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Alex177
posté 01/04/2013 14:51
Message #5421


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Matuidi : «Déjà beau, mais...»
Qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 18 ans, le Paris-SG partira «outsider» face à Barcelone, mardi soir. Ce qui n'empêche pas Blaise Matuidi de vouloir «aller encore plus haut».

«Blaise Matuidi, avant le tirage au sort des quarts de finale, Mamadou Sakho avait estimé qu’hériter du Barça serait «pas mal». Partagiez-vous son avis ?
Je n’ai pas été aussi devin que lui (rires). Personnellement, ce n’est pas forcément le tirage auquel je pensais, mais c’est comme ça. On va s’en satisfaire. Il y aura un beau spectacle avec tout un peuple derrière nous pour nous aider à nous transcender. C’est important d’obtenir un bon résultat à la maison parce que là-bas, ça sera très très compliqué.

«Regardez Manchester City. Eux aussi ont investi beaucoup d'argent, et pourtant, ils ne sont pas là...»

En vous qualifiant pour les quarts de finale, vous avez atteint l’objectif qui vous avait été fixé. Sincèrement, pensez-vous le PSG suffisamment armé pour aller encore plus loin ?
Ce qu’on a fait, c’est déjà beau, mais on veut aller encore plus haut. Bon, on ne va pas non plus se mentir : on est outsider. Si on arrive à les battre, ce sera un exploit. Mais on va tout faire pour essayer de les contrarier.

Ce match suscite un énorme engouement. Parce que c’est Barcelone ? Ou bien parce que le PSG n’avait plus atteint ce niveau de la compétition depuis 18 ans ?
Ça sera un match de gala, c’est sûr. Mais il sera aussi très important. Pour vous, les journalistes, c’est normal qu’on soit là parce qu’on avait "un groupe facile". Mais regardez Manchester City. Eux aussi ont investi beaucoup d’argent, et pourtant, ils n'y sont pas… Beaucoup de gens ont tendance à l’oublier.

«Nous en tout cas, on sait ce qu'on fait de bien. On a conscience de réaliser une très bonne saison.»

Avez-vous l’impression qu’on minimise parfois les performances du PSG ?
Les critiques sont aussi faites pour avancer, pour nous pousser à nous surpasser... Nous, en tout cas, on sait ce qu’on fait de bien. On a conscience de réaliser une très bonne saison. Aujourd’hui, on est toujours en course dans trois compétitions, on est leader du Championnat, on est dans les temps. Le reste, ce qui peut se dire, ce n’est pas un problème.

Même lorsque les supporters sifflent Zlatan Ibrahimovic ?
Mais ça, c’est parce qu’il y a beaucoup d’attente. Ça fait un long moment que le Paris-SG n’a pas remporté le titre. Ils attendent ça avec impatience. Nous aussi.

L’erreur finalement, c’est d’avoir annoncé un PSG dévastateur en début de saison ?
Exactement. Tout le monde a fait cette erreur. Mais dans le foot, ça ne se passe pas comme ça, il n’y a rien d’écrit, il faut toujours prouver. Ça ne se fait pas du jour au lendemain.»

Propos recueillis par Emery TAISNE pour l'Equipe.fr
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Varino
posté 02/04/2013 09:09
Message #5422


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CE SOIR, IL Y A DES ÉTOILES PARTOUT

Habitué au rôle d’ogre en L 1, le PSG défie, aujourd’hui, le géant de ces dernières années. Sur le papier, il ne possède qu’une petite chance d’éliminer le FC Barcelone mais veut croire en ses atouts.

Paris dans le rôle du petit, c’est pour ce soir. Face à l’immense Barça et ses incroyables talents, le leader de la Ligue 1 ne part pas en situation de favori dans ce quart de finale aller de Ligue des champions. Si aucune recette ne se dégage pour être sûr de mettre en échec les Catalans, le PSG possède des armes pour y croire. Un peu.


LE TIRAGE AU SORT des quarts de finale effectué et l’émotion à peine digérée, la question est revenue sans cesse : comment battre Barcelone ? Les points de vue ont beau converger, ils ont autant de difficultés à convaincre qu’un défenseur à contenir Leo Messi. Commencer par resserrer les lignes, entend-on ici ou là. C’est connu, les adversaires du Barça sont souvent tentés d’abandonner des espaces aux Catalans… Couper la relation avec l’attaquant argentin, précisent d’autres. Là encore, aucun entraîneur n’y avait songé… Les empêcher, autant que possible, de développer leur jeu à une touche, avancent les moins téméraires qui insistent bien sur le « autant que possible ». Très bien mais comment ? En découpant le porteur du ballon, en le plaquant au sol et en comptant sur la bienveillance de l’arbitre, M. Stark ?

Vue d’ici, la montagne semble haute pour les appétits parisiens et il apparaît difficile de ne pas être rationnel devant la tâche qui attend les joueurs de la capitale. Même si, sur un match, l’exploit est possible, il y aura toujours un retour pour rappeler qu’éliminer ce Barça revient à escalader l’Everest deux fois de suite. Et il y aura toujours Messi pour faire rôder une menace permanente au cas où l’adversaire se rapprocherait du sommet. En Espagne, l’Argentin a marqué contre toutes les équipes de Liga cette saison. En Ligue des champions, seul le Benfica Lisbonne n’a pas subi la foudre du quadruple Ballon d’Or, qui n’avait pas participé au match retour (0-0, le 5 décembre) et, depuis un mois, ce dernier marque à chaque rencontre de Barcelone. Et il faudrait que Paris brise le cours de cette série ?

Lutter et réfléchir

Il le faudrait, oui, c’est même le début d’une idée. Parce que depuis janvier, à chaque fois que le prodige argentin n’a pas trouvé le chemin des filets, le Barça n’a pas gagné. Cette condition est nécessaire pour croire en un destin européen du PSG mais elle risque de ne pas suffire. En fait, ne pas du tout encaisser de but à l’aller ne figure même pas une exigence suffisante pour rêver d’un tour de plus, l’AC Milan pourrait en témoigner (1). Mais Paris présente d’autres arguments que les Milanais. D’abord, il a Ibra, requalifié par l’UEFA (2) co-meilleur passeur de la compétition et avide de s’affirmer, enfin, dans un quart de finale de C 1. Mais le PSG a aussi d’autres joueurs d’envergure internationale sur lesquels s’appuyer et le profil parfait pour récolter les quelques graines de doute que les vice-champions d’Italie ou le Real Madrid, plus récemment (3), ont semées dans les rangs catalans.

Vu par Carlo Ancelotti, le projet est excitant, forcément. Sur sept quarts de finale comme entraîneur, l’Italien s’est qualifié à cinq reprises et il aborde celui qui s’avance drapé d’un statut d’outsider qui lui convient. « Tout le monde doit être content de jouer ce match, déclarait-il, hier. Affronter le Barça est difficile pour toutes les équipes. J’espère juste voir un PSG courageux, qui jouera avec personnalité. » D’une certaine manière, Ancelotti, comme le reste de la France du football, se demande si le PSG dans sa version qatarienne est à la veille du grand exploit qui pousserait enfin le pays à se pâmer pour ses stars et rassurerait Nasser al-Khelaïfi, un président inquiet de la cote de popularité de son club.

Sur une pelouse du Parc comme une piste aux étoiles, il vaudrait mieux que la réponse reste en suspens, aux environs de 23 heures, après un match aller qui, vu de Paris, pourrait tendre autant vers le combat que vers la migraine. Car il faudra lutter et réfléchir pour bousculer ce Barça, indéniable favori, architecte d’un jeu sans pareil où l’harmonie collective le dispute aux exploits individuels. Face à une formation qui a tendance à passer autant par l’axe que par les côtés et bénéficiera d’une possession de balle insolente, Ancelotti a prévenu qu’il ne modifierait pas une approche tactique efficace depuis la victoire sur Porto (2-1, le 4 décembre). L’Italien sait que l’effet de surprise n’aurait qu’une portée limitée face à Barcelone. Lui mise sur la continuité.

DAMIEN DEGORRE

(1) Au tour précédent, l’AC Milan s’était imposé 2-0 à l’aller, avant de s’incliner 0-4 au retour.
(2) Il avait été suspendu deux matches après son expulsion, consécutive à une semelle lors du match aller contre Valence (2-1), en huitièmes de finale. Sa sanction a été réduite à un match la semaine passée.
(3) Le Real a battu le Barça deux fois en quatre jours : 3-1 au Camp Nou en Coupe du Roi (le 26 février) et 2-1 à Madrid en Liga (le 2 mars).



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Le calme avant la fête

Les conférences de presse n’ont réservé ni éclat de voix ni déclarations fracassantes. Dans les deux camps, on veut croire à une soirée de gala.


L’EXERCICE EST INGRAT, dans un auditorium du Parc des Princes surchauffé et bondé de journalistes venus de toute l’Europe. Sur l’estrade, un attaché de presse, un traducteur, puis un coach et un joueur de chaque équipe, qui défilent au rythme d’un protocole lissé et minuté. Pour être tout à fait honnête, ces moments débouchent rarement sur une immense information. Dehors, la présence d’une grosse centaine de supporters massés devant l’entrée du stade et qui fait du bruit pour mille dans un quartier déjà bouclé par la maréchaussée rappelle l’imminence du sommet. Mais on ne ressent pas dans l’air cette tension qui augure des grands soirs. Alors il y a bien eu ce moment, dans le camp parisien, entre détente et agacement, quand un journaliste anglais pose une question sur David Beckham à un Zlatan Ibrahimovic d’humeur courtoise : « En un mois, c’est la cinquième fois qu’on me pose la question de l’impact de Beckham. Mais je vais répondre, ne vous inquiétez pas », rétorque-t-il dans l’hilarité générale. Puis sur un ton qui rappelle celui de l’étudiant récitant sa leçon apprise par coeur, la star suédoise déroule : « Il a un gros impact, une grosse expérience. Il est fantastique avec le ballon, c’est un combattant, un gagneur, qui a un gros coeur. Et dans ces moments où on peut encore tout gagner, sauf la Coupe de la Ligue, c’est là qu’il peut être le plus important. Il connaît ces situations, et avec tout le respect que j’ai pour mes coéquipiers ce n’est pas le cas de tout le monde. » Quelques minutes plus tard, Carlo Ancelotti, flegmatique, tâche d’en dire le moins possible sur le dispositif tactique de son équipe ou la crainte qu’inspire le Barça de Leo Messi : « Ce ne sera pas simple non plus pour Barcelone de bloquer Ibrahimovic. On veut jouer notre football, être concentrés en attaque et en défense et ne pas trop penser aux qualités des joueurs adverses. Cette saison, on a été très bons en défense et en contre-attaque, mais aussi parfois en possession. Il faudra montrer ça aussi si on veut faire quelque chose de positif. » Ces vingt-cinq minutes de conférence très formelle succèdent aux quarante minutes accordées par le clan espagnol. En tenue d’entraînement, l’attaquant barcelonais David Villa s’était présenté le premier, pour dire à quel point les Catalans avaient appris de la défaite du match aller à Milan (0-2) en huitièmes de finale et le respect que lui inspirait ce PSG new-look. Puis ce fut au tour de Jordi Roura, l’adjoint de Tito Vilanova, de passer sous le feu de questions qui ne trouvaient pas toujours de réponse, sinon une : l’entraîneur catalan sera bien sur le banc ce soir : « C’est le chef, et son retour est donc important, tant sur le plan personnel que professionnel. Cela signifie le retour à la normale. » Et ce n’est peut-être pas le meilleur des présages pour Paris. – R. B.



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Lucas est là, pas Thiago Motta

Le PSG devrait présenter un système en 4-4-2 dans lequel figurera le Brésilien mais pas l’italien, non remis de sa blessure à un mollet.


C’EST UNE ÉQUIPE PARISIENNE très proche de celle alignée à Valence (2-1, le 12 février), en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, que Carlo Ancelotti devrait proposer, ce soir, face au leader de la Liga. Même schéma – 4-4-2 –, même état d’esprit – bloc bas – et mêmes joueurs, à l’exception du retour de Thiago Silva en défense centrale, ce qui ne peut pas vraiment être considéré comme un signe d’affaiblissement pour le PSG. Mais cela laisse planer une interrogation sur celui qui évoluera aux côtés du capitaine de la Seleçao contre le FC Barcelone : Alex ou Mamadou Sakho ?

Hier, ces deux défenseurs centraux étaient associés dans la même équipe lors de l’entraînement, ce qui ne livre pas beaucoup plus de précision. La veille, Alex avait formé avec Thiago Silva la charnière un long moment avant d’être remplacé par Sakho. Dans la logique d’Ancelotti, le Brésilien semble posséder quelques longueurs d’avance sur l’international français et apparaît comme le favori pour être sur la pelouse du Parc, au coup d’envoi. Pour le reste, peu de surprises sont à attendre. Thiago Motta, toujours pas remis de sa blessure à un mollet, ne figure pas dans le groupe, comme prévu. L’idée est que le milieu international italien soit prêt pour le match retour mercredi prochain. Maxwell, touché à un pied, a participé normalement au dernier entraînement et jouera bien contre son ancien club. À droite, Jallet retrouvera sa place de titulaire aux dépens de Van der Wiel, même si ce dernier a évolué, lui aussi, quelques minutes dans l’équipe des titulaires supposés hier matin.

Du temps de jeu pour Gameiro ?

Il y avait également, dans les changements entrepris par le technicien italien, une volonté de conserver une grande partie de son effectif impliquée par l’événement. Chantôme a remplacé Matuidi et Beckham Verratti mais la paire de récupérateurs titulaires sera bien constituée de Matuidi et Verratti. À aucun moment, en revanche, Ancelotti n’a changé de système en cours de séance. Ni dimanche ni hier. « Le dilemme pour Ancelotti sera l’équilibre de son 4-4-2, estime Daniel Bravo, consultant pour Canal +. Si l’un des deux attaquants ne se replace pas, cela peut être la catastrophe. Sur les côtés, Lucas et Pastore ont montré qu’ils pouvaient faire les efforts. Je pense qu’on aura alors un bloc très bas qui va exploser à la récupération. » Touché à une cheville face à Nancy (2-1, le 9 mars), l’international brésilien ne ressent plus aucune douleur.

L’autre changement important effectué par Ancelotti concerne Kevin Gameiro. Le technicien italien reconnaissait, vendredi soir, que ce dernier, buteur face à Montpellier (1-0), méritait davantage de temps de jeu. Lorsqu’il a pris la chasuble des titulaires supposés, Gameiro a remplacé Pastore et s’est positionné aux côtés d’Ibra, alors que Lavezzi s’est décalé sur le côté gauche. Cela pourrait offrir un aperçu du coaching d’Ancelotti en cours de match, ce soir. Surtout si le PSG mise sur sa vitesse en contre- attaque. Ménez, lui, n’a jamais évolué avec les titulaires. – D. D. (avec A. C.)



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Trop intense pour Beckham

Le milieu anglais de trente-sept ans ne semble plus taillé pour commencer un quart de finale contre le FC Barcelone.


CERTAINS AVANCERONT peut-être les séquelles d’un périple en Chine, dix jours plus tôt, qui lui interdiraient de commencer une telle rencontre mais ce voyage, à l’arrivée, dessine un prétexte parfait. La raison d’une non-titularisation de David Beckham, ce soir, est plus basique : à trente-sept ans, l’Anglais du PSG ne semble plus avoir les jambes pour batailler face à la densité et la mobilité du milieu barcelonais pendant tout un match, et même un peu moins.

« Dans l’absolu, il pourrait jouer, estime Alain Perrin, l’ancien entraîneur de l’OL (2007-2008). Mais contre Barcelone, il faut être prêt à courir beaucoup et, lorsque je l’ai vu cette saison, je ne l’ai pas senti capable de faire un long travail d’essuie-glace. »

Dans une perspective où Paris devra le plus souvent courir derrière le ballon, Carlo Ancelotti devrait privilégier des milieux plus récupérateurs que distributeurs. « Mais si Beckham joue dans le même registre qu’à Saint-Étienne (2-2, le 17 mars), il est capable d’effectuer les efforts », est convaincu Alain Roche, ancien défenseur du PSG. Peut-être, mais sur quel rythme ? C’est là que Perrin s’interroge : « Contre Barcelone, les milieux sont plus sollicités que les autres. Beckham est sans doute capable de jouer à un rythme constant mais peut-il en changer de façon répétée pour sortir au pressing ? Ça me paraît plus compliqué. »

Ancelotti doit partager cet avis pour préférer le duo Matuidi-Verratti, deux joueurs qui ont aussi une qualité de passe non négligeable. « Il faut trouver un équilibre entre la récupération du ballon et son utilisation, de façon à ne pas le perdre trop vite, insiste Roche. De ce point de vue, Beckham peut être utile. Mais celui qui le sera encore plus, c’est Ibra (*), par sa façon de le conserver et de permettre au bloc de remonter. C’est pour ça qu’il était important qu’il joue. » – D. D.

(*) Suspendu deux matches pour une semelle à Valence, en huitièmes de finale aller (2-1, le 12 février), l’attaquant suédois a vu sa sanction réduite en appel à une rencontre, déjà purgée lors du retour (1-1, le 6 mars).



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Eux, ils savent comment faire

Les Catalans ont perdu seulement six fois en quarante-sept matches cette saison. Nous avons sondé quelques-uns de leurs vainqueurs récents. Ils donnent leur secret d’un soir.


DRÔLE D’ENDROIT pour une rencontre mais, après tout… Le parvis du château de la Belle au bois dormant, à Disneyland-Paris, a servi de décor à un très bref entretien avec Javier Pastore. L’occasion de lui poser la question qui taraude un peu tout le monde : « Comment battre le Barça ? » L’Argentin déploie alors un sourire de dentiste et résume : « L’important sera qu’il ne marque pas ! » O.K., c’est un début, mais allons plutôt sonder ceux qui ont réussi cet exploit récemment, ou au moins une fois dans leur carrière. À seulement dix-neuf ans, Raphaël Varane, défenseur central du Real Madrid et de l’équipe de France est de ceux-là : « Il ne faut pas les laisser jouer et, surtout, leur abandonner le moins d’espace possible. Mais la plus grande difficulté, c’est de les empêcher de déployer leur jeu à une touche de balle et en mouvement. Ce qui suppose de monter très vite vers le porteur du ballon. » Mbaye Niang, vainqueur (2-0) des Catalans à l’aller au tour précédent avec l’AC Milan – avant une défaite (0-4) au retour – explique : « On avait mis de la densité au milieu pour gêner au maximum leur circulation et leurs mouvements entre nos lignes. » Face à cette équipe dont la possession de balle peut parfois dépasser les 70 % sur l’ensemble d’une rencontre, l’adversaire doit se préparer à souffrir physiquement et psychologiquement. Ce fut d’ailleurs l’une des recettes de Philippe Montanier, entraîneur de la Real Sociedad, première équipe à avoir vaincu les Catalans cette saison (3-2, le 20 janvier, 20e j.) « Il y a eu un fait de jeu important, reconnaît l’entraîneur des Basques. Barcelone s’est retrouvé à 10 à l’heure de jeu (carton rouge contre Piqué) et ça nous a bien aidés. La semaine précédant cette rencontre, nous avons intensifié la préparation physique et, surtout, mis l’accent sur la préparation mentale. Si tu n’es pas prêt, dans la tête, à jouer un match où tu sais que tu vas toucher très peu le ballon, aïe, aïe, aïe ! C’est décourageant et, à un moment, l’usure joue. Nous, une semaine avant, on s’est mis en tenue de combat, prêts à courir quel que soit le résultat. Au coup d’envoi, dans la tête, on était prêts à ne pas lâcher 1 cm de terrain quel que soit le score. »

Sagna : « À partir de la 65e, 70e, le Barça a un creux physique... »

Une fois les digues consolidées, l’idée serait de se projeter le plus vite possible vers l’avant afin d’exploiter la lenteur des défenseurs barcelonais. « Vous pouvez jouer très haut, offensif, et les exposer à leurs faiblesses défensives », estime Arsène Wenger, le manager d’Arsenal. « Ce sera le choix qu’Ancelotti devra faire, même si je comprends qu’il soit difficile et très risqué, car il peut se dire : “Si, déjà, on ne prend pas de but à domicile, on aura une bonne chance de se qualifier.” Le Barça reste l’une des trois meilleures équipes au monde mais ils n’ont plus exactement la même rigueur tactique qu’il y a deux-trois ans, notamment défensivement. »

Lors de leur victoire à domicile (2-1), le 16 février 2011, face à Messi et sa bande, les Gunners avaient adopté une autre stratégie que celle, défensive, qui avait permis à Chelsea (en 2012, 1-0, 2-2) et à l’Inter Milan (en 2010, 3-1, 0-1) de l’emporter en demi-finales. « Il faut jouer haut, les presser, les obliger à jouer long dès leurs six mètres, s’enthousiasme Bacary Sagna, le latéral droit londonien. Ils n’aiment pas être sous pression. C’est difficile mais, contre eux, il faut prendre des risques, jouer les coups à fond, les faire douter. Si Paris s’adapte au jeu du Barça, il va souffrir, comme nous lors de la première période en 2011. Cette année-là, c’est lorsque nous nous sommes lâchés et que nous avons joué notre jeu que nous les avons battus. Dans l’impact physique, Paris peut leur faire mal. À partir de la 65e-70e, le Barça a un creux physique. C’est là qu’il faut en profiter. » Et sur ce point, les experts sont unanimes. La qualité du jeu de contre parisien doit être déterminante. Au moins au match aller…



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Refaire le match

SURTOUT, ne jamais refaire un match qui n’a pas encore eu lieu. Pourtant, entre l’équipe d’Espagne au Stade de France et le Barça au Parc des Princes, le problème posé au PSG étant à peu près le même (en pire ?) que celui auquel a été confrontée l’équipe de France la semaine dernière, on tourne et on retourne la même question dans tous les sens : comment faire pour les battre ? À la lecture de cette Lucarne, vous éprouvez peut-être la désagréable sensation que l’auteur se répète. C’est hélas ce qu’il est en train de faire (L’Équipe du 27 mars). Aujourd’hui comme il y a huit jours, il se demande ce qu’il faut faire. La question est posée ci-contre à ceux qui l’ont fait, par exemple à Arsène Wenger. Il incite à jouer haut et offensif. Mais, en 2011, après avoir gagné à l’aller 2-1, Arsenal – à dix, c’est vrai – perdit au retour 1-3, en ne tirant jamais au but et en courant après le ballon les trois quarts du temps. Ce n’était ni haut ni offensif. Alors, le meilleur conseil à donner n’est-il pas de faire du mieux qu’on peut ?

DIDIER BRAUN



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Il ne sourit pas, et alors ?

En public, Zlatan Ibrahimovic peut renvoyer l’image d’un homme renfrogné. Pourtant, le Suédois est heureux à Paris, assurent ceux qui le côtoient dans le vestiaire.


PLUSIEURS FOIS, depuis le début de l’année 2013, Zlatan Ibrahimovic a traversé les zones presse d’après-match sans un mot ni un regard pour les médias français. « Ils ne méritent pas que je leur parle », peut-il alors lâcher. Parfois, il a aussi répondu aux sifflets d’une partie du Parc des Princes par une main posée derrière l’oreille, après un but, ou par une déclaration au vitriol qui blessait les supporters, le club et son histoire (1). Enfin, quelques fois, cette saison, Ibra a aussi témoigné publiquement son amour pour l’Italie en général, l’AC Milan en particulier, au point de diffuser le doute sur son bien-être à Paris et son envie d’y rester au-delà de l’été prochain.

Sur la première partie de la question – est-il heureux ? –, tous ceux qui le côtoient au Camp des Loges évacuent le soupçon. Souvent souriant et avenant, il salue tout le personnel du centre d’entraînement avec la même prévenance, à l’exception du steward qui avait suivi les ordres d’Olivier Létang, directeur sportif adjoint du club, et refusé de laisser Ibra garer sa voiture sur les places du staff, en décembre dernier. Depuis ce jour, le Suédois ne le regarde plus même s’il reconnaît, en privé, que sa « victime » n’était pour rien dans l’incident.

Dans le vestiaire, en revanche, pas de discrimination. Il chambre ses partenaires sans distinction de nationalité, se fait de plus en plus chambrer à son tour – « parce qu’au début, on n’osait pas trop », sourit un joueur – et étale un vrai plaisir de travailler à leurs côtés.

Plaisir feint ? « Franchement, je ne pense pas, dit l’un de ses coéquipiers. On le sent content d’être là. Quand il est arrivé, en juillet, on avait, nous aussi, le regard que les gens peuvent avoir sur lui, mais on a découvert l’homme. Et on le sent bien intégré et investi. » Comme les autres Parisiens, Ibra (31 ans, sous contrat jusqu’en 2015) prend l’essentiel de ses déjeuners au Camp des Loges et ne manque jamais à l’appel quand un dîner collectif est organisé dans un restaurant parisien. Il apprécie, aussi, les bonnes tables de la capitale et, le lendemain matin, raconte s’il a aimé ou pas. Il ne parle pas le français, ne le parlera peut-être jamais puisqu’il ne l’apprend pas, mais il fait des efforts pour le comprendre et en maîtrise quelques expressions, comme après certaines victoires, lorsqu’il chante « Paris est magique », ou balance, sur le terrain, des « joue vite » lorsque le ballon ne lui arrive pas assez… vite. « Il y a un autre mot qu’il a appris, glisse un autre partenaire. C’est “gagner”. Avant les matches, c’est “gagner ce soir” ou avant les entraînements, c’est “gagner ce matin”. C’est vrai qu’il déteste perdre mais, sincèrement, il donne le sentiment de se plaire ici. »

Heureux au PSG… et en équipe de Suède

Bien sûr, Zlatan n’est pas à l’abri d’un coup de sang susceptible de trahir quelques états d’âme et là, c’est alors en italien ou en anglais qu’il s’énerve. Ce fut le cas à la mi-temps de PSG-Troyes (4-0, le 24 novembre), quand il a asséné que ses « fils jouaient mieux au foot » que ses partenaires. Ce fut encore le cas sur la pelouse du Parc, pendant PSG-Bastia (3-1, le 8 février), pour invectiver Marco Verratti : « Quand tu as le ballon, c’est moi que tu cherches. » Ce fut enfin le cas après PSG-OM (2-0, le 24 février), quand il s’est agacé d’évoluer au sein d’une équipe de contre… Forcément, l’image de l’attaquant énervé à ces instants précis ne plaidait pas en faveur d’une grande félicité.

D’ailleurs, tout ne lui plaît pas non plus depuis son arrivée. Ibra n’a pas apprécié les articles sur sa quête de logement dans la capitale et sur sa vie privée en général. Dans la vie interne du club, il a peu goûté la visite nocturne imprévue d’un souk, à Doha – ordre venu d’en haut –, avec signatures d’autographes, juste après le match amical contre Lekhwiya (5-1, le 2 janvier), et prévenu : « Plus jamais ça ! » Déçu par le niveau de la Ligue 1, il avait aussi des craintes que sa saison perde de l’intérêt au sortir des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Mais la participation du PSG aux quarts, conjuguée à la bonne campagne de qualification de la Suède pour la Coupe du monde 2014 (2), l’a rassuré. Ce qui nous amène à la seconde partie de la question initiale : a-t-il des envies d’ailleurs ? Un peu moins depuis quelque temps, même si son agent a noué des contacts avec l’Inter Milan et la Juventus Turin. Au cas où…

DAMIEN DEGORRE

(1) Après PSG - Nancy (2-1, le 9 mars), Ibra avait déclaré : « Les supporters en demandent beaucoup. C’est étrange, vu ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’ils n’avaient rien. »
(2) La Suède est 2e ex æquo du groupe C, avec un match de moins que l’Autriche (2e) et deux de moins que l’Allemagne (1re).



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«Sans doute la meilleure équipe de tous les temps »

À la veille de les retrouver une fois de plus, l’attaquant suédois du Paris-SG a prodigué des louanges à son ancien club (2009-2010) et à Lionel Messi.


Ce soir, il sera peut-être moins aimable. Mais, hier, Zlatan Ibrahimovic avait le sourire aux lèvres et la bouche pleine de mercis. Pour les journalistes qui lui posaient des questions, mais aussi pour son adversaire du lendemain, le FC Barcelone, d’où il est pourtant parti par la petite porte après une seule saison (2009-2010).

Ce n’est pas la première fois que le Suédois croise la route de son ancien club. La saison passée, avec l’AC Milan, il avait disputé le second match de la phase de groupes (2-3, le 23 novembre), en Italie. Puis il avait été éliminé par le Barça en quarts de finale (0-0, 1-3). Après le retour, il avait d’ailleurs pesté contre l’arbitrage. « Maintenant, je comprends (José) Mourinho quand il vient ici et qu’il se plaint, avait-il lâché. Il y avait penalty sur moi en seconde période et, à chaque fois qu’on touchait un joueur du Barça, il tombait et l’arbitre sifflait faute. »

Hier, il se souvenait seulement de la supériorité de ses adversaires. « C’est sans doute la meilleure équipe du monde et même sans doute la meilleure équipe de tous les temps, jugeait-il à propos du Barça. On sait qu’ils veulent avoir la possession, tout le monde les connaît. Mais on voudra aussi l’avoir, on est à domicile, et on va essayer de les gêner le plus possible. C’est facile à dire avant, mais il faut le faire après sur le terrain et c’est le plus difficile. »

Si ses relations avec Pep Guardiola, alors entraîneur du club catalan, ont vite été difficiles, il n’a jamais dénigré Lionel Messi, qui fut pourtant son principal concurrent, pour un poste dans l’axe de l’attaque du Barça. « Aujourd’hui, c’est lui le meilleur, a-t-il estimé. Il a gagné tous ces Ballons d’Or (2009, 2010, 2011 et 2012). D’ailleurs, ils devraient mettre son nom dessus et ne plus appeler ça “Ballon d’Or” (sourire). Si c’est le meilleur joueur de l’histoire ? C’est encore difficile à dire. Il faut attendre qu’il arrête sa carrière, je pense. Quand un joueur est encore en activité, c’est compliqué de dire ça. Quand il sera à la retraite, je répondrai plus facilement à cette question. »

Alors qu’il aurait dû manquer le match de ce soir en raison de sa suspension, finalement levée, Ibrahimovic n’est donc pas mécontent de vivre de nouvelles retrouvailles : « Bien sûr, j’aurais été déçu de le rater, c’est un match que tout le monde veut jouer. » Lui le premier, bien sûr. Il n’a pas encore pris sa revanche. – L. D.



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Dix-huit ans après, ils y croient

Les Parisiens qui étaient venus à bout du Barça en 1995 estiment que le PSG a ses chances.


C’ÉTAIT UN AUTRE BARCELONE et un autre PSG mais l’histoire ne peut-elle pas se répéter ? Pour les Parisiens de 1995, qui avaient éliminé le club espagnol au même stade, en quarts de finale de la Ligue des champions (1-1, 2-1), l’exploit n’est pas impossible. « Même si le PSG a fait des faux pas, même s’il a parfois du mal à poser le jeu, il a montré qu’il pouvait répondre présent dans les grands rendez-vous. Comme face à Valence (2-1, 1-1 au tour précédent), par exemple » , estime David Ginola. « Oui, répond Daniel Bravo, l’ancien milieu de terrain, les Parisiens sont capables de bien défendre et de faire mal au Barça avec leurs joueurs rapides : Lavezzi, Ménez ou Lucas. Mais il faudra qu’ils soient tous à 120 %. » Un bémol, cependant, par rapport au PSG de 1995. Ginola pointe le manque de vécu et, parfois, d’esprit collectif du PSG actuel. « On formait une équipe qui jouait très bien ensemble, rappelle l’ancien attaquant international, 17 sélections. On pouvait battre n’importe qui. Avant les matches, on se réunissait dans les chambres pour se parler, se motiver entre nous. » « On avait une maîtrise, abonde José Cobos, l’ancien défenseur. Au Barça, les joueurs se connaissent depuis l’école. Tout est calé, formaté. Ils pourraient jouer sans entraîneur. Ce n’est pas le cas du PSG. Il faudra qu’ils soient homogènes, collectifs comme face à Valence. »

Pour Ginola, vouloir prendre le Barça à son propre piège, celui de la possession du jeu, serait « un gros risque » et une impasse. « Même si ce n’était pas du beau jeu, l’Inter Milan de Mourinho (2010, en demi-finales, 3-1, 0-1) et le Chelsea de Di Matteo (en demies aussi, la saison dernière, 1-0, 2-2) sont parvenus, avec un système très défensif, à les faire déjouer, avance-t-il. Le problème, c’est que le Barça va presser haut, et le PSG n’aime pas ça non plus. » Face à ce Barça-là, les anciens Parisiens misent sur le talent individuel. « Le PSG d’aujourd’hui, c’est un peu le PSG version 91 (*), se souvient Bernard Lama, l’ancien gardien parisien. Ce n’est pas encore un rouleau compresseur. Il a encore besoin de se construire, d’avoir une assise, de se rassurer. C’est pour ça qu’il est plus à l’aise sans le ballon. Mais avec des individualités comme Ibra, Thiago Silva, Ménez ou Lucas, les Parisiens peuvent créer la surprise. » Valdo, l’ancien milieu, mise lui aussi sur les fulgurances des individualités parisiennes, en particulier celles de Lucas. « C’est un joueur fascinant. Lui, il va vraiment enchanter le Parc, ce n’est que le début… » , annonce-t-il. « Qu’Ibra puisse finalement jouer est déjà une bonne chose, rassure Ginola. Mais il faudra que tout le monde soit au diapason pour gagner. » Reste une inconnue : la jeunesse et l’inexpérience de l’effectif parisien (Pastore, Verratti…) à ce niveau. « En 1995, j’avais vingt-six ans et j’étais le plus jeune sur la photo, rappelle Cobos. On était une équipe expérimentée. Là, il y a des jeunes talentueux mais sans bagage. Ça peut faire la différence » . Mais Ginola positive : « Le PSG domine en France mais, là, il va vraiment savoir où il en est en Europe. Ancelotti essaie de trouver une identité, un style à cette équipe. Ce match peut être le déclic. »

ALEXANDRE CHAMORET (avec E.F.)



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Colleter, de la lumière à la galère

En 1995, il éliminait le Barça en quarts de finale de Ligue des champions avec le PSG. Aujourd’hui, l’ancien défenseur se bat pour retrouver une place dans le milieu du foot.


UN SOIR OÙ COURAIENT sur la pelouse du Parc Weah, Ginola, Rai, Valdo, Stoïchkov, Hagi, Koeman, Nadal, il y avait aussi, quelque part dans le couloir gauche du PSG, Patrick Colleter. « J’étais un peu l’anonyme dans une équipe de stars, concède l’ancien latéral, âgé de 47 ans. Un peu comme Chantôme ou Jallet peuvent l’être aujourd’hui. Je n’étais pas un crack, mais j’étais présent, jamais blessé. On pouvait compter sur moi pour aller au combat. »

Des deux batailles contre le Barça (*), il se souvient de la force qui avait gagné le PSG après le match aller en Espagne. « Ce résultat au Camp Nou nous avait mis en confiance. Au Parc, quand Bakero a ouvert le score (50e), ça nous a mis un coup au moral. Mais on était habitué à ne rien lâcher. Après l’égalisation de Rai (73e), on a tout donné jusqu’au but de Vincent (Guérin) sur cette frappe de vingt mètres au ras du poteau (83e). Il n’a peut-être pas très bien pris le ballon, mais la frappe était tellement vicieuse et bien placée… Je pense que le gardien (Carles Busquets) ne s’attendait pas à ce qu’il frappe ! »

Serveur dans un restaurant à Nice

Un an plus tard, le 8 mai 1996, à Bruxelles, Patrick Colleter bouclera ses cinq saisons parisiennes par un nouveau statut de titulaire en finale de la Coupe des Coupes face au Rapid de Vienne (1-0). « Je ne suis jamais retourné au Parc depuis mon départ du PSG. Pour le clin d’oeil de l’histoire, ils auraient pu inviter tous les vainqueurs de 1995 à ce nouveau PSG-Barcelone. Ce n’est pas grave, je regarderai le match chez moi, à Nice. »

Nice, où le natif de Brest s’est posé au bout de sa collaboration comme adjoint de Ricardo, à Bordeaux (2005-2007), puis à Monaco (2007-2009). « Quand Ricardo est parti au Sao Paulo FC, je lui ai demandé si je pouvais l’accompagner. Il m’a dit que ce serait compliqué à cause de la barrière de la langue. »

Depuis bientôt quatre ans, tout est un peu compliqué pour Patrick Colleter. Chômage, soucis familiaux… Il finira même par travailler comme serveur dans un restaurant niçois. « J’ai dû un peu repartir de zéro. Bosser dans le restau de mes amis ne m’a pas dérangé. Ce n’était pas forcément pour survivre, c’était surtout pour faire quelque chose de ma vie. J’ai arrêté ce job, mais s’il fallait recommencer, je le referais. »

Depuis août, Colleter entrevoit une lueur. Devenu consultant sur BeIN Sport, il dit « se régaler » au contact d’un milieu du foot qu’il espère avec force réintégrer, même à l’échelon le plus bas. « Ces dernières années, j’ai cherché à intégrer des staffs de L 1, de L 2. Dans la région de Nice, j’ai même sondé des clubs de DH, de CFA 2. En vain. Alors, je cherche toujours. Je sais que je retrouverai le terrain un jour car je me bats comme un chien pour ça. Comme quand je jouais. » Comme en 1995, Patrick Colleter rime toujours avec force de caractère. – J. T.



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En 1997, Ronaldo a fait pleurer Leo

C’EST L’UNE DES SOIRÉES européennes les plus douloureuses pour le Paris-SG. Et les larmes de Leonardo en sont le symbole. Le 14 mai 1997, à Rotterdam, le club de la capitale, tenant du titre depuis sa victoire face au Rapid Vienne (1-0 en 1996), dispute sa deuxième finale d’affilée de Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe face au FC Barcelone de Pep Guardiola et Luis Figo. Sous les ordres de Ricardo, les Parisiens, emmenés par Rai, Leonardo et Paul Le Guen, s’inclinent sur un penalty de l’avant-centre brésilien Ronaldo, après une faute de Bruno Ngotty (37e). À l’issue de la rencontre, « Leo », associé ce jour-là à Patrice Loko en attaque, pleure. « Je suis comme ça, quand on est triste, ça peut arriver, se justifie, à l’époque, l’actuel directeur sportif du PSG. C’était un grand titre qui se jouait, c’est dur. Mais je n’ai pas de regrets. On a bien joué, on a tout essayé, mais on n’a pas marqué. » Comme sur l’occasion de Loko, qui trouvait le poteau droit de Vitor Baia avant que la frappe du gauche de Leonardo ne s’envole au-dessus du cadre (57e)… « C’est dur à accepter mais c’est comme ça, poursuivait alors le Brésilien. Une défaite sur un penalty laisse toujours un goût amer. » Le lendemain, L’Équipe titrait en une « Ça fait mal ». – C. Ga.



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Le Parc, un pré catalan

Barça n’est pas venu à Paris que pour la Coupe d’europe. Il a souvent été l’invité de soirées de prestige, riches en histoires et en symboles.


1974 : CRUYFF RAYONNE, BIANCHI EST BRISÉ
Le 9 octobre 1974, 46 734 spectateurs accourent pour voir le Barça emmené par Johan Cruyff, star de la récente Coupe du monde. Barcelone affronte une « entente » composée de joueurs de Reims (huit dont trois Argentins – Laraignée, Santamaria et Bianchi) et du jeune PSG, qui découvre à peine la D 1. L’équipe de Rinus Michels subjugue le Parc (5-1), marque cinq fois, par Cruyff (2 buts), Marcial (2) et Heredia. Carlos Bianchi marque aussi, comme il en a l’habitude depuis qu’il est en France. Mais, dans un choc avec Gallego, il se fracture le tibia et le péroné. L’incident douche l’ambiance.

1977 : CRUYFF, MAIS AUSSI DAHLEB
L’affiche du 19 avril 1977 (1-1) fait moins recette que la précédente. Ils sont 22 000 pour voir le PSG, entraîné par Velibor Vasovic, tenir tête à un Barça peu concerné. Au milieu de l’équipe parisienne prend place un joueur de l’OM, Norberto Alonso, que Daniel Hechter espère engager. Après un éclair de génie de Cruyff, qui illumine une première période terne, c’est Mustapha Dahleb qui réalise un exploit personnel à la Cruyff et permet à Tokoto d’ouvrir la marque. Maître Johan a ensuite une réaction d’orgueil, qu’il traduit par un but en demi-volée en fin de match.

1982 : QUAND LEMOULT SERVAIT MARADONA
Le 12 novembre 1982 (4-1 pour le Barça), 30 000 spectateurs attendent le nouveau dieu du Barça, Diego Maradona. Après vingt minutes parisiennes emballantes, l’équipe d’Udo Lattek n’a pas à se forcer pour prendre le large et mener 3-0 à la mi-temps. Le 2e but est signé Maradona, sur un mauvais renvoi de Jean-Claude Lemoult. À 3-0 à la mi-temps, le jeune Gilles Cardinet (voir ci-contre) entre à la place de Tokoto et marque, sur une passe aérienne du même Lemoult.

2012 : IBRA DÉCOUVRE LE PARC
45 000 spectateurs au Parc un 4 août, c’est déjà un événement. Ils ont accouru pour deux raisons – une seule aurait suffi. L’une d’elles, c’est la visite du Barça et de toutes ses vedettes du moment (2-2, 4-1 aux t.a.b pour les Catalans). Vingt et un joueurs en maillot orange-citron foulent la pelouse parisienne. L’autre raison, c’est la première de Zlatan Ibrahimovic à Paris, qui l’accueille comme un nouveau messie. Messi, justement, marque sur penalty. Ibra en inscrit un également, juste avant de recevoir l’ovation de la foule quand il cède la place, en même temps qu’une autre recrue parisienne, Ezequiel Lavezzi. Un trophée, même amical, étant en jeu, il faut départager les deux équipes aux tirs au but. Messi, Xavi, Fabregas et Piqué font ce qu’il faut. Pas Hoarau ni Gameiro. Une Coupe de plus dans la vitrine du Barça.

DIDIER BRAUN



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« Avoir marqué, à vingt ans, contre le Barça… »

GILLES CARDINET, jeune et anonyme milieu du PSG en 1982, se souvient de son but inscrit contre le FC Barcelone de Maradona.


Lors du match amical du 12 novembre 1982, Gilles Cardinet entre à la mi-temps face au Barça de Maradona (4-1 pour l’équipe espagnole). Le milieu de terrain, qui avait débuté très jeune chez les pros (à 17 ans, en décembre 1979), ne joue pas un seul match officiel avec le PSG lors de cette saison 1982-83, mais marque contre le Barça deux minutes après son entrée en jeu. Aujourd ’hui homme d’affaires dans le Nord, Cardinet (51 ans) n’a pas oublié cette soirée.

« VOUS SOUVENEZ-VOUS de votre but contre le Barça, le 12 novembre 1982 ?
– Comment pourrais-je avoir oublié ? Je n’ai pas marqué si souvent que ça (*). Avoir marqué, à vingt ans, contre le Barça, c’est un beau souvenir. Je m’étais fait chambrer par Toko (un de ses coéquipiers). J’avais célébré un peu mon but. Normal, non ? Toko m’avait dit : “On aurait cru que tu venais de marquer en Coupe d’Europe !”

– Vous vous rappelez de l’action ?
– Je me revois faire un contrôle un peu compliqué et marquer du gauche en étant dos au but (la séquence, revue sur YouTube, le montre contrôlant puis dribblant plusieurs défenseurs avant de réussir un tir décroisé). Mais trente ans sont passés, alors…

– Et quel souvenir gardez-vous de Maradona, que vous avez donc croisé, sur le terrain ?
– Je me souviens surtout que cela avait été un gros événement médiatique. Déjà. Me rappeler que j’ai un peu participé à cet événement, ça fait plaisir… » – D. Br.

(*) Avec le PSG, où il a joué 13 matches de Championnat (jusqu’en 1985), il a inscrit 1 but, contre Brest en 1980.



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« PEUT-ÊTRE LE MATCH DE NOTRE VIE »

THIAGO SILVA brûle d’impatience de retrouver le Barça et de disputer un duel monstrueux avec Lionel Messi. Le capitaine parisien évoque aussi, désormais, son bonheur d’évoluer à Paris.


Il y a un Anglais, à Marseille, qui parle en mal du Brésil…

La saison dernière, sous le maillot de l’AC Milan, il avait déjà affronté quatre fois le FC Barcelone, en phase de groupes (2-2, 2-3), puis en quarts de finale (0-0, 1-3). Si Thiago Silva n’a encore jamais vu chuter les Catalans, il vit avec la conviction que ce rival n’est pas infaillible. Devenu capitaine du PSG depuis le déplacement au Dynamo Kiev (2-0, le 21 novembre), l’international brésilien (33 sélections) a trouvé une régularité dans ses performances qui conforte sa réputation de meilleur défenseur du monde. Plus gros transfert de l’histoire du football français, le « Monstre », recruté l’été dernier pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus), évoque également sa passion immense pour le football. Tout en adressant une pique acérée à un certain… Joey Barton.

« VOUS AURIEZ PU évoluer face à Zlatan Ibrahimovic ce soir…
– Oui, l’été dernier, le Barça était entré en contact avec mon agent (Paolo Tonietto). C’est un club où tous les joueurs rêvent un jour d’évoluer. Quand j’étais enfant j’en rêvais aussi, mais ça ne s’est jamais réalisé. Quand Barcelone est venu l’an passé, je discutais déjà avec le PSG. J’avais même donné ma parole à Leonardo que si je quittais Milan ce serait pour signer à Paris. À partir du moment où je donne ma parole, je ne reviens plus en arrière.

– Quelles seront les clés tactiques du choc contre Barcelone ?
– Rester tranquilles et concentrés de la première seconde à la dernière. Ne pas oublier que la qualification se jouera sur deux matches, et pas seulement à l’aller. Barcelone est une équipe qui maîtrise énormément le ballon et qui presse beaucoup l’adversaire quand elle le perd. Garder beaucoup le ballon, ça limite forcément les chances de l’adversaire de jouer. On le sait d’avance. C’est pourquoi il faudra rester calmes et exploiter la moindre faille qui apparaîtra chez eux. Des failles, il y en aura, à l’aller comme au retour. Dans ces moments-là, on devra être forts et efficaces.

– Quel peut être le point faible du Barça, justement ?
– Toutes les équipes en ont un, nous comme eux. On sait qu’ils ont peut-être un tout petit point faible, mais je n’en parlerai pas avant le match. Ce sera dur pour nous, comme ce sera dur pour eux… On n’atteint jamais les quarts de finale de la C 1 sans le mériter. Sur le terrain, il y aura deux équipes déterminées à remporter cette compétition.

– Comment appréhendez-vous votre nouveau duel avec Messi ?
– Leo Messi est un joueur extrêmement agile et rapide, très doué dans la conduite de balle. Il n’est pas par hasard le meilleur joueur du monde depuis quatre ans. Il faut le respecter, bien sûr, et dans l’idéal, l’empêcher de prendre de la vitesse ou de trouver des espaces.

– Vous avez appelé Philippe Mexès pour prendre les derniers conseils avant d’affronter le Barça ? (1)
– (Il sourit.) Non, je n’ai parlé avec presque personne du Milan depuis son élimination. Le seul avec qui j’ai des contacts réguliers, c’est avec mon ami Mathieu Flamini. Au fond, on n’a besoin de personne pour savoir que ça va être compliqué. Mais ils auront aussi une forte pression. Dans notre vestiaire, personne n’a peur d’eux. Tout le monde brûle d’envie de jouer ce match et rêve d’éliminer Barcelone. Je sens notre groupe très concentré. Qui ne le serait pas ? C’est peut-être le match de notre vie…

– Y a-t-il des joueurs qui vous ont surpris en L 1 ?
– Il y a pas mal de joueurs de qualité, mais aucun à ressortir en particulier. En revanche, il y a en un ou deux qui m’ont beaucoup déçu. Je ne veux pas donner de noms, ce ne serait pas élégant. Mais c’est un peu étrange d’entrer sur le terrain avec pour seule idée de chercher à agresser l’adversaire. J’ai une carapace qui me permet de garder mon calme face à ces attitudes. Mais j’en ai parlé à mes coéquipiers : il y a comme un manque de respect à notre égard. Il faudrait que ça change.

– Difficile de ne pas penser au tacle de Brandao sur votre cheville lors de Saint-Étienne-PSG (2-2, le 17 mars)…
– Non, je ne parle pas de lui spécialement. Il a eu un geste dur sur cette action, mais il a fini par s’excuser. J’espère que ses excuses étaient sincères. Il y a eu d’autres matches où des joueurs ont eu des mots un peu excessifs, des entraîneurs adverses aussi. Vous savez, je ne parle pas le français, mais je le comprends très bien…

– Comment jugez-vous l’arbitrage en France ?
– Il y en a qui sifflent pour trois fois rien, qui sortent des jaunes ou des rouges assez facilement, d’autres qui privilégient un peu plus le dialogue. Le problème, avec certains arbitres, c’est qu’on dirait qu’il faut se faire ouvrir la jambe pour qu’ils expulsent l’adversaire coupable. C’est ce qui est arrivé avec le malheureux joueur de Saint-Étienne (2). Mais si sa blessure n’avait pas été visible, je ne suis pas certain que son adversaire aurait été exclu. À Saint-Étienne, grâce à Dieu, j’ai pu me relever après la faute que j’ai subie et c’est peut-être pour cela que l’arbitre n’a pas sanctionné le responsable… J’ai parfois du mal à comprendre leurs critères.

– Avez-vous encore la nostalgie du Milan ?
– J’aurai toujours la nostalgie des bonnes choses. Je suis nostalgique de Rio de Janeiro, de mes années à Fluminense (2006-2009), je suis nostalgique de Milan (2009-2012), du club comme de la ville. Demain, si je devais partir du PSG, je serais nostalgique également. Paris me manquerait. Parce qu’avec le temps, j’ai appris à aimer Paris. Il m’est même difficile, aujourd’hui, d’envisager de partir. Au début, je ne connaissais pas du tout cette ville, je ne comprenais rien à la langue. Tout était un peu confus. J’arrivais d’un autre pays. Pendant deux mois, je venais à l’entraînement en traînant ma tristesse. Puis j’ai repris confiance et senti que l’ambiance dans le groupe s’améliorait peu à peu. Je me sens beaucoup mieux dans ma vie aujourd’hui, et cela se ressent aussi sur le terrain. Désormais, je suis très heureux ici. Même si le football est imprévisible, j’ai même très envie de m’inscrire au PSG dans la durée.

– Pourquoi retournez-vous parfois vous soigner à Milanello ?
– Parce qu’en quittant Milan, j’ai quitté mon physiothérapeute brésilien, Marcelo Costa, dont je suis très proche. Adriano Galliani (le vice-président de l’AC Milan) l’avait fait venir en Italie. J’ai une immense confiance en lui. Il connaît mon corps comme personne d’autre. Marcelo, je le connais depuis Fluminense. Galliani, un grand dirigeant, m’a autorisé à revenir quand je le souhaitais pour le consulter. Alors, à chaque fois que je suis blessé, comme il lui est difficile de s’absenter pour venir à Paris, c’est moi qui vais le voir là-bas.

– En quoi le meilleur défenseur du monde peut-il encore devenir meilleur ?
– Je travaille beaucoup, je respire le football vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Chez moi, je regarde beaucoup de matches de différents Championnats, de Première comme de Deuxième Division ! Même quand je vais au restaurant, j’aime bien quand un match est diffusé sur un écran. Je vis du football. Je dépends du football. Impossible de m’en passer. Même quand je sors d’un match, je rentre chez moi et… je regarde du foot ! J’observe et je m’en sers dès le lendemain, à l’entraînement, avec l’idée de progresser encore.

– À vos yeux, quels sont les autres grands défenseurs centraux actuels ?
– Quand j’ai commencé ma carrière professionnelle, j’admirais le Paraguayen Carlos Gamarra. Ensuite, j’ai toujours beaucoup aimé Juan, l’international brésilien, qui a longtemps joué à l’AS Rome (2007-2012). J’admire aussi Rio Ferdinand, Alessandro Nesta et Nemanja Vidic. Tous ces joueurs m’ont inspiré.

– Comment voyez-vous la carrière de Sakho ?
– Il a une qualité et une force physique très importantes. C’est un défenseur qui grandit beaucoup, mois après mois, avec une mentalité exemplaire. Parfois il joue, parfois non. Mais quand il ne joue pas, il n’est pas du genre à pourrir l’ambiance. Il me fait penser à Gennaro Gattuso à Milan : même quand il était remplaçant, il parlait dans le vestiaire pour le bien du groupe. J’ai beaucoup d’admiration pour un professionnel comme Sakho. S’il continue dans cet esprit, il ira très haut. J’espère qu’il ne quittera pas le PSG l’été prochain.

– À quinze mois de la Coupe du monde, êtes-vous un peu inquiet des dernières prestations de l’équipe du Brésil ?
– Assurément, on traverse une passe difficile. Mais les grandes conquêtes sont encore plus savoureuses quand on surmonte des moments compliqués. J’espère qu’on va en sortir le plus vite possible et que le Brésil va retrouver le meilleur football du monde. En ce moment, j’entends pas mal de gens critiquer la Seleçao. Il y a même un joueur de Marseille, dont je ne me souviens plus du nom – c’est un Anglais – qui parle en mal de Neymar, du foot brésilien en général, mais aussi de Beckham, d’Ibra.

– Cet Anglais s’appelle Joey Barton.
– (Il feint de ne pas entendre.) Comme personne ne parle de lui, ça le distrait peut-être de baver sur de grands joueurs pour qu’on sache qu’il existe. Ce que cette personne ne doit jamais oublier, c’est qu’il y a sur le maillot auriverde plus d’étoiles que sur n’importe quel autre maillot. Il y en a cinq. Cinq Coupes du monde. Cela mérite un peu de respect. Ça me donne encore plus envie de gagner, pour faire taire cet Anglais. Il connaît quoi, lui, au football brésilien ? Je n’ai pas le souvenir de l’avoir affronté en sélection… Cela me touche tout ce qu’on dit sur le Brésil, parce que le Brésil, c’est tout pour moi. On fera tout pour gagner cette Coupe du monde. Le football brésilien est unique au monde. Il ne faut jamais l’oublier… »

(1) En 8es de finale de laC 1, l’AC Milan de Mexès a été éliminé par le FC Barcelone (2-0, 0-4).
(2) Lors de Saint-Étienne - Nice (4-0, le 2 mars), le milieu Jérémy Clément a subi une fracture ouverte tibia-péroné au niveau de la cheville droite, après avoir essuyé un tacle du milieu Valentin Eysseric, suspendu ensuite onze matches par la LFP.



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Un gagnant, le Qatar

L’émirat, qui possède le PSG, est aussi le sponsor principal du FC Barcelone.


SUR LE TERRAIN, ce soir, le FC Barcelone et le PSG seront des adversaires. Le reste du temps, ce sont plutôt des partenaires, tant un nouvel axe entre les deux clubs se dessine à travers les investissements parallèles consentis par le gouvernement qatarien depuis 2010. Via Qatar Sport Investment (QSI), le fonds souverain de la famille princière Al-Thani, l’Émirat a investi environ 420 M€ dans le PSG, entre le rachat du club (70 M€ au total) en juin 2011 et les transferts de joueurs (environ 250 M€). Une enveloppe à laquelle il faut ajouter le récent partenariat conclu avec l’office de tourisme de l’Émirat (environ 100 M€ par an). Sans compter les 40 M€ que vont investir les Qatariens pour la réalisation du nouveau centre d’entraînement, dont l’inauguration est toujours prévue le 1er juillet 2015, ni les 50 M€ destinés à la rénovation du Parc des Princes avant l’Euro 2016.

Les liens de QSI avec le FC Barcelone – le modèle que les propriétaires qatariens veulent transposer à Paris, à terme – remontent à 2010. Dans le sillage de son élection à la présidence du Barça, Sandro Rosell avait alors officialisé un contrat historique avec le Qatar. Son montant, resté confidentiel, est estimé à 170 M€, étalés sur six ans. Contre ce chèque, QSI a obtenu le droit de s’afficher sur le maillot blaugrana. Une révolution en Catalogne. Au départ, les Qatariens avaient décidé d’afficher leur fondation (Qatar Foundation) « qui aide les gens, qui investit dans l’éducation, la culture », justifiait Rosell. Mais dès la saison prochaine et jusqu’en 2016, le Barça partagera des valeurs plus commerciales, celles de Qatar Airways, la compagnie aérienne du pays, qui sera donc la première marque privée à figurer sur la tunique du club catalan.

La question du conflit d’intérêts se pose-t-elle, puisque, à ce cousinage PSG-Barça, il faut ajouter les investissements qatariens à Malaga, autre qualifié pour les quarts de finale de la C 1 ? « Mais Malaga, c’est l’investissement privé d’un homme d’affaires qatarien, répond Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. Il appartient à la famille royale (*), c’est vrai, mais cela n’a rien à voir avec le gouvernement du Qatar. C’est à 100 % une démarche indépendante. Vous ne trouverez jamais la trace d’un fonds souverain du Qatar dans ce club. Il n’y a aucun conflit d’intérêts, comme il n’y en a aucun avec le Barça, même s’il est sponsorisé par Qatar Foundation. Nous aimons cette ville, nous aimons la France et nous sommes focalisés sur notre club. On ne peut pas aimer deux clubs à la fois. Jamais. On a choisi un club pour toujours. Ce club, c’est le PSG. On n’investira jamais dans un autre club européen. Je donne ma parole que ceci ne se produira jamais. »

Mais la proximité entre les deux clubs a des avantages, comme la rencontre amicale organisée au Parc des Princes, le 4 août dernier, a pu l’illustrer (2-2, 4-1 aux t.a.b.). En théorie, le Barça exige un chèque d’environ 2 M€ pour un match de gala. Mais cette fois, le PSG n’aurait pas eu à débourser un centime, en dehors des dépenses logistiques, pour ce match diffusé par beIN Sport, filiale d’Al Jazeera, propriété du… Qatar.



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DANS LE BUNKER DU BARÇA

Depuis le passage de Pep Guardiola, les joueurs de l’équipe catalane vivent retranchés dans leur centre d’entraînement, où les règles de vie sont très strictes.


DEVANT LA GRILLE du d’entraînement, à Sant Joan Despi, dans la banlieue de Barcelone, quelques dizaines de supporters attendent. Il n’y a pas grand-chose à voir, pourtant, sinon quelques grosses voitures qui entrent et qui sortent, au début et à la fin de chaque entraînement. Une photo ou un autographe à glaner, c’est à peu près tout.

Depuis le long passage de Pep Guardiola sur le banc (2008-2012), le Barça est une équipe protégée, dont la vie, régie par des règles strictes, se déroule dans un certain secret. Avant lui, le FC Barcelone s’entraînait près du Camp Nou et seules les séances de veille de match étaient à huis clos. Aujourd’hui, il n’y a que des entraînements à huis clos, dans ce centre qui accueille aussi le secteur formation du club (la Masia), où Guardiola a rapatrié l’équipe première, quand il en a pris les commandes. Même après son départ, les principes de fonctionnement établis par l’ancien milieu de terrain continuent, aujourd’hui, de dicter la vie du groupe dirigé par Tito Vilanova, son ancien adjoint. Tous les jours, les joueurs ont rendez-vous une heure avant le début de l’entraînement. En arrivant, il leur faut émarger une feuille de présence, contrôlée par Pepe Costa, un membre du staff. En cas de retard sans justification, les amendes montent au fil des minutes, même si la discipline est plus souple les lendemains de déplacement, après un retour tardif.

L’une des principales nouveautés introduites par Guardiola, et qui est toujours d’actualité, c’est aussi le petit déjeuner pris en commun, avant l’entraînement. Après la séance, les joueurs montent dans une salle commune où leur est servi un buffet. Contrôler l’alimentation de ses joueurs était l’un des leitmotivs de Guardiola, qui avait notamment mis en place un dîner d’après match obligatoire, au Camp Nou, en vertu de ce précepte : selon lui, les deux heures après une rencontre sont les plus importantes pour la récupération du footballeur.

Le Barça est, par ailleurs, l’une des rares équipes à s’entraîner le matin des matches, sur la pelouse du Camp Nou, quand elle joue à domicile. À quelques heures de la rencontre, cette dernière séance est destinée à un léger échauffement mais aussi à du travail tactique et sur phases arrêtées, l’un des dadas de Vilanova. En revanche, pas de mise au vert, sauf en Ligue des champions ou si le match est programmé très tôt. Après l’entraînement matinal, les joueurs prennent donc une collation ensemble, rentrent chez eux et reviennent deux heures avant le coup d’envoi.

Xavi, figure incontournable

Deux ou trois fois dans la saison, ce train-train est aussi interrompu par quelques moments de convivialité moins formels. Le dernier en date remonte au 6 mars, à quelques jours du huitième de finale retour de Ligue des champions contre l’AC Milan (4-0, le 12 mars). Après l’entraînement, l’effectif et le staff du Barça s’étaient réunis au complet pour déjeuner, dans un restaurant situé à quelques kilomètres de Barcelone. Dans les heures qui ont précédé cette rencontre capitale, Xavi avait aussi pris l’initiative d’inviter Lionel Messi à la soirée de gala du football catalan, au cours de laquelle Sergio Busquets devait recevoir un prix. Après la cérémonie, le milieu espagnol avait emmené dîner la star argentine.

Dans le vestiaire, Xavi est une figure incontournable. Vice-capitaine, derrière Carles Puyol, il a notamment joué un rôle important pendant les quelques jours de doute traversés par le Barça, avant ce match retour contre Milan (aller 0-2), alors que Vilanova était encore absent. Fondamental dans l’équilibre du groupe, il est l’un de ceux qui travaillent à créer du lien, dans un vestiaire sans clan mais où les affinités sont assez bien identifiées. Lors des déplacements, par exemple, les internationaux espagnols passent du temps ensemble, parfois autour d’un jeu (le parchis) très populaire de l’autre côté des Pyrénées. Avec Messi, un autre groupe peut rassembler le deuxième gardien, Pinto, l’un des joueurs dont l’Argentin est le plus proche, Javier Mascherano ou Daniel Alves. Mais, après les matches, dans le vestiaire, c’est souvent vers Messi que tout le monde se tourne pour une photo qui alimentera les réseaux sociaux. L’attaquant n’est pas le plus bavard, mais il n’est pas le moins populaire.

LIONEL DANGOUMAU



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Messi, de plus en plus fort

Depuis son arrivée au FC Barcelone, à l’âge de treize ans, l’argentin a progressivement ajouté des atouts à son jeu. Plusieurs témoins de cette évolution racontent.


LIONEL MESSI (25 ans) a toujours été un joueur hors norme. Dès son plus jeune âge, à Rosario, le petit Argentin a impressionné tous ceux qui l’ont croisé. « Il fait aujourd’hui la même chose que quand il avait dix-sept ans », assure, par exemple, Albert Benaiges, ancien coordinateur de la formation du Barça, qui l’a entraîné en cadets. Son identité de joueur a cependant évolué au fil des ans.
L’équipe)

La formation (2001-2006)
Vasquez: « Personne ne pouvait lui prendre le ballon »


Victor Vazquez, aujourd’hui attaquant du FC Bruges, formait un duo redoutable avec Messi dans les équipes de jeunes du Barça. « Il n’a pas beaucoup changé, commente cet ancien partenaire. Il jouait derrière moi comme numéro 10. Sa plus grande force, c’était sa vitesse avec le ballon. Personne ne pouvait le lui prendre. » « Avec moi, il jouait surtout ailier gauche et il marquait déjà beaucoup », complète Benaiges. Son passage au centre de formation du Barça l’oblige cependant à adopter un registre plus complet. « À treize, quatorze ans, il pouvait faire quarante mètres avec le ballon pour aller marquer, poursuit Vazquez. Il n’a jamais été indiscipliné, mais les entraîneurs lui montraient que, au Barça, il fallait davantage jouer en équipe et mieux se placer sur le terrain. » À la fin de sa période de formation, Messi commence aussi à muscler son corps, sous la responsabilité de Juanjo Brau, l’un des préparateurs physiques du club, qui est toujours à ses côtés aujourd’hui, y compris quand il part en sélection.

La révélation (2006-2010)
Benaiges: « Il s'est amélioré dans le jeu collectif »


À dix-sept ans, Messi dispute son premier match officiel chez les pros (Espanyol-FC Barcelone, 0-1, le 16 octobre 2004). En 2006-2007, il termine la saison avec quatorze buts, en Liga, et s’installe en équipe première. Il est alors surtout utilisé sur l’aile droite, où s’expriment sa vitesse et ses qualités d’élimination. « Quand un joueur arrive à dix-sept ans en Première Division, il a envie de montrer ce dont il est capable, de tout faire tout seul », avance le milieu de l’Espanyol Barcelone Victor Sanchez, qui a côtoyé Messi au Barça. Mais le jeu de l’Argentin s’est déjà enrichi. « Il s’est amélioré dans le jeu collectif, en jouant à une ou deux touches. Plus jeune, il était plus individualiste », considère Benaiges.

L’arrivée de Pep Guardiola, qui décide de le placer en faux numéro 9 à la fin de la saison 2008-2009, sa première saison sur le banc catalan, est aussi déterminante pour sa progression. « C’est sa position idéale, souligne l’ancien milieu Gerard Lopez, qui a côtoyé Messi à la fin de sa carrière barcelonaise (2000-2005) et qui commente aujourd’hui les matches du Barça à la télévision. Quand il est arrivé en équipe première, il a commencé à jouer sur le côté droit, pour rentrer vers l’intérieur et utiliser son pied gauche, mais c’est dans l’axe qu’il est le plus dangereux. »


La plénitude (2010-2013)
Lopez: « Il assume le leadership »


Désormais, Messi bat des records : cinquante buts en Liga la saison passée, quatre-vingt-onze pour l’année 2012. « Il décide mieux à quel moment il doit donner le ballon ou y aller tout seul », considère Sanchez. « Maintenant, la majorité du jeu offensif passe par lui, précise Lopez. Il est très intelligent sur le terrain, donc, en dehors de ses actions personnelles, il marque beaucoup de buts parce qu’il est au bon endroit au bon moment. » Depuis que Guardiola en a fait le seul et incontestable leader de l’attaque barcelonaise, il a aussi pris une autre stature. « Chaque année, il a évolué dans son leadership et il assume ce rôle aujourd’hui », estime Lopez. L’une des preuves de cette dimension nouvelle, c’est son rôle sur coups de pied arrêtés. « C’était la seule chose qu’on pouvait lui reprocher, parce qu’il n’a jamais été un bon tireur, se rappelle Vazquez. Aujourd’hui, il est aussi devenu un spécialiste. » Désormais, seul Xavi peut vraiment lui disputer un bon coup franc.

LIONEL DANGOUMAU



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Vilanova sur le banc

LE GRAND RETOUR, c’est pour ce soir. Jordi Roura, son adjoint, l’a confirmé hier : Tito Vilanova doit s’asseoir sur le banc, pour la première fois depuis le 19 janvier et une défaite en Liga contre la Real Sociedad (2-3). « Comme vous pouvez l’imaginer, c’est une grande joie de l’avoir de nouveau avec nous, a expliqué hier David Villa. Pas seulement parce c’est notre chef ou que c’est maintenant que la saison se joue. Mais on est surtout très heureux de le voir en bonne santé, à nos côtés. » Après déplacement à Saint-Sébastien, Vilanova avait rejoint New York, le 21 janvier, pour y suivre un traitement de chimiothérapie et radiothérapie, à la suite de son opération pour une tumeur à la glande parotide, le 20 décembre.

Revenu mardi dernier à Barcelone, il avait retrouvé ses joueurs à l’entraînement, vendredi, mais n’avait pas effectué le déplacement à Vigo, samedi (2-2). « C’est Tito qui commande et son arrivée, d’un point de vue professionnel, est très importante, appréciait Roura, par ailleurs ami personnel de Vilanova. Tout rentre dans l’ordre, en fait, après une situation compliquée. D’un point de vue plus personnel, tout le monde est content, moi le premier. » Éric Abidal, de retour après une transplantation du foie, le 10 avril 2012, est bien à Paris lui aussi, mais sa présence sur le banc des remplaçants n’est pas aussi certaine. Avec le troisième gardien, Oier, deux autres joueurs de champ devront prendre place en tribune et le défenseur français pourrait être l’un d’eux, avec le jeune attaquant Gerard Deulofeu (19 ans). Sur la pelouse, un doute subsiste entre Christian Tello et Alexis Sanchez, pour une place en attaque. – L. D.



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Marché NOIR

Le PSG pourra désactiver des billets


DÈS LE TIRAGE au sort, le 15 mars, le PSG a été débordé par les demandes de billets : entre 700 000 et 1 million pour seulement 45 000 places disponibles. Du jamais-vu ! Les prix des billets revendus sur le marché noir se sont donc envolés : jusqu’à plus de 1 000 euros pour des tarifs initiaux oscillant entre 30 et 220 euros. Conscient du problème, le club de la capitale veut y remédier, même s’il est presque impossible de réduire le marché noir à la volée aux abords du Parc des Princes, puisque, selon la loi, il faut constater un flagrant délit. Mais le PSG commence à faire la chasse aux reventes illégales sur les sites Internet. Et, dès ce soir, certains détenteurs de billet(s) acheté(s) « illégalement » pourraient avoir de mauvaises surprises à l’entrée du stade. « On estime que le marché noir représente 15 % de notre billetterie, explique Frédéric Longuépée, le directeur général adjoint du club parisien. Il est très difficile de lutter contre, mais c’est interdit par la loi. Nous entendons donc la faire respecter et on y travaille en ciblant notamment les plates-formes de revente non autorisées. La personne qui achète un billet sur un site prend le risque de ne pas pouvoir accéder au stade. Il est possible de remonter à l’origine de certains billets et de désactiver le code barres. Et il y aura des contrôles. » – A. C.



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BILLETTERIE

Pas de queue pour les joueurs parisiens


EN DÉPIT DE L’AFFLUX de demandes de places dont ils ont été l’objet pour le match de ce soir, les joueurs parisiens n’ont pas vu leurs quotas d’invitations augmenter. Chacun d’entre eux en a reçu cinq. En revanche, la plupart ont pu acheter des billets sans passer par le circuit de distribution traditionnel et en ont obtenu entre vingt et trente. Le seul problème, c’est que les places reçues ont été un peu disséminées à différents endroits du Parc… – D. D.



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COLLOQUE

La Catalogne à la Sorbonne


À L’OCCASION de ce quart de finale, l’université de la Sorbonne Nouvelle mettra la culture catalane à l’honneur, aujourd’hui (13, rue de Santeuil, dans le Ve arrondissement). Cette journée, préparée en collaboration avec l’institut Ramon Llull, l’organisme chargé de la promotion de la culture catalane, comptera notamment la présence de Carles Vilarrubi (notre photo), l’un des vice-présidents du Barça, chargé des relations institutionnelles. Il donnera une conférence sur le thème : « Le Barça, le sport, la culture et l’éducation » . Un groupe catalan donnera un concert après son intervention. – L. D.



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MODE

Pinto, Monsieur Nunettes !


UN JOUEUR DU BARÇA uni à une société parisienne ? Oui : José Manuel Pinto. Le deuxième gardien du club catalan est la tête de gondole en Espagne de la marque Nunettes, dont le nom vient de la prononciation enfantine de « lunettes ». « Au départ, Pinto en voulait pour son groupe de rap, explique Thierry Cohen, le PDG de cette jeune entreprise installée près de Montmartre. Mais tous les joueurs du Barça, dont Messi, son meilleur ami, ont adoré ! » Ces objets publicitaires, sur les verres desquels les marques apposent leur label, se vendent en moyenne 19,90 euros. Il s’en écoule désormais près de 100 000 par mois, notamment lors d’événements sportifs et musicaux. Après avoir séduit le Barça, par l’entremise initiale d’Éric Abidal, les Nunettes viennent de signer un contrat avec toutes les franchises de la NBA. – J. T.



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Le cheick Tamim présent ?

LE CHEICK TAMIM devrait assister à la rencontre mais, hier soir, au sein du club de la capitale, personne ne maîtrisait vraiment l’emploi du temps du prince héritier du Qatar, propriétaire du PSG via QSI. Le Parc des Princes ne manquera cependant pas de VIP pour ce match de gala face au Barça. Du côté des footballeurs, Samuel Eto’o, Samir Nasri, Gennaro Gattuso et d’anciens joueurs parisiens comme Raï, Valdo et Pauleta seront présents. Teddy Riner, le champion olympique de judo, sera également là, ainsi que les rugbymen du Stade Français : Julien Dupuy, demi de mêlée international du club parisien, ayant récupéré une dizaine de places. Le capitaine de l’équipe d’Italie Sergio Parisse et l’arrière international Jérôme Porical l’accompagneront. Il y aura aussi des stars du cinéma : l’acteur Jean Dujardin, l’actrice Leila Bekhti et les réalisateurs Luc Besson et Claude Lelouch. Six ministres du gouvernement, dont Manuel Valls, fervent supporter du FC Barcelone et habitué du Parc des Princes, sont aussi attendus. – J. T., R. B., A. C.



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« À Barcelone, j’ai découvert l’essence du football »

Lilian Thuram a passé deux ans en Catalogne entre 2006 et 2008. Un autre monde, selon le plus capé des joueurs français.


Lorsqu’il pose ses valises à Barcelone, à l’été 2006, Lilian Thurama déjà tout gagné ou presque (*). Chez les champions d’Europe en titre, le recordman français des sélections (142) va découvrir une approche totalement différente du jeu, par rapport à ce qu’il a pu connaître à Monaco (1991-1996), Parme (1996-2001) ou à la Juventus Turin (2001-2006).

« DANS QUELLES CONDITIONS avez-vous rejoint Barcelone ?
– Les premiers contacts ont eu lieu durant la Coupe du monde 2006. La Juventus Turin descendait en Serie B. J’avais trente-quatre ans. Ma première réaction a été de me dire : “Est-ce qu’ils se sont bien renseignés sur mon âge ?” Même dans mes rêves, je ne m’étais pas vu arriver dans ce club.

– Quelles ont été vos premières découvertes ?
– J’avais rejoint l’équipe en stage de préparation aux États-Unis. D’entrée, Samuel Eto’o m’avait prévenu : « Tu vois, ce joueur là ? C’est le plus fort de l’équipe. » Il me désignait Iniesta, tout gêné de l’entendre. La première chose qui m’a marqué, c’est qu’on travaillait exclusivement avec la balle, même le travail physique. Cela me changeait complètement de ce que j’avais connu en France ou en Italie. L’autre grosse différence, c’était le grand nombre de joueurs qui venaient du centre de formation, la Masia.

– Que vous inspire leur formation ?
– Je pense que les joueurs qui sortent de la Masia ont une très grande intelligence de jeu, une grande faculté à résoudre les problèmes qu’ils vont rencontrer durant le match. Pour y parvenir, il faut une certaine technique, bien sûr. Mais à Barcelone, on a su développer une forte aptitude à analyser les situations. Si on place une caméra isolée sur un joueur barcelonais, notamment au milieu de terrain, on s’aperçoit qu’il est toujours en train de regarder ce qui se passe. Il a un champ de vision beaucoup plus large. Dès six-sept ans, on les éduque à regarder dans toutes les directions, surtout derrière soi. C’est cette éducation qui fait une énorme différence.

– Quels sont les principes de jeu du Barça ?
– Le Barça fonctionne par attaques placées, son jeu est avant tout un jeu de positionnement. Les équipes ont souvent tendance à vouloir aller très vite vers l’avant. À Barcelone non. S’il n’y a pas de solution, on n’hésite pas à revenir en arrière, quitte à jouer avec le gardien. Dès la perte du ballon, les Barcelonais exercent aussi un pressing tout-terrain en agressant l’adversaire. C’est une philosophie bien ancrée au club. Cela explique aussi que beaucoup de joueurs qui viennent de l’extérieur, même les plus grands, ont parfois du mal à s’adapter. À Barcelone j’ai découvert l’essence du football.

– Que voulez-vous dire ?
– Les Barcelonais ont un autre type de compréhension du jeu. Pour maîtriser la balle, il faut passer le plus de temps possible avec. À l’entraînement, je me souviens qu’on faisait des heures et des heures de toro alors qu’ailleurs, cet exercice est trop souvent considéré comme de la rigolade. Barcelone est aussi Barcelone parce que ce club a pris du temps pour mettre en place un style de jeu et une équipe sur le long terme. Prenez les titulaires : Xavi, Iniesta, Messi, Busquets, Valdés, Puyol… Depuis combien de temps évoluent-ils ensemble ? Parfois, on oublie qu’il faut prendre le temps pour solidifier les choses. Vous avez plus de chances d’avoir une équipe performante sur le long terme, si vous avez des joueurs qui ont grandi avec la même culture de jeu. Cette saison, ils sont en tête de la Liga, qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions, alors que leur entraîneur principal (Tito Vilanova, victime d’un cancer de la glande parotide) est malade. Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de clubs capables de garder un tel niveau de performances dans ces conditions.

– En octobre dernier, vous disiez leur jeu, c’est de l’art.
– Quand on regarde jouer Barcelone, certaines phases sont incroyables. Elles tendent parfois à la perfection. L’adversaire court après la balle, on a l’impression d’un toro géant. Effectivement, c’est de l’art.

– Ils ont aussi un phénomène, Messi.
– Avant que je signe au Barça, la Juventus avait participé à un match amical à Barcelone. Tous les joueurs étaient revenus en parlant d’un jeune que personne ne parvenait à arrêter. C’est là que j’ai entendu son nom pour la première fois. Quand je suis arrivé dans le club, je l’ai vu et, effectivement, il était déjà extraordinaire. J’ai surtout été marqué par son humilité et sa force de caractère. Et chaque année il parvient à élever son niveau de jeu.

– Le Paris-Saint-Germain a-t-il une chance ?
– Il n’est pas écrit que Paris ne peut pas gagner la Ligue des champions. Pour leur première année ensemble, les Parisiens sont tout de même en quarts de finale. Le plus compliqué pour eux, peut-être, c’est que les joueurs de Barcelone savent très bien qu’ils peuvent perdre contre Paris. »

JEROME LE FAUCONNIER

(*) Coupe du monde 1998, Euro 2000, Coupe de l’UEFA 1999, Championnat d’Italie 2002 et 2003, Coupe d’Italie 1999 et 2001.



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Leur Barça à eux

Quatre Français, trois d’origines catalanes, l’un salarié du club barcelonais, décrivent le lien particulier qui les unit au futur adversaire du Paris-SG.


Manuel Valls
« Dans les années 1970, le Camp Nou était aussi un chaudron politique »


« JE SUIS NÉ à Barcelone. J’y ai passé de longues périodes, très jeune, avec mes cousins. L’hymne de Barcelone a été écrit par un cousin de mon père, qui était un musicien classique. Il s’appelait… Manuel Valls. (Il sourit.) Dans les années 1970, le Camp Nou était aussi un chaudron politique. Il y avait de l’engouement pour le jeu, les nouvelles stars comme Cruyff, qui inspire encore l’équipe, et puis cette résonance politique. Le pays était en train d’attendre de basculer dans la démocratie. C’était extraordinaire. En 1974, j’avais douze ans. L’équipe venait de gagner un titre, le premier depuis très longtemps (1960), avec Cruyff et Neeskens, et, en même temps, il y avait cette attente liée à l’agonie interminable de Franco (*). Barcelone est devenu un club planétaire mais il ne l’était pas à l’époque. C’était le Real Madrid. Mais si ce club ne pratiquait pas le jeu qu’il pratique aujourd’hui, ce jeu inégalé, ce lien que j’ai se serait sans doute distendu. Et il n’y aurait pas des millions de supporters du Barça dans le monde. En plus, ces joueurs ont déjà beaucoup gagné, perçoivent beaucoup d’argent, mais ils continuent à avoir envie. Après leur défaite contre l’AC Milan à l’aller, en huitièmes de finale (0-2, le 20 février), leur match retour (4-0, le 12 mars) a été révélateur de cet état d’esprit. » – A. C.

(*) À sa mort, le 20 novembre 1975, la monarchie a été restaurée et le roi Juan Carlos a accéléré la transition démocratique, effective en 1982, avec l’arrivée au pouvoir des socialistes, quatre ans après l’approbation d’une nouvelle Constitution.


Jerome Porical
« Avec mon grand-père, nous regardions tous les matches »


« MES GRANDS PARENTS maternels sont nés à Barcelone, ils sont venus en France pendant la guerre civile espagnole (1936-1939). Avec mon grand-père, Élysée, nous regardions tous les matches à la télévision. C’est ce qui nous rapprochait. Quand j’ai enfin eu l’âge, je suis allé au Camp Nou avec des copains. Ce devait être il y a dix ans, la première fois. Il n’y a pas de mots assez forts pour expliquer tout ce que représente le Barça en Catalogne. Les Catalans sont fiers de cette identité, des valeurs d’humilité et de travail que véhicule le club. Et pas seulement à cause des résultats extraordinaires de ces dernières années ! Il y a aussi un centre de formation exceptionnel : huit ou neuf joueurs formés au club sont sur la pelouse chaque week-end. Quand j’étais encore à l’USAP (il est né à Perpignan et a quitté son club formateur en 2012), nous avions rencontré les joueurs du Barça dans leur centre d’entraînement. Mes coéquipiers m’avaient pas mal chambré parce qu’ils savaient que j’étais fan. On a pu échanger avec quelques gars, notamment (Éric) Abidal. C’était magnifique. » – R. B.


Cali hiso.gif
« Nous, les Catalans, on est champions du monde! »


«NOUS, à Perpignan, avec tous les potes, on se considère comme les champions du monde de foot. Pourquoi ? Parce que Barcelone a huit ou neuf joueurs en équipe nationale d’Espagne et, comme on est Catalans, comme eux, on est donc champions du monde. C’est chauvin à fond, mais c’est comme ça. Pour moi, il y a Manchester en Angleterre, Marseille en France et le Barça. Mon père est né à Barcelone. Comme d’autres républicains espagnols chassés par la dictature de Franco, il a atterri en France. Le Barça, cette ville, c’est aussi cela pour moi. Il y a une vraie histoire politique derrière ce club. Je me souviens de ce concert de Lluis Llach, le chanteur catalan révolutionnaire. Sa fameuse chanson (l’Estaca) était interdite à Barcelone sous Franco. On lui avait donc dit de ne pas la jouer. Il ne l’a pas fait… mais il a joué la musique, et c’est le stade entier qui l’a chantée à sa place ! C’est pour ces raisons aussi qu’il est magnifique de voir aujourd’hui Barcelone être la vitrine mondiale du football. Même si c’est beau de voir Beckham, Ibra à Paris… mais mon club, en France, c’est Marseille. Je ne peux donc pas en plus être pour le PSG. » – A. C.


Laurent Colette
« Plus de signification qu’une sélection »


«C’EST UN CLUB que j’ai découvert quand j’étais petit, à Besançon. On n’avait pas grand chose sous la main. Besançon était en D 2 et il y avait Sochaux, qui a toujours été mon club, mais le Barça, c’était la planète supérieure, avec un stade de 100 000 places. C’était l’époque des Cruyff, Neeskens, etc. Si j’y suis entré ensuite, c’est un peu par chance et grâce à l’amitié qui me lie à Sandro Rosell (le président actuel). Je suis entré chez Nike, il y a une quinzaine d’années, nous y avons travaillé ensemble et nous sommes devenus amis. Il m’a fait entrer une première fois au club, en 2003, comme directeur d’exploitation, puis il m’a fait sortir en 2006 (sourire)… quand j’ai été viré six mois après qu’il a lui-même claqué la porte (pour des divergences avec Joan Laporta, le président de l’époque). Ensuite, je l’ai aidé dans sa campagne de 2010 et, quand il a été élu, il a réussi à me convaincre de revenir... Mon quotidien ? Cela peut être une semaine de voyage en Asie pour trouver de nouveaux débouchés ou bien une semaine au bureau pour des réunions. Demain (aujourd’hui), je ne sais pas si je pourrai voir le match car je serai dans un avion pour le Qatar… En travaillant dans ce club, j’ai découvert la profondeur de ce qu’il représente pour le peuple catalan. Le Barça a beaucoup d’histoire et de signification, plus qu’un autre club ou même qu’une sélection. » – L. D.


L'Equipe


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Homer
posté 02/04/2013 12:42
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Quatre duels à la loupe

Le PSG va rencontrer l'ogre barcelonais mardi soir en quart de finale de la Ligue des Champions. Une première pour le PSG depuis 18 ans. A ce stade de la compétition, les Parisiens avaient éliminé les Catalans. Bis repetita cette année? Des stars dans les deux camps et de nombreux duels à suivre sur le terrain, tous les ingrédients sont réunis.

Messi-Lavezzi

Deux joueurs nés à Rosario, la troisième ville d'Argentine. Deux amis aussi. Samedi en Liga, contre le Celta Vigo (2-2) Messi a inscrit son 43è but en championnat. Cela fait 19 journées consécutives que Messi a inscrit au moins un but. Il a donc marqué contre toutes les équipes du championnat. Le total de « la Pulga » (la puce) atteint 59 buts toutes compétitions confondues cette saison.
De son côté, Lavezzi affiche un rendement moindre que le goleador barcelonais, L'attaquant parisien débarqué de Naples cet été a marqué onze buts cette saison dont cinq en Ligue des Champions. Pas mal pour quelqu'un qui avait l'habitude de ne jamais dépassé les dix buts en championnat au cours d'une saison.

Ibrahimovic-Piqué

Le Suédois a inscrit 27 buts depuis son arrivée au PSG cette été. Mais seulement deux dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Il fera face à l'un des meilleurs défenseurs du monde, Piqué. Son palmarès est impressionnant: une coupe du Monde, deux Euros, trois Ligues des Champions ou encore trois Liga. L'Espagnol a un physique comparable au Suédois (1m92 pour le Catalan et 3 trois centimètres de plus pour le Parisien) et pourra lutter dans le jeu aérien et sur sa puissance. Piqué est souvent en difficulté face à des joueurs rapides et véloces à l'instar de Cristiano Ronaldo. C'est donc Lavezzi qui pourrait en profiter.

Ibrahimovic-Messi

C'est le duel entre les deux stars des deux équipes. Un duel d'égo aussi. Lors de son année en Catalogne, Ibrahimovic avait eu du mal à s'intégrer au collectif du Barça malgré des statistiques plus qu'honorables. Mais le Suédois avait accepté son repositionement décidé par Guardiola pour permettre à Messi d'occuper l'axe. Le caractère d'Ibrahimovic, son individualisme n'ont pas joué en sa faveur également.

Messi-Thiago Silva

Duel entre le meilleur joueur du monde et le meilleur défenseur central du monde. Rien que ça. Face au génie argentin, Thiago Silva devra faire preuve de sa science du placement et de son sens de l'anticipation. Couper la relation Xavi-Iniseta sera la priorité des milieux de terrains parisiens afin que Messi touche moins de ballons. Pour l'anecdote, Messi vient d'appeler son fils...Thiago.


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Bien plus qu’un match

Le PSG, qui aspire à devenir un grand d’Europe, défie ce soir le Barça de Lionel Messi en quart de finale aller de la Ligue des champions.

C’est un soir à mettre le nouveau slogan du PSG en application. « Rêvons plus grand », martèle le club sur chaque support depuis son rachat par les Qatariens en juin 2011. La réception de Barcelone, la meilleure équipe de club du monde depuis sept ans, en offre l’occasion, avec la possibilité pour les hommes de Carlo Ancelotti de réaliser un exploit qui peuplerait sa légende encore vierge de récent cador sur la place européenne.

Un immense défi, doublé d’un combat hors norme, attend Ibrahimovic et consorts dans un Parc des Princes qui aurait pu accueillir au moins dix fois l’assistance prévue (45000 places). Tout le monde veut voir ça, dans un mélange d’excitation et de crainte, comme on ralentit pour regarder l’accident sur la voie en sens inverse. Certains redoutent le crash mais beaucoup espèrent un instant magique où le petit bousculerait le gros, et ce n’est pas tous les jours que Paris se glisse dans les habits du petit.
Le PSG a un rendez-vous et rien n’interdit qu’il le fasse basculer, et ses supporteurs avec, dans une joie incroyable. Battre Barcelone ne donne aucun titre mais la victoire se transformerait en souvenir qui vaut une nouvelle ligne au palmarès.

Gagner les cœurs

Le PSG s’est déjà distingué dans les années 1990 par des réussites inouïes en Coupe d’Europe face au Real Madrid ou Barcelone, déjà. Mais il n’a pas connu ce vertige depuis des lustres parce qu’il n’a jamais rencontré une telle machine que le Barça d’aujourd’hui et qu’il forme enfin une équipe monstrueuse, d’une vraie ampleur européenne, avec notamment Thiago Silva, défenseur de génie, ou Zlatan Ibrahimovic, attaquant esthète.
Si la devise catalane stipule que le Barça est « plus qu’un club », ce quart de finale aller de la Ligue des champions est plus qu’un match pour le PSG. Dans une capitale française où l’équipe reste une attraction parmi d’autres, au milieu de la tour Eiffel et de l’Opéra Garnier, les amis de Beckham possèdent une occasion en or de gagner les cœurs d’une ville et d’un pays qui ne demandent qu’à être séduits. Plaire d’abord, rêver ensuite.


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Carlo Ancelotti a un bon feeling

Quand un journaliste anglais a demandé hier à Zlatan Ibrahimovic ce qu’il pensait de l’arrivée de David Beckham au PSG, le Suédois a esquissé un sourire dépité : « C’est la cinquième fois que l’on me pose cette question depuis un mois, mais ne vous inquiétez pas, je vais répondre. » Comme Carlo Ancelotti son entraîneur, l’attaquant parisien n’a pas manifesté le moindre stress à la veille de cette rencontre éminemment importante pour le club de la capitale.

« J’aurais été très déçu de ne pas jouer ce match », a expliqué Ibrahimovic, initialement suspendu pour cette rencontre mais qui a finalement bénéficié d’une réduction de sa sanction auprès de l’UEFA. A 31 ans, le buteur parisien ne se considère pas comme le « numéro 1 » de son équipe, mais il possède assez d’expérience pour dessiner les contours de ce match aller.

« Le Barça est sans doute la meilleure équipe actuelle et probablement la meilleure équipe à avoir jamais joué sur cette planète. On les connaît, ils aiment garder la balle et tout le monde connaît leur possession, rappelle Zlatan. Mais nous aussi, on voudra avoir la balle, on est à domicile. Et c’est très excitant de chercher des solutions pour les gêner. Mais c’est facile de parler, là où c’est dur, c’est de le faire sur le terrain. »

Thiago Motta forfait

Les joueurs parisiens qui se sont entraînés hier matin, avant de se retrouver dans la soirée pour la traditionnelle mise au vert à Versailles, auront tout le temps d’évoquer derechef leur plan de bataille. Hier, le club a officialisé le forfait de Thiago Motta, un ancien Barcelonais comme Ibrahimovic et Maxwell. La défection d’un de ses joueurs cadres ne semble pas désespérer Carlo Ancelotti. Comme avant la réception de Porto (victoire 1-0), période où il était sur la sellette, l’entraîneur parisien a fait part de son optimisme.

« J’ai un bon feeling, a-t-il déclaré. Tout le monde connaît la difficulté de la tâche, mais c’est fantastique de se retrouver en quart de finale. J’espère voir un PSG courageux, avec de la personnalité. On n’aura peut-être pas beaucoup de possession, mais quand on va l’avoir, j’espère qu’on aura de bonnes idées pour jouer, marquer et gagner. » Le coach italien du PSG n’a pas voulu parler d’un plan anti-Messi : « Comme Ibrahimovic, c’est très dur de bloquer un joueur avec autant de qualités. Nous sommes concentrés pour jouer notre football et ne pas penser aux qualités des joueurs adverses. Notre but est de démontrer nos qualités. » Cela tombe bien, le monde entier va regarder.


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Pastore : «On peut créer la surprise»

Un cocard sous l’œil, résultat d’un ballon envoyé en pleine figure par… Claude Makelele, Javier Pastore attend avec impatience de se mesurer à la meilleure équipe du monde. Il croit aux chances du PSG et évoque son admiration pour son compatriote Lionel Messi.

Affronter le FC Barcelone, est-ce un rêve ou un cauchemar ?

JAVIER PASTORE. Un rêve, même si le Barça est favori. Mais c’est le genre de matchs qu’on ne joue pas tous les mardis. Franchement, c’est vraiment une grande joie d’être l’adversaire de Barcelone.

D’autant que toute la pression sera sur les Espagnols…

Oui car, sur le papier, ils sont plus forts que nous. Leur qualification serait logique pour tout le monde. Mais on peut créer la surprise.

Pourquoi Lionel Messi est-il le meilleur joueur du monde ?

Parce qu’il le démontre tous les jours! Il n’est jamais moyen. A chaque match, il est au-dessus des autres. Je dis bien à chaque match. Et cela, un footballeur normal en est incapable. Je l’ai seulement affronté en match amical cet été au Parc. Mais, dans un match officiel, ce sera une première. J’ai hâte. On ne s’est pas appelé mais, juste avant le match, on se dira quelques mots dans le couloir. Ce sera très sympa comme à chaque fois qu’on se croise.

Pourquoi est-il techniquement le meilleur ?

Je l’ai vu faire des choses lors des entraînements avec la sélection argentine que je n’arriverais même pas à décrire. Ce sont des gestes qui n’existent que chez lui. Des gestes de Messi. Il a une relation étrange et particulière avec le foot. On dirait que le ballon est amoureux de lui. Dans l’histoire, il y a quelques joueurs qui sont dans leur propre monde. Maradona, Pelé, Zidane par exemple. Et moi, j’ai la chance de côtoyer l’un d’eux, Leo Messi. L’affronter en Ligue des champions, c’est magnifique.

Comment est-il en dehors des terrains ?

Il est presque trop gentil et très timide. Vraiment, il donne l’impression de n’avoir rien à dire et reste dans son coin. C’est sur la pelouse qu’il aime s’exprimer. Ce contraste est très impressionnant.

Le pape est argentin. Messi est-il le pape du foot ?

(Rires.) Il ne faut pas exagérer quand même! Mais, si c’est le pape du foot, j’ai encore plus envie d’aller à l’église et de prier!

Personnellement, quel bilan faites-vous du premier trimestre 2013 ?

Je ne vais pas vous mentir et dire que j’ai toujours été bon. Mais je vous rappelle que, en début d’année, j’ai changé de rôle sur le terrain et je suis allé sur le côté gauche. Il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer. Ce n’était pas qu’un problème tactique mais aussi physique car les efforts sont différents. Avec cette explication, reconnaissez qu’il est un peu logique d’avoir eu des moments un peu compliqués.

Etes-vous plus motivé par les matchs de Ligue des champions que ceux de Ligue 1 ?

Le niveau est plus élevé et la concentration vient toute seule en Ligue des champions. On est très bons dans ces rencontres. En L1, on s’est mis parfois au niveau de l’adversaire et ce n’est pas bon. Mais je vous promets que personne ne choisit ses matchs. Il est trop important pour nous de gagner le championnat avec force et puissance. Après, c’est vrai que la motivation est parfois plus compliquée sur quelques matchs de L1. Mais nous la trouvons quand même.


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Barcelone débarque en force

« Més que un club » (« Plus qu’un club »). En déplacement aussi, le FC Barcelone est un peu plus qu’un club. C’est une armada. A leur arrivée vers midi à l’aéroport de Roissy, les joueurs catalans se sont engouffrés dans leur propre bus venu à vide d’Espagne. Mais à leur suite, ce sont pas moins de quatre cars qui ont été affrétés pour transporter l’état-major du club et les membres des familles des Barcelonais dont celles d’Abidal, Xavi ou Piqué.

Haie d’honneur des clients de l’hôtel

L’immense délégation s’est installée une heure plus tard à l’étage qui leur a été réservé à l’hôtel le Collectionneur, un établissement cossu près de l’Arc de Triomphe. Les joueurs ont dribblé avec le sourire les quelques dizaines de chasseurs d’autographes et les médias présents sur le trottoir. Dans le hall, les clients de l’hôtel leur ont réservé une joyeuse haie d’honneur. Pour les apercevoir de nouveau, il a fallu attendre la fin d’après-midi et l’arrivée au Parc des Princes, où, comble du détail, leur place de parking avait été peinte dimanche aux couleurs du club.
Sous l’œil de l’ancien Barcelonais Lilian Thuram, les coéquipiers de Leo Messi ont effectué une courte séance sous les ordres de leur entraîneur Tito Vilanova, qui retrouvera ce soir sa place sur le banc plus de trois mois après la rechute de son cancer des glandes salivaires. Un retour conjugué à celui d’Eric Abidal, qui redonne le sourire à des Catalans qui se méfient néanmoins de Paris. « Le PSG est une équipe dangereuse en contre mais également dans le domaine aérien, souligne Jordi Roura, l’entraîneur adjoint. Son jeu comporte de multiples facettes avec de grands joueurs comme Lucas, Lavezzi, Pastore… Ibrahimovic? C’est un très grand joueur qui va nous compliquer la vie. »


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Du beau monde en tribune pour PSG - Barça

Jamais un match du club de la capitale n’avait suscité un tel engouement populaire. S’il y a eu entre 700 000 et 1 million de demandes de billets selon le club, la même frénésie a envahi les personnalités de tous horizons. Politiques, chanteurs, acteurs et sportifs ont sollicité la direction parisienne pour obtenir leur sésame. Mais, devant une telle déferlante, elle n’a pas pu satisfaire tout le monde et certains déçus l’ont mal vécu.

Le gouvernement sera présent en force. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, fervent supporteur du Barça, n’aurait manqué pour rien au monde ce rendez-vous. Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, et Véronique Fourneyron, la ministre des Sports, l’accompagneront.

A noter que beaucoup de Qatariens, dont l’ambassadeur en France, se sont déplacés pour l’événement.
Côté people, Patrick Bruel sera présent, mais pas Victoria Beckham, retenue à Los Angeles. Le Spice Boy pourra malgré tout compter sur le soutien de ses parents.

Enfin, concernant les anciens joueurs parisiens, Raï et Valdo, qui avaient battu le Barça de Johan Cruyff en 1995, ont été invités.

En tribune, le PSG a prévu un grand tifo avec des feuilles colorées.

Le Parisien.fr


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Mammouth
posté 02/04/2013 14:33
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Mugu
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Paris face à son passé



Jour J pour le club de la Capitale et la venue d’une des meilleures équipes d’Europe sur la pelouse du Parc des Princes pour ce quart de finale aller de Ligue des Champions. Le PSG veut y croire, doit y croire. Refaire le coup de 1995 où les hommes de Luis Fernandez avait sorti le club espagnol au même stade la compétition.
« Nous n’avions pas été bons lors du nul à la maison. Et puis Guardiola était suspendu pour le retour alors j’avais joué devant la défense ! Cela avait été très compliqué face à un PSG qui était au top. C’était un peu la même équipe que le Lyon des années 2000. Nous, on était en fin de cycle après avoir perdu la finale de la C1 l’année d’avant face au Milan (0-4). Salinas, Goikoetxea ou Laudrup étaient partis au Deportivo, à Bilbao et au Real…» se souvient Eusebio Sacristan, entraîneur de la réserve du Barça.

« Le match de notre vie »

Invaincu depuis 23 rencontres au Parc des Princes le Paris Saint Germain voudra évidemment continuer cette série. Pourquoi pas faire le même coup que le Milan AC qui avait réussi à surprendre les Catalans. Un jeu défensif, deux lignes de quatre devant la surface de réparation et profiter des rares occasions qui se présenteront. La vitesse de Lucas et Lavezzi joueront évidemment un rôle essentiel pour des contre attaques qui devront être tranchantes. Défensivement il faudra être solide, le duel Thiago Silva – Messi sera au centre des regards. Le défenseur brésilien l’attend de pied ferme. «Au fond, on n’a besoin de personne pour savoir que ça va être compliqué. Mais ils auront aussi une forte pression. Dans le vestiaire, personne n’a peur d’eux. Tout le monde brûle d’envie de jouer ce match et rêve d’éliminer Barcelone. Je sens notre groupe très concentré. Qui ne le serait pas ? C’est peut-être le match de notre vie…»
Ibrahimovic, ancien Blaugrana, est aussi attendu dans ce choc au sommet. «Ce sera très difficile car on va affronter la meilleure équipe actuelle et probablement de l’Histoire». Une suspension réduite pour le géant suédois qui savoure ses retrouvailles et voudra de toute évidence faire mal à ses anciens coéquipiers.
Vingt trois ans après le PSG retrouve donc le FC Barcelone dans la plus belle des compétitions, en espérant pour les parisiens que le dénouement de cette double confrontation livre un verdict tout aussi heureux.

Les compositions probables :

Paris SG : Sirigu – Jallet, Alex, Thiago Silva, Maxwell – Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore – Lavezzi, Ibrahimovic.
FC Barcelone : Valdes – Dani Alves, Piqué, Mascherano, Jordi Alba – Xavi, Busquets, Iniesta – Messi, Villa, Tello.


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Homer
posté 03/04/2013 07:07
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Rien n’est perdu

L’égalisation de Matuidi entretient l’espoir d’une qualification. Mais Paris devra s’imposer au Camp Nou mercredi prochain.

Pour éliminer Barcelone, le PSG espérait un exploit. Désormais, il s’en remet à l’idée d’un miracle dans une semaine au Camp Nou. Mais les miracles, c’est un peu comme la magie, on a le droit de ne pas y croire. L’espoir est peut-être infime ce matin, mais les deux égalisations parisiennes de la soirée, par Ibrahimovic et Matuidi, maintiennent une petite flamme que le PSG se doit d’entretenir, quitte à passer pour un indécrottable optimiste.

Il faudra gagner ou maintenir cette cadence infernale de buts dans une semaine au Camp Nou (un 3-3 qualifierait le PSG) et la raison impose que ce sont les Catalans les maîtres dans la gestion de ce genre de score et de situation, poussés par la ferveur de 100000 socios.

Si Ibrahimovic et consorts ont séduit par leur absence de renoncement, ils ont longtemps disparu de la rencontre. C’est toujours pareil avec Barcelone : les regrets sont plus nombreux que les sources de satisfaction.
Les coéquipiers du Suédois, enfin décisif dans un très grand rendez-vous, ont à la fois été à la hauteur de l’enjeu, dans l’attitude et l’engagement, mais ont souvent péché par naïveté et ont paru assommés par le but de Messi peu avant la pause. Pour eux, c’est comme si le rêve avait seulement duré un peu plus de 37 minutes. Avant que Barcelone ne rappelle au PSG que son horizon ressemblerait davantage à un cauchemar.

Le PSG n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts

Jusque-là, pourtant, tout allait bien ou plutôt pas trop mal pour les Parisiens qui avaient résisté dans des proportions importantes. Jusqu’à se créer, un peu à la stupéfaction générale, les meilleures occasions : Busquets poussé par Lavezzi à trouver le poteau (5e), frappe puissante de Pastore relâchée par Valdes (15e), coup franc repoussé d’Ibrahimovic (19e) et, enfin, tir trop croisé du même Suédois (26e). C’est beaucoup contre le Barça, et toute la faiblesse du PSG aura consisté à ne pas marquer dans ses temps forts, plus nombreux que prévu, même si aucun vent de panique n’a semblé gagner les Catalans, tourmentés mais pas décontenancés.
Après ce but, Paris ne retrouvera jamais ses élans des trente premières minutes, comme broyé par la nouvelle. Le plan, évidemment, supposait de ne pas en prendre pour jouer le coup à fond dans une semaine en Catalogne. Ce coup de massue placera l’équipe parisienne sous la menace constante de son adversaire, bien décidé à appuyer sur sa tête de condamné. Mais Paris trouvera le ressort d’égaliser deux fois et de se donner un peu d’oxygène. Finalement, un petit rêve demeure. Tout petit.


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Paris SG 2-2 FC Barcelone
Mi-temps : 0-1.
Spectateurs. 45000. Arbitre : M. Stark (All)
Buts. Paris SG : Ibrahimovic (79e), Matuidi (90e + 4); Barcelone : Messi (38e), Xavi (89e s.p.)
Avertissements. Paris SG : Matuidi (65e), Beckham (68e), Ibrahimovic (87e); Barcelone : Piqué (18e), Jordi Alba (62e), Mascherano (75e), Alves (85e).
Paris SG : Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Lucas, Beckham (Verratti, 70e), Matuidi, Pastore (Gameiro, 76e) - Ibrahimovic, Lavezzi (Ménez, 66e).
Entr. : Ancelotti.
Barcelone : Valdés - Alves, Piqué, Mascherano (Bartra, 84e), Jordi Alba - Xavi (cap.), Busquets, Iniesta - Sanchez, Messi (Fabregas, 46e), Villa (Tello, 80e).
Entr. : Vilanova.


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L’égalisation de Matuidi

90e+4. Jallet adresse une longue transversale en direction d’Ibrahimovic, qui remet en retrait de la tête à Matuidi. Ce dernier, à l’entrée de la surface, voit sa frappe du gauché légèrement déviée par Bartra. Valdés est pris à contre-pied et ne peut qu’effleurer le ballon.


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Thiago Silva impérial

Carlo Ancelotti a créé la surprise au coup d’envoi en titularisant Beckham, 37 ans, au détriment de Marco Verratti, 20 ans. Dans un 4-4-2 positionné beaucoup moins bas qu’attendu, les Parisiens, avec Ibrahimovic et Lavezzi déchargés des tâches défensives, ont tenté de placer des contres rapides devant le but de Valdés.
Malgré une excellente première demi-heure, Paris se laisse surprendre par Messi. La seconde période, moins intense, va offrir un scénario époustouflant au cours de laquelle les Parisiens reviennent deux fois au score.

4 Sirigu S’il arrête facilement une frappe d’Iniesta (23e), le gardien italien s’est retrouvé livré à lui-même sur l’ouverture du score de Messi (38e). Il stoppe ensuite sans trembler une tentative de Busquets (51e) et une d’Alexis Sanchez (65e) mais concède stupidement un penalty (88e).

5 Jallet Malgré un début de match enthousiaste, il délaisse son côté droit et ouvre le chemin à Messi sur l’ouverture du score. Il démontre une envie de porter vite le ballon aux avant-postes, comme en témoigne sa déviation dans les airs pour Ibra (20e). Mais il a souffert en défense.

6,5 Alex Le défenseur central s’est d’abord fait remarquer par un coup de tête mal cadré (13e). En défense, il n’a pas pris trop de risques et a livré un duel intéressant avec Alexis Sanchez. Il bloque sans trembler le Chilien (62e). Plutôt serein dans l’ensemble.

8 Thiago Silva Il s’est offert un somptueux match face à Leo Messi. Longtemps, son élégance, son placement et ses jaillissements ont laissé penser qu’il avait trouvé la clé pour museler l’Argentin. Il a livré un grand match et son coup de tête sur le poteau amène l’égalisation (79e).

6 Maxwell Souvent épaulé par Pastore en défense, il avait visiblement des consignes de grande prudence et a longtemps cherché à jouer sans fioriture. Il avait à coeur de ne pas se faire aspirer dans son dos par les attaquants du Barça. Il a bien neutralisé Villa.
6,5 Lucas C’est vraiment pour ce genre de défi qu’il donne sa pleine mesure. Ses jambes de feu lui ont permis de multiplier les accélérations, d’éliminer à chaque fois deux ou trois Espagnols et de donner des frissons au Parc. Moins en vue en seconde période. Une tête à côté (76e).

4,5 Beckham Le pari inattendu d’Ancelotti, qui comptait sur sa capacité à délivrer des passes longues vers l’avant. Il a livré le match qu’il a pu sans briller. Mais son erreur de relance est à l’origine du but de Messi. Ce qui entache sa prestation. Averti (68e) et remplacé par Verratti (70e).

7 Matuidi Plus encore qu’à l’accoutumée, il a dû multiplier les courses et les pressings pour couper le jeu de passes espagnol. Généreux, il s’est souvent porté vers l’avant et égalise dans les arrêts de jeu ! Hélas, son carton jaune (65e) lui vaudra d’être suspendu au retour.

5,5 Pastore Un début incroyable avec une passe artistique de la poitrine pour Lavezzi (5e). Il enchaîne avec une frappe (15e). Il n’a pas rechigné à défendre bas. Mais au fil des minutes, sa belle activité s’est éteinte. Dani Alvès l’a fait souffrir. Remplacé par Gameiro (75e).

4 Lavezzi Il aurait pu être le héros en ouvrant le score. Mais Busquets l’a devancé et a dévié le ballon sur le poteau droit (5e). Ensuite, il s’est montré de plus en plus discret. Paris comptait sur ses accélérations pour déséquilibrer le Barça. Il n’en a pas réussi une seule. Remplacé par Ménez (66e).

7 Ibrahimovic Le Suédois a choisi ses temps forts. Dans ses frappes (26e), ses coups francs (19e) et ses passes qui déséquilibrent en un seul geste trois défenseurs (58e). Il se fait oublier sur l’égalisation, qui aurait dû être refusée pour hors-jeu (79e). Passeur décisif pour Matuidi (94e) Averti (87e).

L’ADVERSAIRE
Forcément, Barcelone avec et sans Messi n’a pas la même sérénité. L’Argentin a réussi la frappe qu’il fallait pour inscrire son 57e but de la saison ! Sa sortie à la pause a gêné ses partenaires. Mais un autre Barcelonais a brillé au Parc : le Brésilien Dani Alves dont la passe décisive de l’extérieur du pied pour Messi (38e) était un pur régal.


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«On est très fiers» - Blaise Matuidi, milieu de terrain du PSG

C’est un Blaise Matuidi lyrique qui a commenté ce match nul. Le buteur des arrêts de jeu veut croire que le PSGa encore une chance de se qualifier pour les demies. Même si sa suspension au retour devrait sérieusement handicaper son équipe.

Quel sentiment éprouvez-vous après ce match nul face au Barça ?

BLAISE MATUIDI. On a fait plaisir à tous ceux qui aiment le football français. On a montré que Paris a une équipe, Paris a une âme et Paris a du coeur. On est très fiers.

Le PSG peut-il se qualifier au Camp Nou mercredi prochain ?

Ils ont un avantage avec ses deux buts inscrits à l'extérieur mais on va jouer avec nos cartes et essayer de refaire le même match. Et peut-être qu'on aura un peu plus de réussite. Tout peut arriver etmême si on n'arrive pas à se qualifier, on pourra sortir la tête haute de cet te Ligue des Champions.

Est-ce que vous avez été abattu quand, en seconde période, vous avez reçu l'avertissement qui vous prive du match retour ?

J'y ai pensé pendants cinq à dix minutes. Mais il fallait vite oublier et passer à autre chose. Je suis déçu, j'aurais bien aimé connaître le Camp Nou mais ce sera pour une prochaine fois.

Personnellement qu'est ce qui prédomine : le fait d'avoir marqué face au grand Barcelone ou votre suspension pour le match retour ?

C'est un sentiment mitigé. Mais ce soir, je dois penser à l'équipe plus qu'à moi. On s'est donné une possibilité de se qualifier et on va faire le maximum pour cela. J'espère que tout le monde se donnera à fond.

Votre but est quand même incroyable...


Oui parce que juste après l'arbitre siffle le coup de sifflet final. Cela prouve qu'on s'est battus jusqu'au bout. Mais surtout quinze minutes avant, Ibra me dit de me rapprocher de lui sur les ballons longs, parce qu'il y en aura sûrement un à jouer. Et puis voilà... Cela prouve que les grands joueurs ont aussi du talent dans les conseils qu'ils donnent. Aujourd'hui je dois vraiment le remercier.

Avez-vous l'impression que le PSG a franchi un cap ce soir ?

On a rivalisé avec Barcelone sur certaines séquences et on aurait même pu l'emporter. On a montré que dans les années à venir il faudra compter sur nous.


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Messi sera-t-il rétabli pour le match retour?

Il n’aura donc joué que quarante-cinq minutes, cédant sa place à la pause à Cesc Fabregas et soulageant le PSG d’un poids. Mais Leo Messi, touché aux ischio-jambiers (il passera des examens aujourd’hui), n’a pas perdu pour autant son rythme métronomique de buteur.

Au terme d’une première période assez terne, le prodige argentin a profité de sa première occasion pour clouer Sirigu sur ses appuis d’une frappe croisée du gauche (38e).

Au passage, l’enfant de Rosario a inscrit au Parc des Princes son 57e but de la saison sous les couleurs barcelonaises en compétition officielle. Avec un peu plus de réussite, l’ami de Lavezzi aurait même pu doubler la mise quelques minutes plus tard, ce qui aurait été — avouons-le — immérité au regard de sa prestation et de celle de son équipe.

Absent au match retour?

Jusqu’à cette fatale 38e minute, Leo s’était montré relativement timide, souvent étouffé par les initiatives du bloc défensif parisien. Après Thiago Silva (21e) et Beckham (23e), c’était au tour d’Alex (28e) puis de Matuidi (30e) de venir chiper le ballon dans les pieds de la star argentine, ce qui, tous les défenseurs le clament haut et fort, représente une véritable gageure.

Si Paris a si bien réussi dans son entreprise de museler l’attaquant barcelonais, c’est que, justement, il n’y avait pas de plan anti-Messi. Quand il décrochait pour venir chercher le ballon, Leo était pris dans la tenaille Beckham-Matuidi, et quand il plongeait dans le cœur de la défense, c’était au tour d’Alex et Thiago Silva de venir s’y frotter. Mais, voilà, il a suffi d’une seconde d’inattention de l’arrière-garde du PSG pour redonner des couleurs au n° 10 du Barça. Une occasion comme ça, cela ne se rate pas quand on s’appelle Messi et que l’on a déjà inscrit 50 buts (51 désormais) en Ligue des champions. Le match retour vaudra le coup d’être vécu, mais le petit génie argentin ne sera sans doute pas de la partie… Selon les médias espagnols, il pourrait être absent 3 semaines


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Beckham, le pari raté

C’était la grosse cote chez les parieurs du monde entier. David Beckham a été aligné hier, à la surprise générale, par Ancelotti dès le coup d’envoi. Le Spice Boy, qui devient le premier Anglais à disputer la Ligue des champions avec quatre clubs différents (Manchester United, Real Madrid, AC Milan et PSG), a été préféré à Verratti, sûrement jugé trop inexpérimenté par son entraîneur dans cette compétition.

Avec ses 106 matchs au compteur dans cette épreuve, la star n’a que peu d’équivalent en termes de connaissance de ce très haut niveau européen. Seul Xavi, face à lui hier soir sur la pelouse du Parc des Princes, pouvait se vanter d’en compter davantage, avec 128. C’est sous les yeux de ses parents, mais pas de sa femme retenue en Californie, que Becks a essayé de contrer l’énorme machine barcelonaise.

3e titularisation seulement

Positionné près de sa défense, il a pris soin de rester bas au pressing afin de ne pas être pris par le jeu dans les intervalles de Messi et consorts. Même s’il n’a pas eu l’activité de Matuidi, il a bien colmaté les brèches pendant la première demi-heure, comme lorsqu’il est revenu sur le prodige argentin pour lui chiper le ballon (23e). Si sa première période a été honnête, il s’est montré plus en difficulté après le repos jusqu’à son remplacement. On l’a alors vu contester les décisions de l’arbitre, M. Stark, et même être averti (68e) pour une grosse faute sur Alexis Sanchez. En alignant Becks à la place de Verratti, le staff parisien voulait miser sur la précision de son jeu long pour tenter de déstabiliser l’arrière-garde du Barça. Il n’y est parvenu que trop rarement, à l’image de son ouverture pour Lucas (14e) dont le service pour Ibrahimovic n’a rien donné. Et c’est sur une mauvaise relance de sa part, après un corner (38e), que le Barça a ouvert le score. Pour sa 3e titularisation (après l’OM en Coupe de France et Saint-Etienne en L 1), l’apport de Beckham, 38 ans le 2 mai, a été limité. Et le coup de poker d’Ancelotti s’est avéré mitigé. Paris a égalisé après la sortie de Beckham, remplacé à la 70e par Verratti.


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ILS ONT DIT

Blaise Matuidi, milieu du PSG (sur Canal +) : « On est très contents de notre prestation face à la meilleure équipe au monde. On a montré que Paris peut devenir grand. »

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG (sur Canal +) : « En première mi-temps nous avons eu beaucoup d’occasions. Après l’ouverture du score c’est devenu un autre match.
On s’est battus avec un état d’esprit fantastique. C’est une opportunité fantastique pour le retour. C’est un bon résultat. »

Leonardo, directeur sportif du PSG (sur Canal +) : « Nous sommes très très très fiers. Après tout ce qu’on a vécu ces derniers 20 mois c’est formidable d’en être là. Oui ça sera très difficile là-bas. Carlo Ancelotti a été extraordinaire. On a eu une stratégie presque parfaite. »

David Beckham, milieu de terrain du PSG : « Je ne m’attends jamais à jouer. Si le coach m’a choisi, c’est qu’il est content de ce que j’apporte. Je n’ai pas ressenti de difficultés particulières pour mon retour en Ligue des champions. On verra si je suis titulaire dans une semaine. Ça dépendra si Thago Motta revient.»

David Villa, attaquant de Barcelone : « C’est un bon résultat car c’était à l’extérieur mais c’est embêtant de concéder le nul et d’avoir perdu Messi sur blessure. Je ne sais pas combien de temps il sera absent, mais je lui fais confiance pour tout tenter afin d’être là pour le match retour. »


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«Paris aura sa chance» - Edouard Cissé Ancien finaliste de la Ligue des champions

«Je ne m’attendais pas à ce que Paris joue à ce niveau. Le PSG a fait un grand match, solide. Après, c’est rageant de concéder le nul vu la première demi-heure réalisée. A 1-1, il aurait peut-être fallu davantage penser à garder ce score plutôt qu’à essayer de marquer un second but. J’ai trouvé le Barça trop facile, comme s’il était certain de faire la différence au retour chez lui. Le Barça a géré mais je ne l’ai pas trouvé très bien, à l’image de David Villa. Il se repose trop sur Messi. D’ailleurs, après sa sortie, la domination catalane a été stérile. Paris aurait pu obtenir mieux. Si Messi n’est pas remis pour le retour, le PSG aura sa chance. »


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Les stars étaient aussi en tribune

Leonardo avait réclamé il y a quelques semaines « un public de Ligue des champions ». Le directeur sportif du PSG a été entendu. Parfois raillé pour son mutisme, le public du Parc des Princes a été au rendez-vous du choc contre Barcelone. L’enceinte de béton imaginée par Roger Taillibert en 1972 a tremblé comme aux plus belles heures.

Au coup d’envoi, le Parc montre la voie en se parant de rouge et de bleu tandis qu’un immense « Ici c’est Paris » s’affiche dans une des tribunes latérales. Le début de match des Parisiens fait le reste pour chauffer l’ambiance. Face à un Barça à la possession de balle diabolique, les supporteurs prennent le parti de saluer les gestes défensifs de véritables ovations. De quoi réduire au silence les quelque 4000 socios barcelonais… jusqu’à l’ouverture du score de Leo Messi, qui jette un sacré froid.

Nicolas Sarkozy dans le vestiaire parisien

En tribune présidentielle, on affichait aussi complet pour assister au spectacle. Le Parc était hier soir le rendez-vous où le Tout-Paris se devait de se montrer. Les anciens présidents parisiens Francis Graille, Laurent Perpère ou Charles Villeneuve croisaient les footballeurs Samir Nasri, Luis Fernandez ou Pauleta.
Les habitués Louis Bertignac, Teddy Riner, Michaël Youn (accompagné de sa compagne), Nagui, Patrick Bruel, Jamel Debbouze, Fabien Onteniente ou Marc Lavoine avaient, eux, leurs places depuis longtemps. Ils n’ont pas forcément croisé la délégation des personnalités politiques, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy, descendu dans le vestiaire parisien après le match avec le président Nasser al-Khelaifi. Dans le carré VIP se trouvait aussi Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë. Nathalie Kosciusko-Morizet, son adversaire dans la course à la mairie de Paris en 2014, était, elle, reléguée un peu plus haut dans une loge moins prestigieuse. Le football ne peut tout de même pas effacer toutes les tensions…


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Pas de flambée du marché noir

«Qui cherche un billet, qui cherche un billet? » Le marché noir des billets de ce PSG - Barça est entré dans sa dernière ligne droite hier en fin d’après-midi aux abords du Parc des Princes. Mais les prix ont plafonné à des niveaux raisonnables. « Je fais deux places en tribune présidentielle Borelli à 600 € (NDLR : vendues initialement environ 190 €) », explique un vendeur. Un peu plus loin, un autre propose deux tickets pour la tribune Boulogne à 250 € l’unité. « C’est le jour du match, c’est moins cher », souligne-t-il. Un vieux routier de la vente à la sauvette témoigne : « Les gens vont sur Internet où ça monte à 500 ou 700 € le billet, ils feraient mieux de venir nous voir. C’est moins cher ici. » Finalement, les plus « gourmands » auront été les particuliers. L’un d’entre eux tentait hier de céder une place en tribune J bleu présidentielle à… 1000 €.


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En Argentine, on a vibré pour Paris

A plus de 11 000 km du Parc des Princes aussi, il y a eu match ! Les fans massés à 15h45 locales devant les dix-sept écrans de télévision et les deux écrans géants du Locos por el Futbol (« Fous de foot ») ont vibré pour Messi, mais aussi pour Lavezzi et, à un degré moindre, pour Pastore. Dans ce bar, où se massent environ quatre-vingts personnes, c’est déjà un miracle qu’il n’y en ait pas que pour Messi.

Ses compatriotes du PSG, eux, pointent aux abonnés absents chez les vendeurs de maillots du microcentre. Messi par-ci, Messi par-là. Sauf pour une poignée de supporteurs français, qui s’attablent fièrement avec leurs tenues floquées Beckham, Thiago Silva et… Lavezzi. Ces étudiants en commerce international, installés pour six mois en Argentine, sont bien près d’exulter dès la 4e minute et ce fichu poteau droit de Valdes trouvé par Pocho (le surnom de Lavezzi). Bière locale à la main, les membres du fan-club de Leo ont le sourire aussi jaune que leur tunique du Barça. A la 15e minute, la frappe de Pastore soulève un tonnerre d’applaudissements. Et la domination parisienne intrigue. « Je ne m’attendais pas à ce qu’ils jouent comme ça! », , souffle Hernan, un jeune Porteño. A la 79e, l’égalisation d’Ibrahimovic déclenche un enthousiasme quasi général. « C’est mérité, on a longtemps fait jeu égal », exulte le groupe de Parisiens. Dix minutes plus tard, Xavi ramène tout le monde sur terre. Avant que Matuidi n’égalise au bout du suspense.


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« Le but de Zlatan était hors jeu » rolleyes.gif
Jean-Marc, un supporteur de l’OM

«Va niq… tes morts Paris! » Dans le pub O’Brady’s, bar de l’avenue de Mazargues, des clameurs et autant de jurons retentissent quand Blaise Matuidi égalise dans le temps additionnel. « Il y a des bandeurs (sic) de Paris dans ce bar! Et le premier but de Zlatan était hors jeu », assure Jean-Marc, en conclusion d’une drôle de soirée à Marseille.

« Avec des Messi, on met Paris en bouteille! » rigolait pourtant Nicolas Cipponi au coup d’envoi. Il fait partie du fan-club de la star argentine. « Un tel joueur et une telle équipe, ça fait rêver, sourit Kevin, comptable. On est plus pro-Barcelone qu’anti-PSG. Regarde, Messi sort à la mi-temps, remplacé par Fabregas. Nous, à l’OM, on aurait fait rentrer qui? Kadir? Ce n’est pas la même dimension. »

David est, lui, surpris par Lucas Moura : « Vraiment épatant! » Pour Yohan, pas de doute, « Beckham ne sert à rien! Pourquoi Ancelotti n’a pas lancé Verrati d’entrée? Mais bon, si c’est Marseille en face, on finit à 3-0 sur la première période. »

C’était un peu le jeu de la soirée. Combien les Parisiens vont-ils en prendre? « On va les avoir! Barcelona! » tonne Valentin, avec son maillot de l’OM floqué au nom de Valbuena. Pas loin, Selim et sa bande frémissent en début de rencontre sur les actions du PSG. Quelques applaudissements fusent même sur la frappe de Pastore (15e). « Ça joue Paris! » reconnaît Abdel, avant d’encourager Iniesta : « Vas-y, mets la frappasse! » Il engueule Alexis Sanchez, en position idéale (63e). Comme ses potes, il n’a que des mots doux pour Dani Alves : « Son extérieur du pied sur le premier but est magnifique! »

Le mot de la fin appartient à Jean-Pierre Russo, le patron du restaurant le Grand Latin : « Tu sais, Manuel Valls a vécu le match de l’intérieur! » A Marseille, on n’a pas la Ligue des champions, mais on garde le sens de la formule.


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Le Players, un bar dans tous ses états

Le Players aussi jouait hier soir à guichets fermés. Ce bar spécialisé dans les retransmissions sportives, situé rue Montmartre, dans le IIe arrondissement de Paris, à deux pas des Grands Boulevards, affiche complet depuis trois jours. Les tables les mieux placées, elles, ont été réservées depuis belle lurette. A l’occasion de ce PSG - Barça, 350 couverts doivent être servis en deux heures.

Il reste seulement des places au comptoir. Les retardataires, eux, devront patienter dehors jusqu’à la fin de la première mi-temps pour se faire une petite place.

A quelques minutes du coup d’envoi, les conversations tournent autour de la composition d’équipe concoctée par Carlo Ancelotti. « On dirait que ses dirigeants lui ont mis la pression pour titulariser Beckham », s’étrangle Thierry, un Toulousain de passage à Paris. « Il va se faire casser les reins, Beckham », pronostique Mohamed, venu avec le maillot du PSG sur le dos. Quelques minutes plus tard, alors qu’un coup franc dangereux vient d’être sifflé en faveur du PSG, les 3 étages de l’établissement et le demi-millier de clients scandent pourtant le nom de la star anglaise. La moindre intervention défensive réussie par Thiago Silva ou Matuidi est saluée. Quant aux incursions offensives, à commencer par le poteau de Lavezzi, elles font monter à chaque fois les décibels. Petit détail pratique, dans ce bar truffé d’écrans géants, des télévisions ont été placées derrière le comptoir. Du coup, on peut commander une tournée sans rien rater du match.

« C’est pour manger ou pour boire un verre? » demande Vanessa, l’une des serveuses. Elle aussi est dans son match. Quatre cents litres de bière seront éclusés dans la soirée. Alors que la clientèle est pro-PSG à 99%, le but de Messi, peu avant la mi-temps, permet d’identifier les quelques supporteurs du FC Barcelone. Parmi eux Damien, un Versaillais, avec son maillot floqué au nom de Xavi. « Je n’ai rien contre le PSG mais, pour moi, le football, la beauté et la simplicité de ce jeu, c’est le Barça qui les représente le mieux », s’enflamme-t-il.
Alors que la seconde période donne lieu à de rares moments d’excitation, le but égalisateur d’Ibrahimovic est accueilli avec la ferveur qui convient. Cependant, l’enthousiasme est de courte durée. Le penalty de Xavi glace l’atmosphère, temporairement. L’égalisation de Matuidi à la dernière seconde provoque un tremblement de terre. Les murs vibrent et l’espoir renaît. La bière peut couler à flots. Mélanie, au premier rang devant un écran, tombe dans les bras de sa copine Julia. « Ils ont fait un match magnifique contre la meilleure équipe du monde, on sera là au match retour », jure-t-elle.

Le Parisien.fr


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Varino
posté 04/04/2013 07:35
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MESSI, LE POIDS DE L’INCERTITUDE

Après sa blessure, mardi, au Parc des Princes, l’argentin sera peut-être rétabli pour le retour. Dans le cas contraire, le Barça ne serait pas tout à fait le même.


AVEC LIONEL MESSI, il y a souvent plus de peur que de mal. Sorti à la mi-temps du match contre le Paris-SG (2-2), la star du FC Barcelone a passé des examens, hier matin, qui ont confirmé le diagnostic diffusé par son club dès mardi soir : lésion du muscle biceps fémoral de la jambe droite. Si son forfait pour la réception de Majorque, samedi, en Liga, est assuré, l’Argentin pourrait cependant être revenu pour le match retour, mercredi. « L’évolution de son état déterminera sa disponibilité pour les matches suivants », indiquait le club catalan, dans le communiqué médical publié hier après-midi, une formule utilisée par le Barça quand l’absence de l’un de ses joueurs se compte, a priori, plutôt en jours qu’en semaines. « Je reviendrai vite, heureusement ce n’est pas si grave » , annonçait au même moment le joueur, sur sa page Facebook, avec une photo où il avait le sourire.

Tito Vilanova, son entraîneur, a dû pousser un soupir de soulagement, après avoir appris la nouvelle. Huit jours, cela reste court, même si Messi a sans doute évité d’aggraver sa blessure, mardi, en s’arrêtant dès qu’il a ressenti la douleur, à quelques minutes de la pause. La présence de son meilleur joueur, contre le PSG, est donc encore incertaine, mais elle est tout à fait envisageable.

Un mois d’absences cumulées depuis cinq ans

Depuis quelques années, Messi (25 ans) est d’ailleurs devenu un joueur d’une rare solidité, qui ne s’arrête jamais ou presque, alors qu’il dispute quasiment tous les matches de la saison, en club et en sélection. Sa dernière blessure sérieuse remonte ainsi au 4 mars 2008, lors d’un huitième de finale retour de Ligue des champions, contre le Celtic Glasgow (1-0) : une déchirure à la cuisse gauche, qui l’avait éloigné des terrains pendant six semaines.

Plus jeune, Messi était un joueur plus fragile, notamment au niveau des ischio-jambiers, sollicités en permanence par ses brusques accélérations et ses changements d’appui, et il se blessait assez régulièrement (voir par ailleurs). Mais le travail de renforcement musculaire effectué avec le staff du Barça, comme l’amélioration de sa diététique, lui ont permis d’éviter quasiment tout pépin, ces cinq dernières années . Depuis la saison 2008-2009, Messi compte seulement un mois d’absences cumulées et il n’a raté aucune des principales échéances de son club. D’autant plus qu’avec son replacement dans l’axe, à la fin de la saison 2008-2009, son corps est moins sollicité.

Par ailleurs, ces blessures ont toujours été moins graves que prévu. Agressé par le défenseur tchèque Tomas Ujfalusi, le 19 septembre 2010, lors d’Atlético Madrid - FC Barcelone (1-2), il avait été durement touché à la cheville droite. Dix jours plus tard, il jouait déjà, après avoir manqué deux matches. Le 5 décembre dernier, contre Benfica (0-0), il avait aussi craint le pire, après un choc avec le gardien adverse, sur le genou gauche. Vite rassuré par une IRM, il avait repris dès le week-end suivant, contre le Betis Séville (2-1), inscrivant deux buts.

Tant qu’il ne sera pas certain que son joueur est remis, Vilanova devrait quand même se faire du souci et le PSG avoir de l’espoir. Cette saison, avec le Barça, Messi en est déjà à 57 buts en 45 matches, toutes compétitions confondues, soit 43 % des buts de son équipe. Son influence dans la construction du jeu (15 passes décisives) et, plus encore, sur l’efficacité de sa formation, est immense, comme l’a montré le match de mardi. En première période, il l’a sauvée après une première demi-heure sous pression. En seconde, son absence s’est fait ressentir dans l’animation offensive des Catalans, qui se sont créé peu d’occasions. Sans Messi, Vilanova n’aurait pas les mains vides, avec le retour attendu de Pedro (mollet gauche) et un effectif qui lui permet d’imaginer d’autres solutions (Tello, Fabregas). Mais ce ne serait pas pareil, évidemment.

LIONEL DANGOUMAU



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Une défense décimée

LA BLESSURE de Javier Mascherano (rupture du ligament latéral interne du genou droit), qui aurait de toute façon été suspendu pour le match retour contre le Paris-SG, mercredi prochain, est un vrai coup dur pour le FC Barcelone. Dans un secteur déjà diminué par les absences de Carles Puyol (genou) et Adriano (cuisse), qui ne seront pas remis, sauf énorme surprise, l’Argentin va manquer : son indisponibilité est estimée de quatre à six semaines. Le seul défenseur central de métier disponible, outre Gerard Piqué, est le jeune Marc Bartra (22 ans), doté d’une bonne technique mais qui n’a pas toujours montré des gages de solidité les rares fois où Tito Vilanova a décidé de le faire jouer, cette saison. Puisque c’est lui qui est entré pour remplacer Mascherano, en fin de match, mardi, il part avec un petit avantage pour être titulaire. Mais il passera sans doute encore un test, ce samedi, contre Majorque. Alexandre Song, utilisé à plusieurs reprises en défense centrale en début de saison, est la deuxième option la plus probable. Dernière possibilité, pour Vilanova, faire reculer Sergio Busquets en défense pour laisser le poste de milieu défensif au Camerounais. Et dans l’optique d’une qualification pour les demi-finales, les problèmes du Barça ne seraient pas réglés pour autant. Si Adriano, voire Puyol pourraient réapparaître à cette occasion, Piqué et Jordi Alba, ne sont plus qu’à un carton jaune de la suspension. – L. D.



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Le bouc émissaire Stark

LES DEUX QUOTIDIENS sportifs catalans, Sport et Mundo Deportivo, étaient au diapason hier matin : « Un bon match nul, mais très cher » pour le premier, « Carisimo » (très très cher) pour le deuxième, qui barre ses pages 2 et 3 d’un gros titre (« Un nul qui fait mal ») et de photos de Messi la main derrière la cuisse droite, mais aussi de Mascherano se tordant de douleur – il souffre d’une lésion au ligament latéral interne du genou droit – sur le gazon du Parc. Sport, qui consacre vingt pages à ce quart de finale aller, publie un encadré particulier au sujet du quadruple Ballon d’Or : « Sept ans qu’il n’avait pas été remplacé à la mi-temps. » La dernière fois, c’était le 5 février 2006. L’Argentin avait cédé sa place à Ludovic Giuly et le Barça s’était incliné face à l’Atlético Madrid en Liga (1-3). Mundo Deportivo, qui consacre vingt et une pages à l’événement, accorde une large place à la zone mixte où l’arbitre, M. Stark, qui a accordé un but au PSG malgré un hors-jeu d’Ibrahimovic, en prend pour son grade : « Manque de clairvoyance » (Xavi), « il regardait où ? » (Iniesta), « à cause d’un homme, le résultat est douloureux » (Alves). Sport est plus accusateur encore : « Les blessures et Stark privent le Barça de la victoire », titre le quotidien dans son compte rendu de match.

Dans les pages du quotidien madrilène Marca, le nul du Barça à Paris ne figure qu’en page… 16, loin derrière la présentation du match du jour : Real Madrid - Galatasaray. Le quotidien publie quatre pages, dont une entière, avec infographie à la clé, sur les blessures de Messi avec ce titre : « La mauvaise patte de Messi », tandis que le quotidien national El Pais résume la soirée parisienne avec un jeu de mots : « Messi rompe y se rompe » (« Messi casse tout et se casse »).

Ailleurs en Europe, les débats sur cette rencontre sont forcément très « nationaux » . Ainsi, la presse anglaise s’attarde surtout sur la performance de Beckham et rouvre le débat sur la nécessité ou non de le retenir en sélection. Et, en Allemagne, où deux clubs sont encore engagés (le Bayern, vainqueur de la Juve, 2-0, mardi, et Dortmund, opposé à Malaga, hier), peu de grands développements. Die Welt note, tout de même, que M. Stark a été « très critiqué par les deux entraîneurs ». – G. R.



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Matuidi, question centrale

À six jours du match retour, la suspension de Blaise Matuidi oblige Carlo Ancelotti à repenser son milieu de terrain. Au Camp Nou, l’entraîneur italien du PSG pourrait garder le même plan de bataille qu’à l’aller.


IL Y A EU DU SOUFFLE dans la fin de match des Parisiens, mardi soir, contre Barcelone (2-2). Et il y en avait hier encore au restaurant du Camp des Loges, au moment où Zoumana Camara se voyait présenter les bougies du gâteau d’anniversaire célébrant ses trente-quatre ans. Au lendemain de leur belle soirée européenne, les Parisiens ont retrouvé l’intimité de leur quotidien de Saint-Germain-en-Laye. Mais, alors que se profile un match à Rennes samedi, qui peut le rapprocher encore un peu plus de son troisième titre de champion de France, le PSG apparaît déjà projeté vers le moment phare que seront ses retrouvailles avec le Barça, mercredi prochain, au Camp Nou. Un choc où Paris pourrait échapper à la menace Messi (voir par ailleurs), mais où il n’esquivera pas le handicap de la suspension de Blaise Matuidi, le poumon de son milieu de terrain.

COMMENT LE REMPLACER ?

Blaise Matuidi n’est pas seulement un récupérateur infatigable. Il est ce joueur « box- to- box » , capable de peser aux abords des deux surfaces, au point d’arracher l’égalisation, mardi, au bout du temps additionnel (90e + 4). Carlo Ancelotti, qui voit en l’ancien Stéphanois (2007-2011) un maillon « indispensable » a qualifié de « coup dur » sa suspension, pour avoir récolté un troisième carton jaune depuis le début de la compétition. « Pour moi, ce n’est pas loin d’être leur meilleur joueur cette saison, observe Rudi Garcia, l’entraîneur de Lille. Ce sera donc compliqué. Sa qualité première, c’est le pressing, la récupération, même si Verratti est une véritable sangsue aussi. Il va manquer également dans le jeu vers l’avant où il a le plus progressé. » « Matuidi est aussi important au milieu que Thiago Silva peut l’être derrière ou Ibra devant, renchérit Olivier Dacourt, l’ancien milieu de terrain de l’AS Rome et de l’Inter Milan. Il est au coeur de la colonne vertébrale du PSG. Par son nombre de ballons récupérés, son activité permanente dans le pressing, il pèse beaucoup. À Paris, aucun autre milieu de terrain n’a son profil. »

Matuidi est difficilement remplaçable mais il faudra bien le remplacer. Dans cette optique, Ancelotti dispose de David Beckham, préféré à Marco Verratti mardi, de Clément Chantôme et de Thiago Motta, même si la participation de l’ancien joueur de l’Inter Milan (2009-janvier 2012) reste incertaine. Gêné par un mollet depuis la trêve, l’international italien, qui traverse une saison noircie par les blessures, a rechuté à l’entraînement, jeudi dernier. Mardi soir, à l’issue du match face au Barça, Ancelotti disait espérer sa présence au retour, sans la garantir. Dans l’hypothèse où Motta serait opérationnel, Ancelotti le titularisera très probablement face à son ancien club.

« Moi aussi, c’est ce que je ferais à 100 %, affirme Vincent Guérin, l’ancien milieu du PSG (1992-1998). Il a de la bouteille. Il apportera aussi de la sécurité dans l’entrejeu par son intelligence de placement. Et c’est le plus intéressant dans la transmission. Il est très rapide et c’est un très bon relanceur. Au Camp Nou, il faudra absolument récupérer des ballons pour marquer et il peut être une rampe de lancement pour les contre-attaques. » Pour le seconder, Verratti, auteur d’une bonne entrée en jeu avant-hier, tient la corde devant Chantôme, en qui Ancelotti voit plus une doublure de Lucas à droite, depuis deux mois. En cas de forfait de Thiago Motta, la formule idoine deviendrait plus incertaine. « Chantôme, qui a un bon volume de jeu peut aussi être une option à considérer pour jouer aux côtés de Verratti », avance Dacourt. « C’est vrai que leur inexpérience peut être un problème mais ce duo serait plus fort que Beckham à la récupération, poursuit Guérin. Ce secteur sera l’une des clés et il faut des avaleurs de kilomètres. Beckham n’a pas récupéré plus de ballons que je n’ai de doigts… Il a l’endurance mais il n’a pas assez d’intensité. » En l’absence de Matuidi, la situation du « Spice boy », insuffisant lors du match aller, devient plus compliquée, malgré le poids de ses 106 matches de C1. Sa titularisation – que le groupe a découverte lors de la causerie d’avant-match – a d’ailleurs surpris plusieurs joueurs.

« C’était déjà osé d’associer Beckham à Matuidi, souligne Omar Da Fonseca, l’ancien attaquant argentin du PSG (1985-1986). Mais avec Verratti, qui est plus un manieur de ballon qu’un récupérateur, ou Chantôme, qui n’est pas un chiffonnier, ce serait carrément enterrer toute idée de Catenaccio (*)… » La suspension de Matuidi peut-elle pousser l’entraîneur italien du PSG à délaisser le 4-4-2 pour revenir au 4-3-3 ? Ce n’est pas la tendance, même si l’idée compte ses partisans. « Renforcer le milieu serait une option intéressante, juge Rudi Garcia. Cela se ferait au détriment d’un deuxième attaquant mais l’avantage avec Ibra, sa technique, sa présence, c’est que l’on peut relancer directement sur lui. »

QUEL PLAN DE BATAILLE POUR LE CAMP NOU ?

Le PSG s’avance vers son match retour avec une certitude : pour signer un exploit retentissant à Barcelone, il lui faudra inscrire au moins un but et, déjà, en n’encaisser aucun si possible, ce qui relève d’un immense casse-tête. Parce qu’il semble désormais viscéralement attaché à son 4-4-2, tout laisse à penser qu’Ancelotti maintiendra cette organisation au retour. Face à l’immense travail de couverture des espaces qui attend les Parisiens, l’Italien devrait à nouveau demander à Lucas et à Javier Pastore de participer au travail de pressing, ce qu’ils ont plutôt bien réalisé mardi pendant une mi-temps, moins bien par la suite. « La solution, c’est peut-être quand même le milieu à trois, insiste Da Fonseca. Cela permettrait de libérer davantage Lucas. Il a besoin d’être plus libre et c’est le seul qui peut vraiment mettre le feu par sa vitesse et ses dribbles. Parce que Pastore, face à Daniel Alves, a eu des difficultés. Les efforts défensifs, ce n’est pas son truc et il les produit au détriment de ses qualités. »

Quel que soit le système, l’implication et la concentration primeront à nouveau. « Il faudra être très attentif dans le marquage, bien bloquer le milieu de terrain, là où Barcelone donne le rythme, observe Rai, l’ancien capitaine du PSG. Ensuite, il faudra faire comme à l’aller : sortir rapidement pour exploiter en contre la vitesse des attaquants parisiens. » « Les Parisiens auront des espaces, estime Dacourt. Car Barcelone possède une défense lente. Paris va souffrir, mais en se projetant vite vers l’avant, il fera aussi souffrir le Barça. » Pour Rai, « il ne faudra pas non plus rester tout le temps derrière ». Le Brésilien pense le PSG capable d’attaques placées : « Les centres seront importants car, dans le jeu aérien, on a vu que les Parisiens pouvaient faire mal aux Catalans. »

ALEXANDRE CHAMORET et JÉRÔME TOUBOUL

(*) De l’italien signifiant « cadenas », système de jeu qui vise à donner une base défensive solide à une équipe.



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Monsieur 98 %
Blaise Matuidi a joué 98 % des matches du PSG toutes compétitions confondues cette saison
(43 sur 44), soit le ratio le plus important parmi les joueurs parisiens. Il n’a raté qu’une seule rencontre : en L 1 face à l’Évian-TG, le 8 décembre 2012 (4-0), à cause d’une suspension. En C 1, il n’a pas manqué une minute. Il est le seul joueur de champ parisien dans ce cas avec Maxwell.

95 %
Le milieu défensif du PSG a joué 95% de ses matches toutes compétitions confondues en qualité de titulaire.
Il n’a été remplaçant qu’à deux reprises : en L1 contre Lorient (2-2, le 11 août) et contre Bastia (3-1, le 8 février).

15
Blaise Matuidi est le deuxième joueur de champ parisien à subir le plus de fautes en C 1
, derrière Ezequiel Lavezzi (20) et à égalité avec Jérémy Ménez.

Opta

L'Equipe


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Homer
posté 04/04/2013 12:25
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Paris a conquis les cœurs

S’il devra réussir l’impossible pour se qualifier à Barcelone, le club parisien a déjà accompli un exploit : séduire un large public.

Il y a parfois de belles victoires derrière… des matchs nuls. PSG - Barcelone, mardi soir (2-2), a permis à Canal + de battre son record historique d’audience, tous programmes cryptés confondus, avec 3,742 millions de téléspectateurs! Au passage, cette performance pulvérise l’ancien meilleur score de la chaîne pour un match de foot (2,5 millions d’abonnés en 2005 pour Real Madrid - Lyon).

La rencontre a également généré 370 000 tweets. Grâce à cette audience hors norme, le PSG s’est offert une vitrine exceptionnelle, et la qualité du jeu proposé aux spectateurs et téléspectateurs va forcément améliorer sa cote d’amour auprès du grand public.

« Au départ, je crois que les gens étaient surtout curieux de voir jouer Barcelone, la meilleure équipe du monde, explique Luis Fernandez, consultant sur RMC. Et la bonne surprise pour ceux qui ne sont pas des très grands amateurs de foot, c’est de constater que le PSG a fait mieux que rivaliser. Devant des millions de gens, Paris est entré dans la cour des grands. Et je pense que beaucoup de personnes qui n’étaient pas favorables au PSG avant le match ont révisé leur jugement. En France, on aime les épopées. Il y a eu Saint- Etienne, Bastia ou Marseille. Et il y aura peut-être ce PSG-là. Cette équipe peut entrer dans les cœurs. »

Philippe Bergeroo, ex-entraîneur du club, apprécie aussi la performance parisienne. « Cette équipe va faire rêver, explique-t-il. Et on va vite réaliser qu’elle est en train de relancer le football français. Elle fait déjà le plein dans tous les stades qu’elle visite et a pris une incroyable dimension mardi soir en rivalisant avec le grand FC Barcelone. »

Eric Carrière et Guy Roux, présents au Parc mardi pour Canal +, réclament encore un peu de temps pour mesurer la nouvelle popularité du club parisien. « Tout cela se gagne au fil des années, rappelle Carrière. Quand je jouais avec Lyon en Ligue des champions, nous avons mis du temps pour être aimés. Il faut des éléments plus ou moins dramatiques et spectaculaires pour marquer les gens. Pour Lyon, ce fut un but encaissé en fin de match contre l’AC Milan ou un penalty refusé contre le PSV Eindhoven. La fin de PSG - Barça a été spectaculaire en termes d’émotions. En deux minutes, on est passé de la tristesse à la joie. Cela marque les mémoires. Mais ne soyons pas trop pressés. Paris a encore du temps pour se faire aimer. »

Guy Roux est également optimiste pour les Parisiens. « Cette équipe a montré les deux qualités que le peuple aime : la combativité et le spectacle, souligne-t-il. Avec Auxerre, je me souviens de notre quart de finale de Ligue des champions en 1997 contre Dortmund. Près de 10 millions de personnes nous avaient vus à la télé. C’est ce jour-là que toute la France nous a vraiment aimés. »

Pour l’ancien coach, Paris, malgré la qualité de son match aller, a néanmoins encore plusieurs obstacles à franchir. « Pour le PSG, c’est plus compliqué car la province s’en méfie mécaniquement. Il a encore l’image d’un club à fric dirigé par des étrangers. Le chemin est encore long. »


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Barcelone veut porter réclamation

Selon le quotidien sportif catalan El Mundo Deportivo dans sa livraison de jeudi, le FC Barcelone envisagerait de porter réclamation auprès de l'Uefa pour les erreurs d'arbitrage de l'Allemand Wolfgang Starck pendant le quart de finale aller de Ligue des Champions (2-2) mardi au Parc des Princes.

D'après le journal qui titrait jeudi matin dans sa version papier que le Barça allait « saisir l'Uefa pour les graves erreurs de Stark à Paris » qui seraient un nombre de trois. Dans le collimateur du club catalan l'oubli du hors jeu d'Ibrahimovic sur le premier but parisien. «Une position flagrante que ni l'arbitre de touche ni celui de surface ni l'arbitre champ n'ont signalé ce qui constitue une faute technique gravissime», estime El Mundo Deportivo.

Ensuite le club barcelonais aurait relevé deux autres fautes techniques préjudiciables, celles-ci sans incidence directe sur le score. peu avant le corner et le but du Suédois deux joueurs catalans, Jordi Alba et Javier Mascherano se sont percutés sur le terrain nécessitant l'intervention des soigneurs. L'arbitre allemand demandent à ce que les deux blessés se fassent soigner derrière le but autorisant en parallèle la reprise du jeu. le corner est joué, repoussé par la défense blaugrana et Mascherano et Alba rentrent en jeu. « Le règlement est clair, rappelle le quotidien sportif, si un joueur de chaque équipe est sorti le jeu peut se poursuivre mais pas s'il s'agit de deux joueurs de la même équipe. »

Enfin les journalistes espagnols et catalans soulignent que l'Uefa a également donné son feu vert au contrôle antidopgae sur Javier Mascherano après la rencontre. Problème, le défenseur central argentin était sorti sur une blessure plutôt sérieuse (rupture du ligament latéral interne du genou droit). « Comme toujours les officiels se sont montrés intransigeants», commente El Mundo Deportivo.

La démarche barcelonaise peut aussi s'expliquer par la colère de certains joueurs du club. « Parfois, je pense que nous (le Barça) sommes trop gentils et que c'est pour cela qu'il nous arrive ce genre de choses. (...) Nous devons nous montrer un peu plus agressifs sur le plan des reproches parce que sinon, au final, nous sommes les dindons de la farce », a notamment déclaré Daniel Alvès mercredi en conférence de presse au lendemain du match nul à Paris mettant quelque peu la pression sur ses dirigeants. Avant d'ajouter : « Il est impossible qu'un hors-jeu de deux mètres ne se voie pas », a encore martelé le Brésilien.


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Comment faire sans Matuidi

Un seul être vous manque et Paris est dépeuplé. Lors du match retour à Barcelone, Carlo Ancelotti va devoir se passer des services de son milieu de terrain Blaise Matuidi, suspendu à la suite d’un carton jaune reçu à la 65e minute. Et ce n’est franchement pas une bonne nouvelle.

« Au PSG, Blaise est aussi important qu’Ibrahimovic et Thiago Silva, souligne Olivier Dacourt, ex-milieu de terrain de l’équipe de France et de l’Inter Milan. Il court pour deux, récupère un nombre de ballons incroyable et, en plus, il a marqué le but de l’espoir. »

Son unique absence cette saison à ce jour, en championnat face à Evian en décembre, n’avait pas porté à conséquence (victoire 4-0). Au Camp Nou, face à Xavi, Iniesta et peut-être Messi, le doute est permis.

« Ancelotti n’a pas trente-six solutions, avance Vincent Guérin, ancien milieu du PSG. Si Thiago Motta est remis sur pied, son expérience est à mon avis sans équivalent. » Victime d’une « légère élongation à l’adducteur droit », jeudi dernier, l’Italo-Brésilien aurait pu faire son retour dans le groupe pour le match aller. Mais ses blessures à répétition (six lors des six derniers mois!) ont incité le staff à la prudence.

« Dans un milieu de terrain avec deux récupérateurs, l’association la plus naturelle, selon moi, c’est une paire Thiago Motta-Verratti, appuie Olivier Dacourt. Ensuite, si Thiago n’est pas rétabli, le choix de Chantôme s’impose. » En revanche, aucun de nos deux experts n’envisage l’option Beckham, choisie lors du match aller.

Interrogé sur les possibilités de remplacement de Matuidi, Carlo Ancelotti a évoqué, dans l’ordre, le nom de Thiago Motta, puis celui de Chantôme, « un joueur agressif » selon le coach.


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Pour Beckham, Ancelotti a longuement hésité

C’est peut-être dans sa préparation du choc que le PSG a construit sa grande performance contre Barcelone (2-2). Le groupe de 22 joueurs retenus par Carlo Ancelotti s’est plongé dans ce quart de finale de Ligue des champions dès les premières minutes de la mise au vert lundi en début de soirée, dans leur hôtel de luxe de Versailles.

Il privilégiait l’option Verratti

« Habituellement, l’ambiance est très détendue la veille et la pression monte le jour du match mais pas cette fois, raconte l’agent d’un joueur. Là, ils étaient tout de suite très concentrés. Ils affichaient une sérénité et une grande volonté de bien faire. » Le jour du match, avant de prendre la direction du Parc, Carlo Ancelotti a tenu sa traditionnelle causerie. Les joueurs ont alors appris la titularisation de David Beckham. Même le Spice Boy ne s’y attendait pas. La veille, l’entraîneur italien privilégiait encore l’option Verratti. « Je l’ai mis parce qu’il a une qualité de passes qui lui permet de trouver des solutions vers l’avant, expliquera l’entraîneur. C’était l’une des clés du match. »

Avant la rencontre, face à ses joueurs, le Mister a tenu un discours volontairement positif, insistant sur les chances de victoire et sur les opportunités qui allaient se présenter. Une façon de consolider la confiance de ses joueurs.


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Messi forfait pour samedi en championnat

Le FC Barcelone a annoncé ce mercredi que Lionel Messi sera forfait samedi pour la rencontre de championnat contre Majorque. La star argentine du Barça s'est blessé à la cuisse mardi contre le Paris SG en quart de finale aller de Ligue des Champions. Il a dû sortir à la pause, peu de temps après avoir ouvert le score d'une belle reprise du gauche sur une passe décisive de Dani Alves.

«Les examens pratiqués ont confirmé que Leo Messi souffre bien d'une lésion musculaire au biceps fémoral de la cuisse droite. Il est forfait pour le match de Liga de samedi et son évolution déterminera sa disponibilité pour les autres matches», explique le Barça sur son site internet.

On ignore donc si le quadruple Ballon d'Or sera disponible pour le le match retour contre le PSG, le 10 avril, au Camp Nou. «Je reviendrai bientôt, par chance ce n'est pas grand-chose», a déclaré pour sa part Messi sur son compte Facebook.


Le Parisien.fr

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Raï : «Il y aura des opportunités»

Convaincu par la prestation des joueurs parisiens face à Barcelone mardi soir (2-2), Raï croit à l'exploit dans une semaine au Camp Nou. «Le plus important, c'est qu'ils sont toujours vivants après le match aller», nous a confié l'ancienne idole du Parc des princes.

«Raï, qu’avez-vous pensé du match de Paris face à Barcelone mardi soir (2-2) ?

C’était un bon match, très spectaculaire. On a pu voir que même si Barcelone a eu des temps forts, ils n’ont pas contrôlé le PSG comme ils l’ont fait face à d’autres équipes. Le schéma tactique des Parisiens a bien marché, ils ont été attentifs et au final, c’était un match équilibré.

Avez-vous été surpris par la prestation de Paris ?

Paris n’est pas encore très régulier. Ils font parfois des bons matches, d’autres un peu moins convaincants. Et hier soir (mardi soir), les joueurs ont montré que dans un rendez-vous aussi important, ils peuvent répondre présents. Ils ont fait une très bonne performance, et le plus important, c’est qu’ils sont toujours vivants après le match aller. Maintenant, en jouant comme ça, ils peuvent surprendre le Barça chez eux.

Personnellement, vous y croyez ?

Le résultat n’est pas idéal mais ils peuvent reproduire ce genre de matches. Il y aura forcément des opportunités et il faudra les saisir.

Thiago Silva ? «Un monstre»

«Lucas sait qu'il peut faire encore mieux. Il doit encore monter en puissance mais il s'est bien adapté, malgré ce très long hiver.»

Si Messi n’est pas là, cela peut tout changer…


C’est sûr que cela peut améliorer les chances de Paris. Il fait la différence pour Barcelone. Quand ils dominent, c’est souvent lui qui concrétise devant le but. A Paris aussi il y a des joueurs qui ont été bons et qui devraient être là. Ibra, par exemple, a souvent pris l’avantage sur la défense et cela pourra être intéressant au Camp Nou.

Thiago Silva est également très précieux, non ?

C’est un monstre, il a fait un super match. Une telle assurance et une telle présence dans les moments chauds, ça rassure forcément le PSG. C’est aussi une bonne nouvelle pour le Brésil (rires).

On a également l’impression que Lucas répond aux attentes placées en lui. Qu’en pensez-vous ?


Je l’ai eu avant le match et malgré sa blessure (à la cheville contre Nancy le 9 mars dernier, ndlr), il se sent bien. Mais je sais et il sait aussi qu’il peut faire encore mieux. Il commence à être très apprécié à Paris. Son jeu et son style parlent pour lui. Mais il doit encore monter en puissance. Il s’est très bien adapté, d’autant que l’hiver est très long cette année, les terrains sont difficiles et le jeu est ralenti. Il doit encore progresser mais c’est très encourageant.

Pour finir, un pronostic sur le match retour ?


2-1 pour le PSG !

L'Equipe.fr

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Gambardella : Un derby parisien en quarts

Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe Gambardella a eu lieu ce jeudi. Le PSG se rendra sur le terrain du Racing Colombes 92 pour un derby. De son côté, le Paris FC recevra Nantes. Les rencontres auront lieu le 21 avril prochain.

Le tirage au sort complet

Paris FC - Nantes
Racing Colombes 92 - Paris SG
Sedan - Toulouse
Bordeaux - Valenciennes

L'Equipe.fr

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Le PSG dénonce les propos de Barton

Sur son site internet, le PSG a dénoncé mercredi les propos tenus par Joey Barton, joueur de l'Olympique de Marseille, sur Twitter à propos de Thiago Silva. «Des propos inacceptables ont été tenus par Joey Barton (...) Ces attaques sont graves et dépassent la simple joute verbale. Thiago Silva et le Paris Saint-Germain se réservent le droit d'intenter toute action qu'ils jugeront nécessaire», explique le Paris SG dans un communiqué.

Les déclarations de l'Anglais ont également fait réagir le Paris Foot Gay, qui lutte contre l'homophobie dans le football. «Être une idole du football n'excuse rien et devrait, au contraire, responsabiliser les joueurs sur l'impact de leurs propos sur le public (jeune notamment), écrit dans un communiqué l'association qui considère que ce genre de propos vulgaire, discriminant et n'amusant personne ne doit plus être toléré chez des personnes ayant une telle notoriété.»

L'Equipe.fr


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posté 05/04/2013 07:16
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Le tiercé perdant de la taxe

PSG, L’OM et L’OL sont les clubs les plus touchés par l’impôt de 75 % que devraient acquitter les entreprises sur la tranche des revenus supérieurs à 1 M€ par an.


CETTE SAISON, le podium de la Ligue 1 fait la part belle aux grosses cylindrées, avec le trio Paris-Marseille-Lyon installé aux trois premières places. Un classement sportif en parfaite adéquation avec celui des clubs bientôt impactés par le projet de taxe de 75 %, prévue pour durer deux ans, qui devrait être payée par les entreprises sur la tranche des revenus supérieurs à 1 M€ par an. La projection opérée par la Ligue de football professionnel (LFP) montre que quinze clubs de L 1 sur vingt (et 112 joueurs au total) seront concernés. Sur les 82,5 M€ générés par cette contribution exceptionnelle, le PSG (32,4 M€ à débourser, soit 39,3 % du total), l’OM (14,2 M€ , 17,2 %) et l’OL (12,5 M€ , 15,2 %) vont devoir régler, à eux trois, 59,1 M€. Seules cinq équipes de l’élite (Bastia, Brest, Lorient, Reims et Troyes) échappent à cette mesure, qui était une promesse de campagne du président François Hollande.

Caïazzo : « On va vers des dépôts de bilan »

Pour établir son calcul sur cette taxe de 75 %, dont on ne connaît pas encore les modalités, la LFP s’est basée sur une moyenne de 50 % de cotisations et de 25 % de charges patronales. C’est comme cela qu’elle arrive au montant de 82,5 M€. Une facture qui viendrait s’ajouter aux 61 M€ de déficit enregistrés par la L 1 au 30 juin 2012. Mais, au bout du compte, la facture pourrait être un peu différente en fonction des critères de calcul qu’adoptera le gouvernement.

« Cela peut aller de 40 à 150 M€, estime Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Étienne et du collège de Ligue 1 au sein de l’UCPF, le syndicat des clubs. On est dans le flou le plus complet. On a le sentiment que les différents ministères ne savent pas comment les choses vont se passer. Il y a beaucoup d’interrogations, par exemple, sur la question des primes. Mais, de toute façon, c’est dramatique. Le football français, ce n’est pas le PSG et le Qatar, pour qui j’ai beaucoup de respect. Nous ne sommes pas subventionnés par un État. Si ça continue, on va vers des dépôts de bilan. »

Le premier à être monté au front sur ce sujet brûlant, Frédéric Thiriez, le président de la LFP, ne désarme pas. Au départ, il a agité, comme le fait Caïazzo, la question de la survie du football professionnel ( « On étrangle les clubs » , expliquait-il en fin de semaine dernière.) Joint hier, il explique vouloir maintenant batailler sur le terrain du « Indépendamment des droit : conséquences économiques et sportives désastreuses pour notre football, je vois trois objections juridiques majeures. D’abord, la rétroactivité de la mesure si elle s’applique aux contrats signés avant sa publication. Ensuite, la discrimination manifeste entre les sportifs salariés d’un côté ( concernés par la taxe) et les sportifs non salariés et les artistes de l’autre (pas concernés). Et enfin, le troisième problème est la double taxation. En effet, il faut ajouter aux 75 % la part d’impôt sur le revenu payée par les joueurs. On arrive à un taux de 132 %. Cela n’a pas de sens. »

ÉTIENNE MOATTI



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Thiago Motta s’est entraîné

LES PARISIENS se sont entraînés à huis clos, hier matin, au Camp des Loges. Une séance à laquelle a pu participer Thiago Motta. Il y a huit jours, l’international italien avait ressenti une douleur à un mollet qui l’avait obligé à déclarer forfait pour les matches face à Montpellier (1-0, le 29 mars), puis face au FC Barcelone (2-2), mardi dernier, en quarts de finale aller de la Ligue des champions. Sauf nouvelle rechute, le milieu défensif d’origine brésilienne devrait donc ainsi être en situation de participer au match retour face aux Catalans, mercredi prochain, un soir où le PSG devra composer sans Blaise Matuidi, suspendu. Thiago Motta devrait également figurer dans le groupe qui se déplacera à Rennes, demain après-midi, en Championnat. – J. T.



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AU MOINS 240 000 EUROS DE PRIMES EN C 1. – On savait que le PSG de Qatar Sports Investments offrait de beaux salaires fixes à ses joueurs. Il sait également se montrer généreux en matière de primes. Chaque joueur parisien ayant pris part à la campagne de Ligue des champions a déjà touché une prime de 240 000 € liée à la qualification pour les quarts de finale. Un montant qui dépasserait la barre des 300 000 € en cas d’exploit, mercredi prochain, à Barcelone. – J. T.

DÉJÀ 1000 BILLETS VENDUS À DES SUPPORTERS PARISIENS POUR LE RETOUR. – Depuis mercredi, le PSG met en vente des billets pour le quart de finale retour de Ligue des champions, mercredi prochain, à Barcelone. Le club parisien dispose d’un quota de 4 200 places. Hier soir, environ mille d’entre elles avaient trouvé preneurs à un tarif unique de 91 €, soit le moins élevé du Camp Nou pour cette deuxième manche entre le Barça et le PSG. Seuls les 25 000 abonnés du Parc des Princes ont accès à cette vente, qui s’achèvera demain. Le club parisien pense vendre au final entre 1 500 et 2 000 billets, les places non vendues étant restituées au Barça. Le PSG et les pouvoirs publics estiment que près de 300 supporters parisiens sans billet pourraient se rendre en Catalogne. Les autorités locales s’annoncent vigilantes après les quelques incidents qui avaient éclaté en marge du déplacement du PSG à Valence (2-1, le 12 février), en huitièmes de finale aller. – J. T.


L'Equipe


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posté 05/04/2013 07:35
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Thiago Silva est déjà une légende

Après un match d’exception face au FC Barcelone, le Brésilien confirme son statut de meilleur défenseur du monde.


Il n’a commencé sa saison que fin septembre, handicapé par une blessure à la cuisse, et seulement sept mois plus tard on en est déjà là. « Il y a Messi offensivement et Thiago Silva défensivement, annonce Alain Roche, ancien défenseur international. La question n’est plus de savoir si c’est le meilleur défenseur du monde parce qu’il est tout simplement l’un des meilleurs joueurs du monde. Il est bien meilleur que Cannavaro, qui a été Ballon d’or en 2006. » C’est dit. Dans un sport qui valorise le but et la statistique, seuls deux défenseurs ont reçu la récompense suprême individuelle en trente-sept ans : Matthias Sammer (1996) et donc Fabio Cannavaro (2006).

Le nom de Thiago Silva ne dépareillerait pas dans ce palmarès. A l’image de Laurent Blanc (voir ci-dessous), Ricardo, brésilien et arrière central comme Thiago Silva, lui trouve toutes les qualités disponibles sur le marché des défenseurs. « C’est un monstre, c’est un monstre ! » s’emballe-t-il dans son téléphone depuis le Brésil.

« Il est surtout très rapide dans ses interventions, plaide Renato Gaucho, son entraîneur à Fluminense (2006-2008). Il est presque imbattable en un-contre-un. Il a tellement de qualités qu’il pourrait jouer aussi au milieu de terrain, en libero devant la défense. Il serait incroyable, mais il ne le fera pas car il veut se poser à son poste. Il pense au Mondial. »

Ricardo, joueur puis entraîneur du PSG dans les années 1990, actuellement directeur technique de Vasco de Gama, le connaît aussi depuis longtemps. « Je le suivais quand il évoluait à l’EC Juventude. Il avait 18 ans et il était déjà extraordinaire. Aujourd’hui, je ne vois pas comment il peut encore progresser, puisqu’il a tout. S’il reste comme cela, c’est déjà bien. » Se maintenir à ce niveau d’exception, c’est également l’horizon que lui prédit Alain Roche, autre rempart des belles années parisiennes. « Il est au maximum de sa progression, mais il peut tenir ce niveau de performance pendant encore plusieurs saisons, analyse-t-il. On dit qu’un footballeur vit ses plus belles années entre 26 ans et 31 ou 32 ans. Il a encore du temps. Il domine à ce poste depuis trois ans déjà. »

Difficile, donc, de lui trouver un défaut. Le seul renvoie à la fragilité musculaire de ses cuisses. Pour le reste, sur le terrain, le patron, c’est lui. Il pilote les replacements tactiques des siens, du geste et de la voix, secouant Maxwell pour un mauvais alignement ou indiquant à Beckham de jouer plus haut. « Il compte déjà parmi les plus grands défenseurs de l’histoire du Brésil, ajoute Ricardo. Avec Mozer, Julio Cesar ou Aldaïr. S’il gagne le Mondial l’année prochaine, il deviendra alors le plus grand de tous les temps. C’est évidemment d’ores et déjà le plus grand défenseur de l’histoire du PSG. »



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« Il n’ a aucune faille »

Laurent Blanc, ancien sélectionneur des Bleus


Le champion du monde assistait vendredi dernier à PSG - Montpellier au Parc des Princes. Il a suivi la rencontre face au FC Barcelone en différé, car il était au même moment à Munich pour suivre Bayern - Juventus, « aussi un grand match » . L’ancien sélectionneur se fait rare dans les médias mais, comme le sujet l’intéressait, il nous a accordé hier du temps pour évoquer le défenseur parisien.

Suivez- vous Thiago Silva depuis longtemps ?
LAURENT BLANC. Je ne le découvre pas. Même s’il a été embêté par quelques blessures, il était déjà très fort à Milan. Mais bon, c’est un Brésilien, il n’y a pas de surprise. Il s’inscrit magnifiquement dans leur culture du football. Je confirme tout ce qui se dit ou s’écrit sur Thiago Silva, tout ce que les gens pensent de lui : il est au top niveau mondial !

Qu’est- ce qui vous séduit chez lui ?
Tout me plaît ( rires) ! Evidemment, sa qualité défensive. Mais, là où il fait la différence, c’est offensivement en se mettant toujours dans le sens du jeu. Il voit très bien le jeu, possède une très bonne qualité de jeu long et un jeu de tête très performant. Il est très solide dans les duels, à terre comme en hauteur. Il est complet, n’a aucune faille. C’est un défenseur moderne parce qu’il est aussi fort défensivement que beaucoup d’autres, mais il a quelque chose en plus que ceux- là : quand il a le ballon, il sait quoi en faire !

Où le situez- vous dans la hiérarchie mondiale ?
Pour moi, c’est le meilleur défenseur du monde. J’aime beaucoup son compatriote David Luiz (Chelsea), mais je le trouve moins discipliné. Avec Gerard Piqué, on a une belle brochette de défenseurs centraux. Mais personne ne possède une technique aussi sûre que celle de Thiago Silva qui use au maximum de toutes ses qualités, techniques et physiques. A 28 ans, il a encore de belles années devant lui.

En regardant ces vingt dernières années, est- il plus fort que Baresi, Sammer ou vous ?
Plus fort que tous ceux que vous pourrez me citer. Après, le palmarès fera la différence, mais ses qualités le rendent plus fort.



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A Rennes, Ancelotti devra faire les bons choix

Préparer Barcelone sans sacrifier Rennes. C’est l’équation que doit résoudre Carlo Ancelotti en cette fin de semaine. Après avoir arraché le match nul à domicile mardi face au Barça (2-2), le PSG se déplace sur le terrain du Stade rennais demain après- midi avant de rallier la Catalogne mardi et de se mesurer aux Barcelonais le lendemain. Le stade de la Route-de-Lorient, puis le Camp Nou. Le plan de vol est connu, les passagers un peu moins. Ancelotti va- t- il composer pour ces deux rendez- vous des équipes très différentes ou conserver la même ossature ?

« Les deux approches sont possibles, estime Guy Lacombe, ex-entraîneur du PSG (2005-2007). Compte tenu de la richesse du groupe parisien, c’est le moment où jamais pour faire tourner, mobiliser tout le monde et protéger les joueurs majeurs des risques de blessure. D’un autre côté, comme il y a quatre jours entre les deux matchs, le problème de la récupération ne se pose pas vraiment et on peut aussi imaginer qu’il y ait finalement peu de changements. » « Entre avoir trois ou quatre jours de récupération, c’est le jour et la nuit, confirme Eric Bedouet, préparateur physique de Bordeaux. A vingt-quatre heures près, l’élimination de l’acide lactique et la remontée des taux d’hormones ne sont pas du tout les mêmes. » Le problème de la fatigue physique mis de côté, Ancelotti pourrait tout de même épargner certains cadres.

Thiago Motta remis de sa blessure à l’adducteur

Alex devrait selon toute vraisemblance céder sa place à Sakho et Maxwell, joueur de champ le plus utilisé au PSG en Ligue 1 derrière Matuidi, pourrait lui aussi souffler au profit de Sylvain Armand. Au nom du principe d’alternance, Van der Wiel est attendu au coup d’envoi, tout comme Jérémy Ménez.

Mais la question que toute la Bretagne se pose ce matin concerne bien sûr la présence d’Ibrahimovic et de David Beckham au coup d’envoi. « Un joueur comme Ibra sait très bien gérer ce genre de calendrier, note Guy Lacombe. Il peut jouer à 75 % sans que le jeu de son équipe en soit affecté. » A défaut d’être garantie, la titularisation du Suédois est tout de même beaucoup plus probable que celle du Spice Boy. L’Anglais, lui, renouera vraisemblablement avec son statut de « super-remplaçant » alors que Thiago Motta, remis sur pied après une énième blessure à l’adducteur, pourrait bien passer un test à Rennes. Avant le grand soir à Barcelone.



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Mino Raiola, l’agent d’Ibrahimovic, a été condamné par la Fifa à verser 5 000 francs suisses (4 113 €) d’amende pour avoir tenu dans la presse des propos jugés injurieux envers l’instance suprême du football mondial.



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Messi pourrait lever le doute

Les joueurs de Barcelone ne se sont pas entraînés hier. A l’exception de deux hommes. Lionel Messi a tenu à se rendre au centre d’entraînement afin de recevoir des soins de physiothérapie et de travailler physiquement à la récupération de sa blessure aux ischio-jambiers de la jambe droite. L’attaquant argentin fait tout pour être opérationnel mercredi contre le PSG. Selon Radio Catalunya, le Barça devrait annoncer aujourd’hui s’il sera en état, ou non, de disputer le quart de finale retour de la Ligue des champions. Il y a moins d’incertitudes autour d’Adriano. Le latéral brésilien est quasiment prêt et a aussi travaillé hier en salle. Par ailleurs, les Barcelonais ne décolèrent pas contre l’arbitre, l’Allemand Wolfgang Stark, coupable aux yeux des dirigeants d’avoir validé le but hors jeu d’Ibrahimovic. Les dirigeants catalans ont envoyé une lettre à l’UEFA pour se plaindre officiellement de son arbitrage.



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Premier contrat pour quatre jeunes ?

Le PSG a jusqu’au 30 avril pour proposer un premier contrat professionnel de trois ans à ses jeunes espoirs dont le contrat d’aspirant arrive à terme. A priori, le choix des dirigeants parisiens se portera sur quatre joueurs, dont trois ont déjà évolué quelques minutes avec l’équipe première cette saison. Il s’agit de l’attaquant Hervin Ongenda, 17 ans, du défenseur Antoine Conte, 19 ans, du milieu Kingsley Coman, 16 ans, et du gardien Mike Maignan, 17 ans.

Si les trois derniers devraient parapher sans hésiter le contrat parisien, une incertitude plane encore autour d’Hervin Ongenda. L’attaquant de poche (1,70 m) est suivi de très près par plusieurs clubs anglais, italiens et espagnols. Si Ongenda, qui n’a pas pris sa décision, refusait la proposition parisienne, il pourrait signer à l’étranger contre le simple paiement d’une indemnité de formation d’environ 500 000 €.


Le Parisien


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posté 05/04/2013 15:55
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Ancelotti : «Injuste» pour Beckham

Carlo Ancelotti n'a pas apprécié du tout les critiques qui ont suivi la prestation de David Beckham, titulaire mardi face au Barça (2-2). A la veille d'affronter Rennes en Championnat, le coach parisien a même laissé entendre qu'il pourrait faire le même choix au retour.

«Carlo Ancelotti, que pensez-vous des critiques qui ont suivi la titularisation de David Beckham, mardi face au Barça (2-2) ?

C'est anormal et injuste. Il a fait un très bon match, il a suivi exactement la stratégie que je lui avais donnée. Il devait jouer vite, passer (le ballon) devant et changer le jeu. Je ne comprends pas la critique.

«Je n'ai jamais eu de pression pour mettre un joueur, parce que sinon je serais rentré à la maison ou parti en vacances

Certains médias se sont posé la question de savoir si ce sont vos dirigeants qui vous ont obligé à titulariser Beckham pour cette rencontre ?

J'ai beaucoup d'expérience pour ces choses-là. À Milan, ça m'est déjà arrivé plusieurs fois. Les gens doivent comprendre qu'on ne peut pas forcer un entraîneur à mettre un joueur. Les présidents sont très intelligents. Avec ceux que j'ai eus en tout cas, Berlusconi, Abramovitch, Nasser (al-Khelaïfi), cela ne m'est jamais arrivé ! J'ai commencé à entraîner en 1995 et jamais je n'ai été viré en cours de saison. Ça veut dire que ne je n'ai jamais eu de pression pour mettre un joueur, parce que sinon je serais rentré à la maison ou parti en vacances. Ça m'énerve que quelqu'un puisse penser ça.

«Beckham sûrement titulaire au retour»

Envisagez-vous de titulariser à nouveau Beckham, mercredi à Barcelone ?

Oui, il sera sûrement titulaire au retour. L'objectif est de mettre en place une équipe qui peut gagner le match, de faire en sorte que Paris puisse gagner quelque chose cette saison. Je ne suis pas supporter de Beckham, ni ami de Beckham. Je cherche à être objectif. Parfois des joueurs ne jouent pas parce qu'il ne s'entraînent pas bien. Beckham mérite d'être sur le terrain même s'il à 37 ans. Je suis très calme et très tranquille.»

L'Equipe.fr

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Alex et T. Motta forfait à Rennes

Alex ne jouera pas samedi (17h00) à Rennes avec le PSG. Le défenseur brésilien souffre d'une contracture à une cuisse, depuis le match nul contre le Barça (2-2), mardi en quart de finale aller de Ligue des champions. «C'est le seul joueur qui a eu un problème, a indiqué Carlo Ancelotti, vendredi en conférence de presse. Il ne peut pas jouer mais il sera disponible mercredi (pour le match retour de C1 à Barcelone).» Compte-tenu de cette absence, c'est Mamadou Sakho qui devrait récupérer une place de titulaire dans l'axe de la défense parisienne face au Stade Rennais, à côté de Thiago Silva.

Par ailleurs, espéré depuis plusieurs jours, le retour de Thiago Motta attendra encore un peu. Le milieu italo-brésilien n'a toujours pas totalement récupéré de sa blessure à l'adducteur droit. «Il est encore forfait, a confirmé son entraîneur. J'espère qu'il sera disponible pour mercredi. Mais il y a encore un doute.»

Le groupe parisien

Douchez, Le Crom, Sirigu - Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, Thiago Silva, Tiene, Van Der Wiel - Beckham, Chantôme, Matuidi, Pastore, Verratti - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Menez


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Rabiot peut être «important» pour Paris

Prêté par le PSG à Toulouse jusqu'en fin de saison, sans option d'achat, Adrien Rabiot (18 ans depuis mercredi, sous contrat jusqu'en 2015) n'a pas laissé Carlo Ancelotti indifférent lors de ses dernières prestations avec le Téfécé. «J'en ai parlé avec son entraîneur Alain Casanova, a indiqué vendredi le coach parisien en conférence de presse au sujet du joueur en lice pour le plus beau but du mois de mars. C'est une très bonne expérience, a-t-il ajouté, avant de répéter qu'il comptait sur lui pour l'avenir. Il a toutes les chances de revenir et d'être important pour cette équipe. L'an prochain, j'espère qu'il sera ici».


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Ancelotti «veut rester»

Même si son contrat sera automatiquement reconduit pour une année en fin de saison, une fois la place du PSG assurée dans les trois premiers du Championnat, l'avenir de Carlo Ancelotti, convoité par le Real Madrid, restait incertain jusqu'à aujourd'hui. Seulement vendredi, rassuré par les récents soutiens de son président Nasser al-Khelaïfi et de son directeur sportif Leonardo, le coach parisien a mis fin à toutes spéculations. «Je sais que je veux rester, a-t-il assuré en conférence de presse, à la veille du déplacement de son équipe à Rennes, pour la 31e journée de Ligue 1. Si tout le monde est content....», tant mieux, a-t-il ajouté dans un grand sourire.

L'Equipe.fr

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Barton, «problème terminé»

Carlo Ancelotti n'a pas voulu commenter les insultes proférées par Joey Barton sur Twitter à l'encontre de Thiago Silva. «Je ne veux pas en parler, a sèchement répondu l'entraîneur parisien, vendredi en conférence de presse à la question d'un journaliste anglais. Le problème est terminé. Il s'est excusé». Pour avoir traité le Brésilien de «transexuel» notamment, le milieu de l'OM a été convoqué par le Conseil national de l'Ethique, le 15 avril.


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Ancelotti «très surpris»

Carlo Ancelotti s'est dit «très surpris» du courrier envoyé par le Barça à l'UEFA, dans lequel le club catalan s'est plaint de l'arbitrage de Monsieur Stark lors du quart de finale aller de Ligue des champions (2-2), mardi au Parc des Princes. «Je ne pense pas que l'arbitre a créé des problèmes au Barça, a estimé l'entraîneur parisien, vendredi en conférence de presse. Je ne pense pas non plus que c'est pour mettre la pression».

Le coach du PSG a en revanche répété qu'il n'y avait «pas de penalty», selon lui, pour la faute de Sirigu sur Sanchez en fin de match. «Je suis sûr et c'est très objectif, a assuré l'Italien. Il (Sanchez) a cherché le gardien. Peut-être que Sirigu a fait une erreur, mais il (Sanchez) n'a pas cherché à éviter le contact».

L'Equipe.fr


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posté 06/04/2013 08:22
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Pour eux, Rennes = Barça

En Bretagne, Marco Verratti, Clément Chantôme et Jérémy Ménez jouent gros dans l’optique d’une titularisation à Barcelone mercredi prochain.


LE DÉPLACEMENT À RENNES, placé entre deux rendez-vous catalans, n’est peut-être pas celui de l’année pour le PSG, mais il revêt un intérêt certain pour quelques Parisiens qui rêveraient de goûter à la pelouse du Camp Nou, mercredi. Marco Verratti et Clément Chantôme sont deux pour un poste que Blaise Matuidi, suspendu pour le quart de finale retour de la C 1, laissera vacant. Le premier, probablement titulaire cet après-midi, semble avoir une longueur d’avance que son tempérament fougueux peut lui faire perdre. En attaque, le manque de rythme de Lucas (lié à sa blessure à une cheville) offre à Jérémy Ménez le droit de rêver. Le problème, lorsque l’international français (24 sélections, 2 buts) rêve un peu trop, c’est qu’il peut avoir tendance à s’endormir. Son futur temps de jeu en Bretagne, après sa bonne entrée mardi soir face au Barça (2-2), est l’occasion de prouver qu’il est un peu plus qu’un recours en cours de match.

« Il n’y a pas de points à gagner, a pourtant prévenu l’entraîneur, Carlo Ancelotti. J’alignerai la meilleure équipe possible. » Matuidi sera donc une nouvelle fois titulaire, cet après-midi, mais à ses côtés, il pourrait retrouver Verratti, sauf si Ancelotti réinstallait David Beckham, ce qui serait une grande surprise, alors que Thiago Motta (adducteurs) n’est toujours pas apte à intégrer le groupe. Verratti, vingt ans (3 sélections, 1 but) a changé le jeu de son équipe contre Barcelone, lorsqu’il a remplacé l’Anglais, par la qualité de son jeu long, ses changements de rythme et sa capacité à soutenir les attaquants. Mais il a aussi des accès d’humeur que son entraîneur n’arrive pas toujours à canaliser. Cela lui a coûté une titularisation en quart de finale aller de la C 1 et pourrait le priver d’un retour si, ce week-end, son manque de contrôle était aussi flagrant.

Clément Chantôme ne souffre pas des mêmes symptômes et lui aussi peut espérer profiter de la suspension de Matuidi à Barcelone. Surtout après les déclarations d’Ancelotti, qui évoquait, mardi soir, l’hypothèse du milieu international français (1 sélection) formé au club, « un joueur très agressif », pour commencer le match retour. Mais Chantôme part de loin dans le sprint qu’il livre à Verratti, et son manque d’expérience au plus haut niveau européen pourrait peser dans l’esprit du technicien italien. Malgré tout, cette saison, à chaque fois que Chantôme a joué, il a plutôt donné satisfaction.

Ménez, l’attaque et la hiérarchie

La bataille pour la place du milieu est, a priori, la seule offrant un billet pour la C 1, mais Jérémy Ménez a le droit de perturber la hiérarchie en attaque. « Peut-être qu’il jouera », lâchait Ancelotti hier, en pensant au match de ce week-end. Titulaire et efficace face à Montpellier (1-0, le 29 mars), remplaçant mais rafraîchissant lors de son entrée contre le Barça, l’ancien Sochalien peut, contre Rennes, entretenir cette dynamique et gagner du crédit aux yeux de son entraîneur. Depuis sa réaction épidermique (*) au sortir du succès à Valence, en 8es de finale aller de la C 1 (2-1, le 12 février), et la remise en place qu’il avait dû subir de la part de Leonardo, le directeur sportif, et d’Ancelotti dans le vestiaire de Mestalla, Ménez cherche à remonter la pente en silence. S’il n’avait pas été blessé aux adducteurs pour le retour contre les Valencians (1-1, le 6 mars), il aurait été titularisé. Ce soir, il aura peut-être l’occasion de prouver qu’il peut redevenir l’un des « quatre fantastiques » de l’attaque parisienne.

DAMIEN DEGORRE

(*) Mécontent d’avoir été remplaçant, Ménez avait fait la tête dans le vestiaire, ce qui n’avait pas plu à ses dirigeants.



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VERRATTI
9
C’est le nombre de cartons jauness reçus par le milieu défensif parisien cette saison en Championnat, en 22 matches (18 titularisations). Il est le Parisien le plus sanctionné, mais il n’a jamais été expulsé.

CHANTOME
92%
Depuis le début de la saison, le milieu de terrain parisien a réussi 92% de ses passes (21 matches, 12 titularisations) : c’est le meilleur ratio du Championnat. Il devance son coéquipier Thiago Motta (90,8 %).

MENEZ
7
Avec sept passes décisives en L 1 (25 matches, dont 19 titularisations), Jérémy Ménez est le meilleur passeur parisien cette saison.



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Ancelotti veut aligner Beckham au Camp Nou

CARLO ANCELOTTI était d’humeur légère, hier, avant le déplacement à Rennes. Cela ne l’a pas empêché de revenir sur quelques remarques qui lui ont déplu après le quart de finale aller PSG-Barcelone (2-2), mardi. Il a d’abord affirmé n’avoir aucun regret sur la titularisation surprise de Beckham : « Je ne comprends pas les critiques : Beckham a fait un très bon match. » De là à refaire jouer l’Anglais, mercredi au Camp Nou, Ancelotti a répondu : « Sûrement ! »

Il a, par ailleurs, déclaré, sans même avoir été invité à le faire, n’avoir reçu aucune pression de la part de Doha pour aligner Beckham, comme il n’en a jamais reçu au cours de sa carrière d’entraîneur pour un autre joueur : « Les présidents sont très intelligents et ne peuvent forcer un entraîneur à titulariser un joueur. Pour moi, l’objectif est de faire en sorte que le PSG gagne quelque chose. » Pour y parvenir, l’Italien avance que « la continuité » constitue les bases des succès futurs, comme s’il se projetait déjà sur la saison prochaine. « Avoir le même entraîneur, c’est bon pour la continuité, non ? » , a-t-il répondu, le sourire aux lèvres.

Nasser al- Khelaïfi avait déclaré dans ces colonnes, lundi : « Chacun sait que Carlo fait du très bon travail. Il lui reste un an de contrat. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’interroge sur son avenir. » En fait, Ancelotti dispose d’une option d’un an en plus, en cas de classement dans les trois premiers de la L 1, qu’il est libre de lever, ou pas. « Je sais que je veux rester, alors je vais rester si tout le monde est content », s’est contenté de dire l’Italien, laissant tout de même une petite porte ouverte… – D. D.

L'Equipe


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Homer
posté 06/04/2013 11:01
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Paris a une revanche à prendre

Peu en réussite en Bretagne, battu à l’aller au Parc des Princes, Paris aurait tort de se relâcher. Il sera temps en suite de penser au Barça.

Dans le Tour de France, on appellerait cela une étape de transition. Entre deux sommets de Ligue des champions face à Barcelone, le PSG affronte Rennes, une équipe de milieu de tableau, concernée ni par la relégation ni par la conquête des places européennes mais obnubilée par sa finale de la Coupe de la Ligue, dans deux semaines face à Saint-Etienne.

En dépit de ce contexte local très particulier et plutôt favorable aux visiteurs, les historiens du PSG savent que les déplacements en terre bretonne ne sont que très rarement des promenades de santé. Les Parisiens restent ainsi sur dix matchs sans victoire au stade de la Route-de-Lorient.

Dans ces proportions, il s’agit même d’une vraie bête noire, une bête rouge et noire — les couleurs rennaises — pour être précis. Et puis, surtout, il y a cette incroyable défaite du match aller, en novembre, lorsque les Bretons, en pleine réussite, étaient venus s’imposer au Parc des Princes (2-1). « Cela constitue un souvenir inoubliable, glisse l’entraîneur rennais, Frédéric Antonetti. Je retiens surtout la première demi-heure à 11 contre 11. Une de mes plus belles émotions ici. »

Son homologue parisien s’en souvient aussi. « C’était un moment difficile pour tout le monde, reconnaît Carlo Ancelotti. Le match avait été très particulier. Nous n’avions pas réussi à l’emporter alors que nous jouions à onze contre neuf. » A l’issue du match, l’Italien avait même reconnu que le PSG, 3e à cinq points de Lyon, était alors en état de crise.

C’était il y a cinq mois, une éternité. Depuis, la dynamique a considérablement évolué. Ibrahimovic, Beckham, Thiago Silva et leurs partenaires ont repris le pouvoir et assommé (un peu) la Ligue 1, aidés en cela par des poursuivants qui s’essoufflent. Avant le sommet hors catégorie du Camp Nou mercredi, Ancelotti aborde cette étape de plaine à Rennes en filant la métaphore cycliste : « Une défaite à Rennes ne serait pas grave. Avec 7 points d’avance sur Marseille (NDLR : avant la victoire 1-0 de l’OM hier soir contre Bordeaux), on peut gérer une défaite. Mais ce n’est pas notre objectif. Nous voulons gagner car il est possible d’accroître encore notre avance. »

Dans ce cas, la perspective du titre de champion de France prendrait une épaisseur supplémentaire. Serait-il déjà dans la poche? « La L1 est un championnat tellement particulier, très différent des autres, prévient Ancelotti. Les surprises sont nombreuses et beaucoup de choses peuvent encore arriver lors des sept dernières journées. » Avis d’expert. Le Mister connaît sans doute trop la musique pour céder à l’optimisme.


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Alex forfait, Sakho titulaire

Le forfait d’Alex, victime d’une petite contracture à une cuisse mardi contre Barcelone (2-2), offre une place de titulaire en défense centrale à Mamadou Sakho au côté de Thiago Silva, pourtant dispensé d’entraînement hier. L’international tricolore retrouvera, à l’évidence, le banc de touche mercredi soir au Camp Nou.
Carlo Ancelotti assure, en effet, pouvoir compter sur le retour du défenseur brésilien face aux Catalans.

L’équipe ne sera pas chamboulée en vue du Barça

L’entraîneur parisien ne chamboulera vraisemblablement pas son équipe à Rennes en prévision de la Ligue des champions. « Les joueurs ont bien récupéré et quatre jours seront suffisants pour préparer le match à Barcelone », indique Ancelotti. L’Italien a par ailleurs confirmé les titularisations d’Ibrahimovic et de Maxwell. Il songe, toutefois, à reposer Jallet au profit de Van der Wiel. Suspendu pour la rencontre en Catalogne, Matuidi sera sans doute associé à Verratti, pressenti pour le remplacer mercredi. Les Argentins Lavezzi et Pastore vont enchaîner. Un doute subsiste, en revanche, pour Lucas, revenu seulement contre le Barça après sa blessure à une cheville. « Il ne peut pas jouer tous les matchs », glisse Ancelotti. Jérémy Ménez devrait occuper, cet après-midi, la place du Brésilien.


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Motta trop juste pour Barcelone ?

Le feuilleton médical de Thiago Motta continue. Absent depuis le 6 mars et le match contre Valence (1-1), le milieu s’est de nouveau blessé à l’adducteur à l’entraînement la semaine dernière et reste indisponible pour le déplacement en Bretagne. Sera-t-il rétabli pour le rendez-vous au Camp Nou mercredi? « Peut-être », espérait hier un Ancelotti peu convaincu.

Difficile en effet d’imaginer Motta, onze matchs seulement cette saison, reprendre la compétition lors d’une rencontre aussi intense. Sans Matuidi suspendu, Ancelotti pourrait donc titulariser le duo Verratti-Beckham. Le coach est d’ailleurs monté au créneau pour défendre les performances de l’Anglais dont la titularisation surprise contre le Barça à l’aller avait suscité des critiques : « Elles sont injustes. David a réalisé un très bon match. Il a fait ce que je lui avais demandé. Les 30 premières minutes étaient bonnes car il a joué vite vers l’avant. » Et l’hypothèse, émise par certains, d’un choix dicté par les dirigeants l’agace tout autant : « Jamais un président ne m’a forcé à aligner un joueur, que ce soit Berlusconi (AC Milan), Abramovitch (Chelsea) ou Nasser al-Khelaifi. Cela m’énerve qu’on puisse penser ça. On est là pour gagner des titres, pas pour améliorer l’image de Beckham ou d’Ibra. Je ne suis pas un supporteur ou un ami de David. S’il mérite d’être sur le terrain, il l’est, même a 37 ans. »


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Van der Wiel, du retard à l’allumage

Jouera, ou plutôt jouera pas ? C’est l’interrogation qui s’attache souvent à Gregory Van der Wiel depuis le début de la saison. Une question que doit une fois de plus se poser le défenseur néerlandais avant ce déplacement à Rennes. Après sept mois à Paris et 22 matchs (dont 15 titularisations), l’international hollandais, finaliste du dernier Mondial, acheté 6 M€ à l’Ajax Amsterdam, n’a toujours pas convaincu Carlo Ancelotti d’en faire son numéro 1 au poste de latéral droit.
A 25 ans, il fait figure d’aimable doublure de Christophe Jallet, lui qui avait pourtant affirmé vouloir bousculer la hiérarchie à son arrivée.

« Certains joueurs comme Ibrahimovic ont besoin d’une semaine pour s’adapter à un nouvel environnement, Gregory, lui, a eu besoin de six mois, mais là, ça va mieux, témoigne Mino Raiola, l’agent des deux Parisiens. Il doit peut-être encore progresser dans le domaine défensif, mais il a une technique et une qualité de dribble qui le rapproche des meilleurs joueurs à son poste. » Cela ne saute pas encore aux yeux, même si lors de ses matchs les plus aboutis, face à Porto le 4 décembre en Ligue des champions ou contre l’OM le 27 février en Coupe de France, Van der Wiel a esquissé un vrai talent offensif. « N’oubliez pas que Raï a mis un an pour s’adapter à sa nouvelle vie parisienne. Gregory a quitté l’Ajax l’été dernier et il s’agissait du premier transfert de sa carrière, abonde un proche. Son adaptation se fait progressivement, mais ce qui lui manque maintenant, c’est de jouer plus régulièrement. » Le mois dernier, VDW a pourtant profité de la blessure de Jallet pour enchaîner quatre matchs de L 1 comme titulaire, mais ses prestations n’ont pas franchement épaté les observateurs. Notre journal lui a attribué les notes de 3,5 à Reims, 5 face à Montpellier et 5,5 contre Nancy et Saint-Etienne.

D’un naturel discret dans la vie, le Néerlandais l’est encore trop sur le terrain. Pour forcer sa nature et accélérer son intégration, il suit donc des cours de français et a effectué des « progrès notables », selon son entourage. Cet amateur de restaurants italiens et de musique — sa 2e passion après le football — s’est aussi installé non loin du camp des Loges avec sa compagne, Maxine de Wit. Ceux qui le côtoient décrivent un garçon posé et très professionnel, loin de l’extravagance que laissent supposer ses multiples tatouages. « Il aime la ville et c’est un club qui lui plaît. Il n’attend qu’une chose, c’est le déclic », souligne un ami. Même l’idée d’un départ cet été, maintes fois avancé, serait infondée. « Il n’y a aucun projet de transfert, le seul projet, c’est qu’il s’impose comme no 1 l’année prochaine », conclut Mino Raiola.


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Ancelotti défend Beckham

Le PSG se déplacera à Rennes samedi (17 heures) sans Alex (cuisse) ni Thiago Motta (adducteur). Mais l'entraîneur parisien Carlo Ancelotti qui a annoncé les titularisations de Maxwell et d'Ibrahimovic, estime qu'ils seront aptes pour le déplacement à Barcelone mercredi en quart de finale retour de Ligue des Champions.
Sakho épaulera donc Thiago Silva en défense centrale. Les explications de Carlo Ancelotti :

Est-ce que vous allez procéder à beaucoup de changements à Rennes en prévision du match à Barcelone ?

Carlo Ancelotti. Non. A part Alex, les joueurs ont bien récupéré. Et quatre jours seront suffisants ensuite pour la récupération. Le match de Rennes est aussi important que celui de Barcelone. Il peut être une clé pour remporter le championnat. Contre Montpellier (1-0), nous étions concentrés et nous avions bien joué. Nous avions préparé la rencontre contre le Barça seulement après. Rennes est une équipe dangereuse avec beaucoup de qualités offensives et de vitesse. Il faut gérer bien ce match. Ce ne serait pas grave de perdre à Rennes mais ce n’est pas notre objectif. On doit gagner ce match. Mais avec sept points d’avance, on peut gérer en cas de défaite.

Une victoire serait-elle décisive pour le titre ?

Le titre ne sera pas gagné mathématiquement. Tous les matchs sont dangereux. La L1 est particulière car beaucoup de résultats sont bizarres : Nancy qui gagne à Rennes, Sochaux contre Lyon... Ce n'est pas différent pour Paris. Aucun match n'est gagné d'avance.

Avec le recul, qu'avez-vous pensé de la prestation de mardi contre le Barça ?

Quand nous avons cherché à jouer, nous avons trouvé des solutions offensives, des occasions. Lorsqu'on a moins joué, c'était moins bien car on n'a pas l'habitude de défendre tout le temps.

Que changerait l'absence de Messi mercredi ?

Beaucoup de choses. Des joueurs capables de faire la différence, il y en a peu. Il y a Messi, Ronaldo, Ibrahimovic...

Estimez vous toujours que le penalty est injustifié ? Et que pensez-vous de la lettre du Barça à l'UEFA pour se plaindre de l'arbitrage ?

Il n'y a pas penalty sur Alexis Sanchez, j'en suis sûr. Je suis très objectif. Sirigu fait peut-être une erreur mais lui n'a pas chercher à esquiver le contact. Et je suis très surpris par la lettre du Barça. Je ne pense pas que l'arbitre ait crée des problèmes au Barça. Mais je pense pas que cela soit fait pour lui mettre la pression.

Avez vous compris les critiques envers David Beckham ?


Non, elles sont anormales et injustes. David a fait un très bon match. Il a appliqué la stratégie que je lui avais indiquée : jouer vite, des passes vers l'avant, des changements de jeu. Il a fait exactement ce que je lui ai dis. Je ne comprends pas la critique. Les trente premières minutes étaient bonnes car Beckham a joué vite vers l'avant.

Qu'avez vous pensé des insinuations selon lesquelles vous l'avez titularisé pour faire plaisir aux propriétaires du club ?

Les présidents sont intelligents. Ils ne peuvent pas obliger l'entraîneur à mettre un joueur. Si on me met la pression pour faire jouer un joueur, je rentre à la maison ou en vacances. J'ai commencé à entraîner en 1995 et je n'ai jamais été viré durant la saison... Cela m'énerve que quelqu'un puisse penser que je fasse cela. On est là pour gagner un titre que ce soit en championnat, en Coupe de France et pourquoi pas en Ligue des champions, pas pour améliorer l'image de Beckham ou d'Ibra. Je ne suis pas supporteur ou un ami de Beckham. S'il mérite d'être sur le terrain, il l'est, même s'il a 37 ans. Je cherche à être objectif et à mettre une équipe pour gagner.


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Alex177
posté 06/04/2013 13:11
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DAVID BECKHAM : «TOUJOURS ALLER DE L’AVANT»
Titulaire mardi dernier lors de la première manche face au Barça (2-2), David Beckham a pris ses dernières heures la direction de Rennes avec le groupe parisien. Avant cette affiche de Ligue 1, et le quart de finale retour européen à Barcelone, entretien avec le milieu britannique.

David, comment analyses-tu la performance de l’équipe, mardi contre Barcelone (2-2) ?
« Je ne pense pas que nous ayons obtenu le résultat parfait. Parce que l'idéal aurait été de l’emporter, surtout que nous jouions à la maison. Evidemment quand tu es mené 1-0 contre une équipe comme le Barça c’est toujours très difficile... Mais ce n’est pas non plus un mauvais résultat. Maintenant nous allons nous rendre à Barcelone, et on sait ce qu’on aura à faire là-bas : Marquer et gagner ! »

Crois-tu quand même toujours à la qualification ?
« Bien sûr ! On a les joueurs pour ça et mardi soir on a montré que nous avions du caractère. Car vous savez, quand vous jouez tout un match contre une équipe comme Barcelone, chaque minute est une bataille. C’est toujours difficile de jouer contre ce genre de formation. Mais je pense que nous sommes capables d’aller nous imposer chez eux. »

Mais avant cela il y a un match de championnat contre Rennes, ce samedi à 17h…
« Oui et aujourd’hui on doit se concentrer sur ce match face à Rennes. C’est notre prochain grand rendez-vous. Mais c’était la même chose vendredi dernier, avant le match aller, et nous sommes malgré tout restés focalisés sur le match de Montpellier. Ce n’est donc qu’après cette rencontre de championnat qui nous attend que l’on se projettera sur le match retour de Champions League. »

Quel est ton avis sur le Championnat de France ?
« C’est une compétition très difficile, cela a été une des raisons pour lesquelles je souhaitais venir à Paris et jouer en Ligue 1. Dans ma carrière, à chaque fois que j’ai affronté une équipe française cela a toujours donné lieu à des rencontres très disputées. C’était donc pour moi un challenge de venir jouer dans ce championnat. Je m’étais déjà prouvé que j’étais capable d’évoluer en Premier League, en Liga et en Serie A. Evoluer en France, c’est un nouveau défi à relever pour moi. »

Quels sont tes objectifs, ainsi que ceux de tes coéquipiers pour l’avenir ?
« Nous souhaitons simplement faire progresser l’équipe et continuer à enchainer les succès en Ligue 1 et dans les autres compétitions dans lesquelles nous sommes engagés. Je pense que c’est important de toujours aller de l’avant. Je suis vraiment fier de faire partie de ce club et de cette équipe qui est en train de se faire une place. »

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Schultzy
posté 06/04/2013 21:03
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«J'espère que toute la France sera parisienne»

Après le succès (2-0) décroché à Rennes, Mamadou Sakho, comme ses coéquipiers, a désormais la tête à Barcelone pour le quart de finale retour de Ligue des champions. (Photo Presse-Sports)

Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): «On savait que cela allait être difficile. Le grand regret, c'est de ne pas être arrivé avec 6 points de plus ce soir (samedi) car on aurait eu plus de confiance, on se serait plus lâché. Il reste sept matches jusqu'à la fin, on fera les bilans en temps voulu. Paris a été meilleur que nous, même s'ils ont fait tourner. Mais quand ils font tourner ils font rentrer des internationaux français comme Gameiro ou Sakho. Ils ont une maîtrise collective et technique supérieure à la nôtre. Malgré tout on a fait jeu égal avec nos qualités. Mais il faut marquer en premier, notre grand défaut depuis quelques semaines. Ils font la différence sur un exploit individuel (premier but de Ménez, ndlr). Ils ont plus de métier, ils font faute dès que nous partons balle au pied. Nous on ne sait pas faire car on manque de matches. On aurait mérité le nul, les gars se sont bien débrouillés. Il n'y a pas de satisfaction quand on perd, mais il y a des regrets.»

David Beckham (milieu du PSG): «C'est important qu'on continue à bien jouer, à maintenir l'écart avec les autres. Mais il y a encore beaucoup de matches à venir, de boulot à accomplir. Si je serai titulaire à Barcelone mercredi ? Je ne sais pas, je ne suis pas le manager, mais bien sûr que je veux commencer. Mais tous les joueurs veulent commencer ce genre de gros matches. Parfois, c'est difficile de se reconcentrer, après un match contre Barcelone (mardi), et de gagner le week-end suivant. Nous avons été sérieux. Jérémy (Ménez) a marqué un grand but, Ibra a fini le travail.»

Blaise Matuidi: (milieu du PSG): «On a plutôt bien marché. On ressort avec une victoire, même si sur la fin cela a été difficile. Aujourd'hui, on est très content de notre victoire. Le Championnat, c'est très important pour nous. On avait à coeur de gagner car la veille Marseille avait gagné. Il fallait continuer à garder cette distance (sept points en tête). On a marqué un coup même si le championnat est loin d'être terminé. On est en pleine confiance et j'espère qu'on continuera sur cette lancée. Maintenant on peut se concentrer sur Barcelone. On ne va pas là-bas en touristes, mais pour se qualifier, même si on sait que c'est toujours difficile. On fera le maximum pour gagner.»

Mamadou Sakho (défenseur du PSG): «C'était un match très important. On s'est concentré après le match de Ligue des champions (mardi contre Barcelone) pour venir gratter les trois points. Il reste maintenant sept matches, les points sont précieux, donc on fait le boulot. Le coach a fait tourner pour faire reposer quelques joueurs avant Barcelone (mercredi). Il faut se reconcentrer pour créer l'exploit là-bas. On sait que ça ne va pas être facile, mais on y croit. Quand on vise le très haut niveau, il faut être concentré et déterminé. Tous les joueurs vont se tenir prêts, on a conscience de nos qualités, même si on sait que Barcelone est une équipe très difficile à jouer chez elle. J'espère que toute la France sera parisienne sur ce match-là.» (Avec AFP)


Thiago Silva incertain pour Barcelone

Absent ce samedi soir lors de la victoire du PSG à Rennes (2-0), Thiago Silva, touché au genou droit, est incertain pour le déplacement à Barcelone, mercredi lors des quarts de finale retour de la Ligue des champions.
«Il a reçu un coup au genou contre Barcelone mardi (2-2), c'est pour ça qu'il n'était pas là aujourd'hui. S'il sera prêt mercredi ? Je ne sais pas, on verra», s'est contenté d'expliquer Carlo Ancelotti. Le coach parisien a par ailleurs confirmé qu'Alex, forfait à Rennes, serait apte au Camp Nou. Quant à Thiago Motta, blessé aux adducteurs, une décision sera prise «au dernier moment». (Avec AFP - Photo Presse-Sports)


Ancelotti: «Le titre est plus proche»

Carlo Ancelotti a admis que le PSG, vainqueur à Rennes (2-0) samedi, se rapprochait du titre de champion de France. «Ce n'est pas fini», a-t-il toutefois rappelé, tout en saluant la prestation de Jérémy Ménez. (Photo Presse-Sports)

«Le titre se rapproche-t-il avec sept points d'avance à sept journées de la fin ?
Il est plus proche qu'avant, c'est vrai, avec sept points d'avance, même si le Championnat n'est pas fini. C'était une victoire importante car Marseille avait gagné (1-0 contre Bordeaux vendredi). Nous avons fait du bon travail, puis nous n'avons pas eu l'énergie nécessaire pour contrôler. Nous avons eu beaucoup de problèmes dans les 20 dernières minutes car Rennes a poussé, surtout sur les côtés. Mais l'important est de gagner ce match piège.

Jérémy Ménez, auteur du premier but, a-t-il marqué des points dans l'optique du quart retour de Ligue des champions contre Barcelone, mercredi ?
Il a marqué un but fantastique, il a été un joueur-clé sur ce match. Il a des qualités extraordinaires. Tout le monde connaît Ménez, quelque fois il n'est pas "focalisé" sur le match (concentré sur le match, ndlr). Mais c'est Jérémy. Il a fait un bon travail pour l'équipe en première période, notamment sur le côté gauche. Je connais ses qualités, c'est vrai qu'il n'a pas marqué beaucoup de buts, mais il a toujours fait du bon travail pour l'équipe. Et là il a marqué. C'est un joueur qui peut nous aider à Barcelone.

Ce match vous a-t-il permis de tirer des enseignements en vue de mercredi ?
Non. L'équipe est déjà prête. Je dois seulement choisir les joueurs qui vont débuter, mais il n'y a pas de nouveaux enseignements à tirer après ce match. J'ai voulu mettre une équipe avec de la fraîcheur. On est prêt pour donner le meilleur de nous-mêmes. Tout le monde sait que ce sera difficile, je ne sais pas combien de chances de passer nous avons. Il faudra être costaud.» (Avec AFP)

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Varino
posté 07/04/2013 08:39
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Et maintenant, le Barça

Le PSG a conforté sa place de leader en reprenant ses sept points d’avance sur Marseille. De quoi aborder sereinement son quart de finale retour de Ligue des champions à Barcelone, mercredi.


Ce n'est pas un hasard si, hier soir, après avoir déclaré qu'il était important de maintenir Marseille à sept points, les Parisiens ont ajouté, sans se forcer, qu'il s'agissait du meilleur moyen de préparer le déplacement à Barcelone. Ce matin, la parenthèse bretonne est refermée et les esprits sont tournés vers le rendez-vous catalan de mercredi, en quarts de finale retour de la Ligue des champions (aller: 2-2, mardi dernier). Au Camp Nou, Paris présentera en tout cas une équipe type dont l'énergie n'aura pas été dévorée par l'opposition rennaise, maladroite et sans doute plus absorbée par sa finale de Coupe de la Lige (le 20 avril contre Saint-Etienne).

Vendredi, Carlo Ancelotti avait pourtant annoncé vouloir aligner la meilleure équipe possible à Rennes et ne pas procéder à beaucoup de changements par rapport à la formation qui avait accroché Barcelone. Il n'a pas complètement menti, puisque le PSG s'est imposé sans vraiment trembler. Mais, sur les onze titulaires parisiens hier, sept étaient remplacants mardi. La volonté d'Ancelotti d'aligner des joueurs frais en Ligue 1 le disputait, sans doute, à celle de préserver certaines forces pour la Ligue des champions. Du coup, Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore se sont ébroués quelques minutes, le temps de sceller le résultat. Lucas et Christophe Jallet sont, eux, restés au chaud, alors que les noms d’Alex (cuisse) et Thiago Silva (genou) ne figuraient pas sur la feuille de match.

Mais à Rennes, Ancelotti a aussi pu mesurer la profondeur de son effectif et n’a pas été déçu. Plus ça va et plus Grégory Van der Wiel semble s’adapter à son environnement parisien. Même s’il a encore commis une ou deux erreurs, le latéral droit néerlandais devrait apporter une vraie concurrence à son poste avant la 38e journée. Devant, Jérémy Ménez s’est montré décisif (voir par ailleurs) et, à quatre jours du quart de finale retour, son entraîneur s’en réjouit, à juger sa joie démonstrative au moment de l’ouverture du score. Il le sait investi et prêt à entrer au cas, probable, où il le laisserait sur le banc.

Le remplacement de Matuidi n’est pas réglé

C’est au milieu, finalement, que les questions demeurent. « Au cours de ce match, je n’ai rien appris de nouveau » , déclarait Ancelotti. En l’absence de Matuidi, suspendu, et dans l’incertitude sur le degré de forme de Thiago Motta – onze matches cette saison, le dernier remontant au 6 mars, contre Valence (1-1) –, l’entraîneur parisien devra composer avec Verratti, Beckham ou Chantôme. Celui- ci, aligné sur le côté droit d’un 4-4-2 qui se transformait souvent en 4-3-3 hier, semble en retrait.

Seulement, le jeune Italien (20 ans) a une nouvelle fois montré ses difficultés à canaliser sa fougue et son verbe. Averti pour un tacle en retard (33e), il a été remplacé à la pause par Beckham. « Je ne voulais pas prendre le risque qu’il reçoive un autre avertissement, justifiera Ancelotti. Mais Marco est tranquille. Il a fait son match. » L’Anglais, lui, a fait preuve de plus de calme, s’est offert sa première passe décisive mais a aussi semblé à la peine lorsque Rennes a accéléré. Et à Barcelone, le rythme risque d’être un brin plus soutenu... avec ou sans Messi. « En seconde période, c’était un match différent, au cours duquel on a plus défendu », le défendait Ancelotti. Il devra malgré tout bientôt décider lequel des deux recouvre le plus de qualités pour se frotter au Barça. À moins que les circonstances ne lui imposent de titulariser les deux. – D. D.



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LE MATCH
L’un est réaliste, l’autre pas

Au nombre d’occasions de but, le Paris-SG ne méritait peut-être pas sa victoire, mais, en termes d’efficacité, il n’y avait pas photo hier entre Paris et Rennes. L’équipe de la capitale peut s’appuyer sur des joueurs offensifs de talent qui n’ont pas besoin de cinq occasions chacun pour marquer. Ménez, qui en moyenne s’en crée deux par match de Championnat, a converti la seule qu’il a eue en Bretagne, peu de temps après la pause. Lancé entre trois Rennais, il en a éliminé un quatrième d’un crochet subtil avant de prendre Costil à contre-pied (1-0, 56e). Quelques minutes plus tôt, l’ancien Sochalien avait servi Ibrahimovic, mais le Suédois n’a pas connu la même réussite dans son duel (42e), ni après l’ouverture du score, avec un ballon renvoyé par le gardien rennais (59e).

Costil aura sans doute été l’un des meilleurs Bretons hier et il aura préservé le suspense le temps que ses coéquipiers s’escriment à buter sur Sirigu ou à ne pas cadrer (15e, 31e, 45e + 1, 69e, 71e). Avant de s’incliner une seconde fois après la tête d’Ibrahimovic (90e + 3), servi par Beckham ( voir par ailleurs). – D. D.



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Thiago Silva ménagé

Thiago Silva, qui a assisté à la victoire du Paris-SG en tribune, hier, aux côtés de Nasser al-Khelaïfi, le président du club de la capitale, et de Leonardo, son directeur sportif, souffrirait d’un genou. « Il a une douleur, a révélé Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, à l’issue de la rencontre. Nous verrons s’il est apte ou pas à jouer dans les prochains jours. » En fait, le défenseur central brésilien, essentiel au leader de la Ligue 1, a été ménagé dans l’optique du quart de finale retour de Ligue des champions à Barcelone, mercredi (aller : 2-2). Vendredi, il avait participé à l’intégralité de la séance d’entraînement, associé notamment à Mamadou Sakho, lors de la petite opposition. Selon toute vraisemblance, il devrait pouvoir tenir sa place au Camp Nou. – A. C. et D. D.



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30
Le dernier joueur à avoir atteint les 30 buts en une saison est JeanPierre Papin, en 1989-1990.
Après 31 journées, l’avant-centre de Marseille – qui comptait un match en retard – en était à 27.

26
En marquant son vingt-sixième but à sept journées de la fin du Championnat, Zlatan Ibrahimovic a rejoint Djibril Cissé (Auxerre) et Shabani Nonda (Monaco)
, meilleurs buteurs avec ce total en 2004 et 2003.

44
Le record de buts en une saison est détenu depuis 1970-1971 par le Marseillais Josip Skoblar, avec 44 buts
. Son second, le Stéphanois Salif Keita, avait, lui, marqué 42 buts. Le troisième plus haut total appartient à Carlos Bianchi (Paris-SG), 37 buts en 1977-1978.

Opta



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Les hommes clés

Verratti (5) L'Italien a apporté par son coté sangsue à la récupération du ballon, ses facilités techniques dans les duels et son jeu vers l'avant. Mais il a commis des fautes inutiles, dont une sur Boye qui lui a valu un carton jaune (33e). Remplacé par Beckham (46e). L'Anglais a perdu quelques ballons mais réussi sa première passe décisive en Ligue 1, pour Ibrahimovic (90e + 3).

Ibrahimovic (5) Il a ménagé ses efforts. Discret dans le jeu, le Suédois a manqué la cible plusieurs fois (6e, 20e, 32e). Mais il finit quand même par marquer, de la tête, son 26e but (2-0, 90e + 3) en Championnat... et son deuxième de la semaine en position de hors-jeu.

Ménez (7) De retour à un poste de titulaire, l'international francais est inconstant, mais il lui a suffi d'une accélération et d'un slalom entre trois Rennais pour tromper Costil (1-0, 56e) et marquer un but précieux. Auparavant, il avait adressé une passe caviar à Ibrahimovic (42e). Percutant. Remplacé par Pastore (76e), dont l'entrée fut plutot neutre.

ALEXANDRE CHAMORET



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Ménez fait leur bonheur

Buteur, dans tous les bons coups, l’international français du PSG a répondu présent. Muet face aux médias, il a reçu les félicitations enthousiastes de ses coéquipiers.


L’ÉPISODE VALENCIAN, celui dans lequel Jérémy Ménez, mécontent d’être remplaçant, étale sa contrariété dans un vestiaire ivre de bonheur (2-1 en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions) et se fait reprendre de volée par Leonardo et Carlo Ancelotti, est clos. Désormais, ce n’est que lorsqu’il passe devant les médias que l’attaquant parisien apparaît visage fermé et regard noir après une victoire du PSG. Ce n’est qu’une broutille à côté du bonheur qu’il offre à son entraîneur et ses coéquipiers lorsqu’il se montre aussi décisif et efficace qu’hier soir.

À Rennes, Ménez a reçu les éloges des plus grandes stars du PSG. D’Ibrahimovic, sur la pelouse, qui l’a applaudi, éberlué par sa percée de vingt mètres précédant son ouverture du score, à Beckham, qui soulignait « le but fantastique de Jérémy » , en passant par Ancelotti, qui, en conférence de presse, assurait que « Ménez avait été la clé de ce match » . Ce tonnerre de félicitations n’atténue pas la volonté du joueur de retrouver une place de titulaire dans les derniers grands rendez-vous parisiens de la saison.

L’arrivée de Lucas, en janvier, a régulièrement relégué Menez sur le banc et ce dernier ne vit pas très bien cette situation nouvelle, au point d’envisager son futur ailleurs. Mais, d’ici là, il semble décidé à prouver qu’il mérite mieux qu’un sort de remplaçant. À Rennes, l’international français a marqué son troisième but de la saison en Ligue 1 (le sixième au total) et il aurait pu compter une huitième passe décisive si Ibrahimovic n’avait pas « vendangé » son occasion (42e). « Je connais les qualités de Jérémy, reprenait Ancelotti, à l’issue de la rencontre. Je sais qu’il n’a pas marqué beaucoup de buts, mais il fait un très bon travail pour l’équipe. Il peut certainement nous aider contre Barcelone. » L’histoire ne dit pas encore si ce sera dans un rôle de titulaire ou dans celui d’un super remplaçant... même si la seconde solution semble tenir la corde. – D. D.



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Thiago Motta se rendra à Barcelone

Resté à Paris hier pendant que le Paris-SG affrontait Rennes, Thiago Motta a poursuivi son travail de remise en forme physique et devrait, sauf surprise, être du déplacement à Barcelone mardi, à la veille du quart de finale retour de la Ligue des champions. Touché aux adducteurs début mars, le milieu international italien n'avait pas pu participer au match aller (2-2), mardi dernier. Carlo Ancelotti, l'entraineur du PSG, espère être en mesure de l'aligner au Camp Nou, où Blaise Matuidi sera suspendu. Hier, le technicien italien n'avait souhaité prendre aucun risque au sujet de Thiago Motta. – D. D.



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2300 SUPPORTERS PARISIENS AU CAMP NOU. – Le Paris-SG a vendu environ 2300 places sur les 4200 à sa disposition pour le quart de finale retour contre le FC Barcelone mercredi. La billetterie, ouverte aux seuls 25000 abonnés du Parc des Princes, est close depuis hier soir, 19 heures. Les 1700 places restantes seront restituées au Barca. La brigade antihooligan, qui suit tous les déplacements du club parisien, craint la présence supplémentaire de 200 à 300 supporters ultras sans billets. Les forces de l'ordre seront donc en alerte à Barcelone. Lors du huitième de finale aller à Valence (2-1, le 12 février), des supporters parisiens sans billet et qui n'avaient pu accéder au stade s'étaient livré à d'importantes dégradations dans le centre-ville, chiffrées à plusieurs centaines de milliers d'euros. Elles avaient donné lieu à une dizaine d'interpellations. – A. C.


L'Equipe


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Maxwell, l’ombre lui va bien

Le latéral gauche du Paris-SG parle peu mais joue beaucoup. Au point que Carlo Ancelotti ne peut plus se passer de lui.


LORSQUE NASSER AL- KHELAÏFI lui avait proposé de rejoindre le ParisSG, lors du dernier mercato d’hiver, Éric Abidal avait notamment décliné l’offre parce qu’il ne s’imaginait pas venir concurrencer Sherrer Maxwell. Les deux saisons et demie passées ensemble sous le maillot du Barça ont rapproché les deux latéraux gauches et, au-delà des qualités sportives du Brésilien, Abidal apprécie le personnage, discret, humble, calme, souvent souriant, toujours posé. L’international français n’est pas le seul dans ce cas. Dans le vestiaire parisien, pas un joueur ne décèlera un défaut en Maxwell, même en off, comme on dit, ce qui est autant une performance que sa répétition des matches depuis le début de saison. « C’est la force tranquille » , avance l’un de ses co-équipiers.

Du coup, la « force » avance dans la saison du PSG comme si les quarante-deux rencontres auxquelles il a participé jusqu’à présent n’entamaient jamais son physique. Deuxième joueur le plus utilisé par Carlo Ancelotti, derrière Blaise Matuidi (44 matches), Maxwell (31 ans) affiche la même régularité dans la performance que ce dernier. Il ne signe jamais une prestation incroyable, pleine d’éclat, qui illuminerait les discussions entre supporters pendant des heures, mais il ne passe jamais à côté de ses rendez-vous non plus. Propre dans ses interventions défensives (un seul avertissement, aucune expulsion cette saison), il sait aussi, lorsque le scénario l’exige, offrir son écot offensif (2 buts, 3 passes décisives), au point qu’il apparaît presque comme le premier nom qu’Ancelotti couche sur la feuille de match. « Non, Maxwell ne soufflera pas » , répète l’entraîneur italien depuis quelques semaines à chaque conférence de presse.

L’un des rares étrangers du PSG à parler français

Alors Maxwell ne souffle pas, mais il n’en souffre pas non plus. Si certains voyaient dans sa proximité avec Zlatan Ibrahimovic la raison principale de son temps de jeu majeur, l’ancien Barcelonais a démontré depuis qu’il était un peu plus que l’ami de la star du PSG, même si les deux joueurs sont vraiment très proches depuis leur signature, à l’Ajax Amsterdam, au même moment, à l’été 2001. Dans son autobiographie, Ibra raconte la première impression que lui a inspirée Maxwell : « Il n’était pas comme les autres Brésiliens, bien que j’allais apprendre à le connaître. Il n’avait pas ce côté animal, pas besoin de se prendre la tête. Il était le contraire, incroyablement sensible, très proche de sa famille, qu’il avait besoin d’appeler régulièrement. »

Dans sa description du Brésilien, Ibrahimovic ajoute qu’il parlait déjà très bien anglais avant d’arriver aux Pays-Bas. Les deux hommes se sont ensuite suivis, à l’Inter Milan, à Barcelone puis au PSG, même si ce ne fut pas toujours en même temps. À chaque fois, Maxwell a maîtrisé la langue du pays dans lequel il évoluait et aujourd’hui, il est, avec Salvatore Sirigu, l’un des rares étrangers du club parisien à parler couramment le français, ce qui explique, au moins en partie, son adaptation rapide. Malgré tout, l’ancien joueur de Cruzeiro, qui n’a jamais été international A brésilien, s’exprime rarement devant les médias et préfère réserver le son de sa voix à ses partenaires. Demain au Camp Nou, à la veille du quart de finale retour, face à son ancienne équipe, il risque tout de même d’être invité en conférence de presse. Il ne faudra pas s’attendre à une sortie retentissante ou à une déclaration fracassante de sa part. Il pourrait d’ailleurs se contenter de répéter ce qu’il avait accepté d’affirmer au sortir du match au Parc des Princes. Sur le résultat de l’aller ? « On a obtenu un grand match nul, avait-il dit. Nous sommes très heureux avec ce 2-2. » Sur le match retour ? « La qualification sera difficile. On va devoir sortir pour pouvoir marquer au moins un but » , remarquait-il. Sur l’absence possible de Messi ? « Il est unique, et c’est sûr que s’il ne joue pas… Mais on ne peut se réjouir de voir un tel joueur blessé » , avait-il résumé. Propre, net, sans bavure... Maxwell.

DAMIEN DEGORRE



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Thiago Silva a priori opérationnel

Présent à Rennes (2-0, en Championnat) samedi avec le groupe du Paris-SG, mais mis au repos par Carlo Ancelotti en raison d’une douleur à un genou ressentie vendredi à l’issue de la séance d’entraînement, Thiago Silva devrait être opérationnel pour le déplacement à Barcelone. Le défenseur central brésilien, qui a pu souffler vingt-quatre heures, a bénéficié hier au Camp des Loges, lors de la séance à huis clos, d’un programme à la carte et assez léger à base de soins. Sa participation au quart de finale retour dela Ligue des champions mercredi (aller 2-2, mardi dernier) ne soulèverait pas d’inquiétudes. L’entraîneur du PSG pourrait cependant entretenir le suspense jusqu’au dernier moment le concernant, alors qu’au jeu de l’intox le FC Barcelone n’est pas en reste avec Messi (voir par ailleurs).

Concernant Alex, gêné par une douleur à une cuisse depuis le match aller, le staff du PSG serait plus perplexe. Samedi, le Brésilien est resté aux soins et observait hier encore un programme à la carte. Sa participation à la rencontre ne semblait cependant pas remise en cause hier soir. Par ailleurs, en l’absence de Matuidi (suspendu mercredi), le staff fait le nécessaire pour remettre sur pied le milieu Thiago Motta, à nouveau blessé aux adducteurs depuis dix jours. Mais l’international italien demeure incertain. – A. C.



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Kombouaré a retrouvé « Leo » et Carlo

Hier après-midi, à l’issue de la séance d’entraînement du PSG, Carlo Ancelotti et Lucas, l’entraîneur et l’attaquant parisiens, se sont rendus au palais des sports Marcel-Cerdan, à Levallois-Perret, pour participer au 10e Gol de Letra, un match de gala organisé chaque année par Rai et son association caritative en faveur des enfants brésiliens défavorisés. Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, le directeur sportif et le président du club de la capitale, avaient également répondu présent à l’invitation de l’ancien joueur du PSG (1993-1998). Parmi ses invités se trouvaient, en outre, Sonny Anderson, Basile Boli, Luis Fernandez, Vincent Guérin, Laurent Fournier, Laurent Robertet, JimmyAlgerino. Mais aussi… Antoine Kombouaré. Les retrouvailles entre l’ancien entraîneur du PSG, remercié par Leonardo fin décembre 2011, et le directeur sportif ont donné lieu à une poignée de main respectueuse. L’ancien technicien parisien a aussi salué son successeur, Carlo Ancelotti, avec le sourire. – A. C.



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Camara défend Beckham

Sous le feu des critiques depuis sa décevante prestation lors du quart de finale aller de la Ligue des champions contre Barcelone (2-2) mardi dernier, David Beckham a reçu samedi le soutien de son coéquipier Zoumana Camara. « Vous êtes durs avec lui, je trouve, a réagi le défenseur parisien après la victoire à Rennes (2-0, en Championnat). Ce qui se dit ou s’écrit à l’extérieur ne fait pas plaisir. Il a gagné beaucoup de titres. C’est un joueur important pour l’équipe, pour nous. Il a un bon toucher de balle, il a une vision du jeu, il l’aère, il l’éclaire. C’est un grand professionnel. » Entré en jeu face à Rennes à la place de Marco Verratti (46e), le « Spice boy », âgé de trente-sept ans, a adressé sa première passe décisive pour Zlatan Ibrahimovic (2-0, 90e + 3). Vendredi, Carlo Ancelotti avait aussi pris la défense de la star anglaise et annoncé qu’il pourrait le faire jouer face au Barça mercredi, sans préciser s’il serait à nouveau titulaire. – A. C.



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Messi déjà sur le terrain...

Après une session de récupération, hier, pour les joueurs titularisés la veille contre Majorque (5-0, en Liga), l’effectif du Barça est au repos aujourd’hui. Il s’entraînera de nouveau demain, à 18 heures, puis mercredi matin, sur la pelouse du Camp Nou, comme avant chaque match à domicile. Hier, les remplaçants et les joueurs de retour de blessure (Adriano, Pedro) ont effectué une séance plus intense. Lionel Messi, lui, a continué de soigner sa cuisse droite, touchée contre le Paris-SG (2-2) mardi dernier. Après être passé entre les mains des kinés, il a même travaillé physiquement sur le terrain en solitaire. Il devrait poursuivre son programme de récupération aujourd’hui, avec une nouvelle échographie pour évaluer l’amélioration de sa blessure. Selon toute vraisemblance, l’Argentin sera en mesure d’être dans le groupe mercredi, mais il pourrait commencer sur le banc. Sorti par précaution en fin de match samedi en raison d’une gêne musculaire à une jambe, Alexis Sanchez sera bien disponible. – L. D.



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... officiellement, les Parisiens s’en moquent

Les joueurs et dirigeants du PSG assurent ne pas se soucier de l’incertitude qui plane sur la participation de Lionel Messi au match de mercredi.


KEVIN GAMEIRO a déclaré « ne pas y penser, pas du tout ». Avec le sourire, comme si c’était accessoire. Sur un mode plus sérieux, Mamadou Sakho a repris le même refrain. « Non, on n’y pense pas, on se concentre sur notre jeu, les consignes du coach, notre détermination », a commenté le défenseur international français. Un discours adopté par Carlo Ancelotti, qui s’est évertué à minimiser la problématique. « Il ne faut pas que l’on se focalise sur lui, a ainsi réagi samedi soir l’entraîneur du PSG. Avec ou sans lui, ce sera la même chose pour nous. On doit se concentrer sur ce que l’on sait faire dans les secteurs offensif et défensif. »

« Lui », c’est Lionel Messi, bien sûr. Depuis la blessure à la cuisse droite de l’Argentin lors du quart de finale aller de la Ligue des champions (2-2), mardi dernier, sa participation au match retour, mercredi, est entourée d’incertitudes. Intox du FC Barcelone ou pas, la présence ou non du quadruple Ballon d’Or, que Zlatan Ibrahimovic avait préconisé de rebaptiser « Ballon Messi », lundi dernier, n’est évidemment pas neutre. « C’est le meilleur joueur du monde, a confié le milieu Blaise Matuidi, suspendu mercredi. Il ne faut donc pas se mentir, cela change évidemment les choses s’il joue ou s’il ne joue pas. » Avant de relayer, quand même, le discours officiel du club sur le sujet : « Mais on pense avant tout à jouer notre jeu, à faire valoir nos cartes et ce que l’on sait faire. On va là-bas pour se qualifier, pas pour faire du tourisme. »

Zoumana Camara, qui n’a pas nié non plus l’importance d’affronter le Barça avec ou sans Messi, a apporté une précision supplémentaire, avant de rappeler l’impératif catégorique auquel les Parisiens seront avant tout soumis : « C’est un joueur important, a expliqué le défenseur. Mais Barcelone a avant tout un style de jeu. Qu’il soit là ou pas, ils restent impressionnants. Mais la clé essentielle pour nous sera de mettre des buts. » – A. C.


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Raï : «Paris va marquer au Camp Nou»

L’ex-capitaine du PSG est persuadé que son ancien club va poser des problèmes au Barça.

Installé au bord du terrain du palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), Raï ne perd pas miette de la rencontre de futsal programmée hier à l’occasion de la 10e édition du tournoi de son association caritative Gol de Letra, qui vient en aide à la jeunesse brésilienne déshéritée. L’ancien no 10 du PSG dans les années 1990 prend néanmoins le temps d’évoquer la double confrontation avec Barcelone.
Le supporteur Raï y croit plus que jamais avant le match retour, mercredi.

Vous avez assisté à PSG - Barcelone (2-2) mardi. Ce match vous a-t-il rappelé des souvenirs ?

RAÏ. Ah oui ! Mon but de la tête au Parc contre Barcelone en 1995 par exemple. Cette fois-ci, j’étais un supporteur mais j’ai vibré sur les buts d’Ibrahimovic et de Matuidi. C’était la même émotion que lorsque je jouais. C’est la preuve que je suis toujours parisien.

Qu’avez-vous pensé de cette rencontre ?

C’était une superbe soirée avec un PSG au plus haut niveau. Et qui avait la possibilité de battre le Barça. On a vu un exemple de tout ce que cette équipe peut faire. Et en peu de temps, elle est devenue très compétitive. Je pense même qu’elle peut encore aller plus haut.

Pensez-vous que Paris peut se qualifier au Camp Nou mercredi ?


Je crois que le PSG aura des possibilités pour marquer là-bas. Je suis même sûr que Paris va marquer au Camp Nou. A l’aller, la défense du Barça a été plusieurs fois bousculée. Ce sera pareil au retour, les Parisiens lui poseront des problèmes par leur sens du contre et leur vitesse.

Quelle sera la clé de la rencontre ?

Des matchs comme celui-là se jouent vraiment sur des petits détails. Il faudra être attentif toute la rencontre et ne pas laisser trop d’espaces au milieu de terrain barcelonais. Paris a bien contrôlé le jeu à l’aller, il faudra essayer d’en faire autant.

Pensez-vous que Leonardo sera à Paris la saison prochaine ?

Je ne vois pas pourquoi il partirait. Sauf à ce qu’il y ait des différends avec les dirigeants mais ça m’étonnerait. Il a fait un boulot fantastique.

Il est à l’origine avec vous de Gol de Letra. Où en est l’association ?

En France, nous fêtons nos dix ans d’existence. Il y a une forte collaboration entre nos deux pays. Ici, grâce à l’aide de nos partenaires, nous arrivons à mener à bien nos projets au Brésil. Trois cents Brésiliens sont déjà venus en France. Et vice versa. Nous sommes partenaires de l’association Sport dans la ville pour cette opération. Pour les jeunes Brésiliens, le voyage en France constitue un changement radical.

Et au Brésil ?

Six mille enfants sont déjà passés par notre structure. Nous avons deux établissements, un à Rio et l’autre à São Paulo. Notre philosophie a séduit six autres villes qui mettent en pratique nos méthodes. Deux d’entre elles ont retenu l’attention de l’Etat de São Paulo : notre formation sur les éducateurs sportifs et l’autre sur les activités complémentaires (sport, lecture, culture) que nous proposons en plus de l’école.


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Ancelotti-Kombouaré, la rencontre

Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), hier. Carlo Ancelotti et Antoine Kombouaré ont fait brièvement connaissance hier après-midi lors du Trophée Gol de Letra. Les deux hommes ne s’étaient jamais croisés depuis que le premier a succédé au second en décembre 2011 comme entraîneur du PSG. De nombreux anciens parisiens (Bravo, Fournier, Guérin, Robert, Simba, Algerino) avaient répondu à l’appel de Raï et de Leonardo.

Ce dernier, accompagné du président parisien Nasser al-Khelaifi et de Lucas, a aussi évoqué le Barça. « On doit aborder ce match avec beaucoup de joie, on vit un truc extraordinaire, a dit Leo. Le Barca joue ainsi depuis Cruyff. Nous, on débute un nouveau projet, certes ambitieux mais on a la possibilité de faire quelque chose mercredi. »


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400 000 € pour le titre en Ligue 1

La négociation s’est révélée longue et délicate mais au final particulièrement fructueuse. Un titre de champion de France rapporterait 400 000 € aux Parisiens les plus souvent alignés en Ligue 1. Les joueurs moins utilisés ou partis cet hiver (Rabiot, Nene, Bodmer, Sissoko, Luyindula) ne seront pas oubliés. Chacun toucherait quelque chose au prorata du nombre d'apparitions.

Les discussions, entamées de longue date, ont donc abouti voici seulement quelques jours à l’heure où le PSG caracole en tête du championnat avec sept points d’avance sur Marseille à sept journées du terme de la saison. Ce calendrier n’est pas anodin quand on sait que ce genre de questions se règle d’ordinaire en août ou en septembre. Contrairement aux exercices précédents, où une prime de victoire avait été instaurée, les partenaires de Sakho percevront, ce coup-ci, une somme globale pour le titre mais rien à chaque succès engrangé. Thiago Silva, le capitaine, Zlatan Ibrahimovic et Zoumana Camara ont arraché cet accord auprès de la direction.

En début de saison, une autre équipe de négociateurs avait été désignée. Elle se composait déjà de Camara mais aussi de Mathieu Bodmer et de l'ancien capitaine Christophe Jallet. Les pourparlers avec Leonardo avaient alors achoppé, Sakho et ses partenaires réclamant plus de 500 000 €. Le dossier s'était ensuite enlisé au point de voir l’hypothèse de l’absence de primes collectives prendre, un temps, de l’épaisseur. Une prime a aussi été arrêtée pour une toujours possible 9e victoire en Coupe de France


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Barcelone ne les a pas oubliés

Thiago Motta,Maxwell et Ibrahimovic ont tous les trois porté le maillot du FC Barcelone, avec plus ou moins de réussite... Ils sont trois joueurs parisiens à avoir porté le maillot du Barça. Thiago Motta (2001 à 2007), Maxwell (2009 à 2012) et Ibrahimovic (2009-2010) ont laissé des souvenirs contrastés dans la cité catalane.

Thiago Motta, l’oiseau de nuit. Son cas a longtemps divisé le Barça. Incroyablement talentueux et complet à ses débuts en équipe première en 2001, Thiago Motta n’a jamais percé en Catalogne. La faute à un corps fragile et à une mentalité, alors, peu en rapport avec les exigences professionnelles. « C’était un jeune homme souriant et poli, nuance Abelardo, défenseur central de l’époque. Je n’ai pas le souvenir du moindre problème. » Abelardo n’a pas tort. Mais avec le temps Motta a évolué. Grand ami des Brésiliens Ronaldinho et Deco, il est peu à peu devenu l’une des références des nuits barcelonaises. Avec ses deux camarades, il s’est chargé de « dévergonder » Lionel Messi quand celui-ci était à peine majeur. Il se murmure encore du côté du Camp Nou que le club s’en est séparé pour lui éviter de pervertir le prodige argentin.

Maxwell, le grand professionnel. S’il n’a pas laissé une image indélébile sur le terrain, Conrad Maxwell a gagné le respect pour ses qualités humaines. « J’ai rarement eu de si bonnes relations avec un joueur, témoigne le journaliste Alfredo Martinez. Il était vraiment charmant. » Son agent Mino Raiola avait, quelque peu, forcé la main aux dirigeants catalans en l’intégrant dans le package du transfert d’Ibrahimovic. Le Brésilien et le Suédois ont d’ailleurs souvent joué dans les mêmes clubs (Ajax, Inter Milan, Paris). Maxwell est aussi l’un des seuls capable d’apaiser le Suédois quand il grimpe dans les tours. A Barcelone, il a ouvert un magasin de vêtements avec Adriano.

Ibrahimovic, le regret éternel. Son aventure n’a pas excédé une saison. A Barcelone, l’impression de gâchis perdure. Sergio Busquets déplore ainsi de ne pas l’avoir vu plus souvent avec Lionel Messi : « Cela aurait été fabuleux. » Jaloux de l’aura de l’Argentin, l’ombrageux Suédois n’a pas su s’adapter au système blaugrana. Guardiola voulait l’installer sur le côté gauche. Ulcéré par ce choix tactique, Zlatan s’en est presque pris physiquement à son entraîneur en cours de saison. Peu à peu relégué sur le banc, il obligea le club à le prêter à l’AC Milan la saison suivante. « Je l’aimais bien, se souvient l’ex-président, Joan Laporta. Il était très drôle. Un jour, il m’avait pris à part pour m’expliquer la signification de tous ses tatouages. C’était absolument fascinant. » A Barcelone, Ibrahimovic était proche du très pieux Seydou Keita, avec lequel il échangeait des heures sur la religion et la spiritualité.


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Le PSG espère Motta

A Saint-Germain-en-Laye comme à Barcelone, les médecins ne chôment pas. Des incertitudes planent toujours sur la participation de plusieurs joueurs. Carlo Ancelotti croisent les doigts pour que Thiago Silva, Alex et Thiago Motta soient rétablis à temps. Le capitaine parisien, forfait mais présent à Rennes, souffre toujours d’une douleur à un genou.

Hier, il s’est entraîné à part. Alex et Motta, en revanche, ont poursuivi leurs soins en salle et demeurent incertains. Privé de Matuidi suspendu, Paris s’active pour remettre sur pied Thiago Motta, touché aux adducteurs. Il devrait être du voyage car Ancelotti attendra le dernier moment avant de trancher. A Barcelone, le suspense Leo Messi se prolonge. Le quadruple Ballon d’or poursuit le programme de récupération et de physiothérapie entamé mercredi afin de soigner sa cuisse droite. Il doit passer une nouvelle radio aujourd’hui et pourrait débuter sur le banc. Pedro (mollet) et Adriano (cuisse), en tribune samedi contre Majorque (5-0), sont opérationnels.

Le Parisien.fr


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posté 08/04/2013 08:35
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ULI HOENESS

« Le PSG m’inspire du respect mais aucune crainte »

AUJOURD’HUI, le Bayern Munich et le Paris-Saint-Germain incarnent deux modèles de développement économique bien distincts. Quand les Bavarois présentent des exercices bénéficiaires depuis près de vingt ans, grâce notamment à une maîtrise rigoureuse de la masse salariale, le PSG enchaîne les déficits (5,5 M€ de pertes pour la saison 2011-2012). Les comptes parisiens sont notamment plombés par les émoluments de stars comme Zlatan Ibrahimovic (1,25 M€ brut par mois). Un chiffre qui, en juillet dernier, avait fait bondir Karl-Heinz Rummenigge, le président du conseil d’administration du Bayern Munich. « Lorsque je vois le salaire d’Ibrahimovic, j’en suis malade. »

Uli Hoeness est plus mesuré en abordant le dossier PSG. Interrogé sur le contrat d’image liant le PSG au Qatar Tourism Authority (qui rapporte entre 150 et 200 M€ annuels) et son respect des principes du fair-play financier (1), il répond : « Je m’exprimerai sur ce sujet quand tous les détails de ce contrat seront dévoilés... Mais j’espère que Platini (le président de l’UEFA) va tenir sa promesse et faire en sorte qu’à l’avenir le fair-play financier soit respecté par tous les clubs. Si ce n’est pas le cas, croyez-moi, on saura mettre le doigt là où ça fait mal. On va suivre ces dossiers avec attention car, pour nous, cette évolution est capitale. Ça ne servirait à rien de définir des règles si certains ne les respectaient pas. »

Il assure aussi n’avoir jamais rencontré Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG. « Je sais que Karl-Heinz l’a vu au Qatar le mois dernier mais, moi, je ne l’ai jamais rencontré. Je ne peux rien dire sur lui. » Néanmoins, il admet que le PSG version qatarienne suscite sa curiosité. « J’ai toujours suivi le Championnat de France, et j’ai eu souvent l’occasion de travailler avec des dirigeants comme Robert-Louis Dreyfus (l’ancien actionnaire majoritaire de l’OM, décédé en 2009), sa femme (Margarita) ou Jean-Michel Aulas (le président de l’OL)... Mais je dois reconnaître que votre Championnat a gagné en intérêt ces derniers temps grâce au PSG. »

De là à considérer le club parisien comme un rival dangereux sur la scène européenne, il y a un pas qu’Hoeness refuse de franchir. « Manchester City a aussi beaucoup d’argent mais n’a jamais été très performant en Ligue des champions (2)... C’est pour ça que je peux dire que le PSG m’inspire du respect, mais aucune crainte. » – P.-E. M.

(1) Depuis la saison 2011-2012, l’UEFA oblige les clubs « à ne pas dépenser plus que les revenus qu’ils génèrent ». Tout club qui ne se plierait pas à ces règles risquerait jusqu’à l’exclusion des Coupes européennes à partir de la saison 2014-2015.
(2) Cette saison, comme la saison dernière, Manchester City n’a pas franchi la phase de groupes de la C 1, malgré les 298,6 M€ investis par le club sur le marché des transferts entre 2009 et 2012.

L'Equipe


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posté 08/04/2013 10:18
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Optimisme pour Thiago Silva

Même si l'incertitude n'est pas totalement levée, Thiago Silva devrait bien être en mesure de tenir sa place, mercredi au Camp Nou face au Barça en quart de finale retour de Ligue des champions. Ménagé samedi à Rennes (2-0) en raison d'une douleur à un genou, le défenseur brésilien du PSG a profité de son week-end pour récupérer. Dimanche, il a suivi un entraînement spécifique lors de la séance à huis clos de son équipe au Camp des Loges. Il a également bénéficié de soins. Le staff parisien ne serait pas inquiet quant à sa participation à la rencontre de C1. A l'inverse, il se poserait plus de questions concernant Alex, également forfait en Bretagne et toujours gêné par une douleur à une cuisse. Lui aussi est resté aux soins samedi et dimanche.


L'Equipe.fr


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Alex177
posté 08/04/2013 13:37
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Costil : «Ils ont un extraterrestre»
Entre ses deux matches de Ligue des champions contre le FC Barcelone, le PSG s'est imposé à Rennes (2-0), samedi. Le gardien breton, Benoît Costil, s'est dit impressionné par cette équipe parisienne.

« Benoît Costil, vous venez d’affronter le PSG, attendu mercredi contre le Barça. Comment les avez-vous trouvés ?
Très sûrs de leur force. On les a mis en difficulté mais ils ont maîtrisé la partie. Ils ont fait le match qu’ils rêvaient de faire. Ils ont fait reposer des cadres tout en alignant d’autres joueurs, qui ont été très performants. Quand on voit des joueurs comme Clément Chantôme, dont on parle peu, faire le match qu’il fait… Il y a également Verratti, Zoumana Camara, qui a été très performant, Van der Wiel. Et aussi Ménez… C’est pour eux un plan qui s’est déroulé sans accroc.

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus dans cette équipe ?
Leur qualité technique, elle est très au-dessus de la moyenne. Il n’y a pas beaucoup de déchets. Ils se sortent de situations sans paniquer. Ils sont faciles, et te font bien ressentir qu’ils sont bien plus forts que toi. Ils dégagent une grande confiance en eux.

«Ibrahimovic a fait un grand match tout en pensant à Barcelone. Mais bon, il peut se le permettre, il est tellement fort.»

Qu’est-ce qui, au vu de leur match aller, peut inciter à être optimiste ?
Le fait qu’ils aient été capables de rivaliser techniquement avec Barcelone, ce que peu d’équipes peuvent faire. Ils se sont mis au niveau des Catalans. Et surtout, avec Thiago Silva, ils ont un extraterrestre derrière. Lui, il dynamise toute l’équipe. Et cela n’a pas de prix.

Quand on est gardien, Ibrahimovic fait-il peur ?
Il est en tout cas impressionnant. Il prend beaucoup de place et peut mettre le ballon où il veut. Il est aussi très fort sur les déviations de la tête. Il a le geste juste tout le temps. Contre nous, il a été très performant. Il a marqué et a donné de bons ballons. Il a fait un grand match tout en pensant à Barcelone. Mais bon, il peut se le permettre, il est tellement fort.

«L'élément clé, la présence ou pas de Thiago Silva»

Est-il si différent des autres attaquants ?
Oui, car on se dit qu’il peut tenter plein de choses. Il peut frapper à tout moment. Je suis d’ailleurs content de moi car, lors d’un face à face, j’ai réussi à le piéger un peu. Je suis resté sur mes appuis, j’ai fait le piquet.

Pensez-vous le PSG capable de créer l’exploit au Camp Nou ?
Oui, j’y crois. L’élément clé, c’est la présence ou pas de Thiago Silva au PSG et l’absence ou non de Lionel Messi au Barça. Si Messi ne joue pas, je vois passer Paris. »
Recueilli par David MICHEL pour l'Equipe.fr
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