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16/04/2013 15:04
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le salaire de Beckham en partie reversé à l’hôpital Necker Après deux mois et demi de mystère, le voile commence à se lever. Lorsqu’il a été officiellement présenté le 31 janvier, David Beckham avait surpris tout son auditoire en déclarant : « Mon salaire ira à une association caritative qui s’occupe d’enfants. » Depuis, le mystère restait entier, tant sur le montant que sur le nom de l’heureux élu. Il y a quelques jours, le choix s’est porté sur l’hôpital Necker-Enfants malades, le centre hospitalier parisien situé dans le XVe arrondissement, spécialisé dans les maladies rares et les pathologies particulièrement lourdes ou complexes. Une seconde association, dont le nom n’a pas filtré, a également été retenue. D’autres organisations pourraient ensuite également profiter de l’élan de générosité de la star anglaise. La somme versée aux deux associations serait supérieure à 500000 euros. Elle ne sera pas ventilée à parts égales. Cette opération va se réaliser via la fondation PSG (qui vise à conférer au club une dimension plus citoyenne) dont Nasser al-Khelaifi est aussi le président. L’hôpital Necker-Enfants malades est lié au PSG depuis plusieurs années. Régulièrement, des joueurs sont mobilisés pour cette cause. Le 20 décembre dernier, à cinq jours de Noël, l’ensemble de l’effectif parisien était venu rendre visite à des enfants soignés dans cet établissement. A cette occasion, Nasser al-Khelaifi et Serge Morel, le directeur général de l’hôpital, avaient signé une convention de partenariat. D’innombrables demandes Si le choix et la finalisation ont pris tellement de temps, c’est parce que le PSG a reçu énormément de demandes d’associations de toutes sortes. En outre, le club a dû aussi négocier avec l’administration fiscale. « Vraisemblablement, le PSG n’a pas voulu prendre le risque que cette donation soit requalifiée en salaire indirect », explique Mathieu Le Tacon, avocat fiscaliste au sein du cabinet Delsol à Paris. Dans l’entourage de cette négociation, on confie que l’administration fiscale française n’a fait aucun cadeau au club parisien qui versera les sommes directement aux deux associations sans qu’elles ne transitent par les comptes bancaires de la star anglaise. Le PSG n’a pas souhaité commenter un dossier sur lequel il tient à « communiquer en temps et en heure ». Citation Ancelotti : «Une grosse opportunité de faire le doublé» A la veille du quart de finale de Coupe de France contre Evian (mercredi, 20h55), Carlo Ancelotti s'est montré très motivé par la perspective d'aller chercher le premier doublé de l'histoire du PSG. L'entraîneur parisien revient également sur la sortie mouvementée de Kevin Gameiro, samedi à Troyes. Comptez-vous faire tourner votre effectif contre Evian ? Carlo Ancelotti. Nous ne pourrons pas compter sur Pastore et Chantôme mais Ménez revient dans le groupe même s'il ne devrait pas commencer la rencontre. Thiago Silva, Alex et Van der Wiel joueront en défense. A gauche, ce sera Armand ou Maxwell. En l'absence de Patore, Matuidi peut jouer à gauche. Pour épauler Ibrahimovic, ce sera Lavezzi ou Gameiro. Est-ce que la Coupe de France est aussi importante à vos yeux que le championnat ? Jouer une finale, c'est toujours excitant. On a une grosse opportunité de gagner le championnat et la Coupe de France. Les deux sont excitants. On doit faire notre meilleur pour remporter les deux compétitions. Il y a seulement trois matchs pour remporter ce trophée. Mais ce ne sera pas facile. Le PSG fait pourtant figure de grandissime favori ? Peut-être que Paris est favori sur le papier mais c'est seulement sur le papier. On a souvent eu du mal à contre les équipes soit disant petites. Evian est dans une bonne période en ce moment .Et les matchs de Coupe sont toujours particuliers. Tout le monde va donner beaucoup d'énergie . Avez-vous reparlé avec Kevin Gameiro de sa sortie tapageuse contre Troyes ? On s'est parlé. Il était déçu .J'ai compris sa réaction car j'ai été joueur. Tu ne peux pas toujours contrôle tes émotions. Chaque joueur a une réaction différente. J'ai été surpris car Gameiro a toujours eu une attitude professionnelle. Il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu mais il a marqué beaucoup de buts importants. On a gagné des matchs grâce à lui. Le Parisien.fr Citation Beckham s'est embourgeoisé Selon une étude réalisée par des étudiants en linguistique de l'université de Manchester publiée lundi, l'accent de David Beckham est devenu plus bourgeois depuis 2007, quand le footballeur a quitté le Real Madrid pour jouer au Los Angeles Galaxy. Le milieu de terrain du PSG prononce davantage les "h" en début de mot, caractéristique d'un parler bourgeois ("posh"). Il parle moins "cockney", l'accent populaire du sud-est de l'Angleterre et de Londres d'où il est originaire. «Le "h" est beaucoup plus utilisé aux États-Unis, ce qui explique comment il a acquis cette prononciation», détaille Charles Boorman, un étudiant Citation Leo veut garder Zlatan Zlatan Ibrahimovic «est trop important» pour quitter le PSG à la fin de la saison, a dit le directeur sportif du club, Leonardo, dans une interview à la Gazzetta dello sport, mardi. «Je pense qu'Ibra est content ici», a également déclaré le Brésilien au sujet du meilleur buteur du PSG (26 buts en Ligue 1). Personnellement, Leonardo a dit se «sentir bien à Paris, même si ici ils disent le contraire». Leonardo évoque Nasri, Ribéry ou Cabaye Le directeur sportif du PSG a également évoqué le futur mercato du club. «L’idée de revoir de grands joueurs français revenir me plait. Je ne parle pas de Benzema, mais peut-être de Nasri, Ribéry ou Cabaye. Je ne sais pas si c’est faisable et je n’ai eu de contact avec aucun d’entre eux.» En ce qui concerne la venue de Cristiano Ronaldo, Leonardo assure «qu'il n’y a jamais eu d’offres. Je n’ai jamais entendu parler de Rooney ou Cavani». Citation Pastore et Chantôme forfait Javier Pastore et Clément Chantôme sont indisponibles pour le quart de finale de Coupe de France contre Evian-Thonon-Gallard mercredi (20h55). Fatigué, le milieu offensif argentin du PSG a un problème à la cuisse. Le milieu français a un problème à la fesse et n’a pas récupéré. Pour remplacer l’Argentin, Carlo Ancelotti a indiqué mardi en conférence de presse qu’il pourrait titulariser Blaise Matuidi sur le côté gauche. Citation PSG : «Impossible pour Rooney» «Wayne Rooney est un des meilleurs attaquants du monde. Je pense que c’est impossible de l’acheter. C’est une idole à Manchester United», a déclaré mardi Carlo Ancelotti, alors que la rumeur d’un transfert de l’international anglais au PSG revient régulièrement. Également interrogé sur un possible intérêt pour Arturo Vidal, le milieu de la Juventus, «40 millions, c’est uniquement pour un attaquant. C’est trop pour un milieu comme Vidal, même s’il a beaucoup de qualités». Concernant Étienne Capoue, qui a dit lundi sur beINSport être «en contact» avec le PSG, l’entraîneur italien a déclaré qu’il ne savait pas si c’était le cas. «Étienne Capoue est peut-être en contact avec les dirigeants. C’est un très bon joueur, avec beaucoup de qualités. On en a parlé en janvier. Mais nous n’avons pas encore parlé du mercato estival avec les dirigeants. Nous allons attendre la fin de la saison.» Citation Gameiro s'est excusé Trois jours après la rencontre de Ligue 1 contre Troyes (0-1) et le mouvement d’humeur de Kevin Gameiro, Carlo Ancelotti a indiqué mardi en conférence de presse que l’incident était réglé. «J’ai parlé avec lui. Il s’est excusé. J’ai été joueur, parfois tu ne peux pas toujours contrôler tes réactions. Pour moi, c’est terminé.» Il a néanmoins reconnu qu’il avait été «surpris». «Kevin Gameiro a toujours été très correct, très professionnel.» Et l’Italien de rappeler que «ce n’était pas le moment dans la saison, d’avoir des réactions particulières». L'attaquant français devrait débuter le quart de finale de Coupe de France contre Evian-TG mercredi sur le banc. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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17/04/2013 07:03
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Citation Paris en veut toujours plus Bien parti pour être champion, Paris peut accéder ce soir aux demi-finales de la Coupe. Il n’y a jamais de vilain chemin lorsqu’on part à la rencontre de l’histoire. A priori, un voyage au suranné parc des sports d’Annecy pour y affronter Evian n’est pas de ces déplacements qui font rêver un footballeur du PSG. Mais, au bout de la route savoyarde, la possibilité d’un historique doublé Championnat-Coupe de France prendrait encore plus d’ampleur pour les Parisiens. « Doublé », c’est un joli mot en football et il ne se prononce pas si souvent que cela en France. Ainsi, lors des vingt-six dernières saisons de Ligue 1, seuls cinq clubs l’ont décroché. Bordeaux en 1987, Marseille en 1989 et Auxerre en 1996 y sont parvenus. Lyon ne se l’est approprié qu’à la fin de son long règne, en 2008. Lille s’est distingué en 2011, mais encore jamais le PSG. Si personne ne réclamait sérieusement aux joueurs d’Ancelotti de gagner la Ligue des champions dès cette année, beaucoup leur demandent aujourd’hui de poser, dans la vitrine du club, la Coupe de France à côté d’Hexagoal, le trophée du champion de France. Disons-le franchement, une élimination en Savoie ce soir semble presque inimaginable et ferait une très vilaine tache sur la saison parisienne. Evidemment, Evian n’est pas interdit d’exploit mais a surtout un maintien en Ligue 1 à assurer. Ce qui permet à Pascal Dupraz, son entraîneur, de désamorcer avec humour la tension et l’excitation de la venue d’Ibrahimovic à Annecy. « Ibra? Je n’ai qu’une crainte le concernant, sourit-il, c’est que le vestiaire soit trop petit. On s’en excuse d’avance. » Ce qui n’est pas trop petit, en revanche, c’est certainement l’ambition de Carlo Ancelotti. « C’est très excitant car il y a une grosse opportunité de décrocher cette coupe, lâche-t-il. Il ne nous reste plus que trois matchs à gagner. » Malicieux, comme à l’accoutumée, l’Italien dribble le statut de favori du PSG face aux Savoyards. « Nous ne le sommes que sur le papier, réfute-t-il. On a déjà éprouvé pas mal de difficultés face aux équipes qui jouent regroupées en défense contre nous. Evian vient de passer quatre buts à Rennes. Ce match ne sera pas si facile. La Coupe est particulière et donne de l’énergie à tout le monde. Mais on veut le doublé. » Parole d’expert : en Angleterre, la dernière fois qu’une équipe a réussi à marier Coupe et Championnat, c’était Chelsea en 2010. Son entraîneur ? Carlo Ancelotti… Evian-Paris SG Ce soir à 20h55 à Annecy. Arbitre : M. Kalt. Evian : Laquait - Betao, Wass, Moncongu, Dja Djédjé, Rabiu - Barbosa, Ninkovic, Sorlin (cap.) - Berigaud, Khlifa. Entr. : Dupraz. PSG : Douchez - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva (cap.), Armand (ou Maxwell) - Lavezzi, Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Gameiro, Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti. Citation Pastore n’avait pas prévu de partir Javier Pastore a bien pris l’avion hier après-midi en direction de la Haute-Savoie. Carlo Ancelotti avait pourtant annoncé avant l’entraînement le forfait de l’Argentin, « fatigué » et victime de douleurs à une cuisse. Arrivé en retard au camp des Loges, le buteur du Camp Nou a finalement participé à la mise en place, contrairement à Lucas, forfait de dernière minute. Le Brésilien est resté à Paris, tout comme Chantôme (touché aux fessiers). Pastore ne devrait néanmoins pas pouvoir commencer la rencontre. Son poste de milieu gauche devrait échoir à Blaise Matuidi. Lavezzi pourrait retrouver le couloir droit en l’absence de Lucas, ce qui permettrait à Gameiro d’être titulaire à côté d’Ibrahimovic. Carlo Ancelotti n’a pas fait trop de mystères concernant sa défense, composée de Van der Wiel, Thiago Silva et Alex, Armand et Maxwell se disputant le poste de latéral gauche. Douchez sera dans le but, comme toujours en Coupe de France. Citation Betao : « Lucas, c’est le futur du PSG » Betao a beau ne jouer en Ligue 1 que depuis fin janvier, il a déjà affronté le PSG à deux reprises cette saison, en Ligue des champions avec le Dynamo Kiev (défaites 4-1 et 2-0). Pour le défenseur brésilien d’Evian-Thonon-Gaillard (29 ans), Paris sera vite un grand d’Europe. Quelles sont les chances d’Evian face à Paris ? Betao. C’est clair que le favori est Paris mais le football se joue à onze contre onze. Nous sommes en confiance, notamment grâce à la victoire de ce week-end (4-2 face à Rennes). Notre objectif prioritaire reste le maintien en L 1, mais on veut avancer dans les deux compétitions. Quel souvenir gardez-vous de vos deux matchs avec Kiev contre le PSG ? Quand je suis rentré au match aller, on perdait déjà 3-0, mais ça s’était bien passé pour moi. Au match retour, je me suis senti bien, malgré la défaite. Il ne faut pas laisser le PSG se créer d’occasions, sinon ça devient très difficile. Quelle image aviez-vous du PSG quand vous étiez en Ukraine ? Suite aux investissements qui ont été faits, tout le monde attend que Paris soit l’une des meilleures équipes au monde, aussi bien au Brésil qu’en Ukraine. Tout le monde voit le PSG gagner la Ligue des champions dans un an ou deux. Il y a une grande attente. Pour moi, il n’y a pas de doute, le club remportera la Ligue des champions dans très peu de temps. Quel regard portez-vous sur les Brésiliens du PSG ? Thiago Silva est le meilleur défenseur central au monde. Il a beaucoup d’expérience, de grosses compétences. Alex, je le connais depuis les catégories de jeunes. C’est un joueur sérieux, fort, qui joue simple. Maxwell est expérimenté, ça s’est bien passé dans tous ses clubs en Europe. Il sait quand il faut attaquer ou défendre. Lucas, c’est le futur du PSG, il va apporter énormément dans l’avenir. Comment vous sentez-vous à Evian et en Ligue 1 ? Je suis très heureux, content de jouer dans ce championnat disputé où tout est ouvert. Evian m’en a donné l’opportunité. On possède un bon groupe avec de bons joueurs et un bon staff. J’ai dû m’adapter très rapidement. Je suis content de mes performances, je suis régulier. Mon contrat se termine en juin et mon objectif est de rester en France, que ce soit à Evian ou ailleurs. Citation Thiago Silva : « Réussir le doublé serait assez fort » A deux matchs d’un retour au Stade de France, où ils n’ont plus mis les crampons depuis une finale perdue contre Lille (0-1) le 14 mai 2011, les Parisiens ont le sourire carnassier à l’idée de réussir le doublé Championnat-Coupe de France. « On le veut, assène Mamadou Sakho. Quand on est ambitieux, c’est quand même le minimum que de chercher à tout gagner. Pouvoir dire : J’ai fait le doublé, ce n’est pas donné à tout le monde. » Avec une économie de mots, Christophe Jallet trouve la bonne formule : « Le doublé ? Ce serait tout simplement parfait! Et nous aborderons Evian avec le même sérieux que nous avons abordé les matchs contre Barcelone et Troyes. » Marco Verratti en rêve Thiago Silva s’exprime rarement, mais l’idée de gagner deux trophées aiguise son appétit. « Tout est important quand on est joueur de haut niveau, lâche le capitaine parisien. Réussir le doublé serait la marque d’une très belle saison. Avec le niveau que nous avons actuellement, c’est très réalisable. Et puis, arriver dans une équipe avec plein d’autres joueurs et, dès la première saison, réussir le doublé, ce serait quelque chose d’assez fort. Apprendre à se connaître tout en gagnant n’est jamais évident. » Thiago Silva ne nie pas le statut de favori du PSG. « L’opportunité de remporter le Championnat et la Coupe de France est réelle. Mais le match contre Evian se joue à l’extérieur. Forcément, ce sera plus compliqué qu’au Parc des Princes. Mais nous avons le niveau pour nous qualifier. » Salvatore Sirigu, le portier parisien, refuse de se poser des questions. « Que ce soit la coupe ou le championnat, il faut toujours se dire qu’on va gagner, sourit-il. Il ne faut penser qu’à cela. C’est notre travail tout simplement. » Avec l’enthousiasme de sa jeunesse, Marco Verratti avoue son excitation. « Pour moi, gagner la Coupe de France serait quelque chose de fantastique, s’enflamme le milieu italien. A mon âge, j’ai un petit palmarès (NDLR : il a été sacré champion d’Italie en Serie B avec Pescara en 2012). J’ai vraiment envie de soulever une coupe dans un grand stade comme le Stade de France. » Pour Ancelotti, l’affaire Gameiro est close. Carlo Ancelotti n’en veut pas à Kevin Gameiro, furieux d’avoir été remplacé samedi à Troyes. « Pour moi, c’est fini. Il était déçu, mais j’ai compris sa réaction car j’ai été joueur. Tu ne peux pas toujours contrôler tes émotions. » Citation Ancelotti évoque le mercato Interrogé, hier, sur le prochain mercato parisien, Carlo Ancelotti s’en est d’abord sorti par une pirouette. « Parler aujourd’hui est inutile si je dois partir du club », a plaisanté l’entraîneur parisien avant d’évoquer la piste du Toulousain Etienne Capoue. « Il en a été question en janvier, mais on a pris Beckham. Il était libre et donc plus facile à acheter. C’est un bon joueur, mais on ne parle plus de lui en ce moment. » Dans la « Gazzetta dello Sport », Leonardo n’écartait pas, hier, l’idée de recruter des joueurs français comme Nasri, Ribéry ou Cabaye. « Pour acheter un joueur, tu ne regardes pas son passeport, précise Ancelotti. Ce sont des joueurs importants, mais ce n’est pas obligatoire de prendre des Français. Toutes les équipes ont des éléments de différentes cultures, la seule chose ici, c’est qu’il faut parler la langue. » L’entraîneur transalpin a ensuite coupé court à la possibilité de voir Wayne Rooney signer à Paris cet été. « C’est l’un des meilleurs attaquants du monde. Mais c’est impossible de l’acheter car c’est une idole à Manchester United. » Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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17/04/2013 07:22
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Citation Pas de sentiments Hormis Lucas et Sirigu, Carlo Ancelotti alignera sa meilleure équipe, ce soir, pour entretenir le rêve d’un doublé Coupe et Championnat. Cela laisse peu d’espace au contingent français du PSG. LE RÊVE D’UN DOUBLÉ Coupe et Championnat, le premier dans l’histoire du PSG, laisse place à une réalité douloureuse pour certains Parisiens. Hier, Carlo Ancelotti a dévoilé l’identité de plusieurs des titulaires de ce soir, face à l’Évian-Thonon-Gaillard, et l’idée d’une alternance entre ceux utilisés en Championnat (et en Ligue des champions) et ceux qui voyaient la Coupe de France comme un espace d’expression s’est éteinte. À Annecy, et malgré l’absence de Lucas, laissé au repos, le technicien italien alignera « la meilleure équipe possible », ce qui exclut les présences, au coup d’envoi, de Zoumana Camara, Mamadou Sakho et Clément Chantôme (blessé), trois « historiques » du PSG qui ont joué les tours précédents. Armand, un autre ancien du club peu utilisé, est en balance avec Maxwell pour le poste de latéral gauche, mais il ne semble pas favori. Quarante-trois ans après sa création, le Paris- Saint- Germain n’a jamais semblé fait pour la double vie et, hier midi, avant la dernière séance d’entraînement, Ancelotti s’avouait « très excité » par cette perspective nouvelle. Au-delà du relâchement mental dû à une sortie glorieuse en Ligue des champions sur les terres du Barça (1-1 en quarts de finale retour au Camp Nou, 2-2 à l’aller), l’entraîneur parisien veut entretenir une exigence de résultats et considère la Coupe de France comme un objectif incontournable. S’il n’est pas disposé à se laisser pousser la barbe ou la moustache pour relancer cette tradition aujourd’hui sacrifiée des équipes toujours en lice, Ancelotti n’est pas non plus prêt à aligner certains joueurs pour s’assurer une paix sociale. Même si, avec neuf points d’avance sur l’OM (2e à six journées de la fin), le titre de champion lui tend les bras, Paris n’a encore rien gagné et il ne peut se permettre de perdre en quarts de finale de Coupe de France contre le seizième de la Ligue 1. La seule entorse que son entraîneur s’autorisera dans sa composition concernera le poste de gardien, promis à Nicolas Douchez dans les Coupes nationales. Pour le reste, pas de cadeau. En charnière centrale, Thiago Silva sera associé à Alex et la paire Camara-Sakho, titulaire contre l’OM (2-0, le 27 février) au tour précédent, prendra place sur le banc. Blessé à une fesse, Chantôme, qui a participéàtous les tours de Coupe, ne fait pas partie du groupe retenu alors que Kevin Gameiro, très fâché après son remplacement, samedi à Troyes (1-0), a participé à la séance d’hier dans l’équipe des remplaçants supposés. Il était avec Armand qui, en fin d’entraînement, a tout de même rejoint la défense des titulaires de ce soir. Gameiro a parlé à Leonardo et Ancelotti Pour la plupart des habitués du banc, la Coupe de France ressemblait à une bouffée d’air frais. Ils devraient replonger en apnée au bord du lac d’Annecy et contenir leur frustration. Pour Gameiro, lui aussi titulaire à tous les tours, cette compétition était une occasion de se distinguer. Finalement, ce weekend, l’attaquant parisien s’est illustré dans un autre style, qui ne plaît pas à son entraîneur. Lundi, l’international français a eu une discussion avec Leonardo et Ancelotti pour solde de tout compte. « Il était déçu de sortir à Troyes et je comprends sa réaction. J’ai été joueur, a déclaré l’Italien, hier. On ne peut pas toujours contrôler ses émotions. (…) Il s’est excusé et j’ai confiance en l’homme et dans le joueur. » A priori, Gameiro a surtout écouté les récriminations de ses supérieurs. Et, à la lecture de la séance à huis clos d’hier, si la confiance en l’homme est intacte, celle placée dans le joueur reste incertaine. Dans un premier temps, c’est Ezequiel Lavezzi qui était associé à Zlatan Ibrahimovic en attaque. Puis, quand l’international argentin a laissé sa place, c’est Jérémy Ménez qui l’a remplacé. DAMIEN DEGORRE Citation Quatre garçons contre le vent ILS ONT CONNU le PSG bien avant l’arrivée de Qatar Sports Investments, l’actionnaire du club (à l’été 2011), et trois d’entre eux étaient déjà là sous l’ère Canal +. Aujourd’hui, Clément Chantôme et Mamadou Sakho, formés à Paris, Sylvain Armand, arrivé en 2004, et Zoumana Camara, acheté en 2007, ne tiennent plus forcément un rôle majeur dans un club qu’ils adorent. Chacun vit la situation à sa manière, parvenant plus ou moins difficilement à refluer sa frustration, et tous s’interrogent forcément sur leur avenir. Pourtant, à chaque fois que Carlo Ancelotti fait appel à l’un d’entre eux, aucun ne déçoit. – D. D. (avec J. T.) Sakho, un départ se précise SON STATUT d’international français (13 sélections) ne lui a pas offert un crédit illimité en club et si Mamadou Sakho a eu un temps de jeu correct (29 matches toutes compétitions confondues), il sait qu’il le doit autant à son niveau qu’aux différentes blessures d’Alex et de Thiago Silva. À un an de la Coupe du monde, le défenseur central de vingt-trois ans ne veut pas passer à côté d’un éventuel voyage des Bleus au Brésil. Frustré et contrarié, il lui est arrivé, cette saison, de dire publiquement sa déception tout en précisant respecter les choix de son entraîneur. Mais pour ne pas courir le risque de ne plus être retenu par Didier Deschamps, comme il ne l’avait pas été par Laurent Blanc à l’Euro 2012, Sakho, sous contrat jusqu’en juin 2014 avec son club formateur, considère un peu plus l’idée d’un départ cet été. Liverpool et Monaco sont intéressés. 75 Mamadou Sakho est le Parisien qui a gagnéle plus de duels aériens (75) et effectué le plus de dégagements (141) en Ligue 1 cette saison. Chantôme, l’âme blessée APRÈS AVOIR GOÛTÉ à l’équipe de France (1 sélection contre le Japon, le 12 octobre, 0-1), Clément Chantôme s’imagine volontiers y revenir. Mais il doit jouer davantage pour espérer être de nouveau convoqué et c’est là que le bât blesse. Titulaire à treize reprises seulement en L 1, souvent positionné à droite, à un poste qui n’est pas le sien, le milieu de vingt-cinq ans a souffert, aussi, de ne pas avoir joué une seule minute contre Barcelone alors qu’il avait été plutôt consistant contre le Valence CF en huitièmes de finale de la Ligue des champions (1-1, le 6 mars). Comme l’été dernier, les postulants frappent à la porte : Lyon est toujours intéressé, alors que Lille et des clubs anglais auraient un oeil sur lui (il est sous contrat jusqu’en 2015). Mais le joueur formé au PSG pourrait payer… le fait d’avoir été forméà Paris. Car le club a besoin de présenter sur ses listes UEFA au moins quatre joueurs issus de sa pépinière. 1 192 C’est le temps de jeu en L1 de Clément Chantôme, cette saison, contre 737 en 2011- 2012 à pareille époque. Il a participé à 22 matches de son équipe en Champ ionnat (13 titularisations). Camara, vers une prolongation ? SEUL JOUEUR parmi les « historiques » à se retrouver en fin de contrat cet été, Zoumana Camara se verrait bien, à trente-quatre ans, prolonger l’aventure parisienne. Même s’il joue peu (9 matches au total) et que cela nourrit une frustration évidente, il se plaît dans le vestiaire parisien, où il diffuse sa bonne humeur. Sa maîtrise de l’italien le rapproche aussi de nombreux joueurs comme Sirigu, Pastore et même Ibrahimovic, avec qui il s’entend bien. Même s’il n’apparaît pas comme un dossier prioritaire pour les dirigeants parisiens, des premiers contacts avec ses représentants ont été noués pour discuter d’une prolongation d’un an. Les discussions pourraient s’accélérer une fois le titre acquis. Mais l’été dernier, Camara avait été l’objet de sollicitations de la part de Montpellier, qui pourrait revenir à la charge. 244 Zouman a Camara n’a disputé que 244 minutes en Championnat cette saison, contre 1 256 la saison dernière à pareille époque. Armand, jusqu’au bout de son contrat ? LE JOUEUR le plus ancien de l’effectif professionnel du PSG est, à bientôt trente-trois ans (le 1er août), à un virage de sa carrière. Aller au terme de son contrat (juin 2014) à Paris, où son temps de jeu risque d’être encore moins élevé la saison prochaine, ou atterrir dans un bon club de L 1, où il jouera mais où son salaire sera moins élevé ? Pour le moment, Armand profite de cette expérience parisienne et savoure l’idée d’un deuxième titre de champion, douze ans après celui remporté avec Nantes. Il sera temps, ensuite, de se tourner vers l’avenir. Un retour en Loire-Atlantique, en cas de remontée en L 1 des Canaris, ne lui déplairait pas, mais Nantes ne dispose que d’une surface financière limitée. Rennes et Monaco apprécient aussi ce joueur capable de jouer à gauche ou dans l’axe. 2,4 C’est la moyenne de points pris par le PSG lorsque Sylvain Armand a été titulaire en Championnat, cette saison (contre 2 sans lui) : huit victoires, deux défaites. Le club parisien n’a encaissé que quatre buts lorsqu’il a débuté. Citation Fan d’eux À LA VEILLE de disputer son premier quart de finale de Coupe de France, l’Évian-TG ne fait pas de complexe face à l’ogre parisien, malgré la fessée reçue en L 1 (0-4 le 8 décembre). « Pour le moment, nous sommes toujours à 0-0 », remarquait dans un clin d’oeil l’entraîneur Pascal Dupraz, qui a retenu le même groupe que contre Rennes, samedi (4-2), à l’exception de Clarck Nsikulu, qui cède sa place sur le banc à Diogo Gomes. Betao, lui, a déjà affronté les Parisiens à deux reprises cette saison, en Ligue des champions, avec le Dynamo Kiev (1-4, 0-2). Il ne cache pas son admiration. « C’est une équipe complémentaire, remarque le défenseur brésilien de l’ETG. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la vitesse de leurs attaquants avec Ménez, Lavezzi, Ibra. Difficile de leur trouver un point faible. Verratti est le vrai coeur de l’équipe, Matuidi est impressionnant. Et puis, ils ont le meilleur défenseur du monde avec Thiago Silva… » Avec le club ukrainien, la tactique était la suivante : « Essayer de garder le ballon. Face à des gars de cette qualité, moins ils ont le ballon, mieux c’est. Si tu restes trop bas, ils finissent par te faire craquer. On doit être compacts, très près d’eux pour qu’ils ne trouvent pas facilement d’espaces. » La crainte de Betao ? « Maintenant qu’il n’est plus en Ligue des champions, Paris va vouloir à tout prix faire le doublé. » – J. Ba. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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17/04/2013 08:28
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Citation Paris vise le doublé Leader du Championnat, le PSG est toujours en lice pour réaliser le premier doublé Coupe - Championnat de son histoire. Un objectif «très important» selon Carlo Ancelotti, dont l'équipe affronte mercredi (20h55) Evian-Thonon-Gaillard en quart de finale de la Coupe de France. «C’est très important de réussir le doublé.» Carlo Ancelotti ne se cache pas. Alors que la plupart des entraîneurs ont l’habitude de la jouer profil bas, l’entraîneur du PSG a affirmé mardi, avant le quart de finale de Coupe de France contre Evian-TG, que l’objectif de son club était de réaliser le premier doublé Coupe - Championnat de son histoire. Un message reçu cinq sur cinq par Blaise Matuidi : «La Coupe de France est une compétition qui nous tient vraiment à cœur. Il faut maintenant tout faire pour aller au bout.» «Gagner un titre, c’est particulier, a repris Ancelotti. Ça veut dire que tu as fait du bon travail, que tu t’es donné à 100%. Mais je suis un peu inquiet que le PSG n’ait jamais fait le doublé». «Il n’y a que trois matches à gagner pour remporter la Coupe de France», a-t-il poursuivi. Il faudra commencer par éliminer les Haut-Savoyards mercredi au Parc des Sports d’Annecy. «Toujours beaucoup de difficultés contre les petites équipes» Un adversaire avec un effectif plus faible, bien sûr, que celui du club parisien, et qui se bat actuellement pour éviter la relégation. «Sur le papier, peut-être que le PSG est favori, mais seulement sur le papier», a néanmoins dit l’Italien, rappelant que ses joueurs ont «toujours beaucoup de difficultés contre les petites équipes, qui défendent beaucoup et jouent en contre». Ce fut le cas contre Troyes samedi dernier (0-1), mais aussi contre Nancy (2-1), Reims (0-1) ou encore Sochaux (2-3). D’autant que «la Coupe de France est toujours particulière. Les équipes sont toujours très motivées». Afin de démotiver les coéquipiers de Cédric Barbosa, l’Italien va aligner «la meilleure équipe possible». Ménez et Gameiro ne seront pas titulaires Une tactique différente de celle utilisée jusqu’à présent, puisqu’il avait l’habitude d’utiliser ses remplaçants, comme Nicolas Douchez, Mamadou Sakho, Jérémy Ménez ou Kevin Gameiro. «Douchez va commencer», a-t-il assuré. «En revanche, pour les autres, je ne sais pas encore. Le plus important pour moi, c’est de voir comment ceux qui ont joué à Troyes ont récupéré.» Il se privera pourtant de Sakho pour aligner Thiago Silva et Alex en défense centrale. Quant à Jérémy Ménez, «il ne sera pas titulaire. Ça fait longtemps qu’il ne s’est pas entraîné normalement. Il pourra peut-être aller sur le banc et disputer un bout de match». Un bout de match, c’est ce que peut espérer Kevin Gameiro, qui a présenté ses excuses à Carlo Ancoletti après son mouvement d’humeur contre Troyes. «Il ira sur le banc et il va peut-être rentrer.» Ménagé dans l’Aube, Zlatan Ibrahimovic sera, lui, aligné d’entrée. La preuve que Carlo Ancelotti ne prend pas la Coupe à la légère. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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18/04/2013 06:52
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Citation Le PSG éliminé sans gloire Promis au titre de champion de France, les Parisiens ne réaliseront pas le doublé... Celle-là, elle fait mal. Autant l’élimination en Coupe de la Ligue contre Saint-Etienne, fin novembre, pouvait passer par pertes et profits. Autant cette sortie de route en Savoie est de celles qui rougissent longtemps les joues. Le doublé historique s’envole. Paris ne sera probablement « que » champion de France. C’est peut-être beaucoup mais, ce matin, cela ne suffit pas à consoler le groupe. Evian, par son culot et son courage, a mérité sa qualification. Et le PSG s’est montré trop indigent. Fallait-il demander aux Haut-Savoyards d’enfiler le maillot du Barça pour motiver Paris ? Et, pour une fois, Carlo Ancelotti a sa part de responsabilité : la veille du match, il avait annoncé que Ménez n’était pas en état de débuter. Il avait raison. Le souci, c’est qu’il l’a titularisé et que l’ex-Romain a presque erré sur le terrain... La Coupe de France ne se ramasse pas comme on cueille un fruit mûr. Paris avait cru, avec l’ouverture du score de Pastore (0-1, 8e), que le plus dur était fait. C’était sûr, l’échelle était posée sur l’arbre et la qualification allait tomber toute seule. Et Paris avait cru, aussi, que l’instant était déjà venu de s’intéresser à la prochaine victime en demi-finale. Ibra touche du bois Certes, les Parisiens ont ensuite pensé gérer leur avantage pendant presque toute le reste de la première période. Mais le destin a alors décidé de rajouter un peu de lest sur les épaules parisiennes, histoire de rééquilibrer le match et donner des forces à ce petit Savoyard qui refusait d’avoir peur du gros. C’est d’abord la tête à bout portant d’Alex qui a été sauvée sur sa ligne par la poitrine de Rabiu alors que Laquait était battu (42e). Dans la foulée, Sagbo ratait sa frappe qui se transformait en passe décisive pour Khlifa (1-1, 43e). Voir Evian évoluer mieux qu’une formation luttant pour son maintien n’était, au fond, pas si surprenant, tant la Coupe de France sublime parfois. Le problème, c’était le PSG qui jouait beaucoup moins bien qu’un probable champion de France. Ibrahimovic, bien terne, frappait le poteau (56e). Et Laquait détournait la reprise à bout portant de Lavezzi (112e). Entre ces deux frissons et l’expulsion méritée de Thiago Motta (117e) ? Un match un peu monocorde entre le petit courageux et le grand endormi. Et scellé aux tirs au but. « On a mal joué, lâche Javier Pastore. Ce n’est pas un échec. Juste une élimination. Il nous reste le championnat à gagner. » Plus lucide, Marco Verratti reconnaît : « Tout cela, c’est entièrement de notre faute... » Citation Evian TG 1 - 1 Paris SG a.p. (4-1 t.a. Mi-temps : 1-1. Spectateurs : 14 925. Arbitre : M. Kalt. Avertissements. Evian : Barbosa (82e) ; PSG : Ménez (16e). Expulsion. PSG : Thiago Motta (117e ). Evian : Laquait - Djedje, Mongongu, Betao, Wass -Khlifa , Rabiu (Lacour, 85e), Sorlin (cap.), Ninkovic (Barbosa, 68e)- Berigaud (Mbarki, 90e +3), Sagbo. Entr. : P. Dupraz. PSG : Douchez - Jallet, Thiago Silva (cap.), Alex, Armand - Pastore (Verratti, 106e), Beckham (Lavezzi, 67e), Thiago Motta, Matuidi - Ménez (Gameiro, 98e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti. LES BUTS 8e : ouverture de Beckham à destination de Jallet qui centre dans la foulée. Pastore contrôle et reprend d'une volée du gauche. Laquait, le gardien savoyard, ne peut qu'effleurer le ballon. 0-1 43e : après une perte de balle de Jallet, Sagbo se présente à l'entrée de la surface de réparation. Sa frappe (ratée) trouve Khlifa qui reprend à bout portant. Douchez ne peut rien faire. 1-1 LE FAIT DU MATCH 112e : à la réception d'un centre de Gameiro, Lavezzi reprend de volée mais sa frappe est déviée sur le poteau par le pied de Laquait, le gardien savoyard. Citation Carlo Ancelotti : « Un désastre total » Le regard dur et les traits tirés, Carlo Ancelotti s'est présenté dans la minuscule salle de presse d'Annecy avec l'envie d’en dire le moins possible. A l'évidence, l'entraîneur parisien se sent trahi par ses hommes. Et il ne le digère pas. Est-ce la plus grosse désillusion de la saison ? Carlo Ancelotti. Oui. C'est une énorme déception. Surtout quand je vois l'attitude de l'équipe. De toute l'équipe ! Nous n'avons pas été bons. Mais alors pas du tout. L'équipe n'a montré aucune concentration. Il n'y avait aucun caractère. J'ai vu beaucoup de suffisance. Nous avons raté énormément de passes et perdu autant de ballons. Je ne peux me satisfaire de cela. Qui vous a déçu en particulier ? J’ai été déçu par toute l’équipe. Quand on ne se concentre pas, voila ce qui arrive. Alors oui, l'équipe a fait un grand match à Barcelone. Mais ensuite, cela ne va pas. Pas du tout. Mais la saison n'est pas finie. Il y a encore des matchs à jouer et à remporter si on veut être champions. Est-ce le pire match de Paris cette année ? Il y a un mot pour cela (Il cherche...). Désastre ! Voila, ce qu'on a fait est un désastre total. L'attitude de l'équipe a été incroyable. Comme c'est déjà arrivé plusieurs fois, on a vu que Paris est une formation qui, parfois, perd sa concentration. Regrettez-vous d'avoir titularisé Ménez alors que la veille vous affirmiez qu'il n'était pas en état de commencer la rencontre ? Il a beaucoup donné et essayé de faire correctement les choses. Mais ce n'est pas le problème d'un seul joueur. C'est toute l'équipe qui est responsable. La bonne attitude, c'est Evian qui l'a eue. Cette équipe a mérité sa qualification. Est-ce exagéré de parler de honte pour décrire le comportement des joueurs sur la pelouse ? (Petit silence). Je suis désolé de ce qui s'est passé. Énormément. Je suis aussi responsable de cette élimination. Si mes joueurs sont entrés sur le terrain avec ce comportement, c'est aussi de la faute de l'entraîneur. Citation Pastore avait bien lancé la soirée En ce mois d’avril décisif, il est l’homme en forme du PSG. Déjà buteur au Camp Nou à Barcelone, la semaine passée, Javier Pastore s’est à nouveau illustré de la plus belle des façons en marquant dès l’entame du match un but splendide d’une volée à l’entrée de la surface de réparation. Comme à Barcelone, c’est du pied gauche que l’Argentin a frappé. Il s’agit de sa huitième réalisation de la saison, l’une des plus exquises d’un point de vue technique. Sur l’action de but, le centre de Jallet lui arrive fort à ras de terre. D’un contrôle du pied droit, il relève le ballon et le reprend d’une frappe limpide du gauche. Un enchaînement parfait, très difficile à exécuter. Il faut croire que le parc des sports d’Annecy lui réussit bien. En septembre 2011, alors qu’il entamait à peine sa carrière parisienne, Flaco avait déjà réussi, sur ce même terrain, un enchaînement de toute beauté pour inscrire le premier but du PSG. Il n’aurait pas dû jouer ce match Un an et demi plus tard, Pastore n’est plus tout à fait cette recrue aussi brillante qu’inconstante. Certes, il traverse toujours certains matchs avec cette nonchalance qui agace ses détracteurs. Mais les derniers mois de sa deuxième saison parisienne ont définitivement chassé l’idée du flop industriel qui lui collait un moment aux basques. Hier soir, en dehors de son but, Pastore a multiplié les bonnes inspirations. Positionné milieu droit en l’absence de Lucas, il a combiné entre les lignes avec Beckham ou Ibrahimovic. Signe de sa bonne forme physique et de sa confiance, il s’est même retrouvé aux avant-postes sur une passe d’Ibra, mais sa frappe croisée n’a pas trompé le gardien savoyard Laquait (43e). Et dire qu’il n’aurait pas dû jouer ce match! Après sa légère blessure à une cuisse samedi dernier face à Troyes, une mise au repos était initialement prévue avant que Carlo Ancelotti ne change le programme. Une saine inspiration. Sans l’Argentin, la soirée des Parisiens aurait assurément été encore plus compliquée. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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18/04/2013 07:51
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Citation Evian renverse la montagne! Les tirs au but ratés d’Ibrahimovic et de Thiago Silva ont précipité l’élimination du PSG face à l’Evian-TG, dont la qualification pour les demi-finales entrera dans l’histoire de la Coupe. C’est une équipe de L 1 qui a éliminé une autre équipe de L 1, mais c’est tellement plus que ça, au fond : en mettant à terre un PSG sans éclat ni impact, Évian-Thonon-Gaillard, 16e du Championnat, a accompli hier soir un exploit digne de la légende de la Coupe de France. Une semaine après son élimination en Ligue des champions à Barcelone, Paris a vécu un nouveau mercredi noir. DANS SON CANAPÉ princier, il faut espérer que le cheikh Tamim avait oublié l’espace d’un instant la feuille de paie de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva. Les deux anciens Milanais, les deux hommes forts du PSG de QSI, ont manqué leur tir au but, hier soir. Le Suédois a buté sur un Bertrand Laquait extraordinaire de A à Z quand le Brésilien, lui, enverra sa frappe sur la barre du gardien haut-savoyard. Deux échecs qui dessineront un boulevard pour l’ETG, entré pour la première fois de son histoire dans le dernier carré de la Coupe de France, où il affrontera Lorient. Déjà éliminé en quarts de finale de cette compétition la saison dernière par Lyon (1-3), le PSG a vu s’envoler, hier, son rêve de se rapprocher un peu plus du premier doublé de l’histoire du club. Alors qu’il court vers un probable troisième titre de champion après ceux de 1986 et 1994 Paris n’est plus ce qu’il a longtemps été, cette équipe de Coupes qui commet rarement des faux pas face à des rivaux plus petits. Une semaine après son élimination presque lumineuse au Camp Nou, le PSG a quitté la Coupe au terme d’une soirée beaucoup moins flamboyante, qui ne l’aura jamais vu exprimer l’autorité implacable qu’il manifeste en Ligue 1 ces temps-ci. Au fond, du début à la fin, rien n’a vraiment tournée rond et Paris, qui avait ouvert le score, ne pouvait pas crier au scandale de se retrouver déjà rattrapé à la pause. En une mi-temps, l’équipe de Carlo Ancelotti aura subi plus de maux de tête qu’en un match entier, le mercredi précédent, sur le territoire du FC Barcelone (1-1). Paris a d’abord montré son meilleur visage, celui d’une équipe au jeu direct efficace : ouverture de Beckham de l’axe vers le couloir droit, centre plus ou moins net de Jallet et frappe pure de Pastore sous la barre, après un contrôle à l’entrée de la surface (0-1, 8e). Le nouveau but du gauche de l’Argentin est survenu trois minutes après un tir croisé de Ninkovic qui avait donné le ton d’une soirée, dont les traits principaux seraient les suivants : un ÉTG décomplexé dans les duels - comme Dja Djedje devant Ibra (34e) -, appliqué et fluide dans ses enchaînements, avec une petite tendance à presser le PSG sur le côté de Pastore et Jallet, mais aussi dans l’axe, où Ancelotti avait titularisé les jambes trentenaires de Thiago Motta et David Beckham. Le 4-4-2 de l’Italien ressemblait à celui qui avait fini le torse bombé à Troyes (1-0), quatre jours plus tôt, avec Pastore en milieu droit et Matuidi à gauche. En-dehors de son début de match réaliste, le PSG ne s’est pas beaucoup laissé porter par l’élan de sa victoire dans l’Aube. Après le but du « Flaco » , ses grandes piques sont venues de deux corners de Becks, côté droit : sur le premier, la reprise de Thiago Silva au deuxième poteau s’est heurté à un réflexe du pied droit de Laquait (29e) ; sur le second, la tête fracassante d’Alex au premier poteau trouvera, sur la ligne, le dos de… Ménez (42e). Barbosa, tireur victorieux Réaliste pour ouvrir le score, mais pas assez pour l’alourdir, le PSG n’aura pas su contenir la vaillance d’Évian jusqu’au bout de cette première période. Le talent de Pastore sur son but contrastera avec d’autres facettes de sa prestation, notamment ces moments de relâchement technique qui offriront des opportunités à Sagbo (17e) et Bérigaud (18e). Une force d’Évian, hier, se sera située dans sa patience pour chercher les bons espaces, à exploiter autant la largeur que les failles apparues dans l’axe. Le PSG est sorti indemne des premières secousses - des tirs de Rabiu (24e) et Khlifa (27e) détournés par Douchez - mais pas de la dernière, celle qui prit forme avant la pause, une égalisation de Khlifa sur un ballon de Sagbo au bout d’une action partie des maladresses conjuguées de Pastore et Jallet (1-1, 43e). À l’exception d’un tir de Bérigaud, également servi par Sagbo (72e), les Haut-Savoyards verront leur volume se contracter en deuxième mi-temps. La fougue qui avait d’abord bousculé l’ogre parisien s’est muée, peu à peu, en une énergie de résistance destinée à pousser le PSG vers les incertitudes de la prolongation. Paris a-t-il vraiment tout fait pour éviter les affres de cette demi-heure supplémentaire ? Si le leader de la L 1 a globalement haussé le ton en seconde période, s’il a mieux ressorti le ballon et mieux resserré ses replis défensifs, il n’a pas non plus propagé une tonne de frayeurs dans les trente derniers mètres adverses. Il a surtout connu deux situations brûlantes, une reprise d’Ibra sur la base du poteau extérieur gauche de Laquait (56e) et un centre de Lavezzi qui aurait pu conduire Betao à marquer contre son camp sans la vigilance de Laquait (71e). Malgré son tir sur le poteau, Ibra n’a pas fait grand chose pour bouleverser le cours du match et ses connections avec Ménez n’ont pas toujours été synchronisées. La prolongation n’aura pas accouché d’un spectacle vertigineux. Il y eut trop d’imprécision dans les frappes de Sagbo (100e) et Wass (104e), pas assez de tranchant dans celle de Gameiro (102e) ou le coup franc enroulé d’Ibra (120e + 3) pour repousser le spectre des tirs au but. Une fois, une seule, un autre épilogue aurait pu voir le jour avant la séance finale, quand une reprise de Lavezzi - sur un centre de Gameiro - alla mourir sur les gants d’un Laquait XXL (111e). Alors que Paris, à défaut de briller, semblait contrôler à peu près cette fin de match, Thiago Motta la rendit électrique en taclant la cuisse de Barbosa, ce qui lui vaudra un nouveau rouge, trois mois après son expulsion en L1 contre l’AC Ajaccio (0-0, le 11 janvier). L’international italien ne participera pas aux tirs au but. Barbosa, si : ce sera lui, au bout de la nuit, qui enverra Evian au paradis. JEROME TOUBOUL Citation Et Ibra échoua... LORSQUE IBRA S’EST ÉLANCÉ, premier tireur parisien, avec trois pas d’élan, Bertrand Laquait avait compris que le meilleur buteur de la L 1 ne frapperait pas en force, comme cela lui est arrivé, parfois, en Championnat. Le gardien de l’ETG a alors choisi de partir sur sa gauche et a détourné le tir au but du Suédois. À ce moment-là, Évian menait d’un point, celui converti par Sorlin, qui avait trouvé le petit filet, tout comme Sagbo, deuxième tireur haut-savoyard, dont la frappe fut une réplique quasi parfaite de celle de son capitaine juste avant. Vint alors le moment de Thiago Silva. Et il connut le même sort qu’Ibra, sauf que sa frappe se fracassa sur la barre transversale. Les deux plus grandes stars du PSG, qui devaient donner le ton de la séance pour leur équipe et marquer les esprits, venaient d’échouer dans leur tentative. Troisième tireur d’Évian, Khlifa, buteur un peu plus tôt dans la rencontre, conservait la même réussite que pendant le temps réglementaire et offrait à son équipe un double avantage : numérique, avec trois buts d’avance, mais aussi psychologique. Quand Lavezzi s’approcha, l’international argentin savait que l’écart était irrémédiable ou presque, mais il fit le boulot avec application et donna un sursis au PSG. Il fut vite éteint. Barbosa, l’homme qui avait pris un coup gratuit de Thiago Motta (118e), prit tout son temps. Il s’avança, claudiquant, déposa son ballon avec soin, recula, s’arrêta. Le parc des sports d’Annecy s’arrêta de respirer. Avant d’exploser de joie. – D. D. Citation Non, Pastore n’a pas changé LES JOUEURS PARISIENS. – Le milieu argentin, magnifique sur son but, a de nouveau fait preuve de nonchalance par séquences hier. PASTORE (5) Aussi génial sur son but qu’agaçant par son attitude. L’Argentin a une nouvelle fois traîné une forme de nonchalance, économe dans son repli et perdant plusieurs ballons. Jallet doit encore apprécier celui qu’il lui a expédié et qu’il n’a pas pu maîtriser... DOUCHEZ (6) : avant l’égalisation (43e), il avait sorti quatre frappes. Après, il n’a rien eu à faire. JALLET (4) : pas aidé par Pastore, il signe une prestation très moyenne défensivement, rehaussée par son centre décisif (8e). ALEX (6) : pas de fioriture, pas de fantaisie, pas d’erreur. THIAGO SILVA (6) : son sens de l’anticipation a été précieux et il aurait pu marquer d’une reprise du gauche. Mais son tir au but frappe la transversale… ARMAND (5) : même s’il n’arrive pas à revenir sur Sagbo à la 43e, il n’a pas commis d’erreur et a bien bloqué son couloir. BECKHAM (5) : des ouvertures et des corners précis mais aussi du déchet. Remplacé par LAVEZZI (67e) (note : 6) disponible, courageux et dangereux. THIAGO MOTTA (4) : pas grandchose à voir avec le Motta du Camp Nou, qui était toujours bien placé. Expulsé logiquement pour un coup de pied sur Barbosa (117e). MATUIDI (5) : une influence limitée quand il était à gauche, mieux ensuite. Un retour précieux à la 72e. MÉNEZ (5) : a offert de la variété dans le jeu. Malheureux sur la tête d’Alex qu’il empêche de marquer ( 42e). Remplacé par GAMEIRO (98e), vite en action. IBRAHIMOVIC (3) : un premier tir à la 49e, cadré, un deuxième à la 56e, qui touche le poteau, et c’est tout. Il manque même son tir au but. – D. D. Citation Ancelotti : «En colère contre toute l’équipe» Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « C’est une grande déception, surtout pour l’attitude de l’équipe, qui n’était pas bonne. Tu peux perdre un match, mais pas comme ça. On n’avait pas de concentration, pas de caractère, beaucoup de suffisance. Est-ce que je suis en colère contre l’équipe ? Oui. Contre toute l’équipe. Est-ce que c’était notre pire match ? Oui. Notre attitude de ce soir était incroyable. Quand l’équipe est concentrée, on fait des grands matches, comme contre Barcelone. Après est arrivée la suffisance. On est une équipe qui, à chaque fois, va perdre sa concentration. On commence alors à jouer individuellement, à rater des passes, à chercher des choses difficiles. La saison n’est pas finie mais ce soir, c’était un désastre. Je suis désolé. C’est ma responsabilité. » – J. Ba. Javier PASTORE (Paris-SG) : « On a mal joué et, en face de nous, on avait une équipe qui a bien défendu. En général, quand ça se passe comme ça, on perd le match, et c’est ce qui s’est passé ce soir. Cette défaite n’est pas un échec. Bien sûr qu’on aurait aimé faire le doublé, que c’était important. Mais on a juste perdu un match, comme cela arrive d’en perdre. On est déçus, forcément. Je n’ai pas vu le coach dans le vestiaire, mais je pense qu’il reparlera de cette rencontre demain (aujourd’hui), avant l’entraînement » . – D. D. Olivier SORLIN (Évian-TG) : « Ce n’était pas le PSG de la Ligue des champions, mais on a fait ce qu’on avait dit. On s’est concentrés sur nous, en montrant le même visage que ces derniers temps en Championnat. On savait qu’en essayant de résister et de rester bien en place on aurait des chances de marquer à un moment ou à un autre. Et puis, derrière, il y a Bébert (Bertrand Laquait). Ça fait un moment qu’il est à ce niveau-là. Ce soir, c’était champagne dans le vestiaire parce que c’était Paris. Mais on espère qu’on n’a pas laissé trop de jus pour Nancy, dimanche. » – J. Ba. Citation Pejcinovic : «Ibrahimovic n’est pas toujours bon esprit» LE DÉFENSEUR central de Nice Nemanja Pejcinovic a évoqué, hier, ses retrouvailles avec Zlatan Ibrahimovic, dimanche, pour le déplacement des Niçois au Parc des Princes. Le Serbe de vingt-cinq ans s’est souvenu du match aller, remporté par le Gym (2-1, le 1er décembre) dans une fin de rencontre tendue, avec un Ibrahimovic nerveux et sanctionné d’un avertissement dans le temps additionnel : « Après son carton jaune, on avait commencé à se disputer, mais bon, c’était normal, c’était dans le feu de l’action. Il avait commencé à mal me parler en serbe, mais bon, il y avait vraiment eu faute sur moi, je n’étais pas tombé juste comme ça. On sait qu’il est un peu provocateur, à la limite. Cette saison, parfois, on a vu qu’il n’était pas toujours bon esprit. » Pour Pejcinovic, de retour le week-end dernier contre Sochaux (3-0) après une lésion musculaire, le Suédois reste un adversaire particulier : « Il est puissant mais je trouve qu’il ne donne pas son maximum. Il ne bouge pas beaucoup, il ne court pas comme avant. À trente et un ans, il joue plus à l’expérience. Mais quand il se met à accélérer, il va vite et, techniquement, il est exceptionnel. Donc, il est difficile à prendre, il faut être parfait pour le cerner. » Le Niçois espère que son équipe pourra rivaliser, malgré les absences dans le secteur offensif de Bauthéac, Bosetti, Eysseric (suspendus), Maupay et Pentecôte (genou) : « On est sur une bonne série, on aimerait la prolonger face à une grande équipe qui, pour moi, est déjà championne. » – J. Ri. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Un échec qui pose question L’élimination en Coupe de France a fait des dégâts. Si le titre de champion tend toujours les bras aux Parisiens, Ancelotti a demandé à ses joueurs de se ressaisir. On dirait que la saison parisienne bascule dans le vide. Alors qu’il pouvait encore rêver, dix jours plus tôt, d’un fabuleux triplé, le PSG voit s’échapper un à un ses objectifs de fin de saison. Il reste, bien sûr, la quête du titre de champion de France à finaliser, l’objectif principal, mais à une semaine d’intervalle, voilà le club de la capitale mis hors course en Ligue des champions et en Coupe de France. A Barcelone, les hommes de Carlo Ancelotti étaient sortis grandis, éliminés sans perdre face à un géant du football européen. Avant-hier, c’est une tout autre histoire qui s’est jouée face à Evian Thonon-Gaillard, un représentant de la L1 d’en bas. Même dans un mauvais jour, avec une réussite offensive en berne, le PSG aurait dû se sortir du piège tendu par les Savoyards, au forceps si besoin. Encore fallait-il en avoir envie. « L’attitude de l’équipe n’était pas bonne, a stigmatisé Ancelotti à l’issue de la rencontre. On peut toujours perdre un match, mais l’équipe n’a pas montré de caractère… Beaucoup de suffisance, de pertes de ballons, des passes ratées… » L’attitude d’un joueur aussi influent que Zlatan interpelle L’entraîneur parisien aurait pu poursuivre la liste des reproches, mais il a préféré s’arrêter là. La peur de trop en dire sans doute. Comment expliquer alors la faillite constatée face à Evian ? La thèse de la décompression post-Ligue des champions se défend. Tendus jusqu’à la semaine dernière vers cet objectif incertain et exaltant, les grands fauves du PSG ont le sentiment d’être passés à côté d’une fin de saison passionnante. En comparaison, le titre de champion de France leur tend tellement les bras qu’il ne suffit plus à susciter le désir. Quant à la Coupe de France, certains ont peut-être pensé qu’il s’agissait d’une conquête très secondaire. C’est à ce titre que l’attitude d’un joueur aussi influent que Zlatan Ibrahimovic, sur le terrain comme en dehors, interpelle. Pendant cent vingt minutes, le Suédois a donné le sentiment que l’événement ne le concernait que modérément. Est-il usé physiquement? A-t-il déjà la tête ailleurs? Son bain dans les eaux du lac d’Annecy, un peu plus tôt dans la journée, l’avait-il refroidi? L’Italie bruisse de contacts entre Ibra et plusieurs clubs transalpins, à commencer par la Juventus Turin et le Napoli. Rien de très concret à ce jour pour accréditer l’idée d’un retour en Serie A l’été prochain. Rien sauf un détail immobilier : Helena Seger, la compagne d’Ibrahimovic, est bien à la recherche d’une grande maison à vendre, non loin de Milan. A Paris, la famille n’est que locataire… Enfin, cet échec en Coupe de France, le cinquième pour Ancelotti depuis son arrivée au PSG début 2012, s’inscrit dans un contexte très particulier. Une incertitude pèse toujours sur l’avenir parisien de l’entraîneur et de Leonardo, directeur sportif et grand artisan du « projet PSG ». Resteront-ils? Quitteront-ils le navire? Dans le doute, les joueurs, aussi, naviguent à vue. Citation Carlo Ancelotti : « Ne gâchez pas ce qui a été fait » L’entraînement avait été programmé à 15 heures, hier, au camp des Loges. Les visages fermés, les Parisiens sont arrivés sous un ciel voilé où le soleil tentait de réchauffer l’atmosphère douchée par l’élimination aux tirs au but en quart de finale de Coupe de France contre Evian. Si les joueurs semblaient déçus, Carlo Ancelotti, lui, était encore très énervé et marqué par ce qu’il a qualifié de « désastre total » après la rencontre. Avant la séance, il a réuni ses joueurs sur l’un des terrains d’entraînement pour leur parler. Le discours du Mister a été court : « Ne gâchez pas ce qui a été fait », leur a-t-il demandé. Si hier le propos d’Ancelotti a été mesuré, la veille, il avait laissé éclater sa colère. En italien, il avait hurlé sur son groupe, lui reprochant son attitude. Dans son esprit, personne ne mérite d’être épargné par ses critiques. Surtout pas les cadres, défaillants à Annecy. Leonardo, habituellement si prompt à endosser l’habit de pompier de service pour faire diversion après une contre-performance, a rejoint le bus sans un mot. La mine déconfite, le directeur sportif a décliné les sollicitations médiatiques en levant son pouce droit timidement. Hier, le Brésilien n’est pas passé au camp des Loges, pas plus que Nasser al-Khelaifi, le président, profondément déçu par cette contre-performance qu’il a suivie à la télévision. 48 heures de mise au vert avant d’affronter Nice Le mécontentement d’Ancelotti s’explique bien sûr par la prestation sportive décevante de ses joueurs. Mais aussi par le manque de professionnalisme de quelques-uns. Dernier exemple en date, un petit groupe de Parisiens auraient fumé la chicha (une pipe orientale) lors de leur séjour à l’hôtel Impérial Palace d’Annecy. « C’est vraiment dommage quand on voit les équipes qui restent en lice, confirme un Parisien, dépité après ce revers. On va être champions. Et il ne faut pas banaliser ce titre, mais après ce qui s’est passé mercredi, il y aura toujours un mais à notre saison. On avait une chance unique de faire le doublé. Si certains ne voulaient pas jouer ce match, ils devaient le dire et laisser leur place. » Dimanche, le PSG reçoit Nice en championnat. Pour préparer ce rendez-vous, le club a convoqué tous les joueurs dès aujourd’hui pour une mise au vert de 48 heures. Une réaction est attendue pour ne vraiment pas tout gâcher. Citation Le PSG s’étonne du nombre de contrôles antidopage Une nouvelle fois, un match du PSG a fait l’objet d’un contrôle antidopage. A la mi-temps du quart de finale de Coupe de France mercredi, le staff a ainsi appris que des joueurs parisiens devaient, à l’issue de la rencontre, se soumettre à un contrôle. Les heureux élus du jour : Beckham et Pastore. A Troyes, quatre jours plus tôt, ils étaient trois, dont Lucas et Lavezzi. L’Argentin a tellement tardé à s’exécuter qu’il n’a pas pu rentrer en bus avec ses partenaires. A Barcelone, la semaine passée, c’est l’UEFA cette fois qui avait diligenté un contrôle urinaire. Les dirigeants parisiens ne souhaitent évidemment pas se soustraire aux contrôles antidopage, mais ils s’étonnent de leur récurrence, d’autant que, selon eux, ils retardent souvent les départs de la délégation et perturbent la récupération des joueurs. Contactée, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dément l’existence d’une stratégie de ciblage du PSG. Dans le cadre des compétitions françaises, les contrôles sont en effet diligentés par des correspondants régionaux de l’AFLD qui peuvent de leur propre chef organiser de telles opérations. Citation PSG EXPRESS Hier. Décrassage au camp des Loges dans l’après-midi. Aujourd’hui. Entraînement à huis clos à 11 heures au camp des Loges. Infirmerie. Chantôme (muscle fessier), Lucas. Suspendu. Thiago Motta pour Nice. Rendez-vous. PSG - Nice, 33e j. de L1, dimanche 21 avril à 21 heures au Parc des Princes (en direct sur Canal +). Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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19/04/2013 08:17
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#5468
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Citation Et maintenant, la sanction Furieux, mercredi, de voir le doublé s’échapper, Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a décidé hier d’avancer de vingt-quatre heures la mise au vert avant la réception de Nice, dimanche. SA COLÈRE A ÉTÉ PLUS LENTE à retomber que l’élimination du PSG en Coupe de France à se dessiner. Hier encore, Carlo Ancelotti fulminait contre l’attitude de son équipe, la veille à Annecy face à l’Évian-Thonon-Gaillard (1-1, 1-4 aux t.a.b.), et le manque patent d’investissement de la plupart de ses joueurs. Il maugréait face à cette sortie de route en Haute-Savoie qui prive Paris d’un doublé Coupe-Championnat dont il aurait été le premier entraîneur de l’histoire du club à pouvoir se targuer. L’Italien y tenait, vraiment, et la colère qui l’escortait à sa sortie du vestiaire mercredi soir n’avait rien de factice. Avant de parler de « désastre » et de « pire match de la saison » devant la presse, Ancelotti avait déjà poussé un coup de gueule devant son groupe. D’habitude, il s’exprime en français mais cette fois, emporté par son courroux, c’est dans sa langue maternelle qu’il s’est élevé. « C’est impossible de perdre un match comme ça, a-t-il lancé en substance à ses joueurs. Vous avez fait preuve de suffisance. » L’état d’esprit de certains – même s’il n’a souhaité nommer personne – n’a pas été digéré par l’entraîneur parisien. Il contrastait avec sa propre motivation et la façon dont il s’affairait devant son banc lors de ce quart de finale. De Javier Pastore, qu’il a recadré pendant le match, à Zlatan Ibrahimovic, qui a rarement autant donné le sentiment de s’ennuyer sur un terrain français, en passant par Thiago Motta et son expulsion absurde ou Marco Verratti et son manque de self-control, le technicien italien avait plusieurs noms à associer à son énervement. Ces quatre-là, au moins, ont tout compris des flèches acérées de leur entraîneur. Pour Ancelotti, plus qu’un titre en jeu Au moment de regagner le car du PSG, sur le parking du parc des sports d’Annecy, ce dernier avait les yeux rougis par la colère et le besoin de s’isoler. Après avoir discuté quelques secondes avec Paul Clement, son adjoint anglais, il s’est assis sur le bord de la soute, juste à côté des sacs des joueurs, une cigarette dans une main, le portable dans l’autre. Encore groggy et interdit par cette élimination, il avait besoin de s’épancher auprès de proches. En revanche, il ne s’est pas entretenu avec Leonardo, assis à sa place dans le bus depuis une demi-heure et dont le visage fermé n’était pas une invitation à la causerie. En tout cas, pas encore... Le directeur sportif brésilien n’a d’ailleurs rien dit à l’équipe non plus à l’issue de l’élimination. Hier après-midi, juste avant le décrassage, Ancelotti, lui, n’avait plus grand-chose à ajouter à ses propos de la veille. Le regard toujours noir, il a présenté le contenu de la séance du jour de façon assez laconique et, juste avant que les Parisiens ne prennent la direction des pelouses du Camp des Loges, il a ajouté : « La mise au vert à l’hôtel (de Versailles) avant Nice, prévue samedi soir, est avancée à demain soir. » Pour Ancelotti, qui préfère laisser ses joueurs profiter de leur famille autant que possible, il s’agit sans doute du meilleur moyen de les piquer. Mais à six journées de la fin du Championnat, alors que le sacre n’a jamais été aussi proche (1), le technicien italien ne veut plus que son équipe renvoie l’image négligente du quart de finale de Coupe de France. À l’heure où il apparaît comme l’une des pistes les plus sérieuses pour succéder à José Mourinho au Real Madrid et se trouve en position de force pour renouveler son contrat avec le PSG (2), Ancelotti a, lui aussi, un peu plus qu’un titre à gagner. DAMIEN DEGORRE (1) Le PSG a 9 points d’avance sur Marseille (2e). (2) Lié jusqu’en juin, il dispose d’une année en option si le PSG termine dans les trois premiers à l’issue de la saison et se qualifie pour la Ligue des champions. Citation Grand mais pas géant Parce qu’il sera sans doute champion, le PSG s’apprête à asseoir son pouvoir sur le football français. Mais un débat s’ouvre sur la dimension imparfaite de cette équipe. À L’HEURE OÙ UN SACRE EN L 1 lui tend les bras, quelle trace le PSG 2012-2013 risque-t-il de laisser ? Celle d’un Paris enfin champion, dix-neuf ans après son précédent couronnement national ? Ou celle d’un Paris qui n’aura été « que » champion de France une année où l’envergure de son effectif l’autorisait à viser plus haut, c’est-à-dire au moins un doublé inédit Championnat-Coupe de France ? Dans le sillage des tirs au but manqués par Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, mercredi soir face à l’Évian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), c’est l’ombre d’un paradoxe qui enveloppe désormais la fin de saison parisienne. Assurément, le PSG méritera de défiler sur les Champs-Élysées lorsqu’il succédera à Montpellier au palmarès de la L 1. Mais le club de la capitale se rapproche d’un bilan terni par son triple échec dans les Coupes, à chaque fois au stade des quarts de finale. Avant sa mésaventure à Annecy, Paris avait été sorti de la Coupe de la Ligue par Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b., le 27 novembre) et avait quitté la Ligue des champions avec l’amertume de ceux qui s’étaient aperçus que ce Barça, finalement, était prenable (2-2 à l’aller au Parc, 1-1 au retour). Au bout de ces éliminations sans perdre, un constat : Paris forme plus une bonne équipe qu’une grande équipe. Avec un peu plus d’application et un peu plus d’envie d’y croire, le PSG pouvait repousser un peu plus haut, dès cette saison, le plafond de ses ambitions. Au final, il ressemble à un souverain à l’esprit de conquête inégal. L’échec du PSG, désormais, sera de ne plus être champion Ainsi va Paris, abonné aux triomphes imparfaits. En 1996, l’année où le PSG remporte la Coupe des Coupes, il perd le titre de champion au profit d’Auxerre après avoir compté dix points sur les Bourguignons à la trêve. Résultat : un trophée européen mais cette idée, déjà, que Paris n’avait pas tiré, du fait d’un relâchement coupable, le maximum de sa toute-puissance de l’époque. Le principal reproche adressé au PSG depuis mercredi soir n’est pas d’avoir « perdu » un match de Coupe de France ; il est de ne pas s’être sorti les tripes pour essayer de le gagner, au contraire d’un Bayern Munich, la veille, contre Wolfsburg, en demi-finales de la Coupe d’Allemagne (6-1). Mais cette élimination face à l’ETG montre aussi ce qu’est devenu le PSG depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments, en juin 2011 : au cours des quinze années précédentes, Paris misait sur les Coupes pour colorer ses saisons ; désormais, son actionnaire a fait du Championnat et de la Ligue des champions le nouveau territoire naturel de ses objectifs. Cette saison préfigure peut-être ce que sera le PSG de cette décennie. Un club obsédé par la grande Europe, parfois un peu moins par la L 1 – à écouter les Parisiens eux- mêmes – et encore moins, visiblement, par ces Coupes nationales qui garnissent déjà largement son palmarès (1). Parce que le titre de champion était son objectif absolu cette année, le PSG aura bientôt atteint l’essentiel, sauf cataclysme dans la dernière ligne droite. Pendant longtemps, personne n’en a voulu à Lyon de ne gagner « que » le Championnat et de fréquenter régulièrement les quarts de finale de la C 1 (2). Ses supporters doivent sans doute se faire à l’idée que ce PSG, désormais formaté pour des joueurs de classe mondiale, n’abordera plus les Coupes françaises avec le même appétit que les précédentes générations de joueurs. L’échec du PSG, désormais, sera de ne plus être champion dans un pays où il peut mettre la concurrence à des années-lumière. Ce sera, aussi, de ne pas renverser les montagnes à sa portée en C 1. Mais l’échec, pour ce club dont le slogan appelle ouvertement à « rêver plus grand », ne peut plus se lire à l’aune d’une défaite en Coupe. JÉRÔME TOUBOUL (1) Le PSG a remporté huit Coupes de France (1982, 1983, 1993, 1995, 1998, 2004, 2006 et 2010) et trois Coupes de la Ligue (1995, 1998 et 2008). (2) En 2007-2008, après sept titres de champion de France d’affilée, l’OL a signé son seul doublé Championnat-Coupe de France. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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19/04/2013 12:36
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#5469
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Lucas : «Être champion»
Le Brésilien du PSG, Lucas Moura, s'est dit concentré ce vendredi sur l'obtention du titre de champion, surtout après les échecs en Ligue des champions et en Coupe de France. « Comment le PSG a-t-il vécu l’élimination en Coupe de France contre Evian-TG (1-1, 1-4 tab) ? Nous sommes tous tristes et très déçus. Notre objectif était de gagner ce match. L’équipe avait les qualités pour se qualifier. Mais nous n’avons pas eu cette chance. C’était un match compliqué. Il faut maintenant se concentrer sur la fin du Championnat. Avez-vous compris la colère de Carlo Ancelotti ? Oui, car on comptait beaucoup sur ce doublé. Le coach était très énervé, je comprends cette colère. Pour ma part, j’étais frustré de ne pas pouvoir jouer. J’aurais voulu apporter ma contribution. «Au Camp Nou, c'était un beau moment, on méritait la qualification.» Pensez-vous que l’élimination à Barcelone a cassé votre dynamique ? Nous avons fait deux grands matches contre le Barça et nous n’avons d’ailleurs perdu aucune des deux parties (2-2, 1-1). Au Camp Nou, c’était un beau moment, on méritait la qualification. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. Et pour répondre à votre question, je ne pense pas que cela ait cassé notre motivation. Il faut désormais penser à l’année prochaine. Nous aurons beaucoup de chances de réussir en Ligue des champions. Que pensez-vous de vos quatre premiers mois en France ? Je suis très content d’être ici. Je suis arrivé dans une équipe et une ville merveilleuses. Mon adaptation a du coup été plus rapide que prévu. Mais il me reste beaucoup de choses à faire. «Je veux entrer dans l'histoire du club» Vous n’avez pas encore marqué. Cela vous trotte-t-il dans la tête ? Marquer, c’est un objectif que tous les joueurs ont. Mais pour moi, le plus important c’est le jeu, le groupe et le projet du club. Je suis concentré pour faire le maximum. Je m’investis et je dois courir vite... Mon premier but va venir naturellement. Votre transfert (45 millions) ne pèse-t-il pas trop sur vos épaules ? L’argent, ce n’est pas très important pour moi. On a certes beaucoup parlé du prix de mon transfert parce qu’au Brésil comme en France ce sont des montants très élevés et rarement atteints. Je vois plutôt ça comme la reconnaissance de mon travail. Mon principal objectif est de bien jouer avec le PSG, de contribuer au succès de l’équipe et d’être champion. Cela fait longtemps que le PSG ne l’a pas été. Je veux entrer dans l’histoire du club. » Rédaction l'Equipe.fr |
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20/04/2013 09:07
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#5470
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Juste une étincelle ? Deux jours après l'élimination en Coupe de France, le climat n'est pas encore revenu au beau fixe au PSG. Une brève altercation a même opposé, hier, Blaise Matuidi à Thiago Motta. Au moment où trois des quatre enfants de David Beckham s'affrontent sur les terrains du Camp des Loges en compagnie de Paul Clement, l'un des entraineurs adjoints, Carlo Ancelotti, le technicien parisien, et Leonardo, le directeur sportif, pénètrent sur la pelouse, bras dessus, bras dessous, comme pour mieux diffuser la sensation d'une sérénité retrouvée à Paris, juste avant le début de l'unique entrainement ouvert aux médias de la semaine. L'image fait le bonheur des photographes, sauf celui des cinq ou six paparazzis présents au centre d'entrainement qui n'auront comme objectif que les progénitures du Spice Boy pendant plus d'une heure. Du coup, ils ne s'apercevront pas de la brève altercation qui opposera Blaise Matuidi à Thiago Motta en milieu de séance. Lucas incertain face à Nice Lors du petit match, l'international francais se retrouve au duel avec Javier Pastore. Ce dernier se plaint de recevoir un coup. Matuidi lui signifie qu'il ne l'a pas touché. Cela énerve Thiago Motta, qui vient à la rescousse de l'Argentin et provoque Matuidi du regard. Il faudra l'intervention de Sylvain Armand pour calmer le jeu. Cet épisode témoigne du petit malaise né de l'élimination en quarts de finale de la Coupe de France, contre l'Evian-Thonon-Gaillard (1-1, 1-4 aux t.a.b.), mercredi, et pas complètement résorbé. Lorsqu'il déclarait, après la victoire à Troyes (1-0, samedi), qu'il espérait voir son équipe sacrée « le plus rapidement possible », Ancelotti devinait qu'elle n'était pas à l'abri d'un relachement. Bien sur, l'entraineur parisien se doute que le titre ne peut plus lui échapper (huit points d'avance sur l'OL ce matin) mais il veut conclure la saison en beauté, sans autre fausse note. C'est aussi le cas de Lucas, qui a remplacé Thiago Motta en conférence de presse, avant l'entrainement. Le milieu international italien était annoncé en début de semaine, mais son incroyable coup de sang à l'origine de son expulsion, mercredi, a contraint le service de presse du club à revoir son programme. Thiago Motta, suspendu contre Nice, demain, a donc été remplacé par l'international brésilien qui n'est cependant pas certain de pouvoir jouer non plus. Touché aux cotes, il s'est contenté de courir, hier matin, avec un préparateur physique, avant d'aller travailler en salle. « J'espère que d'ici à dimanche (demain) ca ira mieux », déclarait Lucas, hier. Ancelotti, qui a avancé la mise au vert de vingt-quatre heures, doit penser la même chose, à une échelle un peu plus large. DAMIEN DEGORRE L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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20/04/2013 10:25
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#5471
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![]() Dieu tout-puissant ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 53,524 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 60 Tribune : Canapé |
Citation PSG : pourquoi Ibra envisage un départ Ronan Folgoas | Publié le 20.04.2013, 07h00 L’avenir de Zlatan Ibrahimovic au PSG n’a jamais paru aussi incertain. Alors que sa première saison parisienne n’est pas encore achevée et que son contrat se termine en juin 2015, l’idée d’un nouveau transfert fait déjà son chemin. Rien n’est acté pour l’instant mais tout est prêt… si besoin. Son entourage a ainsi exploré plusieurs pistes en Italie et en Angleterre, un pays et un championnat que le Suédois ne connaît pas encore. Un contrat de quatre ans accompagné d’un plan de reconversion l’attend notamment à la Juventus Turin. Le salaire serait moins attractif qu’au PSG, mais le projet de la Juve a le mérite de s’inscrire dans la durée. A bientôt 32 ans, c’est un argument de poids pour séduire Ibrahimovic. « Nous envisageons toutes les hypothèses, nous a indiqué hier son agent, Mino Raiola. Normalement, Zlatan reste à Paris la saison prochaine, mais un transfert est possible si la situation au PSG change, c’est-à-dire si l’entraîneur change ou si le projet des propriétaires du club évolue. » Le premier point est assez clair. Le numéro 10 du PSG, meilleur buteur du club (26 réalisations en L1, 31 toutes compétitions confondues), apprécie beaucoup l’attitude de Carlo Ancelotti à son égard. Il se sent respecté et considéré à sa juste valeur par un entraîneur qui appartient au même monde que lui, celui des très grands clubs européens. Il aurait beaucoup à perdre si Ancelotti s’en allait Dans ce contexte, l’ancien Milanais peut penser, sans forcément avoir tort, qu’il aurait beaucoup à perdre en cas de départ d’Ancelotti en fin de saison. Or cette hypothèse est loin d’être farfelue. Le coach parisien, un an et demi après son arrivée à Paris, se sait désiré par le Real Madrid (nos éditions du 20 février). Pour succéder à José Mourinho, son nom figure même en tête de liste, juste devant celui de Michael Laudrup, un ancien joueur du Real aujourd’hui entraîneur de Swansea (actuel 9e du Championnat d’Angleterre). En liant l’avenir de son plus célèbre protégé à celui de Carlo Ancelotti, Mino Raiola joue ainsi sur du velours. D’un côté, il met, à sa manière, la pression aux dirigeants du PSG en leur demandant indirectement de tout faire pour conserver Carletto. De l’autre, il justifie par avance un éventuel futur transfert d’Ibrahimovic… Le second point est plus confus. Comment le projet des propriétaires qatariens pourrait-il évoluer au point de pousser Ibra à quitter le navire ? « Il faut être sûr que les dirigeants du club soient toujours décidés à investir sur le marché des transferts pour renforcer l’équipe dans les années à venir », soutient Mino Raiola, sans livrer le fond de sa pensée. En fait, le clan Ibrahimovic sera attentif au profil des futures recrues, notamment aux postes offensifs. La perspective d’une cohabitation la saison prochaine avec un attaquant de très haut niveau, type Cavani (Naples), Falcao (Atletico Madrid), Rooney (Manchester United), voire Cristiano Ronaldo (Real Madrid), bien loin de l’effrayer, pourrait au contraire le stimuler et le pousser à rester. A l’inverse, si le PSG ne parvient pas à recruter l’oiseau rare et si a fortiori Ancelotti n’est plus là, plus grand-chose ne le retiendra à Paris. Le Parisien leparisien.fr |
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21/04/2013 10:03
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#5472
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Ancelotti : «Impossible de ne pas gagner le titre si on a la bonne attitude» Après l’élimination en Coupe de France, les hommes de Carlo Ancelotti doivent montrer un autre visage face à des Niçois ambitieux. Merci Nice ! A quelques journées de fêter ce titre de champion de France qui lui tend les bras, les Parisiens peuvent remercier les Aiglons et leur victoire sur Paris pour ce qu’elle a fait de bien… au club de la capitale. En s’inclinant au stade du Ray le 1er décembre (2-1), provoquant la plus grosse crise de l’ère qatarienne, le PSG s’est profondément remis en cause jusqu’à entrapercevoir enfin le sacre : « On attend ce titre. Il est très proche. C’est impossible de ne pas le gagner si on a la bonne attitude », souffle Carlo Ancelotti. Au soir de son humiliant revers, il comptait respectivement 5 et 3 points de retard sur Lyon et Marseille pour en compter ce matin 6 et 8 d’avance sur l’OM et l’OL, qui ont tous deux gagné lors de cette 33e journée. Depuis, le PSG est aussi passé au 4-4-2, lui donnant fière allure et meilleur équilibre. Bref, Nice a changé le décor de la saison parisienne et à l’instant de cueillir normalement son 3e titre de champion de France, Paris devra s’en souvenir, sachant que le meilleur moyen de congratuler les hommes de Claude Puel est encore de les battre. « Ce match aller a été la clé pour sortir d’un moment difficile et montrer de très bonnes qualités », confirme Ancelotti. Première étape de l’opération reconquête Mais Nice n’est pas allé au bout de la transformation espérée. Cette semaine, Evian est venu rappeler que le mastodonte parisien n’avait pas encore éliminé ses grands airs d’équipe suffisante et fainéante. « C’est une mauvaise performance et tout le monde le sait, les joueurs y compris, reprend le Mister. Maintenant, je suis confiant car je connais très bien mon équipe. Elle a toujours eu une bonne réaction après une défaite. » Paris est facétieux mais également orgueilleux. « Cette saison, nous avons fait des matchs fantastiques contre les grandes équipes, analyse encore le coach italien. Notre problème, c’est quand le match sur le papier paraissait facile. » Et Ancelotti de rassurer : « Nice est un match difficile face à l’une des surprises de la saison. Donc nous sommes tranquilles pour le préparer. » Ce soir, Nice, cinquième au classement, doit constituer la première étape de l’opération rachat et reconquête avant que le PSG n’aille directement régler son compte à Evian la semaine prochaine pour une revanche qui promet. A 23 heures, Paris dira peut-être : merci Evian. Citation Lucas reste très incertain Les têtes ne tomberont pas — en tout cas pas celles des cadres — et la sanction infligée aux joueurs parisiens n’ira pas au-delà d’une journée supplémentaire de mise au vert. Carlo Ancelotti a laissé entendre hier qu’il alignera son équipe de titulaires habituels ce soir pour le retour du PSG au Parc depuis le 2 avril et le match aller face au Barça (2-2). « On ne va pas changer beaucoup de joueurs contre Nice », a souligné l’entraîneur parisien. Ménez ou Chantôme ? Il y a donc fort à parier que Sirigu, Maxwell, Verratti et Lavezzi seront lancés au coup d’envoi après avoir été ménagés lors du quart de finale de Coupe de France mercredi dernier. Verratti viendra suppléer l’absence de Thiago Motta, suspendu après son coup de pied sur Barbosa et son expulsion lors des prolongations face à Evian. La seule véritable incertitude du onze parisien réside dans la participation (ou non) de Lucas à cette rencontre. Victime d’un problème aux côtes et déjà absent en Haute-Savoie, le jeune Brésilien est très incertain mais pas forfait. « Lucas a quelques problèmes. Il ne s’est pas entraîné aujourd’hui (NDLR : hier) et je ne pense pas qu’il sera disponible à 100% », a souligné Ancelotti. Pour le remplacer, le coach italien a le choix entre Ménez, qui tient la corde, et Chantôme. Cela dépendra s’il souhaite évoluer avec un milieu de terrain à dominante offensive ou dans une version plus prudente. Quoi qu’il en soit, Paris, ce soir, a besoin de points, mais aussi de marquer les esprits après son élimination face à Evian. Citation Digard a encore le PSG dans la peau Didier Digard, Parisien de 2007 à 2008, « une belle étape de ma carrière », dit-il, va retrouver quelques « rescapés » ce soir sur la pelouse du Parc des Princes. Cinq ans après son passage sous le maillot du PSG, seuls Camara, Armand et Chantôme sont encore là. L’actuel capitaine niçois, grand artisan de la bonne saison du Gym, porte un regard attentif sur l’évolution du club de la capitale, auquel il a toujours été très attaché. « Un passage important de ma vie. » Encore aujourd’hui, affronter le PSG lui procure toujours un petit pincement. « Ça me fait quelque chose, avoue-t-il. Cela a été un passage important de ma vie. Paris, c’est vraiment particulier. Je n’ai pas hésité une seconde au moment de signer dans ce club, alors que c’était sans doute la période où j’avais le plus de contacts. » Le papa, grand fan du PSG, y est sans doute pour quelque chose. « J’ai commencé le football lorsque Marseille et Paris étaient au sommet de l’Europe. A la maison, mon père supportait le PSG. Je regardais donc les matchs avec lui. J’ai un grand souvenir de la finale de Coupe d’Europe de 1996 avec le fameux coup franc de N’Gotty. Je n’avais pas une idole mais un petit faible pour George Weah. » « Ici, c’est Paris, je trouve ça grandiose. » Intarissable, Didier Digard a les yeux qui brillent quand il évoque le jardin de la Porte de Saint-Cloud. « On peut m’emmener partout, mais rien ne vaut le Parc, dit-il. C’est exceptionnel comme endroit. Quand on rentre et qu’on aperçoit les banderoles Ici, c’est Paris, je trouve ça grandiose. Quand on pense à un stade en France, on est obligé de dire le Parc. Il a un truc en plus. » Son avis sur les performances des joueurs de Carlo Ancelotti n’est pas tranché, mais il leur trouverait presque des circonstances atténuantes : « Ils doivent être déçus d’avoir laissé filer la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Mais Paris est une équipe attendue chaque week-end en Ligue 1. Ça fait toute la différence. Le PSG a déjà prouvé qu’il n’était pas qu’un assemblage de grands joueurs. Lors de la double confrontation contre Barcelone en Ligue des champions et même en phase de poules, on a vu qu’on pouvait compter sur eux. Leur prestation à Barcelone a impressionné tout le monde. Dans le football, d’une semaine à l’autre, tout est remis en cause. » « On veut réussir un truc. » Autant de respect pour le PSG pourrait prêter à confusion. Il n’en est rien. Digard n’a donc rien oublié du match aller et de cette victoire niçoise qui a servi d’électrochoc… aux deux équipes. « Ce succès nous avait vraiment fait du bien à nous, se rappelle-t-il en souriant. Mais c’est vrai, avec le recul, c’est une rencontre qui a finalement compté dans la saison des deux formations. J’ai beaucoup de respect pour le PSG mais on a la chance d’être libérés, de croire en nous. Nice ne vient pas au Parc en victime. On veut réussir un truc. On y va pour gagner. » Paroles de capitaine. Citation Ancelotti voit Ibrahimovic rester Carlo Ancelotti a réagi hier aux propos de Mino Raiola. L’agent de Zlatan Ibrahimovic affirmait hier dans nos colonnes que le Suédois pourrait quitter le PSG à la fin de la saison, en cas de départ de l’entraîneur italien. « Raiola est l’agent d’Ibrahimovic, pas le mien, a soufflé Carlo. Les personnes qui parlent du PSG ne connaissent pas très bien le projet de ce club. C’est la première année et c’est un projet qui va s’améliorer. Après, chacun peut dire ce qu’il veut. J’ai une très bonne relation avec Ibrahimovic, c’est un joueur qui a beaucoup aidé l’équipe cette saison pour faire quelque chose d’important. Je pense qu’Ibrahimovic sera sûrement ici l’année prochaine. » Visiblement lassé par les questions sur les rumeurs de son transfert à Madrid, le coach transalpin a une nouvelle fois assuré qu’il s’imagine un avenir à Paris. « Ma situation est très claire et je me sens très bien. Nous sommes focalisés sur le championnat et après nous aurons le temps nécessaire pour faire toutes les choses, a-t-il affirmé. Entraîner une équipe ici (NDLR : en France), en Angleterre ou en Italie, ce sont les mêmes problèmes. Tu dois gérer les moments difficiles ou les bons moments, mais le travail est le même. » Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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22/04/2013 07:54
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Citation «Si on ne veut pas me dégager, oui je reste», assure Salvatore Sirigu, le gardien du PSG
Après la victoire de son équipe contre Nice (3-0), le gardien du PSG se penche sur l’avenir, à court et moyen terme… Au PSG, Salvatore Sirigu est un cas à part. Le gardien parisien est en effet un des rares joueurs étrangers de l’équipe à venir s’exprimer en Français. Une langue qu’il maitrise toujours à la perfection, au moment où le titre de champion se rapproche pour Paris, ainsi que les rumeurs de transferts. Est-ce que les joueurs du PSG choisissent leurs matchs? Je ne crois pas. Je crois que dans le foot, des fois ça arrive de mal jouer. Des fois, ça arrive de bien jouer et de perdre, des fois, ça arrive de mal jouer et de gagner aussi. On ne peut pas savoir ce qui va nous arriver, surtout dans notre sport. Mais on met toujours de l’envie, parfois un peu moins, mais ça ne veut pas dire qu’on choisit nos matchs. C’est banal de dire ça. Carlo Ancelotti a rallongé la mise au vert de 24h après l’élimination à Evian. Ca vous a fait du bien cette punition? Non. Franchement, je pense que s’il n’y avait pas eu cette mise au vert, l’état d’esprit du match de ce soir aurait été pareil. C’est pas ce genre de punition qui nous fait bien jouer. C’était un moment délicat, les coachs ont décidé ça, il n’y a pas de problème, ça arrive. Avec neuf points d’avance, ça commence à sentir bon… C’est bien parti. Mais il ne faut pas pensé qu’on l’a gagné aujourd’hui. Il reste encore six points à prendre pour que ce soit mathématique. Il y a encore cinq matchs à jouer, il ne faut rien lâcher, c’est notre boulot ça. De ne pas se sentir "arrivé", de continuer notre parcours. Vous penser vraiment que le titre peut encore vous échapper, avec toute l’expérience de l’équipe? Ça ne veut rien dire, l’expérience. Moi je ne pense pas négatif c’est vrai. Mais je ne pense pas que tout est dû au PSG. Les choses, il faut les attraper. Il y a encore un championnat à gagner, il faut les prendre les points. Tant qu’on n’est pas champion je continuerai à penser de la même façon. Est-ce que la rumeur annonçant Carlo Ancelotti au Real Madrid vous perturbe? Non, absolument pas. C’est normal. Ce monde là est comme ça, on parle beaucoup du mercato, des joueurs qui peuvent partir, des joueurs qui peuvent arriver, des entraîneurs qui peuvent arriver... C’est normal, le PSG doit avoir l’habitude de ce genre de choses. Si tu veux être une grosse équipe, on doit vivre avec ces problèmes là. Quand tu as un grand entraîneur et des grands joueurs, c’est normal qu’on parle de l’intérêt des autres équipes. Et vous, vous allez rester au PSG? Si on ne veut pas me chasser, me dégager, oui je pense. Moi je n’ai aucun problème, ce n’est pas dans mes intentions de partir. Après, le foot, c’est le foot… Au Parc des Princes, Antoine Maes 20minutes.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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22/04/2013 09:00
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Citation Paris sur du velours Deux erreurs du gardien niçois, David Ospina, auront rendu confortable la soirée du PSG. Les Parisiens gardent une avance de neuf points sur L’OM et entrevoient le titre. A la facon dont le PSG imposa une pression intense à Nice dès les premières minutes, il fut évident que le message de Carlo Ancelotti, cette fois, était mieux passé que quatre jours plus tôt, à Annecy, face à l'Evian-TG (1-1, 1-4 aux t.a.b.), en quarts de finale de la Coupe de France. Face à un Nice qui a réduit, hier, son pourcentage de chances de finir à une place européenne, l'équipe de la capitale, elle, s'est rapprochée un peu plus de son troisième titre de champion. Rien n'est encore acquis, mathématiquement, et rien ne pourra l'être définitivement dès la prochaine journée, où le Paris-SG retournera se frotter à l'Evian-TG, dimanche. Mais le scénario qui prend forme est celui d'un Paris qui pourrait se voir sacré, le 5 mai prochain, face à Valenciennes, sous les yeux d'un Parc des Princes qui attend un tel bonheur depuis 1994. En attendant le grand soir, le PSG a déjà su chasser les ombres de son fiasco d'Annecy et calmer un peu la contrariété de son entraineur, qui rêvait du doublé. Ibra était de ceux qui avaient le plus décu Ancelotti mercredi et il est tentant de souligner son implication retrouvée, hier, entre une frappe lourde sur le poteau (5e), une passe à l’origine de l’ouverture du score (10e), un but, son 27e en L 1, sur un penalty qui plongea Nice dans une situation quasi inextricable (2-0, 65e), et une passe décisive pour Chantôme, celle d’un 3-0 qui enfoncera un peu plus un adversaire en perdition (88e). Son bilan statistique dans l’élite aurait même pu s’épaissir de trois passes supplémentaires si Ménez avait gardé son impact initial dans la surface (27e, 52e) et si l’incroyable tir à effet de Thiago Silva avait été déclenché quelques centimètres avant de s’échapper du terrain (71e). Nice, le grand perdant de la première moitié de tableau Mais, plus qu’Ibrahimovic, l’homme qui aura finalement fait le plus bouger le score aura été David Ospina. Sur le premier but, sa sortie trop courte a permis à Pastore de le bluffer tranquillement d’un contrôle orienté avant de servir en retrait Ménez, hors jeu au départ de cette séquence, mais sans faire action de jeu (10e). Sur le deuxième, en voulant se mettre en position de dégager, le gardien colombien a poussé maladroitement le ballon dans les pieds de Lavezzi, qu’il ira faucher pour tenter d’éteindre l’incendie qu’il venait d’allumer dans la surface (63e)… Sur le penalty qui en découla, Ibra n’a pas pris beaucoup plus d’élan que face à l’ETG (*). Mais il se dégagea de son tir un peu plus de conviction et le ballon fut hors de portée de Joris Delle, entré à la place de Pied pour compenser l’expulsion d’Ospina (65e). À cet instant du match, réduit à dix, Nice avait compris qu’il serait le grand perdant de cette 33e journée dans la première moitié de tableau. Tandis que Delle détournera des tentatives de Maxwell (74e) et Van der Wiel (85e), les Aiglons n’auront pas fait grand-chose pour s’arracher à leur sort, hier soir. Ils ont peiné à dynamiser leurs mouvements, à placer, entre les lignes du PSG, des joueurs qui viendraient varier les solutions pour le porteur du ballon et ils n’ont jamais trouvé de connexions dignes de ce nom avec un Cvitanich très discret. Les Niçois n’ont rien développé d’incisif en seconde période ; avant cela, leur réaction s’était limitée à un tir trop croisé de Kolodziejczak (12e), à une frappe lointaine de Digard captée en deux temps par Sirigu (25e) et à quelques petits frissons sur des corners, dont l’un vit Sirigu se trouer sans conséquence (31e). On avait connu Nice plus mordant lors d'un match aller qui avait dévasté le PSG (2-1, le 1er décembre). Près de six mois plus tard, Paris a largement relevé la tête. Et il ne croise plus grand monde en mesure de contester sa marche vers le titre. JEROME TOUBOUL (*) Ibrahimovic a manqué le premier tir au but mercredi. Citation Ancelotti : « Le titre est proche » Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Mon équipe est parfois bizarre, elle peut se faire éliminer en Coupe de France à Évian (1-1 a.p., 1-4 aux t.a.b, en quarts de finale, mercredi) et faire un très bon match comme ce soir (hier). Elle a compris qu’elle ne pouvait plus faire des matches comme à Évian. Les joueurs ont eu une très bonne réaction, ils ont mis de l’intensité tout de suite. On a neuf points d’avance, le titre est proche. Il nous manque six points sur les cinq derniers matches. L’attitude de Ménez me dérange un peu, il risque un carton rouge en parlant à l’arbitre. Je ne sais pas exactement ce qu’ils se sont dit mais Jérémy doit faire son travail, sans parler. » – Ba. C. et M. Go Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « On a eu une très bonne réaction ce soir (hier). On était vraiment frustrés de notre match et de notre élimination à Évian. Il y a eu une remise en question individuelle et collective, avec cette mise au vert inhabituelle. Mais on n’a pas fait que parler, on a agi aussi. Maintenant, ça sent bon pour le titre. » – Ba. C. Claude PUEL (entraîneur de Nice) : « On est entrés dans le match après avoir concédé le but. On a fait des choses intéressantes ensuite mais il nous a manqué un peu de percussion. J’aurais aimé pouvoir insuffler un peu de forces offensives et quand j’allais le faire, on a pris ce penalty et l’expulsion. À onze, il y avait des possibilités, à dix c’était presque impossible. L’Europe ? Je n’en sais rien, ce n’est pas une bonne journée pour nous, et on arrive assez démunis. On va peut-être perdre Traoré. Il a senti une douleur aux ischios, on verra demain. » – M. Go. Citation Champion dans deux semaines ? Le PSG pourrait être sacré lors de la 35e journée, soit à l'occasion de son prochain match à domicile contre Valenciennes, le dimanche 5 mai (21 heures). Le week-end prochain (34e journée), s'il gagne, que l'OM perd et que Lyon ne gagne pas, Paris comptera douze points d'avance sur ses poursuivants, alors qu'il ne restera plus que douze points en jeu. Citation Les hommes clés IBRAHIMOVIC (8) Son duel avec la charnière centrale nicoise a parfois été électrique, à l'image d'un duel torse contre torse avec Civelli (45e). Mais le Suédois n'a pas seulement joué à l'esbroufe. Il a été à l'origine du but de Ménez (1-0, 10e) en décalant Pastore d'un ballon en cloche subtil, et a été passeur décisif pour Chantome (3-0, 88e). Après une frappe sur le poteau (5e), il a fini par marquer sur penalty (2-0, 65e). MENEZ (7) Titularisé en attaque, il a quasiment été dans tous les coups. Buteur de près, à la suite d'une passe de Pastore (10e), il a ensuite buté sur Ospina, après une remise d'Ibrahimovic (27e). Il s'est aussi distingué en récoltant un carton jaune (voir par ailleurs). Une reprise ratée à la réception d'un bon centre d'Ibrahimovic (52e). SAKHO (6) Titularisé pour la troisième fois d'affilée en Championnat, le défenseur central s'est acquitté de sa tache avec sérieux. Il a bien contenu Cvitanich, qui a eu du mal à résister à son impact dans les duels. Citation Ménez, un but et des insultes Remuant et rapidement buteur, l’attaquant parisien s’est aussi fait remarquer pour son comportement limite envers M. Chapron. CE N’EST PAS le scoop de l’année, parce qu’on le savait déjà, mais on a encore pu le vérifier hier soir : Jérémy Ménez a beaucoup de talent et pas mal de caractère. Depuis le début de sa carrière, il alterne l’un et l’autre avec une certaine régularité, mais, cette fois, on a eu droit au deux en même temps. Il a commencé par ouvrir le score en étant à la réception d’un service de Pastore, qui avait devancé Ospina (10e). Puis il a frôlé le doublé, après une belle remise d’Ibrahimovic, mais sa reprise du gauche a buté sur le genou du gardien niçois (27e). Entre ces deux éclats, il avait trouvé le temps de prendre un carton jaune (24e, pour s’être un peu trop mêlé aux discussions, alors que M. Chapron avait sifflé une faute de Mamadou Sakho. L’avertissement ne lui a pas plu et il l’a vertement fait savoir à l’arbitre, lui lançant un cinglant « fils de pute » , capté par les caméras de télévision. M. Chapron n’a pas bronché, mais l’échange s’est poursuivi à la mi-temps, sur le chemin des vestiaires. Ménez s’est plaint du ton employé par l’arbitre, M. Chapron a nié avoir mal parlé et répondu : « M. Ménez, commencez par me vouvoyer, après on verra. » L’incident ne fit pas d’autres étincelles, en seconde période, mais il a réveillé des souvenirs, et surtout ce « vaffanculo » lancé par Ménez à M. Rizzoli, l’arbitre italien d’Espagne-France, en quarts de finale de l’Euro (2-0, le 23 juin). Là aussi, l’ancien Sochalien s’en était sorti avec un carton jaune et avait avancé un petit mea culpa, fin juillet, dans une interview à L’Équipe : « C’est vrai que ce n’est pas beau. Dans un match, beaucoup de joueurs peuvent insulter l’arbitre. Je tiens à m’en excuser sincèrement. » Ce comportement vient ternir un peu le bilan d’un match réussi du Parisien, auteur de son quatrième but en L 1, cette saison, et remuant d’un bout à l’autre. Mais il faudra maîtriser davantage ses nerfs pour soigner l’image en même temps que les statistiques. – M. Go. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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22/04/2013 09:34
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Citation « Je dois être la caution historique » SYLVAIN ARMAND Au PSG depuis 2004, le défenseur a tout connu. Il raconte On ne dirait pas, mais cet homme est une légende. Sylvain Armand, 32 ans, va clore sa neuvième saison au PSG. Une prouesse dans le football d’aujourd’hui, surtout dans un club qui dévore les hommes. Mercredi à Évian, il a joué son 378e match sous le maillot parisien. Peu de chances, toutefois, qu’il dépasse la longévité record de Jean- Marc Pilorget (435) : il joue moins depuis l’arrivée du Qatar et n’exclut pas un départ (Monaco, Nantes, Rennes) à un an de la fin de son contrat. Un titre de champion, douze ans après celui décroché avec Nantes, serait une manière de boucler la boucle après quelques hauts (Coupe de France 2006 et 2010, Coupe de la Ligue 2008) et beaucoup de bas. Si on vous avait dit en 2004 que vous seriez toujours au PSG neuf ans plus tard… Je n’y aurais pas cru. Les premiers mois, je me suis dit que je ne tiendrais pas. C’était moins familial qu’à Nantes, où je vivais dans un cocon. Je me suis retrouvé livré à moi-même avec une notoriété et une pression nouvelles à gérer. Zlatan Ibrahimovic dit qu’il a vieilli de dix ans depuis qu’il est à Paris. Vous, ça va ? Qu’il dise ça me rassure, après tous les clubs qu’il a connus. J’ai toujours pensé que le PSG était un club à part. Le quotidien y est usant, il faut toujours être à fond. À Nantes, j’étais peinard la semaine. Le week-end, j’arrivais en rigolant sur le terrain et ça se passait bien. Et quand ça se passait mal, il n’y avait pas vraiment de conséquences. L’après-match était calé : dîner à tel endroit avec telles personnes. À Paris, quand des amis me demandent si on sort manger après le match, je réponds que ça dépendra du résultat. Pas par culpabilité, mais parce que tu as moins envie, tu cogites. Repensez-vous au 17 mai 2008 et à ce but d’amara Diané à Sochaux (2-1) qui vous sauve de la relégation ? Bien sûr. J’étais doublement content car je me mariais la semaine suivante. C’était inadmissible d’en être là pour un club comme le PSG. On prenait des tôles tout le temps. Difficile à expliquer avec l’équipe qu’on avait. Peut-être que pour certaines recrues, Paris était l’aboutissement. C’est une ville qui peut vite te dévergonder, surtout quand tu es célibataire. On profite de la vie, on traîne dans les mauvais endroits… Ce n’est pas mon genre, mais on m’avait prévenu avant de signer. Avez-vous vu des joueurs se liquéfier à leur arrivée ? L’exemple de Sergueï Semak m’a marqué. Il nous avait planté trois buts en Ligue des champions [en décembre 2004 avec le CSKA Moscou]. Un mois plus tard, on le recrutait et je me disais qu’il allait nous faire du bien. Il est resté six mois. Ce n’était plus le même joueur. Il a eu du mal à s’adapter et a perdu ses moyens. C’est Paris ! Et les Brésiliens Williamis Souza et Everton Santos, six mois transparents en 2008 ? Ils étaient arrivés en costard pour se présenter au Camp des loges. Quand on les a vus, sapés comme ça, on s’est dit : « Wouah ! Le mec il se prend pour Robinho en plus (Everton avait déclaré que son style se rapprochait de son compatriote, alors au Real), il ne doit pas être mal. » Après le premier entraînement, on s’est dit : « Merde, on ne doit pas parler du même Robinho ! » Mais c’était deux bonnes personnes. On en revient à l’adaptation au contexte parisien. Entre 2006 et 2008, il y a eu la mort d’un supporter, un joueur licencié (Dhorasoo), un autre agressé (Mendy)… À cette époque, j’en étais arrivé à un certain ras-le-bol parce que ça dépassait le cadre du foot. J’ai songé à partir. Mais je ne voulais pas le faire sur un échec. Je voulais gagner le titre avec le PSG. J’espère que ça va enfin arriver. Je croise les doigts tous les jours. Comme ça, si je dois m’en aller en juin, ça sera la tête haute. Il faut être maso pour prolonger trois fois dans ce contexte ? On s’y habitue. Sinon, je ne serais plus là. J’ai signé parce que j’ai toujours aimé ce club. En 2007, j’avais une meilleure proposition de l’OL, mais Alain Cayzac m’a retenu. Sa confiance m’a plu. On a resigné dans ma chambre, à Montreuil-sur-Mer, où on était en stage. On s’était mis d’accord au téléphone la veille et il est arrivé en avion au petit matin. Il a frappé, sorti les papiers de sa mallette et m’a demandé si on attendait mon agent. Pas besoin, c’était cool. Vous pouvez le dire aujourd’hui : qui était la taupe du Camp des loges ? Vahid [Halilhodzic, entraîneur de 2003 à 2005] psychotait avec cette histoire. Il suspectait tout le monde. Un matin, je lui tends la main et lui me sort, avec son accent : « Non, je ne serre pas la main des traîtres ! » À un moment donné, il s’intéressait plus à ça qu’au terrain. Il croyait qu’il y avait des micros partout. Mais il ne l’a jamais trouvée, sa taupe, et on ne la trouvera jamais. Encore aujourd’hui, beaucoup de choses sortent. Je ne pense pas qu’un joueur soit en cause, plutôt un agent qui parle à un autre agent, etc. Ce que vous vivez depuis l’arrivée de QSI en 2011, c’est une vraie rupture ? Non, c’est la suite de l’aventure. Voir une icône comme Beckham en chair et en os, c’est une expérience supplémentaire. J’ai la chance de vivre ça. Avec des stages à Doha et à New York, mais aussi des installations, qui ne sont peut- être pas au niveau de ce que certains de mes coéquipiers ont connu, mais qui s’améliorent. Avant, au Camp des loges, on se changeait de l’autre côté de la route et on prenait la camionnette pour aller au terrain d’entraînement. Quand on raconte ça aux mecs, ça les fait sourire. Je ne regrette pas d’avoir vécu tout ça. J’ai kiffé. Ça fait partie de ma carrière et c’est à l’image de la Ligue 1 finalement. Mais vous jouez quand même beaucoup moins… Le plus dur a été de se faire une raison. Il y a des grands joueurs, tous les postes sont doublés, c’est donc normal. Finalement, je joue plus que ce que je pensais [ 18 matches cette saison, dont dix titularisations]. Mon nom est scandé au Parc. Cette reconnaissance fait chaud au coeur alors que je n’ai jamais été une star. Mais je n’ai jamais triché, me suis toujours accroché et j’ai tout vécu. Quelque part, je dois être un peu la caution historique. le JDD -------------------- Culture Bowl II champion
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22/04/2013 11:32
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Citation Le PSG se fait plaisir face à Nice (3-0) Si le PSG n’aime pas l’Evian, il semble beaucoup plus apprécier le champagne. Les bouteilles ne sont pas encore débouchées mais, plus que jamais, il les garde au frais et il a bien raison. Le compte à rebours s’égrène semaine après semaine, journée après journée, et le constat demeure le même : en maintenant neuf points d’avance sur Marseille et onze sur Lyon à seulement cinq étapes du terme de la saison de Ligue 1, le PSG sera bien le nouveau champion de France. Il faudrait désormais le faire exprès pour connaître une autre issue ou perdre plus de trois rencontres en cinq matchs pour un club qui jusque-là a connu cinq défaites en 33 journées. On peut prendre le problème sous n’importe quel angle, il apporte toujours la même conclusion, savoureuse pour les supporteurs du PSG. C’est une victoire sur Nice qui le rapproche ce matin plus sûrement du troisième titre de champion de sa courte existence. Ce n’est ni la plus moche ni la plus belle. Une entame canon et un but précoce de Ménez (10e) ont scellé l’affaire malgré quelques sorties de piste au cœur de la première période. L’épaisseur du second acte, abouti, rythmé et riche en occasions, donnera à sa prestation des allures très convaincantes, faisant écho au vœu de Carlo Ancelotti : gagner le titre et le plus vite possible. Finir en jouant bien donnera plus d’éclat au titre Désormais, les bouchons ne peuvent sauter au plus tôt que lors d’un PSG - Valenciennes programmé le 5 mai. Quatre jours après son élimination assez scandaleuse à Evian en quart de finale de la Coupe de France, Paris a joué sur son orgueil de futur champion pour remettre sa saison sur des rails plus conquérants et conformes aux attentes. Un grand classique. Mais il ne s’est pas contenté de cela. Il a également produit beaucoup de jeu, un soir où il s’est montré généreux de ses mouvements et de ses efforts. Finir la saison en jouant bien donnera encore plus d’éclat à ce titre. Le PSG aura eu le mérite essentiel de créer toujours le danger même lors des temps forts adverses, Ibrahimovic désespérant de chercher Ménez, peu en réussite malgré son quatrième but de la saison en Ligue 1, le deuxième en trois journées. Nice, au passage, a confirmé qu’en 2013 les gros le mettent au supplice après ses revers devant Marseille, Saint-Etienne, Bordeaux et donc Paris depuis la phase retour. Claude Puel sait où son équipe, surprise de cet exercice 2012-2013, tient une marge de progression. Paris, quant à lui, est déjà quasiment à son maximum. Il ne lui reste plus beaucoup de travail à fournir, juste à cueillir les fruits de sa juste récompense, attendue ici depuis dix-neuf ans. Citation La fiche du match Paris SG 3 - 0 Nice Spectateurs : 42 000 environ. Arbitre : M. Chapron Buts. PSG : Ménez (10e), Ibrahimovic (65e s.p.), Chantôme (87e) Avertissements. PSG : Ménez (24e), Ibrahimovic (45e) ; Nice : Digard (43e), Civelli (45e) Expulsion. Nice : Ospina (63e) PSG : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), Sakho, Maxwell - Pastore (Gameiro, 86e), Verratti, Matuidi, Lavezzi - Ménez (Chantôme, 81e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti. Nice : Ospina - Genevois, Civelli, Pejcinovic, Kolodziejczak - Anin, Digard (cap.) - Pied, Traoré (Abriel, 55e), Bruins (Bahoken, 75e)- Cvitanich. Entr. : Puel Citation Quand Ibra régale, ça change tout Le PSG a battu Nice, et Zlatan Ibrahimovic est sorti grand vainqueur de ce match avec un but et une passe décisive à son crédit. D’entrée de jeu, on a senti que quelque chose avait changé. Sa déviation rageuse de la tête sur l’engagement a donné le ton d’un Ibra retrouvé et déterminé à gommer son match caricatural à Evian. «Celui qui est le plus énervé par le match d’Ibrahimovic à Evian, c’est Ibrahimovic lui-même», avait confié Ancelotti avant-hier. On serait tenté d’affirmer que le Suédois a fait bon usage de son ire. Là où il avait trimballé son je-m’en-foutisme, mercredi dernier sur la pelouse d’Annecy, l’attaquant parisien est apparu concerné et a pesé de tout son poids. Comme au Camp Nou, face à Barcelone, Ibra a avalé les kilomètres pour se démarquer, appeler les ballons ou procéder à des replacements défensifs. Et comme face au Barça, il s’est automatiquement retrouvé dans tous les bons coup. C’est lui qui frappe le poteau d’Ospina (5e) invitant le Parc à scander son nom, c’est lui qui alerte Pastore dans la surface sur le but de Ménez (10e) et c’est encore lui qui offre le dernier but à Chantôme (87e). «J’aimerais avoir une excuse après mon match à Evian mais je n’en ai pas, ni de bonnes ni de mauvaises, a confié hier le buteur parisien. Le titre ? On y est presque. C’est fantastique après tant de sacrifices de se dire qu’on va le gagner.» Bien sûr, Ibra n’a pas tout réussi. L’homme aux désormais 32 buts avec le PSG a perdu des ballons et des duels. En revanche il n’a pas perdu son mauvais caractère. Le public l’a retrouvé dans toute son impétuosité. Pour preuve, ses frictions fréquentes avec Renato Civelli. Les deux hommes ont commencé à se toiser après un contact. Et puis il y a eu cette scène cocasse où, après un accrochage, le défenseur argentin embrasse Ibra dans le cou. Le Suédois, averti comme Civelli sur l’action, a préféré en sourire. C’était pour mieux fourbir ses armes et adresser le baiser de la mort aux Niçois peu après l’heure de jeu. Quand Ospina a provoqué un penalty idiot sur Lavezzi, Ibra ne s’est pas dégonflé. L’international suédois a transformé l’occasion, sans coup férir, après sa tentative ratée mercredi lors de la séance de tirs aux buts. Citation « Un honneur que la Juve s’intéresse à moi ». Invité à réagir à l’intérêt que lui porte la Juventus Turin, Ibra a déclaré :« C’est un honneur que la Juve s’intéresse a moi. C’est un super club, une équipe fantastique et un grand projet. Mais j’appartiens à Paris, j’attends le titre, et après je vais prendre des vacances car j’en ai réellement besoin.» Citation Sarkozy et Nasser ont apprécié le match Nicolas Sarkozy, venu en famille avec son fils Jean et son petit-fils, a échangé avant la rencontre avec le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps. Il s’est ensuite installé en tribune présidentielle aux côtés Nasser al-Khelaifi. « Je suis très heureux, a déclaré à l’issue de la rencontre le président du PSG. Encore deux victoires et on pourra être champions ici, contre Valenciennes (le dimanche 4 mai). Remporter la coupe de France était aussi notre objectif, ce ne sera pas pour cette année. Il nous reste le championnat .» Citation Le bisou de Civelli à Ibrahimovic Zlatan Ibrahimovic a été de tous les bons coups dimanche soir au Parc des Princes pour la réception de Nice (3-0). Auteur d'un but (sur pénalty) et d'une passe décisive, l'attaquant suédois a aussi été impliqué malgré lui dans une scène un peu cocasse. On joue la 45e minute de jeu quand le buteur parisien fait face au défenseur argentin Renato Civelli. L'arbitre Tony Chapron vient de siffler une faute dans la surface en faveur du défenseur niçois mais Zlatan ne se recule pas. Civelli s'approche alors, quasiment tête contre tête. On craint le geste irréparable de part et d'autre mais l'ex-Marseillais rompu aux matchs chauds du championnat argentin préfère glisser un bisou dans le cou du géant suédois. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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23/04/2013 07:14
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Citation Un départ d’Ancelotti mettrait le PSG dans l’embarras Alors que Paris file vers le titre, l’avenir de son entraîneur reste incertain. En cas de départ, les dirigeants se retrouveraient dans une impasse. C’est l’interrogation majeure de cette fin de saison, qui conditionne la suivante. Carlo Ancelotti va-t-il quitter le PSG? Aujourd’hui, personne ne possède d’informations certaines sur le sujet et autant de sources annoncent son maintien dans le club de la capitale où il lui reste un an de contrat que son départ au Real Madrid, la tendance la plus souvent évoquée dans sa sphère privée. L’entraîneur italien a les cartes en main. Mais un éventuel faux bond préoccupe les plus hautes sphères au PSG où ce dossier est prioritaire et urgent. Si jamais le Mister devait quitter la capitale, le propriétaire serait en quelque sorte face à un blocage. Il a beaucoup désiré José Mourinho, qui devrait filer à Chelsea pour un come-back flamboyant sur les bords de la Tamise. Hormis Wenger, aucun entraîneur français n’a le profil Au fil des mois et de sa gestion volcanique du vestiaire du Real, le Portugais a fini par semer le doute dans l’esprit des décideurs qatariens, en particulier Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, qui préfère en général le calme à la tempête. Le Qatar aime depuis longtemps, bien avant d’acheter le club de la capitale, Arsène Wenger. Le manageur d’Arsenal, à Londres depuis dix-sept ans, sans titre depuis huit ans (la Cup en 2005), joue les consultants de longue date pour Al-Jazira, l’une des chaînes de la galaxie qatarienne. Les propriétaires du PSG l’ont rencontré en 2011 quand ils ont finalisé avec Colony Capital la cession du club. Il se dit que le Français travaillera un jour pour Paris mais il se dit aussi qu’il aime aller au terme de ses contrats et le sien finit en 2014, un an trop tard pourrait-on dire si Ancelotti s’en va. Pep Guardiola, autre star des bancs, s’est engagé avec le Bayern Munich. A City, Roberto Mancini, grâce à une fin de saison plus éclatante que son début, est le favori pour se succéder à lui-même. Aucun entraîneur français, autre que Wenger, n’a aux yeux des Qatariens les reins assez solides pour coacher une équipe aussi ambitieuse. Restent des pistes étrangères qui écorneraient la volonté de construire un club pharaonique au comportement d’ogre sur la scène européenne, comme celles menant à Manuel Pelligrini (Malaga), Claudio Ranieri (Monaco) ou Frank Rijkaard . Raphaël Benitez passe dans le milieu des entraîneurs pour le spécialiste des intérims, qui par définition ne durent pas longtemps. Bref, si Carlo Ancelotti décidait de refermer la page de son expérience parisienne, le PSG version Qatar n’aurait peut-être pas de choix correspondants à sa nouvelle dimension. Il va donc tout faire pour convaincre Carlo Ancelotti d’aller au moins jusqu’au bout de son contrat. La réponse semble imminente. Citation Un club dans le grand flou C’est le paradoxe le plus saisissant du moment. Alors que le PSG s’apprête à embrasser le titre de champion de France, le club navigue à vue. Une situation inédite depuis l’arrivée des propriétaires qatariens à Paris. Resteront, resteront pas? Face à l’incertitude qui pèse sur l’avenir des deux principaux responsables du secteur sportif, Ancelotti et Leonardo, c’est toute la machine parisienne qui se retrouve sinon paralysée du moins grippée. Qui travaille vraiment sur le prochain mercato? Qui prépare l’avenir de l’équipe? Les réponses, actuellement, ne coulent pas de source. Leonardo, directeur sportif et principal artisan du projet PSG depuis la mi-juillet 2011, aime rappeler qu’il n’appartient à personne, ni au PSG, ni au Qatar ; C’est autant une posture qu’une manière de rappeler que sa vie s’écrit aussi et surtout de l’autre côté des Alpes. A Milan en particulier où vivent sa compagne, Anna Billo, journaliste et présentatrice sur la chaîne italienne Sky Sport, et son fils Tiago, né à Paris en novembre 2011. Au-delà de cette dimension personnelle, Leonardo l’Italo-Brésilien n’a jamais rompu les liens avec l’Inter Milan et son président Massimo Moratti, dont il est resté un intime après son passage comme entraîneur (2010-2011). Moratti, qui vient de renouveller sa confiance à son entraîneur Andrea Stramaccioni pour la saison prochaine, voit même en Leonardo un dirigeant capable de gérer des dossiers sportifs et politiques, rompu grâce à son expérience parisienne aux environnements internationaux. Par ailleurs, le directeur sportif parisien sait à quel point son avenir est lié au choix d’ Ancelotti. En cas de départ de Carletto pour le Real Madrid, son successeur aurait-il forcément envie de travailler en binôme avec Leo? En attendant, le directeur sportif gère les affaires courantes comme si de rien n’était. « Leo ne donne pas l’impression d’être sur le départ, témoigne un agent de joueur qui l’a rencontré récemment. Ce n’est peut-être que par professionnalisme mais en tout cas, dans les discussions, il se projette sur la saison prochaine. » Quant aux négociations autour des signatures des premiers contrats professionnels des jeunes du centre de formation, elles sont gérées par Olivier Létang, l’adjoint de Leonardo. Pour le reste, la préparation de la prochaine saison avance à tâtons. Comment d’ailleurs pourrait-il en aller autrement alors que l’identité de l’entraîneur pour la saison prochaine pose encore question? Le cas d’Ibrahimovic est à ce titre emblématique. Mino Raiola, l’agent du Suédois, expliquait ainsi dans ces colonnes (voir nos éditions du 20 avril) que l’avenir d’Ibra au PSG était lié à un éventuel départ d’Ancelotti. Il n’est peut-être par le seul dans ce cas de figure. Les dossiers de Verratti et de Matuidi, tous deux courtisés par les plus grands d’Europe, pourraient eux aussi en dépendre. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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23/04/2013 07:20
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Citation Ménez, l’insulte à trois matches ? Les propos de l’attaquant international du PSG envers M. Chapron, lors de la victoire contre Nice, pourraient lui valoir une suspension de trois rencontres. FACE À NICE, DIMANCHE (3-0), quatre jours après une piteuse élimination contre l’Évian-TG en quarts de finale de la Coupe de France (1-1, 1-4 aux t.a.b.), Jérémy Ménez a amplement contribué à remettre le PSG à l’endroit. L’attaquant international (26 ans le 7 mai) a ouvert le score (1-0, 10e) et fut dans la plupart des bons coups. Mais l'ancien Romain (2008-2011) a insulté Tony Chapron, l’arbitre de la rencontre, ce qui aurait dû lui valoir de quitter la pelouse bien avant son remplacement par Clément Chantôme (82e). Après avoir été averti pour un acte d’antijeu ( 24e), Ménez, mécontent, a craqué. L’échange n’a pas été enregistré mais les images filmées par Canal + sont explicites. Ses mots ? « Fils de pute, la putain de ta grand-mère la pute, fils de pute, ta mère. » Chapron n’a pas entendu et ne l’a donc pas expulsé, mais le Parisien n’est pas encore sorti d’affaire. Il s’expose même à trois matches de suspension. Tony Chapron pourrait en effet rédiger un rapport complémentaire après avoir revu les images de la rencontre. Même s’il ne le fait pas, la commission de visionnage pourrait encore saisir la commission de discipline de la Ligue, jeudi. Il devrait encore être recadré par son club Ménez n’est pas le seul joueur à insulter un arbitre pendant un match. Mais il n’en est pas à son coup d’essai non plus. Pour son « Vaffanculo ! » en direction de M. Rizzoli, qui officiait lors du match des Bleus contre l’Espagne en quarts de finale de l’Euro (0-2, le 23 juin), il avait écopé d’une suspension d’un match par la commission de discipline de la FFF, en juillet dernier. Cet écart de conduite n’est pas son premier au PSG non plus et pose la question de son comportement. Après le huitième de finale aller de C 1 contre le Valence CF (2-1, le 12 février), il avait fait savoir son mécontentement de ne pas avoir été titulaire et avait été recadré par Leonardo, le directeur sportif du PSG. « L’attitude de Ménez me dérange un peu. (...) Je ne sais pas exactement ce qu’ils se sont dit mais Jérémy doit faire son travail, sans parler » , avait commenté Ancelotti, dimanche. Quelques minutes auparavant, l’entraîneur du PSG aurait même confié au corps arbitral son dépit. « Je lui ai dit de se calmer mais, même avec nous, c’est parfois compliqué » , aurait ainsi souri Carletto, en forme d’excuses, dans les couloirs du Parc des Princes. Sollicité hier, Ménez n’a pas souhaité réagir, s’expliquer ou se défendre. Il devrait une nouvelle fois être recadré par son club. Cette discussion pourrait d’ailleurs rendre plus incertain son avenir à Paris. Encore lié jusqu’en juin 2014, mais moins utilisé par Ancelotti depuis janvier et l’arrivée de Lucas, Ménez a des envies de départ. ALEXANDRE CHAMORET Citation « Si Ibra accepte de baisser son salaire... » COMME ÉVOQUÉ DANS L’ÉQUIPE, dimanche, l’idée d’un éventuel retour de l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic (31 ans) à la Juventus, où il a déjà évolué (2004-2006), se heurte pour l’instant au salaire du Suédois (14 M€ net d’impôts par an). « Aujourd’hui, aucun club italien ne peut se permettre Ibrahimovic en raison de son salaire trop élevé, a déclaré Guiseppe Marotta, l’administrateur délégué du club turinois, à la chaîne de télé italienne Sky Sport dimanche soir. Évidemment, s’il accepte de baisser ses émoluments, beaucoup de clubs essaieront de le prendre. Mais je suis assez sceptique quant à la possibilité qu’il les réduise… » Dimanche, après la victoire face à Nice (3-0), Ibra (sous contrat jusqu’en 2015) avait expliqué : « Si l’intérêt de la Juve est réel, cela serait un honneur d’être courtisé par ce club. Nous parlons d’un super club, avec une équipe fantastique et un grand projet. Mais j’appartiens au PSG. Je veux gagner le titre et ensuite prendre des vacances car j’en ai vraiment besoin. » – B. Gh. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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24/04/2013 06:55
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Citation Tout ce qui va changer au Parc des Princes Les travaux pour rénover l’enceinte vont démarrer en mai. Le coup d’envoi est proche. Les premiers travaux débuteront après le dernier match de championnat du PSG à domicile, contre Brest le 18 mai. La rénovation du Parc en vue de l’Euro 2016 sera alors lancée pour s’achever au début de la saison 2015-2016. L’objectif est de mettre le stade aux normes imposées par l’UEFA pour accueillir des matchs du Championnat d’Europe. «Après 2016, faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places» « Il s’agit d’améliorer qualitativement une grande partie des zones du stade en privilégiant le design et l’esthétisme », explique Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG. La structure actuelle de l’enceinte ne sera pas modifiée. Le club parisien se fait aider par le cabinet ATSP architecture. Roger Taillibert, le concepteur du stade, sera également consulté. Le siège sera à Boulogne La première tranche de travaux s’étalera jusqu’à début août. Elle va concerner les bureaux actuels et la tribune présidentielle. Dans le courant de l’été, le siège du club sera déménagé de manière définitive à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Les salariés s’installeront dans l’immeuble de BeIN Sport, appelé la Factory. Une fois la prochaine saison lancée, toutes les tribunes doivent être accessibles au public. La direction parisienne pourrait d’ailleurs demander à la Ligue de football de disputer son premier match de la saison 2013-2014 à l’extérieur afin de gagner une semaine. « Nous allons jouer et rester au Parc pendant toute la durée des travaux. Nous ne fermerons aucune tribune et aucun match ne sera délocalisé », assure le DG délégué du club. Le PSG va ainsi profiter des périodes d’été 2013 et 2014 pour procéder aux travaux les plus importants. Citation 1 - Un salon panoramique pour attirer les familles La direction parisienne projette de créer un grand espace panoramique au 6e et dernier étage de la tribune Borelli. Ce salon, qui pourrait atteindre les 500 m2, sera aménagé à l’endroit même où étaient installées les anciennes cabines des commentateurs télé et radio. « L’idée est de faire venir au stade plus de familles, décrypte Jean-Claude Blanc. Elles pourront voir le match en hauteur, dans un espace de détente fermé et peut-être un peu plus féminin. Il s’agira d’un salon assez moderne avec une ambiance lounge. » Dans le projet actuel du futur Parc, la boutique du club sera aussi réaménagée et agrandie pour accompagner le développement du merchandising. Son emplacement exact au sein du nouveau Parc n’a pas été définitivement arrêté. Citation 2 - Des vestiaires agrandis Afin de soigner l’accueil des footballeurs, la surface des deux vestiaires va être doublée. « Il faut se comparer à ce qui se fait de mieux en Europe. Actuellement, la superficie des vestiaires du Parc des Princes représente le tiers de ceux de la Juventus Turin, avance Jean-Claude Blanc. Les équipes se déplacent avec de plus en plus de matériel, les staffs sont de plus en plus importants et ont besoin de plus d’espace pour la partie médicale. Nous sommes dans une optimisation de tous les mètres carrés existants. » Dans le même esprit, la zone mixte où se déroulent les interviews sera réorganisée pour fluidifier le parcours des joueurs et permettre aux médias de travailler dans de meilleures conditions. Une salle de presse plus grande et plus fonctionnelle sera également construite. Citation 3 - Le nombre de places VIP doublé Aujourd’hui au nombre de 2 000, les places avec prestations vont être portées à 3 000 pour la prochaine saison, puis 4 000 la suivante, et 4 500 pour l’Euro 2016. A la fin, cette catégorie de sièges représentera 10% de la capacité totale du stade. Au travers de ce doublement de sa capacité VIP, le PSG compte multiplier de manière significative ses recettes. « Tous les stades modernes ont 10% de leur capacité totale en sièges d’hospitalité, explique Jean-Claude Blanc. L’Allianz Arena à Munich compte 60 000 sièges, dont plus de 6000 dédiés aux salons d’hospitalité. Mais, jusqu’ici, le Parc était très loin de ces standards. » Le club souhaite ainsi transformer les tribunes C et D, les mieux situées car en face de la ligne médiane, et y installer des places avec prestations. Il s’agirait de carrés de 4 sièges avec télé. Les prestations comporteront l’accès à un salon, un dîner, un open bar. Certains abonnés de longue date de ces 2 tribunes se sont vu proposer un nouveau bail d’un an à un tarif quatre fois supérieur à celui de cette saison, de 2 000 à 8500 € environ. « Parmi ces abonnés, il y a beaucoup d’entreprises, et nous en avons un grand nombre qui ont décidé de garder leurs sièges », souligne Jean-Claude Blanc. Des loges individuelles vont être créées, et le club va multiplier les salons de réception. Ainsi, le siège actuel du club va être réhabilité en salles de réception et (comme à Roland-Garros) des coursives du Parc vont être couvertes pour devenir des salons. Le club vient aussi de lancer un appel d’offres pour les services de restauration. Citation 4 - Deux rangées de gradins en plus C’est l’un des enjeux phares de cette rénovation : maintenir la capacité actuelle du stade, soit environ 45000 places. Ce sera chose faite après tous ces réaménagements. Pour pouvoir atteindre cet objectif, la fosse qui entoure la pelouse va être recouverte et des sièges seront posés dessus. « Cela va nous permettre de créer deux rangs de gradins supplémentaires, précise Jean-Claude Blanc. Nous allons également faire disparaître les grilles autour du terrain et installer des balustrades de 1,50 m, comme cela se fait en Angleterre, pour rapprocher le public des stars sur le terrain. » Tous les sièges du Parc seront remplacés. Les nouveaux seront plus confortables et un peu plus spacieux que ceux d’aujourd’hui, pour répondre là aussi au cahier des charges de l’UEFA. Le club veut soigner l’accueil du public et améliorer la qualité des services proposés, notamment les bars et buvettes. Un soin particulier sera aussi mis sur la signalétique afin de faciliter les déplacements dans le stade et en dehors. Citation Jean-Claude Blanc : « Après 2016, faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places » Jean-Claude Blanc nous a livré quelques indices sur le projet du futur Parc programmé pour l’après 2016. Deux idées-forces se dégagent : un agrandissement et une volonté d’aménagement des alentours du stade. « Nous souhaitons trouver des solutions (que nous n’avons pas encore commencé à chercher) pour faire passer la capacité de 45 000 à 60 000 places », explique le directeur général du PSG. Pour l’architecte Roger Taillibert, le père du Parc des Princes, atteindre 60 000 places est un doux rêve. « Je ne vois pas comment c’est possible avec le tunnel du périphérique juste en dessous, nous a-t-il confié. C’est comme si on voulait 200 000 places au Stade de France. » Des études laissent à penser que la capacité peut atteindre 55 000 sièges mais pas plus. L’autre partie du projet réside dans une « ouverture » sur l’extérieur. « La deuxième phase vise à intégrer le stade dans la ville avec un projet urbain qui doit prendre en compte le stade Jean-Bouin et le Roland-Garros de demain, précise Jean-Claude Blanc. Le Parc doit arriver à s’ouvrir un peu plus sur la ville. » Un vrai projet urbain Le PSG convoite les différentes concessions autour de l’enceinte comme le stade Géo-André où réside le Stade Français ou le magasin Go Sport de la Porte de Saint-Cloud. Le club songerait à y installer un musée du sport ou un « s upermarché » du club. « Un stade ouvert sur la ville, cela signifie des zones mixtes, dédiées aux supporteurs les jours de match et au sport scolaire ou amateur les autres jours, ajoute Jean-Claude Blanc. Il y a un projet commun à trouver. C’est pourquoi nous souhaitons avoir une vraie concertation. C’est notre ambition et nous souhaitons être leader dans cette réflexion. En tout cas, c’est un vrai projet urbain car cela permettra de relier Paris à Boulogne. » Citation Matuidi-Bernès, les dessous d’une séparation Entre Blaise Matuidi et son agent Jean-Pierre Bernès, le divorce est consommé. Voici quelques semaines, la rumeur d’une séparation des deux parties avait commencé à bruisser. Lié à la société Foot Conseil jusqu’au 30 juin 2013, le joueur du PSG a signifié par courrier, le 16 mars, la rupture anticipée de cet engagement. « Je conteste la légalité et la légitimité de cette résiliation. Elle est abusive, explique Me Carlo Brusa, l’avocat de Bernès. Cette lettre, c’est du grand n’importe quoi. Aucun reproche n’est d’ailleurs adressé à M. Bernès concernant l’exercice de son métier. » Me Brusa pointe également l’attitude et la précipitation du joueur. « Au 30 juin 2013, il aurait été libre de s’engager avec la personne de son choix. » Des recours auprès de la Ligue et de la Fifa Depuis plusieurs mois, Matuidi, dont Paris entend absolument prolonger le contrat qui expire au 30 juin 2014, était courtisé par Mino Raiola, le conseiller des Parisiens Ibrahimovic, Maxwell et Van der Wiel. Cet agent influent et très en cour auprès notamment des dirigeants du PSG a fait de nombreux appels du pied pour inciter Matuidi à le rejoindre (nos éditions du 8 mars). « Une assignation va être délivrée dans les prochains jours à l’encontre de messieurs Matuidi et Raiola. Ce dernier, de nationalité italienne, titulaire d’une licence néerlandaise et dont la société Sportman est domiciliée à Monaco, est complice de la rupture, annonce Me Brusa. En violation de toutes les règles régissant la profession d’agent, il a même proposé le joueur à de grandes équipes européennes, et notamment anglaises, pour le faire partir du PSG. Bien évidemment, les dirigeants de ces clubs n’ont pas manqué alors de prévenir M. Bernès. » Me Brusa entend saisir la Ligue de football professionnel pour dénoncer le comportement du joueur. La question disciplinaire est toutefois indépendante de la décision de justice susceptible d’intervenir. Me Brusa a également l’intention de se tourner vers la Fifa « au regard des agissements de M. Raiola ». Ce dernier n’a pu être joint hier. Le Parisien.fr Citation PSG EXPRESS
Hier. Repos. Aujourd’hui. Reprise à huis clos dans l’après-midi au camp des Loges. Infirmerie. Lucas (côtes). Rendez-vous. Evian - PSG, 34e journée de L1, dimanche 28 avril à 21 heures au parc des sports d’Annecy à 21 heures (Canal +). Plus d’une centaine de places, achetées par des supporteurs du PSG indésirables, pour le match contre Evian, ont été annulées par les pouvoirs publics. La police redoute des incidents et craint que des fans du PSG se déplacent en nombre à Annecy en marge du voyage officiel. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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24/04/2013 13:05
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Citation Ce que Dortmund, le Barça, le Real et le Bayern ont, et pas le PSG
Le PSG n'est pas passé loin des demi-finales, mais il n'y est pas. C'est que Dortmund, le Barça, le Real et le Bayern ont quelque chose en plus. Au moins six atouts. Sorti en quart de finale de la Ligue des champions par le FC Barcelone sans perdre (2-2, 1-1), le Paris Saint-Germain n’est pas passé loin du dernier carré européen. Ce sommet de l'Europe que QSI convoite, c'est le Bayern Munich, le FC Barcelone, le Borussia Dortmund ou le Real Madrid qui vont l'atteindre d'ici un mois à Wembley. Quelles armes ont-ils que le PSG ne possède pas (encore) ? Quelques-unes, comme le PSG pourra le méditer en regardant la télé. Bien sûr, le PSG a entamé le travail dont il avait besoin pour exister en C1 : il s'est offert des individualités (Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic au premier plan), un coach à l’expérience indiscutable (Carlo Ancelotti, 17 ans de métier, deux Ligue des champions au palmarès), et il aura le budget pour continuer à se renforcer. Mais le Barça, le Bayern, le Real et Dortmund ont des atouts en plus. Voici lesquels. DE VIEUX BRISCARDS DE LA LIGUE DES CHAMPIONS A part Dortmund, les trois demi-finalistes affichent à chaque ligne une grande expérience sur la scène européenne. A Paris, ce constat n’est que partiel. Quand l’équipe type du Barça approche les 800 matchs de C1 et celle du Real les 700, le PSG vient de dépasser les 350. Et ceux-là sont surtout répartis chez ses cadres Zlatan Ibrahimovic (99), Thiago Silva, Alex, Maxwell et Thiago Motta. Plusieurs joueurs souvent titulaires viennent de découvrir la Ligue des champions en 2012/2013 : Salvatore Sirigu, Christophe Jallet, Mamadou Sakho, Marco Verratti, Blaise Matuidi, Javier Pastore ou Lucas. Une certaine stabilité lors des prochains mercatos devrait être profitable aux Franciliens pour faire fructifier cette première expérience. --> Les exemples : Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich UNE EQUIPE MÛRE, PATIEMMENT CONSTRUITE Les quatre demi-finalistes possèdent un collectif rôdé, construit sur plusieurs saisons. Les recrues récentes ne représentent que quelques retouches effectuées dans l’effectif pour le bonifier. Dans la capitale française, l’équipe type a au maximum deux ans de vécu. Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi, Marco Verratti n’en sont même qu’à leur première saison à Paris. Lucas joue depuis quatre mois. A Dortmund, Klopp construit son équipe depuis 2008. Au Barça, l'héritage de l'oeuvre construite par Guardiola depuis 2008 est entretenu avec soin. Au Real, Mourinho tire sur la même corde depuis 2010. A Munich, l'épine dorsale de l'équipe finaliste de C1 en 2010 est toujours aux manettes. Encore deux à quatre ans de patience pour le PSG... --> Les exemples : les quatre UN EFFECTIF PLUS DENSE Si l’effectif parisien est suffisant pour remporter la Ligue 1, cela devrait bientôt être acquis, il s’est avéré encore un peu juste sur la scène européenne. Lorsque Carlo Ancelotti a dû déplorer quelques absences, il a parfois manqué de recharges. En quart de finale, il a aligné deux paires différentes de milieux défensifs à l’aller et au retour. A Barcelone, à Madrid ou à Munich, même si on aime évidemment avoir son onze-type sous la main, ce problème se pose moins. La limite vient du Barça, obligé de gratter pour construire une défense. Mais son collectif exceptionnel lui avait permis de compenser l'absence de 75% de ses titulaires derrière lors de la finale de 2009... --> Les exemples : Bayern Munich, Real Madrid PLUSIEURS GRANDS BUTEURS Paris affiche aussi une Ibra-dépendance qui peut en devenir problématique. Avec cinq réalisations en C1 cette saison, Ezequiel Lavezzi l’a relativisée en Coupe d’Europe, mais les statistiques en Ligue 1 sont frappantes. Après les 27 buts du Suédois, c’est Kévin Gameiro qui en affiche 6 alors qu’il est un remplaçant au temps de jeu réduit. Sans Zlatan, le bilan est de deux victoires (dont une contre Arras en Coupe de France), trois nuls et une défaite toutes compétitions confondues. Soit 33% de succès. Sur la globalité de la saison, ce ratio est de 63%. Le Bayern peut lui se payer le luxe de placer Mario Gomez sur le banc avec la présence de Mario Mandzukic, tout en comptant aussi sur Claudio Pizarrro. En plus de sa star Cristiano Ronaldo, le Real Madrid possède Karim Benzema et Gonzalo Higuain, même si ces deux joueurs sont moins prolifiques cette saison. A Dortmund et à Barcelone, Robert Lewandowski et Lionel Messi cristallisent une bonne partie du scoring. --> Les exemples : Bayern Munich, Real Madrid UN PATRON AU MILIEU Le profil de joueur manquant au PSG pourrait être un milieu de terrain capable de prendre le jeu à son compte, le véritable playmaker. Blaise Matuidi et Thiago Motta, titulaires potentiels, sont des purs récupérateurs qui n’ont pas l’âme d’un organisateur. Le rôle que symbolise dans toute son essence Xavi au Barça, sans oublier Andres Iniesta. Le Madrilène Xabi Alonso en a aussi toutes les qualités et peut même être secondé par Luka Modric. Le Bayern Munich n’est pas en reste avec Bastian Schweinsteiger et a aussi un Toni Kroos comme alternative viable, tout comme le Borussia Dortmund avec la révélation Ilkay Gündogan et Nuri Sahin sur le banc. --> Les exemples : Les quatre UNE HISTOIRE, UNE VITRINE, UNE CULTURE Le projet parisien ne peut être qu'une éloge de la patience. Sur le plan européen, le PSG d’aujourd’hui reste quasiment un novice. Et il faut du temps pour gagner une Ligue des champions. C'est une culture et une somme d'échecs qui permettent bien souvent de regarder le Graal dans les yeux. Chelsea a décroché sa première Ligue des champions en 2012, après neuf ans d’obsession d’Abramovitch. Si on pose l'introduction d'une phase de poules en C1 comme base de notre réflexion, les dernières générations qui sont allées au bout dès leur début de leur cycle, sans avoir remporté la trophée plus tôt dans leur histoire, sont le Borussia Dortmund en 1997, l'Olympique de Marseille en 1993 et le FC Barcelone de 1992. Les racines de la gloire du Real remontent aux années 50 et celles du grand Bayern aux années 70. --> Les exemples : Borussia Dortmund, FC Barcelone Eurosport - Nicolas SBARRA et Cédric ROUQUETTE |
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