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Varino
posté 24/06/2013 07:05
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Laurent Blanc : « Ça me permettra d’être heureux »

Le nouvel entraineur est attendu aujourd'hui à Paris.


Le Président sera bientôt parisien. Le principal intéressé n’en fait d’ailleurs pas grand mystère. Hier, en marge d’un tournoi caritatif organisé au Cannet (Alpes-Maritimes) en faveur des cantines scolaires pour les enfants du Sahel, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France s’est laissé aller à quelques confidences : « Il y a de grandes chances pour que je sois à Paris demain (aujourd’hui). » Pourquoi ? « J’y serai pour discuter, échanger, a-t-il glissé. Et puis, certainement dans le milieu de la semaine, vous aurez des nouvelles. Maintenant, je ne peux pas en dire beaucoup plus car, comme on dit chez moi, un chat échaudé craint l’eau froide… »

Aucun rebondissement n’est pourtant à attendre, un accord de principe a déjà été trouvé sur la rémunération et la durée du contrat (une année plus une autre en option). Le champion du monde a laissé filtrer son bonheur : « Le PSG, c’est une excellente opportunité, un très gros club. » Affûté physiquement, le sourire aux lèvres, Laurent Blanc a donné l’impression d’être soulagé après une année sans football. Une époque bientôt révolue. « Il faut être épanoui dans la vie ! Si vous faites ce que vous avez envie de faire, vous êtes forcément un peu plus épanoui. C’est pour ça que j’espère que la saison prochaine je ferai ce que j’ai envie de faire, c’est-à-dire entraîner. Ça me permettra d’être heureux car j’avais très envie de retrouver le terrain. En plus, quand on fait ce qu’on veut faire avec des gens qui sont ambitieux, c’est très intéressant… »

Entouré de quelques anciens champions du monde, Laurent Blanc a pu hier compter sur leur soutien indéfectible. A leur arrivée à l’hôtel du Five Seas à Cannes vers 14 h 30, Robert Pirès lui a ainsi lancé : « Paris, c’est magique ! » Le tout devant plusieurs témoins et dans une ambiance décontractée. Christian Karembeu était également de la partie. « Quelque part, Lolo va se relancer à Paris, sachant qu’en même temps il va avoir un point commun avec Ancelotti : c’est l’effectif qui ne devrait pas trop bouger. Après, c’est vrai que Carlo a déjà posé son empreinte, sa marque sur le PSG. Mais je considère que l’arrivée de Laurent est une bonne nouvelle pour Paris et pour tous les entraîneurs français. Cela prouve qu’il y a un savoir-faire. Didier (Deschamps) a eu Marseille ; maintenant, Lolo a Paris. J’espère qu’il va réussir… »

Pirès n’en doute pas. « Laurent sait qu’il sera attendu au tournant, que la mission va être compliquée, mais il faut lui faire confiance, explique l’ancien joueur d’Arsenal. OK, il est jeune ; OK, il a peut-être moins d’expérience qu’Ancelotti, mais je suis persuadé qu’en entraînant des hommes il trouvera le bon discours. Il y a une forme de respect des joueurs à l’égard de Laurent Blanc. »

le Parisien


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Varino
posté 24/06/2013 07:27
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« On va soutenir Blanc »

Lucas, le milieu offensif du PSG et de la Selecao, a accueilli avec le sourire l'annonce imminente d'un nouvel entraineur à Paris. Son coéquipier Thiago Silva, lui, a refusé de s'exprimer sur ce thème.


Soudain, à l'entrée de leur vestiaire de l'Arena Fonte Nova, ils ont vu se profiler une silhouette de 1;98 m dont le visage ne leur était pas inconnu. Fan de soccer, Kobe Bryant, la mégastar des Los Angeles Lakers, est venu assister samedi au spectaculaire choc Brésil-Italie (4-2), en Coupe des Confédérations. Quant au 1,92 m de Laurent Blanc (47 ans), Thiago Silva et Lucas ne devraient pas le découvrir avant la fin du mois de juillet, à leur retour de vacances.

Le 8 juin, veille du match entre le Brésil et la France (3-0), le capitaine de la Selecao et du PSG s'était montré assez dissert sur l'actualité de son club en assurant notamment guetter d'un oeil favorable l'éventuelle nomination du directeur sportif Leonardo, hypothèse alors dominante pour succéder à Carlo Ancelotti, en partance pour le Real Madrid.

Deux semaines plus tard, l'ancien Milanais (2009-2012) n'a pas esquissé un sourire lorsqu'il fut questionné sur l'officialisation imminente du contrat de deux ans qui attend, à Paris, l'ancien sélectionneur des Bleus. « Je ne parle que de la Selecao... » Cette ligne devenue silencieuse ne sous-entend pas forcément un malaise du coté du défenseur central (28 ans), sous contrat jusqu'en 2017. Hier, dans le Journal du dimanche, son agent, Paulo Tonietto – comme Mino Raiola, celui de Zlatan Ibrahimovic –, a affirmé que « le Monstre » était « heureux à Paris » et qu'il allait « rester ». Et Tonietto d'ajouter: « Laurent Blanc a été sélectionneur de l'équipe de France (2010-2012), il ne peut pas être mauvais. Il est du même niveau que tous les noms évoqués jusque là. Ce sont tous des grands coaches. »

David Luiz silencieux, Hernanes bavard...

Dans les couloirs de l'Arena Fonte Nova, Lucas – qui n'est pas entré en jeu face aux Italiens, contrairement aux matches face au Japon (3-0, le 15 juin) et au Mexique (2-0, le 19) – s'est montré plus décontracté que Thiago Silva au moment d'évoquer l'actualité de son club, où il est également lié jusqu'en 2017. « Oui, j'ai vu cette nouvelle, a réagi le milieu offensif, avec la fraicheur de ses vingt ans. Je ne peux pas trop en parler parce que, personnellement, je ne connais pas trop son travail en tant qu'entraineur. Je sais surtout qu'il a été champion du monde en 1998. Si le PSG l'a choisi, c'est parce que c'est probablement une grande personnalité et un grand entraineur. On va le soutenir afin de tout faire pour que ce groupe reste très compétitif. »

Au même moment, deux des coéquipiers de Lucas arpentaient aussi la zone mixte. Cité comme l'une des dernières cibles en date, le défenseur central de Chelsea David Luiz (26 ans, 2017) a répondu qu'il ne voulait s'exprimer « que sur l'équipe du Brésil ». Titulaire contre l'Italie, Hernanes, lui, était plus enclin à aborder un marché des transferts qui glisse parfois son nom sur les tablettes parisiennes. « Nous pouvons parler francais », a souri le milieu axial de la Lazio Rome (28 ans, 2015), quand la question lui a été posée. « J'ai lu sur Internet les intérêts dont je ferais l'objet en France, a-t-il soufflé. C'est quelque chose qui me rend très heureux d'être peut-être convoité par un club de la dimension du PSG. Mais, à ma connaissance, il n'y a aucun contact, à ce jouer, entre un club francais et mon représentant. »

JEROME TOUBOUL



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Attendu à Paris aujourd'hui

Laurent Blanc s'est exprimé pour la première fois, hier, sur sa signature attendue à Paris, a priori demain au plus tard. En marge d'un match caritatif disputé au Cannet (Alpes-Maritimes, notre photo) en faveur des enfants du Sahel, l'ex-entraineur de Bordeaux a déclaré, lors de l'émission RTL en direct de L'Equipe qu'il sera « à Paris lundi (aujourd'hui) pour discuter ». Et de confirmer: « Il y a de grandes chances que je signe. Je ne peux pas en dire beaucoup plus pour le moment, on en saura davantage dans le courant de la semaine. Le PSG est une très belle opportunité, un très bon club, c'est très intéressant. Je vais faire ce que j'ai envie de faire, c'est à dire entrainer. »

La présentation officielle de l'ancien sélectionneur des Bleus – qui devrait parapher un contrat de deux ans – pourrait avoir lieu mercredi prochain, au Parc des Princes. Le premier contact de Blanc avec une partie du groupe – les joueurs non concernés par les matches internationaux de juin – aura lieu lundi prochain, à Clairefontaine, le Camp des Loges étant en travaux jusqu'en aout. Le 4 juillet, le groupe partira en stage en Autriche, à Stergersbach, jusqu'au 14 juillet. – J.T.

l'Equipe


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Varino
posté 26/06/2013 08:14
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Et maintenant, bon courage !

Laurent Blanc, qui a signé, hier, un contrat de deux ans avec le Paris-SG, revient aux affaires par la grande porte. Mais il va devoir faire face à de nombreux défis. Nous en avons identifié dix, que nous avons classés par ordre de difficulté. Et la liste n'est pas forcément exhaustive.


LE NOUVEL ENTRAÎNEUR du PSG a déjà la pression. Laurent Blanc, l’ancien technicien de Bordeaux (2007-2010), qui était sans contrat depuis son départ des Bleus en juillet 2012, sait qu’il a obtenu ce poste par défaut après des contacts avortés entre le champion de France et de nombreux entraîneurs étrangers plus cotés que lui. Une chance formidable et inattendue de s’imposer au plus haut niveau ? Sans aucun doute. Mais il connaît aussi la remarquable capacité du club de la capitale à broyer les techniciens. Au centre d’entraînement du Camp des Loges ou au siège du club, les écueils sont nombreux pour Laurent Blanc. Nous avons listé, par ordre de difficulté, dix dossiers à ne surtout pas négliger.

1 DURER PLUS D’UNE SAISON
En lui faisant signer un contrat de deux ans, le minimum réglementaire prévu par la charte des entraîneurs en France, Qatar Sports Investments n’a pas donné à l’ancien sélectionneur des Bleus un blanc-seing sur la durée. Le mandat du « Président » sera remis en question dans un an. Voire en cours de saison, si les résultats tardent. Envisagée en mai, la solution Leonardo redeviendra potentiellement un recours d’urgence une fois que le directeur sportif aura purgé sa suspension de six mois (*). Depuis qu’il est devenu propriétaire du PSG, le 30 juin 2011, QSI a tenté en vain de placer à la tête de son projet sportif Arsène Wenger, José Mourinho ou Josep Guardiola. Seul Wenger, en fin de contrat à Arsenal dans un an, semble rester dans le viseur pour 2014. Mais les pistes Fabio Capello et André Villas-Boas pourraient également être réactivées. Pour résister à l’attirance naturelle de QSI pour les noms clinquants, Blanc devra sans doute faire mieux qu’Ancelotti. À savoir atteindre, au minimum, les demi-finales de la C 1 et remporter le titre en L 1.

2 GÉRER SA RELATION AVEC LE QATAR
Laurent Blanc – qui n’a jamais entraîné un grand club étranger – va devoir faire ses preuves auprès d’un propriétaire soucieux, en priorité, de son rayonnement international. Plus qu’avec Tamim Ben Hamad Al-Thani, désormais émir du Qatar (voir par ailleurs), c’est avec Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et de QSI, que l’ancien sélectionneur des Bleus va devoir soigner une relation entraîneur - président qui s’était ternie lors des six derniers mois d’Ancelotti. Blanc va devoir supporter ce que l’Italien ne supportait plus : des colères aiguës de la hiérarchie à chaque résultat contrariant ou des silences troublants, comme celui du cheikh Tamim après l’obtention du titre. Le Français va devoir aussi se montrer d’une extrême disponibilité envers son employeur. Réputé un peu dilettante et pas très fan des échanges téléphoniques, il n’a d’autre choix que de montrer des signes forts et réguliers de son implication à un actionnaire qui peut beaucoup donner mais qui attend beaucoup en retour.

3 ASSUMER L’ENVIRONNEMENT PROPRE AU PSG
Le PSG est un club hors normes, jamais à l’abri d’une crise. La fête gâchée pour le titre de champion (après des incidents place du Trocadéro) ou la succession compliquée de Carlo Ancelotti l’ont encore une fois prouvé. Cette pression, qu’elle soit interne ou externe, frontale ou sournoise, fait partie de l’ADN du club parisien. Un club au sein duquel Blanc devra se méfier des jeux de pouvoir et d’influence, lui qui n’a pas connu ça aux Girondins de Bordeaux, plus calmes à tous les niveaux. Il n’apprécie pas la surexposition mais il devra forcer sa nature alors que le traitement médiatique du PSG, depuis l’arrivée de QSI, est encore monté d’un cran. S’il a pu bénéficier d’une certaine mansuétude lorsqu’il dirigeait les Bleus, le contexte parisien s’avère souvent plus piquant et exigeant, au quotidien. Sa « chance » se situe dans le déclin de la pression imposée par les ultras, affaiblis depuis 2010 par le plan de sécurité porté par Robin Leproux, l’ancien président du club (2009-2011).

4 RÉUSSIR À PESER SUR LE RECRUTEMENT
Blanc s’imagine en manager – une formation qu’il a suivie au centre de droit et d’économie du sport à Limoges – plutôt que comme un entraîneur cantonné au terrain. À Paris, où son nom n’a surgi que dans l’urgence, il aura difficilement accès à de telles prérogatives, d’autant que son contrat de deux ans ne l’installe pas, a priori, dans la durée. Imposer ses choix dans ces conditions précaires apparaît utopique. Mais l’obstacle le plus épais renvoie aux pouvoirs de Leonardo.
Le recrutement fait partie des domaines réservés du directeur sportif, qui partage peu ce territoire. Le fonctionnement du Brésilien a posé un problème à Ancelotti, qui n’avait pas forcément souhaité les arrivées de Van Der Wiel et Lucas ou le départ de Nene, en janvier dernier. Si son expertise de la L 1 et de ses coulisses peuvent être des atouts pour Blanc, ses réseaux sur le marché international apparaissent limités, même si le carnet d’adresses de son agent, Jean-Pierre Bernès, pourrait ouvrir des pistes.

5 ASSEOIR SON AUTORITÉ
Le groupe parisien se compose de fortes personnalités, sur fond d’une concurrence aiguë à certains postes. Sa gestion des cas Nasri ou Ménez à l’Euro 2012 a troublé son image de meneur d’hommes. Blanc est un affectif qui aime les joueurs, comme Ancelotti, mais d’une façon moins expressive. Avec un titre de champion de France (2009) et une Coupe de la Ligue (2009) à son palmarès d’entraîneur avec Bordeaux, sa carte de visite force moins le respect du vestiaire que celle de son prédécesseur. Mais le Président jouit encore de son aura de joueur à Naples, Marseille, l’Inter Milan, Barcelone ou Manchester United. Son palmarès, avec une Coupe du monde (1998) et un Euro (2000), continue de lui donner un certain crédit. Outre ses notions d’anglais, sa maîtrise de l’italien et son passé en Serie A peuvent l’aider dans sa gestion du vestiaire. Paradoxalement, c’est avec les Français qu’il avait promus en équipe nationale (Ménez, Sakho, Gameiro, Matuidi) qu’il risque de devoir montrer le plus de doigté.

6 IMPOSER UN STYLE DE JEU SPECTACULAIRE
Ancelotti a laissé le souvenir d’un entraîneur pragmatique lorsqu’il abandonna son 4-3-3 pour un 4-4-2, début décembre, sous la pression des résultats. Mais, à de rares exceptions près, le PSG de « Carletto » aura rarement affiché un style lumineux, assumant son penchant pour le contre, y compris à domicile contre des équipes comme Nancy. Si les Bleus version Laurent Blanc n’ont pas atteint le nirvana du jeu, sa conquête du titre avec Bordeaux avait consacré une philosophie offensive rafraîchissante, incarnée par un Yoann Gourcuff alors rayonnant au poste de meneur de jeu. Avec Blanc, Paris pourrait muer vers un 4-2-3-1 avec Pastore en numéro 10 et non plus à gauche. Se poserait néanmoins la question du rôle d’Ibra en pointe, alors que le Suédois tend souvent à décrocher. Adepte de l’idéal barcelonais, Blanc a l’opportunité de s’imposer par le jeu aux yeux d’un actionnaire qui accorde de l’importance au style déployé.

7 FAIRE MIEUX QU’ANCELOTTI EN LIGUE DES CHAMPIONS
En deux participations à la Ligue des champions avec Bordeaux, Blanc a atteint une fois les quarts de finale en 2009-2010 – éliminé par Lyon (1-3, 1-0) – un an après avoir échoué dès la phase de groupes. Son expérience sur le banc en C 1 s’appuie sur seize matches, auxquels s’ajoutent dix rencontres de Ligue Europa. Le nouvel entraîneur du PSG ne s’appuiera donc pas sur un vécu monstrueux pour tenter de faire passer un cap à une équipe qui vient d’échouer de peu face au FC Barcelone, en quarts de finale (2-2, 1-1). Mais l’histoire récente de la C1, de Mourinho à Guardiola, en passant par… Didier Deschamps, montre qu’un « jeune » entraîneur peut emmener son équipe en finale sans avoir forcément accumulé des tonnes de matches dans cette compétition. Même si la compétitivité européenne du PSG dépendra aussi de son recrutement estival, Blanc va devoir trouver les mots pour convaincre le groupe qu’il peut aller plus haut cette saison. Un objectif fixé par QSI, qui vise même le trophée entre 2015 et 2016.

8 CRÉER UN LIEN ENTRE SON STAFF ET LES JOUEURS ÉTRANGERS
Adossé à un staff italo-anglo-français, Ancelotti avait installé des passerelles vers toutes les composantes du vestiaire. Tandis que Paul Clement, l’adjoint anglais, et Giovanni Mauri, le préparateur physique italien, suivent finalement Ancelotti au Real Madrid, un seul étranger semble pouvoir rester au Camp des Loges, l’adjoint italien Angelo Castellazzi, recruté par Leonardo peu après son arrivée au club. Avec l’anglophone et hispanophone Claude Makelele, l’italophone Blanc a déjà en interne un relais à l’aise avec toutes les franges d’un effectif au sein duquel Salvatore Sirigu apparaît comme le seul étranger à maîtriser complètement le français. Pour nourrir le lien avec la fraction latino-américaine du groupe, Blanc pourra compter sur Jean-Louis Gasset. Du temps où il était l’adjoint de Luis Fernandez au PSG (20012003), Gasset était proche du clan hispanophone (Pocchetino, Heinze, Cristobal), une culture qu’il a nourrie ensuite comme adjoint de Fernandez à l’Espanyol Barcelone (novembre 2003-juin 2004).

9 CASSER SON IMAGE DE DILETTANTE
Il trimballe sa vilaine réputation comme un vieux pansement collé à l’arrière de son crampon. Laurent Blanc travaillerait en dilettante. Une sorte d’euphémisme pour ne pas dire ouvertement qu’il est feignant. Un procès d’intention qui exaspère son ancien partenaire chez les Bleus et à Auxerre, Bernard Diomède : « Un mec qui notait le compte rendu de chacune de ses séances d’entraînement quand il était joueur, vous pensez réellement que c’est un feignant qui n’a pas une vision de ce qu’il voulait faire ? À Auxerre, il était toujours dans la réflexion. Je ne parlais pas beaucoup avec lui, mais quand j’avais une question, il était toujours très efficace. »
L’impératif de résultats, la pression engendrée par la présence de joueurs majeurs, rompus aux méthodes des meilleurs techniciens (Ancelotti, Capello, Mourinho, Guardiola) ou l’omniprésence d’une hiérarchie incarnée par le directeur sportif Leonardo et le président Nasser al-Khelaïfi, mettraient à jour en un temps record le moindre laisser-aller dans l’emploi du temps du nouvel entraîneur du PSG. Mais les premiers mois devraient suffire à se faire une idée.

10 GÉRER LE CAS « IBRA »
Et si c’était finalement le plus simple ? Zlatan Ibrahimovic évolue dans une autre dimension. C’est une star planétaire à la mégalomanie assumée. Son tempérament volcanique peut le conduire à insulter ses partenaires dans le vestiaire parce qu’il est mécontent de leur performance. « Même mes fils jouent mieux que vous », avait-il lancé à la face de ses coéquipiers à la mi-temps du match contre Troyes (4-0) comptant pour la 14e journée de L 1. L’impressionnant CV de Carlo Ancelotti n’a cependant jamais suffi à canaliser les sautes d’humeur du géant suédois vis-à-vis du corps arbitral ou même de son directeur sportif Leonardo, violemment rabroué par l’attaquant à l’issue de la victoire à Lyon (1-0), qui consacrait enfin le PSG. En revanche, chacun reconnaît son immense professionnalisme, ce qui représente un confort de management pour un entraîneur autant qu’un levier en direction des autres.
Si Ibra, trente et un ans, aura un rapport peut-être moins affectif avec Blanc qu’avec Ancelotti, il pourrait davantage s’épanouir dans le jeu, plus offensif, prôné par le Français.

(*) Le directeur sportif a fait appel de sa sanction, qui sera examinée le 3 juillet par la Commission fédérale d’appel de la FFF.



Citation
25
Laurent Blanc est le 25e entraîneur de l’histoire du Paris-SG, le premier était Pierre Phelipon (1970-1972).

55 mois
Le technicien qui a tenu le plus longtemps sur le banc du PSG est aussi celui qui lui a fait gagner son premier titre, la Coupe de France 1982 : Georges Peyroche, de novembre 1979 à juin 1983. Après huit mois sabbatiques, il a ensuite retrouvé le costume d’entraîneur du club de la capitale entre avril 1984 et mars 1985. Au total, Peyroche compte 211 matches sur le banc parisien.

55 jours
L’expérience la plus courte a été celle d’Érick Mombaerts, l’actuel entraîneur du Havre (L 2), qui n’est resté sur le banc parisien que 8 matches, pour un total de 55 jours, en 1988.



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Il s’en est remis

Depuis l’élimination des Bleus à l’Euro 2012, l’image de l’ancien sélectionneur est brouillée. Fataliste, il semble pourtant s’en accommoder.


SACRÉMENT ÉBRÉCHÉ, le portrait du manager visionnaire au charisme évident et aux idées alléchantes qui marchait dans les pas du défenseur central élégant, posé et réfléchi… Additionnés à quelques réactions puériles de joueurs à qui il avait accordé sa confiance, ses deux derniers matches à la tête de l’équipe de France (Suède-France, 0-2 et Espagne-France, 0-2) auront suffi à saper sa réputation. Depuis l’élimination des Bleus en quarts de finale de l’Euro 2012 et son départ forcé, Laurent Blanc cohabite avec une autre image, moins flatteuse que celle qui l’avait escorté partout où il était passé jusqu’ici.

« Si j’écoute ce qu’on dit de lui, Laurent ne supporte pas l’autorité, ne répond pas au téléphone, pense à jouer au golf plutôt que de s’occuper de son équipe. Regardez sa carrière, son palmarès, ses résultats. Franchement, à part Capello, les mecs cités avant qu’il ne signe au PSG, ils avaient quoi de plus que lui ? » , se désole son ami Jacques Vendroux, le patron du service des sports de Radio France et du Variétés Club de France. Blanc en a-t-il souffert ? Difficile à savoir. « Lolo n’a jamais été du genre à avoir des états d’âme et encore moins à les partager, note un autre de ses proches, notre confrère de Canal +, Pierre Ménès. Laurent ne laisse rien transparaître. Du coup, certains l’imaginent froid, hautain. Ce n’est pas le cas. »

Après avoir scellé son divorce avec Noël Le Graët, le président de la FFF avec qui il ne s’est jamais entendu, Blanc a pris le temps de digérer sa rupture. Jean-Pierre Bernès l’a invité dans son fief de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) en juillet. Pour des randonnées en montagne et une rencontre avec les jeunes pensionnaires d’un stage de foot.

FAMILLE, MATCHES CARITATIFS ET COURS DE LANGUE

« Ce n’est qu’une fois après avoir pris une décision importante qu’il a réalisé ce qu’il quittait, explique son agent. Ce n’est pas parce qu’il n’extériorise pas ses sentiments qu’il n’en éprouve pas. Son départ, il ne l’a pas vécu comme la fin du monde. »

S’il est resté proche de Jean-Louis Gasset, de Fabien Barthez ou d’Alain Boghossian, Blanc n’a pas repris contact avec tous les membres de son staff. Il s’est surtout recentré sur sa famille, à Bordeaux, a pu consacrer du temps à sa mère, deux ans après le décès de son père. Il est allé voir des matches de Ligue des champions, a joué au golf, a pris des cours de langue à Royan. Et a rechaussé les crampons pour soutenir des oeuvres caritatives, ce qui lui a valu de croiser une première fois Didier Deschamps à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le 17 octobre, ou Samir Nasri, le 15 mai à Talence (Gironde). Sans en profiter, semble-t-il, pour vraiment crever l’abcès avec celui qui lui a succédé ou celui dont l’attitude, en Ukraine, a dégradé son autorité, au moins dans l’opinion. Ce n’était pas le lieu ? Était-il passé à autre chose ? « Comme tous les entraîneurs, il a eu besoin de souffler. Mais l’automne arrivé, il se languissait de revenir » , assure Bernès. « Il chambrait ses coéquipiers. Quand il jouait avec nous, je n’avais pas l’impression d’avoir affaire à un mec qui traversait une mauvaise période » , relève Vendroux.

Malgré de nombreuses sollicitations, le Cévenol a mis presque un an (*) avant d’admettre qu’il avait vécu un moment douloureux. « Il n’est pas du genre à tapiner pour changer son image », assure Ménès. « Je le voyais ne pas se défendre, dit Jean-Claude Spiegel, qui gère ses affaires depuis vingt-cinq ans. Je lui répétais : ‘’Dis les choses’’. Il me répondait : ‘’Laisse tomber’’. Laurent est vraiment un mec bien, secret, discret. Sauf qu’à un moment, il s’est rendu compte que son image en avait pris un coup. Et commele terrain lui manquait… » Hier, Bernès l’a trouvé « transformé, très motivé, très ambitieux, très heureux. »

Blanc aime le golf. Mais il préfère le foot.

RAPHAËL RAYMOND

(*) Il a quitté l’équipe de France le 30 juin 2012 et n’a accordé son premier entretien, pour s’expliquer sur son départ et ses ambitions, que le 8 mai dernier, à L’Équipe.



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Déjà au boulot

Après avoir signé son contrat dans la matinée, Laurent Blanc a enchaîné par une première réunion de travail avec Leonardo.


COMME PRÉVU, Laurent Blanc s’est engagé, hier, en milieu de matinée avec le PSG. Le club parisien a officialisé l’information à 12 h20 par le biais d’un communiqué précisant que la mission qui lui avait été assignée était « de conduire l’équipe vers les sommets européens » . Le contrat de deux ans transmis à la Ligue ne ferait état d’aucune option et aucun contrat parallèle sous seing privé n’aurait été rédigé par ailleurs. Le bail de l’ancien patron des Bleus court donc jusqu’au 30 juin 2015 sans condition. Mais les deux parties auraient conclu un gentleman agreement verbal, qui stipulerait qu’elles feront un premier bilan au terme de la saison. Son salaire avoisinerait les 250 000 euros net par mois, soit un peu moins du tiers de ce que touchera Carlo Ancelotti au Real Madrid (voir page 4). Autour de la table se trouvaient Jean-Pierre Bernès, son agent, Jean-Louis Gasset, qui sera adjoint, Leonardo et Jean-Claude Blanc, le directeur sportif et directeur général délégué du PSG. Nasser al-Khelaïfi, toujours retenu à Doha pour la passation de pouvoir entre le père et le fils Al-Thani à la tête de l’Émirat, n’était pas présent.

Blanc a quitté son dans le VIIIe arrondissement de Paris vers 10h30 pour rejoindre les bureaux du Parc des Princes. Il a enchaîné par une première réunion de travail jusqu’en fin d’après-midi avec Leonardo.

Claude Makelele fera partie de ses adjoints comme Angelo Castellazzi (entraîneur adjoint) et Gilles Bourges (préparateur des gardiens). Les arrivées de Fabien Barthez et/ou d’Alain Boghossian ont été évoquées mais restent encore hypothétiques. En revanche, Giovanni Mauri, qui avait songé à rester, rejoindra finalement Ancelotti à Madrid. Blanc devrait donner d’ici 48 heures sa première conférence de presse au Parc des Princes.

A. C. (AVEC J.T.)



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« Blanc sait comment m’utiliser »

JÉRÉMY MÉNEZ, l’attaquant du PSG, semble se réjouir de l’arrivée de l’ancien sélectionneur des Bleus, avec lequel pourtant ses relations
s’étaient tendues lors de l’Euro 2012.


Forfait pour la tournée des Bleus début juin, Jérémy Ménez (26 ans) a profité des vacances pour soigner son dos. Il sera bien présent à la reprise de l’entraînement, le 1 juillet, où il retrouvera Laurent Blanc. Pour combien de temps ? Lié au PSG pour encore un an, il n’est pas certain de prolonger.

« COMMENT AVEZ-VOUS vécu le flou qui a précédé l’arrivée de Laurent Blanc ?
– J’ai été attentif, mais pas inquiet. Le président (Nasser al-Khelaïfi) et le directeur sportif (Leonardo) sont des personnes intelligentes. Ils savent où ils veulent aller. Le départ d’Ancelotti a attristé tout le monde, mais désormais on prend une nouvelle direction.

Par rapport à Capello, Villas-Boas, Hiddink ou Laudrup, Blanc n’apparaissait pas comme une priorité…
– Déjà, Capello, c’est un technicien qui travaille depuis longtemps alors que Blanc est un jeune entraîneur (cinq ans d’expérience). Il a gagné le titre avec Bordeaux (2009) et quoi qu’on en dise, son bilan avec l’équipe de France est positif. Pour moi, ce n’est pas un choix par défaut. C’est d’abord une bonne nouvelle pour Paris et pour la France parce qu’il est français.

Le fait qu’il soit français peut-il justement redistribuer les cartes au sein de l’effectif ?
– Redistribuer les cartes ? Pourquoi ? L’an passé, ce n’était pas les étrangers d’un côté et les Français de l’autre. Tout le monde a eu sa chance.

À propos de l’équipe de France, Blanc avait confié dans nos colonnes que certains joueurs s’étaient “éliminés d’eux-mêmes” en référence à certains comportements. Vous étiez-vous senti visé ?
– J’ai donné une mauvaise image contre l’Espagne (*), mais je me suis excusé et avec Laurent Blanc, ça s’est toujours bien passé. Il me connaît, il sait comment m’utiliser.

Sous réserve que vous restiez à Paris. Il ne vous reste plus qu’un an de contrat…
– Aujourd’hui, je ne sais pas si je veux prolonger ou non. J’attends de voir si les dirigeants comptent vraiment sur moi.

En cas de départ, votre nom est cité du côté de l’Italie, mais aussi de Monaco.
– On entend un peu de tout. Monaco, je connais bien la maison, j’aime aussi beaucoup l’entraîneur (Claudio Ranieri, qu’il a connuà l’AS Rome). Mais aujourd’hui, personne ne m’a contacté directement. »

EMERY TAISNE

(*) Il avait insulté l’arbitre Nicola Rizzoli et écopé d’une suspension d’un match ferme par la commission de discipline de la FFF.



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Le vestiaire qu’il va trouver

Sous réserve des mouvements de l’été et si l’on se réfère à la saison passée, cinq composantes se dégagent du groupe parisien, que Blanc va devoir maîtriser.


ZLATAN IBRAHIMOVIC
Le Suédois est une star incontestable qui attend en retour du respect, une écoute et une certaine liberté de paroles et d’action. Il n’est pas du genre à transiger et ses colères peuvent faire des étincelles. Pour l’instant, le passé de Blanc comme entraîneur n’évoque pas grand-chose pour lui mais il respecte le palmarès de l’ancien défenseur.

THIAGO SILVA
Devenu capitaine fin novembre, il incarne une forme d’autorité silencieuse mais incontestée. Impossible, pour Blanc, de lui retirer ce statut. Pour se rapprocher de lui, le nouvel entraîneur pourra s’appuyer sur son passé prestigieux au même poste et son propre vécu à l’Inter. Renfermé mais discipliné, Thiago Silva sera a priori d’une loyauté irréprochable envers Blanc.

LES AUTRES ÉTRANGERS
Dans le vestiaire parisien, les joueurs d’expérience sont en majorité étrangers. Avec Carlo Ancelotti, plus proches d’eux que des joueurs français, la relation a toujours été fluide et apaisée. En dehors d’Ibra, aucun élément potentiellement perturbateur ne se détache. À surveiller, cependant, les réactions de JAVIER PASTORE et de EZEQUIEL LAVEZZI si leur statut évoluait en fonction du recrutement estival.

LES FRANÇAIS QU’IL FAUT CONTRÔLER
JÉRÉMY MÉNEZ a mal vécu son statut de doublure de luxe après l’arrivée de Lucas en janvier. L’international (24 sélections), dont la relation avec Laurent Blanc s’était détériorée à la fin de l’Euro 2012, a envisagé son départ et a déjà été recadré par Leonardo, le directeur sportif. KEVIN GAMEIRO accepte mal sa situation de remplaçant. NICOLAS DOUCHEZ est un des animateurs positifs du groupe mais il a parfois jugé déloyale la concurrence avec Salvatore Sirigu. S’ils restaient, leurs états d’âme pourraient créer des tensions.

LES FRANÇAIS MODÈLES
Avec eux, aucun problème de comportement ni d’ investissement. BLAISE MATUIDI doit sa réussite à un état d’esprit irréprochable. CHRISTOPHE JALLET postule pour le concours de l’équipier modèle. ZOUMANA CAMARA joue les interprètes fédérateurs. Même CLÉMENT CHANTÔME, qui sort d’une saison frustrante et veut quitter Paris, n’a jamais pollué le vestiaire. Ce groupe a compris que pour durer dans ce PSG « galactique », il fallait évoluer dans l’ombre des stars, sans broncher.

l'Equipe


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posté 26/06/2013 12:22
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Laurent Blanc s’est mis au travail

La première journée de Laurent Blanc comme nouvel entraîneur du PSG lui aura donné un bref aperçu de la tâche colossale qui l’attend à Paris. Débarqué lundi soir dans la capitale, l’ancien sélectionneur des Bleus a signé officiellement pour deux saisons, hier, en milieu de journée, en présence de son agent Jean-Pierre Bernès et de son avocat Me Carlo Alberto Brusa.

Un engagement avec pour objectif (selon le communiqué du club) de « poursuivre le chemin initié l’an dernier et de conduire l’équipe vers les sommets européens ».

Tout cela devrait être largement commenté demain, sauf changement de dernière minute, lors de la conférence de presse du nouveau coach parisien, qui doit se tenir au Parc des Princes en présence de Nasser al-Khelaifi et Leonardo, de retour de leurs séjours au Qatar pour le premier et au Brésil pour le second. Mais Laurent Blanc ne s’est pas contenté d’apposer sa signature au bas du contrat qui le désigne comme étant le dix-huitième entraîneur du PSG. L’ancien sélectionneur des Bleus a passé une bonne partie de la journée dans les locaux du Parc des Princes, où il s’est longuement entretenu avec Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué.

Rendez-vous avec Makelele

Les deux hommes ont notamment affiné le programme de reprise à l’heure où le club n’a toujours pas officialisé les deux rencontres amicales en Autriche, le 9 juillet face à Sturm Graz et le 12 juillet face au Rapid Vienne, et le match de gala face à Naples, le 30 juillet.

Ils ont également évoqué l’échelonnement des retours des différents joueurs, qui bénéficieront tous de trente jours de repos. Le champion du monde 1998 a également croisé Olivier Létang, l’adjoint de Leonardo en charge du camp des Loges. Un camp des Loges que Laurent Blanc n’a pas encore visité et qui sera fermé au moins jusqu’à la mi-août pour cause de gros travaux. Le nouvel entraîneur parisien a ensuite quitté le Parc des Princes, un peu avant 17 heures, pour rejoindre l’hôtel du VIIIe arrondissement où il est descendu. Une heure plus tard, il a reçu Claude Makelele. Anciens partenaires sous le maillot de l’OM lors de la saison 1997-1998, les deux hommes sont en contact réguliers depuis plusieurs jours.

Alors que Paul Clement et Giovanni Mauri, l’adjoint et le préparateur physique de Carlo Ancelotti, sont sur le départ, « Maké » incarne aux yeux du nouveau coach le véritable trait d’union avec les deux saisons passées. Blanc pourra s’appuyer sur lui pour faire le pont avec des joueurs comme Ibrahimovic ou Thiago Silva. Makelele devrait prolonger, aujourd’hui ou demain, son contrat de deux années et intégrer le staff parisien aux côtés de Jean-Louis Gasset, qui sera l’adjoint principal de Blanc. Les autres entraîneurs adjoints, comme Gilles Bourges, en charge des gardiens, ou Angelo Castellazzi, devraient aussi continuer l’aventure. Une réunion avec Blanc doit se tenir très vite. Des départs sont en revanche programmés, comme celui, à terme, de Dario Fort, un kinésithérapeute venu la saison passée de l’AC Milan.

Carlo Ancelotti a été nommé hier entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons. Sa présentation officielle aura lieu aujourd’hui, à 13 heures. L’Italien a signé hier l’avenant de résiliation qui officialise la rupture de son contrat avec le PSG à partir du 30 juin. Il paraphera son contrat avec le Real le 3 juillet.


Le Parisien.fr


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Panenka
posté 26/06/2013 15:03
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Ligue 1 - PSG - Blanc : le communiqué qui fait sourire

Un titre peu crédible, un objectif extrêmement ambitieux, un devoir "esthétique" : le communiqué du PSG sur l'arrivée de Laurent Blanc annonce déjà la couleur.

Par Vincent BREGEVIN et Cédric ROUQUETTE | Eurosport – il y a 20 heures


Il est arrivé quelques minutes après celui du Real Madrid pour annoncer la signature de Carlo Ancelotti au Real Madrid. Mais ça valait le coup d'attendre. Le communiqué publié par le PSG pour officialiser la nomination de Laurent Blanc au poste d'entraîneur vaut le détour. Il contient quelques passages éloquents sur les circonstances de l'arrivée du sélectionneur des Bleus et sur ce qui sera exigé de lui. Un chef-d'oeuvre de sous-entendus plus ou moins volontairement distribués.

"LE PSG CHOISIT LAURENT BLANC"

Le titre, déjà : "Le PSG choisit Laurent Blanc". La notion de "choix" vous fait sourire ? Nous aussi. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France était loin d'être la priorité du club de la capitale. Avant de signer Laurent Blanc, Paris a tenté de recruter José Mourinho, Arsène Wenger, André Villas-Boas, Guus Hiddink ou Fabio Capello, entre autres. L'ancien entraîneur de Bordeaux arrivait après une bonne demi-douzaine de techniciens dans l'esprit des dirigeants parisiens. Si Blanc était vraiment le choix du PSG, celui-ci a vraiment bien caché son jeu. Si le PSG a choisi quelque chose mardi, c'est de mettre fin à une plaisanterie qui commençait à mettre en péril la capacité du club à avoir un entraîneur pour la reprise de la saison. La semaine dernière, dans un de nos sondages, vous étiez 70% à dire que vous doutiez de la capacité du PSG à trouver à temps chaussure à son pied. Inconcevable dans n'importe quel club européen de cette dimension. Le PSG a choisi un pari plutôt qu'une dégradation de son crédit en attendant davantage. Il a choisi Laurent Blanc.

"LAURENT BLANC A REMPORTE DE NOMBREUX TITRES"

Dès la troisième phrase, le communique passe en revue la carrière de... joueur de Laurent Blanc, un choix baroque pour installer un entraîneur. Pas moins de la moitié du texte rappelle que Blanc a été un excellent joueur, multi-titré, multi-contracté par tous les grands d'Europe, même si aucun club français n'est mentionné, et surtout pas l'OM. Cette façon de procéder a au moins la vertu de rappeler au futur effectif de Blanc qu'aucun de ses membres ne possède son palmarès. Pas même Zlatan, pas même Thiago Silva, auquel Blanc va pouvoir raconter l'effet que procure une victoire en Coupe du monde par exemple. Rappelons que dimanche, l'agent du Suédois a cru utile de préciser qu'il allait "respecter" Laurent Blanc. Comme si la question se posait.

"BLANC DOIT CONDUIRE L'EQUIPE VERS LES SOMMETS EUROPEENS"

Dans son communiqué, le PSG annonce en ces termes l'objectif que son nouveau coach devra atteindre. "La mission assignée par les dirigeants du Paris Saint-Germain à Laurent Blanc est de poursuivre le chemin initié l’an dernier et de conduire l’équipe vers les sommets européens", peut-on lire sur le site du club. En considérant que Blanc n'a que trois ans à la tête d'un club derrière lui à Bordeaux, cela revient à demander à un coach peu expérimenté d'obtenir immédiatement des résultats dans la compétition la plus relevée, la Ligue des champions, résultats supérieurs au quart de finale de 2013. Il faudrait que Blanc réalise au PSG ce que José Mourinho avait réussi à Porto en 2004, ou Josep Guardiola à Barcelone en 2009. Qu'il devienne un nouveau Jürgen Klopp, finaliste avec Dortmud cette année. Sinon ? On peut tout déduire d'un objectif aussi ambitieux... et flou. Une demi-finale par exemple, c'est un sommet européen ? A noter que le texte ne parle à aucun moment d'un quelconque objectif en Championnat, contrairement par exemple à ce que les dirigeants du Bayern ont annoncé la veille au moment d'introniser Pep Guardiola.

"UN STYLE DE JEU TRES SEDUISANT"

Le PSG souligne aussi, et à juste titre, "le style de jeu très séduisant" développé par Laurent Blanc à Bordeaux. Ce n'est pas forcément un hasard compte tenu des nombreuses critiques qui ont accompagné le contenu des prestations du PSG sous l'ère Ancelotti et le style "réactif - explosif" dans lequel il s'exprimait. Le nouvel entraîneur parisien avait fait de l'équipe girondine une formation très attractive, très performante dans le contrôle du ballon, tout en obtenant d'excellents résultats, avec une deuxième place en 2008 et surtout un titre de champion de France en 2009. Ne pas avoir su combiner les deux a souvent été reproché au PSG d'Ancelotti. Blanc devra faire mieux que l'entraîneur italien, en s'appuyant sur le socle de ses 18 mois de travail. Ou pas, d'ailleurs. A aucun moment, le nom de l'entraîneur des champions de France n'est mentionné malgré l'année de contrat qu'il devait honorer. La "libération" de Carlo Ancelotti n'aura jamais été annoncée par le PSG. Peut-être que ce communiqué risquait lui aussi, s'il avait existé, d'être rempli de sous-entendus plus ou moins présentables.


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alex94130
posté 26/06/2013 16:38
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Michel Platini s'est réjoui de la nomination de Laurent Blanc comme nouvel entraîneur du Paris-SG. «C'est un beau challenge pour lui et c'est bien que le PSG prenne un entraîneur français», a déclaré le président de l'UEFA, en marge de la présentation à Paris du logo de l'Euro 2016. L'ancien meneur de jeu des Bleus a surtout trouvé que le PSG avait «quelques bons joueurs»... et que donc «il (Blanc) a de bonnes chances de gagner».

Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, s'est de son côté déclaré «assez content, pour ne pas dire très content, que le PSG ait choisi un technicien français». Quant à Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, il s'est montré dithyrambique dans son style bien à lui au sujet du nouvel entraîneur parisien. «Tous les Français sont heureux. "Le Président" est un type extraordinaire, tout le monde l'aime», a-t-il dit.
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Varino
posté 27/06/2013 07:34
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Et tout n’est pas réglé...

La longue quête d’un entraîneur a brouillé l’image du PSG, celle de son président et celle de Leonardo. Mais le club de la capitale a encore de nombreux dossiers à traiter et un objectif majeur : frapper fort sur le marché des transferts.


L’ARRIVÉE de Laurent Blanc aux commandes du PSG n’a pas dissipé l’épais brouillard qui accompagne depuis le début du printemps le futur immédiat des champions de France. Paris a pris du retard sur le recrutement et son image a été écornée par la multiplication des refus ou des échecs dans sa quête d’un technicien de renommée internationale pour succéder à Carlo Ancelotti. À quatre jours de la reprise de l’entraînement, ce sont en filigrane le rôle du président Nasser al-Khelaïfi, l’influence du directeur sportif Leonardo, tous deux étonnamment muets ces dernières semaines, qui interpellent. Autant que leur pouvoir de séduction sur le marché des transferts. Mais les réserves financières du Qatar pourraient vite balayer ces doutes…

UN GROS COUP SUR LE MARCHÉ DES TRANSFERTS ? « TOUT EST POSSIBLE »

Il y a deux manières d’envisager le chiffre zéro avec les Qatariens de QSI (Qatar Sports Investments). Infini, ou presque, quand il s’agit de les aligner sur un contrat pour arriver à leur fin. Ou nul, comme le nombre de joueurs recrutés, pour le moment, quand Monaco, futur rival annoncé en Championnat, a déjà considérablement investi, avec l’arrivée notable de l’attaquant Falcao. Le dossier de l’entraîneur, bouclé définitivement mardi avec la signature de Laurent Blanc pour deux ans, a brouillé l’image d’un club ambitieux et attractif, capable de concurrencer les plus grandes écuries européennes sur le marché des transferts. Ces prochains jours, les dirigeants parisiens vont donc passer la surmultipliée et « tout est possible » , prévient un proche du président Nasser al-Khelaïfi. Même si l’espoir n’est pas épais, la relance de dossiers majeurs comme ceux de Cristiano Ronaldo (Real Madrid) ou de Wayne Rooney (Manchester United) reste à l’ordre du jour. Le PSG a besoin d’attirer dans ses filets au moins un joueur de cette dimension pour envoyer un signal fort de sa puissance. Des stars forcément sensibles aux arguments financiers sans limite du club de la capitale.

LES « FRANÇAIS » ? PLUTÔT SUR LE DÉPART

Le PSG a fait une offre de prolongation de deux ans à Mamadou Sakho, plus une revalorisation salariale. Mais le défenseur central (23 ans, sous contrat jusqu’en 2014), qui l’a en main depuis début juin, réfléchit. Sakho sort d’une saison compliquée avec Ancelotti et n’a pas apprécié qu’Alex lui soit préféré dans la hiérarchie pour épauler Thiago Silva . Il vise la Coupe du monde 2014 avec l’équipe de France et se montre donc inquiet de son temps de jeu. Liverpool le suit de près, l’AC Milan l’observe toujours, et Monaco pourrait s’intéresser à ce dossier. Mais l’arrivée de Laurent Blanc pourrait le convaincre de rester. Le « président » pourrait aussi peser sur la décision de Jérémy Ménez (26 ans, sous contrat jusqu’en 2014), qui a des velléités de départ. Mais l’attaquant international attend un signe fort et aucun rendez-vous n’a été prévu pour l’instant avec Leonardo. L’avenir de Kevin Gameiro (26 ans, 2015) devrait s’écrire ailleurs. L’attaquant, qui a joué les utilités la saison passée, ne se fait plus d’illusion. Dortmund et Valence sont intéressés. Clément Chantôme (25 ans, 2015) étudie aussi son départ. Marseille et Lyon font partie des pistes. De retour de prêts, Diego Lugano (32 ans, 2014), Mohamed Sissoko (28 ans, 2014) et Mathieu Bodmer (30 ans, en fin de contrat) ne sont pas désirés.

LEONARDO ? IL S’EN SORT BIEN

Dans la recherche laborieuse du successeur d’Ancelotti, le directeur sportif est parfois apparu comme un frein à la venue d’un entraîneur décidé à peser sur le recrutement. Cependant, jamais QSI n’a envisagé de se séparer du Brésilien afin de faciliter le recrutement d’un manager d’envergure. Avec un Blanc a priori peu envahissant, Leonardo voit même conforté le gros de ses prérogatives liées au recrutement. Si « Leo » est peu apprécié de certains cercles à Doha, Nasser al-Khelaïfi, le président du club, a toujours résisté aux courants qui l’invitaient à rompre son contrat à durée indéterminée. À l’heure où Blanc débarque avec un CV moins reluisant que celui d’Ancelotti, Leonardo reste la caution internationale de l’ambitieux projet de QSI. « Leo » crispe parfois en interne et donne une mauvaise image à l’extérieur, comme celle de son coup d’épaule – qu’il prétend involontaire – contre l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Mais si « Leo », souvent, semble menacé, il n’a peut-être jamais été autant incontournable…

NASSER AL-KHELAÏFI ? LE PRÉSIDENT EST SURBOOKÉ

Absent des négociations qui ont menéàl’arrivée de Laurent Blanc, Nasser al-Khelaïfi est retourné à Doha, vendredi dernier, quelques jours après avoir longuement discuté avec André Villas-Boas (Tottenham). S’il a laissé Leonardo piloter en direct le dossier Blanc, le président qatarien du PSG assistera à sa présentation, aujourd’hui. Deux ans après l’acquisition du club par QSI, l’ancien tennisman n’entend pas prendre de recul, lui qui cumule ses responsabilités au PSG avec celles de président de QSI, de BeIN Sport et de la Fédération de tennis du Qatar . Le 1 avri l , dans L’Équipe, à la question de savoir s’il aurait bientôt à choisir entre le PSG et la chaîne sportive pour simplifier son agenda, il répondait : « Pour le moment, je n’ai pas à choisir. Dans un an ou deux, on verra bien. » Intime de Tamim Ben Hamad al-Thani, devenu émir du Qatar avant-hier, Nasser al-Khelaïfi pourrait se rapprocher, à terme, de fonctions au sein du gouvernement local. Mais, pour l’heure, il reste très attaché à ses activités parisiennes.

ALEXANDRE CHAMORET, RENAUD BOUREL et JÉRÔME TOUBOUL



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Blanc va parler

LA CONFÉRENCE de presse de Laurent Blanc, qui a signé un contrat de deux ans avec le PSG mardi, se déroulera cet après-midi, à 15 heures, au Parc des Princes. Initialement prévue hier, cette présentation officielle a été reportée en raison d’une autre conférence de presse, celle organisée à 11 h30 par le comité d’organisation de l’Euro 2016, qui présentait son logo en présence du président de l’UEFA Michel Platini (lire par ailleurs).

Le comité d’organisation craignait que sa cérémonie – organisée au pavillon Cambon Capucines, une salle de réception prestigieuse du Ier arrondissement de Paris, propriété du… Qatar – soit occultée par les médias si Blanc était présenté le même jour. Les dirigeants parisiens ont rapidement donné leur accord. Ce timing permettait aussi à Nasser al-Khelaïfi, retenu au Qatar, de rejoindre Paris pour être présent cet après-midi. Hier, Blanc a finalisé les détails du programme de reprise du PSG, qui commence lundi à Clairefontaine, puis se poursuivra par un stage en Autriche (du 4 au 14 juillet) avant un autre en Suède, à partir du 22 juillet, avec un match contre le Real Madrid de Carlo Ancelotti (le 27) et qui devrait se conclure par une rencontre à Naples qui reste à confirmer (le 30 juillet), avant le Trophée des champions, au Gabon, contre Bordeaux (3 août).

Le staff de Blanc a échangé tard, hier soir, avec Claude Makelele, au Claridge, un hôtel du VIIIe arrondissement de Paris. « Make » a livré des renseignements sur les joueurs parisiens à Blanc, qui débarque à Paris avec Jean-Louis Gasset, son adjoint à Bordeaux (2007-2010) et en équipe de France (2010-2012).

Le nouvel entraîneur du PSG compte aussi s’appuyer sur Makelele.

Son staff devrait, par ailleurs, se limiter à Angelo Castellazzi (adjoint) et Gilles Bourges (préparateur des gardiens). Les éventuelles arrivées de Fabien Barthez ou d’Alain Boghossian ne semblent plus d’actualité. – A. C.

L'Equipe


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Varino
posté 27/06/2013 08:51
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QSI prend le contrôle du Parc

Déjà propriétaire du PSG, Qatar Sports Investments (QSI) étend son emprise sur le Parc des Princes. A la fin du mois de mai, QSI a en effet pris le contrôle de la Société d’exploitation sports et événements (Sese) qui assure la gestion du stade et qui était depuis 2006 contrôlée par Colony Capital. Cette cession participe de la volonté de QSI d’être l’unique opérateur et utilisateur du Parc des Princes. Parallèlement, les propriétaires du PSG négocient toujours avec la Ville de Paris la concession qui leur permettra d’assurer l’exploitation du Parc des Princes dès l’année prochaine, et cela pour une longue durée. Ce bail devrait prendre la forme d’une convention d’occupation du domaine public, comme à Roland- Garros.

le Parisien


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Homer
posté 28/06/2013 06:53
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Al-Khelaifi : « Laurent Blanc, le meilleur choix pour nous »

L’arrivée de l’ancien sélectionneur ravit le président qatarien, qui voit en lui un technicien capable d’emmener Paris encore plus haut.

Une heure après la présentation officielle de Laurent Blanc, le président Nasser al-Khelaifi nous a reçus dans les bureaux du Parc des Princes pour faire un point sur la situation. Détendu et souriant, il répète tout le bien qu’il pense de son nouvel entraîneur et confirme qu’il a envisagé de confier l’équipe à Leonardo.


Pourquoi Laurent Blanc est-il l’entraîneur idéal selon vous ?

Nasser al-Khelaifi. Je suis très content de ce choix, c’est un entraîneur ambitieux. Il a fait du bon boulot à Bordeaux, il a aussi bien réussi avec l’équipe de France dans une période très difficile. Il est le meilleur choix pour nous. Je suis confiant. Il va faire du très bon travail et nous aider à atteindre nos objectifs.

Quels sont précisément ces objectifs ?

D’abord, conserver notre titre, gagner l’une des coupes nationales. Et avoir de grands résultats en Ligue des champions. On ne dit pas qu’il faut atteindre les quarts ou les demi-finales car, dans cette compétition, cela dépend beaucoup des adversaires et du tirage. Le plus important est de faire le maximum pour aller le plus loin possible. Mais on sait que ce n’est pas facile de jouer sur tous les tableaux.

Avez-vous choisi Laurent Blanc parce que tous les autres entraîneurs contactés ont refusé le poste ?

(Ferme.) Personne n’a refusé. Nous avons discuté avec quelques entraîneurs, c’est vrai. Laurent Blanc était l’une des priorités. Dans les autres options que nous avions, certains étaient encore sous contrat avec leur club, d’autres avec des sélections. Cela ne s’appelle pas refuser.

Cela a pris du temps quand même…

On n’était pas pressés. On a pris le temps de discuter et de réfléchir. Il fallait régler le départ de Carlo, discuter avec le Real. Au final, on a trouvé un bon accord pour le PSG, l’indemnité versée par Madrid ne correspond pas aux chiffres qui circulent (NDLR : la presse espagnole a évoqué 4,5 M€), c’est bien supérieur à cela. Et on organisera deux matchs amicaux face au Real en conservant l’intégralité des recettes.

Aviez-vous déjà rencontré Blanc ?

On s’est rencontrés de temps en temps, on se connaît depuis longtemps. Je l’ai, par exemple, invité à regarder un clasico (Barça-Real) avec moi cette saison. Cela vous surprend, n’est-ce pas? On a une bonne relation.

C’est sans doute pour cela que beaucoup disent que Blanc est davantage votre choix que celui de Leonardo…

Non, ce n’est pas vrai. C’est notre choix. Leonardo a fait un grand travail pour avoir Laurent Blanc.

Ce dernier ne devait pas être très difficile à convaincre puisqu’il n’avait pas d’autre proposition…

Qui vous dit qu’il n’avait pas de contacts avec d’autres clubs ? Il en avait. C’est un entraîneur intelligent, un homme intelligent, un gentleman. Ce n’est pas quelqu’un qui s’engage à la légère. Il voulait tout comprendre du projet.

Avez-vous envisagé de confier le poste d’entraîneur à Leonardo ?

Oui. Comme je vous l’ai dit, on avait plusieurs options. Leonardo en était une car il a été un très bon entraîneur à l’Inter et à l’AC Milan. Aujourd’hui, avec Blanc, nous sommes convaincus d’avoir pris la meilleure décision.

Avec le recul, avez-vous compris la décision de Carlo Ancelotti et lui avez-vous pardonné ?

On a échangé des messages. On a gardé une bonne relation même si j’ai été déçu par sa décision, bien sûr. Je lui souhaite bonne chance au Real Madrid. Maintenant, moi, je pense au PSG et à son avenir.

Etes-vous sûr qu’Ibrahimovic et Thiago Silva vont rester ?

Ils vont rester, à 100%, croyez-moi !

Allez-vous réussir à recruter une nouvelle grande star ?

Pour nous, le mercato commence aujourd’hui. Leonardo et Laurent Blanc discutent des besoins, des choix et des recrues potentielles. On verra.

Etes-vous optimiste pour ce mercato ?

Je suis optimiste, je le suis toujours. Vous ne voyez pas mon sourire ? Dans un restaurant, au menu, vous avez les entrées, les plats principaux et les desserts. Là, actuellement, en cuisine, nous avons nos deux chefs (Blanc et Leonardo) et ils cuisinent le menu, ils vous préparent quelque chose. Mais je veux dire que nous avons déjà notre première recrue avec nos 30 000 abonnés. C’est un record et j’en suis très fier. Nos supporteurs croient en notre projet et on fera tout pour leur donner le sourire.

Reverra-t-on David Beckham à Paris ?

Oui. Nous discutons avec lui pour sa reconversion. C’est en cours. Il pourrait être ambassadeur ou conseiller. Il aura un rôle.


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Nasser al-Khelaifi : «Personne n’a refusé le PSG»

Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, a reçu jeudi «le Parisien-Aujourd'hui en France» en exclusivité, quelques minutes après la conférence de presse d’intronisation de Laurent Blanc. L'occasion pour le dirigeant qatarien de revenir sur le choix de ldésigner l'entraîneur français pour prendre les destinées du club parisien.


«Laurent partage la même vision que Leonardo (Ndlr: le directeur sportif) et moi. Le projet continue. L’objectif est de conserver notre titre de champion de France et de faire aussi bien ou mieux en Ligue des champions. Mais dans cette compétition, beaucoup de choses dépendent du tirage au sort et des adversaires.»

Interrogé sur la succession de Carlo Ancelotti parti au Real Madrid et les entraîneurs successifs contactés (Benitez, Villas-Boas, Capello) Al-Khelaifi nous a assuré que «personne n’avait refusé le PSG. Laurent on a pris le temps de réfléchir et de discuter. Nous avons pensé à Leonardo, c’était une option.»

Le directeur sportif brésilien reste sous le coup d'une suspension ferme de neuf mois de toute représentation officielle pour son comportement lors du match PSG-Valenciennes (1-1). Une décision qui a fait l'objet d'un appel de la part du club.


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Incertitudes sur le staff

Interrogé hier en conférence de presse sur la composition de son staff technique, Laurent Blanc s’est montré mystérieux. Il a d’abord confirmé l’arrivée de son adjoint, Jean-Louis Gasset. Mais, sur Claude Makelele, après l’avoir cité spontanément, il s’est montré moins affirmatif. « Il y a une volonté commune de travailler ensemble avec Claude, a confié le nouvel entraîneur. On verra donc en temps voulu si cela se concrétise. » L’ancien sélectionneur des Bleus fait référence aux discussions entamées entre Makelele et la direction parisienne pour prolonger son contrat. Hier, ses représentants ont à nouveau négocié avec Leonardo et Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club.

Au sujet de Gilles Bourges, l’entraîneur des gardiens dont le contrat court jusqu’à juin 2014, Laurent Blanc n’a pas répondu. Hier en fin d’après-midi au Parc des Princes, les deux hommes se sont rencontrés. Un rendez-vous a aussi eu lieu avec Marc Westerloppe, ancien responsable de la formation du RC Lens jusqu’en mai dernier. La présence de celui qui a lancé Didier Drogba dans le monde professionnel ne signifie pas forcément qu’il intégrera le staff de Blanc, son profil correspondant davantage à un poste au centre de formation. Angelo Castellazzi, entraîneur adjoint d’Ancelotti et proche de Leonardo, devrait, quant à lui, poursuivre l’aventure. « On veut autour de nous des gens compétents, animés par la même philosophie et la même passion que nous », a précisé Blanc à propos de son futur staff.


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« Le Président » évite les pièges

Fines lunettes et costume sombre, Laurent Blanc a fait connaissance hier avec son nouvel environnement médiatique au cours d’une conférence de presse de vingt-sept minutes. Et les échanges ont parfois été tendus. La première question portant sur son ancien statut de chômeur l’a passablement irrité. Que dire alors des interrogations portant sur l’existence ou pas d’un compte offshore à son nom dans le giron de la banque suisse UBS? « Question perspicace », a répondu Laurent Blanc après un long silence, sans en dire plus, précisant qu’il était là pour parler de football.

Le nouvel entraîneur du PSG était accompagné de Nasser al-Khelaifi. Leonardo, en revanche, n’a pas pris place sur l’estrade face aux caméras. Cheveux courts et mine bronzée, Leo s’est sagement installé au premier rang aux côtés de Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG. Décryptage.

Se considère-t-il comme un second choix ?

Dans leur quête d’un nouvel entraîneur, Laurent Blanc n’était pas la piste prioritaire explorée par les dirigeants du PSG qui s’étaient tournés vers l’étranger (Benitez, Hiddink, Capello, Villas-Boas). Le Président en a convenu. Au terme d’une réponse préparée et empreinte de diplomatie, il a assuré ne pas en avoir pris ombrage, se préférant dans le rôle de la tortue plutôt que du lièvre.

Sa réponse. « La date de ma nomination est tardive mais le plus important, c’est qu’elle soit là. J’ai fait ma carrière de joueur, et souvent je n’ai pas été le premier dans les listes. Le plus important, c’est d’être choisi au final. Et quand c’est le cas, il faut penser au présent et à l’avenir. Le passé, ce n’est plus intéressant. »

Aura-t-il les épaules pour gérer le vestiaire parisien ?

L’incapacité de Laurent Blanc à éviter les écarts de conduite de certains Bleus lors de l’Euro 2012 continue de le poursuivre. Les sceptiques estiment que l’entraîneur du PSG manque d’expérience pour affronter un vestiaire de stars. Le Président saura-t-il se montrer à la hauteur quand il faudra gérer les sautes d’humeur d’Ibrahimovic? Selon lui, son projet de jeu et les résultats seront ses meilleurs alliés.

Sa réponse. « Dans tous les grands clubs, les vestiaires sont difficiles à gérer. Gérer des grands joueurs, ce n’est certes pas facile mais les résultats feront en sorte que ma gestion du vestiaire sera facile ou difficile. A moi de faire en sorte d’instaurer certaines règles, puis de les appliquer et d’être fermes avec ça. Mais surtout de fédérer tout le monde dans un projet de jeu qui nous permettra, je l’espère, d’être meilleurs que l’année dernière. »

Quel projet de jeu entend-il mettre en œuvre ?

L’ère Ancelotti, globalement positive en termes de résultats sportifs, ne laissera pas en revanche un souvenir impérissable sur le plan de la qualité du jeu. Laurent Blanc le sait. C’est donc d’abord dans ce domaine qu’il peut marquer des points par rapport à son prédécesseur. Sans rentrer dans les détails tactiques liés aux contours d’un effectif encore à définir, le nouvel entraîneur du PSG a résumé son programme en un mot : « l’audace ».

Sa réponse. « Il va falloir être audacieux dans le jeu tout en gardant un équilibre. Car si on est audacieux et que l’on perd des matchs, je sais qui va payer la facture… En tout cas, d’expérience, je pense qu’il vaut mieux être audacieux d’entrée plutôt que de miser d’abord sur la prudence en se disant qu’on sera audacieux ensuite. »


Citation
Laurent Blanc : « Le plus important est d'être choisi »

Place à la parole du « Président ». Les premiers mots en tant que nouvel entraîneur du PSG de Laurent Blanc ont été scrutés ce jeudi après-midi par la presse et les télévisions à l'auditorium du Parc des Princes. En préambule, le président du PSG Nasser al-Khelaifi a salué le travail de son directeur sportif brésilien Leonardo et une fois n'est pas coutume son ancien entraîneur.

«Leonardo a fait du bon travail pour engager le nouveau coach», a remercié le président, disant aussi «merci à Carlo, il a fait du bon travail ici pendant 18 mois, j'ai gardé de bonnes relations avec lui, je lui souhaite bonne chance au Real».

Le responsable qatarien s'est dit «confiant» de remettre les clés du PSG à l'ex-sélectionneur des Bleus dont il a d'ailleurs égrenné le palmarès de joueur. Place alors au nouveau technicien parisien qui a fait connaissance avec la pression médiatique autour du champion de France.

Pendant une demi-heure, Blanc a répondu à des questions de la presse internationale puisque des journalistes italiens ou suédois ont également interrogé l'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, désigné après que les pistes menant à Bénitez, Villas-Boas ou encore Capello se sont toutes éteintes. «Je m'attendais à la question donc j'ai préparé ma réponse, a souri Blanc. Je vais être très court dans cette réponse. Effectivement la date est tardive mais le plus important c'est qu'elle soit là. Le foot est entrain d'évoluer et il y a de plus en plus un marché d'entraîneurs comme il existe mercato pour les joueurs. J'ai fait ma carrière de joueur sans être le premier sur la liste. Le plus important est d'être choisi. »

«On a la volonté de travailler ensemble avec Makelele»

48 heures après sa nomination, il ne fallait pas s'attendre à une présentation du «plan Blanc» pour le PSG et notamment des contours de sa garde rapprochée. «On n'entrera pas dans les détails du staff, a précisé Blanc. On est entrain de discuter avec Leonardo (directeur sportif) et Jean Claude Blanc (directeur général).» Seule certitude, le vainqueur de la Coupe du monde 1998 vient dans la capitale avec son fidèle lieutenant, Jean- Louis Gasset, déjà présent à ses côtés à Bordeaux et au sein des Bleus et qui connait bien la maison PSG. Quant à l'intégration de Claude Makelele dans son l'équipe technique, si elle est à l'ordre du jour, elle n'est pas encore formellement décidée. «On a la volonté de travailler ensemble», a assuré Blanc qui a connu Makelele à Marseille et en équipe de France.

A propos de la pression inhérente à un poste d'entraîneur dans un grand club européen, le nouveau technicien a fait preuve de lucidité. «On attend toujours du PSG une victoire, la pression fait partie du métier, c'est vrai qu'entraîneur, on est davantage exposé que sélectionneur, entraîneur de club ce n'est pas le plus facile, mais c'est ce qui m'intéresse». Conséquence de cette course aux résultats, a-t-il le sentiment d'y perdre un peu de sa liberté? «Il faut être réaliste. On aime tous notre liberté mais on a toujours des référents. Ma liberté je l'aie mais en tant qu'entraîneur j'ai des comptes à rendre à mes employeurs en fonction des objectifs fixés. Mais cela ne signifie pas que ma liberté d'homme est entâchée.»

«Ibrahimovic est un grand pro»

Interrogé sur sa capacité à gérer un vestiaire de stars (Ibrahimovic, Thiago Silva), Laurent Blanc a délivré quelques pistes sans trop en dévoiler et parie sur son expérience de joueur. «Dans tous les grands clubs, les vestiaires sont difficiles, a-t-il admis. En tant qu'entraîneur, j'ai eu un seul club, Bordeaux (2007-10), mais en tant que joueur j'ai fait partie de ces vestiaires difficiles à gérer».

Concernant Ibrahimovic, Blanc lui a délivré des bons points le qualifiant de «joueur important pour le PSG». «C’est effectivement un joueur important pour le Paris Saint-Germain, il sera coaché comme tous les autres joueurs. Il a prouvé que c’était un grand joueur et aussi un grand professionnel, a-t-il poursuivi avant de dessiner le rôle qu'il pourrait assigner au meilleur buteur de la Ligue 1 la saison passée. «J'espère que ce sera un exemple pour l’effectif. C’est l’un des leaders et j’espère qu’il tirera tout simplement l’équipe vers le haut.» Le nouvel entraîneur du champion de France a souligné qu'il n'avait pas encore parlé avec son effectif dont beaucoup de membres sont éparpillés aux quatre coins de la planète avec leur sélection.

Conséquence, la reprise programmée lundi 4 juillet avec un départ pour l'Autriche se déroulera sans les stars. «Lundi, on sera entre 25 et 26 joueurs car il faut préparer le stage, a convenu Blanc. Il y a aura de jeunes joueurs intégrés (NDLR: dont le jeune Ongenda) et certains qui reviendront de prêt.» une reprise en douceur pour laisser au natif d'Alès le temps de prendre toute la mesure de la tâche.

A Carlo Ancelotti qui lui avait souhaité «bonne chance» mercredi au moment de son intronisation au Real Madrid, Laurent Blanc a tenu à lui renvoyer le même souhait. Reste désormais au "Président" à faire aussi bien que le technicien transalpin. Et la tâche s'annonce immense.


Citation
Al-Khelaifi : «Thiago Silva et Ibra restent»

A la fin de la conférence de presse d'intronisation de Blanc, le président du PSG a voulu faire une mise au point sur l'avenir de deux de ses stars convoitées par les plus grands clubs européens, à savoir le défenseur central brésilien Thiago Silva et l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic. «Ils resteront au club jusqu'à la fin de leur contrat», a assuré le dirigeant qatarien qui a déjà dépensé 250 millions d'euros en deux ans sur le marché des transferts. La presse italienne avait souvent fait état au printemps d'un intérêt de la Juventus pour Zlatan Ibrahimovic. Mais la "Juve" vient de s'offrir officiellement un buteur d'envergure mondiale, l'Argentin Carlos Tevez (ex-Manchester City).

Le défenseur central Thiago Silva, qui s'est qualifié avec la Seleçao pour la finale de la Coupe des Confédérations au Brésil, serait lui dans le collimateur d'un club comme Barcelone, selon la presse espagnole.

Le Parisien.fr

Citation
Hervin Ongenda signe son premier contrat pro avec le PSG

La petite perle du PSG Hervin Ongenda vient de signer son premier contrat professionnel comme nous l'annoncions déjà dans nos colonnes le 23 juin dernier. Pisté par des clubs européens prestigieux comme Liverpool ou Manchester City, le jeune homme va s'envoler avec le groupe pro dès le 4 juillet prochain pour un premier stage en Autriche.

Il avait une apparition en match officiel cette saison en remplaçant Lavezzi à neuf minutes de la fin du match Arras - PSG (3-4) dimanche en Coupe de France.

Le Parisien 27/06


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Varino
posté 28/06/2013 07:10
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Il avait prévenu Ibrahimovic

La semaine dernière, Nasser Al-Khelaifi a personnellement annoncé à plusieurs joueurs le nom du successeur de Carlo Ancelotti. « Oui, j’en ai appelé certains. Ils étaient ravis et très excités pour la saison à venir, nous a confié le président parisien. Nous continuons le projet et il est encore plus grand, le PSG est encore plus grand. » Selon nos informations, Zlatan Ibrahimovic a été l’un des premiers avertis. Il serait assez raisonnable de penser que le dirigeant a également passé un coup de fil à Thiago Silva, le capitaine parisien, qui dispute la finale de la Coupe des Confédérations dimanche avec le Brésil.



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«Je l’ai senti stressé»

Martine Hermann, spécialiste du langage du corps


Formatrice et enseignante à l’Institut de synergologie, la science qui analyse le langage du corps, Martine Hermann a décrypté pour nous la première conférence de presse du nouvel entraîneur du PSG. Voici son verdict. « Verbalement, Laurent Blanc n’a pas trop de problème, mais dans le langage corporel je l’ai logiquement senti stressé tout au long de la conférence. Par exemple, quand il arrive et dit bonjour, il y a ce dandinement significatif. Cette nervosité perdure tout du long. On le voit se toucher le petit doigt, ce qui est un geste de réassurance, et il y a cette hypertonicité des épaules qui ne trompe pas. Cette tension l’oblige à se reconcentrer souvent, c’est ce qu’on peut voir quand il remet ses lunettes en place et qu’il tire sur le col de sa veste du côté gauche. En revanche, quand il se penche en avant, il est très présent dans sa relation avec son public de journalistes. Globalement, je le trouve plutôt pas mal eu égard aux circonstances. Il ne faut pas oublier qu’il est sans fonction depuis un an et qu’il vient d’être nommé entraîneur de Paris, ce qui représente une lourde charge. Cette tête baissée, ces épaules courbées, c’est un peu ce poids qui l’écrase. C’est un peu comme s’il était enfermé dans un carcan, dans une petite boîte. »

Le Parisien


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Varino
posté 29/06/2013 08:20
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Paris-SG : Blanc veut Barthez et va voir Makelele

LUNDI MATIN, à Clairefontaine, Laurent Blanc, le nouveau technicien du Paris-SG, présentera son staff aux joueurs attendus à la reprise de l’entraînement. Au cours du week-end, l’ex-sélectionneur des Bleus a rendez-vous avec Claude Makelele. Avant l’arrivée de Blanc, « Make », qui était en fin de contrat, s’est mis d’accord avec sa direction pour prolonger de deux ans (avec une troisième saison en option). Les deux hommes doivent discuter des contours exacts du poste de celui qui avait été nommé adjoint de Carlo Ancelotti, le 1er janvier 2012, notamment pour servir de passerelle avec les joueurs français et apporter son expertise aux milieux de terrain.

Pour le poste d’entraîneur des gardiens, Blanc garde en tête de recruter Fabien Barthez, ce qui épaissirait l’incertitude autour de Gilles Bourges, aux relations froissées avec Salvatore Sirigu. Angelo Castellazzi, lui, ne devrait pas être conservé . Depuis l’automne 2011, l’Italien a un rôle insaisissable, entre spécialiste vidéo, adjoint technique et une étiquette d’oeil de Leonardo sur la vie du Camp.

Son compatriote Dario Fort, un kiné proche de Zlatan Ibrahimovic, s’apprête à rester, tandis qu’un doute subsiste sur la présence de Jack Nayler, l’ancien adjoint de Nick Broad, le « performance manager » décédé, le 18 janvier, dans un accident de la route.

Avec ou sans l’Anglais, disparu du staff sur le site du club, le PSG entend conserver un responsable du secteur « GPS et nutrition ». Enfin, la venue de Marcelo Costa se confirme. Le physiothérapeute brésilien de l’AC Milan arrive au PSG sur recommandation appuyée de Thiago Silva, retourné plusieurs fois le consulter à Milanello la saison dernière.

J. T.

L'Equipe

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Makelele a prolongé, Bourges dans l’attente

Même si cela ne faisait guère de doute, Claude Makelele sera de l’aventure au côté de Laurent Blanc. L’ex-adjoint de Carlo Ancelotti a prolongé, hier en début d’après-midi, de deux ans son bail au PSG. Il sera chargé, comme sous l’ère du technicien italien, de faire le lien entre les joueurs et le nouvel entraîneur et son adjoint Jean-Louis Gasset. Makelele servira aussi à renforcer la crédibilité de Blanc auprès d’un vestiaire qui le connaît peu ou pas.

Pour le poste d’entraîneur des gardiens, Gilles Bourges, qui a rencontré Blanc au Parc des Princes jeudi, est toujours dans l’attente. Hier, il ne savait pas s’il allait encore poursuivre à Paris, lui qui est arrivé au PSG en 2010 et qui dispose encore d’un an de contrat.

Les deux préparateurs physiques, Denis Lefebvre et Simon Colinet, ainsi qu’Angelo Castellazzi, adjoint de Carlo Ancelotti, restent au club.



Citation
Le PSG reprend lundi à 16 h 30.
Pour la reprise lundi, les joueurs parisiens ont rendez-vous à Clairefontaine pour le premier entraînement de la nouvelle saison qui est programmé à 16 h 30. Laurent Blanc, rentré jeudi à Bordeaux (Gironde), et son staff seront sur place dès le matin.

Le Parisien


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romano
posté 30/06/2013 19:52
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Bahebeck : "Ça doit être la pression"

Jean-Christophe Bahebeck, attaquant de l'équipe de France U 20, explique à l'AFP que les difficultés du 1er tour du Mondial sont dues "à la pression" et à "l'attente" existant autour des Bleuets mais espère que les matches à élimination directe et le 8e de finale contre la Turquie, mardi, vont leur permettre de se libérer.

Comment analysez-vous votre début de parcours dans cette Coupe du monde ?
Le bilan est assez mitigé. On pensait faire de meilleures performances et de meilleurs matches. On a bien commencé le tournoi, même si on n'a pas été très convaincants au niveau du jeu, on a quand même battu le Ghana. Mais on a eu un vrai coup de mou contre les +States+, on a vraiment eu du mal à mettre notre jeu en place et après contre l'Espagne, on a été totalement dominés. On a subi presque tout le match. Mais on a réussi à se qualifier, c'est le plus important.

Comment expliquez-vous ces difficultés ?
Cela doit être mental. On a beaucoup de joueurs talentueux dans notre équipe et d'habitude on s'en sort collectivement. Mais là, c'est une Coupe du monde, ce ne sont plus des matches amicaux. C'est maintenant qu'il faut prouver. Collectivement, on a du mal. On a pu compter sur certaines individualités lors des deux premiers matches mais là c'est un 8e et ce ne sera pas suffisant. Il faudra avoir un collectif fort comme auparavant. On l'a toujours mais on a besoin de quelques réglages. On s'est pourtant bien préparés mais ça doit être la pression, le fait qu'il y ait beaucoup d'attente. On s'est crispés et ça a dû amener le doute dans la tête de certains joueurs. Certains sont aussi fatigués après une longue saison.

Désormais c'est un nouveau tournoi qui débute avec les rencontres à élimination directe. N'est-ce pas justement l'occasion de se lâcher ?
Maintenant, il faut vraiment réagir, c'est les 8e, un match couperet et il n'y aura pas de seconde chance. Il faudra mettre toutes les chances de notre côté pour faire un gros match contre les Turcs. On est chez eux et ça va être chaud. Le public est contre nous depuis le début, je ne sais pas ce qu'on leur a fait...(rires). Ce sera très compliqué, ils voudront bien faire devant leur public et aller jusqu'au bout. Mais finir 2e du groupe a été une aubaine. Notre tableau est plus abordable et ouvert que celui de l'Espagne où il y a la Colombie, le Nigeria. On doit juste voyager mais il n'y a pas de soucis. Si on doit voyager jusqu'au bout du monde pour arriver en finale, il n'y a pas de problème. On a fait table rase du 1er tour. C'est une nouvelle compétition qui commence. On est une équipe favorite, à nous d'être des bonhommes sur le terrain et de ne pas se cacher.

Le retour de suspension de Paul Pogba va aussi vous faire du bien...
C'est le capitaine, l'un des cadres, ça va resserrer le groupe. C'est lui qui parle, donne des consignes. Il a un rôle important au milieu.

La saison prochaine, vous débuterez une nouvelle aventure à Valenciennes...
J'y pense sans trop y penser pour le moment. Pour l'instant, j'ai ma Coupe du monde à finir. Mais je suis content d'atterrir là-bas. C'est un très bon club, un beau projet.

En quoi vous devez encore progresser ?
Défensivement. Il y a aussi le jeu de tête, les déviations où je suis archi-nul. Progresser, ça va être compliqué (rires). Je dois aussi bosser l'adresse devant le but, c'est important pour un attaquant. J'ai encore une bonne marge de progression dans plusieurs secteurs.

Le PSG, votre club formateur qui vous a prêté et où vous êtes sous contrat jusqu'en 2016, est-il encore dans un coin de votre tête ?
Oui même si avec leur politique, ils veulent des stars. Mais je suis d'accord, Paris a besoin de joueurs comme ça. Je vais essayer de hisser mon niveau pour montrer que je suis capable de jouer dans ce club.




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Varino
posté 01/07/2013 07:38
Message #5593


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LA REPRISE DU PSG est prévue aujourd’hui à 16h30 à huis clos, au centre technique national de Clairefontaine. La composition du staff de Laurent Blanc restait toujours floue ces dernières heures. Le nouvel entraîneur parisien s’appuiera sur son adjoint Jean-Louis Gasset, a priori Claude Makelele et Angelo Castellazzi, un proche du directeur sportif Leonardo. Mais la présence de Gilles Bourges (entraîneur des gardiens) resterait incertaine alors que l’arrivée de Fabien Barthez est toujours pressentie. Seule une vingtaine de joueurs seront présents dont Thiago Motta, Pastore, Ménez, Jallet ou Sissoko. Les retours des internationaux retenus par leurs sélections ces dernières semaines (Ibrahimovic, Matuidi, Sakho, Lavezzi, Sirigu, Thiago Silva, Verratti notamment) seront étalés tout au long de juillet. Les Parisiens partent en stage jeudi en Autriche, à Stegersbach.



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PSG, des ambitions sans frontières

Le club parisien s’active pour devenir une marque globale, s’appuyant sur une stratégie cohérente mais perfectible.


Si les joueurs du Paris-Saint-Germain reviennent de vacances aujourd'hui, les services commerciaux du club n'ont pas chomé ces dernières semaines. Car l'objectif fixé par les propriétaires qatariens n'a pas varié: faire au plus vite du PSG une franchise reconnue internationalement, afin de vendre des maillots dans le monde entier. Décryptage.

L'AFFIRMATION D'UNE IDENTITE PARISIENNE

Début juin, une délégation du PSG visite des locaux de deux mille mètres carrés, près du boulevard Haussmann, à Paris. Le club est en quête d'un espace susceptible d'accueillir notamment un musée à sa gloire. Un projet qui ne surprend pas Guillaume Bodet, professeur spécialisé en marketing sportif: « Le PSG ne profite pas assez du fait que Paris est la première destination touristique du monde... En créant un musée, ils pourraient attirer les fans de foot de passage. » En attendant, le club s'est associé à des agences de voyages pour proposer des séjours dans la capitale qui incluent des matches au Parc des Princes. Plus que jamais, le PSG cherche à associer son image à celle de Paris, ce qui est très perceptible dans son nouveau logo, lancé en février, où les mots « Saint-Germain » ont été mis en retrait. C'est dans le même esprit que le club a mis en scène, avec la tour Eiffel en arrière-plan, la signature d'Ibrahimovic en juillet dernier, ou, plus récemment, la remise du trophée de champion de France. Une initiative qui s'est finalement retournée contre le PSG en raison des incidents qui ont émaillé la manifestation.

L'ASSOCIATION A DES MARQUES PRESTIGIEUSES

Au moment de choisir ses partenaires, le PSG privilégie aujourd'hui les marques premium capables d'aider son développement international (Fly Emirates, Nike...). Plus étonnant, le club a élargi cette tactique du « co-branding » aux sportifs. Ces derniers mois, on a vu Serena Williams poser avec le maillot bleu et rouge, Rafael Nadal et le Brésilien Ronaldo donner des coups d'envoi au Parc... Mais la plus belle marque à laquelle s’est associée le PSG reste David Beckham, recruté pour cinq mois fin janvier en raison de son aura. Malgré ses trente-huit ans, l’Anglais continue d’être le footballeur le plus connu en Asie et en Amérique du Nord. Résultat, au moment de l’annonce de la signature, le PSG a gagné instantanément 5 700 followers sur Twitter et 23 591 fans sur Facebook. Et plus de 150 journalistes étaient présents à sa conférence de presse, le 31 janvier. Seul bémol : les dirigeants parisiens ont réalisé que la tournée du Spice Boy en Chine, en mars, pour promouvoir le Championnat local, n’avait eu aucun impact positif en termes d’image pour le club.

UNE STRATÉGIE DE CONQUÊTE TOUT-TERRAIN

Pour conquérir de nouvelles parts de marché, le PSG ne se contente pas de capitaliser sur ses atouts. D’ici fin 2013, il ouvrira deux boutiques officielles à Doha. C’est déjà là-bas qu’a été présenté Lucas Moura en janvier. De plus, le club s’applique à rentabiliser ses tournées d’avant saison. Celle de l’an dernier, aux États-Unis, a contribué à faire de ce pays le premier acheteur de produits dérivés du PSG, après la France. La prochaine tournée, fin juillet en Suède, est minutieusement préparée par le club, qui devrait présenter à cette occasion son maillot extérieur. Parallèlement, le site psg.fr est désormais disponible en sept langues (en début de saison dernière, il n’était que bilingue). Et surtout, dans la foulée de la signature de Beckham, le PSG s’est lancé sur les réseaux sociaux chinois (Weibo, Tencent…). « Ils se sont vite imposés dans le top 10 des clubs européens présents sur ces plateformes, apprécie David Horbny, de Mailman, société spécialisée dans l’étude des réseaux sociaux, qui ajoute : « Zlatan est très populaire en Chine, mais, contrairement à Beckham, il n’a pas de compte Weibo et ses fans n’ont pas de supports pour exprimer leur soutien… »

On comprend mieux pourquoi le PSG cherche à tout prix à conserver Beckham comme ambassadeur.

PIERRE-ÉTIENNE MINONZIO




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Des audiences boostées à l’étranger

DANS CERTAINS PAYS, notamment ceux qui comptent des représentants dans l’effectif parisien, le PSG a permis de faire décoller les audiences de la L1. En Suède, les rencontres disputées par Zlatan Ibrahimovic, l’idole nationale, peuvent rassembler 200 000 téléspectateurs sur TV4Sport (dix fois plus que les audiences moyennes de L1 dans ce pays).

Un succès également perceptible en Italie (jusqu’à 100 000 téléspectateurs pour les matches du PSG sur SportItalia) ou au Brésil (des pointes à 200 000 sur Sport TV). Par ailleurs, en Chine, des diffuseurs se sont renseignés pour acquérir les droits de la L1. Actuellement, le Championnat de France n’y est diffusé que sur une antenne en streaming (LeTV).

Mathieu Ficot, le directeur du développement économique de la Ligue de football professionnel, reste néanmoins mesuré face à cette réussite. « L’attractivité de la L1 à l’étranger dépend surtout de la réussite des clubs français en Ligue des champions et en Ligue Europa, deux compétitions très suivies dans le monde entier. C’est un travail de fond auquel tous les clubs de L1 qualifiés doivent participer, et pas seulement le PSG. »



Citation
1 million
Le nombre de nouveaux fans acquis par le PSG sur Facebook ces six derniers mois. La plus forte croissance parmi tous les clubs européens sur la période.

73%
La proportion d'étrangers parmi les 3,6 millions de fans du PSG sur Facebook.

1050
Le nombre de journalistes étrangers, de 45 pays différents, qui ont parlé du PSG la saison dernière. Ce chiffre a été multiplié par cinq en deux ans.

50
Le nombre d'heures de diffusion dévolues au PSG sur des chaines de télévision chinoises, notamment grace à ses performances en C1. Un chiffre supérieur à celui de l'AC Milan.

1
Le PSG est le premier club européen présent sur Weixin, un réseau social chinois accessible sur téléphone portable. Pour l'instant, seul Manchester City l'a rejoint.

Sources: PSG, Kantar Sport et Mailman

L'Equipe

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Jour de rentrée pour Laurent Blanc

Après cinq semaines de vacances, les joueurs du PSG reprennent le chemin de l’entraînement cet aprèsmidi. Direction Clairefontaine (Yvelines) et le Centre national du football (le camp des Loges est en travaux), où certains d’entre eux rencontreront pour la première fois Laurent Blanc, le successeur de Carlo Ancelotti. Entre vingt-quatre et vingt-six joueurs, dont des « revenants » comme Bodmer (qui avait été prêté à
Saint-Etienne) ou Rabiot (de retour d’un prêt à Toulouse) et des néo-professionnels, sont attendus peu avant 16 heures pour cette prise de contact. Les « internationaux » (Matuidi, Sakho, Ibrahimovic, Sirigu, Verratti, Lavezzi, Thiago Silva et Lucas) feront leur retour de manière échelonnée au cours du mois de juillet. Dans la matinée, le staff se sera réuni autour de Laurent Blanc, Jean-Louis Gasset, son premier adjoint, Claude Makelele et probablement d’un nouveau préparateur physique qui pourrait etre Philippe Lambert (qui a collaboré avec Blanc en équipe de France). L’ancien préparateur physique du club, Raphaël Fèvre, qui vient d’être libéré par le Stade brestois, a aussi été proposé au PSG. Quant à Angelo Castellazzi, analyste vidéo sous l’ère Ancelotti, il doit être conservé par le PSG mais ne sera présent qu’à partir de la mi-juillet.

R.F. ET A.H.



Citation
« Je veux devenir le numéro 1 »

Mike Maignan, 17 ans, gardien de but du club parisien


Du haut de ses 17 ans et de son mètre quatre-vingt-dix, Mike Maignan est l’un des nouveaux visages du PSG. Natif de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), où nous l’avons rencontré la semaine passée, il a appris son métier de gardien de but au centre de formation du club parisien et a signé, mi-juin, un premier contrat professionnel d’une durée de trois ans. Aujourd’hui, Mike rencontre pour la première fois Laurent Blanc, son nouveau coach, à l’occasion de la reprise de l’entraînement du PSG. Itinéraire d’un surdoué ambitieux, 3e dans la hiérarchie des gardiens derrière Sirigu et Douchez.

Comment est née votre vocation de gardien de but ?
MIKE MAIGNAN. J’ai débuté dans mon club de Villiers-le-Bel. En poussins, nous n’avions pas de gardien dans notre équipe. J’ai commencé comme ça, juste pour dépanner. Et comme je me débrouillais pas trop mal, j’ai continué. Cela dit, la solitude ne me plaisait pas… Moi, je voulais être sur le terrain avec mes copains et marquer des buts.

Avec le temps, avez-vous appris à aimer votre poste ?
Pas vraiment. En fait, dans ma tête, je me considère comme un joueur de champ. Quand mon équipe a le ballon, je participe au jeu, je propose des solutions à mes défenseurs, etc. Et c’est seulement lorsque mon équipe perd le ballon que je redeviens un gardien. Puisqu’il le faut bien. C’est mon boulot après tout…

Vous fréquentez le groupe pro depuis plus d’un an à l’entraînement. En tant que gardien, quel est le joueur du PSG qui vous impressionne le plus ?
Javier Pastore. Il est vraiment pas mal dans l’exercice du face-à-face. Je pense avoir fermé tous les angles et lui, il arrive à trouver un trou de souris pour marquer. Avec Ibrahimovic, c’est différent. Sa puissance est phénoménale mais il est un peu plus prévisible.

Qui sont vos modèles ?
Manuel Neuer, le gardien du Bayern et Petr Cech, celui de Chelsea. Deux gardiens imposants et décisifs sur lesquels leurs équipes peuvent se reposer.

Quel est le projet sportif proposé par le PSG ?
Pour la saison à venir, je vais m’entraîner tous les jours avec les pros et le week-end je devrais garder les buts de l’équipe réserve en CFA (NDLR : Alphonse Aréola, le 3e gardien la saison passée, devrait faire l’objet d’un prêt).

Et pour la suite ?
Je veux grandir au PSG et je veux devenir le gardien numéro 1 du club. Après, je sais aussi qu’il ne faut pas griller les étapes et que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Propos recueillis par RONAN FOLGOAS



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Alvin Arrondel, 19 ans, défenseur central formé au PSG, doit signer cette semaine un premier contrat professionnel d’une durée d’un an avec le club parisien.

Le Parisien


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Schultzy
posté 01/07/2013 11:46
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Dehon de retour au PSG comme entraîneur des gardiens

Le staff de Laurent Blanc prend forme. On sait désormais que l’entraîneur des gardiens est une vieille connaissance. Il s’agit de Nicolas Dehon. Ce dernier a déjà occupé ce poste pendant une saison avec Antoine Kombouaré de 2009 à 2010, avant de prendre la direction de Marseille à la demande de Didier Deschamps et de Steve Mandanda, qu’il a formé au Havre.
Nicolas Dehon remplace Gilles Bourges qui lui avait succédé en 2010.

Bourges a rencontré Laurent Blanc jeudi dernier au Parc des Princes, c’est à cette occasion qu’il a appris que son avenir n’était pas garanti au sein du club parisien. Alors qu’il lui reste un an de contrat, Bourges va donc négocier son départ dans les prochains jours. Le retour de Nicolas Dehon peut surprendre mais dans le milieu, il jouit d’une excellente réputation.

Le PSG a repris l'entraînement ce lundi à Clairefontaine.

Le Parisien.fr


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Varino
posté 02/07/2013 07:35
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Le PSG a son staff

Avec Nicolas Dehon comme entraîneur des gardiens et Philippe Lambert à la préparation physique, le staff parisien était au complet, hier, à la reprise.


IL A RETROUVÉ Clairefontaine comme si presque rien n’avait changé depuis son dernier passage, juste avant l’Euro 2012. Accompagné de Jean-Louis Gasset, son adjoint de toujours, Laurent Blanc est revenu, hier matin, au centre technique national de Clairefontaine mais, cette fois, dans la peau de l’entraîneur du PSG. Récemment nommé à la tête des champions de France en titre, l’ancien sélectionneur a achevé de constituer son staff technique au cours du week-end précédant la reprise de son nouveau club, hier. Si Claude Makelele, retenu hier matin par des obligations liées à sa formation au diplôme d’entraîneur, n’est arrivé que l’après-midi, le nouvel encadrement du PSG était au complet pour accueillir un groupe d’une vingtaine de joueurs, privé des internationaux sollicités par leurs sélections en juin et juillet (Matuidi, Sakho, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Thiago Silva, Sirigu, Verratti, Lugano, Areola).

Après avoir souhaité la bienvenue à tout le monde et précisé qu’il aurait le temps de s’entretenir avec chacun d’entre eux dans les jours à venir, Laurent Blanc a présenté son nouveau staff. Le préparateur physique sera Philippe Lambert, déjà aux côtés de Blanc lorsque ce dernier était à la tête des Bleus, resté salarié de la FFF depuis le changement de sélectionneur. Préféré à l’hypothèse Barthez, le nouvel entraîneur des gardiens sera Nicolas Dehon, ancien de la maison (2009-2010) qui avait ensuite rejoint Steve Mandanda à Marseille (de 2010 à 2012), un joueur qu’il avait façonné lorsqu’il était au Havre.

Dustaff technique de Carlo Ancelotti demeurent Claude Makelele et Jack Nayler, l’ancien adjoint de Nick Broad, le « performance manager » décédé le 18 janvier dans un accident de la route, alors que le retour d’Angelo Castellazzi, intime de Leonardo, demeure incertain. Le staff médical, de son côté, devrait être prochainement complété par Marcelo Costa, le physiothérapeute brésilien de l’AC Milan, proche de Thiago Silva. En attendant que le reste des internationaux parisiens rejoigne l’effectif tout au long du mois de juillet, la première séance d’hier, à huis clos, a été légère, axée sur les footings, un test physique et quelques exercices de stretching. Aujourd’hui, toujours à huis clos, les Parisiens auront droit à deux séances qui pourraient se révéler un peu plus intenses. – D. D.

L'Equipe

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Blanc présente son staff à ses joueurs

Alors que l’heure de la rentrée des classes était fixée à 16 h 30 à Clairefontaine, Jérémy Ménez est arrivé à 10 heures du matin au volant d’une rutilante Ferrari, soit à peine une heure après Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset. Ménez, toujours blessé au dos, a retrouvé un autre visage connu, celui de Philippe Lambert, ancien préparateur physique de l’équipe de France arrivé dans les bagages de l’ancien sélectionneur. Un autre personnage familier du PSG était aussi présent. Il s’agit de Nicolas Dehon, le nouvel entraîneur des gardiens, qui retrouve un poste qu’il a occupé une saison (2009-2010) avant de partir à Marseille.

“J’espère que nous allons faire du bon travail ensemble” Laurent Blanc, entraîneur du PSG

En début d’après-midi, le ballet des voitures de joueurs a commencé devant Clairefontaine. Adrien Rabiot, 18 ans, a été conduit par sa maman. Lorsque tout ce petit monde s’est retrouvé sur le terrain Michel Platini, Laurent Blanc s’est lancé dans un rapide discours de bienvenue : « Je connais déjà certains d’entre vous et j’espère que nous allons faire du bon travail ensemble. » Il a ensuite présenté un à un ses nouveaux adjoints. Le travail de reprise a commencé par un footing, des exercices physiques et s’est terminé par des jeux avec ballons. Nasser al-Khelaifi et Leonardo s’étaient spécialement déplacés dans les Yvelines pour assister à cette première séance. Ils en ont profité pour échanger avec leur nouvel entraîneur. Les joueurs du PSG se sont installés dans le château, d’ordinaire réservé à l’équipe de France et vu l’éloignement de Paris, certains ont demandé s’ils pouvaient dormir sur place. L’entraînement se poursuit aujourd’hui et demain au rythme de deux séances par jour. Demain vers midi, Blanc tiendra sa 2e conférence de presse.

CHRISTOPHE BERARD ET A.H.

le Parisien


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Varino
posté 05/07/2013 06:33
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L’avenir de Leonardo en question

Le directeur sportif est suspendu jusqu’en juin 2014


Quatorze mois de suspension au lieu de neuf. Le coup d’épaule de Leonardo à M. Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes, le 5 mai dernier, lui coûte décidément cher. Techniquement, la sanction infligée hier par la commission d’appel de la Fédération française (FFF) ne l’empêche en rien d’exercer son métier de directeur de sportif. Politiquement, en revanche, l’allongement de sa suspension et son extension aux matchs de Ligue des champions affaiblissent un peu plus sa position dans l’organigramme du club.

Une affaire mal maîtrisée

Depuis le début de l’affaire, l’attitude de Leonardo fait l’objet de vives critiques en interne. Au-delà du coup d’épaule, intentionnel ou pas, qui peut être mis sur le compte d’un moment d’égarement, c’est la stratégie de communication du Brésilien qui est visée. Juste après l’incident, Leonardo a multiplié de façon non concertée les sorties médiatiques, développant une ligne de défense inappropriée : « Ce n’est pas de ma faute, j’ai moi-même été poussé, d’ailleurs j’ai des images qui le prouvent. » Face à la commission de discipline de la Ligue, le 30 mai, il refuse de faire machine arrière. Dès le lendemain, alors que le club a décidé de faire appel de la sanction de neuf mois de suspension, il choisit de ne pas se présenter devant la commission supérieure d’appel de la FFF. L’excuse du mercato, avancée mercredi par le PSG pour justifier son absence, n’était peut-être qu’un artifice de communication.

Recadré par ses patrons

Sollicité ces dernières semaines pour s’exprimer, Leonardo a fait savoir qu’il ne souhaitait pas parler. Le service communication du club confie que le dirigeant s’exprimera peu cette saison et que ses interviews en tête à tête seront exceptionnelles. Ce n’est pas Leonardo qui a décidé cette mise en retrait. Mais ses patrons. Ils lui ont demandé de se concentrer sur ses prérogatives sportives et notamment le sensible chantier du mercato où il a réussi de grands coups (Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti…). En privé, le Brésilien laisse filtrer qu’il est moins impliqué sur certains aspects de la vie du club.

En retrait sur le dossier Laurent Blanc

C’est Nasser al-Khelaifi qui a choisi Laurent Blanc après l’avoir rencontré courant mai. L’ex-sélectionneur des Bleus ne faisait pas partie des pistes explorées par Leonardo. Pour ne rien arranger, Leo entretient, depuis quelques mois, des relations fraîches avec Jean-Pierre Bernès, l’agent de Blanc. Comme un symbole, le directeur sportif était absent lors de la signature du contrat de Laurent Blanc. Preuve aussi que son influence s’érode, Laurent Blanc ne souhaite pas collaborer avec Angelo Castellazzi, ex-adjoint d’Ancelotti et très proche de Leo. Même si la décision ne serait pas définitivement actée, le dirigeant brésilien a essayé de placer son ami à la tête de l’équipe réserve du club. Sans succès pour l’instant. Le déclin de son pouvoir est incontestable. Est-il simplement passager ? A moins que cela soit le signe annonciateur d’un prochain départ.

ARNAUD HERMANT ET RONAN FOLGOAS



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Dans l’autre volet de l’affaire Leonardo, le PSG s’était vu sanctionné, en première instance, de 3 points de pénalité avec sursis pour le prochain championnat. La commission d’appel de la FFF a décidé de renvoyer le dossier à la commission de discipline de la LFP « pour régulariser la procédure ».


Le Parisien


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Varino
posté 05/07/2013 06:49
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Pas vraiment gêné, Leonardo

La FFF a alourdi hier en appel, jusqu’au 30 juin 2014, la suspension du directeur sportif du PSG. Ce qui n’empêchera pas le Brésilien d’exercer ses fonctions au quotidien.


C’EST CE QUE Frédéric Thiriez, le président de la LFP, appelle une affaire perdant-perdant. Hier matin, la suspension de toutes fonctions officielles de Leonardo (43 ans) est passée de neuf mois à un an, pour une « bousculade volontaire » à l’encontre d’Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Soit trois mois de plus que la sanction infligée en première instance, le 30 mai, par la commission de discipline de la Ligue. « Un dirigeant professionnel se doit de montrer l’exemple, a réagi Noël Le Graët, le président de la FFF, hier. Nous avons tellement d’affaires d’arbitres sur tout le territoire, où il n’y a pas les mêmes protections que dans le monde professionnel. »

Leonardo et le PSG n’ont pas fait grand-chose pour adoucir la commission de la Fédération. Mercredi, le directeur sportif ne s’est pas déplacé au siège de la FFF pour son appel, prétextant un transfert imminent (voir L’Équipe du 4 juillet). Il était représenté par Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club parisien. « Leo » n’aura donc plus le droit de représenter le PSG face aux instances jusqu’au 30 juin 2014. Ce qui signifie qu’il ne pourra pas défendre un joueur devant une commission, aller dans le vestiaire des arbitres, s’asseoir sur le banc ou apparaître sur le terrain lors d’un match. Mais il pourra continuer à assister aux rencontres en tribune, se rendre dans le vestiaire parisien à la mi-temps, se déplacer comme il le veut au Camp des Loges ou s’exprimer dans les médias au nom du club.

Cette suspension ne le gênera pas, non plus, pour exercer sa fonction de directeur sportif au quotidien, et elle ne s’applique pas aux compétitions européennes. Mais elle fait mauvais genre pour la notoriété d’un club qui prétend à l’excellence dans tous les domaines. Hier, ni Leonardo ni le PSG n’ont souhaité réagir.

ALEXANDRE CHAMORET



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LA COMMISSION VA REJUGER POUR LE RETRAIT DE POINTS. – Le PSG n’a quand même pas tout perdu en appel. Les dirigeants parisiens étaient surtout préoccupés par le retrait de trois points avec sursis également infligé pour cet incident. Sur ce sujet, la commission supérieure d’appel de la Fédération a en effet décidé de renvoyer à la commission de discipline de la Ligue. Celle-ci devra donc rejuger. Elle devrait le faire avant le début du Championnat, le 10 août, pour Montpellier-PSG. Le Paris-SG a des chances d’obtenir gain de cause. La commission supérieure d’appel de la FFF n’a pas estimé que la responsabilité du club dans l’organisation de la sécurité était clairement établie. – A.C.



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Paris au chaud et au calme

APRÈS UN VOL d’une heure quarante jusqu’à Graz et un trajet en bus d’une petite heure, le PSG est arrivé hier midi, à Stegersbach, petite station thermale située au sud-est de l’Autriche. Privé de la majorité de ses internationaux, Laurent Blanc, le nouvel entraîneur parisien, attaque sa préparation avec un effectif de vingt-sept joueurs, dont huit découvrent le groupe pro (Bourdin, K. Coulibaly, De Sa Pereira, Diaw, R. Lacazette, Maignan, N’Komb N’Komb, K. Traoré) et quatre sont des retours de prêt (Bodmer, Rabiot, Landre, Kebano). Une grande partie de ces éléments risque donc de ne pas être du second stage, en Suède (22-27 juillet)... Après une sieste, ils ont effectué une première séance à huis clos, plutôt légère, sur la pelouse du stade municipal. Prévue à 16 heures, elle a été repoussée d’une heure en raison de la chaleur (près de 30 °C). Jérémy Ménez (dos) poursuit un programme personnalisé.

D. D.


L'Equipe


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Le Cyclone
posté 05/07/2013 11:54
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Jallet : «Je suis bien au PSG»

Le PSG a débuté son stage d'avant-saison en Autriche avec un effectif pas encore au complet. Il manque les internationaux... et les potentielles recrues. Christophe Jallet, qui va disputer sa cinquième saison à Paris, est «habitué».

«Christophe Jallet, comment se passent les premiers jours de stage en Autriche, avec un groupe amputé de la plupart de ses internationaux ?
C’est comme ça chaque année, à la reprise. C’est sûr que ce n’est pas tout à fait le même effectif aujourd’hui que dans les prochains jours mais le but de ce stage est de se mettre dans les meilleures conditions physiques et mentales. Ici, en Autriche, on s’habitue à la chaleur qu’on n’a pas vraiment eu en France et on est là pour bosser dur, en attendant le retour des internationaux.

On évoque l’arrivée prochaine de plusieurs nouveaux joueurs cet été (notamment Edinson Cavani). Comment le vivez-vous ?
On est habitué, maintenant, à Paris. On en parle un peu entre nous mais rien de plus. C’est sûr que ça change de l’année où j’ai signé (en 2009). Le club avait une enveloppe d’un peu plus de dix millions d’euros et les trois joueurs (Coupet, Erding et lui-même) n’étaient pas du même calibre que ceux qu’on annonce. edhelas.gif

Et vous, serez-vous toujours Parisien cette saison?
(Il sourit) Bien sûr, il n’y a pas de raison que je parte. J’ai encore deux ans de contrat ici et je suis bien au PSG.»
D.D., à Stegersbarch

Lequipe.fr
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Kirk
posté 07/07/2013 21:33
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Michel Montana: « Je suis un peu orphelin des chants du Parc »

La voix du PSG, c'est lui. Depuis 1998, Michel Montana est le speaker officiel du club de la capitale. Comédien spécialisé dans les voix, l'ancien animateur radio prend son pied tous les quinze jours au Parc des Princes. De Raï à Beckham en passant par Ronaldinho, Hugo Leal, Albert Baning et Pauleta, il a connu des versions bien différentes du PSG. La passion, elle, est toujours la même.

Comment êtes-vous devenu speaker ?
J'étais animateur radio. J'étais descendu sur la Côte, je travaillais à NRJ Nice, j'étais directeur d'antenne. À l'époque, quelqu'un de l'OGC Nice m'avait demandé si je voulais faire speaker. Moi, j'aimais le foot, mon club c'était le PSG, mais comme j'étais sur la côte pour le travail, j'ai accepté. C'était l'époque de Daniel Bravo. Quand je suis remonté à Paris, toujours en travaillant en radio, à Fun radio et à RFM, je me suis dit qu'il fallait que je postule pour le Parc. Pas de réponse. Beaucoup plus tard, j'ai travaillé pour Canal Jimmy dont j'étais la voix. J'ai discuté avec un pote de Canal Jimmy qui était le programmateur musical du Parc des Princes. Il a vu que j'aimais le foot, que le PSG c'était mon club. Il m'a dit qu'ils cherchaient un remplaçant et donc c'est comme ça que j'ai commencé en 1994 au Parc en faisant des remplacements. Je suis speaker officiel au Parc des Princes depuis 1998. J'ai fait les matchs de la Coupe du monde au Parc. Mais à la base, ce n'est pas un vrai métier, les gens viennent de différents horizons.

C'est quoi votre vrai métier ?
Moi, je suis comédien spécialisé dans les voix. Je fais des documentaires, des pubs, des films d'entreprise, maquillage radio ou télé, c'est-à-dire que je suis la voix de radio ou de télé. Et donc en plus, deux ou trois fois par mois, j'ai un match au Parc des Princes. Mais je ne suis pas employé par le club, j'ai un cachet à chaque fois, je suis vacataire. On ne peut pas en faire son métier, on ne peut pas ne faire que ça.

C'est payé combien, la pige au Parc ?
Un peu plus de 600 euros. Il y a des clubs où ils sont encore bénévoles et des clubs où ils sont payés mieux que moi. Il y a beaucoup de gens qui viennent de l'animation, donc ils facturent.

C'est quoi votre journée type au Parc ?
J'arrive entre trois et quatre heures avant le match. On a une réunion avec la régie qui gère les écrans géants, la sono, notamment mon micro, les caméras. On a un conducteur, on voit tout ça ensemble en amont. Maintenant tout est minuté à cause des animations, des éléments immuables, c'est-à-dire qui dépendent de la Ligue, comme la composition des équipes. On est obligés d'être à l'heure. Ensuite, moi, j'attaque une heure avant le début du match, j'ai une heure d'animation. Il y a le tournoi sur Xbox 360, des fois il y a des DJ à présenter, il y a plein de sujets sur les écrans géants. Donc j'ai à la fois un rôle d'ambianceur et de présentateur, mais de plus en plus de présentateur, car les gens sont friands de sujets sur les écrans. Avant les matchs, je me situe sur la pelouse. Pendant les matchs, c'est une habitude, c'est pas une obligation, je suis soit debout à côté du banc des délégués, soit assis à côté des délégués et des représentants du club.

Quand il y a un but, vous devez tout de suite savoir qui est le buteur…
C'est toujours la difficulté. Moi, comme je suis au niveau du terrain, j'ai pas forcément la meilleure vue. Quand on est un petit peu en hauteur, on voit mieux. Donc il y a toujours un doute quand il y a cafouillage devant le but. Souvent, pour pas que je me plante, je vais demander à mes amis de Canal+ ou de Beinsport s'ils peuvent me confirmer le nom du buteur. Sinon, en général, je repère vite parce que je vois le joueur qui est en train de fêter son but, celui vers qui tout le monde se jette.

Est-ce que vous avez une relation particulière avec les supporters ?
Non, plus maintenant. Il y a eu la dissolution des groupes, donc il n'y a plus vraiment de représentants de supporters. Mais il y en a quelques-uns que je connais, donc après les matchs, on papote, j'aime bien aller les retrouver.

À Nice, vous avez forcément dû être le speaker lors d'un déplacement du PSG…
Oui, il y en a eu un, mais c'était il y a très très longtemps. J'ai même plus trop de souvenirs, mais c'est sûr que c'était difficile pour moi. En tant que speaker, normalement, on ne doit pas être partisan. Je suis supporter du PSG, mais il ne faut pas trop le montrer.

Mais au Parc, quand il y a un but du PSG, vous l'annoncez plus fort que quand c'est l'adversaire qui marque…
C'est sûr, je ne peux pas me retenir. Même si ça m'est arrivé de manifester trop bruyamment il y a quelques années. Le président de l'époque m'avait dit de ne pas trop forcer parce que j'étais à côté du président adverse.

Quelles sont vos relations avec le club ?
Comme je ne suis pas employé par le club, je vois moins les joueurs ou les représentants du club que ceux qui travaillent vraiment à l'intérieur du club. Il y a quelques joueurs avec lesquels j'aime bien parler, mais j'ai pas de relations intimes avec eux. Il y a pas mal de gens du club que je connais, mais il y a eu beaucoup de changements depuis trois ou quatre ans.

Qu'est-ce qui vous a le plus marqué au Parc ?
J'ai plein de souvenirs. Si je devais citer un but au Parc, il n'y en a qu'un qui me reste vraiment, c'est celui de Pedro Miguel Pauleta face à Barthez, donc face à Marseille. Il était complètement excentré, le long de la ligne de touche, il avait marqué ce but dans un angle impossible. Là, c'est la joie, mais il y a des souvenirs un peu plus émouvants. Les adieux de Pauleta, le dernier match de Pauleta au Parc, les adieux de Raï…

C'est vous qui interviewez Pauleta à la fin de son dernier match au Parc contre Saint-Étienne, non ?
Oui. Je lui tends le micro et je sens son émotion, il était vraiment ému. Et Raï pareil, je l'ai vu les larmes aux yeux, c'était en bas de la tribune Auteuil. Quand on se souvient de son parcours, qu'il a eu beaucoup de mal à s'intégrer… Et après c'est devenu capitaine Raï, la coqueluche du Parc. Beckham, il n'est pas resté longtemps, mais se dire que j'ai présenté son dernier match…


Il y a quelques années, au moment de la composition de l'équipe visiteuse, vous laissiez un temps d'arrêt entre le prénom et le nom de chaque joueur, ce qui permettait aux supporters de lâcher le fameux « enculé ». Aujourd'hui, vous allez beaucoup plus vite. C'est une consigne du club ?

Oui, justement pour pas qu'il y ait les noms d'oiseaux entre. C'est une consigne du club, d'un dirigeant à une époque. Ça fait deux saisons, une saison et demie peut-être.

Vous en pensez quoi, de cette consigne ?
Ça ne me dérange pas. Il y a un manque de respect pour l'équipe adverse. J'estime qu'on peut supporter son club sans les noms d'oiseaux… En plus, il y a souvent d'anciens Parisiens. Ça me gêne parce que ce sont des joueurs qu'on a connus, qui ont apporté au club. Les traiter comme ça… Après, je suis un peu orphelin des groupes de supporters, mais je n'ai pas à juger. Il y a eu un moment de non retour où on était obligé de faire quelque chose.

Vous pensez que le plan Leproux était une bonne chose ?
Je suis un peu orphelin des chants, mais pour pacifier le club, il fallait réagir. Même si je pense que les trois quarts des supporters sont des mecs bien. Je ne peux pas trop rentrer dans la polémique, parce que je suis au service d'un club, et je comprends qu'ils aient réagi comme ça, parce qu'il y a eu deux morts quand même. En tant que supporter, je regrette les chants, les tifos, mais en tant que speaker, je suis au service du club et je comprends qu'il devait agir.

En tant que speaker, vous sentiez les tensions entre les supporters ?
À la fin, oui. Il y a plein de fois où j'ai aussi été une victime collatérale. C'était pas volontaire de la part des supporters, mais quand il y a eu des grèves d'encouragement, c'était hyper dur de travailler dans cette ambiance. C'est arrivé deux ou trois fois. Après, les supporters revenaient dans le Parc et reprenaient les chants au tiers du match. Mais dans ces cas-là, tout l'avant-match : silence. Là, c'est dur. C'est là qu'on voit qu'ils sont importants et que les chants des supporters, c'est quelque chose de primordial dans un stade.

Vous pensez quoi de l'ambiance actuelle ?
J'ai trouvé que, la fin de la saison dernière, il y avait beaucoup plus d'ambiance. C'était nettement mieux. C'est un public différent, mais j'ai trouvé qu'il y avait une bonne ambiance.

Vous souhaitez que le PSG reste au Parc ?
Oui. L'idéal : j'imagine qu'on refait le Parc avec toute la technologie moderne, en gardant la même architecture, mais en un peu plus grand. Ce serait fabuleux, mais je ne suis pas architecte, je ne suis pas la mairie de Paris, je ne suis pas la mairie de Boulogne, je ne suis pas membre du comité des riverains. Ce serait un gros chantier.


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niramo
posté 08/07/2013 00:15
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Blanc : «Ibrahimovic et Cavani sont compatibles»

Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, se confie longuement dans notre quotidien de lundi. Il parle notamment de l'éventuel recrutement d'Edinson Cavani, qui serait «un gros coup», de Lucas Digne, «une bonne option», et de Yohan Cabaye.

Dans une longue interview, Laurent Blanc évoque dans notre quotidien lundi le transfert d’Edinson Cavani. «S’il pouvait rejoindre le PSG, j’en serais heureux. (…) Si on pouvait décrocher la timbale, ce serait : 1. Un gros coup sportif ; 2. Un gros signal envoyé aux adversaires potentiels du PSG, en France comme en Europe.» Il estime d’ailleurs que Cavani et Ibrahimovic «sont compatibles. (…) Au niveau du profil, ils sont complémentaires».

L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, qui estime que le PSG doit se renforcer sur le côté gauche de la défense, reconnaît que Lucas Digne «est un joueur avec un gros potentiel, intéressant pour l’avenir. Ce serait une bonne option». Quant à Yohan Cabaye, «c’est un joueur merveilleux», mais sa venue «dépend de quels joueurs nous aurons à disposition (…) Il nous intéresse parce qu’on prévoit certaines choses».

En ce qui concerne Thiago Silva, convoité avec insistance par le Barça, Laurent Blanc « pense qu'il sera parisien cette saison et il aura de grandes chances d'être le capitaine».
L’interview de Laurent Blanc, «J’aurai plus de temps qu’en équipe nationale», est à retrouver en intégralité dans notre édition du lundi 8 juillet.

L'Equipe.fr


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