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09/04/2013 07:20
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Cinq raisons de croire à l’exploit Affronter le Barça sur sa pelouse ressemble à un défi insurmontable. Mais Paris a des arguments pour déjouer tous les pronostics. A Barcelone, sans Matuidi, avec l’obligation de gagner ou d’accrocher un nul improbable (3-3 ou 4-4 par exemple), sous la pression de 100000 supporteurs déchaînés, le PSG semble n’avoir aucun aucun moyen de se qualifier. Mais avec 19,4% de chance de passer, une sur cinq au coup d’envoi, Paris est plus proche d’atteindre les demi-finales de la Ligue des champions que de gagner à l’Euro Millions même si avec son actionnaire il n’a plus besoin de jouer. Voici les cinq raisons qui permettent de croire à l’exploit. 1 - La Ligue des champions réussit à Paris. Leonardo a raison : ce Paris-là est taillé pour l’Europe. A l’aise en phase de poules en terminant avec la meilleure attaque des 32 équipes engagées, la formation de Carlo Ancelotti a réalisé son meilleur match à domicile de la saison face au Dynamo Kiev (4-1) puis un autre, excellent, contre Porto (2-1). Sa plus belle prestation de la saison, toutes compétitions confondues, reste la partie livrée à Valence (2-1) lors d’un 8e de finale aller incertain. Bref, en Ligue des champions, le PSG offre son meilleur visage. C’est aussi loin du Parc que le club de la capitale a le plus régalé, comme à Lille, Valenciennes ou Toulouse pour ne citer que des exemples domestiques. Et la défaite 1-0 à Porto? Le PSG cherchait ses marques à l’époque. Les titulaires ce jour-là — Nene, Van der Wiel, Sakho — indiquent bien qu’on est passé à autre chose depuis. 2 - Les cadres n’ont peur de rien. Maîtriser l’environnement et la dimension de l’événement est un enjeu essentiel au Camp Nou. Pour la plupart des Parisiens, c’est un enjeu ordinaire. Ibrahimovic, Maxwell, Thiago Silva, Alex, Beckham, Lavezzi, peut-être Thiago Motta, connaissent tout de ces ambiances hostiles, de ces grands soirs qui peuvent basculer, de ces matchs couperets où la survie est en jeu. Ils y croient et ils ont bien raison! 3 - Le PSG débarque l’esprit libre. Rassuré par les affaires nationales (victoire à Rennes, Lyon qui décroche), le PSG arrive en Catalogne avec 7 titulaires du match aller qui ont pu se reposer ou presque en Bretagne. Les hommes d’Ancelotti ont désormais exclusivement la tête au Barça. Les conditions psychologiques sont idéales : se qualifier relèverait de l’exploit alors qu’une élimination entrerait dans la logique d’un rapport de force admis par tous. 4 - La défense de Barcelone est décimée. Mascherano blessé, Puyol sur le flanc, les Catalans doivent composer avec une charnière un poil expérimentale, avec Piqué associé à Song ou Busquets. Point faible (relatif) de la machine Barça ces dernières saisons, l’arrière-garde ne rassure pas forcément ces derniers temps. On dit qu’il faut bien défendre face à Barcelone. Bien attaquer n’est pas interdit tant il y aura de coups à jouer. 5 - Les Catalans ne savent qu’attaquer. Le Barça ne possède pas de plan B. Sa philosophie, c’est jouer, jouer, jouer, toujours, encore et tout le temps. Calculer, attendre, gérer, il ne sait pas comment s’y prendre. Donc, il va attaquer et forcément laisser des espaces, surtout qu’au Camp Nou, il joue encore plus haut, avec des latéraux avancés qui ne couvrent pas forcément leurs centraux. Contrer étant la marque de fabrique de ce PSG-là, il est à parier que Lavezzi, Lucas et Ibrahimovic auront des situations, surtout si leurs coéquipiers jouent long en profondeur. Et plus le match passera, la fatigue s’installant, plus le PSG pourra créer le danger. Résister soixante-dix minutes et tout tenter sur les vingt dernières peut être une tactique gagnante. On peut toujours y croire. Citation Jean-Pierre Papin : « Le Camp Nou est une terre inconnue » En Ligue des champions, la dernière fois que le FC Barcelone s’est fait éliminer sur son terrain après avoir concédé le nul 2-2 au match aller, c’était le 1er avril 1996. Le Bayern Munich était venu s’imposer (2-1) au Camp Nou grâce à des buts de Babbel et Witeczek. Jean-Pierre Papin, aujourd’hui consultant pour BeIN Sport, avait disputé une partie de ce match. Vous souvenez-vous de Barça -Bayern au Camp Nou en 1996 ? Jean-Pierre Papin. Je revenais de blessure mais je me rappelle de tout. Après notre nul à domicile, on se faisait peu d’illusions. Car chez nous, le Barça nous avait vraiment « bouffés » et le nul était presque immérité. Mais j’ai découvert, à l’occasion de ce match, une spécialité bien allemande : celle de ne faire aucun complexe. C’est ainsi que nous étions allés exploser Nottingham Forest chez lui (5-1) au tour précédent. Et en Espagne, le Bayern avait parfaitement maîtrisé les débats malgré l’ambiance particulière du Camp Nou. C’est-à-dire ? L’atmosphère est très étrange là-bas. J’y suis retourné le mois dernier quand le Barça a battu l’AC Milan (4-0). Et c’est toujours la même. Quand on entre dans ce stade, on ressent fortement que, sur cette pelouse, Barcelone peut tout réussir. On a l’impression que les joueurs connaissent le moindre brin d’herbe du terrain. On ne dispute pas un match à l’extérieur, on le dispute au Camp Nou et c’est autre chose. Ce n’est pas un terrain hostile mais plutôt une terre inconnue où tous les repères sont différents. Il faut être fort pour résister à ça. Le doute sur la présence ou non de Messi peut-elle changer la donne ? On parle du Barça là! Même sans Messi, cette équipe est capable de gagner la Ligue des champions. Il n’y a pas que lui. Quand tu as Iniesta, Xavi, Villa ou Piqué dans ton équipe, franchement de qui peux-tu avoir peur ? Quelles sont les chances parisiennes ? Elles sont réelles. En 1991, je me souviens qu’avec l’OM, on nous promettait l’enfer face à l’AC Milan. Et on fait le nul en Italie (1-1) avant de se qualifier au retour. Il y a encore cette mentalité trop française de faire des complexes ! Le PSG est loin d’être éliminé. Mais s’il décide de subir au début de match, il va mourir. La clé est là : s’imposer d’entrée et faire douter l’autre. Citation Entre Beckham et Paris, l’idylle devrait se prolonger Et si l’aventure Beckham à Paris se prolongeait au-delà du 30 juin? Quand sa signature au PSG pour cinq mois a été officialisée le 31 janvier, David Beckham (38 ans le 2 mai) et la direction parisienne ont pris grand soin de ne pas se projeter plus loin que la fin de cette saison. S’adjoindre les services du footballeur le plus populaire de la planète pour une durée aussi courte semblait même incohérent. Car si le club de la capitale veut bénéficier de l’aura internationale de l’Anglais, en Asie particulièrement, la collaboration doit s’inscrire dans la durée. Selon nos informations, les deux parties y sont favorables et vont très vite travailler à la prolongation de son bail au PSG. Même si des détails non négligeables sont encore en négociation pour que le rêve perdure. Tout le monde veut qu’il reste « Jusqu’à maintenant, le mariage entre David et le PSG est très heureux, confie l’un de ses proches. Il s’entend très bien avec ses partenaires, le staff et les propriétaires du club. Il est flatté que le club ait envie de le conserver dans l’effectif l’année prochaine. » L’ancien Mancunien s’épanouit au sein du vestiaire parisien où il entretient d’excellentes relations avec Ibrahimovic notamment. En outre, le Spice Boy, passionné par son métier, est ravi de poursuivre sa carrière dans un club de haut niveau. « On le sent heureux de venir au camp des Loges et de s’entraîner, confie l’un de ses partenaires. On voit qu’il prend un pied énorme, peut-être aussi parce qu’il sait que là, il est tranquille. » Si Beckham s’éclate au PSG et veut y rester, le club ne regrette pas non plus son recrutement. Sportivement, il rend des services dans un secteur de jeu où l’équipe s’est dépeuplée cet hiver avec les départs de Sissoko, Bodmer et Rabiot. Carlo Ancelotti a récemment dit qu’il souhaitait que Beckham continue au PSG l’an prochain. Ce sentiment est aussi partagé en haut lieu, par le président Nasser al-Khelaifi et Leonardo, le directeur sportif. Des détails à régler avant de finaliser Recruter Beckham n’est pas sans contraintes. De nombreux détails doivent être réglés. Et principalement ceux relatifs à l’imposition qui sera appliquée aux revenus du joueur. Pour ses cinq mois de bail actuel, tout a été fait pour que l’ex-milieu du Real Madrid ne soit pas résidant fiscal français. Son salaire doit être directement versé par le PSG à des associations caritatives, dont le nom sera révélé à la fin du mois. Selon nos informations, des négociations se tiendraient actuellement entre la direction parisienne et l’administration fiscale française afin de trouver un accord qui permettra à chacune des parties d’y trouver son compte. La loi fiscale française taxe les rémunérations mondiales de ceux qui travaillent dans le pays. Dans le cas de Beckham, ce sont quelque 35 M€ qui seraient concernés. Si le Spice Boy consent à payer son dû au fisc français sur ses revenus perçus en France, il est moins enclin à le faire sur l’ensemble de ses contrats. Citation Silva, Motta et Alex sont aptes La délégation parisienne s’envole ce matin pour Barcelone. Pour ce déplacement exceptionnel, Carlo Ancelotti a décidé de convoquer son groupe au grand complet. Les 24 Parisiens sous contrat, y compris Blaise Matuidi, suspendu, et Ronan Le Crom, le quatrième gardien, rejoindront la Catalogne. Hier matin, tous les blessés se sont entraînés normalement. Thiago Silva (genou), Thiago Motta (adducteur) et Alex (cuisse) sont aptes. Thiago Motta, que le staff parisien souhaite à tout prix titulariser, a eu droit à un travail supplémentaire avec Pastore, Lavezzi et Beckham sous les ordres de Giovanni Mauri, le préparateur physique en chef du club. Messi prendra-t-il le risque ? Après une opposition à neuf contre neuf sur terrain réduit, les attaquants ont terminé la séance par des exercices offensifs. Ibrahimovic a, lui, préféré tirer quelques penaltys. Ménez était absent sur la pelouse. Il a suivi un programme spécifique en salle alors que Matuidi était absent. Suspendu, il a été autorisé par son entraîneur à prendre un peu de repos. Du côté du Barça, le doute plane toujours sur Lionel Messi. L’échographie passée hier matin par la star argentine a confirmé que sa blessure au biceps fémoral de la jambe droite ne s’est pas dissipée. Messi devrait pourtant faire partie du groupe. Mais le problème reste le même : s’il joue, les médecins estiment qu’il a une chance sur deux d’aggraver son cas. Messi reçoit donc des soins « intensifs ». Hier, il n’est pas sorti de l’infirmerie. Malgré un jour de repos accordé par Tito Vilanova, plusieurs joueurs sont venus à l’entraînement matinal, dont Alexandre Song. Excellent samedi face à Majorque (5-0), le Camerounais pourrait être titularisé demain en défense centrale pour compenser l’absence de Mascherano. Citation LES ÉQUIPES PROBABLES FC Barcelone. Valdès - Alves, Pique, Adriano (ou Song), Jordi Alba - Busquets, Xavi (cap.), Iniesta – Alexis, Fabregas, Villa. Paris SG. Sirigu - Jallet, Thiago Silva (cap.), Alex, Maxwell - Lucas, Beckham (ou Verratti), Thiago Motta, Pastore - Ibrahimovic, Lavezzi. Citation Les Parisiens font de la télé Paris (IXe), hier. C’est une façon originale de préparer le match le plus important de l’année! Christophe Jallet, Zoumana Camara, Clément Chantôme, Nicolas Douchez et Sylvain Armand (de gauche à droite) ont participé, hier après-midi, au tournage de la série « Léo Matteï » qui sera diffusé sur TF1 à partir de septembre prochain. Ce commandant de la brigade de protection de l’enfance est interprété par Jean-Luc Reichmann (au centre). L’animateur des « Douze Coups de midi » est un intime de Nicolas Douchez, le gardien parisien. Dans la séquence filmée hier à l’hôtel Amour dans le IXe arrondissement, le commandant Matteï regarde un match de foot avec ses amis… joués par les Parisiens. Claude Onesta, l’entraîneur de l’équipe de France de handball, fera également une apparition dans cette fiction. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation La C 1 a embelli Paris Selon les résultats d'un sondage réalisé par IPSOS pour « L'Equipe », le PSG, à la veille de son quart de finale retour de Ligue des champions à Barcelone, bénéficie d'une bonne image en France, notamment chez les personnes qui s'intéressent au foot. La fameuse rivalité entre Paris et la province serait-elle dépassée ? Le PSG, en tout cas, ce club qu'on a souvent adoré détester au-delà de l'Ile-de-France, a plutôt un joli reflet, désormais, des jeunes aux retraités, des amoureux du foot à ceux qui le regardent de plus loin. Le leader de la L 1 se réjouira de constater que sa performance au match aller contre Barcelone (2-2) lui a conféré une certaine estime dans le pays. Le costume italien était coupé comme du sur-mesure, la mèche blonde coiffée au millimètre, le noeud de cravate savamment ajusté, le sourire séduisant et l'allure impeccable. David Beckham avait soigné l'image, pour sa première conférence de presse à son arrivée au PSG, le 31 janvier dernier, aussi beau que le coup marketing que son club venait de réussir. Et pourtant, hier, stupeur ! Les résultats du sondage IPSOS nous arrivent et c'est la consternation : sur les 529 femmes interrogées, elles ne sont qu'à peine 30 % à avoir « une bonne opinion » du PSG. C'était bien la peine de faire venir une icone glamour, se diront peut-être les dirigeants du club parisien devant le triste bilan. Mais qu'ils se consolent quand même. Au-delà du rejet de la gent féminine, qui relève sans doute davantage du désintérêt que de la haine viscérale, le PSG a plutot une bonne cote, aujourd'hui. Il faut se méfier des sondages, dit-on, aussi versatiles que le sens du vent. Mais ils indiquent une tendance, aussi, et il apparait clairement que les amateurs de foot, ceux qui suivent la Ligue 1 et les matches européens, ont un regard plutot bienveillant sur la nouvelle puissance parisienne. Hommes et femmes confondus, cette fois, ils sont 61 % à avoir une image favorable du club, et la cote grimpe à 80 % en Ile-de-France où, évidemment, le PSG, ogre régional, s'attire les sympathies. Si l'on élargit à tout le monde, amoureux du foot ou pas, le club ne s'en sort pas si mal, avec près de 40 % des personnes à avoir « une bonne opinion ». Le joli scénario du match aller contre Barcelone, et cette égalisation de Matuidi à la dernière minute (2-2), a évidemment un peu changé la donne: ils sont 30 % à reconnaitre que leur opinion s'est améliorée au soir de ce match à suspense. L'OM reste le préféré en France La cote d'amour n'est pas négligeable, donc, pour un club qui a longtemps excité les jalousies en province, dans le prolongement d'un antagonisme plus large entre une capitale macrocéphale et des régions parfois moins dynamiques. D'ailleurs, le PSG est aimé partout, et pas seulement chez lui. Même dans le Sud-Est, supposé bastion de l'OM, ils sont 36 % des sondés à exprimer une bonne opinion sur le club - contre 40 %, quand même, à reconnaitre ne pas être sympathisants. En fait, il faut s'aventurer jusqu'au fin fond des terroirs pour trouver des contrées hostiles: chez les agriculteurs, le PSG n'a vraiment pas une bonne image, avec seulement 13 % d'opinions favorables. Voila peut-être une idée à creuser pour les chargés de communication du club. Un petit tour des exploitations de la Beauce pendant une prochaine trève internationale, avec séances de dédicaces, distribution de maillots et Beckham qui s'entraine aux coups francs avec des meules de foin en guise de mur, ca pourrait avoir un impact intéressant en vue d'un nouveau sondage, et ca fait moins loin que la Chine. L'arrivée massive de fonds qatariens dans le paysage n'a donc pas altéré l'image du PSG, même si certains n'échappent pas à une pointe de nostalgie. Les jeunes, en effet, sont plus attachés au club que les moins jeunes: chez les moins de trente-cinq ans, ils sont 43 % à apprécier; chez les plus de trente-cinq ans, seulement 35 %. La tendance n'est pas nouvelle: les ados se tournent souvent vers le club qui gagne et, dans ce role, Lyon avait pris le relais de l'OM, et le PSG est en train de prendre le relais de Lyon. Mais au jeu des comparaisons, il faut rester prudent: les sondés répondent à une question précise. Là, on voulait savoir ce qu'ils pensaient du PSG, pas s'ils le préféraient à tous les autres. C'est un autre match, où l'Olympique de Marseille garde une longueur d'avance. Le 23 février dernier, L'Equipe Magazine publiait un sondage (réalisé en ligne par Ifop), posant notamment la question suivante: entre ces deux clubs, lequel préférez-vous ? 52 % avaient répondu l'OM, contre 35 % pour le PSG. Il reste un peu de chemin, donc, pour espérer devenir le club que les Francais préfèrent. Et quelques titres à gagner, aussi. MELISANDE GOMEZ Citation Avez vous une bonne ou une mauvaise opinion du Paris-Saint-Germain ? ![]() SEXE Les hommes ont une meilleure opinion du PSG que les femmes, et près de 30% des femmes ne se prononcent pas HOMMES: Bonne opinion (46.8%), Mauvaise opinion (38.2%), Nsp (15%) FEMMES: Bonne opinion (29.8%), Mauvaise opinion (40.8%), Nsp (29.4%) AGE Bonne opinion 15-17 ANS: 53.7% la tranche d'age la plus séduite MOINS DE 35 ANS: 43.3% PLUS DE 35 ANS: 35.5% 60-69 ANS: 25.2% seulement ![]() CATEGORIE D'AGGLOMERATION 46% de mauvaise opinion c'est en milieu rural que le PSG est le moins apprécié (seulement 28.3% d'opinion favorable). 33% et c'est dans l'agglomération de Paris que le pourcentage de mauvaise opinion est le plus bas. Ce sont dans les villes de plus de 100 000 habitants que le pourcentage de bonne opinion est le plus élevé: 40.4% (40.3% dans l'agglomération de Paris). REVENU NET MENSUEL DU FOYER Mauvaise opinion 3000 EUROS ET PLUS: 47.6% plus gros pourcentage MOINS DE 1200 EUROS: 32.7% plus faible NIVEAU D'ETUDES 60.2% les sans-diplome sont les plus nombreux à avoir une bonne opinion 46.9% les plus nombreux à avoir une mauvaise opinion: les bac+3 et plus. PAR REGION Bonne opinion ILE-DE-FRANCE: 40.7%, NON à 34.1% NORD-OUEST: 37.9%, NON à 41.2% SUD-OUEST: 31.6%, NON à 38.8% SUD-EST: 39%, NON à 39.8% NORD-EST: 37.6%, NON à 42.4% Province: 37.3%, NON à 40.8% Citation Votre opinion du PSG s'est-elle améliorée depuis le match aller contre le FC Barcelone ? ENSEMBLE: OUI, plutot (28.8) - NON, plutot pas (50.1) - Nsp (21) Ile-de-France: OUI, plutot (35.2) - NON, plutot pas (43.6) - Nsp (21.2) Province: OUI, plutot (27.4) - NON, plutot pas (51.6) - Nsp (21) S'INTERESSE AU FOOT: OUI, plutot (46) - NON, plutot pas (51.7) - Nsp (2.4) Ile-de-France: OUI, plutot (60.2) - NON, plutot pas (39.8) - Nsp () Province: OUI, plutot (43.1) - NON, plutot pas (54.1) - Nsp (2.8) Citation Selon vous, le PSG se qualifiera-t-il? ENSEMBLE: OUI (18.1), NON (54.1%), Nsp (27.8) S'INTERESSE AU FOOT: OUI (28.8), NON (67%), Nsp (4.2%) Pessimisme mesuré ON N’ÉLIMINE PAS facilement le Barça, même quand on a encore de l’espoir après le match aller. L’AC Milan, balayé en huitièmes de finale retour (0-4, le 12 mars) après sa victoire à San Siro (2-0, le 20 février), pourra en témoigner. Alors, après le 2-2 au Parc des Princes, les sondés ne se font pas trop d’illusions. Ils sont 54 % à ne pas croire à une qualification parisienne, et le pessimisme monte quand on interroge les amateurs de foot, sceptiques à 67 %. Mais ça laisse donc une part assez importante aux rêveurs, à ceux qui sont persuadés qu’on retrouvera les Parisiens en demi-finales. Les non-amateurs de foot sont 18 % à y croire, dans la droite ligne des statistiques de la compétition, qui donnent 20 % de chances à une équipe battue chez elle 0-2 de se qualifier au retour, sur 229 précédents. Les amateurs de foot savent les surprises nombreuses, et sont 29 % à y croire encore. – M. Go. Citation A votre avis, le PSG va-t-il gagner la Ligue des champions dans les 5 ans à venir? ENSEMBLE: OUI (47.5%), NON (33), Nsp (19.5) S'INTERESSE AU FOOT: OUI (65.5%), NON (29.8), Nsp (4.6) De plus en plus à y croire S’IL CONTINUE de débourser plus de 100 M€ tous les étés, comme il l’a fait l’an passé, le PSG deviendra très vite une des équipes phares du foot européen, piochant dans les fonds inépuisables de ses propriétaires quand d’autres, en Europe, sont touchés par la crise. Et ce n’est pas la perspective du fair-play financier qui va refroidir les sondés, plutôt optimistes sur la question. Pour 47 % d’entre eux, le PSG va gagner la Ligue des champions d’ici à cinq ans, et 33 % seulement se risquent à dire que c’est impossible. C’est la magie qatarienne, sans doute : plus rien ne semble inaccessible, quand Ibrahimovic et Thiago Silva sont déjà venus renforcer l’équipe, l’été dernier, et quand Cristiano Ronaldo ou Wayne Rooney sont évoqués comme possibles arrivées futures. Comment ne pas croire à un PSG roi d’Europe, devant un tel tableau ? Les réponses sont encore plus éloquentes chez les personnes qui s’intéressent au foot. Dans L’Équipe Magazine du 23 février, la même question avait été posée, uniquement aux amateurs de foot : ils avaient répondu oui à 53 %, ce qui dénotait déjà l’influence des nouveaux propriétaires sur les ambitions et les moyensdu club à court terme. À peine deux mois plus tard, ils sont 65 % à imaginer le PSG champion d’Europe d’ici à cinq ans, soit 12 % de mieux. – M. Go. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Regarderez-vous le match retour des quarts de finale de Ligue des champions? ENSEMBLE: OUI abonné 9.1, OUI débrouille 10.9, OUI 19.9%, NON 79.5, Nsp 0.6 S'INTERESSE AU FOOT: OUI abonné 25.1, OUI débrouille 32.6, OUI 57.7%, NON 41.2, Nsp 1.1 Encore une audience record ? Canal+ avait dopé ses statistiques, lors du match aller, avec 3.74 millions d'abonnés devant leur écran. C'était le meilleur score pour un programme en crypté depuis la création de la chaine, en 1984. Canal va-t-il faire encore mieux, demain soir? En tout cas, de nombreux sondés envisagent de regarder le match: 20% d'entre eux assurent qu'ils suivront l'affaire, qu'ils soient abonnés à Canal (9%) ou pas (11% iront le voir ailleurs que chez eux). Pour la chaine, qui compte 5 millions d'abonnés (ce qui touche à peu près 13 millions de personnes, puisqu'il y a un abonnement par foyer), c'est l'assurance d'une soirée réussie, donc. Chez les amateurs de foot, évidemment, les chiffres grimpent: ils aiment le sport, et sont davantage à être abonnés (25%). Pour ceux qui ne le sont pas, ils sont plus motivés pour sortir regarder le match (33%). Le score du match aller, qui laisse le suspense grand ouvert (2-2), et la qualité de l'affiche, le Barca restant l'équipe la plus fascinante d'Europe, ouvre logiquement l'appétit des téléspectateurs. – M. Go. Citation À Marseille, on préfère le Barça… Les supporters de L’OM aiment le foot français, mais pas au point d’encourager le PSG contre les Catalans. À MARSEILLE, on n’aime pas spécialement le PSG, et ce n’est pas nouveau. Mais, dans les bars et restaurants de la ville, les écrans de télé étaient branchés sur Canal +, mardi dernier, et les Marseillais ont été assez nombreux à suivre le match aller entre les Parisiens et le Barça (2-2). La sympathie était plutôt pour les Catalans cela dit, et, demain soir, ce sera le même refrain. Le PSG a beau être le dernier représentant de la L 1 en Europe, il reste le PSG. Corinne Cataldo, fille de Colette, figure emblématique des Dodgers et soeur de Christian, le président de ce groupe de supporters, va jeter un oeil au match, mais elle prévient d’emblée : « Moi, je suis supportrice de l’OM, pas du Barça ou du PSG. Mais c’est un match qui m’intéresse. J’avais regardé le match aller, je regarderai le retour. Je suis fan de Messi. Et je me retrouve davantage dans l’identité du Barça que dans celle du PSG. » Même l’argument de l’indice UEFA (*) ne convainc pas, alors qu’une qualification parisienne en demi-finales ferait du bien au classement de la France : « On va finir deuxièmes de L 1, on ira en Ligue des champions et l’indice, on le fera progresser nous-mêmes, comme on l’a fait par le passé », sourit-elle, avant de regretter que le PSG ait perdu un peu de son identité ces dernières saisons : « Le foot a changé, mais on peut évoluer sans renoncer à son identité. Le Barça l’a réussi. Avant d’être un nom, un joueur doit être attaché à son club. » Les stars parisiennes ne séduisent donc pas, à Marseille. Michel Tonini, un ricard à la main, dit qu'il ne prendra même pas la peine de regarder la rencontre : « À l’aller, j’avais vu seulement les cinq dernières minutes et ça m’a énervé ! Quand ils ont égalisé à 2-2, on avait l’impression qu’ils avaient gagné la Coupe du monde. » Et inutile de lui demander s’il encouragera le club français : « Mais le PSG, c’est un club du Qatar, pas un club français. J’espère qu’ils vont prendre 4-0 et qu’on n’en parlera plus. Je n’arrive pas à regarder le Qatar Football Club, désolé. J’espère qu’ils vont s’en prendre une bonne. » – M. Go. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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09/04/2013 10:32
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Citation Lucas n’a pas pris froid A son arrivée, lors du dernier mercato, le milieu offensif brésilien redoutait l'hiver parisien. Trois mois plus tard, le jeune crack (20 ans) s'est emparé des clés du couloir droit du PSG. Depuis le 12 février et une soirée du PSG à Valence (2-1), en huitièmes de finale aller de la C 1, voila un Parisien de vingt ans que toute une péninsule prend au sérieux. Contre Barcelone (2-2), en quarts de finale aller, mardi dernier, Lucas n'a pas couru avec la même fougue brillante qu'à Mestalla. Sans doute faut-il rattacher cet éclat inégal au petit tunnel dont le Brésilien sortait, ces vingt-quatre jours sans compétition à la suite d'un tacle sur sa cheville gauche du milieu nancéien Thomas Mangani (2-1, le 9 mars). Malgré le manque de rythme, Lucas a contribué au temps fort de Paris dans la première demi-heure. Il a même nourri l'idée, en face, que le plus jeune des joueurs offensifs du PSG n'était pas forcément le plus tendre. « C'est un joueur très rapide, qui peut prendre l'extérieur ou rentrer dans l'axe, observe le latéral Jordi Alba, son adversaire direct à l'aller. A l'image de son équipe, il m'a fait une bonne impression. » En le laissant sur le banc à Rennes (2-0), samedi dernier, son entraineur, Carlo Ancelotti, a privilégié la récupération de son milieu offensif avant le retour à Barcelone, demain. Les hommes du staff parisien savent que l'age et le gabarit de Lucas (1,72 m, 66 kg) permettent à son corps d'oublier rapidement les contrariétés. Ils savent, également, que les dribbles explosifs du milieu droit pourraient fissurer le système défensif adverse au coeur des grands espaces du Camp Nou. C'est comme si lui-même sentait son équipe aspirée par un destin délicieux, à la veille de son défi catalan. « Ce groupe peut aller loin, très loin même », lachait-il récemment en marge du match amical Brésil-Russie (1-1, le 25 mars), à Londres, où il était parti consulter le staff médical de la Selecao. Lucas est une preuve définitive qu'il faut cesser de ramener à la surface le cas de Rai dès lors qu'une recrue sud-américaine majeure débarque à Paris. L'ancien capitaine du PSG (1993-1998) avait souffert lors de sa première saison en Europe ? Seule la cheville gauche de Lucas a vraiment souffert pour le moment. On imaginait le jeune crack du Sao Paulo FC pétrifié par les rigueurs de l’hiver européen et alourdi par le poids de son transfert (40 M€ + 5 M€ de bonus) ? Il n’a pas aimé, c’est vrai, « le froid terrible » qu’il a découvert en janvier à Paris. Mais l’épaisseur de son coût ne l’a jamais enseveli : « Ma prestation à Valence, c’est parce que je voulais prouver ma valeur, justifier mon transfert et remercier le club pour son accueil. » « Je ne pensais pas m’adapter si vite » Rentré hier soir au Brésil de son séjour à Paris, Rai a pris le temps de discuter avec ce jeune qui marche dans tous ses pas, de Sao Paulo au PSG, en passant par la Seleçao. « Je l’ai senti très bien dans sa peau, explique l’ancien meneur de jeu. Il est très bien entouré, à la fois par les Brésiliens du PSG ainsi que par sa mère, venue s’installer avec lui en France. Ici, il mène une vie tranquille, focalisée sur le foot. » « Je ne pensais pas m’adapter si vite, apprécie celui qui a modifié la hiérarchie du couloir droit parisien, où Clément Chantôme incarne plus sa doublure qu’un rival pour le poste. En France, le football est plus rapide, les pelouses aussi, et le rythme est plus élevé. Il n’y a pas vraiment de temps mort. Mais j’aime bien cette façon de jouer. Je pense que c’est un style qui correspond à mon jeu. On m’avait dit que j’avais un jeu européen, ce n’est pas faux. J’aime bien prendre le ballon, aller de l’avant, foncer, revenir pour défendre… » La lecture sèche des stats rappelle la marge qui le sépare encore d’une réelle plénitude. Après douze matches, toutes compétitions confondues, Lucas a offert quatre passes décisives (3 en L 1, 1 en C 1). Mais il court encore après son premier but, signe de la persistance de ses insuffisances face au cadre, déjà perceptibles à Sao Paulo. Il semble réticent à se voir soumis aux grilles de jugement des attaquants : « Mon poste, c’est milieu droit, ça me permet de provoquer et de rentrer dans la diagonale. » Thiago Silva, lui, ne cherche pas à rétrécir l’exigence qui entoure l’une des nouvelles étoiles du football brésilien. « Lucas doit apprendre à tenir plus le ballon et à jouer plus pour l’équipe, insiste le capitaine du PSG. Lorsque vous gardez le ballon longtemps, vous augmentez le risque de contact avec l’adversaire. » Celui qui « peut aller encore beaucoup plus haut », selon Rai, mord tranquillement dans sa nouvelle tranche de vie. Il dit adorer « la vitesse et l’endurance de Lavezzi, les passes de Pastore et le côté tueur de Zlatan devant le but » . Il utilise régulièrement les réseaux sociaux pour garder contact avec ses fans brésiliens. La semaine dernière, sur Twitter, où il se rapproche des 900 000 abonnés, il a posté une photo avec David Beckham dans le vestiaire du Camp des Loges, s’avouant « honoré de jouer avec une telle icône du football » . Un jour, lorsque Lucas aura entièrement achevé sa migration entre les promesses et les actes, ce sont les autres joueurs qui posteront sur Twitter une photo d’eux à ses côtés. JÉRÔME TOUBOUL et ÉRIC FROSIO Citation Alex, Thiago Silva et Thiago Motta aptes ALEX, THIAGO SILVA et Thiago Motta figurent, comme convenu (voir L’Équipe d’hier), dans le groupe convoqué par Carlo Ancelotti pour affronter Barcelone, demain au Camp Nou, en quarts de finale retour de la Ligue des champions (aller 2-2, mardi dernier). Hier, l’ex-défenseur de Chelsea et le milieu italien ont effectué l’intégralité de l’entraînement sans problème et semblent aptes à tenir leur place alors que le capitaine du PSG a commencé la séance avec sept minutes de retard, suivi un échauffement particulier avant de rejoindre ses partenaires et de participer aux exercices de conservation et de technique sur terrain réduit. Du coup, la charnière centrale parisienne ne devrait pas changer par rapport à l’aller et être de nouveau intégralement brésilienne. Thiago Motta a, lui aussi, des chances de figurer sur la pelouse. Même si l’ancien Intériste n’a plus joué depuis plus d’un mois (contre Valence : 1-1, le 6 mars) en raison d’adducteurs douloureux, Ancelotti pourrait être tenté de le titulariser à côté de Marco Verratti. Il n’avait pas hésité à l’aligner lors du huitième de finale retour de C 1 alors que Thiago Motta n’avait plus joué non plus depuis cinq semaines (contre Lille : 1-0, le 27 janvier), cette fois à cause d’un mollet douloureux. Matuidi suspendu (mais du voyage en Catalogne), Ancelotti, qui a annoncé vouloir conserver son 4-4-2, peut aussi décider d’aligner un duo Verratti-Beckham. En attaque, le doute est limité. Hier, Ménez, touché à une cuisse, n’a pas participé à la séance et a passé des examens médicaux dans l’après-midi. Il figure dans le groupe des vingt-trois joueurs convoqués par le technicien italien mais le quatuor offensif devrait, sauf surprise, toujours être composé de Lucas, Pastore, Lavezzi et Ibrahimovic. – D. D. L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Lucas, Verratti, Thiago Motta ou Beckham, Pastore – Ibrahimovic, Lavezzi. Citation Messi, décision aujourd’hui LAISSÉS AU REPOS, hier, par Tito Vilanova, plusieurs joueurs barcelonais se sont quand même déplacés au centre d’entraînement pour travailler individuellement, dont Victor Valdés, malade la veille mais déjà rétabli hier. Parmi eux, les joueurs de retour de blessure, Adriano (cuisse) et Pedro (mollet), qui devraient être présents demain, même s’ils n’ont pas encore reçu le feu vert officiel du staff médical. Lionel Messi, touché à la cuisse droite à l’aller (2-2, mardi dernier), a aussi poursuivi son programme de soins. Le Barça devrait annoncer ce soir, à l’issue de l’entraînement, s’il est bien retenu dans le groupe pour disputer le match retour, ce qui est le plus probable. Sa présence éventuelle sur la pelouse, beaucoup moins certaine, devrait, par contre, se décider dans les heures qui précéderont la rencontre, en fonction des derniers examens médicaux et des sensations de l’Argentin. S’il ne devait pas commencer, Fabregas serait son remplaçant le plus naturel. – L. D. L’équipe probable : Valdés – Daniel Alves, Piqué, Bartra ouAdriano, Jordi Alba – Xavi (cap.), Busquets, Iniesta – Pedro, Fabregas ou Messi, Villa. Citation Du respect pour le PSG La trace laissée par l’équipe des années 1990 et le poids des stars actuelles incitent les observateurs barcelonais à se méfier des Parisiens,avant le match retour demain. MEME SI SON BILAN face aux clubs espagnols était excellent (*), le Paris- SG n’inspirait pas vraiment d’angoisse aux suiveurs et aux supporters du FC Barcelone, avant le quart de finale aller de Ligue des champions (2-2, mardi dernier). « Le jour du tirage (le 15 mars), les gens étaient plutôt contents, raconte Dani Senabre, le présentateur de Tu diràs, une émission sportive quotidienne, diffusée sur la radio catalane RAC 1. Ils voulaient surtout éviter le Real Madrid et le Bayern Munich. Le PSG n’était pas considéré comme une équipe aussi puissante, en plus Ibra ne devait pas jouer à l’aller (il était suspendu, avant que sa sanction ne soit réduite). Mais ils ont changé d’avis, surtout après la première période du match aller. Tout le monde éprouve désormais beaucoup plus de respect pour lui et considère que c’est un bien meilleur adversaire que l’AC Milan (éliminé en huitièmes par le Barça : 0-2 ; 4-0). » Rexach : « L’un des quatre favoris, avec le Real, le Barça et le Bayern » Depuis la prise de contrôle du club par Qatar Sports Investments, le PSG était décrit, en Espagne, comme un deuxième Manchester City : une équipe bâtie de manière artificielle, à coups de millions d’euros. Sans que personne ne sache vraiment quelles étaient ses possibilités réelles, puisque la Ligue 1 n’est pas diffusée en Espagne. « Après l’avoir vue jouer, l’impression a été différente, analyse Pichi Alonso, ancien joueur du FC Barcelone (1982- 1986) et consultant sur Canal + Espagne. À Valence, au match aller huitièmes, le 12 février), elle avait été très bonne, solide et compacte. On pensait qu’il n’y avait qu’Ibra, Lavezzi, Lucas, mais tout le monde travaillait. Il y a beaucoup de respect pour le PSG. » Dans les esprits, les stars actuelles ont donc rejoint les joueurs vedettes du PSG des années 1990, qui avaient notamment éliminé le Barça en quarts de finale de la C 1 1994-1995 (1-1, 2-1). « Je me rappelle des Weah, Ginola, Le Guen mais surtout de la finale de la Coupe des Coupes », indique Pichi Alonso, à propos de la victoire des Catalans sur le PSG (1-0), en 1997. « Bizarrement, les gens ne se rappelaient pas trop de cette finale, rectifie Dani Senabre. Davantage de l’élimination de 1995, avec Rai, Ginola et surtout Weah, qui avait posé de gros problèmes au Barça. Mais ce qui se dit aussi, c’est que c’était un Barça beaucoup plus faible et que les choses sont bien différentes aujourd’hui. » Ancien joueur (1967-1981) et entraîneur (avril 2001- juin 2002) du FC Barcelone, Carles Rexach se souvient de ces deux matches. « J’étais l’entraîneur adjoint de (Johan) Cruyff à l’époque et cela montre bien qu’il peut toujours y avoir une surprise, dit-il. L’histoire compte, bien sûr, et elle oblige surtout à se rappeler ce qu’il s’est passé. L’an dernier, le Barça et le Real étaient favoris, mais la finale s’est jouée entre le Bayern et Chelsea (1-1, 4-3 aux t.a.b. pour les Blues). Pour moi, cette année, le PSG est l’une des quatre équipes favorites, avec le Real, le Barça et le Bayern. » Depuis mardi dernier, la cote du PSG a bien monté. LIONEL DANGOUMAU (*) En cinq confrontations directes, en matches aller-retour, le PSG n’a jamais été éliminé par un club espagnol, toutes compétitions européennes confondues. Citation Plus de 2 000 Parisiens PRÈS DE 2 300 SUPPORTERS du PSG assisteront, demain soir, au Camp Nou, au quart de finale retour de Ligue des champions. Même si ce chiffre est à relativiser, notamment parce que le club parisien est loin d’avoir vendu la totalité des 4 200 places qui lui étaient allouées, ce contingent de fans en déplacement est l’un des plus massifs de l’histoire du club parisien. Si l’on met de côté les deux finales de Coupe des Coupes du PSG, en 1996 (1-0, contre le Rapid Vienne), à Bruxelles (25 000 supporters) et, en 1997 (0-1, contre le FC Barcelone), à Rotterdam (18 000 fans), le plus grand mouvement de supporters à l’étranger s’était situé à… Barcelone, le 1er mars 1995 (1-1), en quarts de finale aller de la Ligue des champions. Un déplacement de 3 500 personnes, auquel le club parisien avait contribué financièrement à l’époque, affrétant plusieurs avions pour transporter son public. Dans leur parcage du Camp Nou, les ultras parisiens avaient déployé deux voiles de vingt mètres sur vingt, l’une arborant le logo du PSG, l’autre le drapeau français. « L’ambiance dans notre tribune avait été excellente, se souvient un ancien ultra. On était très excités à l’idée d’aller dans un stade mythique, où l’histoire du PSG allait s’écrire. » Ce déplacement n’avait pas donné lieu à des incidents notables, contrairement à de précédents passages du PSG à l’étranger, notamment à Bruxelles, à l’occasion d’Anderlecht-PSG (1-1), en huitièmes de finale retour de la Coupe de l’UEFA 1992-1993 (aller : 0-0), et à Londres, en marge d’Arsenal-PSG (1-0), en demi-finales retour de la Coupe des Coupes 1993-1994 (aller : 1-1). En France, c’est souvent à Auxerre et à Lens que le contingent de supporters du PSG a pu atteindre la barre des 2 000. Depuis la saison 2010- 2011, marquée par la mort d’un deuxième supporter parisien en trois ans, l’application de mesures plus strictes, notamment dans l’identification des suiveurs du PSG, a entraîné une baisse assez sensible du nombre de fans en déplacement. Au tour précédent, seuls 450 supporters avaient acheté un billet auprès du club parisien pour son huitième de finale aller à Valence (2-1, le 12 février). – J. T. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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09/04/2013 16:04
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Citation Le PSG est arrivé à Barcelone Partie dans la matinée en avion depuis la capitale, la délégation parisienne a atterri au grand complet en milieu de journée à Barcelone. Même s'il est suspendu pour le quart de finale retour de Ligue des champions face au Barça, mercredi (20h45), Blaise Matuidi, 26 ans ce mardi, est bien du voyage. A leur arrivée sur place en Catalogne, les joueurs ont pu mesurer l'effervescence qui règne autour de la rencontre avec de nombreux journalistes et supporters déjà présents devant leur hôtel. A 18h30, Carlo Ancelotti tiendra la traditionnelle conférence de presse d'avant-match en compagnie d'un joueur de l'équipe. Puis à 19h00, le PSG découvrira la pelouse du Camp Nou pour son premier et unique entraînement avant la rencontre. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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09/04/2013 17:02
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Citation Barça-PSG : Carlo Ancelotti, l'Européen
Par Rémi Dupré Dans l'auditorium du Parc des Princes, la scène a déridé le renfrogné Carlo Ancelotti. Moins d'une demi-heure après le terme du quart de finale aller de Ligue des Champions entre le PSG et Barcelone (2-2), mardi 2 avril, un journaliste rapporte à l'entraîneur parisien les propos tenus par le buteur Zlatan Ibrahimovic au coup de sifflet final. "Il a dit que tout était prévu et que vous aviez déjà mis en place une stratégie pour vous qualifier au match retour", lance le reporter au technicien italien. Derrière son pupitre, le Transalpin prend un air étonné avant de s'esclaffer. "Ibra met sur moi beaucoup de pression, glisse-t-il à son auditoire. Le match de ce soir était très clair pour moi : avec Barcelone, il faut défendre, parce qu'ils ont beaucoup la possession, mais quand on a la balle il faut être dangereux et avoir de bonnes idées offensives. On l'a bien fait pendant 30 minutes, il faut le faire plus longtemps. Ce sera au Camp Nou, mais j'ai confiance, on peut le faire." BASTION QUASI-IMPRENABLE Mâtinée d'ironie, la confidence de Zlatan Ibrahimovic témoigne néanmoins du crédit dont bénéficie "le coach" auprès de son effectif. A 53 ans, l'ex-entraîneur du Milan AC (2001- 2009) et de Chelsea (2009- 2011) reflète, mieux que quiconque, les visées européennes du PSG. Seize mois après son arrivée dans la capitale, Carlo Ancelotti relève, mercredi dans le bastion quasi-imprenable du Camp Nou, le challenge le plus ardu de son bail parisien. Alors que l'expérience côté terrain est clairement barcelonaise (Xavi Hernandez et ses 128 matches disputés en Ligue des Champions), ce n'est guère le cas côté bancs de touche. Le staff technique du PSG peut ainsi se prévaloir du cv étoffé de l'entraîneur italien. Double vainqueur de la Ligue des champions en tant que joueur (1989 et 1990) et comme entraîneur (2003 et 2007), le natif de Reggiolo n'a plus à faire ses preuves dans cette compétition. Disputant son huitième quart de finale, "le coach" a déjà hissé à cinq reprises ses équipes dans le dernier carré de l'épreuve. A titre de comparaison, l'entraîneur catalan Tito Vilanova apparaît nettement moins aguerri que son homologue parisien. Quand bien même a-t-il accompagné son prédécesseur Pep Guardiola dans la quête de deux titres continentaux (2009, 2011). INFAILLIBLE SOUTIEN Au sein de l'organigramme du PSG, une bienveillance unanime a entouré, ces dernières semaines, l'action du coach transalpin. Le président Nasser Al-Khelaïfi s'est ainsi répandu dans la presse, assurant le très respecté Carlo Ancelotti de son infaillible soutien. "S'il le souhaite, il sera encore là [la saison prochaine]. Il fait de l'excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu'il est sous pression, mais il s'en sort bien. Carlo est l'un des meilleurs entraîneurs du monde, si ce n'est le meilleur", a ainsi récemment confié le dirigeant qatari dans les colonnes du Parisien. "La chose la plus importante, c'est gagner le championnat de France et après on peut parler avec le club, et si tout le monde est content, pas de problème. Je sais que je veux rester, alors je vais rester si tout le monde est content", a d'ailleurs répondu l'intéressé, très consensuel. Lié au PSG jusqu'en juin 2014, le Transalpin s'appuie sur son prestigieux cursus pour exercer un ascendant sur son effectif. D'où une relative union sacrée au sein du vestiaire parisien. "Il est l'homme de la situation, assurait en décembre au Monde l'infatigable milieu Blaise Matuidi, qui sera suspendu mercredi contre Barcelone. Il inspire le respect chez tous les techniciens. Aujourd'hui, il n'a pas d'égal en Ligue 1 et fait partie des meilleurs entraîneurs européens." "C'est un coach très à l'écoute et qui rend les joueurs plus exigeants avec eux-mêmes", prolonge le gardien Salvatore Sirigu. DÉPLACEMENT COMMANDO Très proche de ses compatriotes italiens (Salvatore Sirigu, Marco Verratti et Thiago Motta), il entretient des rapports privilégiés, faits de respect mutuel, avec les stars trentenaires Zlatan Ibrahimovic et David Beckham. La titularisation surprenante d'un "Spice Boy" manquant d'impact physique lors du quart de finale aller a valu à Carlo Ancelotti les critiques acerbes de la presse sportive. D'ordinaire ménagé par les journalistes en raison de son aura, le technicien a assumé son choix quitte à hausser le ton. "Les critiques sur Beckham sont anormales et injustes, a-t-il balayé, réfutant tout procès en favoritisme dans une longue tirade. Il a suivi exactement la stratégie que j'ai demandé, donner la balle vite. Est-ce que son match me donne envie de le titulariser au retour. Oui sûrement ! Jamais dans ma carrière un président ne m'a forcé à aligner un joueur. Je ne suis pas supporter ni ami de Beckham. Je cherche à être objectif. Un joueur ne joue pas s'il n'est pas bon à l'entraînement. Beckham mérite de jouer même s'il a 37 ans. J'ai un seul objectif : faire que le PSG gagne quelque chose, le championnat de France, la Coupe de France, ou même, le rêve, la Ligue des Champions." Si son palmarès à rallonge rassure son effectif, il ne le prémunit nullement contre une éventuelle déroute sur la large pelouse du Camp Nou. Avant de défier l'armada catalane, le technicien n'a pas hésité à faire souffler des cadres comme Christophe Jallet, Javier Pastore ou Moura Lucas, tous remplaçants samedi lors de la victoire (2-0) à Rennes. Attendu au tournant par l'hexagone du football, le tacticien Ancelotti est resté nébuleux quant à la formule gagnante à trouver pour ce déplacement commando en Catalogne. " L'équipe est prête, a-t-il sobrement déclaré en Bretagne. Je dois seulement choisir les joueurs qui vont débuter. On est prêt pour donner le meilleur de nous-mêmes. Tout le monde sait que ce sera difficile. Je ne sais pas combien de chances de passer nous avons. Il faudra être costaud." Pour l'impavide italien, sortir le Barça sur ses terres représente, assurément, le coup rêvé. Le Monde.fr -------------------- "Le prix de Pastore, c'est dix ans de Sidaction. C'est triste à dire mesdames messieurs, mais c'est le monde dans lequel on vit" Stéphane Guy.
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10/04/2013 07:49
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Citation Un soir pour marquer l’histoire Pour entrer dans la légende, le PSG doit terrasser Barcelone, dans son antre du Camp Nou, en quart de finale retour de la Ligue des champions. Dehors, le soleil darde. A l’intérieur, les cœurs impatients des joueurs trépignent. On dirait qu’un rêve les traverse. Celui de propulser le PSG dans la légende en se qualifiant contre Barcelone, formation désormais toujours précédée de la mention « la meilleure équipe du monde ». La rencontre aller les aura vus produire un bon match et obtenir un mauvais résultat (2-2). Ils ont complètement le droit d’inverser ce scénario dans un stade où les hold-up permettent souvent de prolonger l’aventure. Il n’y aura pas de bonne ou de mauvaise méthode pour verser dans la folie d’une fin de saison magique et d’une demi-finale ce matin improbable. L’horizon vous semble bouché, l’Everest catalan un peu haut? Laissez Ibrahimovic et consorts se munir de leurs piolets et chausser leurs lunettes pour dégager ainsi la vue. « On va jouer notre chance à 100% », prévient Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG. La France prête à s’emballer pour Paris Oui, un fol espoir anime tout un club qui s’est déplacé en masse en Catalogne. Parce que l’événement le mérite, parce que l’union ou la communion ne seront jamais de trop pour bousculer un Barça si invulnérable à domicile. Il faut le dire franchement : les chances du PSG sont infimes, mais le portrait-robot de l’équipe surprise ressemble pas mal au club de la capitale. Placés dans la position du petit qui n’a rien à perdre, poussés par une France prête à s’emballer pour son football de club après la renaissance partielle des Bleus (et malgré quelques îlots de résistance dans le Sud-Est), les coéquipiers de David Beckham ont modifié la perception que certains avaient d’eux. Avant, ce n’était que des mercenaires venus remplir leurs comptes en banque. Depuis une semaine, c’est une constellation de stars qui jouent en équipe et s’ébrouent avec de vraies valeurs comme la solidarité et le courage. D’une semaine à l’autre, ce qui a aussi changé, c’est la sérénité du Barça, fragilisé par l’incertitude planant autour de la santé de son buteur prolifique Messi, étonné par la résistance offerte par le PSG au Parc et offensé par l’arbitrage ce jour-là, provoquant un courrier indigné et assez ridicule auprès des instances européennes. Barcelone s’agace, Paris rêve. L’idéal, ce serait que demain matin, ce soit encore le cas. Citation Zlatan veut en finir avec le Barça A 31 ans, Zlatan Ibrahimovic n’a encore jamais remporté la Ligue des champions. Eliminé à trois reprises au stade des quarts de finale avec la Juventus Turin et l’AC Milan, il n’a atteint qu’une fois les demi-finales avec le Barça. Cette affaire personnelle avec la compétition reine du football européen, Ibra espère la régler un jour ou l’autre sous le maillot du PSG, un club avec lequel il est sous contrat jusqu’en 2015. Comme la saison passée avec le Milan, cette ambition dévorante se heurte à l’un de ses anciens employeurs, le FC Barcelone, où il n’a passé qu’une saison (2009-2010). La pire de sa carrière, sans doute. De quoi nourrir un sentiment de revanche? « Zlatan n’a jamais eu de problème avec le club ou avec Leo Messi, relativise Mino Raiola, son agent. Le problème, c’était avec l’entraîneur Pep Guardiola. » Ce n’est tout de même pas un hasard si le premier chapitre de son autobiographie (« Moi Zlatan Ibrahimovic ») est entièrement consacré à son année barcelonaise, une saison en enfer à l’écouter. Tout bascule, selon lui, lorsque Lionel Messi demande à son entraîneur de quitter l’aile droite et de revenir dans l’axe. Juste derrière le Suédois. « Guardiola m’a sacrifié, écrit Ibra dans son livre. Il m’a coincé à la pointe de l’attaque. Bien sûr, je peux comprendre son dilemme. Messi était la star. Guardiola était obligé de l’écouter. » En total décalage avec la philosophie du club catalan Au-delà de ce conflit sportif, Ibra le rebelle ne rentrera jamais, au cours de cette saison étrange, dans le corset idéologique du Barça. « Pas un des gars (du FC Barcelone) ne se comportait comme une vedette, ce qui était étrange, avoue-t-il encore dans son autobiographie. Messi, Xavi, Iniesta et toute la bande se tenaient comme des petits écoliers. » Un vrai choc des cultures pour Zlatan Ibrahimovic, lui la star égocentrée, construite depuis l’enfance dans l’adversité et la soif de revanche sociale. Il faut dire qu’à côté de Rosengard, la cité de Malmoë où il a grandi, la Masia, le centre de formation du club catalan, ferait un peu figure de monde des Bisounours. « Nous donnons à nos jeunes une formation sportive et humaine basée sur des valeurs telles que l’humilité, le respect des autres ou encore le goût de l’effort collectif, expose Carles Vilarubbi, le vice-président du FC Barcelone. Lorsque nous recrutons des joueurs adultes à l’extérieur, nous pensons qu’ils peuvent s’adapter à la philosophie du club, mais, parfois, nous nous trompons. C’est ce qui s’est passé avec Zlatan Ibrahimovic. » Un simple mariage malheureux? Ce serait donc cela l’histoire entre le Barça et Zlatan Ibrahimovic? Ce soir, Ibra veut solder les comptes avec le Camp Nou. Citation Le football français garde confiance « Je dis 4-0 pour le Barça. » Pour le Marseillais Benoît Cheyrou, l’issue du match ne fait aucun doute. « Barcelone va avoir plus de 75% de possession de balle, argumente-t-il. A domicile, leur domination est encore plus flagrante. » D’autres joueurs de l’OM partagent cette analyse. Mais au-delà du département des Bouches-du-Rhône, les acteurs du Championnat de France se montrent beaucoup moins pessimistes et nourrissent un réel espoir de voir le PSG réussir l’un des plus retentissants exploits de l’histoire du football français. Parce que Messi est très incertain « Barcelone reste favori mais Paris a sa chance. En fait, ce quart dépendra beaucoup de Messi, estime Francis Gillot, l’entraîneur de Bordeaux. Même la plus belle équipe d’Europe a besoin de son meilleur joueur. Sans lui, le rendement du Barça baisse. » A Marseille, Souleymane Diawara est l’un des rares à miser sur le PSG. « J’ai mes infos : Messi ne devrait pas jouer. Je vais soutenir mon ami Jérémy Ménez, à fond. Je dis 2-1 ou 1-0 pour le PSG. J’y crois. A l’aller, les Parisiens ont eu plus d’occasions. » « L’absence de Messi serait une vraie chance, déclare Anthony Le Tallec, l’attaquant de Valenciennes. On l’a vu à l’aller en seconde mi-temps, le Barça sans Messi, c’est différent. » Du coté de Saint-Etienne, Christophe Galtier, le coach, souligne : « Il y a Barcelone avec Messi et Barcelone sans Messi. C’est dur, mais j’ose espérer que Paris va réussir l’exploit. » « Si Messi est diminué, cela devient très intéressant pour Paris », résume le Bordelais Ludovic Obraniak. Parce que la défense catalane est fragile « Il y a un coup à jouer d’autant plus que leur défense sera privée de Mascherano », poursuit Ludovic Obraniak. L’absence de l’international argentin, blessé et suspendu, est aussi mise en avant par Rudi Garcia, le coach de Lille : « Au-delà de la possible absence de Messi, il y aura celle de Mascherano, rappelle-t-il. Et comme le Barça est déjà privé de Puyol, Busquets pourrait être amené à reculer, c’est déjà arrivé. Ça peut permettre au PSG de se créer de vraies opportunités. » Car comme le note Claude Puel, l’entraîneur de Nice : « Si Busquets descend d’un cran, il fera forcément défaut au milieu. » Parce que Paris a des arguments offensifs « Paris possède vraiment des attaquants de haut niveau capables de marquer, rappelle Francis Gillot. Ils devront exploiter la moindre opportunité. Le PSG a le potentiel offensif pour créer l’exploit. » Ludovic Obraniak ajoute qu’« avec des joueurs comme Ibrahimovic, tout est possible ». « Depuis le tirage, j’ai parié avec des potes que le PSG se qualifierait donc j’y crois dur comme fer, lance le Valenciennois Anthony Le Tallec. J’avais pronostiqué 1-1 à l’aller, je n’étais pas loin. Evidemment, ça va être compliqué. Le Barça aura une grosse possession de balle, comme toujours, mais avec Lucas, Lavezzi et Ménez, il y a de la vitesse devant, et Ibra à la finition bien sûr. » Claude Puel imagine le même scénario. « Le PSG peut marquer car il a cette capacité à se projeter rapidement vers l’avant. Mais, cette fois, il ne faudra pas que ça dure une vingtaine de minutes comme à l’aller mais tout le match. Paris a de l’espoir. » Parce que rien n’est impossible… « Le Barça a déjà été battu par l’Inter et Chelsea, alors pourquoi Paris ne le ferait pas ? » interroge René Girard, l’entraîneur de Montpellier. « Sur un malentendu, Paris peut passer, s’exclame Ludovic Obraniak. Moi j’’y crois car le PSG m’a séduit. Ce serait énorme! » « Paris est capable de faire un exploit, renchérit Rudi Garcia. Ce sera dur mais quel est le risque pour Paris? Prendre une volée? S’ils défendent et finissent par perdre 1-0 en fin de match, ils seront beaucoup plus frustrés que s’ils se donnent les moyens d’attaquer, quitte à prendre plusieurs buts. » « L’absence de Matuidi sera préjudiciable, note Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes. Le vrai côté positif, c’est que Paris n’a rien à perdre. Je parie sur une victoire du PSG 2-1. » « Le match aller laisse augurer de bonnes choses pour le retour, confie le Lillois Marvin Martin. Je vois une victoire 1-0. » Même le Marseillais Jordan Ayew a un bon pressentiment : « Je ne suis pas supporteur de Paris. Mais égaliser à la dernière seconde du match aller, c’est un signe. Je les vois se qualifier. » Le président de l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune, a envoyé hier soir un SMS d’encouragement à son homologue parisien. Un message auquel Nasser al-Khelaifi a répondu par cette phrase : « Merci monsieur le président pour votre sympathique message. » Citation Vincent Guérin : « Ne pas faire de complexes » A l’heure de peaufiner sa tactique, Carlo Ancelotti, le coach du PSG fort d’une grande expérience de ce genre de rendez-vous, doit déjà savoir ce que devra faire son équipe pour réussir l’impossible. S’ils étaient à sa place, les glorieux anciens du PSG savent quel message ils feraient passer aux joueurs. « Il n’y a qu’un conseil à leur donner : être efficaces dans les deux zones de vérité, c’est-à-dire en défense et en attaque, assène Vincent Guérin, le héros de la qualification pour les demies en 1995 aux dépens du Barça. Il ne faut pas faire de complexes. Dans ce genre de rencontres, les équipes moins expérimentées en font parfois. Et pour Barcelone, le bon résultat de l’aller (2-2) n’est pas non plus aisé à gérer. Ils peuvent tergiverser. » Pour Luis Fernandez, entraîneur lors de l’exploit de 1995, tout se jouera au milieu de terrain. « C’est là que le Barça est le plus fort. A l’aller, lors des trente premières minutes du match, Paris avait réussi à vite et bien récupérer le ballon. Barcelone n’est jamais autant mis en danger que quand il le perd haut et que derrière l’adversaire joue vite vers l’avant. En revanche, si Xavi et ses coéquipiers arrivent à bien conserver la balle et à trouver les intervalles, ce sera très dur pour le PSG. » Selon Laurent Fournier, ancien joueur et entraîneur du club de la capitale, c’est « la fraîcheur » et « l’état d’esprit » qui feront la différence. Alain Roche, ex-défenseur et responsable de la cellule recrutement du club, conclut : « S’ils refont ce soir ce qu’ils ont fait il y a huit jours, ils ne seront pas très loin de réussir une superbe performance. Il leur faudra être un peu plus concentrés sur les coups de pied arrêtés. C’est souvent là-dessus que la différence se fait à ce niveau. » Citation Lebœuf : « Le duel entre un monstre européen et le futur » « Il y a toujours, évidemment, une chance de passer. Mais il faut être lucide : cela va être vraiment très, très difficile pour Paris. Je sais bien que le Barça est diminué en défense avec les absences de Mascherano et Puyol. Mais Barcelone est tout simplement la meilleure équipe de tous les temps. Le PSG est encore derrière. Avec ou sans Lionel Messi, cela reste du très haut niveau. A ce stade de la compétition, l’expérience est primordiale. Là, ce sera quand même le duel entre un monstre européen et le futur. Et par définition, le futur n’a pas encore d’expérience. Franchement, j’ai quand même de sérieux doutes sur la possibilité d’un exploit parisien ce soir. » Citation Avec Beckham et Thiago Motta ? C’était la « big surprise » du match aller. Mardi dernier, à Paris, Carlo Ancelotti avait titularisé David Beckham comme milieu récupérateur, prenant tous les observateurs de court. Hier, l’entraîneur du PSG n’a pas voulu dévoiler ses plans concernant le joueur anglais. « J’étais heureux de sa prestation au match aller mais je ne sais pas s’il va jouer demain (NDLR : ce soir) », commente le technicien italien sans convaincre grand monde. Difficile de croire en effet qu’Ancelotti s’interroge encore sur ses intentions. « Je pense qu’il va titulariser Beckham même si, pour moi, ce n’est pas une bonne idée, explique Eric Carrière, l’ancien milieu de terrain, aujourd’hui consultant sur Canal +. Beckham n’a pas les jambes pour répéter les efforts pendant une heure. Il manque d’explosivité et ne récupère pas assez de ballons. Ce n’est pas lié à son âge mais plutôt à son état physique. » Pierre Ducrocq, l’ancien Parisien, est beaucoup moins sévère et approuve les choix d’Ancelotti. « Pour moi, c’est presque une nécessité de le titulariser, explique celui qui officie désormais sur France Bleu 107.1. Beckham, c’est beaucoup d’expérience et de fluidité dans le jeu avec ballon. Il a peut- être un peu de mal dans l’impact et pour finir le match, mais il compense par d’autres qualités. » Ménez toujours incertain La possibilité de voir le Spice Boy débuter ce soir au Camp Nou est d’autant plus forte que Thiago Motta (autre joueur d’expérience) ne semble pas suffisamment en jambes, même s’il s’est entraîné normalement hier soir. Ce dernier postule à une place de titulaire. Pourtant, Ancelotti a émis des réserves sur une titularisation de l’ancien Intériste régulièrement blessé depuis le mois de juillet dernier. « Il s’entraîne depuis trois jours et il n’est pas au top, a déclaré le coach parisien. C’est un joueur important et je vais décider demain (NDLR : aujourd’hui) si c’est mieux d’attendre le prochain match. Je ne veux pas prendre le risque d’avoir une nouvelle blessure car la saison n’est pas encore finie. » La bonne nouvelle vient de Thiago Silva, touché à un genou après le quart de finale aller. Hier, lors de l’ultime entraînement, le défenseur central a effectué l’échauffement pendant une demi-heure avec ses partenaires avant d’écourter la séance. Au moment de rejoindre les vestiaires, le Brésilien s’est entretenu avec l’entraîneur adjoint Paul Clement mais sa participation au match — comme celle d’Alex — ne semble pas remise en cause. « Si Thiago Silva est en bonne condition, il jouera », avait indiqué un peu plus tôt Ancelotti. Il semble que ce soit le cas. En revanche, une inquiétude persiste concernant Jérémy Ménez. Victime d’une légère contracture à la cuisse gauche, l’international français s’est entraîné seul hier soir et n’a pas touché le ballon. Son forfait priverait Ancelotti d’une intéressante solution en cours de match. Citation Imposition à 75 % : la taxe coûterait 45M€ au PSG Le projet de François Hollande de faire payer aux entreprises la fameuse taxe de 75 % sur la part des salaires au-delà du million d'euros annuel touchera au premier chef le club du PSG, qui devrait payer au moins 45 millions d'euros selon une étude publiée par Les Echos. Selon Pascal Perri, du cabinet de conjoncture et de marketing PNC, auteur de l'étude «Les modèles économiques du football en Europe» citée par Les Echos, le club parisien n'emploie pas moins de 18 joueurs dont la rémunération dépasse le million d'euros annuel, soit l'essentiel de l'effectif. Pour le seul Zlatan Ibrahimovic, payé 14 millions d'euros net par an, le surcoût engendré par la taxe à 75 % atteindrait les 9,7 millions. Pour l'entraîneur Carlos Ancelotti (6 millions de salaire annuel), il serait de 3,7 millions. 112 joueurs concernés en Ligue 1 En Ligue 1, un total de112 joueurs seraient concernés dans les 20 clubs pour une somme globale qui s'élèverait à 82 millions d'euros. En Ligue 2, seuls pourraient être touchés 5 joueurs de Monaco. Mais le club monégasque, détenu par le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, bénéficie des avantages fiscaux de la Principauté. A l'évidence, si les 75 % s'appliquent, certains clubs même importants comme Lyon ou Rennes ne pourront pas payer. Des contrats devront être renégociés...», estime Pascal Perri. Dans ce contexte, le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, et les principales instances du football professionnel sont farouchement opposés à ce projet. Citation Messi entretient le mystère Touché à la cuisse la semaine dernière, Lionel Messi sera au moins, ce soir, sur le banc du FC Barcelone. Hier, le quadruple Ballon d’or a bien participé à l’entraînement collectif, encadré de très près par Juanjo Brau, le chef des physiothérapeutes barcelonais et grand confident de l’Argentin. Messi a voulu s’essayer dans les conditions « réelles », il a même participé à un « toro » en compagnie d’autres joueurs, apparemment sans être gêné par sa cuisse. En conférence de presse, Jordi Roura, l’adjoint de l’entraîneur Tito Vilanova, a indiqué que les sensations de la star étaient « bonnes », mais qu’une décision définitive serait prise ce matin. Hier soir, la tendance était plutôt de le voir débuter la rencontre sur le banc. La défense barcelonaise, grande préoccupation « J’espère toujours qu’il sera là, confie Cesc Fabregas. C’est le meilleur joueur du monde. Il travaille dur pour se remettre sur pied, il a une volonté de fer. » Andres Iniesta tient exactement le même discours. « Messi est unique, c’est un joueur fondamental, et on pourrait parler de Messi-dépendance s’il ne jouait pas, confirme l’international espagnol. Mais nous avons des joueurs de qualité pour le remplacer. Il faudra faire un match parfait pour nous qualifier. » Le Barça semble donc plutôt confiant avant ce quart de finale, qui pourrait lui ouvrir les portes de la demi-finale pour la sixième année consécutive. Outre Messi, la grande préoccupation du staff technique barcelonais concerne la défense. Il semble acquis que le milieu de terrain Busquets ne sera pas déplacé en défense centrale. Pour accompagner Gérard Piqué, le Brésilien Adriano tient la corde. Mais Alexandre Song, au potentiel physique supérieur, pourrait être la surprise pour tenter de contrer Ibrahimovic. Enfin, malgré une affluence que l’on promet généreuse, le Camp Nou pourrait ne pas afficher complet. Hier, il restait encore des places disponibles sur le site Internet du FC Barcelone Citation Bertrand Delanoë : « Le PSG contribue au rayonnement de Paris » Bertrand Delanoë sera ce soir au Camp Nou. C’est la première fois que le maire de Paris assiste à une rencontre du PSG à l’extérieur en Coupe d’Europe. Il profite de cette occasion pour commenter la relation entre le club et la ville. Pourquoi avoir choisi de vous déplacer à Barcelone ? Bertrand Delanoë. Je vais à Barcelone pour soutenir le PSG dans ce qui est un des matchs les plus importants et passionnants de son histoire. La qualification est jouable, même si, évidemment, rien ne sera facile. Allons chercher cette victoire et tout deviendra possible pour la suite de la compétition. Quel est l’impact des résultats du PSG sur l’image de la Ville de Paris ? Le PSG est profondément lié à Paris et aux Parisiens. Ses bons résultats contribuent clairement au rayonnement de Paris, et ce, bien au-delà de nos frontières. La ferveur qui se dégage en ce moment du club et de ses supporteurs est très positive pour notre ville, dont elle traduit le dynamisme et la vitalité. En 2006, votre équipe municipale envisageait l’arrivée des Qatariens avec une certaine défiance… Nous avons pris le temps de construire une relation de confiance, basée sur notre intérêt commun à faire réussir le PSG et Paris. N’y a-t-il pas une OPA des Qatariens sur Paris avec, par exemple, le rachat imminent du Printemps ? Paris affiche ses valeurs et attire chaque jour des visiteurs et des capitaux du monde entier. Alors tant mieux si les Qatariens veulent aussi investir dans notre ville, tant qu’ils en respectent l’identité. Paris tient son rang sans perdre son âme. Les dirigeants du PSG n’excluent pas de détruire le Parc des Princes après 2016 pour reconstruire une enceinte plus grande. Quelle est votre position ? D’abord, la Ville de Paris a prévu d’importants travaux de mise aux normes de l’UEFA en vue de l’Euro 2016. Le PSG doit aussi rapidement engager des travaux d’ampleur pour répondre à ce rendez-vous. Le club réfléchit par ailleurs à la modernisation du stade après 2016 selon les standards internationaux. Si nous ne sommes qu’au début de la réflexion, je sais que les Parisiens et le PSG tiennent au Parc des Princes qui fait partie de l’identité de Paris. Quelle est votre réaction au « soit on rase, soit on part » parfois exprimé par les dirigeants qatariens ? Il ne s’agit pas d’une menace mais d’une rumeur! Cette phrase est à l’opposé de l’état d’esprit des propriétaires. C’est dans la sérénité que nous travaillons ensemble pour faire évoluer le Parc, tout en tenant compte des contraintes environnementales. Paris, le Parc des Princes et les PSG sont trois entités inséparables. Si le PSG construisait son nouveau stade hors de la capitale, pourrait-il toujours s’appeler Paris ? Cette question ne se pose pas. Le PSG joue à Paris. Citation Sissoko : « Je m'attends à voir des buts» Toujours sous contrat avec le PSG, le milieu de terrain Mohamed Sissoko, 28 ans, est prêté depuis février au club italien de la Fiorentina. Finaliste de la Ligue des champions avec Liverpool en 2007, il avait battu cette année-là, en huitièmes de finale, le FC Barcelone au Camp Nou. Avis d'expert. A quel genre de match doivent s'attendre vos ex-coéquipiers du PSG ? MOHAMED SISSOKO. Le jeu du Barça est toujours porté vers l'attaque, en particulier à domicile, au Camp Nou. Le PSG risque donc de subir, au moins par moments. Mais je suis certain qu'il y aura aussi des espaces dans le dos de la défense catalane. Avec la qualité du jeu de contre-attaque des Parisiens, cela peut aller très vite. Bref, je m'attends à voir pas mal de buts, mais je ne fais aucun pronostic. La présence de Messi peut changer tellement de choses... Quel souvenir gardez-vous de votre victoire avec Liverpool sur le terrain du Barça ? Nous avions réalisé le match parfait (victoire 1-2) en égalisant juste avant la mi-temps et en marquant à un quart d'heure de la fin. Face à eux, il ne faut pas se laisser impressionner par leurs temps forts. Leurs attaques se succèdent, on peut avoir l'impression d'être noyés mais ça finit par se calmer, enfin parfois. Pourquoi avez-vous quitté le PSG cet hiver ? Les dernières semaines au club ont été difficiles. Lors du dernier match avant la trêve hivernale, à Brest, j'étais en tribunes et je me suis dit que cela ne pouvait pas continuer ainsi. Alors que j'avais un rôle important la saison passée au PSG, il fallait que je parte pour retrouver du temps de jeu. J'ai donc rejoint la Fiorentina en espérant disputer une quinzaine de matches d'ici la fin de la saison. Entre temps, j'ai disputé la Coupe d'Afrique des nations avec le Mali et cela m'a redonné confiance. Mes qualités sont toujours là. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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10/04/2013 10:38
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Citation INACCESSIBLE ETOILE ? Se qualifier au Camp Nou paraît très compliqué. Mais, lors du match aller (2-2), le PSG a montré qu’il pouvait bousculer un Barça peut-être privé de Messi. Alors… Ce soir, le PSG va retrouver le plus grand stade d'Europe. Devant 99 000 spectateurs, l'équipe de la capitale tentera de se qualifier pour le dernier carré de la Ligue des champions, comme en 1995, lorsque Paris avait fait chuter le Barca de Johan Cruyff. Pour renouveler l'exploit, Paris est a priori condamné à vaincre au Camp Nou, là où les clubs francais n'ont jamais gagné en C 1 (un nul, quatre défaites). Alors que les Catalans laissent encore planer un léger doute sur la présence de Lionel Messi, le PSG s'avance vers son grand défi avec toutes ses forces vives, à l'exception de Matuidi, suspendu. Cette ville en a vu d'autres, tellement d'autres, qu'il en aurait fallu bien plus que l'arrivée du PSG sur ses terres, hier, pour bouleverser la journée de la capitale catalane. A l'approche du match, l'atmosphère de Barcelone contraste avec la brulante impatience qui parcourait Paris pendant les jours précédant la première confrontation (2-2, le 2 avri). Ici, sous le soleil d'avril, pas de fièvre avant un « simple » quart de finale de Ligue des champions. Mais, peut-être, une petite migraine, même inavouable, liée à l'état de forme incertain de Lionel Messi, l'homme qui, au tour précédent, avait fait voler en éclats l'AC Milan au match retour (4-0, le 12 mars). Le Barca sera toujours plus fort avec son quadruple Ballon d'Or, mais il est rarement apparu affaibli en son absence. Depuis 2007-2008, ce cas de figure est survenu à six reprises. Bilan: cinq victoires, une défaite. Mais ce rappel chiffré n’est pas forcément nécessaire. Préservé contre Majorque (5-0), samedi dernier, Messi s’est préparé avec ses coéquipiers hier. Tout laisse à penser qu’un Messi qui s’entraîne normalement est un Messi qui jouera. Et Messi sur un terrain, le match aller l’atteste, c’est ce buteur hors catégorie capable de marquer sur la première faille qu’il décèle dans le système adverse. Si l’égalisation in extremis de Blaise Matuidi a mis le PSG dans tous ses états, elle n’a pas complètement éclairci son horizon. À 2-2 au coup d’envoi, le PSG est cet outsider virtuellement éliminé qui s’attend à subir, avant, si possible, de sortir ses griffes offensives. Quand Carlo Ancelotti parlait , hier, de « patience » , il fallait sans doute y voir l’expression d’une lucidité : ces dernières années, mis à part les équipes entraînées par José Mourinho, peu de rivaux sont parvenus à dicter leur tempo au Barça. Il faudra, pourtant, imposer de l’impact dans l’axe, là où Matuidi manquera, là où Thiago Silva s’est montré magnifique à l’aller. Dans le combat défensif comme dans l’énergie qu’il mettra dans son coup de tête pour déclencher la séquence à l’origine du premier but du PSG. Sauf surprise de dernière minute, Ancelotti ira au bout de ses idées, ce soir. Piqué, seul spécialiste en défense Son équipe a vu sa saison décoller en 4-4-2 et il ne semble pas enclin à renoncer à ce système, même si les quatre joueurs offensifs pourraient vivre un enfer quand Paris n’aura pas la balle, ce qui dessinera la trame de 73 % du match, au regard des standards locaux, cette saison en C 1. Dans les 27 % du temps restant, Paris cherchera à appuyer sur les fragilités défensives du Barça entrevues à l’aller, notamment en première période. L’absence de Javier Mascherano, suspendu et blessé, pourrait tracasser un peu plus une défense où Gerard Piqué fera figure de seul spécialiste habituel dans l’axe. Pour le PSG de Zlatan Ibrahimovic, il est difficile d’imaginer un scénario où tous les espaces resteraient bouchés d’un bout à l’autre du match. Mais il lui faudra se montrer plus piquant qu’à l’aller et croiser les doigts pour que Victor Valdés ait moins de réflexes décisifs. Les clés pour sortir de l’enfer du Camp Nou sont toujours les mêmes : exercer un pressing intense et exploiter au maximum ses temps forts. Ces dernières années, les équipes à y être parvenues se comptent sur les doigts d’une main, tant en Liga qu’en Ligue des champions, cette compétition où le Barça figure sans interruption dans le dernier carré depuis cinq ans. S’il pense à l’Inter Milan de 2010 et au Chelsea de 2012, futurs vainqueurs, le PSG peut toujours se dire que ceux qui éteignent les rêves catalans sont promis aux plus beaux destins. Sur le papier et au regard du ballottage issu du match aller, il semble écrit que la première aventure du PSG version Qatar en Ligue des champions s’achève ce soir, à Barcelone. Dimanche, Leonardo avait raison de souligner que « c’est un projet de vingt ans face à un projet de vingt mois » . Mais à la façon de voir Ancelotti lancer qu’il n’est « pas inquiet » avant ce match retour, il flotte cette impression que ce Paris, après s’être sensiblement rapproché de ses ambitions en Championnat, est cette équipe capable d’un coup d’éclat sur la scène européenne. Les Parisiens vont fouler le Camp Nou, aujourd’hui, portés par le sentiment qu’ils ont tout à gagner. « Qu’on gagne ou pas ici, ce club est promis à un grand futur, aglissé l’entraîneur parisien. » Personne n’en voudrait au PSG s’il trouvait assez de force et de talent, ce soir, pour accélérer un peu l’histoire… JEROME TOUBOUL Citation Thiago Silva O.K., Thiago Motta incertain Le défenseur central du PSG devrait bien être titulaire ce soir. Une décision sera prise aujourd’hui pour le milieu. QUEL PSG SERA ALIGNÉ, ce soir, pour tenter d’arracher sa qualification sur les terres du Barça ? Hier, lors de la dernière séance, Carlo Ancelotti a laissé planer quelques incertitudes sur son onze de départ, comme si le Barça n’avait pas le monopole du bluff à l’aube de ce quart de finale retour de Ligue des champions. Thiago Silva, qui ressent une douleur à un genou, a effectué tout l’échauffement avec le reste du groupe avant de regagner les vestiaires, alors qu’une décision concernant Thiago Motta, qui a effectué son quatrième entraînement collectif depuis que ses adducteurs le laissent en paix, sera prise en fonction de ses sensations, ce matin. VERS UNE CHARNIÈRE THIAGO SILVA - ALEX. – Même s’il n’a pas participé à l’intégralité de la séance d’hier, ni même à l’intégralité de celle de la veille, Thiago Silva devrait bien être titularisé, ce soir, au Camp Nou. Selon nos informations, le capitaine du PSG a été ménagé ces derniers jours pour être sûr, justement, de pouvoir tenir sa place face au Barça. À ses côtés, il retrouvera son compatriote Alex. Ce dernier ne souffre plus de sa cuisse douloureuse et a paru très à l’aise lors du dernier entraînement. Solide à l’aller, la charnière brésilienne du PSG sera donc de nouveau alignée ce soir. THIAGO MOTTA, BECKHAM OU CHANTÔME ? – Évidemment, au regard de la saison qu’il traverse (voir page 4), Thiago Motta paraît incertain même si ses adducteurs le laissent en paix. Pourtant, hier, le milieu défensif international italien s’est entraîné sans gêne apparente et n’a retenu aucune frappe ni aucun geste défensif. Carlo Ancelotti devrait s’entretenir aujourd’hui avec lui pour savoir s’il se sent prêt à batailler face au milieu catalan. Le technicien italien espère obtenir une réponse positive mais il ne prendra pas le même risque que lors du match retour contre Valence (1-1, le 6 mars) lorsqu’il avait titularisé Motta alors que celui-ci n’avait pas joué depuis le 27 janvier. S’il l’ancien Intériste estime ne pas être en mesure de résister au rythme d’une telle rencontre, Ancelotti hésiterait entre David Beckham, déjà titulaire au Parc et qui lui avait donné satisfaction, ou Clément Chantôme dont il loue l’agressivité mais qui pourrait payer son manque d’expérience dans cette compétition. En l’absence de Blaise Matuidi, suspendu, Marco Verratti part, lui, avec plusieurs longueurs d’avance sur les autres milieux défensifs parisiens pour l’autre place de récupérateur. L’association d’un jeune avec un joueur expérimenté semble être le désir de l’entraîneur parisien. MÉNEZ BLESSÉ, PEU DE RECOURS OFFENSIF. – Touché à la cuisse gauche (lire notre édition d’hier), Jérémy Ménez s’est contenté de courir, hier soir, pendant que ses partenaires s’entraînaient. Son forfait, pour ce soir, est très probable. Du coup, Ancelotti n’a plus que Kevin Gameiro comme recours en cas de pépins de l’un des « quatre fantastiques » . Préservés à Rennes (2-0, samedi), Lucas, Lavezzi et Pastore semblent en forme à en juger par leurs sourires, hier. Ibra, lui, a signé un entraînement de très haut niveau au Camp Nou, délivrant quelques passes de très grande classe qui justifient un peu plus son statut de meilleur passeur de la C 1. Mais ce soir, ce serait plutôt dans un rôle de buteur que le Suédois aimerait sans doute s’illustrer. DAMIEN DEGORRE Citation Messi, la semaine du secret Depuis la blessure de sa star au Parc des Princes, mardi dernier, le FC Barcelone a tout fait pour en dire le moins possible sur sa santé. Mais il est bien dans le groupe. MÊME QUAND ON LUI A demandé si Lionel Messi allait prendre part à l’entraînement, cinq minutes plus tard, Jordi Roura n’a pas voulu se mouiller. « Ils doivent être en train de préparer la séance en ce moment, on verra comment elle se déroule », a répondu l’entraîneur adjoint du FC Barcelone. Quelques instants après, l’Argentin apparaissait en dernier sur la pelouse, au côté de son ami José Manuel Pinto, gardien remplaçant de l’équipe catalane. Souriant, Messi se dirigeait vers ses coéquipiers, écoutait le briefing de Tito Vilanova puis commençait son échauffement. Il participait ensuite normalement au toro qui marque le début de chaque entraînement et a seulement semblé préserver sa cuisse droite, touchée mardi au Parc des Princes, sur les premières accélérations. Ensuite, rideau. Après un quart d’heure ouvert aux médias, le reste s’est déroulé à huis clos. Depuis sa sortie à la mi-temps du match aller (2-2), Messi est l’objet de toutes les interrogations. Sans doute conscient de maîtriser l’un des enjeux de l’avant-match, le Barça n’a rien fait pour dissiper le suspense. « Les sensations sont bonnes, a seulement indiqué Roura, à propos de Messi et des autres joueurs de retour de blessure, Adriano (cuisse) et Pedro (mollet). Si un joueur doit jouer, c’est parce qu’il a assez de garanties pour le faire. » « Je me sens bien » (dimanche, sur le réseau social Weibo) Fixé dès mercredi sur la nature de la blessure de L’Argentin, une lésion du muscle biceps fémoral de la jambe droite, le Barça n’avait pas communiqué avec précision la durée de son absence, officialisant seulement son forfait contre Majorque, samedi (5-0). Messi, lui, a été soumis depuis une semaine à des examens réguliers pour surveiller l’effet des soins sur son muscle blessé. Pour cela, pas besoin d’aller à l’hôpital, puisque le staff médical dispose, au centre d’entraînement, de tout le matériel nécessaire. Le joueur, de son côté, a tenté de rassurer ses fans. « Je reviendrai vite, heureusement ce n’est pas si grave » , annonçait-il, au lendemain de sa blessure, sur sa page Facebook. Dimanche, alors qu’il venait de retrouver le terrain pour « un travail de conditionnement physique », selon les termes obscurs publiés par le Barça, il s’exprimait sur le réseau social chinois Weibo : « Je continue à beaucoup travailler pour me remettre. Je me sens bien. » Évidemment, cela ne dit pas s’il jouera, ce soir, ou s’il commencera sur le banc. Sa présence dans le groupe de vingt joueurs convoqués pour la mise au vert, hier soir, paraît en revanche confirmer qu’il sera bien sur la feuille de match. « J’étais avec lui samedi soir, on a mangé ensemble après le match contre Majorque (5-0) et il me disait qu’il se sentait bien, racontait hier Gerard Lopez, ancien du Barça (2000-2005), sur l’antenne de RTL. Je pense qu’il sera sur le banc au départ mais je crois qu’il va jouer. Quand il a senti sa blessure (au Parc), il a senti un petit quelque chose à la cuisse mais pas une déchirure. Tito Vilanova lui a dit de rester tranquille sur le banc pendant la seconde période. » Le seul exemple qui permette d’alimenter la réflexion, avant ce soir, remonte au 24 novembre 2009. En situation délicate, à deux journées de la fin de la phase de groupes de la C 1, le Barça recevait l’Inter Milan et Messi s’était blessé à l’adducteur gauche, trois jours plus tôt, àBilbao (1-1). Sur le banc au coup d’envoi, il y était resté, grâce au scénario favorable de la rencontre ( 2- 0, buts de Piqué à la 10e minute et de Pedro à la 26e). La tendance était la même, hier. Sinon, cela restera comme un modèle d’intox. LIONEL DANGOUMAU Citation 95 % Depuis la saison 20082009, Lionel a disputé 95 % des matches du Barça en Ligue des champions (56 sur 59). Bilan pour le club catalan ? 58,9 % de victoires avec l’Argentin (33 sur 56) contre 66,7 % sans lui (2 sur 3). Mais deux des trois rencontres manquées par Messi (2-3 contre le Chakhtior Donetsk, le 9 décembre 2008, et 4-0 contre le BATE Borisov, le 6 décembre 2011) étaient sans enjeu, puisque les Barcelonais étaient déjà qualifiés et assurés de terminer premiers de leur groupe. 78,8 % En Liga, depuis cinq ans, l’absence du quadruple Ballon d’Or se fait plus sentir pour les Catalans : avec Messi, le FC Barcelone a remporté 78,8 % de ses matches (130 sur 165). Un pourcentage qui chute à 64,7 % (11 sur 17) sans lui. Opta Citation ABIDAL EST BIEN LÀ. – Trois jours après son grand retour sur les terrains, samedi, contre Majorque (5-0), où il était entré à la 70e minute, Éric Abidal figure bien dans le groupe retenu par Tito Vilanova. L’entraîneur barcelonais a retenu vingt joueurs, ce qui va l’obliger à en écarter deux, ce soir. Puisqu’il ne devrait pas commencer la rencontre, le défenseur français (33 ans) sera sans doute en concurrence avec Martin Montoya, voire Marc Bartra, pour une place sur le banc. Le 10 avril 2012, Abidal avait été opéré d’une greffe du foie et n’avait pas rejoué en compétition officielle depuis. – L. D. Citation Une sécurité renforcée L'UEFA a classé à risques ce quart de finale retour entre le FC Barcelone et le PSG. Environ trois cents supporters ultras parisiens sans billet pourraient se déplacer à Barcelone. Les autorités craignent des affrontements avec des supporters locaux et des actes de vandalisme. Lors du huitième de finale aller à Valence (2-1, le 12 février), une dizaine de supporters parisiens avaient été interpellés. Des dégradations dans le centre-ville, après le match, chiffrées à plusieurs dizaines de milliers d'euros, avaient été constatées. Les craintes des autorités espagnoles et de l'UEFA se fondent aussi sur deux autres déplacements de supporters parisiens émaillés d'incidents: à Porto (0-1, le 3 octobre), en phase de groupes, et, la saison dernière, à Bilbao (0-2, le 29 septembre 2011), en phase de groupes de la Ligue Europa. Les forces de l'ordre catalanes ont donc prévu un dispositif de sécurité et de surveillance conséquent aux abords du stade et dans le centre-ville de Barcelone. 95 000 spectateurs, dont 2 300 supporters parisiens, détenteurs d'un billet, sont attendus au Camp Nou, qui sera à guichets fermés. – A. C. Citation 20 % La part des équipes qui se sont qualifiées après avoir fait match nul 2-2 à domicile au match aller. Sur 228 cas précédents dans les Coupes d’Europe depuis la saison 1970-1971. 2 Pour se qualifier ce soir, au Camp Nou, le PSG a besoin d’une victoire ou d’un résultat nul supérieur à 2-2 (3-3, 4-4, etc.). Depuis la saison 2008-2009, en Ligue des champions, le Barça n’a enregistré que deux faux pas à domicile qui enverraient les Parisiens en demi-finales : contre le Chakhtior Donetsk (2-3, le 9 décembre 2008) et le Rubin Kazan (1-2, le 20 octobre 2009), en phase de groupes. Contre Donetsk, les Catalans étaient toutefois déjà assurés de terminer premiers de leur groupe 1 Depuis trois saisons, le club catalan n’a concédé qu’une défaite par an à domicile, toutes compétitions confondues. Le 26 février dernier, le Real Madrid est venu s’imposer au Camp Nou en demi-finales retour de la Coupe du Roi (3-1 ; aller : 1-1). La saison passée, l’équipe de José Mourinho y avait aussi gagné (2-1, le 21 avril), en Liga, cette fois. En 2010-2011, c’est l’Hercules Alicante (2-0, le 11 septembre) qui avait réussi à battre le Barça chez lui, en Championnat. 5 En Liga, depuis cinq ans, le Barça n’a connu, à domicile, que cinq scénarios qui seraient synonymes de qualification, ce soir, pour le PSG. Quatre défaites – contre l’Espanyol Barcelone (1-2, le 21 février 2009), Osasuna (0-1, le 23 mai 2009), Hercules Alicante (0-2, le 11 septembre 2010) et le Real Madrid 21 avril 2012) – et un nul, contre Villarreal (3-3, le 10 mai 2009). En 2008-2009, le club catalan avait été sacré champion d’Espagne le 16 mai 2009, soit avant la défaite contre Osasuna. Opta Citation Ancelotti à l’intox L’entraîneur du PSG a, lui aussi, ménagé le suspense sur ses choix et la présence de Thiago Silva. Carlo Ancelotti et Maxwell pénètrent dans la salle de presse du FC Barcelone au Camp Nou. Une centaine de journalistes espagnols, anglais et français patientent. Durant cinq minutes, une nuée de photographes les mitraillent à bout portant. Yann Guérin, l’attaché de presse du PSG, les remercie poliment. Il en profite pour annoncer que l’entraînement du PSG, prévu à 19 heures sur le terrain du Barça et seulement ouvert un quart d’heure aux médias au départ, sera finalement ouvert… en totalité. Carlo Ancelotti glisse un sourire. Ce n’est pas la première fois que le « Mister » accorde ce privilège en Ligue des champions au dernier moment. Maxwell répond aux questions en premier. L’ancien défenseur du club catalan – il a évolué trois saisons au Barça (2009-2012) – parle très bien français mais préfère s’exprimer en espagnol. Malin. « Il faudra attaquer et surprendre », assène-t-il. C’est une opportunité unique pour ce club et son projet. Le Paris-SG a beaucoup changé en peu de temps et mettre en place une philosophie de jeu avec de nouveaux joueurs, des stars, ce n’est pas facile. Mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons montré jusqu’ici. Nous sommes en train de faire une très bonne saison. » Avant de quitter la salle de presse, « Max » a confié « sa joie énorme » de voir revenir Éric Abidal, son ancien partenaire et ami. L’affaire est pliée en dix minutes, sans fausse note, rondement menée. Carlo Ancelotti, durant une vingtaine de minutes, est apparu très détendu, presque rieur. Il s’est exprimé en anglais mais le plus souvent en français, a confié qu’il n’était « pas inquiet » et « calme » . « Nous sommes tous contents d’être là, a-t-il poursuivi. Nous n’avons pas beaucoup de chances mais celles que nous avons, nous les jouerons à 100 %. » Interrogé par la presse anglaise sur le cas Beckham, critiqué pour sa performance lors du match aller, le coach italien a réagi, souriant et philosophe : « Quelques-uns l’ont critiqué, d’autres pas. C’est comme ça. Je ne sais pas s’il va jouer mais, moi, j’étais content de lui. Et si son manager est content de lui, il n’y a pas de raison que lui ne soit pas content de lui-même. » Un jeu de poker menteur Le technicien italien – deux fois vainqueur de la C 1 comme entraîneur (2003 et 2007) et comme joueur (1989 et 1990) avec l’AC Milan – connaît la musique et la part d’info et d’intox que demande ce genre de rendez-vous. Ainsi a-t-il laissé planer l’incertitude sur Thiago Silva, Alex et Thiago Motta. Une forme de réponse au Barça et au feuilleton Messi. À ce jeu de poker menteur, Jordi Roura n’a pas davantage levé le suspense. « Nous verrons demain (ce matin) après l’entraînement », s’était borné à déclarer l’entraîneur adjoint du club catalan lors sa propre conférence de presse au centre d’entraînement du Barça en milieu d’après-midi. « Il faut qu’on joue avec la même intensité et la même ambition (que lors du match retour contre l’AC Milan, 4-0). Quand c’est le cas, notre adversaire souffre beaucoup », a conclu Iniesta qui lui aussi a préféré éviter le sujet Messi. ALEXANDRE CHAMORET (avec L. D.) Citation Adriano titulaire ? LE ONZE DU BARCA pourrait réserver des surprises aux Parisiens, ce soir, en raison de l'incertitude Messi mais aussi des absences de Carles Puyol et Javier Mascherano (genou), qui obligent Tito Vilanova à recomposer sa défense. Le latéral brésilien Adriano apparait comme le favori pour accompagner Gerard Piqué dans l'axe, notamment parce qu'il avait déjà assuré un intérim satisfaisant à ce poste contre le Real Madrid (2-2, le 7 octobre). Mais il n'a pas joué depuis sa blessure à la cuisse droite, le 17 mars, contre le Rayo Vallecano (3-1). Les autres solutions ? Alexandre Song, même s'il n'a plus évolué à ce poste depuis un déplacement à La Corogne (5-4, le 20 octobre), et Marc Batra (22 ans), dont l'inexpérience à ce niveau est tout de même un souci. En attaque, l'état de la cuisse droite de Messi déterminera sa présence au coup d'envoi ou sur le banc. Dans ce dernier cas de figure, le plus logique a priori, Cesc Fabregas le remplacerait. A ses cotés, David Villa semble titulaire certain. Pedro, même s'il n'a plus joué (mollet) depuis le France-Espagne (0-1) du 26 mars, qualificatif à la Coupe du monde 2014, a une longueur d'avance sur Alexis Sanchez, qui a tout de même marqué des points contre Majorque (5-0), samedi, avec deux buts et deux passes décisives. – L. D. Citation Des lames, puis l’âme Sous tension en début de saison, le vestiaire du PSG a su, depuis quatre mois, se façonner une unité. De celles qui pourraient le porter, ce soir, vers un exploit historique. LA PRESSE oublie parfois ses principes : elle n’a jamais recueilli le sentiment de Maximilian (6 ans) et Vincent Ibrahimovic (5 ans) à la suite des propos de leur père, le 24 novembre 2012, vers 17 h 45, dans le vestiaire du Parc des Princes, à la mi-temps d’un PSG-Troyes (4-0) qui le vit hurler un foudroyant : « Même mes fils savent mieux jouer au foot que vous ! » Ce jour-là, trois mois et demi après le début de la saison, le PSG est un leader sous tension, rongé par la fragilisation de ses résultats en L 1 et le mur invisible qui, au sein du groupe, sépare les Français et les étrangers. À Paris, alors, rien n’explose mais tout bouillonne, dans le vestiaire comme dans les hautes sphères. Au soir de la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre), le PSG atteint l’état d’alerte maximal. À Doha, autour du cheikh Tamim, on s’active pour renverser le régime de Leonardo et Carlo Ancelotti, jugés premiers responsables de la faillite du moment, six mois après un échec dans la course au titre face à Montpellier. Au coeur de cet automne oppressant, Leonardo vit comme son club, sur les nerfs. Au Camp des Loges, le directeur sportif réunit le staff et crache sa colère, lâchant au passage : « Carlo est peut-être trop gentil. Moi, je ne le suis pas ! » Trop gentil, Carlo ? Assurément, l’Italien ne manage pas par le conflit. Mais il va resserrer son emprise sur les événements en s’appuyant sur deux hommes forts, deux ex-Milanais comme lui, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva. Deux stars venues à Paris à reculons. Mais deux hommes d’expérience dont il écoute, notamment, les avis sur le jeu. Du défenseur brésilien, Ancelotti fait même son capitaine à partir du déplacement chez le Dynamo Kiev (2-0, le 21 novembre), même s’il en faut bien plus, dans un premier temps, pour desserrer l’étau autour du coach. Avant le match de C 1 contre le FC Porto (2-1, le 4 décembre), Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, met son entraîneur au pied du mur : tout autre résultat qu’une victoire face aux « Dragons » le poussera vers la sortie. Sursaut de celui qui n’est pas dupe des contacts déjà noués avec José Mourinho mais qui n’entend pas mourir sans avoir tout tenté ? Ce jour-là, l’ex-manager de Chelsea délaisse un 4-3-3 brouillé par les décrochages d’Ibra et les errances de Pastore pour un 4-4-2 plus dynamique et axé sur un plan de jeu qui deviendra de plus en plus assumé au fil des semaines : le contre. Quand l’arconada de Helton sauva Ancelotti… À 1-1 à la mi-temps, l’Italien n’est plus, virtuellement, l’entraîneur du PSG. Son destin parisien va basculer à la 61e minute : sur un tir de Lavezzi, Helton se troue. Sans cette arconada du gardien brésilien de Porto, qui sait où Ancelotti et Paris en seraient aujourd’hui ? Tandis que « Carletto » survit, c’est un joueur du banc, le gardien Nicolas Douchez, qui va inciter le vestiaire à crever ses abcès en organisant un dîner entre tous les joueurs dans un restaurant italien de la capitale, au lendemain de cette victoire. C’est l’une de ces soirées à se rappeler qu’une équipe n’existe qu’à travers des ambitions communes. Une évidence. Mais, dans un groupe parfois divisé par la simple barrière de la langue, cela allait mieux en se le disant, les yeux dans les yeux. Nouveau capitaine, nouveau plan de jeu, nouvelle vie sociale : c’est là, en cette fin d’automne, que se joue la saison du PSG. Porto parti, la courbe des résultats se redresse en L 1, au point d’absorber sans vagues les agacements d’un Nene, la frustration d’un Ménez, les incompréhensions d’un Sakho voire les grognements d’un Ibra. Même les nombreux départs au mercato (Nene, Hoarau, Sissokho, Lugano, Bodmer, Rabiot) ne cassent pas la dynamique naissante. Alors que l’année débute à peine, le ciment viendra aussi d’un drame lorsque l’Anglais Nick Broad, le chef de performance et diététicien du PSG, trouvera la mort dans un accident de la route qui choquera quelques joueurs et soudera un peu plus le staff d’Ancelotti (*). Il arrivera encore au PSG de perdre, à Sochaux (2-3, le 17 février) et à Reims (0-1, le 2 mars), il lui arrivera, plus d’une fois, de ne pas briller. Mais cette équipe, désormais, ne dévisse plus. Son unité n’est plus trahie ; sa force de caractère, toujours perceptible. Renforcé à mi-saison par la fraîcheur de Lucas et l’aura de David Beckham, le PSG est même sorti de l’hiver avec un titre de champion à l’horizon et des rêves de grandeur, ce soir, à Barcelone. Signe que les temps ont changé : pendant les matches, Zlatan Ibrahimovic ne parle plus de ses fils. JEROME TOUBOUL (*) Si tout le staff s’était rendu à ses obsèques, en Angleterre, seuls trois joueurs s’étaient cependant déplacés : Camara, Le Crom et Areola. Citation Ibra, étrange mécanique L’attaquant suédois est aussi un phénomène athlétique singulier qui intrigue bien au-delà de sa discipline. C’EST IMPRESSIONNANT sous la toise comme sur la balance : un mètre quatre-vingt-quinze pour quatre-vingt-quinze kilos. Les mensurations d’un gladiateur. Elles sont banales sur les tatamis, mais beaucoup moins sur les terrains de foot. Plus que sa taille, le poids de Zlatan Ibrahimovic est un défi lancé à la pratique d’un sport exigeant en termes de déplacements et donc d’endurance. Le Suédois, lui, a su transformer en arme ce qui pouvait être un handicap à la base. C’est le point de vue de Thibault Giroud, ex-préparateur physique de l’athlète namibien Frankie Fredericks (vice-champion olympique du 100 m et 200 m en 1992 et 1996) reconverti dans le rugby et qui exerce aujourd’hui au Biarritz Olympique. « Avec Usain Bolt, on sait que c’est possible d’aller très vite quand on est grand. Mais c’est toujours beaucoup plus compliqué dans les sports avec des changements de direction. Son poids peut aussi le gêner sur son déplacement parce qu’il peut rapidement se retrouver dans le rouge. En revanche, Ibrahimovic est tellement explosif que ça lui permet, par exemple, de récupérer des défauts de placement grâce à sa vitesse et à sa puissance. » Des qualités héritées du taekwondo L’attaquant parisien donne le sentiment de marcher en permanence, plaçant des accélérations fulgurantes sur ses appels ou quand il part défier balle au pied. « Il passe aussi beaucoup de temps en extension à prendre des coups. Il doit sans doute avoir besoin de récupérer de microlésions et travailler sur la compression musculaire pour retrouver son dynamisme d’un match à l’autre » , relève Giroud, ancien joueur pro de football américain. Le géant scandinave est véloce sur ses premiers appuis. Sa force réside donc dans ce rapport poids et vitesse exploité sur des moments très brefs, dans de petits périmètres, mais aussi dans l’agilité de ses jambes et de ses pieds. Des aptitudes héritées du taekwondo, que Yann Morisseau, préparateur physique de l’équipe de France olympique de la discipline, a immédiatement reconnues : « Sa capacité à récupérer des balles très hautes saute aux yeux. Il a une très bonne angulation du membre inférieur. Il a aussi cette faculté à rester en équilibre sur un appui unipode ou en rotation. Ce n’est pas donné à tout le monde. » Ceinture noire de la discipline, l’ex-Milanais, avec son tempérament de combattant, a acquis des techniques pour battre ses adversaires en jouant de son gabarit. « Son passé de taekwondoïste doit l’aider dans ses duels corps à corps, suggère encore l’ancien coach de Pascal Gentil (triple champion d’Europe). On peut lire dans ses attitudes des thématiques d’entrée et de sortie de corps à corps. Il faut soit être plus rapide que son adversaire, soit être capable de le neutraliser en le collant. Il y a aussi tout un travail de feintes et d’appels pour mettre son adversaire dans le vent. » Et le coach à l’INSEP (*) de lancer un appel au PSG et à son joueur : « Franchement, il peut venir quand il veut. Ce serait un plaisir et un honneur pour toute l’équipe de France de le recevoir et surtout d’avoir sous la main une telle Formule 1. » Pour ce soir, c’est un peu tard. Il a match. RENAUD BOUREL (*) Institut national du sport, de l’expertise et de la performance. Citation Le Camp Nou, l’arène qui rend fou Pour ses adversaires, le stade du Barça est un petit cauchemar : parce qu’il est grand, parce que presque 100 000 personnes poussent leur équipe, mais, surtout, parce que le ballon va vite. LE CAMP NOU n’est pas vraiment le stade le plus chaud du monde, mais l’ambiance peut y monter d’un cran pour les grands rendez-vous. Cette saison, c’était le cas contre le Real Madrid (1-3, le 26 février), en demi-finales retour de la Coupe du Roi, où le Cant del Barça, l’hymne du club, chanté a cappella par tout le stade, avait fait passer un grand frisson. Ou contre l’AC Milan, en huitièmes de finale retour (4-0, le 12 mars), quand les supporters catalans avaient commencé à pousser leur équipe dès le coup d’envoi, pour l’aider à remonter ses deux buts de retard (0-2, le 20 février) . « Jouer devant 98 000 personnes (la capacité totale est de 99 354 places), c’est quand même quelque chose, remarque Abdel Barrada, l’attaquant marocain de Getafe, formé au Paris-SG. C’est un public qui encourage son équipe, et ça fait du bruit. » Plus que la passion des supporters du Barça, c’est donc leur nombre qui met la pression sur l’adversaire. En 2011, avec Arsenal, en huitièmes de finale retour (1-3), Robin Van Persie avait reçu un second avertissement parce qu’il avait poursuivi son action après le coup de sifflet de l’arbitre. « Comment puis-je l’entendre alors que 95 000 personnes font du bruit ? », avait lâché le Néerlandais, après le match. « On ne s’entendait même pas sur le terrain », avait confirmé Bacary Sagna. Le reste du temps, on est plutôt au théâtre et il n’est pas rare d’entendre circuler le ballon, même tout en haut des immenses tribunes (la hauteur maximale du Camp Nou est de 48 mètres). Barrada : « Quand ils commencent à faire tourner, il te paraît interminable » Tout en bas, le spectacle est moins agréable à suivre. « C’est un terrain qui est très grand, très large, raconte Barrada, qui y a joué et perdu deux fois, 0-4 en 2011-2012 et 1-6 cette saison. Quand ils commencent à faire tourner, ils te fatiguent, et il paraît interminable. » Ses dimensions (105 mètres de long, 68 mètres de large) ne sont pourtant pas exceptionnelles. Quand Arsenal a déménagé de Highbury à l’Emirates, Arsène Wenger a, par exemple, décidé d’adopter les mêmes. « En réalité, le terrain du Camp Nou n’est pas aussi grand que ça et, quand on joue là-bas, ce n’est pas sa taille qui pose problème, avance même Massimiliano Allegri, l’entraîneur de l’AC Milan. En fait, c’est parce que les joueurs barcelonais sont très bons qu’on a, au final, l’impression que cette pelouse est plus grande que les autres. » Plus que sa superficie, c’est donc surtout le jeu barcelonais qui rend le Camp Nou si difficile à prendre (le Barça y est invaincu en C 1 depuis le 20 octobre 2009, contre le Rubin Kazan, 1-2). « Notre performance était une question de concentration, il fallait rester discipliné en permanence, de la première à la dernière minute, ne pas leur laisser le moindre espace, même s’il fallait courir pendant trois minutes et ne pas voir le ballon », se rappelle Petr Cech, à propos de la qualification de Chelsea à Barcelone, la saison dernière, en demi-finales retour (2-2). Arrosée avant chaque match, la pelouse est aussi de très bonne qualité, ce qui favorise le jeu de possession des Catalans. Alors que le maximum autorisé par l’UEFA est de 30 mm, elle est toujours taillée très court, à 23 mm de hauteur. « Chaque fois, c’est un billard, souligne Barrada, elle est vraiment excellente. » Du coup, pour l’adversaire, ça va souvent trop vite. – L. D. (avec B. Gh. et B. C.) Citation « IL FAUDRA LES PRESSER PLUS HAUT » LUIS FERNANDEZ donne au PSG un « petit espoir » de se qualifier au Camp Nou. À la condition indispensable, à ses yeux, de ne pas défendre dans ses trente derniers mètres. Luis Fernandez est un ancien du PSG, pas du Barça, mais c’est Sandro Rosell, le président du club catalan, qui s’est chargé de l’inviter pour le choc de ce soir, au Camp Nou. Aux yeux de l’ancien milieu international (60 sélections), ce match dessine un duel entre « son » club (1) et l’ambassadeur d’un football espagnol dont le natif de Tarifa, en Andalousie, reste, à cinquante-trois ans, un observateur passionné. Pour celui qui anime Luis attaque sur RMC depuis bientôt dix ans, ce choc Barça-PSG n’est pas qu’une affaire de coeur. C’est aussi l’objet d’une réflexion sur le jeu dont nous fait part l’entraîneur vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (1-0 face au Rapid Vienne), le seul titre européen, à ce jour, du club parisien. « Le Barça actuel est-il comparable à celui de Johan Cruyff, en 1995 ? – Cruyff partait de l’idée d’un jeu de passes élaboré. Son équipe pouvait se créer quinze occasions de but par match mais elle pouvait aussi en concéder une dizaine. Tu avais la certitude que tu pourrais les attaquer car ils laisseraient forcément des espaces. Peut-être étaient-ils un peu suffisants… Le Barça d’aujourd’hui pratique une récupération assez haute à la perte du ballon. Le Barça de 1995, c’était surtout des individualités. Aujourd’hui, il y a une individualité (Messi) mais, autour de lui, un collectif très bien huilé et très rarement mis en difficulté, sauf par José Mourinho (l’entraîneur du Madrid). Au Camp Nou, c’est comme si le Barça se retrouvait porté par une forme de magie. Ses joueurs dégagent une assurance phénoménale… – Comment gérer un score de 2-2 à l’aller ? – Paris va déjà devoir prier pour ne pas prendre un but. Il devra être très costaud dans la zone située devant sa défense. Ensuite, pour marquer un but, il devra aller chercher le Barça un peu plus haut qu’à l’aller. Le Barça, de son côté, s’est préparé avec une incertitude autour de Messi. Mais après avoir signé un 2-2 à l’extérieur, le Barça peut peut-être plus facilement se passer de Messi que le PSG de Matuidi (suspendu). Même sans Messi, il est impossible que le Barça ne se procure pas de grosses occasions. – Quand on a la certitude de souffrir, quelle stratégie adopter ? – Contre eux, la meilleure défense, c’est l’attaque. Si tu pars en te disant que tu vas super bien défendre, tu vas surtout te rendre compte qu’ils vont en profiter pour t’obliger à reculer le plus bas possible. Il faut défendre à quarante mètres de ton but. Face au Barça, quand on récupère le ballon en position basse, on a un mal fou, ensuite, à le remonter. C’est quand on les presse haut qu’ils sont en danger. – Quels joueurs faut-il neutraliser en particulier ? – Il y en a trois : Busquets, Xavi et Iniesta. Messi, lui, il marche. Il marche mais il est intelligent : quand les trois milieux axiaux commencent à se faire des passes, Messi sort de sa zone, décroche, touche le ballon. Il sait que le ballon va bouger sur la largeur et qu’à unmoment donné Xavi ou Iniesta va le chercher à vingt mètres du but, entre les lignes. Il sait qu’il recevra une bonne passe. C’est ensuite qu’il tente de faire la différence. Il n’y a pas plus malin que Messi… – En parallèle, comment bloquer les latéraux du Barça ? – Ce sont deux ailiers. À l’aller, Lucas a bien joué le coup parce qu’il a un peu fait douter Jordi Alba. Le latéral gauche espagnol n’a pas trop attaqué parce qu’il savait qu’en face de lui il y avait un client. Un bon défenseur qui attaque, il faut lui mettre, en face, un bon attaquant qui attaque. – Vous approuvez le choix d’Ancelotti de garder son 4-4-2 face au 4-3-3 du Barça ? – Dans ce système, pendant trente minutes, Paris a été bon à l’aller parce qu’il a bien récupéré et bien dynamisé le jeu. Ensuite, peut-être que le PSG a défendu trop bas et y a laissé trop d’énergie, ce qui peut expliquer pourquoi Lucas et Pastore n’avaient plus le coup de reins en seconde période pour accélérer. Si Ancelotti conserve son 4-4-2 au Camp Nou, Lucas et Pastore vont devoir beaucoup travailler… Personnellement, à l’aller, j’aurais mis trois attaquants, Lucas, Zlatan et Lavezzi. Devant la défense, Matuidi, Chantôme et, en troisième milieu, Beckham ou Verratti. Il faut des jambes pour aller les chercher, ne pas les laisser mettre leur jeu en place. – Dans cette optique, titulariser à nouveau Beckham vous semble être une option risquée ? – Pourquoi Ancelotti met-il Beckham à l’aller ? Parce que l’Anglais lui permettait, par une passe rapide, de trouver la profondeur ou renverser le jeu. Beckham est le seul, avec Thiago Motta, à posséder cette qualité de passes au milieu. C’est intéressant un tel joueur dans une équipe. – Vous dites que le PSG ne doit pas subir. Mais il aura le scénario parfait pour développer son jeu favori : les contres. – D’accord, tu peux défendre et contrer. Mais, avec un 4-4-2, j’ai des doutes. À l’aller, pour aider Matuidi et Beckham, Pastore rentrait beaucoup à l’intérieur. Et on a vu que ça laissait beaucoup d’espaces à un joueur très important comme Daniel Alves… Alves est comme un attaquant. Mais ce qui est notable, c’est que même s’il dispose d’excellents latéraux, le Barça est une équipe qui ne centre quasiment jamais. Ils veulent déplacer le bloc adverse sur un côté pour mieux redonner le ballon dans l’axe à Xavi, qui va ensuite chercher un des deux latéraux dans la profondeur. Du coup, un joueur adverse peut se retrouver devant une situation compliquée : “Je prends qui ? Messi ? Ou Alves ? Ou Jordi Alba ?” Le Barça peut te mettre la tête à l’envers en te faisant sentir que le danger peut venir de partout. Les appels viennent de partout, donc le porteur a toujours plusieurs solutions. – D’après vous, les Parisiens pourront-ils quand même développer des attaques placées ? – Non, ce n’est pas dans leur registre. Ils n’ont pas ça en eux. – Est-ce un aveu de faiblesse au regard des joueurs que Paris possède ? – (Il réfléchit.) Leur projet de jeu, c’est le contre. C’est une équipe en train de se bâtir. – Quel avait été votre plan de bataille en 1995 (2) ? – Avant le match, j’ai dit aux joueurs : “On va marquer ici, on est obligés de marquer !” Pendant le match, j’ai pensé que le but casquette encaissé par Bernard (Lama) allait nous couper les jambes (il avait détourné dans son propre but un centre de Korneev). Au contraire : on a su réagir. George (Weah) avait une envie folle de marquer. Toute l’équipe était sur une grosse dynamique, on sortait d’un premier tour avec six victoires en six matches. J’ai aussi dit aux joueurs : “On va souffrir, mais on les fera souffrir aussi. Parce qu’ils n’aiment pas défendre.” Pep Guardiola, qui a joué dans cette équipe, a bien compris ce petit défaut. C’est pourquoi il a amélioré défensivement le jeu du Barça. Du jeu en mouvement, oui, mais avec un collectif qui presse dès la perte du ballon. Les joueurs de Cruyff n’avaient pas le mental pour défendre ainsi. – Ibrahimovic est-il plus fort que Weah à l’époque ? – (Il sourit.) Si on veut comparer, on dira simplement que Weah a remporté le Ballon d’Or cette année-là. Ibra a la classe mais il n’a pas le talent de George dans le dribble ou la percussion. Zlatan n’est pas un dribbleur, c’est plutôt un joueur doué pour dévier le ballon ou le garder et permettre au bloc de monter. C’est un joueur très important, qui fait peur aux Catalans. Sans lui à l’aller, le Barça aurait gagné 3-0… » JEROME TOUBOUL L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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10/04/2013 12:12
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Citation ANATOMIE DU « MONSTRE » THIAGO SILVA a impressionné au match aller (2-2). Le Brésilien a étalé toute la panoplie du défenseur central moderne. LE MEILLEUR défenseur central du monde ? À l’aller, contre Barcelone (2-2, le 2 avril), Thiago Silva (28 ans) a achevé d’impressionner spectateurs, observateurs mais aussi spécialistes du poste. Nous en avons interrogé six (voir par ailleurs) et ils sont unanimes. « Il est dans l’esprit d’un Laurent Blanc ou d’un Ricardo mais il va plus vite », estime Battiston. « Il fait partie des quatre meilleurs défenseurs brésiliens de l’histoire récente avec Aldaïr, Carlos Mozer et Julio César, avance Ricardo. Mais Thiago se rapproche plus d’Aldaïr. » Roche ne voit pas d’égal à l’international brésilien, « même s’il me fait penser à Paolo Maldini quand celui-ci évoluait dans l’axe », alors que Mozer assure : « Je n’en vois qu’un qui pourrait bientôt atteindre son niveau : Varane. » LA LECTURE DU JEU Ricardo: « Comme s'il avait un sixième sens » Toujours bien placé, rarement surpris, Thiago Silva sent les coups. « Il n'est jamais dans la réaction, il agit », selon Battiston, qui met en avant « sa sérénité ». Ricardo ajoute: « Thiago voit le jeu et le lit comme s'il avait un sixième sens. » Son sens aiguisé du positionnement est aussi apprécié par Roche: « Il anticipe les déplacements de ses partenaires et les passes des adversaires. Il peut être perturbant pour un attaquant car il ne se jette jamais. Il est sur la pointe des pieds, toujours attentif. Il est parfait. » Son attention ne se limite pas aux phases défensives. Son équipe en possession du ballon, il sait aussi se rendre disponible. « Dans l'anticipation et la coordination, il est monstrueux, affirme Sammer. Ses coéquipiers savent qu'ils peuvent compter sur lui en cas de situation dangereuse. Avoir un tel monstre comme partenaire apporte beaucoup de sécurité. » LES RELANCES Mozer: « Le meilleur relanceur du monde » L'élégance qu'il étale dans ses déplacements, Thiago Silva la prolonge dans ses relances. Aucune faute de pied. « Il a une technique si impressionnante qu'il peut se sortir de n'importe quelle situation », avance Ricardo. Mozer confirme: « Thiago est le meilleur relanceur au monde. Son premier controle est toujours réussi et lui permet de se mettre en position. Du gauche comme du droit, il n'a aucun problème. Je trouve qu'il a progressé dans ce registre ces trois dernières années. Avant, il prenait trop de risques, un peu comme David Luiz (Chelsea) aujourd'hui. Maintenant, il a imprimé dans son cerveau qu'il était un défenseur central. » Roche complète: « S'il n'y a pas d'espace pour relancer, il est capable de faire lui-même le décalage. Il ne cherche pas souvent le jeu long parce que le PSG n'a pas non plus les attaquants pour jouer dans la profondeur. Ou alors pour Ibra, parce qu'il sait que ce dernier est capable de garder le ballon. » Mais il ne balance jamais, même sous pression. « Dès qu'un joueur arrive vite sur lui, il l'élimine avec ce crochet intérieur qu'il réussit toujours bien », souligne Koscielny. La conclusion revient à Sammer: « Je l'ai rarement vu adresser une passe en retrait à son gardien car il est obsédé par le jeu à construire. » LES UN CONTRE UN Sammer: « La référence mondiale » Perdre un duel est une idée que déteste Thiago Silva. « Il est particulièrement costaud, au sol comme dans les airs, analyse Sammer. Je ne me souviens pas l'avoir vu pris en défaut. Ses qualités athlétiques lui permettent de s'imposer, mais il a aussi l'intelligence de bien se servir de son corps. Dans ce domaine, il est la référence mondiale. » Battiston apprécie de le voir défendre « toujours les yeux sur le ballon » et ne « jamais se laisser embarquer par la feinte d'un attaquant ». «Il l'emmène là où il veut », dit-il. « Avec lui, c'est l'adversaire qui doit prendre l'initiative, poursuit Roche. Il y a une action assez caractéristique contre Barcelone: c'est Messi, dans la surface, qui se retrouve face à lui et ne sait plus quoi faire. A l'arrivée, par son placement, Thiago arrive à lui subtiliser le ballon du bout du pied. » Tous ces anciens défenseurs centraux ont remarqué que Thiago Silva commettait peu de fautes. « Il est guidé par l'intention de jouer le ballon », constate Mozer... LE JEU DE TÊTE Roche: « Il a le jump » Il mesure 1,83 m, est l'un des trois plus petits défenseurs centraux des huit équipes présentes en quarts de finale, mais n'est pas celui qui a le plus mauvais jeu de tête. Au contraire... Thiago Silva a les qualités athlétiques qui lui permettent d'exceller dans les airs. « Le parfait timing », pour Battiston, « une force musculaire impressionnante » qui justifie « sa grande détente », pour Ricardo, « beaucoup d'agressivité dans sa manière d'attaquer le ballon », ajoute Mozer. Surtout, « il a le "jump", un peu comme l'Argentin Roberto Ayala », précise Roche. Il a aussi cette part de vice qui lui permet de compenser un déficit de taille. Il a aussi cette part de vice qui lui permet de compenser un déficit de taille. « Il sait bouger son attaquant juste avant que le ballon arrive, ce qui empêche ce dernier d'être sur ses appuis », raconte Koscielny. « Du coup, il n'est quasimment jamais battu dans les airs, conclut Sammer. Que ce soit en phase offensive ou défensive. C'est un roc. » LA COMMUNICATION Koscielny: « C'est un vrai leader » Sur le terrain, Thiago Silva ne crie pas mais parle beaucoup à ses coéquipiers. « On sent que c'est un vrai leader », déclare Koscielny. Il est écouté sans avoir à élever la voix. « On le voit diriger sa défense, la rassurer du geste, de la parole », poursuit Battiston. C'est aussi lui qui décide si la défense doit jouer le hors-jeu ou pas. « Et quand il fait le pas en avant, c'est parce qu'il est sur que personne ne traine derrière lui, relève Koscielny. Il ne prend pas de risque inutile. » LES TACLES Battiston: « Il n'en abuse pas » Thiago Silva défend le plus souvent debout. Même si Battiston a observé qu'il était capable « de tacles glissés magnifiques », il a noté qu' « il n'en abusait pas ». « Il n'en a pas besoin puisqu'il est souvent bien placé », sourit Ricardo. DAMIEN DEGORRE (avec A. Me.) Citation Une tradition brésilienne Derrière ses artistes de l’attaque, le Brésil a toujours fait éclore des défenseurs de grand talent. LORS DU MATCH ALLER contre le FC Barcelone (2-2, le 2 avril), Thiago Silva (28 ans) a réalisé une performance de niveau international, qui a correspondu à son titre de meilleur défenseur du monde. Prévendu comme tel, l’est-il avec certitude ? Comparé à quelques-uns de ses contemporains, comme Vincent Kompany (Manchester City) ou Sergio Ramos (Real Madrid), il peut y avoir débat. Il sera nécessaire de le voir à l’oeuvre sur la longue durée et lors d’une Coupe du monde (*) pour s’en assurer. Si le « maître étalon » reste Franz Beckenbauer, on n’oubliera pas que c’est à partir de ses victoires internationales avec la RFA (Euro 1972, Coupe du monde 1974) et le Bayern Munich (Coupes des clubs champions européens 1974, 1975, 1976) que le titre lui a été octroyé en toute garantie. Thiago Silva fait partie d’une grande lignée de défenseurs brésiliens. Ce football, dont les attaquants font rêver à un point tel qu’on a parfois cru qu’ils n’avaient pas besoin de défenseurs, en a toujours produit de magnifiques. Le nombre d’artistes de l’attaque d’exception a toujours eu comme conséquence naturelle l’éclosion de défenseurs de talent. La culture offensive du football brésilien s’accompagne nécessairement de l’émergence de farouches joueurs de défense, même si cet aspect du jeu semble dévalorisé, au point que les entraîneurs brésiliens qui misent sur un jeu défensif plus affirmé sont critiqués comme traîtres à la patrie. La France a été marquée par l’apport à ses clubs de Carlos Mozer (Marseille), Julio César (Brest et Montpellier), Ricardo (Paris-SG), plus récemment d’Edmilson et Cris (Lyon), représentatifs de deux aspects du style défensif brésilien, la dureté et la maîtrise de la défense de zone. Tous les grands défenseurs centraux brésiliens sont imprégnés de cette manière collective de défendre, qui les amène pourtant à lutter en un contre un. Aujourd’hui, l’Europe les découvre précocement. Les dernières générations de grands centraux brésiliens – Aldair , Lucio, Juan, aujourd’hui David Luiz ou Thiago Silva – n’ont pas attendu les Coupes du monde, tous les quatre ans, pour être reconnues. Ce n’était pas le cas autrefois. Bellini, l’illustre ancêtre En 1986, c’est au Mexique, que l’on apprit à connaître le grand talent et l’incroyable présence de Josimar, capable de jouer à tous les postes de la défense, et de Julio César. Celui-ci, de Guarani, celui-là, de Botafogo, étaient de parfaits inconnus avant le Mundial. Douze ans plus tôt, il en avait été de même avec Luis Pereira. Il ne jouait pas encore à l’Atlético Madrid, mais à Palmeiras, quand il s’imposa comme le meilleur défenseur central – derrière Beckenbauer – de la Coupe du monde 1974. Maîtrise, coup d’oeil, placement étaient ses qualités techniques et tactiques, plus appréciables que la lourdeur de son allure. En remontant dans le temps, et en oubliant un instant la féerie des artistes de l’attaque, on en arrive au premier titre mondial des Brésiliens, en 1958 (5-2, contre la Suède). Le premier d’entre eux à tenir en main la coupe Jules-Rimet, leur capitaine, Bellini, de Vasco de Gama, était arrière central, le meilleur du tournoi aux yeux de Gabriel Hanot, qui écrivait dans France Football, au moment de bâtir son équipe de la Coupe du monde : « Si nous nous sommes décidés pour Bellini plutôt que pour Wright, c’est parce que le Brésilien est beaucoup plus jeune que l’Anglais et qu’en conséquence il démarre plus vite, attaque plus rapidement l’adversaire et impose son autorité avec plus d’éclat. Bellini dispose d’un très bon jeu de tête, d’une frappe puissante de chaque pied, d’un bon placement. » Le journaliste et technicien français décrivait, en quelque sorte, le portrait type des grands défenseurs du Brésil à venir. Thiago Silva en est le digne et brillant successeur. DIDIER BRAUN (*) Thiago Silva, alors à l'AC Milan, était remplacant lors de la Coupe du monde 2010, barré par la charnière Lucio-Juan. Le Brésil avait été éliminé par les Pays-Bas en quarts de finale (1-2). L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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11/04/2013 07:35
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Citation Paris échoue si près du rêve... Paris sort la tête haute mais pleine de regrets, au regard d’un match où il aura poussé les Catalans dans leurs derniers retranchements. Le rêve d’une vie aura donc duré 21minutes, ce qui est vraiment court pour le rêve d’une vie. Entre la 50e minute et la 71e, le PSG a cru à son étoile, propulsé vers un destin magique par l’ouverture du score de Javier Pastore. Paris, qui aurait dû passer, n’aura donc été qualifié que pendant vingt longues minutes. Il est à parier qu’il trouvera dans cette forme d’injustice les ressorts pour revenir plus for t , plus armé, plus dangereux encore la saison prochaine dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs. « On ne mérite pas cette élimination, confirme Ancelotti. On est déçus mais heureux de la performance. L’objectif est de nous améliorer en Ligue de champions. Des joueurs ont gagné beaucoup d’expérience cette saison dans cette épreuve. » Il faudra également rouvrir le débat des buts inscrits à domicile et à l’extérieur dans un football qui a complètement changé depuis l’établissement de cette règle, Paris quittant la scène sans perdre - un comble -, qui plus est devant le Barça. En attendant, son équipe aurait tort de croire que ce songe avorté d’une nuit catalane est dû à l’adversité trop puissante du Barça et de ses qualificatifs ronflants du style « la meilleure équipe du monde ». Paris peut s’en mordre les doigts car il aura dominé dans des proportions inimaginables le Barça. Ne pas atteindre les demi-finales un soir où le PSG était manifestement plus fort que son hôte conduit ce matin à une incroyable sensation d’amertume, de déception et de frustration. « Rien n’a manqué, on a fait tout notre possible », affirme l’entraîneur italien du leader de la Ligue 1. Lequel regrettera, quand même, le manque de réalisme de ses attaquants, qui aurait changé le décor du match, bien plus que l’entrée de Messi (62e). A 2-0, Paris aurait possédé une marge qui aurait ressemblé à un gouffre pour Barcelone. Reste qu’il a fait vibrer la France, gagnant en un soir des mois de sympathie auprès du public. En ne perdant qu’une seule rencontre sur dix de C1 cette saison (son premier déplacement, à Porto, 1-0), le PSG a donné rendez-vous à tous pour la suite dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. «C’est la première saison complète que je suis ici, souligne le Mister, et c’est souvent la plus difficile. On a montré de la solidarité, une bonne identité de jeu. C’est le projet d’un club, pas le mien. On doit être plus compétitifs à l’avenir mais ce match est une bonne étape.» Score : FC Barcelone 1 PSG 1 Mi-temps : 0-0. Spectateurs : 99 000. Arbitre : M. Kuipers (Pbs). Buts : Barcelone : Pedro (71e) ; PSG : Pastore (50e). Avertissements : Barcelone : Adriano (42e) ; PSG : Lavezzi (80e), Thiago Silva (86e), Beckham (90e). Barcelone : Valdés - D. Alves, Piqué, Adriano (Bartra, 62e), Jordi Alba - Xavi (cap.), Busquets, Iniesta - Pedro, Fabregas (Messi, 62e), Villa (Song, 84e). Entr. : Vilanova. PSG : Sirigu - Jallet (Van der Wiel, 88e), Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Lucas, Verratti (Beckham, 83e), Thiago Motta, Pastore - Lavezzi (Gameiro, 81e), Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti Citation Le bel hommage du Barça aux Parisiens La performance du PSG hier au Camp Nou a fait trembler le grand Barça. A la sortie des vestiaires, les joueurs espagnols admettaient que les Parisiens les avaient fait douter. «On sentait que dès qu’ils touchaient le ballon il y avait danger, commentait le jeune Marc Bartra, entré en cours de match. C’est une bonne équipe, complète et offensive. Nous avons vraiment eu beaucoup de mal. » Andres Iniesta abondait dans le sens de son défenseur. « Paris a fait un très grand match et le mérite qui nous revient est de les avoir éliminés, soufflait le milieu international, visiblement marqué par l’effort. Leurs milieux et attaquants ont intelligemment joué le coup, ils se sont mis entre les lignes et nous avons eu du mal à contrôler le match. Nous avons beaucoup couru après le ballon. C’était très compliqué.» D’une manière générale, chaque Barcelonais reconnaissait que Paris avait été l’un des adversaires les plus redoutables qu’ils aient rencontrés. Et qu’ils avaient eu besoin de Lionel Messi pour se sortir du guêpier. «Léo nous apporte autre chose dans le jeu, plus de mobilité, plus de vie et un match comme celui-ci nécessitait Messi même sur une jambe, admettait de son côté Daniel Alves. Je le remercie pour ce qu’il a fait pour nous. Paris a plutôt bien joué le coup, notamment dans leur pressing. Les Parisiens n’hésitaient pas à balancer car leur taille les avantageait. Ils n’avaient rien à perdre. Mais je pense que le meilleur a gagné.» Alors que le PSG, au tirage au sort, avait été vu comme une bande de mercenaires recrutés à coups de millions, l’intensité mise par les partenaires d’Ibrahimovic a surpris jusqu’en Catalogne, où le Barça est connu comme l’équipe la plus aboutie collectivement du monde. Jordi Roura, l’adjoint de Tito Vilanova, ne paraissait pas surpris par la prestation du PSG comme équipe, et non comme une somme d’individualités. «L’argent ne garantit rien, c’est l’utilisation que vous en faites qui détermine votre réussite. Si le PSG continue dans ce sens, ce sera l’une des équipes du futur.» Citation Le Camp Nou a tremblé jusqu’au bout Peu de VIP hier soir au Camp Nou. Pas de Victoria Beckham, ni de Shakira (retenue pour la version américaine de « The Voice »)… mais un Bertrand Delanoë aux anges dans la corbeille aux côtés de son homologue barcelonais Xavi Trias, et des dirigeants parisiens Leonardo et Nasser Al-Khelaifi. Non présents « officiellement », Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue nationale, entrevu dans les travées du Camp Nou, ainsi que Luis Fernandez, dont les caméras de télévision espagnole avaient vite repéré la présence. L’un des gros intérêts d’être au stade hier soir était de ressentir l’atmosphère, pesante, lourde et emplie de peur chaque fois que Pastore, Lucas ou Ibrahimovic touchaient le ballon. Rien à voir avec l’ambiance électrique qui avait pénétré le stade du FC Barcelone il y a un mois, lorsque le Barça, acculé après une défaite 2-0 au match aller, avait réussi à renverser la tendance grâce à son public. Ovation monstre pour Messi Hier, quelques minutes avant le coup d’envoi, il restait encore quelques sièges vides au Camp Nou. Le public était venu voir un spectacle, pas une mise à mort. Un attentisme qui se transforma bien vite en angoisse face à la facilité technique du PSG et les banderilles de ses attaquants. A la 50e minute, le cauchemar devenait réalité pour les 96000 spectateurs blaugrana. Pastore glaçait l’atmosphère. Et seul un homme pouvait redonner la foi au Barça. Lionel Messi. A la 63e minute, le génie argentin, touché à la cuisse depuis le match aller, faisait son entrée sous une ovation monstre. L’égalisation barcelonaise faisait exploser le Camp Nou. Le public entonnait le « ser del Barça es il millor que hi ha » (« Etre du Barça est le mieux qui soit »), un grand classique des soirs de victoire. Cette fois, il n’y avait pas eu victoire. Mais qualification. Dans l’angoisse tout de même Citation L’impressionnant retour de Thiago Motta On avait fini par ne plus l’attendre. Et il est finalement revenu au meilleur moment. Blessé six fois depuis le début de la saison, un record du monde probablement, Thiago Motta ne disputait, hier soir, que son quatrième match de l’année 2013. Après un premier retour à la compétition début mars lors du huitième de finale retour face au FC Valence, le milieu de terrain parisien avait rechuté, victime d’une blessure aux adducteurs. En l’absence de Blaise Matuidi, suspendu, Carlo Ancelotti avait donc choisi de l’associer à Marco Verratti dans le secteur stratégique de la récupération. Une décision prise après l’ultime entraînement mardi soir. On pouvait craindre, a priori, que Thiago Motta, formé au FC Barcelone, peine à retrouver ses repères dans son ancien jardin du Camp Nou, qui plus est face à des adversaires directs du niveau d’Iniesta ou Fabregas. Il n’en a rien été. Après un tout début de match hésitant, symbolisé par une perte de balle dangereuse (12e) dans les pieds d’Iniesta, l’Italo-Brésilien a fait ensuite apprécier sa science du placement. Un jeu simple et efficace Positionné en première mi-temps dans l’axe droit, dans la zone justement d’Andres Iniesta, il a contrôlé les opérations, sans s’affoler, à l’expérience. Son jeu simple et efficace, à une ou deux touches de balle, rarement plus, est toujours un régal. En seconde période, il a sensiblement reculé pour tenter de contrer les vagues blaugrana mais n’a malheureusement rien pu faire sur l’action qui mène à l’égalisation de Pedro (71e). Impeccable jusqu’au bout, l’Italo-Brésilien n’a rien à se reprocher. Mais comme pour tous ses partenaires, c’est une maigre consolation quand on voit un rêve s’envoler. Citation Javier Pastore : « La saison prochaine sera meilleure » Auteur d’un but magnifique et d’un match plein, Javier Pastore a été le meilleur joueur du PSG hier soir. Le milieu de terrain de Cordoba revient sur cette élimination et sur la frustration qu’elle génère dans le camp parisien. Mais il espère maintenant des lendemains meilleurs. Quel est votre sentiment après cette élimination ? Je suis triste parce que nous avons joué deux matchs face au Barça sans perdre. Mais en même temps je reste tranquille parce que c’est notre première participation à la Ligue des champions depuis longtemps et je suis certain que la saison prochaine sera meilleure. Tout ce qui s’est passé cette saison est très positif. Nous sommes en train de grandir et cette partie nous a encore aidés à nous améliorer. Qu’a-t-il manqué à Paris ce soir pour se qualifier ? On a eu la possibilité de mener 2-0 et c’aurait tout changé. Mais on n’a pas su le faire, voilà pourquoi nous sommes sortis de la compétition. Vous avez pourtant eu ce deuxième but au bout du pied... C’était un moment crucial. Si je l’avais mieux prise, elle serait allée dedans. A cet instant de la partie, il ne restait plus beaucoup de temps et on aurait peut-être pu se qualifier. Quel regard portez-vous sur votre but ? C’est un but magnifique après un une-deux avec Ibra. Marquer au Camp Nou ça n’arrive pas tous les jours, mais je ne m’arrête pas là-dessus, ce qui prédomine c’est la déception. Qu’avez-vous pensé de l’entrée en jeu de Leo Messi ? Son entrée a changé le visage du Barça. A partir de ce moment-là, ils ont été plus agressifs. C’est un joueur fondamental pour Barcelone, et il l’a encore prouvé ce soir. Quand il est là, ce n’est pas la même équipe. Quel est votre favori pour la victoire finale dans cette Ligue des champions ? J’aime beaucoup le Bayern Munich. C’est une équipe très compacte et forte physiquement. Ils ont l’équipe pour gagner cette année. LeParisien.fr |
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11/04/2013 12:04
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris sort la tête haute Malgré un match formidable au Camp Nou (1-1), le Paris-SG a été éliminé ce mercredi par le FC Barcelone en quart de finale retour de la Ligue des champions. Les deux buts de l'aller ont pesé trop lourd dans la balance. Pedro a égalisé après un gros travail de Messi. Le PSG n’a pas à rougir de sa double confrontation avec le Barça. Dix-huit ans après son dernier quart de finale de Ligue des champions, le Paris-SG n’a pas réédité son exploit d’éliminer à nouveau le FC Barcelone comme il l’avait fait en 1995. Cette fois, la barre était placée un poil trop haut pour la bande à Ibra, qui a toutefois réalisé un match énorme. Après un nul porteur d’espoirs à l’aller (2-2), l’équipe de Carlo Ancelotti n’aura une nouvelle fois pas perdu (1-1) et elle s’est même permis le luxe de faire vaciller le grand Barça au Camp Nou lors de cette soirée étoilée et magique où les deux buts encaissés au Parc des Princes une semaine plus tôt ont finalement fait la différence. Paris a été à la hauteur de l’événement en se montrant nullement impressionné et en affichant un courage, une abnégation et un sens tactique exceptionnels. Mais cela n’a malheureusement pas suffi. Paris était qualifié pendant 20 minutes Dans l’intimidant Camp Nou, Paris a fait plus que bousculer la machine catalane, qui pouvait regretter l’absence de Lionel Messi au coup d’envoi. L’Argentin a manqué au Barça pendant une heure et cela s’est vu. Et c’est logiquement quelques minutes après son entrée en jeu (62e) que les Catalans ont sorti la tête de l’eau en égalisant par Pedro, d’une frappe du gauche (70e). Juste avant cette explosion de joie dans l’enceinte catalane, le Barça était au bord du K.-O. Le PSG, qui maîtrisait son sujet comme jamais, s’était mis en orbite grâce à l’ouverture du score de Javier Pastore, parti seul au but sur une ouverture d’Ibrahimovic (50e). Paris a tenu vingt minutes. C’était formidable. Forcément le club de la capitale y a cru à cet exploit qui devenait au fil des minutes de plus en plus réalisable, à ce rêve presque inaccessible Citation Jallet: «Pas à rougir» Christophe Jallet, au micro de Canal +: «On les a sentis fébriles. On ne peut être que fiers de ce qu’on a réalisé. Sur la double confrontation, on n’a pas à rougir. Je retiens la cohésion énorme dans le groupe. Il faut retenir ça plutôt que la frustration.» Salvatore Sirigu, au micro de Canal +: «On a très bien joué. On a tout donné, on a bien préparé le match. On était agressif. on savait quand on devait attaquer, quand on devait défendre. On est fier de nous pour ce qu'on a fait. On s'est rendu compte que ça pouvait être possible. On accepte le résultat final, mais on a fait une expérience très positive pour l'année prochaine. A Barcelone, beaucoup de joueurs font la différence. c'est vrai que Messi a beaucoup apporté devant. On savait que c'était une équipe très forte. C'est comme ça.» Citation Ancelotti: «Pas fait que défendre» Carlo Ancelotti n'avait rien à reprocher à ses joueurs après le nul acquis à Barcelone mercredi soir (1-1, 2-2 à l'aller). «Ce parcours sera utile pour les prochaines saisons», a déjà annoncé l'entraîneur italien. «Carlo Ancelotti, quelle analyse faites-vous de ce quart de finale retour ? Je pense que le match que l’on a joué a été très bon. La clé, c’était d’avoir une bonne possession et d’être capable d’aller vite vers l’avant. Nous n’avons pas fait que défendre. Nous avons causé beaucoup de problèmes à cette équipe fantastique qu’est le Barça. La mentalité de mon équipe était meilleure que d’habitude. Qu'a-t-il manqué à votre équipe pour se qualifier ? Ce soir, mon équipe n’a manqué de rien. Nous avons fait tout ce qui était possible. En première période, nous aurions pu inscrire un but, nous avons eu deux ou trois bonnes possibilités. Et après avoir marqué, on a de nouveau eu d’autres occasions. Avec un peu plus de réalisme ou de chance… «Nous avons été compétitifs mais nous devrons faire encore mieux la saison prochaine. L'objectif sera d'aller en demi-finale, et ce ne sera pas facile.» Quel bilan tirez-vous de cette première année en Ligue des champions ? Je suis heureux de voir ce que l’équipe a fait. Elle a montré de la solidité et une bonne image, surtout ce soir. Le projet du club peut encore être amélioré. Nous avons été compétitifs mais nous devrons faire encore mieux la saison prochaine. L’objectif sera d’aller en demi-finale, et ce ne sera pas facile. Beaucoup de joueurs ont toutefois gagné en expérience, c’est important. Qu’avez-vous pensé de l’entrée de Messi ? Messi, il est toujours le même. Quand il est entré, il a donné plus de confiance aux autres joueurs. Même quand il n’est pas à 100%, c’est un joueur fantastique. Il apporte des solutions. Et si son club a pris le risque de le faire jouer, c’est qu’il était apte. Comment étaient vos joueurs dans le vestiaire ? Ils étaient à la fois déçus par le résultat mais quand même heureux de la performance. L’équipe a joué avec beaucoup de qualités. Maintenant, il faut passer à autre chose. Samedi, on joue un match important en Championnat. Et il nous reste deux compétitions qu’il faut gagner.» Citation Delanoë félicite le PSG Le maire de Paris a félicité le Paris Saint-Germain via un communiqué diffusé quelques minutes après la fin du match à Barcelone, qui a scellé l'élimination du club de la capitale. «Je tiens à féliciter l'équipe du Paris Saint-Germain pour son retour en Ligue des Champions et son très beau parcours. Je suis particulièrement heureux de saluer le travail de Carlo Ancelotti et des joueurs qui ont su se mobiliser jusqu'au bout. Je suis fier du PSG qui fait désormais partie des meilleures équipes européennes et qui donne une très belle image de Paris. J'accompagne de tous mes voeux de réussite le Paris Saint-Germain dans toutes ses composantes pour la suite d'une saison riche et intense avec le Championnat de France et la Coupe de France», écrit Bertrand Delanoë Citation Al-Khelaïfi : «Parmi les grands» Paris doit-il être satisfait ? Fait-il désormais partie des grands d'Europe ? Pourra-t-il la gagner la saison prochaine ? Nasser Al-Khelaïfi nous a donné son avis après l'élimination du PSG en quarts de finale face au Barça (2-2, 1-1). Paris doit-il être satisfait ? L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «Je suis très fier, car l’équipe a joué un match fantastique ici au Camp Nou. Nous avons perdu un seul match en Ligue des champions. Nous sortons donc de la compétition la tête haute. On a été très proche d’une qualification pour les demi-finales. Nous sommes ambitieux. Maintenant, il faut se concentrer sur le Championnat et la Coupe de France.» Paris fait-il désormais partie des grands d’Europe ? L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «Oui car nous avons fait partie des huit meilleurs clubs d’Europe et nous n’avons pas perdu contre la meilleure équipe de monde. C’était magnifique, tout le monde s’est donné à 200% sur le terrain.» Paris pourra-t-il la gagner la saison prochaine ? L’avis de Nasser Al-Khelaïfi : «C’est difficile à dire… Mais nous espérons y arriver dans les cinq ans, c’est notre objectif.» Citation Leonardo : «Faire trembler Barcelone, c'est énorme» Leonardo, directeur sportif du PSG, sur le site de l'UEFA : «Le sentiment, ce soir, c'est la frustration. Pendant ces deux matches, l'équipe a été énorme. Et faire trembler comme cela le Camp Nou, ce n'est pas facile. Je pense que cette équipe a eu peur de perdre ce match pendant toute la durée de ce dernier. On a contrôlé le match. On a marqué, on a eu l'occasion de mettre ce deuxième but. Mais vraiment, faire trembler Barcelone, c'est énorme.» Citation Paris n'est «pas une blague» Après leur match bluffant au Camp Nou contre le FC Barcelone (1-1, 2-2 à l'aller), en quart de finale de la Ligue des champions, les joueurs du PSG étaient fiers de leur prestation. Eliminés de la C1, ils veulent se rattraper en gagnant le Championnat et la Coupe de France. Paris a-t-il fait le maximum ? Malgré l’élimination, les mines étaient satisfaites après la rencontre. Au Camp Nou, le club de la capitale a joué sa plus belle partition, tout le monde en convient et s’en félicite. «On a fait un match fantastique, on peut être fiers de nous, a résumé Zlatan Ibrahimovic. L'équipe a montré qu'elle pouvait rivaliser avec la meilleure équipe du monde. On ne mérite pas de sortir, on a fait deux grands matches. » A travers cette prestation de haute volée, les Parisiens ont véhiculé une image positive du club, une donnée importante pour les dirigeants qataris. « Beaucoup de gens pensaient qu'on allait perdre lourdement mais on a fait une bonne figure », a ajouté Ibra. Les hommes d’Ancelotti ont du même coup envoyé un message fort aux autres équipes pour les années à venir. « J'espère qu'on reviendra plus forts, a lâché le Suédois. Après le match de ce soir (mercredi soir), on a gagné du respect en Europe. » Mais pourquoi Paris a-t-il failli ? Pour deux raisons. La première est d’abord liée à son manque d’efficacité. «On a fait un bon match ce soir, mais on n'a sans doute pas su concrétiser nos occasions, ce qu'on a payé par la suite », a très justement souligné Ezquiel Lavezzi. Rien qu’en première période, le PSG s’est procuré quatre grosses occasions. Il n’en a converti aucune. Avec un but de plus, Paris aurait été qualifié. Deuxième raison : l’entrée en jeu de Messi, qui fut cruciale à une demi-heure de la fin. « Son entrée a aussi eu une grande influence sur leur jeu, a noté l’Argentin du PSG, grand ami de Messi en sélection. C'est une donnée qui a incontestablement été déterminante. » Et maintenant ? Carlo Ancelotti et son président Nasser Al-Khelaïfi sont vite passés à autre chose. Dans les couloirs du Camp Nou, ils avaient presque tourné la page Ligue des champions. La fin de saison occupait déjà leur esprit. Ils n’étaient pas les seuls. « Maintenant, il est temps de se re-concentrer sur le championnat, que nous voulons absolument gagner », a répété en bon élève Lavezzi. Dans son style à lui, Ibrahimovic en a rajouté une couche : « On a prouvé que cette équipe n'est pas une blague et on espère gagner des trophées bientôt.» Cela tombe bien, le PSG est encore en lice sur deux tableaux, la Ligue 1 et la Coupe de France. Pour le Championnat, même si le titre commence à sentir bon, Troyes est au programme samedi. Pour la Coupe, il y a un quart de finale à jouer contre Evian-TG. Tout cela est moins glamour que le Barça, mais il y a deux trophées au bout, qui seraient les deux premiers de l’ère Ancelotti. Citation «Un Barça méconnaissable» Eliminé sans perdre par le Barça en quarts de finale de la Ligue des champions (2-2, 1-1), le PSG a impressionné la presse espagnole qui n'a pas reconnu l'équipe catalane. Par le passé, l’Inter Milan et Chelsea ont bien éliminé le FC Barcelone en Ligue des champions mais aucune de ces équipes ne semblent avoir fait peur aux Catalans. Mercredi soir, le PSG a mené sur la pelouse du Camp Nou et il a fait trembler le géant espagnol. Vilanova n'a-t-il pas remplacé un attaquant (Villa) par un défenseur (Song) pour éviter un nouveau but parisien ? Les Catalans n'ont-ils pas exulté comme s'ils avaient gagné la compétition à la fin de la rencontre ? Pour Sport et le Mundo Deportivo, le Barça a été contraint de «suer, de souffrir» contre une équipe parisienne «puissante». «Paris a été supérieur à l’équipe de Vilanova en première période et a d’abord pris logiquement l’avantage», analyse AS. Mais si le PSG a été aussi à l’aise dans ces deux matches de quarts de finale, c’est aussi parce que le club blaugrana n’a pas été au mieux. «Ca, c'est l'esprit Messi» «Messi a sauvé un Barça méconnaissable, titre Sport. Ce fut un match très difficile.» Si le Barça se trouve dans le dernier carré de la C1 pour la sixième fois de suite, un record, c’est évidemment grâce à l’entrée du «sauveur» Messi. «Ca, c’est l’esprit Messi», s’exclament Marca et le MD. «Ménagé, il est entré et a fait peur aux Parisiens. Il a inversé la tendance en fabriquant l’action qui a mené au but de Pedro», poursuit le quotidien catalan qui écrit un «Leo Merci» en énorme dans ses pages intérieures. El Pais était sur la même tonalité et soulignait plus particulièrement le ressort psychologique qu'avait représenté l'entrée de l'Argentin: «Inutile de s'engager dans de longs débats sur la Messi-dépendance. Un jour, le Barça gagnera même un match avec son effigie en pierre ou en carton pâte sur le terrain». Pour Marca, cela s'appelle même un «effet placebo» : «Son intervention n'a pas été fulgurante (...) Il a juste activé le système nerveux central de son équipe». Mais désormais, on va voir «qui est le patron», lâche le quotidien sportif madrilène en se projetant déjà sur un tirage au sort qui verra l’Espagne (Barça, Real) et l’Allemagne (Bayern, Dortmund) s’affronter. Citation Canal, 2e chaîne nationale Alors que le match aller (2-2) avait été vu par 3,8 millions de téléspectateurs, un record pour Canal +, la chaîne cryptée a fait un tout petit peu moins bien mercredi soir avec 3,7 millions de fidèles. Un très bon score tout de même puisque seul TF1 peut se targuer d'avoir attiré plus de monde que Canal pendant la rencontre Barça - PSG (1-1). Citation Xavi, Monsieur 100 % Pour la première fois depuis que ce genre de statistiques est compilé en Ligue des champions (2003-2004), un joueur titulaire a réussi 100% de ses passes. Face au PSG, Xavi n'a manqué aucune de ses 96 passes tentées ! (Avec Opta) Citation Gourcuff : «Le PSG a mieux joué» L'entraîneur lorientais Christian Gourcuff a analysé le match retour entre le Barça et le PSG dans nos colonnes. Pour lui, les Parisiens se sont montrés supérieurs aux Catalans. Mais «l'entrée de Messi a tout changé». Le PSG est sorti de la Ligue des champions la tête haute, sans s’être incliné face au grand Barça. Pour Christian Gourcuff, le coach de Lorient, les Parisiens peuvent même nourrir quelques regrets après leur prestation au match retour (1-1). «Contrairement à l’aller, où j’avais trouvé le 2-2 flatteur, c’est vrai qu’au Camp Nou, il y avait matière à mieux faire, nous a-t-il déclaré. Le PSG a mieux joué. Le Barça a encore eu la possession de balle mais s’est longtemps cherché. J’ai vu beaucoup d’approximations dans le jeu des Catalans. Beaucoup de fébrilité aussi. Que Paris prenne l’avantage ne m’a pas surpris. Au bout de vingt minutes, le Barça s’est mis à douter, le rapport de force s’est inversé». «La qualification tendait les bras au PSG» Mais comme souvent dans ces situations, les Barcelonais ont fait appel à leur génie argentin, entré à la 62e, pour renverser le match. «L’entrée de Messi a tout changé, juge Christian Gourcuff. Elle est fondamentale sur le but catalan (71e). Il n’était pas en état de jouer mais il a apporté une sérénité dans la tenue du ballon que le Barça n’avait pas. A 1-1, le PSG n’a plus créé le danger. Le Barça était pourtant fatigué. A la fin, ça sautait aux yeux. Seulement, l’équipe espagnole avait retrouvé une maîtrise qui lui permettait de défendre. Quand tu as le ballon, c’est difficile pour l’adversaire d’attaquer. Mais les Parisiens vont s’en vouloir car la qualification leur tendait les bras». Citation «Merci, bravo, respect» Vos nombreux commentaires sur notre forum sont quasi unanimes pour saluer une grande performance du PSG malgré son élimination par le Barça, mercredi soir (2-2, 1-1). Florilège. Bien sûr, il y a les grincheux à sang froid pour lesquels «on s'extasie (à tort) de l'élimination» (quorthon) «d'une équipe taillée pour l'Europe dès les quarts de finale» (olivioux) «par un Messi sur une jambe ! Et ça fait les fiers !» (aixlesbains73). La grande majorité de vos commentaires (plus de 2600 à la mi-journée, jeudi) balance toutefois entre déception pour le résultat final et hommage au PSG, «une vraie et belle équipe européenne» (hrm84) qui «mérite le respect de tous les amoureux de foot en France» (fabuloussheep). «Respect» est un mot qui revient souvent sous vos plumes, comme «Bravo», «Merci» ou «Chapeau !». Garincha, supporter parisien présent au Camp Nou est «fier de (son) équipe (qui) sort la tête haute sans avoir perdu» contre le FC Barcelone, et tout autant d'avoir «mis le feu aux tribunes (et gagner le match) au niveau ambiance». «En tant que supporter de l'OM, je ne peux pas le voir, ce PSG. Mais il faut reconnaitre qu'ils ont fait preuve d'intelligence et de caractère» Notre forum témoigne que tout l'Hexagone s'est rangé derrière les couleurs parisiennes, un effet de la Ligue des champions, bien sûr, mais quand même... «En tant que supporter de l'OM, je ne peux pas le voir, ce PSG. Mais il faut reconnaître qu'ils ont fait preuve d'intelligence et de caractère» (bz847). Un autre fan marseillais, raslesbaloches, «pense que Barça n'a pas eu peur comme ça depuis longtemps». «Merci au PSG d'avoir crédibilisé le foot français en Europe» enchaîne BigMeech qui signe son message : «un supporter marseillais qui va vivre des années difficiles». «En route vers le doublé Coupe-Championnat» Des promesses de lendemains plus riants pour le PSG sur la scène européenne, vous êtes nombreux a en avoir décelé dans cette «régalade» de match (Laquenelle). «Pour Paris, ce n'est que partie remise. La saison prochaine, attention au PSG !» prévient Fan2sport4994. «Un supporter du LOSC» (qui sait combien la C1 est cruelle) voit lui aussi Paris «monter en puissance en C1». «Dans un an ou deux, je crois que (les Parisiens) vont l'avoir cette Ligue des champions», reprend le Marseillais raslesbaloches. «Oui, c'est un futur grand champion d'Europe» s'enflamme Jolabricot. Dans l'immédiat, «en route vers le doublé Coupe-Championnat» conclut TourEiffel. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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11/04/2013 14:29
Message
#5452
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![]() Terriblement humain ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 17,802 Inscrit : 23/03/2010 Membre no 1,600 Tribune : Viré du stade |
Citation T.Silva élu joueur du mois de mars Impressionnant depuis des semaines, Thiago Silva a été élu meilleur joueur de la L1 au mois de mars. Avec 71% des votes, le défenseur central parisien devance largement l'attaquant bastiais Florian Thauvin (18%) et le buteur lillois Sylvio Ronny Rodelin (11%). La remise de ce trophée se fera Samedi 20 avril 17h00 à l’occasion du match entre le PSG et Nice. Au mois de janvier, c'était le gardien parisien Salvatore Sirigu qui avait été élu meilleur joueur. L'Equipe.fr -------------------- "Que certains continuent de faire les rageux, mais dans 10 ans tout le monde aura oublié Messi parce qu'aussi beau à voir jouer, il est laid, teubé et inintéressant : il fera ambassadeur du Barça et on le verra lors des tirages aux sort du Barça avec ses costards cheum. Il se butera au Coca et restera assis sur son canapé parce qu'il n'est jamais sorti de sa zone de confort."@Filet-o-fish
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12/04/2013 09:38
Message
#5453
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris des pistes pour espérer la gagner Si le PSG est tombé la tête haute face au Barca, son élimination le projette déjà vers la nécessité de se renforcer pour devenir, dès la saison prochaine, un candidat solide à la victoire finale en Ligue des champions. Dans le football comme ailleurs, il peut toujours apparaitre une petite différence entre le discours public et celui tenu dans l'intimité. Mercredi soir, dans les instants qui ont suivi l'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions (2-2, 1-1), Carlo Ancelotti a affirmé, dans la zone mixte du Camp Nou, ne ressentir « aucun regret ». Ses mots ont été un peu plus contrastés devant sa garde rapprochée: « Personne ne doit s'enflammer. Une équipe qui ne parvient pas à sortir un Barca en difficulté n'est pas encore une équipe complètement performante. » L'entraineur italien a raison. Si le PSG a bousculé Barcelone, il ne l'a pas non plus renversé malgré des opportunités d'y parvenir, ce qui cerne, d'une certaine manière, ses limites du moment. Pour aller plus haut que les quarts de finale, terminus fréquent des clubs francais en C1, le club de la capitale va devoir identifier ses manques et se renforcer en conséquence l'été prochain. Si le niveau de Salvatore Sirigu fait parfois débat sur la scène européenne au poste de gardien de but, c'est prioritairement dans trois secteurs de jeu que le PSG pourrait chercher à se donner plus d'épaisseur. En attaque: Attirer le buteur qui peut tout changer Lors de la première demi-heure du match aller, comme sur l'ensemble du retour, le PSG n'aura pas assez exploité ses temps forts offensifs, malgré les fébrilités du Barca dans la relance et la couverture des espaces dans ses trente derniers mètres. Un an après l'arrivée hollywoodienne de Zlatan Ibrahimovic, le PSG va sans doute devoir recruter un autre monstre offensif, un tueur devant le but que n'aura pas toujours été le Suédois cette saison en Ligue des champions (3 buts en 9 matches) et qu'Ezequiel Lavezzi (5 buts en 9 matches) n'a pas su incarner face au Barca, après avoir brillé, au tour précédent, contre Valence (2-1, 1-1). Parmi les cracks du but, Cristiano Ronaldo (28 ans) reste cette cible dont rêve le PSG depuis plusieurs mois. Un contrat en or à 18 M€ net d'impots par an aurait été proposé à la star portugaise, sous contrat jusqu'en 2015 au Real Madrid, où son avenir reste flou. Parmi les noms fréquemment cités depuis un an remontent à la surface ceux qu Colombien Radamel Falcao (27 ans, sous contrat jusqu'en 2016 avec l'Atletico Madrid), de l'Uruguayen Edinson Cavani (26 ans), lié jusqu'en 2017 à Naples, où sa clause libératoire s'élève à 63 M€, sans oublier, bien sur, les bruits d'outre-Manche qui envoient Wayne Rooney (27 ans) au PSG la saison prochaine. L'attaquant anglais est sous contrat à Manchester United jusqu'en 2015. Au milieu: Ajouter un autre défensif axial Ce ne sont pas les qualités de Blaise Matuidi, Marco Verratti ou Thiago Motta qui sont en cause. Mais le PSG ne peut s'imaginer franchir un nouveau palier sans l'ajout d'un milieu défensif axial d'envergure internationale. D'abord parce que Thiago Motta, irréprochable mercredi, s'appuie sur un physique bien trop fragile pour enchainer les rencontres de très haut niveau. Et, si Matuidi est indiscutable aujourd'hui, ce n'est pas encore le cas de Verratti. L'international italien, dont la jeunesse (20 ans) et l'inexpérience sont à prendre en compte, alterne les délices, comme au Camp Nou, et les risques excessifs dans le jeu, comme à Porto (0-1, le 3 octobre). Recruter un nouveau milieu récupérateur apparait comme une nécessité que le PSG avait failli satisfaire dès cet hiver avec Daniele De Rossi (29 ans). Sous contrat avec l'AS Rome jusqu'en juin 2017, il resterait sur les tablettes du club de la capitale. Mais un joueur comme Xabi Alonso (31 ans) correspond aussi au profil susceptible d'intéresser les dirigeants parisiens. Jusqu'à présent, l'Espagnol a refusé de prolonger son contrat au Real Madrid, qui expire dans un an... En défense: Renforcer le coté droit Si Christophe Jallet est le numéro 1 du poste, c'est surtout parce que Gregory Van der Wiel n'a pas donné satisfaction depuis son arrivée de l'Ajax Amsterdam pour 6 M€, l'été dernier. A terme, ce choix par défaut ne peut contenter le PSG, conscient de son point faible. Lors du dernier marché d'été, Leonardo rêvait de ses compatriotes Maicon et Daniel Alves. Si le premier a signé à Manchester City, le Barcelonais reste une cible potentielle. Très bon lors du quart de finale aller, nettement moins au retour, Alves (29 ans), sous contrat jusqu'en 2015, constituerait un renfort de poids pour Paris. Sinon? Sinon, Leonardo souligne parfois que les bons latéraux ne sont pas légion. Le directeur sportif avait apprécié le Brésilien Danilo (21 ans) lors du match aller à Porto, quand Carlo Ancelotti regarda, un brin décu, Mathieu Debuchy s'engager à Newcastle en janvier. L'Italien aime aussi Branislav Ivanovic (29 ans), sous contrat à Chelsea jusqu'en 2016. L'international serbe est sans doute le meilleur latéral droit de Premier League, même s'il joue le plus souvent dans l'axe depuis quelques semaines. DAMIEN DEGORRE et JEROME TOUBOUL Citation Le jour d’après, pas de débrief IL EST MINUIT PASSÉ, le jour d’après a déjà commencé et l’amertume est évidemment vivace. Thiago Silva est le dernier à quitter le Camp Nou, la faute à un contrôle antidopage qui s’est un peu éternisé. Un peu plus tôt, la plupart de ses coéquipiers ont défilé devant les médias pour dire leur déception teintée d’un soupçon de fierté d’avoir fait trembler le grand Barça. Dans l’avion du retour où a pris place, également, Bertrand Delanoë, le maire de Paris, mais pas Carlo Ancelotti (*), la déception l’emporte toujours, même dans les discussions entre joueurs. Arrivés à l’aéroport du Bourget à 3 h 30, les Parisiens regagnent leurs domiciles. Le bus du club dépose au Camp des Loges ceux qui habitent dans les environs de Saint-Germain-en-Laye, les autres, résidant dans la capitale ou sa proche banlieue, comme Ibra ou Beckham, profitent d’un taxi pour rentrer chez eux. Les retrouvailles au centre d’entraînement se sont faites, hier, à 14 heures. D’habitude, Ancelotti profite de cette séance de lendemain de match pour débriefer ses joueurs sur leur performance de la veille. Pas cette fois. L’entraîneur italien n’a absolument rien dit. Mais il avait déjà parlé à ses joueurs la veille, dans le vestiaire du Camp Nou. « On est déçus parce qu’on a eu des occasions pour se qualifier, a lancé Ancelotti en substance. Mais on peut être fiers de notre match et de notre parcours en Ligue des champions. Maintenant, il faut bien finir la saison et remporter les deux compétitions qu’il nous reste à jouer. » La suite de l’aventure parisienne se poursuit dès demain, par un déplacement à Troyes, sans Zlatan Ibrahimovic, suspendu, ni Jérémy Ménez, touché à la cuisse gauche et qui a encore suivi une séance individualisée, hier, alors que les titulaires de la veille sont restés aux soins ou ont fait un léger footing. Les autres ont effectué une séance d’entraînement normale, à base de tennis-ballon et de petits jeux. – D. D. (*) L’entraîneur du PSG n’est rentré qu’hier matin par un avion de ligne après avoir passé la fin de soirée avec des membres de sa famille venus assister au match. Citation Avec ou sans Ancelotti ? L’élimination n’a pas provoqué de séisme du côté de l’actionnaire du PSG. Mais un petit doute demeure l’entraîneur italien sera-t-il toujours là la saison prochaine ? SI L’ON PART du postulat que Leonardo ne dit jamais rien par hasard, il faut lire sous une lumière également politique les éloges dont il a couvert Carlo Ancelotti, mercredi soir, au Camp Nou, devant les médias. « Le travail accompli par Carlo à la tête de cette équipe est inimaginable », a notamment soufflé le directeur sportif du PSG. Il y a sans doute, derrière le compliment, un double message, à la fois destiné à l’entraîneur italien et à l’actionnaire qatarien. Rappel du contexte : en fin de contrat en juin, Ancelotti (53 ans) dispose d’une option qui verra ce bail prolongé d’un an s’il termine dans les trois premiers du Championnat, une hypothèse désormais quasi certaine (*). Option ou pas, Ancelotti sera écarté s’il ne remporte pas le titre. Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien, le lui a clairement signifié, début décembre, quand la saison du PSG vacillait. Mais rien n’oblige non plus Ancelotti à rester si son contrat devait être renouvelé. Jusqu’à présent, l’Italien fait comme son président : il tient publiquement le discours d’une collaboration qui devrait a priori se poursuivre un an de plus. Des deux côtés, ces signaux positifs ressemblent à une sage volonté de ne pas faire de vagues à un moment crucial de la saison. Car, en privé, Ancelotti ne cache pas l’intérêt que lui porte le Real Madrid et même sa tentation d’y répondre favorablement si José Mourinho (50 ans, sous contrat jusqu’en 2016) devait quitter le club espagnol pour rallier l’Angleterre (Chelsea, Manchester City) ou... le PSG. Malgré ses déclarations bienveillantes envers Ancelotti, Nasser al-Khelaïfi, lui, est le représentant d’un actionnaire qui n’a jamais été insensible à Mourinho et à son expertise pour porter très haut différentes équipes en C 1, cette compétition que Qatar Sports Investments espère gagner à court terme. Si les contacts noués depuis six mois avec l’entraîneur portugais semblent s’être récemment refroidis, le président du PSG n’a pas tiré un trait sur l’hypothèse Arsène Wenger (63 ans), l’autre entraîneur très apprécié au Qatar. Reste à voir si ce n’est pas dans l’optique d’un cycle qui débuterait en 2014, l’année où l’Alsacien – qui aime aller au bout de ses contrats – verra son bail à Arsenal s’achever. Année où expirerait aussi le contrat d’Ancelotti à Paris... si l’Italien décidait de rester la saison prochaine, bien sûr. – J. T. (*) À sept journées du terme de la L 1, le leader parisien compte onze points d’avance sur le quatrième (Lyon). Citation Ibra passe partout Le Suédois, qui a terminé sa C 1 provisoirement en tête du classement des passeurs de la compétition, apprécie d’être moins exposé médiatiquement depuis l’arrivée de David Beckham. PLUTÔT OMBRAGEUX face aux médias ces dernières semaines, Zlatan Ibrahimovic a consenti quelques mots à sa sortie du Camp Nou, mercredi. Le Suédois avait le masque après l’élimination. Il n’a donc pas été disert mais il a salué la prestation du PSG. « Les gens vont regarder le PSG différemment, a annoncé l’attaquant. Nous avons gagné le respect de beaucoup de monde, je crois. » Face à son ancien club (2009-2010), Ibra a disputé son 69e match de C 1. Il sort de la compétition, un titre qui manque encore à son palmarès, avec le statut (pour l’instant) de meilleur passeur (7), selon le classement de l’UEFA, devant le Madrilène Angel Di Maria (5). Sa dernière passe décisive a permis à Javier Pastore d’ouvrir le score (1-0, 50e) et il avait auparavant mis en situation Lavezzi (25e) et Lucas (28e). Mais cette statistique, qui prouve qu’Ibra n’est pas qu’un attaquant individualiste, ne parvient pas à occulter un bilan contrasté pour un attaquant de sa classe. L’imprévisible Suédois aux 26 buts en L 1 (en 27 matches) n’a marqué qu’à trois reprises et se situe loin derrière Ronaldo (11), Messi (8) et même Lavezzi (5). Cela confirme une tendance et un point noir dans sa carrière : l’ancien attaquant de l’AC Milan (2010-2012) est moins décisif lors des matches à élimination directe. Ibra pense-t-il améliorer ses statistiques en Ligue des champions avec le PSG la saison prochaine ? Sous contrat jusqu’en 2015, l’attaquant âgé de trente et un ans ne se montre pas toujours satisfait de la qualité d’accueil de la L 1 et de son niveau. La star du PSG pensait que sa vie parisienne serait aussi plus calme. La veille du quart de finale contre le Barça, au cours d’une interview accordée en anglais à CNN World Sport, l’attaquant a d’ailleurs salué l’arrivée de David Beckham. Mais pas pour son niveau de jeu. « Je pense que c’est bien pour moi parce qu’il attire l’attention plus que moi, a-t-il confié, et on me laisse un peu plus tranquille. Depuis le premier jour, ça a été super stressant, tout le monde me poursuit, en scooter, je ne peux même pas marcher dans la rue... Je peux désormais plus me concentrer sur le foot. » Ce mal-être a parfois pu nourrir l’idée d’un retour d’Ibra à l’AC Milan ou à la Juventus Turin que Mino Raiola, son agent, sait savamment entretenir. Mais il apparaît peu probable que l’attaquant quitte le club de la capitale à deux ans du terme de son contrat. Pour au moins une raison : mis à part le PSG, peu de clubs en Europe pourraient lui offrir 14 M€ net par an. ALEXANDRE CHAMORET L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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12/04/2013 11:07
Message
#5454
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Après Barcelone, le PSG doit se consoler avec des titres Les dirigeants parisiens ont rappelé aux joueurs l’objectif crucial d’un doublé Championnat-Coupe de France. Après le choc de compétitivité, gare au choc de décompression. C’est le message que se sont empressés d’adresser les dirigeants parisiens, mercredi soir, passé les commentaires sur la déception et la fierté du duel face au Barça. « J’ai dit aux joueurs qu’on n’avait pas le temps de ruminer cette élimination. On a un match important samedi à Troyes et il reste deux compétitions en France que l’on veut gagner », a insisté Carlo Ancelotti. Un couplet repris quelques minutes plus tard par Nasser al-Khelaifi sur l’air de rien n’est perdu, mais rien n’est gagné non plus. « On est très contents de faire partie des huit meilleures équipes européennes mais l’objectif, désormais, c’est de gagner le Championnat et la Coupe de France », a prévenu le président du PSG. Pas question de dramatiser, mais les joueurs vont devoir rapidement relever la tête et ravaler la déception qui marquait encore les visages de nombre d’entre eux, hier après-midi au Camp des Loges. Ils se sont retrouvés pour une séance légère sous les ordres de leur entraîneur, rentré seul dans la matinée de Barcelone par un vol low-cost. Suivre l’exemple du Real Il reste donc un mois et demi et dix matchs au PSG (7 en championnat et 3 en Coupe) pour concrétiser les espoirs nés d’une saison prometteuse. Et l’on sait que le Qatar, à Paris depuis juin 2011, a besoin de ces premiers titres pour asseoir la légitimité de son projet et valider les investissements considérables qu’il a consentis. Comme le Barça et les autres mastodontes du football européen, Paris se situe désormais dans une logique économique gagnante qu’il faut entretenir par les victoires et les trophées. C’est à ce prix-là qu’on attire de nouveaux partenaires et qu’on étend son emprise et sa notoriété au-delà des frontières. Du Camp Nou au stade de l’Aube, le PSG va donc devoir gérer au mieux son retour aux affaires locales. L’objectif premier est d’éviter une sortie de route à l’image de celle déplorée à Sochaux (2-3) lors de la 25e journée, après l’éblouissante prestation à Valence (2-1). Comme le Real Madrid a su le faire la saison dernière après son élimination en demi-finale de la C 1, le PSG doit désormais profiter de son matelas de 7 points sur l’OM pour « tuer » le championnat. Il ne faut pas se tromper. C’est d’abord en affirmant sa supériorité domestique que Paris pourra rayonner sportivement sur le continent. Citation Jean-Marc Furlan : « Nous risquons la grosse fessée » L’entraîneur de Troyes, impressionné par Paris, est peu confiant en les chances de son club, dernier du championnat, de créer l’exploit demain. Que retenez-vous de la prestation du PSG à Barcelone ? Jean-Marc Furlan. Que Paris aurait dû gagner 3-1 ou 4-1. A leur place, j’aurais la haine. Au niveau du talent et de la compétence, c’était du même niveau que les Barcelonais. Le PSG a fait le match qu’il fallait. Et c’est dommage car cette occasion ne se reproduira pas. C’est-à-dire ? Mercredi, le PSG était en situation de réussir une performance car il n’était pas favori. Il avait les jambes légères, sans le sac à dos du poids de la pression du championnat. Paris a joué sans le poids de l’argent. C’est Barcelone qui avait toute la pression. L’an prochain, il n’y aura plus cette légèreté si le PSG devait rejouer un quart de finale. Désormais, l’obligation de se qualifier sera sur leurs épaules. Après un tel match, les chances de Troyes de battre Paris paraissent faibles… (Fataliste.) Le problème, c’est que Sochaux et Reims ont déjà réalisé cet exploit. Je ne vois pas le PSG perdre une troisième fois contre un relégable (NDLR : Sochaux l’était à l’époque). Paris a maintenant une maîtrise dans sa gestion des matchs. On l’a vu à Rennes où il a gagné en jouant presque sur une seule jambe. Mercredi, devant ma télé, quelque chose m’a frappé : les Parisiens avaient le sourire avant le match. Là, au milieu des Barcelonais, ils étaient dans leur milieu naturel, celui des grands. Moi, j’imagine mal mes joueurs se marrer pendant l’échauffement en apercevant les Parisiens! Avez-vous beaucoup parlé de ce match cette semaine ? Quand des soldats sont dans la tranchée et s’apprêtent à monter au feu en première ligne, ils n’en parlent pas avant… Et il est clair que nous risquons la grosse fessée. Au match aller, on a confisqué le ballon au PSG mais on a fait quatre boulettes individuelles hallucinantes et ça a fait 4-0. Cette fois, ça peut être pire. Tout cela ressemble à « Chronique d’un désastre annoncé »… Mais que puis-je dire d’autre? Si j’étais joueur, je dirais que je vais marcher sur la tête des Parisiens. Mais je suis juste un témoin qui essaie de protéger au mieux ses troupes. Même si j’ai peur pour elles. Citation Carlo Ancelotti est le maître du jeu Le PSG a été sorti mercredi de la Ligue des champions. Paradoxalement, cette élimination renforce la crédibilité de Carlo Ancelotti sur la scène européenne. Dans son match l’opposant à Tito Vilanova, son homologue barcelonais, l’entraîneur italien a pris le dessus tactiquement. Alors que son contrat se prolonge automatiquement d’un an au mois de juin s’il termine cette saison dans les trois premiers du championnat, le technicien transalpin suscite beaucoup de convoitises en Europe. Il sort renforcé par Barcelone. Ce n’est pas la performance du PSG contre Barcelone qui a propulsé Ancelotti dans le cercle fermé des meilleurs entraîneurs du monde. Il en fait partie depuis longtemps et ses succès obtenus sur les bancs de l’AC Milan et de Chelsea. Le « Mister » a affirmé sa science du coaching aussi bien à l’aller en titularisant Beckham à la surprise générale que lors du retour en prenant le risque d’aligner Thiago Motta, blessé de longue date. Depuis son arrivée à Paris, ses choix ont souvent été remis en question par les spécialistes. Contre Barcelone, considérée comme la meilleure équipe du monde, Carletto a fait taire les critiques. Son crédit n’en est que plus important après ce rendez-vous européen. Mais il est aussi très convoité. Plusieurs grands clubs apprécient Ancelotti pour ses qualités humaines et tactiques qui font de lui un manageur de grand talent. Si les dirigeants parisiens souhaitent le conserver, Ancelotti pourrait toutefois se laisser séduire par des offres étrangères. En Angleterre, Liverpool et Arsenal, si Wenger devait partir, le suivent. Les Reds lui ont même déjà adressé une proposition via son avocat. Et il y a surtout le Real Madrid pour remplacer Mourinho, annoncé sur le départ. Des contacts ont déjà eu lieu avec la direction madrilène. Ancelotti n’a jamais caché qu’il serait flatté un jour de diriger la Maison Blanche et ce n’est pas la première fois que son nom est avancé à Madrid. Pour couper court à ces approches, le PSG étudierait une prolongation de contrat, histoire de lui montrer son attachement. Citation Ce qu’il faut pour aller plus haut Depuis l’arrivée des nouveaux propriétaires au début de l’été 2011, le PSG profite de chaque mercato pour accélérer son développement. Un peu comme on construit une fusée, étage après étage. Entamé par le recrutement ronflant de Javier Pastore, l’an I du PSG qatarien avait permis d’assurer l’essentiel : une satellisation du club dans la galaxie européenne. L’an II a consacré la montée en gamme d’une équipe transformée par l’arrivée d’un duo VIP (« very important players ») Ibrahimovic-Thiago Silva et positionnée sur un créneau tactique bien précis : le jeu de contre-attaque. Après Lavezzi, Lucas est donc arrivé, lui aussi dans le même registre : la vitesse, la percussion et l’élimination. Un triptyque qui fonde la marque de fabrique du PSG, version 2012-2013, brillant quart de finaliste de la Ligue des champions. Prometteur, ce crash-test face au Barça a aussi l’immense mérite d’éclairer les lacunes de l’équipe parisienne. Cela peut s’avérer utile alors que la préparation de l’an III se précise. Un contact est établi avec le Portugais Nani Un premier constat s’impose : le banc de touche du PSG est encore trop léger. En dehors du poste d’arrière gauche, c’est notamment le cas dans le secteur offensif où tous les postes devraient être doublés. Depuis plusieurs mois, un nom en particulier figure en tête de liste. Celui de Nani, l’ailier de Manchester United, capable de jouer à gauche comme à droite. A un an de la fin de son contrat (en juin 2014), le Portugais est sur le marché des transferts. Selon une source proche de Jorge Mendes, le super-agent qui gère la carrière de Nani, le PSG est bien la destination privilégiée. Des contacts ont même déjà été noués. Une autre piste mène à Marek Hamsik. Le milieu de terrain offensif de Naples était convoité lors du dernier mercato hivernal, mais le club italien ne voulait pas céder le Slovaque en cours de saison. Ce n’est peut-être que partie remise. Un autre chantier attend le club parisien : la préparation de l’après-Ibrahimovic. Pour accompagner le Suédois, 32 ans en octobre, plusieurs noms de grands buteurs circulent. A commencer par Falcao (Atletico Madrid) et Edinson Cavani (Naples). Le problème peut même se poser avec plus d’acuité si d’aventure le Suédois quittait la capitale dès l’été prochain. Enfin, il ne faut surtout pas exclure la possibilité que le PSG réalise le plus gros transfert de l’histoire du football. Cristiano Ronaldo est en partance du Real Madrid. Les propriétaires qatariens sont à l’affût. Citation PSG EXPRESS Hier. Retour dans la nuit de Barcelone. Décrassage et soins pour les titulaires dans l’après-midi. Entraînement physique et ateliers pour le reste du groupe. Aujourd’hui. Entraînement à huis-clos au camp des Loges. Infirmerie. Ménez (cuisse). Suspendu. Ibrahimovic contre Troyes. Rendez-vous. Troyes - PSG (32e journée de L1), demain, 17 heures (Canal +) Un arrêté préfectoral a été émis pour interdire l’accès aux alentours du stade de l’Aube à Troyes demain à tout supporteurs démunis de billets à partir de 13 heures. Une quinzaine d’enfants malades venus de l’hôpital de Poissy ont assisté à l’entraînement hier. Ils ont ensuite reçu la visite de David Beckham. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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12/04/2013 14:04
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Citation Ancelotti ferme sur son avenir Pour la énième fois, Carlo Ancelotti a répété vendredi qu'il souhaitait rester au PSG la saison prochaine. Mais avant d'officialiser une éventuelle prolongation de contrat, le technicien italien a aussi insisté sur la nécessité d'attendre encore quelques semaines, pour voir s'il aura atteint les objectifs fixés par ses dirigeants. «Les choses sont très claires et je veux être clair avec tout le monde : le travail doit être jugé quand la saison est finie, a indiqué le coach parisien, un brin agacé par les questions insistantes vendredi en conférence de presse. Nous parlerons avec le club. Si tout le monde est content de mon travail, alors nous pourrons prolonger l'aventure ici» L'Equipe.fr Citation Ménez forfait, T. Motta au repos Thiago Motta et Jérémy Ménez ne joueront pas samedi (17h00) avec le PSG contre Troyes. En prévision de la Coupe de France, Gameiro remplacera aussi Ibrahimovic. Déjà absent mercredi au Camp Nou face au Barça en quart de finale retour de Ligue des champions (1-1), Jérémy Ménez sera encore forfait pour le déplacement du PSG, samedi (17h00) à Troyes en Championnat. L'attaquant souffre d'un «problème à une cuisse», a indiqué son entraîneur Carlo Ancelotti, vendredi en conférence de presse. «J'espère le récupérer pour le match de Coupe (de France, mercredi en quarts de finale contre Evian Thonon-Gaillard)», a ajouté le technicien. Mais l'international français ne sera pas le seul à manquer à l'appel dans les rangs parisiens au Stade de l'Aube puisque Thiago Motta sera aussi ménagé ce week-end. «Aujourd'hui, il n'a plus de problèmes, mais demain (samedi) nous avons Matuidi qui revient. Je pense qu'on ne prendra pas de risque. Il va se reposer», a expliqué son coach en référence au récent retour à la compétition de l'Italo-Brésilien. «Chantôme a un petit problème aussi et je ne sais pas s'il sera disponible», a enfin précisé Ancelotti, qui décidera après l'entraînement du jour s'il le convoque ou non dans le groupe. «Si tu veux avoir une équipe physiquement prête, tu dois changer un peu.» Une chose est sûre, il y a aura «sûrement plusieurs changements» dans le onze de départ du PSG, «parce que si tu veux avoir une équipe physiquement prête, tu dois changer un peu», a expliqué l'entraîneur parisien. C'est la raison pour laquelle Zlatan Ibrahimovic sera remplacé par Kevin Gameiro en pointe. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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13/04/2013 09:07
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Citation Dur, dur le réveil… Après avoir tutoyé les étoiles au Camp Nou face à Barcelone, le PSG, leader de la L 1, retrouve le quotidien du Championnat, à Troyes, où il affronte le dernier. C’EST L’HISTOIRE du VRP qui voyage dans la bétaillère toute l’année. Abonné à la seconde classe, il avale les kilomètres à un rythme effréné. Et puis de temps en temps, il se retrouve surclassé, récompense du voyageur consciencieux. Malheureusement pour lui, l’ivresse d’un luxe éphémère ne résiste pas au retour au réel et il doit reprendre la route avec le même enthousiasme. Le PSG est dans la peau de cet homme-là. Grand écart extrême, un peu moins de soixante-douze heures après avoir été éliminé sans perdre en quarts de finale de la Ligue des champions, au Camp Nou face à Barcelone (1-1 mercredi ; 2-2 à l’aller), le voilà à Troyes, au stade de l’Aube, chez le dernier du Championnat. Sans aller jusqu’à prescrire du Xanax à tout le monde, ni contraindre Carlo Ancelotti à animer ses séances avec un nez de clown, le leader de la L 1 a dû surmonter ce vertige avec le sourire. « Il y a forcément un contrecoup surtout pour les joueurs qui n’ont pas un immense vécu international et qui ont donné 110 % mercredi dernier. C’est le genre de match dans lequel on laisse une énergie physique et psychologique folle », rappelle Alain Perrin, dont la campagne européenne avec l’OL s’était arrêtée à Old Trafford, le 4 mars 2008 (0-1) en huitièmes de finale de C 1. Les Lyonnais avaient alors plutôt bien rebondi, le dimanche suivant, en battant leur dauphin bordelais à Gerland (4-2). Perrin : « C’est un match compliqué à gérer » Le technicien, passé aussi par l’OM (2002-2004), reconnaît que la qualité de l’affiche lui avait facilité la tâche : « Dans ces cas-là, il n’y a pas de problème de motivation. Et puis, à cette période de la saison, on entre dans le sprint final. » Tout irait donc pour le mieux si les Parisiens affrontaient Marseille ou Saint- Étienne plutôt que l’ESTAC ? Un bref rappel des récents résultats du PSG chez les candidats au maintien Sochaux (2-3, le 17 février) et Reims (0-1, le 2 mars) le confirme. « C’est un match compliqué à gérer, reconnaît Perrin. C’est là que les ressources placées sur le banc deviennent importantes. C’est la force des grands clubs européens comme le Bayern ou le Barça. Ils ont des joueurs avec une telle expérience que ce n’est pas un souci. » Hier matin, au Camp des Loges, Ancelotti, d’humeur joyeuse, ne redoutait pas une quelconque décompression chez ses joueurs. Et brandissait comme argument la victoire à Rennes (2-0), samedi dernier : « C’était un très bon match avec beaucoup de concentration et je pense que demain (aujourd’hui), ce sera pareil. La fin de saison approche et l’objectif n’est pas loin. » Le technicien italien redoutait simplement un temps de récupération insuffisant pour son groupe : « Nous sommes concentrés, mais ce sera un match difficile parce que l’énergie puisée contre Barcelone a été énorme. Je vais faire des changements. Si on gagne, on aura 10 points d’avance (l’OM jouant demain) et ça nous permettrait de bien dormir. » Encore faut-il être certain qu’ils soient bien réveillés. RENAUD BOUREL Citation UN TRÈS LONG VOYAGE.– Partis en autocar à 16 h 30 de Saint-Germain-en-Laye, hier après-midi, les Parisiens ont mis plus de quatre heures pour parcourir les 200 kilomètres entre le centre d’entraînement du Camp des Loges et l’hôtel où ils se sont mis au vert à Troyes. En raison d’importants bouchons en région parisienne, ils sont arrivés dans la préfecture de l’Aube un peu après 20 h 30. – D. D. Citation Gameiro d'entrée, Matuidi revient Zlatan Ibrahimovic suspendu, Jérémy Ménez blessé (cuisse) et Thiago Motta éprouvé par sa prestation en Ligue des champions (1-1, mercredi), après quasiment un mois d'arrêt en raison d'une blessure aux adducteurs, Carlo Ancelotti a annoncé, hier, que Kevin Gameiro serait titularisé à la pointe de l'attaque parisienne et Blaise Matuidi, de retour de suspension, au milieu. Plutot décontracté et souriant, l'entraineur du PSG a ensuite été questionné sur son avenir alors que l'hypothèse d'un départ vers le Real Madrid est évoquée. « C'est bon d'avoir les cartes en main et j'ai déjà décidé que je voulais rester, a-t-il affirmé (*). Je souhaite être clair avec tout le monde. Le travail doit être jugé quand la saison sera terminée. Quand ce sera fini, nous discuterons avec le club. S'il est content de mon travail, je serai content de rester et on pourra prolonger l'aventure. » Ancelotti est par ailleurs resté évasif quant au recrutement pour la saison prochaine: « Tout le monde reconnait que Paris est devenu une équipe importante en Europe. Cela ne sera pas difficile de recruter. » Puis, invité à poser une question à Leonardo, qui sera sur le plateau du Canal Football Club dimanche soir, l'ex-entraineur de l'AC Milan a gentiment chambré le directeur sportif brésilien: « Je veux être invité au mariage de Leo. L'invitation n'est pas encore arrivée mais je l'espère toujours. J'attends aussi son invitation à diner. Nous avons diné de nombreuses fois, mais je n'ai jamais vu son portefeuille... » – R. B. (*) Il dispose d'une option d'un an si le PSG termine dans les trois premiers du Championnat. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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14/04/2013 08:22
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#5457
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Citation C’EN EST TROP POUR GAMEIRO Remplacé en début de deuxième période, l’attaquant du PSG n’a pas apprécié. Et ça s’est vu. HABITUÉ À LA JOUER profil bas et à ravaler son amertume quand une décision ne lui plaît pas, Kevin Gameiro n’a pu s’empêcher d’exprimer son désarroi, hier, au moment de son remplacement par Thiago Motta (64e), à Troyes (1-0). Après avoir tapé dans la main de ce dernier, l’avant-centre parisien regagna directement le banc, esquivant la case poignée de main à son entraîneur et shootant de rage dans une bouteille d’eau. Sylvain Armand, d’un geste de la main, essaya de le consoler et, à cet instant, Gameiro lança, sous l’oeil de caméras bien placées : « C’est toujours la même chose, putain ! Je m’en bats les couilles maintenant ! » Un membre du staff s’approcha à son tour mais le Parisien, comme dans une manière de l’inviter à le laisser tranquille, répéta : « Non, c’est toujours la même chose… » À sa sortie du stade de l’Aube, l’attaquant du PSG, le bonnet gris sur la tête, fila droit vers son bus, sans un mot ni un regard. Sa colère ne s’était pas éteinte, peut-être même s’était-elle amplifiée. À Barcelone mercredi (1-1, en quarts de finale de C 1), déjà, il n’avait pas vraiment compris pourquoi son entrée en jeu avait été autant retardée alors qu’Ezequiel Lavezzi traînait son déficit physique en seconde période. Ancelotti : « Ce soir, il y a deux personnes qui ne sont pas contentes » Hier, c’est la raison de son remplacement qui l’a contrarié. Son entraîneur, lui, l’était par le manque de réalisme de Gameiro lors d’un face-à-face avec Yohann Thuram, dès la troisième minute. « Pourquoi ai-je remplacé Gameiro ? C’est une bonne question, a souri Carlo Ancelotti, à la fin de la rencontre. J’aurais pu faire sortir Lavezzi mais il donnait beaucoup sur les contre-attaques (…) Je comprends qu’il ne soit pas très content. Mais moi non plus. Ce soir (hier soir), il y a deux personnes qui ne sont pas contentes. J’étais énervé contre tous les joueurs à la mi-temps. » Au-delà de son occasion manquée en tout début de match, Gameiro n’a pas signé une prestation de très haut niveau pour sa sixième titularisation en Championnat, la seconde d’affilée après celle de Rennes (2-0, le 6 avril). Pour sa défense, ses appels n’ont pas souvent été exploités par ses partenaires. Il n’empêche : en Bretagne, il avait bénéficié de la mise au repos de Lavezzi alors qu’hier, c’est la suspension d’Ibrahimovic qui lui a permis d’être présent sur la pelouse au coup d’envoi. Mais l’ancien Lorientais (25 ans, sous contrat jusqu’en 2015) n’en a pas profité. Cette saison, c’est dans un rôle de remplaçant qu’il s’est le plus souvent illustré, à l’image de son dernier but en L 1 , huit minutes après son entrée contre Montpellier (1-0, le 29 mars), son sixième en Championnat. Il lui avait valu les éloges d’Ancelotti qui reconnaissait, alors : « Kevin mérite davantage de temps de jeu. » Il n’est pas certain, après l’attitude de son attaquant hier, que le discours de l’entraîneur italien reste le même. En tout cas, cela ne devrait pas changer grand-chose aux envies de celui qui rêve de retrouver l’équipe de France, à un an de la Coupe du monde au Brésil (il compte 8 sélections pour un but). Son départ, cet été, apparaît comme quasi certain. Et Liverpool et Dortmund restent des clubs très intéressés. Il se murmure que Monaco le suit aussi… DAMIEN DEGORRE Citation UN DÉBUT D’EXCUSE ? – Hier soir, Kevin Gameiro a esquissé un début de mea culpa sur son site officiel en postant cette réaction : « On se rapproche du titre avec cette victoire, c’est bien pour l’équipe même s’il est vrai que ce soir (hier soir), j’étais très déçu de sortir si tôt ! » Citation 1 Contre Troyes, Kevin Gameiro n’a tiré qu’une seule fois en 64 minutes de jeu. Lors de son face-à-face perdu avec Yohann Thuram (3e). 113 L’attaquant (21 matches, dont 6titularisations) a inscrit 6 buts cette saison en L 1, soit un but toutes les 113 minutes en moyenne. Parmi les joueurs du Championnat ayant inscrit au moins trois buts, seul son partenaire Zlatan Ibrahimovic (1 but toutes les 94 minutes) est plus efficace. Opta Citation Un peu plus près de l’étoile Même si ce fut dans la difficulté, le PSG s’est imposé à Troyes (1-0), hier, et se rapproche de son troisième titre de champion. Il faudrait que le PSG joue encoire moins bien qu'à Troyes, hier, lors des six dernières journées, pour que s'effacent les dix points d'avance qu'il possède sur l'OM – avec un match en plus – ce matin, et pour qu'un troisième titre de champion, dix-neuf ans après le dernier, lui échappe. Même si les Parisiens se retranchent derrière la logique mathématique – « ce n'est pas encore fait », insistait Thiago Silva à sa sortie du stade de l'Aube – ou la face irrationnelle de leur sport – « on a vu que le foot peut être bizarre », prévenait Sirigu – tous ont à l'esprit la conquête de la Ligue 1. Et personne ne voit quelle autre issue pourrait se dessiner. D'un point de vue qualitatif, Paris n'a pas vraiment surfé sur sa prestation au Camp Nou (1-1), mercredi, pour s'imposer chez le dernier du Championnat. Mais au niveau de son efficacité, ce fut différent. Défensivement, d'abord. A Barcelone, Salvatore Sirigu s'était incliné sur la première frappe cadrée des Catalans, après plus d'une heure de jeu. Hier, il a tout détourné et lorsque ce n'était pas lui, c'était son poteau. Pour Ancelotti, son équipe a fait preuve de « suffisance » Offensivement, ensuite, le PSG a su concrétiser l'une de ses rares véritables occasions, même si ce but fut l'oeuvre d'un milieu défensif, Blaise Matuidi, reconverti milieu gauche après la sortie de Kevin Gameiro. D'ailleurs, et c'est un euphémisme, ce dernier n'a pas profité de la suspension de Zlatan Ibrahimovic (lire par ailleurs). Mais Gameiro fut autant victime de son manque de réussite personnelle que d’un collectif peu inspiré. L’argument d’une usure physique, trois jours après le quart de finale retour de Ligue des champions, a été balayé par Carlo Ancelotti, qui a plutôt pointé « des problèmes de concentration » et « un peu de suffisance, aussi » . Ce fut flagrant lors de la première demi-heure, au cours de laquelle Troyes fut tout proche d’ouvrir le score à trois reprises (9e, 21e, 32e). Ça le fut moins après, lorsque les Parisiens décidèrent de récupérer le ballon plus haut et de remporter un peu plus de duels. Malgré tout, l’entraîneur parisien confessait : « Troyes ne méritait pas forcément de perdre ce match. Pour nous, c’est un très bon résultat parce qu’on a été moyens. » Lui, en revanche, a été plutôt pertinent dans ses choix, en sortant un attaquant (Gameiro) pour faire entrer Thiago Motta et décaler Matuidi sur la gauche. Deux minutes plus tard, ce dernier marquait et bouclait un scénario connu cette saison : à chaque fois que le PSG a ouvert le score après la pause en L 1, il a gagné, avec ou sans Ibra. Avec ou sans Motta aussi, mais il faut bien reconnaître qu’avec le milieu international italien le club de la capitale trouve un autre équilibre et dégage plus de sérénité. Son retour de blessure, à l’aube de la dernière ligne droite, offre à Ancelotti de nouvelles solutions et une forme de tranquillité que ne lui autorise pas complètement David Beckham. Il l’a trouvé très bon contre Barcelone (2-2, le 2 avril, en quarts de finale aller), dans ce registre, mais ne l’a plus titularisé depuis... Hier, l’Anglais est entré en fin de match et n’a pas vraiment eu l’occasion de s’illustrer. Mais Troyes ne proposait pas non plus une opposition redoutable qui lui aurait permis de briller à la récupération et, à l’exception d’un tir de Camus en toute fin de match, l’hôte n’a pas poussé très fort. Comme si le dernier du Championnat avait compris que l’affaire était pliée. Un peu à l’image des dix-huit autres équipes de L 1. – D. D. Citation LAVEZZI EST RENTRÉ EN VOITURE. – Invité à passer au contrôle antidopage avec Nicolas Douchez et Lucas, Ezequiel Lavezzi n’avait toujours pas satisfait aux exigences des médecins au moment où le bus parisien regagnait la capitale. C’est donc en voiture, avec un dirigeant du club, que l’attaquant international argentin est reparti pour Paris, quelques minutes plus tard. – D. D. Citation « Le Bayern, lui, ne fait pas de détails » Blaise Matuidi, le milieu parisien, conscient de s’être rapproché du titre de champion de France, mesure le chemin qui sépare encore son club des grands d’Europe. « LE PSG A-T-IL FAIT un grand pas vers le titre ? – On avance ! Après, tant que ce n’est pas fait mathématiquement, on ne va pas s’enflammer. On a dix points d’avance en attendant le résultat de Lille-Marseille (ce soir à 21 heures). Je pense d’ailleurs que l’on va être supporters lillois pour un soir (sourire). – Vous avez marqué le but de la victoire et pourtant votre joie a été mesurée... – (Il coupe.) Parce que j’ai été formé ici, parce que le coach d’en face s’appelle Jean-Marc Furlan et que j’ai beaucoup d’admiration pour cet entraîneur qui m’a lancé. Les Troyens sont dans une situation difficile et j’éprouve une certaine déception pour eux. Aujourd’hui, je suis parisien et, forcément, je suis content que l’on ait gagné. – Vous êtes milieu défensif, vous passez milieu offensif à gauche en cours de match et vous marquez. Quel est votre poste, en fait ? – C’est un choix de Carlo (Ancelotti). Cela prouve que c’est un grand coach parce qu’il sent les coups. Et puis, si je peux aider l’équipe à obtenir des résultats, c’est tant mieux, mais je dois avant tout me concentrer sur ce que j’ai à faire. – Pourquoi votre équipe a-t-elle autant souffert en début de contre, puis pour marquer ? – On n’est pas bien entrés dans le match, mais c’est normal parce que, psychologiquement, nous avions encore un peu la tête à Barcelone (*). Ce n’est jamais facile d’enchaîner après un match de Coupe d’Europe. Surtout après une telle affiche. Mais l’essentiel est là. Nous sommes revenus en seconde période avec d’autres intentions et les entrants nous ont fait du bien. Après, cela ne fait que dix-huit mois que le projet s’est mis en place (Qatar Sports Investments est arrivé à la tête du club en juin 2011). Nous évoluerons encore dans ce domaine-là. – Malgré tout, vous avez mieux géré l’avant et l’après-Barcelone en Coupe d’Europe que lors du tour précédent face à Valence (en huitièmes, 2-1 à l’aller; 1-1 au retour). Qu’est-ce qui a changé ? – On a pris des gifles qui nous ont fait évoluer mentalement. On peut faire encore mieux. Quand on voit les grandes équipes... Le Bayern Munich, lui, ne fait pas de détails ! Nous, on pèche encore un peu à ce niveau-là. – Carlo Ancelotti disait que l’objectif, à présent, était d’être champion le plus vite possible. C’est-à-dire ? – La semaine prochaine, on reçoit Nice qui est sixième (le Gym affronte Sochaux aujourd’hui). Ce sera un match difficile, mais effectivement l’objectif est d’être champion si possible d’ici deux ou trois journées. – Et le doublé Championnat-Coupe de France, vous y pensez ? – Nous avons un match mercredi face à l’Évian-TG ( en quarts de finale). Ça ne sera pas facile, mais évidemment l’un de nos objectifs sera de nous qualifier. » – R. B. (avec D. D.) (*) Le PSG a été éliminé mercredi en quarts de finale de la C 1 par le Barça (1-1 ; aller 2-2). Citation LE MATCH Paris version L 1 SI QUELQU’UN AVAIT PRÉDIT à Salvatore Sirigu qu’il passerait un après-midi plus agité au stade de l’Aube que sa soirée de mercredi à Barcelone, sans doute le gardien du PSG aurait-il souri poliment, avant de s’en retourner à son échauffement. Pourtant il dut s’employer et pas qu’une fois. Car ce sont des Troyens enthousiastes qui, lors de la première demi-heure, ont donné le tempo du match. Le portier parisien était d’abord sauvé par son montant droit (9e) sur une frappe de Darbion. Une action sur laquelle l’arbitre, M. Bastien, aurait d’ailleurs pu siffler un penalty pour une faute sur N’Sakala. Puis ce sont Marcos (19e) et Camus par deux fois (21e, 90e) qui butaient sur Sirigu, alors qu’Enza Yamissi (28e) et Nivet (32e) avaient eu au bout du crampon l’ouverture du score. Sans succès. L’orage passé, Paris pouvait mettre son empreinte sur la rencontre. Un léger ajustement tactique de Carlo Ancelotti, avec l’entrée de Thiago Motta à la place de Kevin Gameiro (62e), entraînait le passage au poste de milieu offensif gauche de Matuidi. L’international français marquait logiquement, à la minute suivante, sur un centre de Van der Wiel. Il aura manqué à Troyes un peu de souffle et pas mal de réussite pour remporter ce match. Un monde au final. Celui qui le sépare du PSG. – R. B. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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Citation Pour le PSG, le meilleur est à venir Si l’élimination en Ligue des champions est loin d’être effacée, les joueurs parisiens ont démontré à Troyes (succès 1-0) qu’ils étaient passés à autre chose. A quarante-six jours de la fin de la saison, le meilleur est à venir. Sauf catastrophe assez inenvisageable à ce jour, les trophées et les médailles d’honneur vont pleuvoir. Le troisième titre à l’horizon Mathématiquement, le titre de champion de France, le troisième de l’histoire du club, n’est pas acquis. Les joueurs le répètent à l’unisson. Mais ce discours policé ne change rien à la réalité. Avec 20 matchs sans but concédé (un record dans les grands championnats européens), le PSG est tellement solide que personne ne l’imagine couler lors des six derniers rendez-vous de L1. La seule question est de savoir quand et où il succédera à Montpellier. L’avance est confortable et le calendrier à venir, comparé à celui de ses prétendus concurrents, ressemble à un boulevard. Cela pourrait être plié début mai. La Coupe de France à saisir Entre le PSG et la Coupe de France, l’histoire d’amour dure depuis trente et un ans. Entre 1982 et 2010, l’équipe de la capitale a disputé douze finales et en a remporté huit. Et jamais le challenge ne s’est présenté de façon aussi favorable. Si Paris aborde cette compétition avec sérieux, et si le tirage lui épargne un délicat déplacement à Saint-Etienne en demie, il n’a pas beaucoup de souci à se faire. Pour Ibrahimovic, Thiago Silva ou Lavezzi, la Coupe de France n’est certainement pas le plus prestigieux des trophées. Mais la perspective de disputer une finale au Stade de France et de soulever la coupe le 31 mai suffit à leur motivation. Une pluie de distinctions personnelles Le titre de meilleur buteur du championnat n’échappera pas à Zlatan Ibrahimovic, en tête du classement avec 26 buts, soit 9 de plus que le Stéphanois Aubameyang. Il ne lui manque que quatre unités pour égaler le score de Jean-Pierre Papin, 30 buts, le meilleur total des trente-quatre dernières saisons ! Le 19 mai, jour de la remise des trophées UNFP, plusieurs Parisiens pourraient être à l’honneur. Ibrahimovic sera le grand favori pour recevoir le trophée de meilleur joueur de la saison. Les seuls à lui contester cette récompense portent le même maillot que lui : Blaise Matuidi et Thiago Silva. Salvatore Sirigu pourrait être nommé meilleur gardien. Son principal concurrent sera sûrement le Stéphanois Stéphane Ruffier. Pour le meilleur espoir, Marco Verratti devra écarter la menace du Bastiais Florian Thauvin. Et pour le titre de meilleur entraîneur, Carlo Ancelotti partira forcément avec les faveurs des pronostics devant Christophe Galtier (Saint-Etienne) ou Claude Puel (Nice). Citation Gameiro a hâte de partir Il n’y a pas eu d’affaire Gameiro hier matin au camp des Loges. Aucun Parisien n’a évoqué la sortie théâtrale de l’ex-Lorientais samedi à Troyes. Furieux de devoir quitter la pelouse, alors qu’il estimait que Lavezzi n’était pas meilleur que lui, l’ancien Lorientais a refusé de serrer la main d’Ancelotti et a ensuite shooté dans une bouteille et lancé : « Y’en a marre, c’est toujours la même chose ! Maintenant je m’en bats les c… » A Troyes, seul Claude Makelele a tenté, en vain, de le calmer. Hier soir, sur Canal +, Leonardo a assuré que l’attaquant ne serait pas sanctionné. « C’est une réaction normale, estime le directeur sportif. Il peut y avoir une mauvaise humeur, mais ça doit durer deux heures maximum après le match, pas plus… » Malgré ce discours, Gameiro s’attend à voir son temps de jeu se réduire un peu plus. Mais il ne regrette rien. Au contraire. « Il est soulagé d’avoir enfin dit ce qu’il avait sur le cœur, explique un de ses proches. Il avait le sentiment d’être pris pour un con depuis un an. Il aurait pu exploser avant, mais, pendant longtemps, il a essayé de faire passer l’intérêt de l’équipe avant le sien. » Pour Gameiro, le point de non-retour a été atteint quand il a découvert sa non-titularisation, en l’absence d’Ibrahimovic, pour le match retour PSG - Valence (1-1). Comme Jérémy Ménez avant lui, il a le sentiment d’une inégalité de traitement entre les recrues de l’ère Ancelotti et les autres. Six fois titulaire en championnat (quinze fois remplaçant), Gameiro a inscrit six buts, dont quatre décisifs. Il sait qu’en fin de saison il devrait recevoir quelques propositions. Et il a hâte de quitter Paris. Citation Safet Susic : « Le PSG va être champion quatre fois de suite » Clé de voûte du premier titre de champion de France du PSG en 1986, l’actuel sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine est ravi du retour au sommet de son club de cœur. Selon lui, le règne parisien ne fait que commencer. Et Carlo Ancelotti doit poursuivre sa mission. Le PSG est-il sur la route du doublé ? Safet Susic. Le titre est pour Paris, c’est sûr. Mais pour la Coupe de France, c’est plus compliqué d’avoir des certitudes. Sur un match, tout peut arriver. Attendons encore un peu. Etes-vous heureux de ce titre de champion promis à Paris ? (Enthousiaste.) Oh oui ! Depuis le temps que je disais que Paris méritait une grande équipe et que je ne comprenais pas pourquoi personne ne mettait les moyens nécessaires pour cela… Je regarde dès que je peux les matchs du PSG et c’est maintenant un grand plaisir. Merci au Qatar ! Est-ce la venue d’Ibrahimovic qui a tout changé ? Vous parlez à un entraîneur! Donc je ne peux que vous dire que le foot se joue à onze. Ibrahimovic a beaucoup apporté, mais les autres aussi. Il y a presque à chaque poste deux super joueurs. Et le grand mérite en revient avant tout à Carlo Ancelotti. Certains bruits évoquent la venue de José Mourinho l’an prochain… Mais pourquoi ? Carlo Ancelotti est aussi fort que Mourinho. Il a d’abord été un grand joueur et aussi un super mec. Et c’est un très grand coach. Il a mis du temps pour trouver ses marques, mais c’est complètement normal. Il doit rester pour continuer son travail. Le règne du PSG ne fait-il que commencer ? Paris va être champion quatre fois de suite. Lyon a fini son cycle et le règne de Marseille a pris fin. En même temps, il ne faudra pas acheter plein de joueurs chaque année. Parce que sinon, forcément, il faudra trouver des nouveaux automatismes et des réglages. Il y a quelques ajustements à faire. J’ai regardé le match de Paris à Barcelone. C’est incroyable. Aujourd’hui, dans le jeu, il n’y a que le PSG qui est capable de concurrencer le Barça. C’est déjà formidable et cela va continuer ! Citation Leonardo : «L'idée est de continuer» avec Ancelotti au PSG Leonardo, le directeur sportif du PSG, a tressé les lauriers de Carlo Ancelotti, l'entraîneur parisien, dans une interview diffusée dans Téléfoot sur TF1 ce dimanche. «C'est une tellement bonne personne, tellement facile, tellement simple, a expliqué le Brésilien. Il est très très important pour nous, pour le futur du PSG car il a compris qui l'on est.» «Carlo, comme nous (ndlr : les dirigeants), a envie gagner le championnat, l'idée est de continuer avec lui, il est très important pour nous, mais ce n'est pas le moment d'en parler, l'idée c'est d'abord de gagner le championnat et la Coupe de France», a souligné Leo qui a été interrogé après l'élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions par le FC Barcelone. «Cela fait longtemps que le Real Madrid lui fait des appels du pied», a-t-il poursuivi au sujet d'Ancelotti. Ce dernier, dans une brève interview diffusée par Téléfoot, a démenti cette hypothèse madrilène : «Non, non, pas de Real Madrid (ndlr : pour la saison prochaine).» Le 9 mars, dans les colonnes du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, avait également la prolongation de la mission de Carlo Ancelotti à la tête de l'équipe parisienne. «S’il le souhaite, il sera encore là, avait confié le dirigeant qatarien. Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression, comme dans tous les métiers, mais il s’en sort très bien. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde si ce n’est le meilleur.» Beckham ? «C'est à lui de décider» Leonardo a ensuite évoqué le cas David Beckham, le milieu de terrain anglais dont le contrat expire le 30 juin. «C'est à lui de décider, à 38 ans» (il les aura le 2 mai), a-t-il souligné. «Il a envie de jouer, mais il y a le reste, sa vie. Les portes du PSG lui sont ouvertes. S'il veut continuer, il va continuer.» Sur son propre avenir, le directeur sportif a entretenu le flou. «Moi, je veux construire quelque chose qui fonctionne sans moi, je ne sais pas, normalement oui (je vais rester), mais dans ma vie il est arrivé des choses que je n'attendais pas, a-t-il concédé. Je ne voulais pas faire entraîneur, mais c'est arrivé, peut-être si un jour il y a un poste de manager anglais... mais aujourd'hui il n'y a rien. Bon, là on dirait un message pour chercher du travail, mais ce n'est pas le cas. Je suis vraiment content ici à Paris. Et j'ai appris à ne rien promettre, je ne promets rien.» Quant à l'arrivée d'un grand nom, comme celui de Cristiano Ronaldo, au mercato, Leonardo a préféré botter en touche. L'attaquant portugais du Real Madrid «est en demi-finale de Ligue des champions. Même lui ne sait pas ce qui va se passer. L'émotion change toutes les semaines, sincèrement, on ne sait rien», a précisé Leo. Avec l'argent du Qatar et l'objectif affiché de gagner un jour la Ligue des champions, le PSG possède tout de même des arguments de poids Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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15/04/2013 06:49
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#5459
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Citation « Je suis instable. C’est vrai ! » Leonardo, le directeur sportif du PSG, a fait le tour des plateaux télé hier. Il a évoqué son avenir et celui du club. C’ÉTAIT « opération communication » pour Leonardo, hier, au lendemain de la courte victoire de Paris à Troyes (1-0) et quatre jours après l’élimination en quarts de finale retour de la Ligue des champions à Barcelone (1-1). Le matin, le directeur sportif du PSG répondait aux questions de Téléfoot. Puis, le soir, il était l’invité du Canal Football Club. Décontracté, volontiers volubile, le Brésilien a fait face aux questions avec flegme, humour et ferveur. Il a cependant jeté un certain trouble sur le plateau de Canal + autour d’une prolongation de contrat actée de David Beckham. « Il va rester. C’est fait », a-t-il d’abord assené, devant l’insistance des journalistes, avant d’expliquer dans la foulée : « Je crois que Beckham est un cas spécial. À bientôt trente-huit ans, c’est à lui de décider de son futur. Il a sa vie, sa famille… » Contacté par SMS dans la soirée, le boss parisien a bien précisé : « S’il veut rester, il reste. Rien n’est fait ! » Pas de sanction pour Gameiro À propos du recrutement du PSG pour la saison prochaine, Leonardo a simplement indiqué que Doha était favorable à l’idée de renforcer l’équipe : « D’abord, nous voulons conserver les joueurs que nous avons. Après, notre propriétaire a envie d’investir, mais cela dépendra aussi des départs… » Le cas des internationaux français Jérémy Ménez, Kevin Gameiro et Mamadou Sakho, au temps de jeu en baisse ces derniers mois, est naturellement venu sur la table, notamment après la sortie de terrain fracassante de Gameiro lors du match à Troyes, samedi (voir L’Équipe d’hier). Interrogé quant à l’exil potentiel de l’attaquant cet été, « Leo » est resté sur ses positions : « J’espère que non. Gameiro a marqué dans trois matches.(…) Si on n’a pas Gameiro, on a moins neuf points. C’est au joueur de comprendre l’importance qu’il a. » Par ailleurs, il a affirmé que l’ex-Lorientais ne serait pas sanctionné pour les propos tenus sur le banc de touche au moment de son remplacement. Enfin, sur son avenir personnel, l’ex-entraîneur de l’AC Milan (2009-2010) a été évasif : « Les gens me critiquent parce que je suis instable. C’est vrai. Je suis libre. Tout le monde est au courant. Je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais j’ai voulu construire à Paris quelque chose qui pourrait durer encore dix ans sans moi si je m’en allais. » Quant aux rumeurs envoyant son entraîneur Carlo Ancelotti au Real Madrid pour remplacer José Mourinho, il a simplement déclaré : « Le marché est toujours ouvert et les transferts sont toujours basés sur l’émotion. C’est pour cela que tout se passe toujours au dernier moment. Ce n’est pas le moment d’y penser. Mais Carlo est très important pour nous et le futur du Paris-Saint-Germain. » RENAUD BOUREL (avec D. D.) Citation Matuidi: « Avec Gameiro, tout est reglé » INVITÉ HIER de beIN Sport, Blaise Matuidi, le milieu du Paris-SG, est revenu sur la colère de son coéquipier Kevin Gameiro après son remplacement à l’heure de jeu par Thiago Motta lors de Troyes-PSG (0-1), samedi. « Je peux comprendre Kevin, qui ne joue pas souvent, a déclaré l’international français. Ce n’est pas facile. Après, il y a des choix du coach (Carlo Ancelotti) à accepter mais Kevin en a pris conscience et je pense que tout est réglé maintenant. » Samedi, l’attaquant parisien (25 ans, sous contrat jusqu’en 2015), titulaire pour la sixième fois de la saison en l’absence de Zlatan Ibrahimovic (suspendu), n’avait pas salué Ancelotti à sa sortie avant de shooter dans une bouteille d’eau et de s’emporter verbalement (voir L’Équipe d’hier). L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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16/04/2013 14:31
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Citation ANCELOTTI : « TRÈS EXCITANT ! » Invité à s’exprimer devant la presse ce mardi, l’entraîneur parisien, Carlo Ancelotti évoque le quart de finale de Coupe de France à Evian mercredi. Extraits. Coach, comment abordez-vous ce déplacement à Annecy pour y affronter Evian ? « Sur le papier Paris est peut-être favori mais seulement sur le papier. On a déjà connu des difficultés contre de petites équipes. Evian a très bien joué contre Rennes ce week-end, ça va être un match difficile même s’ils sont concernés par la lutte pour le maintien en championnat. La Coupe c’est différent, on devra mettre beaucoup d’énergie dans cette rencontre. Ce sera la meilleure équipe qui jouera, Pastore et Chantôme sont les seuls joueurs indisponibles. » Envisager une finale au Stade de France, est-ce excitant ? « Oui, c’est même très excitant d’aller au Stade de France, il ne reste plus que deux matches à remporter avant la finale. Et puis on a une belle opportunité de faire le doublé Coupe-Championnat. On va donc faire de notre mieux pour atteindre cet objectif. Cela s’annonce néanmoins difficile car le club n’a jamais réussi cette performance par le passé. » Thiago Motta est depuis quelques jours de retour dans le groupe, c’est un atout de poids ? « Bien sûr, car Thiago Motta est un joueur international avec beaucoup d’expérience, il sait gérer les grands rendez-vous et il parle énormément à ses partenaires sur le terrain, c’est un joueur très important pour l’équipe. Au passage, je tiens à remercier tous les joueurs qui ont réussi à le suppléer en son absence. » A votre avis connait-on déjà le podium pour la fin de saison en Championnat ? « Non, c’est très équilibré en haut du classement. Il y a Marseille, Lyon, Lille qui revient très bien mais aussi Saint-Etienne ou encore Nice qui est une équipe très motivée en ce moment. Ils réalisent une très belle saison, surtout qu’ils peuvent atteindre un objectif exceptionnel. Cela reste donc très ouvert, il reste plusieurs grosses affiches à disputer. » LP/TA pour PSG.fr |
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