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01/03/2013 09:25
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#5341
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,458 Inscrit : 12/11/2010 Membre no 2,097 Tribune : Non précisée |
Citation La valse-hésitation du PSG Au PSG, quand on a appris la tenue du Trophée des champions 2013 au Gabon, on a d’abord été interloqué. Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, s’est empressé d’envoyer un courrier à la Ligue de football professionnel (LFP) pour menacer de boycotter l’épreuve réunissant le champion de France et le vainqueur de la Coupe de France 2013. Dans cette missive, le dirigeant parisien s’inquiétait des conditions sanitaires et des vaccins nécessaires, selon lui, pour se rendre dans ce pays d’Afrique. En fait, il apparaît que ce choix contrarie simplement le programme d’avant-saison du club et ses volontés de tournées, comme par exemple le match amical prévu à Naples (Italie) le 30 juillet. Quelques jours après la réception de ce courrier, la LFP était finalement avertie par le PSG qu’il se plierait à ce choix s’il était amené à jouer. « Si la direction parisienne n’était pas très chaude, le président Nasser al-Khelaifi, lui, a été beaucoup plus réceptif, dit-on au sein de l’instance. Al-Jazira commercialise les droits à l’international du trophée et l’Afrique est une terre importante pour la chaîne. » Le Parisien.fr |
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01/03/2013 11:02
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#5342
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Blaise Matuidi : «On peut toujours aller plus haut» Devenu un rouage incontournable du PSG et de l’équipe de France, Blaise Matuidi ne se fixe aucune limite mais souhaiterait prolonger son contrat. Ce n’est pas la qualité la mieux partagée chez les footballeurs. Pourtant, Blaise Matuidi était ponctuel hier à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour présenter le nouveau maillot extérieur de l’équipe de France. A 25 ans, le milieu parisien incarne ce qui se fait de mieux sur et en dehors du terrain. C’est certainement la raison pour laquelle l’équipementier des Bleus l’a choisi pour jouer les têtes de gondole de sa dernière campagne. Après avoir éliminé l’OM en Coupe de France, le PSG s’est-il ouvert la voie d’un doublé? BLAISE MATUIDI. Oui. Nous avons les moyens d’y parvenir. En Coupe de France, si on passe les quarts de finale, ce sera ouvert. En championnat, là encore on a les cartes en main et si on fait un sans-faute, on sera champions. Pensiez-vous que Lyon pouvait vous tenir tête aussi longtemps? Honnêtement, j’ai commencé à y croire à la trêve, quand j’ai vu qu’ils étaient toujours à égalité avec nous après notre super mois de décembre. Ils ont un effectif plus conséquent que celui de l’OM, donc il est normal qu’ils soient à cette place. Comment devez-vous aborder le 8e de finale retour de Ligue des champions face à Valence mercredi prochain? Nous sommes à domicile, donc on va faire le maximum pour l’emporter. On sait qu’on va se retrouver face à une équipe de Valence qui va tout donner et, par conséquent, laisser des espaces. Et en contre, nous sommes redoutables. Avez-vous raté le coche à Valence, où vous auriez pu largement l’emporter? On ne va pas cracher sur notre victoire (2-1). Et nous sommes très satisfaits de les recevoir avec les cartes en main. Vous considérez-vous comme un cadre du PSG aujourd’hui? Non pas forcément. Cadre, ça serait beaucoup dire… J’essaie de donner le maximum. Je ne suis pas un aboyeur, je n’ai pas l’expérience pour ça. Mais je pense quand même apporter quelque chose en équipe de France comme au PSG. On dit que la maturité des footballeurs intervient à 27 ans. Mais chez vous, on a le sentiment que c’est déjà là? C’est peut-être parce que j’ai débuté très tôt en L 1 (NDLR : à 18 ans à Troyes). J’ai aussi des rencontres internationales à mon actif. J’engrange de l’expérience. Mais je ne pense pas avoir atteint ma maturité. On peut toujours aller plus haut. Il y a beaucoup d’exemples dont un (NDLR : Beckham) que vous avez pu voir mercredi et qui a 37 ans. Vous aimeriez jouer aussi longtemps? Bien sûr. C’est une source d’inspiration. Quand on voit le travail qu’il a pu faire face à l’OM, ça démontre qu’à 37 ans on peut encore être là. Quand on s’appelle Matuidi et qu’on se retrouve à côté de Beckham, qu’est-ce qu’on se dit? Avec le recul, c’est dingue. C’est un honneur dont je veux profiter. Pour beaucoup d’internationaux, le plan de carrière passe par l’étranger. Est-ce votre cas? Aujourd’hui, je suis à Paris, après, je ne sais pas ce que le PSG voudra faire avec moi. Je suis dans ce qui va peut-être se faire de mieux en Europe. Pourquoi ne pas continuer à faire partie du projet? Etes-vous certain d’être au PSG la saison prochaine? Il me restera un an de contrat à la fin de la saison. Je prends du plaisir à jouer à Paris. J’ai ma famille et mes amis ici, et puis le PSG est devenu un grand club. Tout se passe bien et quand la question devra se poser, on se la posera. De toute façon, ce n’est pas moi le décideur. Mais le PSG peut-il envisager l’avenir sans vous? Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. Pour l’instant, j’espère qu’on obtiendra les titres qu’on souhaite. Je suis heureux ici. Citation CHIFFRE 43 - Comme le nombre de matchs disputées depuis août par Matuidi : 25 matchs de Ligue1 (23 comme titulaire), 2 de Coupe de la Ligue, 3 de Coupe de France, 7 de Ligue des champions, et 6 avec les Bleus (4 comme titulaire). Soit, en moyenne, 6 matchs par mois. Citation Avec les Bleus, il exauce un rêve de gosse Sans crier gare, Blaise Matuidi a creusé son sillon chez les Bleus depuis l’investiture de Didier Deschamps. Cette notoriété naissante a incité Nike, l’équipementier de l’équipe de France, à le choisir comme égérie pour la sortie du nouveau maillot extérieur des Tricolores. « Je suis très flatté. Plus généralement, c’est un réel bonheur de porter ce maillot, nous a-t-il confié. Et surtout de faire honneur à mon pays. C’était l’un de mes rêves d’enfant et je le réalise. La possibilité de disputer la prochaine Coupe du monde en est un autre. Je me sens important dans ce groupe. » Sauf blessure, le Parisien, qui compte 10 sélections, figurera dans la liste de Deschamps pour les deux matchs qualificatifs pour le Mondial contre la Géorgie et l’Espagne les 22 et 26 mars. Par ailleurs, Nike lance, à partir de 14 heures aujourd’hui, son projet, En bleu et contre tout, qui va permettre aux supporteurs de l’équipe de France d’envoyer leurs commentaires et leurs questions aux joueurs sur la page Facebook ou le compte Twitter de l’équipementier grâce au hashtag #EnBleu. Citation Beckham et Zidane font chavirer les Champs Une compagnie de CRS (80 hommes), une compagnie de la sûreté civile (30 hommes) et quelques dizaines de policiers en civil : le bas des Champs-Elysées était placé sous haute surveillance hier après-midi. Un bon millier de curieux s’étaient en effet pressés devant la boutique Adidas, excités à l’idée d’apercevoir David Beckham et Zinedine Zidane, invités par leur équipementier commun à participer à une opération de communication. A l’intérieur du magasin, une trentaine d’heureux élus ont d’abord eu le privilège d’approcher les deux icônes des années 2000, le temps d’une séance de dédicaces. « J’ai été sélectionnée en demandant à Beckham via Twitter quel était son endroit préféré dans Paris », raconte Nathalie, une Parisienne tout sourire. « Moi, je lui ai demandé s’il comptait prolonger son contrat au PSG au-delà des cinq mois et s’il avait encore l’espoir de jouer la Coupe du monde 2014 au Brésil », explique Romain, originaire d’Aix-en-Provence, monté sur Paris à ses frais. Frisson garanti pour tous les participants et participantes. « On dit souvent qu’il attire les femmes, c’est vrai d’ailleurs, mais je crois aussi qu’il va attirer les amateurs de foot au stade », estime Barka, fan du PSG, la trentaine épanouie. Becks, expert en communication Quelques minutes plus tard, Becks s’est alors rendu sur une estrade dressée sur l’avenue la plus célèbre du monde. « Il ne s’était encore jamais adressé directement aux Parisiens et il était important que cela se passe chez nous », souffle Emmanuelle Gaye, porte-parole d’Adidas France. Alors que le service d’ordre se démenait pour résister à la pression du public, le milieu de terrain du PSG a fait quelques réponses attendues sur Zizou, son ex-coéquipier au Real Madrid : « Le meilleur avec lequel et contre qui j’ai joué, il est ici, Zinedine Zidane. » Il a également évoqué son nouveau club : « Le PSG est une équipe qui a du talent et a très faim. » Le Spice Boy a aussi confié qu’il serait bien présent à la Coupe du monde 2014 au Brésil, mais pas forcément en qualité de joueur de la sélection anglaise. « Ce sera un peu compliqué », a-t-il reconnu avec son sens consommé de l’autodérision. Accompagné de son staff de communicants et d’un ami d’enfance, Beckham s’est ensuite plié à une série d’interviews audiovisuelles avec TF1, Canal + et la chaîne anglaise Sky Sport. Citation Beckham au PSG jusqu'en juin... et «peut-être plus» Face à Michel Denisot, dans le «Grand Journal» de Canal +, David Beckham, sous contrat au PSG jusqu'en juin, a annoncé qu'il pourrait rester «peut-être plus», sans donner davantage de précisions. Beckham et Zidane, deux icônes du foot mondial, étaient réunis par Michel Denisot au Grand journal de Canal +, jeudi soir, en différé. L'entretien a été réalisé quelques heures avant que les deux anciens coéquipiers du Real Madrid se retrouvent chez leur équipementier Adidas sur les Champs-Elysées, où ils ont rencontré leurs fans. Face à Denisot, la star anglaise, sous contrat au PSG jusqu'en juin, a annoncé qu'il pourrait rester «peut-être plus», mais sans donner davantage de précisions. Chose sûre, il est loin de penser à prendre sa retraite et souhaite réussir un «défi», «gagner des titres» avec son nouveau club. «Qui refuserait de jouer avec Paris ?», a t-il justifié en expliquant, tout sourire, son recrutement par le club de la capitale. «Mon contrat avec Los Angeles Galaxy étant fini, Leonardo, le président du PSG et Ancelotti m'ont demandé de venir. C'est très excitant de jouer avec une équipe comme celle-ci...» Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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01/03/2013 14:28
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Citation Jallet et Maxwell forfait Carlo Ancelotti a annoncé vendredi en conférence de presse que Christophe Jallet et Maxwell étaient forfait pour le déplacement du PSG à Reims samedi (17h00). Le premier souffre des adducteurs alors que le second est laissé au repos. Si une décision sera prise cet après-midi concernant Thiago Silva, le coach italien a précisé que Motta ne reviendra que mercredi. Enfin, Alex et Lucas, malades dans la semaine, sont opérationnels comme David Beckham. «Il n'a pas eu de problème de récupération mais je ne pense pas qu'il débutera le match», a expliqué Ancelotti à propos de l'Anglais. L'equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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01/03/2013 17:39
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http://www.rue89.com/rue89-sport/2013/03/0...artie-du-boulot
Citation Blaise Matuidi, footballeur : « La sieste, ça fait partie du boulot » Conscient d’avoir « une chance inouïe », le milieu international du PSG ne s’endort jamais avant 5 heures les soirs de match et prend un plaisir fou à « s’exténuer ». Il s’est présenté vêtu d’un jogging rouge qu’il ne trouvait pas assez élégant pour la séance photo, l’autobiographie d’Ibrahimovic à la main. Blaise Matuidi aime la mode, la Playstation et un McDo de temps en temps. C’est un footballeur de 25 ans tel qu’on les imagine. Il assume la vie et les goûts culturels d’une génération de professionnels souvent raillée. C’est aussi un joueur brillant, espoir du foot mondial, déjà titulaire au PSG et en équipe de France, qui a franchi les paliers – Troyes, Saint-Etienne, puis l’Europe avec Paris – à une vitesse épatante. « Tu aimerais en avoir 25 comme lui » Aucun mauvais geste, fait divers ou sortie nocturne n’ont entaché son excellente réputation. Jean-Marc Furlan, son coach à Troyes, dit de lui : « Dans sa carrière, un entraîneur ne peut connaitre que trois ou quatre joueurs de la qualité d’un Blaise Matuidi [...] Quand tu as un joueur comme ça, tu aimerais en avoir vingt ou vingt-cinq. C’est un joueur totalement indépendant, autonome. Il se gère, que ce soit sa vie de sportif en dehors du terrain, mais également sur le terrain. C’est un très gros travailleur. » Matuidi ne fait pas le même métier que Lionel Messi. Il est milieu défensif : son boulot consiste à récupérer le ballon pour vite le donner aux joueurs offensifs. Courir sans cesse, prendre des coups, en donner, s’épuiser pour l’équipe. Pour un petit corps fluet d’1,75 m, qui a déjà joué presque 40 matches depuis l’été, la tâche pourrait sembler insurmontable. « Mon profil est de moins en moins atypique. A Barcelone, les milieux [Xavi et Iniesta, ndlr] sont des petits. Claude Makelele aussi, et pourtant il était l’un des meilleurs milieux défensifs du monde. Le physique ne veut rien dire. Ce qui compte, c’est l’abattage sur le terrain. Moi, ma qualité, c’est le volume de jeu, ma capacité à récupérer le ballon et le relancer proprement. » Après les matches, insomnie jusqu’à 5 h du matin Matuidi dit qu’il prend un plaisir fou à épuiser son corps et abîmer ses pieds – « j’ai des traces et des cicatrices mais on s’habitue aux coups ». Un bon entraînement, c’est celui qui exténue et donne envie de faire la sieste. Répéter les efforts le rend plus fort : « Plus j’enchaîne les matches, plus j’ai l’impression d’être bien. France-Espagne [1-1, il a été excellent, ndlr] c’était plus intense mais à la fin, je n’étais pas plus fatigué qu’après une rencontre de Ligue 1. » Après un match, le Parisien ne trouve jamais le sommeil avant 5 heures du matin. Ça fait huit ans que ça dure, aucun préparateur mental n’a pu le changer. Il combat l’insomnie avec une manette de Playstation. « C’est dû au stress accumulé avant et pendant le match, à l’adrénaline. Il faut du temps pour que tout ça redescende. » Son corps est son instrument de travail et son angoisse, c’est de l’endommager. Matuidi n’a pas connu de longues blessures. Les petits traumatismes à la cuisse ou aux ischio-jambiers, qui l’ont empêché de faire son métier quelques semaines, sont les pires souvenirs de sa carrière. « La frustration de ne pas jouer, regarder ses coéquipiers sans pouvoir les aider... Un footballeur veut jouer avant tout. J’aime tellement le foot que je ne pourrai jamais rester longtemps sur le banc à applaudir mes collègues, juste pour mon compte en banque. Et quand on revient de blessure, avant le match, il y a la crainte que ça recommence. La blessure, ça fait peur, surtout qu’on dit souvent qu’elle vient au moment où on est le mieux. » « J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire » En près d’une heure d’interview, Matuidi a souvent répété sa conscience d’être un privilégié, la « chance inouïe » de très bien vivre de sa passion dans les plus beaux stades du monde. Mais ce métier, exercé à ce niveau, entraîne une tension permanente : celle d’être ultra-médiatisé et jugé par tout le monde, de ne pouvoir « être le vrai Blaise » qu’avec une poignée de proches. Questions/réponses Quel est votre contrat de travail ? Je suis arrivé en juillet 2011 et à la fin de la saison, il ne me restera plus qu’un an de contrat au PSG. J’y pense, c’est sûr, mais ce n’est que dans un coin de ma tête. C’est la vie d’un footballeur. Je suis bien ici, j’y ai grandi ; si je peux continuer, je serai heureux. Sinon, j’irai ailleurs et j’avancerai. J’ai toujours respecté les clubs. Je n’ai jamais séché un entraînement ; pour partir, j’ai toujours dialogué avec mes dirigeants. Si je suis amené à quitter Paris, j’espère rester en bons termes avec le club. On ne sait jamais ; on peut revenir dans ses anciens clubs. Quel est votre salaire brut ? [Sourire gêné] Ça, c’est assez personnel [240 000 euros bruts par mois selon les estimations, ndlr]. Si j’estime qu’il est juste ? Dans quel sens ? Par rapport aux gens de la vie de tous les jours ou les autres footballeurs ? J’ai bien conscience que les footballeurs sont des privilégiés mais c’est normal, c’est le fait d’être médiatisé. C’est comme les animateurs : demandez à Claire Chazal, elle est tous les jours sur TF1, elle est bien payée, elle est privilégiée. Quels sont vos horaires ? Je me lève vers 8h30-9h. Parfois avant, pour emmener mes enfants à l’école, quand ce n’est pas la nounou. En général, les séances d’entraînement débutent à 10 heures. Je ne prends pas mon petit déjeuner chez moi. Au club, il y a tout pour s’alimenter correctement. J’y déjeune aussi. Ici, tout est diététique. Alors qu’à la maison, ma femme met un peu plus de sauce [rires]. Une fois que j’ai fini mon petit déjeuner, je fais des soins ou de l’abdo-gainage pour m’échauffer. Ensuite, c’est l’entraînement. En général, ça dure entre une heure et demie et deux heures. Les entraînements tactiques sont plus longs. Vers 13 heures, je rentre à la maison faire ma petite sieste de l’après-midi, une heure en général. La journée de travail n’est pas encore terminée parce que le repos, ça fait partie du travail. Vers 15 heures donc, pour le foot, c’est terminé. Après, je m’occupe de mes filles et j’ai des petites choses à gérer en parallèle du football. Des sociétés... Ça fait déjà huit ans que je suis dans le monde professionnel et une carrière, c’est quinze ans en moyenne. Je suis à un âge où il faut que je commence à penser à l’après. A quel moment vous déconnectez-vous du travail ? Je suis un vrai passionné de foot depuis que je suis tout petit. Le week-end, je regarde trois ou quatre matches, souvent en me focalisant sur le travail des milieux défensifs. J’ai par exemple beaucoup observé le jeu de Ramires, de Chelsea, pour progresser. Peut-être que d’autres gens me regardent maintenant [rires]. Mes enfants sont les seules personnes qui me permettent de sortir du monde du foot. Sinon, j’ai toujours le ballon dans un coin de ma tête. Je pense au match passé, au match à venir… Pour couper, je passe aussi du temps avec ma femme. On va au cinéma. Avec mes amis, j’aime bien aller au karting, jouer au bowling. Me retrouver avec eux me permet d’être moi-même. Dans le foot, on a une certaine image à respecter. Avec mes proches, je suis juste Blaise et c’est agréable. Je m’y retrouve mieux. Quel rôle estimez-vous jouer dans l’entreprise ? Je dis souvent que sur un terrain, je suis un ouvrier. C’est un très bon rôle : sans nous, il ne pourrait pas y avoir d’artistes. L’inverse aussi. A certains moments, avec de la chance, je me suis transformé en artiste mais c’est rare. Blaise Matuidi à Saint-Etienne, dans le rôle de l’artiste Votre travail vous demande-t-il un effort physique ? Quand j’ai débuté en pro, il m’arrivait de finir les entraînements et les matches avec des crampes. Mon premier match pro, j’ai eu des crampes à la 60e ! Je n’avais pas fait de sieste, pas bien dormi, la boule au ventre, ça se joue au mental. A l’époque, je ne faisais pas tout ce qu’il fallait. Je ne faisais pas assez attention à la récupération. Ici, il y a tout : après les entraînements, je peux rester une heure de plus à faire mes soins, bien m’étirer, faire du froid… J’ai de la chance, le bon Dieu m’a donné un corps qui accepte tout, je ne grossis pas, ça m’arrive de manger gras. Quand je me sens privé, je mange des conneries ! Mais j’adore les pâtes, les féculents en général, le poisson, les fruits. Et le week-end, je ne bois pas d’alcool, juste pour les grandes occasions. Après certains entraînements, il m’arrive d’être lessivé. Souffrir, ça montre que j’ai tout donné. On est payé pour ça et c’est ce qui nous permet d’être au top le week-end. Votre travail vous demande-t-il un effort mental ? Le stress, c’est la gestion des matches. Pour mes problèmes de sommeil, j’ai vu des préparateurs mentaux à Troyes et Saint-Etienne. Ici, je pense qu’on en n’a pas besoin. On a suffisamment de gens d’expérience. D’ailleurs, avec l’expérience, je gère mieux le stress. Je n’ai plus forcément la boule au ventre comme pour ma première sélection en équipe de France. Avant, j’avais peur de mal faire. Aujourd’hui, c’est plutôt de l’excitation. Je suis un peu plus sûr de moi. Sans en faire trop non plus. Il faut être conscient de ce qu’on sait faire. Après un match qui ne s’est pas très bien passé, ça peut être stressant d’aller parler aux journalistes, d’aller voir les fans mais ça fait partie du métier. Quand j’ai un peu moins envie, je me souviens à quel point ça me faisait plaisir qu’on me signe des autographes quand j’étais petit. Il faut assumer ce métier. J’ai connu des moments compliqués quand même : une descente en Ligue 2, la perte du titre l’an dernier. L’été de la descente, j’ai ressassé ça pendant quinze jours. Et l’an dernier, voir les Montpelliérains soulever le trophée, ça m’a vraiment fait mal au ventre. Avez-vous l’impression d’être jugé sans cesse ? Ma note dans l’Equipe le lendemain du match ? Je n’y prête pas attention. Je n’ai pas besoin de ça pour savoir si j’ai bien bossé. Après un match, j’ai toujours mon grand-frère au téléphone, qui ne se prive pas pour me dire la vérité. J’ai deux ou trois amis proches qui jouaient avec moi au début, à Clairefontaine ou Troyes, qui m’aident aussi à m’évaluer. Les critiques font partie du métier. Mais les gens ne se rendent pas toujours compte des sacrifices qu’on fait. Parfois, c’est bien de les rappeler [sourire]. J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire. Lorsque ma fille est née, dès le lendemain, il fallait que je rejoigne l’équipe de France alors que ma femme était encore à l’hôpital. Aujourd’hui, comme je joue tous les trois jours entre les Coupes, la Ligue des champions et la sélection nationale, je vois très peu mes enfants. Votre travail laisse-t-il des traces sur votre corps ou dans votre tête ? Mes pieds sont dans un sale état. Mes doigts de pied... Le fait de recevoir des coups dans les chevilles, ça laisse aussi des traces, des cicatrices même. Mais ce n’est rien de grave, on s’habitue. Je n’ai aucune douleur permanente. Quelles sont vos relations avec vos chefs ? Je les vois très souvent. J’avais rarement vécu ça. Pourtant, je suis passé dans des clubs moins huppés où on dit souvent qu’il y a beaucoup plus de présence. Que c’est plus familial. Mais ici on a des dirigeants qui sont vraiment proches de nous ! Le président Nasser [al-Khelaïfi] est souvent aux entraînements. Leo[nardo], lui, tout le temps, pratiquement. Leo a été joueur, Ancelotti [entraîneur, ndlr] et Makelele [adjoint, ndlr] aussi. Tous deux ont joué au même poste que moi, ils me conseillent quand j’en ai besoin. Je suis super content de mes relations avec ma hiérarchie. Avez-vous l’impression de bien faire votre travail ? On peut toujours faire mieux. Je suis un éternel insatisfait. On peut toujours aller plus haut. Je ne peux donc pas dire que je fais bien mon travail. J’essaye simplement de faire le maximum. En formation à Clairefontaine, je n’étais pas le plus talentueux. Loin de là. Et pourtant, je fais partie des deux sur 27 qui sont devenus pros. Il n’y a que le travail qui paie. Quand j’y suis retourné, mes anciens coaches m’ont dit qu’à l’époque, j’étais celui qui bossait le plus. Je suis sûr que Messi, malgré son talent, est un bosseur fou. Si vous deviez mettre une note à votre bien-être au travail, dans cette entreprise, sur 20, quelle serait-elle ? 20 ! C’est magnifique, franchement ! C’est court, mais c’est beau. En plus, à Paris, j’ai la famille à côté, j’ai grandi ici. Je ne peux pas avoir mieux. J’ai une chance inouïe et je m’en rends bien compte.
-------------------- "Moralite de l'histoire:
Les parisiens no one like us, les marseillais se la racontent et les lyonnais c'est des victimes... emissions de qualitay" © Parisian "Red is love" © Lask "Red is dead" © Escalope "Red t'es chou wub.gif" © Barça "Red poivrot" © Zeup "Red, t'es qu'un gros con!" © [CiTiZeN] "En plus d'être marrant, red a raison." © Neo "Red is dad" © Lask |
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02/03/2013 08:41
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Jour de fête à Reims Toute la ville s'est préparée avec minutie à recevoir le PSG et ses stars, David Beckham et Zlatan Ibrahimovic LE PSG CIRCUS a pris ses quartiers en ville, hier, en début de soirée. Arrivée en bus, la délégation du club de la capitale s’est installée en plein centre de Reims, dans un établissement quatre étoiles, l’Hôtel de La Paix, où le Stade de Reims louait une chambre à la semaine pour Luis Fernandez lors de son passage sur le banc de touche (janvier-mai 2009). Le PSG avait d’ailleurs envoyé Olivier Létang, son directeur sportif adjoint et ancien directeur général de Reims, visiter les lieux dès la semaine dernière pour y soumettre un cahier des charges pointu. Les dirigeants parisiens ont même sollicité l’aide de leurs homologues rémois pour leur installation dans cet hôtel où trente chambres ont été réservées. Plusieurs stadiers du club champenois ont donc été mobilisés pour éviter tout débordement à la descente du bus, car quelques curieux et groupies s’étaient regroupés derrière des barrières métalliques devant l’hôtel dès le milieu d’après-midi. Même « Télé Poche » sera là Loin de cette effervescence, les joueurs d’Hubert Fournier se sont entraînés devant une trentaine de supporters, hier après-midi, aux Thiolettes. Un entraînement studieux sur le terrain gazonné, une première depuis près de deux mois, en raison des températures et des chutes de neige qui ont souvent perturbé les séances. Ce match face au leader parisien s’est préparé sans pression particulière, malgré la présence dans le groupe parisien de David Beckham, qui ne devrait pas débuter la rencontre. « Pouvoir jouer contre Beckham, c’est un plaisir, estime Diego. Mais je vais défendre mon pain demain (aujourd’hui). » Son coéquipier Anthony Weber ne veut pas se focaliser sur le Spice Boy. « Il ya des joueurs de classe mondiale à tous les postes, il ne faut surtout pas se focaliser sur un seul d’entre eux. » Il trouve toutefois une source de motivation à l’idée d’affronter la pléiade d’internationaux du PSG. « Ce sera une manière de nous jauger, de voir si on peut rivaliser avec eux. » Hubert Fournier voit, quant à lui, une belle opportunité dans la réception du PSG et de ses vedettes. « C’est bien, ça attire du monde au stade, on fait parler du foot. » Pour la rencontre, aujourd’hui, des mesures exceptionnelles ont également été prises, et les réunions se sont multipliées à la préfecture dans la semaine. Un périmètre de sécurité de 200 mètres a été déployé autour du stade Auguste-Delaune. Cette mesure vise à empêcher les incidents, puisque 650 supporters parisiens sont attendus et que d’autres ont pu acheter des places de manière individuelle. Les autorités veulent éviter tout débordement, après les frictions entre supporters stéphanois et forces de l’ordre le 17 février. Pour cette rencontre, 115 journalistes ont été accrédités, venus de pays (Italie, Angleterre, Allemagne…) et parfois de titres inédits (Télé Poche, Sunday People…). C’est un record pour l’enceinte rémoise. La zone mixte a même été déplacée pour être installée dans le parking souterrain des joueurs visiteurs. En revanche, le stade Delaune ne devrait pas battre son record d’affluence (*) puisque toutes les places allouées au PSG n’ont pas été vendues. BAPTISTE CHAUMIER (*) Reims - Marseille (0-1) , 12 août 2012, 21 044 spectateurs. Citation 17 Le PSG a gardé son but inviolé à 17 reprises cette saison en L 1, plus que n’importe quelle équipe. C’est un record cette saison dans les 5 grands Championnats européens, devant le Bayern Munich (16). Citation Ça ménage pas mal à Paris Quatre jours avant son 8e de finale retour contre Valence, le PSG se trouve coincé entre la nécessité de gagner et le besoin de faire souffler ses troupes. IL Y EUT LE MATCH d’après Valence (2-1, le 12 février), à Sochaux (2-3, le 17 février), où le PSG n’avait été ni inspiré, ni motivé. Il y a maintenant celui d’avant Valence, toujours dans l’est de la France, mais un peu moins sinon aussi périlleux, face à une équipe rémoise qui bataille pour ne pas être reléguée. Carlo Ancelotti assure que le PSG ne fera pas deux fois la même erreur. « À Sochaux, c’était un problème mental, un relâchement normal après la victoire en Ligue des champions, explique le technicien italien. Ce ne sera pas le cas à Reims, il n’y aura pas de problème de motivation. Ce risque n’existe pas. » Mais d’autres risques planent et le staff parisien ne peut les ignorer. Celui du gros coup de fatigue, par exemple, quatre jours avant le huitième de finale retour contre Valence. C’est la raison pour laquelle Ancelotti va ménager Maxwell, trente-six matches déjà cette saison, et le remplacer par Sylvain Armand au poste de latéral gauche. Celui de la rechute également. Même s’il a repris l’entraînement collectif cette semaine et qu’il ne semble plus se ressentir de sa cuisse, Thiago Silva restera un week-end supplémentaire au repos, tout comme Thiago Motta, a priori prêt pour mercredi prochain. La même défense qu’à l’aller « Thiago Silva est en bonne condition, confirme son entraîneur. Mais je ne sais pas s’il est nécessaire de prendre le risque demain (aujourd’hui). » Une manière de reconnaître que l’objectif des premiers jours de mars se situe bien au niveau européen. À Reims, le PSG alignera la même défense que contre… Reims à l’aller (2-0, le 20 octobre). Parce que Christophe Jallet a les adducteurs douloureux, Gregory Van der Wiel, performant contre l’OM (2-0, mercredi en Coupe), aura le droit à une deuxième titularisation d’affilée, ce qui ne lui est arrivé qu’une fois cette saison. Et, dans l’axe, Alex et Mamadou Sakho souhaiteront prouver que leur dernière collaboration, à Sochaux, n’était qu’un mauvais souvenir sans rapport avec leur niveau réel. « Il y a beaucoup d’enthousiasme en ce moment » , clame Ancelotti, comme pour mieux rappeler que les deux succès sur Marseille ont effacé la seule défaite en 2013 et balayé les premiers doutes qu’elle aurait pu faire naître. Ceux visant Ibrahimovic, notamment, suspendu pour deux matches en Ligue des champions après son expulsion à Valence. « Les sifflets (contre l’OM, 2-0, en Ligue 1, dimanche), finalement, ont fait du bien à Ibra, car il était très motivé lors du match de Coupe », souriait Ancelotti hier. L’entraîneur parisien pouvait également se réjouir du calendrier de son équipe. Cet après-midi, son équipe tient l’occasion de reléguer Lyon, son dauphin du moment, à six points, avant le déplacement de l’OL à Brest demain. « Jouer avant Lyon ? Je ne pense pas que ça compte », répond le Mister. Et pourtant, à chaque fois que ce fut le cas en 2013 et que Paris a gagné, les Lyonnais ont trébuché. DAMIEN DEGORRE Citation Devaux de retour? ÉCARTÉ DU ONZE TITULAIRE depuis plus d’un mois, le milieu Antoine Devaux pourrait faire son retour dans l’équipe de départ contre le Paris-SG, aujourd’hui. Il ne devrait pas y avoir de surprise au milieu ou en attaque, où presque tous les joueurs sont disponibles. En défense, l’entraîneur du club champenois, Hubert Fournier, n’aura en revanche pas beaucoup de solutions en raison du forfait de son capitaine Mickaël Tacalfred (adducteurs) et des suspensions du latéral gauche Pape Souaré (3 matches ferme) et du latéral droit, Aïssa Mandi (2 matches). – Ba. C. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
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04/03/2013 10:49
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Citation Le PSG joue avec le feu Ligue 1. Reims-PSG 1- 0. En supériorité numérique pendant plus d’une demi heure, les Parisiens ont pourtant craqué. Et totalement relancé Lyon dans la course au titre. A l’Est rien de nouveau. Quinze jours après une défaite (3-2) à Sochaux, Paris a rechuté (1-0) hier soir à Reims au terme d’une nouvelle prestation ratée, sous les yeux de Nasser al-Khelaïfi, le patron qatarien du club. En plus de quatre-vingt-dix minutes, son PSG s’est procuré deux malheureuses situations dangereuses alors qu’il a évolué en supériorité numérique pendant plus d’une demi-heure. A l’issue de ce cinquième revers de la saison en L 1, tout l’état-major parisien s’est succédé dans le vestiaire. Le ton n’est jamais monté, mais les visages étaient fermés au moment de quitter le stade. Lyon, danger immédiat En cas de succès cet après-midi à Brest, les Lyonnais reviendront à hauteur des Parisiens, seulement distancés à la différence de buts mais avec la perspective de recevoir l’équipe de la capitale à Gerland lors de la 36e journée. Depuis le début de saison, le PSG aime se faire peur et ne sait pas creuser l’écart, alors que l’OL, éliminé des coupes, peut se concentrer sur le championnat. Si Paris gère plutôt bien ses confrontations contre les équipes huppées (vainqueur de Lille deux fois, Lyon ou Marseille une fois), il peine face aux « petits » (Ajaccio, Sochaux et Reims maintenant…). Ibrahimovic et ses partenaires ne montrent pas une implication totale lors de ces rendez-vous. « Je ne peux pas être en colère contre mes joueurs. On est toujours en tête de la Ligue, c’est la preuve que l’équipe fait du bon travail », a contré Carlo Ancelotti. Une communication déroutante Des non-dits, des postures déconcertantes : Ancelotti et Leonardo ont surpris hier. Le premier n’avait rien à reprocher à ses joueurs, le second a développé l’idée que la Ligue 1 n’est pas le terrain de jeu le plus approprié pour le PSG. Des propos (lire ci-contre) qui ont très vite fait réagir sur les réseaux sociaux. Pour Carlo Ancelotti, cette cruelle défaite est aussi le fruit de… l’état du terrain : « Ce n’est pas un problème physique ni un souci de motivation, comme à Sochaux, a dit le Mister. Ce soir (hier), on n’a pas pu jouer au sol comme on sait faire à cause du terrain. On a dû envoyer de longs ballons devant et on n’en a pas l’habitude. » Mercredi, les camarades de Matuidi auront l’occasion de se racheter en 8e de finale retour de la Ligue des champions face à Valence, tenu en échec hier (2-2) à domicile face à Levante en Liga. Un match cinq étoiles, sur une bonne pelouse, où le talent des uns et des autres devraient totalement pouvoir s’exprimer, si l’on a bien tout compris. Malheureusement, au niveau comptable, cela n’effacera pas les points abandonnés dans la course au titre. Citation Leonardo : «Nous avons une équipe plus faite pour l’Europe» Quand Leonardo, le directeur sportif parisien, s’est présenté devant la presse, chacun pensait qu’il voulait, comme à l’accoutumée, jouer les pompiers de service et éteindre l’incendie. Alors que le championnat reste la priorité des priorités, le Brésilien a surtout surpris son auditoire en expliquant que son équipe n’était pas forcément taillée pour l’âpre combat de la Ligue 1. Interrogé sur la possibilité de voir le titre échapper au PSG en fin de saison, il a même répondu : « Ça peut arriver. » Quelles leçons peut-on tirer de cette défaite? LEONARDO. Je m’en doutais un peu. On doit apprendre avec ce genre de matchs qui semblent plus faits pour des équipes comme Reims, Sochaux ou Nice (NDLR : les trois revers parisiens à l’extérieur cette saison). Les conditions sont difficiles. Le terrain n’est pas bon et le match se joue sur la bagarre et les courses. C’est du combat. Et nous, nous n’avons pas la clé pour gagner ce genre de match. Cette défaite est normale, pour dire la vérité. Maintenant, on avance. Pourquoi est-ce normal? Parce que, peut-être, nous avons créé une équipe plus faite pour l’Europe que le championnat. Je pense que c’est ça. Notre équipe est basée sur le talent et la qualité des passes. Nous avons des joueurs qui sont surtout bons avec la balle au pied. Comme Ibra. Or, nous devons apprendre à gagner ce type de match qui laisse l’impression que c’est le riche qui affronte le pauvre. Cela crée un climat particulier. Il faut que Paris apprenne à maîtriser ce contexte. C’est même fondamental pour le championnat Pourtant, le PSG semble supérieur à Reims dans tous les domaines… Ce type de supériorité me fait penser à la bagarre entre l’ours et le crocodile. Dans l’eau, c’est le crocodile qui est le plus fort. Dans la jungle, c’est l’ours. C’est la vie, c’est ainsi. Quand les conditions sont favorables à l’adversaire, et bien, il gagne. Reims a gagné. Et quand quelqu’un gagne, c’est que, quelque part, il était le plus fort. Les Rémois ont su mieux maîtriser que nous la situation dans laquelle ils étaient. Que pensez-vous du but refusé à Ibra? (Sourires) Ce n’est pas moi qui prends la décision. Oui, le but était valable car Ibra n’était pas hors jeu. Mais ce genre d’histoires fait partie du jeu. Ce n’est pas à cause de ça que nous perdons. On doit trouver la solution à ce type de match. Parce que je le répète, cette défaite était prévisible. Citation Défaite du PSG à Reims : quand Leonardo irrite le web «Nous avons une équipe plus faite pour l'Europe que le championnat.» La sortie de Leonardo après la défaite du PSG sur le terrain de Reims (1 à 0) samedi après-midi a surpris son auditoire. Suffisance pour les uns, arrogance pour les autres ou même fausse modestie... La formule a fait réagir les internautes sur la Toile, et notamment sur le réseau social Twitter. les commentaires ne sont pas tendres avec le directeur sportif du club parisien. Une minorité de tweets donnent raison à Leonardo. Le Parisien 03/03 -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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Citation Paris - Lyon - Marseille, trio reconstitué en tête de la Ligue 1 Le podium de la Ligue 1 Paris-Lyon-Marseille sera reconduit à l'issue de la 27e journée. Paris battu à Reims (1-0), Lyon n'a pas sauté sur l'occasion pour recoller, ne faisant pas mieux qu'un nul (1-1) à Brest. Marseille, temporairement dépassé par de brillants Stéphanois (4-0 contre Nice samedi soir), reprend finalement sa troisième place après sa victoire au stade Vélodrome contre Troyes (2-1). L'Olympique Lyonnais a gâché en Bretagne. Après le défaite du PSG, samedi après-midi, les Lyonnais ont manqué la possibilité de revenir à égalité de points avec le leader parisien, qui compte 54 points. L'OL se poste tout de même à deux longueurs des Parisiens. Lyon : plein d'occasions, peu de buts Ce dimanche après-midi, Lyon a rapidement encaissé un but (Chafni, 8e) mais est revenu au score au retour des vestiaires (Makonda csc, 53e). Après une première période assez poussive, les Rhodaniens ont eu de nombreuses occasions lors de la seconde mi-temps, notamment à la toute dernière seconde lorsque Gomis rate le but de la victoire en ne cadrant pas sa reprise à bout pourtant sur un centre au second poteau de Mvuemba. Des points qui pourront peser lourd en fin de saison, d'autant que Paris bénéficie d'un avantage, grâce à une différence de buts supérieure (+32 pour le PSG, + 21 pour l'OL). L'OM roi des fins de matchs L'OM, lui, a été largement dominateur mais de manière stérile, sans avoir pléthore d'occasions nettes, et s'est même fait peur, surtout quand le capitaine troyen, Marcos, a ouvert le score (70e). Mais décidément spécialistes des fins de match, les troupes d'Elie Baup se rétablissaient coup sur coup avec des buts de Nkoulou (81e) et Gignac (82e), son 9e cette saison. Marseille, qui restait sur deux revers de suite à Paris, en championnat et en Coupe de France, assure l'essentiel, face à une équipe de l'Estac tombée samedi à une 20e place que lui avait abandonnée Nancy (vainqueur 2-1 à Sochaux). Chasseurs du PSG, Lyon et Marseille s'affronteront à Gerland lors de la prochaine journée, tandis que le club de la capitale accueillera un mal classé, Nancy. Citation Mohamed Fofana : « Les grands clubs ont l’élégance de féliciter leurs vainqueurs » Vainqueur du PSG samedi, le défenseur rémois s’étonne de la sortie du directeur sportif parisien. Comment percevez-vous les déclarations de Leonardo ? Mohamed Fofana. C’est surprenant. Paris est une grosse équipe avec de superbes joueurs, ce n’est pas un secret. Se chercher des excuses, pourquoi pas, mais de là à dire que son équipe n’est pas faite pour ce genre de match, c’est bizarre. Le PSG veut grandir et intégrer le top5 européen. Mais des clubs comme Manchester, le Real ou Barcelone ne se plaignent pas de jouer contre des petites équipes. Lorsqu’ils perdent, ils ont l’élégance de féliciter leurs vainqueurs. Maintenant, il faut que les Parisiens assurent mercredi (contre Valence). Quand on fait ce genre de déclaration, il faut aller au bout. Face au PSG, avez-vous eu l’impression de jouer comme un Petit Poucet en coupe ? Je n’ai pas ce sentiment. En première période, on a essayé de jouer en mettant le ballon au sol. On n’a pas fait que balancer. C’est devenu plus compliqué en seconde, car on a été réduits à dix rapidement. Nous n’avions plus l’esprit à créer du jeu. On a tenté de conserver ce 0-0. Après, le terrain est ce qu’il est. On a déjà évolué sur de plus mauvaises pelouses que celle-là. Avez-vous trouvé les joueurs d’Ancelotti suffisants ? Sur le match d’hier, les Parisiens ne m’ont pas impressionné. Leur priorité n’était peut-être pas Reims. Tant mieux pour nous. S’ils veulent se trouver des excuses, c’est leur problème. Cela ne ternit pas notre performance, ni notre joie. Citation Que cherche vraiment Leonardo ? Arrogant ce PSG? Ceux qui le pensaient déjà ont sans doute été confortés dans leurs certitudes en entendant Leonardo parler de son « équipe plus faite pour l’Europe » que pour le tout-venant du championnat. En mars 2012, le directeur sportif brésilien avait déjà provoqué un certain émoi lors d’une réunion de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF) : « Etre en haut, en championnat ou en Ligue des champions, ce n’est pas qu’une question d’argent. Il n’y a pas de culture de la gagne ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. La base de travail chez les joueurs n’est pas là. Si la France perd une place à l’indice UEFA, c’est que cela ne marche pas. » En novembre dernier, après l’expulsion de Sakho à Montpellier (1-1), le Brésilien avait aussi stigmatisé le niveau des arbitres français. « Je ne sais pas s’ils se préparent bien pendant la semaine et si quelqu’un les contrôle. Il me semble qu’il n’y a pas trop de préparation. » Une pression énorme sur l’équipe mercredi La veille de PSG -OM en Coupe de France (2-0), Leonardo a répété à quel point, selon lui, le public français n’était pas composé de spécialistes. : « Sincèrement, il n’y a pas trop de connaissances du haut niveau, du football. Mais c’est notre challenge. » Si ses précédentes déclarations pouvaient être décodées comme une volonté plus ou moins habile de protéger son équipe, celle de samedi soir est beaucoup plus étonnante. A court terme, elle ajoute un peu plus de pression sur les épaules des coéquipiers d’Ibrahimovic avant le match contre Valence. Une élimination en Ligue des champions ne manquerait pas de provoquer quelques sourires en coin. Reconnaître que ce PSG n’est pas forcément taillé pour les rudes combats du championnat revient aussi à avouer en creux que le recrutement, pose question puisque le titre est l’objectif numéro un. Leonardo, responsable de ce recrutement, a-t-il seulement voulu piquer ses joueurs au vif en leur rappelant qu’ils doivent « apprendre à gagner ce genre de matchs » ? Lui seul le sait sans doute… Citation Le PSG ne s’est pas fait que des amis Les propos de Leonardo après la défaite à Reims (1-0), interprétés comme de la suffisance, ont provoqué de vives réactions. Que ce soit une provocation, de la maladresse ou l’affirmation candide d’une conviction profonde, la sortie de Leonardo sur son équipe davantage taillée pour l’Europe que pour les joutes du championnat a alimenté les conversations des différents acteurs du championnat. Le sentiment de supériorité qui a pu se dégager des propos du directeur sportif parisien passe mal. « C’est petit » - José Saez, joueur de Valenciennes. « Nous aussi, on est une petite équipe mais, si on n’existait pas, il n’y aurait pas de championnat, s’agace Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes. Le respect de l’adversaire doit passer avant tout. Si Leonardo avait eu ce genre de discours à Valenciennes, j’aurais évidemment été vexé! Nos équipes se valent, on a autant de mérite à jouer en L1 que le PSG, voire plus parce qu’on rame pour survivre financièrement. Ça doit stimuler toutes les équipes au moment de les recevoir. Il y a un fossé financier, il ne faut pas qu’il y ait une rupture totale entre le PSG et les autres. » « C’est un manque de respect, embraye José Saez, le milieu du VAFC. Tenir ce genre de propos, c’est petit. Dire qu’on est taillés pour l’Europe, c’est bien beau, mais Paris n’est pas encore le Real. Etre un grand d’Europe, ça passe d’abord par un palmarès en France. » « Pour jouer la Ligue des champions, il faut quand même passer par le titre ou être dans les trois premiers, abonde Louis Nicollin, le président de Montpellier. Peut-être qu’il estime qu’aller à Reims, c’est jouer dans un traquenard, mais j’ai vu le match, les Rémois n’ont pas volé leur victoire. » « C’est une fausse excuse de dire que Paris ne sait pas jouer contre les petites équipes, corrige Aldo Angoula, le défenseur d’Evian TG. Cela ne les a pas empêchés de nous battre 4-0. Même si, parfois, je les ai sentis suffisants. » « Nous, contre des équipes comme le Paris SG, et sachant qu’on joue le maintien, on se bat comme des morts de faim, rappelle Maxime Colin, latéral droit de Troyes. Ils doivent prouver chaque week-end que ce sont eux les plus forts, et ce n’est pas toujours le cas. » « Des propos maladroits » - Michel Seydoux, président de Lille. Dans ce concert de désapprobations, Leonardo trouve néanmoins quelques soutiens. « Ce sont des propos maladroits, certainement dus à la déception, estime Michel Seydoux, le président de Lille. Il a voulu faire un compliment à son équipe sans se rendre compte qu’il était en train de dénigrer le championnat. Cela reste des propos à chaud. Et même s’il faut savoir les maîtriser, ils sont donc excusables. Je suis sûr qu’il regrette déjà. On peut les interpréter soit comme de la prétention, soit comme de l’ironie. Comme j’ai beaucoup d’humour, j’opte pour la seconde option. Cela dit, cela reste vexant. Je peux vous dire que ces propos n’ont pas dû être appréciés en haut lieu. De toute façon, que ce soit en foot ou en tant que capitale de la France, Paris a une image arrogante. » « Leonardo voulait piquer l’orgueil de ses joueurs » - Simon Pouplin, gardien de Sochaux. Simon Pouplin, qui avait battu le PSG avec Sochaux il y a deux semaines (3-2), estime de son côté que le directeur sportif parisien a juste voulu s’adresser à ses propres joueurs. « Il voulait piquer leur orgueil, avance le gardien doubiste. Je peux comprendre qu’une grosse équipe soit vexée de perdre contre nous. Cela ne veut pas dire qu’ils nous ont pris de haut. Même si ce sont de grands professionnels, c’est humain d’être davantage motivé pour jouer un match de Ligue des champions que contre Sochaux. Cela ne me vexe pas mais, maintenant, ils ont la pression mercredi contre Valence. » « Je pense que c’est de la communication, Leonardo se trouve des excuses, estime Kassim Abdallah, latéral droit de Marseille. Je ne l’ai pas pris comme une insulte en tant que joueur de Ligue1 ; pour moi, il parle dans le vent. » Le Parisien 04/03 Citation Beckham : «Je peux jouer à droite» Utilisé en tant que milieu relayeur pour le moment par Carlo Ancelotti, David Beckham se sent encore capable d'évoluer sur le flanc droit. C'est ce qu'il nous a confié. En fin de semaine dernière, dans la boutique de son équipementier sur les Champs-Elysées, David Beckham a répondu aux questions de Damien Degorre et Vincent Duluc, journalistes à L'Equipe. Utilisé comme milieu de terrain axial lors de ses trois apparitions avec le PSG, l'Anglais de 37 ans explique qu'il se sent encore capable d'évoluer dans le couloir droit. Là où tout a commencé et là où il s'est révélé avec Manchester United avant de devenir une star mondiale : «Je pense que je pourrais encore jouer à droite. J'ai occupé cette position pendant de longues années ! J'aurais juste besoin d'un peu de la vitesse de Lucas. Mais la force de mon jeu a toujours reposé sur les passes et les centres.» L'Equipe.fr Citation Beckham, ambassadeur du foot en Chine David Beckham a été nommé ambassadeur du football chinois par la Fédération locale, qui souhaite redorer l'image de ce sport dans le pays. L'arrivée de stars telles que Nicolas Anelka ou Didier Drogba à Shangaï l'an passé avait relancé l'intérêt pour le foot, professionnel depuis seulement 20 ans. Mais l'expérience a tourné court et les deux joueurs sont repartis en Europe, déçus par le niveau du Championnat. Récemment, un scandale de paris truqués a également ébranlé le football chinois, avec 58 personnes exclues de la Fédération. Il s'agit désormais pour Beckham de promouvoir de nouvelles valeurs. «Je suis excité et honoré de faire la promotion du plus beau sport du monde dans un pays où l'intérêt des fans est grandissant, a déclaré le joueur du Paris-SG. C'est un sport merveilleux qui inspire les gens dans le monde entier et réunit les familles.» France Football.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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04/03/2013 13:28
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Citation Leonardo: la communication pour les nuls En une sortie médiatique, le supposé très classe directeur sportif du Paris-SG n'a pas aidé à faire grandir la cote de popularité de son club ni de sa belle gueule. En moins d'un an, le Brésilien s'est mis tout le football français à dos avec ses envolées lyriques. A quoi joue-t-il ? 10 « Nous avons créé une équipe plus faite pour l’Europe que le championnat ». La phrase qui a visiblement choqué les grands penseurs du football. A la sortie d'une défaite méritée sur la pelouse de Reims samedi, Leonardo, le directeur sportif du Paris SG, s'empresse de justifier à sa manière le peu d'engouement et de révolte des siens. Il n'en fallait pas plus pour que la haine ne déferle sur la mèche soyeuse de l'ancien joueur de l'AC Milan. Ainsi, outre les poètes Pierre Ménès et Jean-Michel Larqué, toujours habiles quand il s'agit de pisser dans le sens du vent, ce sont les acteurs du football français qui ont été les plus touchés. La mourinhisation du discours « Nous aussi, on est une petite équipe mais, si on n’existait pas, il n’y aurait pas de championnat, détaille Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes dans les colonnes du Parisien. Le respect de l’adversaire doit passer avant tout. Si Leonardo avait eu ce genre de discours à Valenciennes, j’aurais évidemment été vexé ! Nos équipes se valent, on a autant de mérite à jouer en L1 que le PSG, voire plus parce qu’on rame pour survivre financièrement. Ça doit stimuler toutes les équipes au moment de les recevoir. Il y a un fossé financier, il ne faut pas qu’il y ait une rupture totale entre le PSG et les autres. » Une semaine après la parution d'un sondage montrant que le Paris SG est le club le plus détesté de France, la sortie de Leo ne va pas arranger les affaires du club. Un club qui, au demeurant, n'a rien demandé à personne. Surtout, à quoi sert-elle ? On pourrait croire que, de temps en temps, Leonardo tente de masquer les sorties de route des siens par une mourinhisation de son discours. Comprendre allumer un feu à droite pour ne pas voir que ça brûle à gauche. Et force est de constater que sur le résultat de samedi, ça a marché. Personne n'a parlé de la prestation calamiteuse, sans envie et sans panache, du XI d'Ancelotti. Au final, seuls les propos du Brésilien ont suscité le débat. On déplace les projecteurs et la pression. Tout est sur les épaules de l'homme au pouce levé. Sur le fond, ses propos ne sont pas choquants en soi. Ils se défendent, même. C'est la forme et le ton qui posent problème. Sauf que, avec ce genre de sortie médiatique, le Paris SG se retrouve dans l'obligation de faire un résultat ce mercredi contre Valence. « Il voulait piquer leur orgueil, avance Simon Pouplin, le gardien de Sochaux dans les colonnes du Parisien. Je peux comprendre qu’une grosse équipe soit vexée de perdre contre nous. Cela ne veut pas dire qu’ils nous ont pris de haut. Même si ce sont de grands professionnels, c’est humain d’être davantage motivé pour jouer un match de Ligue des champions que contre Sochaux. Cela ne me vexe pas mais, maintenant, ils ont la pression mercredi contre Valence. » En gros, si le PSG passe à la trappe contre les Espagnols, Leonardo aura l'air con. Classe. Mais con. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'il tente d'allumer un incendie au soir d'un mauvais résultat. C'était déjà le cas après le match nul concédé à Montpellier suite à l'expulsion rapide de Mamadou Sakho. Ce soir-là, Leo s'était emporté devant la caméra, estimant qu'on était trop "fiscal" avec son club. Il donne des leçons à Aulas On l'a également repris la main dans le sac, un mois plus tard, au moment de se payer en 16/9 puis dans la presse Jean-Michel Aulas à la suite des propos de ce dernier sur le geste de Zlatan Ibrahimovic, qui s'était servi de Lovren comme d'un paillasson. « Aulas, il est qui pour juger ? (...) Attendez, Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ? Tout ce qu'il veut, c'est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe. Lyon, on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité. » Ambiance. Forcément, on a rappelé au Brésilien le palmarès du Lyonnais. Historie de. Mais visiblement, Leo a quelque chose contre les mentalités françaises. Des gagne-petit dans son esprit. C'est ainsi qu'en 2012, il s'était fendu d'une sortie très musclée sur l'absence de résultats des clubs de l'Hexagone en coupes d'Europe. « Être en haut, en championnat ou en Ligue des Champions, ce n’est pas une question d’argent. Il n’y a pas de culture de la gagne, ici. Le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas. (...) La base de travail chez les joueurs n’est pas là. Si la France perd une place à l’indice UEFA, c’est que cela ne marche pas. » On pourrait en compiler des lignes et des lignes. Oui, depuis son retour en France, Leonardo fait figure de mec arrogant, donneur de leçons et prétentieux. Leonardo devance-t-il l'appel Et en France, on déteste ça. Surtout quand ces propos sortent de la bouche d'un étranger. Riche qui plus est. Deux statuts que le Français moyen déteste. Ces récentes sorties ne vont pas aider le PSG à se faire aimer. Au contraire. Mais on a surtout l'impression que le Brésilien prépare déjà sa sortie, du style "vous ne me méritez pas". Pour le moment, un grand flou entoure la fin de saison du Paris SG. Carlo Ancelotti et Leonardo sont deux fusibles. Tout le monde le sait. Et on voit mal Leonardo travailler avec un autre entraîneur, notamment un mec qui aime occuper l'espace médiatique (ce qui n'est pas du tout le cas d'un Ancelotti, par exemple). Alors quoi ? Leo sait qu'il a lancé la machine et que ses jours sont comptés. Chevaleresque, il devance l'appel et se met en marge tout seul. Cela étant dit, ça ne règle pas le fond du problème. Si José Mourinho – dont QSI rêve jour et nuit – était amené à prendre la relève de Carlo Ancelotti, le football français se retrouverait face à un homme doué, titré, respecté, mais fou. Complètement fou. Et rien ne dit que le verbatim perde en qualité. Au contraire. Par Mathieu Faure pour So Foot |
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04/03/2013 18:41
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 7,364 Inscrit : 24/10/2012 Membre no 9,006 Tribune : Canapé |
Citation PSG – Le coup de bluff de Leonardo En critiquant le niveau de la Ligue 1, samedi lors de la défaite du PSG à Reims (1-0), Leonardo a voulu protéger son groupe et lui permettre de préparer sereinement la réception de Valence en Ligue des champions. Mais son initiative n’a pas plu aux actionnaires qataris et à Carlo Ancelotti. ![]() Sa sortie n’est pas assez inaperçue. Loin de là. En critiquant le niveau du championnat de France, après la défaite du PSG samedi à Reims (1-0), Leonardo a fait réagir quasiment toute la Ligue 1. « Les conditions étaient difficiles, avec un mauvais terrain, a lâché le directeur sportif du club de la capitale pour expliquer la déconvenue des siens. C’est une situation qui est plus faite pour Reims, Sochaux ou Nice. Peut-être qu’on a une équipe faite pour l’Europe, pas pour ce genre de match ». Des propos largement commentés, que le Brésilien assume et dont il revendique même l’écho médiatique. D’après son entourage, « Leo » aurait délibérément attiré les projecteurs vers lui. Une manière d’offrir plus de tranquillité aux partenaires de Javier Pastore, à l’heure d’aborder le 8e de finale retour de Ligue des champions face à Valence (ce mercredi à 20h45), l’un des matchs phares de la saison. « Après la défaite à Reims, Leonardo a fait ce qu’il fait de mieux, glisse l’un de ses proches. Il a tout pris sur lui. Personne n’a pas parlé de la prestation catastrophique de certains joueurs. Tout le monde s’est concentré sur Leonardo et sa déclaration. Sans lui, on se serait focalisé sur le match. Là, les joueurs peuvent préparer sereinement la réception de Valence. » Au sein de vestiaire parisien, l’élan protecteur de l’ancien coach de l’Inter Milan n’a pas eu de répercussions particulières. « Ça ne nous touche pas, confie un joueur. Nous, on reste sur le terrain et le match qu’on prépare face à Valence. Le bruit médiatique, c’est Leo qui gère ça. Tant mieux si ça nous permet de garder la tête uniquement sur le terrain ». Une version appuyée par plusieurs proches de joueurs. D’après eux, la polémique autour de Leonardo n’a pas gêné les leaders de Ligue 1. Une sortie mal perçue à Doha L’initiative du directeur sportif, coutumier du fait ces dernières semaines, a en revanche alimenté de nombreuses conversations à Doha. Le show de Leo n’a pas plu à tout le monde au pays des actionnaires du PSG. Ces derniers, qui entretiennent de bonnes relations avec l’ensemble des acteurs de L1, accordent beaucoup d’importance à l’image de leur club en France. Les tacles répétés de Leonardo vont à l’encontre de leur stratégie de communication. D’autant que QSI réfléchit à recruter des joueurs de L1 dans un futur proche. Un agacement partagé par Carlo Ancelotti. Le technicien italien, respecté par ses pairs, est lui aussi très attaché à la réputation de son équipe. Pour preuve, après la défaite à Reims, il est allé s’excuser personnellement auprès d’Hubert Fournier, son homologue rémois. Le motif ? Les Parisiens n’avaient pas rendu le ballon à leurs adversaires, qui l’avaient mis volontairement en touche suite à la blessure d’un de leurs joueurs… Dans ces conditions, « Carletto » a peu goûté aux propos de son ancien acolyte au Milan AC. Ce lundi, les deux hommes se sont retrouvés au Camp des Loges. Leonardo a assisté à l’entraînement à huis clos en compagnie de Nasser Al-Khelaifi, le président du club. Après une longue discussion avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, le Brésilien s’est montré très disponible avec les quelques supporters présents. En partant, il leur a adressé un pouce levé, comme pour afficher sa sérénité. Reste à savoir si son coup de bluff aura les effets escomptés. RMC.fr |
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05/03/2013 07:34
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![]() Pilier du forum ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 12,458 Inscrit : 12/11/2010 Membre no 2,097 Tribune : Non précisée |
Citation Le PSG doit vite passer à autre chose Le discours de Leonardo à Reims a surpris jusqu’à son président Nasseral-Khelaifi. La priorité reste pourtant le match de demain contre Valence. ![]() Parc des Princes (Paris), le 18 juillet 2012. Un froid semble s’être installé entre Nasser al-Khelaifi et Leonardo, d’ordinaire sur la même longueur d’ondes (comme ici, lors de l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic). En cause : les déclarations du second à Reims, qui ont pris de court son président. | (LP/Frédéric Dugit.) Au volant de son break allemand, il a quitté le camp des Loges à 12h50 hier après avoir conversé plusieurs minutes sur le parking avec Olivier Létang, son adjoint. Comme si de rien n’était, Leonardo, sourire aux lèvres, a adressé un signe de la main aux quelques supporteurs qui l’ont reconnu derrière les vitres teintées de sa voiture. Parti vingt minutes avant son directeur sportif, Nasser al-Khelaifi, accompagné de son chauffeur et de sa garde rapprochée, s’est éclipsé plus discrètement. Les deux dirigeants avaient assisté auparavant à la séance d’entraînement. A deux jours du rendez-vous capital contre Valence en Ligue des champions, les deux hommes se sont contentés de saluer les joueurs. Pas un mot sur le raté de Reims (défaite 1-0) samedi après-midi, ni sur l’importance de la rencontre de demain au Parc. Un rendez-vous devenu encore plus capital après les déclarations de Leonardo dans les couloirs du stade Auguste-Delaune : « On a peut-être une équipe davantage faite pour l’Europe, basée sur le talent, la qualité de passes, pas pour ce genre de matchs (NDLR : comme à Reims)… » Un « dérapage » qui nuit à l’image du club La sortie de l’ex-coach de l’Inter Milan a agacé Nasser al-Khelaifi et son entourage. Les deux responsables se trouvaient pourtant ensemble à Reims, ils étaient encore côte à côte dans le vestiaire après cette cuisante défaite. Mais, visiblement, l’homme fort du PSG a été pris de court par l’intervention de son directeur sportif. « Sa communication est déconcertante, compte tenu de l’argent investi pour mettre sur pied une équipe compétitive », confie un proche d’Al-Khelaifi. Connu pour être parfois impulsif, Leonardo a surpris et agacé en haut lieu, où chaque mot compte pour ne pas nuire à l’image du club et à la réputation du Qatar. Quant aux joueurs, ils sont restés perplexes. « On n’a pas trop fait attention à ce qu’il a dit, note l’un d’eux. Leo est parfois difficile à suivre. Je pense qu’il a fait une erreur de com en parlant ainsi. On va encore passer pour des gens méprisants et il a accentué la pression pour le match de mercredi. » Le Parisien.fr |
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05/03/2013 07:35
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![]() Bend It Like Vairelles ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 37,648 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Le patron est de retour Près de deux mois après sa dernière apparition, Thiago Silva retrouve sa place dans la défense du PSG. IL Y A TOUJOURS un risque, même minime, pour que la cuisse gauche de Thiago Silva lâche de nouveau, mais les staffs technique et médical du PSG estiment avoir pris les mesures nécessaires afin que leur défenseur central soit prêt, demain, contre Valence. Il aurait pu jouer à Reims (0-1), samedi, peut-être même contre Marseille, en Coupe de France (2-0), mercredi dernier, mais Carlo Ancelotti avait coché une date, celle du huitième de finale retour de Ligue des champions, un jour sans Ibrahimovic ni Verratti, suspendus. Cela ne pouvait donc être un jour sans Thiago Silva. Et il n’était pas question de s’exposer à une rechute auparavant. Lors de la séance d’hier matin, le Brésilien de vingt-huit ans a étalé une forme rassurante et un appétit vorace pour le jeu. Tour à tour associé à Mamadou Sakho puis à Alex, il a affiché la même qualité technique selon qu’il évoluait dans l’axe droit ou l’axe gauche de la défense. Près de deux mois après sa lésion du biceps fémoral, lors de la seconde période contre Ajaccio (0-0, le 11 janvier), Thiago Silva semble affûté et déterminé. Il a pris le temps de sa convalescence, s’est d’abord rendu à Milan pour quelques jours de soins, puis est revenu en France où il a accéléré le rythme de sa rééducation. Ancelotti le compare à Baresi Les attentes autour de lui sont fortes, évidemment, d’autant plus après la défaite du PSG en Championnat, ce week-end. Thiago Silva apparaît comme le lien technique et social de cette équipe au point qu’Ancelotti aime le comparer à Franco Baresi, son ancien coéquipier à l’AC Milan dans les années 1980. Son sens du placement et ses premières relances rassurent, inspirent ses partenaires et posent les fondations des offensives parisiennes. Et lorsqu’il élève la voix pour exiger un replacement défensif, tout le monde s’exécute sans broncher. « Rien qu’en le regardant jouer, on apprend beaucoup, explique Alex. J’ai beaucoup observé sa façon degarder son calme en toutes circonstances. Sur le positionnement, il te fait progresser également. C’est vraiment l’un des plus grands défenseurs du monde. » Nommé capitaine par Ancelotti lors du déplacement à Kiev (2-0, le 21 novembre), l’international brésilien sous contrat jusqu’en juin 2017 a conservé le brassard à chaque fois qu’il a été aligné. Le technicien italien voit en lui le patron qui a manqué lors de ces deux derniers mois, celui qu’Ibra a refusé d’être en repoussant le brassard, à Sochaux (2-3, le 17 février), et celui qu’aucun autre Parisien ne semble en mesure de devenir pour l’instant. Les statistiques ajoutent à la dimension incontournable du Brésilien. Durant son absence, le PSG a encaissé six buts en dix matches. Sur les dix précédents, en sa présence, il en avait concédé la moitié, et la défense parisienne avait offert un autre visage, que Thiago Silva évolue aux côtés d’Alex ou de Sakho. Pour demain, contre Valence, l’identité de son partenaire dans l’axe reste incertaine. Lui avait manifesté cet automne sa préférence pour Alex et soulevé une polémique. « J’en ai parlé après avec lui, raconte le Brésilien. Il avait voulu dire qu’en termes de communication il se sentait plus à l’aise avec moi puisqu’on parle la même langue. Il venait d’arriver ici, c’était un peu spécial. Aujourd’hui, il n’a plus de problème de communication avec un autre défenseur central qui ne parlerait pas la même langue. Maintenant, je dois avouer que ça m’a rendu heureux que Thiago déclare qu’il aime jouer avec moi. Cela n’empêche absolument pas de constater que Sakho travaille très bien. Mais le plus important, c’est le club, le club et le club. » Sakho, justement, fut un peu moins heureux et il s’en est expliqué avec l’intéressé. Les sept fois où ces deux-là ont ensuite été associés, le PSG n’a encaissé que deux buts, contre Saint Étienne (1-2, le 3 novembre). Comme si, même lorsqu’il s’exprime dans les médias, Thiago Silva rendait ses coéquipiers meilleurs. DAMIEN DEGORRE ET JÉRÔME TOUBOUL Citation Inquiétude autour de Ménez L'international francais ne s'est pas entrainé hier à cause d'une douleur lancinante aux adducteurs. JÉRÉMY MÉNEZ n’a pas participé à la séance à huis clos, hier matin, au Camp des Loges. L’attaquant parisien a ressenti une douleur aux adducteurs, gêne qui l’avait déjà privé du déplacement à Sochaux (2-3, le 17 février). Un point sera effectué ce matin à son sujet, et le staff technique, qui se veut optimiste, espère que l’international français sera en mesure de jouer, demain, contre Valence, alors que Zlatan Ibrahimovic est suspendu pour cette rencontre. Du coup, Ménez ne figurait pas dans les mises en place tactiques d’avant veille de match. En attaque, Carlo Ancelotti avait associé Kevin Gameiro à Ezequiel Lavezzi pendant toute la séance. Si l’ancien Lorientais débutait demain, il s’agirait de la première apparition de sa carrière en Ligue des champions puisqu’il n’est jamais entré en jeu cette saison dans cette compétition. L’autre suspendu se nomme Marco Verratti. Pour le remplacer aux côtés de Blaise Matuidi, Ancelotti semble hésiter. Hier, lors de la première opposition, c’était David Beckham qui évoluait avec le milieu international français, désormais incontournable au PSG. Ensuite, ce fut au tour de Thiago Motta, remis de sa blessure à une cuisse et qui a repris les séances collectives depuis une semaine. Seulement, l’ancien joueur de l’Inter Milan n’a plus joué en compétition depuis PSG-Lille (1-0, le 27 janvier) et il n’a pas encore goûté à la C 1 cette saison. Quelle direction va suivre l’entraîneur parisien ? Celle menant vers l’Anglais, qui enchaîne les matches mais n’a pas levé les doutes sur son niveau pour participer à la Ligue des champions ? Ou celle conduisant à l’international italien, avec le risque de rechute inhérent à l’intensité d’une telle rencontre ? En défense, si Christophe Jallet et Maxwell figuraient hier dans l’équipe des titulaires supposés et devraient retrouver leur place demain, une incertitude plane toujours autour du partenaire de Thiago Silva dans l’axe (lire par ailleurs). – D. D. L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Thiago Silva (cap.) ou Alex, Sakho ou Thiago Silva, Maxwell – Lucas, Beckham ou Thiago Motta, Matuidi, Pastore – Lavezzi, Ménez ou Gameiro. Citation Retour d’Albelda LES PROBLÈMES en défense de Valence, déjà palpables au match aller ( 1- 2, le 12 février), sont allés en s’amplifiant depuis. Adil Rami (microdéchirure de 4mm à la cuisse gauche), auteur du but à Mestalla, n’est pas rétabli et Ricardo Costa, son partenaire habituel en défense centrale, a rechuté d’une contracture à la cuisse droite, dimanche, à l’entraînement. C’est donc sans ses deux arrières centraux titulaires que Valence jouera demain soir. Ernesto Valverde, l’entraîneur valencian, sera contraint d’associer deux gauchers, Victor Ruiz et Jérémy Mathieu, dans l’axe, comme il l’a fait samedi contre Levante à Mestalla (2-2). Valverde devrait également titulariser sur le flanc gauche Aly Cissokho, privé du match aller en raison d’une entorse à une cheville. En milieu de terrain, l’apport de Parejo est souvent jugé insuffisant à la récupération et Albelda, malgré ses trente-cinq ans, pourrait faire son retour, au moins une mi-temps. En revanche, Valverde a plus de certitudes en attaque où la patte gauche du Brésilien Jonas a frappé à trois reprises au cours des deux derniers matches de Liga. Soldado, qui relevait de blessure à l’aller et avait été ensuite diminué par une entorse du poignet en cours de match, est complètement remis. – G. R. L’équipe probable : Guaita – J. Pereira, Victor Ruiz, Mathieu, A. Cissokho – Albelda ou Tino Costa, Tino Costa ou Parejo – Feghouli, Jonas, Guardado – Soldado (cap.). Citation BECKHAM AMBASSSADEUR DU FOOT CHINOIS – Les organisateurs de la Super League chinoise (CSL) ont annoncé hier que David Beckham avait été nommé ambassadeur de leur Championnat. La recrue du PSG devrait effectuer trois visites en Chine durant le Championnat qui se dispute de mars à novembre. Des médias gouvernementaux chinois ont toutefois douté que la renommée de Beckham suffise à laver l’image d’un football chinois entaché des scandales de matches truqués sur fond de paris et de corruption chez ses dirigeants. Trente-trois personnes, en majorité des dirigeants, ont été suspendus à vie. Citation GALLIANI: IBRA NE REVIENDRA PAS A MILAN - L’AUTOMNE DERNIER, Zlatan Ibrahimovic avait créé quelques remous au Paris SG en déclarant lors d’une conférence de presse avec la sélection suédoise : « Si l’AC Milan a besoin d’aide un jour, il sait où me trouver. » Si l’on en croit Adriano Galliani, l’administrateur délégué du club lombard, l’hypothèse d’un retour de l’attaquant parisien (31 ans) dans son ancien club (2010-2012) est peu probable. « Ibra ne reviendra pas au Milan. Si Zlatan m’appelait enme demandant de revenir, je lui répondrais : “Au revoir !” » , a déclaré le dirigeant milanais à la Gazzetta dello Sport. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
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05/03/2013 11:30
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Comment le PSG doit gérer son avance face à Valence Les statistiques sont têtues : depuis la création des Coupes d’Europe, 95% des équipes qui se sont imposées 2-1 à l’extérieur lors du match aller se sont ensuite qualifiées. Et dans son histoire européenne, le PSG s’est imposé treize fois à l’extérieur dans un match aller. Et il a toujours passé le tour. Les Parisiens peuvent donc avoir légitimement la sensation que le plus dur a été réalisé il y a trois semaines à Valence. Pour quelques techniciens de renom, il reste néanmoins quelques règles à respecter afin d’éviter le piège. Faire parler l’expérience Pour Philippe Montanier, l’entraîneur de la Real Sociedad, « il faut oublier les statistiques et toujours raisonner sur le plan du jeu. Ancelotti sera précis. Valence doit marquer mais n’est pas une équipe à l’aise dans les attaques placées. Elle préfère jouer en contre. Le problème, c’est qu’elle doit marquer. Le PSG peut lui laisser le ballon et tenter, lui, de procéder en contre-attaque. » Alex Dupont, l’ex-entraîneur de Brest et Ajaccio, est aussi optimiste. « Le PSG présente beaucoup de garanties. Il est bâti, comme l’a rappelé Leonardo, pour gérer ce genre d’événements. Il n’y aura pas de prudence excessive, j’en suis sûr. Le message que je lancerais, c’est de jouer le match pour le gagner. Il ne faut pas s’économiser et ne pas oublier l’intelligence. » Oublier le match aller Rolland Courbis, ex-entraîneur de l’OM, est formel : « C’est simple, le PSG doit se dire qu’il va jouer un match aller. Cela lui évitera de s’embrouiller la tête. En même temps, toutes les complications sont pour Valence. Cette équipe doit marquer deux buts. Ce qu’il faut absolument éviter, c’est que les Espagnols ouvrent le score au Parc. Parce que là, il peut y avoir un moment de flottement. » Alex Dupont résume sa pensée d’une phrase : « Paris va jouer comme s’il y avait eu 0-0 au match aller. » Ne pas prendre de risque en défense Guy Roux, l’ex-technicien d’Auxerre, rappelle la méthode qu’il utilisait invariablement. « Dans ma carrière d’entraîneur, j’ai toujours eu un discours adapté au score du match aller. Le plus simple, c’est d’organiser un plan défensif ferme et sans risque. Il faudra bien bloquer les côtés et aligner deux bons milieux défensifs. Il ne faut jamais tenter le 0-0. Ensuite, je demanderais aux joueurs d’accroître la marge de sécurité en insistant, grâce à Ménez et Lavezzi, sur les contres. Franchement, c’est très très jouable cette affaire… » Citation PSG EXPRESS Hier. Oppositions sur petits périmètres, puis sur grand terrain. Aujourd’hui. Entraînement à 11 heures à huis clos au camp des Loges. Suspendus. Verratti et Ibrahimovic contre Valence. Rendez-vous. PSG - Valence, 8e de finale retour de Ligue des champions, demain à 20h45 (C +). Equipe probable. Sirigu - Jallet, Thiago Silva (cap.), Alex, Maxwell - Lucas, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Ménez (ou Gameiro), Lavezzi. Le Parisien.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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05/03/2013 16:51
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Ménez forfait, Beckham première Jérémy Ménez est forfait pour le huitième de finale retour de Ligue des champions face à Valence, mercredi au Parc des Princes. L'international français, qui souffre de douleurs lancinantes aux adducteurs et ne s'était pas entraîné lundi, rejoint Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti, tous deux suspendus, sur la liste des forfait. Absent depuis deux mois, Thiago Silva est bien là, de même que Thiago Motta, lui aussi de retour de blessure. David Beckham, arrivé au mois de janvier, est aussi dans la liste donnée par Carlo Ancelotti et pourrait disputer ses premières minutes avec le PSG en Ligue des champions. Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez, Areola - Alex, Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, T. Silva, Tiéné, Van der Wiel - Beckham, Chantôme, Matuidi, Motta, Pastore - Gameiro, Lavezzi, Lucas. L'Equipe.fr Citation Jérémy Ménez (PSG) forfait pour la venue de Valence Touché aux adducteurs, Jérémy Ménez ne fait pas partie du groupe du PSG pour la réception de Valence mercredi (20h45) en 8e de finale retour de la Ligue des champions. C'est une solution de moins en attaque pour Carlo Ancelotti qui doit déjà faire face à l'absence de Zlatan Ibrahimovic. Le PSG doit faire face à une défection supplémentaire en attaque au moment de défier Valence en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Après Zlatan Ibrahimovic, suspendu, c’est au tour de Jérémy Ménez de renoncer. Touché aux adducteurs, l’international tricolore n’a pas été intégré au groupe convoqué par Carlo Ancelotti pour affronter le club espagnol, trois semaines après la victoire acquise par sa formation à Mestalla lors du match aller (1-2). Ménez, dont le temps de jeu s’est considérablement amoindri depuis l’arrivée de Lucas lors du mercato hivernal, faisait partie des options possibles pour compenser l’absence de Zlatan Ibrahimovic en attaque. L’attaquant de l’équipe de France ne semblait cependant pas être une solution prioritaire après son altercation avec Ancelotti lors du match aller à Valence. Mécontent de n’avoir disputé que le dernier quart d’heure de la rencontre, l’ancien Romain avait été écarté du groupe par son entraîneur pour le match suivant à Sochaux. Mais, compte tenu du fait qu’il avait souvent évolué dans un rôle de faux numéro neuf la saison passée, et qu’il avait largement participé à la phase de poules de la Ligue des champions, inscrivant notamment deux buts, Ménez pouvait prétendre à une place de titulaire mercredi. Gameiro plus que jamais pressenti Son absence donne encore plus de crédit à l’hypothèse de voir Kevin Gameiro démarrer cette rencontre. C’était déjà le premier nom qui venait à l’esprit au regard de l’effectif du PSG pour remplacer Zlatan Ibrahimovic. Hoarau parti, l’ancien Lorientais est le seul véritable avant-centre du groupe parisien avec le Suédois, et le fait que Carlo Ancelotti l’ait toujours titularisé en 2013 quand il a eu se passer du meilleur buteur de L1 laissait déjà penser que l’ancien Lorientais allait débuter face à Valence. Malgré un temps de jeu très limité, avec seulement sept titularisations toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, Gameiro a souvent répondu présent avec six buts à la clé. En revanche, il n’a toujours pas joué la moindre minute en Ligue des champions cette saison. Ce qui jetait quand même un doute sur sa titularisation face à Valence, mais le forfait de Ménez ne laisse que peu d’options à Ancelotti. L’Italien peut aussi se contenter d’Ezequiel Lavezzi comme seul véritable attaquant de pointe pour affronter Valence. Dans ce cas-là, Clément Chantôme tiendrait la corde pour obtenir une place dans le onze de départ, sans que cela implique forcément un changement de schéma et l’abandon du 4-4-2. Le PSG avait notamment évolué dans cette configuration face à Sochaux (3-2) avec Chantôme sur le côté droit du milieu du terrain, ce qui n’est cependant pas son poste de prédilection. En tenant compte de ce paramètre, Ancelotti pourrait décider de changer de tactique et opter pour un 4-3-3 calqué sur la tactique de Valence, avec un trio Lucas-Lavezzi-Pastore en attaque. Globalement, l’hypothèse de voir Ancelotti conserver un 4-4-2 avec quatre éléments à vocation offensive, configuration dans laquelle le PSG a été le plus performant cette saison, reste quand même la plus probable. Et dans cette optique, Gameiro a toutes les chances de figurer dans le onze de départ. Eurosport - Vincent BREGEVIN |
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05/03/2013 18:22
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![]() Fluctuat Nec Mergitur ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 36,563 Inscrit : 02/05/2010 Membre no 1,683 Tribune : Viré du stade |
Citation Thiago Silva : «Je suis prêt» Eloigné des terrains depuis deux mois en raison d'une lésion du biceps fémoral gauche, Thiago Silva va effectuer son retour, mercredi soir, à l'occasion de la venue de Valence en 8e de finale retour (2-1 à l'aller). Le défenseur du PSG espère apporter «un peu de tranquillité». «Thiago Silva, après deux mois d’absence, est-il difficile de reprendre par un match de Ligue des champions ? C’est sûr, mais je me suis beaucoup préparé, comme à chaque grand match. Ce n’était pas facile de rester sans jouer, mais l’objectif était vraiment de bien me soigner, de bien récupérer pour être au top. Je suis prêt à donner mon maximum. Quel regard portez-vous sur ces contre-performances ? Et que peut changer votre retour ? J’espère apporter un peu de tranquillité dans ces moments difficiles. Moi aussi, j’ai connu la défaite, mais la Ligue des champions a ça de magique : elle nous permet d’être concentrés à 100%, ce qui n’est peut-être pas le cas en L1. Sentez-vous une pression particulière autour de ce match, un impératif de résultat ? Tout le monde au club a conscience de l’importance de ce match. La pression est là, constante, mais c’est quelque chose de positif. Ça nous motive à donner le maximum. L’équipe est prête. Vous allez vous frotter à Roberto Soldado. Que pensez-vous de lui ? J’aime beaucoup la Liga, et je suis attentivement son jeu. C’est un grand attaquant, un danger permanent, mais il n’y a pas que lui. C’est toute l’équipe de Valence qui est de qualité, et dont il faudra se méfier.» lequipe.fr |
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05/03/2013 20:02
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le PSG a bien fait appel pour Ibrahimovic Suspendu deux rencontres par l'UEFA pour son expulsion lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions à Valence, Zlatan Ibrahimovic espère voir sa peine être réduite. Comme il l'avait annoncé, le PSG a en tout cas fait appel comme l'a confirmé l'organe dirigeant du football européen dans le dossier de presse du match retour. Mais les chances de voir le Suédois sur le terrain pour un hypothétique quart aller sont très maigres. L'Equipe.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
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06/03/2013 10:05
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Soldado menace le PSG En grande forme, Roberto Soldado devra être surveillé de près par le PSG de Thiago Silva (20h45). Ce dernier, fan de la Liga, sait à quoi s'attendre avec l'attaquant formé par le Real Madrid et qui fait les beaux jours de Valence. Battu 1-2 lors de l’aller à domicile par le PSG, Valence devra absolument mettre au moins deux buts au Parc des Princes mercredi soir. Pour cela, il peut compter sur un Roberto Soldado en grande forme (deux buts et une passe décisive lors de ses trois derniers matches). «C’est un joueur qui fonctionne par série, nous explique un confrère de Radio Marca. Il ne va pas planter pendant des semaines puis va se réveiller. Là, il est dans une bonne série, notamment parce qu’il a enfin soigné sa blessure aux adducteurs.» Référence offensive de Valence, l’attaquant formé par le Real Madrid aura un grand rôle à jouer face aux Parisiens. Auteur de 19 buts avec Valence cette saison, il monte en puissance depuis l’arrivée d’Ernesto Valverde. Cela n’a pas échappé à Thiago Silva, qui suit la Liga de très près : «C’est un grand attaquant, il marque beaucoup dernièrement. Je sais bien de quoi il est capable. Il a beaucoup de qualités, est très dangereux. C’est vraiment un point d’appui pour toute son équipe.» Jocelyn Angloma, l’ancien défenseur français du club espagnol et du Paris-Saint-Germain, l’adore : «Si le PSG a Ibrahimovic (suspendu mercredi), Valence possède en Soldado un joueur qui peut faire la différence à tout moment.» Valverde défend le match aller de son capitaine Cela dit, lors de l’aller, Soldado n’avait eu qu’une occasion (à la 17e, il avait tenté un lob sur Sirigu) car le capitaine valencien avait été bien muselé par Sakho. «Mais vous savez, on a tous fait un mauvais match, a rassuré Ernesto Valverde. Il n’a presque jamais eu le ballon ! Ce n’est pas vraiment de sa faute. En tout cas, c’est un très grand joueur.» Il a de nouveau l’occasion de le prouver face à Thiago Silva, l’un des meilleurs défenseurs du monde, ce mercredi soir. L'Equipe. Citation CARLO ANCELOTTI : « UNE TRÈS BELLE OPPORTUNITÉ » A la veille du 8e de finale retour de la Champions League face à Valence, le coach était aux côtés de Thiago Silva pour l’avant-match devant les médias, au Parc. Avec une idée en tête pour les deux hommes : accéder à un quart de finale qui serait historique. Temps forts. Coach, comment abordez-vous ce rendez-vous capital ? « Nous allons essayer de jouer notre football avec nos qualités, notre caractère, oublier le résultat du match aller pour donner le maximum pendant 90 minutes. On aura comme objectif d’avoir le contrôle de la rencontre. » Que pensez-vous de l’intégration de David Beckham ? Et pourrait-il jouer ce 8e de finale ? « Il a joué deux matches et a apporté ses qualités, son caractère, donc tout va bien. Nous avons bien sûr besoin de lui, comme des autres joueurs d’ailleurs pour ce match. Il peut jouer ce mercredi, tout comme Thiago Motta et Chantôme, car Verratti sera suspendu.» Ibrahimovic aussi sera suspendu, ce qui pourrait permettre à Kevin Gameiro d’être titulaire… « Peut-être qu’il va remplacer Ibrahimovic effectivement, mais nous avons également d’autres options. Nous pouvons changer de système aussi, mais Gameiro est le seul attaquant disponible avec Lavezzi, il a donc des chances de jouer. » On imagine que le retour de Thiago Silva est une bonne nouvelle pour vous… « C’est un grand joueur, donc nous sommes très contents de son retour. J’attends de lui qu'il exprime ses qualités individuelles pour améliorer la qualité de l’équipe. Contre Valence, il faudra jouer tous ensemble, comme on l’a fait à aller. Dans ce cas-là, le Paris Saint-Germain est dangereux. » Statistiquement, Paris à 95% d’accéder au prochain tour. Qu’en pensez-vous ? « Nous avons une très belle opportunité pour ce club, pour les supporters, pour les joueurs, de rejoindre les quarts de finale. Pour moi aussi c’est très important. On doit avoir la même attitude qu’a Mestalla, être focalisés sur ce rendez-vous et bien évidemment très concentrés. » A quelle équipe de Valence vous attendez-vous ? « Valence a une très bonne identité et ne va pas changer : ils vont essayer d’avoir davantage de contrôle défensivement pour éviter les contre-attaques. » Ce match peut-il constituer un déclic et permettre à Paris de s’installer au plus haut niveau ? « Nous sommes en tête de la Ligue 1, c’est vrai qu’ à Reims on n’a pas été bons mais il n’y a pas beaucoup d’équipes en Europe qui sont toujours engagées dans toutes les compétitions. Nous, si. Je pense que le travail effectué jusqu’à maintenant a été bon. Le moment décisif arrive, et j’ai beaucoup de confiance. » Thiago Silva (Défenseur du Paris Saint-Germain) : « C’est certainement difficile de revenir sur un match de ce niveau. Mais je me suis très bien préparé et je suis prêt à répondre présent pour cet évènement. C’était délicat de ne pas jouer, mais j’ai vraiment cherché à récupérer pour être au top face à des adversaires de ce type. Mon objectif c’est la qualification. J’espère apporter un peu de tranquillité, j’ai également connu des défaites, mais la Champions League exige un niveau de concentration de 100%, ce qui n’est pas toujours le cas. On se surpasse dans cette compétition qui a quelque chose de magique, et l’équipe est prête pour ce défi. On ressent une pression positive, qui nous motive à donner le maximum. Pour moi c’est un privilège d’être le capitaine du Paris Saint-Germain. La qualité la plus importante à cette fonction c’est le respect du groupe. Pour moi c’est une vraie reconnaissance de mon travail, il y a un rôle d’exemplarité sur et en dehors du terrain. Soldado est un grand attaquant, qui a de vraies qualités, et sera un danger pour nous. C’est l’ensemble de cette équipe qui sera à surveiller. » Edouard Chevalier pour PSG.fr Citation Un fauteuil pour deux au milieu David Beckham effectue ce soir son grand retour en Ligue des champions. Trois ans après une sévère défaite avec l’AC Milan sur la pelouse de Manchester United (4-0), le Spice Boy retrouve la plus glamour des compétitions de clubs. En l’absence de Verratti, suspendu, Carlo Ancelotti a laissé planer un doute sur l’identité du titulaire dans l’entrejeu au côté de Blaise Matuidi. Beckham ou Thiago Motta? Malgré ses 37 ans, l’Anglais semble davantage dans le rythme. Il est entré en jeu lors de la visite de Marseille en L1 (2-0) avant de jouer presque la totalité du match de Coupe de France contre l’OM (2-0) et disputer la dernière demi-heure samedi à Reims (1-0). Avec les compliments de Cantona « Il a joué sans ressentir de problème, constate son entraîneur. Il est arrivé dans cette équipe avec ses qualités, son caractère. On a besoin de lui pour ce match de Ligue des champions, mais il est tout aussi important que les autres joueurs de l’équipe. » Thiago Motta, de son côté, n’a plus joué depuis deux mois. Expulsé contre Ajaccio le 11 janvier (0-0), il s’est ensuite blessé à une cuisse et n’a toujours pas disputé la moindre rencontre européenne cette saison. Beckham en outre a gagné un appui de poids en la personne d’Eric Cantona. « Comme les grands joueurs, c’est un gagneur, un gars conscient d’avoir une responsabilité, qui sera utile par son expérience, a indiqué l’ancien partenaire de Becks à Manchester au micro de RMC. Il a appris auprès des anciens et fait partie de ces joueurs qui ont envie de transmettre. » Pour contrer le talent offensif de Soldado, Ancelotti fera confiance à Alex pour épauler Thiago Silva, de retour après deux mois d’absence, tandis que Jallet et Maxwell seront là après avoir soufflé contre Reims. Pastore, Lucas, Lavezzi et Gameiro formeront, selon toute vraisemblance, le quatuor offensif. Le Parisien Citation Thiago Silva : « La Ligue des champions va nous remobiliser à 100% » Il est de retour, et c’est peu dire que tout le PSG l’attendait. Avec son calme habituel, Thiago Silva va de nouveau endosser le maillot du PSG ce soir face à Valence, enfiler le brassard de capitaine et reprendre le cours d’une saison interrompue depuis le 11 janvier et une blessure à la cuisse gauche contractée face à Ajaccio (0-0). « Ce n’était pas facile de rester ainsi sans jouer, confie Thiago Silva. Revenir en Ligue des champions, c’est compliqué car le niveau est très élevé. Mais je me suis concentré durant deux mois sur la récupération. Aujourd’hui, je suis prêt à donner le maximum. Je me sens apte à jouer face à des adversaires de cette qualité. L’objectif maintenant, c’est la qualification pour les quarts de finale. » En son absence, la défense parisienne a perdu de sa superbe. Elle vient de concéder sept buts en dix matchs dont six lors des six dernières rencontres. Le come-back du Brésilien vient donc à point nommé consolider l’ancien pilier de l’édifice parisien. Meilleure défense du Championnat de France avec 17 buts encaissés en 27 matchs mais également en Ligue des champions (4 buts comme la Juventus), l’équipe de la capitale a été façonnée par Carlo Ancelotti pour ne pas encaisser de buts. Le retour de sa tête de proue défensive n’est donc pas pour déplaire à l’entraîneur italien. « Thiago Silva est un grand joueur, on est très contents de le revoir dans une condition physique parfaite, savoure Ancelotti. Ses qualités individuelles peuvent améliorer l’ensemble du jeu de l’équipe. Et quand on joue en équipe, on est dangereux. » La pique de Carlo Ancelotti résonne comme un reproche après les faux pas à Sochaux (2-3) et à Reims samedi (0-1), où l’équilibre et l’implication des Parisiens n’ont pas sauté aux yeux. Thiago Silva, de par ses qualités défensives, vient donc d’abord renforcer l’arrière-garde parisienne mais également jouer le rôle de rampe de lancement grâce à ses relances. Sa sérénité, son aura et son exemplarité devraient également tirer vers le haut un groupe à la motivation parfois vacillante. Un rôle de capitaine que personne n’a vraiment endossé pendant ses deux mois d’absence. « C’est un honneur de porter le brassard en sélection comme à Paris, glisse le Brésilien. Au-delà de l’aspect physique, c’est très important dans ce rôle d’avoir le respect du groupe. Mais le principal, c’est de montrer l’exemple sur le terrain et en dehors. » Quel regard porte-t-il sur la mauvaise passe parisienne en championnat ? « J’ai déjà connu ces séries de défaites, il faut qu’on reste tranquilles. Mais la Ligue des champions va nous remobiliser à 100%, ce qui n’était peut-être pas le cas en championnat. » Paroles de patron. Thiago Silva et Lucas ont été retenus pour les deux matchs amicaux du Brésil contre l’Italie et la Russie en mars. Le Parisien Citation Aly Cissokho : « Petit, j’étais fan de Beckham » Remis d’une blessure à la cheville, Aly Cissokho (25 ans, 15 matchs de Liga) devrait être titulaire au poste de latéral gauche avec Valence. L’ancien Lyonnais ne désespère pas de réaliser un gros coup au Parc des Princes. Vous aviez déclaré que votre qualification se jouerait lors du match aller. Cela signifie-t-il que vos chances de vous qualifier sont minimes ? Aly Cissokho. C’est vrai, il fallait faire un résultat au match aller. A l’extérieur ce sera compliqué. Il faut marquer deux buts. Mais nous sommes des compétiteurs et nous allons jouer notre chance à fond. Qu’est-ce qui a cloché lors de ce match aller ? On a joué un petit peu trop haut et on s’est fait avoir en première mi-temps, où on a pris deux buts. On leur a laissé beaucoup trop d’espaces pour qu’ils puissent agir en contres. C’est ce qui nous a fait mal. Mais le but d’Adil Rami nous donne de l’espoir. Le PSG aurait pu fermer la boutique pour garder le score à 2-0, mais ils ont été joueurs et on a su en profiter. Le PSG vous a-t-il surpris ? Je connais la qualité de cette équipe, je les vois à la télé. Individuellement, ils sont très forts et quand ils affichent la solidarité qu’ils ont montrée chez nous, ils sont plus que favoris dans toutes les compétitions. Paris a-t-il des faiblesses ? Ils manquent peut-être d’automatismes et peuvent faire preuve d’un peu de relâchement. Mais on ne compte pas trop là-dessus. En Ligue des champions, ils sont surmotivés. A quel match vous attendez-vous ? Je pense que Paris va procéder par contres comme à l’aller, en étant très explosif sur les côtés et en gardant son bloc défensif bien organisé pour ne pas prendre de buts. Il faudra qu’on soit à 100% de nos moyens et qu’on bénéficie d’un peu de chance. Quel joueur vous impressionne dans cette équipe ? (sans hésiter) Lavezzi. Je le connaissais un peu de Naples, mais là je vois qu’il est vraiment très fort techniquement mais aussi dans la hargne qu’il dégage. Il me rappelle Lisandro. Vous avez grandi à Blois. Que représentait le PSG pour vous ? Tous les jeunes du quartier étaient derrière le PSG. Malheureusement, on n’allait pas au Parc. J’aimais bien Alain Roche, c’était un joueur élégant et très fort. Le PSG, c’est aussi votre premier but en L1 ? Oui, à Gerland, ça m’est resté dans la tête et j’aimerais bien essayer de marquer de nouveau au Parc cette fois-ci. Valence est-il est un club assez exposé pour retrouver les Bleus (1 sélection) ? Valence est peu dans l’ombre du Barça et du Real, mais ça reste un grand club, avec de grosses structures, un beau stade… Ici, je suis dans un club de classe mondiale, ce qui me permet de jouer la Ligue des champions et de faire de bonnes performances pour que le sélectionneur s’intéresse à moi. Qui est le meilleur latéral gauche en France aujourd’hui ? Patrice Evra. Il a l’expérience et il est titulaire à Manchester United. On peut lire que Liverpool s’intéresse à vous. Mais est-ce que la Premier League vous intéresse ? Je n’ai jamais caché que l’Angleterre est le championnat que je préfère. Cela me fait donc plaisir que mon nom soit cité à Liverpool. C’est un grand club et tout le monde ne peut pas porter ce maillot. Mais ça reste une information dans un journal. Le club de Valence est en grande difficulté financière. Est-ce que cela pèse sur les joueurs ? On ne le ressent pas trop. Nous bénéficions toujours des mêmes conditions. Il n’y a pas de retard de salaires et en déplacement on dort dans les mêmes hôtels. Vous avez accepté de baisser votre salaire pour signer à Valence. Pourquoi ? On est déjà à un niveau de salaire assez important. Pour moi, le foot reste un plaisir et quand Valence s’est proposé, j’ai fait des concessions, même si ça reste raisonnable. Jouer contre Beckham, cela représente quelque chose pour vous ? Petit, j’étais fan de Manchester United, donc de David Beckham. Ça fait bizarre de jouer contre lui, mais ce n’est pas la première fois que j’affronte de grands joueurs. Le Parisien Citation Paris aux portes du bonheur Même sans Ibrahimovic, les Parisiens ont les moyens de valider ce soir leur précieux succès de l’aller (2-1). Ce serait un fiasco. Avec 95% de chances de se qualifier, selon les statistiques, il faudrait que le PSG y mette beaucoup du sien pour sortir de la Ligue des champions après un succès majeur à Valence il y a trois semaines (2-1). Ce serait donner énormément de crédit à son temps additionnel raté qui l’a vu prendre un but et perdre Ibrahimovic (carton rouge), en plus de Verratti (deuxième avertissement dans la compétition). Pour que le PSG y mette du sien, il faudrait qu’il joue comme à Sochaux ou à Reims; mais on sait depuis samedi dernier, grâce à Leonardo, que ce n’est pas possible. Si la forme employée par le directeur sportif laisse à désirer, il n’a pas complètement tort sur le fond. C’est le sens de la performance de son club au match aller : l’Europe concerne les nouvelles stars parisiennes. C’est un défi à leur taille, on l’a déjà écrit mille fois. C’est un parfum qui ressemble même à leur oxygène. Alors, leur saison actuelle, parfois illisible en championnat, prendrait tout son sens avec une qualification. Le moment le plus difficile de la saison Il existe une excitation particulière à imaginer le PSG en quarts de finale, à repousser ses limites que seuls Nice, Sochaux ou Reims ont éprouvées depuis le 1er décembre. On a envie de savoir et Valence doit permettre de créer un nouvel élan, de relancer la machine pour cet immense combat d’un quart qui tend les bras à un club avide de trophées. « Nous sommes engagés dans trois compétitions et il reste peu d’équipes dans ce cas. Pas Barcelone, éliminé de la Coupe d’Espagne, pas le Real Madrid, éliminé de la course au titre dans son championnat, analyse Carlo Ancelotti. Le moment le plus difficile de la saison arrive, mais j’ai confiance. » A la fin d’une saison, on ne parle que des équipes encore vivantes en avril et encore plus en mai. Paris possède cette chance-là de marquer son territoire et les esprits. A l’aube de ces belles promesses, il ne peut pas tout gâcher. « Pour moi aussi, cette qualification est très importante », a répété hier l’entraîneur italien sans dérouler sa pensée. Comme s’il songeait à son avenir à court terme dans la capitale, sachant qu’une élimination ce soir ne serait pas tolérée par ses patrons. A moins qu’il ne scrute lui aussi l’horizon, attendu par une Europe curieuse de savoir s’il donne au PSG le même fluide dont il parait son AC Milan, porté trois fois en finale de la Ligue des champions (2003, 2005, 2007) pour deux succès (2003, 2007). Six ans sans arriver au terme de l’épreuve, Ancelotti doit commencer à trouver le temps long. Le Parisien |
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06/03/2013 11:39
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#5357
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Paris ne veut pas calculer Avec 95% de chances d'accéder aux quarts de finale après sa victoire (2-1) à Valence il y a trois semaines, le Paris-SG se retrouve devant «une opportunité incroyable». Carlo Ancelotti exhorte ses joueurs à ne pas tenir compte du résultat du match aller et à jouer libérés. Sa défaite concédée à Reims (0-1), samedi, l’a encore prouvé : le Paris-SG n’est jamais à l’abri d’une sortie de route. Mais à l’heure de retrouver la Ligue des champions, une compétition pour laquelle il est taillé (davantage que pour la L1 en tout cas, à en croire son directeur sportif Leonardo), le vent semble plutôt souffler dans son dos que de côté. Au-delà des déclarations du Brésilien dans la foulée du revers concédé à Auguste-Delaune, il y a ce que disent les chiffres. Après son succès 2-1 à Mestalla lors du match aller, le club de la capitale possède 95% de chances d’accéder aux quarts de finale, un niveau qu’il n’a plus atteint depuis 18 ans. A cette statistique pourrait s’ajouter l’invincibilité de 22 matches à domicile du PSG sur la scène européenne ou encore le zéro pointé de Valence à l’extérieur en match éliminatoire en C1. «Une opportunité incroyable pour le club, les supporters, les joueurs et même moi» selon Carlo AncelottiMême sans Ibrahimovic ni Verratti, suspendus, même sans Jérémy Ménez, forfait, Paris se retrouve dans une situation plus que favorable. «Devant une opportunité incroyable pour le club, les supporters, les joueurs et même moi», souligne Carlo Ancelotti. Comment ne pas la gâcher ? «En gardant la même attitude que lors du match aller», répond le technicien italien. A Mestalla, le club de la capitale avait dégagé une grande force collective, avant que la réduction du score de Rami et l’expulsion d’Ibrahimovic ne viennent noircir le tableau dans les dernières minutes. «Et quand Paris joue comme une équipe, c’est là qu’on est dangereux», reprend Ancelotti. Se rappeler du contenu donc, mais «oublier» le résultat «pour ne pas calculer» : tel est l’objectif qu’il a fixé à ses joueurs. «On va essayer de jouer notre football avec nos qualités et notre caractère, a-t-il insisté. Sans tenir compte du match aller.» A écouter Ernesto Valverde vanter la qualité de la production parisienne livrée il y a trois semaines, ce PSG-là serait effectivement difficile à manoeuvrer. Mais le technicien espagnol veut croire au sursaut de ses joueurs. Parce qu’«il reste un match à jouer et que personne ne sait comment il va se dérouler», souligne-t-il. Parce qu’il croit également son équipe capable de contrarier les plans du PSG. Quand il lui a été demandé quelle était sa stratégie pour mercredi, l’ancien entraîneur de Villarreal s’est fendu d’un : «la même qu’à l’aller, mais sans encaisser de but». Comprendre : «avoir une nouvelle fois la possession de balle (60% à Mestalla), aller au bout de nos actions, tout en se protégeant des contres parisiens.» «Rien n’est écrit», a-t-il conclu avant de quitter l’auditorium du Parc des princes. Un avertissement dont le PSG ferait bien de tenir compte, histoire de ne pas déraper. Emery Taisne, au Parc des Princes pour l'Equipe.fr |
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06/03/2013 16:26
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#5358
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Alex, le tank n’est pas blindé Le bûcheron brésilien est arrivé de Chelsea en janvier 2012. On ne savait pas trop à quoi s’attendre avec Alex Rodrigo Dias da Costa. Un an après, on sait. L’ancien joueur de Chelsea et du PSV Eindhoven a confirmé son statut de joueur physique mais fragile. Paradoxal. 15 « Les négociations ont été très rapides. Je n’ai pas parlé avec Ancelotti. Chaque joueur doit conquérir sa place sur le terrain et s’entraîner dur. » Quand il est arrivé en janvier 2012, le Brésilien Alex se la jouait mec professionnel. Après tout, c’est ce qu’il est. Pas un écart de conduite, pas une parole déplacée, pas un geste d’humeur. En fait, le numéro 13 du PSG est un professionnel quasi parfait. « C’était une bonne affaire, expliquait Leonardo lors de l’arrivée du bœuf. Son transfert n’était pas forcément prévu, mais il faut penser à l’avenir. » Bon, penser à l’avenir quand on recrute un mec de trente piges... Pourquoi pas. L’avantage d’Alex, c’est qu’il est brésilien. Alors quand il s’agit d’épauler Thiago Silva, Carlo Ancelotti privilégie son ancien joueur de Chelsea. Même Thiago Silva admet, maladroitement, préférer jouer avec Alex plutôt que Sakho. Question de communication. De langue commune. De culture commune. « Ils ont recruté Mark Landers ou quoi ? » Pourtant, à y regarder de plus près, Alex n’a rien d’un défenseur carioca. Il est pataud, lent, de plus en plus souvent blessé et, surtout, possède la même palette technique qu’un certain Ronald Koeman. Un blond dont la peau n’aime pas le soleil. Le point fort d’Alex ? Une frappe de mammouth sur les coups francs. D’ailleurs, son premier fait d’arme en Ligue 1 est une praline collée contre Montpellier au Parc des Princes l’an dernier. Un tout droit à plus de 100 km/h. « La frappe d’Alex ? Elle change complètement de direction. [...] Je me dis qu’ils ont recruté Mark Landers ou quoi ? » s’était laissé aller Geoffrey Jourdren, le portier Héraultais, à la fin du match. La frappe de balle d’Alex est bien sa marque de fabrique. Quand on dévisage l’international brésilien (18 sélections), on a l’impression de reluquer un bûcheron. 1,92 m, plus de 90 kilos et des bourrelets à l’arrière du crâne. Physiquement, Alex tient plus de Wanderlei Silva que de Thiago Silva. Après une année à l’observer chaque semaine sur les pelouses françaises, difficile de se faire une idée du niveau du joueur. Il ne se démarque pas vraiment. Notamment vis-à-vis de Sakho, Armand et même Camara. C’est ennuyeux. Surtout, il est capable de se rater salement sur certains matchs. Comme à Nice ou, plus récemment, à Reims où il lâche son joueur au marquage sur le but. On le savait, le tank n’est pas une machine à courir. Mais dans le placement, le jeu aérien et le combat physique, il sait y faire. Comme beaucoup de ses collègues, il a su élever son niveau de jeu en Ligue des champions (il a déjà claqué deux buts) même si sur le but de Rami à Valence, c’est encore lui qui se fait enrhumer au marquage. Un départ prévu cet été ? Dès lors, on ne sait pas trop ce que le PSG compte faire du Brésilien durant la prochaine fenêtre estivale. Silva est intouchable, Sakho semble plus performant et demeure indispensable au club pour la liste C1 (formé au club). Quid ? Ce n’est pas un hasard si son nom a déjà circulé dans d’autres taules d’Europe, notamment en Turquie où Fenerbahçe et Galatasaray semblent intéressés par son profil de bourrin. Deux ans et puis s’en va ? Pourquoi pas. Surtout si Carlo Ancelotti est amené à quitter le club en fin de saison. On sait que les deux hommes apprécient de travailler ensemble. Le problème avec Alex, c’est qu’il est incapable d’enchaîner les matchs. Son corps est fragile. Et à une étape où le PSG ambitionne de jouer tous les trois jours, cela devient compliqué de garder au chaud un mec de ce calibre. Quoi qu’il en soit, pour le retour de Thiago Silva dans le XI de départ, Carlo Ancelotti devrait privilégier Alex à Mamadou Sakho, question de tranquillité d’esprit. Question d’expérience aussi. Mine de rien, avec le PSV et les Blues, l’ancien de Santos a déjà pas mal roulé sa bosse en Ligue des champions. Le genre de détails qui peut faire la différence avant d’aborder un huitième de finale retour. La suite ? On verra bien, mais le numéro 13 sait qu’une victoire en championnat est plus important que tout. Il avait d’ailleurs pris la parole après un début de saison raté des siens pour remettre les choses au clair. « À force d’entendre que nous allions remporter le championnat haut la main, certains d’entre nous ont peut-être oublié que, pour gagner un match, il fallait déjà le jouer ! On s’est peut-être vus trop beaux. Car, vu notre effectif, le titre de champion est une obligation. » À défaut d’être irréprochable sur le pré, le mec l’est en dehors. Par Mathieu Faure pour So Foot Citation Ménez « a horreur qu’on lui fasse à l’envers » Si Ménez reste toujours poli et très politiquement correct dans les déclarations qu’il fait sur son statut de remplaçant, différentes informations se chargent de toujours remettre la situation de l’ancien joueur monégasque sur le tapis. Et cette fois, c’est son agent, Jean-Pierre Bernès, qui a évoqué le cas de son client. « Jérémy est un compétiteur. C'est quelqu'un qui vit comme un échec le fait de se retrouver sur un banc, encore plus s'il le ressent comme une injustice. Il a horreur qu'on la lui fasse à l'envers », a-t-il déclaré à France Football. Le message est passé. Un rôle de remplaçant qui pourrait rapidement inciter l’international tricolore à quitter le navire. « Mais moi, je préfère voir un joueur comme lui (qui n’aime pas être remplaçant, ndlr), qu'un autre qui se satisfait d'un rôle de remplaçant. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne sera pas au chômage », conclut Bernès. Au chômage, non. Mais en congés payés, ça pourrait y ressembler. So Foot Citation Homme en forme du PSG, Ezequiel Lavezzi brille surtout en Ligue des Champions Auteur de quatre buts lors des trois derniers matchs de Ligue des Champions du PSG, Ezequiel Lavezzi affiche sur la scène européenne l'efficacité qu'il lui manque en Ligue 1. Homme en forme chez les Parisiens, l'Argentin aura les clefs de l'attaque parisienne mercredi contre Valence en 8e de finale retour de la Ligue des Champions, en l'absence de Zlatan Ibrahimovic et Jérémy Ménez. Le patron de l'attaque parisienne, ce sera lui mercredi contre Valence. En l'absence de Zlatan Ibrahimovic (suspendu) et de Jérémy Ménez (touché aux adducteurs), Ezequiel Lavezzi (27 ans) sera la principale arme offensive du PSG en 8e de finale retour de la Ligue des champions. Certainement le plus régulier des hommes de Carlo Ancelotti en 2013, l'Argentin retrouvera en ce milieu de semaine le parfum enivrant de ces matchs européens qui lui réussissent si bien. L'ancien Napolitain (2007-12) a inscrit quatre buts en C1, répartis sur les trois dernières sorties des Parisiens dans la compétition. Il en est donc à une unité de plus qu'en Ligue 1, où il affiche un ratio bien moins impressionnant de trois réalisations en 18 rencontres disputées. Au match aller sur la pelouse de Mestalla (1-2), Lavezzi avait confirmé son aisance sur les terrains de Ligue des champions. Après avoir ouvert le score, il avait fait planer un danger permanent sur la défense de Valence et aurait même pu alourdir la marque sans une certaine maladresse. Il avait vendangé deux énormes occasions de 0-3 et donc l'opportunité de plier la double confrontation dès la première manche. Son manque d'efficacité est quasiment le seul point noir à son bilan de ces derniers mois. Après des débuts difficiles au PSG, entre blessures à répétition et expulsion à Ajaccio (0-0, 2e journée de L1), qui lui avait valu trois matchs de suspension, Lavezzi ne cesse de monter en puissance. "Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi" Monstre d'activité, excellent sur le plan technique, tourné vers le collectif et jamais avare d'efforts défensifs, contrairement à certains de ses compères, l'international argentin (22 sélections) garde néanmoins une fâcheuse tendance à gâcher dans la zone de vérité. Dernier exemple en date à Reims samedi (1-0), où il s'est présenté seul face à Kossi Agassa avant de manquer le cadre à bout portant. Une action qui aurait permis au PSG de mener au tableau d'affichage et de s'ouvrir la voie du succès. Ce qui lui a valu un tacle de Carlo Ancelotti en conférence de presse après la rencontre. "Nous avons eu la possibilité de gagner ce match, en première mi-temps avec Lavezzi, en deuxième avec le but d’Ibra. La première fois, c’était une erreur de Lavezzi, la deuxième, une erreur de l’arbitre", a lâché le technicien italien. Ce dernier avait été bien plus élogieux envers son joueur une semaine plus tôt. Au sortir d'un match plein contre Marseille en championnat (2-0), le natif de Villa Gobernador Gálvez s'était attiré les louanges de son entraîneur. "J'espère qu'il jouera tous les matches comme celui-là. C'est vrai qu'il n'a pas marqué mais son travail a été exceptionnel", avait souligné Ancelotti. Là encore, seule son inefficacité dans les trente derniers mètres adverses avait terni une prestation quasi parfaite. Lui-même admet d'ailleurs ne pas être encore au top de sa forme. "Croyez-moi, vous n’avez pas encore vu le meilleur Lavezzi, assurait-il dans les colonnes de L'Equipe le 24 février dernier. Je suis satisfait, mais je peux donner encore plus. Je n’ai pas encore retrouvé mon niveau de Naples. O.K., je dois m’adapter à une nouvelle vie depuis l’été dernier. Mais cela ne m’empêche pas d’être très exigeant envers moi-même. Je sais que je dois faire mieux. Être plus régulier, par exemple. Ou marquer plus de buts qu’en Italie, où j’avais un autre rôle." "Valence ? Une équipe que nous devons énormément respecter" Mais en Ligue des champions, Lavezzi a réglé la mire. Il a inscrit quatre buts sur ses neuf dernières frappes, des chiffres tout simplement exceptionnels. Sa campagne européenne est dans la lignée de celle réalisée avec Naples la saison passée. L'ex-attaquant d'Estudiantes avait notamment marqué les esprits en 8e de finale aller de la compétition. Dans un San Paolo en fusion, il avait fait tomber quasiment à lui seul Chelsea (3-1). Auteur d'un doublé, il avait mis sa formation sur orbite en vue du match retour. Mais les Londoniens avaient renversé la situation au retour (4-1) pour finalement se hisser en quarts. Une désillusion que Lavezzi ne veut surtout pas revivre mercredi, même s'il se méfie beaucoup de Valence. "C'est une équipe que nous devons énormément respecter, parce qu'elle joue dans le championnat espagnol, où se pratique un très bon football, confie-t-il dans un entretien vidéo accordé à UEFA.com. Valence est une équipe forte techniquement, qui joue très bien au ballon et qui a beaucoup d'expérience de la Ligue des champions." Lavezzi a lui démontré qu'il avait la clef pour réussir dans cette compétition. Et pour forcer le passage vers les quarts de finale de la C1, ce qui serait inédit dans sa carrière. Eurosport - Geoffrey STEINES Citation Chronique : Il n'y a pas de petit combat pour le PSG Tout le monde a son avis sur la sortie de Leonardo médiatique effectuée après Reims – PSG, samedi. Tout a à peu près été dit sur l’étrangeté d’une telle déclaration à chaud, très peu politiquement correcte. On y trouve un tas d'ingrédients. Je les balaye rapidement, certains ayant déjà été exprimés depuis par différents acteurs et commentateurs : - Une spontanéité excessive : un jugement si définitif, c'est la version verbale d'une porte qui claque ou d'un coup de pied dans le plexiglas du banc de touche. Après Rennes, Nice, Sochaux, Leonardo s'était certainement convaincu d'un "jamais trois sans quatre". Perdu. - Une vraie crainte sur l'issue de la saison. Si le PSG est une équipe qui, à onze journées de la fin, n'a toujours pas "les clefs pour gagner ces matches-là", c'est qu'il risque de perdre le Championnat une fois de plus, comme la saison dernière. Je ne sais pas si Carlo Ancelotti était informé des propos de Leonardo quand il s'est présenté aux médias, mais son "Nous n'avons pas peur, nous serons champions" offrait un contraste saisissant. - Du mépris pour les équipes de Ligue 1 "ordinaires" : c’est incontestable. En expliquant que son équipe avait du mal à descendre dans l’arène, à salir son short en quelque sorte, Leonardo a plongé à plein dans le registre de communication que le PSG de QSI doit chercher à éviter pour polir une image très contrastée. Avant d'avoir le ballon, il faut courir sur un terrain de football, et si le PSG refuse ce don de soi à son adversaire dans le cadre du match du jour, celui-ci a le droit d'en prendre ombrage. - Du calcul : Leonardo adopte depuis le début de l’année une communication assez "cash" qui l'installe dans une certaine autonomie en interne peut lui permettre de lâcher son poste en fin de saison en donnant l’impression de maîtriser les événements. On sait ses rapports avec Nasser El-Khelaïfi distendus. Or, l'actionnaire, qui a "construit" cette équipe, avec certes la Ligue des champions comme obsession, ne tolérera pas cette saison l'humiliation d'une absence de première place en L1. - De l’approximation, voire de la malhonnêteté intellectuelle : l’image sur "l’ours et le crocodile" est osée. Passée la surprise, on peut la considérer comme habile. Mais Leo surévalue sciemment le potentiel de Reims, qui n’est ni un ours ni un crocodile. Un renard, à la limite. Un louveteau, pourquoi pas. Mais le patron sportif du PSG, par décence pour les deux-tiers des clubs de L1 qui peinent à boucler leur budget, dont Reims fait partie, n’a pas le droit de suggérer que l’environnement dans lequel les "fauves" évoluent suffit à niveler les valeurs à ce point-là. Un match reste un match, bien sûr, mais tous les dirigeants de L1 se satisferaient de 20% de l'enveloppe du recrutement du PSG et, à ce prix, s'engageraient à ce que leur équipe jouent sur tous les tableaux. Si le renard vient à bout du crocodile régulièrement, c'est qu'il y a un vrai souci, et que le terrain de jeu n'y est pour rien. Mais ce qui m’interpelle le plus depuis ce week-end, ce n’est pas de savoir ce qu’est "une équipe de championnat" et "une équipe de coupe d’Europe", selon l'étrange grille de lecture du Brésilien. Tous les clubs que le PSG cherche à rejoindre sur le plan de la compétitivité sont des équipes capables de tout gagner, de leur coupe locale au Mondial des clubs. La question qui me fixe encore, c’est bien de savoir pourquoi Leonardo avait décrété qu’il avait construit une équipe européenne plutôt qu’une équipe domestique alors que les contours de son effectif dessinent plutôt une équipe qui devrait être morte de faim en L1. Je ne trouve trace, nulle part, d'aucun fait matériel capable de justifier une différence d'investissement. Beckham, Thiago Motta, Maxwell, les seuls à avoir brillé en C1 Certes, le PSG a terminé avec le meilleur bilan de la compétition en première phase. Certes, la victoire à Valence a marqué les esprits (1-2), mais il ne peut pas conduire le PSG à se prendre pour un autre. Il est encore très loin d’avoir approché ses ambitions ultimes sur la scène continentale. S'il suffisait de revenir dans le Top 16 européen pour mériter un improbable label d'équipe européenne capable de se désintéresser de son championnat, Cluj, Malaga, Galatasaray ou Donetsk auraient des grades internationaux équivalents ou supérieurs à ceux du PSG. Focalisons nous sur l’effectif du PSG, cette équipe "faite pour l'Europe". Il compte dans ses rangs... deux joueurs qui ont touché du doigt le très haut niveau européen récemment et un ancien vainqueur. Les deux "meneurs" qui ont accédé à l’Olympe récemment sont Thiago Motta, vainqueur de la Ligue des champions en 2010 avec l’Inter (il était suspendu pour la finale mais faisait partie de l'équipe-type) et Maxwell, intégré à la conquête du Barça 2011, même s'il faut rappeler qu'il n'était pas sur la feuille de match de la finale. David Beckham, lui, a remporté le trophée en 1999. Il y a quatorze ans, et si ce passé a forgé en lui la pratique d'un professionnel exemplaire, il ne peut plus passer pour un joueur de classe mondiale qualifié a priori pour une Top Team européenne d'aujourd'hui. Si Beckham (re)devient Iniesta en trois mois, il faudra lui tirer un grand coup de chapeau, mais nous n'en sommes pas là. Les stars du PSG, Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, ses joueurs de classe mondiale du moment, n’ont jamais atteint ni la finale de la Ligue des champions, ni celle de la Coupe du monde, ni celle de l’Euro (pour le Suédois). Le top, top, top niveau reste un territoire à conquérir pour eux. Si Zlatan, le joueur le plus coté de l’effectif, a une qualité, c’est bien celle d’être... un joueur de championnat. Cette ligne de son CV était en bonne place dans la bande-annonce de son arrivée au PSG. Il a gagné le trophée national partout où il est allé (Pays-Bas, Italie, Espagne), quasiment chaque saison, mais il est encore un joueur qui doit prouver son impact dans une dernière ligne droite de la Ligue des champions. Thiago Silva, lui, n’a connu que le Milan souverain en Serie A et n'a jamais dépassé les quarts de C1 avec son ex-club. A la recherche d'un titre en L1 Lucas ? Il a vingt ans. Il a gagné l’équivalent de la Coupe de l’UEFA sud-américaine, et s’il a à l’évidence de l’or dans les pieds, il n’est pas plus une star du jeu européen que les autres cracks de 20 ans du plateau de la Ligue des champions, et ils sont nombreux, comme l'a montré mardi l'excellent match de Reus et Götze avec Dortmund par exemple. Les recrues "italiennes" de Leonardo, de Sirigu à Pastore, en passant par Ménez et Verratti, ont un palmarès qui sonne creux. Ces joueurs changeraient considérablement leur carte de visite en remportant le Championnat de France de L1, étape que l'on peut considérer comme intermédiaire et pas optionnelle avant un succès en Ligue des champions. Jallet, Sakho, Armand, Chantôme sont à notre connaissance de(s) (très bons) joueurs de L1, mais qui ont encore beaucoup de choses à accomplir. Lavezzi ? Il donne certes parfois des frissons en ce début d’année 2013, mais il n’a atteint que les huitièmes de finale avec le Napoli et ne s’est pas vraiment bagarré pour le titre en Serie A. En tirant par les cheveux, on tombe sur Alex avec un profil de très haut niveau. Mais l'ancien défenseur de Chelsea n'était pas un titulaire dans l'équipe finaliste en 2008. Il a passé la finale sur le banc de touche. En dehors peut-être de Beckham, aucun de ces joueurs ne peut considérer un titre de champion de France comme accessoire sur sa carte de visite. Tous devraient se battre pour lui sans arrière-pensée. La vertu des déclarations de Leonardo, aux yeux de ceux qui les ont avant tout perçues comme le marqueur d'un manque d'humilité, c'est de placer le PSG face à ses responsabilités mercredi contre Valence. Le "droit" de n'avoir que deux points d'avance en L1 alors que cela devrait être dix vu les moyens financiers déployés, et vu le nombre de kilomètres parcourus en marchant sur les pelouses de L1, le PSG ne peut plus désormais se l'acheter qu'en allant très, très loin en Ligue des champions. Si échec il y a, il sera toujours temps à Leonardo de dire qu'il a une équipe de Coupe de France. Ce ne sera pas porté à son crédit. C'était le cas sous le mandat des actionnaires plus pingres qui ont précédé QSI. Cédric ROUQUETTE pour Eurosport Citation Ligue des champions: Ces séries qui rassurent le PSG avant d'affronter Valence Avant de recevoir Valence mercredi soir (20h45) en huitième de finale retour de Ligue des champions, le PSG reste sur quelques solides séries. De quoi se présenter l'esprit serein face aux Espagnols. PARIS, l'OGRE EUROPEEN Leonardo a peut-être raison. Selon le directeur sportif parisien, le PSG serait bâti pour l'Europe, plus que pour la L1. Si on se fie aux statistiques, le Brésilien a de quoi étayer son discours. Sur le Vieux Continent, l'équipe parisienne se régale. La formation parisienne reste ainsi sur cinq victoires consécutives en Ligue des champions. La meilleure série en cours dans la compétition. Ce n’est toutefois pas encore un record pour le PSG. En 1994-95, les Parisiens, qui avaient fait le carton plein en poule, en avaient signé six de rang. LE PARC EST IMPRENABLE Au Parc des Princes aussi, les Parisiens accumulent les succès. Mais cela ne se résume pas à cette saison. Le PSG est invaincu sur ces 22 derniers matches à domicile sur la scène européenne (15 victoires, 7 nuls). Sa dernière défaite remonte au 26 novembre 2006 (Coupe UEFA, Hapoel Tel-Aviv 2-4). Mercredi contre Valence, le PSG peut d'ailleurs écrire une nouvelle page : l'équipe de Carlo Ancelotti peut signer une huitième victoire consécutive en Europe sur sa pelouse, une première dans l'histoire du club. Tout aussi impressionnant : le PSG a aussi gagné 15 de ses 20 derniers matches à domicile en Ligue champions, soit 75 % de victoires. Valence est prévenu : le club espagnol s'attaque à une forteresse européenne en débarquant au Parc. 1-2 A L'ALLER : AVEC LE PSG, C'EST DU 100% Si on se base sur les précédents matches en Coupe d'Europe, le PSG possède 96% de chances de se qualifier pour les quarts de finale, avec sa victoire 1-2 à Valence. Et selon les précédents parisiens, c'est du 100%. En Coupe d'Europe, Paris est toujours passé au tour suivant après avoir gagné le match aller à l'extérieur. C'est arrivé 13 fois en Europe, et le PSG a toujours continué l'aventure dans ce cas de figure. EN EUROPE, PARIS C'EST LE TOP EN DEFENSE Le PSG part avec les faveurs des pronostics après sa victoire à l'aller. Sa défense ressemble aussi à une gageure. Meilleure de L1, l'arrière-garde parisienne l'est aussi en Ligue des champions. Avec quatre buts encaissés en sept matches, le PSG présente le meilleur bilan défensif de la compétition avec la Juve et Porto. Une bonne nouvelle alors que Valence doit marquer au moins deux buts pour se qualifier. Surtout que Carlo Ancelotti enregistre le retour de Thiago Silva. Eurosport - Glenn CEILLIERSuivre |
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06/03/2013 17:06
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#5359
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 912 Inscrit : 23/01/2012 Lieu : Prague Membre no 8,295 Tribune : Canapé |
Citation Mario Kempes : « Il faudrait un miracle à Valence » Meilleur buteur de la Coupe du monde 1978, deux fois Pichichi, et idole suprême du FC Valence, Mario Kempes passe aujourd’hui son temps à commenter et décrypter des matchs pour ESPN. Impressionné par le PSG à l’aller, El Matador voit mal ses chers Ché repartir du Parc des Princes avec un billet pour les quarts. 12 En quoi Paris a été supérieur à Valence au match aller ? À tous les niveaux. Paris a joué un très bon match, tandis que Valence ne s’est jamais senti à l’aise. L’avantage de jouer à domicile n’a pas été mis à profit par les Espagnols. Je m’attendais vraiment à ce qu’ils soient plus agressifs, qu’ils acculent le PSG dans son camp. C’était sans doute leur intention d’ailleurs, mais Paris s’est très bien défendu, et Valence n’a pas su trouver d’alternative en cours de match. Dans vos commentaires pour ESPN, on vous a senti contrarié par la prestation d’Ever Banega ? Banega est le conducteur du jeu de Valence, et il n’a pas réussi à s’approprier le ballon, à orienter le jeu de son équipe. L’attention se focalise forcément sur ce type de joueurs, mais c’est bien collectivement que Valence a sombré. Ancelotti a gagné la bataille tactique, et le match était quasiment gagné dès la première minute. En revanche, vos compatriotes du PSG, Lavezzi et Pastore, ont plutôt brillé… De manière générale, la mobilité des attaquants parisiens a vraiment fait mal à Valence. Pastore et Lavezzi sont deux joueurs qui peuvent créer énormément de jeu, comme ils l’ont démontré à l’aller. Pastore a tardé à s’imposer, mais je crois qu’il a enfin trouvé sa place. C’est un excellent joueur, et j’espère vraiment qu’il va se maintenir à ce niveau. Ce n’est jamais facile de s’imposer dans un autre club, dans un autre championnat. Les critiques qu’il a dû essuyer lors de sa période d’adaptation visaient, au fond, avant tout le club, qui l’avait acheté si cher. Aujourd’hui, le fait qu’il soit entouré de meilleurs joueurs lui facilite le travail. On le sent plus à l’aise. S’il joue tous ses matchs comme face à Valence, Sabella va le rappeler en sélection. Outre les Argentins, y a-t-il un joueur du PSG qui a attiré votre attention ? J’ai aimé le PSG comme équipe, même si Ibra en est l’incontestable star. Aujourd’hui, le PSG est une équipe vraiment forte. Il faut se rappeler qu’ils avaient déjà réalisé une belle phase de poules en ne perdant qu’un match, contre Porto. Cela veut dire que cette équipe est bien préparée, bien dirigée, bien travaillée. Ils ont un grand effectif et comptent, en plus, sur un entraîneur qui connaît parfaitement la Ligue des champions. Paris dispose de tous les éléments pour faire une grande campagne, même si tout va dépendre du tirage au sort. Enfin, s'ils passent bien le stade des huitièmes ... Que va devoir changer Valence pour bousculer Paris au Parc de princes ? Il va leur falloir un miracle ! Ça va être très compliqué. Il faudrait que Valence joue très bien et que Paris réalise un match cauchemardesque. Que pourrait apporter aux Ché le retour de Jérémy Mathieu dans le couloir gauche ? Ça ne pourra être que positif, car Guardado n’a fait que dépanner au poste de latéral gauche. Le Mexicain est bon une fois qu’il passe la ligne médiane. Il ne peut s’improviser défenseur du jour au lendemain, même si l’envie de jouer l’a conduit à remplir cette fonction. Mercredi, chaque équipe va devoir se passer d’un titulaire habituel. Côté parisien, Ibrahimović sera suspendu. Côté espagnol, Rami, buteur à l’aller, est forfait. Quelle absence va le plus peser ? Même si Ibrahimović n’a pas fait un grand match à l’aller, il va davantage manquer à Paris que Rami à Valence. Valence a des joueurs pour remplacer Rami, mais on ne remplace pas si facilement Ibrahimović. C’est un joueur différent. Vous qui avez été un buteur d’élite, à quelle position placeriez-vous Ibrahimović dans la hiérarchie mondiale des goleadores ? Dans le top 10, à coup sûr. Pas dans le top 5. Il se situe au niveau d’un Cavani, mais il est derrière Cristiano, Messi, Falcao ... So Foot Citation PSG, le rendez-vous à ne pas manquer Face à Valence (20h45), le PSG doit valider son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Son ambition de rivaliser avec les grands d’Europe en dépend. C’est une ambiance que le Parc des Princes n’avait plus vécu depuis près de vingt ans. L’atmosphère unique d’un grand rendez-vous européen dont ce PSG a tant besoin dans sa quête de reconnaissance internationale. Face à Valence, Paris doit saisir cette opportunité d’accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions, d’intégrer ce top 8 européen où le club de la capitale revendique de figurer sur la durée. En s’imposant à Mestalla il y a trois semaines (1-2), il s’est donné les moyens de ses ambitions. La marche à gravir lui paraît moins haute. Mais il peut encore trébucher dessus, et sa chute n’en serait que plus douloureuse. Le PSG ne peut pas se permettre de manquer ce rendez-vous. Son histoire et cet avenir glorieux et doré pour lequel ses dirigeants ont mis tant de moyens en dépendent. Même si l’objectif initial du club, absent de cette compétition depuis 2004, était de franchir la phase de poules. Paris a appris trop vite pour s’arrêter là. Sa défaite à Porto (1-0) reste jusqu’ici la seule fausse note d’un parcours réussi. Mais pas encore remarquable. Pour qu’il le soit, le PSG doit confirmer le message qu’il a envoyé à Valence. Celui d’un club qui aspire à rivaliser avec les grands d’Europe. Et cela appelle une confrontation avec ce ténor qu’il n’a pas encore rencontré jusqu’ici. La thèse de l’accident n’est pas possible A ce niveau, la thèse de l’accident n’est plus possible. Se faire sortir de la Ligue des champions dans un tour à élimination directe après une victoire à l’extérieur à l’aller est trop rare pour ne pas être considéré comme une faute professionnelle. Ce professionnalisme, le PSG semble l’avoir mis de côté depuis sa victoire à Valence. Il a chuté à Sochaux (3-2) et à Reims (1-0), deux équipes qui luttent pour le maintien en Ligue 1. Ni sa victoire teintée de réussite contre Marseille (2-0), ni la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de France face au même club (2-0), n’ont suffi pour atténuer cette impression. L’Europe ne pardonne pas la médiocrité et Valence ne se privera pas de le rappeler au PSG le cas échéant. Paris arrive à un carrefour où il ne doit pas se tromper de direction. Sa route vers les quarts de finale semblait totalement dégagée jusqu’à cette fin de match compliquée à Mestalla, où la réduction de l’écart au score du club Che a précédé l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, suspendu pour ce match retour. Ces quelques minutes ont suffi pour permettre au club espagnol de rester en vie. Elles ont aussi montré au PSG que le moindre écart n’était pas permis. Une leçon dont l’équipe de Carlo Ancelotti devra impérativement se souvenir pour être à la hauteur de ses grandes ambitions. Eurosport - Vincent BREGEVIN |
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07/03/2013 00:02
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![]() Coeff 7 UEFA ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Rédacteurs Messages : 78,287 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Paris passe sans briller Beaucoup moins à l'aise qu'au match aller, le Paris-SG s'est quand même qualifié ce mercredi au Parc des Princes pour les quarts de finale de la Ligue des champions après son nul face au Valence CF (1-1, 2-1 à l'aller). Autant le Paris-SG avait affiché un visage séduisant et entreprenant à l’aller à Mestalla (2-1), autant pour ce match retour, le club parisien n’a rien proposé de très jubilatoire. Mais qu’importe puisque cet éprouvant match nul (1-1) suffit au bonheur du club de la capitale, qui jouera dans quelques semaines un quart de finale de la Ligue des champions, ce qui ne lui était plus arrivé depuis dix-huit longues années. Il faut en effet remonter à la saison 1994-1995 pour voir le PSG trôner parmi les huit meilleures équipes d’Europe. A l’époque, Rai, Valdo, Weah et Ginola avaient sorti le Barça en quarts (1-1, 2-1) avant d’être éliminés en demies par l’AC Milan. Une autre époque. Aujourd’hui moins flamboyant, Paris, qui était privé d’Ibrahimovic, Ménez et Verratti, n’a pris aucun risque et a tranquillement géré son avance. Parfois même un peu trop. Les choses auraient pu mal tourner en seconde période quand Jonas a fort logiquement ouvert le score (55e). Au vu de la faible implication parisienne jusque-là, le scénario aurait pu être catastrophe. Heureusement, il n’en a rien été. Gameiro a réveillé les Parisiens Sur leurs gardes une grande partie de la rencontre, les hommes de Carlo Ancelotti ont laissé le monopole du ballon aux protégés d’Ernesto Valverde. La première période a donc été quelque peu égayée par l’activité des Valenciens et par les deux arrêts de Sirigu, impeccable devant Soldado (15e) et Jonas (45e). Le portier du Valence CF, Vicente Guaita, n’a pas eu besoin de s’employer, car sur son unique tentative, Lucas a trop croisé sa frappe (11e). Le Brésilien, s’il porte trop le ballon, a été l’un des rares à pimenter le jeu parisien avec quelques dribbles ou grigris, toutefois sans grande efficacité. Paris n’était pas là pour faire le spectacle, ni pour faire le jeu, on l’a vite compris. L’entrée en jeu de Banega à la reprise a boosté le Valence CF. Sa vitesse et sa technique au-dessus de la moyenne se sont révélées précieuses. Le club espagnol a d’ailleurs vite ouvert les hostilités. Sur une mauvaise passe de Chantôme pour Matuidi, l’ancien Montpelliérain Tino Costa a servi Jonas, dont la frappe lointaine et au ras du poteau n’a laissé aucune chance à Sirigu (55e, 0-1). Le doute aurait pu s’installer dans le camp parisien. Valence n’avait alors plus qu’un but à remonter. Mais si Banega a vivifié les Chés, l’entrée de Gameiro à la place de Thiago Motta a réveillé des Parisiens particulièrement amorphes. Plein d’énergie, l’ancien Lorientais a transpercé la muraille valenciane et c’est Lavezzi qui a profité de l’aubaine en égalisant en deux temps (66e, 1-1). En une seule action, l’affaire était définitivement pliée. Pas brillant, mais sacrément efficace Citation Deschamps pas surpris par Matuidi Comme tous les spectateurs présents au Parc des Princes mercredi soir pour le huitième de finale retour entre le PSG et Valence (1-1), Didier Deschamps a encore vu une très belle prestation de Blaise Matuidi au milieu de terrain. «Ce n'est pas nouveau, a confirmé le sélectionneur au micro de BeIN Sport. Cela m'inquiète un peu de le voir jouer 90 minutes tous les 4 jours. Il est tellement généreux dans tout ce qu'il fait. Un moment, quand je l'ai vu au sol, j'ai eu quelques frissons...» Deschamps a également noté «la bonne entrée de Gameiro» et la «bonne deuxième partie de match de Chantôme dans un rôle plus axial.» De quoi alimenter un peu plus sa réflexion avant le 14 mars, jour où il dévoilera sa liste pour les matches face à la Géorgie et l'Espagne. Citation Jallet touché aux adducteurs Contraint de quitter ses partenaires après 27 minutes de jeu mercredi soir face à Valence, Christophe Jallet a été touché aux adducteurs. Le staff médical du PSG n'a néanmoins pas communiqué sur la nature exacte de sa blessure ni sur la durée de son indisponibilité. Citation Cissokho : «On a eu la maîtrise» A l'instar de ses coéquipiers, Aly Cissokho sait que Valence avait les armes pour se qualifier face à Paris. «On a fait le match qu'il fallait», a souligné le défenseur français. Aly Cissokho (défenseur de Valence, au micro de beIN Sport) : «Ce soir, on a eu la maîtrise. Les Parisiens ne savaient plus trop quoi faire, surtout après notre but. Nous avons manqué de chance. On a bien fait circuler le ballon, on les a fait douter. Il aurait fallu avoir plus de mordant pour se qualifier. Mais il faut féliciter Paris. On a fait le match qu'il fallait. Ce match va rester dans nos têtes pour les matches à venir en Championnat. On espère se qualifier de nouveau en Ligue des champions la saison prochaine. Le PSG a toutes ses chances d'aller loin dans cette compétition. Ils sont solides derrières, ont de bons joueurs. Je leur souhaite bonne chance pour la suite.» Valverde : «Un match serré» Ernesto Valverde (entraîneur de Valence) : «Cela a été un match serré. L'objectif était d'inscrire le premier but pour se mettre dans le sens de la qualification et essayer de faire douter le PSG. A la fin du match, on était fatigué et on a un peu manqué de lucidité. Mais je suis content de la réaction de l'équipe. Notre défense était un peu inhabituelle mais on s'est mieux protégé qu'au match aller et on a contrôlé les contre-attaques du PSG. En première période, on a été peu incisif mais plus en deuxième, sauf à la fin. Je n'ai rien à dire sur l'arbitre. On a protesté sur quelques actions, le PSG aussi, c'était dans la tension du match. Je n'avais aucun doute sur le niveau de Mathieu et ses capacités. Il peut jouer dans l'axe, où il gère mieux sa condition physique que sur un côté. Je suis très content de lui. (..) Après son but, le PSG s'est mieux replié. (...) On était de toutes façons conditionnés par le résultat de l'aller. Paris n'a pas eu d'occasion avant la deuxième période» L'Equipe.fr Citation Paris a joué avec le feu Vainqueur à Mestalla (2-1), le Paris-SG a réussi à gérer son avantage en concédant le nul devant Valence (1-1), mercredi soir. Mais il s'est fait peur, Lavezzi ayant répondu à Jonas. Sans jamais se montrer convaincant sur sa pelouse, le club parisien s'est néanmoins qualifié pour les quarts de la C1 et peut croire en son destin européen. Paris renoue avec la lumière. Et l'histoire reprend son cours. Depuis 1995, et le siècle dernier, le Paris-SG n'avait plus atteint les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Brillant à l'aller (2-1), le club parisien n'a pas rendu la même copie, mercredi soir face à une équipe de Valence, qui n'était pas venue pour faire du tourisme dans la capitale (1-1), mais il a rallié le top 8 européen. Sans sa star Ibrahimovic, qui purgeait le premier de ses deux matches de suspension en C1, le PSG s'est fait peur. Un schéma jamais réellement convaincant Dans une première période où l'ennui a prévalu, tant le PSG n'a pas voulu produire de jeu, Valence a été plus efficace pour se créer des situations dangereuses que de réelles occasions. Autour de l'axe Thiago Silva-Alex, le Paris-SG a choisi de jouer bas. Le premier, absent depuis deux mois, a été d'une facilité déconcertante. Pour le reste, sans Ibra, Carlo Ancelotti a fait le choix d'évoluer sans numéro 9 dans un schéma qu'il avait utilisé la saison dernière en faisant confiance à ses milieux et ses ailiers pour venir plonger dans la surface adverse. Cette configuration offensive n'a jamais réellement convaincu mercredi soir et elle interroge sur le quart de finale aller où le géant suédois devrait être absent, malgré l'appel de son club auprès de l'UEFA. Gameiro à l'origine de l'égalisation A force de tourner autour du pot, Valence a fini par trouver la faille par une frappe lointaine de Jonas (55e). Méconnu à l'échelle européenne, le Brésilien en a profité pour inscrire son cinquième but dans la compétition. Un but qui a tout changé jusqu'à crisper le visage d'Ibrahimovic, présent en tribunes. Conscient du changement de donne, Carlo Ancelotti a alors procédé à ce moment-là un ajustement tactique. Entré en jeu, Kevin Gameiro a été à l'origine de l'égalisation par Lavezzi (68e). Taillé pour la Ligue 1 dans l'esprit de certains, l'international français s'est rappelé au bon souvenir de tout le monde. Malgré les derniers coups de boutoirs des coéquipiers d'un bon Banega, Paris a réussi à préserver l'essentiel : une place parmi les huit meilleurs clubs du continent ! France Football.fr Citation Ligue des champions : avec son nul face à Valence (1-1), le PSG file en quarts Paris aura souffert mais aura tenu. Vainqueur 2-1 au match aller en Espagne, les joueurs du PSG ont arraché le match nul (1-1) contre Valence ce mercredi soir au Parc des Princes, en 8e de finale de Ligue des champions. Ils se qualifient pour les quarts de finale de la prestigieuse compétition européenne. Après avoir été mené 1 à 0 sur un but de Jonas (55e), les hommes de Carlo Ancelotti ont égalisé grâce à Lavezzi (66e), qui a profité d'un superbe travail de Gameiro. L'international français a prouvé, pour sa première apparition en Ligue des champions avec le PSG, qu'il aurait pu commencer le match comme titulaire. Dominateurs, les joueurs de Carlo Ancelotti avaient réalisé leur meilleur match de la saison à l'aller ; ce mercredi soir, le tableau était différent. Paris, sans Verratti, Ibrahimovic ou Ménez, a souffert et beaucoup reculé face aux Espagnols. «On a souffert, on s'est accrochés, on s'est battus, a résumé Clément Chantôme au micro de Canal +. Les matches comme ça, ça forge le mental d'une équipe. Maintenant, on va essayer d'aller loin». «Tout est ouvert», a conclu, optimiste, Blaise Matuidi. Le Parisien.fr Citation Matuidi : «quelque chose de grand» Le milieu défensif du Paris SG Blaise Matuidi estime que la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, décrochée mercredi face à Valence (1-1, 2-1 à l'aller), est «quelque chose de grand». «Quelle est votre réaction à cette qualification ? On est en quart, on savoure. Ce n'était pas un match facile, mais en Ligue des champions ce n'est jamais facile. C'est un très bon moment pour nous. on est quand même (en lice) sur trois tableaux, il n'y a pas beaucoup d'équipes en Europe qui sont dans notre situation. On va se battre pour aller au bout dans tous les tableaux. C'est historique. Aujourd'hui, on a fait quelque chose de grand, il ne faut pas avoir peur de le dire. On n'a pas envie de s'arrêter là, on a envie d'aller plus haut. Les quarts de finale, c'est ouvert. C'est toujours difficile pour une première Ligue des champions d'aller aussi loin, parce qu'un quart c'est déjà très bien. On a montré qu'on pouvait compter sur nous. Le retour de Thiago Motta a-t-il aidé ? Que ce soit avec Thiago Motta, avec Marco Verratti, avecChantôme, ou avec David Beckham, je me sens toujours bien à leurs côtés, parce que ce sont de très bons joueurs. Thiago a l'expérience de la Ligue des champions, et techniquement il a un bagage au-dessus de nous, les plus jeunes. Ca nous fait du bien. J'espère que ses blessures sont derrière lui et qu'il pourra nous aider à atteindre nos objectifs. Leonardo a-t-il raison de dire que le PSG est une équipe taillée pour l'Europe ? Je ne sais pas s'il a raison. En championnat, c'est toujours compliqué de jouer des matches avant la Ligue des champions, on l'a vu les années précédentes avec d'autres équipes de Ligue 1. On est quand même premier, on est en quart en Coupe de France et en Ligue des champions, c'est super». France Football.fr -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
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