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03/05/2013 07:54
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#5501
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Les Parisiens s’en sortent bien Le PSG peut souffler. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) s’est montrée plutôt clémente, hier soir, en infligeant une suspension de deux matchs ferme à Salvatore Sirigu et Marco Verratti. Les deux internationaux italiens, exclus dimanche lors du match Evian - PSG, pourront participer aux deux dernières journées du championnat. David Beckham, expulsé lors de cette même rencontre, a écopé d’une suspension d’un match ferme. Pour Verratti et Beckham, la sanction apparaît logique. La star anglaise n’avait jamais été expulsée en L 1, quant à Verratti (onze cartons jaunes et un rouge cette saison), il n’a pas volé sa peine. Sirigu risquait, en revanche, huit matchs de suspension. Au final, il s’en sort avec deux car ses juges ont estimé qu’il ne s’était rendu auteur que d’une « tentative de coup » sur le joueur d’Evian Saber Khlifa (également suspendu deux matchs). Le gardien transalpin n’a pas payé davantage pour son refus de retourner sur le terrain après le match pour y recevoir son carton rouge. La commission estime qu’il n’avait fait qu’obéir à Olivier Letang, le directeur sportif adjoint du club. Pour avoir donné ce mauvais conseil à Sirigu, ce dernier a d’ailleurs été suspendu un mois de banc de touche, de vestiaire et de toutes fonctions officielles. Sirigu a su se faire entendre Les trois Parisiens étaient arrivés à 18 heures à bord de deux Mercedes aux vitres fumées. La présence de Sirigu, non convoqué hier, constituait une petite surprise. Mais en accord avec son club, il entendait se présenter de lui-même face aux membres de la commission. Dans son rapport d’après-match, M. Thual avait précisé qu’il s’était rendu coupable d’une gifle « à l’encontre d’un joueur d’Evian ». Selon un témoin de l’audition, l’avocat du PSG, Me François Klein, a soutenu au contraire, et avec succès, qu’il n’avait porté aucun coup. Le président de la commission, Pascal Garibian, estimait pour sa part que Sirigu avait eu l’intention de porter un coup, sans y parvenir. Le « casier » disciplinaire du portier parisien cette saison, où figuraient seulement deux cartons jaunes pour gain de temps, a également été mis en avant. Avant de traiter son cas, l’instance disciplinaire s’est d’abord penchée sur le dossier Verratti, expulsé après deux cartons jaunes dont un second pour contestation. Le milieu du PSG s’est platement excusé en italien, promettant de cesser à l’avenir ce genre d’attitude à l’encontre des arbitres. David Beckham a fait savoir, de son côté, son étonnement après son expulsion à Evian. Dans son rapport, M. Thual décrivait « un geste agressif et horizontal » à l’encontre de son adversaire direct. Me Klein a défendu l’idée qu’il s’agissait au contraire d’un geste certes spectaculaire mais vertical, visant à impressionner et non pas à blesser. Là aussi, l’avocat du PSG a su convaincre la commission. Après avoir regagné l’hôtel Bristol pour rejoindre sa famille et fêter dignement ses 38 ans, le Spice Boy a appris sa sanction vers 23 heures. Son anniversaire n’a donc pas été gâché. Citation Le PSG, ça marche aussi à l’étranger En France, l’impact du PSG sur les audiences des chaînes diffusant la Ligue 1 est réel. A l’étranger, l’effet se fait aussi sentir. Etude de cas sur trois marchés : le Japon, le Brésil et la Suède. Au Japon, l’arrivée de Beckham change tout La chaîne privée J Sports diffuse un match du PSG par semaine. Une nouveauté car elle n’en avait proposé que vingt la saison dernière : « Nous avions déjà constaté une évolution il y a un an, mais l’arrivée de Beckham change tout, avoue Hodaka Watanabe, responsable des acquisitions de J Sports. Le PSG est un club important au Japon. Même les chaînes généralistes diffusent désormais des images de Beckham. » Selon certains indices, les audiences du PSG auraient plus que doublé depuis un an pour J Sports, assise sur 7,5 millions de foyers abonnés. Même si la chaîne ne confirme pas. « Pour nos abonnés, conclut Hodaka Watanabe, le PSG compte autant que le championnat anglais. Il ne manque plus qu’un joueur japonais évolue à Paris. » Au Brésil, Paris rattrape Lyon Sport TV, la chaîne de sport du groupe Globo, acteur dominant de la télé payante, retransmet deux rencontres de L1 par journée. Dont toutes celles du PSG. Si les audiences moyennes du PSG stagnent à 25 000 téléspectateurs en moyenne, les débuts de Lucas, le 11 janvier contre Ajaccio, ont attiré… 189 000 spectateurs. Quasiment sept fois plus. Du jamais-vu. Depuis, les audiences du PSG atteignent 70 000 téléspectateurs en moyenne. « L’arrivée de Thiago Silva, originaire du club de Fluminense (Rio), et celle de Lucas, ancien de São Paulo, permettent au PSG d’occuper les deux plus grands marchés du Brésil, explique Felipe Lazaro de Sport TV. Aujourd’hui, le PSG parle aux Brésiliens et remplace même Lyon dans le cœur des amateurs de foot marqués par les années Juninho. Paris devient le club français le plus aimé. S’il venait disputer des matchs amicaux ici, Paris augmenterait sa visibilité. Mais aujourd’hui, Paris est l’égal de Manchester United, Chelsea, le Bayern, Milan AC ou la Juventus. Grâce au PSG, l’intérêt pour la Ligue 1 grandit. » En Suède, la folie Zlatan TV4 Sport, la chaîne leader de sport en Suède en termes d’audience, diffuse la Ligue 1, la Ligue suédoise, les matchs de l’équipe nationale, la Liga espagnole, la Serie A italienne. Si la Ligue1 mobilise peu les Suédois, 26000 téléspectateurs en moyenne, les matchs du PSG attirent, quant à eux, 200000 spectateurs en raison du culte voué à Zlatan Ibrahimovic. Avec des pics à 260000 téléspectateurs pour les rencontres OM - PSG d’octobre 2012 et PSG - Lyon de décembre 2012. Soit 11% de part d’audience en Suède! Mécaniquement, la valeur des droits télé de la Ligue 1 ne devrait donc plus tarder à augmenter à l’export et dépasser le montant actuel de 32,5 M€ de revenus par saison. Merci qui ? Le Parisien.fr Citation Sirigu s'en sort bien Salvatore Sirigu, qui risquait jusqu'à huit matches de suspension, a été suspendu deux rencontres par la Commission de discipline. Fabien Audard a été lourdement sanctionné (quatre matches dont un avec sursis). Salvatore Sirigu, qui n’avait pas pris de carton rouge suite aux échauffourées en fin de match contre Evian-TG dimanche dernier (1-0) en restant dans les vestiaires, a été suspendu deux matches ferme par la Commission de discipline, qui s’est réunie ce jeudi. Son coéquiper Marco Verratti et Saber Khilfa, l’attaquant haut-savoyard, écopent de la même sanction. Expulsé lui aussi au cours de cette recontre, David Beckham a pris un match ferme. Le carton d'André Ayew n'est pas annulé Egalement impliqués dans des échauffourées, le Lorientais Fabien Audard et le Marseillais André Ayew ont également été sanctionnés. Le gardien, qui a mis une claque à Mathieu Valbuena, a pris quatre matches, dont un avec sursis. Le Ghanéen, qui voulait faire annuler son carton rouge, en a pris un ferme. Même sanction pour Fousseni Diawara (AC Ajaccio). Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier) est suspendu deux matches, dont un avec sursis. Par aileurs, la Commission a infligé une suspension de deux matches dont un avec sursis à Rachid Ghezzal et deux matches à Mathieu Chalmé. Citation Les autres décisions de la Commission LIGUE 1 : Un match ferme pour accumulation de cartons : Younes Belhanda (Montpellier), Grzegorz Krychowiak (Reims), Aissa Mandi (Reims), Vincent Pajot (Rennes), Mohamed Rabiu (Evian-TG), Ryad Boudebouz (Sochaux), Thiago Xavier (Troyes). Thierry Debes, entraîneur des gardiens de l’AC Ajaccio, est suspendu deux matchs ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. Olivier Letang, directeur sportif Adjoint du PSG : un mois de banc de touche, de vestiaire d’arbitre et de toutes fonctions officielles. Comportement des supporters de l’AS Saint-Etienne et de l’Olympique Lyonnais : Au vu de la gravité des faits, la Commission décide de placer le dossier en instruction. LIGUE 2 : Quatre matches ferme : Rémi Mulumba (Dijon) Deux matches de suspension dont un avec sursis : Cyriaque Louvion (Le Havre) Un match ferme : Maurice Dale (Arles-Avignon) Un match ferme pour accumulation de cartons : Gilbert Imbula (Guingamp), Jordan Adeoti (Laval), Abdelhakim Omrani (Le Mans), Yohann Rivière (Le Havre). Comportement des supporters du FC Nantes lors de la rencontre à Niort : Au vu de la gravité des faits, la Commission décide de placer le dossier en instruction. Altercation entre joueurs après la rencontre entre Lens et Sedan : La Commission inflige à Ala Eddine Yahia (RC Lens) et Mamadou Diallo (CS Sedan) une suspension de six matchs ferme. Compte tenu de leur suspension à titre conservatoire, Diallo (Sedan) a déjà purgé trois matchs et Yahia (Lens) quatre matchs. L'Equipe.fr Citation Verratti convoité par le Real Selon L’Equipe 21, l’agent de Marco Verratti était à Madrid ce jeudi afin de discuter avec les dirigeants du Real d'un transfert de l'international italien. Sous contrat avec le PSG jusqu’en 2017, le milieu est «intransférable» pour le PSG. L'Equipe.fr Citation Les premiers champions de 1986 jugent leurs probables successeurs On ne sait pas encore comment les Parisiens pensent fêter leur probable titre de champion de France mais il va falloir rivaliser avec les précurseurs, titrés en 1986. «Ça m’étonnerait qu’ils fassent une aussi grosse fête que nous, annonce Fabrice Poullain, l’un des piliers du PSG de l’époque avec Luis Fernandez, Safet Susic ou Dominique Rocheteau. On avait fait fumer Gérard Houllier, qui ne touchait jamais au tabac. Le président Borelli avait ramené tous ses amis pour l’occasion et c’était parti en chenille.» On pourrait rapidement sacrifier à la traditionnelle queue-leu-leu. Plus très loin du sacre avant la réception de Valenciennes dimanche, Zlatan Ibrahimovic et ses équipiers devraient ramener le troisième titre de champion de l’histoire du club, après ceux de 1994 et de 1986. «Il ne faudrait pas banaliser ce titre sous prétexte que le club vise la Ligue des champions» «Ça fait très longtemps qu’on en attendait un nouveau, souligne Jean-Marc Pilorget, recordman du nombre de matchs disputés sous le maillot parisien et champion en 1986. Cette saison, j’ai toujours cru à leur victoire finale. On va enfin avoir une grande équipe à Paris.» «Qu’ils soient titrés, c’est le minimum vu l’effectif», estime le Guadeloupéen Robert Jacques, auteur d’un doublé lors du match du titre contre Bastia (3-1) en 1986. «Je pense qu’ils sont capables de s’inscrire dans la durée, comme Lyon est parvenu à le faire, ajoute l’un des défenseurs de l’époque, Michel Bibard. La saison prochaine, ils finiront avec une avance encore plus importante.» Vingt-sept ans après, les pionniers du PSG saluent le succès des nouveaux pensionnaires du Parc des Princes. Mais craignent que le titre ne soit pas savouré comme il se doit. «Pour beaucoup d’entre eux, ça sera juste une ligne supplémentaire sur le CV, craint Fabrice Poullain. Il ne faudrait pas banaliser ce titre sous prétexte que le club veut gagner la Ligue des champions. Ce n’est plus tout à fait le même club mais c’est une évolution logique dans le football moderne.» Sa génération n’avait plus rien remporté avec le PSG, se consumant peu à peu dans les dernières années de la présidence de Francis Borelli. Il faudra attendre l’ère Canal + pour offrir un nouveau trophée au club parisien. «On parle souvent des années Denisot et on est toujours un peu oubliés, regrette Robert Jacques. On est quand même les premiers à avoir remporté un titre de champion de France avec le PSG.» Et à avoir réussi à faire fumer Gérard Houllier. 20 Minutes.fr Citation Comment Paris s'apprête à fêter ses champions Il y a toujours une bonne raison de célébrer quelque chose au PSG. Ce jeudi matin au Camp des Loges, c’est David Beckham qui fêtait ses 38 ans. Pour célébrer le «Spice boy», personne n’a envahi les Champs-Elysées dans la foulée. A croire que les supporters parisiens se réservent pour dimanche soir, en cas d’officialisation du troisième titre de l’histoire du club. A la préfecture de police de Paris, on assure que rien de spécial n’est prévu puisqu’aucune note interne n’a circulé à ce sujet. «Mais un dispositif adapté sera déployé sur les lieux de rassemblements.» Il y a quelques semaines, Leonardo rêvait de «remplir les Champs, après dix-neuf ans d’attente.» S’il attend un raz-de-marée, le directeur sportif risque d’être déçu. Même s’ils voient lentement le titre s’approcher, rien n’est organisé du côté des supporters. Les joueurs, eux, ont pourtant émis le souhait de célébrer le titre à domicile pour s’assurer «une belle fête avec le public», dixit Matuidi. D’autant que les deux derniers matchs au Parc contre VA et Brest se disputeront à guichets fermés. Remise du trophée le 27 mai Sur les festivités du titre, rien n’a filtré. Le club parisien ne souhaite pas communiquer sur le sujet avant l’officialisation de l’événement. Quelle que soit la date, les joueurs ne pourront pas non plus présenter leur trophée avant le 27 mai. «Hexagoal», attribué au champion de France depuis 2007, ne sera pas remis avant la dernière journée. Concernant l’après-soirée, les joueurs pourraient de nouveau opter pour la «Casa de Sergio», la pizzeria de la reconquête où Nicolas Douchez avait rameuté toutes les troupes en décembre après une série de mauvais résultats. «Il y a des chances que ça se fasse ici», assure le patron, forcément intéressé. Dans deux semaines, les joueurs devraient aussi être reçus dans les salons de l’Hôtel de Ville à l’occasion du dîner de gala de la fondation PSG. Même si la mairie a coupé sa subvention au club en début de saison, Bertrand Delanoë devrait en profiter pour fêter les nouvelles stars du PSG. 20 Minutes.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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03/05/2013 09:53
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#5502
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![]() Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 295 Inscrit : 29/06/2012 Lieu : Paris Membre no 8,543 Tribune : Canapé |
Une interview vidéo de Javier, Marco, Thiago Motta, le Pocho et Sirigu (en italien)
http://it.screen.yahoo.com/simona-intervis...-093622713.html et de Carlo et Thiago Silva ici : http://it.screen.yahoo.com/video/playlist/...-121043832.html (désolé si ça n'a pas sa place ici) |
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03/05/2013 16:58
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Des sanctions «exagérées» Au lendemain des sanctions attribuées par la commission de discipline de la Ligue (LFP) à plusieurs joueurs parisiens (Verratti, Beckham et Sirigu), ainsi qu'à des membres de l'encadrement (Letang et Mauri), suite aux incidents survenus dimanche à Annecy lors de la victoire du PSG contre Evian-TG (1-0), Javier Pastore a jugé celles-ci «un peu exagérées». Marco (Verratti), qui prend deux matches, «c'est beaucoup», a par exemple estimé l'Argentin, vendredi en conférence de presse. «Il n'a pas fait de tacles ni commis de gestes violents», a-t-il argumenté. «Salvatore (Sirigu) n'a frappé personne, a-t-il ajouté. Deux matches, c'est beaucoup», a conclu son partenaire, oubliant sur le coup que le gardien du PSG risquait pourtant jusqu'à huit matches de suspension pour son implication dans la bagarre générale de fin de match. Pour tenter de justifier cette nervosité, traduite par une 19e place du club parisien au classement du fair-play, Pastore a trouvé une explication très simple : «C'est parce qu'on a fait beaucoup de fautes qu'on a pris autant de cartons, a-t-il regretté. C'est sans doute un point qu'il faudra améliorer à l'avenir. On a beaucoup de joueurs de caractères sur le terrain, mais l'arbitrage a été sans doute aussi un peu plus rigoureux avec nous». Citation Pastore : «On ne peut plus se rater» Convaincu que le titre de champion de France ne peut plus échapper au PSG, Javier Pastore est apparu détendu voire soulagé, vendredi en conférence de presse. «Il y a eu beaucoup de tensions et de stress, (...) donc on espère que ça va le faire», a-t-il déclaré. A l'aube d'un week-end qui pourrait être historique pour le PSG si celui-ci parvient à décrocher son troisième titre de champion de France, l'effectif parisien se présente «calme et serein» pour cette échéance, selon Javier Pastore, invité vendredi à s'exprimer en conférence de presse. «Cela a été une semaine comme toutes les autres, a-t-il précisé. On a travaillé de la même manière et on ne pense qu'à gagner dimanche (contre Valenciennes à 21h00). Cela ne dépend que de nous» (ndlr, pour être officiellement titré ce week-end, Paris a besoin d'une victoire mais que Marseille ne gagne pas non plus). «Javier Pastore, comment vous sentez-vous à l'approche de cette fin de saison ? Tout va très bien, je suis content parce que je crois qu'on peut gagner le titre dimanche et c'est le plus important. Cela a été une année très positive, nous avons fait un bon parcours en Ligue des champions même si cela a été difficile au début. On ne peut plus se rater maintenant, d'autant qu'on n'a plus les Coupes qui étaient un objectif pour nous. Si on gagne le titre ce week-end, on sera très contents. «Une fois le résultat acquis viendra l'heure de réfléchir pour Ancelotti. Et pour nous aussi» Après les incidents contre Evian-TG notamment, votre équipe semble de plus en plus nerveuse. Est-il temps que la saison se termine pour le PSG ? Oui, ça été une saison très longue, on a joué beaucoup de matches, avec la Ligue des champions. On aurait pu faire aussi un meilleur parcours en Coupes. Il y a eu beaucoup de tensions et de stress. On savait que le club avait besoin d'un titre. Mais on a la chance d'avoir suffisamment d'avance maintenant sur Marseille, donc on espère que ça va le faire. Le possible départ de Carlo Ancelotti peut-il changer quelque chose pour vous et pour l'équipe dans les prochaines semaines ? Les rumeurs, on en entend toute l'année sur tous les sujets. Nous sommes concentrés sur le match de dimanche et Carlo aussi. Une fois le résultat acquis viendra l'heure de réfléchir pour lui. Et pour nous aussi. Moi j'ai un contrat avec le PSG, pas avec Carlo Ancelotti. S'il venait à partir, je serais très triste, mais ce sont les choses du foot, il faut y être préparé. C'est sûr que si on me posait la question, je souhaiterais qu'il reste car j'ai une très bonne relation avec lui. On espère qu'on continuera à progresser la saison qui vient. Si je vois que ce n'est pas le cas, alors je serais le premier à chercher un nouveau club. «Repositionné à gauche, je me suis approprié ce poste. Je m'y sens bien.» Vous êtes l'un des joueurs les plus en forme en cette fin de saison. Comment l'expliquez-vous ? Je ne sais pas. Footballistiquement, j'ai connu un début de saison difficile. Je ne me sentais pas très bien physiquement avec le ballon. Puis j'ai été repositionné à gauche. Je me suis approprié ce poste. Je m'y sens bien. L'important est de bien finir la saison comme je suis en train de le faire puis de partir en vacances. Ce n'est pas le moment de parler de transferts. Nous sommes sur le point de gagner un championnat. Si un nouvel entraîneur arrive, on essayera de parler de ma position. J'irai là où on a besoin de moi. Regardez-vous Marseille-Bastia samedi ? Non, je jouerai à la Playstation plutôt... (rires)» L'Equipe.Fr Citation Aubameyang : «Paris ? Pas maintenant» Suivi de près par les dirigeants parisiens, l’attaquant stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang ne se voit pourtant pas jouer à Paris. Du moins pas tout de suite. C’est ce qu’il a déclaré vendredi dans les colonnes du Parisien : «Le PSG ? Pas forcément, même s’il y a déjà eu contact. Paris est sur un gros projet. En faire partie ? Peut-être un jour. Mais je pense que ce ne sera pas pour maintenant.» L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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03/05/2013 18:07
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Citateur ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 5,722 Inscrit : 21/10/2010 Membre no 2,023 Tribune : Viré du stade |
Citation Pas de Trophée Hexagoal au Parc dimanche
rmc Quelque ce soit les résultats de ce week-end, donc même si le PSG devient mathématiquement champion de France, le trophée Hexagoal ne sera pas remis au Parc des Princes dimanche soir. La Ligue est actuellement en discussion avec le PSG concernant les modalités de célébration du titre. Il est tout à fait possible que l’Hexagoal soit remis en pleine semaine et pas forcément au Parc selon les festivités prévues. -------------------- FLVCTVAT,NEC,MERGITVR
Bazin,Leproux,Skropetasse and co... Vous verrez la LDC a la télé :cqfd: Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
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05/05/2013 07:27
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris doit gagner pour faire la fête A trois journées du terme du championnat, une victoire ce soir assurerait un troisième titre au club de la capitale. C’est soir de titre. Avec neuf points d’avance sur l’OM en cas de succès ce soir, le PSG deviendrait champion de France pour la troisième fois de son histoire. Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, ne le cache plus non plus : « La victoire de Marseille (NDLR : 2-1 contre Bastia hier) ne change rien de particulier. Gagner contre Valenciennes voudra dire gagner le titre. Ce ne sera pas officiel mais nous possédons une très bonne différence de buts. Rattraper plus de trente buts (NDLR : 34 exactement) est impossible. » Les puristes diront, à l’aide d’un cliché du football, qu’avec encore neuf points en jeu, tout est possible. On adore le suspense, mais ce scénario n’arrivera pas et le PSG n’est vraiment plus qu’à trois points de son bonheur et de son seul titre de la saison. Le titre, même virtuel, soulagera tout le monde Dès ce soir, si la réception de Valenciennes tourne dans le bon sens pour eux, il est à parier que certains supporteurs descendront les Champs-Elysées comme on se met en route vers la joie. A l’aune de leur présence, faible ou massive, on jugera également de la ferveur que soulève ce titre de champion. Pour revenir au terrain, la tâche semble légère pour ce Paris-là, invaincu toutes compétitions confondues depuis onze matchs (l’élimination en Coupe contre Evian s’est produite aux tirs au but), face à un Valenciennes actuellement 19e de la phase retour (12 points pris en 15 rencontres !). Les dernières sorties parisiennes indiquent une urgence d’en finir. La nervosité affichée lors de la rencontre à Evian a brouillé le message d’un PSG qui se doit de régner sans accroc sur le championnat de Ligue 1. D’ailleurs, l’entraîneur italien, satisfait du verdict de la commission de discipline, a légèrement tiré l’oreille de Marco Verratti et Salvatore Sirigu hier au Parc des Princes : « J’espère qu’à l’avenir on évitera ces situations. Elles ne sont pas bonnes pour l’image des joueurs d’abord et pour celle de l’équipe ensuite. » C’est que certains Parisiens en ont plein les chaussettes et l’idée de décrocher, même virtuellement, ce titre au plus vite les soulagera. Il restera ensuite à finir la saison en roue libre mais sans évidemment fausser un championnat où des places européennes ou pour le maintien vont se jouer également contre le PSG. « Le championnat ne sera pas fini, tente de prévenir le Mister. On jouera tous les matchs à fond, pour les gagner, afin de respecter la compétition. » Une chose dans l’actualité du PSG n’a pas changé : le départ acté de Carlo Ancelotti. Hier, l’Italien a encore parlé comme un entraîneur qui part. « Ma décision sera annoncée plus tard » que ce soir, explique-t-il, même si Paris est assuré de remporter le trophée Hexagoal. Mais là aussi, il n’y a plus de suspense depuis longtemps. Citation Kenny Lala : « Paris fera un beau champion » A 21 ans, Kenny Lala est la surprise de cette fin de saison côté valenciennois. Titulaire lors des deux derniers matchs, le jeune Parisien, né dans le XVIIIe arrondissement et ancien joueur du Paris FC, pourrait évoluer au Parc des Princes ce soir. Un rêve pour ce fan de… Leonardo. Au match aller, vous avez subi une lourde défaite en décidant de faire le jeu face au PSG (0-4). Quelle est la meilleure tactique pour Valenciennes ? Kenny Lala. Il faudra être bien en place, faire un bloc car c’est à nous de contrer et à eux de faire le jeu cette fois-ci. On vient pour obtenir quelque chose, un point face à Paris ce serait un bon résultat. D’autant qu’il nous reste quelques points à grappiller pour assurer le maintien (NDLR : VA est 12e avec 41 points). Vous êtes à Valenciennes depuis deux saisons et vous percez enfin. Comment l’expliquez-vous ? Je venais de National et ma première saison a été une année d’adaptation. En plus, j’ai été freiné par une blessure pendant six mois. Désormais, j’ai progressé techniquement et surtout tactiquement. Et la tactique en Ligue1, c’est primordial, notamment dans les trente derniers mètres quand on est défenseur comme moi. Que représente le PSG pour vous ? C’est le club que je supportais et que j’allais voir au Parc quand j’étais enfant. D’ailleurs, Leonardo était mon joueur préféré, j’ai encore une photo prise avec lui au Camp des loges! Aujourd’hui, je ne me définis plus comme un supporteur, mais parfois je redeviens petit quand je les suis en Ligue des champions. Même s’ils n’ont pas été au top tout au long de la saison, le PSG a quand même une avance confortable. Et le Parc des Princes est toujours plein. Pour toutes ces raisons, Paris fera un beau champion. Citation Les supporteurs s’y voient déjà La police parisienne est prévenue. Après les manifestations du Parti de gauche et des anti-mariage gay, leur dimanche travaillé pourrait s’étirer en longueur. En cas de victoire du Paris Saint-Germain ce soir face à Valenciennes et de célébration du titre (officieux) de champion de France, les supporteurs ont déjà choisi le lieu de leurs festivités. « On attendra de voir si quelque chose est prévu au Parc et ensuite on ira sur les Champs-Elysées, explique Ghislain, 34 ans. Pour moi, c’est grandiose car je suis originaire de Clamart mais je vis à Marseille depuis dix-sept ans à cause de mon boulot. En ce moment, je me régale. J’ai tellement souffert ces dernières années que, là, je prends ma revanche auprès de mes amis. » Comme ce fan patenté, ils sont des dizaines de Parisiens exilés en province à avoir rallié la capitale, le temps d’un week-end, pour ce match qui pourrait consacrer le PSG. Alberto, 29 ans, croisé hier après-midi aux abords du Parc des Princes, est venu au stade récupérer ses deux places gagnées grâce à un jeu-concours. « C’est complet depuis quinze jours et, heureusement, j’ai eu cette opportunité, raconte celui qui a grandi à Clichy-sous-Bois. Je ne voulais pas manquer cet événement. En 1994, j’étais devant ma télé mais cette fois-ci je tenais à être dans le stade. Ensuite, j’emmènerai mon fils de 5 ans sur les Champs car je veux vivre ce moment historique avec lui. Ce qui se passe est extraordinaire et si on nous avait dit ça il y a deux ans… » Pour les plus jeunes supporteurs, le programme de la soirée est déjà établi. « On va mettre le feu, résume Waqas, 26 ans, un habitant du XIIe arrondissement. Bon, on ne pourra pas faire la fête toute la nuit parce qu’on bosse le lendemain, mais on espère que ce sera pas mal. » Pour les abonnés du Parc des Princes, il était hors de question de partir en congé à l’heure où les ponts de mai incitent tout un chacun à se ruer vers les lieux de villégiature. « On n’est pas en vacances pour le titre, explique Romain, 25 ans, de la tribune Boulogne. Pour moi, c’est le bonheur même si c’est un peu particulier parce qu’on a l’impression que tout ça est normal. Les gens critiquent Paris et ramènent tout à l’argent. Mais qu’importe, on va être au top pendant un moment. Et demain (NDLR : ce soir), on sera tous sur les Champs! » Ça va mieux en le disant. Citation Le Trocadéro, théâtre du sacre annoncé Le PSG et la Ligue de football professionnel n’ont pas attendu l’officialisation du titre des Parisiens pour plancher sur les festivités. Selon nos informations, Hexagoal — le trophée promis au vainqueur du championnat — sera remis aux joueurs du PSG sur la place du Trocadéro, dans le XVIe arrondissement de Paris. Là même où Zlatan Ibrahimovic avait été officiellement présenté aux supporteurs lors de son arrivée dans la capitale, le 18 juillet dernier. Cette cérémonie aurait pu se dérouler demain, mais elle aura finalement lieu le lundi 13 mai si le PSG obtient mathématiquement son titre après le match à Lyon dimanche prochain. La faute à l’OM qui, à la faveur de sa victoire sur Bastia (2-1) hier, a choisi de retarder l’officialisation du sacre des Parisiens. Selon le programme établi, la cérémonie de remise d’Hexagoal se déroulera en fin de journée, peu après 19 heures, pour permettre au plus grand nombre d’y assister. La place du Trocadéro sera fermée à la circulation et une tribune installée sur l’esplanade. C’est là que les partenaires de Thiago Silva, qui arriveront en bus, seront officiellement sacrés et se verront remettre le trophée des mains du président de la LFP, Frédéric Thiriez. Mini-croisière sur la Seine Quarante répliques d’Hexagoal sont également prévues pour que chaque joueur ou membre du staff rapporte un souvenir de cette soirée à son domicile. Tout ce petit monde devrait ensuite embarquer à bord d’un bateau pour une mini-croisière sur la Seine jusqu’au pont de l’Alma, selon une source policière. Un temps évoquée, la possibilité de voir l’équipe se rendre à l’Hôtel de Ville dans la foulée a finalement été abandonnée. Des discussions sont en cours pour organiser une cérémonie officielle à la mairie de Paris avant la fin du championnat. Les dirigeants parisiens ont également prévu de tirer un feu d’artifice au Parc des Princes, peut-être dès ce soir si le PSG venait à battre Valenciennes et être sacré officieusement champion de France. Lors de ces dernières semaines, les responsables du club de la capitale ont échafaudé différents scénarios pour célébrer ce premier titre en L1 depuis 1994. Une descente des Champs-Elysées sur un bus à impériale avait recueilli leurs suffrages mais ils se sont heurtés au refus de la préfecture de police de Paris qui ne souhaitait pas bloquer cette artère centrale un lundi soir. C’est finalement le Trocadéro qui l’a emporté. Le Parisien .fr Citation Lucas est forfait contre VA Touché aux côtes, le Brésilien Lucas Moura est forfait pour la réception de Valenceinnes, dimanche au Parc des Princes (21h00). Le milieu offensif du PSG ne sera pas le seul absent puisque Carlo Ancelotti devra également déplorer les indisponibilités de David Beckham, Salvatore Sirigu, Thiago Motta et Marco Verratti, tous suspendus. Nicolas Douchez sera donc le gardien titulaire alors que l'entraîneur parisien a confirmé ce samedi en conférence de presse que le latéral droit serait Grégory Van der Wiel plutôt que Christophe Jallet. Le groupe parisien Areola, Douchez, Le Crom - Alex, Armand, Camara, Conte, Jallet, Maxwell, Sakho, Thiago Silva, Van Der Wiel - Chantome, Matuidi, Ménez, Pastore - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi Citation Ancelotti nie pour lui et Verratti A la veille d'affronter Valenciennes au Parc des Princes (dimanche 21h00), Carlo Ancelotti a dû une nouvelle fois répondre devant les médias aux rumeurs concernant son avenir et son départ possible pour le Real Madrid cet été. Le coach du PSG a en tout cas nié avoir rencontré ces derniers jours José Angel Sanchez, le directeur général du club madrilène. « Vous pouvez vérifier tout ce que j'ai fait cette semaine, a-t-il dit. Et la semaine dernière ? Non, j'ai juste passé deux jours à Deauville et je n'ai vu personne.» Le technicien italien a par ailleurs démenti le départ de Marco Verratti à l'intersaison. Le milieu défensif pourrait également rejoindre le Real Madrid pour pallier le départ de Xabi Alonso. « Verratti est un joueur très important pour le futur du club et pour le futur de la sélection italienne. Il ne partira pas », a ajouté Ancelotti. Citation Sagna ne ferme pas la porte au PSG et à Monaco A un an de la fin de son contrat à Arsenal, Bacary Sagna est actuellement en réflexion sur son avenir. Interrogé par Canal +, le latéral international français a expliqué «ne pas avoir été contacté personnellement» par le PSG, mais être intéressé par le projet parisien, comme par celui de Monaco. «(Je ne ferme la porte) ni à Paris, ni à Monaco, ni à Arsenal», a-t-il assuré. Tous les jours (des joueurs d'Arsenal me posent des questions sur Paris). Ils me chambrent : ''ha toi l’an prochain de toute façon tu ne seras plus avec nous, tu seras à Paris'''. Moi je leur dit : ''ce sont des on-dit, des spéculations, c’est ce que vous lisez dans les journaux’''. Moi, au bout du compte, je ne sais rien, et personne ne sait, ce qu’il se passera dans l’avenir.» Sagna a par ailleurs évoqué la rumeur de départ d'Arsène Wenger vers le Paris-SG, expliquant ne pas y croire. «C’est lui qui a construit Arsenal, c’est lui qui a fait grandir le club. Il est encore sous contrat jusqu’en 2014 il me semble, et il a toujours respecté ses baux, avec n’importe quel club.» L'Equipe.Fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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05/05/2013 09:45
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Dans les cuisines du PSG COULISSES En cas de succès contre Valenciennes, les Parisiens se réuniront pour une fête informelle. Ils ont leurs habitudes dans des restaurants, où ils ont forgé un début de vie de groupe. Récit Dans la conquête attendue du titre parisien, le poids de Nicolas Douchez ne doit pas se juger à l’aune de son temps de jeu. Le gardien numéro 2 du PSG, qui disputera ce soir contre Valenciennes son troisième match en L1 de la saison en raison de la suspension de Salvatore Sirigu, a joué un rôle majeur en provocant un événement clé dans la vie du groupe. C’est lui qui, le 5 décembre dernier, a organisé le repas « qui a permis de casser quelques barrières » comme le racontera Mamadou Sakho quelques jours plus tard. Il faut rappeler le contexte. La veille, les Parisiens ont battu Porto (2-1) en Ligue des champions et sauvé la tête de Carlo Ancelotti. Le PSG sort d’un mois catastrophique (quatre défaites) qui lui vaut de naviguer à cinq longueurs de Lyon en championnat et d’être éliminé de la Coupe de la Ligue. Des tensions crispent le vestiaire. Il faut briser les non-dits, évoquer les rumeurs de fracture entre « Français » et « Italiens » . Entre soutiers et cadors. Douchez prend l’initiative. Il donne rendez-vous à tout le monde dans un italien sans chichi qu’il fréquente régulièrement: La Casa di Sergio, dans le 17e arrondissement.La télécommande de Zlatan, le saucisson de Beckham La quasi-totalité de l’effectif répond présent. Devant l’établissement, c’est un défilé de grosses cylindrées. Le voiturier ne sait plus où donner de la tête. « Nicolas m’a dit : “Fais une soirée comme tu sais faire. L’important, c’est qu’on s’éclate” », raconte Sergio Calabrese, le patron, qui demande à son ami Enrico Macias de passer. Une rencontre improbable qui réchauffe d’entrée l’ambiance. Le chanteur, fan historique du PSG, entonne Les filles de mon pays a cappella Dix victoires et un nul suivront, jusqu’à la défaite à Sochaux (2-3) le 17 février. Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore relancent alors la formule au Volver, une enseigne argentine conviviale où ils ont leurs habitudes à Bastille et qui vient d’inaugurer un second établissement rue Dauphine, à Saint- Germain. C’est l’occasion de regarder Milan-Barcelone, 8e de finale aller de la Ligue des champions. Mais la soirée télé est parasitée par un bug de la box de l’établissement. Zlatan Ibrahimovic, décidément décisif, se mue en dépanneur Il était content. » Trois jours plus tard, le Spice Boy effectue ses premiers pas sous le maillot parisien contre l’OM (2-0).C’est Omar Da Fonseca, champion de France avec le PSG en 1986, qui a donné l’adresse du Volver à ses compatriotes argentins. « Au début, c’était surtout les joueurs sud-américains qui y allaient. Puis d’autres comme Verratti et Sirigu ont suivi » , confie- t- il. En début de saison, les anciens de Serie A se retrouvaient aussi au Posillipo, une trattoria cosy de la rue des Canettes (6e) recommandée par Leonardo, qui réside dans le quartier. L’établissement est tenu par des Napolitains dingues de Lavezzi. Épicurien, l’ex-attaquant du Napoli en avait fait son QG au point d’y laisser son chien pendant quinze jours ou de confier les clés de sa Ferrari au cuisinier. Jallet, Matuidi ou encore Van der Wiel y ont été conviés pour une soirée à une petite douzaine. « Quand ils venaient, on devait souvent privatiser, sinon c’était l’émeute. Un soir où Ibra dînait côté fenêtre, les gens faisaient la queue dehors pour l’apercevoir. Mais quand ils ont commencé à perdre (en novembre), ils ont ralenti la fréquentation » , regrette Sacha, un des serveurs.Al-Khelaïfi invite, Reichmann fait tourner D’autres agapes communes ont eu lieu au cours de la saison. Certaines organisées par le club. Du 15 juillet au 15 septembre, joueurs et staff ont déjeuné ensemble presque tous les jours chez Cazaudehore, face au Camp des loges, le temps de régler les problèmes de prestataire pour la cantine du centre d'entrainement. Avant les fetes de fin d'année, le président Nasser al-Khelaifi a invité tout le monde à La Société, un établissement branchouille face à l'église de Saint-Germain-des-Prés. Il y a eu également des rendez-vous plus confidentiels. « Mais il n'y a pas eu autant d'engouement qu'à la Casa di Sergio », assure Jean-Luc Reichmann, très proche des Francais de l'équipe (Armand, Camara, Chantome, Douchez, Jallet). La veille du déplacement à Barcelone, il les a invités à participer au pilote de Léo Mattéi, brigade des mineurs, la série qu'il tourne pour TF1. Egalement intime de l'équipe de France de handball, Reichmann estime qu'il manque encore « la potion magique » Le -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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05/05/2013 13:23
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation Pourquoi le dernier titre du PSG date d'il y a 19 ans ? 1986. 1994. 2013. Fondé en 1970, le PSG va sans doute braquer son troisième titre de champion de France, dix-neuf ans avant après le dernier. Une éternité. Surtout pour un club comme le PSG. Pourquoi a-t-il mis autant de temps avant de revenir tout en haut de l'affiche ? Parce que l'OL 2002-2008. Un septennat aux couleurs de l'OL. Pendant ce temps, le titre de champion de France n'est pas accessible. Et encore moins au PSG en dépit d'une belle place de dauphin en 2004. Cette mainmise sur le championnat empêchera le club de la capitale d'exister. Aussi bien médiatiquement que sportivement. Ce n'est d'ailleurs pas anodin si les Franciliens connaissent leur pire classement durant cette domination avec un millésime 2008 ô combien flippant puisqu'ils se sauvent de la relégation à Sochaux, lors de l'ultime journée sur un doublé d'Amara Diané. Durant les années 2000, le PSG est également en pleine mutation. L'après Michel Denisot est un cauchemar. C'est également la fin de l'ère Canal Plus, l'arrivée laborieuse de Colony Capital, les conflits ouverts entre les supporters et la valse des coachs et des présidents. Le modèle lyonnais est à l'opposé. On parle stabilité et confiance. Le fossé est immense. Le PSG va de travers pendant une belle décennie et souffre d'un complexe d'infériorité. Alors que Lyon est devenu le club référence en France, le PSG est devenu une équipe de seconde zone. Un club en décrépitude où le bordel est permanent. Malgré tout, les Franciliens sont capables de beaux coups en coupes (2004, 2006, 2008, 2010), mais rien de plus. Oui, le PSG de 2000 à 2010 est sans doute le plus triste de l'histoire en dépit de joueurs exceptionnels (Pauleta, Ronaldinho, Okocha, Heinze, Anelka, Sorin, Pochettino...). Parce que Luis Fernandez Sans aucun doute l'homme le plus amoureux du club de la capitale. Mais on le sait, l'amour rend aveugle. Joueur adulé et pierre angulaire du premier titre de 1986, Luis débarque sur le banc de la capitale durant l'intersaison 1994 en lieu et place de Jorge. Le PSG vient de valider son second titre de champion de France et possède un effectif haut de gamme (Lama, Ricardo, Roche, Guérin, Ginola, Raï, Valdo, Weah, etc.). Sauf que le jeune entraîneur français n'arrivera jamais à en braquer un autre. Pis, en 1996, il compte dix points d'avance sur Auxerre à la trêve, mais perd son groupe sur la phase retour. Pour la finale de la Coupe des coupes, on lui colle Yannick Noah dans les pattes pour récupérer le vestiaire. L'humiliation ultime... Chambreur à l'entraînement et dans la vie, surtout quand il tape le carton, Luis est proche de ses joueurs. Trop. Et quand les résultats ne suivent pas, le groupe explose. Illustration avec une anecdote qui date du printemps 1995. Lors d'une promenade matinale avant la réception de Martigues – lanterne rouge du championnat – Youri Djorkaeff et Daniel Bravo décident de regagner l'hôtel. Furax, Luis les fait débuter sur le banc le soir-même, le PSG ne s'impose pas au Parc (0-0) et rate l'occasion de passer devant Nantes à trois journées de la fin. Plus tard dans la soirée, Fernandez est encore furibard et convoque les deux joueurs. « Alors ? balance Fernandez. - Alors quoi ? lui répond Bravo. - J'avais raison ou pas ? - Tu avais raison sur le fond, mais pas sur la forme. Tu aurais dû nous mettre une amende et non pénaliser toute l'équipe. Je reconnais qu'on a eu tort, même si j'avais une raison pour ne pas faire la promenade... - Laquelle ? - J'avais froid. Je n'étais pas couvert. - Pourquoi n'as tu rien dit ? - Tu m'as parlé comme à un chien dès le départ, je n'avais pas envie de t'expliquer les choses. » Voilà, le PSG de Luis Fernandez, c'était ça. Une école de la grande gueule. Un club qui explose car l'entraîneur n'est pas capable de maintenir son groupe sous pression en championnat. C'est une cour d'école. C'est le bordel. En coupes, pas de souci, le club est à l'aise (doublé coupe en 1995, 1998, C2 en 1996, etc.), mais sur 38 journées, ce n'est pas possible. Le club ne sait pas faire. Et Luis encore moins. Suffit de voir son retour aux affaires en 2000. Avec un quatuor Okocha-Arteta-Anelka-Ronaldinho, le PSG n'accroche même pas le podium. Au final, Luis Fernandez restera l'entraîneur qui a mis Ronaldinho sur le banc de touche. Parce que le pari jeune de banlieue On est à l'été 2000 et le PSG va rejouer la Ligue des champions. Canal se décide à sortir le chéquier et le club part sur un projet fou : les jeunes. Ainsi, Dalmat, Mendy, Distin, Luccin et Anelka débarquent dans la capitale. L'idée de Jean-Lamarche, alors directeur sportif, c'est de tout miser sur des jeunes prometteurs, mais aussi sur le centre de formation. En fil rouge, on a envie de rassembler autour du club, notamment en région parisienne, véritable vivier de jeunes talents. En tout, le PSG claque 500 millions de francs sur le marché et son président, Laurent Perpère, assume : « On vise le titre et les quarts de finale de Ligue des champions. » On parle de club « génération rap ». N'importe quoi donc. La presse s'engouffre dans la brèche et joue la carte hip-hop à fond. Ça va durer trois mois avant de partir en couilles. Au cœur de l'hiver, Nicolas Anelka suggère à son entraîneur, via son site internet, de jouer avec un meneur de jeu axial. Sympa, il lui suggère le nom de son pote Fabrice Abriel, dont les intérêts sont à l'époque gérés par ses frangins. Bonnard, Bergeroo balance une punchline en conférence de presse le lendemain : « Si je commence à prendre les cousins et les amis, on va finir à vingt-cinq... » Ambiance. La greffe ne prend jamais et les jeunes n'arrivent pas à prendre le pouvoir. Et comme Perpère n'a pas les épaules, le club est instable. La suite ? On la connaît. C'est la défaite de Sedan (pas celle de 1870) et le retour de Luis aux affaires. Une fausse bonne idée. Une de plus. Parce que Colony Capital Le fonds de pension américain aura la lourde tâche de passer après Canal Plus et avant QSI. Moins médiatique que le premier, beaucoup moins riche que le second, CC et sa tête de pont Sébastien Bazin ont connu le PSG au fond. Peu de titres, des morts dans les conflits entre supporters et, surtout, le match symbole de la lose parisienne. Automne 2007, le PSG de Paul Le Guen pointe à la 14e place après dix journées. Le club apprend la mort de Francis Borelli, son plus charismatique président. Quatre jours après le décès, le club lui rend hommage lors de la réception de Rennes. Les Bretons s'amusent sur le pré (victoire 3-1). Alain Cayzac a honte du spectacle proposé. D'autant qu'il avait convié dans la corbeille du Parc l'épouse et les enfants de Francis Borelli. « Cette défaite a terni l'hommage à Francis », déclare Cayzac. Il faut agir et Le Guen frappe un grand coup. Pour le déplacement à Valenciennes, la semaine suivante, il aligne cinq minots sans expérience (Arnaud, N'Gog, Sankharé, Ngoyi et Sakho, promu capitaine) pour piquer ses cadres. Dans le vestiaire, c'est la fissure. Rebelote une semaine plus tard contre Lyon où Pauleta traîne son spleen sur le banc... Médiatiquement, Colony Capital est dépassé et se fait humilier en coulisses. Lors du mercato d'hiver suivant, Yoan Gouffran décide de faire un « fuck » au club en dépit de la signature d'un pré-contrat et préfère rester à Caen. C'est un séisme médiatique. Dans la foulée, ils sont nombreux à refuser de rallier la capitale durant la fenêtre hivernale (Fred, Tiago, Krasić, Ziani). Mais ce n'est rien à côté du flop Souza-Santos qui clôture le mercato. Une double arrivée qui a pour conséquence l'éloignement définitif entre Paul Le Guen et Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement. Le PSG sauvera sa tête in extremis, six mois plus tard, sur la pelouse de Bonal. Le PSG de Colony, c'est avant tout ces rendez-vous manqués. C'est aussi l'intérim fou de Michel Moulin. C'est le PSG dont on aimait se moquer. Par Mathieu Faure So Foot |
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06/05/2013 08:15
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#5508
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ancelotti va discuter avec le prince L’entraîneur italien du PSG rencontrera le cheikh Tamim ben Hamad al-thani, propriétaire du club, dans les prochains jours, pour évoquer son avenir. LES SPÉCULATIONS sur la suite de la carrière de Carlo Ancelotti à Paris grandissent au fur et à mesure que le Championnat de France s’approche de son terme. Depuis plusieurs semaines, le technicien italien, âgé de cinquante-trois ans, répète qu’il ne se prononcera pas en public sur ce sujet tant que son équipe ne sera pas sacrée et qu’il n’en aura pas discuté avec ses dirigeants auparavant. Ce matin, Paris n’est pas champion et Ancelotti n’a évoqué son avenir ni avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, ni avec ses joueurs. « Il n’y a rien de nouveau », affirmait, hier, le directeur sportif, Leonardo. Néanmoins, Ancelotti devrait rencontrer, dans les prochains jours, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prince héritier du Qatar et propriétaire du club, afin de dissiper toutes les interrogations sur son avenir, dans un sens comme dans l’autre. Jusqu’à présent, la tendance forte mène l’entraîneur, vainqueur de la Ligue des champions avec l’AC Milan en 2003 et 2007, vers le Real Madrid, où le président Florentino Pérez l’a érigé en priorité pour succéder à José Mourinho, tout proche de rejoindre Chelsea. Des prérogatives sportives élargies ? Le technicien italien semble très tenté par l’idée de rejoindre un club mythique pour lequel il a toujours manifesté une grande admiration. Même si la qualification assurée du PSG pour la Ligue des champions, la saison prochaine, lève une année de contrat supplémentaire qui lie désormais Ancelotti à Paris jusqu’en juin 2014. L’ancien entraîneur de l’AC Milan (2001-2009) et de Chelsea (2009-2011) n’a pas digéré l’attitude de ses dirigeants au coeur de l’automne, lorsque les résultats étaient aussi médiocres que le jeu déployé par son équipe. Depuis Doha, le prince Tamim nourrissait une véritable amertume à l’endroit de l’entraîneur et souhaitait se débarrasser de lui et de Leonardo. Ces informations n’ont pas échappé à Ancelotti. Comme celles concernant les rencontres entre ses dirigeants et Arsène Wenger ou José Mourinho, à la fin de l’hiver, alors que Paris enchaînait les bonnes performances. Trois mois plus tard, le PSG devine qu’il ne recrutera ni le manager d’Arsenal, parti pour rester à Londres où il est sous contrat jusqu’en 2014, ni le technicien portugais, et se trouve dans une situation plutôt embarrassante avant de préparer la saison prochaine. Samedi, Ancelotti affirmait qu’il était « très, très difficile » de retenir un entraîneur, quand bien même il était sous contrat. Mais l’actionnaire qatarien possède des arguments non négligeables. Il pourrait d’abord brandir à Ancelotti le contrat qu’il a lui-même signé. Il devrait surtout lui en proposer un nouveau, assorti de deux années supplémentaires, d’une substantielle revalorisation salariale et de prérogatives sportives élargies. Séduit à l’idée de devenir un jour l’entraîneur du Real, Ancelotti n’est malgré tout pas insensible à l’idée de poursuivre l’aventure en France, où il est arrivé fin décembre 2011, sous l’impulsion de Leonardo. Cette fois, il semble bien déterminé à discuter en direct avec le cheikh. Sans intermédiaire. DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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06/05/2013 12:19
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#5509
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,826 Inscrit : 02/07/2009 Membre no 1,127 Tribune : Non précisée |
Citation Retrait de points pour le PSG? Suffisant d'abord, nerveux ensuite, frustré enfin: le Paris Saint-Germain, réduit à dix après l'exclusion de Thiago Silva, a concédé dimanche face à Valenciennes un nul 1-1 qui retarde son sacre en Ligue 1. MBo. Le coup d’épaule asséné dimanche soir par le directeur sportif parisien Leonardo sur l’arbitre de la rencontre PSG-Valenciennes (1-1) pourrait coûter cher au club de la capitale. Si Alexandre Castro confirme la bousculade dans son rapport d’après-match, le dirigeant brésilien risque jusqu’à un an de suspension ferme. Plus embêtant pour le leader du championnat, selon l’article 2.9 du règlement de la Ligue de football professionnel, "l'infraction commise dans les circonstances visées au présent paragraphe entraîne, outre la sanction de l’entraîneur, éducateur, dirigeant ou personnel médical fautif, un retrait ferme, ou avec sursis, de point(s) au classement de son équipe." http://www.bfmtv.com/sport/retrait-points-psg-508720.html -------------------- Betteravier militant.
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06/05/2013 12:24
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#5510
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Pour le titre, Paris doit encore attendre Du cauchemar à la révolte. La soirée du PSG a commencé par un fiasco avant que la rébellion des joueurs n'agisse comme un baume apaisant pour arracher un match nul (1-1) à quelques minutes de la fin de la rencontre face à Valenciennes, venu dans l'espoir de grapiller un point pour assurer son maintien en Ligue 1. Paris, prêt à célébrer virtuellement au Parc des Princes son titre de champion de France à l'issue de la rencontre, a longtemps cru son rendez-vous piétiné. Par Valenciennes d'abord, l'adversaire du jour, puis par un arbitrage extrêmement tâtillon d'Alexandre Castro, expulsant avant la pause Thiago Silva qui l'avait touché (il n'a pas le droit) avec bienveillance (il n'y avait donc rien de méchant). Avant de trouver donc dans ce qu'il considère comme une injustice la force d'égaliser in fine. Après cette clôture de la 35e journée de championnat, il ne faudrait pas que la polémique née des décisions de l'homme en noir prenne le dessus sur le reste. Avant le carton rouge, le PSG est passé à côté de son match et de son sujet, confirmant que les joueurs n'en peuvent plus de cette saison qui s'étire à n'en plus finir. Sur le fond, ce nul ne remet franchement rien en cause: le PSG sera champion de France même si certains vont commencer à en douter. Imaginer Marseille tout gagner et Paris ne plus gagner ou perdre encore deux rencontres sur les trois à disputer ne correspond à aucun scénario crédible dans l'histoire du football. Les Parisiens ont un problème avec l’arbitrage Les Parisiens sont usés mentalement et ne produisent plus vraiment d'efforts. L'absence de mouvements semblait le mot d'ordre hier. Et quand le danger s'est approché de Penneteau, Ibrahimovic et Lavezzi (14e et 21e) l'ont ruiné par maladresse. Mais leur courage et l'intensité mise en fin de partie auront suffi pour au moins décrocher un nul aux forceps. Ils tenteront tout jusqu'à la fin pour renverser la donne et donner à ce match particulier des allures d'épopée. La légende, c'est pour plus tard. Quant à Nicolas Douchez, il reste ce gardien qui ne gagne jamais en L1 cette saison (deux nuls, une défaite). Mais il faut quand même parler de l'arbitrage. Pas forcément celui de hier soir car il s'inscrit dans un mouvement d'ensemble. Cette saison, le PSG aura connu un problème avec les hommes en noir, sans que l'on sache véritablement où se trouve(nt) le(s) fautif(s). Seizième au classement du fair-play au coup d'envoi, le club de la capitale n'a pas été puni sévèrement jeudi dernier par la commission de discipline de la Ligue (deux matchs de suspension à Sirigu et Verratti, un à Beckham). Les stars du PSG se croient-elles tout permis ou les arbitres cherchent-ils à se payer un ou des noms de la Ligue 1, le PSG étant l'équipe dont on parle le plus cette saison? Le débat est ouvert. Et vu le dégré de parano de tous les acteurs, il ne sera pas tranché tout de suite. Citation Leonardo : « On cherche à nous freiner » Plus d’une demi-heure après le match PSG - Valenciennes (1-1), Leonardo n’avait toujours pas décoléré contre l’arbitre Alexandre Castro qu’il a ostensiblement bousculé à l’entrée des vestiaires. Il risque une lourde suspension. Vous semblez très énervé après l’arbitrage de M. Castro ? Leonardo. Ce soir c’était hors de toute logique. Ça fait ch... parce qu’aujourd’hui on a 4 joueurs suspendus (NDLR : Thiago Motta, Sirigu, Beckham et Verratti) et ce soir un nouveau carton rouge. Si ça continue comme ça, on va se retrouver avec dix joueurs suspendus et plus d’équipe pour jouer. L’expulsion de Thiago Silva vous semble contestable ? Si on analyse le rouge de Silva, on se dit pourquoi ? C’est inacceptable. C’est du n’importe quoi. Mais sur l’action, Thiago Silva pousse l’arbitre non ? Comment ça « pousser » ? D’abord l’arbitre est mal placé sur l’action. C’est un arbitre qui a fait dix matchs cette saison et il a donné 48 cartons jaunes et 5 cartons rouges. Aujourd’hui, c’est un match tranquille et on sort avec 7 cartons jaunes et 1 carton rouge. Si c’était un match tendu, on aurait fait quoi ? Je ne comprends pas pourquoi un arbitre qui n’a dirigé que 9 matchs est désigné pour une rencontre aussi importante. Il est loin des actions, il ne voit pas bien. Et il se laisse porter par l’émotion. L’autorité, tu la gagnes avec la compétence, pas avec les cartons. Ce soir il était tendu et nerveux. Il a perdu le contrôle. Avez-vous donné un coup de coude à l’arbitre à la fin du match au moment de regagner les vestiaires ? Il n’y a rien eu. Je lui ai seulement parlé. Tout le monde parlait avec tout le monde, moi aussi. Je n’ai rien dit de spécial mais l’émotion vient toujours. Paris a-t-il fait tout le nécessaire pour l’emporter ? En première mi-temps on n’a pas bien joué mais ensuite on a tout fait pour gagner le match. Après c’est le football. Le PSG va quand même être champion non ? Je sais pas, on cherche à nous freiner. Avec 5 joueurs dehors (NDLR : 3 en réalité car Beckham et Thiago Motta seront de retour dimanche contre Lyon), c’est plus difficile. Il nous reste trois matchs et on a besoin d’une victoire. Citation Ancelotti : « Je n'ai pas parlé aux joueurs » Hier, quelques heures avant le match, RMC écrivait sur son site Internet que Carlo Ancelotti avait annoncé samedi à ses joueurs et hier à sa hiérarchie (Nasser al-Khelaifi et Leonardo) qu’il restait la saison prochaine. « Je suis surpris, a réagi dimanche soir le coach italien après le nul. En arrivant au PSG, j’ai simplement signé un contrat d’un an et demi. Je n’ai pas parlé aux joueurs. Ma décision sera prise à la fin de la saison. » Contacté dans la foulée, le directeur sportif nous a répondu : « Rien de nouveau aujourd’hui (NDLR : hier). On pense au match. » Dans l’entourage des joueurs, personne ne confirmait une telle sortie de l’entraîneur italien, à qui il reste un an de contrat depuis une semaine (la saison optionnelle se levait en cas de qualification directe à la Ligue des champions, ce qu’a assuré la victoire contre Evian). Si José Mourinho quitte bien le Real Madrid, Ancelotti est toujours fortement pressenti dans la capitale espagnole dès l’été prochain. Citation Thiago Silva, le rouge de la discorde En football il y a les règles et l’appréciation que les arbitres en font. Thiago Silva l’aura hier soir appris à ses dépens. En arrêtant M. Castro des deux mains pour contester l’une de ses décisions, le capitaine du PSG s’est vu sévèrement exclu, laissant ses partenaires à dix juste avant la mi-temps et déjà menés 1-0. « Autant la semaine dernière, je pouvais en vouloir à Verratti (NDLR : expulsé pour ses trop nombreuses contestations), autant cette semaine, je ne peux pas en vouloir à Thiago Silva, assure Carlo Ancelotti. Nous ferons tout ce qu’il est possible de faire », ajoute-t-il, évoquant un éventuel appel de la sanction. Mais le règlement est catégorique : il est interdit pour un joueur de poser ses mains sur un arbitre sous peine de carton rouge. Les images, elles, montrent un Thiago Silva plus désireux de retenir que de bousculer l’homme en jaune. « L’expulsion est sévère. Thiago est quelqu’un de calme. C’est le capitaine, il a le droit de parler à l’arbitre, plaide Blaise Matuidi. Ce n’est pas un geste de méchanceté. Nous restons concentrés sur nous-mêmes mais il y a beaucoup de gens contre nous. » Son président, Nasser Al-Khelaïfi est dans le même ton : « Nous voulions être champions ce soir mais il s’est passé pas mal de choses dans ce match. Je ne veux pas en dire plus mais les gens ont vu ce qui s’était passé. Ça ne change pas grand chose pour le PSG mais pour l’ambiance de la Ligue 1 ça change beaucoup de choses. » L’art de la formule... Seulement quinze fautes cette saison Une semaine après les trois cartons rouges reçus à Evian (Verratti, Beckham, Sirigu), l’addition est donc ce matin une nouvelle fois bien lourde pour le PSG. Faut-il alors pointer du doigt la nervosité des joueurs du PSG ou bien souligner la sévérité du corps arbitral à l’égard du leader du championnat ? Alexandre Castro n’est en tout cas pas un adepte de la fleur au fusil. En seulement dix matches arbitrés cette saison en Ligue 1, pas moins de 48 jaunes et 5 rouges sont sortis de ses poches. Thiago Silva a lui vécu sa première expulsion en Ligue 1 alors qu’il n’avait jusqu’ici reçu que deux jaunes en 21 rencontres. Et depuis le début du championnat, il n’a fait que 15 fautes... Une statistique exceptionnelle pour un défenseur central qui n’est pas prêt d’oublier cet invraisemblable match face à Valenciennes. Citation Le Parc des Princes a souffert C'était une soirée pleine de promesses. Les supporteurs avaient déjà prévu de célébrer le titre sur les Champs-Elysées et d'étirer la nuit autant que faire se peut. Mais Valenciennes et l'arbitre Alexandre Castro ont modifié les données d'un match qui a viré au supplice. L'ambiance légère qui enveloppait le Parc plein comme un œuf, juste avant la rencontre, est rapidement devenu étouffante. Harrassante même pour le public devant l'impuissance des Parisiens à inverser le cours du match. Pour faire court, on pourrait résumer en disant que Carlo et Castro ont volé la vedette au titre et à la fête qui devaient consacrer la saison des Parisiens. La soirée a débuté sur une supplique adressée au coach parisien. Après la lettre ouverte des supporteurs pour demander à Carlo Ancelotti de rester au PSG la saison prochaine, le public du Parc a une nouvelle fois clamé son amour à l'entraîneur parisien. A l'arrivée du bus de l'équipe, on a entendu des « Carlo reste, Carlo reste » lorsque le coach transalpin a fendu la foule pour pénétrer dans le stade. Mais c'est surtout quelques minutes avant le match que la ferveur populaire est descendue des tribunes. Avant l'arrivée du staff du PSG sur la pelouse, le public a scandé des « Carlo, Carlo, Carlo » que le technicien italien ne pouvait ignorer. Et s'il ne les a pas bien entendus, les supporteurs ont remis ça en seconde période quand Paris souffrait le martyre. A ce moment-là, c'est un peu comme si le titre était passé au second plan. Et pourtant, tout était réglé dans les moindres détails. La direction du club de la capitale a voulu marquer le coup en invitant les handballeurs du PSG, fraîchement auréolés de leur titre de champion de France, à rejoindre la pelouse quelques minutes avant le début de la rencontre. Certains joueurs ont invité leur famille pour ce match qui devait marquer l'histoire du PSG. Ainsi David Beckham suspendu, mais présent dans les tribunes, est venu avec ses enfants. Le défenseur néerlandais Gregory Van der Wiel a lui invité sa mère venu des Pays-Bas pour l'occasion. Une fin de match haletante A l'entrée des joueurs, le stade est devenu bouillant. Sur la pelouse, le but du Valenciennois Danic dès la 17e minute tire quelques sifflets aux fans parisiens placés dans les virages. Personne ne pense à ce moment-là que l'ex petit Barça du Nord peut jouer un vilain tour à Zlatan et ses partenaires. D'ailleurs le Parc s'en remet à son buteur suédois. « Ibra, Ibra », hurle le stade à la 30e au moment où Ibrahimovic s'en va frapper un coup-franc. Mais c'était avant que le sifflet de M. Castro ne vrille l'air du Parc des Princes et ne devienne la tête de Turc d'un Parc déchaîné. C'était aussi avant que le défenseur parisien Alex ne vienne égaliser dans une ambiance indescriptible pour une fin de match passionnante mais sans titre au bout. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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06/05/2013 18:59
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#5511
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![]() NeyBaF* ![]() ![]() ![]() Groupe : Equipe du site Messages : 9,385 Inscrit : 17/01/2009 Lieu : Bandol Membre no 582 Tribune : Viré du stade |
Citation Rapport complémentaire de l'arbitre sur Leonardo La commission de discipline va bien étudier le comportement de Leonardo envers l'arbitre de la rencontre PSG-Valenciennes dimanche (1-1), Alexandre Castro. «Il y a un rapport sur le comportement de Leonardo, la bousculade», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier, ce qui signifie que Leonardo peut bien être sanctionné.
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07/05/2013 08:26
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#5512
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Si, si, Paris est premier... Expulsions à répétition, matches récents décevants, Leonardo dans tous ses états... Le PSG avance vers le titre dans un drôle de climat. RAREMENT UN CLUB n’a paru aussi fébrile à l’approche d’un titre (le premier depuis 1994), qui, a priori, ne peut pas lui échapper. Il flotte à Paris les effluves d’une fin de saison fastidieuse, comme si tout le monde, ou presque, n’avait qu’une hâte, celle d’en finir, sans jamais dégager un sentiment de plénitude. Samedi soir, Carlo Ancelotti évoquait les risques d’une usure mentale qui ronge son équipe. La réception de Valenciennes (1-1), dimanche, a confirmé les craintes du technicien italien et accentué un peu plus l’idée d’une nervosité qui déborde sur les autres sphères du PSG. UNE IMAGE UN PEU PLUS BROUILLÉE Des joueurs comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou Ezequiel Lavezzi ont rejoint le « projet » parisien dans la mesure où ils avaient la garantie de participer à la Ligue des champions. Pour des internationaux de cette dimension, cette compétition est un moteur et une excitation, quand la L 1 relève davantage des affaires courantes à expédier. L’élimination à Barcelone, en quarts de finale (2-2, 1-1), leur a porté un coup au moral et certains d’entre eux traînent une vraie morosité. Comme s’ils étaient pressés de partir en vacances, Ibra et Thiago Silva ont d’ailleurs commencé à vider leurs casiers du Camp des Loges. Depuis le match au Camp Nou, le 10 avril, Paris a été éliminé en Coupe de France par l’ETG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), a trimé pour venir à bout de Troyes (1-0, le 13 avril) et Évian (1-0, le 28 avril), deux équipes relégables, et a transformé ce qui aurait dû être une fête contre Valenciennes en un long pensum (1-1, dimanche). Au-delà de prestations sportives désolantes, les Parisiens affichent un comportement sur les terrains qui ne l’est pas moins. Sur les cinq dernières rencontres, ils ont écopé de onze avertissements et de quatre expulsions. Leurs dirigeants pourront toujours cibler la qualité de l’arbitrage français, les images ne laissent aucun doute sur la pertinence de la plupart de ces décisions. Et il n’est pas sûr que notre sondage IPSOS- L’Équipe du 9 avril, qui révélait que 61 % des Français s’intéressant au football avaient une bonne opinion du PSG, serait aussi positif s’il était effectué aujourd’hui... UN VESTIAIRE PAS SI UNIFIÉ Certains signes sont éloquents. Clément Chantôme, après son but contre Nice (3-0, le 21 avril), qui se précipite dans les bras des joueurs français sur le banc de touche. Ou Thiago Motta, après un contact entre Blaise Matuidi et Javier Pastore à l’entraînement, qui vient prendre la défense de l’Argentin. Même si elles ne sont pas aussi marquées que lors des trois premiers mois de la saison, des crispations sont réapparues entre des francophones et des italophones du vestiaire. Elles s’étaient éteintes avec les bonnes performances hivernales de l’équipe et le rêve partagé d’un brillant parcours européen, mais elles se sont réveillées après l’élimination en Ligue des champions. Les premiers reprochent aux seconds de ne pas avoir envie de jouer avec eux sur le terrain et estiment la concurrence pas toujours très saine ; les seconds ressentent une certaine jalousie et déplorent, par moments, un manque de professionnalisme de leurs coéquipiers. Dans l’affaire, Ibra et Thiago Silva restent au-dessus de la mêlée... LEONARDO, LE DÉRAPAGE QUI FAIT DU BRUIT L’expulsion de Thiago Silva face à Valenciennes a mis hors de lui Leonardo, le directeur sportif parisien. En souhaitant contester une faute non sifflée sur Pastore, le défenseur et capitaine brésilien, généralement sobre, a bloqué l’arbitre avec les mains, l’empêchant de poursuivre sa course. Alexandre Castro a alors appliqué la lettre de la loi plutôt que son esprit. Sur le coup, vu l’enjeu de la soirée, l’agacement de Leonardo peut se comprendre. Mais il ne justifie pas sa remise en cause systématique du niveau des arbitres de L 1. Et encore moins, évidemment, le fait d’avoir bousculé Castro dans les couloirs du Parc des Princes. « Leo » dément le caractère intentionnel du contact (voir par ailleurs). Il n’empêche, cette scène renvoie une image négative du dirigeant parisien et de son employeur, le PSG, pour lequel le projet qatarien vise l’excellence, à tous les niveaux. D’autant que le Brésilien n’en est pas à sa première polémique et dégage une image de donneur de leçons qui commence à faire grincer. Sur l’arbitrage, après l’expulsion de Mamadou Sakho à Montpellier (1-1, le 11 novembre), il avait déjà critiqué les arbitres français, fustigeant leur manque de professionnalisme. La saison dernière, lors d’un symposium organisé au Stade de France par l’UCPF, le syndicat des présidents de club, il avait cette fois visé le manque de préparation des clubs français en Coupe d’Europe. Deux exemples parmi d’autres. LES INCERTITUDES PLOMBENT L’AMBIANCE La nervosité paradoxale du PSG s’explique par l’état de crispation interne qui a gagné le club à tous les étages ces dernières semaines. Comme dans un jeu de dominos. Leonardo a récemment affirmé qu’il se projetait dans Paris la saison prochaine (lequipe.fr du 24 avril) mais, par ailleurs, le directeur sportif répète à l’envi qu’il est « libre et indépendant » et ne veut rien promettre, reste incertain ou fluctuant. Il ne cache pas ses relations privilégiées avec Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, et n’exclut pas de retourner en Italie un jour. Après la victoire contre Bastia (3-1, le 8 février), il avait même déclaré son désir de découvrir le Championnat anglais dans un rôle d’entraîneur-manager. Seulement, les Qatariens peuvent d’autant moins se permettre de le laisser partir que l’avenir de Carlo Ancelotti demeure incertain et ajoute à ce climat de crispation. L’entraîneur italien (53 ans), qui pourrait rebondir au Real Madrid, compte prochainement s’entretenir avec le cheikh al-Thani (voir L’Équipe d’hier) mais entretient le suspense et l’incertitude. Ce flou artistique se répercute évidemment sur le vestiaire. Les joueurs s’interrogent, ne savent pas qui va rester, qui va partir. Qui peut assurer, aujourd’hui, que Thiago Silva et Ibrahimovic resteront au PSG si Ancelotti n’en est plus l’entraîneur la saison prochaine ? ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE Citation Leonardo, et maintenant ? Après PSG-VA, dimanche soir, le directeur sportif parisien a bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de la rencontre. Il risque une suspension de plusieurs mois, mais le retrait de points pour le PSG semble très peu probable. LES FAITS. – Énervé par l’expulsion de Thiago Silva qu’il trouvait incompréhensible, Leonardo a tenté de discuter avec Alexandre Castro à la mi-temps de PSG-VA. Face au refus de l’arbitre, le directeur sportif parisien, dont l’incompréhension et la colère n’étaient pas retombées à la fin du match, veut faire une autre tentative vers 22 h 50. Il se dirige rapidement en direction du vestiaire des arbitres. Ensuite, comme le montrent les images de Canal+ (ci-dessus), dans le couloir, au milieu de plusieurs personnes, dont le personnel de sécurité, les délégués du match et le quatrième arbitre, Leonardo heurte d’un coup d’épaule l’arbitre de L 1 qu’il précédait. Alexandre Castro ne s’arrête pas, s’engouffre dans son vestiaire alors que Leo est repoussé en arrière par un des deux délégués du match (Marc Biolchini). Puis Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, intervient, tire son directeur sportif par le bras et met fin à la scène. SA DÉFENSE. – Joint hier, Leonardo est apparu surpris par le « buzz » provoqué par la bousculade. Le directeur sportif du PSG assure qu’il n’a pas agressé Alexandre Castro : « C’est le délégué devant moi, avec une oreillette noire, qui me bloque le passage. C’est lui qui me pousse vers l’arbitre. Regardez les images : je ne touche pas avec l’épaule mais avec le dos. Parce que je suis poussé. C’est moi, dans l’histoire, qui suis agressé. L’arbitre, lui, n’a pas le visage d’une personne agressée. Parce qu’il n’y avait pas de violence de ma part. » Difficile, au vu des images disponibles, de se faire une idée vraiment précise de ce qu’il s’est passé, Sébastien Desiage, le quatrième arbitre, masquant en partie la scène. Elles ne dissipent pas non plus l’impression que le Brésilien était là pour montrer à l’arbitre ce qu’était une vraie bousculade, en écho à l’expulsion de Thiago Silva. En tout cas, Leonardo ne nie pas avoir été énervé par l’arbitrage de M. Castro ni qu’il était descendu pour parler avec lui : « Dans mon esprit, je veux juste discuter, c’est tout. Je lui ai demandé ce qu’il s’était passé mais il ne m’a rien répondu. » CE QU’IL RISQUE. – L’avis d’Alexandre Castro semble différent puisqu’il a rédigé un rapport complémentaire transmis à la commission de discipline de la Ligue, hier. Cette dernière, en raison des jours fériés, demain et jeudi, se réunira ce soir à partir de 18 heures. Pour une « bousculade volontaire ou une tentative de coup(s) » à l’encontre d’un officiel en dehors de la rencontre, le règlement (art. 2.9. I.B.) préconise un an de suspension ferme de toutes fonctions officielles (interdiction de banc, de terrain, de vestiaires), assorti d’un retrait ferme ou avec sursis de points au classement pour le club. S’il est considéré comme fautif par la commission de discipline, seul juge en la matière, le directeur sportif du PSG s’expose à une suspension. Mais elle devrait être inférieure à dix mois, même si le passif du Brésilien – dont les deux matches de suspension avec sursis infligés par le Conseil national de l’éthique, le 10 décembre, à la suite de ses propos contre Clément Turpin après Montpellier-PSG – joue en sa défaveur. Pascal Garibian, le président de la commission de discipline, se situe sur une ligne qui se veut sévère mais juste. Le règlement permet l’interprétation. Et au vu des images et des explications de Leonardo, le caractère intentionnel de son geste pourrait être difficile à établir de façon certaine. Concernant le retrait de points, il paraît peu probable, voire « farfelu » , de source proche du dossier, vu les faits. Ce soir, la commission de discipline pourrait suspendre « Leo » à titre conservatoire et le convoquer d’ici une quinzaine de jours. – A. C., D. D. Citation LE SAFE CONDAMNE LE COMPORTEMENT DE LEONARDO. – Le Syndicat des arbitres de football d’élite (SAFE) a apporté son soutien à Alexandre Castro, hier dans un communiqué. Le SAFE a précisé qu’il s’inquiétait des « déviances majeures et récurrentes de comportements de joueurs et dirigeants en cette fin de saison » et condamnait « fermement l’attitude du joueur parisien M. Thiago Silva » et « le comportement inadmissible » de Leonardo. « Ce type d’attitude nuit gravement à l’image du football et porte atteinte à l’intégrité physique et morale de l’arbitre dans l’exercice de sa mission de service public. Le SAFE en appelle à une prise de conscience collective des acteurs de terrain, des dirigeants et des instances afin de permettre aux arbitres d’officier en Ligue 1 et Ligue 2 dans un climat de respect élémentaire », a ajouté le syndicat. – A. C., R. R. Citation Les Parisiens ne reconnaîtront pas L’OL Lyon, qui s’entraînera presque toute la semaine à huis clos avant le choc contre le PSG dimanche, a changé de visage depuis sa défaite au Parc des Princes (0-1) en décembre. LES MILLE CINQ CENTS PLACES qui restaient à vendre hier devraient s’évaporer dans les prochaines heures. Deux semaines après un derby contre Saint-Étienne (1-1, le 28 avril) qui avait déjà fait le plein, Gerland sera à nouveau en mode Ligue des champions, dimanche soir, pour la réception du PSG. Si la rencontre était déjà capitale pour Lyon (3e), obnubilé par la qualification pour la prochaine édition de la C 1, elle a pris un relief particulier depuis le nul de Paris contre Valenciennes (1-1) avant-hier. Un scénario inattendu pour l’OL, qui s’imaginait plutôt jouer contre un champion tout juste remis de la célébration du titre. Avant un duel chez un concurrent direct, Nice (le 18 mai), Lyon doit confirmer sa dynamique (trois victoires lors des quatre derniers matches). Mais le PSG ne doit pas s’attendre à retrouver l’équipe qui lui avait résisté à l’aller (1-0, le 16 décembre). Depuis le gros passage à vide du mois de mars (*), qui a coûté à l’OL sa deuxième place, Rémi Garde n’hésite plus à faire des choix forts, quitte à préférer des joueurs moins expérimentés et à devoir gérer quelques tensions dans le vestiaire. Gomis est sorti du banc pour inscrire un doublé dimanche à Nancy (3-0), mais c’était son quatrième match d’affilée comme remplaçant. Titulaire lors des trois rencontres précédentes, Briand n’était même pas dans le groupe, pas plus que Réveillère, qui a probablement terminé sa saison et regarde Fofana dépanner à un poste inédit pour lui. Tout comme Bisevac et Lovren ont perdu du terrain sur Koné et Umtiti en défense centrale. L’entraîneur lyonnais s’appuie maintenant sur ceux qu’il juge capables d’avancer sans états d’âme, dont Lacazette, ménagé à Nancy mais qui devrait faire son retour contre Paris. Garde a aussi décrété le huis clos pour trois des quatre entraînements de la semaine. Il sait la mesure impopulaire mais, dans une fin de saison sur le fil, il a l’air plus pressé de gagner des matches qu’une élection. JEAN- BAPTISTE RENET (*) Deux nuls et deux défaites en quatre matches. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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07/05/2013 11:19
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Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,826 Inscrit : 02/07/2009 Membre no 1,127 Tribune : Non précisée |
Citation Le délégué «n'a pas bousculé» Leonardo Directement mis en cause par Leonardo dans "l'affaire de la bousculade" avec Monsieur Castro, le délégué de la rencontre entre le PSG et Valenciennes (1-1) dimanche, Marc-Gérald Biolchini, a catégoriquement réfuté les faits qui lui sont reprochés. «Je n'ai ni bousculé ni touché Leonardo, à aucun moment, assure-t-il mardi dans Le Parisien. Les images sont assez claires. (...) Je vais faire un rapport complémentaire comme j'en fais à chaque fois et pas en raison de ce problème. En vingt ans, je n'ai jamais connu un acte d'une telle violence.» Citation Quiniou : Un devoir d'exemplarité» L'Equipe.fr
Ancien arbitre international et actuellement membre du Conseil de l'éthique, Joël Quiniou estime que, si Leonardo a volontairement bousculé l'arbitre de PSG-Valenciennes, alors il doit être sévèrement sanctionné. Joel Quiniou, Leonardo a-t-il selon vous volontairement bousculé l’arbitre ? Il faudrait regarder le rapport de l’arbitre et bien revisionner les images. Je ne les ai pas non plus revues dix fois, il est donc délicat de se prononcer. Mais cela me semble quand même être un geste déplacé. Si, en tous les cas, les faits sont avérés, ce n’est pas acceptable. On remet en cause l’intégrité physique de l’arbitre. On porte atteinte à son honorabilité et on remet en question toute la corporation. Il faut voir toutes les conséquences qu’un tel geste peut avoir au niveau départemental, mais aussi des Districts et des Ligues, on l’oublie souvent. Il y a un devoir d’exemplarité et une notion de respect qui doit s’imposer à tous. Quelque que soit le sentiment de frustration, on n’a pas à réagir à chaud de cette façon-là. Ce n’est pas concevable. Leonardo doit-il être sanctionné de manière exemplaire ? Il doit être sanctionné en fonction de la réalité des faits perçus sur les images. Une nouvelle fois, si les faits sont avérés, on ne peut pas accepter ça. La commission de discipline ne peut pas faire de sentiments par rapport à ce comportement. Et le PSG doit-il à votre avis être sanctionné par un retrait de points ? Il y a un barème et il ne m’appartient pas de répondre à cette question. C’est la commission de discipline qui décidera de la nature de la sanction, en fonction des versions des uns et des autres et du rapport de l’arbitre. Jusqu’où peut-on aller dans l’application de ce barème ? Cela dépend de la défense du PSG mais aussi de la version de l’arbitre et des délégués. Pensez-vous que l’expulsion de Thiago Silva ? La jugez-vous trop sévère ? Alexandre Castro croise sur son chemin Thiago Silva et ce dernier interpelle l’arbitre en posant ses mains sur ses épaules. On ne peut pas dire qu’il y ait eu une bousculade ni une quelconque violence dans son comportement. Mais l’arbitre a jugé que l’on n’avait pas à porter les mains sur ses épaules, que l’on n’avait pas à le toucher. Il a considéré ce geste comme une forme de contestation et d’intimidation. C’est pour cela, à mon avis, qu’il a décidé d’exclure le Brésilien. C’est une forme d’interprétation qui lui appartient. » -------------------- Betteravier militant.
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07/05/2013 12:18
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Citation Leonardo : «Je n’ai pas bousculé l’arbitre» Accusé d’avoir bousculé l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1), le directeur sportif parisien nie fermement les faits. «Je vous demande de bien regarder les images. Toutes les images, pas seulement celles de Canal+, qui sont un peu bizarres, et regardez les au ralenti. Je viens pour parler avec l’arbitre. À ce moment-là, le délégué me bloque et me pousse vers l’arbitre. Du coup, je touche l’arbitre avec mon dos. Cela s’est passé exactement comme ça. Moi, je n’ai pas bousculé l’arbitre. D’ailleurs, l’arbitre ne se sent pas agressé. Il sait très bien ce qui s’est passé». Reste que le directeur sportif du PSG va être convoqué par la commission de discipline, dont les prochaines réunions sont prévues ce mardi et le jeudi 16 mai. En effet, Alexandre Castro, l'arbitre de la rencontre, ne semble pas partager le point de vue de Leonardo puisqu'il a jugé nécessaire de rédiger «un rapport sur le comportement de Leonardo, la bousculade», selon ce qu'a déclaré à un journaliste de l'AFP une source proche du dossier. Ce qui signifie que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel va étudier l'affaire. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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08/05/2013 09:02
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Leonardo risque gros Hier, la commission de discipline de la LFP a suspendu le directeur sportif du Paris-SG à titre conservatoire. Son dossier est mis en instruction, et il encourt une sanction s’étalant sur six mois à un an. LEONARDO NE POURRA PAS FÊTER un éventuel titre du PSG, dimanche soir, dans le vestiaire du stade de Gerland. Hier, la commission de discipline de la LFP l’a suspendu de banc de touche et de vestiaire à titre conservatoire pour son comportement à l’issue du match contre Valenciennes (1- 1), dimanche, lorsqu’il avait bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de la rencontre. Ce dernier a rédigé un rapport complémentaire dans lequel il aurait assuré que la bousculade était volontaire. Le directeur sportif parisien, de son côté, a nié avoir malmené délibérément M. Castro et assuré avoir « été bloqué » par le délégué du match. « C’est lui qui me pousse vers l’arbitre, c’est moi, dans l’histoire, qui suis agressé » , ajoutait Leonardo (voir L’Équipe d’hier). Hier, Leo n’avait pas été convoqué par la commission de discipline mais était représenté par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, et Romain Voilmot, pour la partie juridique du PSG. « La commission, saisie par les rapports complémentaires de l’arbitre et du délégué, met le dossier en instruction et suspend Leonardo à titre conservatoire à compter du mercredi 8 mai (aujourd’hui) en raison de la gravité des faits » , a expliqué la LFP, dans un communiqué. Selon une source proche du dossier, cette décision n’augure rien de bon pour le dirigeant du PSG, accusé de « bousculade à officiel après un match » , et la probabilité qu’il encoure une suspension de six mois à un an est élevée. En revanche, le retrait de points pour le club n’a pas été évoqué. Même si rien ne lui a encore été communiqué, Leonardo devrait être entendu sous trois semaines par la commission de discipline. « Je suis sûr que lorsqu’elle m’écoutera et visionnera les images provenant du circuit interne des caméras du Parc des Princes, différentes de celles qui lui ont été envoyées, la commission va voir que le délégué me bloque et comprendra ce qu’il s’est passé » , confiait-il hier, après avoir appris sa suspension à titre conservatoire. Deux matches pour Thiago Silva Pour le PSG, voir son directeur sportif suspendu pour une aussi longue durée ne serait pas une nouvelle très réjouissante non plus, surtout si Carlo Ancelotti, l’entraîneur parisien, prenait la direction du Real Madrid. Les pistes José Mourinho et Arsène Wenger de moins en moins crédibles, les dirigeants qatariens ont songé, aussi, à proposer au Brésilien de s’installer sur le banc. Aujourd’hui, cette solution apparaît plus que compromise puisqu’il serait interdit de vestiaire et de terrain. Cela devrait alors inciter un peu plus les actionnaires du club à essayer de conserver Ancelotti, alors que les noms de Rafael Benitez (Chelsea) et Manuel Pellegrini (Malaga) ne font pas l’unanimité. La décision visant Leonardo n’était pas la seule mauvaise nouvelle de la soirée, hier pour le PSG. La Commission de discipline a également sanctionné de deux matches de suspension Thiago Silva pour avoir posé ses mains sur M. Castro – sans jamais l’insulter –, ce qui lui a valu une expulsion. Malgré de nouvelles images qui auraient pu appuyer les arguments du brésilien, elle a estimé que ce dernier, présent à la Ligue pour défendre son cas, n’avait pas à revenir vers l’arbitre alors que le ballon était sorti en six mètres. Surtout, il semblerait que Thiago Silva paie pour l’ensemble de l’oeuvre parisienne depuis plusieurs semaines, et notamment l’échauffourée à Annecy (1-0, le 28 avril). Il ne pourra donc pas rejouer pour le PSG avant la dernière journée, à Lorient (le 26 mai). D’ici là, le titre sera peut-être acquis... DAMIEN DEGORRE (avec R. R.) L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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09/05/2013 08:17
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Citation Leonardo a-t-il trouvé la bonne défense? Bertrand Métayer | Publié le 09.05.2013, 06h17 Son coup d’épaule à M. Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes (1-1), vaut depuis hier à Leonardo une suspension à titre conservatoire de toutes fonctions officielles. Face à cette accusation, le directeur sportif répète inlassablement qu’il a été poussé par un délégué et que des images filmées par des caméras de vidéosurveillance le disculperont. Le Brésilien risque jusqu’à un an de suspension lors de son audition d’ici à trois semaines. Mais son attitude parfois hautaine et ses certitudes pourraient jouer contre lui. Sa version est-elle crédible? « Lorsque la commission visionnera les images filmées par le circuit interne des caméras du Parc des Princes, elle verra que le délégué me bloque et elle comprendra bien ce qui s’est passé. » La révélation de ces nouvelles images est l’argument massue de Leonardo pour étayer sa thèse. A la lumière de cette explication, le scénario reste plausible lorsqu’on regarde attentivement la scène captée par la caméra de Canal +. Mais le PSG a intérêt à ce qu’elles soient particulièrement parlantes. Si l’éventuel geste du délégué — qui a fermement nié dans nos colonnes avoir poussé Leonardo — n’est pas clairement avéré, Leonardo donnerait le sentiment d’une incroyable mauvaise foi. Fait-il preuve d’arrogance? Sa sortie musclée contre M. Turpin et sur le niveau des arbitres français après le nul à Montpellier (1-1), le 11 novembre lui avait valu deux matchs de suspension avec sursis de la part du Comité national d’éthique. Cette fois, Leonardo risque beaucoup plus. Mais cette menace n’a pas suffi à tempérer les propos du directeur sportif qui n’a ainsi jamais présenté ses excuses ni même émis le moindre regret. Sa volonté de réclamer la suspension de Marc-Gérard Biolchini, le délégué qu’il accuse de l’avoir poussé, n’est pas non plus de nature à calmer le jeu. Depuis son arrivée à Paris, Leo a plusieurs fois agacé le football français, coupable à ses yeux d’amateurisme. Avec l’algarade de dimanche soir, il a froissé un peu plus le costume de gentleman du ballon rond qu’il aime à enfiler. A-t-il braqué la commission de discipline? La défense très offensive de Leonardo est un pari risqué. La commission de discipline de la LFP n’est pas réputée pour aimer les numéros de bravache de la part des hommes qu’elle convoque. Ne pas accepter de faire profil bas pourrait coûter cher au dirigeant. « Ce n’est pas le ton qu’une commission aime entendre, reconnaît un habitué de l’instance. Ce n’est pas la première fois qu’il manifeste son désaccord avec les arbitres, il s’est précipité vers M. Castro et il y a eu contact. Et penser que le délégué, un homme placide, puisse le pousser est un argument difficile à croire. » Leonardo va devoir se montrer très persuasif. Joue-t-il son avenir? Nasser al-Khelaifi, qui goûte peu les vagues autour de son club, se serait bien passé de cette nouvelle polémique à quelques jours d’un titre qui tend les bras aux Parisiens. L’idée que Leonardo, au nom d’une romantique idée de liberté, puisse agir sciemment dans le but de trouver une porte de sortie fin mai paraît loufoque. Celle de le voir propulsé à la tête de l’équipe si Carlo Ancelotti répondait favorablement aux sirènes du Real Madrid l’est moins. Les remplaçants crédibles à l’Italien ne sont pas légion et les propriétaires qatariens possèdent une solution toute trouvée avec le Brésilien, qui a déjà officié sur les bancs de l’AC Milan et de l’Inter. Mais une suspension de longue durée rendrait cette hypothèse caduque. De quoi pimenter un peu plus une fin de saison qui s’annonçait pourtant douce et délicieuse. Le Parisien leparisien.fr |
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09/05/2013 09:51
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#5517
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ancelotti : « Gagner pour en finir » L’entraîneur du PSG a prévenu ses joueurs, hier, après deux jours de repos : il veut la victoire dimanche à Lyon. Lucas, lui, est au Brésil pour se faire soigner. APRÈS DEUX JOURS et demi de repos, le Paris Saint-Germain a repris l’entraînement, hier après-midi, au Camp des Loges, à huis clos, dans une ambiance détendue qui contraste avec l’état de crispation affichée sur les terrains depuis plusieurs jours. Toujours touché aux côtes, Lucas était absent. L’international brésilien a rejoint Sao Paulo, lundi, pour poursuivre ses soins dans les installations de son ancien club (le Sao Paulo FC), accompagné de Cyril Praud, le phytothérapeute du PSG. Cette pratique n’est pas nouvelle à Paris cette saison : en janvier, Thiago Silva s’était, lui aussi, rendu dans son dernier club (l’AC Milan) pour profiter de ses installations médicales. « C’est l’un des meilleurs centres d’entraînement du monde, s’est justifié Lucas, de son côté. J’en profite aussi pour revoir ma famille et mes anciens partenaires. Çava être bon pour ma tête... J’aurais préféré rentrer à la maison pour un autre motif mais je suis sur la fin du traitement déjà et j’espère être à 100 % pour les derniers matches du Championnat. » Lucas devrait être de retour à Paris d’ici à samedi et, peut-être, figurer dans le groupe qui se déplacera à Lyon, même s’il n’y a encore aucune garantie. Zlatan Ibrahimovic (douleurs musculaires) et Jérémy Menez (dos) n’ont pas pris part, eux non plus, à l’entraînement et sont restés en salle pour des soins. Rien de méchant, a priori, et leur présence au match contre l’OL, dimanche, n’est pas remise en cause. Le reste du groupe a travaillé pendant un peu plus d’une heure et la séance s’est terminée par une opposition sur terrain réduit à laquelle Thiago Silva et Marco Verratti, tous les deux suspendus le week-end prochain, ont participé. Juste avant la séance, Carlo Ancelotti avait réuni ses joueurs pour leur faire passer un message laconique mais très clair : « Il faut gagner dimanche pour en finir ! » Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo, le directeur sportif suspendu la veille à titre conservatoire par la commission de discipline de la LFP, ont assisté à l’entraînement. Mais ils n’ont rien dit au groupe. – D. D (avec E. F.) L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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09/05/2013 10:34
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#5518
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Citation Trophées UNFP : Aubameyang (ASSE), Zlatan, Thiago Silva et Matuidi (PSG) nommés L’UNFP a dévoilé la liste des nommés pour le titre de joueur de l’année en L1. Aubameyang (Saint Etienne) sera opposé à trois Parisiens : Ibrahimovic, Thiago Silva et Matuidi. Qui succédera à Eden Hazard, double tenant du titre, en 2013 ? Une chose est sûre : ce sera un joueur du PSG ou de Saint-Etienne puisque ces deux clubs sont les seuls représentés parmi les nommés au titre de joueur de l’année. Pierre-Emerick Aubameyang, 19 buts en L1, est même le seul non Parisien puisque le Stéphanois est fort bien encadré par Zlatan Ibrahimovic, 27 buts, le défenseur brésilien Thiago Silva et le milieu de terrain français Blaise Matuidi. Le nom de l’heureux élu sera dévoilé le 19 mai. Du côté des jeunes, le Montpelliérain Rémy Cabella, le Lillois Lucas Digne, le Bastiais Florian Thauvin et le Parisien Marco Verratti sont les quatre candidats à la succession de Younes Belhanda (Montpellier) au titre de meilleur espoir de L1. Le casting des gardiens de but est aussi de choix puisque Mickaël Landreau (Bastia), Steve Mandanda (Marseille), Stéphane Ruffier (Saint-Etienne) et Salvatore Sirigu (PSG) sont en lice pour succéder à Hugo Lloris, élu la saison dernière meilleur gardien de L1. Plus d'infos à suivre... Eurosport |
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10/05/2013 06:25
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#5519
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG sélectionne Laurent Blanc Carlo Ancelotti veut quitter le PSG mais les actionnaires du club ne l’entendent pas forcément de cette oreille. Chaque jour, ils tentent de le convaincre de rester. Une démarche à l’issue incertaine. En attendant, ils ont dressé la liste des entraîneurs susceptibles de rejoindre Paris la saison prochaine. Si les candidatures de José Mourinho et Arsène Wenger ne semblent pas relever du domaine du possible (l’un veut retourner à Chelsea, l’autre rester à Arsenal), la piste menant à Rafaël Benitez s’est, elle aussi, considérablement refroidie, l’Espagnol étant annoncé à Schalke 04 à partir de juillet. Mais un nouveau nom est apparu la semaine dernière sur la liste dressée par les Qatariens : Laurent Blanc. Selon nos informations, le champion du monde 1998 a d’ores et déjà été contacté mais de manière indirecte. Il est également courtisé par Monaco, qui n’est pas sûr de conserver Claudio Ranieri. Aux yeux des propriétaires du PSG, Blanc, 47 ans, possède plusieurs qualités essentielles. C’est un Français et ce fait-là n’est pas anodin. Pour incarner leur projet et gagner en popularité dans l’Hexagone, ils ont toujours été séduits par l’idée de mettre un Français sur le banc. Le PSG évolue d’abord et surtout dans le Championnat de France. Même si les supporteurs adorent Ibrahimovic ou Thiago Silva, certains reprochent à leur club une internationalisation excessive, un concept un peu étrange en football où les frontières sont plus qu’ouvertes et depuis très longtemps. Gasset, son adjoint, connaît bien la maison La nationalité, évidemment, ne suffit pas. L’image compte beaucoup aussi. Et celle de Laurent Blanc reste intacte. Gentleman, respectueux, aura personnelle : les qualificatifs qui escortent l’ancien défenseur restent toujours positifs ou élogieux. « On ne veut pas d’ennemis », a expliqué Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, après la sortie controversée de Leonardo à Reims (défaite 1-0). Blanc, qui a peu d’ennemis, fait plutôt l’unanimité. Tout comme son inséparable adjoint, Jean-Louis Gasset, avec qui il fonctionne en binôme. Ce dernier connaît très bien la maison PSG pour avoir occupé le poste de second de Luis Fernandez entre décembre 2000 et juin 2003. Reste les qualités d’entraîneur de l’ex-coéquipier de Zidane. Il a été champion de France avec Bordeaux en 2009, en développant un football séduisant. Mais son passage en équipe de France (2010-2012) est diversement apprécié. D’un côté, ceux qui estiment que les Bleus ont peu progressé pendant son mandat, avec une fin ratée à l’Euro 2012 (une seule victoire, élimination en quarts face à l’Espagne). De l’autre, ceux qui défendent un sélectionneur qui a relancé l’équipe de France après le naufrage Domenech, qui l’a redressée et a redoré son blason, étirant à 23 rencontres la série d’invincibilité des A. Bref, son bilan fait débat et son expérience (un club, une sélection) aussi. Des questions très franco- françaises, à l’heure où un entraîneur sans CV reluisant, sans carrière de joueur de haut niveau ni palmarès ou presque vient d’être nommé à Manchester United… Citation Guy Roux : « Ce serait un bon choix » Guy Roux a entraîné Laurent Blanc à Auxerre entre 1995 et 1996. Selon lui, l’ancien sélectionneur a toutes les qualités pour diriger le PSG. Laurent Blanc ferait-il un bon entraîneur du PSG ? Guy Roux. Absolument. Avec Jean-Louis Gasset, il forme un très bon tandem. Le voir à la tête du PSG me séduirait. Carlo Ancelotti a fait le minimum si l’on juge le rapport qualité-prix. En deux championnats, il n’en a remporté qu’un. Dans les coupes nationales, on ne l’a jamais vu et en Ligue des champions, il a été éliminé par l’équipe qui a pris 7-0 au tour suivant. Pourquoi serait-il vraiment un bon choix ? Parce qu’il connaît très bien le football dans tous ses aspects. Il a été champion de France avec Bordeaux (2009) et lui a été éliminé en quarts de finale de l’Euro 2012 par le futur vainqueur. C’est un très bon manageur. Il faut parler italien pour diriger le PSG et comme il a joué à Naples et à l’Inter, ça va. Ce serait un bon choix. Ne manque-t-il pas d’expérience pour Paris ? Avec de tels joueurs, il n’y a pas besoin de travail technique à l’entraînement. Le boulot consiste juste en un travail psychologique, la résolution de problèmes humains et d’osmose dans l’effectif et bien sûr la mise en place d’une tactique. Tout ça, il sait le faire. Son passage chez les Bleus a-t-il révélé certaines limites ? Il a tiré le meilleur de l’équipe de France. Il a perdu contre des Espagnols irrésistibles qui depuis n’ont toujours pas perdu un match. Le reste, c’est de la médisance de la part de ceux qui voulaient installer quelqu’un d’autre à sa place. Citation Six Parisiens nommés pour les Trophées UNFP C’est ce qu’on appelle un plébiscite. Six Parisiens sont nommés pour recevoir un prix lors de la cérémonie des Trophées UNFP qui se déroulera le dimanche 19 mai à Paris. Carlo Ancelotti est en lice pour le titre de meilleur entraîneur, Salvatore Sirigu pour celui de meilleur gardien. Mais là ou le PSG fait très fort, c’est qu’il présente trois candidats sur quatre pour le trophée de meilleur joueur de Ligue 1. Il s’agit de Zlatan Ibrahimovic, le meilleur buteur du championnat (27 réalisations), de Blaise Matuidi et de Thiago Silva. Le Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang complète ce quatuor. Enfin, dans la catégorie meilleur espoir du championnat, Marco Verratti sera favori face à Thauvin (Bastia), Digne (Lille) et Cabella (Montpellier). Le PSG devrait aussi compter pas mal de représentants dans l’équipe type de la saison qui sera dévoilée à cette occasion. Citation Trophées UNFP : trois Parisiens en lice pour le titre de meilleur joueur Comme pour Lille champion en 2011 avec Moussa Sow, Eden Hazard et Gervinho, le PSG 2013, possible futur Champion de France, aura trois représentants dans la plus belle des catégories lors de la cérémonie des trophées UNFP, le 19 mai prochain. Les nommés pour le titre de meilleur joueur de Ligue 1 sont Zlatan Ibrahimovic, Blaise Matuidi, Thiago Silva, au côté du Stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang. L'attaquant international suédois est inévitablement le grand favori à ce titre. Auteur de 27 buts en 31 matchs cette saison, «Ibra» est le buteur le plus prolifique de L1 depuis Jean-Pierre Papin lors de la saison 1989-90. Il faut ajouter à cela ses 7 passes décisives et l'impact énorme que son arrivée en France a suscité. Zlatan Ibrahimovic a impressionné tous ses adversaires et impose le respect de par ses performances. Blaise Matuidi et Thiago Silva ont un peu moins de chances de succéder à Eden Hazard, double tenant du trophée, parti à Chelsea l'été dernier. Si le milieu de terrain français est nommé pour sa progression fulgurante, le Brésilien l'est lui pour une tranquillité rarement observée chez un défenseur. Mais au vu des statistiques d'Ibrahimovic, la concurrence viendrait plutôt de Pierre-Emerick Aubameyang, fort de ses 19 buts et 8 passes décisives. Verratti nommé chez les espoirs, Sirigu chez les gardiens Dans les autres catégories, Marco Verratti, arrivé de Pescara cette saison, est nommé pour décrocher le titre de meilleur espoir, comme Mamadou Sakho en 2011. Mais la concurrence sera rude avec Rémy Cabella (Montpellier), Lucas Digne (Lille) et surtout Florian Thauvin (Bastia) qui rejoindra le LOSC l'an prochain. Chez les gardiens, la question est de savoir si Steve Mandanda va réaliser le triplé, comme l'avait fait Hugo Lloris avec l'OL avant de filer à Tottenham. Pour rejoindre son coéquipier des Bleus, le gardien marseillais devra écarter Salvatore Sirigu. Le portier italien du PSG a gardé les cages de la meilleure défense de Ligue 1 cette saison (22 buts encaissés au soir de la 35e journée). On pourrait assister à un triomphe total du Paris Saint-Germain puisque Carlo Ancelotti est nommé pour le trophée de meilleur entraîneur aux côtés d' Elie Baup (OM), Christophe Galtier (ASSE) et Claude Puel (OGC Nice). Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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10/05/2013 17:15
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#5520
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Citation Dispositif de sécurité exceptionnel pour Lyon-PSG dimanche Les autorités publiques redoutent particulièrement le voyage du PSG, dimanche soir, à Lyon. Des ultras du club parisien sont annoncés en nombre pour cet avant-dernier déplacement de la saison, où Paris pourrait décrocher le troisième titre de champion de France de son histoire. Selon nos informations, un dispositif exceptionnel a été acté entre les deux clubs et les forces de l'ordre, notamment la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) du commissaire Boutonnet. Entre 50 et 100 annulations de places ont eu lieu, visant des supporteurs parisiens ayant acheté des billets en dehors de la zone réservée au club visiteur. Ils seront remboursés par l'Olympique Lyonnais. Par ailleurs, un arrêté préfectoral a été pris et interdit à tout supporteur parisien d'accéder au stade de Gerland en dehors de la tribune visiteurs. Ceux qui tenteraient de pénétrer ailleurs dans l'enceinte se verront exclure. «Les supporteurs parisiens qui se déplacent en indépendants posent des problèmes de sécurité public, que ce soit en France ou à l'étranger comme ce fut le cas à Barcelone, nous confie un policier lyonnais. En plus, en contournant la billetterie mise en place par le PSG, ils se retrouvent dans des tribunes familiales qui ne sont pas adaptées aux ultras et parfois aussi à proximité des associations de fans locaux, ce qui peut engendrer de graves troubles.» Un grand nombre de force de l'ordre a été réquisitionné pour ce choc de la 36e journée. leparisien.fr |
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