IPB

Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

328 Pages V  « < 273 274 275 276 277 > »   
add postStart new topic
[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
ZéroQuatorze
posté 24/04/2013 16:38
Message #5481


Impr.écran
******

Groupe : Members
Messages : 37,270
Inscrit : 09/01/2009
Lieu : RTT Land
Membre no 102
Tribune : Canapé



Citation
Leonardo : «Je reste, Ibrahimovic aussi. Carlo décidera»

Leonardo l'affirme : il sera toujours au Paris-SG l'an prochain. Le directeur sportif brésilien a également indiqué qu'Ibrahimovic resterait. L'avenir d'Ancelotti, lui, n'est pas encore tranché.


C'est un point final aux spéculations que Leonardo semble décidé à mettre en intervenant de façon tranchée sur les dossiers chauds du moment, tout en laissant une pointe d'incertitude sur la situation de Carlo Ancelotti. «Je reste au PSG, je n'ai jamais eu l'intention d'en partir», assure le directeur sportif du PSG, joint par L'Equipe, ce mercredi après-midi. Le Brésilien se montre également très affirmatif au sujet du dossier Zlatan Ibrahimovic, annoncé avec insistance du côté de la Juventus par la presse italienne. «Ibra restera à Paris la saison prochaine, c'est clair et net», poursuit l'ancien entraîneur de l'Inter Milan, qui classe dans un même tiroir les dossiers Ezequiel Lavezzi et Marco Verratti, eux aussi cités parmi des possibles partants à l'intersaison: «Lavezzi et Verratti resteront à Paris.»

«On veut que Carlo reste. (...) Mais ça sera à lui de décider.»Leonardo maintient, en revanche, un suspense autour de l'avenir de Carlo Ancelotti, dont le contrat s'apprête à être prolongé d'un an - jusqu'au 30 juin 2014 - dès que le PSG aura mathématiquement garanti son classement final parmi les trois premiers de la L1, ce qui pourrait se produire dès dimanche prochain, après son déplacement à Annecy face à l'Evian-TG. «On veut que Carlo reste, déclare le dirigeant parisien. Mais on doit d'abord gagner le Championnat, c'est la priorité absolue. Ensuite, ce sera à Carlo de se décider, de voir s'il veut continuer ou pas sur le banc du PSG.» L'entraîneur italien est notamment en contacts réguliers avec le Real Madrid.

L'équipe.fr


--------------------
Je suis la petite p*** a cyrille 04 ca va je le vis bien ©Aigle 02/09/09
Il signera dans 1 ou 2 semaines quand Milan aura trouvé son remplaçant. La ça faisait trop de vague coté Milanais, le temps que tout se calme. © Cyr04 '14/06/2012 22:38'
Oui c'est bien le maillot de 96 celui avec lequel on a gagné la C3...©Neibaf 16/09/2012
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Varino
posté 25/04/2013 06:57
Message #5482


Bend It Like Vairelles
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 37,648
Inscrit : 20/12/2008
Lieu : Copenhague, DK
Membre no 15
Tribune : Canapé



Citation
Ancelotti, la tentation madrilène

Leonardo a affirmé, hier, qu’il resterait au PSG, ainsi que Zlatan Ibrahimovic. Il s’est dit dans l’incertitude au sujet de son entraîneur, qui cultive ses contacts avec le Real…


« JE RESTE AU CLUB, je n’ai jamais eu l’intention de partir. Ibra restera aussi au PSG la saison prochaine, c’est clair et net. Verratti et Lavezzi joueront également à Paris. Carlo Ancelotti ? Il a un an de contrat. On veut qu’il reste. Mais on doit d’abord gagner le Championnat, c’est la priorité absolue. Ensuite, ce sera à Carlo de se décider. » En quelques phrases, hier après-midi, sur lequipe.fr, Leonardo a multiplié les affirmations et cherché à éteindre les spéculations qui gravitent autour du club parisien. Alors que le PSG se rapproche à grands pas de son troisième titre de champion de France, les déclarations du directeur sportif suffiront-elles à dissiper les interrogations actuelles ? À commencer par celle, la plus brûlante du moment, qui touche à la situation de Carlo Ancelotti.

Ancelotti avance avec le Real, Wenger dans la ligne de mire

L'idée d'un départ le travaille de plus en plus, même si son contrat parisien sera automatiquement prolongé d'un an dès que le club aura garanti sa place sur le podium final de la L1. Dimanche soir, à Paris, après la victoire du PSG contre Nice (3-0), l'entraineur italien s'est entretenu à nouveau avec un émissaire du Real Madrid. Les discussions avancent, au point que « Carletto » aurait déjà dressé une liste de joueurs susceptibles de le rejoindre en Espagne. « Carlo ne semble pas dans l'état d'esprit de continuer à Paris », affirme un proche du dossier. « C'est avancé à 90% avec le Real », souffle un autre.

Très flou sur son avenir personnel, samedi dernier, en conférence de presse, l'ancien entraineur de l'AC Milan et de Chelsea semble lassé des mouvements d’humeur de sa hiérarchie qatarienne. Il a peu aimé le courroux de Doha, la semaine dernière, après l’élimination en quarts de finale de la Coupe de France contre l’ETG (1-1, 1-4 t.a.b.). Cette colère princière lui a rappelé les menaces de licenciement formulées, début décembre, par Qatar Sports Investments. Un épisode qu’Ancelotti garde en travers de la gorge, de même qu’il a modérément goûté les contacts noués à cette époque par le propriétaire du club avec José Mourinho et Arsène Wenger.

Parfois vexé par l’actionnaire – et pas forcément si proche de Leonardo –, l’Italien pourrait saisir l’opportunité qui s’offre désormais à lui de succéder à José Mourinho sur le prestigieux banc du Real. Dans ce contexte, le PSG semble pris de vertige. Six mois après avoir envisagé de pousser Ancelotti vers la sortie, il en viendrait presque à prier désormais pour qu’il reste…

En cas de départ, la piste Mourinho s’étant refroidie, il ne resterait qu’un manager d’envergure qui aurait le profil rêvé par Doha : Arsène Wenger, sous contrat à Arsenal jusqu’en 2014. Le PSG garde l’Alsacien dans sa ligne de mire. Pour QSI, Wenger peut aider le club à ouvrir un nouveau cycle, en termes de style de jeu mais aussi pour refaçonner une politique sportive globale, des jeunes jusqu’aux pros, sur le modèle de ce qu’il accomplit à Arsenal depuis 1996. Dans le Corriere dello Sport en date d’aujourd’hui, Massimo Moratti, le président de l’Inter Milan, explique qu’il n’y a « aucune chance que Leonardo revienne au club », notamment parce que « l’Inter n’a pas le même impact financier que le PSG sur le marché ». Dans le même temps, le Brésilien annonce qu’il reste à Paris. Mais son poste de directeur sportif serait forcément menacé dans l’hypothèse où Wenger finirait par dire oui aux sollicitations de QSI.

Raiola: « Ibrahimovic appartient au PSG... »

Leonardo, donc, entend ne plus laisser planer le moindre doute au sujet de la situation de Zlatan Ibrahimovic, transféré l’été dernier de l’AC Milan pour 20 M€. L’Italie ne cesse pourtant de bruisser des contacts apparus entre la Juventus et Mino Raiola, l’agent du Suédois. Invité à réagir, hier, aux affirmations de Leonardo au sujet d’Ibra, Raiola nous a répondu : « C’est le PSG, le propriétaire de Zlatan, pas moi ! Il a deux ans de contrat. Donc je ne vais pas passer mon temps à répondre aux rumeurs. La question de son départ est stupide puisqu’il est sous contrat. »

Une réponse qui vaut ce qu’elle vaut, à un mois et demi de l’ouverture du marché, surtout venant d’un agent peu réputé pour s’embarrasser avec les barrières contractuelles. À l’un de ses proches en Suède, Ibra a confié qu’il voulait d’abord finir la saison et décompresser en vacances avant de réfléchir sérieusement à sa situation. Qu’il reste ou pas, le PSG cherchera à recruter un autre buteur de classe mondiale, l’été prochain.

Tandis que Leonardo dément s’intéresser à Edinson Cavani (26 ans), l’attaquant uruguayen de Naples aurait pourtant reçu du PSG une offre de contrat avec un salaire annuel proche de 9 M€ nets d’impôts par an. Sous contrat jusqu’en 2017, Cavani dispose d’une clause libératoire à 63 M€. Il pencherait aujourd’hui pour l’intérêt parisien, apparu la saison dernière, même si le Real Madrid et Manchester City le courtisent également.

JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe


--------------------
Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 25/04/2013 11:21
Message #5483


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Leonardo reste à Paris, Ancelotti toujours dans le flou

Leonardo a assuré qu’il serait parisien la saison prochaine, tout comme Ibrahimovic, Lavezzi et Verratti. Des doutes entourent l’avenir d’Ancelotti.

Le discours est calibré, presque mécanique. Contacté hier, Leonardo a souhaité couper court aux rumeurs de transferts, à tous les étages, qui parasitent le quotidien du club de la capitale depuis plusieurs jours. « Je reste à 100%, je n’ai jamais eu l’intention de partir, Ibra sera parisien à 100 % la saison prochaine, Lavezzi et Verratti aussi.

Quant à Carlo Ancelotti, on veut qu’il reste mais il a encore un an de contrat et ce sera à lui de décider ou pas de son avenir au PSG. Ce sont les cinq choses que j’ai à dire. » Le directeur sportif du club parisien n’a pas voulu commenter ses déclarations ou apporter la moindre précision. « Je vous laisse faire les décryptages », a-t-il ajouté malicieusement.

Effectivement, cette sortie du dirigeant parisien mérite explication. En affirmant pour la première fois sa volonté de poursuivre l’aventure avec Paris, Leo semble agir après concertation. C’est une hypothèse à ne pas négliger, d’autant que le Brésilien et son président Nasser al-Khelaifi ont eu une entrevue avant-hier. Ces assertions ont clairement pour objet de ramener un peu de sérénité autour du club et de son équipe, en pleine conquête d’un troisième titre de champion de France.

L’entraîneur et les dirigeants réunis hier matin

Depuis quelques semaines, les interrogations relatives à l’avenir de Leonardo, Ibrahimovic et Ancelotti ont régulièrement supplanté le récit de ce sacre hexagonal. La pression médiatique en France, et surtout en Italie où Leo est régulièrement annoncé de retour à l’Inter Milan, était devenue tellement pesante que le patron du secteur sportif parisien a décidé de sortir du bois pour jouer le pompier de service. Mais a-t-il complètement éteint l’incendie? Pas sûr. Car le flou le plus complet enveloppe toujours l’avenir de Carlo Ancelotti à la tête de l’équipe parisienne. Le 9 mars dernier, le président Nasser al-Khelaifi nous avait confié : « S’il (NDLR : Carlo Ancelotti) le souhaite, il sera encore là.»

Hier, Leonardo est allé un peu plus loin en précisant à propos de l’entraîneur : « On veut qu’il reste. » Le timing de cette intervention ne doit rien au hasard. Une première réunion entre Carlo Ancelotti et les dirigeants parisiens s’est tenue hier matin dans la capitale. L’ordre du jour visait à étudier la situation du technicien transalpin au PSG. Si les responsables du club parisien lui ont réaffirmé leur souhait de le voir honorer sa dernière année de contrat, il apparaît qu’Ancelotti n’a pour l’instant pas répondu favorablement.

Pour la première fois, le club de la capitale a admis hier que la présence du technicien italien la saison prochaine n’est pas acquise. Rien ne permet de préjuger de la décision finale d’Ancelotti, courtisé par le Real Madrid (voir nos éditions du 12 février). Mais Paris est aujourd’hui suspendu à la décision de l’ancien entraîneur de l’AC Milan et de Chelsea.


Citation
Leonardo : « Ibra sera parisien à 100% la saison prochaine »

Les supporteurs parisiens doivent-ils se sentir définitivement rassurés ? Leonardo, le directeur sportif du PSG, nous a avoué hier qu’« Ibra sera parisien à 100% la saison prochaine ». Le meilleur joueur et buteur du club (27 en championnat) dispose encore de deux années de contrat dans le club de la capitale.

Malgré les termes de son engagement parisien, depuis quelques jours, des rumeurs insistantes, venues surtout d’Italie, évoquent son retour dans la Botte la saison prochaine.

Son agent Mino Raiola ne se prive pas non plus d’entretenir le flou sur l’avenir de son attaquant vedette. Contacté hier pour réagir aux propos de Leonardo, l’Italo-Néerlandais n’a pas contredit le dirigeant parisien. Mais, comme il aime le faire, il a manié le chaud et le froid. « C’est vrai, Ibra a encore deux ans de contrat au PSG, donc dire qu’il sera encore à Paris à 100% la saison prochaine, c’est comme annoncer qu’il fera jour demain », nous a-t-il confié avec humour.

Et comme pour enfoncer le clou, dans son édition d’hier « La Gazzetta dello Sport » a relancé la piste Ibrahimovic à la Juventus Turin. Le club apprécie l’ancien Milanais et la réciproque est vraie. Seul écueil, comme l’a reconnu hier le directeur général de la Juve : les exigences financières d’Ibra, qui perçoit entre 9 et 10 M€ net de charges et d’impôts au PSG.

Le dirigeant transalpin a décrypté la tactique de Raiola consistant, selon lui, à faire circuler ces informations pour servir ses intérêts. Sous-entendu faire jouer la concurrence pour offrir à son poulain une prolongation et une revalorisation de son traitement.

Si le cas Ibrahimovic est réglé, ce n’est pas forcément le cas d’autres joueurs parisiens annoncés sur le départ ces dernières heures, là encore par des médias italiens. Dans le collimateur des clubs de la péninsule, deux anciens pensionnaires du Calcio : le jeune Marco Verratti, à qui la Juventus fait aussi les yeux doux, et Ezequiel Lavezzi, qui a séjourné lundi et mardi à Milan.

Sur ces deux cas précis, Leonardo nous a martelé que l’Italien et l’Argentin seraient encore au PSG la saison prochaine. Difficile en effet d’imaginer ces deux garçons sur le départ, un an seulement après leur arrivée. Verratti est peut-être la future perle recherchée par les propriétaires qatariens. Quant à Lavezzi, acheté 27 M€ à Naples et qui perçoit près de 500000 € mensuels, on voit mal l’AC Milan s’aligner aujourd’hui sur ces tarifs…

Le Parisien.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Oyé Sapapaya
posté 25/04/2013 15:50
Message #5484


Dieu tout-puissant
******

Groupe : Members
Messages : 78,964
Inscrit : 29/12/2008
Lieu : Paris
Membre no 24
Tribune : Viré du stade



Citation
Le PSG fait le forcing pour garder Ancelotti
Les dirigeants parisiens s’activent pour prolonger le contrat de Carlo Ancelotti, courtisé par le Real Madrid. Une offre de deux ans supplémentaires assortie d’une revalorisation salariale et de pouvoirs élargis en matière de recrutement devrait lui être formulée.

Mohamed Bouhafsi avec Loïc Briley | rmcsport.fr | 25/04/2013

Le PSG est bien décidé à conserver Carlo Ancelotti dans ses rangs la saison prochaine. Arrivé dans la capitale française en janvier 2012, l’Italien bénéficie d’une année en option en cas de qualification pour la prochaine Ligue des champions. Si le PSG va finir sur le podium, la présence de l’Italien sur le banc parisien la saison prochaine n’est pas encore assurée. La raison ? Le fort intérêt du Real Madrid qui voit en Ancelotti le successeur de José Mourinho.
Le technicien italien sait qu’il est la priorité du président des Merengue, Florentino Perez, avec qui il s’est entretenu au téléphone. Selon une source proche de l’homme fort du Real, « Madrid ne bougera pas tant que l’équipe ne sera pas éliminée officiellement de la Ligue des champions. Dès que ce sera le cas, le Real va sans doute contacter officiellement Carlo Ancelotti. Même si les contacts officieux existent depuis quelques temps ».

Bientôt une prolongation de contrat
Face à la menace espagnole, plusieurs réunions de travail vont avoir lieu dans les prochains jours entre Carlo Ancelotti, Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi. S’il sera beaucoup question du mercato, le but sera également de convaincre l’ancien entraîneur de la Juventus Turin de poursuivre l’aventure.

Selon nos informations, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi pourrait proposer une prolongation de contrat de deux ans assortie d’une année en bonus et d’une importante revalorisation salariale. Al-Khelaïfi s’entretient quotidiennement avec son entraîneur et serait même prêt à lui offrir plus d’influence dans le futur mercato d’été. Carlo Ancelotti ne souhaite plus se voir imposer des joueurs dans le futur comme c’est arrivé une fois depuis son arrivée à Paris. Il pourrait, dès lors, décider seul des recrues qu’il vise pour que le PSG et Leonardo entament les négociations.

Ancelotti n’a pas digéré l’élimination en Coupe de France
Des sources « optimistes » proches du dossier estiment qu’avec tous ces éléments Carlo Ancelotti pourrait annoncer qu’il poursuit l’aventure à Paris. Mais rien n’est sûr pour le moment. Selon nos informations, l’entraîneur du PSG a très mal vécu l’élimination de son équipe en quarts de finale de Coupe de France face à Evian. Dans le vestiaire, il avait clairement signifié sa déception aux joueurs. Un discours avec beaucoup de sous-entendus évinçant l’implication des joueurs et appuyant sur le fait que son avenir pouvait s’inscrire loin de Paris à cause de ce genre de comportement.


http://www.rmcsport.fr/editorial/373286/le...rder-ancelotti/


--------------------
Le camp du bien.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Schultzy
posté 26/04/2013 06:11
Message #5485


Membre accro
***

Groupe : Members
Messages : 9,395
Inscrit : 29/12/2008
Lieu : Le Mans
Membre no 33
Tribune : Canapé



Citation
PSG : Carlo Ancelotti prépare ses valises pour quitter Paris

Le très probable titre de champion de France du PSG, le premier depuis 19 ans, pourrait avoir un goût amer pour le club parisien. D'après nos informations, l'entraîneur italien arrivé dans la capitale en janvier 2012 pour succéder à Antoine Kombouaré serait sur le départ.
La décision du technicien transalpin serait mûrement réfléchie et n'aurait rien du coup de tête. Elle aurait été signifiée mercredi par l'intéressé lui-même au cours d'une réunion avec le président du club en personne, le Qatarien Nasser Al-Khelaïfi. Tout sera officialisé après le titre de champion de France de Ligue 1 en poche.

Cette décision confirmerait les incertitudes exprimées par Leonardo lui même dans nos colonnes jeudi. « On veut qu'il reste, avait confié le directeur sportif du PSG au sujet du "Mister. Mais il a encore un an de contrat et ce sera à lui de décider de son avenir au PSG». Toujours d'après nos informations, Ancelotti a trois pistes parmi lesquelles le Real Madrid où exerce un certain José Mourinho...

Le départ d'Ancelotti, très apprécié des joueurs parisiens et non des moindres, est un coup dur pour les propriétaires du PSG. Ils comptaient sur l'aura du double vainqueur de la Ligue des Champions avec l'AC Milan pour conduire le club parisien au sommet de l'Europe. Après l'échec d'un rien face au FC Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions, beaucoup d'espoirs sont nés. Leonardo et les Qatariens comptaient bien sur l'Italien pour mener à bien tous les chantiers déjà en cours.

Reste désormais à trouver un successeur de la pointure d'Ancelotti.

Le Parisien.fr


--------------------
"Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
keyzer söze
posté 26/04/2013 10:28
Message #5486


Membre accro
***

Groupe : Members
Messages : 5,549
Inscrit : 10/01/2009
Membre no 198
Tribune : Viré du stade



Citation
Ancelotti prépare ses valises

L’entraîneur italien l’aannoncé mercredi à ses dirigeants : il souhaite quitter Paris enfin de saison. Destination le Real Madrid ou ManchesterCity.

Carlo Ancelotti a donc choisi. Selon des membres de son proche entourage, l’entraîneuritalien a décidé de quitter le PSG à l’issue de la saison. Il a signifié son départ au président Nasser Al-Khelaifi, au cours d’un entretien qui s’est déroulé mercredi. Cette rupture, qui doit être officialisée juste après l’acquisition du titre de champion de France par le PSG, constitue d’ores et déjà un séisme à l’échelle de l’univers parisien dont Ancelotti, 53 ans, est devenu au fil des mois la figure centrale et tutélaire. Il s’agit aussi d’un authentique coup de massue pour les propriétaires du club qui voyaient en lui l’homme idoine pour accompagner la progression du PSG vers les sommets européens. Tout a pourtant été fait pour retenir l’Italien à Paris, y compris une proposition de prolongation de son contrat. En vain. Il n’est d’ailleurs pas exclu que les plus hautes autorités du club reviennent une dernière fois à la charge dans les prochains jours.

Un match Real Madrid -Manchester City

Contacté hier soir, Carlo Ancelotti a fourni un démenti ambigü à nos informations. « Je n’ai encore pris aucune décision. J’attends la fin du championnat », nous a-t-il indiqué. Au-delà de la réponse de circonstance, c’est une manière de souligner que la nouvelle de son départ ne sera pas officialisée avant que le titre de champion de France ne soit vraiment dans la poche. A partir de cet instant, l’Italien pourra alors sortir par la grande porte, la tête haute. Recruté fin décembre 2011 pour succéder à Antoine Kombouaré, Carlo Ancelotti s’était engagé avec le PSG jusqu’en juin prochain et disposait d’une année supplémentaire en option si le club parisien termine à l’une des trois premières places de la Ligue 1, qualificatives pour la Ligue des champions 2013- 2014. Or, cette condition n’en est plus vraiment une. Leader du championnat avec neuf points d’avance sur l’OM, onze sur Lyon et treize sur Saint-Etienne, le tout à cinq journées de la fin de l’exercice, le PSG a toutes les chances de remporter le titre de champion de France et a fortiori de se qualifier
pour la prochaine Ligue des champions. Maintenant, son avenir s’écrit probablement de l’autre côté des Pyrénées. Sollicité par le Real Madrid depuis l’automne dernier, Ancelotti est tout proche d’un accord avec le géant espagnol. il fait aussi l’objet d’offres très concrètes de Manchester City et d’Arsenal. S’il a déjà écarté l’offre des Londoniens, il étudie encore attentivement le projet des Citizens, qui cherchent un successeur à Roberto Mancini. On se dirige donc vers un match Real Madrid-Manchester City avec un avantage pour les Madrilènes. Si ce scénario se confirme, Carlo Ancelotti prendrait la suite de José Mourinho sur le banc des Merengue à partir du 1er juillet prochain. Le technicien transalpin croiserait alors ses futurs ex-joueurs dès le 27 juillet à Göteborg (Suède) dans le cadre d’un match amical de pré--saison entre le Real Madrid...et le PSG. Reste désormais à mesurer l’impact du départ d’Ancelotti surl’avenir immédiat du club. Partirat-il avec l’ensemble de son staff,voire quelques joueurs majeurs de son effectif tel que Thiago Silva ?
Pour lui succéder, Arsène Wenger fait figure de favori. Un rendezvous entre le manager d’Arsenal et les propriétaires du PSG serait déjà programmé dans la semaine du 6 mai. RONAN FOLGOAS



Ce qui le pousse à partir


Le départ programmé d’Ancelotti pour le RealMadrid n’a rien d’un coup de tête. L’entraîneur italien a mûrement réfléchi sa décision avant de répondre à la proposition du président madrilène Florentino Perez. Entre le PSG et la Maison Blanche, le futur ex-entraîneur du PSG a fini par trancher pour l’aventure à l’espagnole. Explications.

Le train madrilènene passe pas trois fois

En 2009, le Real avait déjà approché Carlo Ancelotti,mais le double vainqueur de la Ligue des champions avec l’ACMilan avait finalement décidé de s’engager avec Chelsea, où il avait passé deux saisons avant d’être viré par Roman Abramovich. Quatre ans plus tard, le président madrilène est donc revenu à la charge, et leMister se dit qu’on ne refuse pas deux fois une offre du club le plus titré de l’histoire mais aussi le plus riche du monde (un budget de 517 M€ pour la saison 2012-2013). Bien que le Real n’ait plus gagné la Ligue des champions depuis 2002, sa puissance financière et son prestige offrent un outil de travail incroyable pour tout entraîneur.

Lassé par les sautes d’humeur des Qatariens

Carlo Ancelotti n’est pas un nouveau venu dans le milieu du football et il connaît la fragilité inhérente à
la fonction d’entraîneur. Il avait d’ailleurs essuyé l’affront d’un limogeage sans ménagement à Chelsea
en 2011. Cependant, à Paris, l’Italien a dû apprendre à supporter les sautes d’humeur des propriétaires qatariens
basés à Doha. Cela a pu le lasser. Après la défaite à Nice (1-2) le 1er décembre et avant la réception de Porto en Ligue des champions, il n’a pas du tout apprécié les menaces d’éviction que Doha a laissé filtrer. Le manque de sérénité affiché par sa hiérarchie a joué comme un catalyseur dans sa décision radicale de changer d’air.

Marqué par le décès de Nick Broad

Ce n’est pas la raison principale, mais le décès de Nick Broad, le 18 janvier, a profondément affecté Carlo Ancelotti et a fini par générer une forme de cassure chez l’entraîneur italien. Celui-ci ne s’est jamais vraiment pardonné d’avoir recruté
l’Anglais à Paris et il a dû supporter le poids de la culpabilité (même indirecte) de la mort de son chef du projet performance. Psychologiquement, Ancelotti est ressorti affaibli de cette douloureuse expérience, et le départ pour Madrid constitue la possibilité de tourner cette terrible page.
FRÉDÉRIC GOUAILLARD



Quatre successeurs au banc d’essai


La succession d’Ancelotti ouverte, nous avons passé au crible trois candidatures naturelles (Wenger, Mourinho et Rijkaard) et une plus surprenante (Heynckes), en pointant les avantages et les inconvénients de chaque solution. Des pistes internes et courtes (pour une saison), menant à Leonardo, le directeur sportif, ou Paul Clement (le principal adjoint de l’Italien), ne sont pas à exclure. DOMINIQUE SÉVÉRAC

José Mourinho, 50 ans
Entraîneur du Real Madrid (fin de contrat : juin 2016)

Le Portugais a été approché à l’automne dernier, avant la défaite du PSG à Nice qui a mis le feu. L’homme qui a réussi partout où il a coaché est la plus grande star parmi les entraîneurs et dans leur volonté de grandeur qui se
veut sans limite, les Qatariens adorent tout ce qui brille. Mourinho est un formidable compétiteur mais aussi un incorrigible destructeur.Homme de conflit, il part souvent en guerre contre tout (souvent en interne) et tout le monde (surtout la presse). Alors qu’il quitte le Real à la fin de saison, il a brouillé son image après des fâcheries homériques avec Sergio Ramos ou Casillas, deux piliers de la maison blanche. Jusqu’à déplaire au propriétaire du PSG, plus circonspect désormais. Selon les médias anglais, son retour à Chelsea ne fait aucun doute. Mais l’idée de remporter un titre de champion dans un cinquième pays différent ne le laisse pas insensible.

ArsèneWenger, 63 ans
Manageur d’Arsenal(fin de contrat : juin 2014)

La rumeur en fait en le choix n° 1 auprès des Qatariens. Il l’était déjà en 2011 quand ils ont racheté le club.
Parce qu’il est français, parce qu’Arsenal joue (presque) tou- jours bien, parce qu’il s’est forgé une réputation non usurpée de bâtisseur, capable de poser un regard sur l’ensemble d’un club, de la préformation jusqu’àl’équipe première. Wenger rejette le conflit, ayant pris l’habitude de ne pas défier ses actionnaires à Londres. Il connaît parfaitement la Ligue 1, où il puise souvent ses recrues. Elégant et polyglotte, son gros point noir vient d’un palmarès vierge depuis la Coupe d’Angleterre en 2005.


Frank Rijkaard, 50 ans

Libre

Il a un peu disparu des radars européens après ses cinq saisons à Barcelone (2003-2008), une courte expérience à Galatasaray et en Arabie saoudite.Mais son passage à Barcelone a marqué les esprits. Après une première saison pour prendre ses marques, il a mis en place un jeu flamboyant. Il a remporté la Ligue des champions en 2006, deux fois le championnat espagnol et laissé une bonne image. Cool, proche des joueurs, loin du stress que dégagent
parfois certains sur le banc. Son principal défaut renvoie aux derniers clubs qu’il a fréquentés, loin du standing recherché par le PSG.

Jupp Heynckes, 67 ans
Entraîneur du Bayern Munich (fin de contrat : juin 2013)

Son nom n’a jamais alimenté la chronique d’une possible arrivée au PSG. Il doit selon toutes vraisemblances prendre sa retraite à la fin de cette saison en laissant au firmament le Bayern Munich avec une seconde finale de Ligue des champions. Il serait étonnant qu’une telle réussite laisse insensible des clubs à la recherche d’une pointure. Mais à 67 ans, on ne sait encore rien de ses motivations profondes ni de sa volonté de repartir sur un projet étranger.


Le Parisien


--------------------
Fan de Camelia Jordana la nouvelle star!!!
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Le Cyclone
posté 26/04/2013 11:28
Message #5487


Membre habitué
**

Groupe : Members
Messages : 3,516
Inscrit : 05/03/2010
Lieu : Paris
Membre no 1,554
Tribune : Non précisée



Citation
Van der Wiel s'est enfin adapté

Grégory van der Wiel a mis plusieurs mois à se faire au jeu de la L1 mais le latéral droit du PSG estime qu'il a retrouvé son meilleur niveau.

Grégory van der Wiel est arrivé au PSG l'été dernier avec une flatteuse réputation, lui qui avait notamment joué la finale du Mondial 2010 avec les Pays-Bas contre l'Espagne (0-1, ap). Mais l'ancien joueur de l'Ajax a mis du temps à s'adapter à la Ligue 1 et Christophe Jallet lui a le plus souvent été préféré par Carlo Ancelotti. «J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu au football français. Je venais des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente et plus portée sur le jeu. En France, on appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu besoin d'un peu de temps. Mais aujourd'hui, je suis à mon meilleur niveau. Ce que je peux dire, c'est que j'ai beaucoup appris et que j'ai grandi au PSG. Maintenant, j'espère retrouver la sélection des Pays-Bas où je n'ai pas évolué depuis un an», a-t-il expliqué en conférence de presse.

Van der Wiel devrait être là en 2013-2014

Il a ensuite tenu à démentir les rumeurs de départ que l'on entend depuis quelques jours sur son compte: «Je n'ai aucune raison de quitter le PSG. Je vais rester à Paris. J'ai signé pour quatre ans et cela n'a aucun sens de partir après une seule saison. Le PSG est un super club, l'équipe est très bonne et je prend beaucoup de plaisir à jouer ici.»

Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 26/04/2013 11:38
Message #5488


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Van der Wiel : «Je vais rester à Paris»

Grégory Van der Wiel, le latéral droit neerlandais du PSG, était en conférence de presse vendredi matin au Camp des Loges. S'il se dit satisfait d'être enfin à son meilleur niveau après plusieurs mois de tâtonnement, Van Der Wiel a refusé de commenter la décision de Carlo Ancelotti de quitter le club à la fin de la saison.

Certains bruits en provenance d'Italie vous annoncent en contacts avec l'Inter Milan pour la saison prochaine. Est-ce vrai ?

Grégory Van der Wiel : «Je ne sais rien de cela. Je n'ai aucune raison de quitter le PSG. Je vais rester à Paris. J'ai signé pour quatre ans et cela n'a aucun sens de partir après une seule saison. Le PSG est un super club, l'équipe est très bonne et je prend beaucoup de plaisir à jouer ici.

Comment expliquez-vous vos difficultés d'adaptation au PSG cette saison ?

J'ai eu besoin d'ajuster mon jeu au football français. Je venais des Pays-Bas où la philosophie de jeu est différente et plus portée sur le jeu. En France, on appuie plus sur le coté physique. J'ai donc eu besoin d'un peu de temps. Mais aujourd'hui, je suis à mon meilleur niveau. Ce que je peux dire, c'est que j'ai beaucoup appris et que j'ai grandi au PSG. Maintenant, j'espère retrouver la sélection des Pays-Bas où je n'ai pas évolué depuis un an. Comme j'ai plus de temps de jeu qu'avant, c'est une ambition normale.

Que pensez-vous des rumeurs de départ d'Ancelotti?

Ce serait triste mais ce n'est pas à moi de commenter ces rumeurs. Je n'ai rien à dire là-dessus.


Citation
Thiago Motta suspendu trois matchs

Thiago Motta le milieu de terrain du PSG a écopé de trois matchs fermes de suspension infligés par la commission de discipline de la Fédération française de football. Le joueur italo-brésilien paye au prix cher le coup de pied donné à Cédric Barbosa lors du quart de finale de Coupe de France face à Evian (défaite parisienne aux tirs aux buts). Les membres de la FFF ont considéré qu'il s'agissait d'un acte de violence caractérisé.

Thiago Motta, qui n'était pas présent mercredi à l'audition, a déjà purgé un match face à Nice et sera donc absent lors des deux prochaines rencontres de championnat du PSG à Evian et face à Valenciennes au Parc des Princes. Il sera disponible face à Lyon le 12 mai. C'est un nouveau coup d'arrêt pour celui qui avait fait son retour face à Barcelone, lors du quart de finale retour de Ligue des Champions, après une longue indisponibilité liée à une série de blessures. Le Paris Saint-Germain n'a pas encore indiqué s'il entend faire appel de cette décision.

Le Parisien.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Jonath
posté 27/04/2013 07:38
Message #5489


Membre habitué
**

Groupe : Members
Messages : 2,333
Inscrit : 25/09/2011
Membre no 8,127
Tribune : Canapé



Citation
Arsène Wenger, cible numéro un


Les dirigeants parisiens vont multiplier les rendez-vous pour trouver un successeur à Ancelotti. Le manageur d’Arsenal tient la corde.


La préparation de l’ère post-Ancelotti a déjà commencé. Prenant acte de la décision de l’Italien de ne pas poursuivre son aventure au PSG au-delà de cette saison (voir nos éditions d’hier), les dirigeants du club sont désormais rentrés dans la phase active de leur recrutement. Le profil de l’emploi? Un entraîneur d’expérience, rompu à la Ligue des champions et à la gestion des effectifs de stars, bénéficiant si possible d’une notoriété internationale.
Dans les prochains jours, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, et ses équipes vont rencontrer les candidats les plus sérieux ou leurs représentants. Pour eux, il ne s’agit pas d’une démarche complètement nouvelle. Le contact est ainsi établi depuis des mois avec le Portugais José Mourinho, en passant par son super-agent, Jorge Mendes. Les rendez-vous se succèdent depuis l’automne dernier.

Leonardo, ultime recours

Au menu des discussions, l’avenir de José Mourinho bien sûr mais aussi celui d’une kyrielle de joueurs majeurs appartenant à l’écurie Mendes : Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Falcao (Atletico Madrid) ou encore Nani (Manchester United). Selon la chaîne Infosport +, une nouvelle rencontre serait prévue dimanche entre Jorge Mendes et Nasser al-Khelaifi. Est-ce vraiment pour relancer le dossier Mourinho? Le doute est permis. L’actuel entraîneur du Real est selon toute vraisemblance en route pour Chelsea, un club qu’il a conduit à deux reprises jusqu’au titre de champion d’Angleterre (2005 et 2006).
L’hypothèse selon laquelle le Special One installera son bureau au camp des Loges dès le mois de juillet n’a en fait jamais semblé aussi improbable. On ne peut pas dire exactement la même chose d’Arsène Wenger, 63 ans, l’actuel manageur d’Arsenal. Le Français focalise l’attention des propriétaires qatariens depuis des années. Il était même la cible numéro un dès le rachat du club parisien par QSI en juin 2011. Consultant de la chaîne qatarienne Al-Jazira Sport depuis la Coupe du monde 2006, Wenger entretient une relation personnelle avec Nasser Al-Khelaifi, président du PSG et du groupe Al-Jazira Sport. Est-ce la raison pour laquelle les deux hommes doivent très vite se rencontrer? Selon nos informations, un rendez-vous est fixé au lundi 6 mai. Il pourrait être décalé en cas d’attribution du titre la veille face à Valenciennes. Dans l’entourage du technicien français, on dément toutefois qu’une telle réunion soit planifiée. « Il n’y a aucune rencontre prévue entre Arsène et les dirigeants du PSG, nous dit-on. Arsène est sous contrat avec Arsenal jusqu’en juin 2014 et il faudrait vraiment qu’il se fasse virer d’Arsenal en fin de saison pour qu’il étudie une proposition du PSG. Dans un an, en revanche, pourquoi pas? »
Difficile pourtant d’imaginer le PSG patienter un an, le temps que Wenger soit libre de tout contrat, et entamer alors la prochaine saison avec un entraîneur intérimaire. L’art du forcing est plutôt l’une des marques de fabrique des propriétaires qatariens. En cas d’échec des divers projets de recrutement, une solution interne pourrait toutefois s’imposer : celle de Leonardo. Le directeur sportif du PSG avait déjà failli rejoindre le banc de touche parisien en décembre dernier alors que le sort de Carlo Ancelotti était suspendu au résultat du match PSG-FC Porto. De l’histoire ancienne.


Le Parisien
Go to the top of the page
 
+Quote Post
manovitch
posté 27/04/2013 08:13
Message #5490


Débutant
*

Groupe : Members
Messages : 1,411
Inscrit : 17/07/2012
Lieu : 78
Membre no 8,581
Tribune : Canapé



Citation
Le départ d’Ancelotti va faire réfléchir certains joueurs

Frédéric Gouaillard | Publié le 27.04.2013, 06h20

La fin du bail de Carlo Ancelotti va-t-elle entraîner une vague de départs au PSG? C’est un risque quand un club perd un entraîneur de cette envergure, qui a pesé de tout son poids dans le recrutement d’une bonne partie de l’effectif. Sans dramatiser la situation, il s’agit donc d’une hypothèse à ne pas écarter. D’autant que les autres mastodontes européens seront à l’affût des moindres turbulences qui vont accompagner le changement d’entraîneur au Paris Saint-Germain.

Ces perspectives de mouvement touchent en premier lieu les grandes stars parisiennes. A commencer par Zlatan Ibrahimovic, même si ce dernier est encore lié pour deux saisons avec le club de la capitale. « Normalement, Zlatan reste au PSG la saison prochaine, mais un transfert est possible si la situation change, c’est-à-dire si l’entraîneur change ou si le projet des propriétaires du club évolue », nous avait déclaré son agent, Mino Raiola, la semaine dernière. Depuis, Leonardo s’est voulu rassurant en assénant que le Suédois ferait partie de l’effectif parisien la saison prochaine « à 100% ». Mais on sait, par exemple, que Manchester City a déjà avancé des pions sur ce dossier.

Makelele en route vers Madrid?

Pour Thiago Silva, c’est un peu différent. Le capitaine parisien n’a pas manifesté de volonté d’aller voir ailleurs. Mais le Brésilien, qui avait reçu une offre du Real Madrid à l’été 2010 et du Barça en 2012, pourrait une nouvelle fois subir les avances des deux grands clubs espagnols. Le nom du successeur d’Ancelotti sera donc, pour lui aussi, primordial dans sa volonté de poursuivre l’aventure parisienne.
Enfin, selon la presse italienne, le Real Madrid serait prêt à formuler une offre de 25 M€ pour recruter Marco Verratti (20 ans). Il s’agirait là d’une demande expresse du coach parisien. Une information difficilement vérifiable, mais Ancelotti est le principal artisan de la venue de l’espoir italien dans la capitale française. Claude Makelele pourrait lui aussi accompagner Carlo Ancelotti dans la capitale espagnole. Son départ est d’autant plus envisageable que l’ancien milieu de terrain arrive au terme de son contrat à Paris. A Madrid, il pourrait jouer les poissons-pilotes de Carletto puisqu’il a joué au Real pendant trois saisons, entre 2000 et 2003. Et surtout, Makelele retrouverait là-bas l’un de ses meilleurs amis. Un certain Zinedine Zidane.


Le Parisien.fr
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Varino
posté 27/04/2013 09:23
Message #5491


Bend It Like Vairelles
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 37,648
Inscrit : 20/12/2008
Lieu : Copenhague, DK
Membre no 15
Tribune : Canapé



Citation
Paris peut-il le retenir ?

Carlo Ancelotti est à un pas du Real Madrid. Mais le PSG espère encore pouvoir convaincre l’italien de rester. Des discussions entre les deux clubs devraient s’engager.


« Il n'a encore rien décidé. » Dans l’entourage de Carlo Ancelotti, hier, c’est une phrase qui revenait en boucle en réponse aux rumeurs de plus en plus insistantes qui envoient l’Italien sur le banc du Real Madrid. Ancelotti n’aurait rien décidé ? Ce n’est pas vraiment la tendance qui circule dans les hautes sphères du PSG, où le message reçu cette semaine est celui d’un entraîneur « qui veut partir ».

Dimanche dernier, après PSG-Nice (3-0), Ancelotti s’est à nouveau entretenu avec un émissaire du Real Madrid et ce rendez-vous a un peu plus rapproché « Carletto » du club madrilène, où il est désormais à deux doigts de s’engager officiellement (voir L’Équipe du 24 avril). Et ce probable départ place aujourd’hui le leader de la L 1 face à un grand flottement : si Ancelotti devait partir, quel successeur lui trouver alors que José Mourinho préfère retourner à Londres, cette ville qu’Arsène Wenger n’est pas sûr de vouloir quitter (lire par ailleurs) ?

Outre ces deux managers rêvés par le propriétaire du PSG, les noms d’Éric Gerets – qui dirige désormais Lekhwiya, un club de Doha cher au cheikh Tamim – et de Manuel Pelligrini, l’entraîneur chilien de Malaga, figurent sur les tablettes qatariennes. Mais, avec l’actionnaire venu du Golfe, la lecture des événements s’avère rarement linéaire. Alors même qu’Ancelotti n’a pas toujours bénéficié d’une cote immense à Doha, notamment en raison d’un fonds de jeu jugé insuffisant, Nasser al- Khelaïfi n’a pas entièrement renoncé à le conserver. Le président du PSG dispose d’une carte qui ne lui a pas échappé : le contrat qui lie Ancelotti au club parisien.

Pour le Real, « ce qui bloque encore, c’est ce contrat de un an »

Mathématiquement, une victoire du PSG demain soir sur le terrain de l’Évian-TG ne lui garantirait pas le titre à 100 %. Mais elle assurerait définitivement la place de Paris sur le podium final et entérinerait alors le renouvellement automatique d’un an du contrat de l’Italien, jusqu’au 30 juin 2014. « Ce qui bloque encore, ce n’est pas une histoire d’argent, c’est cette histoire de contrat de un an », soufflait, hier, un proche des négociations avec le Real.

À l’image d’un club qui retient parfois un joueur contre son gré, le PSG peut-il durcir sa position s’il estime que le départ d’Ancelotti le confronterait à un vide vertigineux ? Peut-il exiger, pour le principe, une indemnité de transfert, dont le montant éventuel ne dépasserait pas a priori le total des salaires d’Ancelotti sur sa dernière année de contrat, à savoir 7,2 M€? Nasser al-Khelaïfi devrait s’entretenir prochainement avec Florentino Pérez, son homologue madrilène, pour aborder cet épineux dossier.

Dans un premier temps, le PSG cherche déjà à retenir son entraîneur en lui soumettant une prolongation de deux ans avec un salaire sensiblement revalorisé. Mais cette tentative un peu désespérée se heurte aux sentiments du moment du technicien italien. Un homme à la fois vexé par la défiance qu’il a parfois ressentie au sommet du club et également attiré par la perspective d’entraîner un Real souvent décrit comme l’un des plus grands clubs du monde. Sur le terrain, le PSG reste rarement endormi tout un match. En coulisses, il semble qu’il se réveille aujourd’hui trop tard.

JÉRÔME TOUBOUL



Citation
L’insondable Wenger

ARSÈNE WENGER n’ignore rien du rêve du PSG de le voir devenir, le plus tôt possible, le nouvel homme fort de la politique sportive du club, du centre de formation au banc des pros. Manager au savoir-faire éprouvé dans un grand club européen, technicien réputé pour détecter des talents et donner un style offensif à son équipe, Wenger présente toujours le profil le plus séduisant auprès de Qatar Sports Investments, malgré l’absence de titres d’Arsenal depuis 2005 et sa victoire en Cup.

Face à cette cour récurrente, le manager des Gunners ne s’est pas encore positionné clairement et préfère même une posture silencieuse. Aux approches du président parisien Nasser al-Khelaïfi, il ne laisse filtrer qu’une réponse : sa volonté prioritaire de se concentrer sur la fin de la saison d’Arsenal, qu’il souhaite qualifier à nouveau pour la Ligue des champions. Sauf changement de planning, aucun rendez-vous entre les deux hommes n’aura lieu avant la fin de la Premier League, le 19 mai.

La seule certitude, avec l’Alsacien (63 ans), concerne la durée de son contrat. Il est lié à Arsenal jusqu’en juin 2014 et il est réputé être enclin à aller au bout de ses contrats. Cette saison, certains fans d’Arsenal ont réclamé pour la première fois le départ de celui qui dirige les Gunners depuis 1996. Immédiatement, le Board du club londonien lui a exprimé sa confiance absolue. Une forme de gratitude : depuis l’arrivée du Français, la valeur de l’action d’Arsenal a été multipliée par vingt. « Personne ne le virera, lui seul peut partir de son propre gré », glisse un familier du club anglais. Pour Nasser al-Khelaïfi, qui connaît Arsène Wenger depuis 2006, le convaincre de venir à Paris s’annonce très difficile. Il lui faut, déjà, patienter au moins trois semaines. – J. T.



Citation
THIAGO MOTTA SUSPENDU TROIS MATCHES. – Expulsé en quarts de finale de la Coupe de France, à Annecy, face à l’Évian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b., le 17 avril), pour un coup de pied sur Cédric Barbosa à la fin de la prolongation (117e), Thiago Motta s’est vu infliger, hier, trois matches de suspension par la commission de discipline de la Fédération française. Le milieu international italien du PSG, qui en a déjà purgé un contre Nice (3-0, dimanche dernier), manquera donc la rencontre face à l’ETG, demain soir, puis la réception de Valenciennes, le 5 mai. Il sera de nouveau disponible pour le déplacement à Lyon, le 12 mai.

IBRA ET LUCAS ATTENDUS AUJOURD’HUI. – Zlatan Ibrahimovic et Lucas étaient absents hier de la séance d’entraînement du PSG au Camp des Loges. L’attaquant suédois (virus) a regagné son domicile parisien, après être passé consulter le staff médical. Forfait contre Nice (3-0), dimanche dernier, Lucas (côtes) a seulement effectué des exercices en salle. Selon le club, les deux joueurs devraient pouvoir s’entraîner normalement cet après-midi, avant le départ des Parisiens pour leur mise au vert dans un palace situé au bord du lac d’Annecy. – J. T.

LE BARÇA EN CONTACT AVEC THIAGO SILVA ? – Alors que le FC Barcelone recrutera probablement un défenseur central d’envergure l’été prochain, Tito Vilanova et Andoni Zubizarreta, l’entraîneur et le directeur sportif du club, auraient demandé à leur président Sandro Rosell d’envisager la piste Thiago Silva, selon le quotidien catalan Sport, qui indiquait, dans son édition d’hier qu’un contact aurait été noué avec l’entourage du défenseur du PSG, sous contrat jusqu’en 2017. Une piste qui avait déjà été envisagée l’été dernier, comme nous l’expliquait Thiago Silva le 2 avril : « Le Barça était entré en contact avec mon agent. C’est un club où tous les joueurs rêvent un jour d’évoluer. Quand j’étais enfant, j’en rêvais aussi, mais ça ne s’est jamais réalisé. »

VERRATTI N’A PAS REJOINT RAIOLA. – Alors que Blaise Matuidi a quitté récemment Jean-Pierre Bernès pour confier ses intérêts à Mino Raiola, des médias italiens suggéraient cette semaine que Marco Verratti venait également de rejoindre l’écurie de l’agent d’Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel. « Je démens catégoriquement travailler pour M. Mino Raiola, a affirmé le milieu défensif italien sur sa page Facebook. Mes intérêts sont toujours gérés par mon agent, Donato Di Campli, en qui je manifeste une confiance absolue. » – J. T.


L'Equipe


--------------------
Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 28/04/2013 08:38
Message #5492


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Paris doit réagir en champion

Football,Ligue1/EvianTG-PSG. Les Parisiens doivent s’imposer pour faire un peu oublier leur élimination en Coupe de France face aux Haut-Savoyards et garder l’OM à distance.

Il y a encore onze jours, Carlo Ancelotti, furieux de l’élimination de son équipe en quart de finale de la Coupe de France contre Evian, quittait Annecy en se posant beaucoup de questions sur ses troupes. Le PSG revient ce dimanche en Haute-Savoie, mais, cette fois, ce sont les joueurs qui s’interrogent sur leur entraîneur… L’avenir d’Ancelotti (voir page suivante) occupe les esprits, alimente les conversations, faisant presque oublier l’essentiel : il y a un titre de champion à s’offrir d’une semaine à l’autre.
Le succès marseillais hier à Lorient au tarif habituel (1-0) interdit tout relâchement et demande une réponse du tac au tac pour tuer l’once de suspense planant encore sur le nom du prochain champion de France.

Retrouver l’attitude du match contre Nice


Afin de motiver ses troupes, Ancelotti n’a même pas besoin de parler de titre, d’une 22e victoire en Ligue 1 à aller chercher ce soir au parc des sports d’Annecy. Il pourrait presque se taire, tabler sur l’orgueil de ses joueurs et se contenter de leur repasser le DVD du sinistre match de Coupe de France à Evian. Ce jour-là, il n’y avait pas grand-chose à sauver : une motivation douteuse à l’image de l’absence de joie après le but de Pastore, un jeu sans âme et un Zlatan Ibrahimovic complètement absent.

« Je ne demande pas une revanche, explique Ancelotti. Mais j’espère que nous aurons la même attitude que face à Nice (3-0) lors du match suivant. Là, c’était une belle chose à voir. Et, en cas de victoire, le titre serait vraiment tout proche. »

Pas question de snober Evian une seconde fois. « Notre adversaire aura encore plus de force cette fois car il est dans la bataille pour le maintien, prévient l’entraîneur parisien. Il faudra de l’engagement et de la concentration. Le match sera différent du premier et probablement plus costaud. De toute façon, le but est de gagner nos deux prochains matchs (NDLR : Evian puis Valenciennes dimanche prochain) pour être sûr d’être sacrés. »

Même pour Ancelotti, un titre de champion n’est jamais anodin. Dans toute sa carrière d’entraîneur, il n’en compte que deux (en 2004 avec l’AC Milan et en 2010 avec Chelsea). « Un titre serait vraiment une très belle chose, s’enthousiasme-t-il. Le travail d’un entraîneur est d’améliorer l’histoire d’un club. Et ce serait un point de départ important pour ouvrir une période positive au PSG. » Ou la fermer en beauté le concernant…


Le Parisien.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Varino
posté 28/04/2013 09:04
Message #5493


Bend It Like Vairelles
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 37,648
Inscrit : 20/12/2008
Lieu : Copenhague, DK
Membre no 15
Tribune : Canapé



Citation
Ancelotti, in et out

Alors que l’entraîneur italien a admis pour la première fois hier qu’il pourrait quitter le PSG en juin, première esquisse de son bilan.


IL EST PLUS DIFFICILE de prédire si Carlo Ancelotti restera à Paris que de mesurer, déjà, ce qu’il restera de son expérience sur le banc de la capitale, où il a pris place le 1er janvier 2012. De la conquête probable du titre de champion à un style de jeu souvent controversé, petit tour d’horizon de l’ère « Carletto », qui pourrait – c’est la tendance – s’achever en fin de saison.


SES RÉUSSITES

MANAGEMENT DES STARS ET PRAGMATISME TACTIQUE


Même si rien ne sera mathématiquement acquis à l’issue du déplacement à Annecy, ni même dimanche prochain après la réception de Valenciennes, Carlo Ancelotti s’apprête à devenir le troisième entraîneur champion de France sur le banc du PSG, après Gérard Houllier en 1986 et Artur Jorge en 1994. À Paris, un couronnement en L 1 est trop rare pour ne pas faire entrer dans l’histoire du club l’entraîneur du sacre (1).

La part de mérite d’Ancelotti dans la conquête de ce probable titre se situe au moins à trois niveaux. En amont, son nom a contribué – outre les millions du Qatar – à attirer plusieurs recrues majeures depuis un an et demi, d’Ibrahimovic à Thiago Silva, en passant par Lavezzi, Alex ou encore Thiago Motta. Ancelotti a rendu sportivement crédible, aux yeux de l’Europe du football, un projet qui pouvait sembler encore difficile à décrypter au moment de l’arrivée de Qatar Sports Investments, en juin 2011.

Réputé pour être un expert dans la relation entraîneur-entraîné, Ancelotti a montré jusqu’à présent toute son habileté dans le management des hommes, du moins ceux qu’il perçoit comme des joueurs clés. Il a sauvé Pastore de la noyade, transformé Matuidi, révélé Verratti, mis Lucas en confiance rapidement… Au cours d’un automne compliqué, Ancelotti aura évité l’implosion de son groupe en responsabilisant encore plus des cadres comme Thiago Silva et Ibra, mais aussi par la sérénité qu’il dégage, ce sentiment de maîtrise qui a souvent été la trame de son équipe cette saison.

Côté jeu, son PSG n’a pas toujours ébloui. Mais Ancelotti a montré un pragmatisme décisif en abandonnant en cours de saison son schéma de base 4-3-3 pour un 4-4-2 qui s’est révélé plus adapté aux caractéristiques d’Ibra et de Pastore. En restant fidèle à son nouveau cadre de jeu, il a failli renverser le FC Barcelone (2-2, 1-1) en quarts de finale de la Ligue des champions, ce qui lui vaudra, sur le moment, les éloges téléphoniques du cheikh Tamim, ce prince héritier du Qatar qui n’a pas toujours été son premier fan.


SES ÉCHECS

COUPES NATIONALES ET IDENTITÉ DE JEU PAS ASSEZ PÉTILLANTE


Sur sept titres possibles (2), Ancelotti est parti pour n’en décrocher qu’un, même si ce n’est pas le moindre. Les éliminations successives du PSG dans les Coupes nationales ont pu révéler sa difficulté à transmettre en permanence sa motivation à ses joueurs, notamment lors du quart de finale de Coupe de France face à l’ETG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), il y a onze jours. Un match pour lequel son choix de recourir à des cadres d’habitude ménagés en Coupe n’a pas été payant. Plus tôt dans la saison, sa gestion du cas Nene avait comporté sa part d’énigme, avant le départ du Brésilien au Qatar lors du mercato hivernal.

La perte du titre de champion, la saison passée, au bout d’un duel avec Montpellier, avait été partiellement attribuée à certains coachings d’Ancelotti en cours de match, notamment à Auxerre (1-1, le 15 avril 2012), lorsqu’il avait fait entrer Diego Lugano pour décaler Milan Bisevac sur la droite, ce qui avait eu pour effet de perturber l’organisation défensive du PSG. Plus récemment, son « coup » consistant à titulariser David Beckham lors du quart de finale aller de C1 contre Barcelone n’a pas fait l’unanimité. Si le jeu long de l’Anglais s’est avéré intéressant, son manque prévisible de tonicité n’a pas aidé à déséquilibrer un Barça prenable. Depuis son arrivée, Ancelotti n’a pas su imprimer véritablement l’« identité » de jeu qu’il appelait de ses voeux l’été dernier. Si leur force de caractère a permis aux Parisiens de contrôler leur parcours en Championnat, ce ressort a été inconstant. Surtout, en un an et demi, l’ex-manager de Chelsea n’a pas su installer un style offensif pétillant, un critère important aux yeux de sa hiérarchie, comme l’avait rappelé Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, au soir de la victoire contre Porto (2-1, le 4 décembre), en C1. L’ADN du PSG d’Ancelotti, c’est le contre, y compris contre des adversaires plus faibles. Un mode de jeu efficace, mais qui manque de relief et de couleur au regard du potentiel technique de l’effectif à sa disposition.

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Comme entraîneur, Ancelotti a déjà gagné, entre autres, deux Ligues des champions (2003 et 2007), un titre de champion d’Italie (2004) avec l’AC Milan et le doublé Coupe-Championnat (2010) avec Chelsea en Angleterre.
(2) Le PSG était déjà éliminé de la Coupe de la Ligue quand Ancelotti a succédé à Antoine Kombouaré, en décembre 2011.



Citation
« Non, je ne peux pas dire que je reste »

CARLO ANCELOTTI, l’entraîneur du PSG, a annoncé hier qu’il dévoilera son avenir une fois le titre acquis.


EN UNE PHRASE, il a admis que l’atmosphère avait changé : « Non, je ne peux pas dire à cent pour cent que je reste. » Au début du mois, Carlo Ancelotti tenait encore le discours d’un entraîneur parti pour rester. Depuis hier, sous le vernis de l’humour et d’une voix toujours sereine, le ton a changé. À l’origine de ce scénario du départ, le manque de respect qu’il a parfois ressenti venant d’une hiérarchie prête à le limoger en décembre, mais aussi les sollicitations appuyées de clubs comme Manchester City et, surtout, le Real Madrid. Pourquoi ce changement de ton, en moins d’un mois ? « Il ne s’est rien passé de particulier. Mais bon, parfois, il y a des choses personnelles qui surviennent… On en parlera en temps voulu. » Ancelotti a une raison très personnelle de suivre le derby, en début d’après-midi : si Lyon bat Saint-Étienne, le PSG sera assuré de finir parmi les trois premiers de la L 1, même s’il perdait le soir même chez l’ETG ; son contrat sera alors automatiquement prolongé jusqu’au 30 juin 2014. Il a déjà anticipé cette conséquence : « Il y a ce contrat donc je ne suis pas libre de mon choix. » Ce lien n’a d’ailleurs pas échappé à Qatar Sports Investments, qui n’a pas renoncé à conserver son entraîneur… tout en caressant toujours le rêve d’attirer Arsène Wenger, voire un José Mourinho pourtant très proche de Chelsea (voir L’Équipe d’hier).

« Quand le titre sera acquis, je parlerai avec le club, a glissé Ancelotti, hier. Ce n’est pas vrai que j’ai annoncé à mes dirigeants que je voulais partir. » Eux ne l’ont pas ressenti ainsi, en tout cas. Et il faut être indulgent avec le sympathique « Carletto » lorsqu’il affirme sans plaisanter : « Je n’ai parlé avec aucun club. » Il ne cache pas avoir parlé à ses joueurs, vendredi, avant l’entraînement : « Je leur ai dit de ne pas prêter attention aux rumeurs me concernant. » Diplomate, l’Italien a assuré ne pas en vouloir au club de ne pas s’être manifesté plus tôt pour lui proposer une « vraie » prolongation de contrat, en mars par exemple. « On avait beaucoup de matches à jouer, il fallait attendre que les choses se décantent. » Puis il a
soufflé, au sujet de son avenir : « Il va falloir choisir. Et ce n’est jamais facile. » – J. T.

L'Equipe


--------------------
Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Varino
posté 28/04/2013 09:20
Message #5494


Bend It Like Vairelles
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 37,648
Inscrit : 20/12/2008
Lieu : Copenhague, DK
Membre no 15
Tribune : Canapé



Citation
Sans Lucas, avec Ibra

Lucas, qui souffre toujours d’une côte douloureuse, ne s’est pas entraîné de la semaine. Il est donc logiquement absent. Il s’agit du second forfait d’importance après celui de Thiago Motta, qui purge ce soir le deuxième de ses trois matchs de suspension. Pour compenser l’absence de Lucas, Pastore devrait s’installer sur le flanc droit et laisser Lavezzi opérer comme milieu gauche. Devant eux, le duo Ibrahimovic- Ménez sera chargé de mener la vie dure aux défenseurs savoyards. Le Suédois, remis de son virus à l’estomac, est apte. Ménez devra offrir une meilleure image après les insultes proférées contre M. Chapron, l’arbitre de PSG - Nice. « J’ai dit à Ménez que ce n’était pas possible de prendre un carton en parlant à l’arbitre, note Ancelotti. Il n’a sûrement pas eu un bon comportement. L’arbitre est un juge et il faut lui montrer du respect. »



Citation
Ancelotti ne se cache presque plus

Carlo Ancelotti est bien sûr un très grand entraîneur mais aussi un acrobate chevronné. Hier, en conférence de presse, il était soumis à un exercice délicat : annoncer qu’il quitte le PSG sans le dire officiellement tout en le faisant comprendre mais sans froisser personne. Il s’en est sorti à merveille. Il est allé le plus loin possible dans ce qu’il est possible d’admettre, le tout mâtiné d’une diplomatie de circonstances, qui tient autant à son éducation qu’à sa volonté de ne jamais attaquer de front ses employeurs.

Bref, il tourne la page de sa séquence parisienne, comme nous le révélions vendredi, et il l’a expliqué entre les lignes avec son humour habituel. Le ton était donné quand il s’est assis devant l’assistance en lâchant avec son air mutin : « Vous voulez parler de quoi ? »

Après avoir expédié en premier les affaires courantes — ce match à Evian qui doit rapprocher son équipe du titre de champion 2013 —, il s’est livré pendant un gros quart d’heure. Il avait commencé la saison en disant que « Mourinho devra attendre » parce qu’il entendait rester plusieurs années au PSG. Ces derniers mois, face à l’insistance des rumeurs de départ, il disait encore que, si tout le monde était content, il resterait dans la capitale. Hier, tout a changé. « Non je ne peux pas dire que je reste à 100 %. » Ou encore : « Je ne suis pas sûr de rester. Je suis honnête. » Cette évolution sémantique résonne évidemment comme un aveu. « C’est un choix que je dois faire. Ce n’est jamais facile mais je suis serein. »

Il en a profité également pour rappeler son timing. « Je suis d’accord avec le club et Leonardo. On parlera quand le titre sera gagné. J’essaie d’être clair avec vous, avec tout le monde. Vous devez attendre quinze jours, ce n’est pas beaucoup. » Quand Hexagoal sera enfin entre les mains du club. Mais avant, a priori, le Real Madrid, il s’est exercé à un peu de realpolitik. « Il n’est pas vrai que j’ai dit au club que je voulais lâcher le PSG. » C’est mercredi dernier, face à Nasser al- Khelaifi, le président parisien, que l’entraîneur italien a pourtant révélé sa décision. Et de livrer la raison de ces cachotteries qui ne trompent personne : « Je n’ai parlé avec aucun autre club parce que je veux d’abord être clair avec celui où je travaille. Il faut prendre en considération que j’ai un contrat qui finit le 30 juin 2014. Ce n’est pas un choix libre. »

Ancelotti, qui déteste le conflit, entend surtout se séparer en bons termes et à l’amiable avec les Qatariens. Il a préféré éluder les causes profondes qui le motivent. Elles renvoient à la défiance de ses dirigeants au moment de la crise de novembre lorsqu’il sauva sa tête en battant Porto ( 2- 1). L’évocation de ce souvenir le fera sourire dans une nouvelle forme d’aveu. « Parfois, il y a des choses personnelles qui arrivent et que je ne veux pas exposer en public. Quand la saison sera finie, on pourra parler de tout. »

Il dit avoir évoqué vendredi le sujet avec les joueurs. Qu’ils en ont rigolé. Mais peut- être jaune. « Ma relation avec eux a toujours été bonne. J’ai rencontré quelques problèmes avec certains, c’est normal. Mais il y a toujours eu du respect entre nous. » Et de conclure : « J’aime le PSG, le club, la ville, la vie ici. Je n’ai aucun problème dans le travail, l’ambiance est bonne, mais ça ne veut rien dire quant à mon avenir. Je suis heureux que les supporteurs m’aient apprécié. C’est une belle récompense pour moi. J’espère faire une belle fête avec eux quand on aura gagné le championnat. » C’est dingue, on aurait cru qu’il dressait un bilan.



Citation
La reprise de la saison se fera à Marcoussis

Lorsqu’ils reprendront l’entraînement pour la prochaine saison, vraisemblablement le 1er juillet, les Parisiens prendront la direction de Marcoussis (Essonne), le Clairefontaine du rugby, et non du camp des Loges. Le centre d’entraînement habituel du PSG fera l’objet d’une rénovation. Les deux terrains vont être intégralement refaits, avec un nouveau système de chauffage. De même, les locaux vont être agrandis et repensés. Thiago Silva et ses partenaires, que ce soit avant et après le stage en Autriche ( du 4 au 13 juillet) puis en Suède ( du 19 au 27 juillet), passeront donc par la case Marcoussis. Le retour au camp des Loges devrait intervenir courant août.

Le Parisien

Citation
Comment te dire adieu ?

Carlo Ancelotti n’a pas voulu confirmer son départ mais il a pour la première fois indiqué qu’il n’était « pas sûr de rester »


PSG Il restera un peu de suspense tant que rien ne sera officialisé, mais Carlo Ancelotti en a finalement dit beaucoup. « Je ne suis pas sûr de rester » , a avoué l’entraîneur italien du PSG au milieu d’une conférence de presse où il fut plus question de son avenir que du match d’Evian ce soir. C’était de l’honnêteté. Il a aussi assuré qu’il n’avait pas encore pris sa décision, qu’il la prendrait une fois le titre acquis et qu’il n’avait discuté avec « aucun club » . Cela ressemblait aux petits mensonges qu’il reconnaît parfois utiliser pour se protéger. Tout porte à croire qu’il ne laissera pas passer l’opportunité de rejoindre le Real Madrid.

Pour la première fois, Ancelotti a ouvert l’hypothèse d’un départ. Il a « besoin de voir ce qui arrive de l’extérieur » alors qu’il avait « décidé de rester » il y a deux semaines. Comment justifier l’évolution de son discours ? Par « des choses personnelles dont [il n’a] pas envie de parler avec tout le monde » . Il a aussi livré une clé du dossier : « J’ai un contrat. Ce n’est pas un choix libre. » Une fois que le PSG sera officiellement qualifié pour la Ligue des champions _ ce devrait être le cas dès ce soir_, son contrat sera automatiquement prolongé d’un an, jusqu’en juin 2014. Il lui faudra donc négocier un départ anticipé.

Leonardo sur le banc ou à l’inter ?

Ce scénario replonge le club de la capitale dans une période d’incertitude alors qu’il commence à peine à monter en puissance. Car dans le sillage de l’Italien, certains joueurs risquent de réclamer un bon de sortie. Paris n’aura alors qu’un bouclier : le montant des contrats sur lesquels très peu de clubs peuvent s’aligner. Si c’est déjà fait, les dirigeants parisiens soumettront une offre de prolongation à Ancelotti, avec une augmentation salariale et des pouvoirs élargis. Mais cette réaction paraît tardive. Ils sont piégés.

Les trois cadors que QSI lorgne depuis toujours ne sont pas disponibles: Pep Guardiola s’est engagé avec le Bayern Munich. José Mourinho penche pour un retour à Chelsea (néanmoins lié à une qualification en Ligue des champions) malgré des contacts réguliers avec le PSG. Arsène Wenger est sous contrat jusqu’en 2014 à Arsenal et ne compte pas précipiter son départ. Le timing n’est pas bon. Un forcing parisien pourrait même le rebuter. Dans l’idéal, il succédait à Ancelotti dans un an et ouvrait une nouvelle page. Selon son entourage, il n’a pas eu le moindre contact avec Nasser al- Khelaïfi depuis l’automne dernier.

Deux options se profilent désormais. Soit le PSG se tourne vers un technicien qui a une belle carte de visite sans avoir l’aura rêvée (Manuel Pellegrini, Rafael Benitez). Soit QSI demande à Leonardo de prendre le relais sur le banc en attendant que Wenger se libère. En début d’année, le Brésilien avait fait part de son envie d’entraîner à nouveau. Cette semaine, il a assuré qu’il serait « à 100 % » parisien la saison prochaine. Hier en Italie, Sport Mediaset, le site du groupe de médias appartenant à Silvio Berlusconi, assurait pourtant que le retour de Leo à l’Inter Milan en tant que directeur général était acté.



Citation
C’est le dernier des Parisiens

Joueur puis formateur, Thierry Morin est le seul à avoir vécu les deux et bientôt trois titres de champion du PSG


Le fil conducteur de la courte mais chaotique histoire du PSG a un nom : Thierry Morin, 55 ans. Hormis une parenthèse de trois ans au Red Star (1986- 1989), l’actuel responsable de la scolarité du centre de formation parisien est au club depuis sa création, en 1970. Il a vécu le premier titre de champion de France (1986) en tant que joueur et le second comme salarié (1994) alors que Paris fonce vers son troisième sacre. L’ancien défenseur résume ce voyage à travers les époques : « En 1986, on était un club franco- français. En 1994, franco-brésilien. On est passé à l’ère de la mondialisation. »

1986 « LA FIN DU CLUB FANTASQUE »

Le 25 avril 1986, le PSG fête son titre au Parc après une ultime victoire contre Bastia (3-1). « C’était une belle fête, mais moins grandiose que la Coupe de France 1982 avec la descente des Champs- Élysées, juge Thierry Morin qui, blessé, n’avait disputé que deux matches cette saison- là. Ce sacre, conquis à la surprise générale, c’était la confirmation que ce club existait. Jusqu’ici, on avait l’étiquette du club fantasque avec l’image de Francis Borelli qui embrassait la pelouse. » Le PSG s’incruste parmi les grands mais reste un club à visage humain. « Le Parc était déjà bien chaud, toujours plein. Il y avait une communion avec le public dans une atmosphère bon enfant. Il n’y avait pas de stewards dans les tribunes, on discutait avec les supporters sur le parking. On voyageait avec les journalistes, sur des vols réguliers à Orly. La plupart des joueurs n’avaient pas d’agent. On signait les contrats directement au domicile de Borelli, rue Bergère. Une autre époque… »

1994 « LE BAZAR ORGANISÉ DE CANAL+ »

En 1994, trois ans après son rachat par Canal +, le PSG prend « une dimension supérieure tout en gardant ses valeurs » . Morin, qui a intégré la formation cinq ans plus tôt, se souvient d’ « une super- aventure » même pour les salariés. « Le personnel était impliqué, c’était encore une petite structure. Le siège se situait côté virage Boulogne. On tenait dans un périmètre qui ne faisait pas un dixième de la surface actuelle. Il n’y avait pas de départements spécialisés (communication, marketing, etc.) comme aujourd’hui, mais un service qui s’occupait de tout. C’était un bazar organisé. » Comment expliquer ces huit saisons écoulées entre les deux titres, puis encore 19 ans et l’argent du Qatar pour envisager une suite ? « Le club n’a jamais investi dans des outils pour grandir. Il y a eu des erreurs stratégiques à des moments clés. Quand Canal est parti [en 2006], cela a été très dur. On savait qu’on ne s’en sortirait pas sans aide financière extérieure. »

2013 « LA GROSSE MACHINE »

Depuis l’arrivée de QSI, le PSG vit « sur une autre planète » et pourrait « tourner une page » de son histoire s’il quittait Saint-Germain-en-Laye (le site du futur centre d’entraînement n’a pas encore été annoncé, Saint- Germain et Poissy restent en lice). « Avant, on montait les marches. Là, on a un sauté un étage d’un coup. Dans deux ou trois ans, on sera dans les quatre meilleures équipes européennes » , assure Thierry Morin. Et celle de cette année qui, « sauf catastrophe » , sera sacrée d’ici peu ? « Une grosse machine. Même dans les périodes de moins bien, ça avance toujours. C’est le propre des grandes équipes. » Il se réjouit des liens qu’Ancelotti a tissés avec la formation et des projets ambitieux des dirigeants dans ce domaine. Il espère en faire partie. Regrette d’ailleurs le manque de culture club : « L’idée de transmission est importante. Ce qu’a dit Zlatan [« Avant, il n’y avait rien »] , c’était plus de la provocation qu’autre chose. Il y a eu des grands joueurs : Susic, Rai, Weah, Pauleta… Il ne faut pas oublier le passé. »

le JDD


--------------------
Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Golazo
posté 28/04/2013 14:06
Message #5495


Membre habitué
**

Groupe : Members
Messages : 2,811
Inscrit : 11/01/2009
Lieu : Toulon
Membre no 337
Tribune : Canapé



Citation
Foot - Ligue 1 - PSG : Verratti souhaite qu'Ancelotti reste

Alors que Carlo Ancelotti a affirmé samedi qu'il ne savait pas s'il serait encore entraîneur du Paris-SG la saison prochaine, le milieu de terrain Marco Verratti a exprimé ce dimanche son souhait de le voir rester dans la capitale française. «Moi j'espère qu'il ne partira pas, a expliqué le joueur dans l'émission Téléfoot. On veut continuer avec lui.» Verratti a par ailleurs assuré vouloir rester au Paris-SG. «Je suis bien ici, je n'ai pas l'intention d'aller dans une autre équipe.»



--------------------
A triunfar en buena lid defendiendo tu color.
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 29/04/2013 11:17
Message #5496


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Le PSG perd ses nerfs mais garde le cap

Réduits à neuf à l’issue d’une fin de match houleuse, les Parisiens ont assuré l’essentiel. Ils conservent neuf points d’avance sur Marseille.

Chaque semaine, un gros village gaulois résiste à l'ascension programmée du PSG et il faut ce matin féliciter Marseille, ce rival qu'on reconnaît bien là et qui s'échine à reporter journée après journée le sacre parisien. Il est désormais possible qu'il intervienne officiellement à la 36e étape du championnat, le 12 mai, un soir où les hommes de Carlo Ancelotti se déplaceront à Lyon.

Si bien sûr les deux amis historiques de la Ligue 1 continuent de tout gagner jusque-là. Imaginer le PSG triompher sur les terres de Jean-Michel Aulas ne manquera pas de sel pour les supporteurs qui n'ont jamais porté très haut dans leur coeur le président des septuples champions de France.
Paris, qui a assuré hier soir au passage sa qualification à la prochaine Ligue des champions, même si dans ce domaine, le suspense n'avait étouffé personne, applique donc le programme à la lettre. L'OM gagne, il gagne, histoire de maintenir ses neuf points d'avance, qui en font un champion en puissance depuis sa victoire la semaine passée sur Nice (3-0).

Colère d’Ancelotti envers Verratti

Dans une ambiance souvent électrique, avec un arbitrage confus qui n'aura pas aidé à calmer les esprits, le PSG n'aura pas souvent affiché à Annecy la stature supposée qui va avec ce titre tant promis et pris son 4e rouge en deux matchs à Evian. Trop de déchets techniques, d'occasions «faciles» incroyablement ratées (spéciale dédicace à Lavezzi et son face à face avorté de la 63e minute devant Mongongu), de largesses dans le combat, la vertu principale d'Evian déjà observée en Coupe de France onze jours plus tôt. On dirait que Paris sait aussi gagner à la marseillaise, ce 1-0 marque de fabrique sur la Canebière.

C'est une rencontre de plus qui rapproche donc encore un peu Paris de son seul trophée de la saison mais ce n'est pas forcément celle qu'on retiendra à l'heure du bilan. Mentalement, la difficulté existe pour le club de la capitale: il doit faire le boulot, assurer le coup, sachant qu'il ne risque plus grand chose et qu'un nouveau revers ne le plongerait pas forcément dans des tourments infernaux. Mais il continue à produire les efforts nécessaires même si c'est l'ensemble a paru brouillon et beaucoup moins abouti que la semaine passée devant les Aiglons.
Après une saison longue et mouvementée, il est possible que certains en aient marre et pensent à leurs vacances ou leurs transferts. Et on ne parle pas ici de Verratti, qui même en pleine forme conteste tout et toujours tout, ce qui lui a valu la première exclusion de sa courte carrière française et une colère absolument sublime de rage d'Ancelotti. C'était la 81e minute et c'est bien simple: c'est à ce moment-là que le PSG a montré hier le plus d'intensité dans son match.


Citation
Pastore, le buteur providentiel

En l'absence de Lucas, blessé, Carlo Ancelotti a composé un onze de départ ultra-classique avec Pastore sur le côté droit, Lavezzi à gauche et le duo Ibrahimovic-Ménez en pointe. Seule curiosité, la titularisation de Christophe Jallet, au poste d'arrière droit : une première en L1 pour l'ancien Lorientais depuis deux mois et un certain PSG-OM.

6,5 Sirigu. Les Savoyards n'ont cadré aucune de leurs tentatives en première période. Le gardien italien a dû attendre la 65e minute pour se déployer et sortir un coup-franc de Wass. Une nouvelle fois mis à l'épreuve sur une reprise de Khlifa. Expulsé après la fin du match.

6 Jallet. Rarement pris à défaut dans son travail défensif mais une imprécision chronique au moment de centrer. A son crédit, une passe décisive parfaitement dosée pour Pastore.

6 Alex. Un match mitigé pour le Brésilien. Dominateur dans les duels mais parfois pris de vitesse dans son dos.

6,5 Thiago Silva. Sa montée aurait pu faire mouche mais sa tête est déviée par un Savoyard (17e). Quelques interventions classieuses et une sérénité à toute épreuve, bref du Thiago Silva.

6 Maxwell. Plus précis dans son apport offensif, il délivre notamment un coup-franc parfait à destination d'Ibrahimovic. Averti peu avant la pause pour contestation (45e+1).

4 Verratti. Le jeune Italien s'est encore montré très utile dans la construction du jeu parisien et la destruction du jeu adverse. Aurait même pu inscrire le premier but de sa carrière au PSG si sa reprise n'avait pas heurté la barre transversale (62e). Une nouvelle fois averti (27e) puis expulsé. Sorti du terrain sous les insultes d'Ancelotti (81e).

5,5 Matuidi. Beaucoup plus de déchet que d'habitude dans la transmission et globalement moins en vue. Très utile toutefois en fin de rencontre quand le PSG a subi.

7 Pastore. Inspiré et combatif, il inscrit son 3e but du mois d'avril. Ses combinaisons avec Jallet ont régulièrement déstabilisé la défense savoyarde en seconde période. Remplacé par Van der Wiel (88e).

4 Lavezzi. L'Argentin est à la peine en fin de saison. Beaucoup moins explosif ces derniers temps, il n'a encore que trop peu pesé sur le jeu parisien en dépit de déplacements intéressants. Sur l'un d'entre eux, il se retrouve face à Laquait, gagne son duel, puis rate l'immanquable (63e). Remplacé par Chantôme (69e).

5,5 Ménez. Il a donné l'impression d'être peu concerné par l'évènement. C'est en tout cas l'ombre du Ménez version automne 2012. Jusqu'à cette ouverture géniale pour Jallet (50e), qui conduit à l'ouverture du score du PSG. Remplacé par Beckham (83e), qui sera expulsé dans le temps additionnel.

5 Ibrahimovic. Une frappe de demi-volée de 25m à signaler dès l'entame du match, une superbe passe pour Lavezzi puis plus grand-chose jusqu'à une occasion ratée tout près du but de Laquait (61e). A Evian, l'attaquant Saber Khlifa s'est une nouvelle fois illustré, comme une dizaine de jours plus tôt en Coupe de France. Wass s'est distingué par sa vista sur coup de pied arrêtés.

L'arbitre. M. Thual (3). Ses appréciations ont souvent suscité l'incompréhesion en première période. Il distribue 4 cartons rouges, deux pendant le match et deux à son issue.


Citation
CHIFFRE : 22

Pour la 22e fois de la saison, Paris a fini un match sans concéder de but. Il égale le record codétenu jusque-là en Ligue 1 par Monaco et Bordeaux.


Citation
Un final électrique

L’étincelle qui met le feu aux poudres intervient au coup de sifflet final. A deux mètres du banc de touche d’Evian, Blaise Matuidi chambre ses adversaires. Ces derniers réagissent : insultes, jet de bouteille d’eau et en une seconde, une vingtaine de joueurs s’empoigne avec virulence. « Je ne saurai probablement jamais ce que représente un titre de champion, mais ce qui est sûr, c’est que Blaise Matuidi semblait très heureux et l’a manifesté devant notre banc, raconte Pascal Dupraz, l’entraîneur d’Evian. C’est un international, pas la peine d’exciter tout le monde.»

Soudain, Salvatore Sirigu se précipite sur Saber Khlifa, qui aurait plaqué sa main sur le visage de Matuidi. Sylvain Armand tente en vain d’éloigner son gardien. Peine perdue. L’échauffourée reprend. Khlifa tente un premier coup de poing. Sirigu lui répond avant d’être enfin sorti de la pelouse l’entraîneur des gardiens du PSG. Averti de l’incident, l’arbitre rappelle l’attaquant d’Evian sur le terrain pour lui brandir un carton rouge. Sirigu, aussi convoqué, ne se présente pas. Il aurait expliqué que son club ne voulait pas qu’il sorte des vestiaires. « Il était tout nu sous la douche », ose Leonardo.

Sirigu a peut-être fini sa saison

L’attitude du gardien italien devrait lui valoir un rapport salé de la part de l’arbitre et une lourde sanction. N’ayant pas reçu physiquement son carton rouge, il ne serait pas encore suspendu contre Valenciennes (sauf mesure conservatoire)... « Ce genre d’incident peut arriver, explique Christophe Jallet. Il y avait des tensions sur le terrain. On jouait le titre et eux le maintien. » Olivier Sorlin, le capitaine d’Evian, explique cette tension par l’attitude de Verratti et Matuidi. « Il y a eu beaucoup d’insultes en italien. Et moi qui aime l’équipe de France, je ne comprends pas l’attitude de certains internationaux. »

Ancelotti va vite devoir revoir ses plans. Beckham et Verratti seront suspendus pour au moins un match dès dimanche contre Valenciennes. Comme Thiago Motta, exclu à Evian en coupe de France. Ménez est lui convoqué par la commission de discipline pour ses insultes à l’arbitre de PSG - Nice. Et Sirigu a peut-être déjà fini sa saison. Javier Pastore a parfaitement résumé cette vilaine fin de match : « C’est un triste spectacle pour les enfants au stade. » Ibrahimovic, lui, se montre pragmatique : « Cela ne compte pas. On a gagné le match et on est champions. N’oubliez pas cela. »


Citation
Ibrahimovic a montré un autre visage

Il paraît qu’un Ibrahimovic vexé est aussi dangereux qu’un fauve blessé. Les supporteurs savoyards pouvaient logiquement craindre le retour du Suédois sur une pelouse où, onze jours plus tôt, il avait sombré en Coupe de France. Ce jour-là, la star parisienne avait montré sa part d’ombre et n’avait rien réussi pendant cent vingt minutes, allant même jusqu’à rater son tir au but.

« Je n’ai pas compris ma prestation, dira-t-il par la suite. J’aimerais trouver une explication mais je n’en ai pas. »
Hier avant le match, Carlo Ancelotti avait fait visionner à ses hommes les premières minutes du match contre Evian puis celles face à Nice (3-0) en leur demandant de choisir leur entame. A l’évidence, Ibra avait décidé de briller. Pendant l’échauffement, il avait pourtant ressenti une petite douleur derrière la cuisse qui lui avait fait craindre un forfait de dernière minute.

Finalement titulaire, le Suédois n’attend pas deux mais… cinq minutes pour se montrer. Sa jolie reprise en demi-volée de 25 m oblige Laquait à sortir le ballon du bout des gants (5e). Alors que la rencontre tourne lentement au brouet insipide et s’enlise dans un vilain faux rythme, Ibrahimovic tente à nouveau de faire la différence. A la réception d’un coup franc de son copain Maxwell, il s’excentre mais voit sa frappe du plat du pied finir sur les crampons de Laquait (17e). Sur le corner qui suit, il se place au second poteau, mais frappe à côté (18e).

Seul à 2 m du but, il tire au-dessus


A cet instant du match, il peut déjà se dire qu’il en fait dix fois plus que lors du match de Coupe de France. Bien aidé par une superbe talonnade de Pastore, le buteur parisien se présente ensuite devant le gardien d’Evian mais, au moment de frapper, Mongongu lui ôte le ballon (31e).

Délaissant momentanément sa panoplie de buteur, il tente de se transformer en passeur décisif. Hélas, sa jolie offrande pour Lavezzi aboutit seulement à une frappe croisée complètement manquée de ce dernier (40e).
Après l’ouverture du score de Pastore (50e), Ibrahimovic pense ensuite obtenir un penalty en tombant devant Mongongu. L’arbitre juge au contraire que c’est plutôt lui qui a percuté le défenseur. Cette désillusion n’est rien à côté de la suivante : alors que la reprise de Verratti percute la barre, il trouve le moyen, seul à 2 m du but, de tirer au-dessus (62e)! Paris a gagné, mais le Suédois n’a pas marqué. Pas forcément la soirée dont il rêvait…


Citation
«La pression est très forte depuis des mois» - Leonardo

Considérez-vous le titre de champion de France comme acquis ?

LEONARDO. Non, pas tout à fait. Il Nous manque encore 3 points, disons plutôt 3 points et demi, enfin 4 pour être vraiment tranquille.

Comment expliquez-vous les tensions de la fin de match ?

D'abord, l'arbitre a manqué de lucidité, il a enchaîné les erreurs. Le carton rouge infligé à Beckham, par exemple, est vraiment injuste. Ensuite, ce match était forcément très tendu. Personne ne voulait le perdre. Et surtout pas Evian, qui lutte pour le maintien. Je crois aussi que notre équipe est vraiment fatiguée en cette fin de saison.

Est-ce une excuse ?

La pression est très forte depuis des mois. En championnat, nous avons l'obligation de gagner et à Paris, le poids de l'histoire est considérable. Ça fait 19 ans que le club n'a pas gagné le titre ! Il nous a fallu également gérer un quart de finale de Ligue des champions. C'est déjà énorme de disputer soixante matchs avec tous ces objectifs pour une équipe construite en moins de deux ans.

L'agitation autour de l'avenir de Carlo Ancelotti a-t-elle eu un impact négatif sur l'équipe ?

Absolument pas. Nos joueurs sont suffisamment expérimentés pour ne pas se laisser perturber par cela.

Le Parisien .fr

Citation
Paris s'est sorti du piège

Malgré deux cartons rouges (Verratti et Beckham) et une fin de match houleuse, le PSG est allé s'imposer contre Evian-TG (1-0) et reprend ses neufs points d'avance sur l'OM.

Animé par un sentiment de revanche, né de son élimination en Coupe de France à Annecy il y a dix jours, le PSG n'a pas manqué l'occasion de la prendre sur Evian Thonon-Gaillard, dimanche en allant cette fois s'imposer en Haute-Savoie (1-0). Vexé par la perte d'un doublé qui lui semblait promis, le club parisien a rappelé à son adversaire qu'il était bien le patron, en échaînant un cinquième succès d'affilée en Ligue 1, sans encaisser le moindre but en prime. Grâce à ce succès plus autoritaire que flamboyant, les Parisiens reprennent leur neuf points d'avance sur Marseille et éteignent immédiatement le doute qui aurait pu s'installer en cas de nouvelle contre-performance. A quatre journées de la fin, Paris n'a jamais été aussi proche de son troisième titre. Il pourrait même le célébrer dès dimanche prochain au Parc des Princes s'il obtient un meilleur résultat face à Valenciennes que Marseille contre Bastia.
A lire aussi

Ancelotti : « Le titre est très proche »

En attendant les réjouissances, les hommes de Carlo Ancelotti ont su se faire violence pour dominer enfin un adversaire qui lui résistait depuis trop longtemps. Un nouveau but de Pastore, décidément très à l'aise contre Evian (ndlr, l'Argentin avait déjà inscrit le but parisien en quarts de finale de la Coupe), a suffi à son équipe pour s'imposer. Après une première période laborieuse, marquée par des essais sans grande conviction (5e, 17e et 40e), le leader du Championnat est revenu sur la pelouse après la pause avec de bien meilleures intentions. Et ça a payé.

Verratti et Beckham exclus

Sur un décalage de Ménez et suite une passe de transition de Jallet, Pastore a trouvé la lucarne de Laquait (50e). Dans son élan, le PSG aurait aussitôt pu se mettre à l'abri mais coup sur coup, Verratti, Ibrahimovic (62e) et surtout Lavezzi (63e) ont manqué la balle du 2-0. Dès lors fébriles et moins sûrs de leur sujet, les joueurs de la capitale se sont exposés au retour de l'ETG. A trois reprises, Sirigu a dû s'employer (64e, 68 et 75e), mais jamais le gardien parisien n'a cédé. Grâce à lui, Paris égale les records de Monaco (1989-1990) et Bordeaux (2005-2006), avec 22 matches sans prendre de but cette saison. Le tableau n'est pas forcément tout rose pour autant. En atteste cette fin de match complètement surréaliste avec deux cartons rouges reçus (Verratti et Beckham) et une bagarre générale mémorable. La revanche a coûté cher mais elle fait un bien fou.


Citation
Paris assuré d'être 2e, Ancelotti prolongé

En allant s'imposer dimanche soir à Annecy contre Evian Thonon-Gaillard (1-0), le PSG a fait d'une pierre deux coups. Avec treize points d'avance sur Lyon (3e), il est non seulement assuré désormais de finir au moins deuxième du Championnat et donc de participer à la prochaine Ligue des champions. Mais en plus son entraîneur Carlo Ancelotti va automatiquement voir son contrat prolongé d'une saison. En effet, selon une clause de son engagement signé lors de son arrivée en janvier 2012, le technicien italien devait finir parmi les trois premiers pour espérer être lié au PSG jusqu'en 2014. C'est aujourd'hui chose faite ! Mais cela ne va pas forcément dire qu'il va rester... Courtisé par le Real Madrid, il a refusé vendredi de son prononcer sur son avenir.


Citation
«Le foot, ce n'est pas ça»

Plus que la victoire du PSG, acquise dimanche soir à Annecy contre Evian Thonon-Gaillard (1-0), qui le rapproche de son troisième titre, ce sont surtout les incidents survenus après le coup de sifflet final qui ont largement été commentés après la rencontre.

L’effectif parisien est étoffé, et cette réalité tombe plutôt bien pour Carlo Ancelotti. Dimanche prochain face à Valenciennes (21h00), l’entraîneur du très probable champion de France 2012-2013 devra se passer de Marco Verratti (80e), dont l’expulsion a prodigieusement agacé le technicien transalpin – «Je lui avais demandé à la mi-temps de ne pas parler (NDLR : Verratti avait été averti à la 24e), et il a parlé» - et de David Beckham (90e + 2), expulsés en Haute-Savoie. Salvatore Sirigu aurait dû recevoir un carton rouge après la rencontre (comme Saber Khlifa, officiellement expulsé à la 90e+10...) mais il ne s'est pas présenté devant l'arbitre, qui en avait pourtant fait la demande. Le délégué a ainsi rédigé un rapport pour relater les faits, alors que la commission de discipline de la Ligue prendra très prochainement en charge ce dossier.

Dupraz : «Un peu de mesure tout de même»

Mais plus que ces expulsions, en plus de celle de Giovanni Mauri, un des adjoints d’Ancelotti (90e+3), c’est la bagarre (quasi) générale intervenue juste après le coup de sifflet final d’Olivier Thual qui a alimenté les conversations. Blaise Matuidi, qui est venu célébrer la victoire parisienne d’une manière un peu trop ostentatoire et provocante au goût des Haut-Savoyards, a été l’élément déclencheur des hostilités. «Il n’a pas dit grand-chose, en effet. Mais vous n’avez qu’à regarder les images», a confirmé Cédric Barbosa.

«Pour moi, le foot, ce n’est pas ça. Je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, mais la sécurité du Parc des Sports d’Annecy était assurée essentiellement par des Parisiens, certains en tenue de footballeur, d’autres en costume, s’est agacé Pascal Dupraz. Blaise Matuidi est international, c’est normal qu’il soit content d’avoir gagné, mais ce n’était pas la peine de venir exciter tout le monde. Un peu de mesure, tout de même... En plus, on perd Khlifa, qui a reçu un carton rouge après la bagarre…»

«Nous sommes des hommes, il y a des sentiments.» (C. Jallet)

La perception des évènements est évidemment légèrement différente dans le camp d’en face. Carlo Ancelotti a assuré ne pas savoir si son milieu de terrain avait effectivement chambré le banc d’ETG. «J’ai juste vu les joueurs s’attaquer. Il y avait un peu d’énervement à la fin», s’est contenté d’expliquer l’Italien. Un peu plus loin, Leonardo a évoqué «la pression» qui pèse sur le PSG.

«Il y a de la tension, de la fatigue. On demande beaucoup à cette équipe depuis plusieurs mois», a insisté le directeur sportif parisien. Christophe Jallet, un des rares joueurs à s’exprimer après la vingt-deuxième victoire du PSG cette saison, a lui aussi mis ces incidents sur le compte «de l’émotion. Nous sommes des hommes, il y a des sentiments, et avec la tension, cela peut vite monter. Il y a eu aussi des décisions arbitrales litigieuses…»


Citation
Leonardo : «Il ne faut pas exagérer»

Le Directeur sportif du PSG, Leonardo, a souhaité calmé les esprits après la bagarre générale qui a éclaté en fin de rencontre, dimanche après le succès parisien contre Evian-TG (1-0).

Leonardo (directeur sportif du Paris SG): «C'était un match important pour tous les deux, les uns pour le maintien, les autres pour le titre. C'était un match tendu, mais il ne faut pas exagérer. (sur l'exclusion de Beckham) L'arbitre a perdu sa lucidité. (sur la bagarre) Je n'ai pas vu grand-chose. Le titre est à portée, vu qu'il reste quatre matches et neuf points d'avance. Il faut encore confirmer. On avance calmement. On en a déjà beaucoup fait, certains trouvent ça normal mais ça n'est pas normal: cela fait dix-neuf ans que le PSG attend un titre».


Citation
Sirigu pas encore averti

Officiellement, il y a eu trois joueurs expulsés dimanche soir à Annecy lors de la rencontre de Championnat entre Evian-TG et le PSG (0-1). Les Parisiens Marco Verratti et David Beckahm (sans compter l'adjoint d'Ancelotti Giovanni Amauri) ont récolté un carton rouge de la part de M. Thual, qui a également convonqué Saber Khlifa et Salvatore Sirigu après la rencontre, suite aux échauffourées. Le premier nommé s'est bien présenté devant l'arbitre et s'est donc vu infliger la sanction à la 90e+10... Le second est, lui, resté dans le vestiaire, à la demande de ses dirigeants. Son nom n'apparaît donc pas dans la case des joueurs avertis. Le délégué du match a aussitôt rédigé un rapport pour relater ces faits, alors que la commission de discipline de la Ligue prendra très prochainement en charge ce dossier.

Compte-tenu des délais, le gardien italien devrait pouvoir participer au prochain match du PSG, dimanche prochain contre Valenciennes. Mais rien n'est moins sûr, car le président de l'ETG, Patrick Trotignon, a demandé au délégué que Sirigu soit suspendu à titre conservatoire, au nom de l'équité entre les deux joueurs. Affaire à suivre...

L'Equipe.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
ribob
posté 29/04/2013 22:37
Message #5497


Pilier du forum
****

Groupe : Members
Messages : 11,442
Inscrit : 10/01/2009
Lieu : Montmartre
Membre no 208
Tribune : Viré du stade



Citation
La saison de Salvatore Sirigu est certainement d'ores et déjà terminée. Le gardien du PSG, qui n'est pas revenu sur la pelouse dimanche à Evian pour recevoir un carton rouge, risque jusqu'à huit matchs de suspension, s'il est reconnu coupable de «conduite violente en dehors de la rencontre», selon des sources proches du dossier.


Ces mêmes sources expliquent aussi que le portier italien encourt une suspension à titre conservatoire si son dossier est mis à l'instruction, comme cela fut le cas dans un récent précédent en L2 entre Lens et Sedan. Le 5 avril, une «altercation entre joueurs dans le couloir des vestiaires à l'issue de la rencontre» a ainsi éclaté. La commission de discipline, réunie le 11 avril, avait, «au vu de la gravité des faits, suspendu à titre conservatoire MM. Alaeddine Yahia (Lens) et Mamadou Diallo (Sedan) et placé le dossier en instruction».

Un match houleux

Des faits qui se rapprochent de ceux commis par le portier parisien qui, à l'issue de la victoire 1-0 à Evian conclue par une bagarre générale, n'a pu être sanctionné par M. Thual qui semblait pourtant en avoir l'intention. L'Italien, exfiltré par ses partenaires, n'était plus sur la pelouse et n'a pas eu la permission de son club pour y revenir.

Le «casier» de Sirigu étant vierge, la commission de discipline pourrait ne pas prononcer la sanction maximale. C'est ce qui s'était produit pour le Niçois Valentin Eysseric, coupable d'avoir fracturé la jambe du Stéphanois Jérémy Clément. Le barême pour ce genre d'agression était de douze matchs. Toutefois, l'auteur du tacle n'étant pas connu pour pratiquer un jeu dangereux, sa suspension avait été réduite à onze matchs.

Quoi qu'il en soit, le gardien italien devrait payer les pots cassés du match houleux entre Evian et le PSG. Quelques minutes avant la bagarre générale, David Beckham avait reçu un carton rouge dans une rencontre que les Parisiens ont finie à 9 puisque Verratti avait lui aussi été expulsé.


Le torchon.fr
vahid.gif vahid.gif vahid.gif


--------------------
C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 30/04/2013 09:07
Message #5498


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Le PSG, une équipe qui cartonne

Deux expulsions, des débordements… Le match contre Evian scelle une évidence : les Parisiens ont souvent été rattrapés par des problèmes de discipline.

C’est d’abord un constat, ni logique ni paradoxal : le PSG, leader incontesté de L 1, est l’une des équipes les plus sanctionnées du championnat (voir infographie). Et ce n’est pas le match à Evian, ponctué par deux avertissements et deux expulsions dans le camp parisien, qui inversera cette tendance. En trente-quatre journées, les hommes de Carlo Ancelotti ont écopé de 64 cartons jaunes et 7 rouges.
Analyse du phénomène.

Le phénomène Ibrahimovic. Le caractère sanguin et explosif d’Ibrahimovic est l’une de ses marques de fabrique. Ce n’est donc pas une surprise de constater que le Suédois est le 2e joueur le plus averti au PSG avec 8 cartons jaunes et une expulsion, juste derrière Verratti. Au-delà du total, c’est le timing de ces avertissements, en fin de mi-temps, qui interpelle. Ibra a ainsi reçu 6 de ses 8 cartons jaunes dans les trois minutes qui précèdent le retour au vestiaire.

Les milieux de terrain dans le collimateur. Au PSG, aucun milieu de terrain récupérateur n’échappe à la règle. Quatre des huit joueurs les plus sanctionnés de l’effectif parisien jouent ainsi à ce poste : Verratti (11 jaunes, 1 rouge), Matuidi (4 jaunes, 1 rouge), Thiago Motta (3 jaunes, 1 rouge) et Chantôme (5 jaunes). A eux quatre, les « aboyeurs » du milieu sont la cible de 39% des sanctions arbitrales infligées au PSG. Ce fort tropisme n’est pas seulement lié aux caractéristiques physiques et psychologiques des joueurs concernés. Il tient aussi à la nature de leur poste, où la récurrence des duels défensifs augmente mécaniquement la probabilité de commettre des fautes. Au PSG, cette tendance naturelle est renforcée par l’organisation tactique,qui passe souvent au cours d’un match de L1 d’un 4-4-2 à un 4-2-4. Dans cette configuration, le travail des milieux défensifs devient plus compliqué.

La thèse de l’excès de zèle arbitral. Il est très compliqué d’avoir un avis tranché sur la question. Les anti-PSG partiront toujours du principe que les arbitres protègent les puissants, donc Paris. Quant aux sympathisants du club, ils soupçonneront les arbitres de L1 de vouloir se payer l’une des stars parisiennes. « Je ne crois pas du tout à cette théorie, conteste Bruno Derrien, ancien sifflet international. Les arbitres ne cherchent pas à constituer des tableaux de chasse. »

La pression du résultat. La période la plus noire de la saison parisienne, au mois de novembre, a aussi été la plus fertile en sanctions arbitrales. Entre la défaite à domicile face à Saint-Etienne (1-2), le match nul à Montpellier la semaine suivante, puis le revers à Nice (1-2), le PSG a accumulé 10 avertissements et 3 expulsions. Est-ce l’effet de la pression du résultat qui escorte les Parisiens? Cette explication était en tout cas avancée, dimanche soir, par Leonardo. Hasard ou pas, dès que le sort d’un match semble leur échapper, les cartons pleuvent sur les troupes d’Ancelotti…


Citation
« C’est toujours la même chose. Imbécile! »
Carlo Ancelotti, s’adressant à Marco Verratti après son exclusion

« Ce n’est pas la première fois, je te l’avais déjà dit. C’est toujours la même chose. Imbécile! » Ce sont les premiers mots de la colère éruptive de Carlo Ancelotti qui a accompagné l’expulsion de Marco Verratti, dimanche à Annecy. Les autres propos sont moins amènes et nous les passerons sous silence.

Mais cette fulmination de l’entraîneur traduit bien le sentiment qui prévaut au sujet du jeune milieu de terrain parisien aussi talentueux qu’incorrigible. Avec 11 cartons jaunes et désormais 1 rouge en L1, auxquels il faut ajouter 3 cartons jaunes en Ligue des champions, le jeune Italien a coûté trop cher au PSG cette saison en termes de suspensions (4 matchs au total à ce jour). Mais l’ancien joueur de Pescara (Serie B ), habitué à contester les décisions arbitrables, avait toujours su éviter les fourches caudines de l’exclusion jusqu’à ce dimanche. Il y a fort à parier qu’au regard de son pedigree (2e joueur le plus averti derrière le Bastiais Yatabaré, 13 cartons jaunes), la commission de discipline décide de lui infliger au moins deux matchs de suspension.

10 jaunes et 1 rouge à Pescara l’année dernière

« Il ne faut pourtant pas criminaliser Marco, plaide son agent, l’avocat Donato Di Campli. Il a 20 ans et commet des erreurs. Je l’ai vu dimanche soir après le match, il était très en colère contre lui-même. En ce moment, on ne parle que de ses fautes mais il ne faut pas oublier que face à Evian, jusqu’à son carton rouge, c’était le meilleur joueur sur le terrain. » Dont acte, mais la jeunesse est faite d’apprentissage. Et dans ce domaine, Verratti n’a pas beaucoup appris de ses erreurs.

L’année dernière à Pescara, pour sa première saison pleine en Serie B (31 matchs dont 26 titularisations), il avait déjà écopé de… 10 cartons jaunes et 1 rouge. De là à brouiller les discussions entamées avec le club autour de son avenir et d’une revalorisation salariale? « Ça ne change rien, avance son agent. J’ai un rapport très clair avec Leonardo. Marco est devenu un joueur important du PSG et le club doit le comprendre. Dès que le PSG aura atteint ses objectifs, on s’assoira autour de la table. »


Citation
Sirigu risque huit matchs de suspension

Salvatore Sirigu a peut-être, d’ores et déjà, fini sa saison. Selon le règlement, il encourt une sanction de huit matchs s’il est reconnu coupable sur la personne de Saber Khlifa de « brutalité ou coups n’entraînant pas de blessure ». Cette suspension est susceptible d’être pondérée ou majorée au regard du casier disciplinaire du fautif.

Le Transalpin étant jusqu’alors un joueur sans problème, il pourrait voir sa peine adoucie. Khlifa devrait d’ailleurs écoper d’un traitement comparable. Olivier Thual et Dominique Federico, l’arbitre et le délégué du match, ont chacun adressé par e-mail un rapport circonstancié des incidents à la commission de discipline de la LFP qui se réunira jeudi. Sirigu sera alors convoqué, après un délai de quinze jours, pour s’expliquer le 17 mai. Même s’il n’a pas reçu directement le carton rouge de la part de l’arbitre dimanche soir, l’Italien devrait être suspendu, dès jeudi, à titre conservatoire. La commission de discipline agit souvent ainsi. Elle l’a encore fait, le 11 avril, en suspendant à titre conservatoire le Lensois Yahia et le Sedanais Diallo, coupables de s’être battus six jours plus tôt à l’issue de Lens-Sedan.

Une seule incertitude plane au-dessus du portier italien : son refus de suivre le délégué du match pour retourner sur la pelouse et recevoir son carton rouge sera-t-il considéré comme une circonstance aggravante? Pour sa défense, Sirigu expliquera qu’il n’a pas eu la permission de son club pour y revenir.


Citation
Carlo Ancelotti ne craint pas le blocus

La nouvelle serait presque passée inaperçue. Grâce à une courte mais précieuse victoire aux dépens d’Evian dimanche soir, le PSG s’est officiellement qualifié pour la prochaine Ligue des champions. Dans le pire des cas, déjà très improbable, les Parisiens termineront l’exercice à la 2e place derrière l’OM.
Carlo Ancelotti est donc déjà allé au-delà de l’objectif fixé dans son contrat de travail.

L’accord initial, signé en décembre 2011 entre le technicien italien et le PSG, portait jusqu’en juin 2013. Il était accompagné d’une saison supplémentaire automatique sous réserve que l’équipe parisienne termine l’exercice 2012-2013 à l’une des trois premières places de Ligue 1. Depuis hier matin, les deux parties sont donc liées contractuellement jusqu’en juin 2014. Or cette prolongation intervient alors qu’Ancelotti a signifié à ses dirigeants sa volonté de quitter le PSG dans quelques semaines, à l’issue de cette saison (nos éditions du 26 avril).

Techniquement et juridiquement, le club de la capitale peut s’opposer au départ de son entraîneur. Mais les dégâts en termes d’image pour le PSG et les conséquences sur la préparation de la prochaine saison seraient tels que personne ne pense à ce scénario. Dans l’entourage de Carlo Ancelotti, la menace d’un blocus de la part des propriétaires qatariens n’est absolument pas envisagée.

Des négociations à venir entre le club et le Real

Courtisé depuis l’automne dernier par le Real Madrid, Carletto est déjà tombé d’accord, de manière non écrite, avec les champions d’Espagne en titre (voir nos éditions du 20 février). Avant de prendre une tournure officielle, vraisemblablement début juin, cet accord sera soumis toutefois à une négociation préalable entre le PSG et le Real Madrid. A titre d’exemple, l’Inter Milan avait obtenu de la part du Real, en juin 2010, une somme estimée à 8 M€ en échange d’une libération de la dernière année de contrat de José Mourinho. A toutes fins utiles, Ancelotti dispose d’une seconde proposition sous le coude, celle de Manchester City.


Citation
Sirigu risque jusqu'à 8 matchs de suspension

La saison de Salvatore Sirigu est certainement d'ores et déjà terminée. Le gardien du PSG, qui n'est pas revenu sur la pelouse dimanche à Evian pour recevoir un carton rouge, risque jusqu'à huit matchs de suspension, s'il est reconnu coupable de «conduite violente en dehors de la rencontre», selon des sources proches du dossier.
Les faits seront logiquement étudiés jeudi par la commission de discipline.

Ces mêmes sources expliquent aussi que le portier italien encourt une suspension à titre conservatoire si son dossier est mis à l'instruction, comme cela fut le cas dans un récent précédent en L2 entre Lens et Sedan. Le 5 avril, une «altercation entre joueurs dans le couloir des vestiaires à l'issue de la rencontre» a ainsi éclaté. La commission de discipline, réunie le 11 avril, avait, «au vu de la gravité des faits, suspendu à titre conservatoire MM. Alaeddine Yahia (Lens) et Mamadou Diallo (Sedan) et placé le dossier en instruction».

Un match houleux

Des faits qui se rapprochent de ceux commis par le portier parisien qui, à l'issue de la victoire 1-0 à Evian conclue par une bagarre générale, n'a pu être sanctionné par M. Thual qui semblait pourtant en avoir l'intention. L'Italien, exfiltré par ses partenaires, n'était plus sur la pelouse et n'a pas eu la permission de son club pour y revenir.

Le «casier» de Sirigu étant vierge, la commission de discipline pourrait ne pas prononcer la sanction maximale. C'est ce qui s'était produit pour le Niçois Valentin Eysseric, coupable d'avoir fracturé la jambe du Stéphanois Jérémy Clément. Le barême pour ce genre d'agression était de douze matchs. Toutefois, l'auteur du tacle n'étant pas connu pour pratiquer un jeu dangereux, sa suspension avait été réduite à onze matchs.

Quoi qu'il en soit, le gardien italien devrait payer les pots cassés du match houleux entre Evian et le PSG. Quelques minutes avant la bagarre générale, David Beckham avait reçu un carton rouge dans une rencontre que les Parisiens ont finie à 9 puisque Verratti avait lui aussi été expulsé

Le Parisien.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Homer
posté 01/05/2013 09:19
Message #5499


Coeff 7 UEFA
******

Groupe : Rédacteurs
Messages : 78,287
Inscrit : 29/12/2008
Membre no 38
Tribune : Viré du stade



Citation
Une plainte pour homophobie contre des supporters parisiens

Le commissaire Boutonnet a déposé plainte contre des supporteurs du PSG. En marge de la conférence de presse du Paris Foot Gay à la mairie de Paris, mardi, au sujet d'une enquête sur l'homophobie dans le foot professionnel réalisée au sein de 13 clubs pros et de 250 joueurs, nous avons appris que le commissaire Boutonnet, patron de la division de lutte contre le hooliganisme, a déposé plainte hier contre des supporteurs du PSG, issus du groupe Liberté pour les abonnés (LPA).


Une cinquantaine d'entre eux étaient présents à Annecy dimanche dernier, pour Evian-PSG, et auraient proféré des propos homophobe à l'encontre du commissaire Boutonnet. Ce dernier a donc déposé plainte hier.


Citation
Après Evian-PSG, le FN s'invite dans la bagarre

Le Front national s'est curieusement invité dans la polémique qui a suivi la bagarre générale à l'issue du match de Ligue 1 Evian – PSG (0-1) dimanche soir. Le parti d'extrême-droite a commenté le refus du joueur parisien Salvatore Sirigu de revenir sur la pelouse, après la rencontre et à la demande de l'arbitre, Olivier Thual, pour y recevoir un carton rouge.

« Ne touchez pas aux arbitres ! » clame Eric Domard, le conseiller aux Sports de Marine Le Pen dans un communiqué. «Le gardien de but parisien Salvatore Sirigu a commis un acte inqualifiable à double titre », est-il notamment écrit. « Il a défié et contesté ouvertement l’autorité du directeur de jeu devant des caméras de télévision, bafouant la première des règles d’un sport : le respect en toutes circonstances de ses lois. Cette attitude est inacceptable de la part d’un joueur professionnel dont on ne répètera jamais assez qu’il est plus que tout autre, soumis à un devoir d’exemplarité. (...) Le Front national apporte tout son soutien aux arbitres français (…) Il appelle les autorités du football à prendre des sanctions exemplaires contre ces joueurs remettant en cause l’application des règles et l’autorité de l’arbitre.»

Frédéric Thiriez (LFP) : «Chacun doit balayer devant sa porte»

Cette intrusion politique sur le terrain sportif a fortement irrité Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). « De quoi je me mêle ! Merci pour la leçon mais je crois qu’en matière d’exemplarité, chacun doit d’abord balayer devant sa porte, affirme-t-il. Le Front national pourrait par exemple apprendre qu’en France le mouvement sportif est autonome par rapport aux pouvoirs publics et qu’il n’a surtout pas vocation à être instrumentalisé par quelque parti politique que ce soit. (...) Dans l’affaire Sirigu, comme dans tous les autres cas, la commission de discipline de la LFP rendra son verdict en conscience et en toute indépendance. »


Citation
Les supporters parisiens navrés par les incidents

Ce mardi après-midi au Camp des Loges (Yvelines) les supporteurs parisiens n'étaient, pour une fois, pas complètement fiers de leurs joueurs. La bagarre générale dimanche soir à la fin d'Evian -PSG (0-1) n'est pas une image qu'il veulent retenir.

« C'est déplorable, explique Michèle, 63 ans. Le sport, ce n'est pas ça. Mon petit-fils aime ce club mais je suis navrée qu'il puisse voir ce type de comportement. Les joueurs doivent aussi être des exemples pour les enfants. » Raphaël est plutôt d'accord. « Ce n'est pas très beau, reconnait-il. Les torts sont partagés entre les deux équipes. J'ai lu que Sirigu risquait huit matchs de suspension. C'est excessif mais comme le PSG est un club médiatisé, j'ai peur qu'on veuille faire un exemple avec lui. » Sa copine, Alice, 17 ans, est peu plus vindicative : « Il y a eu beaucoup de provocation des joueurs d'Evian, estime-t-elle. Huit matchs pour Sirigu ? C'est abuser ! Ce n'est pas le méchant qu'on nous décrit. Il est plutôt calme.»

«Cela fera peut-être réfléchir les autres... »

La thèse de la provocation savoyarde est aussi retenue par Muriel, 19 ans. « Il y a eu plein de fautes commises sur les Parisiens qui auraient dû être sanctionnées, peste-t-elle. Matuidi a montré sa joie à la fin du match. Il n'a pas cherché à énerver ses adversaires ». Plus posé, Marcos reconnaît : « En tant que père de famille, je trouve très choquant de se comporter ainsi. S'il y avait un contentieux, il fallait le régler dans les vestiaires mais pas en public, devant des gosses. Et si j'aime beaucoup Sirigu, je crois qu'il est pourtant bon qu'il soit sanctionné. Il n'avait pas à agir ainsi. Cela fera peut-être réfléchir les autres... »

Le Parisien.fr


--------------------
J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016
Fan Club Michel Leeb
Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Heiji-sama
posté 02/05/2013 05:38
Message #5500


Débutant
*

Groupe : Members
Messages : 1,512
Inscrit : 11/01/2009
Lieu : Japon
Membre no 305
Tribune : Canapé



Citation
La succession d’Ancelotti se complique

Décidément, le plan du PSG ne se déroule pas comme prévu. Depuis de longs mois, José Mourinho comme Arsène Wenger faisaient figure de grands favoris à la succession de Carlo Ancelotti. Il s’agissait alors d’une échéance lointaine tant l’entraîneur italien semblait arrimé à son poste d’entraîneur de l’équipe parisienne.
Aujourd’hui, les données du problème ont considérablement changé.

Arsenal ferme la porte au départ de Wenger

Le mystère ne plane plus sur l’avenir d’Ancelotti qui doit, selon toute vraisemblance, s’engager avec le Real Madrid dans les semaines à venir. Mais bien, sur l’identité de son successeur. Les parachutages de Mourinho ou Wenger sur la capitale n’ont en effet jamais semblé aussi incertains.

Eliminé de la Ligue des champions mardi soir avec le Real, pour la troisième fois de suite au stade des demi-finales, José Mourinho a livré un commentaire en forme de testament. « Ça valait la peine d’être ici. Etre un seul jour dans ce club vaut la peine. » Il a ensuite ajouté : « J’aime être là où les gens m’aiment. En Angleterre, c’est le cas. Plusieurs clubs m’aiment, un en particulier […]. Ici en Espagne, c’est un peu différent parce que certaines personnes me détestent. » Une manière plutôt très claire de tourner la page et de se projeter vers une prochaine aventure anglaise, a priori du côté de Chelsea.

Quant à Arsène Wenger, la communication autour de son avenir s’est déployée en deux temps. Dimanche, à l’issue de la rencontre face à Manchester United, le manageur d’Arsenal s’est chargé lui-même de tordre le cou à l’hypothèse d’une arrivée au PSG dès cet été. « J’ai toujours respecté mes contrats (NDLR : il est lié avec le club londonien jusqu’en juin 2014). Et je ne vois pas pourquoi cela devrait changer. »

Certains experts ès Wenger ont pourtant perçu dans la seconde partie de son intervention le début d’une ambiguïté. Comme si l’Alsacien, 63 ans, faisait déjà allusion à l’éventualité d’un forcing de la part des dirigeants qatariens du PSG d’ici à la fin du mois. Un rendez-vous est d’ailleurs programmé la semaine prochaine à Paris entre les deux parties. Mais fait rare, Peter Hill-Wood, le président d’Arsenal, est sorti de son silence hier dans le « Daily Star », un journal anglais. « Je pense que c’est une idée absurde, a-t-il dit en référence à la possibilité d’un départ du Français. En fait, je sais qu’il s’agit d’une absurdité totale. »

En donnant l’impression de vouloir clore le débat, le big boss d’Arsenal cherche surtout à recentrer les esprits sur l’enjeu immédiat, à savoir une qualification directe pour la prochaine Ligue des champions. A trois journées de la fin du championnat, les Gunners sont à la lutte pour la 3e place avec leurs rivaux londoniens, Chelsea et Tottenham.


Citation
Discipline : le PSG risque gros

Un officiel présent à Annecy le dit tranquillement : « Jamais dans ma carrière je n’avais vu une telle violence à l’issue d’un match. » blink.gif Evian - PSG (0-1) s’est conclu dimanche par un pugilat à la suite d’une provocation de Blaise Matuidi, chambrant le banc de touche adverse. Salvatore Sirigu, le joueur le plus en vue avec Saber Khlifa (Evian) dans cette bagarre générale, risque le plus.
Mais Matuidi et Mamadou Sakho, sur la foi des images analysées par le comité de visionnage, pourraient également être rattrapés par la patrouille.

La commission de discipline de la Ligue se penche ce soir sur tous ces incidents. A la suite de ces échauffourées, l’arbitre Olivier Thual avait adressé un carton rouge à Khlifa, mais il n’a pas pu le faire avec le gardien du PSG que son club n’a pas autorisé à revenir sur la pelouse. Pour son comportement et ce refus, l’Italien peut prendre jusqu’à huit matchs de suspension. Il pourrait même se voir privé de la réception de Valenciennes ce dimanche à titre conservatoire s’il est reconnu coupable de « conduite violente en dehors de la rencontre ». Les cas de Marco Verratti et de David Beckham, qui relèvent du domaine sportif, devraient être vite réglés, les deux joueurs étant menacés d’un ou deux matchs de suspension, après deux cartons jaunes pour le premier et une exclusion directe pour le second.


Le Parisien


--------------------
https://t.me/pump_upp
Go to the top of the page
 
+Quote Post

328 Pages V  « < 273 274 275 276 277 > » 
add postStart new topic
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 



Version bas débit Nous sommes le : 26/12/2025 02:04