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succo
posté 23/03/2013 13:44
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Le PSG part à la chasse aux pigeons


Depuis début mars, une buse de Harris fait la loi sur la pelouse du Parc : elle a déjà plusieurs victimes à son actif.

Le PSG ne néglige décidément plus aucun détail. Pour améliorer la qualité de la pelouse du Parc des Princes, le club parisien a décidé de faire la chasse aux pigeons qui pullulent dans le stade de la porte de Saint-Cloud. Cette population volatile a en effet le mauvais goût de manger les graines de pelouse semées régulièrement par les jardiniers du club afin de regarnir le couvert végétal.
Pour mettre fin à cette situation qui dure depuis des années, le PSG fait désormais appel aux services d’un fauconnier.

Deux fois par semaine, depuis début mars, cet employé de la société Avipur se présente au Parc en compagnie d’un rapace, en l’occurrence une buse de Harris, une espèce d’origine mexicaine réputée « pour ses facultés d’adaptation ». « Mon travail consiste à créer un climat d’insécurité pour les pigeons afin de les chasser du stade, explique Cyril Thevenin, le fauconnier chargé de cette mission d’effarouchement. Ce n’est pas si simple. Le pigeon est têtu et trouve au Parc des Princes des conditions de vie idéales. Il peut se reproduire tranquillement, faire des nids dans les recoins du stade et se nourrir sur la pelouse. Jusqu’à présent, je suis venu à quatre reprises et la buse a déjà fait quelques victimes. C’est un bon début, les troupes commencent à se disperser… (rires) »

Une pelouse du niveau d’Arsenal et de Barcelone

La mission du fauconnier au niveau de la pelouse doit se poursuivre pendant au moins trois semaines. Elle s’accompagne d’une destruction des nids. Plus globalement, ce plan antipigeons s’inscrit dans un projet qualité du gazon du Parc mis en œuvre depuis novembre dernier. Un système de chauffage souterrain de la pelouse a ainsi été installé, pour un montant avoisinant les 300 000 €, et le PSG a également acheté un ensemble de lampes fournies par la société néerlandaise SGL pour stimuler la pousse de l’herbe. « Nous avons actuellement une densité de pelouse d’environ 80%, détaille Arnaud Lescuyer, directeur technique du Parc des Princes. L’objectif est de se rapprocher du niveau d’excellence des pelouses anglaises, comme celles d’Arsenal ou d’Aston Villa (supérieures à 95%), ou de la pelouse du FC Barcelone. » Au-delà de l’esthétique, il s’agit de fournir aux stars parisiennes un outil de travail irréprochable. « Un bon terrain, c’est un terrain sur lequel les joueurs se blessent moins souvent et qui se prête au beau jeu », appuie Reece Watson, le jardinier en chef d’Arsenal. Les pigeons du Parc des Princes n’ont qu’à bien se tenir.

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Homer
posté 24/03/2013 10:11
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Claude Makelele : « Il est impossible que Sakho s’en aille »


Venu en famille à Disneyland Paris à l’occasion de la prolongation des vingt ans du célèbre parc d’attractions, Claude Makelele est revenu sur sa nouvelle vie d’entraîneur adjoint. Et il n’oublie pas de conseiller un de ses protégés, Mamadou Sakho.

Vous plaisez-vous dans vos nouvelles fonctions d’entraîneur adjoint ?

Claude Makelele. Oui. Je suis à ma place. J’ai énormément reçu pendant ma carrière de joueur. Et il était temps de donner. Mais j’aime le fait de rester dans l’ombre. Je le vis comme un plaisir. Dans ma nouvelle vie, je me retrouve entouré de super professionnels. Je prends à Ancelotti pour le redonner aux joueurs. Et je vais à mon rythme sans me presser. Il faut savoir être patient. Vous savez, avant de jouer au Real Madrid, j’ai évolué au Celta Vigo.

Avez-vous envie d’entraîneur un club un jour ?

Ça viendra sûrement. Mais je vous l’ai dit, je grimperais les échelons un par un. Le temps est avec moi.

Votre nom a été cité pour devenir le sélectionneur des Espoirs…

Ce qui est agréable, c’est que les professionnels ont l’air de reconnaître la qualité de mon travail. Il n’y a rien de concret, mais je suis convaincu que j’ai la capacité pour faire de grandes choses. Mais ce n’est pas le moment de prendre des décisions pour mon avenir.

Qu’avez-vous découvert dans votre nouveau métier ?

L’importance du côté humain. Aujourd’hui, j’apprends aussi à devenir un éducateur. Les mots que j’emploie sont encore plus importants que lorsque j’étais capitaine. Avant, je n’étais qu’un grand frère. Maintenant, ma vision a changé. Je vois tout le travail invisible en dehors des terrains. Il faut prendre du recul, savoir analyser en apprenant aussi à se connaître soi-même. Je dois penser à la réceptivité des joueurs à mon discours. Parler pour parler ne sert à rien. Maintenant, je dois parler pour être entendu. Mon boulot, c’est d’aider les gars à faire une belle carrière. Avant, mes victoires étaient sur le terrain. Aujourd’hui, elles sont dans les sourires des mecs après l’entraînement ou un succès.

Votre relation avec Mamadou Sakho est très bonne. Qu’avez-vous envie de lui dire quand il fait savoir (nos éditions du 6 février) qu’il pourrait quitter Paris faute de temps de jeu ?

Mamadou, c’est l’avenir du club. C’est impossible qu’il s’en aille. Je lui ai dit : Dans ton rôle, pense football, travaille et reste un leader de l’équipe. Moi aussi, j’ai eu des mauvaises pensées quand j’étais joueur. Mamadou doit les chasser. Plus il sera compétiteur, mieux il avancera. Bien sûr, il a besoin qu’on lui dise qu’il est important, mais parfois, il doit se taire. Mamadou a atteint aujourd’hui un niveau où il ne peut plus faire l’enfant et demander de l’affection. C’est un professionnel. Là, il est dans un monde où les plus forts ne disent rien. Leur puissance parle pour eux. Plus Mamadou montrera sa force sur le terrain et plus il sera impossible de ne pas le faire jouer. Car c’est un super défenseur.


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Même Beckham en a ri


En tournée en Chine pour promouvoir le football local, David Beckham a maladroitement chuté au moment de tirer un coup franc lors d’une exhibition devant les joueurs de Zall. Le tout en costume-cravate et chaussures de ville… La scène n’a pas manqué d’être relayée sur la Toile, où le joueur lui-même se montre très actif, notamment sur son compte Facebook.
Beckham aurait d’ailleurs, lui aussi, bien ri de sa mésaventure.


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Les places à Barcelone attribuées par tirage au sort

Le PSG a informé hier ses 25 000 abonnés qu’ils étaient pour l’instant les seuls à pouvoir acquérir les 4000 places disponibles pour le match retour de Ligue des champions au Camp Nou, le 10 avril, face au Barça. Un tirage au sort sera effectué parmi les candidats au voyage qui se seront préalablement inscrits. Les places, vendues 91 € pièce, sont limitées à deux par personne.
Le PSG, en revanche, n’organise pas de déplacement officiel. Les supporteurs devront donc se rendre en Catalogne par leurs propres moyens.


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Homer
posté 25/03/2013 10:38
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Thiago Silva va rejouer

Thiago Silva sera titularisé par le sélectionneur du Brésil, Luiz Felipe Scolari, ce soir, pour affronter la Russie en match amical, dans l’enceinte de Stamford Bridge. Un retour qui devrait faire du bien à la Seleçao, qui reste sur quatre matchs sans victoire. Une première depuis 2004, à quinze mois du Mondial. Touché à la cheville droite à la suite d’une semelle de Brandao il y a huit jours lors de Saint-Etienne - PSG (2-2), Thiago Silva avait été ménagé contre l’Italie (2-2), jeudi en amical à Genève.

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Varino
posté 26/03/2013 07:13
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Matuidi les épate tous

La saison du milieu parisien ne laisse personne indifférent. De son entraîneur à son sélectionneur, en passant par son père, tous avouent une vraie admiration.


ÊTES-VOUS SURPRIS par la progression fulgurante de Blaise Matuidi depuis le début de la saison ? C’est la question posée à ceux qui le dirigent, l’ont dirigé ou le côtoient régulièrement et tous, de Carlo Ancelotti à Didier Deschamps, de Jean-Marc Furlan à Mamadou Sakho, sans oublier Faria Rivelino Matuidi, son père, laissent une petite part à la surprise dans leurs réponses. Àbientôt vingt-six ans (le 9 avril), le milieu défensif du PSG, 11 sélections, occupe une nouvelle place dans le paysage footballistique français. Ses performances impressionnent et, même s’il a connu un léger creux aucoursdu mois de janvier, la répétition desmatches ne semble pas le fatiguer. Cesoir, contre l’Espagne, il jouera sa quarante-neuvième rencontre de la saison.

« Il aime bosser »

Faria Rivelino Matuidi, son père
« JE NE M’ATTENDAIS PAS à ce que Blaise prenne une telle dimension, mais de là à dire que je suis surpris, non ! Jeme souviens qu’au momentde son transfert de Troyes à Saint-Étienne (en 2007) on s’était posé cette question et tout le monde pensait qu’il pouvait aller loin. Bon, j’avoue que là, on est un peu bluffés. Il nous étonne par sa facilité à se projeter. Entre douze et quinze ans, Blaise évoluait au poste de milieu gauche et il a tout de même été formé pour jouer de façon offensive. C’est ensuite qu’il a été repositionné comme milieu défensif axial et on s’était dit qu’à ce poste il pourrait se débrouiller un peu. Maintenant, je pense qu’il faut qu’il arrive à frapper plus souvent au but. Il doit progresser dans ce domaine s’il veut aller plus loin. Blaise n’a jamais été le meilleur de son équipe, mais il aime bosser. Parfois, on lui dit qu’il dort beaucoup dans la journée. Il nous répond que la sieste fait partie de son travail. Commerevoir ses matches deux ou trois jours après, à froid. À lamaison, nous avons des vidéos de tous ses matches à Troyes et Saint-Étienne. Il aime les regarder seul, sans témoin. »

« Il a dix poumons »

Mamadou Sakho, son coéquipier
« SURPRIS par sa progression ? Oui, mais, vu le travail qu’il fournit à l’entraînement, non ! Quand je l’ai vu arriver au PSG, au début, je ne le connaissais pas. C’est peut-être pour ça que ça me surprend : parce qu’il est exceptionnel aujourd’hui. Il commence à faire partie des milieux européens les plus importants. Il a dix poumons, il est agressif, défensivement, c’est un crack, et maintenant il a ajouté à sa panoplie cette faculté à monter. Du coup, il est décisif, il marque des buts, soutient les attaquants. Quand tu as besoin de lui pour garder un score, il va être présent. Il travaille beaucoup sur un terrain, compense les erreurs des autres. J’espère qu’il va rester à ce niveau, mais je n’en doute pas trop, en fait… »

« Il griffe à tous les matches »

Didier Deschamps, son sélectionneur
« SURPRIS, NON ! Potentiellement, il avait des qualités. Après, se dire qu’il allait devenir un titulaire indiscutable au PSG, avec tous les grands joueurs de cet effectif, et maintenir la régularité dans ses performances, bon… Par ses performances, le Blaise Matuidi d’aujourd’hui n’est pas le même qu’en début de saison, que ce soit en clubou en sélection. Il répète les très bons matches sur ses qua l i t és a thlétiques. Il griffe, il va chercher, à tous les matches. Vu qu’il joue beaucoup, il faut qu’il apprenne à gérer un petit peu. Lui, lorsqu’il est sur le terrain, il met la même envie. Peut-être que, par f o i s , sur ce r tai n s matches, lorsque le score est acquis, il y a des petites choses à régler. Il ne faut pas s’économiser – il est hyper généreux et il ne faut pas qu’il perde ça – mais il doit un peu moi ns s’éparp i l l e r .
Après, selon le système dans lequel il joue, il doit modifier certaines choses. Au début, Paris jouait avec un milieu à trois et aujourd’hui un milieu à deux : ce n’est pas le même rôle. À trois, tu as plus de facilités pour te projeter que dans un milieu à deux récupérateurs. »

«Aussi indispensable qu’Ibra»

Carlo Ancelotti, son entraîneur
« OUI, JE SUIS un petit peu surpris. Mais je pense qu’il a surpris tout le monde. En un an et demi, il a amélioré sa confiance et sa constance. Aujourd’hui, il est aussi indispensable au PSG qu’Ibrahimovic ou Thiago Silva. C’est un joueur qui n’a pas forcément un talent technique mais il a le talent du coeur, celui qu’il met dans le jeu. Je trouve qu’il a peut-être un peu trop pris goût au jeu offensif, d’ailleurs. Parfois, pendant le match, je lui dis de rester plus en position, devant la défense, pour ne pas déséquilibrer le bloc. Disons que je le limite un peu… Dans quel domaine peut-il progresser ? C’est difficile pour lui de progresser car il est déjà très, très bon. En Europe, c’est un joueur de très, très haut niveau, très agressif à la récupération. Par rapport à Sergio Busquets, par exemple, il est capable de mettre plus d’intensité dans son jeu. Maintenant, il lui manque encore l’expérience du Barcelonais, celle des matches de très haut niveau. Les rencontres face à Barcelone en Ligue des champions ( en quarts de finale, aller le 2 avril, retour le 10), ou encore France-Espagne sont pour lui, j’en suis convaincu. C’est juste une question de temps pour qu’il devienne le meilleur à son poste. J’aime son caractère et je sais qu’il n’en changera jamais. Il est très humble. Quand on est son entraîneur, on a envie de le rester un petit bout de temps… »

« Le premier nom qu’on couche sur une feuille de match »

Jean-Marc Furlan, son entraîneur à Troyes (de 2004 à 2007)
« CE QUI M’ÉTONNE le plus, c’est que les gens soient surpris par l’importance d’un Blaise Matuidi dans une équipe. Quand tu es son entraîneur, c’est le premi e r nom que tu couches sur une feuille de match. De là à dire qu’il serait devenu une valeur sûre de ce PSG, non, je l’admets… Je trouve que c’est en termes de confiance qu’il a le plus progressé. Il marque plus aujourd’hui, mais c’est aussi parce qu’il évolue dans une équipe dominatrice. Avant, à Troyes ou à Saint-Étienne, il devait se concentrer sur d’autres tâches avant de penser à monter. Mais il n’a jamais été maladroit balle au pied. Blaise a la science du jeu, le comprend plus vite que ses partenaires. Selon moi, il est l’un des meilleurs du monde dans la récupération sans commettre de faute. Enplus, c’est un marathonien. Il est capable d’enchaîner soixante matches par saison pendant dix ans. Après, ce n’est pas un grand joueur de tête, mais il ne le sera sans doute jamais. Ce n’est pas sa qualité. En revanche, je ne suis pas surpris de le voir répondre à Ibra sur un terrain. Déjà, à dix-sept ans, il réagissait aux remarques de cadres de l’équipe de Troyes quand il les estimait injustifiées. Ce n’était pas Ibra en face, peut-être, mais lui n’avait pas vingt-six ans et n’était pas international. »

Il a failli être angolais…

AU DÉBUT de l’année 2010, Blaise Matuidi se rend avec son père à Luanda. Il est invité par la Fédération angolaise pour la Coupe d’Afrique des nations. Le gouvernement du président de la République Eduardo Dos Santos mise sur le sport pour développer son image de pays émergent et Matuidi, dont les parents sont angolais, doit être la tête de gondole de cette opération de rapatriement. Ce retour sur la terre de ses ancêtres est émouvant, il découvre sa grand-mère maternelle, des cousins... Quelques mois plus tard, il est convié en famille à la Coupe du monde en Afrique du Sud, grâce à la fille de Dos Santos. « Ça s’était super bien passé et il avait été touché par l’accueil », explique Tcherno Seydi, l’un de ses agents à l’époque, présent lors de cette visite. Faria Rivelino, son papa, raconte cette aventure de l’intérieur : « Il ( Blaise) n’avait pas encore été appelé par la France. Et l’Angola, c’est aussi ses origines. Sa visite a été un grand moment, c’était fantastique pour lui de voir sa grand-mère. Il a d’abord répondu à un premier appel, qui était une sorte de voyage d’observation. Ensuite, il y a eu la Coupe du monde et l’entraîneur de l’Angola était français ( il s’agissait d’Hervé Renard, qui a jeté l’éponge au bout de six mois). Si ça avait pu se faire ? Peut-être… » Matuidi, qui s’est toujours dit attiré d’abord par le maillot bleu, ne pouvait être insensible à cette approche.

Étienne Mendy, son conseiller d’alors, lui demande d’attendre les choix de Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur des Bleus. L’intuition est bonne : Matuidi est convoqué en septembre 2010 pour Bosnie-Herzégovine - France (0-2, à Sarajevo en qualifications pour l’Euro 2012). Il n’aura pas à choisir. Mais le coup est peut-être passé très près… « Il continue de suivre tous les matches de l’Angola » , assure son père. Après la victoire contre la Géorgie (3-1), vendredi soir, il était donc très heureux du nul des siens contre le Sénégal (1-1) en qualifications pour la Coupe du monde 2014. Il en est devenu le premier supporter, à défaut d’en être son joueur vedette.



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Est-ce bien raisonnable ?

David Beckham a passé cinq jours en Chine à promouvoir le Championnat local. Un séjour qui peut rapporter gros au PSG, mais qui pose question sur le plan sportif.


L’IMAGE A FAIT SOURIRE : David Beckham, les quatre fers en l’air sur un terrain de foot et dans un costard qu’on ne jurerait pas made in China. La star, arrivée au PSG fin janvier, a glissé en tirant un coup franc lors de son périple asiatique de cinq jours qui l’a mené à Pékin, Quingdaoet Wuhan. Objet de ce voyage surmédiatisé ? « Je prête main-forte à l’éducation de jeunes enfants et d’apprentis footballeurs, c’est aussi simple que cela », a expliqué le nouvel ambassadeur du football chinois, qui a assuré ne pas être venu pour « nettoyer quoi que ce soit », en référence aux affaires de corruption dans le football chinois. Il n’était vraisemblablement pas là-bas, non plus, pour préparer le match face à Montpellier, vendredi en L 1, et encore moins la réception du FC Barcelone, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, mardi prochain, même s’il n’avait pas omis de mettre, dans sa valise, un maillot duPSG à exhiber en toute circonstance.

Hier après-midi, il était de retour au Camp des Loges pour s’entraîner. Mais son périple pose encore question. « Je n’aime pas qu’on nous joue de la flûte. Le sport de haut niveau, ce n’est pas le cirque », s’agace même l’ancien international Bixente Lizarazu, qui n’avait pas franchementgoûté les déclarations teintées de condescendance (*) du directeur sportif du PSG, Leonardo, après la prestation convaincante de l’Anglais face à Marseille (2-0, le 27 février, 8es de finale de Coupe de France). « Je ne fais pas un procès à l’homme Beckham, mais il faut assumer le fait qu’il ait signé à Paris pour faire 80 % de marketing, poursuit notre consultant. Il faut arrêter ! Il y a le Barça bientôt ! Et si on le considère comme un joueur majeur de l’effectif parisien, on ne peut pas le laisser partir cinq jours, faire trois villes, surtout à trente-sept ans ! Ça se saurait si on était plus en forme ou si l’on récupérait plus vite en prenant de l’âge. »

Lizarazu : « Il était déjà arrivé avec un déficit physique… »

« On peut s’entretenir et faire en sorte que cela baisse moins vite, observe Stéphane Wiertelak, ancien préparateur physique du PSG (2007-2009), aujourd’hui à Nantes. Mais les paramètres physiques ne s’effondrent pas non plus en cinq jours. » Àplus forte raison dans les conditions de confort dans lesquelles a dû se dérouler le voyage de Beckham. En revanche, Wiertelak est sceptique quant au timing d’un tel déplacement si près d’un quart de finale de Ligue des champions. « On ne peut pas vouloir limiter la part d’inconnu en permanence en utilisant des outils comme les GPS et faire des aberrations comme celle-là. Il y a la dimension athlétique, certes, mais il y a surtout l’impact des transports et du décalage horaire ( de 7 heures avec la Chine). Et puis c’est effrayant en termes de cohésion. Ou alors c’est qu’ils ont décidé qu’il ne jouerait pas. » Sur ce point, Lizarazu est catégorique : « Il était déjà arrivé avec un déficit physique, alors il ne pourra pas jouer ! Ce n’est pas possible de se barrer si loin et d’être encore mieux physiquement. Et si encore il n’avait rien eu à faire, mais toutes ces sollicitations, cela bouffe de l’énergie. »

Mais l’aspect sportif est-il la priorité du joueur et de son club ? Le PSG via Beckham s’est ouvert idéalement les portes du marché asiatique. « C’est du gagnant-gagnant sur toute la ligne », analyse Virgile Caillet, directeur de KantarSport, expert en marketing sportif et qui vient de signer un partenariat avec la Chinese Soccer League. « Beckham a une cote de popularité extraordinaire en Asie et notamment en Chine. En 2011, une étude le classait comme le 4e sportif préféré des Chinois avec 39,7 millions de fans. C’est un chiffre considérable. Or jusqu’ici aucun détenteur de droits en France n’était entré sur le marché asiatique et le PSG y a désormais accès grâce à lui. » Car si Zlatan Ibrahimovic matérialise l’ambition sportive du PSG, le Spice Boy, lui, offre le glamour et les paillettes, renforçant l’autre versant du projet du club parisien. « Il est le parfait complément d’Ibra et il incarne l’élégance à la française, renchérit Caillet. Et puis Beckham, c’est aussi Victoria, une dimension people. C’est une pop star ! »

RENAUD BOUREL (avec R. R.)

(*) Le directeur sportif avait ironisé : « Beckham ? On ne l’a pris que pour vendre des maillots et pour des conférences de presse, quand on voit ce match, il l’a prouvé, non ? »



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Ibra fixé ce soir...

LE 27 FÉVRIER DERNIER, la commission de discipline de l’UEFA infligeait deux matches de suspension ferme à Zlatan Ibrahimovic, expulsé deux semaines plus tôt à Valence pour une semelle sur le Mexicain Andres Guardado, lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions (2-1). L’attaquant suédois et son club, qui ont fait appel de cette décision, seront définitivement fixés ce soir. Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club parisien, sera à Nyon (Suisse), au siège de l’UEFA, pour défendre le joueur. Ibra, qui a déjà purgé l’un de ses deux matches de suspension, le 6 mars, lors du retour contre Valence (1-1) et doit normalement manquer le quart de finale aller face au Barça, le 2 avril au Parc des Princes, saura donc dans la soirée s’il peut finalement être aligné mardi prochain… Ou si sa peine est alourdie, ce qui le priverait alors du quart de finale retour (10 avril). – E. M. et D. D.


… et dispensé de Slovaquie-Suède

Zlatan Ibrahimovic ne participera pas au match amical qui opposera la Slovaquie à la Suède ce soir à Bratislava. L’attaquant du PSG a quitté la sélection scandinave depuis samedi, au lendemain de sa rencontre face à l’Eire (0-0), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde. Le meilleur buteur de L 1 (25 buts), qui a peu brillé face aux Irlandais, a été autorisé à quitter le rassemblement des Suédois, au même titre que Kim Källström, Andreas Isaksson, Sebastian Larsson et Johan Wiland. « Au regard du nombre de nouveaux joueurs que nous voulons tester en sélection, on s’est dit qu’on pourrait laisser certains cadres se reposer, a expliqué Erik Hamrén, le sélectionneur suédois. Certains penseront que j’ai raison de procéder ainsi, d’autres non. Je respecte les points de vue différents du mien. » Ibrahimovic est attendu demain au Camp des Loges pour la reprise de l’entraînement des internationaux du PSG, à deux jours de la réception de Montpellier. Ezequiel Lavezzi, lui, ne rentrera que jeudi à Paris, après le match de l’Argentine en Bolivie. – J. T.


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Homer
posté 26/03/2013 08:53
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Beckham, un périple qui pourrait peser

Huit jours après sa première titularisation en L1 à Saint-Etienne (2-2), David Beckham a fait son retour à l’entraînement hier après-midi au camp des Loges. Mais entre son départ du Forez et son passage au centre d’entraînement parisien, l’Anglais a avalé près de 20000 km pour satisfaire à ses engagements commerciaux.

Le 19 mars, l’égérie de la marque suédoise H&M était à Berlin pour promouvoir une collection de sous-vêtements masculins. Le lendemain, on le retrouvait en Chine pour assurer durant cinq jours son rôle d’ambassadeur du championnat local dans trois villes différentes. Au menu du Spice Boy, des rencontres avec les médias locaux et des visites d’académies de football. L’occasion également pour lui de remarquer que « le PSG a déjà une relation particulière avec le peuple chinois ».

Ses nouveaux fans asiatiques attendent désormais de le revoir à l’œuvre sous le maillot parisien, mais son long périple pose la question de sa condition physique. Le milieu de terrain de 37 ans sera-t-il capable de jouer dès vendredi contre Montpellier ou même face à Barcelone mardi prochain après une coupure d’une semaine ?

Trop fatigué pour Montpellier ?

« Si la meilleure préparation était de voyager sans arrêt, cela se saurait, glisse le docteur Fabrice Bryand, l’ancien médecin de l’équipe de France de football. Il n’y a pas trop de soucis musculaires, les problèmes inhérents à la station assise prolongée se posent plutôt en classe économique, ce qui ne doit pas être son cas. En revanche, le décalage horaire est l’élément le plus perturbateur. L’horloge biologique fonctionne avec les heures de sommeil mais également l’ensoleillement. Et le corps aime fonctionner de façon régulière. Les perturbations jouent un rôle sur les sécrétions hormonales et l’organisme se retrouve fatigué. Il faut un certain temps pour recaler le mécanisme. » Résultat, Beckham ne sera certainement pas en mesure de disputer le prochain match face à Montpellier. « En termes physiologiques purs, jouer dès vendredi ne paraît pas réalisable, mais aujourd’hui les contingences médicales passent parfois en arrière-plan. »


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Ibrahimovic fixé aujourd’hui

La commission d’appel de l’UEFA se penchera dans la journée sur l’appel du PSG concernant la sanction de Zlatan Ibrahimovic. Expulsé à Valence (2-1) lors du 8 e de finale aller de la Ligue des champions, l’attaquant avait été suspendu deux matchs. Jugeant cette sentence sévère, les dirigeants parisiens avaient décidé de faire appel.

Le Suédois a déjà purgé un match lors du 8 e de finale retour. La semaine dernière, l’instance européenne s’est montrée clémente avec Nani, le joueur de Manchester United, expulsé lui aussi sévèrement face au Real Madrid (1-2), en réduisant sa peine. Un motif d’espoir pour le PSG même si le géant suédois possède un casier plus « conséquent » que Nani. Si la sanction est réduite, Ibrahimovic pourra jouer mardi prochain contre le FC Barcelone, en quart de finale aller de la Ligue des champions


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Barcelone-PSG à guichets fermés

L’engouement pour le quart de finale entre le FC Barcelone et le PSG n’existe pas qu’en France. En Catalogne aussi, ce rendez-vous va attirer du monde. Le Camp Nou, la mythique enceinte du Barca qui peut contenir plus 99 000 spectateurs, sera à guichets fermés pour le match retour le mercredi 10 avril.

5 000 supporteurs parisiens (contre 2 500 Barcelonais environ à Paris) auront la chance d’y être.Un gros dispositif de sécurité est prévu pour l’occasion. Les autorités redoutent la présence de fans dangereux du PSG. Toute personne ne possédant pas de ticket ne pourra pas accéder au périmètre de sécurité autour du Camp Nou.


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liampsg
posté 26/03/2013 16:25
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Ibra jouera contre le Barça !


Suspendu deux matches le 27 février, Zlatan Ibrahimovic pourra finalement jouer le quart de finale aller de Ligue des champions avec le Paris-SG contre le FC Barcelone, mardi prochain au Parc des Princes.

Saisie d'un appel par le club parisien, la commission de discipline de l'UEFA a réduit mardi la sanction de l'attaquant suédois à un match ferme, selon nos informations. Comme Ibra avait déjà purgé un match de suspension lors du 8e de finale retour contre Valence CF, le 6 mars à Paris (1-1), il est donc requalifié pour la rencontre de mardi.Il avait été sanctionné pour une faute sur le Mexicain Andres Guadardo lors du 8e de finale aller, le 12 février à Valence (1-2).
Erreur dans le rapport de l'arbitre ?

C'est le directeur sportif adjoint du Paris-SG, Olivier Létang, qui était à Nyon ce mardi au siège suisse de l'UEFA pour plaider la cause du joueur. Selon Radio Catalunya, le PSG a joué sur un vice de forme du rapport arbitral qui assurait que le ballon, sur la semelle qui a valu un carton rouge à Ibrahimovic (90e+1), n'était plus en jeu alors qu'il l'était bel et bien selon l'argumentaire du PSG, suivi par la commission de discipline.

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Varino
posté 27/03/2013 07:19
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Au Parc, Ibra jouera !

L’attaquant suédois a vu sa suspension réduite à un seul match, hier, par la commission d’appel de L’UEFA. Il pourra disputer le quart de finale aller face au FC Barcelone.


L’UEFA N’EST PAS COUTUMIÈRE de ce genre de cadeau de Noël après l’heure, mais, hier, sa commission d’appel en a offert un que le PSG appréciera. Zlatan Ibrahimovic pourra participer aux deux rencontres face au FC Barcelone, en quarts de finale de la Ligue des champions (aller le 2 avril à Paris, retour le 10), puisque sa suspension, qui devait s’étendre sur deux matches, a été réduite à un seul, déjà purgé lors du huitième de finale retour contre Valence (1-1, le 6 mars).

Représenté par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club, hier au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse), le PSG a insisté sur un vice de forme du rapport de l’arbitre de Valence-PSG (1-2, le 12 février), qui assurait que le ballon, au moment de la semelle d’Ibra sur le Mexicain Andres Guardado, n’était plus en jeu. Selon les dirigeants parisiens, au contraire, il l’était toujours et la commission d’appel semble les avoir entendus. Le PSG a également joué sur la comparaison avec la sanction d’un seul match frappant le Portugais Nani pour sa faute sur Arbeloa lors de Manchester United-Real Madrid (1-2, le 5 mars).

À Paris, le carton rouge direct adressé au Suédois par l’arbitre italien, M. Tagliavento, n’a jamais été digéré par le staff et le directeur sportif Leonardo, qui invoquaient, en privé, un contentieux des années Calcio entre l’arbitre et l’ancien Milanais.

Du coup, la présence sur la pelouse du Parc des Princes de Zlatan Ibrahimovic mardi prochain change beaucoup de choses. Au moment du tirage au sort, certains Barcelonais se réjouissaient de son absence pour le match aller, à l’image de Jordi Alba, convaincu qu’Ibra « allait beaucoup manquer à Paris » . En revanche, sa requalification risque de ne pas faire les affaires de tout le monde au sein de l’effectif parisien.

Une menace pour Ménez ?

Si Carlo Ancelotti ne compte pas forcément changer de système tactique face au Barça et devrait, pour l’instant, conserver son 4-4-2, il pensait, en l’absence d’Ibra, aligner un duo d’attaquants composé d’Ezequiel Lavezzi et Jérémy Ménez. Les cartes redistribuées, c’est l’international français qui pourrait en faire les frais. À moins que le Brésilien Lucas ne soit pas complètement rétabli de sa blessure à une cheville, le quatuor offensif parisien devrait bien être le même que celui aligné face à Valence lors du huitième aller de C 1, avec Javier Pastore sur le côté gauche, dans ce qui avait constitué l’une des prestations les plus abouties du club de la capitale.

De son côté, Ibrahimovic, meilleur passeur de la C 1 au classement de l’UEFA (5 passes), doit également se réjouir de la décision de la commission d’appel. Dispensé de Slovaquie-Suède, hier, par son sélectionneur ( voir L’Équipe d’hier), l’attaquant parisien, qui retrouve le Camp des Loges ce matin, va avoir l’occasion de prouver qu’il peut être décisif lors des grands rendez-vous européens à élimination directe. Et face au Barça, où il ne sera resté qu’un an (2009-2010), Ibra aura sans doute encore un peu plus d’appétit.

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posté 27/03/2013 09:57
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Ibra pourra défier le Barça au Parc des Princes !

C’est une bonne et grande nouvelle : Zlatan Ibrahimovic sera bien de la partie, mardi, face au FC Barcelone. Expulsé le 12 février à Valence lors du 8e de finale aller de la Ligue des champions, le buteur parisien a d’abord écopé d’une suspension de deux matchs. Début mars, les dirigeants du PSG ont décidé de faire appel de cette décision.

Bien leur en a pris, puisque hier après-midi la sanction a été réduite à une seule rencontre. Conséquence, Ibrahimovic redevient disponible pour la réception du Barça au Parc des Princes.

« Zlatan est très heureux de cette décision, a réagi Mino Raiola, l’agent du Suédois. Jouer un quart de finale de Ligue des champions représente beaucoup de choses pour lui. Pas parce qu’il s’agit d’un match contre le Barça, l’un de ses anciens clubs. Plutôt parce que c’est un moment unique dans la saison du PSG. »

Bonne surprise pour Paris

Hier, le club parisien avait dépêché au siège de l’UEFA, en Suisse, deux représentants : Olivier Létang, directeur sportif adjoint, et Me François Klein, l’un des avocats du club, spécialiste en droit du sport, rompu aux commissions de discipline, à la Ligue de football professionnel (LFP) comme auprès de l’UEFA.

Pour obtenir gain de cause, Me Klein n’aurait pas pointé un supposé vice de forme dans le rapport de l’arbitre, comme l’affirmait hier un média espagnol. Selon un témoin de l’audition, l’avocat parisien s’est simplement appuyé sur l’examen des faits et la jurisprudence de l’instance européenne en la matière.

Deux cas récents observés en Ligue des champions ont ainsi été mis en avant. Celui de Nani, le joueur de Manchester United, suspendu un seul match après un pied levé très haut contre le Real Madrid. Et celui du Valencian Antonio Barragan, suspendu deux matchs après un tacle « assassin » face au Bayern Munich.

Images à l’appui, l’avocat du PSG a défendu l’idée que la semelle d’Ibrahimovic, dans le temps additionnel de la rencontre, était beaucoup plus bénigne que les deux cas cités plus haut. L’argumentaire a été entendu par l’instance d’appel qui a donc décidé d’annuler la suspension qui pesait sur Ibrahimovic.

Cette victoire juridique constitue une bonne surprise pour Paris, tant les commissions disciplinaires rechignent généralement à remettre en question les décisions prises en première instance. Le profil du joueur n’incitait pas non plus, a priori, à l’optimisme. Déjà expulsé trois fois en Ligue des champions au cours de sa carrière, Ibra, 31 ans, a écopé cette saison d’un carton rouge et de six cartons jaunes en Ligue 1.

A moins d’une semaine du rendez-vous majuscule face au Barça, Carlo Ancelotti peut donc compter sur le retour de son élément le plus décisif et le plus expérimenté à ce niveau de la compétition. Si sa présence ne garantit rien, elle permet tout de même d’envisager l’événement avec un brin de sérénité supplémentaire.

En attendant, Zlatan Ibrahimovic, exempté d’un match amical avec la sélection suédoise contre la Slovaquie, a fait son retour au camp des Loges hier après-midi.


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Alex177
posté 27/03/2013 12:49
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PSG - Real le 27 juillet en Suède
Le Real Madrid a annoncé la tenue d'un match amical contre le PSG le 27 juillet. Cette rencontre se tiendra à Göteborg, en Suède. Zlatan Ibrahimovic devrait notamment attirer les Suédois en masse au stade Ullevi.

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Alex177
posté 27/03/2013 16:12
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CLÉMENT CHANTÔME : « ON A LES CARTES EN MAIN »
A deux jours de la réception de Montpellier, Clément Chantôme est revenu ce mercredi en conférence de presse sur ces dix jours passés sans les internationaux, avant de s’exprimer sur l’importance de cette rencontre de la 30e journée de Ligue 1. Extraits.

Clément, comment s’est déroulée cette trêve internationale ?
« Comme on a beaucoup d’internationaux dans l’effectif, on n’était donc pas très nombreux à l’entraînement ces derniers jours. On a eu le temps de bien travailler et de se reposer pour attaquer dans les meilleures conditions la dernière ligne droite de la saison. »

L’équipe reste sur un match nul, étiez-vous moins bien physiquement ?
« On était un peu essoufflés. Mais c’est normal, dans une saison il y a toujours des périodes un peu plus délicates à gérer. Aujourd’hui on a bien récupéré, et ce match face à Montpellier arrive au bon moment pour rebondir. »

Va-t-on assister à une passation de pouvoir au Parc des Princes, ce vendredi ?
« Je ne sais pas si l’on peut dire ça. Montpellier a connu un début de saison difficile. Ce n’était pas facile pour eux de bien repartir après leur performance exceptionnelle de la saison dernière. Aujourd’hui de notre côté, nous avons les cartes en mains et si on ne fait pas d’erreurs on aura de grandes chances d’être champion. »

N’est-ce pas difficile de rester concentré sur le championnat alors que le match face au Barça se profile ?
« C’est sûr que dans le vestiaire, tout le monde parle du Barça. Il y a beaucoup d’effervescence autour de cette affiche. Mais il y a Montpellier avant, et l’objectif prioritaire, c’est le titre de Champion de France. Le coach a d’ailleurs bien évidement axé les dernières séances sur le match de Montpellier. On donnera tout ce vendredi au Parc sans penser à Barcelone et d’éventuelles blessures. »

EC/TA pour PSG.fr
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Varino
posté 28/03/2013 07:10
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La tête au Barça, la Suède à l’horizon

L’INCREVABLE David Beckham. À Londres hier matin, où il a promené sa petite Seven Harper dans un parc de l’ouest de la ville, l’ex-capitaine de l’équipe d’Angleterre se trouvait à l’heure au Camp des Loges pour l’entraînement du jour, programmé dans l’après-midi. À la veille de la venue de Montpellier, le doute subsiste sur l’état de forme du Spice Boy, rentré dimanche soir de sa tournée en Chine. Mais l’interrogation est très relative pour Carlo Ancelotti, qui peut compter sur un groupe quasiment au complet, notamment au milieu. Absents à Saint-Étienne (2-2, le 17 mars), Marco Verratti (cuisse) et Thiago Motta (mollet) ont pu s’entraîner avec le reste de l’effectif, hier, ainsi que Lucas (cheville), qui postule à un retour dans le onze de départ, moins de vingt jours après le tacle sévère qu’il avait subi contre Nancy (2-1, le 9 mars). Seul Ezequiel Lavezzi, attendu aujourd’hui au Camp des Loges après son séjour en sélection argentine, pourrait être ménagé à coup sûr face à Montpellier, dans l’optique du quart de finale aller de C 1, mardi, contre Barcelone. « Dans le vestiaire, tout le monde pense à Barcelone, a admis Clément Chantôme, hier. C’est un match énorme. C’est exceptionnel, mais il ne faut pas oublier Montpellier. » Le milieu parisien s’est dit soulagé, forcément, d’avoir appris la réduction de la suspension de Zlatan Ibrahimovic, qui permettra au Suédois d’affronter le Barça dans cinq jours. « Sa présence donne confiance aux autres et cela change la donne de ce match aller. C’est particulier pour n’importe quel joueur de jouer contre son ancien club. Et il voudra bien faire. »

Rentré de Suède mardi, après avoir été dispensé le même jour du match amical de sa sélection en Slovaquie (0-0), Ibra a eu la confirmation, hier, qu’il retournerait dans son pays l’été prochain. Le 27 juillet, à Göteborg, le PSG affrontera en effet le Real Madrid en amical. Une première rencontre de préparation aura lieu, quatre jours plus tôt, à Stockholm, face au Hammarby IF (D 2 suédoise). Ces deux matches s’inscriront dans le stage d’avant-saison que le PSG doit effectuer en Suède du 19 au 27 juillet. – J.T.


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FC BARCELONE: PEDRO ABSENT DIX JOURS- Sorti en fin de match (76e) avec l'Espagne, mardi, contre la France (1-0), Pedro souffre d'une petite déchirure au mollet gauche et devrait être absent environ dix jours. L'ailier du FC Barcelone, suspendu pour le match aller contre le Paris-SG, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, mardi 2 avril, devrait être rétabli pour le retour, mercredi 10 avril. - L.D.

L'Equipe


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posté 28/03/2013 09:59
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Ces joueurs français qui s’interrogent

A l’exception de Blaise Matuidi, et à un degré moindre de Christophe Jallet, peu de joueurs français peuvent revendiquer un statut de titulaire cette saison au PSG. De fait, certains commencent à trouver le temps long et se posent la question d’un départ dès cet été. Si un exode est envisageable, le club parisien devra toutefois conserver au moins huit éléments français pour satisfaire aux règles de l’UEFA sur les « joueurs formés localement ».
Etat des lieux.

Armand de retour à Nantes ? Après neuf saisons sous les couleurs parisiennes, le défenseur pourrait effectuer son retour chez les Canaris où il a débuté en L1. Armand est lié jusqu’en 2014 avec Paris mais, à bientôt 33 ans (en août), il souhaite jouer davantage. Le doyen du PSG est déjà entré en contact au moins à deux reprises avec Waldemar Kita, le président nantais, qui souhaite doter son effectif de joueurs d’expérience si le FCN remonte parmi l’élite. Armand, dont la belle-famille réside dans la région nantaise et qui possède une résidence à La Baule, est sensible à cet intérêt. Mais Monaco, par l’entremise de son directeur technique Riccardo Pecini, a aussi pris des renseignements sur la situation du défenseur polyvalent du PSG.

Gameiro, la piste anglaise. Le temps presse pour l’attaquant souvent utilisé comme joker depuis le début de saison. A bientôt 26 ans, l’ancien Lorientais a compris qu’un départ est impératif s’il souhaite conserver une chance de retrouver une place chez les Bleus et, éventuellement, de disputer la prochaine Coupe du monde. Sous contrat jusqu’en 2015, Gameiro intéresse Aston Villa (Premier League) mais l’avant-centre (6 buts cette saison) privilégie un club engagé en Ligue des champions. Liverpool est aussi sur les rangs comme Valence, mais le club espagnol, étranglé financièrement, pourra-t-il mettre les 10 M€ demandés par le PSG ?

Sakho, Ménez, les Bleus et le temps de jeu. Pour Mamadou Sakho, le traumatisme du dernier Euro raté reste vivace. Cette saison encore, le défenseur central estime que son temps de jeu est insuffisant et le match face à l’Espagne, auquel il n’a pas participé, n’est pas fait pour le rassurer. Il a du mal à admettre qu’Ancelotti lui préfère Alex et cela devrait compter dans le choix qu’il opérera en fin de saison. Mais comme pour Ménez, miné par son statut de remplaçant en 2013, un départ ne serait pas synonyme d’un statut de titulaire. Leur salaire (280 000 € pour Ménez et 330 000 € pour Sakho) pourrait aussi constituer un obstacle. « Partir, mais pour aller où? » glisse un proche de l’attaquant. Là encore, Liverpool postule, mais le club de la Mersey a très peu de chances de figurer en Ligue des champions la saison prochaine.

Douchez réfléchit. La doublure de Sirigu n’a pas encore pris de décision définitive sur la suite qu’il souhaite donner à sa carrière. « Il a envie de profiter de ce qui se passe et n’a aucun avis sur la question », insiste son entourage. Pourtant, le natif de Rosny-sous-Bois va fêter ses 33 ans le 22 avril et, dans le vestiaire parisien, il montre des signes de lassitude. Malgré une dernière année de contrat, il pourrait donc emboîter le pas de son ami Guillaume Hoarau parti en Chine cet été, voire de Sylvain Armand, deux joueurs dont il est proche. Nantes semble aussi l’apprécier.


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Chantôme : «Dans le vestiaire, tout le monde pense à Barcelone»

Le PSG de nouveau au complet après la trêve internationale prépare désormais le match de championnat vendredi contre Montpellier au Parc des Princes. Mais Clément Chantôme reconnait que la venue de Barcelone mardi en quart de finale aller de Ligue des Champions est dans toutes les têtes.

La rencontre contre Montpellier vendredi sera-t-elle une passation de pouvoir ?

Clément Chantôme. J'espère. Montpellier a vécu un début de championnat difficile. C'est compliqué de repartir de l'avant après la saison exceptionnelle qu'ils ont connue l'année dernière. Mais si on veut être champion, il faut gagner tous les matchs à domicile et cela commence par cette rencontre de vendredi.

Qui peut vous empêcher d'être champion ?

Nous même je pense. Aujourd'hui toutes les cartes sont entre nos mains avec cinq points d'avance et une différence de buts favorable. Si on ne fait pas d'erreur, normalement on devrait être champion.

Ne craignez vous pas que le groupe ait déjà la tête à Barcelone que vous accueillez mardi ?

Je ne vais pas vous mentir. Dans le vestiaire tout le monde pense à Barcelone. C'est un match énorme et tout le monde l'attend. On n'a jamais reçu autant d'appels pour des places (rires). Les gens dans la rue ne nous parlent que de ça. Ils en oublient même le championnat. C'est exceptionnel mais il ne faut pas oublier Montpellier.

Avez-vous sauté de joie en apprenant qu'Ibrahimovic pourrait jouer le match aller ?

C'est une très belle nouvelle. C'est important d'avoir dans son équipe des joueurs qui connaissent ce genre de matchs. C'est un grand joueur et c'est important de compter dans son équipe des joueurs qui ont son expérience et son charisme. Cela donne confiance aux autres et cela change la donne de ce match aller. C'est particulier pour n'importe quel joueur de jouer contre son ancien club. Et il voudra bien faire.

Avez-vous un joueur favori à Barcelone ?

Moi j'aime bien Iniesta. C'est la grande classe. On dirait que tout ce qu'il fait est facile que ce soit les contrôles, les passes. Après ils sont tous forts...

Vous aviez failli partir l'été dernier. Quel jugement portez vous sur votre saison ?

J'ai failli partir par manque de temps de jeu. Mais je n'ai pas à me plaindre cette année. J'ai pas mal joué en Ligue des Champions et en championnat. Pour l'instant, c'est une saison qui se passe bien. Le coach m'a dit qu'il me ferait jouer, qu'il me faisait confiance. J'ai eu les bonnes réponses. Mon avenir ? Je ne sais pas du tout. Je ne me suis pas posé la question pour la saison prochaine.

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posté 28/03/2013 10:36
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Le Parc sous les feux de la rampe

Le PSG va recevoir le FC Barcelone la semaine prochaine sur une pelouse presque digne de celle du Camp Nou, grâce notamment à un coûteux système de "photothérapie". Explications.



Directeur du Parc des Princes depuis onze ans, Arnaud Lescuyer a le sourire. Pour une fois, aucun replaquage de la pelouse n'a été nécessaire cet hiver et si son état «n'est pas encore au top, il a bien progressé». Sa bonne mine avant le choc contre le Barça, mardi prochain, le jardin parisien la doit à une idée lumineuse de Nico van Vuuren, un horticulteur néerlandais converti dans le business des stades. Son système SGL, en place au Parc depuis novembre dernier, a conquis le top des enceintes : Camp Nou, Wembley, Emirates, Anfield, Murrayfield, Allianz Arena, Amsterdam ArenA... «Il n'a pas toujours été facile de convaincre les clubs de nous laisser envahir leurs pelouses avec nos grosses machines, se souvient van Vuuren. Mais en 2005, le contrat Highbury, l'ancien stade d'Arsenal, nous a fait décoller.» «Arsène Wenger dit souvent que la pelouse n'entre que pour une part dans le succès d'une équipe, mais que cette part est cruciale», témoigne Watson Reece, le stadium manager des Gunners, présent jeudi dernier à Paris pour une "masterclass" du fournisseur.

360 lampes de 1000 Watts

En France, Rennes a lancé le mouvement en novembre 2008 (système Techni'Arena), imité par Gerland en juillet 2010. «Le principe est de chauffer la pelouse par le bas et de l'éclairer par le haut pour compenser le déficit d'ensoleillement lié à l'ombre créée par les tribunes, explique Patrick Iliou, directeur général adjoint en charge du Grand Stade à l'OL. Les données recueillies par des capteurs installés sur le toit du stade et dans la pelouse permettent de calculer les durées de photothérapie nécessaires entre le 15 septembre et le 15 mars.» «C'est un investissement important, de l'ordre d'un million d'euros et gourmand en énergie, complète M. Lescuyer, mais il est amorti en 8 à 10 ans. Il évite de replaquer ou de changer la pelouse, il limite aussi le risque de blessures.» Au Parc, les 360 lampes de 1000 Watts ont parfois été allumées «47 heures sur 48». En quelques mois, la "densité de couverture végétale" a bondi de 50 à 80%. Le Camp nou est à plus de 90%, l'Emirates à 98 ! Petit "plus" parisien, aux accents qataris : dans les phases d'engrainage, un fauconnier fait voler un rapace pour effrayer les pigeons...

La LFP met la pression

«Un jardinier qui sabote une pelouse est un assassin en herbe», plaisantait Raymond Devos. Encore cet hiver, trop de matches, comme Brest-Lyon (1-1 le 3 mars, 27e journée), se sont disputés sur des aires de jeu plus que limite. La LFP a bien conscience que les mains vertes font leur possible, mais elle entend pousser les clubs à investir pour leur donner les moyens d'améliorer la qualité des terrains. Lors de son conseil d'administration du 24 janvier, elle a durci les conditions d'obtention de la Licence Club sur ce critère. La décision n'est pas anodine puisque 10% du reversement des droits TV aux clubs de L1 (20% pour la L2) sont conditionnés par ce système de notation. Raymond Chapelon, en charge des surfaces de jeu à la Ligue, énumère les «éléments clé» qui seront évalués dans chaque stade : «Présence d'une couche drainante continue et d'un système de chauffage intégré, programme et traçabilité de fertilisation annuel, dispositif de photothérapie...» Ces outils doivent «permettre à terme de tirer vers le haut le rendu qualitatif des pelouses sportives de nos clubs de l’élite.» Des jardins à la française très attendus...


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posté 29/03/2013 07:49
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Un dernier effort avant le Barça

Avant d’en découdre avec Barcelone mardi, Paris doit se défaire, ce soir, des Héraultais pour maintenir sa domination sur le championnat.

En football aussi, le rythme des saisons est immuable. On sème pendant neuf mois, de juillet à mars, et la récolte des titres ne débute qu’au printemps, d’avril à mai. Dans les très grands clubs européens, c’est même à cet instant que la saison commence vraiment. Le PSG en est là, après un parcours qui jusqu’à maintenant frise le sans-faute.

Leader du Championnat de France avec cinq points d’avance sur son dauphin, toujours en lice en Ligue des champions comme en Coupe de France, l’équipe parisienne est encore en mesure de remporter trois titres cette année. Mais rien n’est acquis et tout peut basculer en quelques semaines. Du bon comme du mauvais côté. « Ce match contre Montpellier est l’un des moments clés de la saison, confirme Carlo Ancelotti. L’objectif, c’est de mettre en place l’équipe la plus compétitive possible sans penser au match contre Barcelone, quatre jours plus tard. » Un exemple pour appuyer son discours? L’entraîneur italien a annoncé la titularisation de son homme de base, Blaise Matuidi, qui disputera ce soir son cinquantième match officiel de la saison. Après deux rencontres à haute intensité en équipe de France et avant la Ligue des champions, on aurait pu imaginer que le milieu de terrain souffle un peu. Il faut croire que l’échec de la saison dernière a laissé des traces.

Une passation de pouvoir ?

A pareille époque, au matin de la 30e journée, le PSG évoluait encore au coude à coude avec Montpellier (60 points partout) et le titre lui semblait promis, d’une manière ou d’une autre. Le soir même, l’équipe parisienne s’inclinait pourtant à la surprise générale sur la pelouse de Nancy (1-2). Cette défaite avait fissuré quelques certitudes et ouvert un cycle de résultats négatifs, finalement fatals au PSG.

Un an plus tard, le contexte a évolué, sur les bords de la Méditerranée et encore un peu plus à Paris. Le PSG possède actuellement une marge d’erreur significative sur son dauphin, lyonnais. Mais non, décidément, le titre n’est pas encore joué. Enfin pas tout à fait. Une victoire parisienne ce soir installerait tout de même l’idée d’un passage de témoin entre Montpellier, héros de la saison passée, et le PSG, « héraut » de la Ligue 1 en France comme à l’international.

« Nous pouvons prendre huit points d’avance sur le deuxième, Lyon », glisse Ancelotti, conscient de l’opportunité. Le seul hic, c’est que les matchs pré-Ligue des champions sourient trop rarement à ses joueurs pour afficher une confiance à toute épreuve. Le PSG a ainsi perdu quatre des cinq derniers matchs de L1 joués avant une rencontre européenne (Saint- Etienne, Rennes, Nice et Reims). Une mauvaise habitude dont Ibrahimovic, Beckham et leurs amis doivent se défaire à l’heure où commence la récolte.


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Thiago Motta rechute

Ezequiel Lavezzi ne participera pas ce soir à la rencontre face à Montpellier. Il est revenu hier de La Paz, en Bolivie, où l’Argentine a fait match nul (1-1), et Carlo Ancelotti a logiquement préféré préserver son attaquant avant le choc contre Barcelone, mardi. Lavezzi n’a pas joué en sélection mais le match s’est disputé à 3000 m d’altitude.
La mise au repos était l’option la plus logique.

Mais le PSG déplore un autre forfait, nettement plus gênant. Celui de Thiago Motta. L’international italien, en délicatesse avec un mollet avant la trêve, a rechuté hier pendant l’entraînement. Cette fois, il a été touché à l’adducteur droit.

Lucas sera bien là, mais ne devrait pas débuter

« Vendredi dernier, tout allait bien, maugrée Ancelotti. Il avait passé un examen rassurant. Là, à la fin de la séance, il s’est à nouveau blessé. J’espère que ce n’est pas trop grave. Mais il est forfait pour le match aller contre Barcelone. C’est vraiment une saison pleine de malchance pour lui. » Ancelotti a le sens de l’euphémisme. Thiago Motta, blessé lors de la finale de l’Euro 2012 perdue face à l’Espagne (4-0), n’a jamais pu, en effet, se préparer correctement. Il n’a disputé que dix matchs cette année sous le maillot parisien. Sa fragilité musculaire interpelle forcément.

De son côté, Lucas est bien présent dans le groupe, mais ne devrait pas débuter. Touché à une cheville contre Valence, il est, certes, guéri mais n’a pu travailler à fond lors des derniers entraînements. « Il n’est pas à 100%, reconnaît sans peine Ancelotti. En revanche Matuidi jouera. Il s’est reposé deux jours après France-Espagne. Pour lui, c’est assez! »


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Ancelotti veut garder Beckham

Carlo Ancelotti a évoqué hier l’avenir de David Beckham. « Le prolonger un an de plus ? C’est une décision qui doit être prise par le club, le joueur et l’entraîneur. Mais moi, je suis d’accord », explique l’entraîneur parisien. Il a par ailleurs désamorcé la polémique se rapportant à la star anglaise accusée, par certains, d’avoir bénéficié d’un passe-droit pour parcourir près de 20 000 km en avion afin de remplir son rôle d’ambassadeur du foot chinois.
« Il n’y a aucun problème, estime Ancelotti. Tout le monde au club était d’accord pour le laisser partir. Et ce sont des engagements pris avant sa signature au PSG. » Ancelotti a fait ses comptes. Il précise que, si le joueur a eu quatre jours de vacances pendant la trêve internationale, les autres joueurs en ont eu trois. « Il a juste pris un jour de plus »…


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René Girard : « Hors de question de regarder Paris »

La proximité de PSG - Barcelone, mardi, n’est pas de nature à freiner les ardeurs héraultaises. Et pour cause : le champion en titre demeure dans la course à la Ligue Europa. Son entraîneur, René Girard, fixe aujourd’hui les objectifs pour la fin de saison et dresse un premier bilan.

Qu’attendez-vous de ce déplacement à Paris ?

René Girard. Paris est une équipe avec une pléiade de stars. Je n’ai rien contre ça, au contraire. Tout le monde a donné Paris champion, ce sera peut-être le cas. Nous, on accomplit notre job. Aujourd’hui, qu’a-t-on à perdre? Rien. Le maintien est assuré, il faut bien finir. Pour la motivation, il n’y aura pas de souci.

Allez-vous jouer avec vos valeurs traditionnelles basées sur l’engagement et la combativité ?

Il est hors de question de ne pas jouer et de regarder Paris, sous prétexte qu’il affronte Barcelone dans quatre jours. Cela me dérange un petit peu. Je ne veux pas que ce genre de choses vienne interférer. On se rend au Parc avec beaucoup d’envie et de sérénité pour y faire un grand match de football. On est là pour gagner.

Le retour de Rémy Cabella a de quoi vous réjouir…

Il fait partie des garçons sur lesquels je peux compter. Il est frais et dispo. C’est une bonne chose, car on a eu beaucoup de pépins cette saison. Mais ce n’est pas en se mettant dans un coin, en pleurant et en se cachant qu’on avancera. Je m’appuie sur les garçons à ma disposition.

Votre calendrier n’est pas simple. Quel est votre objectif ?

Quatre gros matchs nous attendent face à Paris, Bordeaux, Lille et Lyon. Objectif : être pros jusqu’au bout et ne pas se prendre la tête. On est septièmes, ce n’est pas si mal.

L’équipe ne s’est-elle pas mis trop de pression en début de saison ?

Si. Mais c’est normal. On avait remporté un premier titre, on découvrait la Ligue des champions. Il y a eu un peu d’impatience de la part de tout le monde. Il faut quand même garder les pieds sur terre. Que pouvait-on faire de mieux ? Etre champions d’Europe ? Soyons réalistes. Pour moi, on réalise une saison correcte…

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Kirk
posté 29/03/2013 08:26
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Selon nos informations, José Mourinho aurait fourni au staff parisien un montage vidéo de ses deux dernières victoires avec le Real Madrid contre le FC Barcelone, avant les deux rencontres qui vont opposer le PSG au club catalan, en quarts de finale de la Ligue des champions. Dans cette compilation, l'entraîneur portugais, qui est ami avec Carlo Ancelotti, Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, décrirait en détails les failles du système de jeu du Barça. Il sait bien que quoi il parle puisqu'il n'a perdu qu'un seul de ses huit derniers clasicos

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Varino
posté 29/03/2013 09:04
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ANCELOTTI FAIT COMME SI...

L’entraîneur du PSG a affirmé hier que le choc face au FC Barcelone n’occupait pas son esprit. Contre Montpellier, ce soir, il devrait procéder à sa rotation habituelle d’avant C 1.


CE POURRAIT ÊTRE, quelque part, un choc pour une passation de pouvoir, mais ce ne sera que le match qui précède « LE » match. À l’heure de retrouver son ex-rival montpelliérain, tout Paris brûle d’impatience de se frotter à l’immense FC Barcelone, une ville comme un club, les joueurs comme le staff de Carlo Ancelotti. Mais la « com » de l’entraîneur italien était un peu prévisible hier : jurer qu’il ne pense pas déjà au Barça et gonfler au maximum le poids du rendez-vous contre le champion de France, qu’il a qualifié de « possible match clé de la saison ».

L’ex-manager de Chelsea est allé jusqu’à affirmer que « l’équipe qui débutera contre Montpellier sera peut-être celle qui jouera contre Barcelone ». Une vague tentative de bluff à laquelle il ne semblait pas croire une demi-seconde et qui dessinerait une entorse totale à ses principes de gestion du calendrier. Depuis le début de la saison, l’étude des onze de départ du PSG révèle, globalement, un turnover assez épais entre un match de L 1 et la rencontre de Ligue des champions qui lui succède.

À cinq reprises, Ancelotti a changé cinq joueurs entre la soirée de Championnat et celle de C 1, programmée trois ou quatre jours plus tard. Une fois, il a procédé à quatre changements. Et, en deux occasions, il n’a limité sa rotation qu’à deux joueurs de champ : en début de saison, au sortir d’une trêve internationale, lors de l’enchaînement entre PSG-Toulouse (2-0, le 14 septembre) et PSG-Dynamo Kiev (4-1, le 18) ; puis en pleine crise, quand Paris a battu le FC Porto (2-1, le 4 décembre) trois jours après s’être noyé à Nice (1-2).

En huitièmes de finale contre le Valence CF, à l’aller en Espagne (2-1, le 12 février) comme au retour au Parc (1-1, le 6 mars), Ancelotti est revenu à sa « norme » de cinq changements, soit une moitié d’équipe.

Jallet et Lavezzi ménagés pour mardi

À l’heure d’affronter le champion en titre, quatre jours avant de défier la meilleure équipe du monde des cinq dernières années, l’Italien pourrait gérer ses forces vives dans des proportions comparables. À noter que la double confrontation face à Valence avait fait ressortir que c’était surtout en défense (deux changements à l’aller, trois au retour) que l’entraîneur du PSG avait pris soin de faire tourner ses hommes entre L 1 et C 1.

Dans l’enchaînement Montpellier- Barcelone, deux changements semblent se profiler avec certitude. Numéro 1 dans la hiérarchie parisienne au poste de latéral droit, Christophe Jallet, aligné mardi avec les Bleus face à l’Espagne (0-1), devrait souffler et laisser le poste à Gregory Van der Wiel. Devant, Ezequiel Lavezzi ne figure pas dans le groupe retenu pour la venue de Montpellier, mais il est acquis que l’international argentin sera titulaire au côté de Zlatan Ibrahimovic mardi (*).

Autre rotation dans l’air : Lucas ne souffre plus de sa cheville gauche, blessée contre Nancy (2-1, le 9 mars), « mais il n’est pas dans une condition optimale », a précisé Ancelotti, hier, visiblement enclin à préserver l’explosif brésilien pour le choc face au Barça. Au vu des derniers choix du technicien, Clément Chantôme apparaît en pole pour débuter au poste de milieu droit. Quant à la possible alternance entre Thiago Motta et Marco Verratti, au côté de l’inamovible Blaise Matuidi, elle s’est évaporée, hier, avec la nouvelle blessure de l’ancien joueur de l’Inter Milan (voir par ailleurs).

Visiblement, il en faudrait plus que les interminables malheurs de Motta pour écorcher la sérénité de « Carletto » à quatre jours d’un quart de finale volcanique. « Ce n’est pas difficile de mettre en place une stratégie contre Barcelone, a-t-il soufflé hier. Quatre jours pour préparer ce match, c’est plus que suffisant… » Barcelone, qui joue demain à Vigo, semble penser que trois, ça l’est aussi pour préparer un match à Paris.

JEROME TOUBOUL

(*) Lavezzi a repris l’entraînement hier, de retour de son périple avec l’Argentine en Bolivie (1-1), mardi, où il n’est pas entré en jeu, après avoir joué quatre-vingt-trois minutes contre le Venezuela vendredi dernier à Buenos Aires (3-0).



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ANCELOTTI DÉFEND BECKHAM ET RÉPOND À SAKHO. – L’entraîneur du PSG s’est exprimé, hier, sur le périple chinois de David Beckham (37 ans) pendant la récente trêve internationale. « C’était un accord qu’il avait avec les Chinois avant de signer à Paris et je n’ai aucun problème avec ça. Finalement, il a eu quatre jours de repos quand ses coéquipiers restés à Paris et non sélectionnés ont eu trois jours libres. » Ancelotti – qui pouvait difficilement répondre autre chose – a indiqué qu’il ne ferait « pas obstacle à une prolongation de son contrat, l’été prochain, si le club et le joueur sont d’accord ». Par ailleurs, l’Italien a évoqué la situation de Mamadou Sakho (23 ans), qui avait déclaré dans ces colonnes, vendredi dernier, « ne pas pouvoir se satisfaire d’être numéro 3 » dans la hiérarchie des défenseurs centraux du PSG. « Je suis désolé mais ce n’est pas vrai, a répliqué Ancelotti. Il a joué autant qu’Alex cette saison. » En concurrence derrière l’intouchable Thiago Silva, le Français et le Brésilien ont disputé chacun vingt- sept matches, toutes compétitions confondues. – J. T.



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Quel accueil pour Ibra ?

POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis sa pique adressée au public parisien après PSG-Nancy (2-1, le 9 mars), Zlatan Ibrahimovic va retrouver le Parc des Princes (*). Par le passé, la présence de groupes de supporters, leurs chants organisés et la possibilité qu’ils ont d’introduire des banderoles aurait pu entraîner une réaction structurée, sur un mode agressif ou humoristique. Mais les temps ont changé et la température du Parc s’avère plus tiède et plus insaisissable. Lors de son passage en équipe de Suède, le week-end dernier, les observateurs de la sélection scandinave ont perçu un Ibra à l’épanouissement parisien très relatif. Après trois jours de repos, l’attaquant est cependant réapparu décontracté au Camp des Loges mardi après-midi, et encore plus le lendemain après avoir appris que l’UEFA avait réduit sa suspension, lui permettant d’affronter le FC Barcelone dès mardi. « Il était normal à son retour et a bien travaillé depuis » ,a affirmé Carlo Ancelotti hier. Difficile d’imaginer qu’Ibra soit sévèrement ciblé par le Parc : ses stats (25 buts en L 1) restent un bouclier face aux remous qu’il suscite parfois. Et son match plutôt énergique à Saint-Étienne (2-2, le 17 mars) a attesté d’une certaine implication dans le destin de son équipe. Comme, quelque part, ses réactions virulentes envers l’arbitrage, à l’issue du choc. – J. T.



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Thiago Motta, la saison noire

CUISSE DROITE, dos, mollet, et maintenant l’adducteur droit : depuis la finale de l’Euro 2012 (0-4, contre l’Espagne le 1er juillet), Thiago Motta traverse décidément ce que Carlo Ancelotti a décrit, hier, comme « une année de malchance ». La dernière blessure de l’international italien est survenue à la fin de l’entraînement, hier, au Camp des Loges. Résultat : forfait contre Montpellier ce soir, et très probablement face au FC Barcelone, mardi, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, où le Brésilien d’origine aurait pu être en balance avec Marco Verratti pour une place au milieu. « On a peut-être forcé pour l’aligner contre Valence (1-1, le 6mars, 8es de finale retour), a admis Ancelotti. Et il s’était blessé à nouveau au mollet. Lundi, il avait repris l’entraînement collectif. Il avait pu travailler la vitesse, la résistance, la puissance. » Transféré de l’Inter Milan pour 10 M€ le 31 janvier 2012, Thiago Motta (30 ans, sous contrat jusqu’en 2015) a disputé seulement onze matches cette saison (10 en L 1, 1 en C 1). – J. T.



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Mourinho conseiller du PSG ?

LE « SPECIAL ONE » est-il aussi le conseiller spécial du PSG avant le quart de finale des Parisiens face au FC Barcelone ? José Mourinho (notre photo), qui entretient des rapports piquants avec le club catalan, aurait fourni au staff parisien un montage vidéo de ses deux dernières victoires face au Barça, en insistant sur les failles qu’il a décelées chez l’ennemi, notamment en phase défensive, lors la demi-finale retour de Coupe du Roi (3-1, le 26 février) puis lors de leurs retrouvailles en Liga (2-1, le 2 mars). Une pratique qui s’observe, parfois, entre techniciens amis. Mourinho, qui n’a perdu qu’un seul des huit derniers Clasicos, est devenu un expert dans l’art de contrarier le jeu du Barça. Il entretient des relations amicales avec Carlo Ancelotti, Leonardo et Nasser al-Khelaïfi, qui lui a proposé le poste d’entraîneur du PSG la saison prochaine. Une hypothèse aujourd’hui de moins en moins probable tandis que Madrid bruisse des contacts entre le Real et… Ancelotti pour succéder à un Portugais qui devrait retourner en Angleterre, où Manchester City lui fait un pont d’or. « On n’est pas le Real Madrid, on a d’autres caractéristiques », a glissé Ancelotti hier, lorsqu’il lui fut demandé s’il comptait s’inspirer du jeu madrilène pour tenter d’éliminer le Barça. – J. T.



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Xavi se réserve pour Paris

APRÈS PEDRO, rentré de France-Espagne (0-1, mardi) avec une déchirure au mollet gauche, Xavi a lui aussi été arrêté en raison d’une « douleur à la cuisse droite », a informé le FC Barcelone hier. Il s’agit vraisemblablement de la même blessure qui a déjà obligé le milieu catalan (33 ans) à se préserver deux fois ces dernières semaines. Avant le huitième de finale retour de Ligue des champions, contre l’AC Milan (4-0), le 12 mars, puis avant France-Espagne. Xavi, qui n’a joué que ces deux matches depuis un mois, devrait cependant être rétabli pour le quart de finale aller contre le Paris-SG, mardi. Pour le déplacement à Vigo, demain, son forfait probable s’ajouterait à ceux de Pedro, donc, ainsi que de Jordi Alba (cuisse), Carles Puyol (genou) et Adriano (cuisse). Outre Xavi, seul Jordi Alba, qui s’est blessé vendredi dernier lors d’Espagne-Finlande (1-1), est susceptible d’être rétabli pour le déplacement à Paris. À quatre jours de ce match capital, le Barça présentera à Vigo une équipe très remaniée, où Valdés purgera le troisième de ses quatre matches de suspension en Liga et où les remplaçants (Pinto, Montoya, Thiago, Song, A. Sanchez, Tello, voire Bartra) devraient être nombreux. Revenu à Barcelone mardi matin, après avoir passé plus de deux mois à New York pour soigner sa tumeur à la glande parotide, Tito Vilanova n’a pas encore repris le chemin du centre d’entraînement pour diriger ses joueurs. Il pourrait le faire cet après-midi, mais sa présence à Vigo et à Paris n’est pas encore assurée. – L. D.



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Aulas, Thiriez et le fair-play financier du PSG

JEAN-MICHEL AULAS, le président de l’OL, et Frédéric Thiriez, son homologue de la Ligue, se sont succédé pour débattre hier aux assises Sporsora de l’économie du sport. L’un et l’autre ont évoqué le contrat « en or » signé par le PSG pour promouvoir l’image du Qatar (*). Mais avec des visions assez différentes. « L’UEFA définit les règles du fairplay financier pour que l’équité soit respectée, a rappelé Aulas. Si on est dans le financement d’une exploitation au travers, non plus de contrats de sponsoring traditionnels, mais de contrats d’image en faveur de pays, qui viennent s’instituer comme le poumon et l’oxygène du club au détriment des autres, il faut probablement regarder si on est dans le marché. Si on y est, pourquoi pas ! Mais si on n’est pas dans le marché, il peut se poser un vrai problème de concurrence. »

Thiriez, lui, soutient au contraire avec vigueur le club parisien : « J’ai entendu certains grands clubs européens, le Bayern, le Real ou Manchester United dire que ce que faisait le PSG n’était pas conforme au fair-play financier. Je ne vois pas pourquoi. Il s’agit d’un contrat d’image qui vise à assurer, à travers le PSG, le rayonnement du Qatar dans le monde. Il n’y a pas beaucoup de précédents. En concluant cet accord, le PSG a voulu se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier. Je serais assez étonné que l’UEFA ne l’accepte pas. Il ne faut pas que le fair-play financier soit instrumentalisé dans le but de préserver les positions acquises et empêcher l’émergence d’un club comme le PSG. » – E. M.



L'Equipe


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posté 30/03/2013 15:50
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PLACE AU GRAND VERTIGE

Vainqueur de Montpellier sans trop puiser dans ses réserves et avec désormais huit points d’avance sur Lyon, qui reçoit Sochaux demain, le PSG peut préparer sereinement son choc « himalayesque » de mardi contre le FC Barcelone.


LA RÈGLE NON ÉCRITE, cette saison, veut que le PSG ne sorte jamais avec un résultat nul d’une soirée qui précède un match de Ligue des champions (cinq victoires, quatre défaites). Le succès d’hier est un bénéfice total dans son tableau de marche : trois points de plus pour maintenir, voire accroître la distance qui le sépare de l’OL (huit points), et un capital énergétique pas vraiment martyrisé par l’opposition montpelliéraine. Dans trois jours, le Barça de Messi présentera un niveau d’adversité incomparable et laissera beaucoup moins de ballons dans les pieds parisiens. Les superviseurs du club catalan ne sont sans doute pas repartis avec des cheveux gris de la soirée d’hier, mais ils auront vu que ce Paris-SG conserve une capacité certaine à punir la moindre grosse erreur défensive.

Même très moyen, Montpellier aurait pu ramener un point de Paris si Hilton n’avait pas manqué la relance qui aboutira au sixième but en L 1 de Kevin Gameiro, seul attaquant sur le banc parisien au coup d’envoi de ce match, qui aura répandu beaucoup moins de flammes que lors de la dernière soirée du PSG à Saint- Étienne (2-2, le 17 mars). Par moments, même le public du Parc a semblé se préserver, lui aussi, en vue du match de mardi, comme s’il s’agissait, surtout, de ne pas s’abîmer les cordes vocales. Dans une atmosphère très éloignée du choc brûlant du 19 février 2012, quand Montpellier était venu exhiber à Paris ses muscles de futur champion (2-2), ce match entre ex-rivaux aura globalement manqué de couleurs, de gestes à tourner les têtes ou de pressings à couper le souffle.

À l’exception d’un tir gentillet d’Utaka (3e) et d’une frappe mieux appuyée de Charbonnier (25e), Montpellier a peu fait pour secouer le rythme de la première période, même si Belhanda tenta d’éclairer le jeu avec plus d’application que sur le coup franc excentré qu’il massacra peu avant la pause (42e). Ce fut encore moins lumineux au cours du second acte, les bientôt ex-champions ne s’offrant comme lueur qu’une tête non cadrée de Charbonnier, sur corner (53e).

Belhanda a tenté d’éclairer le jeu

De son côté, Paris aurait pu se simplifier la soirée dès la 43e seconde de jeu si Chantôme avait cadré son tir croisé en pleine surface. Même si elle a trop rarement monté le volume dans ses couloirs, même si elle mit un peu de temps avant d’ajuster ses tentatives dans l’axe – Ménez ( 11e), Thiago Silva (13e), Ibra (21e) –, même si elle n’a jamais vraiment placé son adversaire sous une pression insoutenable, l’équipe d’Ancelotti aura mis plus de coeur que Montpellier dans la quête d’un résultat positif.

C’est un match où le collectif n’a pas spécialement brillé, mais où la volonté des individualités a fait la différence. Deux hommes en particulier sont à ressortir. L’un, intouchable et l’autre, désormais fragilisé. L’intouchable, c’est Ibra, qui s’est plu, hier, à faire ce qu’il adore : décrocher pour organiser le jeu, peser sur des frappes lourdes (27e) ou se muer en point d’appui précieux, comme sur sa tête en retrait pour Ménez (52e), qui fit écho au ballon en or que le Français avait offert au Suédois, maladroit sur le coup (40e). Ménez, le fragilisé, n’a pas non plus été monstrueux sur ses frappes et on l’a connu plus explosif pour fracasser les lignes d’en face. Mais il faut lui reconnaître, comme à Pastore, une envie continue de provoquer des situations, d’aller chercher cette faille qu’il aurait trouvée, à la 26e minute, si l’arbitre n’avait pas oublié de siffler le penalty qui s’imposait quand Stambouli bloqua son pied dans la surface. Un peu plus tard, Ménez pèsera sur coups de pied arrêtés, à un moment du match où Beckham se gelait encore sur le banc : d’un coup franc, le Français trouva la tête piquée de Thiago Silva, détournée d’un bout de gant par Jourdren (30e) ; d’un corner, il trouva celle d’Alex, neutralisée plus facilement par le gardien montpelliérain (32e).

Essai en première intention de Van der Wiel (47e), tir rebondissant de Chantôme (54e), frappe trop enlevée de Maxwell (71e) : les tentatives manquées du PSG auraient été lues sous une autre lumière si Ménez et Ibra n’avaient pas construit l’action qui mènera au but, le premier par son accélération initiale, le second par sa passe décisive – sa 7e en L 1 – pour un Gameiro entré en jeu comme Beckham, huit minutes plus tôt (1-0, 80e). Jamais Montpellier ne contesta cet avantage assez logique, qu’Ibra aurait pu épaissir s’il avait cadré la passe sur coup franc offerte par « Becks » (83e). Paris a gagné, avec patience et caractère plus qu’avec flamboyance. À ce stade de la saison, les prix de beauté lui importent sans doute peu. Et trois points sans trop se fatiguer : que pouvait-il demander de mieux avant son grand frisson de mardi ?

JEROME TOUBOUL



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Ménez, finalement décisif

VAN DER WIEL
5
Il avait l’occasion de montrer qu’il pouvait mériter sa place, puisque Jallet avait été laissé au repos par Ancelotti. Il ne l’a pas vraiment saisie, même s’il fut plein de bonnes intentions, offensivement. C’est en défense qu’il n’a pas rassuré, semblant souvent proche de la rupture, comme sur cette faute à la limite de la surface sur Utaka (40e). Il sauve tout de même une grosse occasion devant Cabella (53e).

MÉNEZ
6
Lui aussi s’était vu offrir l’opportunité de marquer des points, alors que Lavezzi n’était pas dans le groupe. Il avait envie de bien faire, malgré un manque de rythme qui s’est vu un peu. Mais il avait les jambes pour accélérer et amener le but parisien (1-0, 80e). Il aurait même pu obtenir un penalty (26e) sur une intervention de Stambouli.

PASTORE
6
Il fut le joueur le plus inspiré de son équipe en première période. Disponible et souvent dans les bons coups, il s’est montré clairvoyant et ses déviations en première intention ont souvent ouvert des espaces dans la défense adverse. Précis dans ses transmissions, il fut un peu moins influent après la pause.

JOURDREN
7
Montpellier a longtemps tenu parce qu’il a défendu en équipe, mais aussi parce que son gardien l’a maintenu dans le match. Jourdren n’avait pas eu d’arrêt à faire, avant de se détendre parfaitement sur une tête piquée de Thiago Silva (30e) et de capter sans ciller celle d’Alex (32e). Il ne pouvait rien faire sur le but.

HILTON
4
Il n’avait pas commis de grosses erreurs jusque-là, tenant solidement sa défense avec El-Kaoutari. Il y avait pourtant mieux à faire que ce mauvais contrôle dans l’axe, à une trentaine de mètres de sa cage. Sa perte de balle a coûté un but qui change beaucoup de choses au bilan de son match (80e).

CABELLA
6
Blessé à une cuisse, le milieu offensif montpelliérain n’avait plus joué depuis le 9 février contre Saint-Étienne (1-4). Mais il n’a pas tardé à retrouver ses repères et il fit peser une menace constante dans le camp parisien. Il a beaucoup remué, n’a jamais relâché le pressing et s’est procuré l’occasion la plus nette de son équipe, avant d’être repris par Alex (19e).



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Ibra en mode sympa

Altruiste et passeur décisif hier soir, la star suédoise du PSG s’est montrée sous un jour séduisant avant le rendez-vous barcelonais.


DEUX QUESTIONS planaient au-dessus de la performance de Zlatan Ibrahimovic face à Montpellier. La première : sa prestation serait-elle saluée par le public du Parc des Princes ou la cible de quelques broncas à la suite de ses déclarations après la victoire face à Nancy, le 9 mars (2-1) ? Ce soir-là, la star avait ironisé sur le niveau d’exigence d’un public siffleur et persifleur en affirmant : « Avant, c’est un peu comme s’il n’y avait rien ici… » Mais quand on aime, on oublie vite et le nom du Suédois a été acclamé.

La seconde interrogation, mais c’est un peu toujours la même à chaque soirée de L 1 : Ibra aurait-il envie ou pas, qui plus est à quatre jours d’un quart de finale de C 1 qu’il disputera finalement après la levée de son dernier match de suspension ?

Sur ce point, le géant parisien s’est montré à son avantage. Après une trêve internationale où il n’a disputé qu’un seul match de qualification pour la Coupe du monde 2014 avec la Suède – contre l’Eire (0-0, le 22 mars) –, il avait besoin de retrouver du rythme. Ezequiel Lavezzi laissé au repos hier soir, Ibrahimovic était associé à Jérémy Ménez à la pointe de l’attaque parisienne, ce qui lui permettait de décrocher davantage. On a donc vu un Zlatan plus altruiste qu’à l’accoutumée, plus disponible dans le jeu et capable de redescendre assez bas pour récupérer le ballon. Et qui s’est démené toute la soirée face au champion de France.

Chaque fois qu’il décidait d’orienter le jeu à une touche de balle, il trouvait un décalage et donnait de la vitesse aux mouvements parisiens, comme sur cette déviation de la tête pour Ménez dont la reprise (52e) frôlait le montant droit de la cage de Jourdren. Et puis il y a eu le but de Gameiro (80e), où l’ex-attaquant de l’AC Milan, décalé sur la gauche, prenait à contre-pied la défense montpelliéraine et glissait une jolie passe à son partenaire qui n’avait plus qu’à dévier le ballon au fond des filets.

Il n’aura finalement manqué à Ibra qu’un but, qui aurait pu intervenir sur ce missile de 25 mètres (27e) ou encore quand il reprit d’une frappe un peu mollassonne un décalage de Ménez (40e) côté gauche. Mais c’était un Ibra d’une autre trempe hier soir, de celle qui tend à lever les doutes quant à son implication et son envie d’être là, à quatre jours du choc contre le Barça.

RENAUD BOUREL



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Ancelotti : « Gameiro mérite plus de temps de jeu »

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Je suis très satisfait, parceque ce n’est jamais facile de préparer un match juste avant la Ligue des champions. On avait eu des expériences négatives cette saison. Mais on a eu la bonne attitude mentalement, et on a pris trois points importants. Comme ça, on prépare la rencontre de mardi de la meilleure des façons. Gameiro ? Peut-être que je dois lui donner plus de temps de jeu, parce qu’il le mérite. Il a marqué des buts très importants. Mardi, ce sera évidemment un match différent, mais nous mettrons en place une équipe qui cherchera à jouer au foot. Il y a un petit peu d’inquiétude parce qu’on va affronter un club fantastique, mais il faut penser positivement, car c’est très bien de pouvoir jouer un quart de finale de C 1. » – M. Go.

René GIRARD (entraîneur de Montpellier) : « On s’est bien battus. Je pense qu’on a joué avec nos arguments. Évidemment, on peut regretter d’avoir pris un but sur une erreur de notre part. Le PSG aurait pu marquer à d’autres moments, il marque sur cette erreur, c’est un peu dommage. Mais je suis content de la prestation de mes joueurs, on a posé pas mal de problèmes aux Parisiens. » – M. Go.

David BECKHAM (Paris-SG, au micro de beIN Sport) : « C’est toujours important d’être prêt à entrer sur le terrain. Après les matches internationaux, c’est parfois difficile d’enchaîner, mais ce soir (hier) il y avait de la qualité. Si je veux continuer un an de plus à Paris ? À mon âge, il faut prendre les saisons une à une, mais je suis très honoré que Carlo (Ancelotti) souhaite me garder une saison supplémentaire. Physiquement, je me sens super bien, j’ai toujours fait ce qu’il fallait pour me maintenir en forme. En plus, je suis dans la plus belle ville du monde et mes partenaires m’ont vraiment bien accueilli. Mon voyage en Chine ? Je n’ai pas entendu parlé des critiques. Je ne me suis absenté de l’entraînement que deux jours pour représenter le Championnat chinois. Je suis un professionnel et je crois que je l’ai toujours montré. »

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « Est-ce que nous avons fait un grand pas vers le titre ? Je n’en sais rien. Il reste huit journées et donc pas mal de points à prendre. Nous avons huit points d’avance sur notre dauphin, et c’est ça l’essentiel. Face à Montpellier, nous n’avons rien lâché, on ne s’est pas dispersés en pensant au match de mardi, ce qui n’est jamais simple avant un tour de Coupe d’Europe. Maintenant, il va falloir penser à bien récupérer parce que ce sera un match très difficile face à Barcelone. » – R. B.



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Sans Vilanova

SOIXANTE-NEUF jours après, Tito Vilanova était de retour auprès de ses joueurs, hier après-midi, pour diriger l’entraînement. Le technicien catalan, rentré à Barcelone mardi, après avoir été soigné à New York pendant deux mois pour sa tumeur à la glande parotide, n’avait plus dirigé son équipe depuis sa défaite à Saint-Sébastien, contre la Real Sociedad (2-3, le 19 janvier). « En principe, il ne voyagera pas à Vigo, a précisé son adjoint, Jordi Roura. Ce ne serait pas bon pour lui. Les dix ou quinze premiers jours après le traitement sont les plus difficiles, en raison des effets secondaires. Mais, si tout se passe bien, il va revenir avec nous progressivement et il y a de fortes chances pour qu’il vienne à Paris. » Quatre jours avant le Parc, le Barça sera composé majoritairement de remplaçants (Pinto, Montoya, Thiago, Song, Tello, Sanchez), pour préserver certains titulaires, mais aussi en raison des nombreuses absences : Valdés est suspendu, Adriano, Jordi Alba, (cuisse), Puyol (genou) et Xavi (ischio-jambiers) sont forfait. Ce dernier, qui souffrait d’une simple gêne musculaire après France-Espagne (0-1), mardi, a cependant participé à l’entraînement, hier, et sera donc disponible pour affronter le PSG. – L. D.


IBRAHIMOVIC NE CHANGE PAS LES PLANS DU BARÇA. – Alors qu’il s’attendait à affronter un PSG sans Zlatan Ibrahimovic, le FC Barcelone a appris mardi que le Suédois, dont le second match de suspension en C 1 a été annulé, serait bien présent dès le match aller. « Le PSG est une grande équipe où figurent une pléiade de joueurs de niveau international, a relativisé Jordi Roura, l’entraîneur adjoint du Barça, hier. Si Ibra n’avait pas été là, un autre joueur aurait pris sa place. On est tout à fait conscients du danger qu’il représente, mais cela ne va pas modifier notre manière de jouer. » – L. D.


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posté 31/03/2013 08:03
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Quel Verratti verra-t-on ?

Le jeune Italien, vingt ans, est un milieu défensif rigoureux mais il s’est, parfois, aussi montré nerveux. Face au Barça, mardi, il passera un test majeur.


Quelle que soit leur génération, c'est un week-end pascal en famille que passent plusieurs Parisiens avant la soirée monumentale qui les attend mardi, en quarts de finale aller de Ligue des champions. David Beckham, trente-sept ans, a quitté le Camp des Loges, hier, en milieu de journée, accompagné de ses parents. Au même moment, Marco Verratti, vingt ans, a retrouvé les siens, ainsi que son frère, son oncle et des cousins venus l'entourer dans son cocon de Neuilly-sur-Seine. Ses proches le décrivent comme « serein et absolument prêt » pour le grand rendez-vous du Parc, où il sera probablement titulaire face au Barça. Lui plutôt que Thiago Motta et son mollet douloureux.

Entre deux entraînements, l’enfant de Manoppello baigne dans les senteurs de ses Abruzzes natales, à deux jours d’un choc où il va devoir respirer à une altitude inédite. Quarts de finale de C 1 au programme, Xavi et Iniesta, entre autres, comme rivaux dans la bataille du milieu : il y a un an pile, un jour où il disputait une 33e journée de Serie B entre Pescara et Bari (1-2), « Marcolino » oeuvrait encore dans un autre monde, plus proche d’une rugueuse ligue des… crampons que de la prestigieuse Ligue des champions.

De la fougue et... de la nervosité

Si le milieu défensif a prouvé, depuis, sa capacité à se projeter vers des sphères supérieures, est-il prêt à se hisser, déjà, à des hauteurs galactiques ? « Marco a toutes les qualités et le caractère nécessaire pour jouer une partie de cette importance, affirme Thiago Silva. Si le PSG l’a recruté, c’est forcément parce que le club est convaincu qu’il possède le potentiel pour gérer ces rendez-vous. » La parole du « Monstre » adoube autant qu’elle couve le nouvel international italien (3 sélections), transféré l’été dernier à Paris pour 11 M€ (+ 1,5 M€ de bonus). « C’est un joueur qui nous aide beaucoup pour sortir proprement les ballons, qui est très investi dans ce qu’il fait, souligne le capitaine du PSG. Il ne faut pas se fier à son âge. Il a vingt ans mais, sur le terrain, c’est comme s’il dégageait l’expérience d’un joueur de vingt-six ans. J’aime vraiment sa façon de jouer. » Chez Marco Verratti, il y a ce qui donne matière à l’imaginer défier sans rougir les Barcelonais, sa fougue dans les duels, sa capacité à ciseler des passes justes, notamment dans la profondeur. Et il y a ce qui peut répandre des frissons plus froids, sa nervosité auprès des arbitres et ces prises de risque dans les dribbles qui peuvent donner le vertige à son équipe lorsqu’il perd le ballon dans les trente derniers mètres parisiens, comme à Porto (0-1, le 3 octobre), son premier grand test européen, mal négocié à l’époque. Consultant sur les matches du PSG pour la radio France Bleu 107.1, Pierre Ducrocq brosse un tableau contrasté du jeu de l’Italien. « Dans les petits espaces, il se retourne très facilement et il possède une certaine vision du jeu vers l’avant, observe l’ancien milieu défensif parisien. Mais il traîne un gros défaut, encore visible contre Montpellier (1-0), vendredi soir : il multiplie trop les touches de balle. Il en fait entre trois ou cinq là où il faudrait n’en faire qu’une ou deux, comme David Beckham a su le montrer lorsqu’il est entré en jeu dans les vingt dernières minutes. Or, contre le Barça, les quelques fois où le PSG aura le ballon, il s’agira de partir vite en contre et Verratti devra alors lâcher le ballon. »

Comme Lucas, Verratti découvre la grande Europe à vingt ans et il semble difficile d’exiger de lui qu’il influe autant sur le match que Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, les deux mentors, dans le vestiaire, de ce joueur que le Real Madrid et Manchester United suivent d’un oeil de plus en plus gourmand. Cracks reconnus ou stars de demain : à deux jours du match, tous se retrouvent face à une même montagne appétissante. « Marco, il sera comme nous tous mardi, dit Thiago Silva. Affronter Barcelone va tous nous transcender encore plus que si on jouait un “simple” quart de finale de Ligue des champions contre un autre adversaire. Défier le Barça, c’est le match de nos rêves… » À Marco Verratti, dans quarante-huit heures, de se rapprocher des étoiles.

JÉRÔME TOUBOUL



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Vers un 4-4-2 avec Lucas

AU LENDEMAIN de leur victoire face à Montpellier (1-0), les Parisiens ont effectué un décrassage, hier, en fin de matinée au Camp des Loges, avant de déjeuner au centre d’entraînement. Ménagé vendredi soir en raison de son retour tardif de sélection argentine, Lavezzi est assuré de retrouver une place de titulaire, mardi soir, contre le FC Barcelone, en quarts de finale aller de Ligue des champions.

En accord avec ce que suggère son discours public depuis le tirage au sort, Carlo Ancelotti semble enclin à maintenir le 4-4-2 installé depuis la venue du FC Porto (2-1, le 4 décembre), un système propice pour asseoir ce jeu de contre qui pourrait déstabiliser le Barça. Lavezzi retrouvera donc Ibrahimovic devant, tandis que Pastore occupera son poste de milieu gauche assez libre.

À droite, le retour de Lucas se dessine de plus en plus. Blessé à la cheville gauche contre Nancy (2-1, le 9 mars), le Brésilien a été préservé contre Montpellier et les signaux semblent au vert pour son retour dans le onze de départ, mardi soir. Dans l’axe, il reste peu de suspense pour la place de deuxième milieu aux côtés de Matuidi, dont ce sera le 51e match officiel de la saison (43 avec le PSG, 8 avec l’équipe de France).

Thiago Motta, touché à un mollet jeudi, passera de nouveaux tests aujourd’hui. Mais son manque de rythme, associé à sa fragilité manifeste, apparaît rédhibitoire, même si la douleur devait complètementdisparaître d’ici àmardi. En conséquence, Verratti s’apprête à disputer, à vingt ans, son huitième match de C 1 (lire par ailleurs).

Derrière, Jallet, remplaçant avant-hier, retrouvera un statut de titulaire au détriment de Van der Wiel. Même si l’idée d’une rotation avec Sakho existe, Alex devrait être reconduit dans la charnière qu’il compose avec Thiago Silva. À gauche, Maxwell, le deuxième joueur le plus utilisé cette saison par Ancelotti – 40 matches, toutes compétitions confondues –, est assuré de débuter. – J. T.


L'Equipe


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Alex177
posté 31/03/2013 21:52
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«Paris a ses chances»
Vendredi, dans les entrailles du Parc des Princes, il n'était déjà question que du quart aller de Ligue des champions face au FC Barcelone. Si les joueurs de Montpellier estiment que le PSG a toutes ses chances, les Parisiens restent évidemment plus mesurés.

Impressionnés par la performance collective du PSG, vainqueur 1-0 de leur duel vendredi, les joueurs de Montpellier pensent que le leader de la Ligue 1 peut éliminer le FC Barcelone en quarts de finale de la Ligue des champions. «Franchement, c’est jouable, expliquait Benjamin Stambouli. Ils sont très solides et ont vraiment les armes pour les contrer. C’est une équipe très rapide en contre-attaques et ils peuvent donc faire mal au Barça.» Champions en titre, les joueurs de René Girard ont joué la C1 cette saison et parlent en connaissance de cause. «Je pense que Paris a ses chances», avance Belhanda tandis que pour Cabella, le PSG «peut se qualifier pour le dernier carré avec sa grosse équipe».

«L'AC Milan peut être un exemple de ce qu'il faut faire à l'aller.» (Javier Pastore) Évidemment, les Parisiens apparaissaient plus mesurés, plus prudents. Sauf peut-être Kévin Gameiro, le héros de vendredi face à Montpellier. «C’est du foot et donc c’est le seul sport où tout est possible», expliquait l’unique buteur du PSG. «En tout cas, l’AC Milan peut être un exemple de ce qu’il faut faire à l’aller, expliquait Javier Pastore. Pour les stopper, et notamment Messi, il faudra donner le meilleur de nous-mêmes.» Blaise Matuidi, lui, estimait que le PSG allait même devoir «être à 150% pour ce qui sera le match de l’année».

Sirigu : «Difficile mais beau»

Qu’en pensent les vieux briscards du club ? «Nous avons les joueurs, la mentalité pour réussir ce genre de match, a lâché David Beckham. Mais le Barça est une véritable équipe depuis des années. Ce sera un match compliqué mais très excitant à vivre.» Ancien joueur du Barça, Zlatan Ibrahimovic sera présent dès le match aller alors qu’il aurait dû être suspendu : «Comment les battre ? C’est une très bonne question. Il faut être concentré en permanence car c’est la meilleure équipe du monde.» Un avis partagé par Salvatore Sirigu. «Il n’y a rien de mieux au monde depuis cinq ans. Ce sera difficile mais beau . Ce sera le plus gros match de ma carrière», a déclaré l’Italien, qui risque d’avoir du boulot face à Messi et compagnie.

C.O., au Parc des Princes pour L´Equipe.fr
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Varino
posté 01/04/2013 09:07
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La France, ils l’aiment quand même

Si leur regard sur la L 1 ne baigne pas toujours dans l’extase, les étrangers du PSG semblent s’épanouir, peu à peu, dans leur vie parisienne.


ILS S’Y SONT MIS les uns après les autres. Leonardo critique, de temps à autres, les arbitres de L 1, le niveau des entraînements en France et, plus largement, la dimension du foot hexagonal, jugé étriqué. Zlatan Ibrahimovic a piqué le public du Parc des Princes après une victoire (et des sifflets) contre Nancy (2-1, le 9 mars), expliquant qu’ « ici, avant, il n’y avait rien » . Javier Pastore s’est, lui, lamenté en décembre dans la presse italienne, lâchant que « l’Italie [lui] manquai[t] », que « les médias français [lui étaient] hostiles » , qu’il trouvait « très difficile de s’adapter à la mentalité française » . Quant à Thiago Silva, à son arrivée cet été, il traînait un masque à l’entraînement et a présenté ses « excuses aux supporters milanais » , soulignant : « Ma volonté était de ne pas quitter Milan »…

La France est-elle donc mal-aimée de recrues étrangères qui, elles-mêmes, se sentent mal-aimées ? Pas si sûr. Si Ibra et Pastore laissent parfois transpirer leur spleen, d’autres ont trouvé une forme d’épanouissement à Paris : après avoir vécu cloîtré dans sa villa napolitaine pour échapper à la ferveur des supporters locaux, Ezequiel Lavezzi revit ; Marco Verratti y découvre le haut niveau, Alex et Maxwell retrouvent un statut de titulaire. Même David Beckham, après cinq ans et demi à Los Angeles, sait que sa présence au PSG redonne un éclat bienvenu à sa fin de carrière. « Qui n’a pas envie de rester dans un tel club ? », répondait l’Anglais vendredi soir, après la victoire contre Montpellier (1-0). Paris et ses rêves de domination européenne, Paris et sa puissance financière hors norme… Même Thiago Silva, désormais, parle de son « envie sincère de [s]’inscrire dans ce projet jusqu’à la fin de [son] contrat », lequel expire en 2017. Il y a du bon à prendre dans ce PSG, même si les ex-habitués de la Serie A peuvent toujours se demander s’il n’y a pas une régression sportive à venir travailler en L 1.

« C’est vrai, certains m’ont demandé pourquoi je partais en France » , souffle Salvatore Sirigu, l’une des rares recrues, avec Lucas et Beckham, à avoir révélé une volonté d’apprendre rapidement le français au sein d’un vestiaire majoritairement étranger (13 joueurs sur 24). « En fait, c’est un Championnat de plus en plus compétitif », souligne l’ancien gardien de Palerme, arrivé en 2011, quand Thiago Silva, lui, parle d’ « une compétition beaucoup plus dure à gagner que ce que gens à l’étranger imaginent » .

« Le projet du club est exceptionnel, poursuit Sirigu. Je savais qu’ici je jouerais en Ligue des champions et que je pourrais gagner des titres. Je suis content de mon choix et de tout ce que j’y ai trouvé. »

Sirigu : « À Paris, je peux sortir sans être dérangé »

« Ici », dans la bouche des joueurs, désigne autant un club qu’une ville, où la pression autour du foot – celle des supporters comme celle des médias – est souvent bien plus respiles rable qu’ailleurs. « À Paris, je peux sortir sans être dérangé, ce qui n’était pas trop le cas en Italie, où le foot est vécu avec plus de ferveur, compare Sirigu. Ici, je suis tranquille dans ma vie de tous les jours. Par certains côtés, Paris est assez proche de l’Italie : on y vit bien, on y mange bien. » Les Argentins se retrouvent parfois au Volver, un restaurant du quartier de la Bastille, les Italiens, eux, ont leurs habitudes au Posillipo, à Saint-Germain-des-Prés, quand les Brésiliens, accompagnés de l’international italien d’origine brésilienne Thiago Motta, aiment à se détendre en communauté. Entre les parfums du pays et les saveurs de la capitale, plusieurs étrangers du PSG finissent par déguster, entre deux matches, une dolce vita à la française. Au fond, ils y semblent tous attachés, à l’image de Pastore : « Paris est une ville magnifique, qui respire la tradition. J’aime sortir danser, aller au restau ou au théâtre. Il y a toujours quelque chose à voir et à découvrir. »

L’approche du foot en France se révèle sans doute trop différente de ce qu’elle est en Italie ou en Espagne pour que les recrues ne subissent pas une espèce de choc culturel en débarquant à Paris. Mais pour n’être resté qu’une saison à Barcelone (2009-2010), paradis supposé pour un footballeur, un voyageur comme Ibra sait bien que l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs. Si la passion pour le maillot ne transpire pas toujours, la raison finit par imposer ses arguments : entre les contrats en or, les avantages à toute heure de la Ville lumière et les frissons garantis de la Ligue des champions, le PSG devient peu à peu ce club où, tout bien pesé, il fait (très) bon vivre pour un joueur étranger.

JÉRÔME TOUBOUL (avec R. B. et M. Go.)



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Le 4-4-2 trop ambitieux ?

Demain, le PSG devrait conserver son système de jeu à deux milieux récupérateurs face à Barcelone, au risque d'être submergé.


CARLO ANCELOTTI a-t-il un petit côté masochiste insoupçonné derrière ses costumes parfaitement taillés et son impeccable raie sur le côté ? Aime-t-il voir ses joueurs souffrir sur la pelouse ? Il apparaît de plus en plus probable que l’entraîneur du PSG maintiendra son habituel 4-4-2, demain soir au Parc des Princes, pour affronter le Barça en dépit des réserves de certains techniciens dont Alain Perrin : « Comment fait-on à quatre au milieu quand les Catalans sont le plus souvent à six, qui plus est avec leur qualité de passe ? » Bonne question de l’ancien entraîneur de l’OM qui rappelle que les latéraux du Barça jouent tellement haut qu’ils peuvent souvent être assimilés à des milieux de terrain.

Robert Pires, adversaire de Barcelone en finale de la Ligue des champions 2006 avec Arsenal (1-2, le 17 mai), puis quatre années de suite avec Villarreal en Liga (2006-2010), relativise : « Il faut faire confiance à Carlo Ancelotti. S’il part avec cette option, c’est qu’il a les joueurs pour dans les couloirs. De toute façon, tu peux mettre en place toutes les tactiques du monde face à eux, tu sais que tu vas souffrir. » Un point de vue partagé par le capitaine parisien Thiago Silva : « Il est toujours difficile d’affronter un adversaire qui a une telle possession de balle. Alors, oui, ça peut paraître un peu risqué de jouer seulement avec deux milieux axiaux. Mais le problème est très relatif. Parce que dans ce système en 4-4-2, avec Lucas et Pastore, on pose plus de problèmes à nos adversaires. »

Au PSG de se souvenir que le Celtic Glasgow avait battu le Barça (2-1), le 7 novembre 2012 en phase de groupes, dans un système relativement proche de celui utilisé par Carlo Ancelotti. Ce soir-là à Celtic Park, les Catalans avaient monopolisé le ballon 73 % du temps, mais les Écossais avaient fait preuve d’un réalisme clinique en marquant d’abord sur corner par Wanyama (21e), puis en exploitant une grosse erreur de Xavi (83e) pour marquer en contre grâce à Watt. Jean II Makoun avait affronté les Catalans lors de la campagne européenne de l’OL en 2008-2009 ; il évoluait au milieu d’un 4-3-3 qui avait tenu bon à Gerland en huitièmes de finale aller (1-1) avant d’exploser au retour au Camp Nou (2-5). L’ex-milieu défensif de Lyon note cependant que le canevas d’Ancelotti peut tenir bon : « Le tout, c’est de surtout faire bloc et de résister à leur pressing impressionnant. Il faut aussi savoir étirer leur défense centrale en profitant des espaces laissés par leurs deux latéraux comme l’a fait le Real Madrid lors des derniers Clasicos. Pour espérer se qualifier, il faut surtout tenter de faire la différence à domicile car après je peux vous assurer que c’est l’enfer au Camp Nou ! »

RENAUD BOUREL (avec D. D., J. T. et S. L. D.)



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Très compromis pour Thiago Motta

CARLO ANCELOTTI a dirigé une petite opposition, hier matin, lors de la séance à huis clos, qui n’a laissé apparaître aucune surprise sur l’équipe qu’il compte aligner demain contre Barcelone. Jallet figurait bien dans l’équipe des titulaires supposés, avec Thiago Silva, Alex et Maxwell en défense.

Au milieu, Matuidi était associé à Verratti alors que Pastore occupait le flanc gauche et Lucas, qui s’est entraîné normalement, le flanc droit. En attaque, Lavezzi, ménagé vendredi, retrouvait sa place au côté d’Ibrahimovic aux dépens de Ménez. Thiago Motta, touché à un mollet, s’est contenté de courses et de soins. Il apparaît de moins en moins plausible qu’il soit dans le groupe retenu par Ancelotti. Pour l’entraîneur italien, l’objectif est de pouvoir compter sur l’ancien Intériste pour le match retour, au Camp Nou, le 10 avril. – D. D.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore – Lavezzi, Ibrahimovic.



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Avec Jordi Alba

Remis de sa déchirure à la cuisse droite, le latéral gauche catalan s’est entraîné normalement hier et devrait être titularisé demain face au Paris-SG.


LA PRINCIPALE information venue hier du Barça concerne Jordi Alba. Encore incertain la veille, le latéral catalan a reçu le feu vert du staff médical pour reprendre la compétition et s’est entraîné normalement, au lendemain du nul du Barça à Vigo (2-2). Victime d’une petite déchirure à la cuisse droite, le 22 mars, à Gijon, avec l’Espagne, contre la Finlande (1-1), il devrait donc être en état de commencer la rencontre. « En principe, il est prévu que Tito Vilanova voyage à Paris », a aussi indiqué le club catalan hier. Sauf contretemps de dernière minute, l’entraîneur du Barça sera bien dans l’avion pour la France ce matin. Revenu mardi dernier à Barcelone, Vilanova était soigné depuis deux mois à New York, pour la tumeur à la glande parotide dont il avait été opéré le 20 décembre. Malgré tout, il ne s’exprimera pas ce soir, pour la conférence de presse d’avant match, laissant de nouveau la place à son adjoint, Jordi Roura.

Pour composer son onze de départ, Vilanova pourra, comme prévu, compter sur Xavi (ischio-jambiers), qui avait déjà repris l’entraînement vendredi, après avoir été arrêté deux jours, au lendemain de France-Espagne (0-1). Carles Puyol (genou), Adriano (cuisse) et Pedro (mollet), qui était de toute façon suspendu, sont les trois joueurs forfait. L’absence de ce dernier ouvre une place en attaque, qui devrait se jouer entre Christian Tello, très bon samedi, et Alexis Sanchez, dont la combativité et le travail défensif peuvent être jugés plus utiles, pour commencer la rencontre.

Revenu dans le groupe ce week-end, pour la première fois depuis sa transplantation du foie, le 10 avril 2012, Éric Abidal a, lui, de nouveau été retenu par Vilanova, dans une liste élargie de vingt et un joueurs, où figurent le troisième gardien (Oier Olazabal) et le Gerard Deulofeu jeune attaquant (19 ans). Il est cependant possible que le défenseur français ne soit pas sur la feuille de match, cette fois, le retour de Jordi Alba poussant Martin Montoya sur le banc. – L. D.

L’équipe probable : Valdés – Daniel Alves, Piqué, Mascherano, Jordi Alba – Xavi (cap.), Busquets, Iniesta– A. Sanchez ou Tello, Messi, Villa.



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NASSER AL-KHELAÏFI « Nous ne voulons que des amis »

Le président du PSG assure qu’il n’entend pas profiter de la nouvelle puissance de son club pour peser sur les grands débats du football français.


Il tenait à suivre Nice-Marseille jusqu'au bout avant de nous consacrer trois quart d'heure d'interview alors que s'approche le quart de finale aller de Ligue des champions contre Barcelone, demain. Installé dans un fauteuil du Park Hyatt, à deux pas de la place Vendôme, Nasser al-Khelaifi est venu s'exprimer en tant que patron du PSG, laissant de coté son role de président de BeIN Sport, qui en fait pourtant l'un des acteurs les plus influents, aujourd'hui, du football francais. Le dirigeant qatarien ne cache pas sa « confiance » d'obtenir le titre de champion de France, surtout avec sept points d'avance sur l'OM. Vingt et un mois après l'arrivée de Qatar Sports Investments dans le capital du PSG, Nasser al-Khelaifi se rapproche de ses ambitions. Tout en avouant même le rêve de renverser le grand FC Barcelone.

« PSG- BARCELONE, ce sera votre plus grand moment en tant que président du club ?
– Déjà, je tiens à dire qu’avoir atteint les quarts de finale est en soi un excellent résultat. À nos yeux, c’est un succès de figurer cette saison parmi les huit meilleures équipes d’Europe, un an et demi après notre arrivée au PSG. Je sens que ce parcours crée une ébullition un peu partout, chez nous, les dirigeants, mais bien sûr chez les joueurs, l’entraîneur, le staff, les fans, même l’ensemble du football français. On sent que la ville, en ce moment, vibre autour de cet événement.

– Vous sentez cette atmosphère à Paris depuis le tirage au sort ?
– Oui, quand je me retrouve au contact des gens, je sens une excitation particulière.

– Ils vous demandent des billets pour le match ?
– (Il sourit.) Oui, pas mal… C’est bon de sentir tout le monde derrière le club à l’exception, parfois, des médias. Les supporters le sont, c’est l’essentiel, parce qu’ils sont ce qu’il y a de plus important pour un club. En France, il y aura toujours des gens qui ne nous aimeront pas, mais j’ai le sentiment, avant ce défi contre Barcelone, que le pays sera majoritairement derrière nous.

– Vous dites qu’avoir atteint les quarts de finale est déjà un résultat excellent…
– (Il coupe.) Ce n’est pas fini. Croyez-moi, on va essayer d’éliminer Barcelone. On n’est pas dans l’état d’esprit : ça y est, on est en quarts de finale, c’est super, ça peut s’arrêter. Bien sûr, on est réalistes. On va défier la meilleure équipe du monde. Mais nos joueurs vont se battre. Ils vont se donner à 200 % car le match qu’ils vont disputer sera plus qu’un match de football. C’est un challenge immense. Un événement mondial. Au Moyen-Orient, ma région d’origine, je peux vous dire que 100 % des gens suivront ce match, beaucoup plus que Bayern Munich-Juventus Turin.

– Irez-vous parler aux joueurs avant le match ?
– Non. Pour ce genre de match, ils n’en ont pas besoin. Ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils sont très motivés. Que pourrais-je leur dire ? De se donner à 200 % ? Ils en ont conscience.

– Pour Qatar Sports Investments, est-ce une satisfaction particulière d’arriver en quart de finale de C1 quand vous voyez que le Manchester City d’Abu Dhabi United Group reste bloqué en phase de groupe pour la deuxième année d’affilée ?
– On est très heureux d’être à ce niveau. D’autres clubs, en effet, ont pu investir beaucoup d’argent sans pour autant atteindre les quarts de finale. Nous, on y est, comme on postule toujours au titre en Championnat et en Coupe de France. Cela dit, on ne se compare pas à Manchester City, ni à aucun autre club. On n’a pas le temps pour ça. S’occuper des autres, ce serait perdre de vue nos objectifs. On se concentre sur nous-mêmes tout en cherchant à puiser le meilleur de ce qu’on observe chez les plus grands clubs que le nôtre. On ne va pas commencer à clamer qu’on est les meilleurs car il nous reste beaucoup de choses à accomplir.

– L’avenir de Carlo Ancelotti dépend-il, en partie, de la tournure de ce quart de finale contre Barcelone ?
– Non. Chacun sait qu’il réalise un très bon travail. Il lui reste un an de contrat (1). Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s’interroge sur l’avenir de Carlo Ancelotti. On a sept points d’avance sur l’OM, on est en quarts de finale de la C1 et de la Coupe. C’est du bon boulot. Si on était deuxièmes ou troisièmes de la L 1, je comprendrais qu’on se pose des questions sur son avenir à Paris. Ce n’est pas le cas. Notre objectif est le titre de champion. La seule faute que l’on pourrait commettre serait de ne pas le remporter. Mais, grâce à Dieu, nous sommes sur le bon chemin.

– Vous êtes donc sûr à 100 % qu’il restera ?
– Oui. Il y a ce que disent les journaux. Et il y a les faits : il est sous contrat encore un an.

– Quand le PSG sonde José Mourinho et Arsène Wenger, ce n’est quand même pas l’imagination des médias…
– (Il sourit.) Ces rumeurs ne sont pas nouvelles. Elles existent depuis notre arrivée au club. N’y voyez rien de plus que des rumeurs…

– S’agissant de Leonardo, les journaux italiens se trompent aussi lorsqu’ils évoquent son possible retour à l’Inter Milan, la saison prochaine ?
– Ce sont les médias qui en parlent, pas lui. Ici, on est très content de Leonardo. Il fait beaucoup de choses dont les gens n’ont même pas connaissance.

– Quelles choses ?
– Beaucoup de choses. Des détails importants pour les structures du PSG. Vous savez, il a été très important dans la création de ce club (sic). Je suis très content de son travail et on entretient d’excellentes relations. Ça me fait rire de lire, dans L’Équipe par exemple, qu’il y aurait des problèmes avec lui.

– Même après la défaite à Reims du PSG (0-1, le 2mars), il n’y a eu aucune tension entre vous ?
– Disons qu’il y a des choses, parfois, dont on doit discuter, des choses à clarifier. Mais nos relations sont excellentes, j’insiste. Il travaille avec son coeur, il donne tout. Il a sa part de mérite si les dirigeants, le staff et les joueurs forment aujourd’hui une famille. Dans tout projet, il est fondamental de fonctionner comme une famille. Si Jean-Claude Blanc (le directeur général du PSG) commet une erreur, c’est mon erreur aussi. Pareil pour Leo : ses erreurs sont les miennes. La voilà l’atmosphère du PSG en interne. C’est comme pour les joueurs. Au début, ce n’était pas facile pour eux de former une communauté parce qu’ils viennent de différentes cultures. Maintenant, ils dînent entre eux. Ils le font sans que le club ait besoin de le leur suggérer. C’est cette unité à tous les niveaux du club qui me rend le plus heureux.

– Vous avez créé une nouvelle culture au club ?
– Non, pas une nouvelle culture. Nous sommes un club français et nous en sommes fiers. Dans notre équipe, plusieurs nationalités sont représentées, mais tous travaillent pour un club français. Un club dont ils ont pour mission de faire l’un des plus grands du monde.

– David Beckham restera-t-il au PSG la saison prochaine ?
– J’ai une question : vous aimez David Beckham ?

– Il est reconnu comme un grand joueur.
– C’est très important pour nous de savoir que les médias l’aiment parce que nous l’aimons beaucoup. Il est fantastique, sur le terrain comme en dehors. Parfois, on peut faire de mauvais choix. Mais recruter David a été l’une de mes meilleures décisions. En tant qu’homme, joueur, ambassadeur, il est exceptionnel. Il crée quelque chose dans ce groupe. Tout le monde l’adore.

– Vous semblez enclin à prolonger son contrat.
– On va en parler avec lui. Quelle que soit sa décision, on soutiendra David. Il ne mérite que des bonnes choses. Il est très heureux à Paris. Franchement, nous voulons le garder avec nous la saison prochaine.

– Cristiano Ronaldo sera-t-il le futur crack du PSG ?
– (Il sourit.) Ce n’est qu’une rumeur. Il est au Real Madrid, je pense qu’il y est heureux. Je ne dis pas qu’aucun grand joueur n’arrivera l’été prochain. Il nous reste d’abord une fin de saison à bien négocier avant de nous pencher sur ces questions.

– Où en est le dossier du futur centre d’entraînement, supposé être bouclé depuis plusieurs mois ?
– On a pris un peu de retard. Ces derniers temps, plusieurs nouvelles communes sont venues vers nous pour nous proposer d’accueillir le centre. Il faut qu’on évalue ces nouveaux dossiers. Ce projet est capital, c’est même ma priorité absolue. Ce sera un énorme investissement et on ne veut absolument pas faire le mauvais choix. Jean-Claude Blanc continue de travailler en première ligne sur ce dossier. Même si on a pris du retard, l’horizon n’a pas changé : ce centre sera inauguré en 2015.

– Plus le temps passe, plus le Parc des Princes (45 500 places) semble étriqué comparé aux rêves de grandeur du club. La situation devient- elle intenable ?
– On a commencé la rénovation du Parc en vue de l’Euro 2016, conformément à nos engagements avec la Mairie de Paris (propriétaire du stade). Mais c’est certain qu’un club comme Barcelone, avec le Camp Nou, possède un stade deux fois plus grand que le Parc… Même en France, il y a ou il va y avoir des stades plus grands que le nôtre, comme à Lille, à Lyon, à Marseille. Ce n’est pas possible d’avoir le plus petit stade. Cela affecte nos revenus, nos supporters. Donc on va continuer comme ça jusqu’en 2016. Ensuite, on regardera toutes les options.

– Comme celle de construire un nouveau stade ?
– On espère rester sur le site du Parc des Princes et y ériger un nouveau stade. Pour devenir grand, un club a besoin d’un grand stade. Il nous faut au moins 60 000 places, d’autant que nous sommes le seul club à Paris.

– Quand la Mairie dit qu’il n’est pas possible de reconstruire le Parc car c’est un monument classé, n’en déduisez-vous pas qu’il faudra partir ?
– Je pense qu’il y a des solutions pour l’agrandir. Mais bon, je le répète, on étudiera toutes les hypothèses permettant de jouer dans un stade plus grand.

– Quelle est votre position sur le projet du chef de l'Etat, Francois Hollande, de faire peser sur les entreprises, donc sur les clubs, la taxe de 75% sur la tranche des revenus supérieure à 1M€ par an ?
– Quelle que soit l'issue de ce débat, on respectera la loi. Mais, bien sur, je pense que ce ne serait pas bon pour le football francais en général. Beaucoup de clubs se retrouveraient en difficulté, beaucoup de bons joueurs ne viendraient plus en France et cela affecterait toute la L1, notamment pour son exposition internationale. Si je ne pensais qu'à moi-même, je pourrais très bien dire: « Ce n'est pas un problème, ces 75%, je peux les payer. » Mais les autres clubs ne peuvent pas tenir ce raisonnement. La L1 risque d'être affaiblie. Et aucun club ne veut d'un Championnat affaibli...

– Parmi les dirigeants de clubs, l'autre grand débat du moment concerne Monaco, un club qui remontera sans doute en L1 la saison prochaine. Pour mettre un terme à ses avantages fiscaux, militez-vous pour que l'ASM transfère son siège en France?
– Vous savez, je respecte tous les clubs. Je ne suis pas en position de parler des autres clubs. Il y a un conseil d'administration de la LFP pour prendre des décisions sur différents dossiers. Nous ne voulons que des amis. On ne critique aucun autre club. Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent.

– Certes, mais acceptez-vous l'idée qu'Ibrahimovic, avec la taxe à 75%, couterait au moins cinq fois plus cher au PSG qu’à Monaco avec ses statuts actuels ?
– (Il hésite.) Écoutez, il y a des lois en vigueur et je ne suis pas celui qui va les changer. Nous sommes le PSG, nous ne sommes pas le Parlement. Là encore, c’est au conseil d’administration de la Ligue de se positionner sur la question. Je ne cherche pas à influer sur l’issue de ce débat. Je suis heureux de voir Monaco revenir en L 1.

– Pensez-vous que Monaco deviendra votre principal rival au cours des prochaines années ?
– Honnêtement, j’aimerais voir venir de plus en plus de gros investisseurs dans les clubs français. Ce serait fantastique pour la L 1, ça élèverait son niveau, la rendrait plus populaire et aussi plus compétitive dans les compétitions européennes. Alors, oui, j’espère que ces investisseurs viendront. Des investisseurs qui respectent les lois, bien sûr.

– Comment réagissez-vous au positionnement d’un club comme le Bayern Munich, qui semble vous attendre au tournant du fair-play financier ? (2)
– Nous sommes dans les clous de ce qu’attend l’UEFA. Nous pensons que nous n’aurons aucun problème lorsqu’ils se pencheront sur nos comptes. Les autres clubs peuvent parler autant qu’ils le veulent. Le plus important, c’est ce que dira l’UEFA, pas ces clubs. Depuis que nous avons repris le PSG, nous avons déjà multiplié par trois les revenus du club. Et ceux-ci vont encore croître.

– N’est-il pas compliqué d’être à la fois président du PSG, de QSI, de beINSport, sans compter vos obligations à Doha ?
– Je suis très bien entouré, heureusement. Autour de moi, j’ai des professionnels en qui j’ai confiance. J’ai un oeil sur toutes les activités dont j’ai la charge mais je n’entre pas dans les détails de tous les dossiers. D’autres personnes s’en chargent. J’aime mon job. Il est important de prendre du plaisir dans ce qu’on fait.

– Aurez-vous à choisir un jour entre le PSG et beIN Sport, par exemple ?
– Pour le moment, je n’ai pas à choisir. Dans un an ou deux, on verra bien.

– Parlez-vous tous les jours du PSG avec le cheikh Tamim, le prince héritier du Qatar ?
– Non. Je suis le président du club et les décisions viennent de moi. Le cheikh Tamim n’a rien à voir avec tout ça.

– Que gardez-vous de votre univers d’origine, le tennis ?
– J’ai beaucoup appris de ce sport. Un sport individuel vous incite à vous en sortir par vous-même. Le tennis m’a appris à me fixer des objectifs et à détester la défaite. Pour être honnête, j’ai perdu beaucoup de matches quand j’étais joueur de tennis professionnel (Il sourit.) Mais j’ai appris à être un bon perdant. Apprendre, toujours apprendre, c’est ce qui guide ma vie tous les jours. Je suis comme un étudiant permanent. Si, un jour je considère queje sais tout, je verrai ce jour comme ma propre fin. Et je ne souhaite pas que ce jour arrive.

– Parfois, on a le sentiment que le traitement des médias français vous froisse.
– Je n’ai pas de problème à lire ou entendre des vérités. Les médias sont le miroir de ce que l’on reflète. Simplement, quand ils écrivent des choses fausses, je n’ai pas l’impression de me retrouver devant un miroir, mais plutôt de voir un fantôme. Les médias ont besoin de nous comme nous avons besoin d’eux. On doit les écouter quand ils ont raison, quand ils soulignent nos erreurs. On a fait de grosses erreurs et on en fera encore. C’est le travail qui veut ça. Nous voulons juste que les médias soient honnêtes, qu’ils ne répandent pas de fausses rumeurs. Mon rôle est de protéger le club.

– Au-delà du football, les médias français s’interrogent parfois sur la stratégie internationale du Qatar. Comprenez-vous ce débat ?
– Je suis focalisé sur mes activités de président de QSI et du PSG. Mais, bien sûr, je lis ce qui se dit ici ou là sur mon pays, dont je suis fier. Alors, quand je lis quelque chose de négatif, il arrive que ça me fasse mal. Beaucoup de choses écrites sur le Qatar sont fausses. Mais bon, cela ne nous empeche pas d'aimer la France et les Francais. Ce que je peux vous dire, c'est que nous n'avons pas d'objectifs politiques cachés, même si c'est sans doute l'intérêt de certains de le faire croire...

– Le Qatar ne ferait donc aucun lien entre le sport et sa politique internationale ?
– Aucun. Nous ne sommes là que pour aider le PSG et le football francais.

– Sentez-vous que les Francais aiment le Qatar autant que vous dites aimer la France ?
– Franchement, je sens de l'amour chez les gens. Pas chez les médias, et je ne parle pas ici des médias sportifs en particulier, mais des médias en général, qui ne relaient pas ce sentiment positif des gens à notre égard. Les gens n'ont pas un tableau exact de ce qu'est le Qatar aujourd'hui.

– Au fond, vous êtes presque la seule voix du Qatar connue dans le monde désormais.
– (Il sourit.) Je ne parle pas beaucoup. Je suis fier d’être une voix du Qatar à l’étranger, c’est une grande responsabilité. J’espère représenter mon pays du mieux possible, après en avoir porté le drapeau dans les compétitions de tennis pendant plus de vingt ans. J’espère, à travers moi, que les gens voient comment sont les Qatariens. Des gens qui respectent les autres pays, les autres cultures. Je vous le dis encore, nous ne voulons que des amis dans ce monde. »

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Dans son contrat, Ancelotti dispose d’une optionautomatiquejusqu’au30juin2014si le PSG finit cette saison dans les trois premiers du Championnat.
(2) Depuis la saison 2011-2012, l’UEFA oblige les clubs « à ne pas dépenser plus que les revenus qu’ils génèrent » . Tout club qui ne se plierait pas à ces règles risquerait jusqu’à l’exclusion des Coupes européennes à partir de la saison 2014-2015. Pour se conformer à ces règles, le PSG a notamment négocié un contrat avec Qatar Tourism Authority lui garantissant un minimum de 150 M€ par an. Cette semaine, le PSG pourrait aussi officialiser la prolongation de son contrat de sponsoring maillot avec Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, a priori pour 25 M€ par an. Le budget du club, cette saison, avoisine 300 M€.


L'Equipe


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