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Homer
posté 07/03/2013 00:16
Message #5361


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Ancelotti : «Qualification méritée»

Soulagé, Carlo Ancelotti savoure la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Une qualif «méritée» pour l'entraineur parisien qui salue la nouvelle superbe prestation de Matuidi.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) :
«Vu ce qu'on a fait lors des deux matches, je pense que la qualification est méritée même si cela a été plus difficile ce soir parce que la première période que l'on a jouée avec un peu d'inquiétude. On n'était pas relâché et paradoxalement après le but de Valence, on a commencé à jouer. On a été nettement meilleurs ensuite. Après l'ouverture du score, j'ai eu un peu d'inquiétude. C'est normal car la qualification redevenait ouverte. Mais les joueurs ont eu une bonne réaction. Ça a réveillé un peu l'équipe et on a joué plus offensivement. On a contrôlé la première période mais défensivement on était peut-être un peu trop bas et on a donné à Valence l'opportunité de nous presser. (...) Zlatan (Ibrahimovic) est très important pour nous mais les autres ont très bien fait ce qu'ils avaient à faire. Gameiro est très bien entré mais avant, j'avais préféré utiliser un milieu comme Chantôme. Son entrée a été la clé de notre égalisation, bravo Gameiro ! J'ai préféré le faire entrer plutôt que Beckham pour améliorer le jeu offensif. (...) Matuidi a été fantastique. Ce n'est pas un secret, il l'est tout le temps. En ce moment, c'est l'un des meilleurs milieux en Europe. Je ne sais pas si on peut aller en finale. Depuis le début, on dit qu'on ne sait pas ce qu'on peut faire mais jusque-là on a très bien fait. Maintenant, il faut attendre le tirage et voir.»

Nasser Al-Khelaïfi (président du Paris-SG, au micro de BeIn Sport) : «C'était un match important pour nous. Avec ce match nul 1-1, on est en quarts de finale c'était l'objectif. Avant le match, j'étais confiant. Avec le but de Valence, ça a été un peu difficile mais l'entrée de Gameiro était un bon changement. On est dans les huit meilleurs clubs d'Europe, c'était notre objectif. Maintenant, tous les adversaires seront difficiles à ce niveau-là».

Kevin Gameiro (attaquant du Paris-SG) :
«Un quart de finale de Ligue des champions, pour moi c'est la première fois. On s'est fait peur, s'ils en mettaient un deuxième on était éliminé. Ce n'était pas un grand match, mais l'important était de se qualifier. On sait qu'il faudra travailler très dur pour les prochains matches».

Clément Chantôme (milieu de terrain du Paris-SG au micro de Canal+) :
«On aurait dû faire notre qualification à l'aller, c'était super dur contre Valence, on s'est accrochés, on s'est qualifiés, c'est important pour le groupe. Valence est venu pour gagner, on a souffert mais on s'est accrochés. Ces matches comme ça forgent le mental d'une équipe. Si on veut aller en finale, il ne reste que des grosses équipes à affronter. On a eu pas mal de pépins, on a été chercher la qualification avec le mental, on peut aller loin.

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Jallet incertain pour Nancy

Remplacé mercredi à la 27e minute lors de la qualification du Paris SG contre Valence (1-1) en quart de finale de la Ligue des champions, Christophe Jallet souffre des adducteurs et est très incertain pour la réception de Nancy samedi, a expliqué en conférence de presse son entraîneur Carlo Ancelotti.


France Football.fr


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Varino
posté 07/03/2013 07:42
Message #5362


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RENDEZ-VOUS AU PRINTEMPS !

Le PSG a globalement subi, hier, son duel retour face à un Valence CF plus incisif. Mais il a su esquiver la désillusion pour s’offrir le grand vertige des quarts de finale, début avril.

Malgré les vibrations de l’Europe, celles qui le remuent le plus, le PSG n’a pas donné dans la démonstration de force, hier soir, beaucoup moins qu’à l’aller (2-1, le 12 février). Ce fut un Paris moins grand qu’au stade de Mestalla, mais sa force de caractère et sa capacité à répliquer sans tarder à un but de Jonas (55e) lui ont ouvert les portes prestigieuses des quarts de finale. Pour son premier match en C 1, Gameiro a été décisif sur une égalisation signée Lavezzi, qui a inscrit son cinquième but européen de la saison. Dix-huit ans après son duel inoubliable face au FC Barcelone, le PSG va goûter à nouveau à un quart de finale de Ligue des champions.


QUATRE JOURS après une défaite à Reims (1-0), on n’a pas perçu, chez le PSG, le réveil d’un talent dévastateur au simple appel de l’Europe. Des tribunes, le suspendu Ibra, et du banc, le joker Becks ont pu observer un Paris en gestionnaire, pas toujours serein, sans la maîtrise collective ni l’application dans la dernière passe qui avaient été les ressorts de sa grande victoire à Valence (2- 1, le 12 février), lors du match aller. Longtemps, le jeu offensif du PSG sera resté confiné dans l’ivresse des dribbles de Lucas ou dans quelques élans volontaristes de Pastore, qui se souvient parfois, miracle de l’Europe, que des jambes peuvent aussi servir à courir.

La formation ibérique a mieux dompté le ballon, mais deux individualités clés ont permis au Paris-SG de toujours garder à distance raisonnable le cauchemar d’une élimination qui aurait définitivement scellé, dans l’esprit de l’actionnaire qatarien, le sort de Carlo Ancelotti en fin de saison. L’Italien reste en vie, donc, et il peut remercier l’autorité tellement infaillible de Thiago Silva. Revenu de sa blessure à la cuisse gauche, le capitaine brésilien aura largement pesé pour endiguer les poussées de Valence, autant que l’énergie bouillonnante de Matuidi au milieu. Assis sur son avantage acquis au stade de Mestalla, le PSG aura entamé le match avec une stratégie attentiste, laissant Valence prendre ses marques dans sa moitié de terrain. Il ne flotte pas de génie dans cette équipe espagnole, cliente assez régulière de la C 1, mais suffisamment d’habileté technique pour savoir mettre le feu au ballon par instants. Des instants relativement rares, néanmoins, avant la pause : en dehors d’un tir croisé de Soldado repoussé par Sirigu (15e), d’un centre de Costa dévié du bout du pied par Thiago Silva (21e), d’une frappe en première intention de Jonas (33e) et d’une autre tentative, mieux cadrée, du Brésilien (45e), Valence n’aura pas trouvé beaucoup de failles pour peser réellement dans les trente derniers mètres.

Dix-septième but en C 1, dix-septième de l’intérieur de la surface

Les Espagnols auront emprunté différents canaux, la profondeur axiale comme la présence dans les couloirs. À défaut d’avoir sérieusement ébranlé le scénario d’une élimination attendue, les coéquipiers de Mathieu, Cissokho et Feghouli auront souvent mis un peu plus de souffle et d’idée dans leurs intentions que leurs adversaires. La logique voulait que le rapport de force tourne en leur faveur, et le Parc n’a pas semblé tomber de l’armoire quand Jonas ouvrit le score d’une frappe axiale de vingt mètres, limpide et cinglante (0-1, 55e). Un but aux contours de tradition : en vingt matches européens face à des équipes françaises, le Valence CF a toujours scoré au moins une fois.

Le PSG mettra onze minutes pour gommer ce score inquiétant. Une égalisation qu’il faut plus rattacher à sa force de caractère, hier, qu’à une brillance collective inoubliable. Au bout d’un ballon perdu par Parejo dans les pieds de Gameiro, entré huit minutes plus tôt, l’accélération et le travail de fixation de l’ancien Lorientais (2008-2011) profitera à Lavezzi, qui marquera en deux temps face à Guaita avant de partir exposer ses tatouages aux supporters, dont celui du « Montpelliérain » Maradona, qui tapisse une partie de son torse (1-1, 66e). Le 17e but du PSG en C 1, cette saison, n’a pas fait exception à la règle : il est le 17e à avoir été inscrit de l’intérieur de la surface.

Il n’était pas écrit d’avance que Paris retrouverait aussi rapidement une force de frappe qui n’avait pas été la trame de son match jusqu’alors, et qui ne le sera pas plus par la suite. Un tir trop croisé de Lucas (11e) et une frappe rasante de Chantôme dans les gants de Guaita (73e) auront dessiné le gros de ses autres opportunités de marquer. Ce Paris était plus porté par l’envie de ne pas ruiner son ballottage favorable que par l’ambition d’imprimer une supériorité éclatante.

Autour de la 75e minute, un ultime temps fort des Valencians a laissé flotter l’hypothèse d’une prolongation. Mais la récupération haute des Espagnols, parfois nourrie par l’imprécision des relances parisiennes, n’aura finalement pas forcé Sirigu à céder une deuxième fois. À la dernière seconde, un dernier corner de Piatti, trop long, aura propagé un ultime frisson. Valence aura joué la tête haute au Parc des Princes. Mais c’est Paris, ce matin, qui regarde devant. Ce monde de monstres d’où le guettent, déjà, le Real Madrid, la Juventus Turin et le Borussia Dortmund. – J. T.




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JALLET, DE NOUVEAU TOUCHÉ AUX ADDUCTEURS. – Remplacé par Gregory Van der Wiel (27e), hier soir, Christophe Jallet a de nouveau ressenti une douleur aux adducteurs. Cette blessure avait déjà privé le latéral droit du PSG du déplacement à Reims (0-1), samedi dernier. – D. D.




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Lucas-Lavezzi, une paire sans passe

LE JEU EN QUESTIONS. – Titularisés à la pointe de l’attaque parisienne, le Brésilien et l’Argentin ont manqué de complicité.


COMMENT SE SONT ENTENDUS LAVEZZI ET LUCAS ? – Pas très bien. Titularisés pour la première fois ensemble en pointe, ces deux joueurs à vocation offensive, qui ne sont pas de véritables attaquants, n’ont absolument pas joué ensemble, ne s’échangeant quasiment jamais le ballon. Sur le terrain, ils étaient d’ailleurs assez éloignés l’un de l’autre, Lucas penchant à gauche et Lavezzi à droite. Et quand ils eurent l’opportunité, plutôt rare, de combiner, ils ne le firent jamais. À la 58e minute, lorsque Gameiro est entré en jeu, Lucas a retrouvé son couloir. La présence du Français n’a pas rendu plus collectif le secteur offensif du PSG, à l’exception de l’égalisation parisienne (66e), sur laquelle Gameiro laisse filer le ballon pour Lavezzi, mieux placé.

DANS QUEL SYSTÈME LE PARIS-SG A-T-IL ÉVOLUÉ ? – Très attaché au 4-4-2, Carlo Ancelotti ne l’a pas abandonné au coup d’envoi malgré les absences de Verratti et d’Ibrahimovic, suspendus, et de Ménez, blessé (adducteurs). Hier soir, le système avait une connotation plutôt défensive avec la présence dans le couloir droit de Chantôme, qui ne possède pas les qualités de percussion et de dribble de Lucas. Ce système se transforma parfois en 4-3- 3 quand Paris perdit le ballon. De retour de blessure, Thiago Motta (cuisse) s’est positionné devant la défense, jamais très loin de la charnière, position qui a eu tendance àtirer le bloc parisien vers le bas. Si lors de la conférence de presse d’avant match le technicien italien laissait entendre que Gameiro était une solution pour soutenir Lavezzi, il laissa l’ancien Lorientais (2008-2011) sur le banc au coup d’envoi pour positionner Lucas à côté de l’Argentin.

QU’ONT APPORTÉ LES CHANGEMENTS EFFECTUÉS PAR CARLO ANCELOTTI ? – L’entraîneur parisien a effectué trois changements… À la 27e minute, Jallet, touché aux adducteurs, a été remplacé par Van der Wiel, très intéressant offensivement, avec de nombreuses montées rendues possibles par le jeu de Chantôme, qui a beaucoup repiqué. Ensuite, c’est Gameiro, en seconde période, qui a fait son apparition, Thiago Motta sortant du terrain (58e). Alors que son équipe était menée, il a apporté de la profondeur au jeu. À plusieurs reprises, l’attaquant français, avant-centre de formation, a demandé le ballon dans le dos de la défense espagnole, créant des espaces. Le changement le plus surprenant fut le remplacement de Lucas par Sakho pour les dix dernières minutes (83e). Si l’on crut lors des premières secondes que le Paris-SG allait passer à trois dans l’axe, il n’en fut rien car Sakho passa latéral gauche, Maxwell milieu offensif gauche et Pastore milieu offensif droit.




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Ibra était bien là

PARIS, PARCDES PRINCES, HIER. – Expulsé à Valence au match aller (2-1, le 12 février) et suspendu pour deux matches de Ligue des champions (même si le PSG a fait appel de cette sanction), Zlatan Ibrahimovic, qui avait effectué un aller-retour en Suède en début de semaine, était bien présent au Parc des Princes, hier soir, pour assister au huitième de finale retour de son équipe.




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Une bague pour Beckham

CHEZ LES BECKHAM, Victoria n’est pas la seule à arborer des bijoux. Hier soir, au Parc des Princes, David devait recevoir la bague de champion de la Major League Soccer qui récompense son titre glané en 2012 avec le Los Angeles Galaxy, son deuxième d’affilée avec le club californien. Resté sur le banc, l’Anglais a quitté très rapidement le Parc des Princes. Son trophée symbolique devait lui être remis par Chris Klein, président depuis le 26 janvier du Galaxy, où Beckham a évolué entre 2007 et 2012. La franchise de Los Angeles appartient à AEG, le géant américain du divertissement, qui pourrait être prochainement racheté pour près de 8 milliards d’euros par QSI, le fonds dirigé par Nasser al-Khelaifi, également président du PSG.
– J. T.




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Gestion

ADMINISTRATEUR ou régisseur sont des métiers où il faut manier les chiffres et rechercher l’efficacité dans l’économie. Des métiers certes fort nécessaires, mais peu faits pour inviter au rêve. Hier, pour le ParisSG, l’heure était davantage à la gestion rigoureuse qu’au rêve aventureux. Il y avait plus à protéger qu’à conquérir. L’équipe parisienne a régenté son match à la manière d’un cabinet de comptables ou d’une boutique d’épicier, des lieux où il est nécessaire d’aligner des colonnes de chiffres et de ne pas se tromper dans les opérations. Des statistiques, il y en avait des pelletées avant le match, qui indiquaient que le PSG ne pouvait pas être éliminé. Avec Matuidi comme impeccable chef comptable, Paris géra donc l’affaire en bon père de famille, à une fort imprudente passe latérale dans l’axe près, laquelle est à la défense de son camp ce que l’erreur de gestion est à l’esprit boutiquier – tous les entraîneurs de minimes vous le diront. Il fallut alors faire un investissement un peu plus risqué qui s’appelait Gameiro.

DIDIER BRAUN




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36,4 %
Le Paris-SG a affiché une possession moyenne de seulement 36,4 % hier, soit à peine plus que lors du match aller (34,2 %) à Valence (2-1, le 12 février). Ce sont les pourcentages les plus faibles du PSG cette saison en Ligue des champions.




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« Je ne sais pas si on peut aller au bout »

L’entraîneur du Paris-SG, est ravi d’atteindre les quarts de finale pour la première saison de son équipe en Ligue des champions.


À 23 h 18, Carlo Ancelotti a fait son apparition dans le grand auditorium du Parc des Princes. Évidemment détendu, l’entraîneur italien a tenu à remercier les joueurs pour la qualité du travail fourni et notamment Kevin Gameiro, dont l’entrée en jeu a été décisive hier soir.

« PENSEZ-VOUS que la qualification est méritée ?
– On a fait deux matches très intéressants. On mérite ce quart de finale. Cela a été plus difficile ce soir. En première période, on a eu un peu d’inquiétude. On n’a pas joué relâché. Paradoxalement, après le but, on a commencé à jouer. Notre seconde période fut meilleure.

– Avez-vous eu peur ?
– Oui, un peu. C’est normal. Mais les joueurs ont eu une bonne réaction. Le but les a réveillés. On a été meilleurs offensivement en jouant de manière moins individuelle.

– Mardi, vous disiez que vous souhaitiez contrôler le match. Pensez-vous que cela a été le cas ?
– Défensivement, on a contrôlé en première période, même si on a joué trop bas. On a été aussi trop individualistes. Ce qui a permis à l’équipe adverse de presser. Après le but de Valence, on a joué plus simple.

– Kevin Gameiro a fait une bonne entrée. Regrettez-vous de ne pas l’avoir titularisé ?
– Il a fait effectivement une bonne entrée. J’ai préféré jouer avec (Clément) Chantôme à droite car je pensais que Valence allait beaucoup insister avec ses latéraux. Je dois dire que Gameiro a été la clé de notre égalisation. Bravo Gameiro.

– Les retours de Thiago Motta et Thiago Silva ont stabilisé l’équipe.
– Ils n’étaient pas à 100 %. Thiago Motta a fait tout son possible pour tenir une heure. Pour Thiago Silva, ce n’était pas pareil. Il avait eu un entraînement différent, il était en meilleure condition. Ils ont fait de gros sacrifices pour jouer dans l’équipe.

– Où peut aller Paris ?
– Je ne sais pas si on peut aller au bout. Au début de cette compétition, personne ne savait ce qu’on pouvait faire. Aller en quarts de finale la première année, c’est fantastique. Je tiens à remercier les joueurs qui ont jusque-là fourni un travail remarquable. Il faut attendre le tirage. On va utiliser toute l’énergie pour cette compétition, sans oublier les autres. Nous sommes comme le Bayern, Porto et la Juve qui sont aussi sur plusieurs tableaux.

– Pourquoi Beckham n’est-il pas entré ?
– Il a fait l’échauffement avec Gameiro. J’ai pensé à lui pour remplacer Thiago Motta mais j’ai préféré Gameiro pour mettre plus d’impact offensif, et j’ai replacé Chantôme au milieu.

– De quoi souffre Jallet ?
– Il a connu un problème d’adducteurs au bout de quinze minutes, le même qui l’avait empêché de jouer contre Reims, samedi. Ce n’est pas grave.

– Matuidi fait aujourd’hui partie des meilleurs milieux d’Europe. Qu’avez- vous pensé de son match ?
– Je n’ai plus de mots pour Matuidi. Il a été fantastique. Je suis d’accord, il fait partie des meilleurs. Il a pris un coup en première période. À la 75e minute, il voulait sortir, j’ai dit non : “je veux que tu restes”…»




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Al-Khelaïfi : « C’est magnifique pour la France et le PSG »

Nasser AL-KHELAÏFI (président du Paris-SG, au micro de beIN Sport 1 ): « Tout le monde est content. Nous faisons partie des huit meilleurs clubs d’Europe. C’est magnifique pour la France et le PSG, en particulier. Le PSG respecte tout le monde, mais j’ai de très bonnes relations avec Leo (Leonardo, le directeur sportif parisien). Bien sûr, il était un peu fâché (après la défaite à Reims en L 1, 0-1, samedi dernier). Mais ce n’était pas un manque de respect envers l’autre club. Il fait du bon travail, je suis très content de lui. »

Aly CISSOKHO (Valence CF, au micro de beIN Sport) : « Il nous a manqué cette part de chance sur les occasions qu’on a eues. Il faut féliciter le Paris-SG. On n’a pas perdu. On va essayer de s’appuyer sur cette performance en Championnat. Les Parisiens ont toutes leurs chances pour la suite (de la compétition). Ils vont vite, ont un gros stade et un gros public. »

Ernesto VALVERDE (entraîneur de Valence) : « C’était un match serré, notre objectif était de marquer pour faire douter l’équipe parisienne. À la fin, on était fatigués et on a manqué de lucidité. La défense était inédite, mais on a bien contrôlé les contres du Paris-SG. (Jérémy) Mathieu a été bon, je n’avais aucun doute. Il a les qualités pour jouer dans l’axe et il gère mieux son physique que dans un couloir gauche. On n’a rien à dire sur l’arbitrage. Je n’ai pas envisagé de faire entrer Valdez au retour des vestiaires. Je voulais le garder pour la fin de la partie. Les équipes qui sont en quarts sont très puissantes. Je ne sais pas jusqu’où peut aller cette équipe parisienne. » – G. D.

Clément CHANTÔME (Paris- SG, au micro de Canal +) : « On aurait dû assurer notre qualification à l’aller, après ce match on a eu des regrets. Valence est venue ici pour chercher la victoire. On a souffert mais on s’est accrochés avec Blaise (Matuidi) et ça forge le mental d’une équipe. C’est dans la souffrance qu’on progresse. On sait que si on veut aller en finale, on va devoir affronter de grosses équipes. On a eu pas mal de pépins dans ce match. »

Blaise MATUIDI (Paris-SG, au micro de Canal +) : « Se qualifier ici à Paris, c’est vraiment beau, surtout après le match de Reims (défaite de Paris samedi dernier, 0-1). On s’est battus pour ça. On est sur trois tableaux, beaucoup de gens ont tendance à l’oublier. On a montré qu’on était là jusqu’au bout et qu’on pouvait aller loin. Il ne reste peut être que deux matches, donc on va faire le maximum. »

Kevin GAMEIRO (Paris-SG) : « On n’a pas fait un grand match, c’est vrai, mais l’essentiel étaitde se qualifier pour les quarts de finale. Cela fait dix-huit ans que le PSG n’est pas parvenu à ce niveau. L’objectif est rempli. J’ai essayé d’apporter un plus lorsque je suis entré. C’était mon premier match de Ligue des champions et j’espère que je pourrais en jouer beaucoup d’autres. »




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Gameiro n’est pas rancunier

LES JOUEURS PARISIENS. – Placé sur le banc au coup d’envoi alors qu’Ibrahimovic était suspendu, l’attaquant, entré à la 58e minute, a dynamisé le jeu de son équipe.

GAMEIRO (non noté)

Déçu, en colère intérieurement de ne pas avoir été titularisé, l’attaquant a su remplacer Thiago Motta (58e) avec une brûlante détermination. Il a boosté le secteur offensif du PSG par ses accélérations. À l’image de sa percée dans la défense espagnole qui a permis à Lavezzi d’égaliser (1-1, 66e).

SIRIGU (6) : il ne s’est pas toujours montré très rassurant sur ses sorties aériennes. Mais il a effectué deux arrêts, sur un tir de Soldado (15e) et de Jonas (45e). Sur la frappe victorieuse de Jonas, légèrement déviée par Alex, sa responsabilité n’est pas engagée (0-1, 55e).

JALLET (non noté) : après vingt bonnes minutes, le latéral droit a dû céder sa place sur blessure (27e, adducteurs) à VAN DER WIEL (4). Le latéral néerlandais n’a pas toujours affiché une sécurité défensive optimale. Il a régulièrement pris son couloir mais a manqué de précision dans ses transmissions et ses centres.

ALEX (6) : après des débuts fébriles, le Brésilien s’est repris en étant plus précis dans son placement et tranchant dans les duels. Même s’il aurait peut-être pu faire davantage écran sur la frappe de Jonas (0-1, 55e).

THIAGO SILVA (7) : le capitaine parisien a dégagé une assurance sans faille. Impérial dans les duels, fin dans les placements et lumineux dans ses orientations de jeu.

MAXWELL (6) : le latéral gauche n’a jamais été réellement mis en danger par Feghouli et a apporté sur le plan offensif, en combinant bien avec Pastore et Lavezzi.

CHANTÔME (5) : dans l’ensemble, le milieu a fait un match sérieux, même s’il a connu du déchet et mal négocié une passe pour Matuidi, qui a entraîné le but de Jonas (0-1, 55e).

THIAGO MOTTA (5) : de retour après cinq semaines d’absence (cuisse), le milieu international italien a livré une partie mitigée. Il a apporté par sa capacité à poser le jeu et à l’orienter mais il a aussi perdu des ballons importants. Remplacé par GAMEIRO (58e, voir ci-dessus).

MATUIDI (8) : le milieu international a été énorme dans l’envie et l’efficacité à la récupération. Ses percussions ont créé des brèches et semé le danger, obligeant souvent les Espagnols à la faute pour le stopper.

PASTORE (5) : ses tentatives n’ont pas fait mouche (4e, 29e, 90e + 2) mais le milieu argentin, transparent face à Reims samedi dernier (0-1), a au moins fait les efforts...

LUCAS (6) : associé à Lavezzi en attaque, le Brésilien n’a pas cadré (11e), mais ses coups de reins et ses dribbles ont parfois semé la panique dans la défense espagnole. Remplacé par SAKHO (83e), utilisé en latéral gauche.

LAVEZZI (6) : l’Argentin a manqué de précision mais ne s’est pas ménagé. Il a profité de la percée de Gameiro pour marquer en deux temps (1-1, 66e).




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Matuidi, l’autre Monstre

UN HOMME DANS LE MATCH. – Même impliqué sur le but valencian, le milieu international français a signé une prestation de très haut niveau. Il n’y eut aucun suspense hier soir à Turin, où les Italiens ont maîtrisé leur sujet pour décrocher une qualification


IL A COURU POUR DEUX, parfois même pour trois. Carlo Ancelotti peut lui associer un Anglais en manque de rythme (David Beckham), un jeune Italien qui s’énerve facilement (Marco Verratti) ou, comme hier, un Italo-Brésilien qui n’a pas joué depuis plus d’un mois (Thiago Motta), quels que soient le match ou la compétition, Blaise Matuidi est partout. Impérial dans les airs, intraitable sur les talons de ses adversaires ou bien premier à déclencher le pressing, sa soirée face à Valence aurait pu être parfaite sans ce duel perdu face à Costa, à l’origine de l’ouverture du score des Espagnols (0- 1, 55e). Mais franchement, au regard de la qualité de la passe adressée par Clément Chantôme, Matuidi avait trois fois moins de chances de le gagner que l’inverse.

Après un début d’année 2013 au cours duquel il semblait flancher physiquement, le milieu international français retrouve un second souffle et apparaît de plus en plus comme le lien indispensable à l’équilibre du PSG. Son entraîneur ne tarit pas d’éloges à son égard et, en privé, l’élève au rang de meilleur milieu défensif en Europe. Sa prestation d’hier, la quarante-cinquième de la saison, ne risque pas de faire changer d’avis le technicien italien. Alors qu’il était sous le coup d’une suspension en cas d’avertissement, Matuidi a joué sans arrièrepensée et s’est livré dans les duels, comme l’autre meilleur Parisien hier soir, « OMonstro » Thiago Silva, avec le même bonheur que lorsqu’on se jette dans une eau tropicale.

Le Parc a scandé son nom

Son bilan, sur la première période de ce huitième de finale retour, est exemplaire : six ballons gagnés, deux cartons jaunes provoqués et aucun ballon perdu. Après la pause, à cause d’une fatigue légitime, l’ancien Stéphanois a connu un peu plus de déchet dans son jeu mais il était là, à la 81e minute, à réaliser une course de quarante mètres pour couper la course de Nelson Valdez. À la 90e, c’est encore lui qui interceptait un ballon et amorçait une contre-attaque. Et lorsque, dans le temps additionnel, il voyait certains de ses coéquipiers se sentir pousser des ailes, Matuidi rappelait tout le monde à l’ordre.

Le Parc des Princes ne s’est pas trompé lorsqu’il s’est mis à scander son nom, en fin de match. Il l’avait déjà fait, juste avant la mi-temps, quand le staff médical était entré sur la pelouse pour soigner l’international français, victime d’un coup. Vite remis sur pied, Matuidi a rassuré tout le monde : ses supporters bien sûr, son entraîneur, évidemment, mais aussi Didier Deschamps, le sélectionneur, présent en tribune. Avec la dimension qu’il prend depuis plusieurs mois, ce milieu défensif de vingt-cinq ans apparaît aussi indispensable au Paris-Saint Germain qu’à l’équipe de France, qu’il rejoindra dans dix jours pour deux rendez-vous, face à la Géorgie (le 22 mars) puis l’Espagne (le 26 mars), au cours desquels il ne faudra pas se manquer. Mais il est plutôt rare, depuis quelque temps, que Matuidi passe au travers.

DAMIEN DEGORRE

Didier DESCHAMPS (sélectionneur de l’équipe de France, aumicro de beIN Sport) : « Matuidi ? Ce n’est pas nouveau. Ça m’inquiète un peu de le voir jouer quatre-vingt-dix minutes tous les quatre jours. Il est tellement généreux dans tout ce qu’il fait... Un moment, quand je l’ai vu au sol, j’ai eu quelques frissons... Jallet s’est blessé (voir page 2). Chantôme a fait une bonne deuxième partie de match dans un rôle plus axial. »


L'Equipe


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Alex177
posté 07/03/2013 09:41
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PSG-Valence (1-1) - Les notes : Thiago Silva et Thiago Motta au rendez-vous
Si Blaise Matuidi a été énorme, les retours de Thiago Silva et de Thiago Motta ont aussi été très bénéfiques pour le PSG. Les notes du PSG contre Valence (1-1).

SALVATORE SIRIGU
Note défensive : 6

L'Italien n'a pas grand-chose à se reprocher sur le but de Jonas (55e), dont la frappe a été légèrement déviée. Sinon, il a été impeccable, que ce soit sur un tir de Soldado (15e) ou sur une frappe de Jonas qu'il a boxée en fin de première période (45e). Sirigu s'est montré par ailleurs assez précis et régulier dans ses relances, touchant assez souvent ses attaquants sur ses dégagements.
Bilan : Du Salvatore Sirigu dans toute sa splendeur. Peu sollicité, il a eu le mérite de ne commettre aucune erreur. Comme la plupart du temps.

GREGORY VAN DER WIEL
Note défensive : 3 - Note offensive : 4

Sur le banc au coup d'envoi, le défenseur néerlandais s'est retrouvé dans le bain peu avant la demi-heure de jeu en remplaçant Jallet. Très offensif dans ses intentions, il a manqué de précision dans la finition, notamment dans ces centres. Ses relances ont parfois été hasardeuses, tout comme son placement. Il a laissé des espaces considérables dans son dos, mais Valence n'a pas su les exploiter.
Bilan : On comprend pourquoi Carlo Ancelotti lui préfère Christophe Jallet. Le Néerlandais manque clairement de fiabilité, mais le PSG n'en a pas subi les conséquences.

ALEX
Note défensive : 6 - Note offensive : 5

Aligné aux côtés de Thiago Silva en défense centrale, le Brésilien a signé une prestation sans fioriture. Il a su prendre très rapidement ses marques face à Soldado, auquel il n'a laissé que peu d'espace. Alex a également couvert à de nombreuses reprises les espaces laissés par Van der Wiel sur le côté droit. Il a pris peu de risques et commis peu d'erreur. Il a tenté sa chance sur coup franc en fin de première période mais n'a trouvé que le mur.
Bilan : Comme au match aller, Alex a su se montrer à la hauteur de l'événement et maîtriser Soldado, le danger numéro un de l'attaque de Valence.

THIAGO SILVA
Note défensive : 7 Note offensive : 6

Carlo Ancelotti ne s'était pas trompé en disant que Thiago Silva était en bonne condition physique. Le capitaine du PSG n'a jamais donné l'impression d'effectuer son match de reprise après deux mois d'absence. Toujours bien placé, il a sauvé quelques situations chaudes comme devant Soldado (21e) ou Feghouli (41e). Le Brésilien a une présence rassurante sur son équipe, et son souci de bien relancer est un plus considérable dans le déclenchement des offensives parisiennes.
Bilan : C’est l’un des meilleurs défenseurs au monde, et sa faculté à répondre présent de la sorte après deux mois d’absence renforce encore davantage cette impression.

MAXWELL
Note défensive : 6 - Note offensive : 5

Défensivement, il a su contenir Feghouli et sécuriser le côté gauche de la défense parisienne. Ses interventions ont toujours été bien senties. Offensivement, il n’a pas pris de risques inconsidérés, tout en apportant régulièrement un soutien à Javier Pastore pour animer le côté gauche. Sa qualité technique et son expérience ont encore été précieuses face à Valence.
Bilan : Maxwell fait preuve de pas mal de régularité cette saison, et sa prestation confirme cette impression. Très efficace dans ses interventions.

CLEMENT CHANTÔME
Note défensive : 4 - Note offensive : 5

Positionné en milieu droit, qui n'est pas son poste de prédilection, Chantôme a parfois eu du mal à se situer en début de match, négligeant parfois les montées de Cissokho. Il a su monter en puissance par la suite, et son abattage s'est avéré précieux pour le PSG. Malheureusement pour lui, sa relance hasardeuse dans l’axe sur l’ouverture du score de Valence ternit considérablement le tableau.
Bilan : Son erreur aurait pu coûter encore plus cher si le PSG n’avait pas su bien réagir. Il n’a pas forcément justifié la confiance placée en lui par Ancelotti.

THIAGO MOTTA
Note défensive : 7 - Note offensive : 5

De retour de blessure, Thiago Motta a eu le mérite de bien rentrer dans le match, sauvant notamment une situation chaude devant Parejo. La qualité de son placement, sa vigilance sur les mouvements des milieux adverses et sa science du jeu lui ont permis de colmater pas mal de brèches et de libérer Matuidi de certaines tâches. Remplacé par Gameiro (58e), auteur d’une très bonne rentrée à l’image de son action sur l’égalisation parisienne.
Bilan : Thiago Motta a cette faculté à réguler le jeu parisien et protéger la défense. Son retour est une excellente nouvelle pour le PSG.

BLAISE MATUIDI
Note défensive : 8 - Note offensive : 7

Il a été omniprésent du début à la fin du match, remportant un nombre incalculable de duels et dominant les débats au milieu du terrain par sa supériorité dans l’impact physique. La présence de Thiago Motta à ses côtés lui a permis d’apporter le surnombre en phase offensive, où ses prises de balles ont été très bonnes. Il a ainsi créé de nombreux décalages qui n’ont pas souvent été bien exploités par ses partenaires. Mis en difficulté par une passe hasardeuse de Chantôme, il n’a pu empêcher l’ouverture du score de Valence. Mais ce n’est pas sa responsabilité.
Bilan : Blaise Matuidi n’a fait que confirmer qu’il était un élément indispensable au PSG. Sa faculté à hausser son niveau de jeu à la hauteur de l’événement est remarquable.

JAVIER PASTORE

Note défensive : 6 - Note offensive : 5

L’Argentin est bien entré dans le match en se retrouvant à l’origine ou à la conclusion des premières attaques parisiennes, mais son rendement offensif a diminué par la suite. Moins en vue qu’au match aller, il a cependant une nouvelle fois réalisé un bon travail sur le plan défensif, manifestant une agressivité positive dans les duels. Il a aussi été très précieux sur les corners adverses en dégageant de nombreux ballons.
Bilan : Pastore restera l’un des grands artisans de la qualification parisienne sur les deux matches même s’il a été moins brillant au retour. Son implication défensive est à souligner.

LUCAS
Note défensive : 5 - Note offensive : 4

D’abord positionné dans l’axe de l’attaque aux côtés de Lavezzi, Lucas a semblé manquer de repères à son nouveau poste. Le Brésilien a signé quelques coups d’éclat mais la finition a fait défaut, comme sur une frappe trop croisée (12e) ou une percée restée vaine (15e). Il a tenté de gêner la relance de la défense adverse sans grand succès. Plus à l’aise à droite après l’entrée de Gameiro, il a alors manqué de jus pour faire la différence avant d’être remplacé par Sakho (82e).
Bilan : Un match forcément quelconque par rapport à sa brillante prestation du match aller. Son positionnement n’y est pas étranger.

EZEQUIEL LAVEZZI
Note défensive : 5 - Note offensive : 7

Ibrahimovic suspendu, Lavezzi a hérité d’un rôle de numéro neuf qui ne lui convient pas forcément. Il a su s’en accommoder grâce à cet abattage qui le caractérise et il a été précieux par sa disponibilité, mais il a tout de suite paru plus à l’aise après l’entrée de Gameiro à ses côtés. Surtout, l’Argentin a inscrit ce but égalisateur, son cinquième en Ligue des champions, qui a contribué à décrisper un peu le PSG. Derrière, il a eu le tort d’enlever son maillot, écopant d’un carton jaune largement évitable.
Bilan : Un but à l’aller, un but au retour : Lavezzi est bien l’homme de la Ligue des champions pour le PSG. Si Paris est en quarts, il le doit largement à son Argentin.

Eurosport - Vincent BREGEVIN, au Parc des Princes

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PSG-Valence (1-1): Le PSG en quart par la petite porte
Fébrile, en danger jusqu'au bout, le PSG s'est finalement qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions malgré son nul face au FC Valence (1-1).

Paris sera au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions. Un premier accomplissement pour le PSG nouvelle version. Mais que ce fut dur et laborieux. Les joueurs de Carlo Ancelotti ont été bien inspirés d'effectuer l'essentiel du travail au match aller à Valence, d'où ils avaient ramené une victoire probante (1-2) qui aura été le ciment de leur qualification. Car mercredi soir, au Parc des Princes, ils ont affiché une fébrilité qui a tourné par instants à la panique. Paris a tremblé, Paris s'est fait peur mais Paris peut respirer. Le petit match nul (1-1) concédé aux Espagnols suffit à son bonheur. Heureusement, Valence n'avait pas tout à fait les moyens de ses intentions. Car ce PSG-là, particulièrement vulnérable, était très prenable.

Dès le début de la rencontre, on ne l'a pas senti dans son assiette. Avec Chantôme au milieu et Gameiro sur le banc, Ancelotti avait joué la prudence. Paris a donc joué bas et laissé venir son adversaire. Mais celui-ci, échaudé par les contres assassins de Mestalla, ne s'est pas jeté dans la gueule du loup comme lors de la première manche. D'espaces, les Parisiens n'en ont pas eus. D'occasions, guère davantage. Plutôt verrouillé, le premier acte n'a jamais vraiment démarré. Sirigu a bien dû se coucher sur une frappe de Soldado (16e) et une autre de Jonas juste avant la pause (44e). Du côté parisien, quasiment rien à signaler. Aux trois-quarts de cette confrontation, Valence était donc toujours obligé de marquer deux fois pour se qualifier. Pourtant, de façon très paradoxale, il flottait comme une crainte latente sur le Parc.

Valence n'a pas trouvé son Kostadinov

La peur n'écartant pas le danger, ce qui devait arriver arriva. Dix minutes après la reprise, une frappe soudaine de Jonas des 20 mètres, légèrement déviée par Alex, a achevé sa trajectoire sur la droite de Sirigu, surpris (55e). Cette fois, l'angoisse était franchement palpable, sous le regard inquiet de Zlatan Ibrahimovic, présent dans les tribunes. Ancelotti a alors pris le parti de renforcer son secteur offensif en lançant dans le grand bain Kevin Gameiro en lieu et place de Thiago Motta. Pour son dépucelage en Ligue des champions, l'ancien Lorientais a apporté ce zest de dynamisme qui manquait cruellement à son équipe. C'est lui qui a initié le but parisien, son travail permettant à Lavezzi de se retrouver en position idéale face à Guaita. En deux temps, l'Argentin a trouvé la mire, pour son cinquième but européen de la saison (66e).

Sur le fond, cette égalisation ne changeait pas grand chose au problème pour Valence toujours contraint de marquer un deuxième but pour y croire. Le but de Lavezzi n'a pas suffi à libérer pour de bon une équipe parisienne qui aura perdu un nombre de ballons incalculable. Malgré l'abattage d'un Matuidi encore colossal, Paris a souffert jusqu'au bout. Ce PSG-Valence a parfois eu un petit parfum de France-Bulgarie un soir de 1993. Mais, par chance pour Paris, Valence n'a pas trouvé son Kostadinov. Au coup de sifflet final, c'est davantage du soulagement que de la joie qui s'est emparé des Parisiens. L'essentiel est fait. Ils sont en quarts. Sur l'ensemble des deux rencontres, c'est globalement logique. Mais sur ce match retour, on n'ira pas jusqu'à affirmer, comme Leonardo, que le PSG est taillé pour l'Europe. Elle a même semblé trop grande pour cette équipe crispée à l'excès et jamais maitresse, ni de l'évènement, ni d'elle-même. Peu importe son adversaire en quarts, Paris devra y montrer autre chose. Mais au moins, il y sera.


Eurosport - Laurent VERGNE

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PSG - Valence (1-1), les stats : Paris a assuré le service minimum
L'analyse statistique du match nul entre le PSG et Valence (1-1) montre que les Parisiens ont eu une attitude très attentiste et prudente.

Après sa victoire à Valence lors du match aller (1-2), le Paris Saint-Germain s’est contenté d’un résultat nul au retour (1-1). Les Parisiens n’ont pas vraiment cherché à se mettre à l’abri et ont plutôt été dans une position d’attente sur la pelouse du Parc des Princes. Cela s’est ponctué par une possession de balle famélique (36%), avec un bloc particulièrement bas en première période. L’activité offensive du PSG a ainsi été réduite à une portion congrue avant la pause, avec quatre tirs dont aucun cadré et 0% de centre réussi. Cela a été un peu mieux dans le second acte, mais les frappes ont plus souvent été contrées que cadrées (3).

Confiant en ses qualités pour renverser la vapeur, Valence a ainsi pris le match à son compte et a beaucoup approvisionné la surface de Salvatore Sirigu en centres (34). Mais les Espagnols ont manqué de présence et de précision, avec uniquement trois réussis. Pas suffisant pour réellement solliciter le portier parisien, qui n’a arrêté qu’un tir en plus du but encaissé. Celui que Valence était obligé de mettre au fond des filets pour espérer.




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Blaise Matuidi, MVP
En fait, il y avait la place pour Valence. Mais en face, il y avait aussi Blaise Matuidi, qui confirme qu'il est bien le seul joueur constant de ce Paris-SG. Et il aura l'occasion de le prouver plus encore au prochain tour, pour les quarts de la C1.

Sirigu (5) : Un poil lourd sur la frappe de Jonas, pas forcément très serein dans ses sorties aériennes, l'homme qui arborait la couleur de Boubou dans DBZ n'a pas dégagé une très grande sérénité. Cela dit, on est très loin de son match horrible de Sochaux où il avait la taupe au cul et des moignons au bout de ses bras.

Jallet (-) : 26 minutes à souffrir le martyr avec ses adducteurs. Il est sorti, rouge comme un bon pinard du Sud-Ouest, au profit de Van der Wiel (4) toujours aussi flippant quand il tente de défendre. On a donc la confirmation que son très bon match contre Marseille en Coupe de France était un mirage. Vite, un latéral droit pour le PSG.

Alex (6) : Dans les airs, il était facile. On aurait dit le Moses Malone de la grande époque (1982-1983). Oui, le binoclard. Tous les rebonds étaient pour lui. Le tank n'a jamais été réellement mis en danger par les attaquants adverses. On l'a même vu piquer un ou deux sprints. Flippant.

Thiago Silva (6) : Le patron était de retour au bureau. Son pot à crayons n'avait pas bougé. Son mug "Space Jam" non plus. Le capitaine a tout fait dans l'anticipation et la relance propre. Le type n'a même pas forcé. Il se dégage de lui ce que le commun des mortels appelle la classe.

Maxwell (5) : Monsieur 5. Pas menacé. Pas menaçant. Et encore moins une menace. Vite, un latéral gauche pour le PSG.

Matuidi (11) : Énième match de porc de la part du meilleur milieu défensif français depuis six mois. On a l'impression de se répéter avec Blaise, mais le mec a franchi un palier. Aujourd'hui, il est au niveau des plus grands d'Europe. Blaisou court partout, ratisse, gratte, relance, intercepte. Une machine. Un kiff. Le gaucher est tellement indispensable que son entraîneur hésite entre Thiago Motta et David Beckham pour l'accompagner. La prolongation de contrat, c'est par où ?

Thiago Motta (4) : Absent des prés depuis la fin janvier, l'international italien retrouvait le XI dans un match important. On attendait beaucoup de cette petite raclure, adepte des fautes tactiques. On attend toujours. Invisible. Quelconque. Mauvais. Pas terrible.

Chantôme (4 si on tient compte de sa relance dans l'axe. 6 sans) : Difficile de lire le match de Biactol sans mentionner son abominable relance dans l'axe qui amène le but de Valence. Mais bon. Il faut dire que Carlo Ancelotti n'a pas eu la meilleure idée de l'année en le faisant commencer à droite. On le sait tous, à ce poste, Clément est une pipe. Une fois revenu dans l'axe, il a tout verrouillé avec Matuidi et l'action du but de Lavezzi part de ses pieds.

Pastore (5,5) : Il a d'abord fait dans la charité à perdre tous ses ballons pendant 45 minutes puis il s'est repris. A sa décharge, il a beaucoup couru et n'a jamais décroché mentalement. Il lui manque encore de l'épaisseur pour vraiment peser dans un match de ce calibre. Quand on se rappelle où il était à l'automne, c'est presque un miracle de le voir livrer un match comme ça. Deux talonnades bien senties. Plaisir des pieds.

Lucas (3,5) : Après son match de cochon de l'aller, les Espagnols étaient avertis. Ils ont bien retenu la leçon en serrant de près le Brésilien. Forcément, ça s'est vu tant le petit Carioca n'a pas existé en dépit de 15 premières bonnes minutes. Sans gaz, Lucas a fait du Cristian Rodriguez de bas niveau. Ouais, l'oignon. Le mec qui te fait chialer.

Lavezzi (6) : L'Argentin avait la lourde tâche d'occuper seul le front de l'attaque du Paris-SG. Il a été au mastic, a beaucoup couru dans le vide et fait des appels en vain. A sa décharge, il ne sait pas jouer seul en pointe et n'a jamais réussi à s'entendre avec Lucas. Son but, plein de rage et de chatte, vient récompenser un match de travailleur. Il gagnera en qualité s'il levait un peu plus la tête. Avec 5 buts en Ligue des Champions, il rejoint Nicolas Anelka et Christian dans l'Histoire du club. De quoi former un trio très prometteur sur Jacquie et Michelle.

Gameiro (6)
: Il s'est fait carotte en commençant le match dehors mais le Français a confirmé qu'il avait un gros mental avec son entrée pleine de mordant. C'est lui qui fait tout le boulot sur le but de Lavezzi. Une vraie rentrée de puncheur. Pour la peine, il sera encore remplaçant samedi contre Nancy. Respect.

Sakho (-) : Mamad' est rentré en fin de partie pour apporter un peu de fesse dans la défense parisienne. Un hommage à Désiré Bastareaud AKA Giant Coucou.

Ibrahimovic (1) : Absent. Décidément, les matches à élimination directe ne sont pas fait pour lui.


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Alex177
posté 07/03/2013 10:03
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Lavezzi sur les traces de Weah

Auteur de l'égalisation du Paris-SG contre Valence CF, mercredi soir au Parc des Princes, en 8e de finale retour de la Ligue des champions (1-1), Ezequiel Lavezzi s'est d'ores et déjà fait une belle place dans l'histoire du club parisien dans la compétition européenne. Avec cinq buts au compteur, il talonne George Weah, la star libérienne qui avait marqué à sept reprises pour Paris en C1 au coeur des quatre-vingt-dix.
Impliqué dans 10 buts en seulement 15 matches

"Speedy" Lavezzi a marqué ses cinq buts... lors des quatre derniers matches : outre son but en deux temps de la 66e minute, mercredi, il a ouvert le score à l'aller en Espagne (2-1), inscrit le but victorieux contre Porto lors du dernier match de poules (2-1) et réussi le doublé en Ukraine contre le Dynamo Kiev (2-0, le 21 novembre). Au total, l'ancien Napolitain est directement impliqué dans 10 buts (7 buts, 3 passes décisives) en seulement 15 matches de Ligue des Champions joués (7 avec le PSG, 8 avec Naples). (Avec Opta)

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MoMoZeRo
posté 07/03/2013 15:25
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Football - Ligue 1

PSG : Après le logo, le Parc des Princes ?

Selon LCI, la Qatar National Bank est sur les rangs pour déposer sa marque sur le Parc des Princes. Le PSG ne serait pas le premier club à succomber au naming.

Le PSG succombera-t-il au naming ? Le fair-play financier souhaité par Michel Platini amène le PSG à rechercher d'autres sources de recettes. Selon des informations de LCI, les dirigeants du club de la capitale sont intéressés par la commercialisation du nom du stade. Cette pratique est déjà couramment utilisée en Angleterre (Arsenal, Manchester City), en Allemagne (Bayern Munich) et même déjà en France (Nice, Le Mans).

C’est tout naturellement au Qatar que le PSG cherche un nouveau partenariat qui atteindrait la somme de 100 millions d’euros par an. "Il est possible que le contrat soit déjà signé, indique La Chaîne Info en reproduisant les propos d'une source proche du dossier. En tout cas, il le sera quand le PSG passera devant la DNCG pour présenter ses comptes". La banque qatarie souhaiterait ainsi voir son nom sur les maillots des joueurs mais aussi l’inclure dans le nom du stade parisien. Après avoir changé le logo, QSI semble prêt à continué la mue du Paris Saint-Germain.


http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2...824/story.shtml


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Varino
posté 08/03/2013 07:28
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Sakho, l’heure des questions

Remplaçant mercredi avec le PSG contre Valence (1-1), le défenseur central international, surpris et irrité, se trouve dans une situation problématique.


NUMÉRO 1 EN SÉLECTION, numéro 3 en club, la situation est-elle durable ? Un peu moins de trois semaines avant le double rendez-vous de l’équipe de France qualificatif pour la Coupe du monde 2014, Mamadou Sakho se pose nécessairement la question. Il a participé à l’intégralité des sept rencontres des Bleus sous l’ère Deschamps, mais il doit se contenter, la plupart du temps, des matches de moindre importance avec le PSG. Souvent propre et régulier en équipe de France, il n’a pourtant pas convaincu Carlo Ancelotti de lui accorder sa confiance dans les grands rendez-vous. Cette situation intrigue d’autant plus le jeune défenseur central de vingt- trois ans qu’il était convaincu, au regard des séances du début de semaine, de commencer le huitième de finale retour, contre Valence (1-1), mercredi.

Même s’il est entré pendant dix minutes, temps additionnel inclus, Sakho ne pouvait dissimuler son désarroi au moment de quitter le Parc des Princes. Pas un mot, visage fermé, il s’est éclipsé le premier, comme sonné par cet autre rendezvous manqué. Cette saison, le Parisien n’a été titularisé qu’à deux reprises en Ligue des champions, à Porto (0-1, le 3 octobre 2012) et à Valence (2-1, le 12 février), un constat qui confirme la hiérarchie en charnière centrale dans l’esprit d’Ancelotti : Thiago Silva est intouchable et Alex, un cran au-dessus de Sakho.

Liverpool le suit

Pourtant, l’entraîneur parisien reconnaît les progrès de l’international français (12 sélections). Il le trouve moins brutal dans ses interventions, plus concentré dans ses relances, mais le technicien italien déplore toujours des erreurs de placement, comme lors du match à Sochaux (2-3, le 17 février). Sakho pourrait rétorquer que, dans ce registre, Alex ne s’est pas révélé plus convaincant à Valence ou à Reims (0-1, le 2 mars) et il n’aurait pas tort. Seulement, le Brésilien, âgé de trente ans, avance une expérience en Ligue des champions (56 matches) dont ne peut se prévaloir son jeune concurrent (3 matches) et, à l’heure du choix, la carte de visite pèse forcément.

Les blessures combinées d’Alex (touché à un mollet et remplacé à la mi-temps de Valenciennes-PSG, 0-4, le 11 décembre) et de Thiago Silva (touché à une cuisse et remplacé à la 53e minute de PSG-Ajaccio, 0-0, le 11 janvier) ont permis à Sakho de gratter un temps de jeu honorable cette saison (2 069 minutes, contre 2 240 pour Alex). Mais la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France ne le rassasient pas. La perspective de la Coupe du monde 2014 se rapproche et il ne veut pas voir le train passer une deuxième fois, après avoir raté l’Euro 2012, au prétexte qu’il n’aurait pas été incontestable en club.

L’idée d’un départ cet été fait alors son chemin dans l’esprit du défenseur sous contrat jusqu’en juin 2014, et les courtisans commencent à se manifester. L’année dernière, Lyon et l’AC Milan avaient pris la température. L’OL, en cas de qualification pour la Ligue des champions, pourrait revenir à la charge. Mais, depuis peu, c’est surtout Liverpool qui suit avec attention l’international français. À trois mois et demi de l’ouverture du marché d’été, Sakho ne devrait pas avoir trop de souci pour rebondir dans l’hypothèse où le PSG continuerait à ne pas s’appuyer sur lui.

DAMIEN DEGORRE




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Gameiro sur le départ

COMME POUR CELUI de Mamadou Sakho (lire par ailleurs), l’annonce de la composition d’équipe, mercredi, deux heures avant le coup d’envoi, fut une claque pour l’ego de Kevin Gameiro. Zlatan Ibrahimovic suspendu, Jérémy Ménez forfait sur blessure, l’attaquant international français (1 sélection) de vingt-cinq s’attendait à connaître sa première titularisation en Ligue des champions. Carlo Ancelotti l’a pourtant sacrifié sur l’autel tactique et a préféré le faire entrer à une demi-heure de la fin, ce qui s’avéra payant.

En apprenant sa non-titularisation, Gameiro a accusé le coup. Après la qualification, il apparaissait plus joyeux, comme si la déception avait été balayée par son implication sur le but égalisateur. Mais, parce qu’il n’est même plus numéro 4 dans la hiérarchie des attaquants parisiens, l’ancien Lorientais sait que cette saison sera sûrement sa dernière à Paris, deux ans après son arrivée. Sous contrat jusqu’en juin 2015, il espère conclure avec un titre de champion avant de s’exiler à l’étranger et redevenir un candidat à une place en sélection. Le Borussia Dortmund et Liverpool ont déjà approché son entourage. Il se murmure, aussi, que Valence, qui le voulait l’été dernier, pourrait revenir à la charge. – D. D.


L'Equipe


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Homer
posté 08/03/2013 13:31
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Matuidi va-t-il tenir le coup ?

Incontournable à Paris, Matuidi a disputé contre Valence son 45e match de la saison. Peut-il payer cette débauche d’énergie ?

Lui au moins ne choisit pas ses matchs. Il les joue tous à fond. A force d’empiler les kilomètres, les tacles, les matchs et les prestations de très haut niveau, Blaise Matuidi est aujourd’hui le nouvel homme fort du football français. Et le rayonnement de l’ex-Stéphanois dépasse les frontières. « Je n’ai plus de mots pour Matuidi, souffle Carlo Ancelotti. Il fait partie des meilleurs milieux d’Europe. Contre Valence, il a été fantastique. Mais il l’est tout le temps. »

Mercredi soir, entre ces incessantes courses et son pressing haut, Matuidi a récupéré dix-neuf ballons dans les pieds des joueurs de Valence. Un chiffre franchement élevé pour un huitième de finale de Ligue des champions. « Il explose cette année. Il est venu à Paris pour ça, note Jean-Pierre Bernès, son agent. C’est le meilleur joueur français actuellement. »

Qu’il paraît loin ce premier match de la saison, le 11 août dernier contre Lorient (2-2) au Parc, où Ancelotti l’avait laissé sur le banc. En quelques mois, les doutes sur sa capacité à élever son niveau de jeu se sont dissipés. Et son statut s’est considérablement renforcé. Aujourd’hui, au moment de composer son onze de départ, il y a fort à parier que, au même titre que Sirigu et Ibrahimovic, l’entraîneur italien du PSG écrit le nom de Matuidi sans se poser de questions. Et la petite phrase de Laurent Blanc, alors sélectionneur des Bleus, prend désormais tout son sens : « Matuidi? On ne parle jamais de lui mais à la fin, c’est toujours lui qui joue! »

Seule crainte le concernant, Matuidi navigue désormais dans une zone où il n’a pas de repères et où l’on peut redouter qu’il ne dispute le match de trop. La saison dernière, l’international n’avait joué que vingt-neuf matchs de L1 et quatre de Coupe d’Europe. Cette année, il est en est déjà à vingt-six de L1 et huit de Ligue des champions.

Contre Valence, Matuidi a effectué son 45e match de la saison. Même si Ancelotti le faisait souffler samedi pour la réception de Nancy, le numéro 14 parisien devrait néanmoins frôler la barre des cinquante rencontres d’ici la fin du mois. On le voit mal être ménagé contre Saint-Etienne et Montpellier. A cela s’ajoutent les rencontres cruciales des Bleus contre la Géorgie et l’Espagne les 22 et 26 mars. Didier Deschamps, dans un hommage en forme de message d’alerte, explique à quel point il tremble pour son nouveau diamant du milieu de terrain. « Sa prestation contre Valence ne me surprend pas. Mais je m’inquiète un peu de le voir jouer quatre-vingt-dix minutes tous les quatre jours, a-t-il lâché au micro de BeIN Sport. Il est tellement généreux dans tout ce qu’il fait… Un moment, quand je l’ai vu au sol, j’ai eu quelques frissons. »

Pour Olivier Dacourt, l’ex-milieu de l’AS Rome et l’Inter Milan, Matuidi doit désormais intensifier ses séances de récupération. « Avec le staff du PSG, il va encore plus surveiller son alimentation et effectuer des prises de sang. Mais je ne suis pas inquiet pour Blaise, assure l’ancien milieu de terrain. Au fur et à mesure du match, il monte en intensité. Cela veut dire qu’il a un corps qui aime les efforts. Et c’est sa première grosse saison au plus haut niveau. Il n’est pas usé. Tant mieux car on a vraiment besoin de lui. »


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Tarak Bouzaabia : « Il a cette force de prendre les bons conseils »

Tarak Bouzaabia, le médecin de Saint-Etienne, a côtoyé Blaise Matuidi pendant plus de deux saisons. Il n’est pas surpris par les performances actuelles du milieu parisien.

Faut-il s’inquiéter de voir Matuidi jouer autant de matchs depuis le début de saison ?

Tarak Bouzaabia. Non, car il est parfaitement surveillé par le staff du PSG.
S’il y en a bien un pour qui je n’ai aucun souci, c’est Blaise. Au-delà de ses énormes qualités physiques, il a surtout des qualités mentales comme l’humilité, la gentillesse et l’écoute des autres. Il retient les leçons. A Saint-Etienne, il avait connu une blessure musculaire et je lui avais dit : Apprends à écouter les signaux de ton corps. Il t’alerte. C’est ce qu’il a fait. Il sait retenir les bonnes informations de son corps.

En quoi est-ce important ?

Parce qu’ainsi il donne les bons renseignements au staff médical et au staff technique. Donc, on peut concocter des séances d’entraînement spécifiques et cohérentes. Plus le joueur est intelligent avec son corps, mieux il jouera. Et ça, Blaise l’a parfaitement compris. C’est essentiel car Blaise est un type généreux avec les autres et avec son physique.

Etes-vous surpris de sa réussite au PSG ?

Pas du tout. A Saint-Etienne, je lui disais : Toi, tu feras une grande carrière. Car il a cette force de prendre les bons conseils. C’est un joueur à l’écoute. Des gars comme lui, bien élevés, humains, profondément gentils, il n’y en a pas partout. Comme d’autres joueurs que j’ai suivis médicalement, je le considère comme un de mes enfants. Aujourd’hui, c’est un peu mon gosse à Paris. Il prend souvent de nos nouvelles. Croyez-moi, il n’a pas fini d’aller très haut.


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L'agent d'Ibra le courtise

Les performances de Blaise Matuidi, cette saison, ne laissent personne insensibles. Les plus grands clubs européens le désirent, les plus grands agents aussi. C'est par l'entremise de Jean-Pierre Bernès que l'ancien Stéphanois a signé au PSG à l'été 2011 un contrat de trois ans qui s'achève en juin 2014. Mais depuis quelques semaines, le milieu de terrain est courtisé par d'autres conseillers prestigieux et notamment celui de Zlatan Ibrahimovic et Mario Balotelli: Mino Raiola.

Cet agent italo-néerlandais est l'un des ténors de la profession. Influent et bien implanté auprès des dirigeants des meilleures équipes européennes, il apprécie beaucoup Matuidi, l'homme et le joueur. Au point de lui faire des appels du pied pour l'enrôler dans son écurie de joueurs aux côtés des Maxwell et autres Van der Wiel. Bernès n’y croit pas : « Ce sont des fantasmes. L’agent dont vous me parlez possède déjà beaucoup de joueurs, explique-t-il. Blaise est un garçon sérieux. J’ai encore rendez-vous la semaine prochaine avec lui. On échange tous les jours au téléphone, il n’y a aucune équivoque. »


Le Parisien.fr


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niramo
posté 08/03/2013 14:42
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Ménez revient, Motta et Jallet K.O.

Touchés lors de la rencontre de Ligue des champions face à Valence (1-1), Christophe Jallet et Thiago Motta ont déclaré forfait pour le match de L1 prévu samedi face à Nancy (17h00). En revanche, Jérémy Ménez va mieux et effectue son retour dans le groupe parisien, tout comme Ibrahimovic et Verratti, qui étaient suspendus face aux Espagnols.

L'Equipe.fr


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BiBi
posté 08/03/2013 15:27
Message #5369


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PSG : Le groupe face à Nancy

Carlo Ancelotti a communiqué une liste de 21 joueurs pour la réception de Nancy, samedi au Parc des Princes (28eme journée de L1). Jallet et Thiago Motta sont absents. Ménez est de retour.


Un retour et deux absents dans le groupe du PSG qui recevra Nancy samedi en fin d’après-midi. Face à l’ASNL, Carlo Ancelotti va pouvoir compter sur le retour de Jérémy Ménez, absent face au FC Valence mercredi en raison d’une blessure aux adducteurs. Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti, suspendus face au club espagnol, font également leur retour. Sorti sur blessure en première période mercredi et remplacé par Grégory van der Wiel, Christophe Jallet est lui forfait en raison d’une blessure aux adducteurs. Enfin, Thiago Motta, qui effectuait, comme Thiago Silva, son grand retour face à Valence n’est pas dans le groupe. La raison de son absence n’est pas encore connue.

Le groupe du PSG


Le Crom, Douchez, Sirigu - Maxwell, Van der Wiel, Thiago Silva, Tiéné, M.Sakho, Z.Camara, Armand, Alex - Beckham, Verratti, Lucas, Matuidi, Pastore, Chantôme - Lavezzi, Ménez, Gameiro, Ibrahimovic

Blessés : Thiago Motta (nc), Jallet (adducteurs)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur Conte, Coman, Arrondel, Areola

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Nancy : Le groupe face au PSG

Patrick Gabriel, l'entraîneur de Nancy, a retenu un groupe de dix-neuf joueurs pour affronter le PSG (28eme journée de L1), samedi soir. Ndy Assembe est forfait tandis que Muratori est de retour.


Paul Nardi va découvrir le Parc des Princes. Le jeune gardien de but de l’ASNL (18 ans) profite de l’absence de Guy-Roland Ndy Assembe, dont la blessure n’a pas été communiquée, pour entrer dans le groupe lorrain. A noter également le retour de Vincent Muratori, remis de sa blessure aux adducteurs, après deux matchs d’absence. En revanche, Romain Grange, touché à une cuisse, est toujours absent.

Le groupe de Nancy

Gregorini, Nardi - Jebbour, Amadou, Puygrenier, Sami, S.Sané, Badila, Muratori, Ayasse, Loties - Mangani, Coulibaly, Karaboué - Bakar, Louis, Moukandjo, Alo'o, Zitte.

Blessés : Grange (cuisse), Hammar (genou), Rachid (nc), Ndy Assembe (nc), Joachim (tibia)
Suspendu : Aucun
Choix de l’entraîneur Bassilekin, Jeanvier, Dampha

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Kaionedirection
posté 08/03/2013 19:31
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PSG : blessure.gif Motta rechute

Le milieu international italien du PSG blessure.gif Motta, qui avait fait son retour après deux mois d'absence mercredi dernier contre Valence en Ligue des Champions, est de nouveau blessé au mollet. Sa rechute l'éloignera des terrains pour un minimum de trois semaines. Il manquera donc la réception de Nancy ce samedi au Parc des Princes et le déplacement à Saint-Etienne le dimanche 17 mars.
Au mieux, il ne reviendra qu'après la trève internationale, soit en championnat contre Montpellier au Parc des Princes le 30 mars, soit pour le quart de finale aller de la Ligue des Champions programmée les 3 et 4 avril.

LeParisien.fr
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Kiolm
posté 09/03/2013 05:19
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Nasser al-Khelaifi : « On ne veut pas d'ennemis »

C’est un homme qui n’a pas encore 40 ans (seulement à la fin de l’année) et qui est déjà multiprésident. Du PSG bien sûr, et c’est en cette qualité-là qu’il s’exprime aujourd’hui dans nos colonnes, révélant sa volonté de voir Carlo Ancelotti et Leonardo rester au club la saison prochaine.
Il esquisse également les contours du développement d’un PSG appelé à disputer les premiers rôles, sportifs et économiques, dans les années qui viennent sur la scène européenne.

Cependant, l’homme est aussi le patron du fonds d’investissement qatarien (QSI) qui possède à 100% le PSG, le président du PSG Handball, de la chaîne de télévision Al-Jazira Sport et de ses déclinaisons françaises (BeIN Sport). Ancien joueur de Coupe Davis pour son pays, il tient également les rênes de la Fédération qatarienne de tennis. Et on en oublie sûrement. Pas forcément connu du grand public, c’est un personnage clé dans le monde du sport et du business. Derrière un sourire angélique et un esprit espiègle, il n’ignore rien des méthodes pas toujours romantiques des hommes d’affaires avisés. Il appartient avant tout à ce monde-là et sait trancher en toutes occasions.

Jeudi, au lendemain d’une qualification logique pour les quarts de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Valence, Nasser al-Khelaifi s’est livré à l’un de ses plaisirs fétiches : une partie de tennis acharnée face à son professeur personnel. « Quand on gagne, j’aime bien jouer le lendemain », glisse-t-il, revenu de la douche, une veste zippée aux couleurs du PSG enfilée. Pendant quarante minutes, entouré de son bras droit, de ses deux conseillers en communication, de son assistante personnelle, le président parisien s’est livré sur l’actualité brûlante de son club, attablé au très chic Lagardère Racing au Pré Catelan dans le bois de Boulogne. Le puissant dirigeant avait quelques messages à faire passer, sur le rôle social du club ou à destination des médias.


L’avenir de Carlo Ancelotti et Leonardo


Carlo Ancelotti sera-t-il l’entraîneur du PSG la saison prochaine ?

Nasser al-Khelaifi. S’il le souhaite, il sera encore là. Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression, comme dans tous les métiers, mais il s’en sort très bien. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde si ce n’est le meilleur.

C’est donc à lui de se décider ?

Je pense qu’il va continuer mais à la fin de la saison, on fera les bilans. On fera aussi le mien. C’est normal, cela se passe comme ça dans toutes les sociétés. On est quart de finale de la Coupe de France, de la Ligue des champions et en tête en championnat. Que peut-on demander de plus à part toucher le ciel ?

Les pistes menant à José Mourinho et Arsène Wenger ne sont que des rumeurs ?

José Mourinho, je ne sais pas où il en est par rapport à son contrat mais ce ne sont pas mes affaires. Je le respecte en tant qu’entraîneur et en tant que personne, comme Arsène Wenger d’ailleurs.

Leonardo a-t-il commis une erreur en déclarant, après la défaite à Reims, que le PSG était davantage bâti pour l’Europe ?

Ses propos ont mis le feu mais vous l’avez attisé encore plus ! On est tous des êtres humains, on peut tous faire des erreurs, Leo comme moi, comme d’autres. Mais je trouve que les médias sont négatifs avec le PSG. Je ne veux pas trop en faire, mais c’est le sentiment que j’ai. On a besoin du soutien des médias en France. Aujourd’hui, on représente la France en Europe à travers la Ligue des champions. J’espère que la France est fière du PSG comme elle le serait d’un autre club français engagé en Ligue des champions. Avec le PSG, on cherche toujours la petite bête. Mais on l’accepte. On va apprendre de nos erreurs. On va écouter les critiques, mais cela ne nous atteindra pas et cela nous rendra plus fort et encore plus motivé.

Leonardo est-il arrogant ?

Non, c’est quelqu’un de sympathique, un vrai gentleman. Les médias sont très agressifs avec lui depuis dix-huit mois. Il connaît le foot, il aime le PSG. Il veut apporter des choses au football français, peut-être trop vite. Il est parfois trop direct et les gens prennent ça pour de l’arrogance alors que ce n’est pas le cas. Le PSG respecte tous les autres clubs. C’est notre règle numéro un, que ce soient les grands ou les petits clubs. On veut être amis avec tout le monde. Bien sûr, on se bat avec les autres équipes pour gagner le championnat mais on ne veut pas d’ennemis.

Sera-t-il encore le directeur sportif du PSG alors qu’il évoque notamment un retour en Italie ?

Oui, il va rester. J’ai une bonne relation avec lui. Les gens pensent que nous avons un problème. Je ne sais pas d’où ça sort mais ça me fait beaucoup rire. J’entends dire : « Depuis Doha », « Les sources à Doha disent qu’on a un problème avec Leo », etc. J’aimerais bien vous aider mais ce n’est pas vrai. La voix officielle du Qatar, c’est moi. Il faut bien que tout le monde le comprenne. Leo fait du très bon travail.

Ancelotti, Leonardo : on garde donc les mêmes la saison prochaine ?

Oui, pourquoi ? Vous ne voulez pas qu’ils restent ? Vous voulez leur place (malicieux) ?


L’image du PSG


Les clubs français vous reprochent inlassablement de ne pas investir en France…

Si on parle de Blaise Matuidi, par exemple : il était à Saint-Etienne et c’est moi qui l’ai recruté. On a aussi fait venir Gameiro. Ce n’est pas vrai qu’on n’investit pas sur le marché français. Honnêtement, les joueurs français disponibles, on les a pris, comme Douchez, Ménez, Matuidi ou Gameiro.
Mais si on ne trouve pas ce que l’on recherche sur le marché français, on se tourne vers l’étranger. Notre objectif dans dix ans, c’est de n’avoir que des joueurs français dans notre effectif grâce au travail du centre de formation. Des joueurs français issus de Paris et de la région parisienne.

Beaucoup de dirigeants français disent aussi que vous avez sauvé le foot français avec BeIN Sport.

Non, je n’ai rien sauvé du tout.

Trouvez-vous que Jean-Michel Aulas…

(il coupe) Qui ? (rires)

Trouvez-vous Aulas et les autres présidents de clubs reconnaissants vis-à-vis de vous ?

Pour nous, c’est important d’aider les clubs, la Fédération, la Ligue. On est heureux de voir la L1 bien se porter, de voir Montpellier ou Lille revenir au classement. Cela veut dire que la compétition est relevée. Et je suis heureux pour mon ami Loulou (NDLR : Louis Nicollin). On a vraiment d’excellentes relations avec tous les présidents.

Même Jean-Michel Aulas ?

(Il rit) Avec tout le monde. Après, Aulas, il fait son boulot mais il m’a aussi envoyé un message très sympa ce matin (jeudi) pour me féliciter de notre qualification face à Valence. Il protège son club. Peut-être que pour lui, c’est aussi un jeu avec les médias. On ne veut tuer personne. En étant qualifié pour les quarts de la Ligue des champions, on améliore l’indice UEFA de la France, donc c’est profitable aussi à tous les clubs.

Existe-t-il une forme d’ingratitude vis-à-vis du PSG et du Qatar ?

Qu’ils nous aiment ou pas, les gens respectent ce que l’on fait. Quand j’en rencontre dans la rue, ils me disent qu’ils sont avec nous. Je n’ai jamais entendu de critiques. Les fans sont fiers de leur club et toujours avec lui, même dans les mauvais moments. C’est important de se sentir porté, défendu. Les supporteurs font un gros travail.

Appréciez-vous « les Guignols » de Canal + mettant en scène Leonardo et le prince Tamim ?

Je ne regarde que BeIN Sport… Je blague ! Non je ne regarde pas trop « les Guignols » qui ont créé cette relation entre Leo et le prince. (Il grimace) C’est drôle mais pour être honnête, je ne regarde pas beaucoup.


Le bilan, les ambitions sportives


Le PSG fait désormais partie du top 8 européen en Ligue des champions. Que ressentez-vous ?

Je suis très fier et très heureux pour nos fans. La qualification a été difficile mais on s’y attendait après le 2-1 du match aller. Après dix-huit ans d’absence à ce stade-là de la compétition, c’est assez fou d’être en quart de finale.
Y arriver après avoir racheté le club il y a dix-huit mois prouve qu’on est sur le bon chemin.

Le PSG peut-il atteindre la finale ?

Si on se qualifie pour les demi-finales, alors on pensera au prochain tour. Là, on fait partie des huit meilleures équipes européennes, c’est incroyable. On verra quel sera notre adversaire mais on aura une chance comme les sept autres équipes. Oui, on a une chance d’aller encore plus loin.

Vous êtes en lice dans trois compétitions. Laquelle devez-vous remporter à tout prix ?

Toutes ! Sinon, on ne les jouerait pas. On a montré contre Marseille que même la Coupe de France était importante et pas seulement parce que c’était Marseille. Comme Carlo (Ancelotti) l’a dit mercredi soir, on est l’un des quatre clubs en Europe toujours qualifiés dans trois compétitions, avec le Bayern Munich, Porto et la Juventus Turin. Ce ne sera pas facile, mais Carlo sait comment gérer ces situations.

Comment voyez-vous le duel avec Lyon en Ligue 1?

C’est une bonne chose pour le championnat,pas pour nous (rires). Mais nous sommes confiants. On se bat sur trois tableaux mais on atteindra notre but en championnat.

Blaise Matuidi est en fin de contrat. Peut-il partir alors qu’il est très sollicité ?

Il ne quittera jamais le PSG. Matuidi, c’est le joueur le plus rapide à son poste en Europe. Il est fantastique. Le plus important, c’est qu’il veut toujours apprendre. Tous les jours, il veut progresser et cela fait de lui quelqu’un de spécial et d’unique. C’est un guerrier, jamais arrogant. Je l’adore. C’est l’un des meilleurs joueurs de notre effectif. C’est aussi le cas en équipe de France.

Etes-vous surpris par David Beckham ?

C’est vraiment un super garçon avec une belle personnalité, très professionnel. Penser qu’il ne venait que pour vendre des maillots et le marketing, ce n’est pas la vérité. Il est là pour jouer au foot car il adore ça. Il augmente le niveau de professionnalisme de toute l’équipe, on sent les joueurs désireux d’apprendre à ses côtés. Ils viennent lui parler, prendre des conseils. Beckham soigne les détails.


L’essor du club, son développement


Quelle est la prochaine étape du développement du club ?

Le centre d’entraînement et le centre de formation. Il y a aussi la marque PSG afin qu’elle devienne une marque mondiale. En France, elle est déjà très importante mais elle doit être encore plus forte. Notre nouveau logo, par exemple, est plus clair aujourd’hui.
Nous avons de grands projets autour de deux éléments principaux : Paris et la tour Eiffel. Saint-Germain est important pour l’histoire mais Paris c’est Paris, la plus belle ville du monde pour nous. On veut aller plus loin, étape après étape, en restant calme et discret. Avant, on nous demandait de l’argent pour participer à des matchs amicaux contre la Juventus, l’Inter Milan ou le Real. Désormais, on nous invite. Ce n’est pas de l’arrogance mais je suis fier de faire partie de ce monde-là. On n’est pas le Real mais on doit s’en inspirer.

Avez-vous choisi le nouveau lieu de votre prochain centre d’entraînement ?

Non pas encore, ce n’est pas un dossier facile. On aimerait que ça le soit davantage. Il y a des règles pour ce genre de projets et on veut les respecter. Je ne veux pas me précipiter, prendre un peu plus de temps, retarder le choix de deux ou trois mois afin de pas commettre de grosses erreurs. Je souhaite avoir le top en Europe. On regarde les centres des grands clubs, on a visité celui du FC Barcelone. On sait ce que l’on veut. Après, il faut trouver les terrains qui conviennent. On souhaite aussi être propriétaires de ces terrains.

Vous êtes le président de la Fondation PSG. Va-t-elle se développer encore ?

Même si je suis très occupé, être président de la Fondation PSG compte beaucoup à mes yeux. J’ai décidé de tripler son budget ! Cela fait douze ans que cette fondation existe, et près de 3000 enfants sont déjà partis en vacances grâce à elle et nous en accompagnons 12000 chaque année au travers de programmes éducatifs et sportifs. Pour moi, ces actions de charité dans les hôpitaux, auprès d’enfants qui ont besoin de notre aide, font également partie de notre mission. On doit leur montrer que l’on est là pour eux. Et leur donner de notre temps.


Citation
Lucas touché à la main droite. Lucas a passé des examens hier matin. Le Brésilien souffre de la main droite qui a été bandée. Ce pépin physique ne devrait pas l’empêcher de pouvoir postuler pour la réception de Nancy demain en championnat.

Le Parisien
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Varino
posté 09/03/2013 09:45
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PARIS, SURMENAGE DE PRINTEMPS ?

Désormais qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG reste en course en Championnat, en Coupe de France et en C 1. Mais peut-il tout mener de front ?


LE PARIS- SG, comme le Bayern Munich ou le Real Madrid, est encore en course sur trois tableaux : le Championnat, la Coupe nationale et la Ligue des champions, où il s’est qualifié pour les quarts de finale, mercredi, aux dépens du Valence CF (1-1 ; aller : 2-1).

En début de saison, l’objectif assigné à Carlo Ancelotti (53 ans, en fin de contrat en juin) était de sortir de la phase de groupes de la C 1 pour disputer les huitièmes de finale. Il est donc rempli. Autre objectif prioritaire : le titre de champion. Même si, avec 54 points après vingt-sept journées, et seulement deux d’avance sur Lyon, la marge de manoeuvre du PSG n’est pas celle qui était prévue au départ, le club de la capitale peut toujours réaliser le doublé Championnat- Coupe de France. Les hommes de « Carletto » disputeront en effet les quarts de finale de l’épreuve à Annecy, contre l’Évian TG, le 17 avril.

D’ici au 31 mai, date d’une éventuelle finale de la Coupe et clôture de la saison, les Parisiens peuvent-ils disputer trois compétitions sans dommages ?

Psychologiquement suffisant?

En principe, cet après-midi, les stars parisiennes ne devraient pas rencontrer d'insurmontables difficultés contre Nancy (19e). En principe. Car le PSG sort de deux retentissantes contre-performances contre des mal classés, à Sochaux (2-3, le 17 février) et à Reims (0-1), samedi dernier. Au point que Leonardo, son directeur sportif, ait jugé son équipe peut-être plus « faite pour l’Europe, basée sur la qualité de passes, le talent, pas pour ce genre de matches » . (Voir L’Équipe du 3 mars.) Le PSG pécherait-il donc par suffisance, au risque de gaspiller des points en L 1 face aux « petits » ? « Non, répond Robert Pires, l’ancien milieu d’Arsenal, présent au Parc des Princes mercredi. La Ligue des champions, c’est toujours la compétition la plus importante et c’est normal de jouer avec le frein, avant, pour éviter la blessure. Ce n’est pas un manque de respect pour l’adversaire mais cela n’a simplement pas la même valeur. Le retour en L 1, après le match nerveux et usant contre Valence, va cependant être intéressant à observer. »

Ancelotti avance plutôt le manque d’expérience de son équipe pour justifier ses couacs en Championnat. « Les matches de Ligue des champions nous ont pris beaucoup d’énergie physique et mentale. Nous avons perdu des points avant et après ces matches. Parce que nous avons beaucoup de joueurs (Matuidi, Jallet, Sakho, Gameiro, Chantôme, Verratti, Sirigu) qui n’ont pas l’expérience de ces enchaînements » , estime l’Italien.

Quantitativement suffisant?

Depuis le début de saison, Ancelotti a utilisé vingt-quatre joueurs, dont cinq ont quitté le club lors du mercato hivernal : les milieux Mohamed Sissoko (prêté à la Fiorentina), Mathieu Bodmer (p., Saint-Étienne), Adrien Rabiot (p., Toulouse) Nene (Al- Gharafa, QAT) et l’attaquant Guillaume Hoarau (Daelian Arbin, CHN). Ces départs peuvent-ils être dommageables quantitativement, au moment de l’emballement final ? « S’ils avaient jugé qu’ils étaient importants, ils ne seraient pas partis, estime Pires. L’effectif du PSG est suffisamment large et de qualité pour aller loin dans toutes les compétitions. » Mais Ancelotti pratique le turnover prudemment. Avec déjà 45 matches disputés cette saison, en club et en sélection, Blaise Matuidi frise le surmenage, au point que cela inquiète même Didier Deschamps, le patron des Bleus (voir L’Équipe de jeudi). Pires partage cette interrogation : « Au PSG, il y a deux pièces essentielles : Lavezzi et Matuidi. Sans eux, c'est vrai qu'il pourrait y avoir un problème. Lavezzi est toujours celui qui déclenche quelque chose et Matuidi stabilise l'équipe en se faisant mal pour les autres. A Ancelotti de bien les gérer pour éviter l'usure.»

Tactiquement trop éprouvant?

Jusqu'à la fin de la saison, il reste aux Parisiens onze matches de Championnat à disputer, au moins un de Coupe et deux de Ligue des champions. Soit déjà trois de plus qu'aux Lyonnais et aux Marseillais, leurs poursuivants en L1. Christophe Dugarry estime que dans cette course, un danger guette Paris: sa manière de jouer. « Leur défense basse et leur jeu de contre-attaque ont apporté des résultats jusqu'ici, lâche l'ancien attaquant international, aujourd'hui consultant sur Canal+, mais ils ne peuvent pas continuer à ce rythme, à courir derrière le ballon dans la durée comme ils le font. Ils ne maitrisent pas assez le jeu. Physiquement, ce n'est pas viable toute une saison. Ils manquent de maitrise et de possession du jeu. Quand le Barca a des temps faibles, il fait tourner pour trouver la brèche. Ca fait partie de la panoplie et le PSG ne l'a pas. »

ALEXANDRE CHAMORET



Citation
24
Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Paris-SG, ne dispose plus que de 24 joueurs pour terminer la saison, après les départs cet hiver de Nene (Al-Gharafa, QAT) et de Guillaume Hoarau (Dalian Aerbin, CHN), ajoutés aux prêts de Mathieu Bodmer (Saint- Étienne), Adrien Rabiot (Toulouse), Mohamed Sissoko (Fiorentina, ITA) et Diego Lugano (Malaga, ESP). C’est moins que José Mourinho au Real Madrid (25 joueurs disponibles) et Jupp Heynckes au Bayern Munich (26), deux équipes toujours en course, commele PSG, pour réaliser le triplé Coupe - Championnat - Ligue des champions.



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Sans Jallet ni Thiago Motta

EXCEPTIONNELLEMENT, Carlo Ancelotti ne devrait choisir son onze de départ face à Nancy qu’au dernier moment, aujourd’hui, dans la journée. Trois jours après la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions face au Valence CF (1-1 ; aller 2-1), l’inquiétude de l’entraîneur du PSG porte sur la récupération de ses joueurs. « Ce match contre Nancy arrive à un moment important pour nous, après la Ligue des champions. Ce ne sera pas facile de gérer et de jouer avec beaucoup d’intensité » , a- t- il expliqué hier soir au Parc des Princes en conférence de presse. Le technicien italien fera donc ce matin un « check » physique des titulaires de mercredi en C 1, comme il l’a lui-même indiqué. Ses incertitudes portent notamment sur Blaise Matuidi et Thiago Silva, alors que Christophe Jallet (adducteurs) sera suppléé par Gregory Van der Wiel. Thiago Motta (douleur à un mollet) est à nouveau forfait et ne sera pas apte avant une dizaine de jours. « Cela pourrait évidemment profiter à des joueurs qui n’ont pas joué, comme (David) Beckham », a précisé Ancelotti, qui pourrait aligner le milieu anglais aux côtés de Marco Verratti, même si sa préférence reste Matuidi. Jérémy Ménez, lui, pourrait être aligné à la place de Lucas, lui aussi éprouvé par son match face à Valence. En pointe, Zlatan Ibrahimovic, suspendu mercredi, devrait normalement faire son retour. – A. C.



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QUAND NASSER AL-KHELAÏFI DÉFEND ANCELOTTI ET LEONARDO…– Au cours d’un entretien accordé au Parisien-Aujourd’hui en France à paraître aujourd’hui, Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, assure que Carlo Ancelotti « sera encore là » la saison prochaine « s’il le souhaite ». « Il fait de l’excellent travail. Cela a parfois été difficile parce qu’il est sous pression (…) mais il s’en sort très bien, poursuit le dirigeant. Carlo est l’un des meilleurs entraîneurs du monde, si ce n’est le meilleur. (…) Je pense qu’il va continuer mais, à la fin de la saison, on fera les bilans. » Al-Khelaïfi assure, en outre, qu’il entretient « une très bonne relation » avec Leonardo, que le Brésilien fait du « très bon travail » et qu’il sera toujours le directeur sportif du PSG la saison prochaine. – A. C.



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ARGENTINE : AVEC LAVEZZI, SANS PASTORE. – Le sélectionneur argentin, Alejandro Sabella, a fait appel à vingt et un joueurs pour affronter le Venezuela, le 23 mars à Buenos Aires, puis la Bolivie, le 26 à La Paz, dans le cadre des qualifications à la Coupe du monde 2014. Si le Parisien Ezequiel Lavezzi (27 ans, 21 sélections, 2 buts) figure de nouveau parmi les convoqués, son coéquipier parisien Javier Pastore (23 ans, 13 sélections) n’entre toujours pas dans les plans du sélectionneur albiceleste. – F. To.


L'Equipe


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Mock75
posté 09/03/2013 12:09
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Paul Clement more than happy to be the 'other' Englishman at PSG
After a rapid rise at Chelsea and a move to France the assistant coach is aiming for a manager's job back home

The Guardian, Friday 8 March 2013 14.05 GMT



Late Thursday morning at a snow-streaked Camp des Loges and, not for the first time in recent weeks, an Englishman takes centre stage. The dialect barked from the centre circle at Paris Saint-Germain's training ground is distinctly franglais as the ball is sprayed to the flanks to kick-start each drill, though the import pinging passes to multimillion-euro talents at the world's richest club is not David Beckham but, instead, a former PE teacher from Sutton.

Even now, Paul Clement has to pinch himself at his elevation. Thirteen years ago he was an aspiring coach working part-time in Chelsea's Football in the Community programme, an unknown with no reputation from a professional playing career upon which to fall back and all the swotting for Uefa badges crammed around his day job. Fast forward through a spell as head of education and welfare at Fulham's academy and a dizzying ascent through the ranks back at Chelsea and, this week, there he was sat alongside Carlo Ancelotti in the dugout at Parc des Princes as the French league leaders squeezed beyond Valencia into a first Champions League quarter-final since 1995.

Beckham was an unused substitute that night while the more established Englishman at PSG helped oversee progress. "It's been an incredible journey," says Clement. "It doesn't seem two minutes since I was that secondary school teacher. But, in some ways, it's not a total shock. This was something I'd aimed for, even if actually being here is a dream. Teaching gave me a foundation: organisation, planning, understanding different learning styles and needs, the importance of good communication. I've taken that into my coaching.

"The thing I found hardest was the transition from under-16s, then youth, reserve and finally first-team coach at Chelsea. To rise through those positions at the same club in about three years was challenging because you wonder if people still see you as the youth coach. I'd think: is this too much? Am I out of my depth? But that's just anxiety, human nature. You have to prove you've got the character and knowledge to stand on your own two feet at that level. I'd like to think that, after my years at Chelsea and now at PSG, I've done that. It's nice when you see you've convinced Guus Hiddink and Carlo Ancelotti you've got something about you."

The managerial instability at Chelsea offered Clement his opportunity, with Hiddink initially keeping him on as an assistant alongside Ray Wilkins during his interim stewardship in 2009. Ancelotti, hired that summer, appointed him as his No2 with the bond established between the pair over the Italian's two-year spell at Stamford Bridge. "Carlo gave me a chance and, being with him every day, I've learned so much," says the 41-year-old. When Ancelotti took up the reins at PSG in December 2011 he lured Clement from Blackburn, where he had briefly been working alongside Steve Kean, to begin a new life in Ligue 1.

The adventure across the Channel has not always been easy. Clement admits his French is a work in progress, a source of frustration given a recognition that communication is key to his role, and his two young children have rather put him to shame as they sponge up the local lingo. The whole family has taken time to acclimatise to new surroundings, but such adjustments accompany the nomadic life of a football coach. The hardest aspect of all has been coping with tragedy.

Clement was not the only member of Chelsea's backroom staff to rejoin Ancelotti in Paris. Accompanying him had been two compatriots, Jack Naylor and Nick Broad, with the latter charged with revamping the club's sports science department and overseeing everything from GPS tracking of players on the training ground to nutrition and diet. This club needed reinventing off the pitch as well as on it and Broad had made waves at Cobham as the head of sports science, an innovator at the cutting edge in his field. "We were colleagues at Chelsea but, since we'd come here, we'd become friends," says Clement. "We were going through the same sort of things and leant on each other."

One Thursday afternoon in January, the assistant manager, finishing up his work at Camp des Loges, took a call from Broad. "He'd gone into Paris to have a meeting and was on his way back to the training ground, but he'd broken down and was sitting in his car on the hard shoulder. He said he might need me to come and help him out, so I said I'd have a quick shower and call him back. When I did it just rang out. I thought he must have just managed to get home somehow, but his wife, who was back in England, hadn't heard from him either so, by about 10pm, I went out to look for him. It was Carlo who rang me and told me what had happened."

A people carrier had ploughed into the back of Broad's static Mini on the side of the A13. He had slipped into a coma by the time Clement and the manager arrived at the Henri Mondor hospital. "It wasn't good. Not good."

The coaching staff departed the hospital at 5am having spent the night at Broad's side before relaying the painful news to the first-team squad a few hours later. PSG were due to travel to Bordeaux that weekend, a fixture the French League refused to postpone. " We were in pieces and yet, and this is weird, it showed football simply doesn't stop. Nick was in a coma and we were there, training, for a game we didn't want to play. We didn't want to fly to Bordeaux. We wanted to be at the hospital with Nick and his wife." Broad never regained consciousness. He was 38.

Ancelotti and Clement were in tears on the bench ahead of kick-off at Stade Chaban-Delmas, a match a team in shock remarkably won. Around 40 members of PSG's staff travelled to London for Broad's funeral, joining former colleagues from Chelsea at Stamford Bridge for the wake. "Nick was such a fantastic guy, an amazing talent, someone who was doing things unique in football. I look at coaching differently now to before I'd met him. I'm blessed to have met him and worked with him. The sense since, with everything we're trying to win at PSG, is: 'Do this for Nick, do this for Nick.'"

There is still work to be done to secure a first domestic league title since 1994. PSG are a club transformed by Qatari funding, the influx of talent – Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Ezequiel Lavezzi, Lucas Moura and Javier Pastore cost in excess of £250m – unprecedented in French football. Yet last season's title challenge was lost to Montpellier, and Lyon are doggedly pursuing Ancelotti's team this time around. The lead at the top is two points, even if logic suggests the quality in the PSG squad will tell before the campaign is out. "The team's unrecognisable now from when we arrived," says the assistant manager. "It's taken a while for the dressing room dynamic to settle, but this club has the structure to do something special. I truly believe PSG will win the Champions League. With a decent draw and a bit of luck, it might even be this year. That dream's alive. But the absolute priority is the title. The owners made that clear after what happened last year.

"The investment has been incredible. At first, when you hear the names linked, you sit there wondering: 'Cor, him? Really?' But after a while you almost get blase at having Lucas or Zlatan around the place. There was one training session with Zlatan ... it was last November, a few days after he'd scored four against England. There was so much hype around him and he'd come back on the crest of a wave. We were playing five versus five on a small pitch, with a 2m x 1m goal, and he went and scored an overhead like he'd done in Stockholm. Everyone just stood there, mouths gawping.

"He's an incredible athlete. [Didier] Drogba was immense, physically, and could do frightening things with his body and power on the pitch. But Zlatan's at another level."

Then there is Beckham. From the outside the 37-year-old's arrival appeared a luxury aimed at raising the club's profile, potentially with an ambassadorial brief with Qatar 2022, rather than a free transfer signing who might influence a three-pronged pursuit of silverware. "Anyone who thinks he's just here for shirt sales isn't all there," says Clement. "Watch him in a game and see his competitiveness, winning tackles, getting stuck in. He's not flying up and down the right, whipping crosses in on the run, but he's at an age where he understands what he can contribute, like Ryan Giggs at Manchester United. I'd never met him before but, because his life has been lived so publicly, it was almost as if I knew him when he signed. But what a professional. What a gentleman."

The assistant spent time with the midfielder working specifically on his fitness at the LTA national training centre in Roehampton last month. "I saw an almost child-like enthusiasm for football in him. Genuine excitement. That's been really refreshing. We get on well already. He'll double check with me on travel arrangements, or what he needs to wear, because all the instructions are written in French down at the training ground. It's nice to have some banter, too, with someone in your own language now and again."

Qualification for next season's Champions League will trigger a one-year option in the coaching staff's contracts and if the review process reveals all parties are satisfied Clement's Parisian sojourn will be extended. Yet, at some stage, his own career will bring him home in search of a managerial placement. "If I didn't get that opportunity at some stage I'd be really disappointed, but there's no rush," he adds. "I've gained a lot of experience in football, at lots of different levels, but I'm still a young coach learning from one of the best managers in the world. Any No1 job I take would be a step down from PSG, but that would be good for me. A first chance is usually like that. But, for now, working at this level is an absolute privilege."

Clement, the PE teacher turned Champions League coach, feels as if he belongs.

The Guardian, Friday 8 March 2013 14.05 GMT
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Homer
posté 11/03/2013 10:15
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Ibrahimovic en a-t-il déjà marre ?

Depuis plusieurs semaines, Zlatan Ibrahimovic ne cache plus son agacement face à l’environnement de son club. Tout le monde y passe : les supporteurs, les arbitres, les journalistes. Moins de huit mois après sa signature pour trois saisons, l’attaquent suédois semble tellement lassé et incompris que des interrogations germent sur son avenir à Paris.

Il regrette le manque de soutien autour du PSG

Zlatan Ibrahimovic a marqué 24 buts en 25 matchs de Ligue1. Mais visiblement, cela ne semble pas suffire à certains. Les premiers sifflets du Parc à son encontre ont été entendus le 24 février contre Marseille (2-0). Ibrahimovic avait répondu par un but dans les arrêts de jeu. Samedi contre Nancy (2-1), ils ont de nouveau dégringolé des tribunes. Après son doublé, on a alors vu le Suédois frôler les premiers rangs, la main collée à l’oreille comme pour mettre au défi les supporteurs de le siffler à nouveau. « Ils en demandent beaucoup. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. »

La saillie, relativement arrogante, attaque autant les supporteurs que l’histoire de son propre club. Elle colle mal avec le discours du président Nasser al-Khelaifi qui assurait dans nos colonnes samedi que le club « ne veut pas d’ennemis ». Mais Ibra est agacé par le manque d’engouement autour du PSG dans un pays où le football n’a pas la même résonance qu’en Italie ou en Espagne. Premiers responsables, selon lui, les journalistes, qu’il n’a jamais portés dans son cœur. « La seule chose qui me gêne depuis que je suis arrivé, c’est ce que racontent les médias », expliquait-il dans « le Parisien Magazine » du 1er février.

Le corps arbitral l’irrite également au plus haut point. Samedi, après avoir longtemps râlé contre un de ses assistants, M. Lesage lui a finalement adressé un avertissement pour un geste d’humeur. C’est le sixième de la saison en championnat en plus de son expulsion contre Saint-Etienne. Déjà trois fois suspendu en Ligue1 et en Coupe de France, il manquera de nouveau un match au prochain avertissement.

Il souffle le chaud et le froid sur son avenir


Zlatan Ibrahimovic a plusieurs fois répété qu’il ne quitterait Paris qu’après avoir remporté des titres. Le Suédois a également précisé que le PSG ne serait pas son dernier club. Mais l’attaquant de 31 ans compte-t-il réellement aller au bout de son contrat, en 2015? L’homme aux sept clubs prend en tout cas bien soin de ne pas insulter l’avenir. Le 10 octobre, il tend ainsi une perche à son ancien club en Italie. « J’étais très bien à l’AC Milan, je me sentais comme à la maison, glisse-t-il lors d’un rassemblement avec la sélection suédoise. S’ils ont besoin de moi, je serai là. C’est une des rares équipes où je pourrais retourner si je pouvais choisir aujourd’hui. » Le 19 février dernier, Ibra évoque cette fois le Bayern Munich dans le magazine allemand « 11 Freunde ». « Bien sûr que la Bundesliga pourrait m’attirer. Si je venais jouer un jour en Allemagne, ce serait au Bayern Munich, c’est un des cinq plus grands clubs du monde. »

La semaine dernière, c’était au tour du journal « La Gazzetta dello Sport » de dévoiler un intérêt réciproque entre le géant et la Juventus Turin. Son agent Mino Raiola a immédiatement démenti : « Je suis allé au siège de la Juventus, mais pas pour Ibra, a-t-il indiqué à Tuttosport. Zlatan est à Paris et il ne bougera pas. » Le message est clair. Mais en retrouvant le sourire et en déclarant davantage son attachement au PSG, le géant suédois effacerait tous les doutes.


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Lucas : « J’ai eu très peur »

Lucas aime faire des photos. De lui, se baladant dans Paris ou posant devant la tour Eiffel par exemple. Il n’hésite jamais à les publier sur son compte Twitter. Samedi soir, c’est sa cheville gauche, meurtrie contre Nancy, que l’international brésilien a immortalisée. On la voit gonflée des deux côtés. Le prodige souffre d’une grosse entorse.
Cette cheville avait déjà été touchée à Valence, en Ligue des champions, le 12 février.

« J’ai eu très peur sur le coup, c’était un tacle très dangereux. Je suis encore sous le choc. L’adversaire a chargé mon pied d’appui, a déclaré Lucas au site brésilien de Globo. J’ai mal des deux côtés de la cheville et je n’ose pas trop marcher. Je ne veux pas m’appuyer dessus car je sens que c’est très fragile. J’espère que ce n’est pas grave. » Au point, en effet, qu’on l’a vu déambuler avec des béquilles. Son forfait pour Saint-Etienne semble déjà acquis et l’absence de Lucas pourrait être plus longue.

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niramo
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Trois internationaux en berne

Autrefois incontournables, Sakho, Gameiro et Ménez ne font plus partie des plans d’Ancelotti. Leur avenir à Paris est très incertain.

Arnaud Hermant | Publié le 12.03.2013, 07h00
Ce n’est pas toujours évident d’être international français au PSG. La semaine passée a fini d’enterrer les espoirs de Sakho, Gameiro et Ménez. Surtout pour les deux derniers, qui, malgré les suspensions, les blessés et la fatigue de certains de leurs partenaires, n’ont pas été titularisés par Ancelotti en Ligue des champions ou en championnat.
A voir leurs mines défaites sur le banc de touche samedi face à Nancy, avec Armand et Chantôme, il semble qu’ils aient, une nouvelle fois, peu goûté les choix de leur entraîneur. Les trois s’interrogent plus que jamais sur leur avenir au PSG.

Sakho n’a plus d’espoir

A 23 ans, le défenseur parisien, formé au club, s’imagine sous d’autres cieux la saison prochaine. Il considère que la hiérarchie en défense centrale est tronquée et que la concurrence avec Alex n’est pas saine. Si Sakho a fait de bons matchs cette saison, son bilan est trop souvent entaché de petites bourdes qui, aux yeux de son entraîneur, sont le symbole de son incapacité à devenir un très grand joueur. En privé, l’entraîneur italien, après la défaite à Sochaux (3-2) où l’international était impliqué sur les trois buts adverses, a eu des mots très durs. Alex a clairement sa préférence pour accompagner l’inamovible Thiago Silva.

Gameiro sans illusion

« Kevin, n’est pas du genre à faire des histoires, mais il n’est pas dupe de la considération qu’on lui porte au club, confie l’un de ses proches. La semaine passée a marqué un tournant. » Gameiro a très mal vécu sa non-titularisation en Ligue des champions alors qu’Ibra était suspendu et qu’Ancelotti avait laissé entendre qu’il serait aligné au coup d’envoi. Il a appris qu’il était sur le banc en ne voyant pas son nom sur le tableau où étaient inscrits les titulaires. « On ne l’a même pas averti avant, se désole son ami. Kevin était fou. » Sa frustration s’est transformée en rage sur le terrain. Après le match, fidèle à lui-même, Gameiro n’a fait aucun commentaire désobligeant. Sans être toujours tranchant, il a déjà inscrit 5 buts en L1 en 17 apparitions et surtout 3 en 4 titularisations. Des statistiques très honorables pour un remplaçant à temps plein.

Ménez en pleine disgrâce


Quinze fois titulaire en L1 avant l’arrivée de Lucas, l’ancien Romain ne l’a été que trois fois depuis. Lors de la première partie de saison, il était un cadre indiscutable au même titre que Lavezzi ou Ibrahimovic. Son statut s’est grandement effrité en quelques semaines malgré des statistiques honorables avec deux buts et sept passes décisives en 24 rencontres de championnat disputées. Aujourd’hui, il semble qu’une cassure se soit produite avec Ancelotti après leur altercation à Valence le 12 février. Alors que Pastore est toujours aussi irrégulier — correct contre Valence mercredi, l’Argentin a été transparent samedi contre Nancy — et que Lucas apparaît en difficultés ces derniers temps, Ménez ne se contente que de quelques minutes par-ci par-là. Face à Nancy, son entrée en jeu a contribué à dynamiser un peu le jeu parisien, amorphe jusque-là. Il a débloqué la situation en offrant le premier but à Ibra.
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Varino
posté 13/03/2013 07:02
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Lucas forfait pour les quarts de la C 1 ?

LUCAS POURRAIT MANQUER les quarts de finale de la Ligue des champions (aller les 2-3 avril ; retour les 9-10), dont le tirage au sort aura lieu vendredi. Victime d’une entorse de la cheville gauche lors de PSG-Nancy (2-1) samedi, le milieu offensif du PSG (20 ans) a passé des examens hier. Ils se sont montrés rassurants, alors que le Brésilien et le staff médical du club parisien craignaient que les ligaments soient touchés. Sur Twitter, Lucas s’est dit « soulagé », mais son indisponibilité devrait être d’environ trois semaines. Il ne devrait donc pas être opérationnel avant le déplacement en L 1 à Rennes (le 6 avril) et donc forfait pour le quart de finale aller de la Ligue des champions. Lucas a disputé le match contre Nancy déjà fragilisé par une blessure à cette cheville subie face au Valence CF (1-1), mercredi dernier, en huitièmes de finale retour de la C 1 et le staff parisien ne prendra cette fois aucun risque. Le milieu offensif pourrait donc ne pas réapparaître dans le groupe parisien avant le quart de finale retour, voire contre Troyes, le 13 avril. Carlo Ancelotti, qui avait régulièrement titularisé le Brésilien à droite depuis son arrivée cet hiver, pourrait faire confiance à Jérémy Ménez pour le remplacer. Cette absence s’ajoute à celle de Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant suédois, suspendu deux matches par la commission de discipline de l’UEFA, le 27 février dernier, à la suite de son expulsion pour une semelle sur Andrés Guardado à Valence (2-1, le 12 février), devrait purger son second match de suspension lors du quart de finale aller. Le PSG a fait appel (non suspensif) de cette décision. La commission d’appel de l’UEFA doit trancher avant la fin du mois. – A. C.

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Homer
posté 13/03/2013 14:32
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Les anciens du PSG ne se sentent pas offensés par Ibrahimovic

Ils ne lui en veulent pas. Samedi, deux semaines après avoir été sifflé par le Parc des Princes pour une passe ratée à David Beckham lors de PSG - OM en championnat et quelques minutes après un PSG - Nancy laborieux où il a inscrit son 6e doublé de la saison, Zlatan Ibrahimovic a livré ce genre de commentaire dont lui seul a le secret : « Ils en demandent beaucoup, a réagi le Suédois en évoquant les spectateurs. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. »

Les anciens du PSG, joueurs, dirigeants, qui ont construit l’histoire et parfois la légende du club, regrettent un peu, comprennent beaucoup, pardonnent toujours et rapportent ces propos à un contexte qui explique peut-être tout. « Cela ne m’a pas plus choqué que cela, souffle Alain Roche, impliqué dans les années glorieuses parisiennes. Il faudrait lui demander de quelle période il parle. J’ai envie de dire un double attention. Attention à l’interprétation de propos à la sortie d’un match quand il y a un peu de frustration et de mécontentement. Attention aussi à lui parce qu’il sait que ses mots ont toujours plus d’impact que ceux d’un autre joueur. »

Jean-Michel Moutier, autre acteur de l’âge d’or, ose une comparaison pertinente : « C’est un peu dommage mais il m’a rappelé McEnroe qui avait besoin d’être en conflit avec l’arbitre pour se donner une motivation supplémentaire. » « Je ne me suis pas senti visé, avance Patrick Colleter, autre joueur des bonnes (et parfois aussi mauvaises) saisons du PSG dans les années 1990. Cette déclaration, un peu maladroite, lui ressemble. Il est sûr de lui, il est bon, il est meilleur buteur. Mais bon, il a aussi des super- résultats et il se fait siffler, c’est un peu bizarre. » Si bien que le débat se déplace sur un autre terrain. Celui des supporteurs, principalement. Moutier, incisif : « Toute cette histoire, c’est peut-être aussi dû au fait qu’il n’y a plus au Parc des Princes des supporteurs qui poussent les joueurs. Aujourd’hui, ce sont des supporteurs qui subissent les événements alors que les vrais supporteurs entraînaient les joueurs à se surpasser. »

Même constat chez Christophe Uldry, président de l’ancienne association Supras Auteuil de 2003 à 2008. Il ne mâche pas ses mots : « Il faut voir aussi dans ce tacle le signe d’une certaine déception. Ce club et ce stade manquent désormais de passion, de ferveur, de folie. Quand je pense qu’on entendait l’autre jour parfois davantage les supporteurs du FC Valence que les Parisiens, c’est dingue! Les grands joueurs comme Ibra ont besoin d’argent, mais pas seulement. Ils aiment aussi être adulés et le Parc ne lui donne pas ça. » A ce jour, aucun chant spécifique n’accompagne les buts ou la présentation du Suédois. Quasiment aucun drapeau de son pays ne flotte dans les travées du stade non plus. L’amour, ça va mieux en le disant.

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Varino
posté 14/03/2013 07:03
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Ancelotti de retour, Lucas en salle

Alors que la neige avait contraint les Parisiens à rester dans la salle de musculation du Camp des Loges, mardi, ils ont pu s’entraîner sur des terrains déblayés, hier, à midi. Les deux prochaines séances, aujourd’hui et demain, ont également été décalées à la mi-journée afin d’échapper aux effets du gel. Bloqué la veille à l’étranger en raison des intempéries, Carlo Ancelotti a retrouvé son groupe, hier. À trois jours du choc à Saint-Étienne, trois joueurs sont toujours à l’infirmerie Thiago Motta (mollet), Jallet (adducteurs) et Lucas. Rassuré par les examens de sa cheville gauche, violemment touchée samedi dernier contre Nancy (2-1), le milieu offensif a pu effectuer quelques exercices en salle, hier, notamment sur un vélo. Le club n’a toujours pas communiqué sur la durée de son indisponibilité, qui pourrait a priori s’étendre sur une durée allant de deux à trois semaines. – J. T.

L'Equipe


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Homer
posté 14/03/2013 11:13
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Lucas prêt pour Saint-Etienne ?

C’est une récupération express. Après avoir craint une fracture à la cheville gauche samedi face à Nancy, Lucas pourrait faire son retour à la compétition dès dimanche à Saint-Etienne. « Il présente une grosse entorse de la cheville, mais sans complications, indique-t-on au club. L’évolution est assez rapide et va dans le bon sens, ce qui l’autorise à reprendre la course.»

Ces deux prochains jours, le Brésilien aura droit à des séances spécifiques dans le sable et il n’est pas impossible qu’il prenne part à l’entraînement collectif samedi. Sa remise sur pied conditionnera sa participation aux matchs amicaux avec le Brésil contre l’Italie (le 21 mars) et la Russie (le 25) pour lesquels il a été convoqué. Christophe Jallet, blessé à l’adducteur, pourrait aussi être du voyage à Saint-Etienne. Mais Thiago Motta, en délicatesse avec un mollet, devra patienter. Son retour est programmé pour la venue de Montpellier le 30 mars.

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CL
posté 15/03/2013 07:51
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Intrigant plus qu’inquiétant

Le tirage au sort des quarts de finale de la C 1 aura lieu aujourd’hui, à midi, à Nyon. Ambassadeur français, le PSG suscite le respect, mais pas encore une profonde crainte chez ses rivaux potentiels.


IL N’Y A PLUS d’Anglais dans cette Europe-là, sauf celui qui montera à la mi-journée sur la scène installée au siège de l’UEFA à Nyon. Dans le costume du représentant de Wembley, théâtre de la finale de la Ligue des champions le 25 mai (la veille de la 38e journée de L 1), Steve McManaman verra peut-être des images resurgir au moment où le nom du PSG apparaîtra sur l’écran : en avril 1997, le Paris de Leonardo avait eu raison de son Liverpool lors d’une demi-finale de Coupe des Coupes brûlante d’intensité (3-0, 0-2). Les Reds de l’époque savaient à quoi s’attendre en affrontant le tenant du titre de cette compétition aujourd’hui disparue. Seize ans après cette dernière demi-finale européenne du club parisien, le PSG de Leonardo version directeur sportif doit encore prouver sa capacité à se repositionner durablement dans les hautes sphères du continent. La qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions était une performance nécessaire. Un accès dans son dernier carré marquerait les esprits plus sûrement.

Puissance redoutée des mercatos, le PSG de Qatar Sports Investments a déjà beaucoup gagné en visibilité internationale, encore plus depuis la signature de David Beckham, le 31 janvier. Visibilité n’est pas toujours crédibilité : aux yeux de l’establishment européen, le club de la capitale n’incarne pas encore un monstre sportif implacable. Si son ambition avouée est de soulever la C 1 au plus tard en 2015, les clients réguliers de la compétition semblent lui répliquer poliment que cette conquête exige un vécu d’équipe encore insuffisant à ce jour. « Pour le PSG, la première étape du processus, ce serait d’abord de gagner un titre en France, affirmait José Mourinho sur RMC, en janvier. Il est très difficile de conquérir l’Europe quand on ne s’est pas imposé dans son propre pays. Une fois qu’on y est parvenu, cela construit l’équipe pour la phase suivante, qui est de remporter la Ligue des champions. »

Le PSG n’empêche pas le Real Madrid de dormir, surtout avec la certitude d’une confrontation sur deux sans Zlatan Ibrahimovic, suspendu à l’aller. Pas plus de maux de tête du côté du FC Barcelone, dont les joueurs espèrent en priorité échapper à deux rivaux, le Real et la Juventus. Vu d’Espagne, le club parisien n’effraie pas grand monde, sauf peut-être les « cousins pauvres » de Malaga, ses seuls adversaires potentiels à ne jamais avoir brandi un trophée continental.

Dans la péninsule, personne n’ira jusqu’à prendre le PSG de haut. Parce qu’il y flotte encore le souvenir des victoires parisiennes des années 1990 contre le Real, le Barça et La Corogne. Parce que le Paris d’aujourd’hui est ce club capable de souffler à la convoitise des grands d’Espagne des talents comme Thiago Silva et Lucas. Et parce que le jeu collectif brillant des Parisiens à Valence, lors du huitième de finale aller (2-1, le 12 février), a laissé une forte impression, bien que tempérée par le match retour au Parc des Princes (1-1, le 6 mars).

En Allemagne, il existe un écart sensible entre le Bayern Munich et le Borussia Dortmund au classement de la Bundesliga (20 points), mais aussi dans l’évaluation de la menace PSG. « Affronter Paris ? Pourquoi pas ? Je n’aurais rien contre », lâche sobrement Franck Ribéry. Manuel Neuer, gardien du club bavarois, répond d’une façon encore plus tranchée : « Cela ne me dérangerait pas de tomber sur le PSG car je ne pense pas que cet adversaire soit dangereux pour nous. Mais Paris a des joueurs de classe mondiale et il faudra compter avec lui ces prochaines années. »

Ces joueurs, justement, inquiètent Jürgen Klopp, l’entraîneur du Borussia. « Recruter tour à tour Ibrahimovic, Thiago Silva, Lavezzi et Beckham, c’est fort. Ce sont tous des joueurs exceptionnels. Ces arrivées montrent que le PSG est devenu une véritable machine. Ce serait une formation difficile à jouer. » Du côté de la Juventus, pas d’affolement perceptible face à l’hypothèse parisienne en quarts. La Vieille Dame garde très peu de mauvais souvenirs européens face au PSG. Le superstitieux Gianluigi Buffon va même jusqu’à prier pour tomber sur le Real Madrid, qu’il a déjà éliminé trois fois. « Avec notre jeu collectif, on peut mettre en difficulté n’importe quelle équipe », affirme le plus grand gardien du monde. Un discours rarement entendu, ces temps-ci, dans les couloirs du Parc des Princes.

JÉRÔME TOUBOUL ( avec B. Gh, F. He, A. Me.)



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Un carré qui fait peur

Le PSG a tout intérêt à éviter le Barça, le Real, le Bayern et la Juventus, voire Dortmund. Mais il serait favori face à Malaga et Galatasaray.


AU RENDEZ- VOUS des quarts de finale, les grands de toujours ont de la visite. Pour confirmer que le très haut niveau est aussi une culture, les cinq anciens vainqueurs (Barcelone, Real Madrid, Bayern Munich, Juventus, Borussia Dortmund) sont les cinq puissances majeures du tableau. On placera toutefois le PSG sur la même ligne que Dortmund, en raison de la qualité de l’effectif parisien et de la blessure de Mats Hummels (cheville), qui devrait affaiblir la défense du club de la Ruhr.

La liste des adversaires que le PSG devra éviter est donc plus longue que celle des clubs qu’il peut souhaiter rencontrer. C’est un grand monde, où chacun a déjà croisé l’autre en Coupe d’Europe, sauf Malaga, qui n’a affronté aucun des sept autres qualifiés.

Le PSG peut préférer « tomber » sur Malaga et Galatasaray, c’est humain, mais alors qu’il aurait une pression positive face à tous les autres, il lui faudrait assumer le statut de favori devant ces deux-là. Néanmoins, Malaga, son jeu collectif rythmé et huilé par l’entraîneur Manuel Pellegrini, son milieu dominé par le rayonnement de Jérémy Toulalan et le talent éclatant du jeune Isco (20 ans), n’est pas forcément le cadeau que l’on croit. Pas plus que Galatasaray, à présent que Didier Drogba a retrouvé la force qui avait porté Chelsea au triomphe la saison dernière (1-1, 4-3 aux t.a.b. contre le Bayern). Pour l’anecdote, PSG-Malaga serait également une manière de derby du Qatar, entre une direction très présente et une direction très absente.

Paris, sans surprise, doit éviter le carré magique de la compétition, auquel il n’émarge pas encore. Personne n’a envie de tomber sur Barcelone et le Real, évidemment ; les six autres rêvent plutôt qu’ils s’affrontent. Du Bayern, il faut se souvenir de la victoire à Arsenal (3-1, le 19 février) et oublier le retour (0-2, mercredi) pour évaluer justement la menace d’une équipe infernale. Enfin, la Juventus a une adaptabilité, un mouvement et une variété dans le danger qui en font un premier outsider. Même si, avec ce PSG-là, il y aura un jour ou l’autre un début à tout, difficile d’oublier qu’en Coupe d’Europe le PSG n’a jamais battu la Juve. – V. D.



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21 M€ DE PRIMES UEFA POUR LE PSG. – Le bon parcours du PSG en C 1 lui a rapporté à ce jour 21 M€. Une somme versée par l’UEFA, qui inclut une prime de qualification à la phase de groupes (8,6 M€) , les primes pour les cinq victoires du PSG au premier tour (5 M€) , la prime d’accession aux huitièmes (3,5 M€) puis aux quarts de finale (3,9 M€). Une qualification pour les demi-finales rapporterait 4,9 M€ supplémentaires au club parisien.


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LUCAS FORFAIT EN SÉLECTION. – Convoqué par Luiz Felipe Scolari pour les deux prochains matches amicaux du Brésil contre l’Italie ( le 21 mars) et la Russie (le 25), Lucas a déclaré forfait pour ces rendez-vous à la suite de sa blessure à la cheville gauche subie lors de PSG-Nancy (2-1), samedi dernier. Il a été remplacé par Osvaldo, son ancien partenaire du Sao Paulo FC. Si l’absence de Lucas pour le déplacement du PSG à Saint-Étienne, dimanche soir, semble ainsi entérinée, son retour pourrait avoir lieu contre Montpellier, le 30 mars. Christophe Jallet (adducteurs) s’est entraîné à part, hier, et pourrait postuler à une place dans le groupe à Saint-Étienne. Thiago Motta (mollet) est forfait. – J. T.


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"La potitique de Colony Capital, on peut la comparer à traverser la France sans prendre l'autoroute pour pas payer les péages mais en prenant les routes de campagne : au final ils vont arriver deux jours après, en ayant consommé deux fois plus d'essence avec la voiture défoncée par un sanglier." ElMagnifico

"Joe Dassin mais lui il été indien seulement" Red Dwarf
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