[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
![]() ![]() |
[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
24/07/2013 06:57
Message
#5621
|
|
![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 8,367 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 180 Tribune : Non précisée |
Citation Hammarby-PSG (0-2) : Paris s’impose sans forcer Que retenir de ce troisième match amical de réparation du PSG face au modeste club d’Hammarby (D2 suédoise) ? Qu'Ibrahimovic a disputé ses premières minutes de la saison pour un rendu à juste titre mitigé. Que Pastore, coiffé comme Ibra avec un catogan à l'arrière du crâne, semble déjà en jambes. Que Marco Verratti n'a rien perdu de sa précision sur les passes en profondeur comme en témoigne son ouverture millimétrée pour Clément Chantôme sur la première réalisation à la 49e minute ni de ses pertes de concentration. Avant son joli but du gauche, Chantôme, aligné couloir droit dans le 4-4-2 de Laurent Blanc, avait été assez discret. Le principal enseignement de cette paisible soirée de football suédoise est à chercher dans le système tactique choisi par le nouveau staff parisien. En effet, il tombe sous l’évidence que le PSG version Blanc s’articulera en 4-4-2. Un schéma classique, travaillé régulièrement à l'entraînement, avec deux milieux récupérateurs et deux éléments excentrés. La paire de défensifs Motta-Matuidi devrait être la référence, cette saison, dans l'entrejeu. Pastore, aligné couloir gauche comme une bonne partie de l'exercice 2012-2013, devrait encore passer du temps dans ce secteur. A droite Chantôme a dépanné ce mardi, en attendant Lucas ou Ménez. En attaque, derrière Ibra et Cavani, on retrouvera Lavezzi aligné 20 minutes à Stockholm. Le jeune Coman, intéressant pendant la rencontre, devrait postuler pour certains matchs. La fiche du match : Hammarby-PSG 0-2 (0-0). 23.427 spectateurs. Buts: Chantôme (49e), Ongenda (55e). PSG (1ere période): Douchez - Van der Wiel, Camara (cap), Sakho, Maxwell - Chantôme, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Ibrahimovic, Coman. PSG (2e période): Douchez - Jallet (46e), Camara (cap), Sakho (Bodmer, 66e), Maxwell (Traoré, 66e) - Chantôme, Verratti (46e), Matuidi (Sissoko, 66e), Ongenda (46e) - Pastore (Lavezzi, 72e) , Coman. Les réactions d'après match : Laurent Blanc (entraîneur du PSG). «La journée a commencé par un bel entraînement ce matin. Et il y avait un match ce soir. Le bilan est très satisfaisant. On a bien travaillé, on n'a pas à déplorer de problèmes physiques, c'est très important en préparation. Pour Zlatan, c'était difficile de faire 45 minutes. Il a repris depuis deux, trois jours. Il a repris plus tard. C'est difficile de faire une préparation cohérente dans ces conditions. On essaie de faire travailler physiquement les joueurs qui reviennent mais aussi par les matches. On avait convenu qu'il jouerait 45 minutes, il les a faites. Il a bien fait son travail, il va monter en puissance comme tous les autres joueurs. Verratti ou Matuidi aussi sont en reprise. Marco a repris depuis deux ou trois jours. Le problème c'est de les faire participer même s'ils ne sont pas prêts physiquement pour des matches comme ça. Il faut les prendre comme une grosse séance physique. Mais le match c'est différent. Après, on a des joueurs qui vont revenir et on n'aura plus de matches amicaux, que des matches de compétition.» Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG). «Je me suis senti bien, sachant qu'il n'y a que trois jours que je m'entraîne. J'ai plutôt bien joué mais j'ai besoin de retrouver du rythme, d'enchaîner les entraînements. Coman (qui a joué en attaque avec lui, ndlr) est un bon joueur, il s'était déjà entraîné avec nous la saison dernière. Il y a d'autres bons jeunes au club, comme celui qui a marqué le deuxième but (Ongenda, ndlr). J'étais très heureux et très fier de jouer ici.» Zoumana Camara (défenseur du PSG). «On est toujours en préparation. C'était une bonne soirée. Ce n'est pas forcément le résultat qui compte dans ce genre de soirée. Pour nous, c'est une séance de travail après celle de ce matin. Le schéma tactique se met en place. Le coach insiste beaucoup sur le jeu au sol, il veut qu'on écarte, du mouvement quels que soient les joueurs. Là, on a presque fini le foncier, on va passer à l'explosivité, la vitesse, etc...» Citation Ibrahimovic au petit trot Pour ses quarante-cinq premières minutes de la saison, sous les yeux énamourés de ses sujets suédois, le « roi » Ibra a peiné physiquement. Mais quoi de plus normal quand on a repris l'entraînement voici moins d'une semaine. A la demi-heure de jeu, d’une rencontre remportée par le PSG aux dépens d’Hammarby grâce à des buts de Chantôme et Ongenda (2-0), le public de la Tele2 Arena a vécu un moment quasi historique : essoufflé, le géant a fait signe à Matuidi de ne pas lui donner le ballon. Même si elle a souffert, la star locale a brillé par instants comme sur ce service millimétré pour le jeune Coman dans la surface ou ce double une-deux, mal finalisé avec Pastore. A son retour au vestiaire, un fan a traversé le terrain pour lui tomber dans les bras. Ça n'a pas ému Zlatan. Un peu plus les stadiers. « Je me suis bien senti, même si j’ai besoin d’enchaîner des matchs pour retrouver la forme. Evoluer devant mon public est une chose fantastique », a déclaré Ibra à l’issue de la rencontre. Citation L’inquiétante santé de Marquinhos Mais où est passé Marquinhos ? La dernière recrue en date du PSG, achetée 35 M€ à l’AS Rome, n’a pas accompagné ses nouveaux partenaires en Suède. Le Brésilien de 19 ans est resté à Paris, mais pas pour peaufiner sa préparation physique. Selon nos informations, son absence est quelque peu inquiétante. En réalité, le natif de São Paulo a failli ne pas signer au PSG, comme avant lui Lilian Thuram ou Anthony Réveillère, victimes d’ennuis de santé assez graves pour que le docteur du club, Eric Rolland, conseille à ses dirigeants de ne pas les recruter. Vendredi, en marge de la visite médicale traditionnelle, Marquinhos a passé des examens complémentaires approfondis. Déjà malade à Rome L’ancien joueur de Rome est atteint par une infection. Il s’agirait d’une hépatite selon l’un de ses proches installé au Brésil. Cette maladie, qui peut s’avérer contagieuse selon sa forme, pourrait expliquer que les dirigeants aient décidé de le tenir à l’écart de l’effectif. Contacté, le club nous a fait savoir qu’il ne s’agissait pas d’une hépatite et que le Brésilien devait reprendre l’entraînement lundi prochain avec le reste de l’effectif de retour de Suède. Marquinhos souffre également d’aphtes dans la bouche, mais les deux maladies ne sont pas forcément liées. « Si c’est une hépatite, il faut savoir si elle est virale ou chronique», explique un médecin du sport. Son absence lors de cette seconde tournée de préparation et sa non-participation aux entraînements de son club inquiètent. Avant l’officialisation de son transfert à Paris vendredi, le jeune homme était en stage avec son ancienne équipe dans le nord de l’Italie. Depuis quelques jours, il avait d’ailleurs été déclaré malade par le staff de l’AS Roma. A l’époque, certains observateurs pensaient que c’était une façon de le préserver avant son départ au PSG. En fait, Marquinhos était déjà bel et bien souffrant. Le Parisien |
|
|
|
24/07/2013 08:44
Message
#5622
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation PARIS PÈSE PLUS LOURD Secteur offensif plus épais, contingent défensif plus fort et profondeur de banc supérieure : sur le papier, le PSG fait encore la différence par rapport à son grand rival monégasque. SEMAINE APRÈS SEMAINE, le mercato en cours pose les fondations du duel. Et distille des messages clairs : avec 146 M€ dépensés, l’ASM de Monaco Sport Invest est là pour s’opposer à une longue hégémonie du PSG de Qatar Sports Investments ; avec ses 114 M€ investis sur trois joueurs – le meilleur buteur du dernier Championnat d’Italie (Edinson Cavani, 29 buts) et deux très jeunes talents (Lucas Digne et Marquinhos) –, le club de la capitale vient de répliquer de façon très ciblée et a priori très pertinente. L’arrivée de Cavani en France affermit la marge pressentie du PSG sur Monaco, deux rivaux qui ne se sont jamais croisés depuis leurs changements de propriétaire, en 2011, relégation monégasque oblige. Car si le club de Dimitri Rybolovlev a réalisé un coup fracassant en transférant Radamel Falcao de l’Atlético Madrid, le monstre de la capitale s’est doté avec l’Uruguayen d’une machine à buts venue s’ajouter à la belle mécanique Ibra. Renforcé par l’ex-Napolitain, le champion monte encore d’un cran dans sa force de frappe offensive, dans le jeu comme sur coups de pied arrêtés. Désormais, Paris dépendra moins d’Ibrahimovic, même si l’efficacité devant le but de Lavezzi, Lucas ou Ménez devait rester insuffisante. La présence de l’excellent James Rodriguez dans l’entourage de Falcao a beau faire saliver sur le papier, Paris possède avec Ibra et Cavani un ticket encore plus puissant et porté par l’immense expérience du Suédois (31 ans), cultivée par sa saison pleine en L 1 (30 buts). La supériorité de Paris au milieu est plus discutable, malgré l’explosion de Matuidi et l’émergence de Verratti, la saison dernière. Dans son 4-3-3, Monaco affiche un trident de poids avec les expérimentés Toulalan et Moutinho aux côtés de Ndinga. Toujours à l’affût pour Daniele De Rossi (AS Rome), Paris pourrait cependant encore se renforcer au milieu comme Monaco songe à le faire devant en draguant Nani (Manchester United). AU MILIEU, UNE SUPÉRIORITÉ PLUS DISCUTABLE Avec ses trois milieux axiaux, l’assise défensive de Monaco apparaît plus équilibrée que celle d’un Paris qui dépendra encore de l’implication aléatoire de ses joueurs offensifs à la perte du ballon. Mais, pris dans sa globalité, le secteur défensif parisien est plus volumineux que celui de Monaco, qui a encore étalé ses fragilités, samedi dernier, contre Augsbourg (0-1), à commencer par son gardien croate, Danijel Subasic, qui pourrait être prochainement « doublé » par le portugais Rui Patricio (voir page 4). Dans l’axe, le duo R. Carvalho-Abidal présente des inconnues liées au temps de jeu des deux défenseurs ces deux dernières saisons (17 matches de Liga pour le Portugais, 27 pour le Français). Dans le match des côtés, la différence se fait à gauche, où un monde sépare Maxwell et Digne de Layvin Kurzawa (20 ans), l’un des quatre Monégasques à connaître déjà un peu la L 1 (5 matches en 2010-11), avec Abidal, Toulalan et Ndinga. En résumé, Monaco soutient la comparaison au milieu mais affiche moins de ressources derrière et devant, dans son onze type comme sur son banc. Claudio Ranieri aura à intégrer au moins six recrues quand Laurent Blanc ne devra a priori en greffer que trois à un collectif pas toujours flamboyant la saison dernière, mais dont certains mécanismes sont déjà huilés, notamment dans le jeu de contres. Alors, si Monaco impressionne par l’éclat de sa reconstruction, il va devoir encore courir contre le temps pour faire vraiment vaciller le géant parisien. JÉRÔME TOUBOUL Citation Et pourtant, ils se méfient « SUR LE PAPIER, c’est notre principal rival. » Lors de l’entretien qu’il nous avait accordé, au début du mois, lors du stage du PSG en Autriche, Laurent Blanc portait ce regard sur l’AS Monaco, sans entrer dans les détails. Début juin, avant le match entre le Brésil et la France à Porto Alegre (3-0), Thiago Silva tenait déjà un discours semblable à celui qui deviendrait bientôt son entraîneur. « À Paris, on n’a peur de personne, affirmait alors le défenseur central. Mais c’est vrai que Monaco est en train de bâtir une équipe compétitive. C’est bon pour le foot français, notamment pour son image à l’étranger. Ce qui se passe à Monaco me fait plaisir, même si ce club sera sans doute notre principal rival pour le titre la saison prochaine… » À Paris, ces dernières semaines, les tourments ont été plutôt internes avec les départs successifs de Carlo Ancelotti et de Leonardo, ainsi que les discussions pour garantir le maintien dans l’effectif de Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic. Interrogé sur le sujet lundi soir, à Stockholm, le Suédois a visiblement gardé un oeil sur le marché des transferts lors de ses vacances. « Monaco sera un grand rival. Ils ont réalisé de grands investissements pour recruter de grands joueurs. Ce club a aujourd’hui un grand projet, comme le PSG. La différence, c’est que nous avons deux ans d’avance sur eux dans la construction de ce projet. » Bref, de la vigilance, mais pas d’affolement, visiblement, dans les rangs du champion. J. T. Citation L’ASM n’y croit pas encore SI MONACO A DE GROS moyens, si Monaco a réalisé un gros mercato, il ne faut pas oublier que Monaco est un promu. Il va falloir trouver un temps d’adaptation pour les joueurs qui arrivent de l’étranger, pour nous qui arrivons de L 2. » En quelques mots, Carl Medjani nous dit donc qu’il ne faudra pas compter cette saison sur Monaco pour faire trembler le Paris-SG. Le défenseur central n’est pas le seul à penser ainsi. Valère Germain juge, lui, que « le PSG possède une longueur d’avance » . Qu’en pense Claudio Ranieri ? « Je trouve que c’est trop tôt pour répondre à cette question. Paris-SG, Lyon, Marseille ressemblent plus à des équipes que Monaco. Donc, il faut du temps. Ce sera difficile d’être champion cette saison. Laissez-moi un peu de temps. Pour moi, le plus important, c’est d’abord d’essayer de faire le meilleur groupe possible. » Croisé samedi après le match amical perdu contre Augsbourg (0-1), Mounir Obbadi était finalement l’un des seuls à croire au titre : « Tout est possible. En 2012, c’est Montpellier qui a remporté le Championnat. Mais il faudra du temps, et surtout ne pas rater le début de la compétition. » G. D. Citation Sur le banc aussi, Monaco a du retard PLUS FORT SUR LE TERRAIN, le Paris-SG l’est également sur le banc. Il n’y a pas photo entre les deux clubs. L’effectif des champions de France est plus riche, plus équilibré, plus expérimenté. Voilà quels pourraient être ses sept remplaçants : Douchez (g.), Van der Wiel, Sakho, Thiago Motta, Ménez, Lavezzi, Maxwell. Sept joueurs qui seraient titulaires dans n’importe quel autre club du Championnat de France. Et dans les tribunes s’installeraient alors Alex, Camara, Chantôme, Bodmer, Rabiot… Monaco ne peut pas se vanter d’avoir aujourd’hui une telle puissance. À moins qu’il ne recrute encore beaucoup d’ici à la fin du mercato, il aura un banc bien plus léger, composé de très jeunes joueurs ou de garçons qui n’ont jamais porté le maillot d’un grand club. Claudio Ranieri priera pour qu’il n’arrive rien de grave à ses têtes d’affiche. Pour composer son banc, le technicien italien devrait choisir entre Caillard (g.), Medjani, Obbadi, Tisserand, Isimat-Mirin, Germain, Ocampos, Dingomé, Rivière, Kagelmacher ou encore Martial. G. D. Citation La L 1 n’oublie pas Marseille Pour les acteurs du Championnat que nous avons interrogés, le concurrent le plus sérieux pour le Paris-SG sera l’OM. MALGRÉ SES STARS, Monaco inspire encore quelques doutes à la Ligue 1. Et la plupart des acteurs que nous avons interrogés voient le Paris-SG finir devant. « Le PSG a un an d’avance » , résume René Girard, l’entraîneur de Lille. « Vous parlez du champion de France et d’un promu ! s’exclame, pour sa part, Jocelyn Gourvennec, le coach de Guingamp. Les automatismes, cela ne s’achète pas. Monaco va déjà devoir se mettre au niveau. Aujourd’hui, les deux équipes les plus fortes restent Paris et Marseille. » On sait que Bernard Caïazzo n’est pas un grand fan de Monaco et de ses avantages fiscaux. Et, sur le plan purement sportif, le président du comité de surveillance de Saint-Étienne est d’accord avec le coach breton. « Monaco peut encore améliorer son équipe d’ici à la fin du mercato, mais je ne changerai pas d’avis, explique-t-il. Pour moi, ce n’est pas un duel PSG-Monaco, mais PSG-OM. Monaco joue dans un stade sans trop de supporters et le club souffre d’inexpérience en L 1 à tous les niveaux. Avec le temps, je ne dis pas... Le football, ce n’est pas magique. » Le Lillois Florent Balmont voit aussi les Marseillais « s’incruster » car « ils ont fait un recrutement intelligent et le groupe se connaît » . MONTANIER : « ON PRÉFÈRE VOIR UN MONACO COMME ÇA QU’EN D2 » À Marseille, justement, on ne voit pas l’arrivée du nouveau géant d’un très bon oeil. En mai, Vincent Labrune, le président de l’OM, avait qualifié l’ASM de « club étranger » . Dans nos colonnes, le 8 juillet, Élie Baup, l’entraîneur phocéen, avait rappelé : « Il faut que tout le monde soit soumis aux mêmes règles, sinon ce n’est pas équitable sur le plan sportif. » Un avis que ne partage pas le défenseur du LOSC Franck Béria : « On s’est toujours plaints qu’il n’y avait pas de grands noms en L 1, il ne faut pas jouer les hypocrites. On ne va pas les faire venir avec des cacahuètes… » Ancien Monégasque (2003-janv. 2008), le défenseur nantais Olivier Veigneau assure : « C’est bien pour la L 1, le niveau va être relevé. Les gens vont se déplacer plus pour voir les matches, le Championnat sera plus attrayant. » Quand il entraînait la Real Sociedad (20112013), Philippe Montanier a connu la domination du FC Barcelone et du Real Madrid. « En Espagne, jouer le Barça ou le Real, ça transcende car vous voyez ce qu’est le top du top, explique le nouvel entraîneur de Rennes. La Liga ou la Premier League se portent très bien, même avec des mastodontes qui dominent. Cela tire tout le monde vers le haut. Jouer Falcao et faire de gros matches face à ces équipes va permettre à nos joueurs de côtoyer le haut niveau. » V. G., S. L. D., A. CL. ET H. P. Citation « Si le PSG n’est pas champion avec ça… » VAHID HALILHODZIC ne voit pas le promu monégasque détrôner le champion en titre. Actuellement en vacances en Bosnie, Vahid Halilhodzic (60 ans), le sélectionneur de l’Algérie, ne rate rien du combat de poids lourds que se livrent Paris et Monaco sur le marché des transferts. L’ex-entraîneur du PSG (2003-2005) donne son point de vue sur ce duel. « QUE PENSEZ-VOUS du retour de Monaco au premier plan ? – C’est intéressant pour le Championnat, mais l’argent ne fait pas toujours le bonheur. La création d’un groupe artificiellement peut poser des problèmes car on doit créer le lien, gérer les ego, les égoïsmes, qui créent des tensions inévitables. L’ASM a pris, avec Falcao, un vrai buteur, un super joueur qui est différent d’Ibra. Il marquera beaucoup en L 1, mais comment la mayonnaise va-telle prendre à Monaco ? Ranieri a de l’expérience, mais ce n’est pas toujours évident de trouver les automatismes offensifs. Monaco peut-il être un concurrent sérieux pour le titre ? – Non, Paris a construit depuis deux ans. C’est un énorme avantage. Le PSG est largement favori pour le titre. Il a une avance incroyable, notamment en défense avec Thiago Silva. Il me rappelle le Maldini de la grande époque. Il dégage une sérénité, une force incroyables. Vous vous sentez portés par un mec comme ça. Il est exceptionnel. Avec une telle aisance, ses collègues rayonnent. Et vous avez Ibra et Cavani. Sont-ils complémentaires ? – Le problème ne se pose pas toujours avec les joueurs mais avec les journalistes. (Rire.) Car vous allez assez vite poser des questions : qui est le plus fort, qui est le plus utile, etc. ? L’entourage des gars lit ça et ça peut provoquer des jalousies. Sinon, je ne vois pas le problème, surtout avec Cavani. Pourquoi ? – En Coupe des Confédérations (en juin dernier, l’Uruguay a terminé 4e), il a montré une générosité, une simplicité, une humilité, par rapport à Suarez ou à Forlan, qui étaient frappantes. Cavani est exceptionnel dans son attitude. J’ai rarement vu un joueur de ce niveau accepter autant de se mettre au service du collectif. Ce sera important car, la saison passée, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de “melons” à Paris. Il y a quatre ou cinq mecs qu’il faut remettre en place… Monaco peut-il en profiter, alors ? – Si Monaco a des joueurs ambitieux. Mais il ne faut pas oublier l’atmosphère générale au stade. Ça peut peser, même si l’arrivée de vedettes et le spectacle aideront les gens à venir. Mais ça ne sera pas suffisant à vos yeux… – C’est incomparable. En plus, Monaco va devoir trouver une relation entre ces nouveaux. On est aujourd’hui dans un système de rock stars comme dans le basket américain, avec des sommes incroyables sur la table. Ça crée des comportements de stars. Si vous achetez six joueurs, il suffit de deux qui ne sont pas “associables” et ça pose problème. Le départ de Leonardo, après celui de Carlo Ancelotti, peut-il affecter l’équipe parisienne ? – Jean-Claude Blanc (directeur général délégué du PSG) me semble être un garçon serein, mesuré. Il peut gérer le départ de Leonardo, qui s’est trop exposé dans les médias. Leo voulait parler comme un entraîneur mais, quand vous avez Ancelotti, vous restez à votre place. Les deux Blanc, d’ailleurs, ont une attitude intéressante. L’expérience de Ranieri (*), par rapport à celle de Laurent Blanc, peut-elle toutefois être un avantage pour Monaco ? – Ce n’est pas suffisant. D’ailleurs, je vois plus, de l’extérieur, Laurent Blanc comme un manager que comme un entraîneur. Mais, pour moi, la seule question, c’est de savoir si le PSG peut aller en demi-finales ou en finale de la Ligue des champions. Là, ça demande une cohérence dans le jeu que l’équipe est loin d’avoir trouvée. La saison passée, les joueurs n’avaient pas tous l’attitude nécessaire pour aller si loin. J’ai vu une équipe souvent coupée en deux : une qui attaquait, une qui défendait. Ancelotti n’avait pas encore trouvé le lien. Le PSG a une énorme marge de progression tactique et technique. Mais en France… Si le PSG n’est pas champion avec ça, il faut arrêter tout de suite… » HERVÉ PENOT L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
24/07/2013 08:56
Message
#5623
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Pour Ibra, pas de folies Au PSG, personne n’en doute : Zlatan Ibrahimovic attend une augmentation de salaire. Le club semble prêt à faire un geste mais pas d’excès. PLUS LES JOURS passent, plus le maintien d’Ibra au PSG ne laisse planer aucun doute. Ce faux suspense n’étire qu’une question, au fond : entamera-t-il sa deuxième saison au PSG avec le sourire ou un esprit contrarié ? Lundi soir, à Stockholm, lors de sa première conférence de presse de l’été, le Suédois s’était refusé à dire clairement qu’il resterait, contrairement à Thiago Silva, la semaine dernière. Le coeur de son discours fut de dire qu’il attendait de rencontrer Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, pour discuter de détails, « des petits comme des grands » , avant de se positionner définitivement, « même s’il n’y a pas de raison a priori, précisa-t-il, pour que (sa) situation change cet été » . Du côté du club, personne n’a attendu ces déclarations pour décrypter la stratégie de l’attaquant sous contrat jusqu’en 2015 : obtenir une revalorisation du meilleur contrat de l’histoire de la L1 (14 M€ nets d’impôts par an). « Ibra veut de l’argent » , souffle-t-on dans l’environnement très proche du club. Dans les coulisses du PSG, les mots d’Ibra ont été également interprétés sous une lumière affective. « Zlatan a besoin d’amour parce qu’il vient de voir le club investir beaucoup d’argent sur un autre attaquant (Edinson Cavani, acheté à Naples pour 64 M€), décrypte un familier de la maison parisienne. Le club va lui montrer qu’il l’aime, ce qui peut comporter une dimension financière mais aussi jouer sur des ressorts psychologiques. Il est important d’avoir un Ibra motivé pour débuter la saison. » Après avoir sensiblement augmenté Thiago Silva (+ 1,5 M€ par an jusqu’en 2017), il n’est pas certain que Qatar Sports Investments consente un geste équivalent pour un joueur considéré, y compris en interne, comme déjà très bien payé. Le départ récent de Leonardo place Jean-Claude Blanc, le directeur général, en discussions directes avec Mino Raiola, l’agent du joueur, pour régler cette question. À ce stade, le club n’apparaît pas préoccupé par le cas Ibra, notamment parce que le recrutement de Cavani rend l’équipe moins dépendante des états d’âme du Suédois. Mais l’affaire devrait s’arranger sans trop de heurts. Paris a besoin du talent d’Ibra. Et le joueur, de son côté, malgré les tentatives de son agent, n’a vu aucun club entamer des démarches réellement insistantes, de la Juventus à Manchester City, en passant par le Real Madrid. Ibra à Paris en 2013-2014 : c’est donc une certitude à 99,9%. JÉRÔME TOUBOUL Citation Le roi de Suède prend ses marques Pour son premier match d’avant-saison, Zlatan Ibrahimovic a offert quelques gestes raffinés à « son » public, conquis d’avance. APRÈS UNE DÉFAITE contre Sturm Graz (1-3) et une victoire face au Rapid Vienne (2-1), le PSG a confirmé, face à Hammarby, sa montée en régime. Ce succès attendu face au 7e de la D2 suédoise aura pris forme à la 49e minute quand Verratti servit dans la profondeur Chantôme , qui enchaînera par un contrôle et un tir croisé après avoir effacé le gardien adverse. Et il prendra une épaisseur définitive au moment où, sur un autre caviar vers l’avant, un Pastore très actif trouva Hervin Ongenda, auteur avec sang-froid de son deuxième but en match de préparation (55e). À l’autre bout du terrain, Douchez n’aura eu aucune intervention compliquée. En l’absence de plusieurs joueurs (Cavani, Digne, Marquinhos, Ménez, Thiago Silva) et du retour tout frais de Sirigu et Lucas, Laurent Blanc n’a pas pu roder l’effectif dans des proportions massives, changeant à peine trois joueurs à la mi-temps, dont Zlatan Ibrahimovic. L’état de forme du monument local, six jours après son retour à l’entraînement, a globalement pu rassurer son nouvel entraîneur. Cette fois, Ibra n’a pas marqué dès son premier match estival, contrairement à son baptême à Washington, contre DC United (1-1, le 29 juillet 2012). Mais, après dix premières minutes sans relief sur le terrain synthétique de la toute neuve Tele2 Arena, il a offert quelques gourmandises au public de Stockholm : un décalage intéressant vers Maxwell (10e), un magnifique une-deux avec Pastore (13e), un beau travail technique avant de servir en retrait Van der Wiel (22e) ou un bon ballon en profondeur pour Kingsley Coman (24e). À part ça, Blanc a pu voir son équipe évoluer avec le souci de développer des mouvements propres, au sol, avec des changements de rythme intéressants. Cela donna quelques séquences bien ficelées, dont deux accoucheront de tirs sur le même poteau gauche, de Pastore (25e) et Van der Wiel (31e). À noter, aussi, la condition physique assez affûtée de Thiago Motta et l’entrée en jeu de Bodmer en défense centrale (65e). Samedi, à Göteborg, le PSG disputera son quatrième match de préparation. Le plus gros sur son agenda, contre le Real d’Ancelotti. J.T. L’Équipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
24/07/2013 18:44
Message
#5624
|
|
|
Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Sakho: «Dans ma tête, tout est clair» Présent au stage du PSG en Suède, Mamadou Sakho, sous contrat jusqu'en 2014, a annoncé, ce mercredi, avoir pris une décision sur son avenir. Sans pour autant la dévoiler. «Mamadou Sakho, comment se passent vos retrouvailles avec Laurent Blanc, votre ancien sélectionneur en équipe de France ? Très bien. Parfois, sur des exercices spécifiques, il nous donne des conseils puisés dans son expérience à ce poste. Pour nous, défenseurs, c’est une chance de l’avoir comme coach. Hier (mardi), on a fait un match sérieux contre Hammarby (D2 suédoise, 2-0). D’une façon générale, ce stage se déroule dans de très bonnes conditions. J’en ai profité pour parler un peu avec Zlatan de la Suède. On sait qu’il est idolâtré ici. C’est avec plaisir qu’on vient se préparer au pays de l’attaquant vedette suédois ! La signature de Marquinhos, acheté à l’AS Rome pour 32 M€ (+3 M€ de bonus), semble pourtant jeter une ombre sur votre avenir à Paris. Comment analysez-vous la situation ? Je suis très tranquille dans ma tête. Je travaille. J’effectue cette préparation d’avant-saison de façon très professionnelle. J’attendais de parler avec le coach et le président, Nasser al-Khelaïfi. Maintenant que c’est fait, dans ma tête, tout est clair. On verra dans un futur proche quelle sera ma décision. Sachez juste qu’elle découle d’une logique à la suite de ces discussions. Dans cette réflexion, quel est le poids de l’équipe de France, vous qui aviez manqué l’Euro 2012 parce que votre temps de jeu s’était réduit à Paris ? Quand on est un joueur ambitieux, on rêve tous de porter tout le temps le maillot de son pays. Cet été, j’ai fait un choix clair en tenant compte de l’équipe de France. Puisque tout est clair, on doit comprendre que vous restez ou que vous partez ? (Il sourit) J’en parlerai le moment venu. «Nous, on a effectif exceptionnel» Voyez-vous Monaco comme le grand rival du PSG cette saison ? Le principal rival du PSG, ce sera toujours le PSG lui-même… Après, la L1 est un Championnat avec de très bonnes équipes et de très bons joueurs. Il faudra se méfier de tout le monde. Monaco a fait un très beau recrutement. Mais on ne fait pas attention à leurs nouveaux joueurs. Nous, on a effectif exceptionnel, composé de joueurs extraordinaires avec beaucoup d’expérience. Je ne m’en fais pas trop. Quel peut être l’impact de l’arrivée d’Edinson Cavani ? Son arrivée nous renforce dans notre objectif de faire une saison encore meilleure que celle qu’on vient de réaliser. On aspire à aller plus haut, notamment en Ligue des champions.» L'Equipe.fr |
|
|
|
25/07/2013 00:21
Message
#5625
|
|
|
Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,826 Inscrit : 02/07/2009 Membre no 1,127 Tribune : Non précisée |
Citation Ibra : «Cavani devra s'adapter» Zlatan Ibrahimovic s'est exprimé, ce mercredi, en marge de l'entraînement du PSG, à Stockholm. Le Suédois appelle à faciliter l'intégration d'Edinson Cavani tout en soulignant que l'Uruguayen devra se fondre dans le collectif en place «Zlatan, Ibrahimovic, comment vivez-vous ce stage du PSG sur votre terre natale ? Je suis très heureux de voir que le club se trouve en ce moment dans mon pays, ce pays que je représente à l’étranger. C’est super que mes coéquipiers puissent se faire une idée d’où je viens, d’où tout a commencé pour moi, même si je suis un gars de Malmö, et pas de Stockholm. Ce pays fait partie de moi. J’ai l’impression que mes coéquipiers sont également très contents d’être venus. Mais on n’est pas non plus ici en vacances. On est très concentré sur nos entraînements, sur notre préparation d’avant-saison. On est là pour monter en puissance sur le plan physique, mental et footballistique. Le nouvel entraîneur a l’opportunité de bien travailler sur ces différents aspects. «C'est à Laurent Blanc de voir comment il veut qu'on joue. C'est le coach. C'est le boss.» En quoi Laurent Blanc peut-il faire évoluer le style offensif du PSG ? Je n’ai repris l’entraînement que jeudi dernier. Nous n’avons pas encore parlé ensemble, lui et moi. La certitude, c’est qu’il dispose d’un groupe fantastique. Il a des joueurs offensifs extraordinaires, comme le sont également mes coéquipiers défensifs. C’est à lui de voir comment il veut qu’on joue. C’est le coach. C’est le boss. Petit à petit, à chaque entraînement, les choses vont se peaufiner tactiquement. Vu de l’extérieur, votre complémentarité avec Edinson Cavani ne fait guère de doutes. Quel regard portez-vous sur votre association attendue avec l’attaquant uruguayen ? Le coach verra comment il veut que l’équipe joue. Pour l’instant, je n’ai jamais joué avec ce gars (Cavani), on a toujours évolué dans des clubs différents. Dans ma carrière, il a souvent été dit que je ne pourrais pas jouer avec tel ou tel attaquant et, finalement, les choses se sont souvent bien passées. Alors, on verra bien. Un nouveau joueur va arriver. Nous allons tout faire pour bien l’accueillir, pour faciliter son intégration. De son côté, il devra s’adapter à son nouvel environnement. C’est normal. A chaque fois que je suis arrivé dans un club, j’ai dû m’adapter aux joueurs déjà en place, à l’entraîneur, au public, à la ville. Une recrue doit toujours adapter son jeu à la façon dont joue sa nouvelle équipe.» - J.T., à Stockholm L'equipe.fr -------------------- Betteravier militant.
|
|
|
|
25/07/2013 08:04
Message
#5626
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Sakho : un flou sur la durée Alors qu’un doute entoure son temps de jeu à un an de la Coupe du monde, le défenseur devrait rester à Paris. Mais il s’est montré évasif sur une éventuelle prolongation. DIRE QUE « tout est clair » et rester flou : c’est l’exercice qu’aura maîtrisé avec un grand sourire Mamadou Sakho, hier, à Stockholm. Alors que la diminution de son temps de jeu l’avait éloigné de la liste de… Laurent Blanc pour l’Euro 2012, le défenseur central, sous contrat jusqu’en 2014, se retrouve exposé à un risque comparable. À un an de la Coupe du monde, son club vient de recruter avec Marquinhos (19 ans) un nouveau défenseur brésilien, dont le prix (32 M€ + 3 M€ de bonus) laisse supposer qu’il apparaîtra régulièrement aux côtés de l’intouchable Thiago Silva. « Quand on est un joueur ambitieux, on rêve de porter tout le temps le maillot de son pays, a souligné le joueur de vingt-trois ans, souvent titulaire dans l’axe défensif des Bleus depuis la nomination de Didier Deschamps, il y a un an, mais menacé par l’émergence du duo Varane - Koscielny. Cet été, j’ai fait un choix clair en tenant compte de l’équipe de France. » Et de préciser que ce choix découle de ses récents entretiens avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Laurent Blanc, son nouvel entraîneur. « Maintenant que j’ai parlé avec eux, dans ma tête, tout est clair. Ma décision, que j’annoncerai dans un futur proche, découle de ces discussions. » D’un ton posé, Sakho a assuré être « très tranquille dans (sa) tête » . Le discours de Blanc, la semaine dernière, sur un Sakho « réceptif à la concurrence qui règne dans les grands clubs », tend à confirmer la dernière tendance, celle d’un joueur emblématique qui resterait une saison de plus dans son club formateur. En interne, son cas n’est pas considéré comme problématique. Le fait qu’il ait posé, hier, comme parrain de l’opération montée par Nike pour présenter le nouveau maillot extérieur du PSG (à découvrir sur lequipe.fr) est aussi le signe d’un probable maintien dans l’effectif. Reste une inconnue : si le joueur dispose d’une offre de prolongation de deux ans, il n’a pas voulu dire, hier, s’il comptait l’accepter. JÉRÔME TOUBOUL l'Equipe Citation « Tout est clair dans ma tête » Mamadou Sakho, defenseur central parisien Une bonne heure avant l’entraînement d’hier après-midi, Mamadou Sakho a posé, en compagnie d’Ibrahimovic, de Matuidi, de Pastore et du jeune Coman, avec le nouveau maillot extérieur du club. Une opération montée par Nike, l’équipementier du PSG. Les Parisiens arboreront leur nouvelle tunique dès samedi, lors du match de gala contre le Real Madrid d’Ancelotti, à Göteborg. L’ancien capitaine du club a balayé son actualité et entretenu le doute sur son avenir. Quel regard portez-vous sur ce nouveau maillot ? Il est très beau, simple et sobre. Les couleurs du club sont présentes. Je suis un collectionneur de maillots du PSG depuis mon enfance. Celui-là, avec le nouveau logo, revêt une importance particulière pour moi. Appréciez-vous le stage en Suède ? Oui, ça se passe très bien. C’était déjà le cas quand j’ai rejoint l’équipe, en Autriche, lors de la première tournée. Et en plus c’est le pays de Zlatan. C’est toujours un peu fatigant car on travaille beaucoup, mais ça va. Notre succès contre Hammarby 2-0 en est la preuve. Vous avez repris après la plupart de vos coéquipiers. Où en êtes-vous physiquement ? Mes tests avec le GPS (NDLR : appareil qui permet de mesurer les efforts physiques des joueurs) sont bons. Je suis dans les temps. Le travail fourni paye. Vous vouliez discuter avec Laurent Blanc de votre avenir. Avez-vous pu le faire ? Oui, on s’est vus et on a discuté. Je l’ai aussi fait avec le président. Tout est clair dans ma tête. Le recrutement de Marquinhos a-t-il compté ? Non, pas du tout. Je vais annoncer ma décision dans les prochains jours. Comment voyez-vous la concurrence de Monaco ? Monaco a recruté de bons joueurs et aura une belle équipe, c’est certain. Cela va rendre la L 1 attractive. Mais notre principal rival, ce n’est pas Monaco, c’est nous-mêmes. J’ai lu qu’ils voulaient le titre cette saison ; ils vont devoir venir nous l’arracher, car mes deux mains tiennent fermement le trophée. (Sourire.) ARNAUD HERMANT Citation Matuidi va prolonger Les véritables négociations n’ont pas encore débuté, mais Blaise Matuidi et le PSG sont convenus de discuter prochainement d’une prolongation de contrat. Arrivé à Paris à l’été 2011, le milieu international est lié au PSG jusqu’en 2014. Compte tenu de ses performances depuis un an, son salaire va être sensiblement réévalué (il perçoit actuellement entre 250 000 et 300 000 € mensuels). L’ancien Stéphanois a changé d’agent il y a quelques semaines, passant de Jean-Pierre Bernès (conseiller de Laurent Blanc) à Mino Raiola (agent de Zlatan Ibrahimovic). Les négociations devraient être facilitées par le fait que Blaise Matuidi est un joueur que le président du club Nasser al-Khelaifi apprécie tout particulièrement. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
25/07/2013 09:58
Message
#5627
|
|
![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,536 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 522 Tribune : Non précisée |
Citation Verratti : discussions ce jeudi Le directeur général du Paris-SG, Jean-Claude Blanc, va rencontrer ce jeudi au Parc des Princes l’agent de Marco Verratti, Donato Di Campli, pour discuter d’une revalorisation salariale. Le milieu italien (20 ans, sous contrat jusqu’en 2017) est suivi par la Fiorentina, la Juventus Turin, Manchester City et l’Atletico Madrid. Avant de démissionner de son poste de directeur sportif, Leonardo avait proposé à l'international de doubler son salaire actuel (850 000 euros net par an). Une offre en dessous des attentes du joueur et de son entourage, qui espèrent 3 millions d’euros net d’impôts par an. léquipe.fr |
|
|
|
25/07/2013 19:35
Message
#5628
|
|
![]() Keyloriste ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 47,634 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : 92 Membre no 112 Tribune : Non précisée |
Citation Le PSG écope bien de trois points avec sursis Une première fois sanctionné par la Commission de discipline de la LFP d’un retrait de trois points avec sursis dans l'affaire de la bousculade de Leonardo sur Alexandre Castro, arbitre du match contre Valenciennes, le PSG avait vu cette sanction annulée par la Commission Supérieure d’Appel de la FFF, pour vice de forme. Renvoyé devant la Commission de discipline de la LFP, ce dossier a été traité ce jeudi et le club de la capitale écope bien de trois points avec sursis pour la saison 2013-2014. RMCsport.fr |
|
|
|
26/07/2013 07:50
Message
#5629
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation PSG-Real, le match des idées reçues Football. Demain soir, le PSG affronte le Real Madrid en amical. Depuis le transfert d’Ancelotti, de nombreuses rumeurs entourent les relations entre les deux clubs. Le match amical entre le PSG et le Real Madrid demain à Göteborg sera l’occasion de nombreuses retrouvailles. Celles d’Ancelotti avec son ancien club bien sûr, mais aussi celles entre Zinedine Zidane, Laurent Blanc et Claude Makelele. Ces derniers mois, parallèlement au transfert de Carlo Ancelotti, les contacts entre les deux clubs se sont multipliés et de nombreuses rumeurs sont venues les opposer. Où est le vrai ? Où est le faux ? Eléments de réponse. Le Real a fait un chèque pour recruter Ancelotti VRAI. Durant les négociations, le chiffre de 6 M€ était avancé. Les dirigeants du PSG assurent aujourd’hui que le montant de l’indemnité est bien supérieur. Le président du Real dit l’inverse, c’est de bonne guerre. En fait, à l’indemnité de 6 M€ viendront s’ajouter les recettes de deux matchs amicaux entre les deux clubs, dont les dates ne sont pas encore fixées. Les deux clubs étaient en concurrence sur le dossier Cavani VRAI. Outre le PSG, le Real Madrid et Chelsea avaient entamé des négociations avec le joueur et son ancien club, Naples. Sportivement, Cavani était davantage attiré par l’Angleterre et l’Espagne. Mais ni le Real ni Chelsea n’ont souhaité s’aligner sur les propositions financières du PSG. Avec 10 M€ de salaire annuel net et une indemnité de transfert de 64 M€ versée à Naples, Paris a vite cassé les enchères et raflé la mise. Cristiano Ronaldo viendra à Paris dès cet été FAUX. Du côté de Paris, il est impensable de laisser filer Ibrahimovic ou Thiago Silva. La logique est la même à Madrid avec Cristiano Ronaldo. Le président Florentino Pérez tient à son joyau et répète inlassablement que le Portugais (28 ans) terminera sa carrière au Real. Rien n’est moins sûr. D’ici un ou deux ans, CR7 pourrait vraiment être ouvert à la discussion, et le pont d’or que lui proposeront les Qatariens sera difficile à refuser… Verratti veut rejoindre Ancelotti à Madrid FAUX. En tout cas, pas maintenant. Ancelotti est comme un père pour Verratti, mais celui-ci est heureux à Paris et se montre totalement impliqué dans le projet du PSG. Hier, son agent était à Paris pour poursuivre les négociations sur sa prolongation de contrat. Le PSG a accepté de doubler son salaire mais cette proposition reste inférieure aux attentes du joueur qui demande 3 M€ par an. Le prochain rendez-vous, fixé la semaine prochaine, devrait permettre de finaliser ce dossier et ce, malgré l’intérêt de Naples. Hier, le club italien a en effet pris contact avec le PSG qui a répété que le Transalpin n’était pas à vendre. Makelele aurait pu suivre Ancelotti FAUX. La rumeur a circulé, mais il n’en a jamais été question. Dès le début des discussions, Ancelotti a fait part de sa volonté d’être accompagné par Paul Clement et Giovanni Mauri. Le nom de Claude Makelele, qui a joué au Real Madrid entre 2000 et 2003, n’a jamais été évoqué, car Florentino Pérez rêvait de voir Zinedine Zidane devenir l’adjoint d’Ancelotti. Makelele a prolongé son contrat avec le PSG début juillet en acceptant une forte baisse de son salaire. Il existe un pacte de non-agression entre les deux clubs VRAI. Les choses étaient mal engagées. Nasser al-Khelaifi a très mal vécu d’apprendre que les dirigeants du Real avaient pris contact directement avec Ancelotti. Tout est vite rentré dans l’ordre. Pérez s’est déplacé en personne à Paris pour trouver un accord sur le dossier de l’entraîneur italien. Les deux présidents en ont profité pour passer un accord stipulant que le Real ne recruterait pas de joueurs du PSG cet été (voir nos éditions du 9 juillet). La réciproque est sans doute vraie : le Real n’approche pas Verratti ou Ibra, et Paris ne fait aucune proposition à Cristiano Ronaldo. Fly Emirates paie plus cher le PSG que le Real FAUX. Lors des cinq prochaines saisons, soit jusqu’en 2018, le PSG et le Real Madrid auront le même sponsor maillot : Fly Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï. Le Real a signé avec elle l’un des plus gros contrats de sponsoring de son histoire : 25 M€ par saison pendant cinq ans, soit exactement la même somme que perçoit le PSG… Citation Le grand retour de Thiago Silva Après le retour de Zlatan Ibrahimovic la semaine passée, c’est le capitaine Thiago Silva qui a rejoint le groupe hier matin en Suède. Le défenseur brésilien est arrivé à Stockholm à 9 heures du matin, accompagné de son ami physiothérapeute, Marcelo Costa, qu’il a débauché de l’AC Milan il y a quelques semaines. Les deux hommes ont rejoint l’hôtel du PSG en centre-ville de la capitale suédoise. Après un premier contact avec ses coéquipiers et son nouvel entraîneur, O Monstro, comme il est surnommé dans son pays, a participé à sa première séance d’entraînement, peaufinant sa remise à niveau. Le Brésilien pourrait jouer quelques minutes demain contre le Real Madrid car, après avoir participé à la Coupe des Confédérations, il a suivi un programme individualisé depuis la mi-juillet. Laurent Blanc compte surtout sur lui pour le Trophée des champions contre Bordeaux le 3 août à Libreville (Gabon). Alors que, depuis un mois, les rumeurs sur un éventuel transfert au FC Barcelone défrayent la chronique en Espagne, le capitaine parisien a clairement mis un terme au débat. « Il n’y avait aucune raison que de quitter le navire, a-t-il déclaré hier dans l’Equipe. J’apprécie beaucoup mon président, Nasser al-Khelaifi, c’est un ami et je veux lui faire honneur. Je suis heureux à Paris, je crois au projet du PSG et, pour vous dire la vérité, j’y crois de plus en plus. » Citation La Ligue maintient le retrait de 3 points avec sursis La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a confirmé, hier soir, la sanction prise le 30 mai dernier d’infliger un retrait de 3 points avec sursis au PSG pour la saison 2013-2014. L’instance, s’appuyant sur l’article 2.9 du règlement disciplinaire de la Fédération, reproche au club de ne pas avoir tout mis en oeuvre, le 5 mai dernier, pour que Leonardo ne bouscule pas Alexandre Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes. En première instance, la commission de discipline avait pris cette décision et infligé à Leonardo une suspension de neuf mois de toutes fonctions officielles. A la suite de l’appel du club, la commission supérieure d’appel de la Fédération avait aggravé la peine de Leonardo (quatorze mois) mais avait renvoyé le dossier du retrait de points avec sursis à la commission de discipline de la LFP. Hier, Jean-Claude Blanc, directeur général du club, et Me François Klein, avocat du PSG, ont défendu le fait qu’ils ne pouvaient pas prévoir l’imprévisible. Cela n’a pas convaincu les membres de la commission de discipline qui ont maintenu leur décision. Le PSG devrait saisir le Comité olympique du sport français (CNOSF) pour obtenir une conciliation avec la Fédération. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
26/07/2013 09:37
Message
#5630
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation « Le PSG, c’est l’équipe qui monte » MARQUINHOS, le nouveau défenseur central parisien, bien que courtisé par le FC Barcelone, a préféré opter pour le projet « ambitieux » du PSG. Ce n'est sans doute pas le nom le plus ronflant de l'effectif parisien mais Marquinhos (19 ans) est considéré comme l’un des défenseurs les plus prometteurs de la planète. Son association avec Thiago Silva, son modèle, fait déjà saliver. En attendant de rejoindre, lundi, ses nouveaux partenaires parisiens, l’ancien joueur de l'AS Rome, transféré la semaine dernière pour 32 M€ (plus 3 M€ de bonus, contrat de cinq ans), récupère après avoir contracté un virus qui lui a fait perdre quelques kilos. « POUVEZ-VOUS éclaircir cette histoire de maladie ? – J'ai attrapé un virus quand je suis rentré en Europe (début juillet). J’avais mal à l'estomac et j’avais des infections à la bouche. Je ne pouvais pas trop m’alimenter donc j’ai perdu quelques kilos. On a réalisé des examens avec le staff médical du PSG et on a constaté que c’était simplement un virus qui était dans sa phase finale. Rien de grave, surtout pas une hépatite, comme je l’ai lu. Les médecins m’ont demandé de me reposer un peu car mes défenses immunitaires avaient diminué. Demain, (aujourd'hui) je retourne à l'hôpital pour des examens. Je vais reprendre l'entraînement dès lundi avec mes nouveaux coéquipiers. J’ai hâte de jouer. Malgré le forcing du FC Barcelone, pourquoi avez-vous choisi le PSG ? – Pour son projet, très ambitieux. Le PSG, c’est l'équipe qui monte. Il n’y a que des grands joueurs. J’ai fait ce choix avec ma famille, mon agent. Et puis, cette équipe, c’est une mini-Seleçao aussi. Il y a beaucoup de Brésiliens. Ils vont m'aider à m’adapter. J’ai déjà rencontré Alex et aussi Lucas. Vous allez aussi retrouver Thiago Silva, votre modèle, qui a tenu des paroles élogieuses à votre égard (1)… – Ah bon ? Il a dit quoi ? (On lui raconte.) C’est vraiment gentil de sa part. Je souhaite lui faire honneur et j’espère qu’on va vraiment former une belle charnière tous les deux. La présence au poste d’entraîneur de Laurent Blanc, un ancien grand défenseur, peut-elle vous aider à progresser ? – Sans aucun doute. Il a l’oeil du défenseur avant d’avoir celui du coach. Avec lui, je pense qu’on va apprendre et qu’on ne va pas prendre de but. Ça sera mon job. Même si vous avez réalisé une belle saison avec l’AS Rome (2), votre défense a pourtant encaissé beaucoup de buts (56 en Serie A, 17e défense) … – Oui mais l'équipe jouait de façon très offensive. Cela ne m’a pas empêché de bien faire mon boulot. C'est sûr que je préfère gagner 1-0 que 4-3 mais, au final, ce qui compte, c’est la victoire, non ? Êtes-vous capable de jouer au milieu ? – Oui. Pour dépanner sur un match, il n'y a pas de problème. Mais mon poste, c’est défenseur central. Quels seront vos objectifs cette saison ? – M'imposer dans cette nouvelle équipe. Je suis là pour gagner des titres, et, si tout se passe bien, j'espère pouvoir être appelé avec la Seleçao (il ne compte pour l’instant aucune sélection). C'est mon rêve ultime. Disputer la Coupe du monde (2014) à la maison. » ÉRIC FROSIO Citation THIAGO SILVA EN SUÈDE, CAVANI À PARIS En vacances depuis la finale de la Coupe des Confédérations remportée par le Brésil face à l’Espagne (3-0, le 30 juin), Thiago Silva est arrivé hier matin à Stockholm, où le PSG se trouve en stage depuis lundi. Dans l’après-midi, le défenseur central a pris part à un échauffement avec le groupe avant d’entamer une préparation individualisée. Sa présence face au Real Madrid, demain soir à Göteborg, n’est pas garantie. Edinson Cavani, lui, est attendu aujourd’hui à Paris. Comme Lucas Digne (vacances) et Marquinhos (mis au repos), il s’intégrera au groupe, en début de semaine prochaine. – J. T. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
27/07/2013 01:50
Message
#5631
|
|
|
Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,826 Inscrit : 02/07/2009 Membre no 1,127 Tribune : Non précisée |
Citation J.C. Blanc : «Une image à part» L'Equipe.fr
Jean-Claude Blanc a répondu à nos questions sur les sujets chauds du PSG. Le départ de Leonardo, la nouvelle organisation du club, son image, Laurent Blanc, Monaco, le fair-play financier... Le directeur général du PSG évoque tous ces points dans un entretien à retrouver samedi dans votre journal. Difficile aujourd’hui de définir le rôle de Jean-Claude Blanc au PSG. Officiellement directeur général du club, son rôle s’est étendu au secteur sportif avec le départ précipité de Leonardo, qu’il regrette. «L’organisation du club me permet aujourd’hui de me détacher sur le marché des transferts. Ce travail spécifique s’ajoute à mes acticités habituelles, nous a-t-il confié. Mais il est clair que cette mission au cœur du secteur sportif n’est que temporaire, à mes yeux.» Avec Nasser al-Khelaïfi, son président, il recherche d’ailleurs un successeur au Brésilien au poste de directeur sportif. «Une personnalité du football rejoindra le PSG pour aider à définir la politique sportive, piloter le choix des joueurs et être une interface permanente avec l’entraîneur (Laurent Blanc) et son staff.» «On n'a pas l'image tout à fait lisse qu'on souhaiterait avoir immédiatement» Au sujet du nouveau coach parisien, Jean-Claude Blanc n’a pas souhaité évoquer son avenir au-delà de la saison 2013/2014. Le flou qui a entouré le départ de Carlo Ancelotti a déjà suffisamment joué sur l’image du PSG, que le directeur général défend malgré tout. «Il faut assumer le fait d’être un club à part, donc d’avoir une image à part, explique-t-il. Cela vient du fait qu’on est à Paris, mais aussi de notre volonté de construire l’un des cinq plus grands clubs du monde. En faisant cela, on doit bouger un certain nombre de lignes (…) On n’a pas l’image tout à fait lisse qu’on souhaiterait avoir immédiatement.» Le passage de Beckham ou «la présence de stars comme Thiago Silva, Ibra et Cavani» ont néanmoins amené «des retours très positifs», et ce d’autant plus que Monaco se dresse désormais en face du PSG. Et comme le dit Jean-Claude Blanc, «plus il y a de grands joueurs, meilleur c’est pour la Ligue 1». «Il faut assumer d’être un club à part», retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Jean-Claude Blanc dans L’Equipe de ce samedi 27 juillet. -------------------- Betteravier militant.
|
|
|
|
27/07/2013 16:45
Message
#5632
|
|
![]() There Will Be No Shame ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 6,783 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : Paris Membre no 149 Tribune : Non précisée |
Citation Interview Pastore Son statut au PSG, ses défauts et ses qualités « Le poids de ce transfert est oublié. D’autres joueurs aux gros transferts sont arrivés : cela m’a aidé à être plus tranquille. La pression s’est divisée sur les nouveaux. Je comprends que les gens attendent beaucoup de moi, les supporters sont comme ça. Ils en attendront encore plus des derniers arrivants au PSG , vu le prix auquel on a été achetés. C’est normal et j’aime ça. Car si je n’ai pas la motivation des supporters, il se peut qu’un jour j’arrête de jouer à ce niveau-là. Mon manque de régularité ? Chaque joueur passe par des moments difficiles où il n’est plus en confiance ou pas en bonne condition physique. A ce moment là, c’est normal que son niveau baisse, qu’il n’ait plus l’air du même joueur d’un match à l’autre. Pour ma part, ça a duré environ un mois et demi. Cela a été dur, mais je dois travailler ce point-là et être plus fort mentalement. J’ai eu la chance de bien jouer dans les matchs importants cette saison. Mais dans notre équipe, quand l’un n’est pas à son niveau, les coéquipiers sont là pour compenser… Je dois plus que tout travailler l’aspect physique. Quand je ne suis pas bien physiquement, je perds énormément de confiance. Et j’ai réellement du mal à me sortir de cette situation. Je recommence à me sentir bien quand je m’entraîne plus que d’habitude, seul, à part. C’est quelque chose qui me permet de retrouver la confiance et mon niveau de jeu. (…) Mes meilleures années sont encore celles où j’évoluais à Palerme, et je ne pense pas avoir atteint le niveau que j’avais là-bas. Mais je ne suis pas stressé, car je sais que ça va venir. Ce n’est pas facile de changer de championnat, de culture, de langue. Malgré tout cela, je pense avoir réalisé une bonne saison. L’an passé, j’ai marqué seize buts, pas mal pour quelqu’un qui joue à mon poste. Mais cette année, j’ai distribué plusieurs passes décisives et marqué neuf buts. C’est bien par rapport à ma position sur le terrain, même si je sais que je dois encore faire plus d’efforts défensifs. (Par rapport au sondage de France Football l’ayant élu joueur le plus surcoté de Ligue 1) Chacun pense ce qu’il veut. Je me fous de ce que les autres joueurs pensent de moi. L’important, c’est que les supporters du PSG, le président et l’entraîneur soient contents de moi. L’opinion des autres ne m’affecte pas. » L’ambiance dans le vestiaire parisien « Franchement, l’ambiance est bonne. C’est normal qu’il n’y ait pas la même relation entre les étrangers et les Français, et ce n’est pas pour ça qu’il y a des problèmes entre nous. C’est juste qu’entre Sud-Américains, on parle beaucoup italien et espagnol. Du coup, on se retrouve facilement ensemble, et pareil pour les Français. C’est uniquement une affaire de communication. Je suis là depuis deux ans, j’essaie de discuter un peu plus avec les Français. Mais les relations sont bonnes. Cela m’est également arrivé quand j’étais à Palerme. On était cinq argentins et un brésilien, on passait logiquement plus de temps ensemble. Ce n’est pas parce que je ne m’entendais pas avec les autres mais uniquement à cause de la barrière de la langue. Au PSG, je prends l’exemple de Van der Wiel. Le pauvre ne parle presque à personne… Il est toujours tout seul, silencieux… Je voudrais bien aller discuter avec lui, mais je ne parle ni anglais, ni néerlandais, donc je ne peux pas. » Les arbitres de Ligue 1 et Leonardo « Cette année, ils ne nous ont pas facilité la tâche. Ils n’ont pas eu une super attitude, et pas seulement avec le PSG. Ils se sont trompés, ça n’aurait pas dû se passer comme ça… Le fait de toujours envoyer les joueurs en commission, je ne pense pas ça serve à grand-chose. Chacun doit essayer de bien faire son travail. Après, c’est vrai que notre équipe parle beaucoup aux arbitres et les traite parfois assez mal, mais on a des joueurs de caractère. C’est très différent de l’arbitrage italien : là-bas, on peut parler avec les arbitres tranquillement. Tu peux t’exprimer librement et mal lui parler, il te rendra simplement la pareille. Et ça s’arrête là ! Après, il peut te mettre un carton jeune ou rouge, c’est selon, mais il y a du respect. Concernant le rouge de Thiago Silva face à Valenciennes, c’était incroyable… Je n’avais jamais vu ça ! C’est le capitaine de l’équipe, et la seule chose qu’il ait fait, c’est de le toucher pour lui parler. Avant même qu’il l’ait touché, l’arbitre sortait déjà le rouge… Cela a été difficile de se remettre ensuite dans le match. Surtout avec un joueur en moins, qui plus est Thiago Silva, un joueur très important. Le coup d’épaule de Leonardo ? Cela ne m’a pas choqué. Je pense plus que c’était un enfantillage qu’autre chose. On a tellement souffert cette saison avec les arbitres que Leonardo ne s’est pas retenu à ce moment-là, et a voulu se faire voir comme il le pouvait. Il a agi comme n’importe quel joueur l’aurait fait sur le terrain. Leonardo a dit que l’équipe était bâtie pour l’Europe et non pour la Ligue 1 ? Je ne pense pas que c’était les mots justes, parce que pour remporter le championnat de France, il faut gagner face à tous les clubs. Je ne suis pas d’accord avec lui. Mais je trouve aussi normal qu’on ait été meilleurs en Coupe d’Europe et qu’on ait gagné les matchs importants. On a juste perdu face à Porto à l’extérieur. Au niveau du groupe, on a tous essayé de rester concentrés et de tirer dans le même sens. » Le titre de Champion de France, le Trocadéro « Si on n’avait pas gagné le championnat cette saison, ça aurait été difficile pour l’année prochaine… On peut parler de soulagement car cela nous a offert une certaine tranquillité. C’est ce qu’on attendait tous. Personnellement, c’est le premier titre de ma carrière, c’est quelque chose d’incroyable ! J’avais déjà été trois fois deuxième donc j’avais envie de finir sur la plus haute marche du podium. La pression du titre n’était pas très forte, mais c’est normal que les gens aient été anxieux : on avait neuf points d’avance sur Marseille. Tous les supporters auraient voulu célébrer le titre contre Valenciennes au Parc. Dans ce match, je pense que toute l’équipe a été bonne, on a eu beaucoup d’occasions de but mais sans réussite. Et je crois que c’est ça qui nous a un peu stressé. (…) Les incidents du Trocadéro ? Ils ont causé beaucoup de dégâts matériels, notamment sur les personnes qui habitaient dans le coin et n’avaient rien à avoir avec les festivités… En Angleterre, le football est différent et les gens sont beaucoup plus éduqués. A Barcelone, les supporters sont habitués à gagner des titres tous les ans. Alors qu’ici en France, cela faisait 19 ans que le club n’avait rien gagné, du coup il y avait une certaine excitation chez les supporters. Mais ça ne pardonne en rien ce qu’il s’est passé. Je pense que tous ne sont pas responsables mais que quelques personnes mal intentionnées se sont mêlées à la foule pour casser et voler. J’avais une petite caméra avec laquelle je filmais tout… On cassait des voitures par plaisir. Nous, les Argentins, on est habitués parce que ce genre d’incidents arrive toujours… Mais c’est triste de voir ça en Europe. En Argentine ou au Brésil, ce ne serait qu’une fois de plus mais ici, c’est plus triste. Franchement, ça me désole pour tous les vrais supporters qui étaient uniquement venus pour faire la fête.» La Ligue des Champions « Gagner la Ligue des Champions ? Je pense que cet objectif est réalisable. Par rapport au projet du président, c’est l’objectif. Je pourrais même dire que c’est possible d’ici trois ans, car il y aura certainement de nouveaux renforts au mercato. J’espère qu’on pourra atteindre rapidement cet objectif. Le match contre Barcelone ? Non je n’ai pas été surpris par le niveau du PSG face au Barça. Déjà sur le premier match, on a vraiment fait une belle prestation. Même s’ils ont marqué deux buts, on a accumulé une certaine confiance en vue du match retour à Barcelone pour développer notre propre jeu face au leur, ce que beaucoup d’équipes ne font pas. Cela a été notre avantage.. Après, ils ont ce qu’il fallait sur l’action du but et on s’est fait sortir. Mais franchement, l’équipe a démontré qu’elle était au niveau. » La sélection d’Argentine « Je ne cesse d’y penser et j’essaie justement de faire de mon mieux ici au PSG pour être de nouveau appelé. Cela passe par de très bonnes prestations en club, il n’y a pas de secret ! Je pense avoir été bon cette année avec le titre de champion au bout, ça ne peut que jouer en ma faveur auprès du sélectionneur. C’est vraiment un rêve de jouer à nouveau pour mon pays. Même si ça fait un an que je n’ai pas été sélectionné, je ne peux pas croire que je n’y serai pas. Tout dépend de moi, et du sélectionneur. Je suis aussi conscient que beaucoup d’Argentins jouent dans les meilleurs championnats européens et que le choix n’est pas simple pour lui.» Surface magasine -------------------- "J'ai collé corps et âme aux ambitions du club." Edaourd
"Rabiot n'a pas joué en 2019, après 15-20 jours à un haut niveau il s'est écroulé" Sarri "Je crois qu'il est de toute façon trop tard pour sauver le club, l’idéologie socialiste sentimentaliste mortifère en vogue l'a trop enfoncé." anakin7 |
|
|
|
28/07/2013 06:12
Message
#5633
|
|
![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 5,549 Inscrit : 10/01/2009 Membre no 198 Tribune : Viré du stade |
Citation Les retrouvailles gagnantes d’Ancelotti C’est l’image qui restera de ce match de gala entre le Real Madrid et le PSG. La délégation madrilène est au complet dans son bus, prête à filer à l’aéroport pour rentrer dans la capitale espagnole. Zlatan sort du stade à cet instant. Il voit Carlo Ancelotti installé au premier rang près d’une vitre et lui fait un grand geste amical du bras. Son ancien entraîneur le lui renvoie et lui fait signe de monter dans le bus du Real avec eux. Ibra, pressé, file sans voir ce trait d’humour et le large sourire du Mister. Cette anecdote reflète bien l’ambiance entourant les retrouvailles du PSG avec le technicien qui lui a permis de reconquérir le titre de champion de France. Il a échangé avec Laurent Blanc Le coach transalpin et ses deux adjoints, Paul Clement et Giovanni Mauri (partis avec lui au Real), comme les joueurs et les membres du staff parisiens, étaient heureux de se revoir. L’avant-match n’a été que sourires, tapes amicales et embrassades. A croire que les organisateurs avaient tout prévu pour que ces scènes d’empathie aient bien lieu. Les bus des équipes sont arrivés au même moment au stade… Il était un peu plus de 18h30 quand Ancelotti a pénétré sur la pelouse de l’Ullevi Stadion. Là, il a foncé sur Chantôme, Jallet, Bodmer et Douchez. Puis le Mister a papillonné de groupe en groupe, un coup avec Mauri, un coup avec Clement. Avec Marco Verratti, son fils spirituel, l’échange a été affectueux, comme avec Zoumana Camara. Après avoir plaisanté avec Zinedine Zidane, casquette à ses initiales ZZ sur la tête, en compagnie de Claude Makelele, Nicolas Dehon et Jean-Louis Gasset, ses adjoints, Laurent Blanc est allé saluer Carlo Ancelotti. Les deux hommes ont alors papoté cinq bonnes minutes. Arrivé en début d’après-midi avec la délégation madrilène à l’hôtel Gothia Towers — où celle-ci a séjourné quelques heures —, Ancelotti n’avait pas caché, lors d’une brève conférence de presse, que ce match de gala constituait un événement particulier : « Ça va être un très bon moment, un grand plaisir. Je suis très excité par ces retrouvailles. » Le coup d’envoi donné, l’émotion a laissé place au spectacle. Le plus souvent debout devant son banc de touche, Ancelotti, qui a longuement applaudi l’ouverture du score de Benzema, a replacé ses joueurs de la voix et du geste. De la même manière qu’il l’a fait au PSG pendant une saison et demie. Ibrahimovic est resté en Suède. Zlatan Ibrahimovic n’est pas rentré avec le reste de la délégation parisienne hier soir. La reprise n’étant programmée que demain après-midi pour la majorité des Parisiens, il a été autorisé à rester en Suède et a invité à rester avec lui Maxwell et Zoumana Camara. Citation Le PSG pris à son propre jeu GÖTEBORG Paris est-il prêt pour le Trophée des champions, samedi prochain à Libreville, face à Bordeaux? « Je n’en sais rien, a avoué hier Laurent Blanc à l’issue de la défaite face au Real Madrid (0-1). Est-ce qu’on sera au top niveau? Je ne pense pas, mais on a un match à gagner. » Le revers d’hier n’a donc pas levé toutes les questions sur l’état de forme du PSG. Mais ce premier vrai test a livré de précieux enseignements sur la philosophie de jeu et la capacité des joueurs à l’incarner. Il manque un attaquant C’est la confirmation de ce qu’avait annoncé Blanc cette semaine en conférence de presse. « Quand on a Ibrahimovic et Cavani, on joue en 4-4-2. » Paris va donc débuter la saison avec deux attaquants, ce qui marque une forme de continuité avec l’ère Ancelotti. La saison dernière, l’équipe a régulièrement évolué avec deux pointes, Ibrahimovic-Ménez pendant les six premiers mois et Ibrahimovic-Lavezzi de janvier à mai. Ce duo a été de nouveau aligné hier soir et a confirmé les énormes carences de l’Argentin sur le plan de la finition. Pocho, coupable d’avoir raté deux énormes occasions en première période (23e et 39e), a ouvert un boulevard à Cavani. « On a eu des occasions en passant par les côtés et ça aurait pu faire 1-1. Mais le Real a été meilleur techniquement en première période », a reconnu l’entraîneur parisien. Faire jouer Cavani la semaine prochaine est une solution que n’écarte pas Blanc. « Mais il faudra bien réfléchir, car il sort d’une grosse saison et Libreville, c’est quand même sept heures d’avion », lâche-t-il. La stratégie de Blanc mise à mal Face au Real, le PSG a souffert de la comparaison sur le plan technique et dans l’efficacité. Toutefois, la volonté de Laurent Blanc de privilégier le jeu a transparu dans le souci des Parisiens de construire leurs actions et de prôner la continuité en relançant systématiquement depuis leur base arrière. Revers de la médaille : le fragile équilibre qui s’en dégage a été rompu à plusieurs reprises, notamment en seconde période ou sur le but de Benzema (23e). Alors, trop tendre, Paris ? « On a essayé de repartir de l’arrière, mais Madrid adore le contre. Et quand on jouera ce genre d’équipes à l’avenir, il faudra faire attention », insiste Blaise Matuidi, déjà en forme, comme Sirigu ou Thiago Silva, entré en jeu lors des 27 dernières minutes. Ce n’est pas le cas de Sakho, de Pastore ou d’Ibrahimovic, décevant devant son public. Si la relative discrétion du Suédois s’explique par une reprise récente, celle de l’Argentin et du défenseur français à l’entraînement depuis le 1er juillet ne manque pas d’inquiéter. Citation Pour Blanc, c’est l’état de grâce Selon notre sondage BVA exclusif, les Français accordent largement leur confiance au nouvel entraîneur du PSG. Ce qui ne les empêche pas d’introduire quelques bémols. ![]() Il a ôté ses crampons et répondu aux questions de ses interlocuteurs en chaussettes. Le 3 juillet, jour de sa deuxième conférence de presse comme entraîneur du PSG, Laurent Blanc s’est libéré. Il a rompu avec l’image de l’homme au verbe hésitant et à la tête rentrée dans les épaules renvoyée, une semaine plus tôt, lors de son intronisation. Revenu aux affaires après une coupure d’une saison, Le Président — son surnom depuis son passage à l’OM (1997 à 1999) — joue gros et il le sait. Le costume de l’entraîneur parisien est cousu d’or mais il donne du fil à retordre. On ne manage pas Zlatan Ibrahimovic comme on dirige Yoann Gourcuff. Et le titre de champion de France conquis avec les Girondins de Bordeaux en 2009 est devenu un prérequis à Paris. A 47 ans, l’ancien défenseur de talent reconverti entraîneur en 2007 a pourtant des atouts. Il prône le beau jeu et sa carrière, auréolée notamment d’un titre de champion du monde en 1998, parle aux joueurs. Mais ce taiseux, peu enclin à décrocher son téléphone, va devoir forcer sa nature dans une fonction qui est très exposée. Il devra aussi solder le procès en dilettantisme et en manque d’autorité dressé après le dernier Euro. Entraîneur intérimaire pour d’aucuns, Blanc doit s’écrire un destin à Paris en lettres capitales. Gagner plus de titres que Carlo Ancelotti, c’est sa feuille de route. Au risque de ne faire que passer. Citation Un entraîneur compétent, mais une autorité à parfaire Voici au moins un président qui ne baisse pas dans les sondages. Ou s’agit-il simplement de l’état de grâce lié à sa récente prise de fonction à la ête de l’effectif parisien? En tout cas, Laurent Blanc jouit d’une belle cote de popularité auprès des Français, qu’ils soient supporteurs ou non du PSG. Selon notre sondage BVA exclusif, 76% des personnes interrogées ont une bonne, voire une très bonne opinion du nouvel entraîneur parisien. A 61%, elles lui font confiance pour faire gagner des titres au PSG — la mission qui lui a été assignée — et améliorer l’image du club de la capitale (60%). Finalement, deux tiers des sondés (66%) estiment que sa désignation pour diriger l’équipe championne de France est un bon choix. Un véritable engouement, qui tient du plébiscite chez les fans du PSG (82%). Des doutes sur sa capacité à gérer les ego des joueurs Si le Cévenol pâtit parfois d’une réputation de dilettante pas toujours sociable, les Français ne lui en tiennent pas rigueur. Ils le jugent sérieux (83%), compétent (73%) et sympathique (70%). Les séquelles du dernier Euro ne semblent toutefois pas totalement effacées. L’ancien sélectionneur des Bleus avait alors éprouvé des difficultés à gérer les fortes têtes et, sur ce point, les sondés paraissent encore douter de ses aptitudes. Moins de la moitié l’imagine avoir les épaules assez solides pour composer avec les ego des joueurs (42%) et gérer d’éventuelles crises au PSG (44%). Ils doutent aussi de sa capacité à attirer de grands joueurs (49%). Sur le plan du charisme et de l’autorité, Blanc doit encore faire ses preuves. Le Parisien -------------------- Fan de Camelia Jordana la nouvelle star!!!
|
|
|
|
29/07/2013 07:05
Message
#5634
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Thiago Silva prolonge... … et Ibra négocie Le défenseur s’est mis d’accord avec le PSG, samedi, pour prolonger jusqu’en 2018. Le club champion de France est aussi en train de verrouiller le contrat de son attaquant vedette. AU DÉBUT DU MOIS, alors que la pression venue du FC Barcelone semblait enfler jour après jour, Nasser al-Khelaïfi avait pris ce dossier à bras-le-corps. Le président du PSG avait reçu, à Doha, Paulo Tonietto, l’agent du défenseur central brésilien. Pour Qatar Sports Investments, il était hors de question de perdre l’ancien Milanais, recruté l’été dernier pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus). Dans la capitale de l’émirat, les bases d’un nouveau contrat ont été jetées entre les deux parties. Les derniers détails ont été finalisés, samedi, entre Nasser al-Khelaïfi, Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, Thiago Silva et son agent. Le Brésilien, récent vainqueur de la Coupe des Confédérations, obtient une augmentation de près de 2 M€ par an, portant son salaire annuel, avec diverses primes, aux alentours de 12 M€ net d’impôts. En contrepartie, le PSG obtient du joueur la garantie absolue qu’il restera cette saison, « et même jusqu’à la fin de son contrat, voire de sa carrière » , souffle-t-on dans les coulisses du club. Signe de cette volonté d’un lien à long terme, le capitaine du PSG et de la Seleçao a accepté de prolonger jusqu’au 30 juin 2018. Il aura alors trente-trois ans. De source proche du dossier, le « Monstre » signera son nouveau contrat aux alentours du 20 août. Au passage, après avoir été secoué par les départs successifs de Carlo Ancelotti et Leonardo, le PSG envoie au marché européen le signal d’un club capable d’éviter ce qui aurait été une onde de choc : la fuite de ses plus grands talents. LUNDI DERNIER, à Stockholm, Zlatan Ibrahimovic avait annoncé son intention de « discuter avec le président de détails, petits et grands » avant de se positionner définitivement sur son avenir au PSG. Concrètement, les discussions ont surtout été menées, la semaine dernière, entre Jean-Claude Blanc – qui a provisoirement récupéré les prérogatives de Leonardo, directeur sportif démissionnaire depuis le 16 juillet – et Mino Raiola, l’agent de l’attaquant. Sous contrat jusqu’en 2015, Ibra n’a jamais déclaré qu’il était ouvert à un départ. Mais son représentant est décrit dans le milieu comme ayant activement sondé le marché, ces dernières semaines, de la Juventus à Manchester City, en passant par le Real Madrid. Acheté 20 M€ l’été dernier, l’ancien buteur de l’AC Milan ne peut pas forcément jouer sur les mêmes leviers que Thiago Silva pour renégocier son contrat. Mais il se sait indispensable, notamment parce que Paris compte sur lui pour former avec Edinson Cavani un duo offensif très luxueux dans le 4-4-2 de Laurent Blanc. Son salaire, déjà l’un des plus élevés d’Europe (14 M€ net par an), pourrait désormais se situer entre 15 et 16 M€ annuels. Les négociations se poursuivent et devraient aboutir avant la fin de la semaine. « Tout se passe sereinement, affirme-t-on dans l’entourage du club. Des deux côtés, il y a une envie de s’inscrire dans la durée. » Une prolongation d’un an figure même parmi les hypothèses discutées, même si le PSG, sur ce point, ne semble pas tenaillé par l’urgence au sujet d’un attaquant qui aura trente-deux ans le 3 octobre. JÉRÔME TOUBOUL Citation Verratti, un an et… 1,2 M€ en plus SOUCIEUX de consolider la colonne vertébrale de son équipe, le PSG ne s’occupe pas seulement des cas Thiago Silva et Ibrahimovic. Jeudi, à l’issue d’une réunion avec Jean-Claude Blanc, Donato Di Campli, l’agent du milieu défensif du PSG, Marco Verratti, expliquait dans L’Équipe : « On n’est pas content. La situation commence à être pénible. On a même demandé au club à pouvoir partir mais ce bon de sortie n’a pas été accordé. » Trois jours plus tard, le club et le joueur de vingt ans ont trouvé un accord définitif, qui sera signé mi-août. Verratti prolonge d’une saison son contrat, jusqu’en 2018. Il voit son salaire passer de 850 000€ à 2 M€ net d’impôts par an (hors primes). Aucune clause libératoire n’a été ajoutée dans le contrat de l’international italien, arrivé de Pescara, l’été dernier, pour 11 M€ (+1,5 M€ de bonus). En juin, dans le sillage de l’arrivée de Carlo Ancelotti, le Real Madrid était prêt à offrir à Verratti un contrat de 4 M€ nets par an. Le club espagnol pourrait revenir à la charge en 2014, une fois caduc le pacte de non-agression en vigueur, cet été, entre le Real et un PSG qui tentera, l’an prochain, de réaliser son rêve absolu de recruter Cristiano Ronaldo. En Italie, Naples et la Fiorentina auront été de sérieux courtisans mais il semble peu probable que Verratti retourne dans la Botte à ce stade de sa carrière. Citation Paris veut aussi garder ses Bleus MAMADOU SAKHO (23 ans), Blaise Matuidi (26 ans) et Jérémy Ménez (26 ans) : trois habitués de l’équipe de France et trois joueurs sous contrat jusqu’en 2014 au PSG. Le club n’entend pas jouer avec le feu et espère prolonger avant la fin de l’été le contrat de ses Bleus. Le cas le plus délicat concerne Sakho. En juin, le défenseur central s’est vu transmettre une prolongation de deux ans, qu’il n’a toujours pas acceptée formellement. Mais le club se dit certain que sa discussion avec l’entraîneur Laurent Blanc, mi-juillet, a persuadé le joueur que la concurrence serait saine avec le Brésilien Marquinhos (19 ans), acheté à l’AS Rome pour 32 M€ (+ 3 M€ de bonus). Devenu un joueur clé du milieu, Matuidi deviendra l’un des principaux actifs du PSG lorsqu’il aura étendu son contrat. Le statut de Ménez, blessé au dos et soumis à une forte concurrence, est plus trouble. Mais Paris semble décidé à le conserver et l’attaquant, en l’état, peut difficilement trouver un club plus compétitif. J. T. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
29/07/2013 09:14
Message
#5635
|
|
![]() Keyloriste ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 47,634 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : 92 Membre no 112 Tribune : Non précisée |
Citation Au pays d’Ibra, le PSG a construit l’avenir « Ça s’est très bien passé, on a pu profiter de bonnes installations et on a été très gentiment accueillis. Je n’ai que des compliments à faire aux Suédois et aux Suédoises. » A l’image de Laurent Blanc, le groupe du PSG, les joueurs particulièrement, a apprécié la semaine de stage au pays d’Ibrahimovic, achevée samedi soir. « L’ambiance a été excellente », ajoute l’un des participants. Logés dans deux très beaux hôtels à Stockholm et Göteborg, les Parisiens y ont passé le plus clair de leur temps. Leurs seules sorties les ont conduits aux stades pour les entraînements et leurs deux matchs amicaux de cette tournée contre Hammarby (2-0) et le Real Madrid (0-1). Il y a eu une exception. Mercredi, à l’initiative de Laurent Blanc, Sakho et ses partenaires ainsi que les staffs technique et médical sont allés dîner dans un restaurant du centre-ville de la capitale, le Strandvägen, juste à côté du théâtre dramatique. Le fait que Blanc n’ait pas souhaité la présence de certains membres de la délégation a suscité des déceptions et même créé quelques tensions. Tout comme les nombreux changements de programme qui ont fini par désorganiser le planning initial et provoqué certains commentaires chez les joueurs. En effet, deux ou trois séances matinales ont été annulées et remplacées par du travail dans la salle de musculation de l’hôtel de Stockholm. La volonté du staff de prolonger d’une nuit le séjour dans la capitale n’a pas été simple à satisfaire, l’intendant peinant à trouver un avion pour le vendredi matin. Zlatan a parlé tactique avec Laurent Blanc En dépit de ces petits soucis, cette semaine nordique a été positive et très studieuse. « On a beaucoup bossé et on a été très sérieux. On n’a même pas profité de la piscine, sourit un joueur. On passait beaucoup de temps aux soins et dans nos chambres. » Ibrahimovic a profité de son passage sur ses terres pour recevoir. Il était souvent dans les halls d’hôtels avec des amis à converser et rigoler. La veille du départ pour Göteborg, sa femme et ses deux fils sont venus partager un moment avec lui. Pour ceux qui en doutaient encore au sein du club, le Suédois est le vrai patron. C’est lui qui a donné le signal du départ au restaurant. Une fois levé pour quitter les lieux, tout le monde a suivi, même Laurent Blanc. L’entraîneur s’est aussi longuement entretenu avec la star, la veille du match contre Madrid. Les deux hommes ont notamment abordé des questions tactiques. Au PSG aujourd’hui, on ne peut pas se passer d’Ibrahimovic. Le Parisien |
|
|
|
30/07/2013 06:15
Message
#5636
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Cavani s’est entraîné Tout comme Lucas Digne et Marquinhos, l’Uruguayen était à l’entraînement hier. Il devrait même partir à Libreville pour le Trophée des champions samedi. LE JOUEUR LE PLUS CHER de l’histoire de la L1 a effectué son premier entraînement français (à huis clos), hier matin, à Clairefontaine. Transféré de Naples pour 64 M€, Edinson Cavani a effectué sa séance de reprise aux côtés des deux autres recrues du PSG, le latéral gauche Lucas Digne, lui aussi de retour de vacances, et le défenseur central brésilien Marquinhos, resté à Paris la semaine dernière pour récupérer d’une infection qui l’avait amaigri au début de l’été. Après avoir notamment effectué des tests physiques et des exercices légers avec le ballon, les trois joueurs ont déjeuné avec leurs nouveaux coéquipiers, au repos dimanche après six jours de stage en Suède. « Les vacances ont été courtes, mais c’était suffisant, a expliqué Digne sur le site du PSG. J’ai pu bien me reposer et recharger les batteries pour cette nouvelle saison. J’espère bien progresser, grappiller un maximum de temps de jeu et m’intégrer vite dans le groupe. Physiquement, je me sens bien.» Si le PSG pourrait laisser Marquinhos achever à Paris sa remise en condition, Cavani et Digne devraient faire partie du groupe qui décollera jeudi pour Libreville, la capitale du Gabon, où le PSG affrontera Bordeaux, samedi soir, pour le Trophée des champions. Au regard de leur reprise tardive, leur titularisation apparaît cependant incertaine. « On ne prendra aucun risque au Gabon », avait souligné Laurent Blanc, vendredi, à Göteborg, lorsqu’il avait été interrogé sur Cavani à la veille du dernier match de préparation face au Real Madrid (0-1). J. T. L'Equipe Citation Trois recrues face à leur nouveau défi Le PSG est enfin au complet. Edinson Cavani, Marquinhos et Lucas Digne, les trois recrues du mercato, ont rejoint hier le groupe parisien à Clairefontaine pour leurs premières séances d’entraînement. A eux trois, ils représentent un investissement de 114 M€. Mais si le buteur uruguayen est assuré d’obtenir rapidement une place de titulaire, peut-être même dès samedi à Libreville (Gabon) pour le Trophée des champions, les deux autres devront affronter une rude concurrence. Et le prix de leurs transferts ne sera pas un sauf-conduit. CAVANI : s’imposer à côté du tout puissant Ibra. Laurent Blanc a déjà adoubé l’international uruguayen en déclarant qu’il l’alignerait en attaque aux côtés de Zlatan Ibrahimovic. En privé, l’entraîneur parisien avait d’ailleurs confirmé à Kevin Gameiro qu’il serait amené à peu jouer du fait de la présence des deux stars internationales. La prestation d’Ezequiel Lavezzi, inefficace au possible samedi face au Real Madrid, ne fait pas non plus peser une menace réelle sur la tête de Cavani. Quant à Ménez, il doit d’abord se rétablir après son opération d’une hernie discale, mais il pourrait encore rétrograder d’un rang dans la hiérarchie des attaquants. Finalement, la plus grosse menace pour Edi vient d’Ibra lui-même. Si les deux hommes s’entendent, leur association pourrait détoner. Mais l’Uruguayen ne devra pas se laisser étouffer par son partenaire, au risque d’y perdre son football. DIGNE : chatouiller l’inusable Maxwell. C’est un gros défi qui attend le champion du monde des moins de 20 ans. Venu à Paris pour apprendre et s’aguerrir, Lucas Digne va devoir se mesurer à Maxwell. A 31 ans, le discret Brésilien est le joueur le plus titré de l’effectif parisien et, de fait, l’un des plus expérimentés. Il était surtout un des hommes de base de Carlo Ancelotti la saison dernière et un des éléments les plus utilisés par l’Italien (48 matchs au total), ne laissant que des miettes à Sylvain Armand et Siaka Tiéné. Et il n’y a pas de raison que cela change avec Laurent Blanc. Au regard de ses récentes prestations, dont le très bon match amical face au Real, Maxwell est plus que jamais le numéro un au poste de latéral gauche. Pour bouleverser cette hiérarchie, Digne sait qu’il va devoir déplacer une montagne : un Maxwell en contrat jusqu’en… 2014. MARQUINHOS : doubler le tank Alex. Le jeune Brésilien de 19 ans a fait ses grands débuts à l’entraînement hier matin après plus d’une semaine de traitement pour soigner une infection (voir nos éditions du 22 juillet). La semaine passée, il a consulté dans différents hôpitaux parisiens, pour se rétablir au plus vite. Annoncé comme un crack, l’ancien Romain, malgré le prix de son transfert estimé à 35 M€, va devoir s’imposer dans le secteur de jeu le plus relevé au PSG où, pour l’heure, cinq joueurs se disputent deux places. Derrière l’intouchable Thiago Silva, la concurrence sera rude. Si l’on s’en réfère à la saison dernière et à ses récents matchs amicaux, Alex apparaît comme le client le plus sérieux pour Marquinhos. Sans oublier Sakho, s’il ne part pas, et Camara. Mais vu ses performances à la Roma l’an dernier, où il ne lui avait fallu que quelques semaines pour déboulonner l’Argentin Burdisso, Marquinhos peut relever ce challenge. FRÉDÉRIC GOUAILLARD ET ARNAUD HERMANT Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
31/07/2013 06:07
Message
#5637
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris et la politique des gros salaires Les dirigeants n’hésitent pas à augmenter leurs meilleurs joueurs Thiago Silva, Verratti, certainement Ibrahimovic et Matuidi prochainement. L’été aura été fructueux pour ces joueurs parisiens qui ont obtenu ou négocient une forte revalorisation de leurs salaires. Décryptage. Un moyen de sécuriser les stars. Le PSG s’est lancé dans une politique d’augmentation des salaires pour sécuriser ses meilleurs joueurs et envoyer un signal fort à ses concurrents. Ibrahimovic et Silva en sont des exemples criants. Si les discussions aboutissent, le Suédois devrait percevoir entre 15 et 16 M€, tandis que le Brésilien émargera aux environs de 12 M€ si on prend en compte toutes les primes.Verratti va passer de 780 000 € annuels à environ 2,5 M€. A chaque fois, on parle de revenus nets d’impôts. Et il n’y a aucune raison que Matuidi, qui percevait lors de sa première saison 240 000 € brut mensuel ne demande, au moins, à doubler son salaire. Des rémunérations à la hauteur du top européen. « Il n’est pas non plus question qu’on surpaye dans des proportions inacceptables. Surpayer, d’accord. Mais dans une certaine limite. » Ainsi s’exprimait Leonardo le 26 juin 2012. Les propos de l’ancien directeur sportif concernaient les transferts, mais ils valent aussi pour les salaires. Alors, un an après, le PSG surpaye-t-il ses joueurs et surtout ses stars ? A Manchester United, Van Persie et Ronney gagnent chacun 250 000 £ par semaine, soit un peu plus de 15 M€ annuels. A Barcelone, le salaire de Messi est estimé à 16 M€ par an. Les futurs revenus d’Ibrahimovic (entre 15 et 16 M€) sont dans la fourchette de ce qui se pratique ailleurs pour les meilleurs attaquants du monde. Pour Thiago Silva, c’est un peu moins vrai. Les grands défenseurs comme Piqué (Barcelone) ou Rio Ferdinand (MU) perçoivent un peu plus de 6 M€ annuels. Cependant, le Brésilien est considéré comme le meilleur du monde à son poste. Une inflation aux effets pervers. Plus que les montants, c’est le timing de ces réévaluations salariales qui pose question. A peine un an après leur signature à Paris, les vedettes réclament déjà des augmentations. Ce n’est pas très fréquent, et cela place le club de la capitale dans une position de faiblesse. Bien sûr, les dirigeants du PSG ont pris soin de prolonger les contrats, assurant ainsi une grosse indemnité en cas de revente de leurs stars. Toutefois, en agitant le chiffon rouge d’un possible départ, Silva et Ibra ont établi une jurisprudence dont pourrait profiter Cavani s’il réussit une bonne saison. Et d’autres par la suite. On perçoit mieux désormais pourquoi le club de la capitale avait présenté une masse salariale qui atteindrait les 200 M€ (hors charges) lors de la saison 2014-2015. Il reste à savoir ce que penseront de cette inflation salariale les sages de l’UEFA, appelés à évaluer les comptes parisiens dans le cadre du futur fair-play financier. FRÉDÉRIC GOUAILLARD Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
02/08/2013 06:25
Message
#5638
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris, le plus populaire Près de deux cents Gabonais ont accueilli l’arrivée des Français à l’aéroport de Libreville. Ils supportaient tous le PSG. IL EXISTE DONC un « fan club PSG Libreville » et ses membres ont donné de la voix, hier soir, à l’aéroport de la capitale gabonaise. Une heure avant l’arrivée des Parisiens sur leur sol, ils étaient une petite cinquantaine à attendre leurs idoles, exhibant le maillot des champions de France, brandissant des drapeaux à leurs couleurs ou scandant un incongru « Ici, c’est Paris » qui laissait peu de place au suspense sur l’identité du club le plus soutenu, demain, au stade de l’Amitié, lors du Trophée des champions, entre le PSG et Bordeaux. DEUX VISITES D’ORPHELINAT PRÉVUES « Je veux voir Zlatan » , criait une adolescente toute émue. Autour du fan club, une grosse centaine de compatriotes étaient un peu moins fébriles mais tout aussi curieux… d’apercevoir Ibra. Ce sera le cas aux alentours de 19 heures, quelques minutes après l’atterrissage de l’avion du PSG, mais de loin seulement, l’important cordon policier empêchant tout contact avec les champions de France. Les Parisiens n’ont d’ailleurs pas traîné du côté de l’aéroport et ont vite pris la direction de leur hôtel de quarante chambres, entièrement privatisé pour l’occasion. Trente minutes plus tard, c’était au tour des Girondins de poser le pied sur le continent africain alors que la fièvre était un peu retombée et les supporters s’étaient dispersés. Mais pour les vainqueurs de la Coupe de France, même privés de plusieurs joueurs importants (voir par ailleurs), l’enthousiasme né d’une rencontre en Afrique subsaharienne est intact. « C’est une bonne initiative, confie Jaroslav Plasil. Cela va faire réfléchir certains joueurs, les jeunes notamment, sur la pauvreté qui peut exister en Afrique. » En écho, son coéquipier André Poko, international gabonais qui a suscité un intérêt particulier des médias locaux à son arrivée, ajoute : « Ce sera une bonne chose pour ceux qui ne connaissent pas l’Afrique. Ils vont pouvoir se rendre compte que la vie peut être difficile, ici. » L’agenda des Girondins et des Parisiens ne se limitera donc pas au Trophée des champions, demain, à 20h45. Une visite de l’orphelinat Sainte-Marie de Libreville est prévue pour les premiers, ce matin, de 10 h 15 à 10 h 45, alors que les seconds iront à la rencontre des enfants abandonnés d’Angondjé, dans l’après-midi, pendant une demi-heure également, juste avant leur dernier entraînement qui aura lieu au stade de l’Amitié. DAMIEN DEGORRE et FRANCK LE DORZEDE L'Equipe Citation Le PSG met la pression sur Nike Ce serait une révolution ! La saison prochaine, le PSG pourrait changer d’équipementier et mettre fin à une collaboration longue de plus de vingt ans avec Nike. A un an du terme de son bail actuel, la société américaine vient d’être mise en concurrence par le club de la capitale, qui a décidé de lancer une consultation. En procédant ainsi, la direction parisienne met clairement la pression sur Nike, alors que les discussions entre les deux parties sont bloquées depuis quelques semaines. Si de part et d’autre on souhaite pouvoir s’entendre, d’un point de vue financier, les positions restent pour le moment très éloignées. Comme il l’a fait avec son sponsor maillot, Emirates, il y a deux mois, le PSG souhaite obtenir entre 20 et 30 M€ annuels de son équipementier. Nike, qui verse environ 6,5 M€ actuellement, est prêt à revaloriser sensiblement son offre, mais pas dans ces proportions. La marque à la virgule verse déjà plus de 40 M€ par an pour l’équipe de France et ne se voit pas en donner près de 30 M€ pour le PSG. En même temps, quand on est un partenaire historique, associé depuis 1989, difficile d’imaginer perdre un club qui tutoie enfin les sommets. Compte tenu du nouveau standing du club et de sa médiatisation grandissante à l’internationale, les patrons parisiens estiment que leurs revenus sponsors doivent être équivalents à ceux des plus grands clubs européens (Barcelone, Real Madrid, Manchester United…). En outre, le PSG a appris que Puma venait de chiper Arsenal à Nike contre 30 M€ par saison à partir de 2014-2015. Les dirigeants parisiens estiment que la marque PSG vaut autant que celle d’Arsenal. Nike va donc se retrouver en concurrence avec Adidas, Puma et même Burrda Sport, propriété de Qatar Sports Investments, l’actionnaire du PSG. Même s’il dispose d’un droit de préemption, c’est-à-dire qu’il reste un candidat prioritaire, Nike est sous pression. Nivea et MoneyGram, nouveaux partenaires En attendant le règlement de ce dossier épineux, deux nouveaux partenaires doivent rejoindre le club très prochainement : Nivea et Moneygram. L’enseigne de cosmétiques, propriété du groupe allemand Beiersdorf, est déjà sponsor du Real Madrid. Un accord de principe existe depuis plusieurs jours. Nivea pourrait s’engager trois saisons contre 800 000 € par an environ. A l’occasion de son déplacement au Gabon pour le Trophée des champions, le PSG a prévu d’annoncer la signature d’un partenariat avec MoneyGram, société spécialisée dans les transferts d’argent internationaux. C’est Frédéric Longuépée, directeur général adjoint, qui représentera le club lors de cette officialisation. ARNAUD HERMANT Citation Les Parisiens sont arrivés au Gabon La nuit tombait sur Libreville quand l’avion privé du Paris SaintGermain s’est posé à 19 heures, heure locale (20 heures, heure française) dans la capitale gabonaise. C’est là que doit se dérouler, demain soir, le Trophée des champions opposant le PSG à Bordeaux, arrivé quarante-cinq minutes plus tard. La délégation parisienne, emmenée par Frédéric Longuépée, le directeur adjoint, a été accueillie par une soixantaine de supporteurs locaux agitant frénétiquement leurs drapeaux. Comme pour les chefs d’Etat, il y avait même des groupes de danseuses en habits traditionnels, ce qui n’a pas manqué d’arracher des sourires à quelques joueurs du PSG. Le cordon de sécurité n’a pas tenu bien longtemps et les partenaires de Thiago Silva se sont rapidement engouffrés dans leur bus aux couleurs du club pour rejoindre l’hôtel Nomade. Aujourd’hui, la journée sera rythmée par la visite d’un orphelinat pour les Girondins et d’un centre accueillant des enfants abandonnés pour les Parisiens avant les derniers entraînements prévus au stade de l’Amitié (40 000 places), qui « sera plein » demain, dixit Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel. F.G. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
02/08/2013 18:17
Message
#5639
|
|
|
Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 5 Inscrit : 22/08/2009 Membre no 1,212 Tribune : K bleu |
Citation Adrien Rabiot : "Les places en équipe de France espoirs seront chères" Qui a dit que le football tricolore devait se morfondre devant les errements de l'équipe de France senior, celle des grands, qu'entraîne désormais Didier Deschamps ? Dans les catégories de jeunes, les Bleuets rivalisent aujourd'hui avec les meilleures nations. Déjà sacrée championne du monde des moins de 20 ans il y a près de deux semaines, la France a fini vice-championne d'Europe des moins de 19 ans, jeudi 1er août en Lituanie, vaincue 1-0 par la Serbie. Majeur depuis quelques mois seulement, surclassé d'un an par rapport à ses coéquipiers, le milieu relayeur Adrien Rabiot a été l'un des éléments les plus en vue lors de cet Euro U19. Et pas seulement pour ses grandes guiboles (qui l'amènent à 1,91 m) et ses boucles brunes. Passé pro dès 2012 au Paris-Saint-Germain à 17 ans, le joueur formé au club parisien a déjà disputé 19 matches de Ligue 1 : 6 avec les stars du PSG version qatarie et 13 durant son prêt à Toulouse, où il a emmagasiné une expérience rare pour son jeune âge. Après le parcours des Bleus durant l'Euro U19, quel sentiment prédomine ? Adrien Rabiot : De la déception, surtout. On avait fait match nul contre la Serbie un partout en phase de poule, mais ça n'avait rien à voir avec la finale d'hier. Comme ils étaient déjà qualifiés quand on les a affrontés en poule, ils avaient pas mal fait tourner. Là, pour cette finale, non, je ne pense pas qu'on les ait pris à la légère. Contre l'Espagne, en demi-finale, on a beaucoup couru, on a beaucoup dépensé d'énergie, les Espagnols faisaient bien circuler le ballon. D'ailleurs, malgré leur défaite contre nous [3 tirs au but à 2 ; 2-2 en prolongations], l'Espagne m'a plus impressionné que la Serbie. En ce qui concerne notre équipe, on a encaissé peu de buts, mais c'est peut-être offensivement où l'on a eu le plus de difficultés. Au même titre que certains de vos coéquipiers, on vous annonce en équipe de France espoirs la saison prochaine. Un nouvelle promotion en perspective ? J'aimerais bien, en tout cas. On m'a déjà dit que j'en avais le potentiel. Pour deux ou trois joueurs de notre équipe U19, ce pourrait être possible. Mais je pense que les places en équipe de France espoirs seront chères, car il y a quand même pas mal de joueurs de l'équipe de France des moins de 20 ans qui auront également leurs chances, vu leur victoire à la Coupe du monde U20 cet été. Vice-champion d'Europe des U19, avez-vous déjà en tête l'Euro 2016, que disputera à domicile l'équipe de France A ? C'est un objectif que j'ai dans un coin de ma tête, mais je n'en parle pas trop pour le moment. Il ne faut pas brûler les étapes, je dois d'abord continuer à obtenir du temps de jeu en club. Vous avez jusque-là été très précoce chez les pros, au PSG comme à Toulouse lors de votre prêt. Quel est votre plus beau souvenir de la saison écoulée ? Mon apparition en Ligue des champions avec le PSG contre le Dinamo Zagreb, en novembre 2012. Pour moi, c'était quelque chose de grand [plus jeune joueur titularisé dans cette compétition dans l'histoire du club, à 17 ans et 7 mois]. Un an plus tôt, mon coach avec les moins de 19 ans du club nous parlait de Ligue des champions pendant nos séances d'entraînement, et là, je me retrouvais sur le terrain ! Mais je n'étais pas spécialement stressé, je n'ai pas ce genre de caractère. Pour jouer davantage, vous venez d'effectuer une demi-saison en prêt à Toulouse. Comptez-vous partir à nouveau du PSG pour trouver un prêt lors de la saison à venir ? Pour le moment, je suis à Paris. Un prêt, c'est envisageable aussi. C'est encore un peu indécis. Plus tard, quand j'aurai vraiment réussi en Ligue 1, j'aimerais aller ensuite en Premier League [il a déjà passé six mois en Angleterre à l'âge de 13 ans, au centre de formation de Manchester City]. En ce qui me concerne, je reprends l'entraînement dès lundi avec le groupe pro du PSG. Le Monde.fr |
|
|
|
04/08/2013 09:13
Message
#5640
|
|
![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris retrouve le sourire Après une intersaison agitée, les parisiens se sont révoltés en fin de match pour remporter leur premier titre de la saison. A Paris, le salut passe par la jeunesse. Pour le moment. Si le PSG a remporté, hier soir à Libreville, le Trophée des Champions — son deuxième titre depuis l’arrivée des Qatariens à la tête du club en 2011 — il le doit en grande partie à Hervin Ongenda ( 18 ans), précurseur d’un incroyable retournement de situation. Auteur de son 3e but depuis le début de la préparation estivale, c’est lui qui a remis Paris sur les rails grâce à son égalisation ( 82e) avant qu’Alex, encore l’un des meilleurs joueurs hier, transforme de la tête un coup- franc génial au bout de la nuit et du temps additionnel. « Hervin est un joueur au- dessus de la moyenne techniquement, il sent le jeu et se déplace très bien. Il se montre aussi adroit devant le but, donc ça fait beaucoup de qualités, a commenté Laurent Blanc. Les jeunes ont fait une très bonne préparation. On peut leur faire confiance. » Pour le PSG, ce premier match officiel était l’occasion de purger un été chaud et de tourner la page après les incidents du Trocadéro, le départ d’Ancelotti, la quête poussive d’un nouvel entraîneur et, enfin, la démission de Leonardo. Cinq jours pour régler des détails importants Autant d’épisodes qui sont venus ternir la célébration du titre de champion de France et brouiller la lisibilité du projet qatarien dans l’opinion française. Blanc a été chargé de donner une nouvelle impulsion mais face à une demi- équipe de Bordeaux, Paris a peiné. « On méritait au moins d’aller aux penaltys » , a d’ailleurs soufflé Francis Gillot, le coach des Girondins. Avant ce rendez- vous, ce dernier avait annoncé avoir décelé des failles dans le système de jeu parisien, incapable de contenir les contres madrilènes samedi dernier (défaite 0-1). Il faut croire que l’entraîneur bordelais a parfaitement préparé son coup et que Paris trimballe des soucis récurrents en ce début de saison. Passent encore les difficultés offensives — Ibrahimovic est hors du coup (voir ci-dessous) — mais, surtout, l’équipe de la capitale a perdu cette capacité à former un bloc défensif homogène. Le champion de France n’est pas prêt, l’entraîneur du PSG l’a redit avant- hier. Les raisons sont connues et touchent essentiellement à la reprise tardive et échelonnée des internationaux. Les Parisiens semblent également éprouver des difficultés à assimiler le système Blanc fondé sur la possession de balle. Avec Ancelotti, le PSG jouait plus bas pour se projeter rapidement vers l’avant. Avec Blanc, l’ambition est de mise mais la rupture est souvent proche. « Il y avait beaucoup de déséquilibres à un moment donné sur le terrain et ça faisait attaque - défense. C’est ce que veulent voir les gens mais ça ne ne m’a pas trop plu » , a convenu le nouveau coach parisien. Paris a désormais cinq jours pour régler ces détails qui n’en sont pas. Sous peine de connaître un début de saison compliqué. FRÉDÉRIC GOUAILLARD Citation Bilan contrasté pour les stars parisiennes A six jours de la reprise du championnat à Montpellier, Laurent Blanc a enfin pu aligner d'entrée Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, ses deux plus grandes stars disponibles en attendant Edinson Cavani, encore trop juste physiquement. L'entraîneur parisien a pu en tirer un bilan contrasté. Un capitaine déjà prêt. Pour sa première titularisation un peu moins de deux semaines après sa reprise retardée en raison de son succès avec le Brésil dans la Coupe des Confédérations, Thiago Silva s'est montré affûté. La préparation effectuée lors de ses vacances a visiblement porté ses fruits. Le Brésilien a de nouveau étalé sa sérénité et son aisance technique, s'évertuant à relancer rapidement au sol comme le préconise Laurent Blanc depuis son arrivée. Souvent recherché sur les coups de pied arrêtés offensifs, Silva manque deux fois le cadre (11e, 20e) sur des services de Thiago Motta, nouveau préposé à l'exercice côté droit. En patron, on l'a vu hausser le ton contre son milieu de terrain, coupable d'avoir laissé filer Maurice-Bellay (56e). Sa bonne prestation est néanmoins gâchée par le but de Saivet où il est un peu statique même si la plus grande faute incombe à Jallet (0-1, 38e). Un buteur en souffrance. Zlatan Ibrahimovic a lui repris l'entraînement depuis le 18 juillet mais le Suédois n'est toujours pas prêt physiquement. Comme samedi dernier contre le Real Madrid (0-1), il a souvent semblé dans le mauvais tempo. Fidèle à ses habitudes, on l'a parfois vu râler contre ses coéquipiers et beaucoup décrocher. Dans cette position, il s'est mué en passeur mais Lavezzi, hors jeu ( 3e) puis un peu court ( 41e), n'a pas su en profiter. Entre les deux, Ibra a beaucoup marché et s'est retrouvé à plusieurs reprises les mains sur les genoux, en quête d'un second souffle qui ne venait pas. Le joueur le plus attendu par les spectateurs gabonais a même récolté quelques sifflets lorsque, après avoir complètement oublié Maxwell côté gauche, il a tenté une frappe lobée de 20 mètres largement au dessus ( 17e). En fin de rencontre, il se voit sévèrement refuser un but de la tête pour un hors- jeu imaginaire avant de servir Ongenda d'une déviation sur le but égalisateur ( 1- 1, 82e). Un réveil bienvenu mais qui ne masque pas les chiffres. En trois matchs ( 225 minutes de jeu), Ibra n'a toujours pas marqué. BERTRAND MÉTAYER Citation Sakho danse le Gangnam Style. Le défenseur parisien a fait étalage de son déhanché au moment de reconnaître la pelouse hier . Après avoir observé, hilare, la troupe de danseurs présents au bord du terrain, il s’est joint à eux pendant près d’une minute pour effectuer la chorégraphie de « Gangnam Style » , le tube du Sud- Coréen Psy. Un seul milieu sur le banc. Pour composer son banc de touche, Laurent Blanc avait seulement choisi Marco Verratti comme joueur de l’entrejeu. Mohamed Sissoko, Mathieu Bodmer et Clément Chantôme ont observé la rencontre depuis la tribune. Le signe d’un prochain départ ? La sécurité renforcée. Dès la fin de la matinée, un large périmètre autour du stade était sécurisé par des centaines de militaires en armes. Plusieurs garnisons de soldats étaient postées aux abords du stade de l’Amitié au-dessus duquel un hélicoptère a effectué plusieurs passages. Une présence qui s’expliquait par la présence en tribune du président gabonais Ali Bongo. Aux petits soins pour Thiago Silva. Le capitaine parisien a obtenu de faire recruter cet été Marcelo Costa, le physiothérapeute de l’AC Milan, qu’il est allé consulter régulièrement la saison dernière. Durant le séjour au Gabon, le Brésilien s’est montré très proche de son compatriote avec lequel il a tissé des liens d’amitié. Le PSG déjà de retour. La délégation parisienne ne s’est pas éternisée au Gabon. Après le match, l’équipe s’est envolée de l’aéroport Léon Mba, situé à proximité du stade. Après un peu plus de six heures de vol, les Parisiens devaient atterrir tôt ce matin. Citation Blanc réussit son premier examen « Si on ne veut pas de pression, on ne devient pas entraîneur » . La veille du Trophée des champions, Laurent Blanc avait balayé d'une saillie les questions sur la difficulté inhérente à la fonction de coach du PSG, assurant que « même les amateurs » connaissent les difficultés de ce poste. Avec cette victoire arrachée dans les ultimes secondes, l'ancien sélectionneur des Bleus s'est offert un peu de répit en accrochant un titre pour sa première sortie officielle. Un bonheur savouré avec modération, comme s'il savait que ce succès heureux ne lui offrirait pas un crédit illimité dans un club aux ambitions énormes. « On a su retrouver des dispositions mentales pour égaliser et arracher la victoire, a-t-il sobrement commenté. On n’est pas fin prêt mais ça commence plutôt bien. Gagnons des matchs, ça nous permettra de préparer la suite » . Au coup de sifflet final, Laurent Blanc a donc contenu sa joie, se dirigeant immédiatement vers son homologue Francis Gillot avant de saluer l'ensemble du banc girondin. Il a ensuite tapé dans les mains de ses joueurs au milieu d'une cohue générée par l'intrusion de spectateurs. Il a longuement discuté avec Christophe Jallet pour, visiblement, lui reprocher son manque d'impact, gestes à l'appui. En survêtement au bord du terrain comme Ancelotti En attendant la remise du trophée, « Le Président » , son surnom, est resté en retrait. Le regard souvent tourné vers les tribunes, il a semblé savourer le dénouement de cette soirée compliquée au moment où Thiago Silva soulevait la coupe dans l’euphorie générale. Un peu plus tôt, cloitré dans son vestiaire et dans les entrailles du stade de l'Amitié, Blanc avait laissé ses adjoints mener l'échauffement. Au coup d'envoi, il a juste soufflé quelques mots à Jean-Louis Gasset, son adjoint, avant de s'adosser à son banc, l'air très concentré. Comme un clin d'oeil à son prédécesseur, c'est en survêtement que Laurent Blanc s’est présenté sur le terrain comme l'avait fait Ancelotti le 8 janvier 2012 lors de son premier match contre Locminé. Le nouvel entraîneur parisien s'est d'ailleurs glissé dans les habits de l'Italien en alignant une équipe très proche de celle qui avait bouclé le championnat la saison dernière. Puis il a lâché des conseils aux coéquipiers de Matuidi lors des pauses fraîcheurs effectuées à la moitié de chaque mi-temps. Pour le reste, majeur posé le long du nez, il a laissé ses troupes s'enliser longtemps avant de retourner la situation dans les dernières minutes. Si cela pouvait être ça, l'effet Blanc, il ne viendrait à personne l’idée de s’en plaindre. BERTRAND MÉTAYER Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
|
![]() ![]() |
| Version bas débit | Nous sommes le : 23/12/2025 07:53 |