé en Ligue des champions, comme si les joueurs avaient voulu donner raison à Leonardo à l’époque avec l’Europe plus que la Ligue 1 en tête. Bref, Laurent Blanc ne peut pas changer en un mois une équipe qui produisait peu de jeu en un combo chatoyant et déjà capable d’un feu d’artifice permanent. Les degrés de forme inégaux et l’absence de culture de jeu déjà établie risquent de provoquer un début de saison poussif. DOMINIQUE SÉVÉRAC Citation Peu de monde à l’entraînement Poursuivre la montée en régime d’une équipe… amputée d’une dizaine de joueurs : voilà le défi qui attend Blanc à partir de demain à l’entraînement. Sept des titulaires à Montpellier sont en effet concernés par des matchs amicaux avec leur sélection. Thiago Silva, Maxwell et Lucas sont convoqués par le Brésil pour affronter la Suisse mercredi. L’Argentin Lavezzi va croiser la route de ses partenaires italiens Sirigu et Verratti tandis qu’Ibrahimovic mènera la sélection suédoise face à la Norvège. Les jeunes Parisiens sont également concernés avec les convocations de Digne et Rabiot en Espoirs et de Coman et Pereira en moins de 18 ans. La non-convocation de Matuidi et Sakho (voire Jallet) pour affronter la Belgique mercredi avec les Bleus deviendrait presque une bonne nouvelle. B. M. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
12/08/2013 06:11
Message
#5656
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation THIRIEZ : « LE PSG EST UN CLUB COMME TOUS LES AUTRES » Frédéric Thiriez, le président de la LFP, affirme que le PSG n’a pas, et ne pourra pas, avoir de traitement particulier. Même si cela ne plaît pas à son président, Nasser al-Khelaïfi. À la suite de la suspension de quatorze mois infligée à Leonardo pour avoir bousculé l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai), assortie d’une sanction de trois points avec sursis contre le club de la capitale, le président du PSG avait reproché à la FFF et à la Ligue leur manque de soutien. « Tout le monde sait, Nasser le premier, que j’ai toujours soutenu le Qatar, que ce soit pour son arrivée au PSG ou sur le marché des droits audiovisuels, répond Thiriez. Ce qu’ils font (les Qatariens) est formidable. Mais on ne peut pas demander aux instances d’avoir un traitement différent. Ce n’est pas possible, même si le club s’appelle Paris. Le PSG est un club comme tous les autres, de ce point de vue, et il le restera. » – A. C. LE PSG DÉMÉNAGERA CHEZ BEIN SPORT EN NOVEMBRE. – Le PSG a prévu de déménager son siège, en novembre. Les nouveaux bureaux du club parisien seront installés à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), dans l’immeuble occupé par beIN Sport. La chaîne, propriété du Qatar, est présidée par Nasser al-Khelaïfi, également patron du Paris-SG. Au départ, ce déménagement dû aux travaux réalisés au Parc des Princes pour l’Euro 2016 devait être provisoire. Mais il pourrait être définitif. – A. C. L'Equipe Citation Sakho et Paris, les coulisses d’un divorce programmé Son départ n’est pas encore acté, loin s’en faut. Mais Mamadou Sakho vient de mettre un pied dans la porte. Vendredi, les conseillers du défenseur central international, 23 ans, ont pris langue avec Olivier Létang, directeur sportif adjoint du PSG. L’objectif de ce contact téléphonique était double. Le clan Sakho voulait d’abord savoir dans quelle fourchette de prix le PSG accepterait de négocier le transfert de son ancien capitaine, sous contrat jusqu’en juin 2014. Une réponse doit d’ailleurs leur être donnée aujourd’hui ou demain. Au-delà de cette interrogation financière, il s’agissait surtout de signifier au club parisien la volonté désormais affichée de quitter Paris avant la fin du mercato estival. Cette décision n’a pas été prise de gaieté de coeur. Elle est le fruit d’une réflexion menée depuis plusieurs mois et nourrie par deux éléments récents, au PSG et en équipe de France. Il y a quelques semaines, Blanc affirmait que la concurrence serait « saine » en défense centrale, une manière de dire que les dés n’étaient pas pipés et que chacun aurait sa chance. Or, ces derniers jours, à tort ou à raison, Sakho n’a pas exactement eu cette impression. Face à Montpellier comme face à Bordeaux lors du Trophée des champions, une semaine plus tôt, Blanc a misé sur le duo Thiago Silva-Alex. « Comment peut-il prouver sa valeur dans ces conditions ? » s’interroge l’un de ses proches. Second crève-coeur, le défenseur international n’a pas été convoqué par Deschamps pour participer au match amical de l’équipe de France face à la Belgique, mercredi. Une mauvaise surprise qui a eu le mérite de le mettre face à un principe de réalité : sans temps de jeu significatif en club, il n’a aucune chance de monter dans l’avion pour le Brésil en juin si les Bleus se qualifient pour la Coupe du monde. Dans ce contexte, Sakho, originaire de Paris, formé au club et caution parisienne du projet qatarien, a décidé de mettre de côté l’attachement affectif qui le lie au PSG. Il regarde désormais vers Liverpool, où des contacts sont établis depuis le dernier mercato hivernal. Sakho envisage aussi de réactiver des contacts informels avec l’AS Monaco, qui s’est renseigné à son sujet au début de l’été. Si aucune de ces deux pistes n’aboutit, Sakho n’exclut rien, y compris rester à Paris. A un an de la fin de se contrat, il ne veut surtout pas partir à contrecoeur dans un club de catégorie inférieure. CHRISTOPHE BÉRARD ET RONAN FOLGOAS Citation Ils jugent la première sortie du PSG et de Monaco Ligue 1/ Les Monégasques ont marqué les esprits après cette 1re journée L’ouverture de la Ligue 1 permet d’émettre un premier jugement sur le duel entre les deux favoris pour le titre, le PSG et Monaco. Tenus en échec vendredi à Montpellier (1-1), les Parisiens ont souffert, tandis que le club princier impressionnait samedi à Bordeaux (2-0). Un constat l’emporte chez les experts : Monaco a surpris. ÉRIC ROY « On pouvait se demander combien de temps serait nécessaire à Monaco pour être compétitif. L’équipe de Claudio Ranieri a donné une première réponse contre Bordeaux en se montrant très séduisante sur le plan offensif, juge Eric Roy, consultant sur BeIN Sport. Elle compte dans ses rangs de très jeunes joueurs, assez méconnus mais déjà très forts. Je pense à Ferreira Carrasco (20 ans) et à Ocampos (19 ans). Quant à Falcao, il s’est déjà montré efficace. J’attends quand même de voir comment se comportera leur défense face à des adversaires de haut niveau. Globalement, les Monégasques démontrent qu’ils ont les moyens de concurrencer le PSG. Le fait qu’ils ne soient pas engagés dans les coupes européennes peut même les favoriser. Quant aux Parisiens, il ne faut pas forcément se fier à leur première mi-temps indigente contre Montpellier. Ils peuvent faire beaucoup mieux. » ÉRIC CARRIÈRE « Je suis de ceux qui pensent qu’il faut du temps pour faire un champion. Mais les Monégasques m’ont déjà fait très belle impression, assure Eric Carrière, consultant sur Canal +. Ils m’ont surpris par leur faculté à conserver le ballon et à le projeter rapidement vers l’avant. Le rapport de forces est un peu modifié. Même si Paris va monter en puissance, Monaco est en avance sur les prévisions et ça peut changer la donne. Côté parisien, les Sud-Américains sont arrivés un peu tard cet été. Le PSG a donc besoin d’un peu plus de temps. On a toutefois l’impression que Carlo Ancelotti est toujours l’entraîneur de Paris. Le jeu est toujours aussi stéréotypé. Il repose sur une 2e période mieux maîtrisée que la 1re. Cavani fera du bien à Laurent Blanc par sa capacité à appeler les ballons en profondeur. » LUIS FERNANDEZ « Je suis agréablement surpris par le niveau de jeu de Monaco. Je pensais que les automatismes mettraient plus de temps à s’établir. Force est de constater que Claudio Ranieri a réalisé un beau travail en l’espace d’un moi s , estime Luis Fernandez, consultant sur RMC. L’ASM a remporté un 1er round, mais il en reste 37 autres. Avec une préparation physique écourtée pour plusieurs de ses joueurs, le PSG a démarré timidement malgré un gros avantage : tout n’a pas changé cet été, si ce n’est l’entraîneur et l’arrivée de quelques éléments. Sur ce point, j’avais des craintes pour les Monégasques qui ont tout chamboulé. Mais ils ont marqué des points. Il ne faut pas s’inquiéter pour Blanc. Il va parvenir à établir un jeu posé. D’ici quinze jours, les Parisiens seront prêts physiquement et pourront lancer leur saison. » CHRISTOPHE LEMAIRE ET RONAN FOLGOAS Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
13/08/2013 06:06
Message
#5657
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Rabiot, un espoir très convoité Depuis quelques mois, Adrien Rabiot donne l’impression de grimper les marches quatre à quatre sans trop savoir où il va. Sans certitude sur son avenir immédiat, il poursuit son ascension. Eternel remplaçant au PSG sous l’ère Ancelotti, ce produit du centre de formation parisien est prêté à Toulouse l’hiver dernier et devient titulaire au printemps, juste avant de fêter ses 18 ans. Là où passe ce milieu de terrain longiligne (1,88 m) et élégant, les compliments affluent. « Un qui était très fort, c’est le gamin qui jouait pour Toulouse, prêté par Paris, glisse dans l’Equipe l’ancien Marseillais Joey Barton après une victoire de l’OM face au TFC. C’est un joueur fantastique, très élégant à regarder. C’est le meilleur jeune que j’ai vu. Je ne sais pas pourquoi Paris l’a prêté parce qu’à mon avis il est meilleur que Verratti, et potentiellement que Thiago Motta. » Le PSG semble compter sur lui Son éclosion se confirme cet été avec l’équipe de France des moins de 19 ans (génération 1995). Il dispute le Championnat d’Europe et s’impose comme le patron de la sélection. A l’image de son équipe, il échoue en finale face à la Serbie (0-1), mais sa performance d’ensemble est saluée à l’unanimité, y compris par Laurent Blanc, téléspectateur attentif. Aussitôt rentré à Paris, David Luiz (le surnom que lui a donné Pastore, en raison de sa ressemblance avec le défenseur de Chelsea), reprend le chemin de l’entraînement au PSG et se retrouve face à l’une des décisions les plus importantes de sa jeune carrière. Doit-il rester à Paris pour tenter d’y faire son trou en dépit de la concurrence ? Ou repartir en prêt à l’étranger ou dans un club de Ligue 1 peut-être plus accueillant ? « Si aucun milieu de terrain supplémentaire n’est recruté d’ici la fin du mercato, Adrien a une chance de se faire une place derrière Thiago Motta, Verratti et Matuidi. Dans ce contexte, il peut se dire qu’il a une carte à jouer », estime l’un de ses proches. Une manière de suggérer que, dans le cas inverse, si le PSG recrute au milieu, un départ en prêt s’imposerait alors de manière plus évidente. Depuis janvier et son départ pour Toulouse, l’objectif est en fait toujours le même : jouer régulièrement pour progresser encore et toujours, ne surtout pas stagner et achever sa période de formation. Une démarche qui colle aux exigences de Willy Sagnol, le nouveau sélectionneur des Espoirs, qui vient de le convoquer pour le match amical face à l’Allemagne, ce soir à Fribourg. « Pour s’inscrire dans la durée avec les Espoirs, il faut disposer d’un certain temps de jeu, nous a expliqué Sagnol. Jouer quatre fois dix minutes par mois, par exemple, cela ne suffit pas. Adrien doit donc prendre la bonne décision pour la suite de sa carrière. » Un message qui peut se lire comme une invitation au départ. Au PSG, pourtant, il semblerait que l’on compte beaucoup sur la présence de Rabiot cette saison. Et pas seulement pour pouvoir inscrire quatre joueurs formés au club en Ligue des champions, comme l’exigent les quotas de l’UEFA. A ce jour, le clan Rabiot attend d’avoir toutes les cartes en main pour prendre une décision. RONAN FOLGOAS Citation Cavani-Falcao, le duel ne fait que commencer Ce sont des hommes de chiffres. De gros chiffres. A eux deux, l’Uruguayen Edinson Cavani, le nouvel attaquant du PSG, et le Colombien Radamel Falcao, son pendant à Monaco, sont devenus cet été les plus gros transferts (63 M€ pour le premier, 60 M€ pour le second) jamais atteints en Ligue 1. Leurs débuts le week-end dernier sur les pelouses de France laissent augurer un merveilleux duel à distance. Omar Da Fonseca, ancien attaquant du PSG et de Monaco, aujourd’hui consultant sur BeIN Sport, décrypte le profil de ces deux avant-centres qui « ne connaissent jamais le brouillard au moment de frapper ». La technique Falcao : « C’est l’école argentine, il a été formé à River Plate. Il sait tout faire : prise de balle, contrôle orienté. Sa première touche est plus juste que celle de Cavani. Il y a beaucoup de cadence dans sa conduite de balle plus courte et plus serrée. Surtout, il a un jeu de tête magnifique, qui me fait penser à celui d’Ivan Zamorano (NDLR : ancien attaquant chilien du Real Madrid et de l’Inter Milan). Il est plus petit que Cavani (1,75 m pour Falcao contre 1,84 m pour Cavani) mais il a la maîtrise du timing et de la trajectoire. C’est un don. » Cavani : « Il a un dribble un peu plus long que celui de Falcao et son premier contrôle est un peu moins juste, mais il se rattrape par son accélération. Il n’est pas spécialement rapide dans les deux ou trois premiers mètres, mais ensuite il garde une certaine constance de course. Je dis souvent qu’il dégueule un peu dans sa prise de balle mais il anticipe, et à la deuxième ou troisième touche il est déjà lancé. » La participation au jeu collectif Falcao : « C’est l’avant-centre typique qui permet la continuité du jeu. Il aime bien revenir un peu pour participer à la préparation de l’action. Comme Benzema, il a besoin de toucher souvent le ballon. Il ne peut pas passer un quart d’heure sans voir la balle. Falcao a besoin que son équipe joue dans le camp adverse. Je dirais qu’il est plus dans la réflexion de son poste. » Cavani : « Ce n’est pas l’avant-centre classique et rigide type Trezeguet. Il préfère rentrer dans la surface en venant de loin, parfois même après des courses très longues. C’est un joueur qui avale les espaces. Il fait preuve de beaucoup de mobilité. C’est un jeu plus athlétique, plus physique. Il va venir fixer et percuter. C’est plus de l’instinct. Il bricole moins, disons qu’il veut se trouver le plus vite possible dans la surface. Avec lui, on peut partir de son camp et développer un jeu plus direct. On est plus proche du style anglais. » Le style et le mental Falcao : « Il a aussi une façon de fonctionner très collective et, surtout, il connaît ses points forts. C’est-à-dire qu’il est sûr de lui et qu’il peut supporter une période sans marquer. C’est un leader dans sa façon de jouer. Mais il ne va pas haranguer ses partenaires. C’est un mec correct, il ne va pas se venger en douce parce qu’un défenseur lui a filé un coup. On n’est pas face à un chiffonnier comme Tévez. » Cavani: « Cavani est plus vif que Van Persie ou Ibrahimovic. Il va au contact en essayant d’utiliser l’énergie de l’adversaire. Il est plus puncheur, a l’habitude de se sacrifier en sélection et d’effectuer un travail obscur au profit de Suarez et Forlan. Par exemple, il n’hésitera pas à revenir sur les corners pour utiliser son jeu de tête défensif. Par son style, je dirais que Cavani aura peut-être un peu moins de mal à s’adapter au foot français. » FRÉDÉRIC GOUAILLARD Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
13/08/2013 13:02
Message
#5658
|
|
![]() Terriblement humain ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 17,802 Inscrit : 23/03/2010 Membre no 1,600 Tribune : Viré du stade |
Citation Lucas Digne vit un rêve éveillé Sacré champion du Monde puis transféré au PSG, Lucas Digne, retenu chez les Espoirs pour le match de mardi en Allemagne, redescend de son petit nuage le temps de revenir sur les semaines fantastiques qu'il vient de vivre. Lucas Digne, peut-on employer le qualificatif « exceptionnel » pour décrire ce que vous avez vécu ces dernières semaines ? Oui, c’est clair. J’ai eu la chance de gagner la Coupe du Monde puis de signer au PSG. Et ensuite de gagner un premier trophée avec le PSG (ndlr : le Trophée des Champions). Donc, oui, exceptionnel, c’est le mot, je pense. Je suis forcément très content. Après, je sais aussi qu’il ne faut pas s’arrêter là et continuer de bosser. Comment je l’ai vécu ? Très bien, et je l’ai très bien digéré aussi. C’est ça aussi qui était important, car on peut mettre parfois du temps à digérer les choses. Je suis très bien entouré, donc ça m’a bien aidé aussi à pouvoir bien digérer et à pouvoir faire la part des choses. Je suis très content d’avoir pu gagner la Coupe du Monde et de signer dans un grand club. A moi de continuer à travailler maintenant. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant votre aventure avec les Bleuets en Turquie qui vous a conduit sur le toit du Monde ? C’est l’ambiance dans notre groupe, qui était extraordinaire, et qui a fait qu’on a pu aller au bout. J’ai tout de suite senti qu’on pouvait être champions du Monde. Même avant la compétition, on en parlait déjà, on se le disait entre nous. On savait que si on continuait comme ça, on aurait des chances d’aller au bout. Et on a eu la chance de le faire. Les vacances vous ont-elle réellement permis de récupérer après une telle débauche d’énergie ? Oui, elles m’ont vraiment permis de récupérer. C’est vrai qu’elles ont été un petit peu courtes, mais ça m’a fait du bien et ça m’a permis de reprendre assez vite. C’est une très bonne chose. Comment avez-vous vécu votre départ du LOSC, où vous aviez passé tout votre début de carrière ? Lille est un club qui conservera toujours une place dans mon cœur, c’est certain. J’ai vécu sept ans là-bas, j’y ai fait mes premiers pas et j’y ai connu de très bons moments. Mais je garde des contacts et je sais que je reverrai certaines personnes, donc ça ne me pose pas de problèmes. Cette saison ? Je pense qu’avec le mix des jeunes et des cadres, ils vont faire une bonne saison. Ça peut bien fonctionner pour eux. Votre saison à vous a débuté par un match nul avec le PSG à Montpellier (1-1). Pour quel sentiment à l’arrivée ? Ça montre déjà qu’on a une équipe de caractère qui sait réagir et qui possède un gros mental. Dans un stade bouillant et pour le premier match de la saison, ce n’était pas forcément évident de réagir comme on l’a fait. C’est sûr qu’on aurait bien aimé repartir avec les trois points. Mais c’était la première journée de championnat et on a encore le temps de bien travailler. Comment se sont passés vos premiers jours avec le groupe parisien ? Très bien. Tout le monde m’a très bien intégré et ça s’est passé pour le mieux pour moi. Ils ont fait des efforts pour m’intégrer et j’en suis très heureux. « Zlatan, je le regardais à la télé quand j’étais petit » Entre le Trophée des Champions et ce premier match à Montpellier, vous avez pu voir que vous seriez très attendu par vos adversaires cette saison une fois de plus… Oui, on va être attendu un peu partout, c’est sûr. Ce sera à nous de faire le jeu et à nous de montrer qu’on veut et qu’on peut gagner des matchs. Entre Lille, votre ancien club, et le PSG, votre nouveau club, avez-vous le sentiment que c’est un peu le jour et la nuit ? Non. J’avais la chance d’être dans un grand club français déjà avant. Maintenant, c’est sûr que le PSG, c’est différent. Car il y a des stars… Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est une autre dimension, mais il y a une dimension d’écart quand même. Qu’est-ce que cela fait de côtoyer au quotidien des joueurs comme Ibrahimovic, Thiago Silva ou Cavani ? Ça fait bizarre, forcément. Car, quand j’étais petit, Zlatan, j’avais la chance de pouvoir le regarder à la télé (rires). Ça fait bizarre, mais on oublie vite une fois qu’on est sur le terrain. Parvenez-vous à réaliser tout ce que vous vivez aujourd’hui ? Oui, je le vis vraiment bien. Je prends ce qui se passe au jour le jour et voilà. Ne craignez-vous pas la concurrence de Maxwell, qui monte en puissance sur le côté gauche ? Non, du tout. Car à partir du moment où on signe dans un grand club, on sait qu’il y aura de la concurrence. La concurrence est vraiment saine en plus, donc je n’ai aucun souci là-dessus. Vous retrouvez aujourd’hui l’équipe de France Espoirs où figurent plusieurs autres champions du Monde U20 à vos côtés. Est-ce que cela facilite l’intégration ? Je suis très heureux d’être ici déjà, et très heureux de retrouver certains de mes potes. J’en connaissais quand même quelques uns. Ce sont forcément des joueurs qu’on connaît car ils jouent au plus haut niveau tous les week-ends. On se connaît à peu près tous. Après, il y a des affinités qui vont se créer. L’année dernière, quand j’avais eu la chance d’aller en Espoirs, ils m’avaient tous très bien intégré. J’ai pu retrouver quelques joueurs qui y étaient déjà. « Ça fait bizarre d’avoir un joueur de ce calibre-là en tant que coach » Sur le plan sportif, cela s’était en revanche beaucoup moins bien passé avec cette élimination en deux temps face à la Norvège ? Oui, même sur le plan personnel. Car je m’étais blessé et que je n’avais même pas eu la chance de participer à un match. Et en plus, il y avait eu cette élimination en barrages. A l’époque, votre sélectionneur se nommait Erick Mombaerts. Aujourd’hui, Willy Sagnol a pris les commandes. Comment l’avez-vous trouvé sur cette première prise de contacts ? C’est un coach qui a l’air proche des joueurs et qui nous fait une grande confiance. Après, ça sera à nous de la rendre. En dehors et sur le terrain. Son vécu et son jeune âge pour un sélectionneur (36 ans) font-ils que vous vous sentez plus proche de Willy Sagnol que d’un autre sélectionneur, peut-être plus âgé et moins expérimenté sur le terrain ? C’est difficile à dire car c’est quand même délicat d’être proche d’un coach (rires), car ça reste quand même LE coach. C’est sûr que ça fait bizarre d’avoir un joueur de ce calibre-là en tant qu’entraîneur. Mardi soir, vous affrontez l’Allemagne sur sa pelouse. Peut-on parler de véritable test pour cette nouvelle équipe de France Espoirs ? Oui, bien sûr. L’Allemagne est une grosse nation du football, autant chez les jeunes que chez les A. Ça va être un match compliqué, un match dur, mais c’est vrai que ça va être un bon test pour nous. Le championnat allemand est l’un des meilleurs en Europe. Quand on regarde la dernière finale de la Ligue des Champions, c’étaient deux clubs allemands face à face. Ils développent un football super plaisant à regarder, et vraiment efficace. Le football allemand a pris une nouvelle dimension. Connaissez-vous quelques joueurs de cette sélection allemande Espoirs ? Non. Quand on était jeunes, on avait joué contre Draxler (ndlr : Julian Draxler, devenu depuis international A). Mais c’est tout ce dont je me souviens. Je ne connais pas vraiment de jeunes car on n’a pas pu rejouer l’équipe d’Allemagne depuis. Et ça, ça remonte quand même à trois ans… Abordez-vous ce match avec déjà en perspective les éliminatoires de l’Euro qui approchent ? Oui. De toute façon, on sait que ce match contre l’Allemagne est un match pour nous préparer pour septembre et on va tout faire pour se mettre dans les meilleures conditions avec une victoire. football365.fr -------------------- "Que certains continuent de faire les rageux, mais dans 10 ans tout le monde aura oublié Messi parce qu'aussi beau à voir jouer, il est laid, teubé et inintéressant : il fera ambassadeur du Barça et on le verra lors des tirages aux sort du Barça avec ses costards cheum. Il se butera au Coca et restera assis sur son canapé parce qu'il n'est jamais sorti de sa zone de confort."@Filet-o-fish
|
|
|
|
14/08/2013 08:38
Message
#5659
|
|
![]() North Star (Jewels) ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 8,334 Inscrit : 11/01/2009 Lieu : Paris Membre no 382 Tribune : Viré du stade |
Citation Ongenda préselectionné avec la RDC
L'attaquant du PSG Hervin Ongenda a été présélectionné par la République démocratique du Congo, en vue d'un match au Togo, le 6 septembre. Les performances du jeune (18 ans) attaquant, buteur lors du Trophée des champions contre Bordeaux (2-1), y sont certainement pour quelque chose. International français chez les jeunes, Ogenda, dont le père est originaire de la RDC, préférerait tout de même revêtir un jour le maillot de l'équipe de France. L'Equipe.fr -------------------- DON GRAPHICO WALL OF FAME et le "Bug cérébral désolé" © :
"Bielsa passera pas l'hiver 2015-2016 © Don Graphico 22/04/2014 18:15 "Je vois bien Bordeaux devant les rats en fin de saison avec cette recrue © (Hoarau) "Valbuena il est génial quand même" © Don Graphico "Ranieri passera pas l'hiver" © Don Graphico - L'ASM est 2eme de la Ligue 1 "Baup passera pas l'hiver...." © Don Graphico - 1 an après Baup est démis de ses fonctions le 7 décembre 2013 |
|
|
|
15/08/2013 06:27
Message
#5660
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Digne, tout en douceur Le latéral gauche raconte son adaptation à Paris et ne s’émeut pas de son statut actuel de doublure de Maxwell. LES PARENTS de Lucas Digne, appareil photo en bandoulière, sont là, dans les tribunes du stade de Fribourg, à observer les performances de leur fils. Du Mondial des moins de 20 ans en Turquie à un match amical de l’équipe de France Espoirs face à l’Allemagne, mardi (0-0), les habitudes sont immuables, dans la famille Digne. C’est peut-être l’une des rares choses qui n’a pas évolué ces dernières semaines dans la vie du latéral. Car, depuis le sacre mondial, il y a un mois, le quotidien de l’ancien Lillois a changé. Le feuilleton de son transfert s’est achevé le 17 juillet avec l’épilogue attendu : un contrat de cinq ans au PSG. Un saut dans l’inconnu pour ce joueur (20 ans) qui débutait en L1, au LOSC, un an et demi plus tôt. Alors, ses premiers entraînements au PSG, Digne, souvent accompagné des jeunes Hervin Ongenda et Kingsley Coman, les a abordés sur la pointe des crampons : « Au début, forcément, j’étais un peu impressionné, c’est normal devant des grands joueurs comme ça (rires), mais ils m’ont mis à l’aise. » « LE TEMPS DE JEU, CE SERA À MOI DE LE GAGNER » Les appréhensions vite évacuées, les premiers constats s’imposent : « Ce qui m’a le plus surpris, c’est le professionnalisme de ces grands joueurs. Ils recherchent la perfection partout. Certains vont dire qu’ils s’appuient sur le talent, en fait, ils vont travailler tout le temps. » Arrivé à l’entraînement le 29 juillet, l’ancien Lillois, dont la bonne humeur plaît au staff parisien, se fond peu à peu dans son nouvel environnement. Il s’apprête à quitter l’hôtel pour s’installer avec sa compagne dans une maison. Côté terrain, la concurrence s’annonce rude. Et ce n’est pas la prestation étincelante de Maxwell face à Montpellier (1-1, vendredi dernier) ni le statut dans le vestiaire du Brésilien, ami d’Ibra, qui peut, à court terme, changer la donne. Mais ça, Digne le savait avant de signer : « Dans un grand club, il y a de la concurrence. Si je n’en voulais pas, il ne fallait pas aller à Paris. La concurrence avec Maxwell est saine. En plus, c’est un mec adorable. On travaille dur tous les deux, on verra ce qui se passera après. » Une discussion avec l’entraîneur parisien, Laurent Blanc, a fixé les conditions : « Il m’a dit que j’étais en concurrence et que les meilleurs joueraient. Le temps de jeu, ce sera à moi de le gagner. » Cette semaine, Digne a vu passer le train de l’équipe de France. Une convocation à laquelle il pouvait légitimement songer, il y a quelques semaines. « Il y a des joueurs à mon poste (Clichy, Évra) et je respecte les choix du sélectionneur », évacue-t-il, diplomate. Pour l’instant, le défi de Digne est ailleurs. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
![]() ![]() |
| Version bas débit | Nous sommes le : 22/12/2025 18:41 |